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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
cité d’ostentation ; le cœur n’y prend presque plus de part ; le long usage des plaisirs les leur a rendus inutiles : ce sont
prouvent déjà les dégoûts et l’insipidité que la lassitude et le long usage de tout semble attacher à la vieillesse. Les
sserait dissiper faute de soins et d’attentions, et n’en ferait aucun usage , ou pour s’élever à des places et à des dignités
pure miséricorde ; il est entre nos mains, et c’est à nous d’en faire usage . Ce n’est pas pour nous élever ici-bas à des dign
s que celles de tous les siècles. Quelle folie donc de ne faire aucun usage d’un trésor si inestimable, de prodiguer en amuse
re source de leur autorité vient de nous, les rois n’en doivent faire usage que pour nous… Ce n’est donc pas le souverain, c’
le ministre et le premier dépositaire ; c’est elle qui doit régler l’ usage de l’autorité, et c’est par elle que l’autorité n
temps ne leur pèse, pas, parce qu’il a toujours sa destination et son usage  ; elles trouvent dans l’arrangement d’une vie uni
ur en remplir le vide : nous arrivons au soir sans avoir fait d’autre usage du jour qu’on nous laisse, que de nous être rendu
2 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
jusques à ceste heure, qui peut espérer que sa forme présente soit en usage d’icy à cinquante ans ? Il escoule tous les jours
n, et l’étoufferaient sans la main qui les arrache. C’est ainsi que l’ usage et l’abus se confondirent dans ce courant d’imita
llut bien que le dictionnaire suivit les progrès de la science ; et l’ usage adopta baguette, arquebuse, bombe, arsenal, alarm
propres instincts. II. De l’imitation des anciens au XVIe siècle, usage et abus Si les littératures vivantes portent p
n. Si, avant le xv e siècle, quelques mots grecs se glissèrent dans l’ usage , ils ne nous ont été transmis que par voie détour
-delà de frontières trop étroites, ou de s’arrêter à temps, lorsque l’ usage résiste à la nouveauté, il sut dérober à Plutarqu
incidemment, c’est le même besoin d’agile désinvolture qui répandit l’ usage de retrancher la conjonction devant les subjoncti
dre Dieu. » 9° A plus forte raison les ablatifs absolus étaient-ils d’ usage quotidien, avec les participes présent ou passé.
sent ses mots, appesantissent et enfoncent leur signification et leur usage , luy apprenant des mouvements inaccoutumés, mais
rent ainsi une enquête qui nous eût privé des uns et des autres, si l’ usage n’en avait sauvé bon nombre, sans en demander la
ssessif dans :mon amour et mon amie ? Il ne me déplaît pas non plus l’ usage où l’on était de traiter indistinctement mien, ti
’avantage qu’il y a souvent à avoir un mot de moins dans l’oraison. L’ usage a préféré par consequent à par conséquence, et en
tée, toujours indécise.  » Ce plaidoyer n’est point une boutade, et l’ usage lui a même donné raison, puisqu’il a repris plusi
pêcher). Nous ne conseillerons pas davantage de remettre en vigueur l’ usage qui donnait un sens réfléchi à toute une famille
obéir à des lois et à des traditions d’ailleurs aussi variables que l’ usage local, et la langue elle-même. Si au xviie  siècl
ulme, il écrivait : recevoir, devoir, autre, paume. C’était obéir à l’ usage séculaire qui, chez nous, avait, sans le vouloir,
siècle suivant, en pleine Académie, Bossuet devait aussi proclamer l’ usage « le grand-maître des langues » ; et Malherbe ren
état civil. Soumettre la prononciation à l’écriture, c’était plier l’ usage à des servitudes dont la raison lui échappait tro
effet, la série des échecs subis par ces législateurs qui disent à l’ usage  : « Tu n’iras pas plus loin. » Ce droit qu’ils s’
Maigret, grammairien qui publia en 1542 un Traité touchant le commun usage de l’écriture, et en 1550, le Tretté de la grammè
3 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
ce de la grammaire générale les formule. La sanction des autres est l’ usage et l’assentiment des écrivains éminents ; leur co
u’ils se plient ou résistent à l’analyse, ne les admettez que quand l’ usage ou l’autorité les justifie. Sont-ils consacrés pa
ouvelles, adoptés par la majorité intelligente de la nation ? voilà l’ usage , l’usage, le souverain dominateur des langues, de
adoptés par la majorité intelligente de la nation ? voilà l’usage, l’ usage , le souverain dominateur des langues, despote d’a
la grammaire spéciale, c’est-à-dire du génie de la langue fixé par l’ usage ou par l’autorité ; je dis surtout, car, quand il
ple. Pourquoi employer, fis-je, fit-il, au lieu de dis-je, dit-il ? L’ usage a défendu avec raison de confondre dans une seule
que les mots qu’ils créent sont presque les seuls qui s’imposent à l’ usage , et se donnent eux-mêmes le droit de cité. Ceux-l
au bon sens et aux connaissances, dans les personnes qui ont un grand usage du monde. Celui-ci consiste dans des tours de phr
de. Celui-ci consiste dans des tours de phrases particuliers, dans un usage singulier des mots, dans l’art de relever les pet
n exagérée des plus minutieuses prescriptions de la grammaire et de l’ usage . L’écrivain pur obéit à l’esprit, le puriste est
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
ttes gens. Qu’on ne demande point la raison de ces diverses règles. L’ usage les a établies ; et cet usage est quelquefois un
int la raison de ces diverses règles. L’usage les a établies ; et cet usage est quelquefois un tyran, auquel il faut obéir sa
c. Dans les noms qui se terminent en ent, ou ant, c’est aujourd’hui l’ usage de supprimer au pluriel le t, qui devrait précéde
foi, sincérité, ambition, orgueil, etc. On connaîtra les autres par l’ usage . Les adjectifs, amical, austral, boréal, canonial
œurs, obsèques, ossemens, pierreries, pleurs, prémices, ténèbres, us ( usages ) ; vacances (temps auquel les études cessent) ; v
t les Grammairiens l’appellent verbe substantif. Un de ses principaux usages est de signifier l’affirmation que l’on fait, soi
ci que les verbes devenir, paraître, sembler, etc., servant à ce même usage que le verbe être, sont aussi regardés comme des
bibliothèque. Mais ce verbe est plus généralement employé à un autre usage . Il sert ainsi que le verbe être, à conjuguer en
. Celui auquel il manque certains temps, ou certaines personnes que l’ usage n’admet pas, est appelé verbe défectueux. Je croi
enverrai ; j’enverrois. Dialoguer, suivant l’Académie, n’est guère d’ usage qu’au passif : = cette scène est bien dialoguée.
doit les composer) font au participe tissu. Mais tistre n’est plus en usage qu’aux temps formés de son participe : = il a tis
. Conjugaison en ir. Alourdir, suivant l’Académie, n’a guère d’ usage qu’au participe et aux temps composés : = j’ai la
Faillir, participe failli, et son composé défaillir, ne sont guère d’ usage qu’à l’infinitif, au parfait défini, je faillis,
s, vous gisez, ils gisent, il gisait. Le gérondif gisant est aussi en usage . Haïr. Participe, haï. Présent absolu, je hais,
is, il fait. La seconde personne de l’impératif, hais, n’est guère en usage , non plus que le parfait défini. Ouïr. Participe
vous vêtez, ils vêtent. Mais le singulier de ce temps n’est guère en usage . Il l’est dans ses composés dévêtir, et revêtir,
on en oir. Choir. Participe, chu. Les autres temps ne sont pas en usage . Déchoir a tous les temps, excepté le gérondif e
agne, que je sache. Seoir, signifiant être convenable, n’est plus en usage à l’infinitif (on peut, en certaines occasions, y
ussi le gérondif seyant. Seoir, signifiant être assis, n’est plus en usage qu’au présent de l’infinitif ; au participe, sis 
s. Présent absolu, je clos, tu clos, il clôt. Le pluriel n’est pas en usage . Futur, je clorrai. Conditionnel présent, je clor
lu. Reclure (renfermer dans une clôture étroite et rigoureuse), n’a d’ usage qu’à l’infinitif, et aux temps formés de son part
ndre, s’éprendre (se laisser surprendre par une passion), n’a guère d’ usage qu’au participe : = il est épris d’un fol amour p
i repu, je repus, je repusse. Poindre signifiant piquer, n’a guère d’ usage , suivant l’Académie, qu’en cette phrase proverbia
isait que poindre. Les herbes commencent à poindre. Soudre, n’est en usage qu’au présent de l’infinitif ; et encore même est
frémi, une femme tremblée. Cette règle est généralement sûre : mais l’ usage est ici le meilleur maître. Article III.
5 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
le les réserve pour les circonstances qui en exigent impérieusement l’ usage . La chaire, la tribune et le barreau sont donc le
e purement didactique de l’art. Un bon ouvrage sur la rhétorique, à l’ usage des gens de goût, manque donc à la France. « Cepe
lorsque je n’ai pas rapporté les propres paroles du maître, j’ai fait usage des traductions recueillies et revues par le doct
ances et la rectitude de son jugement, il sera moins capable de faire usage de ces richesses que celui qui en posséderait bea
s ; 2º le pathétique ; 3º l’application convenable des figures ; 4º l’ usage des tropes et beautés d’expression ; 5º l’harmoni
rce qu’elle éveille on nous des idées de convenance de propriété et d’ usage qui ont toujours plus d’analogie avec des formes
ssent formés sans règles et sans desseins. Les objets appliqués à nos usages sont généralement des corps réguliers quoique var
et qui, à raison de leurs formes simples, sont plus appropriés à nos usages journaliers. Mais dès que l’utile n’est plus le b
plus hardies, dans un style plus pompeux que celui dont nous faisons usage dans nos ouvrages poétiques. Avec les progrès du
cales et prononcées avec les inflexions et modulations qui étaient en usage chez ces nations, où l’harmonie des périodes étai
nds sont les signes des mots, ce sont les caractères alphabétiques en usage aujourd’hui, chez tous les Européens. Ces deux ma
peuples du grand empire de la Chine sont de la même nature. Ils font usage d’un signe pour exprimer chaque objet ; le nombre
us nos yeux ils sont aussitôt compris par toutes les nations qui font usage de ces chiffres, quelle que soit la différence de
binaison pouvait former toutes les variétés de mots dont nous faisons usage , et qu’en inventant des signes pour chacun des so
science où une logique plus profonde et plus exquise ait été mise en usage  ; l’étude de ces principes est extrêmement utile 
r, Paul, Pierre, tous les autres substantifs de nom dont nous faisons usage ne sont pas des objets individuels, mais bien des
icle plus défini, le, la, les. Quoique les articles soient d’un grand usage dans le discours, il y a des langues où ils n’exi
lte même une beauté qui est propre à leur langue. C’est qu’en faisant usage des articles destinés à déterminer le genre des p
tribuer arbitrairement le genre qui leur plaît aux objets inanimés. L’ usage et l’analogie ont fixé le genre de chaque chose.
t les Latins n’avaient pas adopté ce mode d’expression, ils faisaient usage de la désinence des terminaisons. Les modernes, a
hodes d’exprimer les relations, celle qui est le plus anciennement en usage dans les diverses langues, et quelle est celle qu
outes les langues-mères ou langues originaires, fut le premier mis en usage . Les relations des mots sont les idées les plus a
rais. Dans l’enfance des langues, il est probable qu’on suppléait à l’ usage du pronom en montrant l’objet lorsqu’il était pré
euse ; elles admettent peu de variété dans les terminaisons ; on fait usage presque toujours des verbes auxiliaires dans tous
e que les prépositions, placées avant les noms, furent substitués à l’ usage des cas, de même les auxiliaires avoir et être, u
utres. Il est évident que ces particules conjonctives sont d’un grand usage dans le discours, puisqu’on vient de voir qu’elle
on. Dans la plupart des langues, la force et la beauté dépendent de l’ usage bien entendu des conjonctions, des prépositions e
cette question. En parlant des caractères généraux du style, il est d’ usage de le diviser en nerveux, faible et animé, etc. N
arrasser dans un amas d’idées accessoires. Les écrivains faibles font usage d’un grand nombre de mots pour parvenir à se fair
quæ dicere volunt. La grande source de ce genre de diffusion est l’ usage peu judicieux de ces mots appelés synonymes, qui
il comprenne parfaitement la force et la valeur des mots dont il fait usage . Pour parvenir à ce but, le génie naturel est néc
la vigueur du style, c’est de porter une attention scrupuleuse sur l’ usage des particules copulatives, relatives, et de tous
e sa grâce dépend de l’emploi de ces particules. Les variétés, dans l’ usage qu’on en fait, sont tellement multipliées qu’aucu
quelques principes dont l’observation a démontré l’utilité. Quoique l’ usage naturel de la conjonction soit de lier divers obj
’accorde que peu de latitude à cet égard. Fléchier et Bossuet font un usage fréquent et heureux de ces espèces d’inversions.
ns les plus avantageuses pour chaque mot. Mais soit que nous fassions usage de l’inversion, soit que nous la négligions, en q
était plus fixe et plus déterminé, leurs terminaisons plus variées, l’ usage du verbe auxiliaire moins fréquent. En second lie
cables à notre langue, et que notre prose pouvait être cadencée par l’ usage des spondées, des trochées, des iambes, des péons
rophes et comparaisons : alors l’on peut varier les mots dont on fait usage , les traduire d’une langue dans une autre, sans a
es noms et les diverses ligures du discours, parce que la nature et l’ usage nous enseignent ces figures ; mais il n’en résult
er l’expression propre à l’idée principale qu’elle conçoit, elle fait usage de l’idée accessoire ou correspondante. C’est par
nts. Il colore et arrondit les conceptions les plus abstraites. Par l’ usage des figures, il présente un miroir à nos yeux, où
’ennui et peu de profit. Il nous suffira d’indiquer les tropes dont l’ usage est le plus fréquent. Je donnerai aussi toutes le
je montrerai les abus et les erreurs qui sont la suite ordinaire de l’ usage de ces figures. Tous les tropes sont fondés sur l
ce. C’est sur elles que repose la métaphore. Lorsque au lieu de faire usage du nom propre de l’objet nous employons celui d’u
par ce moyen, plus frappante et plus lumineuse que si l’on avait fait usage des mots propres dans leur signification littéral
pas absolument bannie des descriptions, cependant il n’en faut faire usage qu’avec réserve, parce que celui qui décrit est u
ésigner cette figure est celui de prosopopée. C’est une figure dont l’ usage est fort étendu, et dont le fondement se trouve é
si Homère, le père et le prince des poètes, est-il remarquable dans l’ usage de cette figure ; la guerre, la paix, les dards,
dictée par la passion pour paraître naturelle. Les poètes en font un usage fréquent.          Pereunt Hypanisque, Dymasque
s plaisirs passés. Voici les règles qui doivent être observées dans l’ usage des comparaisons : convenance dans leur introduct
je vais parler sont des figures qui appartiennent à la passion ; leur usage est très fréquent ; et même dans la conversation
avec propriété, à sympathiser avec les sentiments de ceux qui en font usage . Il résulte de ce qui précède que le grand art de
exige pas une grande véhémence ; mais il faut être circonspect dans l’ usage de l’exclamation. Rien ne fait un plus mauvais ef
rra dissimuler la fraude ou cacher l’imposture. Enfin une figure d’un usage très fréquent chez les orateurs, surtout ceux du
l, il peut alors profiter de la pente favorable des esprits, et faire usage de quelque figure heureuse pour confirmer notre c
les beautés ni les principales beautés du discours ne dépendent de l’ usage des tropes et des figures. La plupart des passage
 3. Quiconque n’a pas le génie du langage figuré ne doit pas en faire usage . L’imagination n’est pas une puissance que l’on p
n longues périodes, tandis que l’écrivain précis fait le plus souvent usage des phrases courtes. Il ne faudrait cependant pas
un nouveau tour. De même aussi, la plupart des auteurs français font usage de phrases courtes ; cependant, en général leur s
ve un peu au-dessus du style sec ; un écrivain de ce genre fait peu d’ usage des ornements de toute nature, et ne s’applique q
sa cadence est variée et musicale, et ses figures, lorsqu’il en fait usage , sont plutôt courtes et correctes que hardies et
clarté que l’emploi du langage figuré peut ajouter, lorsqu’on en fait usage avec discernement ; en un mot, un écrivain élégan
olidité de la pensée et la noble simplicité sont bien préférables à l’ usage frivole et affecté d’ornements superflus, et l’on
me de la plupart des autres termes de la critique, on en fait souvent usage d’une manière vague et peu précise, ce qui résult
au style, mais ne signifie pas tant le degré d’ornement dont on fait usage , que la manière aisée et naturelle dont on exprim
n nous appesantissant trop longtemps sur chaque mot dont nous faisons usage , il y a, en certaines occasions, un vernis de com
ulement à plaire, mais à instruire et à convaincre. L’orateur en fait usage pour éloigner des préjugés qui s’élèvent contre l
dans quelques cas, l’orateur est réduit à argumenter sur la loi, les usages ou les précédents, d’où il résulte que la science
dans son utile ouvrage intitulé : Essai d’institutions oratoires et l’ usage de ceux qui se destinent au barreau, nous apprend
et lui fait préférer la vigueur du raisonnement au pathétique et à l’ usage des passions, mais il ne les exclut cependant pas
fin le genre judiciaire était l’éloquence du barreau, dont on faisait usage devant les juges qui avaient pouvoir de condamner
ste à présenter toutes les divisions et subdivisions de son discours, usage communément pratiqué dans les discours de la chai
ont les raisons pourquoi les larmes de la pitié sont souvent mises en usage comme moyens de succès ; pourquoi certains mouvem
techniques, sans cependant éviter avec trop d’affectation d’en faire usage lorsqu’ils sont bienséants et nécessaires, Gener
s les forcera à composer avec plus de précipitation. Au lieu que si l’ usage d’un style négligé et lâche leur devient familier
te ? demande Marmontel : non, sans doute ! L’avocat ne doit pas faire usage des mauvaises raisons ; cela jetterait de la défa
des passions, la clarté de la diction, la sévérité dans le choix et l’ usage d’ornements, l’oubli de soi-même pour ne plus s’o
nt employé, est aussi un grand ornement des sermons. On peut en faire usage par citation ou par allusion. Les citations direc
i universelle, qu’on peut faire ce que tous les autres font, et que l’ usage est une voie sûre ; mais de vous convaincre que,
rbitraire. » Il rappelle que les pères de l’Église n’en firent jamais usage , et qu’elles prirent naissance dans les écoles lo
pas rigoureusement nécessaire doit être élagué avec sévérité. C’est l’ usage et l’étude des modèles vivants qui peuvent seuls
use et sur chaque sujet, quoiqu’elle puisse lui être d’un merveilleux usage pour exprimer et arranger ceux que le sujet lui a
t les Athéniens aux armes contre Philippe, et lorsque Cicéron en fait usage , ils énervent ses discours. J’arrive à la seconde
il soit convenable de l’employer. Le mode de raisonnement le plus en usage et le mieux approprié à l’art oratoire est la syn
produiraient sur lui les diverses raisons dont il se propose de faire usage pour persuader. Car il ne doit pas s’attendre à p
ncluants que les autres, et dont il est néanmoins nécessaire de faire usage , Cicéron nous engage à les placer au milieu, comm
nces spéculatives que l’on peut acquérir relativement aux passions. L’ usage des règles et des préceptes sur cette partie de l
um, ita vocis quoque bona, cura et negligentia minuuntur . (Quint.) L’ usage fortifie les organes en les assouplissant, et per
ention scrupuleuse de donner à chaque mot qu’on prononce le son que l’ usage le plus parfait lui attribue, et éviter les prono
e sensibilité le caractère des intonations propres à la situation ; l’ usage , l’observation, la flexibilité des organes, et su
ente en public, il faille immédiatement négliger la voix dont on fait usage pour les habitudes de la vie, et prendre un ton é
aux jeunes praticiens que tous les miroirs dont ils pourraient faire usage . Quintilien, dans le dernier chapitre du onzième
de l’assemblée à laquelle il appartient ; il étudiera les formes, les usages , et portera une attention scrupuleuse à tous les
raité complet d’art oratoire. Les essais d’institutions oratoires à l’ usage de ceux qui se destinent au barreau, méritent seu
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
re source de leur autorité vient de nous, les rois n’en doivent faire usage que pour nous… Ce n’est donc pas le souverain, c’
le ministre et le premier dépositaire ; c’est elle qui doit régler l’ usage de l’autorité, et c’est par elle que l’autorité n
La source de tous les désordres qui règnent parmi les hommes, c’est l’ usage injuste du temps. Les uns passent toute la vie da
sserait dissiper faute de soins et d’attentions, et n’en ferait aucun usage , ou pour s’élever à des places et à des dignités
pure miséricorde ; il est entre nos mains, et c’est à nous d’en faire usage . Ce n’est pas pour nous élever ici-bas à des dign
s que celles de tous les siècles. Quelle folie donc de ne faire aucun usage d’un trésor si inestimable, de prodiguer en amuse
r selon les vues qu’il s’est proposées en nous formant, et à régler l’ usage des talents que nous n’avons reçus que de lui. Au
tre caprice les dons et les talents dont il voulait lui-même régler l’ usage , nous rompons tous les liens de dépendance qui no
ur en remplir le vide : nous arrivons au soir sans avoir fait d’autre usage du jour qu’on nous laisse, que de nous être rendu
7 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
l prit le reste des écus, reliquos nummos abstulit. 6° On fait aussi usage d’un adjectif pour éviter la rencontre de deux gé
. Il en est de même après causa, genus, et quelques autres mots que l’ usage apprendra. Ex. : Duæ sunt hujus obscuritatis caus
emière est la honte, la seconde le crime. X Le génitif est d’un usage plus fréquent pour désigner les qualités de l’esp
, une flotte de soixante-dix vaisseaux. XII Le génitif est d’un usage habituel après les verbes qui expriment le souven
ans l’affliction ; flere, pleurer ; gemere, gémir ; et d’autres que l’ usage apprendra. Ex. : Meum casum luctumque doluerunt a
dere, se retirer ; abhorrere, s’éloigner de, et quelques autres que l’ usage apprendra. XXI Au lieu de l’ablatif de caus
is toute la gloire des tiens. Cette tournure élégante est aussi d’un usage fréquent avec les verbes dare, vertere, tribuere,
porain de Lycurgue. Aux temps composés, le mode unipersonnel est d’un usage plus fréquent. Ex. : Memoriæ proditum est Platone
is tant d’années. XV En latin comme en français on fait souvent usage du temps présent au lieu du temps passé pour rend
u choix et de l’élégance des participes. Les participes sont d’un usage si fréquent dans la langue latine, ils donnent li
égantes et si variées, qu’il importe d’en indiquer ici les principaux usages . I Les participes présents s’emploient éléga
u explicative, il vaudrait mieux employer le pronom relatif, ou faire usage d’une conjonction. Ex. : Dimidium facti, qui cœpi
verses constructions que nous venons d’exposer et dans d’autres que l’ usage apprendra, le participe présent a une grâce parti
élégant et plus rarement employé au nominatif. II On doit faire usage du participe présent et non du gérondif en do, qu
. IV Après les verbes habeo, teneo, possideo, et d’autres que l’ usage apprendra, on emploie élégamment le participe pas
après les verbes curare, avoir soin, dare, donner, et d’autres que l’ usage apprendra. Ex. : Conon muros reficiendos curavit.
