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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
-on avec Érasme2, voudraient renaître aux mêmes conditions qu’ils ont vécu  ; mais tel tient sa marchandise fort haute, qui e
étend qu’il faut les faire mourir de misère, afin qu’ils nous fassent vivre , mais d’un pays libre. J’ose affirmer qu’il n’y a
ge ; et j’ai bien moins bonne opinion de ceux qui sont fâchés d’avoir vécu , que de celui qui peut dire avec Caton : « Je ne
e de celui qui peut dire avec Caton : « Je ne me repens point d’avoir vécu , car j’ai vécu de façon à pouvoir me rendre ce té
peut dire avec Caton : « Je ne me repens point d’avoir vécu, car j’ai vécu de façon à pouvoir me rendre ce témoignage, que j
ce n’est pas toujours un mal de mourir, c’en est fort rarement un de vivre . Vivre, ce n’est pas respirer, c’est agir, c’est
st pas toujours un mal de mourir, c’en est fort rarement un de vivre. Vivre , ce n’est pas respirer, c’est agir, c’est faire u
qui nous donnent le sentiment de notre existence. L’homme qui a plus vécu n’est pas celui qui a compté le plus d’années, ma
urut dès sa naissance. Il eût gagné de mourir jeune : au moins il eût vécu jusqu’à ce temps-là. Si nous étions immortels, no
est dur de mourir, sans doute1 ; mais il est doux d’espérer qu’on ne vivra pas toujours, et qu’une meilleure vie finira les
main, l’autre au mois prochain, l’autre à dix ans de là ; nul ne veut vivre aujourd’hui ; nul n’est content de l’heure présen
iter que le temps s’écoule, celui-là ne l’estimera point trop courte. Vivre et jouir seront pour lui la même chose ; et, dût-
s de la terre ne sauraient faire celui d’un cœur dépravé. Voulez-vous vivre heureux et sage ? n’attachez votre cœur qu’à la b
ne m’a obéi. Ma gaieté durant toute la soirée témoignait que j’avais vécu seul tout le jour ; j’étais bien différent quand
uelque chose malgré moi ; et j’ai cent fois pensé que je n’aurais pas vécu trop malheureux à la Bastille, n’y étant tenu à r
1467, mort à Bâle en 1536 1. Nous lisons dans La Bruyère : « Qui a vécu un seul jour a vécu un siècle : même soleil, même
1536 1. Nous lisons dans La Bruyère : « Qui a vécu un seul jour a vécu un siècle : même soleil, même terre, même monde,
article ; né inquiet et qui s’ennuie de tout, il ne s’ennuie point de vivre  ; il consentirait peut-être à vivre toujours. Ce
de tout, il ne s’ennuie point de vivre ; il consentirait peut-être à vivre toujours. Ce qu’il voit de la mort le frappe plus
ils n’y voient rien qui marque assez pour mesurer le temps qu’ils ont vécu . Ils ont eu un songe confus, uniforme, et sans au
rmi longtemps. « Il n’y a pour l’homme que trois événements : naître, vivre et mourir ; il ne se sent pas naître, il souffre
urir ; il ne se sent pas naître, il souffre à mourir, et il oublie de vivre . » 2. Chateaubriand a dit : « Chaque homme a
a conscience de Dieu dans la conscience de l’homme, et, tant que Dieu vivra , tant que l’homme ne sera pas éteint, ce cri sera
journaux de mes voyages. Jamais je n’ai tant pensé, tant existé, tant vécu , tant été moi, si j’ose ainsi dire, que dans ceux
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
x sacrés ! Oiseaux chers à Téthys ; doux alcyons ! pleurez ! Elle a vécu , Myrto, la jeune Tarentine ! Un vaisseau la porta
e te vit point ; car sans doute avec lui, Déesse, au sein des mers tu vivrais aujourd’hui. Déjà tu n’élevais que des mains défa
ut-être à mes bourreaux… Mais tout est précipice. Ils ont eu droit de vivre .  Vivez, amis ; vivez contents. En dépit de Bavus
à mes bourreaux… Mais tout est précipice. Ils ont eu droit de vivre.   Vivez , amis ; vivez contents. En dépit de Bavus2, soyez
x… Mais tout est précipice. Ils ont eu droit de vivre.  Vivez, amis ; vivez contents. En dépit de Bavus2, soyez lents à me su
regards distraits ; A mon tour, aujourd’hui, mon malheur importune.   Vivez , amis ; vivez en paix3. 1. Ses œuvres ont été
aits ; A mon tour, aujourd’hui, mon malheur importune.  Vivez, amis ; vivez en paix3. 1. Ses œuvres ont été publiées par
3 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
premier rang des écrivains qui ont illustré la grande époque où il a vécu . Sa prose se recommande par un tour net et vif, a
qu’on donne, et que, suivant le dire d’un ancien, il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. Harpagon. Ah !
ue, suivant le dire d’un ancien, il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. Harpagon. Ah ! que cela est bien
. Voilà la plus belle sentence que j’aie entendue de ma vie : Il faut vivre pour manger, et non pas manger pour vi… Non, ce n
s cela. Comment est-ce que tu dis ? Valère. Qu’il faut manger pour vivre , et non pas vivre pour manger. Harpagon (à maît
t-ce que tu dis ? Valère. Qu’il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger. Harpagon (à maître Jacques). Oui,
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Guizot Né en 1787 » pp. 247-250
se 1 Jeunes élèves, Au milieu des agitations publiques, vous avez vécu tranquilles et studieux, renfermant dans l’encein
nerverait, votre esprit s’abaisserait dans ce contact prématuré. Vous vivez , au sein de nos écoles, dans une région élevée et
s chefs-d’œuvre, les grands hommes, c’est là votre société familière. Vivez , vivez longtemps au milieu d’elle ; consacrez-lui
-d’œuvre, les grands hommes, c’est là votre société familière. Vivez, vivez longtemps au milieu d’elle ; consacrez-lui avec a
s, sentant leur dignité, et n’ignorant pas leur faiblesse. Nous avons vécu dans des temps pleins à la fois de passion et d’i
5 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
se), La Bruyère, dont les talents devaient tant occuper la postérité, vécut , par l’effet de sa modestie, presque obscur : de
les nôtres assiégent une place très-forte, très-régulière, pourvue de vivres et de munitions, qui a une bonne garnison, comman
e regret qu’ont les hommes du mauvais emploi du temps qu’ils ont déjà vécu ne les conduit pas toujours à faire, de celui qui
à vécu ne les conduit pas toujours à faire, de celui qui leur reste à vivre , un meilleur usage. La vie est un sommeil2 : les
ils n’y voient rien qui marque assez pour mesurer le temps qu’ils ont vécu . Ils ont eu un songe confus, informe, et sans auc
dormi longtemps. Il n’y a pour l’homme que trois événements : naître, vivre et mourir : il ne se sent pas naître, il souffre
urir : il ne se sent pas naître, il souffre à mourir, et il oublie de vivre . Ibid. 1. Nous l’avons fixée d’après les der
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
t3 ; N’avoir en sa maison ni meubles, ni valet ; Parmi les tas de blé vivre de seigle et d’orge ; De peur de perdre un liard,
défend de rire ? » Le conseil était sage et facile à goûter : Pyrrhus vivait heureux, s’il eût pu l’écouter. Les ages de
ble et charmant dans un livre ; Il faut savoir encore et converser et vivre . Travaillez pour la gloire, et qu’un sordide gain
les ressorts, c’est le perdre. Il faut que ceux qui sont nés délicats vivent délicats, mais sains ; que ceux qui sont nés robu
délicats vivent délicats, mais sains ; que ceux qui sont nés robustes vivent robustes, mais tempérants ; que ceux oui ont l’es
Vous m’avez appris, mon cher père, à fuir ces bassesses, et à savoir vivre comme à savoir écrire. Les Muses, filles du Ciel
ire. Les Muses, filles du Ciel, Sont des sœurs sacs jalousie : Elles vivent d’ambroisie, Et non d’absinthe et de fiel ; Et qu
s uns, chéri des autres,   Estimé de tout l’univers, Et plus digne de vivre au siècle des apôtres   Que dans un siècle si per
7 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
ard, il ne prend plus de part aux agitations qui l’environnent ; il a vécu dans un autre siècle. Cependant ces grands corps
e vit pas comme eux ; mais ce sont eux qui, vivant loin de la nature, vivent hors du monde. Ils vous trouveraient, ô éternelle
nne et toujours nouvelle, ô vie pure et bienheureuse de tous ceux qui vivent véritablement, s’ils vous cherchaient seulement a
mes ! Si vous étiez un amas stérile d’or, ou un roi victorieux qui ne vivra pas demain, ils vous apercevraient et vous attrib
ar vous dans mille dangers où ils ne peuvent rien. Je m’attristais de vivre seul et sans considération ; et vous m’avez appri
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
O rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie2 ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? Et ne suis-je blanchi da
de votre éclat voir triompher le comte, Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ? Comte, sois de mon prince à prése
? D. Diègue. Ne réplique point, je connais ton amour ; Mais qui peut vivre infâme est indigne du jour ; Plus l’offenseur3 es
partout a suivi la victoire2, Je me vois aujourd’hui, pour avoir trop vécu , Recevoir un affront, et demeurer vaincu. Ce que
lut la former, Pour ne vous pas connaître et ne vous pas aimer, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur trist
 ! Pauline. Va, cruel, va mourir ; tu ne m’aimas jamais. Polyeucte. Vivez heureuse au monde, et me laissez en paix1. Pauli
d’un époux ni d’un père ? Félix. Parlez à votre époux2. polyeucte. Vivez avec Sévère1. Pauline. Tigre, assassine-moi du m
ton aveuglement ; Souffre que de toi-même elle obtienne ta vie, Pour vivre sous tes lois à jamais asservie8. Si tu peux reje
i t’adore9 polyeucte. Je vous l’ai déjà dit, et vous le dis encore, Vivez avec Sévère, ou mourez avec moi. Je ne méprise po
fait depuis deux jours la moindre excuse, ni à moi non plus, et vous vivez dans ma maison, à l’abri de mon nom et de ma fort
urs ; Mais les siècles auront passé sur ta poussière,   Elvire, et tu vivras toujours ! (A Elvire.) 1. Ces beaux vers grond
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
est vrai qu’il paraît ne pas même se douter de leur existence ; il a vécu dans une retraite inaccessible à toute contagion.
