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1 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
rsonnes. Tels sont les verbes suivants. INFINITIF Présent. sentir. tenir . couvrir. Participe. senti. tenu. couvert.
INFINITIF Présent. sentir. tenir. couvrir. Participe. senti. tenu . couvert. Parfait. avoir senti. tenu. couver
rir. Participe. senti. tenu. couvert. Parfait. avoir senti. tenu . couvert. Gérondif présent. sentant. tenant.
ésent. sentant. tenant. couvrant. Gérondif passé. ayant senti. tenu . couvert. INDICATIF présent absolu. je sens.
ayant senti. tenu. couvert. INDICATIF présent absolu. je sens. tiens . couvre. tu sens. tiens. couvres. il sent. t
rt. INDICATIF présent absolu. je sens. tiens. couvre. tu sens. tiens . couvres. il sent. tient. couvre. nous sento
olu. je sens. tiens. couvre. tu sens. tiens. couvres. il sent. tient . couvre. nous sentons. tenons. couvrons. vous
tu sens. tiens. couvres. il sent. tient. couvre. nous sentons. tenons . couvrons. vous sentez. tenez. couvrez. ils s
sent. tient. couvre. nous sentons. tenons. couvrons. vous sentez. tenez . couvrez. ils sentent. tiennent. couvrent. C
tons. tenons. couvrons. vous sentez. tenez. couvrez. ils sentent. tiennent . couvrent. Conditionnel présent. je sentirai
sentent. tiennent. couvrent. Conditionnel présent. je sentirais. tiendrais . couvrirais. Imparfait ou Présent relatif. j
tiendrais. couvrirais. Imparfait ou Présent relatif. je sentais. tenais . couvrais. Parfait indéfini. j’ai senti. ten
f. je sentais. tenais. couvrais. Parfait indéfini. j’ai senti. tenu . couvert. Parfait défini. je sentis. tins. c
ndéfini. j’ai senti. tenu. couvert. Parfait défini. je sentis. tins . couvris. tu sentis. tins. couvris. il sentit
couvert. Parfait défini. je sentis. tins. couvris. tu sentis. tins . couvris. il sentit. tint. couvrit. nous sent
je sentis. tins. couvris. tu sentis. tins. couvris. il sentit. tint . couvrit. nous sentîmes. tînmes. couvrîmes. v
u sentis. tins. couvris. il sentit. tint. couvrit. nous sentîmes. tînmes . couvrîmes. vous sentîtes. tîntes. couvrîtes.
nmes. couvrîmes. vous sentîtes. tîntes. couvrîtes. ils sentirent. tinrent . couvrirent. Parfait antérieur. j’eus senti.
sentirent. tinrent. couvrirent. Parfait antérieur. j’eus senti. tenu . couvert. Plus-que-parfait. j’avais senti. t
. j’eus senti. tenu. couvert. Plus-que-parfait. j’avais senti. tenu . couvert. Conditionnel passé. j’aurais ou j’
i. tenu. couvert. Conditionnel passé. j’aurais ou j’eusse senti. tenu . couvert. Futur simple. je sentirai. tiendra
rais ou j’eusse senti. tenu. couvert. Futur simple. je sentirai. tiendrai . couvrirai. Futur composé. j’aurai senti. te
je sentirai. tiendrai. couvrirai. Futur composé. j’aurai senti. tenu . couvert. IMPÉRATIF Présent ou Futur. sens.
j’aurai senti. tenu. couvert. IMPÉRATIF Présent ou Futur. sens. tiens . couvre. qu’il sente. tienne. couvre. sentons
IMPÉRATIF Présent ou Futur. sens. tiens. couvre. qu’il sente. tienne . couvre. sentons. tenons. couvrons. sentez. t
tur. sens. tiens. couvre. qu’il sente. tienne. couvre. sentons. tenons . couvrons. sentez. tenez. couvrez. qu’ils sen
qu’il sente. tienne. couvre. sentons. tenons. couvrons. sentez. tenez . couvrez. qu’ils sentent. tiennent. couvrent.
entons. tenons. couvrons. sentez. tenez. couvrez. qu’ils sentent. tiennent . couvrent. SUBJONCTIF Présent ou Futur. que
. tiennent. couvrent. SUBJONCTIF Présent ou Futur. que je sente. tienne . couvre. que tu sentes. tiennes. couvres. qu’
F Présent ou Futur. que je sente. tienne. couvre. que tu sentes. tiennes . couvres. qu’il sente. tienne. couvre. que no
te. tienne. couvre. que tu sentes. tiennes. couvres. qu’il sente. tienne . couvre. que nous sentions. tenions. couvrions.
tiennes. couvres. qu’il sente. tienne. couvre. que nous sentions. tenions . couvrions. que vous sentiez. teniez. couvriez.
couvre. que nous sentions. tenions. couvrions. que vous sentiez. teniez . couvriez. qu’ils sentent. tiennent. couvrent.
s. couvrions. que vous sentiez. teniez. couvriez. qu’ils sentent. tiennent . couvrent. Imparfait. que je sentisse. tinss
. couvrisse. que tu sentisses. tinsses. couvrisses. qu’il sentît. tînt . couvrît. que nous sentissions. tinssions. couv
s. que vous sentissiez. tinssiez. couvrissiez. qu’ils sentissent. tinssent . couvrissent. Parfait. que j’aie senti. tenu
ils sentissent. tinssent. couvrissent. Parfait. que j’aie senti. tenu . couvert. Plus-que-parfait. que j’eusse sent
j’aie senti. tenu. couvert. Plus-que-parfait. que j’eusse senti. tenu . couvert. La conjugaison en re a quatre branche
hes de la 2e conjugaison. Sentir. Senti. Sentant. Je sens. Je sentis. Tenir . Tenu. Tenant. Je tiens. Je tins. Couvrir. Couver
la 2e conjugaison. Sentir. Senti. Sentant. Je sens. Je sentis. Tenir. Tenu . Tenant. Je tiens. Je tins. Couvrir. Couvert. Cou
. Sentir. Senti. Sentant. Je sens. Je sentis. Tenir. Tenu. Tenant. Je tiens . Je tins. Couvrir. Couvert. Couvrant. Je couvre.
Senti. Sentant. Je sens. Je sentis. Tenir. Tenu. Tenant. Je tiens. Je tins . Couvrir. Couvert. Couvrant. Je couvre. Je couvri
r, iendrai et vrai, et au conditionnel présent, iendrais et vrais ; = Tenir . Je tiendrai ; je tiendrais. = Recevoir. Je recev
et vrai, et au conditionnel présent, iendrais et vrais ; = Tenir. Je tiendrai  ; je tiendrais. = Recevoir. Je recevrai ; je rece
u conditionnel présent, iendrais et vrais ; = Tenir. Je tiendrai ; je tiendrais . = Recevoir. Je recevrai ; je recevrais. Du parti
ation vague, pour leur en donner une précise et déterminée. Le pronom tient la place d’un nom, en rappelle l’idée, et en fait
2 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
si par le collége de Guienne, à Bordeaux, « comme ces latineurs qu’on tient quatre ou cinq ans à entendre des mots, et à les
eur endroict une morgue2 austere et desdaigneuse, esperant par là les tenir en crainte et obeïssance : car c’est une farce3 t
er en garde à personnes d’honneur et de vertu ; parmy lesquelles vous tenez tel reng, que, pour vous donner occasion de recue
f, ny travaillé ; et cette moderee agitation le met en haleine. Ie me tiens à cheval sans desmonter, et sans m’y ennuyer, hui
nvoya, dez le berceau, nourrir à un pauvre village des siens3, et m’y tint autant que je feus en nourrice, et encores au del
ion d’hommes qui a besoing de nostre ayde ; et estimoit que je feusse tenu de regarder plustost vers celuy qui me tend les b
e tourne le dos : et feut cette raison pour quoy5 aussi il me donna à tenir sur les fonts6 à des personnes de la plus abjecte
château de Montaigne. 7. Outre que je prends ainsi de l’exercice, je tiens les visiteurs loin de moi. 8. C’est là que je rè
vine. 11. Il revient à sa comparaison des aiguilles aimantées qui se tiennent les unes les autres. 12. L’image se retrouve dan
3 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IV. Quatrième espèce de mots.  » pp. 12-15
rième espèce de mots. Le pronom. 32. — Le Pronom est un mot qui tient la place du nom. Pronoms personnels. 33. — 
ent toujours être du même genre et du même nombre que le nom dont ils tiennent la place : ainsi, en parlant de la tête, dites :
Singulier. Masculin. Féminin. Le Mien. La Mienne. Le Tien. La Tienne . Le Sien. La Sienne. Le Nôtre. La Nôtre.
Pluriel. Masculin. Féminin. Les Miens. Les Miennes. Les Tiens . Les Tiennes. Les Siens. Les Siennes. Des de
el. Masculin. Féminin. Les Miens. Les Miennes. Les Tiens. Les Tiennes . Les Siens. Les Siennes. Des deux genres.
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
ucoup, allait partout, voyait tout, interrogeait, causait, et le soir tenait registre des observations qu’il avait faites. Il
t inconsidéré sur le gouvernement coûte la tête, et vous en avez déjà tenu plus de mille. Les inquisiteurs d’État ont les ye
x ouverts sur votre conduite ; on vous épie, on suit tous vos pas, on tient note de tous vos projets ; on ne doute point que
’il avait eue, des papiers brûlés, et de l’ordre qu’il avait donné de tenir prête sa chaise de poste pour trois heures du mat
dit le président. Il est impossible que ma tête se repose où1 elle ne tient qu’à un fil. — Mais qu’est-ce que cet homme qui v
t jamais pardonner au lord cette plaisanterie. Il avait ordonné qu’on tînt sa chaise prête, il monta dedans et partit la nui
épaules : « Allons donc, grand dadais, lui dirait-il, est-ce qu’on se tient comme cela ? » Puis, lui repoussant les genoux av
5 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
ur,                                  Refrain : Promettre est un, et tenir est un autre. Suivent deux couplets exactement s
du vôtre : Trop bien savez qu’en langage de cour Promettre est un, et tenir est un autre. Les règles dont nous venons de par
mot d’…… hypocras ! Je hais des bouts-rimés le puéril…………. fatras, Et tiens qu’il vaudrait mieux filer une…… quenouille. La
… chatouille. Vous m’assommez l’esprit avec un gros…. plâtras ; Et je tiens heureux ceux qui sont morts à… Coutras, Voyant to
e l’univers je fuis dans une ……… manse. Adieu ! grand prince, adieu ! Tenez -vous…... guilleret.
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
homme dont la gloire a dominé son siècle et rempli le monde, il faut tenir un milieu entre ceux qui l’exaltent sans mesure,
trop assujettie à la routine des procédés classiques. Au théâtre, il tient sa place au-dessous de Corneille et de Racine don
ouces ; mes joues sont du vieux parchemin mal collé sur des os qui ne tiennent à rien. Le peu de dents que j’avais est parti. Ce
, qu’un bloc de marbre ressemble à un tel homme ou à un autre ? Je me tiens très-philosophe sur cette affaire. Mais comme je
pos trop prolongé eût été pour lui une souffrance ; même à Ferney, il tenait une sorte de cour, dont l’animation excitait sa v
moins, il me laisserait respirer et me ferait plus de plaisir : il me tient trop tendu, la lecture de ses vers me devient une
n village ont vu Pigalle déployer quelques instruments de son art : «  Tiens , tiens, disaient-ils, on va le disséquer : cela s
ge ont vu Pigalle déployer quelques instruments de son art : « Tiens, tiens , disaient-ils, on va le disséquer : cela sera drô
atique, à son insu, et sans le vouloir. 1. Voltaire n’a pas toujours tenu un langage aussi sensé ; mais au moins faut-il re
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
bons yeux de remarquer et de distinguer tous leurs traits. Ceux-ci se tenaient aussi tenaces en place que les plus touchés en ga
sais quoi de plus libre en toute la personne, à travers le soin de se tenir et de se composer ; un vif, une sorte d’étincelan
et la bienséance la contenait, et rien de plus ; et en effet elle se tint dans ces bornes-là avec vérité et avec décence. I
aisance qui en donnait aux autres, et cet air et ce bon goût qu’on ne tient que de l’usage de la meilleure compagnie et du gr
er. C’est ce talent si rare, et qu’il avait au dernier degré, qui lui tint tous ses amis si entièrement attachés toute sa vi
it pour se parler de lui, pour le regretter, pour le désirer, pour se tenir de plus en plus à lui, comme les Juifs pour Jérus
elle ! Je lui attribue de l’élévation, non qu’il se porte et qu’il se tienne jamais très-haut, mais parce qu’il ne touche pres
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
’autres scènes prises aux sociétés vieillies ? Un peuple, après avoir tenu longtemps avec honneur le sceptre de sa destinée,
. On ne peut rien contre l’entraînement populaire. La curiosité seule tiendra la haine immobile, et l’audace même touchera ceux
Didier.) L’intégrité du caractère Fragment de lettre 1 Je tiens par-dessus tout à l’intégrité du caractère ; plus
eligion qu’ils représentent, plus je veux, avec la grâce de celui qui tient les cœurs dans sa main, me tenir pur de tout ce q
je veux, avec la grâce de celui qui tient les cœurs dans sa main, me tenir pur de tout ce qui peut compromettre ou affaiblir
ent, je n’aime pas beaucoup votre monde de Paris. — Pourquoi cela ? —  Tenez , reprit-il en riant, vous aimez les observations
le droit précieux de vous nommer aujourd’hui mes confrères, et que je tiendrai toujours pour mes maîtres. S’il m’était permis de
t outragé par des impiétés et des blasphèmes. Les discours que l’on y tient sont-ils propres à inspirer l’amour de la vertu ?
9 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
à haute voix et de réciter, c’est tout un. La lecture accentuée doit tenir le milieu entre un ânonnement insipide et la décl
être avant tout naturelle, et pour cela il est bon que le lecteur se tienne plutôt en deçà de l’émotion qu’il éprouve et qu’i
es observations toutes particulières. La lecture de notre poésie doit tenir le milieu entre l’uniformité de la prose et cette
hanger ta destinée ! » Disent-ils. Et tirant ce que pour leur journée Tient la peau d’une chèvre aux crins noirs et luisants,
je me meurs. Tourne-moi sur le flanc. Ah ! j’expire ! ô douleurs ! —  Tiens , mon unique enfant, mon fils, prends ce breuvage,
traits, que ton âge, De sa mère à ses yeux offrent la sainte image ! Tiens , prends cette corbeille et nos fruits les plus be
t et concourent à l’action qu’il exerce au profit de tous. Il ne s’en tient pas là : les besoins réels et généraux de son tem
availlent, s’intriguent pour en forcer la porte, qu’on a soin de leur tenir fermée. Plus heureux qu’eux, envié d’eux, fendant
par une habileté qui n’est pas à la portée des plus habiles, car elle tient à son caractère, par sa discrétion, son désintére
remiers et n’approuvaient pas aussi la retenue des seconds, et qui se tenaient dans un parti mitoyen, pour agir dans les occasio
bons yeux de remarquer et de distinguer tous leurs traits. Ceux-ci se tenaient aussi tenaces en place que les plus touchés, en g
sais quoi de plus libre en toute la personne, à travers le soin de se tenir et de se composer ; un vif, une sorte d’étincelan
sur un échafaud que de prendre la peine d’avoir une volonté et de s’y tenir  ! Cette Constitution qu’il apporta dans la séance
e, l’arrière-ban du xviiie  siècle et le vieux public de l’Empire les tenaient pour des étourdis. Trop théoriciens et théoricien
Chasser tout souvenir et fixer la pensée, Sur un bel axe d’or la tenir balancée, Incertaine, inquiète, immobile pourtant
e. Il occupe à table et à la promenade plus de place qu’un autre : il tient le milieu en se promenant avec ses égaux ; il s’a
t, et il se retire si on le regarde. Il n’occupe point de lieu, il ne tient point de place ; il va les épaules serrées, le ch
pérance inverse. Seuls en effet, la chose dont ils ont l’idée, ils la tiennent en même temps qu’ils l’espèrent, par leur prompti
cher, doit fléchir, doit trembler sous vos lois. Un bienfait reproché tint toujours lieu d’offense Je veux moins de valeur e
un lin pur couronné ; Il me montrait le sang dont il était baigné, Et tenait embrassé, plein d’une crainte amère, Le trépied r
u moins nous appartienne ; Réunis nos destins !… Joins une ombre à la tienne  !… L’espoir de ta présence était mon seul trésor,
. VALÈRE. Est-ce Brute qui parle ? Et que viens-je d’entendre ? Brute tient sa vengeance, et diffère à punir ! BRUTE. Je ne d
ce, et diffère à punir ! BRUTE. Je ne diffère, ami, que pour mieux la tenir . VALÈRE. Pourtant quand aurons-nous l’occasion pl
nant, Doublât la résistance en la disciplinant. La grandeur du danger tenait l’âme en haleine. Et nourrissait ainsi la fierté
cle d’un an bornât leur double règne. Tel est mon plan, Valère, et je tiens pour certain Qu’il prépare au pays un glorieux de
ù je suis. Est-ce être tout Romain qu’être chef d’une guerre Qui veut tenir aux fers les maîtres de la terre ? Ce nom, sans v
à mes discours ; D’aucun mot, d’aucun cri, n’en interromps le cours ; Tiens ta langue captive ; et, si ce grand silence À ton
                        Qu’il te souvienne De garder ta parole, et je tiendrai la mienne. Tu vois le jour, Cinna ; mais ceux don
je tiendrai la mienne. Tu vois le jour, Cinna ; mais ceux dont tu le tiens Furent les ennemis de mon père, et les miens : Au
Je t’ai préféré même à ceux dont les parents Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs, À ceux qui de leur sang m’ont
axime et de toi j’ai pris les seuls avis, Et ce sont, malgré lui, les tiens que j’ai suivis. Bien plus, ce même jour, je te d
e j’eusse une âme si traîtresse ! Qu’un si lâche dessein… auguste. Tu tiens mal ta promesse : Sieds-toi, je n’ai pas dit enco
ue veux ; Tu te justifiras après, si tu le peux. Écoute cependant, et tiens mieux ta parole. Tu veux m’assassiner, demain, au
e, Son salut désormais dépend d’un souverain, Qui pour tout conserver tienne tout en sa main ; Et si sa liberté te faisait ent
s, retournant sur mes traces, Tandis que l’ennemi par ma fuite trompé Tenait après son char un vain peuple occupé, Et, gravant
depuis longtemps, ils se sont façonnés ; Ils adorent la main qui les tient enchaînés. Vous les verrez toujours ardents à vou
quand il se venge, et n’assassine pas. Je devais tout au père, et me tiendrais infâme, Si ses bienfaits passés ne vivaient dans
accordez-moi dix ans, Et je vous comblerai d’honneurs et de présents. Tenez , de tous les saints je porte ici les restes ! Si
s planétaires, Qui tournent autour d’eux, qui composent leur cour, Et tiennent de leur roi la chaleur et le jour. Oh ! oui, vous
Je dis qu’il faut régler par un commun accord La révolution dont nous tenons le sort. — Voulez-vous la pousser jusques aux der
chez les nôtres Quelques-uns ne voulaient que la place des autres, Et tiennent que chacun doit être satisfait, Quand ce sont eux
soie, — aristocrates ! Quiconque est en voiture, ou sort de l’Opéra, Tient maison, a valets, chevaux, et cætera, Aristocrate
-vous, apostat, ou voyez à ses cris Se dresser de fureur ceux qu’elle tient en lesse Pour flatter qui lui cède et mordre qui
, le raisonneur, qui m’a, ne vous déplaise, Une heure au grand soleil tenu hors de ma chaise. CÉLIMÈNE. C’est un parleur étr
de ne vous rien dire avec de grands discours : Dans les propos qu’il tient on ne voit jamais goutte, Et ce n’est que du brui
l’on monte à genoux, en frappant sa poitrine. CLORINDE. Comme ils se tiennent tous ! et comme les parents Dressent les premiers
on sur la nature des richesses ; et, comme il n’est pas nécessaire de tenir les choses pour en raisonner, n’ayant pas un sou,
rée duquel je laissai l’espérance et la liberté. Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers su
n crédit, ni de l’Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement,
mme aura du luxe, et lui n’en aura pas. Elle passe son temps, pour se tenir en joie, À lire des romans sur des meubles en soi
i nous menace, et de l’autre, mon grand Dieu qui vient vous juger. Je tiens aujourd’hui votre sentence à la main : tremblez d
t d’après cela que l’on doit se conduire, et que la conduite que l’on tiendra dans ce moment-ci, aura des suites ou heureuses o
ation très-critique, d’opposer les miens aux siens ! Vainement je les tiendrais pour préférables : on ne rivalise point en un ins
s amis et les ennemis, et cette foule curieuse qu’une grande capitale tient toujours prête pour tout ce qui est nouveau, s’ét
e savez, dans cette région brûlante éclatent les tempêtes ; il faut y tenir tête à l’orage, et se hâter de saisir le trident 
laquelle les anciens accordaient les trois premiers rangs. Sa main ne tiendra pas un cahier, son œil ne sera pas fixé sur son é
eurs ouvrages, y paraît plus noble et plus pure, dégagée de ce qu’ils tenaient de l’humanité ; mais vos guerriers, leurs équipag
ront sur toi, et j’étendrai les ténèbres sur ton royaume, lorsque les tiens , blessés à mort, tomberont au milieu de la terre,
ite. Rome même entendra sa voix ; et un jour cette ville maîtresse se tiendra bien plus honorée d’une lettre du style de Paul,
le raisonnement et l’imagination. Sa vie, son caractère, ses ouvrages tiennent à cette alliance ; et elle se trouve marquée dans
serait, mais tout en s’y plaisant, il n’aurait pas la patience de s’y tenir . Sur la même colline que Virgile, et un peu plus
uer ici plus longtemps cette description qui, si elle était complète, tiendrait tout un livre. Le moyen âge, croyez-le bien, et D
e dans l’indigence, De l’or faux et du vrai connaît la différence, Et tient sa bourse ouverte à ses dignes amis. Mon cœur de
n un jour ce que près de trente ans d’étude m’ont acquis ; il n’a pas tenu à vous que, du premier lieu où beaucoup d’honnête
que je ne suis pas si piqué que vous pourriez vous l’imaginer, il ne tiendra pas à moi que nous ne reprenions la bonne intelli
M. de Louvois mort, ce grand ministre, cet nomme si considérable, qui tenait une si grande place, dont le moi, comme dit M. Ni
vidus, il doit y avoir des grands et des petits. La France a toujours tenu et tiendra longtemps, suivant les apparences, un
l doit y avoir des grands et des petits. La France a toujours tenu et tiendra longtemps, suivant les apparences, un des premier
re tempérée par les jouissances pures et paisibles des sens. Quand on tient ses sens dans l’inaction, dans la contrainte et l
pour ne m’arrêter qu’à lui. Lorsque mon âme a pu y parvenir, elle s’y tient , et pour toujours. Joubert. De Dâri à Bet
éponse de nos jours ; il en reste beaucoup, mais Dieu les permet pour tenir l’esprit humain en haleine et pour exercer l’acti
re qui ressemblât au génie, il sera toujours prudent et nécessaire de tenir de près un homme aussi dangereux pour sa famille
aits divers, Dont chacun d’entre vous a reçu quelque offense ; Je les tiens renfermés, seuls, tremblants, sans défense ; Vous
décider Quel homme vertueux devra lui succéder, Pesez les candidats, tenez bien la balance : Voyons, qui nommez-vous ? » Il
es a mis en vous pour les contenter, et que cette promesse, la vie la tiendra  ? Oui, c’est une promesse, jeunes élèves, c’est l
e puissance apparente sous un maître et jouir de l’influence que vous tiendrez de son caprice, vous approchez du nom d’ambitieux
un blasphème. Qui fait cette différence ? C’est l’épée que ces hommes tiennent à la main, et qui va ouvrir à l’un d’eux les régi
Malheureux, qui voulaient être citoyens sans qu’il y eût de cité, et tenir leurs richesses de la main de leurs destructeurs 
evé et mettez à son service une constance inébranlable. Sursum corda, tenez en haut votre cœur, voilà toute la philosophie, c
aire pour vivre selon la plus noble partie de nous-mêmes. Car si elle tient peu de place, elle est d’une force et d’un prix b
gile ? Par quels nœuds étonnants, par quels secrets rapports Le corps tient -il à toi comme tu tiens au corps ? Quel jour sépa
tonnants, par quels secrets rapports Le corps tient-il à toi comme tu tiens au corps ? Quel jour séparera l’âme de la matière
sur les brutes, passant comme elles sans, retour, il s’honorerait de tenir le sceptre du néant. Je veux le briser dans sa ma
i l’adore ! Lamartine. La Providence dans l’Histoire Dieu tient du plus haut des cieux les rênes de tous les roya
d’en dire davantage ; nous savons, l’un et l’autre, par où nous nous tenons et par où nous nous séparons. Guizot. L’
n de jeunesse, À ses illusions n’aura pas dit adieu, Je voudrais m’en tenir à l’antique sagesse Qui du sobre Épicure a fait u
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
ésence me cause » Je ne pus lui répondre sur-le-champ, parce qu’il me tenait si serré, que je n’avais pas la respiration libre
onnu à Pennaflor. — Comment, connu ! reprit-il sur le même ton : nous tenons registre de tous les grands personnages qui sont
as grand appétit, poursuivit-il ; je vais me mettre à table pour vous tenir compagnie seulement, et je mangerai quelques morc
r que le seigneur Gil Blas est bien naïf. 5. Faire raison veut dire tenir tête, … m’excitait à boire avec lui. 2. Gil Blas
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
ite. Rome même entendra sa voix ; et un jour cette ville maîtresse se tiendra bien plus honorée d’une lettre du style de Paul,
e passé occupant la partie la plus considérable de notre vie, nous ne tenons plus au monde que par un avenir incertain : ah !
e : si bien que les jeunes gens, enivrés de leurs espérances, croient tenir tout ce qu’ils poursuivent ; toutes leurs imagina
Bernard, préché à Metz 2.) La Providence régit le monde Dieu tient du plus haut des cieux les rênes de tous les roya
s que prendra l’avenir, loin qu’ils le puissent forcer. Celui-là seul tient tout en sa main, qui sait le nom de ce qui est et
a grande ; et la place du croissant ne parut plus dans le ciel, où il tenait auparavant un si beau rang parmi les étoiles. Mon
t il vit dans une avarice sordide ; tout le monde le méprise, mais il tient bonne table à la ville et à la campagne ; cela pa
de loin tout entier, vous le perdez tout à coup, aussitôt que vous le tenez dans vos mains. Il en est ainsi de l’homme pécheu
s peuples gémissaient en vain ; en vain Monsieur, en vain le roi même tenait Madame serrée par de si étroits embrassements. Al
quam tenebam , je serrais les bras, mais j’avais déjà perdu ce que je tenais . La princesse leur échappait parmi des embrasseme
idérer, Sire, que le trône que vous remplissez est à Dieu, que vous y tenez sa place, et que vous y devez régner selon ses lo
u’il n’y a jamais qu’un moment qui nous en sépare. Maintenant nous en tenons un ; maintenant il périt, et avec lui nous périri
ces des peuples. » Corneille, dans le prologue de son Andromède, fait tenir à la France, qu’il personnifie, ce noble langage 
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
vingt-cinq ans de distance. Combien de ces classiques précoces qui ne tiennent pas, et qui ne le sont que pour un temps ! On se
serait, mais tout en s’y plaisant, il n’aurait pas la patience de s’y tenir . Sur la même colline que Virgile, et un peu plus
uer ici plus longtemps cette description qui, si elle était complète, tiendrait tout un livre. Le moyen âge, croyez-le bien, et D
lus le temps d’essayer, ni l’envie de sortir à la découverte. On s’en tient à ses amis, à ceux qu’un long commerce a éprouvés
moule qui est près de prendre et de se former. Ne nous figeons pas ; tenons nos esprits vivants et fluides. Mais aussi, que l
s. Prémunis par là contre bien des agitations insensées, sachons nous tenir à un calme grave, à une habitude réfléchie et nat
13 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
e de soleil, qui à la vérité fut totale2 ? Une infinité de gens ne se tinrent -ils pas enfermés dans des caves ? En vérité, tout
ui lui venait de son aïeul maternel. Les magistrats que le roi envoya tenir les grands jours3 en quelques provinces le connur
ation qu’il faut apporter, ni par la variété des conduites qu’il faut tenir et des caractères qu’il faut prendre : mais la vo
e peur. Esope. Hé quoi ! si l’on a bien cru que les dieux aient pu tenir les discours que vous leur avez fait tenir, pourq
cru que les dieux aient pu tenir les discours que vous leur avez fait tenir , pourquoi ne croira-t-on pas que les bêtes aient
14 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VI. Sixième espèce de mots.  » pp. 38-40
espèce de mots. Le participe. 84. — Le Participe est un mot qui tient du verbe et de l’adjectif, comme aimant, aimé : i
t un mot qui tient du verbe et de l’adjectif, comme aimant, aimé : il tient du verbe, en ce qu’il en a la signification et le
l en a la signification et le régime : aimant Dieu, aimé de Dieu ; il tient aussi de l’adjectif, en ce qu’il qualifie une per
15 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
en France : — il est mon fils (né) de ma femme la noble, — et certes tiendra mes marches (pays frontières) et mon royaume, » —
à une rigole : — le loup à la source buvait, — et l’agneau en aval se tenait . — D’une manière irritée parla le loup, — qui bea
— (vu) que déjà l’aube avait percé. — Renart a levé la tête ; — il se tient sur ses gardes et ouvre les yeux. —  « Frère, fai
i Ha ! se Theofrates32 créusse, Ja fame espousée33 n’éusse ; Il ne tient pas home por sage, Qui fame prent par mariage....
nventent en mainte occasion. — Il y a même en outre grand peine à les tenir , — pour s’opposer à leurs folles volontés. — Et q
amment que je n’ose vous refuser ; et quoique je le fasse malgré moi, tenez , je vous les donne ; ainsi faites-en votre plaisi
eraine77. Berte78 au grant pié, Bietris, Allis79, Harembourgis80, qui tint le Maine, Et Jehanne, la bonne Lorraine, Qu’Englo
ceste sorte, qui n’alloient point devers luy. Est-il donc possible de tenir ung roy, pour le garder plus honnestement, en plu
estroicte prison que luy mesmes se tenoit ? Les caiges115 où il avoit tenu les aultres avoient quelques116 huict pieds en ca
opre pensée, en me remémorant plusieurs propos qu’aucuns241 m’avaient tenus en se moquant de moi lorsque je peignais les imag
emprunté partie de ma nourriture en faisant la dite besogne. J’avais tenu en espérance mes créditeurs339 qu’ils seraient pa
in de tous les babillards : « Mais donnez-vous bien garde de le dire, tenez -le bien secret », à grand’peine405 fut la servant
uette volant avec un armet doré et une pique : et doivent les consuls tenir conseil sur cela. » Lors le Romain en se souriant
ù se faisait notre batterie à Rouen (car c’était au temps que nous la tenions assiégée), ayant à ses côtés ledit seigneur grand
Or, suivit ce prince, je vous veux montrer combien la religion que je tiens est plus douce que celle de quoi437 vous faites p
chacun son emploi. Approchez, dame Claude. Commençons par vous. (Elle tient un balai.) Bon, vous voilà les armes à la main. J
ndavoine comment il doit faire pour cacher la tache d’huile.) Et vous tenez toujours votre chapeau ainsi, lorsque vous servir
ue). Vous dites... ? Harpagon. — Qu’il faut nettoyer mon carrosse et tenir mes chevaux tout prêts pour conduire à la foire..