t plus élégant et plus conforme au génie de la langue latine de faire usage du participe futur passif, quand il y a un nom av
XIX Il n’y a qu’un petit nombre de supins en u qui soient d’un usage un peu fréquent ; ce sont surtout dictu, factu, a
u difficile, digne ou indigne, honteux, incroyable, et d’autres que l’ usage apprendra12. Ex. : Pleraque dictu quàm factu sunt
t. Sall. Il a vendu les honneurs aussi bien que les affronts. De là l’ usage fréquent de cette conjonction en tête d’une propo
différence qu’il y a entre deux idées. Dans ce cas, on doit en faire usage pour rendre en latin la conjonction et, qui se tr
s pour eliam. Ex. : Nam et ratione uti decet. Car il faut aussi faire usage de sa raison. Enim se met après un mot, le plus
es locutions : facere non possum, fieri non potest, et d’autres que l’ usage apprendra. Ex. : Nunquàm tam malè est Siculis, qu
pense que le soleil est un grand corps. XXIII Au lieu de faire usage des conjonctions, il est quelquefois plus élégant
els sont verò, autem, enim, etenim, et, atque, que, et d’autres que l’ usage apprendra. Ex. : Nisi verò existimatis dementem A
8 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
 ; elle n’a pas besoin de ces ménagements, de ces artifices dont fait usage l’éloquence profane, et qui montrent qu’elle se d
arangue ou une proclamation. Les harangues militaires étaient fort en usage dans l’antiquité. Celles que les historiens mette
z-moi ; si je recule, tuez-moi ; si je meurs, vengez-moi. » Il est d’ usage maintenant que les chefs d’armée, avant une batai
réception, prononcés par un membre nouvellement élu à l’Académie. Cet usage s’est introduit à l’Académie française depuis la
e, depuis, tout récipiendaire fut obligé d’en faire autant. D’après l’ usage établi, le nouvel élu doit louer son prédécesseur
fondateur de l’Académie. Voltaire, le premier, imagina de secouer cet usage , et de traiter une question littéraire ; ce qu’il
des morts, et de proposer leurs vertus comme exemple. On le trouve en usage chez les Égyptiens, en Grèce, à Rome, chez presqu
9 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
roche, j’ai consulté sur cette matière les Institutions oratoires à l’ usage de ceux qui se destinent au barreau, par M. Delam
titutions du nôtre, m’attacher à ce qui convient à nos besoins, à nos usages , à notre langue, etc…, en un mot éviter les erreu
volumineux. Je me suis attaché à ce qu’il y a de plus généralement en usage et je pense qu’on ne me désapprouvera point. Il n
tre les différentes formes de raisonnement dont on a coutume de faire usage en parlant et en écrivant ; et j’y ai joint des e
ois en avoir dit tout ce qui peut être enseigné dans un livre ; car l’ usage du monde en apprend plus à cet égard que les préc
tificielle n’est que l’éloquence naturelle, éclairée et réglée dans l’ usage de ses moyens. Les anciens ont défini l’éloquence
nre et au principe commun des choses. (De Orat. l. II, n°. 138.) Son usage . Voici comment Cicéron et Quintilien recommanden
138.) Son usage. Voici comment Cicéron et Quintilien recommandent l’ usage des lieux : « Avec de l’application et de la prat
expression de ce qu’on éprouve : veræ voces ab imo pectore. (Cic.) Usage des passions. La tribune est le théâtre qui ouvr
qu’à la vertu. Cependant, comme cette vertu se montre surtout dans l’ usage modéré qu’on fait de ces biens, il faut parler de
arrêter. Avis de Quintilien à ce sujet. Quintilien nous donne sur l’ usage de cette méthode un avis aussi judicieux qu’impor
parlons demandent une attention particulière, comme étant d’un grand usage dans le genre judiciaire. Ce sont les indices, le
douce liberté dont la sagesse de mes livres m’apprend à faire un bon usage , qu’irai-je encore chercher parmi les hommes jalo
esse éternelle. Tout ce qu’il y a de réel dans leur grandeur, c’est l’ usage qu’ils en doivent faire pour ceux qui souffrent ;
.) On voit que la majeure, tout ce qui pense existe, est supprimée. Usage de l’enthymème dans le discours oratoire. L’enth
thymématique. La sentence est, comme nous l’avons dit, d’un fréquent usage , car on n’emploie le raisonnement que pour trouve
i. 1°. A parì. Cicéron, toujours abondant en idées, fait un fréquent usage de ce moyen oratoire. Il emploie dans la plupart
t de penser, 4e. part. ch. 2.) Quelle est celle dont l’orateur fait usage  ? Quelle est celle des deux méthodes dont l’écri
sage ? Quelle est celle des deux méthodes dont l’écrivain doit faire usage  ? Je réponds qu’il doit se servir de l’une et de
il doit frapper, il en sera de même des argumens, si l’on n’a prévu l’ usage qu’on en doit faire. Mais c’est ce que l’art n’en
nfiance dans leur intégrité et leurs lumières sont de convenance et d’ usage . On peut les exprimer hautement, mais sans affect
eviennent néanmoins honteuses, quand on les fait ailleurs que là où l’ usage les autorise. » (Quint., Ibidem.) On doit donc p
s commencer par déplaire à ceux qu’on veut persuader ou convaincre. L’ usage du monde en apprend plus à cet égard que tous les
quence l’empire qu’elle a sur les cœurs. » (Quint., l. VI, c. 2.) L’ usage des passions est legitime. Ici il peut s’élever
république, à jouir de la liberté. Ainsi, l’orateur doit observer les usages et l’esprit de ses auditeurs, afin de leur présen
rendre des maîtres de l’art, des leçons sur l’emploi du ridicule et l’ usage de la raillerie. Écoutons Cicéron parlant des con
e mêlant avec lui, il achève de l’entraîner. Les modernes font moins usage du pathétique que les anciens. 4°. Nos orateurs
ins usage du pathétique que les anciens. 4°. Nos orateurs font moins usage du pathétique que les anciens. Pourquoi. L’éloq
moyens dans le reste du discours ; mais on lui recommande d’en faire usage particulièrement dans l’exorde, parce qu’ils y so
un aspect odieux, Cicéron nous indique le tour dont nous devons faire usage . Il faut présenter à l’auditoire, au lieu de l’ob
st le premier devoir des grands : l’humanité envers les peuples est l’ usage le plus délicieux de la grandeur. » Première par
largesses. » Seconde partie : « L’humanité envers les peuples est l’ usage le plus délicieux de la grandeur. » Subdivision :
rtels. La division de l’éloge de la reine d’Angleterre est : « Le bon usage de la bonne et de la mauvaise fortune. » Cicéron
s l’éloquence délibérative. 2°. Les exemples sont particulièrement d’ usage dans l’éloquence délibérative, soit que l’on cons
a donc ici toutes ses forces pour s’assurer la victoire. Il mettra en usage tout ce que la passion pourra lui fournir de mouv
l’exposé des conséquences de ce que l’on a dit. L’orateur est dans l’ usage de la traiter d’une manière pathétique ; son obje
ure ; il attendit quelque temps que sa femme fût prête, comme c’est l’ usage (n. 28.) » Ce récit n’annonce aucun art ; il en a
ur. Nous devons faire observer qu’au barreau, le défenseur seul fait usage de cet art dont nous venons de parler. Le ministè
oses sont également unies par leur nature, par leur utilité, et par l’ usage qu’on en fait. » (De Orat., n. 331.) Les mêmes pr
r devoir des grands, c’est ce qu’il a prouvé : n’est-elle pas aussi l’ usage le plus délicieux de la grandeur ? c’est ce qu’il
embrasse mieux l’idée et la présente plus vivement, il faut en faire usage  : « L’univers allait s’enfonçant dans les ténèbre
nt, il faut, aux connaissances grammaticales, joindre la lecture et l’ usage  : la lecture de nos meilleurs écrivains tant poët
e : la lecture de nos meilleurs écrivains tant poëtes qu’orateurs ; l’ usage qui s’acquiert par le commerce avec ceux qui parl
ue l’orateur « évite ce qui est trivial et suranné, et qu’il ne fasse usage que de termes choisis et nobles. » (De Orat., l. 
t les images auxquelles l’opinion attache de la bassesse ; rien que l’ usage ait avili. § IV. Du naturel. Ce que c’est
t comprendre. Il se sert alors d’une périphrase. Enfin, les mots d’un usage vulgaire, quoiqu’ils n’aient rien de bas, manquen
ace de temps distinct et limité. Cicéron nous explique la nature et l’ usage du nombre en ces termes : « Le nombre consiste da
si l’on voulait y apporter une exactitude scrupuleuse. Il faut que l’ usage et l’exercice de l’orateur lui donnent cet heureu
l’éloquence académique. Il y a un autre genre d’éloquence qui est d’ usage dans les académies et sociétés littéraires et qu’
fections qu’on veut faire éprouver au lecteur. Cette qualité est d’un usage presque général. Lors même qu’on n’a aucune résis
uelle on écrit. Comment connaît-on que des mots sont français ? Par l’ usage , par l’emploi qu’en ont fait les meilleurs écriva
re aux premières, le dictionnaire n’étant fait que pour enregistrer l’ usage et recueillir les expressions accréditées par les
sions accréditées par les bons auteurs. Ce qu’on doit entendre par l’ usage . L’usage invoqué avec tant de raison quand il s’
éditées par les bons auteurs. Ce qu’on doit entendre par l’usage. L’ usage invoqué avec tant de raison quand il s’agit de l’
and il s’agit de l’exactitude et de la pureté du langage, n’est pas l’ usage du peuple, ni même celui de beaucoup de sociétés 
i des gens instruits, des gens de goût, des bons auteurs. « J’appelle usage dans les langues, dit Quintilien, celui qui est r
s gens instruits ; comme aussi, dans la conduite de la vie, j’appelle usage celui qui est reçu par les gens de bien. » (L. I,
eut attribuer en grande partie ce vague, cette diffusion du style à l’ usage inconsidéré des mots que l’on appelle synonymes.
et la propriété des expressions, point de meilleure règle que le bon usage et l’autorité des écrivains classiques. On appren
uvenargues.) « Nous n’avons pas toujours assez de raison pour faire usage de toute notre force. » (La Rochefoucault.) Voil
de pathétique ; dans l’amplification en général, la période est d’un usage plus convenable et plus fréquent. (Cic., ibid., n
coup d’œil. Il suffit que les circonstances accessoires dont on fait usage soient étrangères à la pensée principale, pour qu
ces mots qu’au besoin, ne pas les multiplier, et en faire toujours un usage conforme à leur véritable destination. On peut fa
ue des actions qui les occupent, et tout semble y être fait pour leur usage . Si l’expérience leur est nécessaire pour acquéri
voudrais que vous eussiez vu ce qu’elle faisait de ces douleurs, et l’ usage qu’elle faisait de ses yeux, et des cris, et des
est aux tours qu’un écrivain préfère et dont il fait le plus fréquent usage , qu’on reconnaît sa manière, la tournure de son e
s appelez un pré, le séjour du frais, la patrie des zéphirs ? De cet usage des figures, naît ce qu’on appelle le style figur
primer trop clairement ; ils enrichissent une langue en multipliant l’ usage d’un mot, en lui donnant plusieurs significations
eux figures. Les deux figures dont nous venons de parler « sont d’un usage si familier, qu’il n’y a personne qui ne s’en ser
onymie, soit par synecdoque. Il faut qu’elles soient autorisées par l’ usage . Il faut que les expressions figurées soient auto
l’usage. Il faut que les expressions figurées soient autorisées par l’ usage , ou du moins que le sens littéral qu’on veut fair
ens, on disait cent mâts ou cent gouvernails. C’est ici surtout que l’ usage est l’arbitre du discours : ……………… Si volet usus
une sorte d’emphase à substituer un nom commun à un nom propre dont l’ usage est plus ordinaire. Un Néron, pour faire entendre
yée à propos. L’emploi des métaphores est très-fréquent : on en fait usage à tout moment dans le discours soutenu comme dans
h ! mon ami, conte le fait tout rondement. Elle ne dépend point de l’ usage . Nous avons dit que la métonymie et la synecdoqu
age. Nous avons dit que la métonymie et la synecdoque dépendent de l’ usage  : il n’en est pas de même de la métaphore. Plus c
plaise à l’esprit du lecteur. C’est surtout en poésie qu’on fait cet usage des périphrases. Voyez comme l’idée des médicamen
ots nouveaux ; ils étudient l’art de combiner heureusement ceux que l’ usage autorise. C’est par une liaison fine et juste des
à faux n’est qu’une déclamation vaine. Énumération. L’écrivain fait usage de l’énumération lorsque, pour établir ou prouver
t dont il s’agit. » (L. VIII, c. 3.) Cette figure, qui est d’un grand usage dans les débats judiciaires, sert tout à la fois
des choses sur lesquelles néanmoins on insiste avec force. On ne fait usage lorsqu’entre plusieurs choses il y en a de moins
davantage. Ce tour est vif et rapide. Exemple. Bossuet fait un bel usage de cette figure dans l’Oraison funèbre de la duch
entendre ce qu’on ne veut pas expliquer ouvertement. Elle est fort en usage dans l’éloquence du barreau, qui ne néglige rien
e ; elle n’aurait plus ni charmes ni pudeur. La litote est d’un grand usage toutes les fois qu’il s’agit de faire des remontr
sentiment. Il y a des figures qui supposent dans ceux qui eu font usage , des mouvemens violens, des affections auxquelles
lité dont se forme le sage, Qui jamais moins que l’homme en a connu l’ usage  ? …………………….. Ce roi des animaux, combien a-t-il d
yriques des saints, oraisons funèbres. Notre barreau en connaît peu l’ usage . Prosopopée La prosopopée ou personnification e
ationem, tùm excitat. (Quint.) Pour cette raison, il faut en faire un usage très-sobre dans les compositions en prose. L’orat
ient cette figure contre un ennemi, et la flatterie en fait encore un usage plus fréquent. Elle convient à la passion. Cett
gage véhément et exalté. C’est une hyperbole dont J.-J. Rousseau fait usage lorsque, voulant faire sentir l’atrocité ridicule
e beaucoup sur les correctifs qu’on doit y mettre quand on veut faire usage de cette figure, par exemple, en ajoutant pour ai
quelques autres ornemens du style. Après avoir montré quel est l’ usage des tours, des mouvemens, des figures, et comment
ques, des jeux de mots, des calembours. Discrétion nécessaire dans l’ usage des pensées ingénieuses. L’abus des pensées ingé
de difficulté et d’obscurité. Réflexions sur les figures et sur l’ usage du style figuré. On doit apprendre l’usage d
les figures et sur l’usage du style figuré. On doit apprendre l’ usage des figures en lisant les bons auteurs. Il nous
iscrétion. « Comme elles embellissent le discours quand on en fait un usage raisonnable, aussi le rendent-elles frivole et in
tation. MM. de Port-Royal enseignent d’une manière nette et précise l’ usage qu’on doit faire du style figuré. « Le style fig
ressentons en les concevant et en parlant. On peut juger par-là de l’ usage que l’on en doit faire, et quels sont les sujets
eviendrait bientôt surannée. Pourquoi éviter une expression qui est d’ usage , pour en introduire une qui dit précisément la mê
t pas besoin de prouver combien cette faculté est utile pour tous les usages de la vie. C’est elle qui est la gardienne et la
us les autres ont besoin d’être débités de mémoire. De la chaire. L’ usage de réciter par cœur est généralement établi dans
moindre utilité que la première  ; on peut dire même qu’elle est d’un usage plus général. Méthode pour apprendre facilement
prêt que le familier, un peu moins que le soutenu. C’est celui dont l’ usage est le plus fréquent, parce qu’il est rare qu’un
des hommes qui blâmeraient une action forte et véhémente, parce que l’ usage du monde la leur interdit à eux-mêmes. Append
Quintilien, a besoin d’acquérir un certain fonds dont il puisse faire usage quand l’occasion s’en présente. Ce fonds consiste
du droit civil, l’étude des lois, la connaissance de l’antiquité, des usages du sénat, de la discipline romaine, des droits de
Pensées, sentences, traits 358 Réflexions sur les figures et sur l’ usage du style figuré 363 Chap. III. Des défauts les
aient chez eux les seuls qui fussent cultivés. Rarement ils faisaient usage du panégyrique : Laudationibus non ità multùm ut
Ce que c’est que lieux d’argumens. Objet de la méthode des lieux. Son usage . Différence qu’il y a entre les lieux d’argumens
lle admet les trois moyens de persuasion. Lieux qui lui sont propres. Usage des passions. Restriction à faire. Objet de l’élo
ains cas être passionnée. État de la cause. Sa définition. 1. Dans l’ usage de notre barreau, on entend de deux manières ce q
l faut savoir. Or, il n’y a personne, pour peu qu’il ait de sens et d’ usage du barreau, qui ne voie tout d’un coup ce qui fai
M. Delamalle, conseiller d’état, dans ses Institutions oratoires à l’ usage de ceux qui se destinent au barreau, ouvrage exce
éron et de Quintilien. Nous y avons puisé tout ce qui a rapport à nos usages judiciaires. Preuves directes ou d’identité. Preu
1. Ẻνθυμεόμαι, je pense vivement, de ἐν, dans, et de θυμὸς, esprit. Usage de l’enthymème dans le discours oratoire. Enthym
u’il y a entre l’une et l’autre. Quelle est celle dont l’orateur fait usage  ? De la définition. Différence qu’il y a entre la
isent les passions. Le talent de les exciter fait le grand orateur. L’ usage des passions est legitime. 1. Cette question, qu
l faut réunir ces deux espèces de pathétique. Les modernes font moins usage du pathétique que les anciens. Pourquoi. Les mouv
herchée partout. Choix des mots. Pureté. Ce qu’on doit entendre par l’ usage . Propriété. Nécessité d’employer le mot propre. L
ortance de ces deux figures. Il faut qu’elles soient autorisées par l’ usage . Changement de temps dans les verbes. Changement
onnage de l’Écossaisc, comédie de Voltaire. Elle ne dépend point de l’ usage . Quand elle est trop hardie elle demande un corre
lus particulièrement aux genres simples. Discrétion nécessaire dans l’ usage des pensées ingénieuses. On doit apprendre l’usag
nécessaire dans l’usage des pensées ingénieuses. On doit apprendre l’ usage des figures en lisant les bons auteurs. Elles doi
10 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’ usage Nous avons fait observer que certaines figures
finir. Ce sont celles que l’abbé de Radonvilliers105 appelle tropes d’ usage ou de la langue, pour les distinguer des tropes d
ce, être étudiées comme formes à imiter ou à fuir. Parmi les tropes d’ usage ou de la langue, il faut ranger bien des métaphor
es enflammées…, etc. Enfin, lorsque, en raison de sa nouveauté, de l’ usage ou de toute autre cause, une idée n’a point ou n’
é le pourquoi de ces diverses expressions ; le vrai pourquoi, c’est l’ usage , c’est l’habitude, cette seconde nature, plus pui
quatre ou cinq cents voiles. Il y a plus : tel est le despotisme de l’ usage , que le trope est devenu avec le temps plus intel
j’arrive à la formule suivante : un trope étant donné, il est trope d’ usage ou de langue, en raison directe de sa compréhensi
’une certaine conformation. L’élève connaîtra la théorie des tropes d’ usage , parce qu’il doit savoir la technologie de la gra
11 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
s nous bornerons à faire connaître les principaux, ceux qui sont d’un usage plus ordinaire, et qu’il est plus facile de confi
ire, et qu’il est plus facile de confirmer par des exemples connus. L’ usage et l’effet le plus commun des tropes est 1º de ré
re ; et tout armé s’élance le soleil ! 5º Les tropes sont d’un grand usage pour déguiser les idées tristes, désagréables : c
supplée aux termes qui manquent dans la langue. Mais, quel que soit l’ usage ou l’effet des tropes, ils sont généralement fond
our un autre, etc. Les maîtres de l’art restreignent la métonymie aux usages suivants : 1º la cause pour l’effet, Bacchus pour
ison qui existe dans l’esprit. Il n’est point de figure qui soit d’un usage plus fréquent, et qui répande plus de charme et d
e on a pu l’observer, est elle-même une métaphore, sont celles dont l’ usage est le plus fréquent dans le discours, parce qu’e
on exagère tout. Mais c’est ici surtout que l’abus touche de près à l’ usage , et que le ridicule commence avec l’abus44. Lucai
ns pudeur de son talent, c’est insulter à l’esprit, que d’en faire un usage aussi déplorable. Voilà le cas où l’on affaiblit
oin à cet égard, il est facile d’éviter l’abus, et de s’en tenir à un usage raisonnable. L’homme fortement ému d’une passion
e nos victoires. » (Fléchier). Toutes les passions violentes font un usage fréquent de cette figure, et la raison en est bie
ent de larmes !48 (Delille). Il faut faire de cette belle figure un usage très sobre dans les compositions en prose. Le pro
té du projet d’assassiner Clodius, fortifie cette improbabilité par l’ usage ingénieux de cette figure : « Quem igitur cum omn
12 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
our moi, venant dessus le lieu, J’ai trouvé l’action tellement hors d’ usage , Que j’ai donné des deux à mon cheval de rage, Et
e. Pour lire avec fruit cet auteur, on fera également un très-heureux usage du Lexique de la langue de Molière, par M. Génin.