lle n’est plus de notre époque1. Les chefs-d’œuvre qu’elle a produits vivront à jamais ; il n’en paraîtra plus d’autres, à moin
touffent pas sous la nécessité de percer, de se faire connaître et de vivre . Et puis les grands sujets ne sont pas innombrabl
s actuel que de la renommée à venir, et se résignant de bonne grâce à vivre moins longtemps pourvu qu’elle vive davantage dan
de nos gens de lettres actuels, et transportez-les dans le milieu où vivaient la-Bruyère chez le prince de Conti, Racine à Vers
ruyère, Racine, Boileau, quelle époque que celle où ces grands hommes vivaient , conversaient ensemble, où l’on pouvait les voir
l’immortelle empreinte de leur âme et de leur génie. C’est là qu’ils vivent et que nous les retrouverons toujours. Non, il me
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
qu’on donne, et que, suivant le dire d’un ancien, il faut manger pour vivre , et non pas vivre pour manger. Harpagon. Ah ! q
e, suivant le dire d’un ancien, il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger. Harpagon. Ah ! que cela est bien d
. Voilà la plus belle sentence que j’aie entendue de ma vie : Il faut vivre pour manger, et non pas manger pour vi… Non, ce n
as cela. Comment est-ce que tu dis ? Valère. Qu’il faut manger pour vivre , et non pas vivre pour manger. Harpagon, à maît
st-ce que tu dis ? Valère. Qu’il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger. Harpagon, à maître Jacques. Oui, e
e ce nous soit une gloire d’être sortis d’un sang noble, lorsque nous vivons en infâmes ? Non, non, la naissance n’est rien où
un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d’un monarque qui vivrait comme vous1. Don Juan. Monsieur, si vous étiez
u sang venait d’être découverte par Harvey. 3. Conduite, manière de vivre , en mauvaise part, au pluriel. 1. Cette scène ra
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
e monde2, mais rien n’a passé si rapidemment que notre entrevue. Nous vivons à Bruxelles comme à Cirey. Nous voyons peu de mon
proche de borner là toutes vos pensées et toutes vos espérances. Vous vivez comme si l’homme avait été créé uniquement pour s
siècle où l’opéra-comique l’emporte sur Armide 5 et sur Phèdre6. Vous vivez au milieu d’une nation égarée qui est à table dep
ar l’honneur, et, par conséquent, attentifs à leur conduite, pourront vivre ensemble en société. Ils cultiveront les beaux-ar
t les beaux-arts, par lesquels les mœurs s’adoucissent ; ils pourront vivre dans la paix, dans l’innocente gaieté des honnête
ée en 1734. 6. Voltaire n’était pas aussi malheureux qu’il le dit de vivre ainsi en plein tourbillon : le mouvement, le brui
ience du pot-au-feu est à la tête de toutes les autres, quand on veut vivre tranquille. » 1. Fermier général, amphitryon des
du Styx, et j’y suis jusqu’au menton. » Ce mourant, qui s’obstinait à vivre , écrivait encore à un prince d’Allemagne : « La P
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
la grande passion. Moi-même, renonçant à mes premiers desseins, J’ai vécu , je l’avoue, avec des souverains1. Mon vaisseau f
4. Raisonneurs, beaux esprits, et vous qui croyez l’être, Voulez-vous vivre heureux, vivez toujours sans maître. Un salo
beaux esprits, et vous qui croyez l’être, Voulez-vous vivre heureux, vivez toujours sans maître. Un salon Après dî
pompeuse tête, Résiste, en se touchant, aux coups de la tempête. Ils vivent l’un par l’autre, ils triomphent du temps ; Tandi
es habits ; vêtus seulement de leurs capotes, les soldats courent aux vivres , au bois, à l’eau, à la paille. Le feu s’allume ;
r d’aimer et d’être aimable, C’est une mort insupportable ; Cesser de vivre , ce n’est rien. 2. Vers écrits au prince de Li
n feu qu’il faut nourrir, Et qui s’éteint s’il ne s’augmente. Nous ne vivons jamais, nous attendons la vie. 2. Ce vers est
13 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
e le premier la puissance du style : car c’est par le style seul qu’a vécu et que demeurera immortelle cette œuvre de polémi
comme Dieu même2. Douzième Provinciale (fin). L’homme ne sait pas vivre dans le présent. Nous ne nous tenons jamais au
présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre3 ; et, nous d
nec vivimus unquam ; Et Voltaire a traduit ainsi ce vers : Nous ne vivons jamais, nous attendons la vie. 1. Ce verbe for
14 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
illeur4 : Un sort errant ne conduit qu’à l’erreur. Il nous vaut mieux vivre au sein de nos lares, Et conserver, paisibles cas
oute, attesteront mes vers.     A Nevers donc, chez les Visitandines, Vivait naguère un perroquet fameux, A qui sont art et so
tonné qu’un perroquet de cour. …………………………………………………………………………… Ver-Vert vivait sans ennui, sans travaux ; Dans tous les cœurs il
clinait d’un air sanctifié Et laissait là son monde édifié.     Ainsi vivait dans ce nid délectable, En maître, en saint, en s
15 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
c elle, faites mieux, monsieur, retournez dans votre province ; allez vivre dans le sein de votre famille ; servez, soignez v
ueux que de parvenus1. Vous ne devez point vous estimer malheureux de vivre comme fait monsieur votre père2, et il n’y a poin
e vit pas comme eux ; mais ce sont eux qui, vivant loin de la nature, vivent hors du monde. Ils vous trouveraient, ô éternelle
nne et toujours nouvelle, ô vie pure et bienheureuse de tous ceux qui vivent véritablement, s’ils vous cherchaient seulement a
d’eux-mêmes ; si vous étiez un amas d’or, ou un roi victorieux qui ne vivra pas demain, ils vous apercevraient, et vous attri
16 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
se 2 Jeunes élèves, Au milieu des agitations publiques, vous avez vécu tranquilles et studieux, renfermant dans l’encein
nerverait, votre esprit s’abaisserait dans ce contact prématuré. Vous vivez , au sein de nos écoles, dans une région élevée et
s chefs-d’œuvre, les grands hommes, c’est là votre société familière. Vivez , vivez longtemps au milieu d’elle ; consacrez-lui
-d’œuvre, les grands hommes, c’est là votre société familière. Vivez, vivez longtemps au milieu d’elle ; consacrez-lui avec a
es, sentant leur dignité et n’ignorant pas leur faiblesse. Nous avons vécu dans des temps pleins à la fois de passion et d’i
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
urir de douleur Mengs et Winckelmann1, s’ils avaient eu le malheur de vivre assez longtemps pour voir ce spectacle. Tout ce q
t dans la première ligne : Aux dieux mânes ; un peu au-dessous, Fauna vécut quatorze ans trois mois et six jours ; et plus ba
ui les représente aux hommes. Par les arts seuls qu’ils ignorent, ils vivent dans la mémoire, et leur gloire, toujours indépen
bours, leurs trompettes font tout leur être, et, perdant cela, qu’ils vivent ou meurent, les voilà néant2. 1. M. Chlewaski
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
t murmure quelquefois, le cœur est tellement satisfait, que Massillon vivra autant que la langue française ». Aussi a-t-il tr
it en secret le parti de sa vertu contre sa propre faiblesse. » Ainsi vécut d’abord l’impie sur la terre : il adora avec le r
s douce espérance de sa destinée : qu’il est à plaindre de ne pouvoir vivre tranquille, qu’en vivant sans foi, sans culte, sa
’avenir cessera de vous paraître incroyable, dès que vous cesserez de vivre comme ceux qui bornent toute leur félicité dans l
s jouir du prix de la tienne ? Tu vas mourir, penses-tu ? Non, tu vas vivre  ; et c’est alors que je tiendrai tout ce que je t
19 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
bituer à donner à sa pensée de la dignité et de l’élévation ; il faut vivre dans une atmosphère où respire la décence, le bon
et je n’ai plus que faire au monde ! Sans toi, il m’est impossible de vivre . C’en est fait ! Je n’en puis plus, je me meurs,
eau, ô prince, le digne objet de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire ; votre image y ser
’or et de velours, Tu lisais : « la mort nous délivre Pour nous faire vivre toujours ? » — Oui, mon fils ; nous avons une âm
r d’aimer et d’être aimable, C’est une mort insupportable ; Cesser de vivre , ce n’est rien. Voltaire. Mais elle était du m
us belles choses                 Ont le pire destin ; Et rose, elle a vécu ce que vivent les roses,                 L’espace
oses                 Ont le pire destin ; Et rose, elle a vécu ce que vivent les roses,                 L’espace d’un matin.
adoucir une idée odieuse ou désagréable. C’est ainsi qu’on dit : il a vécu , il n’est plus, pour il est mort ; l’exécuteur de
n prend : 1° La partie pour le tout, ou le tout pour la partie : Il a vécu quatorze printemps, soixante hivers, pour quatorz
20 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
seul. O rage, ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie2 ? Et ne suis-je blanchi d
l de votre éclat voir triompher le comte, Et mourir sans vengeance ou vivre dans la honte ? Comte, sois de mon prince à prése
Diègue. Le… ?Ne réplique point, je connais ton amour : Mais qui peut vivre infâme est indigne du jour ; Plus l’offenseur est
Retire-toi d’ici !Marchons sans discourir. Le comte. Es-tu si las de vivre  ? D. Rodrigue. Es-tu si las de vivre ?As-tu peu
ir. Le comte. Es-tu si las de vivre ? D. Rodrigue. Es-tu si las de vivre  ?As-tu peur de mourir ? Le comte. Viens, tu fais
partout a suivi la victoire, Je me vois aujourd’hui, pour avoir trop vécu , Recevoir un affront, et demeurer vaincu. Ce que
et une grandeur inculte, tel était le double caractère de l’époque où vécut Corneille. 1. Terme aujourd’hui inusité pour sou
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d’eau et de racines ; ils épargnent
ux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre , et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain q
le penchant de la colline1. Je me récrie, et je dis : Quel plaisir de vivre sous un si beau ciel et dans ce séjour si délicie
maximes, ils ne s’en chargent pas ; de principes, encore moins : ils vivent à l’aventure, poussés et entraînés par le vent de
s-uns jusqu’aux aliments ; ils redoutent l’hiver, ils appréhendent de vivre . » Et il ajoute : « Tienne qui voudra contre de s
les qui nous rendent utiles et agréables à ceux avec qui nous avons à vivre . « On ne corrige les particuliers qu’en leur prou
22 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
ou plus modéré dans la paix. De tous les empereurs, il est celui qui vécut avec la simplicité la plus modeste ; il était trè
de soutenir l’innocence. — 10. Nous nous nourrissons des animaux qui vivent sur la terre ou dans l’eau et de ceux qui volent
à l’historien de montrer ni faveur ni haine. — 6. Il ne plaît pas de vivre aux malheureux, et il ne leur est pas permis de m
1. Cavenda est hominibus gloriæ cupiditas. corrigé. 1. Il faut vivre honnêtement. — 2. On doit se lever matin. — 3. Il
corrigé. 1. La sagesse doit être considérée comme l’art de bien vivre . — 2. La rhétorique est l’art de bien dire. — 3.
e discerner le vrai et le faux. — 5. La philosophie est la science de vivre honnêtement, ou l’art de régler sagement sa vie. 