rs habillé en bourgeois, on ne vous dira point : « Mon gentilhomme ». Tenez , voilà pour « Mon gentilhomme ». Garçon tailleur
quelque chose, et ce n’est pas une petite parole que « Monseigneur ». Tenez , voilà ce que Monseigneur vous donne. Garçon tai
ur ! » Ma foi, s’il va jusqu’à l’Altesse611, il aura toute la bourse. Tenez , voilà pour Ma Grandeur. Garçon tailleur. — Mons
r pour ce qu’on n’est pas. Je suis né de parents, sans doute, qui ont tenu des charges honorables. Je me suis acquis dans le
l’honneur de six ans de services, et je me trouve assez de biens pour tenir dans le monde un rang assez passable ; mais, avec
laise Pascal donna dès son enfance des marques d’une intelligence qui tenait du prodige et d’une aptitude exceptionnelle aux m
sans être arrêté, il reçu le coup qui emporta le bras et la main qui tenaient le chapeau de Saint-Hilaire, et perça le corps ap
reste, ma chère enfant, s’il avait retenu vos leçons, et qu’il se fût tenu droit, il était mort ; mais suivant sa bonne cout
s ne le voulez pas : vous voulez qu’on vous dise : « Le voilà ». Oh ! tenez donc, le voilà lui-même en personne741. Bossu
furent jugés dignes du dernier supplice, M. le marquis de Canillac782 tient le premier rang, qui783 passe pour le plus grand
e méchant, et n’a jamais cessé de l’être depuis ce temps-là. Aussi il tient à sa gloire de s’être toujours soutenu sans se dé
coup de canon emporta ce troisième gabion. Alors le soldat rebuté se tint en repos ; mais son officier lui commanda de ne p
icier : « Je l’avais bien dit ». Il fallut lui couper le bras, qui ne tenait presque à rien. Il souffrit cela, sans desserrer
ie. Il occupe à table et à la promenade plus de place qu’un autre. Il tient le milieu841 en se promenant avec ses égaux ; il
t, et il se retire si on le regarde. Il n’occupe point de lieu, il ne tient point de place ; il va les épaules serrées, le ch
ais voir à son retour l’habit le plus galant que vous ayez encore vu, tenez -moi pour la nation la plus déshonorée de votre ma
mis douze brodeurs après, qui n’ont fait que travailler jour et nuit, tenez -moi pour un infâme. Je ne les ai pas quittés d’un
le de toute la province ; que le repas se faisait chez lui ; qu’il ne tiendrait qu’à Sa Grandeur882 de voir bientôt arriver les m
ès son habit, se mit à louer la broderie de son justaucorps. Le marié tint cet examen à grand honneur, et lui dit qu’il avai
je ne sais comment diable il a fait pour raccommoder tout cela ; mais tenez -moi pour un excommunié, si vous l’eussiez jamais
de plus qu’il ne vous coûte ; c’est un profit tout clair. Je vous en tiendrai compte899, et vous savez que je suis bon900 pour
e et hérissée d’une jeune lionne qu’il avait tuée dans les forêts. Il tenait dans sa main une houlette920 courbée et noueuse.
and homme, nommé Libavius941, ramasse tout ce qui avait été dit de la tient et y ajoute son sentiment particulier. Il ne manq
ur lui les vicieux et les méchants. Ce n’est pas cependant qu’il s’en tint à la religion naturelle950 : il était persuadé de
sence me cause. » Je ne pus lui répondre sur-le-champ, parce qu’il me tenait si serré que je n’avais pas la respiration libre 
nu à Peñaflor984. — Comment, connu ! reprit-il sur le même ton ; nous tenons registre de tous les grands personnages qui sont
as grand appétit, poursuivit-il ; je vais me mettre à table pour vous tenir compagnie seulement, et je mangerai quelques morc
leurs pour la santé. Comme le sang est insipide, il veut des mets qui tiennent de sa nature1009. Et buvez-vous du vin ? ajouta-t
ger1031 Brissac, qui ne le méritait pas mal par tous les propos qu’il tint sur elles. (Mémoires, édit. Chéruel, tome IX, cha
ait tout salpêtre, se mit à rire, lui répondit brusquement qu’il s’en tenait au premier1040, et lui tourna le dos. Boisguilber
t par son mérite, devait avoir l’empire, dont elle espérait en secret tenir les rênes. Au sortir de l’assemblée, elle fait pr
nnante variété des herbes et des fleurs que je foulais sous mes pieds tenaient mon esprit dans une alternative continuelle d’obs
e s’emparer du manteau de ma cheminée ; ces deux jolis plâtres que je tenais de l’amitié de Falconet, et qu’il avait réparés l
ite. — Elle y était, messieurs. D’ailleurs, l’homme qui épouse est-il tenu de rembourser1282 ? Bartholo, vite. — Oui ; nous
amp, et que, s’il oublie par hasard de pousser ses verrous, Dieu soit tenu d’envoyer à sa porte un ange avec une épée flambo
meurent ainsi sans que ce soit la faute de personne. » Pendant qu’on tenait de semblables discours autour d’Oswald, il marcha
ls tournent comme une roue rapide ; d’autres, au lieu de ce bouclier, tiennent une espèce de javelot, nommé angon, où s’enfoncen
ous voyez, je n’y joue pas un beau rôle, et puis vous me la gâteriez. Tenez , je ne vous flatte point, c’est votre figure qui
, entouré par l’ennemi, agitait son aigle en l’air pour prouver qu’il tenait toujours et demandait du secours. L’Empereur, tou
isser mon frère en sa détresse ? Venez, et nous partagerons ce que je tiens de la bonté de Dieu. » La famille qui souffrait f
bituellement dans la cour. Elle lui donnait quelquefois des images. «  Tiens , Robert », lui dit-elle en lui remettant son cart
ntes des écueils qui devaient la protéger. La moitié du pauvre esquif tenait encore par la corde au roc où nous l’avions fixé
ris nous-mêmes, nous tous, puisque tu nous as pris notre gagne-pain ? Tiens  ! tiens ! tiens ! prends-moi du moins en morceaux
-mêmes, nous tous, puisque tu nous as pris notre gagne-pain ? Tiens ! tiens  ! tiens ! prends-moi du moins en morceaux, puisqu
nous tous, puisque tu nous as pris notre gagne-pain ? Tiens ! tiens ! tiens  ! prends-moi du moins en morceaux, puisque tu ne
tait manœuvré par cinquante rameurs habiles ; Thomas, fils d’Étienne, tenait le gouvernail, et ils naviguaient rapidement par
vint à la surface de l’eau ; apercevant les têtes des deux hommes qui tenaient la vergue : « Et le fils du roi, leur dit-il, qu’
bras autour d’elle, comme une enfant qui cherche du secours, elle la tint embrassée plus d’une heure en pleurant et sans di
érites de ce caractère, et ce qui me saisit le plus fut l’ambition de tenir , dans mon pays, un rang pareil au sien. Lorsque j
es pontonniers le promirent à leur général, et on va voir comment ils tinrent parole. N’ayant ni le temps d’abattre des bois ni
ir le pont redevint praticable. Le général Eblé, qui avait eu soin de tenir éveillés une moitié de ses hommes, tandis que l’a
envoya d’abord, leur dit humblement que la République ne pouvait leur tenir parole, qu’elle était écrasée d’impôts, que, dans
vite, qu’il n’y avait pas moyen d’échapper. Le malheureux Gescon leur tenait tête, au péril de sa vie. Il osa répondre aux Afr
, qui d’abord avaient hésité, finirent par massacrer les soldats qu’y tenait Carthage, et les laissèrent sans sépulture. On en
es prisonniers pouvait l’encourager encore. Les chefs des mercenaires tinrent conseil pour rendre impossible un rapprochement q
e point de s’évanouir, déclara à la jeune femme qu’il la priait de le tenir pour son serviteur ; et qu’il ferait avec joie to
e Mauprat. Le vieux Mauprat était un animal perfide et carnassier qui tenait le milieu entre le loup-cervier et le renard. Il
ier ; toi, tu te prives pour nous, ce n’est pas juste, j’en ai honte. Tiens , ça m’ôte la faim ; je ne veux pas que mon fils s
i, mais celui de votre Pierre est ouvert comme celui d’un petit loup. Tenez , voyez comme il s’y prend ! Oh ! ce sera aussi un
endre sa pensée. Il s’approcha d’elle pour embrasser son fds, qu’elle tenait toujours pressé contre son sein, et il eut peine
eut-être qu’une fois, qu’on n’éprouve guère que dans la jeunesse, qui tient de l’admiration, du respect, de la reconnaissance
res reconnues, ni la popularité bruyante des génies contestés. A quoi tenait donc mon sentiment ? À lui ! A ce qu’on devinait
de à M. Lemercier autrement que par quelques lignes de journal. Je me tins parole. Le 25 octobre 1879, le jour de la séance
i je ne m’attelle pas1689, ni plus que moins les chevaux de pur sang. Tenez  ! mon oncle, ou je me trompe, ou vous n’avez pas
éunie dans l’amphithéâtre, l’horrible spectacle recommença. Le peuple tenait beaucoup au supplice d’Attale, qui paraissait, ap
remier devoir du Français est d’avoir l’œil sur la frontière et de se tenir toujours prêt à défendre le patrimoine national… 
… Quand j’entrai dans la classe, les élèves ricanèrent. On disait : «  Tiens  ! il a une blouse ! » Le professeur fit la grimac
nner la tournure d’un vieux loup de mer. Tant que jetais en ville, je tenais le milieu de la rivière, à égale distance des deu
re de se guider là dedans avec des bras de douze ans et personne pour tenir la barre. Quelquefois j’avais la chance de rencon
escalier. « D’où viens-tu ? » me cria-t-elle. Dites-moi ce qu’il peut tenir de diableries dans une tête d’enfant. Je n’avais
onversation, Mme Noziére est allée trouver une vieille demoiselle qui tient une petite école, Mlle Lefort. II La première
e, Mlle Lefort. II La première journée d’école Mlle Lefort, qui tenait dans le faubourg Saint-Germain1778, une pension p
r les huniers1799, déjà au bas ris1800; la cape1801 était déjà dure à tenir , et maintenant il fallait, coûte que coûte, march
, moins fort que les autres, crispé de froid, qui sentait qu’il né se tenait plus, que le vertige venait, qu’il allait lâcher
du quart1819 était lourde, et c’était à mon tour de la prendre. On se tenait comme on pouvait. On ne voyait plus rien. On étai
4. Prenez haut cœur, doncque, France et Bretagne1845, Car, si en camp tenez fière façon, Fondre verrez devant vous Allemagne,
rompeur. Mais, Sire, ou je m’abuse en voyant votre grace1990, Ou vous tiendrez d’un roi la légitime place ; Vous ferez votre cha
t aux laboureurs qu’aux personnes royales ; Lequel je supplierai vous tenir en sa loi, Et vous aimer autant qu’il fit David,
rançois de Malherbe, qui commença assez tard à se livrer à la poésie, tient une grande place dans l’histoire de notre littéra
où sa tendre jeunesse À vu dans le berceau ses bras emmaillotés : Il tient par les moissons registre des années2084, Et voit
oup Rome, et ne la craindre point. On me croit son disciple, et je le tiens à gloire ; Et quand Flaminius attaque sa mémoire,
me laisserait la Bithynie entière, Telle que de tout temps l’aîné la tient d’un père, Et s’empresserait moins à le faire rég
trot. Voilà mes gens frappés comme d’un coup de foudre. Le marché ne tint pas ; il fallut le résoudre2160 : D’intérêts cont
, plus froid que n’est un marbre, Se couche sur le nez, fait le mort, tient son vent2162, Ayant quelque part ouï dire Que l’o
an s’en alla comme il était venu, Mangea le fonds2214 avec le revenu, Tint les trésors2215 chose peu nécessaire. Quant à son
; Mais lui, ferme et constant, n’en a fait aucun compte, Et se serait tenu comme il s’était posé, Si, pour mon infortune, il
oin. Combien de gens font-ils des récits de bataille Dont ils se sont tenus loin ? Pour jouer mon rôle sans peine Je le veux
ontre nos ennemis ? Ne suis-je pas du port arrivé tout à l’heure ? Ne tiens -je pas une lanterne en main ? Ne te trouvé-je pas
t notre demeure ? Ne t’y parlé-je pas d’un esprit tout humain ? Ne te tiens -tu pas fort de ma poltronnerie Pour m’empêcher d’
le raisonneur, qui m’a, ne vous déplaise, Une heure, au grand soleil, tenu hors de ma chaise. Célimène. C’est un parleur ét
de ne vous rien dire avec de grands discours ; Dans les propos qu’il tient , on ne voit jamais goutte, Et ce n’est que du bru
n.... Trissotin. Avez-vous vu certain petit sonnet Sur la fièvre qui tient la princesse Uranie ? Vadius. Oui, hier il me fu
t partout être en butte à ses traits Trissotin. C’est par là que j’y tiens un rang plus honorable. Il te met dans la foule,
ait en face un marquis repoussable2360, Ne démordez point pour cela ; Tenez toujours ferme là ; À déboucher la porte, il irai
suis libre ». De la droite raison je sens mieux l’équilibre ; Mais je tiens qu’ici-bas, sans faire tant d’apprêts, La vertu s
oublier son père, à mes pieds renversé » Ensanglantant l’autel qu’il tenait embrassé ? Songe, songe, Céphise2414, à cette nui
retournant sur mes traces, Tandis que l’ennemi, par ma fuite trompé, Tenait après son char un vain peuple occupé2424, Et grav
voir page 178. Discours de potier de Blancménil aux états généraux tenus par la ligue à Paris2477 « Vous destinez, dit
sort. Mérope. Je suis sa mère. Hélas ! mon amour m’a trahie. Oui, tu tiens dans tes mains le secret de ma vie ; Tu tiens le
ur m’a trahie. Oui, tu tiens dans tes mains le secret de ma vie ; Tu tiens le fils des dieux2492 enchaîné devant toi. L’héri
dévore Le reptile acharné qui le combat encore ; Il le perce ; il le tient sous ses ongles vainqueurs ; Par cent coups redou
s. (A Zamore.) Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t’ont commandé le meurtre et la vengeance ; Et le
moins un rustique pipeau A-t-il chassé l’ennui de ton rocher sauvage. Tiens , veux-tu cette flûte ? Elle fut mon ouvrage ? Pre
; puis revint en m’offrant ses bijoux ; Je crois l’entendre encor : «  Tiens , mon Cid, va les vendre ; Le Sarrasin, dit-elle,
J’emportais les brillants ; mais est-il femme ou fille Qui se puisse tenir d’admirer ce qui brille ? Non : les vouloir, les
accordez-moi dix ans, Et je vous comblerai d’honneurs et de présents. Tenez , de tous les saints je porte ici les restes2640 :
la brise Lui dit d’annoncer un beau jour2644. Cette fenêtre était la tienne , Hirondelle, qui vins loger Bien des printemps da
émit, et sur son Iront répandit la poussière ; Jephté sous un manteau tenait ses pleurs voilés ; Mais, parmi les sanglots, on
housard fidèle Une gourde de rhum qui pendait à sa selle, Et dit : «  Tiens , donne à boire à ce pauvre blessé ». Tout à coup,
haumes hideux, Jaunes, sales, pareils aux grosses eaux d’un fleuve. «  Tiens  ! je ne pensais plus à cette pauvre veuve, Dit-el
qu’as-tu ? Ça te fâche ? D’ordinaire, tu cours plus vite que cela. —  Tiens , dit-elle en ouvrant les rideaux, les voilà ! (L
dit Roland2717. Et présentant au roi son beau destrier2718 blanc : «  Tiens , roi ! pars au galop, hâte-toi, cours, regagne Ta
se ; Tes ris auraient sonné chacun de tes instants ; Et j’aurais fait tenir dans ta petite vie Un trésor de bonheur immense…
n’avais plus à moi qu’un grand mal à la tête.... Une bonne passa, qui tenait un enfant. Je crus m’apercevoir que le pauvre inn
eux. Quinola. Ce n’est pas moi. Spadille. Ni moi. Quinola. Moi, je tenais la queue. Spadille. Moi, monsieur, je peignais.
’or. La pluie au jardin fait des bulles ; Les hirondelles sur le toit Tiennent des conciliabules : Voici l’hiver, voici le froid
. O mon père ! à vos pieds votre fille inclinée Dira que tout revers tient à la destinée ; Qu’en vain l’aveugle sort vous tr
60; je veux rester fidèle, Par mon aïeule instruite, aux mœurs que je tiens d’elle. Les femmes de son temps mettaient tout le
sied mieux qu’au nom la flétrissure. — C’est assez : le temps passe à tenir ces propos ; Quand la langue se meut, la main res
ner en lois2864 ; Au milieu des clameurs, des complots, des tempêtes, Tenir tête à l’Europe et marcher aux conquêtes, C’est u
ort pour la foi chrétienne : Permets qu’en ce moment ma main serre la tienne  ! Geoffroy, descendant vers Gérald avec son jeune
dal désormais t’appartienne, Car la main de Roland la mettait dans la tienne . La noble épée a soif du sang de l’étranger : Toi
ois ce lâche au cœur plein de rage, Ce difforme au front attristé.... Tient -on boutique de courage ? Est-il un marchand de be
ie-Anne. Legoëz Eh bien ! J’ai tort. Parlons d’autre chose, en effet. Tiens , redis nous plutôt, toi. comment il se fait Que t
Ceux qui font trop souvent la fête. Malheur à l’imprudent qui veut me tenir tête ! Il sera bientôt châtié. Je le ravalerai, m
ôt châtié. Je le ravalerai, moi, plus bas que la bête ; Il peut se le tenir pour dit.... Toi, c’est différent, ma commère. Qu
nité, pour un féminin singulier — de héros français et historiques ou tenus pour tels. — Les vers sont de dix syllabes, l’e m
cause de cela. 400. Que, ce que. 401. Au palais, au temple où se tenait le sénat, à la curie. 402. Voy. page 43, note 4
oir page 604). Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t’ont commandé le meurtre et la vengeance, Et le
ard. (Littéralement, d’après l’étymologie latine : dans le moment qui tient sans interruption au moment présent.) 501. . Le
Sur les Grands Jours, voir page 105, note 1. Les Grands Jours se sont tenus à plusieurs reprises en Poitou sous Louis XIII et
s », lui inflige le châtiment usité dans les grandes affaires : il la tient pour pécuniairement responsable. Et ainsi, grâce
chapitre de Don Quichotte (voir page 443, note 3), où Cervantès fait tenir à la femme de Sancho Pança, Thérèse, des propos d
e du Malade imaginaire, est une de ces servantes au rude bon sens qui tiennent à leur franc parler, et d’ailleurs toutes dévouée
vaient pu ou n’avaient pas voulu atteindre. C’est ainsi qu’en 1665 se tinrent à Clermont-Ferrand les Grands Jours d’Auvergne, o
yez-moi cet habit et ces bijoux de Philémon : je vous quitte (je vous tiens quitte) de la personne. — Tu te trompes, Philémon
seau, était alors venue s’installer dans la maison de son frère, pour tenir son ménage et élever l’enfant qui venait de naîtr
el esprit. 1184. Son tourniquet. L’oublieur, ou marchand d’oublies, tenait et tient encore sa marchandise enfermée dans une
1184. Son tourniquet. L’oublieur, ou marchand d’oublies, tenait et tient encore sa marchandise enfermée dans une boîte cyl
de laine lustrée d’un côté comme le satin. 1216. Conséquent, qui se tient , qui est d’accord avec lui-même. 1217. Sans bor
ellius, qui fut promené au milieu de la populace, tandis qu’un soldat tenait un poignard sous son menton. 1421. Eudore s’étai
62. Mordienne, pardienne, mots inventés comme morbleu, parbleu, pour tenir la place de mordieu (par la mort de Dieu), pardie
à la Saint-Barthélemy. – La conversation reproduite ici est censée se tenir en 1572, quelque temps avant la Saint-Barthélémy.
ix auxquels sont cotées les diverses denrées. — Le Parlement de Paris tenait , le premier mercredi après la Saint-Martin et le
801. Cape, grande voile du grand mât. 1802. Gabier, matelot oui se tient au haut des mâts pour surveiller les cordages et
de vie. On les représentait sous les traits de trois fileuses. Clotho tenait le fuseau ; Lachésis le tournait ; Atropos coupai
ns des tableaux qu’on portait processionnellement. 2069. Il y allait tenir les Grands Jours (voir page 105, note 1), septemb
de Alarcon) commence de la même façon. — Molière, dans Don Juan, fait tenir à don Louis, père de don Juan, dans une situation
urs, qui faisait manquer le marché, des dommages et intérêts. 2162. Tient son vent, retient son souffle. 2163. Aux passag
t avec la régularité ordinaire. 2214. Le fonds, le capital. 2215. Tint les trésors, regarda les trésors comme.... 2216.
qu’il arrive souvent dans la conversation. 2234. Poussé sa chance : tenu bon, persévéré. — Devers, vers. 2235. De justic
alut d’Astyanax sera assuré : car Pyrrhus, « violent, mais sincère », tiendra sa parole ; et Andromaque ne sera pas infidèle au
ancménil (1541-1635), président au Parlement de Paris. — Les ligueurs tinrent en 1593 des États généraux dans lesquels ils disc
on n’a l’air que de se livrer à un divertissement ; en réalité ce qui tient les joueurs, c’est la passion de l’argent. 2516.
mais le sens est clair. 2760. Se lever l’aurore. Entendez : il vous tiendra éveillé jusqu’au jour. 2761. Molière l’a prédit
de la frise destinés à représenter le bout des solives dont la pierre tenait la place. Rappelons que la frise est une des troi
iaste de Jean-Jacques Rousseau, c’est un volume de ses œuvres qu’elle tient entre les mains en prononçant ce monologue ; c’es
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
e naître en la place,   Et monts de déloger des champs.   Tout ne put tenir sur les gens :   Si bien que la troupe céleste,  
lle se hâte avec lenteur7. Lui cependant8 méprise une telle victoire, Tient la gageure à peu de gloire9 Croit qu’il y va de
des enfants Que le nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L’arbre tient bon ; le roseau plie. Le vent redouble ses effor
s, et lui fait compliment2 Sur son embonpoint, qu’il admire. « Il ne tiendra qu’à vous, beau sire3, D’être aussi gras que moi,
ourterelles se fuyaient : Plus d’amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis5, Je crois que
Jean s’en alla, comme il était venu, Mangea le fonds avec le revenu, Tint les trésors chose peu nécessaire. Quant à son tem
xcès ; Être en bonne santé, le corps net et agile ; Sage simplicité ; tenir table facile, Sans art de cuisinier ; et encore j
re qui vous presse » (Boileau.) 8. Cepadant, pendant ce temps. 9. Tient …à peu de gloire. Analôgue à l’expression : tient
ndant ce temps. 9. Tient…à peu de gloire. Analôgue à l’expression : tient à honneur. 1. Écoliers, n’en faites pas autant.
oni qui vous enseigneront ce qu’ils ne savent pas, aux oies enfin qui tiendront le bâton qui vous sert de monture ! » Cependant
faut remercier, dites-vous, car c’est moi qui suis le cocher, et qui tiens le fouet. — J’entends. Mais tout à l’heure, ô coc
ne coûtent rien, et elle rend des services dont nous ne sommes point tenus de lui être reconnaissants. Puis n’y a-t-il que l
17 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
ssentielles doivent sortir du même fond, se rapporter au même but, se tenir l’une à l’autre, et former un ensemble non moins
t communs aussi bien que leurs peines. L’âme, guide du corps, doit en tenir les rênes. Mais par des maux cruels quand le corp
épisodiques, c’est-à-dire, des choses étrangères au sujet, et qui n’y tiennent que par occasion. Telles sont, dans le premier li
dans le dessein d’instruire ; et alors en peignant ces objets qui ne tiennent qu’aux principales parties de son ouvrage, il tra
ssions aussi longues qu’inutiles ; il épuise toutes les images, qu’il tient , pour ainsi dire, entre ses mains, et fait dispar
i vient de se passer sous ses yeux, il est arrivé quelque chose qui y tienne essentiellement. Dans la tragédie d’Athalie, le g
en un même lu. Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli1. C’est le préc
maque pour son fils Astianax. Mais d’un autre côté cet amour d’Oreste tient à l’action principale, puisque Hermione qui aime
rès de Trezène. Thésée survient ; et les discours interrompus que lui tient Aricie portent le trouble dans son âme. Il est lu
va joindre ses larmes au sang de son fils, et qui veut qu’Aricie lui tienne désormais lieu de fille. Voilà Je dénouement. Dan
iter à un jeune homme des propos légers, frivoles et indiscrets qu’on tient ordinairement à son âge. Mais il ne seroit pas vr
faisons un secret retour sur nous - mêmes, qu’il nous avertit de nous tenir sur nos gardes, pour que, nous ne tombions pas da
t un auteur comique1, consistent dans un enchaînement d’aventures qui tiennent le spectateur en haleine, et forment un ambarras
ne en disant : Vous, à qui cependant j’ai consacré mes jours, Muses, tenez -moi lieu de fortunes et d’amours. Mœurs génér
gêne ne font point la vertu des femmes ; mais que l’honneur doit les tenir dans le devoir. Je laisse, poursuit-il en parlant
Le voilà bien surpris. Ergaste bas à Valère. Selon ma conjecture, Je tiens qu’elle n’a rien de déplaisant pour vous ; Qu’un
ur moi et le dessein de vous l’écrire, et la manière de vous la faire tenir  : mais je me vois dans un état à ne plus garder d
fait passer sur des formalités où la bienséance du sexe oblige. Il ne tiendra qu’à vous que je sois à vous bientôt ; et j’atten
qui s’aiment, doivent s’entendre à demi-mot. Sganarelle étant revenu tient à Valère des propos railleurs sur ses prétendus d
du procédé. Léonor étonnée lui répond : Je ne sais pas sur quoi vous tenez ce discours : Mais croyez que je suis la même que
déclarer fortement contre ce genre, dont la petite comédie de Nanine tient beaucoup en quelques endroits. Il condamne avec r
le raisonneur, qui m’a, ne vous déplaise, Une heure, au grand soleil, tenu hors de ma chaise. Célimène. C’est un parleur ét
de ne vous rien dire avec de grands discours : Dans les propos qu’il tient , on ne voit jamais goutte, Et ce n’est que du bru
ons tout droit comme on parle cheux nous. Philaminte. Ah ! peut-on y tenir  ? Belise. Quel solécisme horrible ! Philaminte.
st lui qui, dans des vers, vous a tympanisées ; Tous les propos qu’il tient sont des billevesées ; On cherche ce qu’il dit, a
ricasse Des filles comme nous. Gros-René. Oui, tu le prends par-là ? Tiens , tiens, sans y chercher tant de façons, voilà Ton
Des filles comme nous. Gros-René. Oui, tu le prends par-là ? Tiens, tiens , sans y chercher tant de façons, voilà Ton beau g
les de Paris, Que tu me donnas hier avec tant de fanfare. Gros-René. Tiens encor ton couteau, la pièce est riche et rare ; I
et rare ; Il te coûta six blancs lorsque tu m’en fis don. Marinette. Tiens tes ciseaux avec ta chaîne de laiton. Gros-René.
e laiton. Gros-René. J’oubliois d’avant-hier ton morceau de fromage, Tiens . Je voudrois pouvoir rejeter le potage Que tu me
r moi, Mais j’en ferai du feu jusqu’à la dernière. Gros-René. Et des tiennes tu sais ce que j’en saurai faire. Marinette. Ma
ais cependant, mon fils, tu meurs, si je n’arrête Le fer que le cruel tient levé sur ta tête. Je l’en puis détourner, et je t
agédies. Faut-il qu’il en soit entièrement banni ? Voltaire me paroît tenir un juste milieu entre ces deux sentimens ; et je
i, formoit contre lui. Tu vois le jour, Cinna ; mais ceux dont tu le tiens , Furent les ennemis de mon père et les miens. Au
; Je t’ai préféré même à ceux dont les parens Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs, A ceux qui de leur sang m’ont
Maxime et de toi j’ai pris les seuls avis ; Et ce sont malgré lui les tiens que j’ai suivis. Bien plus ce même jour je te don
, Son salut désormais dépend d’un souverain. Qui pour tout conserver, tienne tout en sa main ; Et si sa liberté te faisoit ent
r. Nous serons les miroirs d’une vertu bien rare : Mais votre fermeté tient un peu du barbare. Peu, même des grands cœurs, ti
horre les faux Dieux. Polyeucte. Et moi je les déteste. Néarque. Je tiens leur culte impie. Polyeucte. Et je le tiens fune
es déteste. Néarque. Je tiens leur culte impie. Polyeucte. Et je le tiens funeste. Néarque. Fuyez donc leurs autels. Poly
tie des devoirs que tout auteur d’une tragédie doit remplir…… Il faut tenir le cœur des hommes dans sa main ; il faut arrache
cette multiplicité d’actions ou d’incidens, ces changemens subits qui tiennent du prodige, ne choquent point notre raison, parce
issez, Elémens. Dieux, allez leur prescrire Le mouvement et le repos. Tenez -les renfermés chacun dans son empire. Coulez, ond
de faire suivre le dénouement, par le récit de quelques événemens qui tiennent essentiellement à l’action : c’est ce qu’on appel
ette contrée. La description brillante et pittoresque de ce combat ne tient donc au poëme que par occasion. Ce n’est ici qu’u
ge. 3°. Dans le même poëme, les Troyens, pendant l’absence d’Enée, se tiennent renfermées dans leur camp, suivant l’ordre qu’il
à la vérité, j’embellis quelquefois mes vers d’autres charmes que les tiens . Tu sais que l’homme court admirer ce que le rian
l tourne la tête, et apperçoit Euryale, qui, n’ayant au qu’elle route tenir , et s’étant perdu dans l’obscurité, étoit entraîn
tte vue Nisus se trouble : sa raison l’abandonne : il ne peut plus se tenir caché, ni soutenir un spectacle si douloureux. C’
ues retentissent sous la pesanteur de leurs bras Entelle cependant se tient ferme sur ses pieds : il suit de l’œil et de tout
e l’autre faisoient leurs efforts pour grimper jusqu’au faîte, et s’y tenir suspendus. Les Troyens, de leur côté, tâchoient d
rintemps, sort d’un lieu obscur, où, enflé de sucs venimeux, il s’est tenu caché durant les rigueurs de l’hiver ; aujourd’hu
ces globes d’airain, le salpétre enflammé, Vole avec la prison qui le tient renfermé ; Il la brise, et la mort en sort avec f
ng, théâtre de la mort. Dans ses fatales mains la victoire incertaine Tient encor près des lys l’étendard de Lorraine. Les as
e. Ce vain piége égara notre inexpérience. Instruits par le malheur ; tenons -nous désormais Réservés sur l’attaque, à la défen
des fleurs de lis Deux mortels orgueilleux auprès du trône assis. Ils tiennent sous leurs pieds tout un peuple à la chaîne ; Tou
Il y a quelques espèces de poëmes, qui, sans être proprement épiques, tiennent à ce genre, en ce qu’ils consistent essentielleme
re s’apprête. Leur cœur semble allumé d’un zèle tout nouveau. Brontin tient un maillet, et Boirude un marteau. La lune, qui d
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
age en pleine mer, sont contraints de quitter la route qu’ils veulent tenir , et de s’abandonner pour un temps au gré des vent
ux abois en dix jours, malgré l’hiver qui approche : Philipsbourg qui tint si longtemps le Rhin captif sous nos lois, et don
sa valeur ; Nordlingue en verra la chute : il y sera décidé qu’on ne tient non plus devant les Français en Allemagne qu’en F
aient en aucune manière la situation tranquille de son âme ; et il ne tenait pas à lui qu’on n’oubliât ses victoires et ses tr
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
de loin tout entier, vous le perdez tout à coup, aussitôt que vous le tenez dans vos mains. Il en est ainsi de l’homme pécheu
ferez tout sans ordre, si vous ne vous accoutumez dès votre enfance à tenir votre esprit attentif, à régler ses mouvements va
nt, que le zèle ardent qui m’anime pour le service de mon roi me fait tenir à honneur d’annoncer votre Évangile à ce grand mo
éloignées, c’est votre main qui me mène là ; et votre main droite me tient . Et j’ai dit : Peut-être que les ténèbres me couv
ite. Rome même entendra sa voix ; et un jour cette ville maîtresse se tiendra bien plus honorée d’une lettre du style de Paul,
e passé occupant la partie la plus considérable de notre vie, nous ne tenons plus au monde que par un avenir incertain : ah !2
e ; si bien que les jeunes gens, enivrés de leurs espérances, croient tenir tout ce qu’ils poursuivent : toutes leurs imagina
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
en est inséparable. Il nous suffira de dire que la main de Napoléon a tenu la plume comme l’épée. En le lisant, on reconnaît
oir que ce serait un premier pas vers le repos du monde, objet qui me tient d’autant plus à cœur, qu’élevé et nourri par la g
octobre. Elle m’a donné rendez-vous le 8. En bon chevalier, je lui ai tenu parole ; je suis au milieu de la Saxe4. Qu’elle m
la victoire. Mais pourquoi répandre tant de sang ? À quelle fin ? Je tiendrai à Votre Majesté le même langage que j’ai tenu à l
? À quelle fin ? Je tiendrai à Votre Majesté le même langage que j’ai tenu à l’empereur Alexandre deux jours avant la batail
e flanc. « Soldats, je dirigerai moi-même tous vos bataillons : je me tiendrai loin du feu, si, avec votre bravoure accoutumée,
ueil solitaire en face du géant Adamastor, cette agonie de Prométhée, tiennent de la mythologie plus que de l’histoire. L’histoi
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
a chaire, par exemple, ou avec celle du barreau. Il faut donc nous en tenir à l’idée du philosophe grec ; et, en la renferman
’infamie qu’il est difficile d’éviter ». Peut-être eût-il fallu s’en tenir là, et passer immédiatement au morceau sublime qu
lui apprend qu’il a gagné les gardes, que tout est prêt, et qu’il ne tient qu’à lui d’échapper à ses persécuteurs. « Ami, l
 ; car si Platon les a écrits, il n’est pas douteux que Socrate les a tenus  : et il ne paraît pas qu’il ait été donné à aucun
22 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
n quoi consiste le plaisir que nous font éprouver ces beaux vers ? Il tient sans doute aux sentiments et aux pensées qui s’y
ent entre eux. Athalie. 7° De l’élégance. L’élégance du style tient de près à la noblesse ; c’est ce tour gracieux et
s le style est comme la finesse de la sensibilité ; car si la finesse tient à l’esprit, la délicatesse tient au cœur. Racine,
e la sensibilité ; car si la finesse tient à l’esprit, la délicatesse tient au cœur. Racine, qui est profondément sensible, b
tyle gracieux. La grâce se sent mieux qu’elle ne se définit : elle tient de près à la délicatesse, mais elle a en même tem
e la rébellion. Malherbe. Louis est comparé à la fois à Jupiter qui tient la foudre, à un lion, à Hercule terrassant l’hydr
d’harmonie, chefs-d’œuvre de composition d’un grand peintre : tout se tient et concourt à l’effet général ; les différentes p
IX. Des figures de pensées. Les figures de pensées sont celles qui tiennent , non pas aux mots, comme les tropes, mais à la to
alors il était vertueux. 5° Suspension. Par la suspension, on tient le lecteur ou l’auditeur dans l’incertitude, pour
anglais misérable risée, Au sacre du malheur il retrempe ses droits ; Tient au bruit de ses pas deux mondes en haleine, Et mo
23 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
vre et de guerre civile, si, la Ligue tuée, Agrippa d’Aubigné n’avait tenu à flétrir par la Confession de Sancy les abjurati
cette. II. relatifs Esquels = dans lesquels (ès = en les). Où tient la place d’un relatif (précédé des prépositions d
on ; quant a la latine, de Ciceron : qu’il n’y ait hystoire que tu ne tiennes en memoire presente, a quoy t’aydera la cosmograp
’ils vous plaist, dist Panurge, m’en vendez ung, i’en seray bien fort tenu au courrail38 de vostre huys. Voyez cy argent con
s eschauffez en vostre harnoys56, a ce que ie veoys et congnoys bien. Tenez , voyez la vostre argent. Panurge ayant payé le ma
n naturel. Car de sa nature, il est tout joyeux et esbaudy : quand il tient une espaule de mouton en main bien seante et adve
ubdain ne deperissoyt le bien et revenu par eulx injustement acquiz : tenez ce d’ung gueux de bien. Parmi eulx regne la sexte
u dehors ; ils ne s’entendent pas encores eulx mesmes. De ma part, je tiens , et Socrates l’ordonne, que qui a dans l’esprit u
ecteurs, pour avoir trouvé une pareille robbe, pensent tresfaulsement tenir un pareil corps : la force et les nerfs ne s’empr
raincte : ie dis jusques à telle superstition, que, par ce qu’aulcuns tiennent que cela trouble la cervelle tendre des enfants d
tousiours semblé qu’en la poésie, Virgile, Lucrèce, Catulle et Horace tiennent de bien loing le premier reng ; et signamment Vir
mbes : tout ainsi qu’en nos bals, ces hommes de vile condition qui en tiennent eschole, pour ne pouvoir representer le port et l
qu’il preste un peu à la tyrannie des empereurs de son temps, car ie tiens pour certain que c’est d’un iugement forcé qu’il
n’est à vous ; et sembleroit que meshuy ce vous seroit grand heur, de tenir à moitié vos biens, vos familles et vos vies : et
; vous vous affoiblissez, à fin de le faire plus fort et roide à vous tenir plus courte la bride. Et de tant d’indignitez, qu
oir enfermer. Le corps qui le touche et luy est conioinct ne le peust tenir ni arrester. Celuy qui sçait se maintenir en libe
eux qui se cuidoient eschapés des mains de Dieu, c’est lors qu’il les tient au colet, et nous apprend que la meschanceté ne p
dont il commença la réalisation dans plusieurs ordonnances célèbres, tiennent une place considérable dans l’histoire du xvie  s
s qui ont abondance de tous biens et plaisirs. Je reviens à vous, qui tenez la justice du roy, dont moy, indigne, suis le che
ssité leur en ouvre tousjours pour en recouvrer aussy. Tous ceulx qui tiennent leur party engageront jusques à leur chemise pour
ays et la perte de l’estat de mon roy ; et quelque doulx langaige que tiennent aujourd’huy nos adversaires, je ne sçais à quoy l
incu. Voire mais on me dira que le roy ne donnera bataille qu’il n’en tienne la victoire au poing ou au collet. Je vous diray,
emence envers son peuple, afin qu’il eprouve celle de Dieu ; qu’il ne tienne poinct son cœur, et Dieu ouvrira le sien ; qu’il
es personnes vicieuses. Tu as pour cecy Horace qui, selon Quintilian, tient le premier lieu entre les Satyriques. Sonne moy c
emprunté partie de ma nourriture en faisant laditte besongne. J’avois tenu en esperance mes crediteurs qu’ils se-royent paye
et ne me contredit jamais en aucune chose, tout ainsin que si j’eusse tenu sa place. Et me dit on qu’il avoit dit : « Cest h
tance, et lui demander advis comme d’un oracle d’Apolo ; et, comme je tiens de bon lieu, ilz avoient quelque intelligence pou
de l’eveque de Liege leur avoit fait aultresfois la guerre, et estoit tenu d’eulx pour mortel ennemy. Cette ville, quand ils
puissions dire : cela est mien. Tout est à vous, Messieurs, qui nous tenez le pied sur la gorge et qui remplissez nos maison
les friandises de langues, caillettes et pieds de mouton ! Et n’a pas tenu à monsieur le legat, et à l’ambassadeur Mendosse2
cardinal Aldobrandin m’ont faictes, comme je me fonde sur ce que vous tenez et possédez, et plaiderez saisi252 tout ainsi com
en possession du royaume, et peut bien dire à bon escient qu’elle le tient de Dieu et de l’espee, comme ont accoustumé de di
s longueurs retourneront, si ce sera de Vostre Majesté, qui cependant tient et va tousjours en acquérant et s’establissant, e
s dans sa Confession de Sancy (Harlay de Sancy), publiée en 1660 ; il tient tête, dans des conférences théologiques, au cardi
ier de quelque vertu, non point pour abandonner les autres, mais pour tenir plus longtemps son esprit rangé et occupé. Le roi
ns donner ny loisir ny commodité aux autres de parler à souhait, cela tient de l’esventé et du leger. (Ibid., 29 et 30.)