rs comme verbe neutre pour s’arrêter ; et c’était assez, ce semble, l’ usage de nos aïeux que d’exprimer ou de supprimer arbit
ot pour appeler) les chiens. 5. Mauvais chiens de chasse. 6. Cri en usage pour exciter une meute. 7. Exemple d’hiatus, te
l y en a encore quelques-uns dans Molière et dans La Fontaine. Mais l’ usage a, depuis lors, complétement admis la règle ainsi
13 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
ne encore. L’abbé Girard au contraire, violateur de cette règle, fait usage de l’article : il dit, dans ses Principes de la l
d’énergie et de grâce, qu’elle n’en aurait eu, si l’orateur, faisant usage de l’article, avait dit : les citoyens, les étran
on armée un pouvoir, et une autorité absolue. Il serait contre le bon usage de dire : un pouvoir et une autorité absolus. L’a
e construction. Mais il y a des remarques particulières à faire sur l’ usage de la plupart des pronoms de notre langue. I.
faire sur l’usage de la plupart des pronoms de notre langue. I. Usage des Pronoms substantifs. Pronoms personnels
e rencontre ; elle ne laisse après elle que du sable et du gravier. L’ usage veut aussi, qu’en parlant des plantes et des anim
s quelques-uns : j’ai parlé à quelques-uns. Un quelqu’un n’est pas d’ usage . Quoique chacun, chacune, n’aient pas de pluriel,
réable, plus riant, et plus varié, vous plaira davantage. II. Usage des Pronoms adjectifs. Règle concernant les
e chose, et, désirer faire quelque chose. Mais, suivant l’Académie, l’ usage le plus ordinaire est de mettre de avant l’infini
vos frères ont tu eux, vos sœurs ont tu elles, etc. Voilà pourquoi l’ usage les mettant ici, en quelque façon, dans la classe
. L’emploi des modes et des temps du verbe étant assez connu par l’ usage , je ne m’attacherai qu’à quelques remarques essen
r l’usage, je ne m’attacherai qu’à quelques remarques essentielles. Usage du présent de l’indicatif, du parfait défini, et
Il s’agit d’un soufflet que D. Gomés vient de donner à D. Diègue. Usage de l’indicatif et du subjonctif. Il est essent
tions avant, devant, dans, au travers, près, vis-à-vis, et hors. L’ usage le plus commun aujourd’hui, est de supprimer le q
pour réussir, il employait l’artifice ; et l’adresse qu’il mettait en usage , le faisait venir à bout de beaucoup de choses. I
ce. Il aurait fallu, il n’a du voir l’ennemi. On connaît assez par l’ usage les différentes manières d’employer la conjonctio
e aux règles communes de la grammaire : mais elle est autorisée par l’ usage . = Le jour va finir, pour dire, le jour est sur l
. Il faut cependant les employer rarement et avec goût. Le trop grand usage deviendrait un abus, qu’on ne pourrait pas justif
éfaut, est le retranchement d’un ou de plusieurs mots, autorisé par l’ usage  : = puissiez-vous être heureux ! c’est-à-dire, je
que Racine s’est permises, la plus forte et la moins autorisée par l’ usage . Mais, continue-t-il, ce qui rend l’ellipse, non
14 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
nous est si naturel, que les ignorants eux-mêmes en font un fréquent usage sans le savoir : translatio ita est ab ipsa nobis
sera facile d’en apprécier le but, d’en déterminer et d’en limiter l’ usage , d’en saisir et d’en signaler les défauts. Remarq
omportent que certaines phrases stéréotypées, en quelque sorte, par l’ usage , des espèces d’idiotismes dont il n’est pas permi
strictions que les progrès de la raison et de la langue apportent à l’ usage des figures, cela ne signifie, en aucune façon, q
n la remarque consignée plus haut, que des idiotismes consacrés par l’ usage , de simples catachrèses, n’admettant par conséque
15 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
jurieux peut éviter l’outrage, Peut-être pour ta gloire aura-t-il son usage . Et comme tes exploits étonnant les lecteurs, Ser
ent aussi quarrées. Il y a encore des périodes à cinq membres, dont l’ usage cependant ne doit pas être bien fréquent, à cause
en même temps l’art de les employer, en fixant notre attention sur l’ usage qu’en ont fait les bons écrivains. Article I.
il, employé tant de fois ? L’historien, loin de faire un si fréquent usage de ce pronom, aurait dû répéter plusieurs fois le
faut à leur exemple, n’employer que celles qui sont autorisées par l’ usage . Ce n’est pas qu’on ne puisse quelquefois unir de
e style sera faible et sec. On va voir quels sont ces ornements, et l’ usage qu’on doit en faire. Article II. Du Sty
devons pas juger des règles et des devoirs, par les mœurs et par les usages  : mais nous devons juger des usages et des mœurs,
devoirs, par les mœurs et par les usages : mais nous devons juger des usages et des mœurs, par les devoirs et par les règles.
Périphrase. La Périphrase ou Circonlocution est d’un fréquent usage chez les Orateurs et les Poètes. Ils l’emploient
servis dans la poésie épique. Nos Poëtes tragiques en ont fait aussi usage . C’est ironiquement que dans le Cid, le Comte dit
is être trop hardie, et encore moins outrée. Quand vous la mettrez en usage , ne vous laissez jamais emporter hors des règles
16 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
s styles et à tous les tons. C’est au goût formé par l’étude et par l’ usage à distinguer ces nuances. 78. Quelles sont les qu
reçues, parce que, en les employant, l’écrivain ne fait que suivre l’ usage et parler sa langue, on est plus difficile pour l
aussi plus ou moins familières, suivant les mœurs, les opinions, les usages , les conditions, etc. Un peuple pasteur, un peupl
es ? C’est avec circonspection et sobriété que l’écrivain doit faire usage des images. Si l’objet de l’idée est de ceux que
91. Qu’est-ce que la pureté du langage ? La pureté consiste à faire usage de mots qui appartiennent véritablement à la lang
opposition aux mots étrangers ou employés dans un sens contraire à l’ usage , ou tombés en désuétude, ou trop nouveaux ou hasa
, ou de mots altérés ou employés dans un sens contraire à celui que l’ usage leur a donné, ou unis à d’autres qui ne peuvent s
mi les fautes contraires à la pureté du langage, nous avons compris l’ usage des mots vieillis ou surannés, et de ceux qui ont
’après Horace et Quintilien, qu’autant qu’elles sont autorisées par l’ usage , c’est-à-dire par la pratique des bons écrivains.
priété des mots ? La propriété consiste dans le choix des mots que l’ usage le meilleur et le mieux établi a exclusivement ad
ets badins et légers qu’on peut l’employer. Molière en a souvent fait usage . Exemple : De quelle langue voulez-vous vous ser
17 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
tranche des mots et que l’autre en ajoute. Le pléonasme, qui est d’un usage assez fréquent, surtout chez les poètes, a lieu d
ur raison d’être dans la naïve simplicité des premiers âges, et que l’ usage avait consacrés. Des pléonasmes de ce genre ne se
re nostros. Virg. Mais si vous désirez tant connaître nos malheurs. L' usage fera connaître les autres sortes d’hellénismes.
interrogation, l’apostrophe, l’exclamation, etc. Les autres sont d’un usage si fréquent, qu’il importe de les connaître dès q
re. Chaque langue a des métaphores particulières qui ne sont point en usage dans une autre langue. Les Latins disaient, en pa
equitare in arundine longâ, aller à cheval sur un bâton, il a fait un usage un peu exagéré de cette figure ; il est difficile
un autre mot dont le sens est plus étendu ou plus restreint. On fait usage de cette figure, quand on prend : 1° La cause pou
ongum. Il a dit de même : corvi stupor, pour corvus stupidus. On fait usage de la même figure, lorsqu’on dit à un grand : Vot
de la pensée, et dont la littérature se réserve la connaissance et l’ usage . Mais comme la pensée est le fait de toute âme ra
veut traduire. IV de la gradation. La gradation, qui est d’un usage si fréquent parmi les orateurs, consiste à dispos
u moins hyperbolique. Voilà pourquoi les jeunes gens font un si grand usage de cette figure ; voilà aussi pourquoi elle est p
rapportons ici que les synonymes les plus fréquents, que ceux dont l’ usage est le plus habituel, et la connaissance plus néc
mes établies. Est in patriis moribus post meridiem quiescere. — Usus, usage . Si velit usus, si l’usage le veut. Ce que le gra
s moribus post meridiem quiescere. — Usus, usage. Si velit usus, si l’ usage le veut. Ce que le grand nombre pratique, consuet
eaque data sunt. — Munus se prend ordinairement pour un présent que l’ usage , les circonstances ou des intérêts particuliers e
petit bateau qui n’a ni mâts, ni voiles. — Phaselus, bateau long à l’ usage des Campaniens. — Cymba, barque, bateau de pêcheu
ait ni pied, ni anse. — Cupa (de caupo), vase à boire dont on faisait usage dans les cabarets. CLXXXII — Patruus, avunculu
e la pique. — Gesum, trait des anciens Gaulois. —  Sarissa, pique à l’ usage des Macédoniens. — Sparus (de σπείρω, spargere),
e des Macédoniens. — Sparus (de σπείρω, spargere), espèce de dard à l’ usage des gens de la campagne. — Lancea, lance, sorte d
on. — Peplum (de πεπλος, voile d’une fine étoffe), espèce de robe à l’ usage des dames. On en ornait les statues des dieux. El
ures et des chevaliers romains. — Pallium, longue robe ou manteau à l’ usage des Grecs, surtout des philosophes. — Sagum, espè
de cuir dont se servaient les maîtres d’école. — Flagellum, fouet en usage pour punir les esclaves et les criminels. Ne scut
I. — Usurpare, nuncupare. Usurpare (quasi in usum capere), faire usage , employer ; par extension, s’approprier, usurper.
Solon. — Nuncupare (nomen capere), employer les mots consacrés par l’ usage ou par les rites. Collis erat quem vulgus nomine
s de détails, les Synonym es de Gardin-Dumesnil, dont nous avons fait usage .
18 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ude et de l’expérience. Ceux-là connaissent, l’art oratoire, et l’ont usage de la Rhétorique. L’art oratoire fait la supérior
s la poésie, à plus forte raison dans l’éloquence, quelquefois dans l’ usage familier de la parole et du style. Les lieux comm
qui terminent le passage cité plus haut, conseils aussi utiles pour l’ usage du monde et pour la conduite de la vie que pour l
uxième partie de la Rhétorique : disposition — La Disposition règle l’ usage et l’économie des matériaux fournis par l’Inventi
nstamment l’attention de son auditoire. Fénelon a fortement blâmé cet usage des divisions, même chez les prédicateurs. « Les
’il séduit par une apparence de raison ; en ce qu’il fait préférer l’ usage et les maximes du monde à exacte probité ; en ce
Quant aux lieux communs, malgré la défaveur que la conversation et l’ usage ont attachée à ce nom, croira-t-on que la définit
la conversation même du monde. L’histoire, il est vrai, ne fait guère usage des diverses formes de la preuve ; car elle expos
partie de la science. On nous répondra peut-être que le bon sens et l’ usage sont les meilleurs maîtres en pareille matière, e
es soient toutes obligatoires et applicables à tout. Il en est dont l’ usage est rare, dont l’utilité se réduit à développer l
de se servir en faisant un rapport. « Cette partie, dit-il, est d’un usage bien plus fréquent, puisqu’elle embrasse tous les
t s’en proposer les plus parfaits modèles ; être très-réservé à faire usage du second genre, qui est l’orné et le tempéré, n’
Molière et de La Fontaine, il est des parties qui peuvent servir à l’ usage même ordinaire de la vie aussi bien qu’à la plus
r de ces exemples pour être incorrect en imitant ce qui n’est plus en usage . 5° Pureté. — La Pureté du style est l’attention
er que les termes consacrés à la lois par l’autorité des maîtres et l’ usage de la langue. On sent ici combien la mesure est d
combien la mesure est délicate et la limite difficile à fixer ; car l’ usage est singulièrement capricieux et mobile, et l’aut
la période : elle semble plus artificielle et se réduit pourtant à un usage habile de la nature. Chez les grands écrivains, e
, magnifique ; c’est ce qu’on appelle le grand, le sublime. Il met en usage tout ce que l’éloquence a de plus relevé, de plus
questions de métaphysique, ces pieux solitaires firent entrer dans l’ usage du monde une foule d’expressions qui tendaient à
es et des arts, l’exemple et l’autorité de Buffon introduisent dans l’ usage des termes nouveaux, souvent utiles, parfois néce
termes, de trois signes propres chacun à l’idée qu’il représente. L’ usage — seulement — fait la possession. La Fontaine.
eur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usages . Molière. Que le sage se demande dans de sublim
vifs et passionnés de la pensée, ces transformations du sens et de l’ usage ordinaire des mots qui donnent au langage et au s
écits, etc. On devine combien les orateurs et surtout les poëtes font usage de cette figure. Écoutons Massillon décrire la mo
Un poète du xvie siècle, Jacques de la Taille, en a fait un singulier usage  ; on rapporte à Alexandre les dernières paroles d
b. I. La poésie, l’éloquence, la conversation même font un perpétuel usage de la métaphore, le plus riche et le plus varié d
une peur puérile. On retrouve à chaque pas dans la conversation et l’ usage commun, les procédés, les formes, les figures emp
19 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
essives, de bien saisir l’analogie qui existe entre eux, et de voir l’ usage qu’en ont fait les meilleurs écrivains. I De
e, air, et, par analogie, respiration, vie. Au figuré, où il est d’un usage si fréquent, il signifie esprit, courage, intenti
propre, quand il désigne cette partie du corps dont les oiseaux font usage pour voler. Le sens figuré d’un mot est celui qu’
dictionnaires, que dans les bons auteurs, les variétés de sens que l’ usage et la progression des idées lui ont fait subir.