, la terre produisait sans culture d’abondantes moissons. Les mortels vivaient dans le repos et la sécurité ; et sans connaître
laies ou d’en mesurer la grandeur ; elles portent aux combattants des vivres et des encouragements. version 74. Ludi mag
de mort sur leurs femmes et sur leurs enfants. — 5. Notre but est de vivre selon la nature. — 6. Les génisses paissent le lo
ensemencé ; ainsi quand ils étaient assiégés, ils pouvaient tirer des vivres du sol même de la ville. Elle était traversée par
n six cent huit après la fondation de Rome. — 10. Homère paraît avoir vécu plusieurs siècles avant Hésiode. — 11. Mithridate
urs siècles avant Hésiode. — 11. Mithridate régna soixante ans, il en vécut soixante-douze ; il fit la guerre aux Romains pen
cette peinture a duré jusqu’au règne de l’empereur Claude. — 14. Nous vivons au jour le jour. § 162. Noms d’âge. ve
on âge ; Isocrate écrivit un livre à quatre-vingt-quatorze ans, et il vécut encore cinq ans ; Gorgias de Léontium, qui avait
e cinq ans ; Gorgias de Léontium, qui avait été le maître d’Isocrate, vécut cent sept ans accomplis. — 2. Euripide commença à
m s’appelait Sara ; elle mourut âgée de cent vingt-sept ans ; Abraham vécut cent soixante-quinze ans accomplis. Le prophète M
; Abraham vécut cent soixante-quinze ans accomplis. Le prophète Moïse vécut environ sept cents ans avant la guerre de Troie.
à Rome. Les Juifs eurent ensuite des tétrarques, jusqu’à Hérode, qui vécut sous le règne de l’empereur Tibère. Pendant la qu
s armes, des traits, des chevaux, en outre une quantité suffisante de vivres , et toutes les autres choses que la guerre a cout
nheur de l’humanité. — 6. Le souverain bien, disait Zénon, consiste à vivre d’accord avec la nature. — 7. Les Sagontins, réta
dehors celles qui meurent, et en accompagnent les funérailles. Elles vivent fort longtemps. § 175. Accord du pronom relat
, disait Alexandre, non mes années, mais mes victoires, j’ai beaucoup vécu . — 10. Choisissez, vous qui écrivez, un sujet pro
mitez celui qui ne regrette pas de mourir et qui se trouve heureux de vivre . — 3. Le dernier de tous les rois de Rome fut Tar
heureux par les richesses ou par la vertu ? — 13. Aimeriez-vous mieux vivre à Rome, ou bien à Mitylène, ou à Rhodes ? — 14. L
le projet de renverser la tyrannie. — 9. Il faut mourir plutôt que de vivre dans la honte. — 10. Caton, après la victoire de
sophes, et par ses liaisons intimes avec des hommes très-savants, qui vécurent avec lui dans la plus grande familiarité, et qui
. Tibère fut d’une conduite et d’une réputation excellente tant qu’il vécut simple particulier. — 7. Le Rhin conserve son nom
s tromperons pas, si nous disons que la philosophie est la méthode de vivre bien et honnêtement. — 4. Le fou croit que tous l
es auteurs rapportent que Numa Pompilius fut pythagoricien, lui qui a vécu un grand nombre d’années avant Pythagore lui-même
de César sont écrits avec peu de soin ; il croit que César, s’il eût vécu plus longtemps, les eût refaits et corrigés ; mai
intulisset. corrigé. 1. Nous croyons que ceux qui auront bien vécu en recevront une éternelle récompense ; j’espère
e. — 8. Je veux que vous écriviez vos lettres avec plus de soin. — 9. Vivez avec vos inférieurs comme vous souhaiteriez que v
Vivez avec vos inférieurs comme vous souhaiteriez que vos supérieures vécussent avec vous. — 10. L’empereur Caligula souhaitait q
e diverses couleurs. — 9. Il faut songer, avant la vieillesse, à bien vivre , et dans la vieillesse, à bien mourir. — 10. Cono
je lui ai distribué des chevaux, des armes ; j’ai pourvu à ce que les vivres ne manquassent pas à une si grande multitude : le
 » — 7. Vous désirez mourir : apprenez auparavant ce que c’est que de vivre . — 8. Pour exercer ma mémoire, je repasse chaque
iture servie à l’idole. Aussi le roi demanda à Daniel, avec lequel il vivait familièrement, pourquoi il n’adorait pas la statu
la mort pour sa patrie. — 3. Qu’est-ce que la liberté ? Le pouvoir de vivre comme l’on veut. — 4. On reconnaît le pilote dans
pardon à ceux qui se repentent. — 2. On peut même dans les tortures, vivre d’une manière droite, honorable et digne d’estime
it qu’Atlas porte le ciel sur ses épaules. — 4. On rapporte qu’Homère vécut au temps de Lycurgue. — 5. On rapporte qu’Homère
acusains leurs propriétés. — 5. Ceux qui, revêtus d’un grand pouvoir, vivent dans un poste élevé, leurs actions sont sues de t
rps, et boiteux d’un pied. — 11. Annibal perdit un œil. — 12. Ou vous vivrez encore demain, ou vous ne vivrez plus ; il est né
Annibal perdit un œil. — 12. Ou vous vivrez encore demain, ou vous ne vivrez plus ; il est nécessaire que l’un ou l’autre ait
pût mettre à la tête de son armée. — 3. Puisqu’il nous est refusé de vivre longtemps, laissons du moins quelque chose qui at
longtemps, laissons du moins quelque chose qui atteste que nous avons vécu . — 4. Les Lacédémoniens envoyèrent des députés à
nimaux terrestres, il y en a d’aquatiques, il y en a d’amphibies, qui vivent dans l’un et l’autre élément ; il y en a même qui
une marque de frugalité de n’avoir ni or ni argent. Efforçons-nous de vivre mieux que le vulgaire et non de vivre au rebours.
or ni argent. Efforçons-nous de vivre mieux que le vulgaire et non de vivre au rebours. Autrement nous faisons fuir et nous é
u secours contre Darius. — 14. La philosophie n’est que l’art de bien vivre . — 15. On ne souffre longtemps que par sa faute.
s peine. — 7. Aucun homme n’est si âgé, qu’il ne se flatte de pouvoir vivre encore une année. — 8. On désire les richesses, t
angère. — 7. La courte durée de notre existence est assez longue pour vivre bien et honnêtement. — 8. Cimon avait assez d’élo
oir. — 7. On rapporte que Socrate était d’une tempérance telle, qu’il vécut presque tout le temps de sa vie sans éprouver la
s suas gloriâ decorabant. corrigé. 1. Ce n’est pas la peine de vivre , si l’on ne peut conserver sa vie qu’au prix de l
epuis ce jour, nous avons, pendant trois ans entiers, le lion et moi, vécu en commun dans cette caverne. Quand il avait pris
voix beaucoup plus haute qu’il n’avait fait contre Cinna : « Pourquoi vivre , si ta perte importe à tant de gens ? Quand s’arr
uand s’arrêteront les supplices et le sang ? Ce n’est pas la peine de vivre , si, pour que je vive, il faut que tout périsse. 
ium est, et omnibus credere, et nulli. corrigé. Comment on doit vivre avec ses amis. Regarder comme son ami un homme
23 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
rte l’espérance de le revoir jamais dans nos assemblées, toutefois il vivait , et l’Académie, dont il était le doyen1, avait au
ntés depuis sur tant de théâtres, traduits en tant de langues, et qui vivront à jamais dans la bouche des hommes. A dire le vra
onore pas moins que des Thémistocle, des Périclès, des Alcibiade, qui vivaient en même temps qu’eux2. Oui, monsieur, que l’ignor
ier, étant bien aise que l’on voie que ceux qui meurent en me servant vivent toujours dans mon souvenir. » 1. Voltaire rend
24 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
x pistolets et deux poignards à la ceinture : ce sont les bandits qui vivent dans les montagnes des confins du Piémont et de G
hoses humaines. Qui m’eût dit, il y a quelques années, que j’eusse dû vivre plus longtemps que Car, j’eusse cru qu’il m’eût p
ngue que celle des patriarches. Cependant il se trouve qu’après avoir vécu onze cents ans plein de force et de crédit, après
25 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
ils étaient ici, d’être bons ou coupables ; Et ces infortunés, qui ne vécurent pas, Étaient nus, et couraient piqués à chaque pa
veugle, en quel lieu sommes-nous ? — Sicos est l’ile heureuse où nous vivons , mon père. — Salut, belle Sicos, deux fois hospit
ientôt revenant sur ses pas, Haletante, de loin : « Mon cher fils, tu vivras , Tu vivras. » Elle vient s’asseoir près de la cou
nant sur ses pas, Haletante, de loin : « Mon cher fils, tu vivras, Tu vivras . » Elle vient s’asseoir près de la couche ; Le vi
des hommes ; qui a perdu jusqu’à ses propres désirs ; qui ne peut ni vivre ni mourir. Il semble qu’il veuille faire pitié à
besoins réels, actuels, ce qu’il faut à la société contemporaine pour vivre et se développer régulièrement ; il sait aussi mi
urir pour une juste cause. Le reste n’est qu’un songe, et c’est avoir vécu Que d’affirmer le droit, même en tombant vaincu.