-nous ce monde, lequel en tout est si frêle et imbecile ? Que ne nous tenons -nous aux pieds de ce Roy immortel qui a triomphé
u mes escus, que j’avois si soigneusement amassez, et que j’aymois et tenois plus chers que mes propres yeux ! mes escus que j
bon escient. Que voulez-vous faire d’un cousteau, seigneur Severin ? Tenez , en voilà un. SÉVERIN. Qui es-tu ? FRONTIN. Je su
istocratie de l’intelligence à côté de l’aristocratie du sang, qui se tenait debout et découvert devant les envoyés de l’Acadé
é du dedans. Il rassurera par sa bonne mine les cœurs effrayés. Il se tiendra droit sur les ruines qui fondront sous lui. Il ne
que toute l’Europe ; et vous trouverez étrange que ces gens que vous tenez si sages, et qui ont particulièrement cet avantag
entre la Somme et l’Oise ; et, tant que personne ne leur résiste, ils tiennent courageusement la campagne, ils tuent nos paysans
u’elle n’auroit pas été faite ? Mais jugeons, je vous supplie, s’il a tenu à lui ou à la fortune qu’il ne soit venu à bout d
ous côtés. Durant cette tempête, M. le Cardinal n’a-t-il pas toujours tenu le gouvernail d’une main et la boussole de l’autr
ont reçus et de s’écarter du chemin commun, jamais ils ne pourroient tenir le sentier qu’il faut prendre pour aller plus dro
n un jour ce que près de trente ans d’étude m’ont acquis ; il n’a pas tenu à vous que, du premier lieu où beaucoup d’honnête
que je ne suis pas si piqué que vous pourriez vous l’imaginer, il ne tiendra pas à moi que nous ne reprenions la bonne intelli
noncer contre beaucoup de ceux que nous voyons réussir avec éclat. Je tiens donc qu’il faut chercher cette unité exacte autan
…………… Malgré la vue de toutes nos misères qui nous touchent, qui nous tiennent à la gorge, nous avons un instinct que nous ne po
le. (Pensées, article I.) Vanité de l’homme L’orgueil nous tient d’une possession si naturelle au milieu de nos mi
ées, article II.) L’homme entre le passé et l’avenir Nous ne tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l’avenir
rquer qu’il y a de certaines rudesses et de certaines incivilités qui tiennent du mépris, quoiqu’elles puissent venir d’un autre
ns l’excès et dans les extrémités ; qui n’ont point de serres pour se tenir fermes dans les vérités qu’ils savent, parce que
ni exilés. Le Parlement, délivré du cardinal de Richelieu qui l’avoit tenu fort bas, s’imaginoit que le siècle d’or seroit c
au quand elle est bien touchée ; mais la comédie a ses charmes, et je tiens que l’une n’est pas moins difficile à faire que l
er pour ce qu’on n’est pas. Je suis né de parens, sans doute, qui ont tenu des charges honorables ; je me suis acquis dans l
l’honneur de six ans de service, et je me trouve assez de biens pour tenir dans le monde un rang assez passable ; mais, avec
de tous les siècles à venir, Corneille, n’en doutons point, Corneille tiendra sa place parmi toutes ces merveilles. La France s
ite. Rome même entendra sa voix ; et un jour cette ville maîtresse se tiendra bien plus honorée d’une lettre du style de Paul,
e passé occupant la partie la plus considérable de notre vie, nous ne tenons plus au monde que par un avenir incertain : ah !
e : si bien que les jeunes gens, enivrés de leurs espérances, croient tenir tout ce qu’ils poursuivent ; toutes leurs imagina
r combien de périls faut-il-passer ? par combien de maladies ? À quoi tient -il que le cours ne s’en arrête à chaque moment ?
ous le passons véritablement, et nous passons avec lui. Tout mon être tient à un moment ; voilà ce qui me sépare du rien ; ce
idérer, Sire, que le trône que vous remplissez est à Dieu, que vous y tenez sa place, et que vous y devez régner selon ses lo
eur fin, et se promettant tout d’eux-mêmes, sans être en état de rien tenir . Ce qui m’étonne encore plus, c’est de les voir a
de monter toujours, ait la force d’en réprimer les saillies, et de se tenir dans les bornes que lui prescrit la vue de son in
omme nous a dit le R. P. Raphaël, il est probable, monsieur, que vous tenez dans Paris un des premiers rangs parmi les beaux
et en cela, vous serez humble. Mais quand il s’agira du rang que vous tenez dans le monde, des droits de votre couronne, du r
rétends mettre bientôt mes forces de mer en tel état, que les Anglais tiendront à grâce que je veuille bien alors entendre à quel
rmation particulière, qui ne doit point aller jusqu’à eux, puisqu’ils tiennent avec moi un si mauvais procédé) je veuille bien v
préaux en dit encore plus que moi ; et en un mot, c’est le bon goût : tenez -vous y… À Madame de Grignan420. Un voyage qui
e dieu Me voilà donc sur terre comme sur un grain de sable qui ne tient à rien, et qui est suspendu au milieu des airs :
barbares qui firent tomber l’empire romain. Dieu les a multipliés et tenus en réserve sous un ciel glacé, pour punir Rome pa
s, des Phocions, des Périclès, ni enfin des Socrates. SOCRATE. À quoi tient -il ? Est-ce que la nature s’est épuisée, et qu’el
passion presque imprudente, et incapable de ménagement. Ses mœurs ont tenu bon contre les dignités les plus brillantes, et n
our lui les vicieux et les méchans. Ce n’est pas cependant qu’il s’en tînt à la religion naturelle ; il étoit persuadé de la
sais quoi de plus libre en toute la personne, à travers le soin de se tenir et de se composer ; un vif, une sorte d’étincelan
aisance qui en donnoit aux autres et cet air et ce bon goût qu’on ne tient que de l’usage de la meilleure compagnie et du gr
er. C’est ce talent si rare, et qu’il avoit au dernier degré, qui lui tint tous ses amis si entièrement attachés toute sa vi
it pour se parler de lui, pour le regretter, pour le désirer, pour se tenir de plus en plus à lui, comme les Juifs pour Jérus
e spirituelle, impertinente et acérée. Il chansonna Louis XIV, qui le tint dix-sept ans exilé en Bourgogne. Un style du meil
rois bien chez un grand prince, mais il feroit mauvaise chère ; et je tiens que mourir de faim est un malheur plus grand que
oit s’apaiser, mais avec beaucoup de crainte qu’il ne s’augmentât. On tint conseil au Palais-Royal à l’ordinaire, et nous y
n compte de ma personne dans les dangers de la guerre. J’espère qu’il tiendra mieux sa parole à l’égard de ce dernier article q
’est que pour leur écot, en attendant le souper ; mais, quand on peut tenir le petit marchand en particulier, il joue beau je
se dispersa, je ne sais comment, à la réserve du petit Suisse, qui se tint auprès de moi, et de l’hôte, qui vint se mettre d
emps de se sauver ; mais ayant été blessé au bras, et ne pouvant plus tenir son épée, accablé de la multitude, il se jeta par
ûtés, puis le correspondant de la femme d’esprit, Mme Du Deffand, qui tient le salon le plus célèbre du siècle. C’est seuleme
guides du xviiie  siècle marchent, chacun dans sa voie (pour nous en tenir aux prosateurs et laisser de côté les poètes, J.-
s généraux de l’ancienne monarchie, et fermée depuis 1614. Mirabeau y tient le premier rang, suivi « longo intervallo », à dr
culier. Je jugeai bien qu’il avoit dessein de tâter mon esprit. Je me tins sur mes gardes, et me préparai à mesurer tous mes
baisser. J’attendis encore une homélie pour mieux savoir à quoi m’en tenir . Oh ! pour celle-là, elle fut décisive. Tantôt le
pour vivre : Il est juste, lui dit le ministre, que vous soyez payé ; tenez , poursuivit-il, en lui mettant entre les mains un
quent, les autres ont rarement de quoi se soutenir, parce que tous se tiennent par la main et dépendent les uns des autres. C’es
aurait prises pour celles de Zoroastre. C’est de lui que les nations tiennent ce grand principe, qu’il vaut mieux hasarder de s
r lui. « Moi, qui suis bonhomme, je lui donne la lettre. Dès qu’il la tient , il se croit trop heureux. Je verrai M. d’Argenso
ue les campagnes outrent peut-être. Si les exacteurs des tributs s’en tenaient à la volonté du prince, patienter serait un devoi
trop vous le dire, attachez-vous à réformer vos vertus ; les homme » tiennent trop à leurs vices545. Montesquieu (1689-1755
avage, illusion, prestige. La domination même est servile, quand elle tient à l’opinion : car tu dépends des préjuges de ceux
er, ou des favoris qui te gouvernent, ou celles de ta famille, ou les tiennes propres, ces visirs, ces courtisans, ces soldats,
bre. Il est, pour ainsi dire, moins quadrupède que les autres ; il se tient ordinairement assis presque debout, et se sert de
uvettes celle qui a le chant le plus agréable et le plus continu : il tient un peu de celui du rossignol, et l’on en jouit pl
peu étendues, mais agréables, flexibles et nuancées : ce chant semble tenir de la fraîcheur des lieux où il se fait entendre 
C’est des rameaux les plus touffus qu’il se fait entendre ; elle s’y tient ordinairement couverte, ne se montre que par inst
berté de cœur qui nous rend attentifs à tout ce qui s’y passe et nous tient en état de profiter de tout. (Ibid.) Du co
ions de Rubens. Je ne les entends pas. Qu’est-ce que cette figure qui tient un nid d’oiseau, un Mercure, l’arc-en-ciel, le zo
née de ses sœurs, de sa mère et d’un de ses petits frères. Sa mère le tient embrassé par le corps ; le brutal cherche à s’en
t. Elle se tait ; mais ses bras tendus vers le cadavre lui disent : «  Tiens , vois, regarde ; voilà l’état où tu l’as mis ! »
mendiées et des récriminations étrangères à la cause, je ne suis pas tenu d’user mon temps à vous répondre. Six Mémoires à
ituation si critique, d’opposer les miens aux siens. Vainement je les tiendrais pour préférables : on ne rivalise point, en un in
nt, bellum esse. Suspect. Fuyait-on au contraire la popularité, et se tenait -on au coin de son feu ; cette vie retirée vous av
e, il y eut un pontife, Pison, qui mourut dans son lit ; ce qui parut tenir du prodige. » La mort de tant de citoyens recomma
us menace, et de l’autre mon grand Dieu, qui doit tous vous juger. Je tiens déjà dans ce moment votre sentence à la main. Tre
mon fils, permets ce nom à un vieillard qui t’a vu naître, et qui t’a tenu enfant dans ses bras ; songe au fardeau que t’ont
avoir vu mourir le dernier insecte, pour concevoir tout ce que la vie tient de place dans la nature. (Id., Voyages au Mont-
(car c’est de là qu’on dit : Propre comme un lapin), voyant que je le tenois au bout de mon fusil : « Tire donc ! me dit-il ;
805. Frère Nicolas, je commençais à croire que tu me méprisais, et je tenais déjà la plume pour t’en demander raison, lorsque
ent incapable d’application et d’étude, et les qualités des Allemands tiennent peut-être sous quelques rapports à l’absence même
inflexibilité de la morale : si l’on pouvait se passer de tout ce qui tient à l’art de ménager les hommes, le caractère en au
et jamais il n’épuise même l’amusement ; il s’anime, et néanmoins il tient toujours en main les rênes de son esprit pour le
dernières années de souvenirs et d’amertumes, une âpreté heurtée qui tient plus de la bizarrerie que de la force, a, en ses
s hauts problèmes de géométrie, et jeta sur le papier des pensées qui tiennent autant de Dieu que de l’homme : cet effrayant gén
é la terre. Au bout de la ligne était un jeune hussard, à cheval ; il tenait son sabre nu, il le faisait sauter et comme danse
t ans, conçoit ce qui est à peine concevable, exécute ce qu’on devait tenir pour impossible ; qui, renonçant à toute communic
Nil, hors qu’il n’y a ni pyramides ni éléphants ; mais les buffles en tiennent lieu, et figurent fort bien, parmi les végétaux a
in, ce sont pourtant des pamphlets, des feuilles qui parurent. — Non, tenez , j’ai là-dessus mes principes, mes idées. Autant
lement employé dans la police, les douanes, geôlier ou gendarme, vous tiendriez un rang, feriez une figure. Non, je n’en reviens
ompent un ami, mentent à tout venant, trahissent, manquent de foi, et tiendraient à grand déshonneur d’avoir dit vrai dans un écrit
se créer une action, une action qui le remue par un grand intérêt, le tienne en suspens par un nœud indépendant de sa volonté,
, se succèdent, ou plutôt se confondent presque au même moment, et le tiennent haletant sous une fièvre qui s’accroît jusqu’à la
cole ou du collège, il lui fallait porter le pain chez les cliens, se tenir dans la chambre publique avec tous les siens, et
urs, si sous le prétexte d’une certaine dignité de la parole, j’avais tenu hors de vos regards ces premiers pas de votre con
éloquence ; et cette éloquence, exempte de passions et de querelles, tenait en grande partie à l’élévation même de ses études
un prêtre, un orateur sacré, Bossuet. La ressemblance, l’affinité ne tient pas ici à quelques imitations littérales ou à que
Le comte de Clarendon747 Nul homme, si ce n’est Cromwell, n’a tenu , de son temps, plus de place dans l’histoire d’An
, proscrit, infirme, presque pauvre, sans espoir de revoir sa patrie, tenait fortement à ce qu’il avait fait ou pensé, et à ce
vé, et mettez à son service une constance inébranlable. Sursum corda, tenez en haut votre cœur, voilà toute la philosophie, c
s spéculations, et obligé d’abandonner sa famille, M. de Lacépède fit tenir régulièrement à sa femme 500 francs par mois, jus
en cette douceur, cette politesse inaltérable qui le caractérisaient, tenaient essentiellement à sa nature. Rien ne changea dans
songer à affranchir sa demeure : se livrer à de nouveaux maîtres, ou tenir ferme pour les anciens fut la seule alternative q
lus songer à Jacques que si Jacques n’eût pas existé. Pour lui, il se tenait à l’écart, attendant qu’on lui notifiât officiell
tres auprès de rassemblée des possesseurs de son domaine, laquelle se tenait , à jour fixe, en plein air, dans un vaste champ79
re sous une autre, et, changeant d’aspect, sans changer de nature, se tenir debout à son ancien poste, en dépit du temps et d
r disait-il, servez-les bien, il ne vous reste pas d’autre conduite à tenir . S’ils se comportent avec sagesse, la France sous
me gardant seulement un souvenir. Tel est le résumé du langage qu’il tenait toujours dans la solitude croissante de Fontaineb
à travers les innombrables vicissitudes de sa vie. Il y en avait qui tenaient un jour, deux jours de plus, et qui expiraient au
nsi de sa longue soumission une honorable excuse, en prouvant qu’elle tenait à une admiration de Napoléon, sincère, absolue, i
, comme la plupart de ses contemporains, la puissance de l’esprit, il tenait plus compte des droits que des intérêts, des idée
un homme qui a beaucoup vécu, beaucoup fait et beaucoup souffert. Il tenait à la main un livre qu’il venait de fermer, et sem
son père, disait-il, et berger par sa mère. Ses parents, d’ailleurs, tenaient un modeste commerce de lingerie et de poterie. To
viendra qu’il y a bien peu d’auteurs de théâtre qui soient habitués à tenir de la sorte leur vie en partie double ; et, chez
que Ducis fêtait ce jour-là, et qui était aussi simple que l’Héloïse, tenait un peu, je le crains, de celui de Bitaubé838. Le
ge :   « Je ne sais plus trop quand je reviendrai à Paris. Je dois me tenir comme une petite fleur timide sous une cloche de
la vie. Car il y a deux sortes de vies dans ce monde : celle que nous tenons de la nature, vie commune et vulgaire ; l’autre q
nous tenons de la nature, vie commune et vulgaire ; l’autre que nous tenons de nous-mêmes et de notre caractère : c’est la se
le, dans des récits de guerres de religion, les idées et les opinions tiennent moins de place que les hommes et leurs passions ?
une grandeur que, comme aux temps de la féodalité, ils ne paraissent tenir que d’eux-mêmes. (Essais de littérature et de m
lle en travers des épaules, ou posés horizontalement sur la selle, ou tenus de la main droite, la crosse appuyée sur le genou
n ne voyait que l’extrémité de ses bottes sans éperons et la main qui tenait la bride, une petite main maigre ornée d’un gros
e, son éloquence est de la poésie ; trop souvent son style historique tient de l’une et de l’autre. Nul ne sait mieux s’éleve
i leur est particulière et qui leur donne la vie ; une passion qui ne tient ni de l’amour de la gloire, ni de l’ambition ; c’
maine : on ne découpe pas un coin dans les immenses toiles où tout se tient . Surtout ils ne suffiront pas à montrer que le re
ait la main sur une carte dépliée, placée sur ses genoux. Berthier se tenait debout dans son brillant costume de vice-connétab
plusieurs cierges brûlaient autour de la table. À la tête du mort se tenait sa veuve, et derrière elle un grand nombre de fem
pression proverbiale tirée d’une forme de l’hommage féodal : je serai tenu envers vous par l’obligation. 39. Monnaie d’or à
. 178. Cf. Horace, A. Poét., 268. 179. Puy (podium), éminence. On y tenait les assemblées populaires au Moyen Âge. D’où le s
âle. Les femmes en portaient encore sous Louis XIV. 224. Auxquels je tenais (pertinere ad) par le sang. 225. Me montrent. 2
mmença la Fronde. 343. Il faut rabattre de ces jugements tout ce qui tient à la passion et ressemble à de la médisance. 344
adémie. — Séguier, le chancelier, chez qui l’Académie, à son origine, tint ses séances. — Montausier, gouverneur du Dauphin.
are, I, 2) : Nous feignions, mon père, à vous aborder. 448. Je vous tiens quitte. — Cf. Racine, Mithr., V, 5. À rendre à m
ône sur lequel le roi rend la Justice, 2° la séance même. Les rois en tenaient pour ordonner l’enregistrement d’é dits auxquels
eu en 1673 au Palais-Royal, où l’Académie de peinture et de sculpture tenait ses séances ; la seconde en 1699, au Louvre. Les
erre de Saint-Fargeau, que lui avait valu son rôle pendant la Fronde, tint au Luxembourg une cour brillante. Son salon réuni
luny. 929. Détruit par l’ouverture de la rue des Écoles. 930. Où se tint le Club de la Révolution, entre la rue Racine et
xpression du sentiment de la nature et la description de ses tableaux tiennent une grande place dans la littérature contemporain
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
r… Harpagon. Paix ! rangez cela adroitement du côté de la muraille. Tenez toujours votre chapeau ainsi, lorsque vous servir
saque. Vous dites ?… Harpagon. Qu’il faut nettoyer mon carrosse, et tenir mes chevaux tout prêts pour conduire à la foire…
r pour ce qu’on n’est pas. Je suis né de parents, sans doute, qui ont tenu des charges honorables : je me suis acquis dans l
s l’honneur de six ans de service, et je me trouve assez de bien pour tenir dans le monde un rang assez passable ; mais, avan
. (Don Juan, acte IV, scène v.) 1. Il parle à ses valets. 2. Elle tient son balai. 3. Commets, forme latine ; je vous c
dit que ces gentillesses ne sont pas le langage du cœur. Et puis, il tient à son idée, il n’en démordra pas. 3. Il y a une
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
rop loin, La joie est de votre âge un innocent besoin4. Pendant qu’on tient des dieux la jeunesse, on est sage De fêter cette
 ; je veux rester fidèle, Par mon aïeule instruite2, aux mœurs que je tiens d’elle. Les femmes de son temps mettaient tout le
ied mieux qu’au nom la flétrissure3. — C’est assez : le temps passe à tenir ces propos ; Quand la langue se meut, la main res
ent, Doublât la résistance en la disciplinant3. La grandeur du danger tenait l’âme en haleine4, Et nourrissait ainsi la fierté
dis qu’il faut régler, par un commun accord, La révolution dont nous tenons le sort. — Voulez-vous la pousser jusques aux der
chez les nôtres Quelques-uns ne voulaient que la place des autres, Et tiennent que chacun doit être satisfait, Quand ce sont eux
26 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
en même temps que la poésie lyrique et l’épopée ; ces trois genres se tiennent de près à l’origine. Les rhapsodes, en chantant e
proscription. C’est souvent aussi à la perversité de notre nature que tient le danger du théâtre. Il met en jeu les passions
vers si connus : Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. L’unité de lie
principal de l’action tragique ; chez les modernes, au contraire, il tient presque toujours la première place. Ce n’est pas
pathétiques du cœur. Les descriptions ne sont bonnes que quand elles tiennent à l’action et sont amenées par le sentiment. Le d
e, et qu’elle soit le refuge ordinaire de la médiocrité, l’auteur qui tient à sa gloire ne doit pourtant pas en négliger l’or
nement d’aventures plaisantes, qui se compliquent de plus en plus, et tiennent le spectateur en haleine jusqu’au dénouement : Là
27 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre V. Cinquième espèce de mots.  » pp. 16-37
Aimé. J’aime. J’aimai. seconde conjugaison. Finir. Sentir. Ouvrir. Tenir . Finissant. Sentant. Ouvrant. Tenant. Fini. Senti
rir. Tenir. Finissant. Sentant. Ouvrant. Tenant. Fini. Senti. Ouvert. Tenu . Je finis. Je sens. J’ouvre. Je tiens. Je finis.