20 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
lus récents de l’enseignement secondaire ont établi qu’il serait fait usage , dans toutes les classes des lycées et des collég
, pour les classes de grammaire particulièrement, et en recommander l’ usage à MM. les proviseurs et principaux. Cette œuvre m
asses élémentaires, convaincu qu’il fallait avant tout les former à l’ usage de la langue de nos jours, nous avons, sans accep
21 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
t la quantité syllabique des mots, qui est invariablement fixée par l’ usage . Cette connaissance s’acquiert surtout par la pra
du vers. Excepté le vers de onze syllabes, qui n’est pas admis par l’ usage ni par l’oreille, on fait des vers depuis douze s
de dix syllabes est plus léger, plus doux ; celui de neuf est peu en usage  ; celui de huit peut avoir de la noblesse aussi b
ers, — suer sang et eau, etc. Ces alliances de mots, consacrées par l’ usage , se tolèrent surtout dans les genres simples. C’e
e avec un livre. Un mot ne peut rimer avec son composé, à moins que l’ usage n’ait établi une différence de signification qui
22 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
par l’exposition du sujet et la division de ses partie ?, sans faire usage de l’exorde : c’est lorsque le sujet est clair pa
de discours n’ont pas également besoin de preuves : on n’en fait pas usage dans ceux qui ont pour objet des remerciements, d
ondoléances ; tandis que l’oraison et le plaidoyer en font grandement usage . Exemple de Confirmation Voici un bel exempl
habilement manier l’arme du raisonnement en faisant particulièrement usage du syllogisme et de l’enthymème. Exemple de Réf
graves, l’orateur déploie toutes les ressources de son art, il met en usage tout ce que l’éloquence a de tours séduisants et
23 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
ute la force de cette vérité. Or, pour instruire, il faut qu’il fasse usage des preuves : pour plaire, il faut qu’il peigne l
parties consiste à diviser un tout en ses parties. L’orateur en fait usage , lorsque pour établir ou pour prouver une vérité,
ce de ses larmes ». Contraires. Les Contraires sont d’un grand usage dans le discours oratoire, et y font un très bel
s, exclusivement, au discours oratoire. Ils y sont d’un plus fréquent usage que partout ailleurs. Mais on les emploie bien so
lus grands génies de notre nation, et ceux de l’antiquité en ont fait usage . Racine convient qu’il a emprunté d’Euripide les
ns endroits de son modèle voici à peu près la manière dont il en fait usage et se les approprie. S’il imite une pensée, il lu
es bonnes ou mauvaises, les vertus, les vices des hommes, et même les usages et le commerce ordinaire de la vie. Ou peut consi
les plus essentiels de l’orateur est de les connaître, ainsi que les usages et le commerce ordinaire de la vie : c’est ce qu’
opinion des hommes. Rarement se repaissent-ils d’espérances : le long usage du monde et des affaires, les mauvais succès qu’i
e peuvent que rendre un homme plus estimable, lorsqu’il en ennoblit l’ usage , par des libéralités qu’il verse dans le sein de
une représentation fidèle du caractère et du génie des hommes, ou des usages et du commerce de la vie. Cette peinture des mœur
n elles-mêmes ni bonnes ni mauvaises, il s’ensuit non seulement que l’ usage n’en peut pas être répréhensible dans le discours
ge vers un objet qui de sa nature soit bon et utile. Ajoutons que cet usage des passions est absolument nécessaire. Ce n’est
auditeur. Il déploiera toutes les ressources de son art, il mettra en usage tout ce que l’éloquence a de tours séduisants et
24 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE V. Autres sortes de vers. » pp. 332-338
empruntée aux poëtes grecs. Nous ne mentionnerons ici que ceux dont l’ usage est le plus fréquent dans les auteurs classiques.
r pied. Ce vers, qui convient à la poésie légère, était d’un fréquent usage chez les Latins. VI vers trochaïques. L
dactyle ou un anapeste équivalent à deux longues, ils ont aussi fait usage de ces pieds au lieu du spondée. Les comiques son
25 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
essentiel est moins de les connaître que d’en découvrir l’esprit et l’ usage . Si l’on manque de goût pour en faire l’applicati
donc : 1º des lieux intrinsèques, 2º des lieux extrinsèques, 3º de l’ usage des lieux oratoires. § I. Des lieux intrinsèque
on qu’il ait fait aux humains. Les orateurs et les poètes font grand usage de ce lieu oratoire, et ils en tirent quelquefois
de leur bouche sont acceptés comme des oracles, et on en fait souvent usage dans la chaire, à la tribune et au barreau. Pour
rédicateur cite l’Écriture, les Pères et les conciles. § III. De l’ usage des lieux oratoires et des moyens de les suppléer
D’un autre côté, il est vrai que, dans la pratique, on fait rarement usage de ces procédés pour composer un discours. N’alle
particuliers au général. Les orateurs et les poètes font un fréquent usage de ces deux arguments, et il suffit d’ailleurs de
ulin donne des conseils à un empereur aimable et vertueux, et il fait usage des motifs de gloire et d’honneur, toujours puiss
dont vous jouissez, si vous ne me réduisiez aujourd’hui à gémir sur l’ usage que vous en faites. Mais vous me condamnez à ne p
nt qu’ils ne font qu’obéir à une impérieuse nécessité. Cicéron a fait usage de ces précautions en plaidant pour Cluentius :
us. 120. Aristote et quelques autres philosophes austères ont blâmé l’ usage des passions dans l’éloquence ; mais c’est là une
t indifférent par lui-même et qui emprunte sa malice ou sa vertu de l’ usage qu’on en fait. Nous avons dit qu’avant tout l’ora
re, peindre fortement aux autres ce qu’il sent, distinguer sûrement l’ usage qu’il doit faire de cette double puissance. Ce so
connaître les autres. » 135. On entend par pathétique l’emploi ou l’ usage des passions oratoires. Quintilien distingue deux
terreur et l’indignation. 137. Le discernement apprend à l’orateur l’ usage qu’il doit faire de ce puissant moyen d’agir sur
il doit en sortir. 138. L’orateur ne doit ni prodiguer ni exagérer l’ usage du prophétique, Examinez donc avant tout si le su
dextérité et de souplesse, et il en a même quelquefois abusé. 150. L’ usage de la plaisanterie demande beaucoup de précaution
st là que l’orateur doit employer tous les moyens de plaire, et faire usage des précautions oratoires dont nous avons déjà pa
t fatiguer vainement son auditoire. 182. Quelques auteurs ont blâmé l’ usage des divisions, mais il y en a un plus grand nombr
ns. 228. C’est à la tribune et au barreau qu’on fait le plus fréquent usage de la réfutation, et les préceptes que nous venon
La péroraison pathétique doit être employée chaque fois. qu’on a fait usage de mouvements passionnés dans le corps du discour
xcellunt serventur ad perorandum. 234. Les anciens ont souvent fait usage de la péroraison pathétique dans l’éloquence du b
s nous arrêterons peu sur cette partie, parce qu’il est aujourd’hui d’ usage de traiter du style avant d’initier les jeunes ge
étique26. 260. On appelle style pathétique celui où l’orateur fait usage des passions pour émouvoir son auditoire. Quand l
st forcé ou de lire son discours, ou de le déclamer en hésitant. Si l’ usage a fait une loi de lire les discours académiques,
royons utile de poser ici quelques principes généraux consacrés par l’ usage . 1º Les mains tournées en dedans, c’est-à-dire la
tous les traités élémentaires. Néanmoins, dans ces derniers temps, l’ usage a prévalu de joindre à ces règles fondamentales d
it. Il est donc à souhaiter que le pasteur des âmes fasse un fréquent usage de ce genre de discours. 330. Pour réussir dans l
n : aujourd’hui on se contente d’un seul, et il faut s’en tenir à cet usage . Si les bienséances exigent un compliment à quelq
iqué dans la première partie les diverses opinions des rhéteurs sur l’ usage des divisions. Le sermon est de tous les discours
aints. Cette sorte de discours, dit M. Laurentie, dérive d’un antique usage de l’Église qui ne voyait jamais mourir un servit
ncées par un général d’armée pour enflammer le courage des soldats. L’ usage de ces harangues était très fréquent chez les Héb
Condé, à La Rochejacquelein, à Napoléon et à quelques autres. 400. L’ usage de haranguer les troupes se réduit aujourd’hui à
loge du prédécesseur. C’est Patru qui, en 1640, donna naissance à cet usage . Pour corriger la monotonie et la fadeur de ce ge
r de modèle (Voir le nº xxxv). Les plaidoyers littéraires qui sont en usage dans les classes de rhétorique et les discours-qu
l’instinct, ils sont éclairés par l’expérience et perfectionnés par l’ usage . La rhétorique n’est que la théorie de cet art de
r rien l’opinion. Rarement se repaissent-ils d’espérances : d’abord l’ usage de la vie leur a prouvé qu’il ne faut guère s’att
nt les répugnants ? 38. Comment se sert-on des circonstances, et quel usage en fait-on au barreau ? 39. Sur quoi reposent les
de genres d’autorités humaines communes à tous les genres ? 42. Quel usage fait-on des maximes et des proverbes reçus ? 43.
que ces théories sont fondées sur la nature ? 51. Fait-on beaucoup d’ usage de ces procédés au moment de la composition ? 52.
l entendre par passions en général et par passions oratoires ? 120. L’ usage des passions est-il légitime ? 121. Les passions
plaisanterie n’est-elle pas un moyen de calmer les passions ? 150. L’ usage de la plaisanterie ne demande-t-il pas de grandes
La division est-elle nécessaire à toutes sortes de discours ? 182. L’ usage des divisions n’a-t-il pas de grandes autorités c
Quel est le second devoir de l’orateur dans la péroraison ? 234. Quel usage a-t-on fait de la péroraison pathétique chez les
ureux chez les grands capitaines ? 400. À quoi se réduit maintenant l’ usage des harangues militaires ? 401. Comment un offici
26 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
pour ainsi dire, en tes mains toute la nature, pour l’appliquer à tes usages  ; il t’a même permis de l’orner et de l’embellir
et de substance aux sermons de Bossuet, dit encore M. Maury, c’est l’ usage admirable qu’il fait de l’Écriture : au lieu de c
it qu’il les crée, ou du moins qu’elles ont été conçues exprès pour l’ usage qu’il en fait. Voici comme il débute dans un disc
27 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
s avez récompensé sa foi par des tribulations et par des disgrâces. L’ usage chrétien des prospérités peut nous donner droit a
es : notre saint roi connut ce devoir, et jamais prince ne fit plus d’ usage d’un si heureux privilége. Que de maisons saintes
rdinal de Retz a aussi traité ce sujet), qui ont prononcé, d’après un usage dont la trace a subsisté jusque dans notre siècle
28 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
t que la terre     Avait, depuis plus de cent ans,     Produit pour l’ usage des gens. Il retourne chez lui : dans sa cave il
à marcher seul j’ose me hasarder. On me verra toujours pratiquer cet usage . Mon imitation n’est point un esclavage ; Je ne p
on peut lire quelques-unes dans le volume de nos Morceaux choisis à l’ usage de la classe de sixième. 3. Nous avons cru inuti
et ses projets, voyez la 1re épitre de Boileau (Morceaux choisis à l’ usage de la classe de sixième, page 135). 4. C’est-à-d
29 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
t sentir tout le poids et toute la force. Or, pour instruire, il fait usage de preuves ; pour plaire, il faut qu’il peigne le
un accusé, les témoignages, sont des lieux communs dont on peut faire usage . Quant à la loi et aux titres, ils donnent lieu à
pas exclusivement au discours oratoire. Ils y sont d’un plus fréquent usage que partout ailleurs ; mais on les emploie dans t
es bonnes ou mauvaises, les vertus, les vices des hommes, et même les usages et le commerce de la vie. Les mœurs se prennent e
sur les vérités les plus étonnantes, et qui seraient d’un plus grand usage pour soi ; et tout le fruit qu’on retire d’un dis
ain que quelques métaphysiciens trop austères se sont élevés contre l’ usage des passions dans l’éloquence. C’est, disait Aris
uditeur. Il déploiera toutes les ressources de son art ; il mettra en usage tout ce que l’éloquence a de tours séduisants et
blique de louer les grands hommes après leur mort, et ordonna que cet usage serait perpétuellement observé. Il le fut, en eff
e de ce moyen avec une grande réserve ; car l’abus est tout prêt de l’ usage  ; et l’on risque beaucoup de s’égarer et de perdr
de son nouveau confrère. On sent assez qu’il devait résulter d’un tel usage une grande monotonie et beaucoup de fadeur. Cepen
30 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
ement bonnes en soi, et qu’enfin la peur de l’abus a fait proscrire l’ usage  ; c’est que, d’une autre part, le tour de phrase,
devons pas juger des règles et des devoirs par les mœurs et par les usages  ; mais nous devons juger des usages et des mœurs
devoirs par les mœurs et par les usages ; mais nous devons juger des usages et des mœurs par les devoirs et par les règles. D
qui changent en tourments les plaisirs qu’ils espéraient. Mais quel usage plus doux et plus flatteur, mes. frères, pourriez
31 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
on dévora ses livres, on voulut ses lois, et l’on adopta jusqu’à ses usages et ses modes. Le temps a fait justice de cet excè
et la société, à Londres, gagnerait sans doute beaucoup à prendre nos usages et nos mœurs. La langue anglaise, depuis dix ou d
lier ou comparer à d’autres faits : destinée d’abord par Blair à son usage et à celui de ses jeunes amis, elle reçut ensuite
es règles et des méthodes, elles indiquent cependant ce qui tient à l’ usage . Elles ne peuvent pas, sans doute, inspirer le gé
i concerne les opérations de l’esprit, on doit soigneusement éviter l’ usage des mots dont le sens n’est pas bien fixé, il ne
nature nous a appris à les sentir. J’en ai dit assez sur l’origine, l’ usage et l’importance de la critique ; je vais maintena
de l’Iliade d’Homère. C’est ainsi que l’on confond les mots dans leur usage , et que l’on ne sait pas déterminer le genre ou l
que ; la troisième, l’emploi convenable des figures ; la quatrième, l’ usage des tropes et des expressions riches ; la cinquiè
plaisent aux yeux, mais elles plaisent parce qu’étant destinées à un usage particulier, cette forme les rend plus propres à
s et ces gestes expressifs dont la nature seule leur avait enseigné l’ usage . Ce n’est que plus tard que l’on inventa les mots
que tous les peuples. Ce que l’on devait au besoin fut conservé par l’ usage , et devint même un ornement. Les nations dont le
ime. On ne saurait douter qu’à cette époque, on ne portât plus loin l’ usage des gestes et des inflexions de voix à la tribune
qu’il fait des progrès, devient plus abondant, et perd peu à peu cet usage démesuré des figures qui caractérisait son enfanc
nglais en permettent davantage ; l’Italie a le plus conservé l’ancien usage des transpositions, et c’est à cela peut-être que
régulière et déterminée. Ces langues, en effet, n’ont pas conservé l’ usage de ces terminaisons diverses qui, dans le grec et
u vulgaire, et que c’est pour cette raison qu’ils les préférèrent à l’ usage des lettres alphabétiques. Mais c’est probablemen
donner un air mystérieux à leur science et à leur religion. Tel est l’ usage auquel étaient appliqués les hiéroglyphes à l’épo
t ceux de leurs écrivains qui en firent mention crurent voir dans cet usage la cause pour laquelle on les avait inventés. L’a
u aiguille de fer. Dans des temps postérieurs, l’on prépara, pour cet usage , des peaux d’animaux dont on fit du parchemin ; l
substantifs pour indiquer leur genre. Les Italiens emploient au même usage leurs articles il et lo pour le masculin, et la p
re féminin. Nous sommes, à cet égard, soumis à certaines règles que l’ usage a consacrées, et qui fixent un genre à chaque obj
peut expliquer d’une manière naturelle et satisfaisante, pourquoi cet usage remonte à une si haute antiquité, Les idées sur l
ngage d’un autre peuple, les prépositions firent perdre entièrement l’ usage des cas et des déclinaisons. Lorsque la langue it
es terminaisons diverses Romæ, Romam, Carthaginis, Carthaginem, que l’ usage des déclinaisons exigeait dans les langues ancien
us forceraient à pencher pour la méthode des anciens. Car, d’abord, l’ usage continuel de nos prépositions a rempli notre lang
langues, embarrassent le plus les commençants, parce qu’ils sont d’un usage très fréquent et en outre assujettis à de fort no
pourquoi la plupart sont dérivés des mots qui furent les premiers en usage . Les prépositions et les conjonctions sont plus e
s qui servent aussi à lier les diverses parties du discours ; c’est l’ usage convenable ou maladroit de ces particules qui ren
c le latin, et un très grand nombre de mots originairement latins, en usage chez les Normands et les Français, furent introdu
la grammaire n’aient pas une autorité suffisante pour lutter contre l’ usage une fois établi, et que, dans le discours, comme
e une fois établi, et que, dans le discours, comme dans l’écriture, l’ usage doive être l’étendard sous lequel il faille se ra
onstructions nécessaires, certaines analogies qui servent de base à l’ usage , et que, dans les cas obscurs ou douteux, on peut
marquée, quoique cependant il y en ait une. La pureté consiste dans l’ usage des mots et des constructions propres à la langue
e tournures de phrases qui appartiennent à une autre langue, ou que l’ usage ne tolère plus, ou que l’on a récemment innovées,
té suffisante n’a consacrées. La propriété est un choix de mots que l’ usage le meilleur et le plus généralement adopté par le
ion soit à la fois heureuse et correcte d’après les principes que cet usage a établis ; enfin, elle rejette ces expressions b
peut attribuer en grande partie la cause de la diffusion du style à l’ usage inconsidéré des mots que l’on appelle synonymes,
le. « Quelques-uns, dit-il, font si bien le contraire, que, suivant l’ usage d’économiser le temps et le papier, qu’ils ont pr
e temps et le papier qu’ils ont pris dans leurs classes, et non pas l’ usage . Il aurait dû tourner la phrase de cette manière 
’usage. Il aurait dû tourner la phrase de cette manière : « Suivant l’ usage qu’ils ont pris à l’Université d’économiser le te
nt la place qu’on leur assigne, peuvent seules nous diriger dans leur usage . Je vais rapporter seulement quelques observation
ues observations particulières sur la particule copulative et, dont l’ usage revient si fréquemment dans tous les genres de co
l’emportent de beaucoup sur toutes les autres. Soit que vous fassiez usage d’inversions, ou que vous suiviez l’ordre naturel
ettre à des règles précises, et ensuite parce qu’il me semble que son usage fréquent et sa grande importance méritaient cette
ce sujet, ils n’ont jamais pu établir de règles fixes et auxquelles l’ usage pût se conformer. Si nous consultons l’Orateur de
i. C’est la nature, comme je l’ai observé plus haut, qui nous dicte l’ usage des figures, et de même que, dans Molière, M. Jou
parce qu’ils étaient pris dans un sens figuré, mais qui, par un long usage , n’ont plus été regardés comme des figures, et so
les figures donnent au style de la dignité, tandis qu’au contraire l’ usage trop constant de ces mots communs, auxquels l’ore
de son trône une oreille étonnée, et sourit. » Ce que j’ai dit de l’ usage et de l’effet des figures, nous porte naturelleme
gures du discours, et surtout de celles dont on fait plus fréquemment usage . Je saisirai, aussi souvent que mes lumières me l
e homme avait conçu pour un objet peu digne de lui. Il est vrai que l’ usage a fait du mot flamme une expression littérale en
te le même objet. La septième et dernière règle que j’appliquerai à l’ usage des métaphores, c’est de prendre garde qu’elles n
t pour l’antiquité un moyen d’instruction dont on faisait un fréquent usage  ; car ce que nous appelons des fables ou des para
s latins, en adressant des compliments à leurs empereurs, ont assez l’ usage de leur demander dans quelle partie du ciel ils v
tre langue, nous ne la nommerons pas autrement. Cette figure est d’un usage fort général, et c’est dans la nature même de l’h
istinction, afin de déterminer avec exactitude leur propriété et leur usage . Le premier degré, c’est lorsque des propriétés o
Aussi Homère, le père et le prince des poètes, est remarquable par l’ usage qu’il a fait de cette figure. La guerre, la paix,
naturel, cependant cette espèce de personnification est celle dont l’ usage est le plus difficile ; c’est effectivement la pl
us fortes ou des émotions les plus vives. Les poètes font un fréquent usage de l’apostrophe ; en voici une de Virgile :     