. La Jeunesse de 1880 Ah ! j’ai connu des jours et je les ai vécu Où les droits désarmés, où l’idéal vaincu, Le pen
ns ces vanités, lassons-nous de les suivre : C’est Dieu qui nous fait vivre  ; C’est Dieu qu’il faut aimer. En vain pour sati
e confier noble et douce habitude ! Non, mon cœur n’est point né pour vivre en solitude : Il me faut qui m’estime, il me faut
s tout cœur était fermé ; Si nul ne songe à moi, si je ne suis aimé ; Vivre importun, proscrit, flatte peu mon envie. Et quel
être à mes bourreaux... Mais tout est précipice ; ils ont eu droit de vivre . Vivez, amis ; vivez contents ; En dépit de Bavus
mes bourreaux... Mais tout est précipice ; ils ont eu droit de vivre. Vivez , amis ; vivez contents ; En dépit de Bavus, soyez
.. Mais tout est précipice ; ils ont eu droit de vivre. Vivez, amis ; vivez contents ; En dépit de Bavus, soyez lents à me su
es regards distraits ; À mon tour aujourd’hui mon malheur importune : Vivez , amis ; vivez en paix. A. Chénier. La Mus
traits ; À mon tour aujourd’hui mon malheur importune : Vivez, amis ; vivez en paix. A. Chénier. La Muse de l’Histoir
s Dieu, a dit Notre-Seigneur ; eux, ils n’en savent rien, mais ils en vivent et tressaillent de joie dans cette lumière, où il
iments, de germes, de ravissants élans. Ceux qui les aiment et qui ne vivent plus que de cet amour, sont parfois baignés, eux
n’ont pas encore éprouvé beaucoup de mécomptes46. Le plus souvent ils vivent d’espérances, car l’espérance appartient à l’aven
ils aiment leurs amis et leurs camarades, parce qu’ils se plaisent à vivre en compagnie et que ne jugeant rien d’après la rè
que. — Genre oratoire Récit de Médée                      Je vivais innocente, adorée, Heureuse ! Un jour, s’avance e
; Mon père a succombé !… Tu péris et je meurs !… Je meurs !… Pourquoi vivrais -je ?… Une indigne marâtre, D’un infâme assassin l
conservé le jour que je respire ; De la façon enfin qu’avec toi j’ai vécu , Les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu.
n terreur l’ennui dont il m’accable ; Et pour souffrir tous deux nous vivrons réunis, L’un de l’autre tyrans, l’un par l’autre
soins ! que me font-ils, tes soins ? Rien. Je m’en passerai ; je n’en vivrai pas moins. Je veux : ma volonté suffit pour que j
vais tout au père, et me tiendrais infâme, Si ses bienfaits passés ne vivaient dans mon âme. LOUIS. Mais les miens sont présents
eil, c’est le mien ; C’est ma vie ; et mourant, j’en ai soif, je veux vivre , Et ce calice amer, dont le poison m’enivre, De t
leurs centres en flamme, Des globes habités, dont les hôtes pensants Vivent comme je vis, sentent ce que je sens ; Les uns pl
humain dont je sois convaincu, Et je dois en mourir, puisque j’en ai vécu . LE ROI. Quand donc permettrez-vous à mon tour qu
si chétif, Pour ôter plus d’un masque un sang assez actif. Oui, j’ai vécu trois ans dans les caves funèbres ; Comme l’oisea
ar exemple, à quoi donc vous sert la guillotine, Puisque vous laissez vivre et Biron et Custine ? DANTON. Comment ! deux géné
t de fierté qui m’enivre ; Je vous dois de mourir tel que j’aurais dû vivre  ! Dans un dédain haineux mon cœur s’était serré A
uceur d’admirer quelque chose de beau. HIPPOLYTE. Ah ! seigneur, vous vivrez  ! votre âme raffermie Sans fléchir maintenant peu
’un honnête métier, Et croirait plus louable, et même plus altier, De vivre dignement de l’art que Ton enseigne Que d’épouser
le ; La France s’y bouscule ; et le Parisien Après s’être épuisé pour vivre dit au sien : « Je ne peux rien pour toi, la rout
l à Paris une vie assez large ? MADAME HUGUET. Il n’est pas fait pour vivre en paysan… Pardon ; Le mot m’est échappé, cher am
n républicain célèbre, les infortunes des rois ont, pour ceux qui ont vécu sous des gouvernements monarchiques, quelque chos
e l’élément dont ils ont besoin et l’espace qu’il faut à leurs idées, vivent peu connus sur la terre, et y meurent sans monume
ui les représente aux hommes. Par les arts seuls qu’ils ignorent, ils vivent dans la mémoire, et leur gloire, toujours indépen
bours, leurs trompettes font tout leur être, et, perdant cela, qu’ils vivent ou meurent, les voilà néant. P. L. Courier 77.
ser l’empire. Il était trop courtisan pour être si sévère. Perse, qui vécut sous Néron, a laissé quelques satires assez médio
mais il est autre chose : il est encore l’expression du temps où il a vécu , avec ses misères et aussi ce qui les rachetait,
et aux vers qu’aucune langue ancienne ou moderne : car ces deux arts vivent de sensations. Mais pourquoi, entre les langues m
ntés depuis sur tant de théâtres, traduits en tant de langues, et qui vivront à jamais dans la bouche des hommes. À dire le vra
d’un gros recueil d’œuvres posthumes, imprimées par ces éditeurs qui vivent des sottises des morts.   Là régnait Despréaux, l
t été ruiné, vous avez tout entre vos mains, et personne ne peut plus vivre que de vos dons. Voilà ce grand royaume si floris
le avec cette idole de gloire. Voilà, sire, l’état ou vous êtes. Vous vivez comme ayant un bandeau fatal sur les yeux, vous v
e j’ai vu est- il possible ? se plaire à mettre mal ensemble ceux qui vivent ensemble avec lui ! Dire à un homme les choses le
r je m’exposais : — mais quoi ! Même sans ton édit devais-je toujours vivre  ? Du jour, avant le temps, si la mort me délivre,
s voulez vous élever dans le monde pour amasser des richesses ou pour vivre dans les plaisirs, vous méritez les noms attachés
pauvre artisan, ayant lui-même travaillé longtemps de ses mains pour vivre , est parvenu à la richesse à force de labeur, de
pas ? Dieu veut-il que la vertu modeste, Se drapant d’un tartan pour vivre sans remord, Dans le fond d’un cabas mette son pa
la manière la plus éclatante : il est patient et vivace. La force de vivre fait essentiellement partie du génie. Voyez Homèr
e Dante, le Tasse, Milton : le malheur ne leur a pas manqué ; ils ont vécu cependant, parce qu’ils avaient en eux la force q
faiblesse et de sa langueur. — Mais je me défie du génie qui ne peut vivre qu’en serre chaude, et je n’attends de cette plan
èrent sur les tyrans, aucun sur la tyrannie. Les politiques grecs qui vivaient dans le gouvernement populaire ne reconnaissaient
ntraire s’immortaliser, autant qu’il est possible, et tout faire pour vivre selon la plus noble partie de nous-mêmes. Car si
la maîtresse partie et la meilleure. Il serait donc étrange de ne pas vivre selon notre être, mais selon ce qui n’est pas nou
opres foyers, ou, frénétiques de désespoir, courant à la forêt pour y vivre comme vivent les loups, de rapine, de meurtre et
, ou, frénétiques de désespoir, courant à la forêt pour y vivre comme vivent les loups, de rapine, de meurtre et d’indépendanc
qui connaît Dieu. Lamennais. Le Plaisir Oui je dirai : «  Vivons , et dans la volupté Noyons ce peu d’instants au n
le La coupe des plaisirs, et la coupe mortelle ; Et mon âme, qui veut vivre et souffrir encor, Reprend vers la lumière un gén
propre compte, alors même qu’ils portent ses couleurs : la République vivra toujours assez longtemps pour les tirer de leur b
antique sagesse Qui du sobre Épicure a fait un demi-dieu. Je voudrais vivre , aimer, m’accoutumer aux hommes, Chercher un peu
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
nmoins pourvu aux aumônes pressées ; car j’aimerais mieux à la lettre vivre de pain sec que d’en laisser manquer jusqu’à l’ex
andez-lui ce qu’il a fait de sa matinée : il n’en sait rien, car il a vécu sans songer s’il vivait ; il a dormi le plus tard
ait de sa matinée : il n’en sait rien, car il a vécu sans songer s’il vivait  ; il a dormi le plus tard qu’il a pu, s’est habil
st-il pas de trop ici ? 2. Particulière, l’humeur de celui qui veut vivre à part. 3. L’expression est étrange, mais bibliq
termine. Si nous avons le front triste, c’est que nous la voyons. » «  Vivez , jeunes élèves, avec la pensée de cette pente que
27 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
des hommes ; qui a perdu jusqu’à ses propres désirs ; qui ne peut ni vivre ni mourir. Il semble qu’il veuille faire pitié à
ront les qualités dominantes de l’esprit français. Il avait cependant vécu beaucoup d’années à l’étranger, et il mourut à St
’obligerait de l’être en mes jugements, et que je ne laissasse pas de vivre dès lors le plus heureusement que je pourrais, je
ues en pratique par les mieux sensés de ceux avec lesquels j’aurais à vivre … Ma seconde maxime était d’être le plus ferme et
la religion ne font craindre du mal, après cette vie, à ceux qui ont vécu en gens d’honneur, mais au contraire l’une et l’a
, d’autant plus considérable que l’opinion publique est que, s’il eût vécu , il les aurait prévenus par sa prudence et son au
e le premier la puissance du style : car c’est par le style seul qu’a vécu et que demeurera immortelle cette œuvre de polémi
x qui travaillent de toutes leurs forces à s’en instruire, à ceux qui vivent sans s’en mettre en peine et sans y penser. Je ne
ce lieu qu’en un autre, ni pourquoi ce peu de temps qui m’est donné à vivre m’est assigné à ce point plutôt qu’en un autre de
out leur cœur parce, qu’ils ne le connaissent pas. Mais pour ceux qui vivent sans le connaître et sans le chercher, ils se jug
ne soi redoutable qu’aux méchants, et que vos autres sujets puissent vivre en paix et en repos, en vous rendant obéissance.
ez apprendre à n’attendre pas la dernière heure pour commencer à bien vivre . Quoi ! attendre à commencer une vie nouvelle lor
implorait son secours jusqu’à ce qu’il cessa enfin de respirer et de vivre … Venez, peuples, venez maintenant220 ; mais venez
eau, ô prince, le digne sujet de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire : votre image y ser
se), La Bruyère, dont les talents devaient tant occuper la postérité, vécut , par l’effet de sa modestie, presque obscur : de
s qui ne pensent pas à la mort. On vit comme si l’on devait toujours vivre . L’on ne songe qu’à se flatter soi-même par toute
de encore au-delà, jusqu’à ce qu’enfin ses incommodités le lassent de vivre , sans qu’il puisse jamais se résoudre à mourir de
fin en sera amère. Nous savons qu’il est de foi que tous ceux qui ne vivront pas dans la vigilance chrétienne seront surpris p
partie de son règne. Depuis longtemps, au reste, le vénérable prélat vivait . loin de la cour, dans son évêché de Clermont, qu
modéré ; son caractère était doux, ses manières simples ; il aimait à vivre avec les gens de sa cour. Il mit une règle admira
les Romains étonnés. « Vous étiez libres, ai-je dit, et vous vouliez vivre esclaves ! Non. Mais mourez, et vous aurez l’avan
miné à toutes les sanglantes tragédies que vous avez vues. Si j’avais vécu dans ces jours heureux de la république où les ci
ile vers cet endroit et lui apportaient de l’argent des hommes et des vivres  ; mais avant qu’ils abordassent, les recherches c
. Tous les environs étaient garnis de milices : il ne restait plus de vivres à ces fugitifs ; une maladie cruelle affaiblissai
ous marchez dans les sentiers sûrs. Auguste religion, comment peut-on vivre sans vous ? Et n’est-il pas bien manifeste qu’il
pensées viennent du cœur395. Pour exécuter de grandes choses, il faut vivre comme si on ne devait jamais mourir. Nous réservo
une foi morte. NÉARQUE. Ménagez votre vie, à Dieu même elle importe ; Vivez pour protéger les chrétiens en ces lieux. POLYEUC
YEUCTE.                                             Vous aimez donc à vivre  ? NÉARQUE. Je ne puis déguiser que j’ai peine à v
plut la former, Pour ne vous pas connaître et ne vous pas aimer, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur trist
ne ! PAULINE. Va, cruel, va mourir : tu ne m’aimas jamais. POLYEUCTE. Vivez heureuse au monde, et me laissez en paix. PAULINE
US. Je sers ou l’une ou l’autre, et je préviens ses coups. CLÉOPÂTRE. Vivez , régnez heureux. ANTIOCHUS.                      