nt. Tenant. Fini. Senti. Ouvert. Tenu. Je finis. Je sens. J’ouvre. Je tiens . Je finis. Je sentis. J’ouvris. Je tins. trois
finis. Je sens. J’ouvre. Je tiens. Je finis. Je sentis. J’ouvris. Je tins . troisième conjugaison. Recevoir. Recevant. Re
ison. Aller, futur, j’irai, envoyer, j’enverrai. Seconde conjugaison. Tenir , futur, je tiendrai ; venir, je viendrai, courir,
r, j’irai, envoyer, j’enverrai. Seconde conjugaison. Tenir, futur, je tiendrai  ; venir, je viendrai, courir, je courrai ; cueill
conjugaison. Allant, que j’aille. Seconde conjugaison. Tenant, que je tienne  ; venant, que je vienne ; acquérant, que j’acquiè
28 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
parte demain pour vous porter votre cordon bleu. Voici la glu à quoi tenait l’aile de votre pigeon ; c’est que vos actes de f
os informations de vie et mœurs n’arrivèrent que le propre jour qu’on tenait le premier chapitre, et par conséquent, trop tard
nder au ciel… Faut-il donc qu’un bonheur si rare, si réel, dont il ne tient qu’à vous de jouir, soit empoisonné par le rêve d
rais bien chez un grand prince ; mais il ferait mauvaise chère, et je tiens que mourir de faim est un malheur plus à craindre
gnes lui suffisent pour cela, et elles disent tout. Mais elle ne s’en tient pas là, et elle saura réhausser encore le mérite
auvre, dans l’ordre de la Providence, est tout à la foi ; un juge qui tient dans sa main le sort des grands et des riches, et
n ne prévoyait pas les choses. De grâce, Monsieur, dépêchez. GÉRONTE. Tiens , voilà la clé de mon armoire. SCAPIN. Bon. GÉRONT
ent. GÉRONTE. Ah ! maudite galère ! SCAPIN à part. Cette galère lui tient au cœur. GÉRONTE. Tiens, Scapin, je ne me souvena
te galère ! SCAPIN à part. Cette galère lui tient au cœur. GÉRONTE. Tiens , Scapin, je ne me souvenais pas que je viens just
blie pas quelque chose. Le mot est devenu une espèce d’euphémisme qui tient à la fois de l’ironie et de l’allusion, et qui, r
’est un dialogue moral, plutôt qu’un dialogue dramatique : mais qu’il tient aux deux genres. Guyet. Allégories. —
, comme un loup sur un agneau, embarrasse sa tête dans sa robe, et le tient étendu à terre, malgré ses griffes qui la déchire
frait, ou d’y suppléer par le travail et la concorde. La mauvaise foi tient seule un autre langage. Cependant le désordre mom
voisin, sans s’apercevoir que cet arbre surplombait l’abîme, et qu’il tenait à peine au rocher par une terre légère. Pour comb
amment sur la terre d’un autre côté, ne peut faire un pas, ni même se tenir sur ses jambes molles et débiles. L’Oubli reste à
’Océan. Une grue, atteinte à la patte par la flèche d’un chasseur, se tenait à l’écart, muette et désolée, sans mêler sa voix
La mineure de l’agneau étant évidente, le loup est confondu ; mais il tient a prouver sa conséquence. NOUVEAU SYLLOGISME DU L
naturelles, règnent dans ses membres ; il n’a pas encore appris à les tenir repliés par contenance, à les raidir par bon air,
re fournaise ; les yeux ne trouvent plus où se reposer ; le zéphir se tient enchaîné dans ses grottes profondes ; l’air est i
ux ; Mais du monde moral flambeau mystérieux, A l’heure où le sommeil tient la terre oppressée, Dieu fit de tes rayons le jou
ses délices d’une vue si triste et si lugubre ? Une agréable verdure tient le milieu entre ces deux extrémités, et elle a un
et en comprime les feux sans les éteindre. De l’urne de bronze qu’il tient sous son bras il laisse échapper les trésors de l
on triomphe sur l’été, ceint sa tête ; quelques feuilles desséchées y tiennent encore ; d’autres s’en détachent et vont à ses pi
on cheval flaire avec douleur, là c’est le trépas de deux amis qui se tiennent embrassés, plus loin c’est la mêlée, puis enfin l
lle qui mérite d’être remarquée, en ce sens que par le mot voix, elle tient de la métaphore, et par le mot d’airain de la mét
sé ; Fairfax le pressa de se retirer. « Non, dit-il, tant qu’un homme tiendra , je resterai ici » et il donna à sa réserve l’ord
e la rendre. Les Turcs l’emmenèrent au quartier du bacha ; les uns le tenaient sous les jambes, les autres sous les bras, comme
 ! dit aussitôt Kanaris à son équipage ; courage, camarades ! nous le tenons  ! » Manœuvrant directement vers le point d’où le
ensanglanté sa peau, il l’arrache d’un seul effort, à la main qui la tenait , la brise en deux portions, jette l’une à la tête
se percent et se déchirent ; sanglants, couverts de blessures, ils ne tiennent plus à la vie que par leur fureur. Telle on voit
êle promise depuis longtemps, en récompense de sa sagesse. Elle ne la tenait pas couchée, mais appuyée sur un de ses bras, le
en pleurant ; ils ne se lèvent pas ! Leur pauvre enfance, hélas ! se tenait embrassée, Pour conserver sans doute un reste de
ant, frémissant de revoir la lumière, se reprochant la crainte qui le tient enchaîné, et faisant sur lui-même d’inutiles effo
quer sous lui, n’ayant plus que ses mains raidies et défaillantes qui tenaient à quelque chose, l’infortuné ferma les yeux et lâ
e me venge, répondit-il avec un rire éclatant et infernal. Ah ! je te tiens enfin. Imbécile ! tu t’es livré toi-même ! je te
al. Ah ! je te tiens enfin. Imbécile ! tu t’es livré toi-même ! je te tiens . Tu étais sauvé, j’étais perdu, et c’est toi qui
ma voix ou si quelque inquiétude l’avait ramené. Il vit mon danger. «  Tiens bon », me cria-t-il. Habibrach, craignant mon sal
un grand coup son front de la main droite ; Nouvelle erreur ! sa main tient encor l’œuf maudit : Brisée en mille éclats, la c
oitrine. Plus loin, dans la même attitude et avec le même respect, se tenaient les mansebdars et les chefs des troupes, ainsi qu
n, semblaient y chercher le motif de l’ordre qu’il avait reçu. Ekber   tenait ses regards baissés devant les yeux interrogateur
relle s’avancer vers eux. C’était le Génie de la terre, d’une main il tenait la gerbe de l’abondance, de l’autre la faulx de l
es yeux, et prit congé, plein d’une joie secrète, comme s il eut déjà tenu le cadi dans ses filets. Le lendemain matin, le m
es monceaux d’or, des diamants et des étoffes précieuses ; à côté, se tenait le bourreau, un fouet à la main et un glaive sous
sse bien sauvage du Morbihan : et ce que je vais vous raconter, je le tiens de lui… Avant d’aller au Séminaire, il avait été
autour de laquelle s’entrelaçait un serpent blanc ; de la gauche elle tenait une branche de palmier bleu. « Muaser, dit-elle,
rir au chevalier ses remercîments, et lui ramener son coursier, qu’il tient modestement en laisse. « Loin de moi la pensée, s
acré au service de notre Maître : car je l’ai donné à celui de qui je tiens l’honneur,  la fortune et la vie. « — Que le    D
t. Vers les onze heures, un rugissement retentit clans la montagne. «  Tiens , dit-il, il y a un ours dans les environs. » Dix
main en homme qui s’y connaît, et après avoir réfléchi un instant : «  Tiens , Guillaume, dit-il, si tu veux être franc, tu avo
lon, dit Guillaume. » Et il continua de scier son troisième lingot. «  Tiens , continua François, je te laisserai la peau à toi
e assis et fumant tranquillement sa pipe. Il vint à lui de nouveau. «  Tiens , lui dit-il, je n’ai pas de rancune. J’ai trouvé
le, tais-toi, tu blasphèmes ton père !... — Traître ! toi m’insulter, tiens , ressens ma colère !… » Caïn frappe du pied, lève
de la royauté. A sa droite, un enfant, debout et la couronne en tête, tenait un sceptre à la main : à sa gauche, un homme âgé,
errière eux, un homme robuste, revêtu d’‘un justaucorps d’acier brun, tenait le bout des cordes qui leur liait les mains. Celu
autour du cou, afin qu’ils eussent les deux mains libres, l’une pour tenir la bride de leur cheval, l’autre pour diriger leu
ner à un étranger, et surtout à un Anglais. — Ah ! je vois, vous nous tenez toujours rancune. — Ce n’est pas de la rancune, c
s ce n’est point de l’argent qu’il vous envoie ; il sait que vous ne   tenez pas plus à celui de France qu’à celui d’Angleterr
et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenait le chapeau de Saint-Hilaire. Ce gentilhomme, qui
valier de Boufflers à sa mère. Il vient de m’arriver une aventure qui tiendrait sa place dans le meilleur roman. J’ai été chez un
core orné de plusieurs anges qui soutenaient une chapelle ardente qui tenait à la voûte. Jamais il ne s’est rien vu de si magn
coup de canon emporta ce troisième gabion. Alors le soldat rebuté se tint en repos ; mais son officier lui commanda de ne p
ficier : « Je l’avais bien dit. » Il fallut lui couper le bras qui ne tenait presque à rien. Il souffrit cela sans desserrer l
larmes qu’elle s’efforçait de cacher, tombèrent sur la toile qu’elle tenait entre ses mains. La mère ajouta : Dieu, qui a été
t enfant. Et je pris l’entant qu’elle me présentait, et lorsque je le tins dans mes bras, la Vierge Marie posa sur sa tête u
près quoi il se retira à l’extrémité de la lice. Le grand-maître, qui tenait en main le gage de bataille, le gant de Rebecca,
e demoiselle, toute jeune, toute faible et timide, qui n’avait jamais tenu dans ses mains que sa quenouille ou son livre de
tême, si elle croyait au Père, au Fils et au Saint-Esprit, et si elle tenait à la foi de la sainte Église. Elle répondit à tou
urnant vers Mathilde, il jura ainsi, non sans effort : « Femme que je tiens par la main gauche, et qui as reçu au baptême le
reprit aussitôt, toujours de sa voix claire et sûre : « Homme que je tiens par la main droite et qui as reçu au baptême le n
point on doit peser, dans le style, la valeur d’un mot. Œdipe déjà ne tient plus à la terre ; il s’adresse, dans deux belles
d’autres sur la pureté de ma foi ! Je veux que vous n’ayez pas à vous tenir en garde contre votre cœur, quand mon souvenir y
: ceux qui nous pensent envelopper sont, ou ceux mêmes que nous avons tenus enfermés si lâchement à Paris, ou gens qui ne val
plus brillante que celle dont Gratien a orné votre front : vous ne la tiendrez que de votre vertu. On a détruit vos statues. Ah 
contraints de se renfermer dans leurs places ; et, pendant qu’ils s’y tenaient comme cachés par la terreur de vos armes, j’ai ra
il ne lui reste plus qu’à trembler et à frapper sa poitrine. Tout se tient et tout s’enchaîne si fortement dans ce passage,
’il devait leur donner. Consolez-vous, famille désolée ; le juge qui tient ici la balance, vous épargnera la peine de lui re
ri dès son début, promet- tait peu de solidité pour la suite, et il a tenu parole. Il a mieux aimé briller que raisonner, et
es écueils la nacelle flottante ? n’est-ce pas le père de famille qui tient en main le gouvernail ; qui étudie le vent de la
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
Nil, hors qu’il n’y a ni pyramides ni éléphants ; mais les buffles en tiennent lieu, et figurent fort bien parmi les végétaux af
bles aux Romains, tandis que plusieurs Français, non des plus huppés, tiennent table ouverte à tous venants. Allez ! nous vengeo
eurs ouvrages, y paraît plus noble et plus pure, dégagée de ce qu’ils tenaient de l’humanité ; mais vos guerriers1, leurs équipa
ait dans une autre lettre « En général, je vois qu’il est bon de s’en tenir aux trois cent cinquante caisses ; il n’est ni ju
30 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
que ce ne sont plus là des figures de domaine public, dont on ne doit tenir aucun compte à l’écrivain ; elles appartiennent e
ses. Je ne sache pas qu’on ait rendu nettement raison de ce fait, qui tient à la nature même des différentes figures que je v
èce au lieu du genre : dans la Fontaine, le quadrupède écume, l’arbre tient bon, pour le lion écume, le chêne tient bon ; au
le quadrupède écume, l’arbre tient bon, pour le lion écume, le chêne tient bon ; au contraire, dans Boileau : Et vit-on, co
parle comme il sent ; ou encore quand tout le monde sait à quoi s’en tenir sur la portée de son expression, ainsi qu’il arri
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
1 Les fonctions du soldat sont terribles ; mais il faut qu’elles tiennent à une grande loi du monde spirituel, et l’on ne d
es, quoiqu’elles aient ébranlé l’univers. L’empire de cette langue ne tient point à ses formes actuelles : il est aussi ancie
vidus, il doit y avoir des grands et des petits. La France a toujours tenu et tiendra longtemps, suivant les apparences, un
l doit y avoir des grands et des petits. La France a toujours tenu et tiendra longtemps, suivant les apparences, un des premier
providence. « Rien donc, non, rien n’a dégénéré chez nous. La France tient toujours le flambeau des nations. Cette époque es
32 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
le et si indubitable qu’il écrivit partout, et même en Espagne, qu’il tenait le Béarnais enfermé en un lieu d’où il ne lui pou
l dépendait celui de tout l’Etat ; de sorte que dans un conseil qu’il tint le cinquième de septembre, la plupart concluaient
nt. Ceux qui nous pensent envelopper sont ou ceux même que nous avons tenus enfermés si lâchement dans Paris, ou gens qui ne
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
ion sur la nature des richesses, et, comme il n’est pas nécessaire de tenir les choses pour en raisonner, n’ayant pas un sou,
rée duquel je laissai l’espérance et la liberté. Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers su
n crédit, ni de l’Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement,
34 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
nce sacrée ; mais l’oraison funèbre mérite une mention spéciale. Elle tient beaucoup du sermon, et doit être fondée comme lui
sacré, planant au-dessus de toutes les grandeurs, les voit d’en haut, tient d’une main la couronne qu’il pose sur leur tête,
e manière dominer sur les hommes ; mais il faut que l’orateur sache y tenir sa place. S’il vous laisse trop vous souvenir que
 ; en même temps qu’il frappe il doit savoir parer, et, pour cela, se tenir en garde contre les surprises et les ruses de l’a
ple, où respirent la fierté et l’héroïsme est le seul qui puisse être tenu à une vaillante armée. Aussi l’orateur a-t-il soi
onge quelle était l’admiration du soldat pour Napoléon, et combien il tenait à mériter ses éloges, on ne sera pas surpris de l
ux abois en dix jours, malgré l’hiver qui approche ; Philipsbourg qui tint si longtemps le Rhin captif sous  nos lois, et do
grand soin l’accent grammatical, puisque le sens de certains mots ne tient qu’aux différences de l’accent. Par exemple péche
r et l’attendrissement, etc., etc. 3° Les bras. Il faut éviter de les tenir pendants et allongés, trop serrés le long du corp
rares, comme dans la fatigue et le découragement, il ne faut pas les tenir sur la même ligne. Les gestes des mains et des br
est à gauche, on doit prendre la position contraire, c’est-à-dire se tenir sur la jambe droite et avancer la gauche ; c’est
Il reprend ses travaux, — ses jeux accoutumés. —  Le berger endormi | tient encor sa houlette, —  Le poète son luth, — le pei
35 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
e : la puissance royale agit en même temps dans tout le royaume. Elle tient tout le royaume en état, comme Dieu y tient tout
ans tout le royaume. Elle tient tout le royaume en état, comme Dieu y tient tout le monde. « Que Dieu retire sa main, le mond
Vous oubliez l’embarras de vos affaires, et vous vous applaudissez de tenir seul vos conseils. J’étais bien éloigné, de croir
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
les acteurs introduits dans le grand drame de l’histoire, n’ayant pas tenu précisément le discours que leur prête l’historie
us nos yeux, dans cette immense revue de tant de siècles, n’aient pas tenu peut-être le langage que leur prête l’historien,
s passer sur nos terres ; ou, si tu aimes mieux nous recevoir sur les tiennes , fais ce que nous te proposons de faire nous-même
e le peuple à qui l’on parle, et être bien sûr de son ascendant, pour tenir un pareil langage ; mais c’est précisément avec c
avec des forces capables de résister à la cavalerie sicilienne, et de tenir contre leur pesante infanterie, le succès est imp
, et l’on n’a pas besoin de l’ami dont la volonté est suspecte. Il ne tient qu’à toi de nous avoir pour gardiens de tes limit
37 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
ppement de quelques préceptes ou plusieurs observations utiles qui en tiennent lieu. Son objet est de faire connaître les beauté
tes que les cartésiens ne doivent pas abandonner, comme si, en ce qui tient à la nature physique, aucune idée distincte et na
oué à l’égard des péripatéticiens, et que les péripatéticiens avaient tenu , de leur côté, à l’égard des platoniciens ? C’est
goût. Eu égard à l’ordre et à la méthode, la rhétorique de M. Gibert tient beaucoup de celle d’Aristote, et M. Rollin semble
’est pas vous qui devez faire ce coup ; voilà la main qui le prépare. Tenez votre parole en grand homme, et laissez faire Mén
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
la finesse rappellent Marot, Régnier et La Fontaine. Son originalité tient à sa sincérité. Il se peint tel qu’il est, sans s
— sans t’éveiller pourtant, O Gunther3 ! J’ai posé mes lèvres sur les tiennes , Et puis je suis parti, pleurant comme un enfant.
r, Qui me ressemblait comme un frère. Je lui demandai mon chemin ; Il tenait un luth d’une main, De l’autre un bouquet d’églan
n de jeunesse, A ses illusions n’aura pas dit adieu, Je voudrais m’en tenir à l’antique sagesse, Qui du sobre Epicure a fait
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
t à peine leur faible lutte contre le courant et pouvant tout au plus tenir leurs ailes étendues, s’en aller à la dérive la p
de ces luttes étranges, du haut d’une falaise où nous avions peine à tenir contre les furies du vent. Nous étions là, le cor
ie et respirer à mon aise, mais un petit trou pour m’y blottir et m’y tenir coi jusqu’à la fin. Ma prévision s’est ponctuelle
s postés sur une pointe qui porte une hutte de douanier, et nous nous tenions adossés à la hutte. À droite, un bois répandu sur
40 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
pas que tous ici sont dans le secret de ta conjuration, et qu’ils la tiennent comme enchaînée ? Tes démarches de la nuit derniè
dans le sein d’un consul. VII. Et à présent, quelle vie est la tienne  ? car je vais te parler, cette fois, non plus ave
é, en toute liberté ; tu as été assez puissant, non seulement pour ne tenir aucun compte des lois et des enquêtes judiciaires
fin de trembler. » VIII. Si la patrie, comme je te l’ai dit, te tenait ce langage, ne devrait-elle pas être écoutée, lor
que leur silence te fait si manifestement connaître ? Ah ! si j’avais tenu le même langage au jeune et vertueux P. Sextius,
vous conduit à votre perte, et vous sera fatale, à toi et à tous les tiens  ; cette aigle à laquelle tu as dressé, dans ta ma
quel délire et quelle ivresse, lorsque, dans cette foule immense des tiens , tu n’entendras pas un seul honnête homme, tu n’e
Catilina. Il démontre qu’il n’est plus à craindre, mais qu’il faut se tenir en garde contre ses complices restés dans Rome. I
 ! s’il ne fallait qu’un mot de ma bouche, j’exilerais aussi ceux qui tiennent ce langage. Oui, sans doute, Catilina est un homm
e du péril, les mesures que j’ai prises pour en suivre la trame et en tenir les fils, sont encore pour vous des mystères dont
os oreilles pussent à peine en croire mes paroles ; aussi ai-je voulu tenir entre mes mains des preuves tellement irrécusable
que je demandais si instamment aux dieux immortels, non seulement de tenir moi-même toute la trame du complot, mais encore d
de sa main : il y promettait au sénat et au peuple des Allobroges de tenir fidèlement la parole qu’il avait donnée à leurs e
sacrilège et redoutable sont entre vos mains, maintenant que vous les tenez prisonniers, vous pouvez considérer toutes les fo
e sera toujours celle d’un homme qui se souvient de son passé, et qui tient à prouver que ses actions furent l’ouvrage de la
s avez à juger et qui attendent l’arrêt de votre sévère justice. Vous tenez dans vos mains des hommes qui voulaient incendier
uation assez misérable, ou animé de sentiments assez bas, pour ne pas tenir avant tout à conserver le réduit où le travail fo
faiblies ou ébranlées. XI. Ainsi donc, pères conscrits, pour me tenir lieu du pouvoir militaire, de l’armée, de la prov
minius dans un repas, il essaya de lui jeter à la tête la coupe qu’il tenait en main, et qu’il le fit ensuite enlever de la sa
e quelqu’un ? de quel droit ? est-ce en vertu de celui que vous devez tenir ou du sénat, ou du peuple romain ? Où trouver, je
produire ? Vous dites que pendant ces années-là vous n’en avez point tenu . Fournissez-moi au moins des éclaircissements sur
ès en fut instruit, je ne sais par quelle voie, car le prince voulait tenir la chose secrète : non qu’il craignit, ou qu’il e
vierge. Son carquois pendait sur ses épaules ; de la main gauche elle tenait un arc, et de la droite une torche allumée. À pei
lté de les descendre et de les emporter, les sauva de ce péril. Cérès tenait de la main droite une très belle image de la Vict
ces clients de Verrès ; ils tirèrent d’abord leurs registres, qu’ils tenaient renfermés dans l’endroit le plus caché de leur tr
l ne manquerait plus, pour mettre le comble à votre impudence, que de tenir un pareil langage. Vous avez sans doute empêché q
tre à quelque larcin ou à quelque rapine ? Ne demandez pas que Verrès tienne toujours la même conduite. Dans les alarmes d’une
ne croit plus qu’il reste aucune espérance. Si dans quelque lieu on a tenu cette conduite, c’était pour affranchir du suppli
es villes de la Sicile où les préteurs ont coutume de séjourner et de tenir conseil, Verrès avait une femme de quelque famill
n Sicile, et qu’il n’a point pris de mesures pour l’empêcher, mais il tint en mer contre les pirates une flotte bien équipée
vous faites voir que ce vaisseau est construit à vos dépens, je vous tiens quitte de tout le reste ; mais vous ne faites poi
e, en avez-vous encore exigé d’eux une autre ? Quoi ! les laboureurs, tenus de payer la dîme, devaient-ils quelque chose au-d
es pirates, malgré l’extrême danger auquel la province était exposée, tenait si publiquement cette conduite, que les pirates m
pression. Vous connaissez l’homme, vous n’ignorez pas la conduite que tiennent les autres. Quiconque prend un chef de pirates ou
de la flotte avait laissés derrière lui, commencèrent, malgré eux, à tenir la même route. Ils voguaient, comme Cléomène, ver
et la fuite de Cléomène, étaient la cause du désastre. Sachant qu’on tenait ces discours, voici le parti qu’il prit. Il avait
capitaines des vaisseaux. Il se plaint à eux des discours qu’ils ont tenus à son sujet, les prie de ne les pas continuer, ma
tout entier à sa patrie, où ses vertus et ses bienfaits lui faisaient tenir un rang distingué. Dexion, que vous voyez, n’atte
ous rendre responsable de la fortune, pourquoi ne vous a-t-elle point tenu lieu d’excuse pour pardonner à ces innocents ? Vo
C’était un autre Cyclope, mais plus terrible que le premier. Celui-ci tenait toute l’île, et l’autre n’occupait, dit-on, que l
Il ne savait pas, l’infortuné, qu’il n’y avait nulle différence à tenir ces discours à Messine ou dans la propre maison d
é et battu de verges sur la place publique, par ordre de celui qui ne tenait que du peuple romain les faisceaux et les haches 
devers moi pour lors ce que vous m’accordez, et je dirai que je m’en tiens satisfait : car ces jours passés, quand, effrayé
es Taurominiens, déclarent-ils autre chose ? Que dit Q. Luccéius, qui tenait une banque considérable à Rhégium ? Que déposent
re l’exécution d’un supplice aussi barbare et aussi horrible. Je m’en tiens , juges, à ce seul aveu de Verrès : je m’y attache
41 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
u sel gaulois, tenant, pour Ronsard sans renier Marot en poésie, sans tenir pour la Digue en religion ; — c’est Nicolas Rapin
a ou sçavez. Male fortune a voulu maintenir Et a juré de toujours me tenir Mais, monseigneur, pour l’occire et deffaire Enve
bruit Qui de beaucoup de peine apporte peu de fruict. Ce faisant, tu tiendras le lieu d’un Aristarque. Et entre les sçavans ser
le jour qui ne vous soit moleste : Et tout à celle fin qu’un Roy vous tienne cher. Que maudit soit l’honneur qui s’achette si
palais criard199, les Princes, ni le Roy, Ny sa trompeuse cour qui ne tient pas de foy. Si dés le poinct du jour quelqu’un ne
ale de tous, ne laisse pas pourtant A luy donner les biens dont il se tient contant. Il vit loin de la guerre et des querelle
divine, Tout seul se laisse errer accueilly de famine. Homere, que tu tiens si souvent en tes mains, Que dans ton cerveau cre
pauvres oueilles, Faictes que vostre voix entre par leurs aureilles, Tenez -vous prés du parc, et ne laissez entrer Les loups
rou, mort à Paris âgé de moins de cinquante ans, l’histoire de sa vie tient en deux lignes. Il fut précepteur des fils de Rem
(Cléopâtre captive 305, acte III.) Didon à Énée Va, je ne tiens point ! va, va, je ne replique A ton propos, pipe
t la bource et les escus ; Aujourdhuy l’on ne trouve plus Qui veuille tenir la querelle De quelque honnèste demoiselle. Le ga
325 seul m’égale : Et encores n’estoit qu’il commande immortel, Qu’il tient un foudre en main dont le coup est mortel, Que so
urs ages et leurs temps, et qui ne changeant point Changez tout, sans tenir nulle chose en un poinct328 ; Vous avez élevé jus
rre Et le ciel de mon corps, digne de son tonnerre… Las ! pourquoy me tiens tu ? ma fille : vois tu pas Que mon pere m’appell
e douce main tremblante de foiblesse, Et par ces chers genoux, que je tiens embrassez, Ce mortel pensement, je vous prie, eff
meschef355 ? Il ne te reste rien si non à bien mourir. Mais Dieu qui tient en main de tous hommes la vie, Peut il pas empesc
er jusqu’à foy Pour ses deux aisles prend ton amour et ma foy Toy qui tiens en ta main des princes le courage ; Toy qui leurs
acun, mais, sur tous, ces esprits Que la douceur d’amour et des muscs tient pris. (Satyres françoises, liv. Ier, dernière p
certaine science398, Nuisant à tel, qu’en mon cœur je sçay bien Estre tenu pour un homme de bien…     Je ne sçauroy déguiser
ur griffe deloyale Le suc coulant de l’eponge royale. Les doctes sont tenus comme pedants, Les grands vanteurs414 avisez et p
426 Entre les bas vallons son humble renommee Sans autre ambition se tient close et fermee. Ni devant, ni derriere il n’a de
it alors un tel desir venir De sommeiller un peu, qu’il ne s’en peut, tenir …     Oh ! qu’il est en son cœur content et satisf
tenir…     Oh ! qu’il est en son cœur content et satisfait, Quand il tient un beau fruict du fruictier qu’il a fait432 ! Qua
Quand il tient un beau fruict du fruictier qu’il a fait432 ! Quand il tient une grappe en sa vigne choisie, Dont la couleur c
447 ; Et souvent le bien fait de mal se recompense. Mais qui ferme se tient au roc de la vertu Du courrous orageux n’est jama
e et retire507, Et depuis seize mois m’a tant villonizé508 Que je le tiens déjà pour immortalizé…… — On n’ose offrir aux Die
épigrammes de ses amis de la Ménippée. Mais Henri IV et Sully ne lui tinrent pas rigueur : il recouvra ses abbayes, dont l’une
et les ailes Au bien-heureux séjour des choses immortelles ; Je l’ay tenu captif pour le rendre plus franc. Or, si quelque
ropos ; mais il ne savait pas non plus se taire ni se conduire, et ne tenait ni sa langue, ni sa plume, ni savie ; il se venge
e une rame à la main. Mais quels vigoureux coups de rame quand il la tient  ! Quand il secoue sa paresse, avec quelle verve,
x discours ; et tant fut-il humain634, Que tousjours par faveur il me tint par la main. J’ay peur que, sans cela, j’ay l’ame
it-fils, célèbre la royauté poétique de Ronsard. Les femmes aussi ont tenu la plume ; l’une d’elles, n’eût-elle pas été sœur
nos amours N’a cy de moy que la moitié ; Une part te reste, elle est tienne . Je la fie à ton amitié Pour que de l’autre il te
 libertinage » de l’autre le chagrinaient fort. A d’autres il n’a pas tenu rigueur. Il a bien voulu avouer » qu’« il y a du
acan, né à la Roche-Racan, en Touraine, et ce qui suffit à sa gloire, tiendrait en trois lignes : Il fut le disciple préféré et l
re bon naturel maintenant vous convie D’avoir pitié de ceux dont vous tenez la vie ; Ce froid et pasle corps, victime du tomb
age vieillard769, y viendrez avec nous Prendre part au repos que nous tenons de vous. (Ibid., V, 5.) Monologue du viei
turiers auxquels s’ouvrit l’aristocratique hôtel de Rambouillet. Il y tint son rang par le talent et s’y fit applaudir et re
r, bien revenu De tous vos combats d’Allemagne : Et du mal qui vous a tenu Sur la fin de cette campagne… Mais dites-nous, je
ue tant de soin… LENTULE, regardant derrière la tapisserie. Holà, qui tient la pièce806 ? GENEST.                            
est plus besoin. Dedans cette action, où le ciel s’intéresse, Un ange tient la place, un ange me redresse ; Un ange par son o
t moi prêt à mourir. Je montai le premier sur les murs de Séville, Et tins la brèche ouverte aux troupes de Castille. Je ne
erois téméraire, et m’en sens incapable ; Et peut-être quelqu’un m’en tiendront récusable. Je m’en récuse donc, afin de vous donn
yez sûr aussi d’un succès tout contraire Tant que vous ne voudrez les tenir que de vous… Chez tous nos Grecs asiatiques Votre
oule si grande Rendoit à tes yeux même autrefois si fameux ? Un autre tient leur place, un autre a leur prétende825, Sans qu’
ais, contre cet abus834, que j’aurois de suffrages, Si tu donnois les tiens à mes derniers ouvrages ! Que de tant de bonté l’
le seul qui ait su nous la faire aimer avant J.-J. Rousseau. Quand il tenait encore à l’école du brillant et de l’esprit, il d
; Et, faute d’admirer les Grecs et les Romains, On s’égare en voulant tenir d’autres chemins.     Quelques imitateurs, sot bé
j’écoute, et ne dis rien. J’avouerai cependant qu’entre ceux qui les tiennent J’en vois dont les écrits sont beaux et se soutie
ite continue d’effets plaisants dont l’ensemble, forme un tout qui se tient et où circule et s’élargit progressivement sa ver
cela. ARISTE                                        Soit ; mais je tiens sans cesse Qu’il nous faut en riant instruire la
rtissemens, les bals, les comédies : Ce sont choses, pour moi, que je tiens de tout temps Fort propres à former l’esprit des
t arrêt, ils veulent me reprendre, Ils ne vous ôtent rien que vous ne teniez d’eux, Et c’est sans murmurer que vous devez me r
’un coup si rude espéra revenir, Et sur ses brodequins ne put plus se tenir . (Épîtres, VII.) Une page d’histoire litté
souffrir. Venez tous sur nos sombres bords ; Le repos qu’on désire Ne tient son empire Que dans le séjour des morts. Chacun v
S.                                                                     Tiens , lis. SERVILIUS lit. « Vous avez méprisé ma just
es virulentes de Lagrange-Chancel (1670-1768) contre le Régent, elles tiennent plutôt de la satire et de l’iambe que de la poési
pour en détacher quelques passages brillants. Le poème morcelé ne se tient plus, il ne vit plus. C’est encore moins la Pétré
La comédie larmoyante conduisit au drame, l’innovation du siècle, qui tient à la tragédie par ses sujets, à la comédie par se
L’action est tragique, les personnages sont bourgeois. On n’est plus tenu à ne pleurer que sur les douleurs des rois et des
s des opéras de Quinault. Le xviiie  siècle créa un genre nouveau qui tient de la comédie par le dialogue, de l’opéra par la
nt du genre dans le siècle, puisque les vigoureux iambes d’A. Chénier tiennent , par la forme métrique et par le ton, de la poési
stance, sont une causerie avec son temps et avec l’avenir. Il n’a pas tenu à Voltaire que l’on ne regardât son théâtre comme
’en ce royaume Tous les honneurs sont fondés sur le bien. L’antiquité tenait pour axiome Que rien n’est rien, que de rien ne v
La cour te croira fou : reste chez toi, bonhomme. — Non, je n’y puis tenir , de brocards on m’assomme. Les quand, les qui, le
dévore Le reptile acharné qui le combat encore ; Il le perce ; il le tient sous ses ongles vainqueurs ; Par cent coups redou
s. (À Zamore.) Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t’ont commandé le meurtre et la vengeance ; Et le
ces manières-là. LISIMON Oh bien ! tu t’y feras, mon enfant. Sur les tiennes , À mon âge, crois-tu que je forme les miennes ? L
ennes ? LE COMTE. Vous aurez la bonté d’y faire vos efforts. LISIMON. Tiens , chez moi le dedans gouverne le dehors ; Je suis
n matière de Noëls bourguignons, le rival de La Monnoye, avait de qui tenir pour être un vert railleur. Il était déjà connu e
e stances, tout à fait oubliées, mais, d’abord l’homme d’esprit qui a tenu en échec et presque inquiété Voltaire, et partagé
es, Fréron, Voltaire, Marmontel, La Harpe, et l’Académie. Elle ne lui tint pas rigueur, mais il expia plus cher ses Juvenili
t égal : on me craint, on m’estime ; C’est tout ce que je veux, et je tiens pour maxime Que la plate amitié, dont on fait tan
bats, Où l’université des chats, À minuit, en robe fourrée1142, Vient tenir ses bruyants états ; Une table mi-démembrée, Près
se fait une entreprise Par son air réservé, son parler triste et sec, Tient le cercle en arrêt, et la joie en échec ; Sur lui
ger ta destinée, « Dirent-ils. » Et tirant ce que, pour leur journée, Tient la peau d’une chèvre aux crins noirs et luisants.
gnard et des Mémoires de Gramont, que lisait alors Andrieux, pour s’y tenir en verve. » Collin et Andrieux ont échappé tous
un peu moins, et j’en sais bien la cause : C’est que l’esprit humain tient à si peu de chose ! Un rien le fait tourner d’un
ourt sous l’Empire et tant d’autres depuis : la comédie, pour nous en tenir à elle, et ne rien dire de toutes les formes que
le prend dans le vif de la société plusieurs de ses sujets, elle s’en tient aux travers pour mettre en gaieté le spectateur,
e, un bon sens droit et fin. Il a surtout le don du genre où il s est tenu  ; il est chansonnier comme La Fontaine est fabuli
48. Il mourut populaire et respecté, même de ceux qui auraient pu lui tenir rigueur pour ses légèretés irréligieuses s’il n’a
proie aux étrangers1298, Lui, bravant tous les dangers, Semblait seul tenir la campagne. Un soir, tout comme aujourd’hui, J’e
Bernard, Victor, jeune poète.   VICTOR. Non, ne le croyez pas, je me tiendrais infâme Si ce honteux espoir avait séduit mon âme.