jet de mes remarques celles qui sont les plus essentielles, et dont l’ usage est le plus fréquent. Les règles qui les concerne
d ; c’est une figure dont les poètes et les orateurs font un fréquent usage pour l’ornement de leurs compositions. J’ai expli
 ; elles sont même si bien le langage naturel de la passion, que leur usage est extrêmement fréquent ; et si, dans une conver
et déguiser l’imposture. Je ne parlerai plus que d’une figure fort en usage parmi les orateurs, principalement ceux qui suive
alors profiter de la disposition favorable de notre esprit, et faire usage des figures du discours pour confirmer notre opin
evoir, avant de quitter ce sujet, ajouter quelques observations sur l’ usage du langage figuré en général. Il est vrai que j’a
ce même peuvent se trouver dans un style uni, et l’auteur qui en fait usage écrira d’une manière fort agréable si ses pensées
uteurs anglais, celui qui, malgré ses défauts, a fait le plus heureux usage de ce style, c’est lord Bolingbroke. Bolingbroke
il serait puéril de soutenir que pour cela l’on ne doive pas en faire usage . Donnez à la vérité et à la vertu des armes égale
roit cherchait à les endormir sur le danger. Nous le voyons mettre en usage tout ce qui peut animer un peuple connu par sa ju
issance devenue bien plus importante que celle de l’art oratoire. Cet usage , généralement reçu en Angleterre, de lire les ser
mployer les métaphores et les comparaisons, mais il peut encore faire usage de la prosopopée en s’adressant aux saints, aux p
Dans les Lectures précédentes je me suis arrêté assez longtemps sur l’ usage et l’emploi de ces sortes de figures, pour qu’il
a prononciation ou du débit. Je me contenterai de remarquer ici que l’ usage qui a prévalu en Angleterre de lire les sermons,
i n’échappe à personne, et le préjugé généralement répandu contre cet usage est fondé sur la nature. Je crois que ce que l’on
orateurs68. Les défauts des sermons français en général viennent de l’ usage que les prédicateurs ont adopté de choisir leur t
il serait avantageux de renoncer tout à fait à diviser les sermons. L’ usage en a acquis aujourd’hui tant de poids, que lors m
» 2. Voyez Gerard’s Essay on taste. — Réflexions de d’Alembert sur l’ usage et l’abus de la philosophie en matière de goût. —
e aussi aux inscriptions qu’on met sur un bâtiment pour en indiquer l’ usage ou marquer le temps de sa construction, et encore
32 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
est vrai, est la source principale du style figuré ; elle enseigne l’ usage des figures. Comme M. Jourdain avait, pendant qua
e devons pas juger des règles et des devoirs par les mœurs et par les usages  ; mais nous devons juger des usages et des mœurs
devoirs par les mœurs et par les usages ; mais nous devons juger des usages et des mœurs par les devoirs et par les règles. D
. III. Tropes. 206. Qu’avez-vous à dire sur la nature et sur l’ usage des tropes ? Nous avons dit que les tropes sont
s, désagréables ou tristes, et d’enrichir une langue en multipliant l’ usage d’un même mot. Mais, pour produire ces heureux ef
s cœurs, les remuent, les agitent, les entraînent. L’écrivain en fait usage pour toucher, pour émouvoir, pour maîtriser notre
de force au raisonnement. Les poètes et les orateurs font un fréquent usage de cette figure. Pour peindre la reine d’Angleter
rdie, et encore moins outrée. Ici, surtout, l’abus touche de près à l’ usage  ; et avec l’abus commencent la boursouflure, l’ex
e de ces règles, qui s’applique aussi à l’apostrophe, est de ne faire usage de cette figure que lorsqu’elle est suggérée par
de l’orner, et qui font regretter souvent que l’écrivain en ait fait usage . Car il vaut mieux encore se passer de transition
de période, dans des locutions qui paraissent faites exprès pour cet usage  ; d’ailleurs, ajoutez à cela que… mais continuons
remier devoir des grands, (ce qu’il a prouvé), n’est-elle pas aussi l’ usage le plus délicieux de la grandeur ! (c’est ce qu’i
33 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXI. » pp. 120-121
arque souvent que tel ou tel caractère n’est désigné par aucun mot en usage , et qu’il est, par conséquent, ἀνώνυμος. Semant l
genre. Neutres.] Τὰ μεταξύ. Le mot οὐδέτερος, dans ce sens, est d’un usage plus récent. Voy. Denys le Thrace, chap. xiv. Pro
34 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
couches populaires où se répandirent les soldats et les colons. Or, l’ usage de ce parler inculte ne tarda pas à prévaloir sur
mots champ, char, charie, chanter, chastel, sans exclure toutefois l’ usage d’écrire également camp, car, carte, canter, cast
e  siècle verra s’effacer ce rudiment de déclinaison, et inaugurera l’ usage du cas unique adopté par le français moderne. Con
in, seraient aussi de provenance gauloise, comme la voyelle u, dont l’ usage s’est perpétué au nord de l’Italie, dans l’ancien
seigneurs. Ce mot, pris dans le sens de jongleur de gestes,ne fut en usage que dans la seconde moitié du xiie  siècle. Il dé
35 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE VI. De l’emploi et du mélange des différentes sortes de vers. » pp. 339-342
ochaïques, les asclépiades, les phaléciens. Le vers hexamètre est en usage dans l’églogue, l’épître, la satire, le poëme did
dinairement de deux ou de quatre vers. Celles de trois vers sont d’un usage peu fréquent. II STANCES DE DEUX VERS. Le
36 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIV. » pp. 106-108
dans la tragédie.] Remarquer τραγῳδίᾳ, au lieu de τραγῳδίας, contre l’ usage d’Aristote, qui est de construire ϰοινωνεῖν avec
sphonte.] Même sujet que la Mérope des modernes. Voy. Plutarque, De l’ Usage des viandes, II, 5  Hygin, Fables 137, 184. —  Vo
37 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
science à peu près étrangère. Il n’y a que nos bons écrivains à qui l’ usage du mot propre soit familier. Il n’y a point d’écr
es figures, nous ne pouvons ouvrir la bouche sans en faire, tant leur usage est vulgaire et général : J’ai pris souvent pla
d’assemblée académique. Ainsi, les figures sont, je le répète, d’un usage universel : nous les mettons dans nos paroles dès
ne serait qu’une redite. Cette sorte d’ellipse est très belle et d’un usage fréquent. La vie nous paraît courte et les heure
damnée d’abord par les grammairiens, elle a été ensuite adoptée par l’ usage  : suivez ce dernier maître. Les ellipses abondent
tte figure lorsqu’ils ne pourront pas se prévaloir de l’autorité de l’ usage ou de l’exemple d’un bon auteur. Mais il faut êtr
sans voiles. Il faut dans l’emploi de la synecdoque se conformer à l’ usage , autrement on court le risque de ne pas se faire
se nécessaire. L’hyperbole plaît aux jeunes gens, qui en font souvent usage , parce que leur imagination vive aime à augmenter
voilà bien avancé ! L’ironie est piquante, mais polie et reçue par l’ usage . Pour témoigner le mépris, on se sert encore de l
giques, et il dira par communication : nous avons vaincu l’ennemi. L’ usage de ce trope est assez restreint ; il diffère de l
es, mais qui appris par cœur peuvent rappeler facilement à l’esprit l’ usage de toutes ces figures. Figures grammaticales.
res simples et naturelles. La plupart des figures oratoires sont d’un usage aussi ordinaire que les tropes et les figures gra
effet pitoyable. 6°Les figures grammaticales et les tropes sont d’un usage très-fréquent, comme je l’ai déjà dit. Aussi je n
figures de mots proprement dites, la grammaire, et pour les tropes, l’ usage . Mais les figures oratoires exigent une toute aut
être aujourd’hui regardé comme bas ; il faut sur ce point consulter l’ usage et le goût. Remarquons qu’une pensée basse peut ê
lève d’écrire ainsi : car le plus grand nombre des écrivains qui font usage du style romantique le vouent plutôt au ridicule
38 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
sortes de fables : les raisonnables, dont tous les personnages ont l’ usage de la raison, comme la Vieille et les deux Servan
comme l’Homme et la Belette 80. Cette distinction est absolument sans usage , et n’influe en rien sur la marche ni sur la vale
Il n’est pas possible de marquer le temps où l’on commença à faire usage de l’apologue. Ésope s’en servait, en Asie, pour
idylles. Toutefois, si l’on veut accepter la légère distinction que l’ usage semble avoir établie, l’églogue veut plus d’actio
sur la terre ;         Et les dieux apaisés Oublieront pour jamais l’ usage du tonnerre. Segrais, né en 1624, est, selon Fon
llusion qui vous suit. Mais ce triomphe de passage, Effet rapide de l’ usage , Par un autre usage est détruit93. L’Héroïde est
t. Mais ce triomphe de passage, Effet rapide de l’usage, Par un autre usage est détruit93. L’Héroïde est une épître sérieuse
me de l’ode est différente suivant le goût des peuples où elle est en usage . Chez les Grecs, elle était d’abord partagée en p
39 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
oète, c’est-à-dire pour plaire en même temps qu’il instruit, il fasse usage des ornements que peut fournir le langage des mus
L’influence des vents, la nature des lieux, Des anciens laboureurs l’ usage héréditaire, Et les biens que prodigue ou refuse
. § 63. Épisodes. Merveilleux. L’unité d’action n’empêche pas l’ usage des épisodes. On appelle ainsi dans l’épopée, com
e poète est obligé de faire de-son art le plus noble et le plus digne usage . Il faut donc que la marche de son action, les lo
r la fable et vit de fiction. Là, pour nous enchanter tout est mis en usage  ; Tout prend un corps, une âme, un esprit, un vis
d’un poème épique, il s’est ôté toute la liberté de l’invention et l’ usage du merveilleux. C’est la bataille de Pharsale, re
40 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
ploie des formes spéciales dont il est utile de connaître le nom et l’ usage . Qu’on se rappelle d’abord ce qui a été exposé pl
entes à produire sur l’auditeur avaient déterminé ici l’absence, là l’ usage de la périphrase. « Il y en a, dit Pascal, qui ma
e, et à donner de la grâce au style. Ce sont là secrets du métier à l’ usage exclusif des habiles. Voici une construction de R
lui d’imiation, par exemple, et y joindre les constructions hors de l’ usage commun, mais empruntées pourtant à une époque ou
41 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
tres et les belles-lettres. L’ordre et la correction, le respect de l’ usage et des règles sont proprement du domaine des lett
de la poétique, et enfin celles de l’éloquence. Mais, comme il est d’ usage d’assigner à la classe d’humanités les préceptes
. Le barbarisme est un mot étranger à la langue que l’on parle ou à l’ usage reçu. Le poète Lamartine est tombé dans cette fau
s mots et les propositions selon les règles de la langue et d’après l’ usage reçu. C’est à la syntaxe qu’il appartient de fixe
mmes de goût et à la bonne compagnie qu’il appartient de constater un usage légitime. On appelle solécisme une faute contre l
propres à la langue que l’on parle, à leur donner le sens fixé par l’ usage et à bannir les tours et les constructions qui ne
taire, qui nous paraissent encore un peu barbares, sont d’un fréquent usage  ; mais il en est d’autres qu’on citait comme exem
hardiesse et qui proscrit impitoyablement les mots et les tours que l’ usage n’a pas consacrés. Cette intolérance a été condam
hommes du peuple aussi bien que les hommes de cour, font un continuel usage de cette figure ; et pour nous dire qu’il ne faut
elle se nomme l’Espérance. 177. La catachrèse (κατὰ, contre, χρᾔσις, usage ) est une espèce de métaphore hardie et forcée à l
dait. Dans l’oraison funèbre de la reine d’Angleterre, Bossuet a fait usage de cette figure : Combien de fois a-t-elle remer
ésie descriptive, la louange, la haine et la passion font un fréquent usage de l’hyperbole et de l’exagération. La litote et
on des mêmes syllabes ; 3º une série de mots de même dimension ; 4º l’ usage trop fréquent des consonnes. 1º L’hiatus est la r
des mots où dominent les consonnes fortes : sphinx, arx studiorum. L’ usage trop répété des consonnes qui précèdent ou suiven
arle, et les imiter par la combinaison des sons. Mais les poètes font usage de ce genre d’harmonie plus fréquemment que les p
: Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel ; Je viens, selon l’ usage antique et solennel, Célébrer avec vous la fameus
les rapports avec les actions, les temps, les lieux, les mœurs et les usages déjà connus. L’intérêt progressif convient spécia
glant. En baignant son visage Mes pleurs du sentiment lui rendirent l’ usage , Et, soit frayeur encor, ou pour me caresser, De
est d’ailleurs aucun genre de composition qui soit d’un plus fréquent usage dans la vie ; bien souvent un homme est jugé par
rielle d’une lettre et aux formules introduites par la politesse et l’ usage . C’est ce qu’on appelle le cérémonial des lettres
joint à la grâce et à la douceur la noblesse et l’énergie. On en fait usage dans l’ode aussi bien que dans la poésie légère.
ce : je prîrai, nous salûrons, Dans folies, devient, agréent, etc., l’ usage ne permet pas de retrancher l’e muet, et par cons
alternativement deux vers masculins ou deux vers féminins. On en fait usage dans les grands poèmes. Cette marche, un peu mono
’harmonie, de la rime ou de l’élégance des vers. Elle consiste dans l’ usage privilégié de certaines hardiesses, d’une orthogr
our donner au style plus de rapidité, de grâce et d’harmonie, on fait usage de la transposition ou inversion, qui consiste à
nt employer, parce qu’elles heurtent trop ouvertement la grammaire, l’ usage et l’harmonie : Écoutons du rossignol le chant.
devoir sacré pour le poète de faire de ses fictions un noble et digne usage , de rappeler les hommes à la vertu, et de leur in
ormité du caractère ou des manières contrastant avec la nature ou les usages reçus ; le risible n’est que l’extérieur du ridic
ouver un successeur eu moi. « Mais puis-je réclamer ce noble et saint usage  ? « Je crains que mes vieux ans n’effarouchent vo
N’est-ce pas un barbarisme que d’employer des mots contrairement à l’ usage  ? 90. En quoi consiste la propriété du langage ?
siste le néologisme ? 116. Ne fait-on pas, en notre temps, trop grand usage des mots nouveaux ? 117. D’où vient le fréquent e
elle une figure fréquemment employée ? 172. Quels sont les principaux usages de la métaphore ? 173. De combien de manières peu
que et latine, suivi d’études critiques sur diverses traductions, à l’ usage des classes supérieures et des aspirants au bacca
42 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
nité de temps, on a accordé une latitude un peu plus considérable : l’ usage de suspendre totalement le spectacle, pendant que
public. Dans notre ancien théâtre français, le prologue était fort en usage  : celui des Mystères était ordinairement une exho
r actu Fabula quæ posci vult, et spectata reponi. Cette division, en usage chez les Romains, a été généralement adoptée par
e l’action. 456. Que faut-il penser de la division en cinq actes ? L’ usage établi de donner cinq actes à la tragédie n’est n
nature, préférable à celle de l’art, sans se laisser enchaîner par l’ usage . 457. Que doit renfermer le premier acte ? Le pr
dépourvues d’intrigue amoureuse. Voltaire s’élève avec force contre l’ usage continuel de cette passion dans la tragédie : Vou
i eût rendu le langage de l’amour déplacé sur la scène. D’ailleurs, l’ usage ne permettant pas aux femmes de monter sur le thé
ur, l’admiration, et en général, toutes les passions fortes, sont à l’ usage de la dernière ; le ridicule est le seul ou le pr
ui choquera, par sa manière d’être, la raison, les bienséances ou les usages reçus. 509. Qu’est-ce que les anciens appelaient
ces ou de grands seigneurs. Le grand Corneille fut le premier à faire usage de ce nom pour Don Sanche d’Aragon. Molière a aus
ie, afin de délasser le spectateur du sérieux de la grande pièce. Cet usage , qui date du temps où le spectacle français était
43 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
ensées. La poésie dédaigne toute pensée triviale on rabaissée par un usage trop fréquent et trop vulgaire ; elle veut que, d
el coup venez-vous de frapper ? 33. Quelles sont les figures dont l’ usage est le plus fréquent en poésie ? Les figures que
hrases sont-elles usitées dans la poésie ? Les périphrases sont d’un usage très fréquent chez les poètes, qui les emploient
le devant une autre voyelle ou un h non aspiré. Cette suppression, en usage chez les Grecs et les Latins, s’est conservée dan
nés de même et riment ensemble. Les monorimes paraissent avoir été en usage dans l’ancienne poésie arabe. Le goût ne voit dan
expression de Fénelon, naturelle et harmonieuse. C’est l’oreille et l’ usage qu’il faut consulter pour l’emploi de cette licen
vicieuse lorsqu’elle est trop dure et trop ouvertement contraire à l’ usage ainsi qu’aux lois de la grammaire et de l’harmoni
44 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
n’est pas de connaître les règles, mais d’en découvrir l’esprit et l’ usage  ; il faut s’attacher à trouver les principes et l
umières et contre sa raison ? »   5º. Les contraires sont d’un grand usage  ; c’est souvent la meilleure manière d’exposer un
Telle est la force des pensées et des sentiments dont l’orateur fait usage , qu’il n’a pas besoin de feinte et d’artifice. La
de l’âme est un don de la nature, et non un effet de l’art. L’unique usage des règles est d’empêcher que l’orateur ne tombe
sévérité de notre barreau ne nous permet pas de faire un aussi grand usage du pathétique que les orateurs romains. Du temps
ateurs de Rome. L’éloquence de la chaire donne plus de liberté dans l’ usage des passions. En un mot, erit ars maxima semper c
ersuader et à émouvoir les passions : le bel esprit n’y était d’aucun usage . Un déclamateur fleuri n’aurait eu aucune force d
chefs-d’œuvre sont très rares. Nos autres orateurs ont également fait usage du pathétique lorsqu’ils ont eu à traiter de gran
lois ? Il te sied bien d’oser parler de mourir, tandis que tu dois l’ usage de ta vie à tes semblables ! Apprends qu’une mort
gaire. Il ne l’est pas moins lorsque l’adversaire en peut aussi faire usage , ou qu’il n’aurait besoin que de légers changemen
eu, etc. » On ne remarque pas la même symétrie dans les divisions en usage au barreau, parce que le plus souvent les divers
devient inutile. Mais comme les exemples sont d’un grand et fréquent usage dans les délibérations, il peut arriver que quelq
lui ; sa foi ôta même à ses malheurs la nouvelle amertume que le long usage des prospérités leur donne toujours : sa grande â
; ce sont deux choses jointes par leur nature, par leur but, et par l’ usage que vous en faites. » On réfute, soit en détruis
ux mœurs et aux passions (commiseratio, indignatio), était d’un grand usage chez les Romains. « Réservez pour la péroraison,
est-à-dire, à n’employer que les locutions que la règle ou du moins l’ usage autorise. Surtout qu’en vos écrits la langue rév
ment, il faut aux connaissances grammaticales joindre la lecture et l’ usage  : la lecture des meilleurs écrivains, tant poètes
age : la lecture des meilleurs écrivains, tant poètes qu’orateurs ; l’ usage , qui s’acquiert par le commerce avec ceux qui par
lles qu’il s’est permises, la moins autorisée par les règles et par l’ usage . L’exactitude grammaticale eût exigé : Je t’aimai
l’orateur. Aucune langue peut-être ne demande, dans ceux qui en font usage , plus de précautions minutieuses pour être entend
soient coupées et toujours faciles, et les expressions conformes à l’ usage  ; que les métaphores ne soient pas trop hardies,
suet, Massillon, n’y manquent jamais. Quelquefois même l’expression d’ usage est la plus énergique ; elle est sublime dans sa
rrait aisément s’y tromper. On doit être sobre et circonspect dans l’ usage de la finesse. Employée trop souvent, elle annonc
ots nouveaux : ils étudient l’art de combiner heureusement ceux que l’ usage autorise. C’est par une liaison fine et juste de
le outrage ; et il a fait voir dans cette imitation qu’il ignorait l’ usage du mot mis à sa place. En français, l’ordre des m
aire dans une langue vivante, parce que, tant qu’elle est soumise à l’ usage , elle peut recevoir des exceptions à ses règles,
Chaque langue a ses métaphores propres, et tellement consacrées par l’ usage , que, si vous en remplacez les termes par les équ
cdoque : il faut que les expressions figurées soient autorisées par l’ usage , ou du moins que le sens littéral qu’on veut fair
ens, on osait dire cent mâts ou cent avirons. C’est ici surtout que l’ usage est l’arbitre du discours.                      