iner ose me secourir, Et me sauve de moi pour me faire périr. Puis-je vivre et traîner cette gêne éternelle429, Confondre l’i
er cette gêne éternelle429, Confondre l’innocente avec la criminelle, Vivre , et ne pouvoir plus vous voir sans m’alarmer, Vou
r sans m’alarmer, Vous craindre toutes deux, toutes deux vous aimer ? Vivre avec ce tourment, c’est mourir à toute heure. Tir
ble, Puisse naître de vous un fils qui me ressemble ! ANTIOCHUS. Ah ! vivez pour changer cette haine en amour. CLÉOPÂTRE. Je
ndait-on sans prendre la cognée ? De son tempérament464, il eût encor vécu . L’homme, trouvant mauvais que l’on l’eût convain
e : J’entre en une humeur noire, en un chagrin profond. Quand je vois vivre entre eux les hommes comme ils font. Je ne trouve
sor d’un mauvais livre, Ce n’est qu’aux malheureux qui composent pour vivre . Croyez-moi, résistez à vos tentations : Dérobez
 : C’est lui qui de nos mœurs a banni la franchise.     Jadis l’homme vivait au travail occupé, Et, ne trompant jamais, n’étai
qu’il avait vu naître, Et qui de quelque somme, amassée au bon temps, Vivait encor chez eux, partie à ses dépens. Sa vue embar
s le fond d’un grenier on séquestra le bois. L’un et l’autre dès lors vécut à l’aventure Des présents qu’à l’abri de la magis
as votre frère590 ? Est-ce pour vous qu’est fait un ordre si sévère ? Vivez  : le sceptre d’orque vous tend cette main Pour vo
S. Ne connaissez-vous pas la voix de votre époux ? Encore un coup591, vivez , et revenez à vous. ESTHER. Seigneur, je n’ai jam
me, après tout, fût-ce son propre fils, Voudrait-il un moment laisser vivre un coupable ? ABNER. De quel crime un enfant peut
ma puissance Jusqu’où de leurs discours ils portent la licence : Ils vivent cependant, et leur temple est debout. Mais je sen
rets ont rallumé dans son cœur une passion désormais sans objet. Il a vécu au milieu des Romains, qui l’ont arraché à ceux q
r de punir de si chers ennemis. Nomme-moi les climats où tu souhaites vivre  ; Parle : dès ce moment je suis prête à te suivre
r embrasse mes genoux. « Alvarez, me dit-il, Alvarez, est-ce vous ? «  Vivez , votre vertu nous est trop nécessaire : « Vivez,
arez, est-ce vous ? « Vivez, votre vertu nous est trop nécessaire : «  Vivez , aux malheureux servez longtemps de père ; « Qu’u
tir ! GUSMAN. Je veux plus, je te veux forcer à me chérir. Alzire n’a vécu que trop infortunée, Et par mes cruautés, et par
és, et par mon hyménée : Que ma mourante main la remette en tes bras. Vivez sans me haïr, gouvernez vos États ; Et, de vos mu
je vois vos pleurs. Pour la dernière fois approchez-vous, mon père ! Vivez longtemps heureux ; qu’Alzire vous soit chère ! Z
te D’adversaires et de combats ! Jusques à quand, mortels farouches, Vivrons -nous de haine et d’aigreur ? Prêterons-nous toujo
eule nous délivre Des ennemis de nos vertus ; Et notre gloire ne peut vivre Que lorsque nous ne vivons plus747. Le chantre d’
mis de nos vertus ; Et notre gloire ne peut vivre Que lorsque nous ne vivons plus747. Le chantre d’Ulysse et d’Achille, Sans p
’homme secourable. Tous, par sa main de fer en aveugles poussés, Nous vivons  ; et tes vœux ne sont point exaucés. Cléotas est
4. Ses deux fils et sa femme, À Delphes, confiés au ministre du dieu, Vivaient de quelques dons offerts dans le saint lieu. Par
d’antiquité. Or, la vieillesse du monde, c’est le temps même où nous vivons , et non celui où vivaient les anciens, et qui éta
illesse du monde, c’est le temps même où nous vivons, et non celui où vivaient les anciens, et qui était sa jeunesse. » (Nov. Or
sombre de l’humeur de Saint-Simon s’explique assez par le temps où il vécut . Il ne vit que les derniers rayons d’une gloire q
pris pour ses ennemis : J’ai vaincu, j’ai régné ; maintenant je veux vivre  ! Je rejette la coupe où le pouvoir s’enivre. J’a
descentes qu’il avait tentés avaient échoué, et depuis il était allé vivre en Italie, où il mourut en 1766. Charles-Édouard,
5. 357. Charles-Édouard, abandonné par Louis XV et chassé de France, vécut en Italie sous le nom de comte d’Albany et mourut
calamité inspire aux âmes fortes : et ceux qui sont courageux savent vivre et mourir sans gloire. » — Le malheur, quoi qu’il
ison préparé pour son fils et pour Rodogune, et se flattant encore de vivre assez pour les voir périr avec elle, forme un dén
 X : Non loin du Nord il est un monde Où l’on sait que les habitants Vivent ainsi qu’aux premiers temps Dans une ignorance pr
osophe et la moins sérieuse de leur vie ; le plus philosophe était de vivre simplement et tranquillement. » Vauvenargues a en
te ans au travail appliqué, En mourant me laissa, pour rouler et pour vivre , Un revenu léger et son exemple à suivre, etc.
t. 3) : « C’était un véritable talent-né ; Vert-Vert et la Chartreuse vivront autant que la langue française. » 771. Moins cé
28 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
intelligence111, et que ceulx-là prinssent l’auctorité et le feissent vivre comme homme sans sens et indigne de gouverner. La
rs 1510-1587) Né dans le diocèse d’Agen, Bernard Palissy a surtout vécu à Saintes jusqu’au moment où, inquiété et arrêté
un rôle politique aussi important qu’il l’eût souhaité, il s’en alla vivre , peu de temps après, dans sa terre de Balzac, prè
t autrefois toute la rivière, se sont retirés en ce lieu de sûreté et vivent dans un canal, qui fait rêver les plus grands par
départ, la discorde s’étant mise parmi ceux qui y demeurèrent, et les vivres leur manquant, ils reprirent la route de France.
que ce nous soit une gloire d’être sorti d’un sang noble lorsque nous vivons en infâmes ? Non, non, la naissance n’est rien où
un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d’un monarque qui vivrait comme vous. (Don Juan ou le Festin de Pierre, ac
on donne, et que, suivant le dire d’un ancien598, il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. Harpagon. — Ah ! q
suivant le dire d’un ancien598, il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. Harpagon. — Ah ! que cela est bien
. Voilà la plus belle sentence que j’aie entendue de ma vie : Il faut vivre pour manger et non pas manger pour vi… Non, ce n’
s cela. Comment est-ce que tu dis ? Valère. — Qu’il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. Harpagon. — Oui.
st-ce que tu dis ? Valère. — Qu’il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. Harpagon. — Oui. Entends-tu ? Qui
romesses de ces connaissances sublimes. Transformer tout en or, faire vivre éternellement, guérir par des paroles, se faire a
antageux à ceux qui la disent, parce qu’ils se font haïr. Or ceux qui vivent avec les princes aiment mieux leurs intérêts que
te que soi ; et tenant tout le reste dans l’indifférence, on tâche de vivre à son aise, dans une souveraine tranquillité des
refois connu particulièrement, et qui n’avait que fort peu de temps à vivre . Il est croyable qu’il791 pressa depuis son voyag
c de Wolfenbuttel962, du roi d’Angleterre, de l’empereur, du czar, et vivait toujours assez grossièrement. Mais un philosophe
à faire que de ne point mourir, il ne lui faut pas plus de sang pour vivre qu’à un homme endormi ; la vie, dans tous les deu
de commis, d’employés de toute espèce ; il les réduisait à chercher à vivre à leurs dépens, et non plus à ceux du public, et
ier : il n’est pas bien difficile ; je te mettrai de part1132 et nous vivrons gaiement dans le coin de terre où nous sommes nés
sez triste de s’en aller sans moi, m’y laissa avec mon paquet, et des vivres pour la semaine. Ces vivres consistaient en un gr
s moi, m’y laissa avec mon paquet, et des vivres pour la semaine. Ces vivres consistaient en un gros pain de seigle, un petit
ne de nos stations. C’était le logis d’une laitière, femme veuve, qui vivait là avec deux vaches et quelques poules. Comme il
urut en 1817. Ame ardente et passionnée pour la liberté, Mme de Staël vécut dans l’exil presque pendant toute la durée du Con
s. Jamais il n’entrait en négociation avec les mauvais sentiments. Il vivait , il parlait, il agissait comme si les méchants n’
res étaient des hôtelleries où les étrangers trouvaient en passant le vivre et le couvert. Cette hospitalité, qu’on admire ch
a couche. Si le voyageur était pauvre, on lui donnait des habits, des vivres , et quelque argent pour se rendre à un autre mona
ivilège du voyageur de laisser après lui beaucoup de souvenirs, et de vivre dans le cœur des étrangers quelquefois plus longt
re ; que voulez-vous ? — Sors pour mourir, s’écria le gardien. — Pour vivre  ! » répondit Eudore. Et il se lève de la pierre o
s’appelait Brisquet, ou autrement le fendeur à la bonne hache, et qui vivait pauvrement du produit de ses fagots, avec sa femm
des grandes neiges, que1459 les pauvres gens eurent si grand’peine à vivre . Ce fut une terrible désolation dans le pays. Bri
oup roide1464 mort, mais il était trop tard pour la Bichonne. Elle ne vivait déjà plus. Brisquet, Biscotin et Biscotine rejoig
furie sur les faibles débris de l’infortuné 14e, dont les soldats ne vivaient , depuis quelques jours, que de pommes de terre et
ce que nous voudrions qu’il fît pour nous, voilà la charité. Un homme vivait de son labeur, lui, sa femme et ses petits enfant
eusement la loi stricte de justice ; mais en l’accomplissant, tu n’as vécu que pour toi ; ton âme sèche et dure n’a point co
jour, un grand jour dans sa vie, un jour pour lequel il sembla avoir vécu tout le nombre de ses longues années ; ce fut le
Ne devions-nous pas périr avec toi, périr ensemble, comme nous avions vécu  ? Là ! en morceaux, en débris, en poussière, cria
le roi ne s’engageait par serment à congédier toutes ses femmes et à vivre selon la loi de Dieu avec sa nouvelle épouse. Des
ois épouvantés firent tout pour les radoucir. On leur envoya tous les vivres qu’ils voulurent et au prix qu’ils voulurent. Cha
isât de leurs chevaux tués, puis ils demandèrent qu’on leur payât les vivres qu’on leur devait au prix exorbitant où ils s’éta
ril de sa vie. Il osa répondre aux Africains, qui lui demandaient les vivres avec hauteur : Allez les demander à Mathos. Alors
ils préférèrent le service plus lucratif de Carthage, et dès lors les vivres commencèrent à manquer aux mercenaires ; la famin
, à la longue, à tirer quelques plaisirs de l’extrême pénurie où nous vivions . Lorsque, dans nos longues courses, j’avais parco
ivain public est plus estimable que toi. Je finirai par te couper les vivres , et tu mourras dans un grenier. Valentin. — Mon
des milieux divers, ces marins bretons qu’il connaît bien pour avoir vécu de leur vie, Mon frère Yves (1883) et surtout Pêc
, les ongles décollés, les dents qui claquaient. Depuis deux jours on vivait dans l’eau, on avait à peine mangé, à peine dormi
atailles ; Gardez le vôtre2001 propre et vos biens amassés, Car, pour vivre content, vous en avez assez. S’il vous plaît vous
monde, où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L’espace d’un matin2033.
es plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L’espace d’un matin2033. Puis, quand a
juge trop courts ?... Qu’il vive donc, Seigneur, et qu’il nous fasse vivre  ! Que de toutes ces peurs nos âmes il délivre, Et
u’en portraits2089. Crois-moi, retirons-nous hors de la multitude, Et vivons désormais loin de la servitude De ces palais doré
Et vous offenseriez l’estime qu’elle en2098 fait, Si vous le laissiez vivre et mourir en sujet. Faites donc aujourd’hui que j
ù prend le sénat, Vous vivant, vous régnant, ce droit sur vos États ? Vivez , régnez, Seigneur, jusqu’à la sépulture, Et laiss
yeux, Et l’âge ne fera que me les ouvrir mieux. Si j’avais jusqu’ici vécu comme ce frère, Avec une vertu qui fût imaginaire
érite, N’est pas grande vertu si l’on ne les imite) ; Si j’avais donc vécu dans ce même repos Qu’il2111 a vécu dans Rome aup
n ne les imite) ; Si j’avais donc vécu dans ce même repos Qu’il2111 a vécu dans Rome auprès de ses héros, Elle2112 me laisse
la diviser ; et dans ce beau projet, Ce prince est trop bien né pour vivre mon sujet2113 ! Puisqu’il peut la servir à me fai
nte. A la fin j’ai quitté la robe pour l’épée2117 : L’attente où j’ai vécu n’a point été trompée ; Mon père a consenti que j
orante. A ne rien déguiser, Cliton, je te confesse Qu’à Poitiers j’ai vécu comme vit la jeunesse ; J’étais en ces lieux-là d
ains ; car, pour moi, dans ce péril extrême, Je saurai m’éloigner, ou vivre en quelque coin. Voyez-vous cette main qui par le
ns au travail appliqué, En mourant me laissa, pour rouler2373 et pour vivre , Un revenu léger, et son exemple à suivre. Mais b
ils à Céphise2417 Je confie à tes soins mon unique trésor : Si tu vivais pour moi, vis pour le fils d’Hector. De l’espoir
enfin je me délivre ; J’ai cent moyens tout prêts pour m’empêcher de vivre , La rivière, le feu, le poison et le fer. Hector
ir ! Gusman. Je veux plus, je te veux forcer à me chérir. Alzire n’a vécu que trop infortunée, Et par mes cruautés, et par
s, et par mon hyménée ; Que ma mourante main la remette en tes bras : Vivez sans me haïr, gouvernez vos États ; Et, de vos mu
je vois vos pleurs. Pour la dernière fois approchez-vous, mon père ; Vivez longtemps heureux ; qu’Alzire vous soit chère ! Z
e, Arriver haletant, se coucher, s’endormir ; On appelle cela naître, vivre et mourir : La volonté de Dieu soit faite ! (Fab
dès leurs jeunes ans D’une amitié fraternelle, Un lapin, une sarcelle Vivaient heureux et contents. Le terrier du lapin était su
ux sacrés, Oiseaux chers à Téthys2564, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu , Myrto, la jeune Tarenline ! Un vaisseau la porta
out mortel doit craindre De servir, de plier sous une injuste loi, De vivre pour autrui, de n’avoir rien à soi. Protégez-moi
fférents. Je reste, Tu t’en vas2691 ! Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes Et loin d’eux, Et nous nous resse
ui s’incline Entre un bois sombre et le ciel bleu ? C’est là que nous vivions . — Pénètre, Mon cœur, dans ce passé charmant ! — 
sant torrents et monts, Sans repos, sans sommeil, coudes percés, sans vivres , Ils allaient, fiers, joyeux, et soufflant dans d
ous les mêlerons tous, Cela nous grimpera le soir sur les genoux. Ils vivront , ils seront frère et sœur des cinq autres. Quand
raboteux, Ses souliers à la main, les pieds s’usant moins qu’eux, Et vivre ainsi pieds nus et riche, heureuse en somme D’êtr
ur l’obscurité. Nous sommes les mineurs de la riche Angleterre ; Nous vivons , comme taupe, à six cents pieds sous terre, Et là
pour ne plus le quitter. Quelques pièces d’un charme exquis ont fait vivre son nom. Outre ses poésies, réunies en un recueil
ains je vis tomber le livre ; Tu cessas à la fois de m’entendre et de vivre ... Hélas ! si j’avais su ! (Le Myosotis.) Al
lière l’a prédit2761, et j’en suis convaincu : Bien des choses auront vécu , Quand nos enfants liront encore Ce que le bonhom
alheurs sont à moi, je ne prends pas les vôtres. Je ne sais pas encor vivre aux dépens des autres ; J’attendrai pour cela qu’
à mendier mon pain. Mordieu ! voilà de l’or, messieurs, j’ai de quoi vivre . S’il plaît à l’ennemi des hommes2777 de me suivr
ras Pour blasphémer un Dieu qui ne t’aperçoit pas. Travailles-tu pour vivre et pour t’aider toi-même ? Ne te souviens-tu pas
son en égayant le cœur. C’était là son grand art : la lettre inanimée Vivait , riait, chantait sous son aiguille aimée ; Et, to
ne fut jamais vaincu2848 ! » Ah ! je le sentais bien que j avais trop vécu  ! Meganire. Vous l’entendez, amis ! est-ce à tor
eure ? eschyle, toujours absorbé. Dieux qui m’avez trahi, j’ai trop vécu d’une heure ; Pourquoi dérobiez-vous, dans un pér
pportant la fraîcheur. — Que la soirée est belle, et comme on se sent vivre  ! L’herbe coupée exhale un parfum qui m’enivre ;
ériter ainsi Qu’on lût sur leur tombeau, digne d’une Romaine : « Elle vécut chez elle et fila de la laine ». Les doigts labor
nt sa fierté ; Mais la vieillesse auguste ennoblit le visage ! Et qui vécut ainsi, peut mourir : il fut sage, Et demeure en e
e, la simplicité savante de la versification2893. Le rosier Il a vécu sur un tombeau, Le rosier fleuri que j’arrose : L
mps, Et le peu dont le pauvre a besoin pour sourire ? Je la regardais vivre et l’entendais de loin. Comme un fardeau que pose
ncor pour aujourd’hui ; La récolte d’automne avait besoin de lui ; Il vivrait  ! Le vieillard triste hocha la tête : « Pour les
ce : — Plus d’un me survivra parmi vous, et longtemps ; Il en est qui vivront cinq ans, dix ans, vingt ans, Et plus ! Ceux-là v
elle bientôt vous coucherez mon corps, Ceux que je vois ici, ceux qui vivront alors, Quels que soient la saison, le temps, le j
omplète. Adieu, Jeanne, je pars : vous serez satisfaite. Adieu ! j’ai vécu seul, mon plus dur châtiment Sera de rester seul
ais-tu si le fleuve est guéable où nous sommes ? Misérable, réponds ; vivre ou mourir, choisis. — Il a bien douze pieds. — Vo
roi patriarche. Peut-être cependant trouverez-vous aussi Qu’on y peut vivre à l’aise et même mieux qu’ici. Legoëz Mieux qu’ic
Dont la voix de ses flots a l’air d’être la voix ! Et les beaux jours vécus sur elle à pleines voiles ! Et les nuits où l’on
raît, Empourpré de lueurs d’aurore : Salut, chênes de la forêt ! Vous vivez entre deux abîmes, Plongeant du pied sous le sol
7. C’est-à-dire sans doute Marie, originaire de l’Ile-de-France. Elle vivait à la cour d’Angleterre, où s’était formée, autour
prit part, à la suite de saint Louis, à la Croisade de 1248. Comme il vécut alors dans la familiarité de ce prince, Jeanne de
Louis XI. Mais, en 1472, il crut devoir passer au parti de ce roi et vécut dès lors dans sa familiarité. Persécuté après la
163. Viande, qui vient d’un mot bas-latin (vivenda), qui veut dire vivres , a eu, jusque dans le xviie siècle, le sens de m
. Y, en Floride. 493. Des rafraîchissements : des munitions et des vivres , ce qui était nécessaire pour rendre aux troupes
pilateur latin Aulu-Gelle et Plutarque, le célèbre écrivain grec, qui vivaient tous deux au second siècle de l’ère chrétienne, a
appelait ainsi de pieux personnages, laïques ou ecclésiastiques, qui vivaient dans la retraite à Port-Royal-des-Champs, monastè
n nombre de nobles, qui, continuant, sans souci du pouvoir central, à vivre de la vieille vie féodale, s’étaient rendus coupa
comme le Péloponnèse. C’était l’opinion du philosophe Anaxagore, qui vivait au ve siècle av. J.-C.. On sait que le Péloponnè
a, qui, se rattachant lui-même au verbe vivere, désigne ce qui sert à vivre . 828. N’ajoutent rien à son caractère ; car, mê
e nom, devenu, lui aussi, proverbial, sept philosophes ou savants qui vivaient au vie siècle avant l’ère chrétienne, et dont le
ié Sédillo y demeurait. 1002. . Hippocrate, célèbre médecin grec qui vivait au ve siècle avant l’ère chrétienne, et dont le n
t faire entendre (on sait que c’est là son thème favori) que ceux qui vivent clans le monde ont perdu les vrais sentiments de
l’humanité, et qu’il faut, pour les retrouver, déserter la société et vivre au contact de la nature. 1196. Ma troupe, les a
-dessus la note 1. 1246. Mon aïeule (maternelle). Cette aïeule, qui vivait avec la famille Marmontel, avait encore elle-même
7. Seul. Entendez : seul homme, seul capable de gagner de quoi faire vivre tout le monde. 1248. Saint-Thomas, métairie de
21. Incorrection. Il faut dire une antichambre. 1322. J.-J. Rousseau vivait en effet de métier de copiste de musique. 1323.