courant emporte Tourne en un cercle étroit comme un vol de milan. Il tient dans une main cette vieille compagne, Ferme, de l
t mis en panne1385, et c’était grande fête ; Chaque homme sur son mât tenait son verre en main ; Chacun à son signal se découv
ui. Les Poésies diverses (1831), un Spectacle dans un Fauteuil (1833) tinrent toutes ces promesses de son génie. Il les dépassa
Tes ris auraient sonné chacun de tes instants1460 ; Et j’aurais fait tenir dans ta petite vie Un trésor de bonheur immense…
t’a parlé de joie et d’avenir T’a promis, ô pasteur, ce qu’il ne peut tenir . Ainsi, pour t’affranchir de l’ennui qui me ronge
, plus exécré le mal, J’ai d’un accent plus ferme attesté l’idéal. Je tiens quelque fierté de ce désert mon maître : L’équita
. VALÈRE. Est-ce Brute qui parle ? Et que viens-je d’entendre ? Brute tient sa vengeance, et diffère à punir ! BRUTE. Je ne d
ce, et diffère à punir ! BRUTE. Je ne diffère, ami, que pour mieux la tenir . VALÈRE. Pourtant quand aurons-nous l’occasion pl
i, vous avez raison ; détournons la pensée De ce qui la dégrade et la tient abaissée. Montrez-moi des héros que je puisse hon
s sous ton nom emprunté ! S’il est une belle œuvre, elle est toute la tienne  ; Mais les iniquités n’ont rien qui t’appartienne
’est plus pour nous seuls que Dieu fit l’univers ; Mais, loin de nous tenir abaissés, soyons fiers ! Car, si nous abdiquons u
s planétaires, Qui tournent autour d’eux, qui composent leur cour, Et tiennent de leur roi la chaleur et le jour. Oh ! oui, vous
activement par Malherbe, Bossuet. 40. Colligere, amasser. 41. S’en tenir à, ne compter que sur. 42. Rien, jamais, person
ulgaire ignorant. Tirant mes pas, sur les roches hautaines. Après les tiens , que je vais adorant. Tu es ma liesse. Tu es ma d
e le seul secours dont [par lequel] l’homme se console. Après il faut tenir la loy de vos ayeux. Qui furent Roi : en terre et
oule de ses moustaches allongees et cordonnees dessus ses levres ; il tient de la main dextre une fourche à trois poinctes, d
ri II, sur un théâtre élevé dans la cour de l’hôtel de Reims. Jodelle tint le rôle de Cléopâtre. À côté de lui jouaient Remi
nfortune des Rois. Redoublant leur malheur d’une trop basse voix : La tienne comme foudre en la France s’écarte. Heureux en b
. L’heur que les miens attendent. Le chœur. Les Dieux nous ont faits tiens . Enée. Les Dieux aux miens me rendent. Le chœur
e maintient encore vanteur. 415. Accort (Étym. : italien accorto), tient de avisé et de fin. 416. Les Muses nées de Jupit
ux grands, et dans leurs anti-chambres, Le chapeau dans la main, nous tenir sur nos membres… Encore quelques grands, afin de
t sont aujourd’hui l’âme et l’amour du théâtre. (I, 5.) 806. Qui tient le manuscrit pour souffler l’acteur. 807. Rotrou
c’est assez. » Elles n’ont besoin ni de conseil, ni d’étai. Elles se tiennent toutes seules. Ainsi la Roxane du Bajazet de Raci
es Grecs contre les Perses ; puis, regrettant sa conduite, jaloux, et tenu dans un rang inférieur par Agésilas, il avait che
Jean s’en alla comme il étoit venu, Mangeant le fonds avec le revenu, Tint les trésors chose peu nécessaire. Quant à son tem
onne foi se convertir, il y fait ses efforts, se gronde du passé et y tient encore un peu, dans ses repentirs sincères, par l
aussi être appelée une école des maris. La déconvenue d’Arnolphe, qui tient dans l’ignorance Agnès, comme Sganarelle tient da
nvenue d’Arnolphe, qui tient dans l’ignorance Agnès, comme Sganarelle tient dans la servitude Isabelle, est une leçon à leur
ontre nos ennemis ? Ne suis-je pas du port arrivé tout à l’heure ? Ne tiens -je pas une lanterne en main ? Ne te trouvé-je pas
t notre demeure ? Ne t’y parlé-je pas d’un esprit tout humain ? Ne te tiens -tu pas fort de ma poltronnerie ? Pour m’empêcher
fût « parfaitement beau ». Brossette, qui raconte l’anecdote, a pu la tenir de Boileau. 942. René Le Pays, auteur d’Amitiés,
’appelait le « singe de Voiture ». 943. Boileau, on le sait, ne s’en tiendra pas à cet hommage détourné en faveur de Voiture.
des vers. Ce n’est point à l’honneur que touchent ces matières, Je le tiens galant homme on toutes les manières, Homme de qua
, au jeu de lansquenet, sa carte est amenée la première par celui qui tient la main, ce qui est un coup très malheureux. On l
colère froide, interrogative et défiante, avec lequel Talma disait : Tiens , lis, et de l’élan furieux qui le précipitait, le
rtu les plus nobles rayons » ? (Épître II, au comte du Luc.) Il ne tient pas à lui que la main du comte du Luc n’ait arrêt
es et l’énumération des professions diverses du Pauvre diable. Ce qui tient surtout au cœur de Voltaire, c’est de stigmatiser
de tes vers la piquante âcreté. (Épîtres CX, éd. Beuchot.) Il lui tient encore rigueur d’une mauvaise satire et d’une mau
ettre à Thiriot, 28 mars 1738), n’a pas épargné l’homme de lettres : Tenez , prenez mes Cantiques sacrés ; Sacrés ils sont, c
-ce que le Roi le lui a accordé ? demanda-t-il, — Non. — Tant pis. Je tenais déjà son épitaphe :   Ci-gît le glorieux à côté d
consolera, lui aussi, avec la poésie ; son dernier mot est ; Muses ! tenez -moi lieu de fortune et d’amour. — On peut l’admi
tourner en lois, Au milieu des clameurs, des complots, des tempêtes, Tenir tête à l’Europe et marcher aux conquêtes, C’est u
42 (1873) Principes de rhétorique française
ser aux hommes mêlés à la vie publique ; voilà pourquoi la rhétorique tenait alors une place si considérable dans les études l
c’est l’ensemble des mouvements qui constituent la physionomie. Elle tenait dans l’éloquence des anciens une place plus consi
erne se défie un peu de ces séductions et de ces entraînements, il se tient eu garde contre un orateur qui semble vouloir s’a
, Son salut désormais dépend d’un souverain Qui, pour tout conserver, tienne tout en sa main. Cicéron, voulant justifier Liga
e par Bourdaloue : La religion n’est autre chose qu’un lien qui nous tient attachés à Dieu comme au premier être. Or, dans D
ont trop rabaissés, les orateurs et les écrivains d’aujourd’hui n’en tiennent pas assez de compte. Sans doute, il est trop tard
e mes mains le touchaient ! Non, ce n’est pas une vaine ombre ! je le tiens  ! je l’embrasse, mon cher Mentor ! C’est ainsi qu
de vous, lorsqu’il en est besoin, veut sans feinte et sans détour se tenir prêt à servir de toute sa force la république, le
me vous ôte le choix de la guerre ou de la paix ; il vous menace ; il tient , dit-on, des discours insolents. Et ne ! croyez p
irait l’effet. Entre le trop et le trop peu le milieu est difficile à tenir  ; car le pathétique ne s’accommode pas non plus d
au portrait d’Ajax le portrait d’Ulysse : Il se lève et après avoir tenu quelque temps les yeux fixés à terre, il les port
si des circonstances qui peuvent fournir un sujet de début. VIII. Se tenir en garde contre tout exorde banal, commun, étrang
factice contre les surprises de laquelle l’auditeur ou le lecteur se tient en garde comme un homme qu’on essaye d’entraîner
yen de donner au récit beaucoup de clarté. Là surtout, il convient de tenir un milieu entre une prolixité qui engendre la con
de la composition, et cette unité est une qualité indispensable pour tenir en éveil l’attention et provoquer l’interêt. 8.R
Je t’ai préféré mémo à ceux dont les parents Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs, A ceux qui de leur sang m’ont
mière ; c’est une illusion des ignorants et des sots de croire qu’ils tiennent en réserve des trésors d’originalité, et que ce q
icale qui place le pronom le plus près possible du substantif dont il tient la place a pour effet d’éviter toute obscurité da
et Néarque : J’abhorre les faux dieux. — Et moi je les déleste. — Je tiens leur culte impie. — Et je le tiens funeste. l’o
eux. — Et moi je les déleste. — Je tiens leur culte impie. — Et je le tiens funeste. l’orateur et le poëte n’emploient que
u’elle a un commencement et une fin, parce qu’il nous semble que nous tenons quelque chose quand nous avons déterminé des limi
umérer les idées accessoires qui en représentent tous les détails, en tenir la conclusion suspendue jusqu’à un dernier repos
pe entreprend une action si belle. Corneille. Que je voudrais bien tenir un de ces puissants d’un jour si légers sur le ma
ons éviter et l’immobilité qui lient de la stupeur et la mobilité qui tient de la grimace. Le naturel est une ‘qualité essent
us raisonnable des figures distingue : 1° les mouvements de style qui tiennent au sentiment et à la pensée, et dont la forme est
, et dont la forme est très-variable ; 2° les mouvements de style qui tiennent aux mots et qui disparaissent par cela seuil qu’o
éperdue, Qui devant les bourreaux s’était jetée en vain, Et faible le tenait renversé sur son sein. Je le pris tout sanglant,
il juste après tout qu’un conquérant s’abaisse Sous la servile loi de tenir sa promesse ? Le mot ironique d’Oreste : Eh ! bi
nner une conclusion tout autre que celle qui semblait naturelle. Elle tient le lecteur ou l’auditeur dans une incertitude des
t à la douleur ; elle atteste la crainte ou l’étonnement ; comme elle tient l’esprit en haleine, elle force l’auditeur à rece
cherche à te vaincre toi-même. — Ne cesseras-tu pas, femme chérie de tenir des discours indignes de moi ? Ne songe plus à to
cacher ? Fuyons dans la nuit infernale ; Mais que dis-je ? Mon pere y tient l’urne fatale ; Minos juge aux enfers tous les pâ
ne remonte pas à une base, mais à une source. Tableau immense où nous tenons à la fois dans nos mains les extrémités de la cha
tifié l’allusion cruelle du mot galithomas que par ce tableau où nous tenons les extrémités d’une chaîne et où nous marchons.
nt niaises d’abord comme : Un peu d’eau de mon cœur qui se mêle à la tienne . pour les larmes ; puis brutales comme : Mme de
ur de Dieu. 4° Le signe pour la chose signifiée. Le sceptre que je tiens pèse à ma main tremblante, Voltaire. pour l’ a
mourante, dit : La vapeur de mon sang ira grossir la foudre Que Dieu tient déjà prête à te réduire en poudre, elle parle un
a naissance du duc de Bourgogne : Où suis-je ? Quel nouveau miracle Tient encor mes sens enchantés ! Quel vaste, quel pomp
journalisme ; les autres unissent les phrases par des tirets qui les tiennent quittes de tous irais d’imagination. Ces mauvais
ou l’écrivain de ce premier devoir. Mais il est d’autres qualités qui tiennent à la nature même des idées et des sentiments qu’i
camp des Grecs par la juste colère d’Apollon. Et plus loin : Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je vois que l
t le genre élevé. Enfin, l’on doit reconnaître un troisième genre qui tient le milieu entre les deux autres, qui n’a ni la na
la pensée avec le moins de mots possible. Tandis que la précision se tient en garde contre tout développement étranger au su
1. Du style tempéré. — Le Style tempéré, comme l’indique son nom, tient le milieu entre le style simple et le style élevé
re sur un même sujet : Donc, vous vous figurez qu’une bête assommée Tienne votre fortune en son ventre enfermée, Et que des
amours N’aura de moi que la moitié ; L’autre part te reste : elle est tienne  ; Pour que de l’autre il te souvienne, Je la fie
il semble insulter le ciel par une gloire orgueilleuse qu’il ne croit tenir que de lui-même. Mais, attendez : son élévation v
, l’ardeur des passions sont les caractères moraux de la poésie ; ils tiennent plutôt à la nature des sujets traités par le poët
ophiques. Par suite de la difficulté de ces études, le philosophe est tenu de donner à son langage toute la rigueur d’une ex
lui offraient de l’or montre sa bouche et son ventre : «  Tant que je tiendrai tout cela en bride, je n’aurai besoin de rien. »
tre sur ce sujet difficile du geste et de la physionomie : L’orateur tiendra le corps droit et élevé ; il peut faire quelques
ut en respectant et conservant le caractère général du style, on doit tenir compte-dans le détail, des mouvements de la pensé
qui va, saute, revient. Et joyeux, à sa mère, offre un caillou qu’il tient . Sur de trop vains objets c’est arrêter la vue.
les bleues ; une rose pendait au-dessus tout limpide. Le bouvreuil se tenait sur un arbuste voisin, comme une fleur de pourpre
en différent aussi. L’égoïste. Sujet. — Il ne vit que pour lui et ne tient aucun compte des autres. A table, en société, en
oblèmes de géométrie, et jeta au hasard sur le papier des pensées qui tiennent autant de Dieu que de l’homme. Cet effrayant géni
nt parler. Le panégyriste n’est ni un témoin ni un historien ; il est tenu de ne rien dire que de vrai, mais il n’est pas te
istorien ; il est tenu de ne rien dire que de vrai, mais il n’est pas tenu de dire toute la vérité. La sobriété dans le ton
t et concourent à l’action qu’il exerce au profit de tous. Il ne s’en tient pas là : les besoins réels et généraux de son tem
it, le mouvement de l’imagination, bienfaits des lettres et des arts, tiennent une grande place dans la vie de l’âme et contribu
e la faiblesse est bien vive et bien humiliante pour le Roseau ; elle tient de l’insulte. Le moindre vent qui d’aventure Fai
personnifie, et la périphrase donne de la noblesse à l’idée. L’arbre tient bon ; le Roseau plie. Voilà nos deux acteurs en
43 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
Et moi, monsieur, j’ai mon haut-de-chausses5 tout troué. Harpagon. Tenez toujours votre chapeau ainsi, lorsque vous servir
cher. Vous dites ?… Harpagon. Qu’il faut nettoyer mon carrosse, et tenir mes chevaux tout prêts pour conduire à la foire…
urgeois Gentilhomme (1670), acte Ier, sc. 2. 2. Pour ici. 1. Elle tient en effet un balai. 2. Penser à… 3. Surtout de g
44 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
os illustres auteurs dramatiques pour émouvoir une assemblée, ou pour tenir , pendant plusieurs heures de suite, tout un audit
es et des sentiments, l’intérêt des situations et la majesté du style tiennent constamment les auditeurs dans l’admiration la pl
il des orateurs ; et ceux qui l’ont cultivée avec succès ont toujours tenu Je premier rang parmi leurs concitoyens. En Grèce
45 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
 ? Non, non, ma foi, dit-il, il n’ira pas ainsi11, Et puisque je vous tiens , vous souperez ici. » Je m’excuse, il me force. Ô
taient les bourgs, les monts et les cités ; Les filets séparés qui se tenaient à peine, Imitaient les ruisseaux coulant dans une
opre fonds, mais ne leur empruntait pas beaucoup dans ses écrits : il tenait bien plus à les égaler qu’à les imiter. Il aurait
e affliction ; Et lisons clairement dedans leur conscience, Que s’ils tiennent la bride à leur impatience, Nous n’en sommes tenu
ence, Que s’ils tiennent la bride à leur impatience, Nous n’en sommes tenus qu’à sa protection. Qu’il vive donc, Seigneur, e
ièces du premier genre sont connues sous le titre de Bergeries. Elles tiennent à l’art dramatique et à la pastorale. L’idée lui
sont rares. Tous les personnages parlent un langage de convention qui tient du bel esprit et de la fade galanterie. Pour les
où sa tendre jeunesse A vu dans le berceau ses bras emmaillotés ; Il tient par les moissons registre des années, Et voit de
le des unités n’avait pas encore obtenu force de loi. Aussi Corneille tient -il peu de compte de l’unité de lieu. Il s’appliqu
t moi prêt à mourir. Je montai le premier sur les murs de Séville, Et tins la brèche ouverte aux troupes de Castille.     Je
n vous assurer Qu’au choix de ses états elle veut demeurer ; Que vous tenez encor même rang dans son âme ; Qu’elle prend vos
erais téméraire, et m’en sens incapable ; Et peut-être quelqu’un m’en tiendrait récusable. Je m’en récuse donc, afin de vous donn
r affronter Carlos. Avec avidité cette histoire est reçue ; Chacun la tient trop vraie aussitôt qu’elle est sue, Et, pour plu
ustres rivaux sur le choix de leur reine ; Sanche, fils d’un pêcheur, tient encore en sa main De quoi faire bientôt tout l’he
t. Mais contre cet abus, que j’aurais de suffrages, Si tu donnais les tiens à mes derniers ouvrages ! Que de tant de bonté l’
obscur où les dieux l’ont caché ! Arcas. Et depuis quand, seigneur, tenez -vous ce langage ? Comblé de tant d’honneurs, par
retournant sur mes traces, Tandis que l’ennemi, par ma fuite trompé, Tenait après son char un vain peuple occupé, Et, gravant
ion que Molière. Surtout aucun dramatique n’a mieux su faire toujours tenir à ses personnages le langage qui convient à leur
lui qui, dans des vers, vous a tympanisées75 : Tous les propos qu’il tient sont des billevesées. On cherche ce qu’il dit apr
ne satisfont pas toujours l’oreille ; mais ils frappent l’esprit, le tiennent en éveil, le surprennent, le charment, l’égayent
res. Voilà, monsieur, un petit rôle Des dettes de mon maître. Il vous tient sa parole. Comme vous le voyez, et croit qu’en to
vous le voyez, et croit qu’en tout ceci Vous voudrez bien, monsieur, tenir la vôtre aussi. Géronte. Çà, voyons, expédie au
ont déduits plus au long avecque les parties, Et assignations dont je tiens les copies ; Dont tous lesdits quidams, ou du moi
, lui donnant un soufflet.                                             Tiens , maraud, le voilà, Pour m’offrir un mémoire égal
il faut qu’on te chasse. Une ombre rebutée.               Une ombre tient si peu de place. Caron.               Ou paye, o
irait à toute heure, Conservait avec soin le trésor précieux Que nous tenons de l’eau dont la source est aux cieux. Malc est
; Et, faute d’admirer les Grecs et les Romains, On s’égare en voulant tenir d’autres chemins. Quelques imitateurs, sot bétail
j’écoute, et ne dis rien. J’avouerai cependant qu’entre ceux qui les tiennent J’en vois dont les écrits sont beaux et se soutie
n s’en alla comme il était venu, Mangeant son fonds après son revenu, Tint les trésors chose peu nécessaire. Quant à son tem
nnus, comme je le pense,        Mais dans le tribunal chrétien         Tenus pour fort hommes de bien        Et pour témoins d
ique de Lesage, à la vivacité et au naturel de Dancourt. Pour nous en tenir à une appréciation équitable, disons que si Desto
je crois ! L’argent est-il un titre ? Lisimon. Plus brillant que les tiens  ! Et j’ai dans mon pupitre Des billets au porteur
ts. M. Josse. Il a raison. Le Comte.                   Pour moi, je tiens que la noblesse… M. Josse. Oh ! nous autres bour
je tiens que la noblesse… M. Josse. Oh ! nous autres bourgeois, nous tenons pour l’espèce. Çà, stipulons la dot. Lisimon.   
presse encore Par ses derniers baisers la bouche qu’elle adore : Elle tient dans ses bras ce corps pâle et sanglant, Le regar
’en ce royaume Tous les honneurs sont fondés sur le bien. L’antiquité tenait pour axiome Que rien n’est rien, que de rien ne v
r nous, ma chère Rosalie, Que l’amitié, que le sang qui nous lie Nous tienne lieu du reste des humains. Ils sont si sots, si d
déploie À son voisin son insipide joie. L’homme, machine, esprit qui tient du corps, En bien mangeant remonte ses ressorts ;
sabbats, Où l’université des chats, À minuit, en robe fourrée, Vient tenir ses bruyants états ; Une table mi-démembrée Près
s qu’à en diminuer le nombre. Ôtez à Damis l’excès d’enthousiasme qui tient à la jeunesse et qui doit passer avec elle, c’est
eux ans, la tragédie de Didon, sujet emprunté à Virgile que Pompignan tenait pour un incomparable poète et pour un versificate
able contre ses juges, et se mit à attaquer avec violence tout ce qui tenait alors le sceptre de la littérature, académiciens
à la corne dorée ; Le bras fatal, sur sa tête étendu, Prêt à frapper, tient le fer suspendu… Un bruit s’entend… l’air siffle…
recule, et de terre élancé, Forme cent nœuds autour d’elle enlacé, La tient , la serre, avec fureur s’obstine À l’enchaîner, m
t au-dessus de l’abîme où l’a plongé la colère céleste175, le conseil tenu par les démons, Ève racontant ses premières sensa
us d’imagination, plus de sentiment ; mais combien ils furent loin de tenir toutes leurs promesses ! Nous ne pouvons ici étud
, en disant : « Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli, Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli187. » Et cette
st la suprême loi de l’art.   La description, en vers comme en prose, tient une large place dans les productions du dix-huiti
ions et des caractères ; dans notre littérature classique, le paysage tient à peu près la même place que dans les tableaux de
rfaits divers, Dont chacun parmi vous a reçu quelque offense ; Je les tiens renfermés, seuls, tremblants, sans défense, Vous
décider Quel homme vertueux devra lui succéder. Pesez les candidats, tenez bien la balance : Allons, qui nommez-vous ? » — I
le courtisan, pour avoir pleuré sur la misère, pour avoir rallumé et tenu vivante l’étincelle de l’honneur national, pour a
en proie aux étrangers, Lui, bravant tous les dangers, Semblait seul tenir la campagne. Un soir, tout comme aujourd’hui, J’e
teur n’a jamais réuni tant de mérites incontestables. Delavigne ne se tint pas à cette hauteur dans une autre comédie représ
accordez-moi dix ans, Et je vous comblerai d’honneurs et de présents. Tenez , de tous les saints je porte ici les restes ; Si
que la brise Lui dit d’annoncer un beau jour. Cette fenêtre était la tienne , Hirondelle, qui vins loger Bien des printemps da
remières, que la religiosité y est encore plus vague. M. de Lamartine tient beaucoup à passer pour un esprit religieux. Il as
que Napoléon avait été le Charlemagne des temps modernes253, n’a pas tenu toutes ses promesses. Plus d’une fois, dans les d
la lumière de ses yeux. Elle avait l’air d’une princesse Quand je la tenais par la main ; Elle cherchait des fleurs sans cess
housard fidèle Une gourde de rhum qui pendait à sa selle, Et dit : «  Tiens , donne à boire à ce pauvre blessé. » Tout à coup,
que deux anges purs, vêtus de robes blanches,                      Se tenaient près de lui. C’est Dieu dont la bonté suscita ce
, d’une conversation, d’une promenade, d’une lecture. Mais il ne s’en tient plus à ces détails ; il aspire à de plus hautes c
urse incessante, Se prit aux longs discours que feu ma bonne tante Me tenait , tout enfant, durant nos soirs d’hiver De ma vill
vous devenues ? L’aigle s’est-il lassé de planer dans les nues, Et de tenir toujours-son regard arrêté Sur l’astre tout-puiss
: « Chasser tout souvenir et fixer la pensée, Sur un bel axe d’or la tenir balancée, Incertaine, inquiète, immobile pourtant
ent attirer Par un chant pur qu’un doux écho prolonge. Ce chant, qui tient ses esprits interdits, Vient d’un oiseau perché s
avoir de pensers pour d’autres que pour Dieu… À genoux, mes amis ! et tenez vos mains jointes ! De la croix d’un clocher j’ai
it, Sous leur pied large et sûr crouler au loin les dunes. Celui qui tient la tête est un vieux chef. Son corps Est gercé co
e donc un expédient qui puisse à la fois sauver les sénateurs, et les tenir asservis à ses volontés et à celles du peuple. Il
46 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
relles se fuyaient :     Plus d’amour, partant plus de joie3. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis,     Je crois
Faute d’assez priser les Grecs et les Romains, On s’égare en voulant tenir d’autres chemins. Quelques imitateurs, sot bétail
nt, conforme à la grandeur de son sujet ; mais il n’aura garde de s’y tenir  : il nous ménage un peu plus loin des contrastes
vet), c’est qu’il faisait ses délices de Platon et de Plutarque. J’ai tenu les exemplaires qu’il en avait ; ils sont notés d
47 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
que toute l’Europe ; et vous trouverez étrange que ces gens que vous tenez si sages, et qui ont particulièrement cet avantag
entre la Somme et l’Oise ; et, tant que personne ne leur résiste, ils tiennent courageusement la campagne ils tuent nos paysans,
, et il n’a pas achevé l’autre… Mais jugeons, je vous supplie, s’il a tenu à lui ou à la fortune qu’il ne soit venu à bout d
tes. Durant cette tempête, monsieur le cardinal n’a-t-il pas toujours tenu le gouvernail d’une main et la boussole de l’autr
t on apporte de soin pour les préparer à une action si grande, où ils tiennent la place de Dieu, dont ils sont les ministres, po
et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenaient le chapeau de Saint-Hilaire94. Ce gentilhomme, qu
s voulu atteindre99. La Providence divine régit le monde. Dieu tient du plus haut des cieux les rênes de tous les roya
s que prendra l’avenir, loin qu’ils le puissent forcer. Celui-là seul tient tout en sa main, qui sait le nom de ce qui est et
ulois, après avoir brûlé leur ville, inondaient tout leur pays et les tenaient serrés dans le Capitole ; ni quand Pyrrhus, roi d
és un front redoutable. Couverte de toutes parts, elle est capable de tenir la paix avec sûreté dans son sein, mais aussi de
Louis était secourable. Avant lui, la France, presque sans vaisseaux, tenait en vain aux deux mers : maintenant on les voit co
es dépouilles de la chrétienté114. Tu disais en ton cœur avare : « Je tiens la mer sous mes lois, et les nations sont ma proi
r un juste jugement de Dieu, était déchue de toutes les grâces, et ne tenait à Jésus-Christ par aucun lien ? qu’y restait-il,
e le passé occupant la partie plus considérable de notre vie, nous ne tenons plus au monde que par un avenir incertain ; ah !
e : si bien que les jeunes gens, enivrés de leurs espérances, croient tenir tout ce qu’ils poursuivent ; toutes leurs imagina
a grande ; et la place du croissant ne parut plus dans le ciel, où il tenait auparavant un si beau rang parmi les étoiles. Mon
vre de la sagesse de Dieu. Miracle de la force de Dieu, qui seul doit tenir lieu aux Juifs de tout autre miracle : Christum c
nos princes, sont les premiers à nous en donner l’exemple, et il n’a tenu qu’à nous, les voyant en ce saint jour au pied de
es239 ? Me voilà donc sur la terre comme sur un grain de sable qui ne tient à rien, et qui est suspendu au milieu des airs :
moins, il me laisserait respirer et me ferait plus de plaisir : il me tient trop tendu, la lecture de ses vers me devient une
barbares qui firent tomber l’empire romain. Dieu les a multipliés et tenus en réserve sous un ciel glacé, pour punir Rome pa
, et son ancienne beauté se renouvelle. Là, être chrétien, et ne plus tenir à la terre, est la même chose. Là, on n’ose montr
e : j’ai puisé de si grands biens dans ces sources libérales que vous tenez ouvertes également aux pauvres et aux riches, à c
emière moitié de l’ouvrage que je soumets à votre jugement ; et je me tiendrai bien récompensé de mon travail, si vous le regard
ut certain auquel ils doivent tendre, la route assurée qu’ils doivent tenir , les illusions et les dangers qu’ils doivent évit
ui n’ont qu’un vain éclat ; et que, comme ils sont peu capables de se tenir sur leurs gardes, et faciles à se laisser séduire
ême profondeur ; et, pendant que les armées consternaient313 tout, il tenait à terre ceux qu’il trouvait abattus314. Il s’érig
le lui envoyait les coupables, il refusait de les punir, aimant mieux tenir toute la nation pour criminelle et se réserver un
a main : « Lysimaque, me dit-il, je te rends mon amitié, rends-moi la tienne . Ma colère n’a servi qu’à te faire faire une acti
, épineuses, entrelacées les unes dans les autres, qui semblent moins tenir à la terre qu’elles ne tiennent entre elles, et q
unes dans les autres, qui semblent moins tenir à la terre qu’elles ne tiennent entre elles, et qui, se desséchant et repoussant
toutes les lois430, La rime, au bout des mots assemblés sans mesure, Tenait lieu d’ornements ; de nombre et de césure. Villon
lée ? Et reconnaissez-vous au front de vos amis Qu’ils soient prêts à tenir ce qu’ils vous ont promis ? CINNA. Jamais contre
arnages, De tes proscriptions les sanglantes images, Où toi-même, des tiens devenu le bourreau, Au sein de ton tuteur507 enfo
eau ; Et puis ose accuser le destin d’injustice Quand tu vois que les tiens s’arment pour ton supplice, Et que, par ton exemp
à mes discours ; D’aucun mot, d’aucun cri, n’en interromps le cours ; Tiens ta langue captive ; et, si ce grand silence, À to
                        Qu’il te souvienne De garder ta parole, et je tiendrai la mienne.     Tu vois le jour, Cinna512 ; mais c
ndrai la mienne.     Tu vois le jour, Cinna512 ; mais ceux dont tu le tiens Furent les ennemis de mon père, et les miens : Au
Je t’ai préféré même à ceux dont les parents Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs, À ceux qui de leur sang m’ont
axime et de toi j’ai pris les seuls avis, Et ce sont, malgré lui, les tiens que j’ai suivis. Bien plus, ce même jour, je te d
si lâche dessein… AUGUSTE.                                         Tu tiens mal ta promesse : Sieds-toi514, je n’ai pas dit e
e veux. Tu te justifieras après, si tu le peux : Écoute cependant, et tiens mieux ta parole.     Tu veux m’assassiner demain,
e, Son salut désormais dépend d’un souverain, Qui pour tout conserver tienne tout en sa main ; Et si sa liberté-te faisait ent
écrivit, pleine d’une simplicité héroïque, a souvent été citée. Elle tient dignement sa place à côté des plus beaux vers du
i-bas N’y découvre quelqu’un de vos assassinats ; Ou du moins on vous tient en si mauvaise estime540, Qu’innocent ou coupable
a flamme. CHRYSALE. Faut-il le demander ? J’y consens de bon cœur, Et tiens son alliance à singulier honneur. ARISTE. Vous sa
lons tout droit comme on parle cheux nous. PHILAMINTE. Ah ! peut-on y tenir  ? BÉLISE.                                    Quel
st lui qui, dans des vers, vous a tympanisées ; Tous les propos qu’il tient sont des billevesées : On cherche ce qu’il dit ap
 ! Vous laisserez sans honte immoler une fille Aux folles visions qui tiennent la famille, Et de tout votre bien revêtir un niga
de écume et se plaint. De tant de coups affreux la tempête orageuse - Tient un temps sur les eaux la fortune douteuse ; Mais
ourquoi, devenu ravisseur, Néron de Silanus fait enlever la sœur ! Ne tient -il qu’à marquer de cette ignominie Le sang de mes
g depuis longtemps ils se sont façonnés ; Ils adorent la main qui les tient enchaînés. Vous les verrez toujours ardents à vou
ravaux771 : Un partage inégal ne leur fut jamais libre ; Et leur main tient toujours dans un juste équilibre             Tous
s vous rendez très ridicule. » LE COMTE, se levant brusquement. Si je tenais le fat qui m’ose écrire ainsi. PASQUIN. Poursuivr
     Faut-il que je vous dise Une seconde fois de serrer cet argent ? Tenez , voilà ma clef, et soyez diligent. PASQUIN va et
ces manières-là. LISIMON. Oh bien ! tu t’y feras, mon enfant. Sur les tiennes , À mon âge, crois-tu que je forme les miennes ? L
ennes ? LE COMTE. Vous aurez la bonté d’y faire vos efforts. LISIMON. Tiens , chez moi le dedans gouverne le dehors. Je suis f
sort. MÉROPE. Je suis sa mère. Hélas ! mon amour m’a trahie. Oui, tu tiens dans tes mains le secret de ma vie ; Tu tiens le
our m’a trahie. Oui, tu tiens dans tes mains le secret de ma vie ; Tu tiens le fils des dieux enchaîné devant toi, L’héritier
60. Cf. Lucrèce, de rerum Natura, IV, 1129. 61. C’est-à-dire qui tiennent à l’essence de sa nature. 62. Ce verbe fort goût
ein de renoncer à l’empire, leur avait adressé ce vers : Vous qui me tenez lieu d’Agrippe et de Mécène. 516. Corneille a
me châtiment qu’il infligeait à Cinna. Ne devait-il pas, même pour le tenir en garde contre le retour de ses illusions et de
lorsqu’il l’enlevait, ou bien que, l’embrassant de ses serres, il la tenait à terre couchée sous lui. 560. L’orthographe de
ière eut le mérite de réformer le goût et le sens public. 594. Pour tient ici la place de seulement : on dit encore dans ce
médie, comme dans les autres chefs-d’œuvre de Molière, les caractères tiennent étroitement au sujet, et ce sont eux qui, les pre
partager l’avis de La Fontaine, qui a dit, Fab., X, 15 . ………………… Je tiens qu’il faut laisser Dans les plus beaux sujets que
eux, Qui du théâtre êtes le maitre, Vous qui fîtes le Glorieux, Il ne tiendrait qu’à vous de l’être. Ailleurs il rappelle encore
dans la bouche d’Andromaque, parlant de son fils, I, 4 : Il m’aurait tenu lieu d’un père et d’un époux.   834. Cette nar
48 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
r lui. — Moi, qui suis bonhomme, je lui donne la lettre. Dès qu’il la tient , il se croit » trop heureux : Je verrai M. d’Arge
manquer à ma parole, et je garde mon sérieux, comptant bien que vous tenez le vôtre : je trouverais fort mauvais qu’il en fû
tre : je trouverais fort mauvais qu’il en fût autrement. Hélas ! pour tenir ma promesse, je n’ai besoin que de penser à cinq
, en créer qui répugnent au bon sens et à la raison. La vraisemblance tient souvent à l’art du narrateur : s’il dispose son r
ité de l’esprit ou par celle de la passion ; il éveille la curiosité, tient l’attention en haleine par une habile gradation d
Quelquefois il laisse planer sur le sujet une sorte de mystère, et il tient l’esprit du lecteur enchaîné jusqu’au dénouement.
gile ? Par quels nœuds étonnants, par quels secrets rapports Le corps tient -il à toi comme tu tiens au corps ? Quel jour sépa
tonnants, par quels secrets rapports Le corps tient-il à toi comme tu tiens au corps ? Quel jour séparera l’âme de la matière
n est païenne par le fond, comme elle l’est par la forme. À quoi cela tient -il ? Au caractère de Chénier, à son éducation, au
ait pu dire pour lui-même ce qu’il fait dire à la jeune fille : il ne tient plus à la vie par tous les liens de la jeunesse,
49 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
beaux-arts, appelés libéraux, parmi lesquels l’éloquence et la poésie tiennent le premier rang. Quoiqu’il ne soit question dans
y manque ; tout y est de la plus grande beauté ; tout s’y réunit pour tenir nos yeux dans une espèce d’enchantement. Voilà un
lâche et impudent, et celui de l’ami ferme et courageux de la vérité, tiennent également à la belle nature, lorsqu’ils sont bien
50 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
(fin). L’homme ne sait pas vivre dans le présent. Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l’avenir
range qu’il n’y a rien dans la nature qui n’ait été capable de lui en tenir la place, astres, ciel, terre, élément, plantes,
ice. Malgré la vue de toutes nos misères, qui nous touchent, qui nous tiennent à la gorge, nous avons un instinct que nous ne po
51 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
’appartement du roi était consumé ; la grande salle où les Suédois se tenaient était remplie d’une fumée affreuse mêlée de tourb
e la rendre. Les Turcs l’emmenèrent au quartier du bacha ; les uns le tenaient sous les jambes, les autres sous les bras, comme
r lui. » Moi, qui suis bonhomme, je lui donne la lettre. Dès qu’il la tient , il se croit trop heureux. — « Je verrai M. d’Arg
52 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
trop assujettie à la routine des procédés classiques. Au théâtre, il tient sa place au-dessous de Corneille et de Racine don
hivers, Dans mon obscurité profonde, Enseveli dans mes déserts, Je me tiens déjà mort au monde. Mais sur le point d’être jeté
é, Tout m’en parle, tout m’y ramène. Serais-je un esclave échappé Qui tient encore un bout de chaîne ? Non, je ne suis pas fa
’en ce royaume Tous les honneurs sont fondés sur le bien. L’antiquité tenait pour axiôme Que rien n’est rien, que de rien ne v
les motifs de la marche forcée, motifs que le chef était intéressé à tenir secrets, et que leur perspicacité avait devinés !