t beaucoup d’autres figures de mots, dont les rhéteurs enseigneront l’ usage à ceux qui seront curieux de connaître toutes ces
and roi roule ici ses pas impérieux. Il n’y a point de figure dont l’ usage s’étende plus loin que la périphrase, pourvu qu’o
dis dextri rara supplosio , mouvement qui serait trop contraire à nos usages . Le reste nous paraît fondé sur la nature et l’ex
aux délibérations publiques ; quand les tribunaux eurent renoncé à l’ usage austère de l’ancien aréopage, qui défendait l’élo
uiv.), et l’auteur du Dialogue des Orateurs (c. 34) approuve l’ancien usage . Après avoir entendu les philosophes grecs, on s’
écadence de l’éloquence romaine fut alors si rapide, ce n’est point l’ usage des suasoriæ ou harangues délibératives, et des c
fêtes de la religion et de la patrie, les coutumes de la société, les usages des peuples, que nos érudits ont rassemblés labor
m’étonne et ne m’irrite pas ; j’admire leur valeur, dont je déplore l’ usage  ; je les combats et je les plains. Du moins, j’ac
45 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
ns physique est celle du sens intellectuel. Lui aussi s’habitue par l’ usage à saisir des rapports inappréciables pour les mas
eurs idées et leurs impressions à leurs concitoyens assemblés. Mais l’ usage de la voix, comme manifestation de la pensée litt
e en son chemin heurtée… etc. La plupart des règles de l’harmonie, l’ usage des euphémismes, des litotes, de l’hyperbole, du
46 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
gue, quelque étrangère qu’elle lui fût ; il accommodait la raison à l’ usage de ceux qui la connaissaient le moins ; il concil
un renouvellement de bail, cent mille écus qui lui étaient dus par un usage établi : il les fit porter au trésor royal… Autan
France, « par quelque allusion au grand jour du jugement dernier ». L’ usage en était fort ancien et subsista jusque dans la s
47 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
les exigent la connaissance de certaines convenances établies par les usages de la société. Il ne convient d’en traiter que da
arents et amis, on n’ait à leur transmettre que des vœux dictés par l’ usage . Si l’on voulait sortir des lieux communs du lang
inte, on s’imaginerait que le remercîment vient de la politesse, de l’ usage , et non du cœur. Nous devons laisser voir que nou
48 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
l’analyse, ce serait trop demander, mais au moins des extraits à son usage . On relit souvent ces morceaux ; on les apprend m
sprit ou en les embellissant. 311. Rendez sensible par des exemples l’ usage qu’on peut faire de l’imitation. Nous prendrons
roche beaucoup de l’euphémisme. Les orateurs et les poètes en font un usage très fréquent. Pour dire qu’il a cinquante-huit a
49 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
plus palpables. Tant de parties si bien arrangées, et si propres aux usages pour lesquels elles sont faites ; la disposition
s esprits ; les effets différents de la respiration, qui ont si grand usage dans le corps : tout cela est d’une économie, et
établi sur l’approbation publique, peut réprimer les bizarreries de l’ usage et tempérer les déréglements de cet empire trop p
e le goût n’aurait pas chez nous une destinée plus invariable que les usages , s’il n’établissait des juges pour le fixer. »
50 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
re           Avait, depuis plus de cent ans,           Produit pour l’ usage des gens, Il retourne chez lui : dans sa cave il
plus élevé que le style simple. On l’appelle fleuri, parce qu’il fait usage des ornements ; il comporte l’agrément des expres
ux dans le choix des mots, il n’admet que la fleur des expressions en usage , et souvent il remplace un terme familier par une
e Dumas, etc. M. Deleuze, le traducteur des Saisons de Thompson, fait usage de ce style pour nous présenter le tableau l’effr
considérations morales, politiques et religieuses. Il est surtout en usage dans les discours. Il se trouve dans la bouche de
ion : il aime particulièrement l’harmonie imitative, et fait un grand usage de métaphores et de comparaisons. Il convient dan
réparé la nourriture des hommes, parce que vous l’avez destinée à cet usage . Pénétrez son sein de la rosée, fertilisez ses ge
51 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
s grandes divisions, et que chacune d’elles se subdivise autant que l’ usage commun le demande. C’est ici le moment de dire co
demande à être complété, il ne suffit pas, quand on renouvelle pour l’ usage présent un ancien ouvrage, d’y opérer quelques co
52 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
les, notre champ est plus restreint. Quand un livre n’est pas à notre usage , il a beau être bien brillant, nous soupirons, et
lutions, dompter les puissances de la nature et les soumettre à notre usage ou à l’utilité de nos arts, c’est une grande chos
53 (1873) Principes de rhétorique française
nne ? Vous me reprochez des forces dont je ne me sers pas : mais quel usage faites-vous des vôtres ? Je ne devrais pas manger
e rattache au genre déterminé par la loi. Bossuet en a fait encore un usage très oratoire ; pour prouver qu’il est inutile de
Telle est la force des pensées et des sentiments dont l’orateur fait usage qu’il n’a pas besoin de feinte et d’artifice ; la
e servit qu’à augmenter l’effet de cet admirable morceau, modèle de l’ usage des passions : Je ne parle plus du reste des hom
négliger, c’est que dans l’antiquité l’appel aux passions était d’un usage fréquent et presque traditionnel. C’est un moyen
présenta aux juges pour implorer les droits sacrés de l’humanité. Nos usages modernes renvoient cette pratique au théâtre, et
lui ; sa foi ôta même à ses malheurs la nouvelle amertume que le long usage des prospérités leur dorme toujours : sa grande â
’amplification ou développement. 1. Objet de l’amplification. — 2. Usage et abus de l’amplification. — 3. Condition essent
rque bien la différence entre la confirmation et l’amplification. 2. Usage et abus de l’amplification. — C’est une grave err
 ; ce sont deux choses jointes par leur nature, par leur but et par l’ usage que vous en faites. 2. Rapport de la réfutation
corps qui nous environnent..., nous les pourrions employer à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre c
de l’euphonie et qu’il est impossible d’apprendre autrement que par l’ usage . Souvent la place de l’épithète est déterminée pa
ique. Mais on ne peut le faire que suivant certaines conditions que l’ usage , détermine et qui sont plus larges pour le poëte
ination. III. Les inversions n’ont d’autres règles à respecter que l’ usage , le goût, l’euphonie et la clarté. IV. Etudier l
Leçon XXVII.  Des figures. 1. Des figures et du style figuré. — 2. Usage et abus des figures. — 3. Des différentes espèces
r l’expression. Les poëtes, les orateurs et les écrivains en ont fait usage , et les rhéteurs les ont classés sous le nom de f
ux qui l’écoutent une partie de son enthousiasme     Voltaire. 2. Usage et abus des figures. Le but et l’objet propre des
gage du fourreau l’épée que le héros troyen destinait à un tout autre usage , puis regardant cette tunique phrygienne, ce lit
lant, en baignant son visage, Mes pleurs du sentiment lui rendirent l’ usage  ; Et, soit frayeur encor, soit pour me caresser,
De l’allusion. — 6. Utilité de l’allusion. — 7. De l’antithèse. — 8. Usage et abus de l’antithèse. — 9. Du paradoxe. — 10. R
s : La jeunesse vit d’espérances ; la vieillesse, de souvenirs. 8. Usage et abus de l’antithèse. — Le rapprochement par co
se rapportent a la force de l’expression. 1. De la périphrase — 2. Usage et abus de la périphrase. — 3. De l’accumulation
, dans La Fontaine : Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. 2. Usage et abus de la périphrase. — Comme toutes les figu
on de basse Normandie. Longin a dit: Il n’y a point de figure dont l’ usage s’étende plus loin que la périphrase, pourvu qu’o
ité dont se forme le sage, Qui jamais moi us que l’homme en a connu l’ usage  ? L’interrogation s’associe aux figures les plus
le nature, Salut, pour la dernière fois. Lamartine a fait un heureux usage de l’apostrophe dans ce passage du Lac : O lac,
n XXXIII. Des tropes. 1. Des tropes. —    2. De la métaphore. — 3.  Usage et abus des métaphores. — 4.  De l’allégorie. — 5
prodigue ou refuse ses trésors ; l’Océan s’emporte ou se calme. 3. Usage et abus des métaphores. — Cette figure donne aux
vation générale doit compléter cette étude su les tropes, c’est que l’ usage est seul juge souverain de la convenance de certa
plus généraux. VI. l’emploi de ces figures doit être subordonné aux usages de la langue. Leçon XXXIV. Des  figures de mot
nt la pensée prend volontiers une forme sentencieuse en font un grand usage  : Il y a des reproches qui louent et des éloges
II. L’inversion, employée sans trop contrevenir à la grammaire et à l’ usage , donne au style de la variété et de l’expression 
La correction consiste à respecter les règles de la grammaire et de l’ usage . Boileau a dit : Surtout qu’en vos écrits la lan
rrectement, il faut joindre à l’étude de la grammaire la lecture et l’ usage  : la lecture des bons écrivains enseigne dans que
ons écrivains enseigne dans quelle mesure il est permis d’innover ; l’ usage qui s’acquiert par le commerce de ceux qui parlen
vec attention les expressions qui semblent sortir de la règle et de l’ usage . Ainsi Fléchier a dit : « Turenne n’abandonne ri
r que les mots et les tournures reçus par la grammaire, adoptés par l’ usage ou autorises par l’exemple des grands écrivains.
les peuples est le premier devoir des grands, n’est-elle pas aussi l’ usage le plus délicieux de la grandeur ? Pour récompens
xcellent à combiner d’une manière nouvelle et heureuse les mots que l’ usage a consacrés. Horace n’autorise pas volontiers le
e sans une pensée singulière et recherchée. C’est l’abus du genre ; l’ usage n’en doit pas pour cela être proscrit. Les traits
tout différent du premier ; il est noble, riche, abondant ; il met en usage tout ce que l’éloquence a de plus relevé de plus
De la concision ou brièveté et du laconisme. — 3. De la naïveté. — 4. Usage du style simple. —  5. Règles relatives au style
e : c’est do l’eau prise dans le ruisseau et jetée sur la toile. 4. Usage du style simple. — C’est surtout à la narration e
ver, dans la meilleure chambre, le meilleur lit. Il tourne tout à son usage  ; ses valets, ceux d’autrui, courent dans le même
54 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
u discours proprement dit. Nous nous conformons en agissant ainsi aux usages reçus dans toutes les écoles de Rhétorique depuis
l’éloquence politique dans la division des modernes. Il est autant en usage aujourd’hui dans les monarchies constitutionnelle
; ils sont là pour servir l’homme de bien qui saura en faire un digne usage , pour faire rougir le méchant qui oserait les dém
alyse de la forme, il est facile de remarquer que Bossuet, sans faire usage du pathétique proprement dit, nous a procuré pour
d le soin de donner à chaque syllabe le son qui lui est assigné par l’ usage adopté par les bons grammairiens ; quand on ne fa
Oui, je viens dans son temple, adorer l’éternel ; Je viens, selon l’ usage antique et solennel, Célébrer avec vous la fameus
rime ; c’est toute liberté que le poète se donne contre la règle et l’ usage ordinaire. En faveur de l’harmonie, la licence au
n’est justifiée ni par les principes qui régissent ce trope, ni par l’ usage . 25. Plusieurs rhéteurs modernes disent que la
55 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
aient exister contre sa personne. C’est l’office de l’exorde. II fait usage des mœurs proprement dites et des bienséances ora
tion en récit, que récit d’une action. La narration oratoire n’est d’ usage que dans le plaidoyer, l’oraison funèbre et le pa
elle demande toute la pénétration de l’orateur. Tantôt il devra faire usage de la logique, en montrant, s’il y a lieu, ou que
56 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
ce fut d’achever l’éducation de notre langue et de la façonner pour l’ usage des génies qui illustrèrent notre grand siècle. P
e du Perrier : voy. nos Morceaux choisis des Classiques français, à l’ usage de la classe de sixième. 3. « Si tu ne m’avais p
57 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
ur tous les autres arts : l’instinct inspira, l’expérience éclaira, l’ usage avec le temps perfectionna. Division de la rhé
l’exposé ou le développement des faits qu’on veut établir. Elle est d’ usage dans tous les sujets où il s’agit moins de discus
mettre dans le plus grand jour possible. » Tel est, d’autre part, l’ usage qu’on peut faire des deux sortes de preuves intri
ique rejeter, comme une contrainte déplacée, funeste à l’éloquence, l’ usage des divisions et, reconnaissant ce que cette méth
c deux choses unies par la nature, par l’utilité qu’on en tire, par l’ usage qu’on en fait. » Chapitre VI. De la pérorais
x doit s’épargner l’outrage, Peut-être, pour ta gloire, aura-t-il son usage . Et, comme tes exploits, étonnant les lecteurs, S
tours de phrase autorisés par la grammaire, l’Académie, ou du moins l’ usage . Boileau a dit :                 Qu’en vos écrit
n’entrent pas de plein droit dans le domaine de la langue. Tant que l’ usage ne les a pas consacrés, il faut se les interdire
notatio. On fait allusion à des faits historiques ou fabuleux, à des usages  ; quelquefois même on joue sur les mots : Ton ro
l’ornement du discours, et à cet égard les poètes en font un fréquent usage . Corneille dit dans Polyeucte : Ainsi du genre h
néide et, au deuxième, la prise de Troie. Les poètes font un fréquent usage de la description, et Boileau lui-même nous ensei
que les poètes, plus souvent encore que les écrivains en prose, font usage de cette figure, en prêtant eux-mêmes un caractèr
i te perduint, fugitive ! » dit Cicéron, pro Dejot., c. 7, en faisant usage de l’imprécation. Voltaire fait dire à Œdipe, dan
s phrases de suite par les mêmes termes ou locutions. Bourdaloue fait usage de cette figure dans le passage suivant : « Tout
us ne devons pas juger des règles et des devoirs par les mœurs et les usages , mais nous ne devons pas juger des mœurs et des u
s mœurs et les usages, mais nous ne devons pas juger des mœurs et des usages par les règles et les devoirs. C’est donc la loi
ent plus particulièrement au style soutenu. La poésie en fait souvent usage . Louis Racine, dans son poème de la Religion, dit
gracieuse l’expression. Ils l’enrichissent en ce qu’ils multiplient l’ usage d’un même mot et servent à suppléer les termes qu
ntre eux quelques rapports de signification. Mais on le restreint aux usages suivants : 1º L’effet pour la cause. Ovide (Métam
58 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
des passages de l’Écriture Sainte, y est quelquefois peu juste, et l’ usage de l’antithèse, quelquefois trop fréquent. Mais l
ine du mot Panégyrique, qui signifie en grec toute Assemblée. Le même usage fut observé à Rome. Les Panégyriques prononcés da
louer les grands hommes après leur mort, et ordonna aussitôt que cet usage serait perpétuellement observé. Il le fut en effe
vaincantes et les plus décisives qu’il aura développées, et mettra en usage , pour intéresser les Juges et se les rendre favor
son discours de remerciement, l’homme de lettres auquel il succède. L’ usage veut aussi que le directeur de l’académie réponde
ral ou particulier, pour exciter ou soutenir la valeur des troupes. L’ usage de les haranguer au moment d’une bataille, a été
’assaut. Ce fut, dit-on, au moyen des pétards qui furent alors mis en usage pour la première fois. Le discours que ce grand r
59 (1854) Éléments de rhétorique française
xes, qui, n’étant point destinés à devenir orateurs, ne doivent faire usage de l’art de parler et d’écrire que dans les relat
re une, c’est-à-dire, la faculté d’articuler des sons ; et le premier usage qu’ils firent de cette faculté, ce fut de se comm
ccusation dressé contre le meurtrier. Cette manière d’écrire était en usage au Mexique lors de la découverte du nouveau monde
ssant ; et les langues, enrichies par le temps etperfectionnées par l’ usage , purent devenir immortelles, autant du moins qu’i
elatifs qui servent à lier les diverses parties d’une phrase. C’est l’ usage bien ou mal entendu de ces mots qui rend le style
nt que leurs boucliers et leurs framées, se soumirent quelquefois aux usages de leurs nouveaux sujets. La langue germanique re
eloppait dans l’idiome vulgaire qui la rendait accessible à tous. Cet usage subsista dans toute l’Europe occidentale jusqu’à
es mots qui signifient les parties du corps humain ou des choses d’un usage journalier, et qui n’ont rien de commun avec le l
le reste est latin ; et les mots latins furent tous abrégés » scion l’ usage et le génie des nations du Nord : ainsi de palafi
ore une consistance régulière. François Ier abolit, en 1539, l’ancien usage de plaider, déjuger, de contracter en latin, usag
en 1539, l’ancien usage de plaider, déjuger, de contracter en latin, usage qui attestait la barbarie d’une langue dont on n’
barie d’une langue dont on n’osait se servir dans les actes publics ; usage pernicieux aux citoyens, dont le sort était réglé
, on trouve vingt termes convenables à la poésie comique pour un d’un usage plus relevé ; et c’est encore une raison pour laq
rent obligés d’apprendre et d’adopter le langage d’un autre peuple, l’ usage des prépositions fit-il perdre entièrement celui
. Nous ferons seulement observer que la suppression des cas a rendu l’ usage des prépositions très-fréquent dans la langue fra
n régulière. Elle n’a pas en effet, comme nous l’avons vu, conservé l’ usage de ces terminaisons diverses, qui, dans le grec e
e président, sans répliquer, va recueillir les suffrages, et, selon l’ usage , il demande à chaque juge les motifs de son opini
dépenses, retranchez d’abord tout ce que la religion condamne dans l’ usage de vos biens ; réglez vos tables, vos parures, vo
lant. En baignant son visage, Mes pleurs du sentiment lui rendirent l’ usage  ; Et, soit frayeur encore, ou pour me caresser, D
e ? Vous me reprochez des forces dont je ne me sers pas ; mais « quel usage faites-vous des vôtres ? Je ne devrais pas manger
mencera à m’oublier, à m’échapper, et que je ne pourrai plus en faire usage , alors je me tournerai vers vous ; je vous dirai 
’un mot grec qui signifie enjouement, urbanité. C’est un artifice à l’ usage des courtisans consommes. Boileau fait indirectem
utes les tournures qui appartiennent à une autre langue, celles que l’ usage a proscrites, ou celles qui, récemment essayées,
r aucune autorité suffisante. La propriété est un choix de mots que l’ usage le plus généralement adopté par les bons écrivain
ession propre : il n’admet, pour ainsi dire, que la fleur des mots en usage , et souvent il remplace un terme familier par une
tter. « Il te sied bien d’oser parler de mourir, tandis que tu dois l’ usage de ta vie a les semblables ! Apprends qu’une mort
moire, faculté naturelle que le travail féconde et fortifie. Il est d’ usage , en certaines circonstances d’apparat, de lire un
ue de la rhétorique. Chapitre premier. Quels sont les différents usages auxquels on peut appliquer la rhétorique. On n
qu’il faut respecter dans les études une institution consacrée par l’ usage , mais qu’une fois sorti du collège ou affranchi d
60 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
tonner que nous l’ayons placée avant la Rhétorique, contrairement à l’ usage suivi dans les éditions générales d’Aristote. Ell
a donné à son tour une nouvelle traduction de la Poétique (1875), à l’ usage des classes, accompagnée de rapprochements littér
ent ou mélangés. III. Ainsi l’harmonie et le rythme sont mis seuls en usage dans l’aulétique, la citharistique et dans les au
t qu’elle mélange ceux-ci entre eux, ou qu’elle ne vienne à mettre en usage qu’un seul genre de mètre, comme on l’a fait jusq
de départ, ni qu’elles finissent n’importe où, mais qu’elles fassent usage des formes précitées. V. De plus, comme le beau,