pour dire : je vis en véritable ânesse (en latin asina), me laissant vivre sans penser. – Cochonne, adjectif également forgé
mpereur, le traduisit devant un conseil de guerre. Il fut acquitté et vécut depuis dans la retraite. 1591. Donataire de l’E
mbre de membres et s’appelait plus modestement la Brigade. 1927. Le vivre , le fait de vivre, la vie. 1928. Olivier de Magn
s’appelait plus modestement la Brigade. 1927. Le vivre, le fait de vivre , la vie. 1928. Olivier de Magny, poète français
’un passage d’une petite pièce célèbre du poète latin Claudien, qui a vécu à la fin du ive et au ve siècle ap. J.-C., le Vie
page 496. 2111. Que, dans lequel. 2112. Elle, Rome. 2113. Pour vivre mon sujet : et, comme elle a conçu ce projet, Rom
elle a conçu ce projet, Rome prétend qu’Attale est trop bien né pour vivre mon sujet : comme Attale est un instrument dont e
des recueils à diverses époques. Quant au fabuliste latin Phèdre, qui vécut dans les premières années du ier siècle de l’ère
t en matière de langage ; il était membre de l’Académie française. Il vécut dans la gêne, et Boileaus s’honora en lui achetan
2368. Ce sage insensé. C’est d’Aristippe, disciple de Socrate, qui vivait au ve siècle av. J.-C., qu’on raconte le trait ra
ez fréquent dans le style familier, au xviie siècle, avec le sens de vivre et subvenant à ses besoins. 2374. D’une utile l
’est ici souvenu de quelques passages d’Horace, qui souhaite aussi de vivre à la campagne oublieux et oublié. On comparera av
nt. 2451. Il était de Rome. Il était en réalité de Cordoue. Mais il vécut à Rome : d’ailleurs l’Espagne, on le sait, était
our avec plus d’exactitude le poème de Milton. Rappelons que Milton a vécu de 1608 à 1674. 2472. .« Tu es vraiment le Dieu
ïre n’est plus chrétienne. 2486. Sans toi, si je n’avais pas voulu vivre du moins pour toi. 2487. Qui t’a ravi ta foi. E
eut été envahi par la mer, ne purent se sauver, périrent au cri de «  Vivre la République ! ». Ils étaient 200 à peu près ; 2
e. 2551. Confucius, illustre philosophe et législateur chinois, qui vivait dans la seconde moitié du vie siècle avant l’ère
as mettre en doute que la jeune captive n’ait encore de longs jours à vivre . Or, rien n’était moins certain. 2593. Yvetot, s
dort là ne fut jamais vaincu. Il repose au cercueil, grand comme il a vécu . » 2849. Un péril récent. Dans les scènes pré
ce, dont les écrivains latins ont fait le type de la matrone romaine, vivait dans les dernières années du vie siècle avant l’
29 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
uffi pour mettre Mathurin Régnier au rang des poètes les plus sûrs de vivre par l’originalité. Plusieurs de ses satires, en p
mes : La plupart de leurs vœux tendent au changement ; Et comme s’ils vivaient des misères publiques, Pour les renouveler, ils f
s qu’à sa protection. Qu’il vive donc, Seigneur, et qu’il nous fasse vivre  ! Que de toutes ces peurs nos âmes il délivre ; E
és, lassons-nous de les suivre,              C’est Dieu qui nous fait vivre ,              C’est Dieu qu’il faut aimer. En va
64qu’en portraits. Crois-moi, retirons-nous hors de la multitude, Et vivons désormais loin de la servitude De ces palais doré
: Mais, parmi tant d’honneurs, vous êtes homme enfin. Tandis que vous vivrez , le sort, qui toujours change, Ne vous a point pr
nt d’avec un haut-de-chausse. Les leurs ne lisaient point, mais elles vivaient bien : Leurs ménages étaient tout leur docte entr
x enfin je me délivre. J’ai cent moyens tout prêts pour m’empêcher de vivre , La rivière, le feu, le poison et le fer. Hector
te et tragique, dont rougissent ceux qui en sont atteints. Ses opéras vivront par le sentiment, par l’intérêt, mais surtout par
is même aux saints ? Il veut fonder un cloître, et destiné le reste À vivre sans éclat, toujours simple et modeste. Le sage
plages ; Et pour deux jours de vie abandonnaient un bien Près de qui vivre un siècle aux vrais pères n’est rien… Une dame, e
ert, Malc vit dans les champs en gardant les troupeaux comme il avait vécu dans la solitude de Béroé au milieu de ses frères
peut pleurer encor ; Mais on ne peut plus rien s’étant donné la mort. Vivez donc, et tâchons de tromper ces barbares. …………………
min qu’il faut suivre : Ce n’est pas pour soi seul qu’ici-bas on doit vivre  ; Vos greniers sont témoins que chacune de vous T
er de larmes un ouvrage de pure plaisanterie ». Les œuvres de Boileau vivront surtout par la langue, quoique cette langue même
frant qu’on le délivre, Pour plaire à son cher maître, il se résout à vivre . Pourtant il capitule, et l’adroit histrion Fait
r extrême. Parmi ces bois et ces hameaux, C’est là que je commence à vivre , Et j’empêcherai de m’y suivre Le souvenir de tou
considérable de comédies dont deux méritent d’être distinguées et de vivre , le Philosophe marié et le Glorieux. Par le Philo
oïnes de Voltaire, mais beaucoup trop encore, Polyphonte, Égisthe, ne vivent pas davantage. Le poète sait tirer profit d’une s
ie de Paris et de Versailles. À madame Denis, nièce de l’auteur. Vivons pour nous, ma chère Rosalie, Que l’amitié, que le
e moi-même ? Il faut du monde : on le condamne, on l’aime, On ne peut vivre avec lui ni sans lui. Notre ennemi le plus grand,
entier fait son apothéose, Et son nom vole à l’immortalité : Quand il vivait , il fut persécuté. Ah ! cachons-nous ; passons av
, beauté pure, Porte un jour doux dans ma retraite obscure. Puissé-je vivre et mourir dans tes bras, Loin du méchant qui ne t
t dans un drame du genre de ceux de la Chaussée, Sydney ou l’Ennui de vivre (1745) ; mais il remporta un véritable triomphe e
e, Que tous ces gens brillants qu’on mange, qu’on friponne, Qui, pour vivre à Paris avec l’air d’être heureux, Au fond n’y so
qu’ennuyeux. Vert-Vert. À Nevers donc, chez les Visitandines, Vivait naguère un perroquet fameux, À qui son art et son
vers l’âge de dix-huit ans et se mit à tailler la pierre, pour faire vivre deux frères dont il était l’aîné, et sa mère veuv
et philosophes. Cette haine, il la nourrit et l’entretint tant qu’il vécut . « Je l’ai juré, je veux vieillir en les sifflan
ce qu’il y avait passé ses premières années, et qu’il aima toujours à vivre au milieu des paysans qu’il comblait de bontés et
de) (1762-1793) Voici un jeune poète qu’il n’y avait qu’à laisser vivre pour que son génie éclairât la fin du dix-huitièm
le monde et ses travaux, Loin du superbe ennui que l’éclat environne, Vivre comme jadis, aux champs de Babylone, Ont vécu, no
que l’éclat environne, Vivre comme jadis, aux champs de Babylone, Ont vécu , nous dit-on, ces pères des humains Dont le nom a
                Mais qui ne me connaissent plus ! Eh bien ! j’ai trop vécu . Quelle franchise auguste,                 De mâl
nc, mon cœur abattu Cède au poids de ses maux ! — Non, non, puissé-je vivre ,                 Ma vie importe à la vertu. Car l
t-être, à mes bourreaux… Mais tout est précipice. Ils ont eu droit de vivre .         Vivez, amis, vivez contents. En dépit de
ourreaux… Mais tout est précipice. Ils ont eu droit de vivre.          Vivez , amis, vivez contents. En dépit de Bavus171, soye
s tout est précipice. Ils ont eu droit de vivre.         Vivez, amis, vivez contents. En dépit de Bavus171, soyez lents à me
s distraits ; À mon tour, aujourd’hui, mon malheur importune.          Vivez , amis ; vivez en paix. Delille (Jacques) (17
À mon tour, aujourd’hui, mon malheur importune.         Vivez, amis ; vivez en paix. Delille (Jacques) (1738-1813) L’
 Seul alors, et témoin du déclin de l’année, Heureux de mon repos, je vivais dans les champs. Et quel poète épris de leurs tab
Elles couvrent peut-être un Turenne, un Corneille, Qui dans l’ombre a vécu , de lui-même ignoré. Eh bien ! si de la foule aut
on rencontre dans ses vers beaucoup trop de réminiscences. Chênedollé vécut habituellement loin de Paris — ses ouvrages s’en
le, Et cet œil qui s’éteint : « Ô mon enfant, dit-elle, Si tu vis, je vivrai  ; mais si tu meurs, je meurs. Déjà la tombe enfer
ma famille. Et tu me quitterais, toi mon sang, toi ma fille ! Non, tu vivras pour moi ; Dieu voudra te guérir ; Ta mère t’aime
Venise en fuyant disparut sous les flots ! Pardonnez, Éléna ; peut-on vivre loin d’elle ? Si l’on a vu les feux dont son golf
eil, c’est le mien ; C’est ma vie ; et mourant, j’en ai soif, je veux vivre . Et ce calice amer, dont le poison m’enivre, De t
t, je vais te suivre D’un reproche importun mon trépas vous délivre ; Vivez … soyez heureux… Que ce digne guerrier Repose dans
ange, restera son plus pur et son plus durable titre de gloire, et ne vivra pas seulement par des beautés douces et suaves, m
 ! Quelle prodigieuse fatigue de sa supériorité ! quelle lassitude de vivre , âme dépareillée, dans l’éternel célibat du génie
« Ne finirai-je pas ? Où voulez-vous encor que je porte mes pas ? Je vivrai donc toujours puissant et solitaire ? Laissez-moi