53 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
erts d’un bandeau, ses regards pénètrent l’avenir ; quelquefois elle   tient des fleurs naissantes dans la main, quelquefois u
é. La précision n’est peut-être pas aussi bien observée, et ce défaut tient au vague que laisse dans l’esprit pendant le cour
Le caractère par lequel un blâme devient donc une satire, s’il ne se tient pas dans la généralité ; le portrait ne peut ains
nfants Que le nord eût porté jusque-là dans ses flancs.       L’arbre tient bon, le roseau plie       Le vent redouble ses ef
ais la périphrase a permis au poète de prolonger l’harmonie. L’arbre tient bon, le roseau plie. Contraste, nos deux acteur
t, la clarté donnante sur les gazons ; renfermement des épithètes qui tiennent à la fois de la métaphore et de l’image, et que p
apot, occupe le milieu entre le récit historique et la fiction ; elle tient à la fois de l’un et de l’autre, et c’est pourquo
onne cent coups ! L’archevêque, en racontant ceci disait : Si j’avais tenu ce maraud-là, je lui  aurais rompu les deux bras
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
n âge tendre, on regarde comme une loi la volonté de ceux de qui l’on tient la vie ; on n’ose produire des désirs qui contred
s l’abîme : ils arrachent du monde des enfants à qui l’autorité seule tient lieu d’attrait et de vocation pour la retraite ;
la puissance royale agit, en même temps, dans tout le royaume ; elle tient tout le royaume en état, comme Dieu y tient tout
ns tout le royaume ; elle tient tout le royaume en état, comme Dieu y tient tout le monde. Que Dieu retire sa main, le monde
55 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
r la tradition et s’y perpétuent par la routine. Le père Anthimès les tient du père Macarios qui les tenait du père Nectarios
t par la routine. Le père Anthimès les tient du père Macarios qui les tenait du père Nectarios, et ainsi de suite, en remontan
on naturel que ni l’expérience ni l’étude ne sauraient donner, et qui tient à la délicatesse des organes, à la vivacité des i
oir fait fausse route en choisissant la profession d’avocat, et il ne tient à rien que je ne jette ma toge aux orties et ma t
56 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
à haute voix et de réciter, c’est tout un. La lecture accentuée doit tenir le milieu entre un ânonnement insipide et la décl
être avant tout naturelle, et pour cela il est bon que le lecteur se tienne plutôt en deçà de l’émotion qu’il éprouve et qu’i
es observations toutes particulières. La lecture de notre poésie doit tenir le milieu entre l’uniformité de la prose et cette
nd à ses longs travaux Troie entière succombe, Quand presque tous les tiens sont plongés dans la tombe ? Pourquoi ce sombre a
ls tournent comme une roue rapide ; d’autres, au lieu de ce bouclier, tiennent une espèce de javelot nommé angon, où s’enfoncent
atteignait. Pendant qu’un des Francs lançait le trait, son compagnon tenait la corde, puis tous deux joignaient leurs efforts
gloire de délivrer Jérusalem appartenait à un simple pèlerin, qui ne tenait sa mission que de son zèle, et n’avait d’autre pu
ère célèbre dans son comté par ses vieilles et vertueuses mœurs. « Il tenait , a dit de lui son petit-fils, une maison abondant
e diadème ;            Ici l’homme ù l’homme est égal ; Ici la vérité tient ce livre terrible            Où sont écrits vos a
anglais misérable risée, Au sacre du malheur il retrempe ses droits, Tient au bruit de ses pas deux mondes en haleine, Et, m
i-fermés, Et, sous sa main qui me caresse, Une langueur enchanteresse Tient mes sens vaincus et charmés. Des feuillets d’Ovi
ouvient que Thetmosis, un roi d’Égypte, était valétudinaire, et qu’il tenait cette complexion de son aïeul Alipharmutosis. Que
uvre pour la recevoir sans rougir ; qui, n’étant d’aucun rang social, tient également à toutes les classes : aux classes infé
, épineuses, entrelacées les unes dans les autres, qui semblent moins tenir à la terre qu’elles ne tiennent entre elles, et q
unes dans les autres, qui semblent moins tenir à la terre qu’elles ne tiennent entre elles, et qui, se desséchant et se repoussa
auté. C’étaient des vieillards dont la figure était imposante, et qui tenaient des rameaux d’oliviers ; des hommes faits, qui, a
as, d’une main étendaient un parasol au-dessus d’elles, et de l’autre tenaient un pliant. C’est une servitude imposée aux filles
ante peur. Esope. Hé quoi ! si l’on a bien cru que les dieux aient pu tenir les discours que vous leur avez fait tenir, pourq
cru que les dieux aient pu tenir les discours que vous leur avez fait tenir , pourquoi ne croira-t-on pas que les bêtes aient
mon bon sens ? Ne suis-je pas du port arrivé tout à l’heure ?     Ne tiens -je pas une lanterne en main ? Ne te trouvé-je pas
t notre demeure ? Ne t’y parlé-je pas d’un esprit tout humain ? Ne te tiens -tu pas fort de ma poltronnerie ?          Pour m’
je oublier son père à mes pieds renversé, Ensanglantant l’autel qu’il tenait embrassé ? Songe, songe, Céphise, à cette nuit cr
Mais cependant, mon fils, tu meurs si je n’arrête Le fer que le cruel tient levé sur ta tête. Je l’en puis détourner, et je t
ervé.     Voilà, mes chers amis, ce qui me met en peine. Vous, qui me tenez lieu d’Agrippe et de Mécène, Pour résoudre ce poi
bien avouer qu’une action si belle Donne à Rome bien plus que vous ne tenez d’elle ; Mais commet-on un crime indigne de pardo
selon les lieux. Rome a reçu des rois ses murs et sa naissance ; Elle tient des consuls sa gloire et sa puissance, Et reçoit
nts que des rois, Les grands, pour s’affermir achetant des suffrages, Tiennent pompeusement leurs maîtres à leurs gages, Qui, pa
D’un Romain, d’un soldat, tout ce que peut attendre Le prince dont il tient sa gloire et son bonheur, Germanicus toujours l’a
de bienfaits ma mémoire fidèle Lui soumette en secret tout ce que je tiens d’elle ; Mais enfin mes efforts ne me servent de
                                  Et moi, je les déteste. Néarque. Je tiens leur culte impie. Polyeucte.                     
lte impie. Polyeucte.                                        Et je le tiens funeste. Néarque. Fuyez donc leurs autels. Polyeu
as invincible. Le Comte. Ce grand cœur qui paraît aux discours que tu tiens , Par tes yeux, chaque jour, se découvrait aux mie
casaque.) Vous dites ?… Harpagon. Qu’il faut nettoyer mon carrosse et tenir mes chevaux tout prêts pour conduire à la foire…
essuyait le sang… Béni soit Dieu qui rend mon fils à ma vieillesse ! Tiens , je pleure et n’ai pas honte de ma faiblesse. Fab
ssible ; Dieu la change par une lumière soudaine, et par un songe qui tient de l’extase. Tout suit en elle la même force. « J
qu’ils en avaient déjà demandé la permission à tous ceux qui avaient tenu en main la puissance ; la Charte, qui n’a voulu e
secours : et on fait gloire d’être ingrat envers les dieux, de qui on tient la vie et tous les biens qu’elle renferme ! Ne le
trot ; Voilà mes gens frappés comme d’un coup de foudre. Le marché ne tint pas, il fallut le résoudre : D’intérêts contre l’
, plus froid que n’est un marbre, Se couche sur le nez, fait le mort, tient son vent,           Ayant quelque part ouï dire  
lève au-dessus du commun des hommes, que l’autre vous abaisse et vous tienne dans une parfaite égalité avec tous les hommes ;
u, quand elle est bien touchée ; mais la comédie a ses charmes, et je tiens que l’une n’est pas moins difficile que l’autre.
ction se ménage ; Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli55.     Jamais au
votre très humble serviteur. Monsieur, je suis tout à votre service, tenez -moi des vôtres, mon cher. Faites état de moi, mon
Faute d’assez priser les Grecs et les Romains, On s’égare en voulant tenir d’autres chemins. Quelques imitateurs, sot bétail
j’écoute, et ne dis rien, J’avouerai cependant qu’entre ceux qui les tiennent J’en vois dont les écrits sont beaux et se soutie
sans être arrêté, il reçut le coup qui emporta le bras et la main qui tenaient le chapeau de Saint-Hilaire, et perça le corps ap
ndra si je suis en vie. Je suis bien loin de penser qu’il faille s’en tenir aux définitions et aux exemples ; mais je maintie
 ; puis revint en m’offrant ses bijoux. Je crois l’entendre encor : «  Tiens , mon Cid, va les vendre ; Le Sarrasin, dit-elle,
 » J’emportai les brillants. Mais est-il femme ou fille Qui se puisse tenir d’admirer ce qui brille ? Non : les vouloir, les
mis douze brodeurs après, qui n’ont fait que travailler jour et nuit, tenez -moi pour un infâme. Je ne les ai pas quittés d’un
dis-moi ton nom ! Sommes-nous au-dessous des temps de barbarie ? Les tiens dans ton hameau ne t’ont point rapporté 1 Ils ne
ent, je n’aime pas beaucoup votre monde de Paris. — Pourquoi cela ? —  Tenez , reprit-il en riant, vous aimez les observations
quoi dis-tu :« La vertu n’est rien » quand tu vas jouir du prix de la tienne  ? Tu vas mourir, penses-tu ? Non, tu vas vivre, e
? Tu vas mourir, penses-tu ? Non, tu vas vivre, et c’est alors que je tiendrai tout ce que je t’ai promis. » On dirait, aux murm
57 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
 ; ceste chair ne demande que de s’en aller en pourriture, mais je me tiens certaine que mon Dieu se tient en son roiaume. Je
e s’en aller en pourriture, mais je me tiens certaine que mon Dieu se tient en son roiaume. Je congnois combien je suis pauvr
lvin, et la sévérité de ses ordonnances. 8. Il veut dire : « Nous ne tenons pas autrement à la chose en elle-même. » 9. C’ét
58 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
ajon et traduite par E. Egger.) Pour faire connaître l’estime où nous tenons cette interprétation, il nous suffira de dire que
les formes des bêtes les plus viles et celles des cadavres. IV. Cela tient à ce que le fait d’apprendre est tout ce qu’il y
pièce fait plaisir. VIII. Ainsi donc il ne faut pas affecter de s’en tenir de tout point aux fables traditionnelles sur lesq
remier genre et s’appliquent tous à traiter de l’art de plaider. Cela tient à ce que, dans les harangues, on a moins d’intérê
n par nos paroles à l’aide de cette science. Un discours scientifique tient de la doctrine, ce qui est (ici) d’une applicatio
, attendu que, pour produire des preuves et des raisons, il faut s’en tenir aux lieux communs, comme nous l’avons déjà dit da
nneurs pour des motifs qui paraissent de mince importance ; mais cela tient aux lieux et aux circonstances. Les variétés d’ho
eux que ce qui n’est qu’un acheminement vers cette fin. XXXVI. Ce qui tient à la réalité vaut mieux que ce qui tient à l’opin
ers cette fin. XXXVI. Ce qui tient à la réalité vaut mieux que ce qui tient à l’opinion. Définition de ce qui tient à l’opini
réalité vaut mieux que ce qui tient à l’opinion. Définition de ce qui tient à l’opinion : c’est ce que l’on ne serait pas dis
e là le proverbe : « C’est peu de chose que la justice », vu que l’on tient plus à paraître juste qu’à l’être ; mais il n’en
air et imposant. Ceux qui portent tout à l’extrême passeront pour se tenir dans les limites de la vertu245. Ainsi le témérai
ur l’homme qui a éprouvé beaucoup de fatigues et d’épreuves260. Cela tient à ce qu’il est agréable aussi de ne plus avoir de
’on est l’ami des personnes préjudiciées ou des juges. Les amis ne se tiennent pas en garde contre le préjudice et, d’ailleurs,
IX. Ceux qui ne se méfient pas et qui ne sont pas d’un caractère à se tenir en garde, mais plutôt à donner leur confiance ; c
fait tort fréquemment ; car les uns et les autres ne songent pas à se tenir en garde : les premiers, parce qu’ils n’ont jamai
r l’adversaire, on alléguera que celui-là détruit tout ce qui ne s’en tient pas à ce qu’il a juré ; qu’en effet, c’est pour c
à la colère et à l’emportement. Ils s’en prennent surtout à ceux qui tiennent peu de compte de leur mal actuel. Ainsi le malade
l’on a raison de les punir, nous ne gardons pas de ressentiment. Cela tient à ce que c’est de l’impudence que de refuser de r
r lesquels nous avons fait le plus d’impression par les côtés où nous tenons particulièrement à être admirés nous-mêmes, ou pa
sans devenir pour eux un objet d’envie, nous les aimons, ou bien nous tenons à nous en faire des amis. XXV. De même ceux avec
ient344 ceux que nous admirons ou qui nous admirent, ceux de qui nous tenons à être admirés ou auxquels nous avons à demander
lement informés du décret qu’ils allaient voter346), soit que l’on se tienne près de nous, ou que l’on doive s’apercevoir de n
s. VI. De même encore ceux qui ne sont ni dans un état de passion qui tienne du courage, telle que la colère ou la témérité, c
leurs vêtements et toutes les autres choses analogues ; les discours tenus par eux pendant l’épreuve, ceux des mourants, par
de dominer leur fureur. Par amour-propre, ils ne supportent pas qu’on tienne peu de compte de leur personne, et se fâchent qua
la jeunesse est avide de supériorité, et la victoire en est une. Ils tiennent plus à ces deux avantages qu’à celui des richesse
d’après leur caractère moral371 que d’après le calcul : or le calcul tient à l’intérêt, et la vertu à ce qui est beau. XIII.
ur : et en effet, la peur est une sorte de refroidissement. VIII. Ils tiennent à la vie surtout dans leurs derniers jours, parce
éservés, car, n’ayant pas autant de souci du beau que de l’utile, ils tiennent peu de compte de l’opinion. XI. Ils ne sont pas p
sont d’une condition semblable à celle de nos propres ancêtres. Cela tient à ce que telles choses, considérées à distance, s
nerait ; ou comme si l’on tirait au sort, parmi les marins, celui qui tiendra le gouvernail et qu’on dût choisir celui que le s
elle-ci : Il ne faut jamais qu’un homme qui a du bon sens… D’autres tiennent de l’enthymème, mais ne sont pas une partie d’ent
e, ce qui convient, ce sont les apophtegmes lacédémoniens et ceux qui tiennent de l’énigme ; comme, par exemple, si l’on voulait
es sentences offrent une grande ressource dans les discours, laquelle tient uniquement à la vanité des auditeurs. En effet, c
nt nombreux, plus la démonstration devient facile ; ensuite, plus ils tiennent de près à l’affaire, plus ils s’y rapportent, moi
eur famille, « attendu, ajoutait-il, que mes actes sont, plus que les tiens , de la même nature que ceux d’Harmodius et d’Aris
souvent le jour ne se fait que plus tard sur la meilleure conduite à tenir , tandis qu’auparavant la question était obscure.
car cet énoncé est comme le siège d’un enthymème, et cette apparence tient à la forme de l’expression. Pour parler d’une faç
l’avoir été, à Ténédos, fut irrité contre les Achéens ; son courroux tenait à ce qu’il avait été privé d’un honneur : or le f
le triomphe de cette politique que survint la guerre473. IX. Un autre tient à l’omission de la question du moment et des cond
à rien ; — facile à saisir en ce qu’elle est aisément retenue, ce qui tient à ce que l’élocution périodique est assujettie au
e sur un certain Speusippe, frappé d’apoplexie, qu’« il ne pouvait se tenir en repos, bien que le hasard l’eût enchaîné dans
evant les yeux. De même, Céphisodote recommandait de veiller à ne pas tenir « des réunions nombreuses qui devinssent des asse
ous deux ont éprouvé ce qu’on vient de dire. Par quels moyens on peut tenir des propos piquants et à quelles causes ils se ra
lent être des œuvres d’apprentis661 dans les mains des lecteurs. Cela tient à ce qu’ils sont faits pour le débat. Aussi les p
termes celles qui constituent sa qualité principale. En effet, à quoi tiendra qu’elle soit nécessairement claire, exempte de tr
préférable de discourir sur toutes sortes de points, plutôt que de se tenir dans le sujet. C’est ce qui fait que les esclaves
a plupart de ces indices dans Homère : Elle dit, et la vieille femme tenait son visage dans ses mains700. En effet, ceux qui
er Hémon à son père en faveur d’Antigone, comme si d’autres personnes tenaient la parole711. XVII. On doit aussi transformer les
démonstration. V. Au début (de la péroraison), l’orateur dira qu’il a tenu les promesses qu’il avait faites ; et pour cela,
mbassadeur d’Athènes, être amenés à plus d’égards pour nous, qui vous tenions en grande considération, n’y eût-il d’autre motif
sonnement est celui-ci : Par contre, ceux-là sont tempérants qui s’en tiennent à un seul amour ; or Pâris n’aima qu’Hélène, donc
59 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
es de temps, de lieux, de personnes ; à l’orateur qui, s’il n’est pas tenu de dire la vérité tout entière, doit la respecter
toire. Dans sa description, qui est toute d’invention, le poète n’est tenu qu’à la vraisemblance, c’est-à-dire à l’apparence
lque chose de neuf et d’original, qui peuvent saisir l’imagination et tenir l’attention fixée. Mais la règle essentielle, c’e
Qu’avez-vous à dire sur la description mixte ? La description mixte tient le milieu entre les deux précédentes. Elle repose
terreur, ……………………………………………… Faisait aux animaux la guerre. … Le lion tint conseil, et dit… La fin de l’exposition est indi
rconstances inutiles qui ralentiraient la marche du récit, et surtout tenir les esprits vivement en suspens jusqu’à la fin, p
et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenaient le chapeau de Saint-Hilaire. Ce gentilhomme ne le
, toujours coupé et dégagé des longues phrases et de ces périodes qui tiennent l’esprit en suspens, sera rapide, énergique, plei
. La narration mixte, consistant à embellir, à agrandir un fait réel, tient comme on le voit, de la narration historique et d
narration badine que parce qu’elle est un entretien et non un écrit, tient une place importante dans les cercles et les soci
ale, qui consiste dans certaines variétés, dans certaines nuances qui tiennent aux temps et aux lieux. C’est ainsi que le style
ne de l’autre : absentium mutuus sermo. Cette petite composition, qui tient une sorte de milieu entre les ouvrages sérieux et
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
it pu s’écarter un moment. Le public a fixé pour toujours le rang que tiendra sur notre Parnasse l’auteur de Warvick et de Méla
Virginie) ont tous avec Warvick, ce trait premier de ressemblance qui tient à l’idée générale du rôle ; et malgré les efforts
ux goût qu’avec les mauvaises mœurs, soit que le ton dur et tranchant tînt essentiellement à son caractère ou à l’inexpérien
c’est le seul peut-être de tous les auteurs anciens, dont les défauts tiennent si essentiellement au caractère de son génie, qu’
ces de ces opinions erronées auxquelles M. de La Harpe ne devait plus tenir , même en les modifiant, dans un ouvrage destiné à
ien des superfluités, donné une juste étendue aux articles faits pour tenir dans son ouvrage un rang distingué, et rédigé le
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
seul terme dont il ne pût rendre compte ». Abondant et méthodique, il tenait avant tout à l’enchaînement du discours, et à l’o
, épineuses, entrelacées les unes dans les autres, qui semblent moins tenir à la terre qu’elles ne tiennent entre elles, et q
unes dans les autres, qui semblent moins tenir à la terre qu’elles ne tiennent entre elles, et qui, se desséchant et repoussant
Notre sèche méthode est plutôt un ordo ligneus vel ferreus. Tout s’y tient par des crampons, ou s’y enchâsse par des mortais
ivre, s’accorder, s’assortir. Je voudrais qu’elles roulassent sans se tenir , et pussent subsister indépendantes, comme des pe
Ordre et mouvement. Buffon néglige trop l’analyse du mouvement, qui tient à la sensibilité. 5. Si on les enchaîne. La Br
62 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
e. C’est le temps où les barbes grises et les pourpoints de buffle se tiennent à distance de la cour. A la forte race du xvi e s
que je meure ou que je vous sauve tous, pour l’amour de cet enfant ; tenez -vous prets pour sortir quand je vous le dirai : c
struire un prisonnier dans un cachot, pourveu qu’on luy peust 8 faire tenir un cofret d’un demy pied. Voicy son propre9 : c’e
63 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
de ceux qu’on n’a jamais quittés sans se sentir plus heureux. À quoi tient donc chez lui ce charme irrésistible, dont l’effe
doctrine, il ne s’adresse qu’à la conscience de l’incrédule, et s’en tient aux preuves de sentiment. « Si tout doit finir a
urquoi dis-tu : La vertu n’est rien, quand tu vas jouir du prix de la tienne  ? Tu vas mourir, penses-tu ? Non, tu vas vivre ;
Tu vas mourir, penses-tu ? Non, tu vas vivre ; et c’est alors que je tiendrai tout ce que je t’ai promis. » Si l’âme est immaté
64 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
’y trouve pas aux dépens de l’aimable simplicité. Ce petit poème, qui tient quelquefois de l’épigramme et plus souvent du mad
tre Quand il s’agit de mettre une œuvre au jour, Promettre est un, et tenir est un autre. Sur ce refrain, de grâce permette
ôtre ; Car vous pourriez me dire à votre tour : Promettre est un, et tenir est un autre. Envoi O vous, l’honneur de ce m
u vôtre : Trop bien savez qu’en langage de cour, Promettre est un, et tenir est un autre. On peut citer encore une gracieus
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
 ; il occupe à table et à la promenade plus de place qu’un autre ; il tient le milieu en se promenant avec ses égaux ; il s’a
dit, et se retire si on le regarde. Il n’occupe point de lieu, il ne tient point de place ; il va les épaules serrées, le ch
la galerie, tout l’appartement : on en a au-dessus des yeux ; on n’y tient pas. Il n’y a pas deux voix différentes sur ce pe
ils redoutent l’hiver, ils appréhendent de vivre. » Et il ajoute : «  Tienne qui voudra contre de si grandes extrémités ! »
plaindrait peu la dépense ! (Boileau, épître V, v. 64.) 3. Je vous tiens quitte. 1. Le voient. Voiènt, qu’il se parle à
66 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
oi conforme à la règle universelle de l’esprit de Dieu, parce qu’elle tient le milieu entre ces deux extrémités. Car, comme l
ande beaucoup d’élévation dans le génie, une grandeur majestueuse qui tient un peu à la poésie. Tout doit y être plein de for
ux toute sa vie et son caractère. L’Orateur peut, dans l’exorde, pour tenir les esprits en suspens, se livrer à un certain dé
que d’un style simple ; les grandes, d’un style élevé, et celles qui tiennent le milieu, d’un style tempéré. Il y a des causes
et la véhémence. Mais il est plus orné, plus élégant, plus fleuri. Il tient le second rang entre les orateurs de la Grèce. Br
de tous les siècles à venir, Corneille, n’en doutons point, Corneille tiendra sa place parmi toutes ces merveilles. La France s
ire, vous a donné à la France pour roi ; et la religion veut que nous tenions aussi de sa main un si grand bienfait. Ce que l’u
us avait soumis, vous vous en êtes fait, par les connaissances qu’ils tiennent de vous, des sujets tout nouveaux, plus éclairés,
lors mis en usage pour la première fois. Le discours que ce grand roi tint à ses soldats, au moment qu’il allait livrer bata
67 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
urprenait-il à pousser des cris, il le frappait de son sceptre : « —  Tiens -toi tranquille, camarade, et écoute la parole de
re le vaste rivage ses vagues mugissantes ». Toutefois le respect les tient muets et immobiles sur leurs siéges, jusqu’à ce q
penses auxquelles les hommes soient plus sensibles qu’à celles qu’ils tiennent de l’estime et du choix libre de leurs égaux, rep
re les cordes sensibles de ce peuple impressionnable. On dirait qu’il tient en main toutes les fibres de ces natures nerveuse
p de larcins et de pilleries que l’on commet en vos finances, vous me tenez pour homme de bien et bon citoïen ; mais je vous
nistrateur est dans les chiffres, et n’auraient-ils pas raison de lui tenir ce langage ? Allons plus loin. Supposons que vous
ant, et usa ses forces en les prodiguant. Obligé, d’un autre côté, de tenir en échec la faction aristocratique, il favorisa l
N’est-il pas maître des Thermopyles et des passages de la Grèce ? N’y tient -il pas des garnisons de soldats étrangers ? Ne s’
armes que son génie et sa conscience, il résista à un roi puissant et tint ses forces en échec : il montra que le souffle d’
68 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre IV. Prédicateurs français. »
est regardée comme le chef-d’œuvre de l’éloquence chrétienne. Rien ne tient à côté de cette première partie, pas même la seco
de beaucoup d’autres qui s’accréditent faute de réflexion, et qui ne tiennent pas à l’examen. Bossuet et Bourdaloue ont parcour
69 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
me meurs. Tourne-moi sur le flanc. Ah ! j’expire ! ô douleurs2 ! —  Tiens , mon unique enfant, mon fils, prends ce breuvage 
vives douleurs, De tes yeux enfantins faisaient couler des pleurs4. Tiens , presse de ta lèvre, hélas ! pâle et glacée, Par
ompé les abeilles de l’Hymette. Il y avait si longtemps que les muses tenaient à leurs mains des bouquets artificiels plus secs
70 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
’a pas su en profiter. Je l’ai gardé longtemps dans cette île, il n’a tenu qu’à lui d’y vivre avec moi dans un état immortel
que je ne le deffende valeureusement. » Ainsi qu’il le promit, il le tint  ; mais les Espagnols et le marquis de Pescayre, u
ent vendangé nos vignes au mois de mai ; quoique les blés n’aient pus tenu ce qu’ils promettaient, et que la belle espérance
n goût, du bel esprit et de la galanterie,   Mascarille. Pour moi, je tiens que hors de Paris il n’y a point de salut pour le
Bretagne, frère aîné de Louis XV : Où suis-je ? quel nouveau miracle Tient encor mes sens enchantés ! Quel vaste, quel pompe
e veux adorer. S’il faut que ma déesse en ton sang se confonde. Je te tiens pour l’autel le plus sacré du monde. L’exagérati
vraiment ! cela n’est pas beau. « Ne pleurez plus, la Cythérée, « Et tenez pour chose assurée « Tout ce qu’a prédit le Desti
e. Ruy-Blas vient d’entrer dans la salle, dite du Gouvernement, où se tiennent assemblés les ministres du roi l’Espagne. Il n’a
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
e le bien et le mal y sont prisés au juste ; Que jamais un faquin n’y tint un rang auguste, Et que mon cœur, toujours condui
bon sens ; mais, pour y parvenir, Le chemin est glissant et pénible à tenir  : Pour peu qu’on s’en écarte, aussitôt on se noie
ils affectent quelques mots du premier langage qu’ils ont parlé : ils tiennent pour l’ancienne manière de chanter et pour la vie
oins, il me laisserait respirer, et me ferait plus de plaisir ; il me tient trop tendu, la lecture de ses vers me devient une
72 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
ner sa liberté par la recherche d’une trop rigoureuse exactitude. Je tiens que l’unité d’action consiste, dans la comédie, e
e par plusieurs autres imparfaites qui lui servent d’acheminement, et tiennent cet auditeur dans une agréable suspension. C’est
noncer contre beaucoup de ceux que nous voyons réussir avec éclat. Je tiens donc qu’il faut chercher cette unité exacte autan
La Logique, composée par Arnauld en collaboration avec Nicole (1662), tient un rang distingué parmi ces chefs-d’œuvre destiné
ent leur vanité à douter des vérités les plus certaines. La raison se tient à une égale distance de tous ces dérèglements d’e
ns l’excès et dans les extrémités ; qui n’ont point de serres pour se tenir fermes dans les vérités qu’ils savent, parce que
remiers et n’approuvaient pas aussi la retenue des seconds, et qui se tenaient dans un parti mitoyen, pour agir dans les occasio
la vie ? Prétendent-ils nous avoir bien réjouis, de nous dire qu’ils tiennent que notre âme n’est qu’un peu de vent et de fumée
petitesse : dans l’ordre des choses intelligibles, notre intelligence tient le même rang que notre corps dans l’ordre des cho
eilles les comprend ; tout autre ne le peut faire… Notre intelligence tient dans l’ordre des choses intelligibles le même ran
corps dans l’étendue de la nature. Bornés en tout genre, cet état qui tient le milieu entre deux extrêmes se trouve en toutes
esse. Malgré la vue de toutes nos misères qui nous touchent, qui nous tiennent à la gorge, nous avons un instinct que nous ne po
arrive qu’on juge mal, on peut douter pour le moins s’il n’est point tenu de répondre à Dieu de leur injustice : jusque-là,
er l’étendue de la puissance royale ni avoir intérêt à la diminuer, a tenu que, les juges extraordinaires n’étant pas vérita
rné de plusieurs anges qui soutenaient une chapelle ardente, laquelle tenait à la voûte. Jamais il ne s’est rien vu de si magn
Le voilà donc mort, ce grand ministre, cet homme si considérable, qui tenait une si grande place ; dont le moi, comme dit M. N
idérer, sire, que le trône que vous remplissez est à Dieu, que vous y tenez sa place et que vous y devez régner selon ses loi
s peuples gémissaient en vain ; en vain Monsieur, en vain le roi même tenait Madame serrée par de si étroits embrassements. Al
uam tenebam. « Je serrais les bras, mais j’avais déjà perdu ce que je tenais . » La princesse leur échappait parmi des embrasse
même arraché la foi : « arbres infructueux et déracinés228 », qui ne tiennent plus à l’Église par aucun lien. Ô Dieu ! les verr
rédités, non par aucune horreur de leurs sentiments, mais parce qu’on tiendra tout dans l’indifférence, excepté les plaisirs et
ligé votre Église. Oui, grand Dieu, le glaive que vos ennemis avaient tenu si longtemps levé sur la tête de vos saints s’est
ucunes raisons, s’opiniâtra au refus d’appeler personne, voulut enfin tenir secret l’état de Monseigneur, quoiqu’il empirât d
bons yeux de remarquer et de distinguer tous leurs traits. Ceux-ci se tenaient aussi tenaces en place que les plus touchés, en g
sais quoi de plus libre en toute la personne, à travers le soin de se tenir et de se composer ; un vif, une sorte d’étincelan
et de se remettre en mer sans provisions et sans savoir quelle route tenir  ; à peine eurent-ils vogué deux milles qu’ils fur
ux remontrances, aux prières, aux ordres, prétendant qu’on devait lui tenir la parole de ne le pas abandonner. On se crut obl
plus forts. Quiconque prétend se soustraire à leur autorité, dont il tient tout, ne peut trouver injuste qu’elles lui raviss
                                  Et moi, je les déteste. NÉARQUE. Je tiens leur culte impie. POLYEUCTE.                     