ncore, comme dans Tyro 73, une petite barque74. III. On peut faire un usage plus ou moins approprié de ces signes. Ainsi Ulys
grandeur et la petitesse92. IV. Il est évident qu’il faut aussi faire usage des faits, d’après les mêmes vues, lorsqu’il y a
mploie chaque peuple105, « glose » (ou mot étranger) celui qui est en usage chez les autres peuples. On voit qu’un même mot p
. III. Elle est élevée et s’écarte du style vulgaire lorsqu’elle fait usage de termes étrangers125 ; or j’appelle « termes ét
ngage ordinaire, les noms les plus convenables sont ceux dont on fait usage dans le discours parlé, c’est-à-dire le terme pro
des pensées et du beau style. Tous ces éléments, Homère les a mis en usage et pour la première fois, et dans les conditions
rs lances étaient plantées droit sur le bout151. En effet, c’était l’ usage alors, comme font encore aujourd’hui les Illyrien
st équivoque163. XVIII. M. Ou encore les expressions consacrées par l’ usage . C’est ainsi que de tout breuvage mélangé on dit
ours de sa parole, ressource encore plus propre à l’être humain que l’ usage des membres. XIII. Si, maintenant, on objecte que
ance directe ceux dont il ne résulte rien d’appréciable en outre de l’ usage qu’on en fait. La définition de la sûreté, c’est
c’est la possession, dans un cas et dans des conditions telles, que l’ usage des biens possédés dépende uniquement du possesse
par vente. En somme, l’essence de la richesse consiste plutôt dans l’ usage que dans la propriété, car l’exercice de la propr
que dans la propriété, car l’exercice de la propriété consiste dans l’ usage et l’usage même est une richesse. VIII. La bonne
propriété, car l’exercice de la propriété consiste dans l’usage et l’ usage même est une richesse. VIII. La bonne renommée, c
la préséance, les tombeaux, les images, la subsistance publique ; les usages des barbares, tels que les prosternations et le s
e sens où l’on dit que sont exempts de maladie des gens qui gardent l’ usage de leur corps ; car beaucoup de gens se portent b
e à ce qui est abondant : par exemple, l’or au fer, vu qu’il est d’un usage plus restreint ; car la possession en est préféra
t de vue, ce qui abonde est préférable à ce qui est rare, parce que l’ usage en est plus répandu. De là ce mot : L’eau est ce
qui le sont moins. En effet, l’avantage des premiers consiste dans l’ usage prolongé qu’on en fait et celui des seconds dans
êtres inanimés et le premier animal venu, il faut, ici encore, faire usage des propositions. Insistons là-dessus, à titre d’
défend pas (en chose défendue). XXXVIII. Il faut aussi faire un grand usage des considérations qui augmentent l’importance du
ventions, la torture, le serment. III. Parlons d’abord des lois, de l’ usage qu’il faut en faire dans le cas de l’exhortation,
caractère moral et leurs analogues, il n’est pas malaisé de voir quel usage on devra faire de la parole pour se donner à soi-
cants, de peur que vos cigales ne chantent à même la terre391. IX. L’ usage des sentences convient au vieillard, en raison de
démonstration392. XI. Il faut employer des sentences consacrées par l’ usage et d’une application générale, si l’on peut le fa
comment on doit s’en servir pour exprimer chaque état de l’âme, quel usage faire des intonations qui la rendront tour à tour
04. Aussi serait-il ridicule d’imiter ceux qui ne font plus eux-mêmes usage de ce genre de style. X. On le voit donc, nous n’
a présence de la poésie. Ce n’est pas qu’on ne doive en faire quelque usage  ; car elle change le terme habituel et donne au s
a hardiesse ; la métaphore, aux poètes ïambiques, car ceux-ci en font usage encore aujourd’hui, comme nous l’avons dit. IV. E
s tétramètres semble courir. Reste le péan572 dont Thrasymaque a fait usage le premier. Seulement ses imitateurs ne pouvaient
et en talents avec Athéné658. Les hyperboles sont principalement en usage chez les orateurs athéniens. Pour la raison donné
eu de recourir au préambule. VIL Les autres espèces (d’exorde) mis en usage sont des expédients d’une application commune. On
Quant à la plaisanterie (car elle me semble pouvoir être d’un certain usage dans les débats et Gorgias dit, et a raison de di
r Buhle, tout en conservant la division par chapitres consacrée par l’ usage , division dont il ne se sépare d’ailleurs qu’en d
61 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
e leur éducation ; mais on peut regretter que les livres faits à leur usage ne soient pas encore assez solidement pourvus de
tés par l’instinct, éclairés par l’expérience, et perfectionnés par l’ usage . Quœ sua sponte homines eloquentes fecerunt, ea q
que leur expliquer, avec plus de précision, les mots qui sont à leur usage  ? Je suis loin de vouloir fatiguer leur entendeme
ogue, un jeune homme qui ait bien fait ses études ; si, avec un peu d’ usage de l’art oratoire, il a dans le génie quelque vig
pour modèle un discours dans lequel ces parties, distribuées selon l’ usage , tendent au but commun de la persuasion : l’exord
écrire d’Épictète, de Montagne et de Salomon de Tultie4 est la plus d’ usage , qui s’insinue le mieux, qui demeure plus dans la
qualité plutôt que d’une autre, hors de la nécessité de la mettre en usage  ; mais alors on s’en souvient ; car il est égalem
finesse En l’un, les principes sont palpables, mais éloignés de l’ usage commun ; de sorte qu’on a peine à tourner la tête
ls échappent. Mais dans l’esprit de finesse les principes sont dans l’ usage commun et devant les yeux de tout le monde. On n’
ination, qu’ils n’ont jamais vues dans le monde et tout à fait hors d’ usage . La finesse est la part du jugement, la géométrie
la première lecture ; et enfin qu’elle est assez inutile, puisque son usage est presque renfermé dans les seules matières géo
nt le charme de la nouveauté, et semblent être faits seulement pour l’ usage où elles les mettent. Il n’appartient qu’à elles
oratoire, et ne la distinguent pas de l’entassement des ligures, de l’ usage des grands mots et de la rondeur des périodes. Il
sens. C’est faire de la pureté et de la clarté du discours un mauvais usage que de les faire servir aune matière aride, infru
onsumer à la recherche des langues le même temps qui est consacré à l’ usage que l’on en doit faire, c’est borner à la science
qui ne s’entend plus. On dit curieux, dérivé de cure, qui est hors d’ usage . Il y avait à gagner de dire si que pour de sorte
qu’il y a souvent à avoir un mot de moins à placer dans l’oraison. L’ usage a préféré par conséquent à par conséquence, et en
er ensemble d’une égale beauté et rendre une langue plus abondante. L’ usage a, par l’addition, la suppression, le changement
ur-veoir. promener de pourmener. et promenade de pour menade. Le même usage fait, selon l’occasion, d’habile, d’utile, de fac
ts. Est-ce donc faire pour le progrès d’une langue que de déférer à l’ usage  ? serait-il mieux de secouer le joug de son empir
ires dont ils sont sortis, si la raison d’ailleurs veut qu’on suive l’ usage  ? Si nos ancêtres ont mieux écrit que nous, ou si
la forme du gouvernement : en tout pays les règles de Socrate sont d’ usage . R. Expliquez-les donc, s’il vous plaît. A. Il
e voyant qu’Isocrate avait transporté l’éloquence de l’action et de l’ usage à l’amusement à l’ostentation, et qu’il attirait
et moral) contre l’utilité de l’inoculation, dit que si on mettait en usage la petite vérole artificielle, la mort serait bie
Oui, sans doute, quoique les hommes différent d’opinions, de mœurs, d’ usages . Le meilleur goût en tout genre est d’imiter la n
ce qui tiendra de près à la liberté d’un Anglais, à ses droits, à ses usages , fera plus d’impression sur lui que sur un França
s a pénétré dans tous les états ; il ne s’agit plus que d’en faire un usage raisonnable : mais on veut toujours mieux dire qu
sibles ni dans la déclamation ni dans le chant. Venons maintenant à l’ usage de la rime, dont les Italiens et les Anglais se s
é qu’on doit écrire comme on parle, pourvu qu’on ne choque pas trop l’ usage , pourvu que l’on conserve les lettres qui font se
’à jeter tous les étrangers dans l’erreur. D’ailleurs, Monseigneur, l’ usage et la lecture des bons auteurs en a beaucoup plus
substantif, un bel pensier, un dolce parlar, un lungo morir ; ii fait usage de deux épithètes sans aucune liaison expresse, s
elle-même n’a presque point de privilège ; et pour elle les lois de l’ usage , comme celles de la syntaxe, sont presque aussi i
Italie. Dante. Pétrarque, Boccace, l’Arioste furent les maîtres de l’ usage  ; Montaigne et Amyot le furent aussi parmi nous d
ité de sentiment et de génie, qui assujettit les hommes aux lois de l’ usage , et les détourne des grandes hardiesses, sources
-les d’abord sur le papier. Quand vous n’auriez rien à gagner par cet usage du côté de la réflexion, ce qui est faux manifest
ours. Les interruptions, les repos, les sections, ne devraient être d’ usage que quand on traite des sujets différents, ou lor
la dépravation. VII. Remplir un mot ancien d’un sens nouveau, dont l’ usage ou la vétusté l’avait vidé, pour ainsi dire, ce n
ots qui est un de leurs grands avantages, et qui permet d’en faire un usage exact. XXXVI. Le sens caché dans les mots dont on
faire un usage exact. XXXVI. Le sens caché dans les mots dont on fait usage , sens souvent très-étendu et très-important, mais
62 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
s extraits de la Chrestomathie de Proclus. Chez les Agathyrses.] Même usage chez les Crétois, selon Élien, Histoires diverses
e, chap. xvi, d’après lequel ce fut Sappho qui apprit aux tragiques l’ usage de l’harmonie mixolydienne, comme plus propre aux
63 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
rement sa langue et à ne se servir que des locutions autorisées par l’ usage ou par la grammaire. Boileau, le législateur de l
§ 2. Propriété des Mots La Propriété est un choix de mots que l’ usage le plus généralement adopté par les bons écrivain
pour moi des boyaux de père. » 2° Une réunion de mots contraires à l’ usage , tels que ceux-ci : Jouir d’une mauvaise réputati
n l’est moins d’être frappé, parce qu’on n’est pas supposé avoir fait usage de ses forces pour se défendre. Battre exprime l
64 (1881) Rhétorique et genres littéraires
ttre en ordre les matériaux fournis par l’invention, et à en régler l’ usage . Elle divise le discours d’après un plan méthodiq
ve et naturelle. Elle est nécessaire, malgré Fénelon qui en a blâmé l’ usage , même chez les prédicateurs, dans son 2e Dialogue
qu’il séduit par une apparence de raison, en ce qu’il fait préférer l’ usage et les maximes du monde à l’exacte probité, etc. 
smes. Toutefois, s’il ne faut pas se servir de ces expressions hors d’ usage , on doit bien se garder de critiquer à la légère
e mesure est délicate à observer, la limite difficile à fixer ; car l’ usage varie, et bien des locutions du dix-septième sièc
issance musicale, dont nous ne pouvons guère nous faire une idée, à l’ usage de l’accent tonique qui élevait la notation de qu
dire sans rime. Les poètes anglais, allemands et italiens en ont fait usage assez heureusement. La rime est masculine, c’est-
s est ajoutée, comme dans l’opéra-ballet et la comédie-ballet, peu en usage de nos jours. Ex. Le Mariage forcé de Molière (co
e cet animal était le prix du vainqueur dans les concours lyriques en usage dans ces solennités. Elle est sortie du dithyramb
sformé le fond, puisqu’elles ont presque toujours un côté tragique. L’ usage seul lui a conservé son nom de comédie. 4° G
aques. Terminons en énumérant les rimes les plus connues autrefois en usage , telles que la kirielle, la batelée, la fraternis
ses soldats. Chez les anciens, ces sortes de discours étaient fort en usage . Dans les républiques d’Athènes et de Rome, les g
conformité avec les mœurs du temps montrent qu’elles étaient alors en usage . Chez les modernes, les harangues militaires ont
r Isocrate, — celui d’Agésilas par Xénophon, etc. Chez les Romains, l’ usage des éloges en l’honneur des grandes actions ou de
èbres, dont nous avons déjà parlé, et en discours académiques, dont l’ usage remonte au dix-septième siècle. Les plus célèbres
s rhéteurs un chapitre de leurs Traités sur l’art oratoire. De là cet usage des harangues chez les anciens historiens, cette
s familières roulent sur Les sujets dont il peut être question dans l’ usage ordinaire de la vie ¡ lettres d’affaires privées
isie littéraire ; elle a pour elle l’autorité du succès et celle de l’ usage qui fait loi, suivant l’expression d’Horace. Ex.
65 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
s tout au tour plusieurs appellations latines qui ont pris pied par l’ usage , et existent encore. » Quant au grec, il l’étudia
large, à plain pied, ayant trouvé touts les murs montez, pour aultre usage , à la haulteur qu’il me fault. Tout lieu retiré r
substantivement. Héllenisme. 3. S’y exerce sans cesse. 4. Coutumes, usages . 5. Au delà des forces et de la condition d’un
66 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
omaine de tout le monde ; c’est un bien commun dont chacun peut faire usage pour exprimer par la parole ou l’écriture ses idé
ichesses, il est vivement impressionné. Il ne faut pas non plus faire usage dans la prose de périphrases poétiques, comme si
um frugalitatis revocaret. Pythagore vint à Crotone, pour ramener à l’ usage de la frugalité le peuple qui s’était laissé alle
le monde. ARTICLE IV. de la disposition des verbes. I L' usage ordinaire des bons écrivains, dans le style tempé
. exemple : Nam et ratione uti decet. Cic. Car il faut aussi faire usage de sa raison. Namque, qui ajoute plus de force à
nnemis se réunissaient, César fit avancer son armée. IX On fait usage de nisi pour si… non, de nec ou neque pour et non
ues, le mugissement des vents, le murmure d’un ruisseau, etc. C'est l’ usage le plus naturel de ce genre de beauté. La liaison
67 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
s au dix-septième siècle ce tour libre et rapide était autorisé par l’ usage . 2. Elle fut nommée Amable ; et, dans la suite,
eut son principe dans sa vertu, ce moyen de parvenir trop peu mis en usage  ; car, comme elle l’a dit elle-même : « Rien n’es
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
ici Malherbe : voy. nos Morceaux choisis des Classiques français à l’ usage de la classe de quatrième, p. 74. 3. Chimène, a
sont à regretter : voy., dans ses Eléments de littérature, l’article Usage . 2. Au sujet des sentiments qui animent don Dièg
us-entendre. 1. Pour il a fallu se contenter de : ce tour est hors d’ usage aujourd’hui. 2. Cette formule de civilité, qui a
ais à une chose ; ou, pour mieux parler, consentir n’est plus guère d’ usage , comme verbe actif, qu’au palais et dans le langa
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
au discours de Cicéron pour Milon. Au lieu de morceler, suivant l’ usage , différents discours, pour en extraire des exempl
odieux, appartient à l’orateur Lysias, qui, le premier, en avait fait usage dans un plaidoyer sur le meurtre d’Ératosthène ;
nt chez lui, changea de vêtement et de chaussure, attendit, suivant l’ usage , que sa femme eût fait tous ses préparatifs, et p
70 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
manière. Le style simple et facile est le seul qui puisse être mis en usage . Dans les lettres de sentiment, il doit être path
uivant les circonstances : c’est ce qu’on ne peut apprendre que par l’ usage . Il faut laisser entre la qualification de la per
nnes prétendent le contraire. Je ne puis dire quel est sur ce point l’ usage le plus généralement suivi. Si néanmoins ceux qui
71 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
es accidents de tous les jours, les vertus, les vices, les mœurs, les usages , les caractères de la vie commune ; c’est l’histo
res, à l’aide de personnages et d’événements supposés, les mœurs, les usages et l’esprit d’un autre âge. Walter Scott, qui a c
72 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
l semble résulter des exemples mêmes qu’ils apportent, ainsi que de l’ usage , qu’il n’y a pas de différence fondamentale entre
ne se distingue pas, non plus, au fond, du conte ou du roman : dans l’ usage ordinaire, c’est un roman de petite dimension, do
73 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
plus récents de renseignement secondaire ont établi qu’il serait fait usage , dans toutes les classes des lycées et des collèg
, pour les classes de grammaire particulièrement, et en recommander l’ usage à MM. les proviseurs et principaux. Cette œuvre m
asses élémentaires, convaincu qu’il fallait avant tout les former à l’ usage de la langue de nos jours, nous avons, sans accep
ent du vrai et du faux49. Toutes les autres qualités d’esprit ont des usages bornés ; mais l’exactitude de la raison est génér
eptes. Mais si l’on considère ce que l’expérience vous fait voir de l’ usage que ces philosophes en font, et dans la logique,
rai point dans un détail qu’il serait impossible de bien expliquer. L’ usage ordinaire le fait assez entendre, et en disant qu
ce que les héros se maintiennent en un état paisible, et conservent l’ usage libre de leur raison dans les accidents les plus
s juger du mérite d’un homme d’après ses grandes qualités, mais par l’ usage qu’il en sait faire. Nous désirerions peu de chos
ires ? qui aurait recours à lui dans ses afflictions, et enfin à quel usage de la vie le pourrait-on destiner ? En vérité, il
des noms pompeux, vides de sens et de choses, je regardais le mauvais usage que nous faisons de ces termes. Mais, pour dire l
nt le charme de la nouveauté, et semblent être faits seulement pour l’ usage où elles les mettent. Il n’appartient qu’à elles
nde envie plus notre opulence qu’il ne l’honore : faisons-en un saint usage , il n’enviera plus nos richesses et il respectera
alité, dit Possidius291, une nourriture plus délicate, c’est-à-dire l’ usage de la viande, quels honneurs ne reçut-il pas de s
té et la pauvreté évangélique de ceux qui en étaient revêtus ! De l’ usage des revenus ecclésiastiques : deuxième réflexion.
ivage, n’ayant pour habits que des lambeaux déchirés de vêtements à l’ usage des montagnards. Ils rencontrèrent au point du jo
s368. Les interruptions, les repos, les sections, ne devraient être d’ usage que quand on traite des sujets différents, ou lor
st du monde, il faut bien que l’on rende Quelques dehors civils que l’ usage demande. ALCESTE. Non, vous dis-je, on devrait ch
eur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usages  : Elle veut aux mortels trop de perfection. Il fa
nation juive est condamnée à périr. Il faut qu’Esther, au mépris des usages de l’empire, paraisse devant le roi, pour obtenir
R. Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel ; Je viens, selon l’ usage antique et solennel, Célébrer avec vous la fameus
au Dieu qui l’avait protégé. Peut-on les employer pour un plus noble usage  ? Venez, je veux moi-même en faire le partage. L
oldat qui le garde, Alzire le fait évader pendant la nuit. Le premier usage qu’il fait de sa liberté, c’est d’aller frapper s
peut découvrir par les lumières naturelles et qui peuvent servir à l’ usage de la vie. Il n’est donc point d’étude en elle-mê
e et de Pascal, a, peu après eux, presque entièrement cessé d’être en usage , quoiqu’il fût plus vif et plus gracieux que trom
e style dogmatique » ; et le père Bouhours en a condamné absolument l’ usage . Nous le regretterons quant à nous, et nous redem
t s’arrêter : Marche ! marche ! etc. » Voy. nos Morceaux choisis, à l’ usage de la classe de cinquième, p. 38. 161. M. de Sei
tous ces beaux mots que je vois périr, opprimés par la tyrannie de l’ usage , qui ne nous en donne point d’autres en leur plac
, Art poét., v. 1 et suiv. 247. Nicole et le P. Malebranche. 248. L’ usage a prévalu d’écrire Montaigne. Le célèbre auteur d
on peut lire quelques-unes dans le volume de nos Morceaux choisis à l’ usage de la classe de sixième. 447. Nous avons cru inu
ns, sans doute pour ajouter à l’autorité de la fiction dont il a fait usage . Montaigne a mentionné (Essais, II, 2) le Marc-Au
e. Pour lire avec fruit cet auteur, on fera également un très heureux usage du Lexique de la langue de Molière, par M. Génin.