e impie. POLYEUCTE.                                          Et je le tiens funeste. NÉARQUE. Fuyez donc leurs autels. POLYEU
tes deux, madame, il doit tout refuser. Je n’accuse personne, et vous tiens innocente ; Mais il en faut sur l’heure une preuv
it ; Mais contre cet abus que j’aurais de suffrages Si tu donnais les tiens à mes derniers ouvrages ! Que de tant de bonté l’
tterie, Qu’injustice, intérêt, trahison, fourberie : Je n’y puis plus tenir , j’enrage ; et mon dessein Est de rompre en visiè
’attendais pas l’honneur que je reçoi510. ORONTE. L’estime où je vous tiens ne doit point vous surprendre, Et de tout l’unive
ALCESTE. Monsieur. ORONTE.                  Oui, de ma part, je vous tiens préférable À tout ce que j’y vois de plus considé
empire Sur les démangeaisons qui nous prennent d’écrire ; Qu’il doit tenir la bride aux grands empressements Qu’on a de fair
out l’univers : La louange agréable est l’âme des beaux vers. Mais je tiens , comme toi, qu’il faut qu’elle soit vraie, Et que
ction se ménage ; Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli568.     Jamais a
us m’auriez donc trompée ? MITHRIDATE. Perfide ! il vous sied bien de tenir ce discours, Vous qui, gardant au cœur d’infidèle
, est-il permis à des infortunées, Qu’au joug d’un fier tyran le sort tient enchaînées, D’oser avoir recours, dans la honte d
fie ! Ah, punis-moi plutôt : ta funeste bonté, Même en me pardonnant, tient de ma cruauté. N’épargne point mon sang, cher obj
eur, Tu ne sortis jamais un instant de mon cœur ; Que, si le repentir tenait lieu d’innocence, Je n’exciterais plus ni haine n
tez sa misère. Quel est l’état horrible, ô ciel, où je me vois ! L’un tient de moi la vie, à l’autre je la dois ! Ah ! mes fi
s. (À Zamore.) Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t’ont commandé le meurtre et la vengeance ; Et le
sabbats, Où l’université des chats, À minuit, en robe fourrée, Vient tenir ses bruyants états ; Une table mi-démembrée, Près
planter et diriger Et le cep et la treille, espoir de ton verger. Je tiendrai la faucille ou la faux recourbée, Et devant mes p
ycus veut te servir encor. J’ai honte à ma fortune785 en regardant la tienne . » — Et dépouillant soudain la pourpre tyrienne Q
gardant la tienne. » — Et dépouillant soudain la pourpre tyrienne Que tient sur son épaule une agrafe d’argent, Il l’attache
ction se ménage ; Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. L’unité de tem
antiquité avec beaucoup d’injustice et souvent d’ignorance. Pascal se tient à une égale distance de ces deux excès. 118. « L
Descartes, ce mortel dont on eût fait un dieu Chez les païens et qui tient le milieu Entre l’homme et l’esprit… Mais l’opin
Maladie du Dauphin) : « Mgr le duc et Mme la duchesse de Bourgogne y tenaient ouvertement la cour, et cette cour ressemblait à
vivant, il les avait gardés sous les plus sûres serrures. Il n’a pas tenu à beaucoup de gens qui les redoutaient qu’ils ne
bouche de Cérialis, Hist., IV, 74. — Toutefois il n’en faut pas moins tenir tête aux méchants et surtout faire la guerre aux
and, une de ces beautés vagues, du ces circonstances effrayantes, qui tiennent de la vraie nature du fantôme. » 642. À l’occasi
ux de Mithridate, III, 1 : Tandis que l’ennemi, par ma folie trompé, Tenait après son char un vain peuple occupé, Et, gravant
plus heureuses de cette tragédie. 723. « Le sublime de ce morceau tient surtout à ce sentiment de justice si profondément
xtuellement : « Or ça je vous veux montrer combien la religion que je tiens est plus douce que celle de quoi vous faites prof
73 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
eur ou le Monseigneur. À Monsieur, Monsieur le comte de, etc.36 On ne tient plus aujourd’hui à cette forme, qui, d’ailleurs,
lle, à la campagne, en voyage, on lit madame de Sévigné : à quoi cela tient -il ? C’est au mélange heureux du naturel, de la s
crainte de blesser sa femme, grosse de cinq mois. Enfin il me pria de tenir sa femme ; je le fis : il trouva que sa mère avai
74 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
l’origine de la poésie dramatique. L’origine de la poésie dramatique tient à la religion des Grecs. Des chœurs composés d’ac
rs de Boileau : Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli, Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. Les autres, fo
s’accordent beaucoup d’autres licences littéraires et dramatiques, ne tiennent nullement compte des unités de temps et de lieu,
a pas de doute qu’elle ne l’épargnât : ainsi c’est son ignorance qui tient les esprits en suspens. Esther sait que le roi As
lâmé de son innovation par Aristophane et par ses contemporains. Cela tenait aux mœurs nationales des Grecs, à la séparation d
tte multiplicité d’actions ou d’incidents, ces changements subits qui tiennent du prodige, ne choquent point notre raison, parce
e hypocrisie, elle attaque la piété et la vertu. Ce tort cependant ne tient pas à la nature de la comédie ; il faut l’imputer
s faisons un secret retour sur nous-mêmes, qu’il nous avertit de nous tenir sur nos gardes, pour ne pas tomber dans ce même r
de fanfare, c’est du comique bas ; mais que le valet lui réponde : Tiens , je voudrais pouvoir rejeter le potage Que tu me
eur comique, consiste dans un enchaînement d’aventures plaisantes qui tiennent le spectateur en haleine, et forment un embarras
uperficiellement, et où le ridicule est présenté en passant. Ce genre tient à la comédie par l’intrigue et les personnages, e
75 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
rable, et qu’il le fut eu effet, excepté au talon, par lequel elle le tenait . Ce héros si célèbre fut le plus vaillant et le p
e. Divinité poétique, représentée sous la figure d’un jeune homme qui tient d’une main une corbeille de fruits, et qui de l’a
à 29. Ces quatre victoires sont les plus mémorables de ce prince, qui tint , avec Turenne, le premier rang parmi les plus hab
ndé II. Éole, fils de Jupiter selon la fable et dieu des vents qu’il tenait enfermés dans les cavernes et les montagnes d’Éol
, il ne voulut leur répondre que dans une conférence publique, qui se tint à Fontainebleau, en 1600, en présence de toute la
st, par Pirrhus, fils d’Achille, au pied de l’autel de Jupiter, qu’il tenait embrassé. (Voyez le mot Hector dans les notes du
que prit Romulus, se forma dans la suite l’ordre des chevaliers, qui tenait le milieu entre le peuple et le sénat. Rome fut a
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
euse qu’impérissable, a dominé son siècle et rempli le monde, il faut tenir un milieu entre ceux qui l’exaltent sans mesure e
trop assujettie à la routine des procédés classiques. Au théâtre, il tient sa place au-dessous de Corneille et de Racine don
pouces, mes joues sont du vieux parchemin mal collé sur des os qui ne tiennent à rien. Le peu de dents que j’avais est parti. Ce
, qu’un bloc de marbre ressemble à un tel homme ou à un autre ? Je me tiens très-philosophe sur cette affaire. Mais, comme je
moins, il me laisserait respirer et me ferait plus de plaisir : il me tient trop tendu, la lecture de ses vers me devient une
on village ont vu Pigalle déployer quelques instruments de son art : “ Tiens , tiens, disaient-ils, on va le disséquer : cela s
age ont vu Pigalle déployer quelques instruments de son art : “Tiens, tiens , disaient-ils, on va le disséquer : cela sera drô
77 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
r des forces que nous nous sommes faites. Refuser justice à celui qui tient le glaive, c’est tout lui permettre. Les Dieux se
de son tribunal, il pressa le pas pour aller au-devant de sa mère, la tint longtemps embrassée, ainsi que son épouse et ses
ne. Sans doute, vous méprisez cette jalousie : cette haine, vous n’en tenez aucun compte, mais ce fardeau retombe et s’appesa
uniquement par intérêt pour vous ? Et cela, quand ils auraient pu se tenir en repos et laisser la Sicile en proie aux ravage
sein aussi lâche, aussi insensé, était bien loin de son esprit : « Tu tiens mal ta promesse, reprit Auguste ; il était conven
ur combattre tes ennemis du dehors. Mais si vous préparez, toi et les tiens , de funestes débats, nous ne pouvons offrir que n
s de Caudium (321 av. J.-C.), et ne sachant quelle conduite il devait tenir à l’égard des Romains, envoie chercher son père,
val, ne seront pas pour lui des gardiens fidèles, parce qu’il n’a pas tenu les promesses qu’il avait faites. Déclarez donc,
ée à notre secours. Quel est donc mon avis ? d’imiter la conduite que tinrent nos ancêtres, dans une guerre moins terrible, cel
res forces. On a raison de dire que cet immense attirail de guerre ne tiendra pas dans les pays que vous voulez envahir : mais
le plus avantageux pour vous : vous passerez avec moi en Épire, pour tenir le premier rang à ma cour et partager ma puissanc
savoir même un ennemi : mais comme il survient des choses qu’il faut tenir secrètes pour se conformer à l’usage, du moins ré
oyens, que diraient les généreuses Troyennes, si comme un lâche je me tenais à l’écart pour éviter le combat ? Et d’ailleurs,
été assez téméraire pour élever mes talents militaires au-dessus des tiens . Je ne te parle pas de la robe persique que tu av
t sous mes yeux. Mais celui qui a besoin d’une garantie de salut, qui tient aux charmes de l’existence, peut aller chercher u
ophe en ces termes : « Vous êtes enveloppés par mes soldats ; je vous tiens en mon pouvoir, comme des victimes dont je puis d
es avertirent Pyrrhus, dont les armées avaient envahi l’Italie, de se tenir en garde contre le poison ; aujourd’hui, ils envo
78 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
est possible, convient surtout à la dissertation. On ne saurait trop tenir les jeunes gens en garde contre les expressions v
on Art poétique : Qu’en un lieu, qu’en un jour un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. Discuter cette
ers de Boileau : Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. (Clermont, aoû
ués s’étaient emportés en attaques violentes contre le poète et il ne tint pas à eux que la pièce ne fût arrêtée en plein su
montrer, ni aussi à ne rien définir ou à ne rien démontrer, mais à se tenir dans ce milieu de ne point définir les choses cla
r tous, et que chaque homme, selon son état et ses connaissances, est tenu de payer sa dette à la société. Montrez la morali
de Boileau : Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli, Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. Boileau a résu
endrait plus de lui s’il le flattait, mais il est honnête homme et il tient à faire son devoir. Agrippine n’obéit pas aux mêm
anque ». L’honnête homme, quand il écrit, a quelque chose à dire ; il tient d’abord à montrer le vrai tel qu’il le sent ou qu
s Souhaits, et dix autres fables prouvent à quel point cette idée lui tient au cœur. Il ne l’a, nulle part, mieux mise en rel
erre Avait depuis plus de cent ans Produit pour l’usage des gens. Il tient à peine ce trésor qu’il en est tout troublé ; il
i ; son imagination multiplie les fantômes devant ses yeux, et il n’y tient plus. Il se souvient qu’il a vécu plus heureux, i
n, des différences notables ; le monde apparaissait plus varié. On se tenait dans son état, ou, du moins, on n’en sortait pas
Il pourrait accabler l’adversaire, il se contente de l’avertir, de le tenir en garde contre lui-même, de le ramener au juste
son air est agréable en soi. Ce conseil est excellent et il faut s’y tenir . L’affectation gâte les idées et le style, elle i
l n’y a qu’à se laisser faire pour être simple et naturel ; l’aisance tient à la fois de l’esprit et du cœur ; elle demande d
is le tour, le ton, les réflexions piquantes, la variété, tout ce qui tient à un esprit vif, n’appartient qu’à elle seule. Il
ètes, ce sont des masques bien vivants dont la physionomie nécessaire tient à la connexité intime qui existe entre les sentim
re. La Fontaine apprend à chacun à ne point forcer son talent et à se tenir dans sa condition ; il nous enseigne la défiance,
dis : Faites la roue et vous serez plumés. A tout sot orgueilleux je tiens même langage ; Toujours par les renards les corbe
teurs de Polyeucte et d’Athalie. Fénelon regrette que l’amour profane tienne une si grande place dans nos tragédies ; mais il 
on de ce qu’il a dit de juste sur la Tragédie française, qu’on ne lui tient rigueur pour ce qu’il a omis de dire. L. N. A
endra qu’en décernant à Wilberforce les honneurs civiques, nous avons tenu à nous associer à ses énergiques protestations et
ent secondaire des jeunes filles Écoles spéciales Nous avons tenu à rédiger pour cette seconde partie qui a trait a
ils généraux que nous avons mis en tête de chaque école. Mais tout se tient et s’enchaîne dans ce recueil forcément disparate
je m’adresse, me dites-vous, c’est d’elle et d’elle seule que je veux tenir une réponse sur un sujet qui m’intéresse plus que
ans le carrefour le plus voisin ! « Êtes-vous pour le Job ? » – « En tenez -vous pour Uranie ? » Voilà la question à la mode 
vide d’un vin généreux. Ainsi, la valeur du sonnet de M. de Benserade tient tout entière dans la pointe du dernier vers : avo
t. Il y a là des critiques dont il est bon que les futures aspirantes tiennent strictement compte : « Composition de langue fan
, ni observé les limites de la question ; aucune même n’a bien sû s’y tenir . Il s’agissait ici du néologisme proprement dit,
ent ouvert aux nouveautés, quel parti prendre, quelle sorte de milieu tenir  ? D’ordinaire, on s’est borné sur ce point à de t
prêtant dans une juste mesure, on aurait dû se souvenir davantage et tenir plus grand compte des inépuisables ressources que
s donné dans ce travers et ont su mieux comprendre la question et s’y tenir , ne se sont pas distinguées autant que nous l’eus
ions. Peut-être est-il moins fortement attaché aux principes, mais il tient grand compte des conséquences. Voilà pourquoi les
laissant de côté les curiosités de l’histoire de la langue, ils sont tenus aujourd’hui de connaître les principes essentiels
e partie du travail, où la grammaire proprement dite et les citations tiennent une large place, aurait peu de mérite si les aspi
is aussi sans omettre de la saisir là où elle est incontestable. S’en tenir à l’Hôtel de Rambouillet et à Voiture, refaire l’
resque toujours trop long ; on craint de n’en pas dire assez, et l’on tient à accumuler, sans utilité, des connaissances qui
des esprits incultes et bornés. C’est pourquoi il ne fallait pas s’en tenir uniquement au xvii e siècle, mais arriver jusqu’a
’accepteraient pas cette grammaire de la parure, qui a été écrite, ne tiendraient nul compte des formes et des couleurs, et accorde
quent, les autres ont rarement de quoi se soutenir, parce que tous se tiennent par la main, et dépendent les uns des autres. C’e
pper et commenter cette pensée : « C’est une erreur de vouloir faire tenir toutes les études dans le travail de quelques ann
rivains, les œuvres de polémique ne se prêtent pas à la poésie ; elle tient à l’esprit même du siècle, positif, pratique avan
du moins par la forme ; mais le triomphe de la forme qu’il a employée tient au tour d’esprit du xviii e siècle. Quand il disa
ations de lectures, etc. C’est la pure doctrine classique. Il faut se tenir en garde pourtant contre des jugements un peu dur
avoir dédié Andromaque. 1° Elle accepte la dédicace de la pièce et se tient pour fort honorée d’un si précieux hommage ; 2° É
nin. – Caractère du patriotisme chez la femme. Place que ce sentiment tient dans son existence et rôle qu’il joue dans l’éduc
ns de l’Europe. Il a échangé des lettres avec tous les hommes qui ont tenu la plume en ce siècle si fécond en littérateurs.
ils peuvent saisir et embrasser. Il doit intéresser son auditoire, le tenir sous le charme, et cette condition est d’autant p
anté, de notre commodité, de nos goûts, de notre bien-être ; qui nous tient en quelque sorte toujours en présence de nous-mêm
consolation. Avoir à former des âmes est une excitation bien forte à tenir haut son propre cœur, à se défendre des défaillan
de savoir les batailles, les traités, dont tout homme bien élevé est tenu de pouvoir parler. Nous recommandons pour l’Histo
qualités de rédaction, sur la tenue, le soin matériel du travail. Ils tiendront grand compte de la recommandation qui leur est fa
s elle doit être très soigneusement faite et écrite. L’examinateur en tiendra le plus grand compte. Les mêmes observations s’ap
s artistes, quelles œuvres ils ont aidé à produire. Il suffit de s’en tenir aux termes même de la question posée. PLAN Préam
ne perdant rien de son sang-froid, fait observer au batelier qu’il le tient maintenant en son pouvoir : il n’a qu’à couper l’
ntemporains. Les candidats aux diverses écoles feront donc bien de se tenir à peu près au courant de ce qui se passe autour d
champs adouciront leur férocité. Ils lui promettent fidélité, et ils tiennent parole. Concours de 1870. Des Portugais fon
t interpréter, développer….. PLAN Préambule. – Il exhorte Annibal à tenir bon, à ne pas repartir pour l’Afrique. Il accourt
PLAN La réticence du début n’est pas à conserver. Le récit doit être tenu pour vrai et être rendu vraisemblable par le choi
’aventure. Il s’appelait Abibas et il avait plus d’une raison pour ne tenir que médiocrement à la vie. Il fut agréé malgré sa
CONSEILS ET PLAN Il ne s’agissait ni de dire pourquoi Bonaparte avait tenu à cette translation ni de raconter la biographie
prendre le troisième ris aux huniers et celui des basses voiles….. On tient le plus près….. « Un homme à la mer ! » crie-t-on
ses principaux chevaliers, s’incline devant lui jusqu’à terre et lui tient le discours suivant… « Cher Sire, le sort des ar
t le prince victorieux, faisant asseoir à une table le roi vaincu, se tient debout derrière lui et revendique l’honneur de le
’approche du germain Arioviste, vainqueur des Gaulois. Les propos que tenaient les Gaulois sur la nature et la force extraordina
lui détaillaient leurs mécontentements et leurs souffrances ; ils le tenaient assiégé sur son tribunal et l’entouraient de leur
du même voile, lui dit Panthée, en se frappant d’un poignard qu’elle tenait caché dans ses vètements ; elle expire en posant
rique : sciences, etc. Il y a là tout un ensemble de questions qui se tiennent , qui sont intimement liées. Ce qui sert aux uns n
aragraphe. – L’industrie et la poésie. – Et le savant ne s’en est pas tenu là. Il a voulu que ses découvertes ne fussent pas
voulu que ses découvertes ne fussent pas seulement spéculatives. Il a tenu à ce qu’elles servissent au bien-être de l’homme,
che aux études d’histoire scientifique, il en est encore un autre qui tient moins aux objets de la science elle-même qu’à ses
ation. Le récit de ces étonnantes transformations doit nécessairement tenir une place importante dans l’histoire des sciences
s, des fermes, de la terre, etc. Nous conseillons aux candidats de se tenir au courant des progrès, des découvertes effectuée
’une manière plus générale, vous examinez quelle conduite nous devons tenir envers les animaux, quels droits nous avons sur e
r tous, et que chaque homme, selon son état et ses connaissances, est tenu de payer sa dette à la société. Montrer la morali
c une telle rapidité que le galop même de ses chevaux cosaques ne lui tiendrait pas pied. Et ce n’est pas là un agrandissement fa
mais les morceaux en sont bons encore. Si politiquement l’Espagne ne tient plus une très grande place dans le monde, ethnogr
s le reste du monde, la place qu’occupe la langue française ? Elle ne tient certes pas dans le monde une place proportionnell
tions une chasse aux colonies ; c’est à qui devancera ses voisines et tiendra la tête. Chacune d’elles glane sur les côtes des
fiter d’une faute ? Soyons pratiques, renonçons aux rêves coloniaux ; tenons les yeux fixés sur la trouée des Vosges et n’aban
79 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
er… harpagon. Paix ! rangez cela adroitement du côté de la muraille. Tenez toujours votre chapeau ainsi, lorsque vous servir
aque. Vous dites ?.,. harpagon. Qu’il faut nettoyer mon carrosse, et tenir mes chevaux tout prêts pour conduire à la foire…
r pour ce qu’on n’est pas. Je suis né de parents, sans doute, qui ont tenu des charges honorables : je me suis acquis dans l
s l’honneur de six ans de service, et je me trouve assez de bien pour tenir dans le monde un rang assez passable ; mais, avan
cela. Je suis bilieux comme tous les diables, et il n’y a morale qui tienne  ; je me veux mettre en colère tout mon soûl, quan
le retenait avec violence445 ; il faisait pitié. Enfin il me pria de tenir sa femme, je le fis : il trouva que sa mère avait
ne cent coups. L’archevêque, en racontant ceci, disait : « Si j’avais tenu ce maraud-là, je lui aurais rompu les bras, et co
ferez tout sans ordre, si vous ne vous accoutumez dès votre enfance à tenir votre esprit attentif, à régler ses mouvements va
t, que le zèle ardent qui m’anime pour le service de mon roi, me fait tenir à honneur d’annoncer votre Évangile à ce grand mo
e le tumulte du monde, que l’éclat du monde est enseveli et anéanti ! Tenez -vous ferme, Monsieur, embrassez Jésus-Christ et s
s éloignées, c’est votre main qui me mène-là, et votre main droite me tient . Et j’ai dit : Peut-être que les ténèbres me couv
sont les éloges qui le touchent davantage617. Quand on l’élève, il se tient dans une honnête modération, et sa pudeur est emb
amis soient faits pour lui622. Le parlement arrive a Clermont pour tenir les assises des grands jours 623 Le lendemain
osses faisaient des sauts à rompre tous les ressorts, et les dames se tenaient à tout ce qu’elles pouvaient692. Nous descendîmes
de front ; il y en a de petites où deux chaises à porteurs ne peuvent tenir  ; on n’y voit goutte, les maisons sont effroyable
qu’à délasser quelquefois l’esprit, mais qui ne devraient point vous tenir autant à cœur qu’elles font. Vous êtes engagé dan
 ; il occupe à table et à la promenade plus de place qu’un autre ; il tient le milieu en se promenant avec ses égaux ; il s’a
dit, et se retire si on le regarde. Il n’occupe point de lieu, il ne tient point de place ; il va les épaules serrées, le ch
me dans les sillons, où elle étouffe les épis, diminue la moisson, et tient la place de quelque chose de meilleur ; qui n’a d
a du moins se sauver et venir à bord, mais une vague l’enfonce, on le tient perdu : il paraît une seconde fois, et les espéra
il. Que les dieux le modèrent, et le rendent toujours fortuné ! Qu’il tienne en sa main la corne d’abondance850 ! Que l’âge d’
e et hérissée d’une jeune lionne qu’il avait tuée dans les forêts. Il tenait dans sa main une houlette courbée et noueuse. Sa
Dieu. L’enfant ne peut pas téter toujours896, ni même être sans cesse tenu par les lisières ; on le sèvre, on l’accoutume à
t qu’il te rende docile, attentif à la pensée d’autrui, défiant de la tienne , et petit comme un enfant : tout le reste est sot
sence me cause. » Je ne pus lui répondre sur-le-champ, parce qu’il me tenait si serré, que je n’avais pas la respiration libre
onnu à Pennaflor. — Comment, connu ! reprit-il sur le même ton ; nous tenons registre de tous les grands personnages qui sont
as grand appétit, poursuivit-il : je vais me mettre à table pour vous tenir compagnie seulement, et je mangerai quelques morc
lanc, touffue, mais courte, avec une grande calotte par dessus. Il se tenait et marchait un peu courbé, avec un faux air1014,
ent ; n’allez point trop à gauche, vous iriez dans celle de l’Autel ; tenez -vous entre les deux.1040 » Les nouvellistes
homme dont la gloire a dominé son siècle et rempli le monde, il faut tenir un milieu entre ceux qui l’exaltent sans mesure,
trop assujettie à la routine des procédés classiques. Au théâtre, il tient sa place au-dessous de Corneille et de Racine don
 ; tirez-en donc, mon cher ami, tout le parti que vous pouvez ; il ne tient qu’à vous. Je vous jure que vous serez1125 supéri
tre des bois, le serin est le musicien1248 de la chambre ; le premier tient tout de la nature, le second participe à nos arts
250 ; et, comme la différence du caractère, surtout dans ces animaux, tient de très-près à celle qui se trouve entre leurs se
res en furent les parrains ; et tandis qu’on comblait les creux, nous tenions l’arbre chacun d’une main, avec des chants de tri
esque en délire, et que, ne sachant à qui nous en1299 avions, on nous tenait de plus court1300 qu’auparavant, nous vîmes l’ins
i, à son ordinaire, assister à l’opération, durant laquelle nous nous tenions tous deux derrière lui, pour cacher notre arbre a
, je les excuse, parce que je sais qu’il est difficile à la nature de tenir toujours le cœur des hommes au-dessus de leur con
ne1485. Mais l’homme qui combat pour la raison, pour la patrie, ne se tient pas si aisément pour vaincu. Celui quia la consci
orale, un autre honneur au monde que le succès auprès du pouvoir ; il tient pour fou, je dirais presque pour malhonnête, quic
cep de vigne ; la sentinelle immobile qui, pour résister au sommeil, tenait un doigt levé dans l’attitude du silence ; le cav
uverts d’un bandeau, ses regards pénètrent l’avenir. Quelquefois elle tient des fleurs naissantes dans sa main, quelquefois u
leues1580 : une rose pendait au-dessus, tout humide ; le bouvreuil se tenait immobile sur un arbuste voisin, comme une fleur d
en est inséparable. Il nous suffira de dire que la main de Napoléon a tenu la plume aussi noblement que l’épée1585. Les gr
ous voyez, je n’y joue pas un beau rôle, et puis vous me la gâteriez. Tenez , je ne vous flatte point ; c’est votre figure qui
existé. Voilà qui est plaisant, je fais le docteur avec vous. Je vous tiendrais trop1623, à vous dire tout ce que j’ai rêvé là-de
dentelles, la chaussure parsemée de pierreries. Des jeunes filles se tenaient à l’entour, et l’une d’elles disait plusieurs cho
Je deviendrais aveugle que j’aurais encore, je le crois, du plaisir à tenir dans mes mains un beau livre. Je sentirais du moi
u’un soin particulier de la Providence destinait à une gloire qui les tient debout encore devant la postérité, et nous arrach
plusieurs cierges brûlaient autour de la table. A la tête du mort se tenait sa veuve, et derrière elle un grand nombre de fem
vaste horizon là où pour lui finit la lumière. De geste et de ton, il tient d’un Moïse ; il y mêle dans la parole des élans d
1837. Ce sont en effet choses qui s’appellent. L’homme qui a toujours tenu son esprit au-dessus de l’emploi qu’il en a fait,
e, la connaissance de ses forces, et cet art d’en user, par lequel on tient une place utile dans le monde, et on y laisse un
ar ses qualités. Souvent il dépasse le but, mais il y conduit : il ne tient qu’au lecteur de s’y arrêter, quoique l’auteur ai
son rang, sa dignité, sa condition dans la cité ou dans l’État. Elle tient de la cérémonie et de l’étiquette. La politesse e
s Bossuet : « Philisbourg est aux abois en dix jours, Philisbourg qui tint si longtemps le Rhin captif sous nos lois, et don
dit que ces gentillesses ne sont pas le langage du cœur. Et puis, il tient à son idée, il n’en démordra pas. 265. Il y a un
Si vous voulez qu’il puisse trouver la vérité, chassez cet animal qui tient sa raison en échec, et trouble cette puissante in
q heures de suite, si on veut. Recevoir des lettres, y faire réponse, tient une grande place dans notre vie, principalement p
sentant fort choqué d’un pareil voisinage, En mort de qualité je lui tins ce langage : « Retire-toi, coquin, va pourrir loi
ité et que néant, tout, jusqu’à nos vertus, se ressent de ce néant et tient de cette vanité ; et comme l’orgueil, si je l’ose
e ce qu’on leur a accordé pour engager plus avant. Le plus sûr est de tenir ferme contre les moindres démarches. » On appelle
ils redoutent l’hiver, ils appréhendent de vivre. » Et il ajoute : «  Tienne qui voudra contre de si grandes extrémités ! »
ls me font dire aussi des mots longs d’une toise. De grands mots qui tiendraient d’ici jusqu’à Pointoise. (Racine, Plaid., iii, 3)
personnage à la mode. 789. Je lis dans une lettre de Voltaire : Je tiens , en fait de langue, tous les peuples pour barbare
l’obscurité entière au plein éclat et à la vogue, il sait à quoi s’en tenir sur la faiblesse et la lâcheté des jugements des
que le seigneur Gil Blas est bien naïf. 956. Faire raison veut dire tenir tête,...m’excitait à boire avec lui. 957. Gil Bl
exercice gymnastique. 979. Elle jouait franc jeu. 980. C’est-à-dire tenait les paris, couvrait les mises. 981. Amusée à, t
res de cristal de roche. Je suis un peu partisan de la méthode, et je tiens que sans elle aucun grand ouvrage ne passe à la p
tractants. 1039. La devise de Montesquieu était inter utrumque tene, tenez -vous entre deux excès. 1040. On sait que Phaéton
aison, leurs mérites relatifs. 1154. Madame Denis était sa nièce, et tenait sa maison. 1155. Il disait ailleurs de Ferney :
ique, à son insu et sans le vouloir. 1180. Voltaire n’a pas toujours tenu un langage aussi sensé ; mais au moins faut-il re
. Plénière est un mot de la langue féodale ; il signifie souveraine. Tenir une cour plénière se disait d’une assemblée solen
’à ce qu’enfin les rayons viennent mourir sur une masse énorme qui se tient immobile aux confins de l’horizon sud-est. » Eug
ement à son mal. Le premier des biens lui manquait : son âme semblait tenir à ses organes par des attaches si frêles qu’elle
cesse, se nourrit et s’entretient d’espérance ; l’avenir, nous ne le tenons que par espérance, et jusques au dernier soupir,
’elle n’est pas madame de Sévigné. Plus le genre dans lequel on écrit tient au caractère de l’homme, aux mœurs du temps, plus
même enchanté, Il ajoute à son moi toute sa parenté ; Le moi chez lui tient plus d’une syllabe ; Le moi superbe est l’astrola
e tourbillons :  » Et, comme le vaisseau était emporté sans pouvoir tenir contre le vent, nous allions où les vents nous po
us dans le vaisseau.  » C'est pourquoi, amis, ayez courage ; car je tiens pour certain, sur la parole de Dieu, qu’il sera f
u monde ; Des chantiers en travail, des magasins ouverts, Capables de tenir dans leurs flancs l’univers ; Puis un ciel tourm
80 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
e madame du Deffand, enfin de madame Necker. L’histoire de ces salons tiendra de près à l’histoire littéraire et politique du s
sans merci. Les encyclopédistes reprochent à Montesquieu de s’en être tenu , dans la philosophie de l’histoire, à la raison d
goût, la vérité, l’expression des sentiments, les choses, enfin, qui tiennent non à la science, mais à l’art. L’esprit philosop
les grands systèmes du dix-septième siècle. Ici, c’est la France qui tient le premier rang par l’éclat, la hardiesse avec la
« Elle aura, répond Villemain27, un caractère singulier, nouveau, qui tient à son origine littéraire et philosophique. On y r
développement de la philosophie dans notre siècle. Néanmoins, à s’en tenir aux traits les plus généraux, voici ce qui appara
eprésenté par diverses écoles, entre lesquelles l’école spiritualiste tient le premier rang, avec Royer-Collard, Maine de Bir
baisser. J’attendis encore une homélie pour mieux savoir à quoi m’en tenir . Oh ! Pour celle-là, elle fut décisive. Tantôt le
fermeté d’âme, cette égalité extérieure, ce soin toujours le même de tenir tant qu’il pouvait le timon, cette espérance cont
s plus épaisses ténèbres, une soif de savoir tout, une attention à se tenir en garde contre tout, un sentiment de ses liens,
berté. Ce monarque si altier gémissait dans ses fers, lui qui y avait tenu toute l’Europe, qui avait si fort appesanti les s
, pour la faire enregistrer après au lit de justice que le Roi allait tenir . Un silence profond succéda à un discours si peu
 de lui donner en mariage la fille de Saturninus ; s’il ne veut « pas tenir sa parole, je lui déclare la guerre ; s’il ne le
Malheureux, qui voulaient être citoyens sans qu’il y eût de cité, et tenir leurs richesses de la main de leurs destructeurs 
ace-Royale ; il restaure tous les ponts. Le faubourg Saint-Germain ne tenait point à la ville ; il n’était point pavé : le roi
sur les épaules de ses gardes, dans une chambre ornée, où il pouvait tenir deux hommes à côté de son lit186 : ses gardes se
gua an roi trois millions de notre monnaie d’aujourd’hui, somme qu’il tenait toujours en réserve. La dépense de sa maison, dep