e ces personnages. 490. L’expression paraît singulière ; cependant l’ usage a consacré la même figure dans cette manière de p
t, un peu absolu, qu’exprime La Bruyère, Caract., ch. 14, de Quelques usages  : « Celui qui sollicite son juge ne lui fait pas
l à la première personne ; ce qui n’était d’ailleurs qu’un retour à l’ usage ancien. 541. Plutôt à l’appas, au singulier. 54
e dans certes), qui a été conservée par Boileau. Ce retour à l’ancien usage est une licence poétique dont on trouve des exemp
i cadencées, si riches d’élocution. » 585. Où remplace auquel. Cet usage de l’adverbe où était fort répandu au dix-septièm
son esprit, nous dit-il dans sa préface : c’était « de lier, selon l’ usage des anciennes tragédies, le chœur et le chant ave
fort reçue à cette époque, et qui seulement a cessé depuis d’être en usage . Les Pensées de Pascal nous en offrent un exemple
mploi était jadis fréquent parmi nous, est aujourd’hui presque hors d’ usage . Cf. Cinna, V, 3. 626. « Tout ce qu’il peut y a
cet art merveilleux d’association qui rend poétiques les termes de l’ usage le plus vulgaire. Les consonances redoublées de p
tc. 668. Ces trois rimes féminines de suite, rapprochées contre l’ usage , annoncent assez la présence de l’esprit prophéti
74 (1852) Précis de rhétorique
mes lieux intrinsèques. Je la comparerai aux autres roses, pour faire usage des semblables ; je la placerai à côté du lis, de
ir des oppositions ; je raconterai quelques anecdotes, et ferai ainsi usage des exemples ; enfin, pour donner plus de prix à
, et donne une idée générale du sujet. 4. On doit dans l’exorde faire usage des mœurs et des bienséances oratoires. 5. L’exor
posé des faits nécessaires à l’intelligence du discours. Elle n’est d’ usage que dans le plaidoyer, l’oraison funèbre et le pa
ur résume ses moyens. 14. C’est surtout dans la péroraison qu’on fait usage du pathétique. Il ne suffit pas toujours de conva
inels, les réquisitoires, mercuriales, rapports et autres discours en usage au barreau. § IV. — Éloquence académique. 1
. Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel ; Je viens, selon l’ usage antique et solennel, Célébrer avec vous la fameus
rime ; c’est toute liberté que le poète se donne contre la règle et l’ usage ordinaire. En faveur de l’harmonie, la licence au
ements, pages 199 à 217. 22. Voir mon Cours de style épistolaire à l’ usage des demoiselles. 2 vol. in-12. 23. Développement
n’est justifiée ni par les principes qui régissent ce trope, ni par l’ usage . 31. Plusieurs rhéteurs modernes disent que la
75 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
incre. Partant de ce principe que l’éloquence est une dialectique à l’ usage du peuple, il passa en revue les idées principale
ens, traités, commerce, industrie, politique, histoire, morale, lois, usages , que rien ne lui soit étranger. S’il ne peut embr
ps. Les idées sont un fonds commun que chacun peut s’approprier par l’ usage qu’il en fait. Le Moïse de Michel-Ange n’était qu
e la couleur qui lui convient. L’éloquence, étant une dialectique à l’ usage de tous, doit être comprise de tous. Elle ne doit
jeune et vigoureuse court encore dans les veines du tronc. Chez eux l’ usage n’a pas encore altéré le sens des mots en les dét
cert. Mais cette justesse de tons, qui nous la donne ? L’éducation, l’ usage , l’exercice : je ne connais pas d’autres maîtres.
76 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
oit-on leurs pieds, tant ils sont courts et menus : ils en font peu d’ usage  ; et ils ne se posent que pour passer la nuit, et
s les quitter jamais. Il ne fait que pomper leur miel, et c’est à cet usage que sa langue paraît uniquement destinée : elle e
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
à marcher seul j’ose me hasarder. On me verra toujours pratiquer cet usage . Mon imitation n’est point un esclavage : Je ne p
ntit toute l’aridité de la versification descriptive et didactique en usage à cette époque. Un frais souffle venu de la Grèce
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
es bagatelles que l’on porte sur soi autant pour la vanité que pour l’ usage  ; et il ne se plaint3 non plus toute sorte de par
t et ennemi de la souveraineté, s’il s’y rencontre ; qui abolisse des usages cruels et impies5, s’ils y règnent ; qui réforme
à cause du mot nul : c’est un latinisme qui n’est point passé dans l’ usage  ; on le trouve dans Montaigne : « Nulles proposit
1. Expression bizarre. 2. Mais ceux qui de la cour ont un plus long usage Sur les yeux de César composent leur visage. (Rac
79 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
1. Substitution des substantifs. Les poëtes font un fréquent usage de la métonymie ; ainsi ils prennent souvent l’ef
stas ; c’est l’effet pour la cause. Les poètes font aussi un fréquent usage de la synecdoche ; ainsi, ils emploient souvent l
ns les lettres et les syllabes des altérations qui sont d’un fréquent usage dans la poésie. Telles sont : 1° La syncope ou su
licences, qui sont moins fréquentes, s’apprendront suffisamment par l’ usage . II des synonymes. Quand un mot n’est
80 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
ours, c’est celui de mettre en circulation un mot frappé au coin de l’ usage . Quand, au déclin des années, les forêts perdent
n d’autres, qui sont de mode aujourd’hui, tomberont à leur tour, si l’ usage le veut jamais, l’usage, cet arbitre absolu, ce m
mode aujourd’hui, tomberont à leur tour, si l’usage le veut jamais, l’ usage , cet arbitre absolu, ce maître, ce régulateur du
où doit puiser le poëte, ce qui forme et nourrit son talent, ce que l’ usage permet, ce que le goût réprouve ; je dirai où mèn
sont 202en honneur maintenant, 203tomberont un jour, 204est si l’ usage , au-pouvoir duquel est 205la toute-puissance, et
ui ont imaginé cette dénomination assez pompeuse d’Art poétique, et l’ usage a prévalu. Horace n’avait donné à son œuvre que c
imagines, en grec εἴδη, idées. Page 4. — 1. Qui pingitur. C’était un usage chez les anciens. Les malheureux qui avaient fait
ts. Page 54. — 1. Ut, qui conducti plorant in funere. Allusion à cet usage antique, bien connu, d’avoir aux funérailles des
connu, d’avoir aux funérailles des pleureurs à gages (conducti). Cet usage a disparu en France, mais il s’y était maintenu j
81 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
u virelai, et autres petites pièces de vers, qui ne sont plus guère d’ usage . Article I. De l’Énigme, du Logogriphe et de
de cette énigme est le secret. Ce petit genre de poésie était fort en usage chez les anciens. Œdipe ne monta sur le trône de
ence ma carrière Par visiter mes tonneaux, etc. Il est bon de faire usage de la mythologie dans les chansons bachiques et d
82 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
lus récents de l’enseignement secondaire ont établi qu’il serait fait usage , dans toutes les classes des lycées et des collèg
, pour les classes de grammaire particulièrement, et en recommander l’ usage à MM. les proviseurs et principaux. Cette œuvre m
asses élémentaires, convaincu qu’il fallait avant tout les former à l’ usage de la langue de nos jours, nous avons, sans accep
sert-il de le dissimuler ? Cette vertu, que le roi met aujourd’hui en usage , nous est aussi nouvelle qu’elle était inconnue à
qu’on court. On n’en voudrait pas s’il était offert. Ce n’est pas cet usage mol et paisible, et qui nous laisse penser à notr
s, si nous avons à les répandre, doivent être réservées pour un autre usage  ; et nous ne pouvons ignorer quel est cet usage q
servées pour un autre usage ; et nous ne pouvons ignorer quel est cet usage que nous en devons faire, après que Jésus-Christ
e le goût n’aurait pas chez nous une destinée plus invariable que les usages , s’il n’établissait des juges pour le fixer291. R
(Fragment.) Du plaisir que la bienfaisance offre aux grands. Quel usage plus doux et plus flatteur, mes frères, pourriez-
mployez tant qu’il vous plaira vos biens et votre autorité à tous les usages que l’orgueil et les plaisirs peuvent inventer :
fait porte avec lui ce tribut doux et secret dans notre âme : le long usage , qui endurcit le cœur à tous les plaisirs, le ren
nts : et cela se peut voir aisément ; car les maximes dont ils firent usage contre les plus grandes puissances furent précisé
le principal organe ; le bras et la main sont faits pour servir à des usages plus nobles, pour exécuter les ordres de la volon
lités du duc de Choiseul et dont il avait toujours fait le plus noble usage . Lui-même subit aux Madelonnettes une détention a
ce fut d’achever l’éducation de notre langue et de la façonner pour l’ usage des génies qui illustrèrent notre grand siècle. P
e vos leçons qu’il faut que je l’apprenne : J’aurais mal profité de l’ usage et du temps ! LADISLAS. Souffrez… VENCESLAS.     
ente ! Appeler un jargon le langage Fondé sur la raison et sur le bel usage  ! MARTINE. Quand oh se fait entendre, on parle to
mettre incessamment mon oreille au supplice, Pour rompre toute loi d’ usage et de raison Par un barbare amas de vices d’orais
        Sa patrie et ses dieux. Corrigez donc pour lui vos rigoureux usages , Prenez tous les fuseaux qui pour les plus longs
le rare mérite de respecter son talent, et de n’en faire jamais qu’un usage avoué par la morale. Ses pièces se recommandent,
ne et de Pascal a, peu après eux, presque entièrement cessé d’être en usage , quoiqu’il fût plus vif et plus gracieux que trom
né, datée du 16 août 1675, et que renferment nos Morceaux choisis à l’ usage de la classe de quatrième, un bel éloge des vertu
e de Dieu dans les événements humains. (Voy. les morceaux choisis à l’ usage de la classe de troisième, page 4.) 107. « On a
Évremond, que nous avons fait connaître dans nos Morceaux choisis à l’ usage de la classe de quatrième. 110. On peut voir : P
it qu’il les crée, ou du moins qu’elles ont été conçues exprès pour l’ usage qu’il en fait. » 139. Le pronom elle se rapport
oème, remarque Duclos, que les mœurs y sont bien gardées, lorsque les usages , les coutumes, les caractères des personnages son
Bouhours, dans ses Remarques nouvelles, nous apprend même que le bon usage donnait la préférence à prêt de, quand il voulait
verbe consommer ne s’applique qu’aux choses usées et détruites par l’ usage (les provisions ont été consommées). 371. L’homm
eoir, mais seulement s’asseoir. Ainsi le temps, par les caprices de l’ usage , ne cesse de se jouer des mots qu’il modifie ou a
elques poètes, mais qu’il ne faut suivre que dans une juste mesure. L’ usage autorise et même impose Tite-Live, Valère-Maxime,
ai tort ; mais le pronom se mettait alors dans plusieurs tours d’où l’ usage l’a fait disparaître : tirer la raison, pour tire
on peut lire quelques-unes dans le volume de nos Morceaux choisis à l’ usage de la classe de sixième. 550. Nous avons cru inu
e. Pour lire avec fruit cet auteur, on fera également un très heureux usage du Lexique de la langue de Molière, par M. Génin.
pse excellente, que nous n’avons pas été assez jaloux de retenir. Cet usage de l’adverbe où, que Vaugelas déclarait « élégant
qu’aux plus choquants idiotismes n’a pas manqué la consécration de l’ usage . Cette alliance d’un verbe au pluriel avec un pro
ore un peu plus bas. 668. On peut voir dans nos Morceaux choisis à l’ usage de la classe de cinquième, p. 20, les mêmes faits
e ne s’emploie plus qu’en bonne part, tandis que, par un caprice de l’ usage , glorieux a conservé la double acception, favorab
03. Ces trois avantages ont justement répandu dans l’Europe entière l’ usage de notre idiome et fondé sa prééminence, comme on
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
poésie et à l’éloquence, il en est quelques autres qui semblent d’un usage plus nécessaire et plus fréquent aux orateurs qu’
 15). C’est au barreau principalement que cette figure est d’un grand usage , parce que c’est là qu’il importe surtout de pres
84 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
ats font souvent les diverses humeurs. Boileau, Art poét. Il est d’ usage de placer dans le poème épique un héros qui domin
popée peut varier dans sa forme : nous ne faisons que constater ici l’ usage général. Le poème s’ouvre par la proposition ou d
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
r. Dans plusieurs cantons de la Corse, surtout dans les montagnes, un usage extrêmement ancien, et qui se rattache peut-être
s et épais à proportion. Ajoutez à cela les meilleures armes alors en usage et la connaissance approfondie de l’école de bata
86 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
la mort, livré au dernier supplice ? « Après tout, qui t’arrête ? Les usages de nos ancêtres ? mais, plus d’une fois, de simpl
laudius, qui signala son édilité par la plus grande magnificence, fit usage de ce Cupidon tout le temps qu’il fit orner la pl
province ; ils vous ont permis seulement d’y acquérir les choses d’un usage indispensable. Pourquoi tous ces soins, ces lois
aut prix ces curiosités ? Non, elles ne sont ni de mon goût ni de mon usage  : je crois que vous devez les apprécier d’après c
la république et même de la Sicile. C’était chez eux un devoir et un usage de fournir, à prix d’argent, soixante mille boiss
raint les témoins, s’il a ménagé les négociants de la Sicile. Voici l’ usage qu’il en voulait faire. Après avoir enlevé une si
iosités. Il lui envoie une assez grande quantité de présents pour ses usages domestiques, des vins, des huiles autant qu’il le
à mettre du vin, formé d’une seule pierre précieuse, creusée pour cet usage , et à laquelle on avait ajouté un pied d’or. Vous
stât : car l’entrée de cette chapelle leur est interdite, et il est d’ usage que les sacrifices ne s’y fassent que par les fem
quoique pendant trois ans elle ait possédé une fabrique d’étoffes à l’ usage des femmes. Assez près de cette ville est un anci
chez qui il est prouvé qu’elle a pris naissance et trouvé l’art et l’ usage des moissons ? Aussi, du temps de nos pères, dans
d’après ces sénateurs, comment la chose se passa. LXIV. C’est l’ usage à Syracuse, quand on rapporte quelque affaire dan
écide de ceux qui opineront sur l’affaire agitée. Conséquemment à cet usage , on proposa au sénat de faire l’éloge de Verrès ;
s nous en empêcha. Quoique Péducéus ne soit plus dans le cas de faire usage de notre éloge, il serait injuste de ne pas statu
ontenait encore un autre article, dont l’accusé n’oserait faire aucun usage , et qu’un accusateur ne cesserait de faire valoir
de nouveaux services, tant d’années après cette transaction, malgré l’ usage de notre république, qui a constamment fait valoi
n point produire un seul, que de ne pas remplir ce nombre fixé par un usage qui a presque force de loi. Il y a dans la Sicile
achetèrent les droits attachés à notre empire, les secours qu’un long usage et les traités nous assuraient. Vous venez de voi
ême. Qui n’aperçoit le motif qui vous engagea le premier à changer un usage observé par tous vos prédécesseurs, et à négliger
t avoir vu ce chef des pirates, quoique tout le monde, comme il est d’ usage , courût, le cherchât des yeux et désirât le voir.
prison publique. XXX. Quel était votre droit en ce point ? Quel usage , quel exemple vous y autorisait ? L’ennemi le plu
main : un autre délivre une somme pour n’être pas condamné ; c’est un usage . Le peuple romain ne veut point que l’on porte de
former pour la première fois, j’ai cru que je n’en pourrais pas faire usage . Quoique persuadé de la vérité du fait je ne croy
87 (1875) Poétique
’une du dithyrambe, l’autre des farces satiriques, qui sont encore en usage dans quelques-unes de nos villes ; la première se
schyle lui en donna un second ; il abrégea le chœur, et introduisit l’ usage d’un prologue. Sophocle ajouta un troisième acteu
Médée ou dans le retour des Grecs de la petite Iliade. On peut faire usage de la machine pour ce qui est hors du drame, qui
intaine, où elle devient elle-même prêtresse. Dans ce pays, c’était l’ usage de sacrifier tous les étrangers qui y arrivaient
e de plus des deux tiers  : ce plus est ambigu. — Par l’abus passé en usage  : on appelle vin du vin mêlé d’eau ; ouvriers en
88 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
onnaître le véritable esprit des lois, des règles, des décisions, des usages , des privilèges de l’Église, ses oracles, ses dog
a main des hommes, et en même temps celui qui nous apprend le mieux l’ usage que nous devons faire de l’histoire. Rollin dans
faits, que par l’élégance et la pureté du style. Le caractère et les usages de la nation, les divers fondements de notre droi
s les pays qu’ils ont habités, et observe la religion, les mœurs, les usages , le goût dominant de leur siècle. Tel ouvrage jus
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
esprit de politesse ; l’on ne peut en fixer la pratique : elle suit l’ usage et les coutumes reçues ; elle est attachée aux te
onsumer à la recherche des langues le même temps qui est consacré à l’ usage que l’on en doit faire ; c’est borner à la scienc
es bagatelles que l’on porte sur soi autant pour la vanité que pour l’ usage  ; et il ne se plaint2 non plus toute sorte de par
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
ommes privilégiés, pour qui le monde même a cru pouvoir déroger à ses usages  ; et il est beau que ce soit pour la vertu modest
des noms pompeux, vides de sens et de choses, je regardais le mauvais usage que nous faisons de ces termes, etc. » Toute cet
91 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
ujours à l’abri elle-même de toute responsabilité, quel que soit ou l’ usage ou l’abus. Ne nous demandons pas plus que nous ne
ssimilia. Rien de plus fréquent dans les orateurs et les poëtes que l’ usage des contraires et des semblables. Bourdalouc s’ad
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
rs ténébreux. » 1. Tour figuré et familier qui veut dire : suivant l’ usage , à la manière… 2. Ce grade répondait à celui de
’hui. 4. Ce verbe, dérivé du latin insequi, est aujourd’hui de peu d’ usage . 1. On peut lire le même récit, non moins animé
93 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
mage de la vie, et que nous avons donné dans les Morceaux choisis à l’ usage de la quatrième. 5. Dieu, par la punition des pé
gique, dont il fit toutefois, à l’exemple de son temps, un trop large usage . Cons., pour l’histoire de Circé, l’Odyssée d’Hom
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
s lunaisons1, prophétise l’orage2, Et même du latin eut jadis quelque usage . Dans les doctes débats, ferme et rempli de cœur,
u comme cettuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné plein d’ usage et raison Vivre entre ses parents le reste de son
95 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — B — article »
que les Turcs s’en servirent au siége de Rhodes, en 1522. On n’en fit usage en France qu’en 1634, au siége de La Mothe, ville
96 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
i et la violence. Si nous ne voulons pas user de l’une, il faut faire usage de l’autre. Voulons-nous abolir la violence ? il
ie : la religion, le pouvoir des magistrats, l’autorité du sénat, les usages de nos ancêtres, les lois, les tribunaux, les for
97 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
it pas toujours à faire, de celui qui leur reste à vivre, un meilleur usage . La vie est un sommeil2 : les vieillards sont ceu
des chaînes de fer, dont les séditieux, en cas de troubles, faisaient usage pour se barricader. Voy dans ce volume le morceau
98 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
quelqu’un ? Hector. >Est-il venu quelqu’un ?>Il est, selon l’ usage , Venu maint créancier ; de plus, un gros visage,
raver, défier le destin, la fortune. » Toutefois Molière n’a pas fait usage de ce mot, qui est complétement tombé en désuétud
99 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Avis du libraire sur cette nouvelle édition » pp. -
Majesté Impériale et Royale, visitant le Prytanée de Paris, ordonna l’ usage de ces Principes Généraux des Belles-Lettres, pou
100 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
ondit, une colonne de feu, le lever du soleil des flots de sang. « L’ usage d’employer les mots dans un sens figuré s’étend f
i d’abord du style figuré ; mais c’est par goût qu’on en a conservé l’ usage . » Nous diviserons les figures en six classes :
plus expressément à quelque particularité de langage, de caractère, d’ usage , de condition, de mœurs locales, d’opinion, d’éru
es, à orner le discours. Les poètes en font particulièrement un grand usage  ; ils s’en servent pour étendre et enrichir une i
aines. Ulysse, pour déterminer Agamemnon à sacrifier sa, fille, fait usage de cette figure dans son discours. Cette figure c
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