uste par bien des côtés, la théorie de Buffon pèche en ceci : elle ne tient pas assez compte de la diversité des esprits, et,
t ils auront eu des filets, des radeaux, des canots, et ils s’en sont tenus là tant qu’il n’ont formé que de petites nations
société : c’est un effet constant d’une cause nécessaire, puisqu’elle tient à l’essence même de l’espèce, c’est-à-dire à sa p
neige, violets, transis, et pouvant à peine remuer les doigts. Il ne tient qu’à eux de s’aller chauffer : ils n’en font rien
tion même de ce qu’il désire232. D’abord, il voudra la canne que vous tenez  ; bientôt il voudra votre montre ; ensuite il vou
ulier de sa durée, ce qui montre combien la question de la Providence tient à celle de l’immortalité de l’âme, que j’ai le bo
nante variété des herbes et des fleurs que je foulais sous mes pieds, tenaient mon esprit dans une alternative continuelle d’obs
née de ses sœurs, de sa mère et d’un de ses petits frères. Sa mère le tient embrassé par le corps ; le brutal cherche à s’en
t. Elle se tait ; mais ses bras tendus vers le cadavre lui disent : «  Tiens , vois, regarde : voilà l’état où tu l’as mis ! »
moins honnête que curieux, se serait cru, en galant homme, obligé de tenir les engagements de sa femme, et achevez la phrase
es, on resterait sur cette sotte lettre jusqu’à demain matin. Je m’en tiens à ce que j’ai dit et n’y veux pas ajouter un mot
ées d’écume marine couvraient de temps en temps. Une d’entre elles se tenait à l’écart, triste et rêveuse. Elle regardait au l
tuation si critique, d’opposer les miens aux siens ! Vainement je les tiendrais pour préférables : on ne rivalise pas en un insta
ienne ; mais l’homme qui combat pour la raison, pour la patrie, ne se tient pas si aisément pour vaincu. Celui qui a la consc
avec beaucoup de peine ; je cherchai à lui expliquer que ces charges tenaient plutôt à l’étiquette qu’à la nécessité intrinsèqu
dans notre prose, et cela n’est pas toujours réciproque. Le prosateur tient plus étroitement sa pensée et la conduit par le p
âtait le pouls à son fauteuil en mourant. Les esprits extraordinaires tiennent grand compte des choses communes et familières, e
es, quoiqu’elles aient ébranlé l’univers. L’empire de cette langue ne tient point à ses formes actuelles : il est aussi ancie
805. Frère Nicolas, je commençais à croire que tu me méprisais, et je tenais déjà la plume pour t’en demander raison, lorsque
s de quoi varier leur destinée monotone et veulent que la poésie leur tienne lieu d’événements véritables. Si Gœthe était Fran
bles aux Romains, tandis que plusieurs Français, non des plus huppés, tiennent table ouverte à tous venants. Allez ! nous vengeo
ant le bill demeurait toujours en suspens. Un coup décisif, jusque-là tenu en réserve, fut résolu : Pym, appelant la peur à
Normand lui avait amené d’un pèlerinage à Saint-Jacques en Galice. Il tenait suspendues à son cou les plus révérées d’entre le
our de moi et vous vous êtes mis en aventure de mort, « ce dont je me tiens grandement obligé envers vous. Or, « sachez que c
ncérité avec soi-même et les autres, il captivait son auditoire et le tenait sous le charme. Si la nature lui avait refusé la
e qu’il paraissait, il ne l’est point ; ce qu’il promettait, il ne le tient pas ; tout le bonheur que la vie pouvait donner e
qu’il se dérobe volontiers quand il faut rendre l’arrêt suprême et «  tenir dans ses mains la balance de Dieu. » Passage du
n’hésite pas : il commande à Masséna, chef de l’armée de Ligurie, de tenir sur l’Apennin entre Gênes et Nice ; à Moreau, com
disait-il, servez-les bien ; il ne vous reste pas d’autre conduite à tenir . S’ils se comportent avec sagesse, la France, sou
e gardant seulement un souvenir. » Tel est le résumé du langage qu’il tenait tous les jours dans la solitude croissante de Fon
à travers les innombrables vicissitudes de sa vie. Il y en avait qui tenaient un jour, deux jours de plus, et qui expiraient au
nsi de sa longue soumission une honorable excuse, en prouvant qu’elle tenait à une admiration de Napoléon, sincère, absolue, i
ésident, qui venait à la tête du Parlement apporter les remontrances, tint tête à Louis XI, ne s’émut point, offrit sa démis
e où mon beau-père faisait l’éducation de ses enfants, l’été, il leur tenait la classe dans une serre où les hirondelles nicha
ette voyageuse s’est trouvée le symbole de la fixité du foyer. Elle y tient tellement que la maison réparée, démolie en parti
mme nous l’avons fait, qu’un peu de mémoire et d’oreille, et que nous tenir dans le lointain de nous-même en unisson avec un
t qui n’ont cependant rien trahi, parce que pour trahir il faut avoir tenu à quelque chose. Pour eux les événements sont des
énétrer la cause. Le caractère, qui n’est que la force de la volonté, tient à la force de la raison, et la force de celle-ci
de la volonté, tient à la force de la raison, et la force de celle-ci tient à la ferme vue des principes de la vie humaine. L
fit même à l’hôpital Saint-Louis une année d’externat. Sainte-Beuve a tenu plusieurs fois à marquer l’influence que reçut so
ses points légèrement attaqués, mais qui ne cesse de réveiller et de tenir en haleine. Mais les lettres ne sont pas seulemen
té. Ce n’est pas moi qui médirai des littératures romantiques ; je me tiens dans les termes de Gœthe et de l’explication hist
Un homme qu’il est bon d’interroger quand on veut savoir à quoi s’en tenir , M. Édélestand du Méril, répond à la question en
uaient. Il n’y a que deux manières d’avoir des idées : il faut ou les tenir de la nature, ou les tenir de l’expérience. Perse
anières d’avoir des idées : il faut ou les tenir de la nature, ou les tenir de l’expérience. Perse était dénué des unes et de
omme La Fontaine. Il hait la thèse. Sa langue, quoique bien à lui, se tient tout près de celle de ses grands devanciers. Les
, est-il permis à des infortunées, Qu’au joug d’un fier tyran le sort tient enchaînées, D’oser avoir recours, dans la honte d
ie ! Ah ! punis-moi plutôt : ta funeste bonté, Même en me pardonnant, tient de ma cruauté. N’épargne point mon sang, cher obj
eur, Tu ne sortis jamais un instant de mon cœur ; Que, si le repentir tenait lieu d’innocence, Je n’exciterais plus ni haine n
s. (A Zamore.) Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t’ont commandé le meurtre et la vengeance ; Et le
planter et diriger Et le cep et la treille, espoir de tou verger. Je tiendrai la faucille ou la faux recourbée, Et devant mes p
n Lycus veut te servir encor. J’ai honte à ma fortune en regardant la tienne . » Et. dépouillant soudain la pourpre tyrienne Qu
egardant la tienne. » Et. dépouillant soudain la pourpre tyrienne Que tient sur son épaule une agrafe d’argent, Il l’attache
t des cieux Argente mollement les flots silencieux. Mais une voix qui Tient du Talion solitaire Me dit : « Viens ; tes amis n
en proie aux étrangers, Lui, bravant tous les dangers, Semblait seul tenir la campagne. Un soir, tout comme aujourd’hui J ’e
ée ; J’ai vidé, comme toi, la coupe empoisonnée ; Mes yeux, comme les tiens , sans voir se sont ouverts : J’ai cherché vaineme
el fit le reste. Mais silence, ô ma lyre ! Et toi, qui dans tes mains Tiens le cœur palpitant des sensibles humains, Byron, v
in ce douloureux soupir : Quand mon heure viendra, souviens-toi de la tienne , O toi qui sais mourir ! Je chercherai la place o
accordez-moi dix ans, Et je vous comblerai d’honneurs et de présents. Tenez , de tons les saints je porte ici les restes ! Si
hermidor. J’avais une lunette exercée aux étoiles ; Je la pris, et la tins ferme sur l’horizon. — Une, deux, trois — je vis
it, Florentin ou Pisan, Un baron féodal) combattait sous l’armure, Et tint haut sa bannière au milieu du murmure798. Cette
housard fidèle Une gourde de rhum qui pendait à sa selle, Et dit : «  Tiens , donne à boire à ce pauvre blessé. » Tout à coup,
ec819, amenez les bœufs, et qu’on attache Les fanaux à leur corne, et tenez haut les feux ; Puis lâchons sur la dune et la va
 ; Mais, craignant de nouveau l’assaut de la tourmente, Les marins se tenaient dans une sombre attente. Le vent tourna. Soudain,
fleur un peu d’eau. Cette fleur, Sulia, l’enfant grave et fidèle, La tenait sur son cœur quand j’arrivai près d’elle ; Mais à
n de jeunesse, A ses illusions n’aura pas dit adieu, Je voudrais m’en tenir à l’antique sagesse Qui du sobre Épicure a fait u
dis qu’il faut régler, par un commun accord, La révolution dont nous tenons le sort. — Voulez-vous la pousser jusques aux der
chez les nôtres Quelques-uns ne voulaient que la place des autres, Et tiennent que chacun doit être satisfait, Quand ce sont eux
t semble me complaire à prouver qu’il a tort. — Ah ! C’est moi qui me tiens en estime trop haute ! L’orgueilleux, c’est moi s
e d’un écureuil, Et puis, presque partout on me fait bon accueil : Je tiens si peu de place et veux si peu de chose ! J’entre
Henri de Joyeuse, né en 1567, mort en 1608, un des derniers chefs qui tinrent pour la Ligue, et après sa soumission nommé par H
tice, du véritable sentiment de Buffon sur l’animal. Le langage qu’il tient ici ne doit pas nous tromper. 223. Ce dernier tr
404. C’était l’année même où Pie VII était élu pape dans un conclave tenu à Venise et revenait à Rome constituée en républi
de l’Avent. 417. Ou la Chesnaie, à deux lieues de Dinan. Lamennais tenait ce bien de sa famille. Il s’y était retiré avec s
adore pas moins celui qui, malgré toutes les basses attractions, a su tenir son cœur au niveau du beau, du bon et du grand. »
intérêt de la France.  » 509. Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or), où se tint , du 4 février au 18 mars 1814, un congrès entre l
ns son isolement chagrin, que ses victimes : « Les caiges où il avoit tenu les autres avoient quelque huit pieds en carré ;
ux de Mithridate, III, i : Tandis que l’ennemi, par ma fuite trompé, Tenait après son char un vain peuple occupé, Et, gravant
 : l’entrevue de ces deux personnages nous attache déjà fortement, et tient tout ce que leur caractère annonçait. Celui de Ph
xtuellement : « Or çà je veux vous montrer combien la religion que je tiens est plus douce que celle de quoi vous faites prof
i-même : On me craint, on m’estime, C’est tout ce que je veux, et je tiens pour maxime Que la plate amitié, dont on fait tan
otre-Dame de Paris est devenu une bête enragée. Ce par quoi cet amour tient à l’ordre général du monde en a été soustrait. Da
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
oin. Combien de gens font-ils des récits de bataille Dont ils se sont tenus loin3 ! Pour jouer mon rôle sans peine, Je le veu
le raisonneur, qui m’a, ne vous déplaise, Une heure, au grand soleil, tenu hors de ma chaise. Célimène. C’est un parleur ét
de ne vous rien dire avec de grands discours ; Dans les propos qu’il tient on ne voit jamais goutte, Et ce n’est que du brui
tant de bonne foi, Ce grand aveuglement où chacun est pour soi. Il ne tiendra qu’à vous qu’avec le même zèle Nous ne continuion
st lui qui, dans vos vers, vous a tympanisées ; Tous les propos qu’il tient sont des billevesées. On cherche ce qu’il dit apr
82 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
, il faut observer les convenances, c’est-à-dire, les bienséances qui tiennent aux personnes, à l’âge, au temps, aux lieux, aux
eignent : ce sont les délicatesses du sentiment de l’écrivain ; elles tiennent à mille nuances qui varient dans chaque circonsta
donc se rapporter à ces deux chefs, l’amour et la haine. Les passions tiennent essentiellement à notre nature ; on ne peut être
83 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
à la bizarrerie, c’est qu’elle est trop aisément imitable. Comme elle tient à un trait particulier, comme elle consiste dans
œur et de l’esprit humain2 ! Je cherche un exemple de cette force qui tient à notre impuissance même. Pardonnez-moi si je le
la langue commune un homme qui sait la vie et les choses et qui s’en tient rapproché. — Ces mots font le style franc. »
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
. — Si Muschetto aboie, dit Colomba, armez votre fusil, mon frère, et tenez -vous immobile. À un demi-mille du village, après
écond en péripéties que dans cette classique Grèce, ce grand pays qui tient une si petite place sur la carte ? Dans cette ter
Oreste. Oui ; tu n’as plus à m’appeler. Électre. C’est toi que je tiens dans mes bras ! Oreste. Et puissions-nous ne pl
85 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
je oublier son père à mes pieds renversé, Ensanglantant l’autel qu’il tenait embrassé 1 Songe, songe, Céphise, à cette nuit c
Mais cependant, mon fils, tu meurs si je n’arrête Le fer que le cruel tient levé sur ta tête. Je l’en puis détourner, et je t
rival que j’abhorre ? Percé de tant de coups, comment t’es-tu sauvé ? Tiens , tiens, voilà le coup que je t’ai réservé. Mais q
ue j’abhorre ? Percé de tant de coups, comment t’es-tu sauvé ? Tiens, tiens , voilà le coup que je t’ai réservé. Mais que vois
86 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
ou plus controversées ont été l’objet d’un examen plus approfondi, et tiennent dans notre ouvrage une place qu’elles n’ont pas d
ilité pratique qui manque à beaucoup de traités… » Enfin, nous avons tenu à faire un ouvrage aussi complet que peut l’être
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
onarchique, et en faveur d’un système d’égalité prétendue, qui n’a pu tenir contre l’expérience Mais dans le temps même où l’
soit pour la vertu modeste et ignorée. Le genre de l’oraison funèbre tient beaucoup de celui du sermon ; mais plus variée, p
e manière dominer sur les hommes ; mais il faut que l’orateur sache y tenir sa place. S’il vous laisse trop vous souvenir que
88 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
u’à l’enchaînement des mots et des idées ; elle sait que son triomphe tient à l’ébranlement momentané des cœurs. Cette éloque
ouvent de parler sans préparation, d’improviser : c’est un talent qui tient à la nature, mais qui se développe par de fortes
loi. C’est donc un noble et saint ministère que celui de l’homme qui tient dans sa bouche la réputation, la vie de son sembl
89 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
as de donner en toute sorte d’occasions aux moindres bagatelles. L’on tenait cabinet mal à propos, l’on donnait des rendez-vou
avait vue que persécutée, et la souffrance, aux personnes de ce rang, tient lieu d’une grande vertu. L’on se voulait imaginer
les la vigueur de l’infanterie d’Espagne. La cavalerie de l’empire ne tenait pas devant les Weimariens2 ; l’on voyait sur les
90 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
pelle aux yeux que la tragédie est née du dithyrambe. C’est là que se tient le chœur ; mais il faut t’expliquer ce que c’est
. Si d’Athènes, nous passons à Rome, nous verrons que l’Éloquence n’y tint pas une place moins considérable. Sans parler des
de lettres, de régaler chez lui tous les savants de son siècle, et de tenir bonne table ; » on voyait le roi, avec le duc de
ations toutes chrétiennes ; il y a une élévation et une austérité qui tiennent assez bien leur place à coté de celles des Pensée
uerre. Ce serment, qu’il a prononcé sous l’empire de la colère, il le tiendra pendant toute la durée du poème ; ce qui a fait d
é composée. Discutons donc les appréciations des deux camps, ceux qui tiennent pour Racine contre Euripide, ceux qui tiennent po
s deux camps, ceux qui tiennent pour Racine contre Euripide, ceux qui tiennent pour Euripide contre Racine, nous verrons qu’elle
une sensibilité inconnues aux anciens. — Pourquoi, disent-ils, faire tenir au roi des Achéens ce langage pompeux, qui n’a ri
Romain ; J’en ai reçu le titre en recevant sa main ; Mais ce nœud me tiendrait en esclave enchaînée S’il m’empêchait de voir en
ppartenait qu’à vous, il s’attire cette réponse : ……… Votre fermeté tient un peu du barbare ; Peu même des grands cœurs tir
ison, dans son Spectateur, désapprouve Corneille de s’être fidèlement tenu à la vérité historique et d’avoir représenté Hora
ologue grave, nous trace un tableau effrayant du fléau ; puis le Lion tient conseil et nous fait, pour ainsi dire, dans son d
e Boileau : il ne méprise pas comme lui notre vieille littérature, et tient en certaine estime les formes poétiques du moyen
ne société où la vie seigneuriale d’une part, la religion de l’autre, tiennent la première place ; d’où les chansons de gestes,
. On comprend comment une telle société, où la culture intellectuelle tient une si grande place, où le public fait la loi pou
Tour à tour adversaire de Philippe et d’Alexandre, à lui seul, il les tient en échec et leur suscite de toutes parts des enne
s narrations25. Mais ce n’est pas tant la forme de mon ouvrage que je tiens à vous faire apprécier à l’avance, c’est sa matiè
aussi original pouvait trouver ? En effet, ce qui nous charme en lui tient bien moins à la matière de ses fables qu’à la faç
nser, l’exécution ne s’en fera pas longtemps attendre, car l’Académie tiendra à honneur de ne pas s’en tenir à une vaine adhési
s longtemps attendre, car l’Académie tiendra à honneur de ne pas s’en tenir à une vaine adhésion et de montrer combien elle s
é : traîné dans une voiture d’osier, car il était trop faible pour se tenir à cheval, il parcourait le champ de bataille, mon
du roi, tout hors d’haleine, l’épée au poing, arrive au conseil qu’on tenait auprès de sa Majesté. « Quelle nouvelle apportez-
91 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
ens ? où ? quand ? pourquoi ? comment ? Dans Télémaque, Fénelon fait tenir à Philoctète un discours où, en rassemblant mille
vation de celui qu’il voulait perdre, que son émotion ne peut plus se tenir au dedans de lui-même. Le trouble extérieur de so
on dans le génie, et, dans l’expression, une grandeur majestueuse qui tient un peu de la poésie. Tout doit y être plein de fo
ux toute sa vie et son caractère. L’orateur peut, dans l’exorde, pour tenir les esprits en suspens, se livrer à un certain dé
t comme le fondateur de cette éloquence ; Isocrate, un peu plus tard, tint une école de rhétorique qui fut très suivie, et c
s traités à dresser29. Les discours relatifs à ces grands intérêts se tiennent chez nous, comme on le sait, au conseil d’État, d
eurs grands hommes des discours que ceux-ci n’ont probablement jamais tenus  ; ils les ont du moins fait parler fort éloquemme
ienne ; mais l’homme qui combat pour la raison, pour la patrie, ne se tient pas si aisément pour vaincu. Celui qui a la consc
92 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre V. — De l’Action »
sonne : il est complètement paralysé par les feuilles de papier qu’il tient à la main. « Lire un discours, dit le célèbre d’A
sir s’il est aux prises avec un manuscrit ; le bras qui est occupé à, tenir les malencontreuses feuilles reste toujours immob
93 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -
faire le bien qu’à entraver le mal, il rendit avec dignité ces sceaux tenus huit années avec courage, entre les ambitieuses c
ra sortir en une matinée. Mais, s’il vous peult embarquer une fois et tenir en ses pieges, vous n’en sortirez qu’il ne vous a
94 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
ctés du monde, comme si chacun devait aller à l’école chez eux et les tenir pour maîtres : c’est pourquoi on les appelle péda
point pour les honneurs. Certes, chacun peut entrer en son rang, s’y tenir sans violer l’humilité, pourvu que cela se fasse
95 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
’Athènes, le trait suivant : Un convive, emporté par l’ivresse, avait tenu contre lui beaucoup de propos injurieux, et il ne
dre par le poison. Quand le voleur se couchait pour se reposer, il se tenait près de lui, faisant sentinelle, se relevait avec
ervices, usez-en, comme il vous plaira, gratuitement. » Pendant qu’il tenait ce discours, ses yeux examinaient à la dérobée ce
nveillantes. Puis elle fit appeler les ouvriers les plus habiles, les tint renfermés chez elle, et, leur laissant ignorer le
vant un auguste sanctuaire, saisirent avidement la main de Scipion, y tinrent longtemps leurs lèvres attachées ; et, après avoi
a mer rejette sur ses rivages. Debout auprès de lui, le muet Sigaléon tient dans une main [illisible chars][texte coupé]es pa
Des gardes l’accompagnaient, l’épée au côté : on leur défendit de se tenir trop près de sa personne. Mais la fatalité sut bi
40. Docile aux lois austères de Lycurgue, la république de Sparte tint pendant quelque temps les regards de ses citoyens
 : — Que cette eau soit puisée à l’étang voisin, ou, qu’à force de la tenir dans la neige, je lui aie procuré une fraîcheur a
a campagne, au pied de ses murs ! Voyez ces vastes plaines où peuvent tenir de grandes armées, ces plaines favorables aux sem
Parthes. 53. Chez les Parthes, après la dignité royale, le peuple tient le premier rang. Ils tirent de son sein les génér
généraux pour la guerre, et les magistrats pour la paix. Leur langue tient le milieu entre celle du Mède et du Scythe ; elle
te générosité, il ajouta encore l’affection. Sa bienveillance ne s’en tint pas au sentiment : il sut, pour conserver Antius,
que des soldats altérés de sang étaient près de les atteindre, il fit tenir son maître à l’écart, dressa un bûcher, saisit et
nt de [illisible chars][texte coupé]or dans leurs flots. L’Espagne ne tient à la Gaule que par la chaîne des Pyrénées ; parto
t nous les yeux la voracité du lion et du loup, si ce n’est pour nous tenir en garde contre l’injustice ? la finesse et la ma
ciselé. Puis de jeunes esclaves d’une rare beauté eurent ordre de se tenir auprès de sa table, et d’épier avec attention ses
u de cet appareil, Denys fit paraître au plafond une épée nue, qui ne tenait qu’à un crin de cheval, et qui se trouvait suspen
e à Straton (c’était le nom de son maître), dans la retraite où il le tenait caché. Instruit par ses conseils, tandis que tous
ccupait le roi, quoique disposée à croire les sénateurs qui s’étaient tenus le plus près de sa personne, et qui assuraient qu
ils n’ont pas où fuir ; d’un côté l’Euphrate, de l’autre le Tigre les tiennent enfermés ; et ce qui était pour eux d’abord, leur
nous, de frivoles comédies, mais les éloges des hommes illustres. On tenait en plus grande estime celui qui faisait preuve de
ue la colère n’avait pas d’empire sur lui. L’historien Timagène avait tenu sur l’empereur, sur sa femme et sur toute sa fami
ité des choses dans lesquelles elle se confiait. L’un disait qu’on ne tiendrait pas contre l’annonce de la guerre, et qu’on tourn
« Il est vrai, comme on le dit, que cet immense attirail de guerre ne tiendra pas dans les pays que tu te proposes d’envahir ;
s, par exemple, sont féroces et toujours prêts à mourir. Ce sentiment tient chez eux à diverses croyances : les uns pensent q
upé]roconsul Sp. Albinus une armée sans énergie, sans courage, qui ne tenait point contre les périls ni contre les fatigues, p
. Albinus, pendant tout le temps de la campagne où il commanda, avait tenu généralement les soldats stationnaires dans le mê
moyennant un salaire considérable, lui prêter leur secours. Comme il tenait singulièrement à chanter en public, à Rome encore
eut avoir à souffrir, on cite encore cette pratique de Socrate. Il se tenait , dit-on, debout, en gardant constamment cette att
nd les ressorts des esprits, qu’il maniait à son gré. Il sut lui seul tenir tête à toute la famille royale, dont il provoqua
e image encore vivante devant moi : je l’entends, je lui parle, je le tiens … Nous avons et nous aurons peut-être quelques cit
us voyais, de mon vivant, régner par moi, comme c’est de moi que vous tenez l’existence. Cet exemple aura peu d’imitateurs :
elle y porte sa pensée… Nous avons obtenu beaucoup : nous ne pouvions tenir davantage. Version XXXIX. Importance de l’a
us, et que les joncs du fleuve formaient sa couche grossière. Jupiter tenait à peine tout entier dans un temple étroit ; et da
toi, Cléon, et moi, nous faisons des dieux ? C’est de nous que le roi tiendra le titre de sa divinité ? Je veux mettre ta puiss
inuent de suivre leur cours ! Puissent-ils consentir que nous nous en tenions à nos usages ! Je ne rougis point de ma patrie ;
LVIII. Des Abeilles. 48. Parmi tous les insectes, les abeilles tiennent le premier rang ; plus que tous les autres, elles
ce : car elles pressentent les vents et les orages, et alors elles se tiennent dans la ruche. Mais, lorsque, par une belle journ
uite, et ces trois jours qu’il passa, malade, dans un marais où il se tenait caché ; ses naufrages en Sicile, où il se cacha a
lever autour de vous comme un rempart de vertus. Et comme un Etat que tiennent continuellement en haleine des guerres avec ses v
Andromaque, pressée par Ulysse, tire Astyanax de l’endroit où elle le tenait caché. 90. Viens, sors de ta retraite, triste
eux qui se croient riches, respectés, heureux, ne veulent pas même se tenir obligés par un bienfait ; que dis-je ? ils s’imag
l’attitude de la méditation. Sa main serrait encore un volume qu’elle tenait droit ; ses lèvres le pressaient encore ; mais la
, pour ainsi dire, que la mort vient les surprendre : de sorte que je tiens pour vraie cette sentence, cet oracle du plus gra
de porter leurs yeux en haut pour contempler la vérité ; mais il les tient plongés dans l’abîme des passions. Jamais il ne l
Andromaque, pressé par Ulysse, tire Astyanax de l’endroit où elle le tenait caché. 342 91. Le petit bien de campagne. 344 9
96 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
onde écume et se plaint. De tant de coups affreux la tempête orageuse Tient un temps sur les eaux la fortune douteuse. Mais L
pendaient sur leurs épaules, et flottaient au gré du vent. La Déesse tenait d’une main un sceptre d’or, pour commander aux va
t toutes les noires tempêtes. Les tritons conduisaient les chevaux et tenaient les rênes dorées. Une grande voile de pourpre flo
urcils épais et pendants, ses yeux pleins d’un feu sombre et austère, tenaient en silence les fiers aquilonsc, et repoussaient t
s sabats, Où l’université des chats, À minuit, en robe fourrée, Vient tenir ses bruyants états ; Une table mi-démembrée, Près
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
vidus, il doit y avoir des grands et des petits. La France a toujours tenu et tiendra longtemps, suivant les apparences, un
l doit y avoir des grands et des petits. La France a toujours tenu et tiendra longtemps, suivant les apparences, un des premier
98 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
r la langue française une époque de crises dont l’histoire ne saurait tenir dans le cadre d’un résumé rapide. Il faudrait un
t Mazie, au lieu de Parisiens et Marie. C’est de cette manie que nous tenons (pour le dire en passant) le mot chaize, substitu
i ne peuvent attacher aucune idée à ces vocables dont les hellénistes tiennent seuls la clef2 En examinant de près les écrivain
l se rencontrant sur le même sujet ; vous verrez que la différence ne tient pas seulement aux esprits, mais à la langue, qui
écrirons pas, avec moins de précision, porter, coupler, seoir, lever, tenir , naitre, munir, marquer, suyvre, paistre, bastir,
re de…, attendre à faire, prétendre de, se résoudre de… pour agir (se tenir prêt à) etc.  — Les substantifs et les adjectifs
99 (1854) Éléments de rhétorique française
a différence de la forme ; le fond resta partout le même, parce qu’il tenait à la nature même de l’esprit humain. L’ensemble d
ement comprises par le peuple. Ce canon fut renouvelé dans le concile tenu à Mayence en 847. Malheureusement aucune de ces h
 ; on écrivit en français au commencement du xiie  ; mais ce français tenait encore plus du romain rustique que du français d’
le goût, la vérité, l’expression des sentiments, les choses enfin qui tiennent non à la science, mais à l’art. L’esprit philosop
ble. La clarté et la raison sont des qualités que la langue française tient de sa nature, et qui sont devenues ses lois les p
et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenait le chapeau de Saint-Hilaire. Ce gentilhomme, qui
ête d’une armée royale, pour traverser les provinces que les rebelles tenaient presque toutes ; elle assiège et prend d’assaut e
qui fut jamais, mais tu ne sais pas user de ta victoire. Rome, que lu tenais , l’échappe ; et le destin ennemi t’a ôté tantôt l
t : ceux qui nous pensent envelopper sont ou ceux même que nous avons tenus enfermés si lâchement à Paris, ou gens qui ne val
es. Certainement le plaisir que nous éprouvons en lisant ces vers ne tient pas seulement au choix et à l’harmonie des mots,
e derniers vers sont d’une obscurité complète ; et cette obscurité ne tient pas seulement aux mots : elle est dans la pensée
n cep de vigne, la sentinelle immobile qui, pour résister au sommeil, tenait un doigt levé dans l’altitude du silence, le cava
erdue, Qui devant les bourreaux s’était jetée en vain, Et, faible, le tenait renversé sur son sein. Je le pris tout sanglant.
seul les yeux de l’univers, J’ai vu de ce guerrier la valeur répandue Tenir la renommée entre nous suspendue. Et, voyant de
rage par le nom de son auteur, ou un objet par le nom de celui qui le tient sous sa garde et sous sa protection : on dit tous
e reste du jour, tu le peux ; mais voyons ton ouvrage. Quelle réponse tiens -tu prête au Juge suprême, qui le demandera compte
Avant de le quitter, rends-lui ce qu’il a fait pour toi. « Mais je ne tiens à rien… Je suis inutile au monde… » Philosophe d’
presque toutes les ressources de l’action ; le bras qui est occupé à tenir le discours est presque toujours immobile ; les y
seul remède alors, ce serait d’avoir un souffleur derrière soi, ou de tenir en réserve son manuscrit pour le déployer au beso
principaux écueils à éviter sur ce point, c’est d’abord de ne pas les tenir fermés. « Mais, dit Quintilien, c’est une faute s
prendre garde de les laisser s’égarer d’un objet à l’autre, ou de les tenir continuellement fixés sur un seul. Théophraste di
ôt, quand mon esprit n’imagine plus rien, J’enfonce un on bonnet, qui tenait déjà bien. Quelquefois, en poussant une voix de t
rissait en sa faveur : ses ennemis mêmes, dit Cicéron, ne pouvaient y tenir , et versaient des pleurs. Le geste, qui accompagn
phrase de Fénelon, un vers de Corneille, une ligne de Montaigne vous tiendra compagnie toute une journée, et gravera pour touj
nuage de poussière et de sang. Ce n’est qu’après nous avoir longtemps tenus en suspens, après avoir violemment agité notre âm
ent ainsi sans que ce soit la faute de personne. » « Pendant que l’on tenait de semblables discours autour d’Oswald, il marcha
nos besoins, « Tout confirme la vérité de cette remarque. Un sauvage tient plus à sa hutte qu’un prince à son palais ; et le
ation très-critique, d’opposer les miens aux siens ! Vainement je les tiendrais pour préférables : on ne rivalise point en un ins
arrive qu’on juge mal, on peut douter pour le moins s’il n’est point tenu de répondre à Dieu de leur injustice. Et si l’on
ps de bâton ! et l’archevêque, en racontant ceci, disait : Si j’avais tenu ce maraud-là je lui aurais rompu les bras et coup
eunes gens en fait de conversation, c’est de savoir se taire. On leur tient en général moins de compte de ce qu’ils disent, q
de mes ouvrages, dont je ne leur parle jamais, je me contente de leur tenir des propos amusants, et de les entretenir de chos
100 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
rangés, tous les états que porte         La condition des humains. «  Tiens , lui dit Jupiter, ton sort est en tes mains : Con
rance en fait le poids. — Je ne suis pas si sot ; souffrez que je m’y tienne ,     Dit l’homme. — Soit ; aussi bien c’est la ti
frez que je m’y tienne,     Dit l’homme. — Soit ; aussi bien c’est la tienne ,     Dit Jupiter. Adieu, mais là-dessus,         
ité,         Pourquoi vous montrer toute nue ? Cela n’est pas adroit. Tenez , arrangeons-nous ;         Qu’un même intérêt nou
a même épître admet toutes les sortes de tons, au moins tous ceux qui tiennent à la matière, parce que la personne qui écrit, au
et chez les Romains. Chez les Grecs, c’était une pièce dramatique qui tenait une sorte de milieu entre la tragédie et la coméd
ient de liaison, elles ont l’air disparates et décousues. Elles ne se tiennent que de loin, et laissent, par conséquent, entre e
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