Et quand j’ouvre les bras, on tombe à mes genoux. » Ô Seigneur ! j’ai vécu puissant et solitaire, Laissez-moi m’endormir du
l’hiver sauvés, Du soleil à pleine croisée, Et le ciel pur qui dit : Vivez  ! Sur les chaumières dédaignées Par les maîtres
i s’incline Entre un bois sombre et le ciel bleu ? C’est là que nous vivions . — Pénètre, Mon cœur, dans ce passé charmant ! — 
ume, Et la pointe du mât qui se perd dans la brume. Qu’est-ce que vivre  ? (Les Consolations, VIII.) Naître, vivre et
rume. Qu’est-ce que vivre ? (Les Consolations, VIII.) Naître, vivre et mourir dans la même maison, N’avoir jamais cha
sous la même charmille Où jadis on avait joué devant l’aïeul ; Homme, vivre ignoré, modeste, pauvre et seul, Sans voyager, se
chasse l’oubli vaincu ; Ô mon cœur, toi qui sens, dis : Est-ce avoir vécu  ? Pourquoi non ? Et pour vous, qu’est-ce donc que
Vous auriez, sous le vent, veillé toutes vos nuits, Vous n’auriez pas vécu pour cela plus peut-être Que tel cœur inconnu qu’
vous auriez eu plus qu’elle Des récits seulement à raconter le soir. Vivre , sachez-le bien, n’est ni voir ni savoir ; C’est
ni voir ni savoir ; C’est sentir, c’est aimer ; aimer, c’est là tout vivre  ; Le reste semble peu pour qui lit à ce livre. Ô
me eux, du temps vaincu, Sais-je, hélas ! si quelqu’un saura que j’ai vécu  ? Et poursuivant toujours, je disais qu’en la glo
rédit, et j’en suis convaincu,                 Bien des choses auront vécu                 Quand nos enfants liront encore  
dins que le monde ignore Et que Dieu seul a cultivés. Là, nos fleurs vivent dans la joie D’un parfum qui reste inconnu ; Mais
s suivre, Goûte, avec leur miel merveilleux, Un parfum qui l’excite à vivre Pour atteindre aussi les hauts lieux. A. M. A
eux ; J’ai là, je crois, une ancienne chronique Sur Paul Gontran, qui vécut en ces lieux ; Mais cette histoire est déjà fort
s l’impartiale Histoire, et je redis Ce qu’ont dit avant moi ceux qui vivaient jadis. Si je reproduis mal les discours et les ac
ns que les romantiques et plus que les classiques. Mais ses œuvres ne vivront pas autant que celles des classiques : Lucrèce, A
. Nous ne sauverons pas un denier du naufrage. George. En ce cas, je vivrai du travail de ma main, Et mes pinceaux, monsieur,
30 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
cultivait les Muses et Platon ; — Maurive Sève, échevin de Lyon, qui vivait encore en 1562, et qui écrivit des églogues, forc
ens resembler39, Oui n’ont soucy autre que d’assembler40. Tant qu’ilz vivront , ils demanderont eulx ; Mais je commence à deveni
en pensons estre loing ! Et pour autant, il est tres grand besoing De vivre ainsi que mourir on desire. Or ça, mon filz ! (he
quit la toison125, Et puis est retourné, plein d’usage126, et raison, Vivre entre ses parens le reste de son aage ! Quand re
t de l’indépendance C’estoit ores131, c’estoit qu’à moy je devois vivre , Sans vouloir estre plus que cela que je suis, Et
que cela que je suis, Et qu’heureux je devois de ce peu que je puis, Vivre content du bien de la plume et du livre. Mais il
leur a pas pleu qu’en ma vieille saison Je sceusse quel bien c’est de vivre en sa maison, De vivre entre les siens sans crain
a vieille saison Je sceusse quel bien c’est de vivre en sa maison, De vivre entre les siens sans crainte et sans envie. Il l
une vieille accroupie, Regrettant mon amour et vostre fier desdain. Vivez , si m’en croyez, n’attendez à demain ; Cueillez d
t tardive286, Sinon quand, te donnant mille maux ennuieux, Tu fais le vivre tel, que le mourir vaut mieux ?…     Aveugle, ouv
s le Maine, après avoir étudié le droit à Toulouse et plaidé à Paris, vécut et mourut au Mans dans les fonctions de lieutenan
s opposera plus à mon authorité ? ANTOINE. Ceux que de force on fait vivre en captivité. CÉSAR. Je ne crains point ceux-là q
ment la vie en asseurance. CÉSAR. J’aimerois mieux plutost du tout ne vivre pas, Que ma vie asseurer avec tant de trespas : J
t de trespas : J’ay trop peu de souci de prolonger mon heure. Je veux vivre si bien que mourant je ne meure, Ains que laissan
ix, Je vole dans le ciel sur l’aile de mes faicts. Puis n’ay-je assez vécu pour mes jours, pour ma gloire ? Puis-je trop tos
et laissez cette envie De mourir, où le sort trop cruel vous convie. Vivez tant que nature icy vous souffrira. Elle vient as
emps une vie importune… Il est bon de mourir avecques ses amis, Quand vivre avecques eux il ne nous est permis : Il te faut d
s, né de l’indignation, lui a rendu ce qu’il lui devait : il l’a fait vivre jusqu’à nous, brûlante comme une lave, qui s’y es
ier le vengea, s’enferma dans sa riche bibliothèque de Bonport, où il vécut et mourut doucement, réconcilié avec les Ménippée
quelque douleur luy a livré la guerre, Hé ! qui sans passion pourroit vivre sur terre, Ayant des os, des nerfs, des poumons e
y ; Maintenant que j’ay fait ce devoir pitoyable, Las de pleurer, de vivre et d’estre miserable, J’abandonne la terre et vol
faut suivre l’orage ; Aussi bien on ne peut où choisir avantage. Nous vivons à tastons, et dans ce monde icy Souvent avecq’ tr
.     Au joug nous sommes nez, et n’a jamais esté Homme qu’on ait veu vivre en pleine liberté.     En vain, me retirant enclo
non Qu’un simple benefice567, et quelque peu de nom : Afin de pouvoir vivre avec quelque asseurance, Et de m’oster mon bien q
vre : on verra si leur livre, Aprés mille et mille ans, sera digne de vivre , Surmontant par vertu l’envie et le destin, Comme
. Il le juge à respect : « O ! sans ceremonie, Je vous suply, dit-il, vivons en compagnons »… Il me pousse en avant, me présen
cheux vice, Qu’il vaut bien mieux mourir de rage ou de regret, Que de vivre à la gesne avec un indiscret.     Tandis que ces
ur, Mais seul commande en son vilage Sans s’obliger à davantage, Qu’à vivre selon son humeur ; Qui en un temps bien pacifiqu
te heureuse vie A la friandise asservie Des misérables courtisans ?… Vivez contens, ô gentils hommes, Avec la paix et la san
grand medecin tout puissant ! Redonnés luy santé parfaite, Et des ans vivre jusqu’à cent, Et à son cueur ce qu’il souhaite. L
lle maison. On la voit seiche et morte aussitost qu’elle est née ; Et vivre une journée Est reputé pour elle une longue saiso
avoir ouvert la porte A quiconque osera d’une ame belle et forte Pour vivre dans le ciel en la terre mourir. « Le soir fut a
oicte et malaisée à suivre : Dans un desert austere il faut mourir et vivre , Prendre congé du monde et de tous ses plaisirs,
z Dans le siecle où nous sommes ; Il faut aimer nostre aise, et, pour vivre contens, Acquerir par raison ce qu’enfin tous les
Que nous appelions l’onde noire, Vous consoliez-vous sur la gloire De vivre long-temps dans l’Histoire ?… Mais nous eussions
oreilles783. Commencez doncques à songer Qu’il importe d’estre et de vivre . Pensez mieux à vous mesnager. Quel charme a pour
es de pierre Qui feront vostre monument790… Aimez, Seigneur, aimez à vivre  ; Et faites que de vos beaux jours Le long et le
stez une victoire, Pour la France et pour vostre gloire, Taschez d’en vivre jusqu’à cent791, L’amour d’Uranie. Sonnet792
uelque rigueur, que le destin me traite, Je perds moins à mourir qu’à vivre leur sujette814. (Rodogune, V, 1). Un sold
acrifices. Quand le moment viendra d’aller trouver les morts, J’aurai vécu sans soins, et mourrai sans remords858. (Fables
l’esprit des jeunes gens ; Et l’école du monde en l’air dont il faut vivre Instruit mieux à mon gré que ne fait aucun livre.
ient entre nous et lui d’impuissantes barrières972 ? Et ne sauroit-on vivre au bout de l’univers Sans connoître son nom et le
aître Que pour mourir. De cent maux le trépas délivre : Qui cherche à vivre Cherche à souffrir. Venez tous sur nos sombres bo
enfin je me délivre : J’ai cent moyens tout prêts pour m’empêcher de vivre , La rivière, le feu, le poison et le fer. HECTOR.
les ans m’ont changé, le monde m’importune, Et j’aurois de la peine à vivre dans un lieu Où toujours la vertu se plaint de la
rnement représentatif et la fabrication des glaces1037 » n’a pu faire vivre la Pétréide.   Comme l’épopée avec Thomas et sa P
ils d’un cordonnier de Paris, dont il eut, dit-on, le tort de rougir, vécut à Paris jusqu’en 1712, écrivant, admiré, applaudi
en bon bourgeois d’Athène, À l’étude, au plaisir doucement se livrer, Vécut dans un tonneau pour s’y faire admirer1090. Malhe
e disgrâce a payé tes bienfaits. Le vrai prix du travail n’est que de vivre en paix. Ainsi que Lamoignon1094, délivré des ora
elai les métiers qui précèdent les arts1103…     Jouissons, écrivons, vivons , mon cher Horace. J’ai déjà passé l’âge où ton gr
eillesse, Voulut qu’on l’applaudit lorsqu’il finit sa pièce1104. J’ai vécu plus que toi, mes vers dureront moins ; Mais au b
nd à souffrir l’indigence, À jouir sagement d’une honnête opulence, À vivre avec soi-même, à servir ses amis, À se moquer un
tir ! GUSMAN. Je veux plus, je te veux forcer à me chérir. Alzire n’a vécu que trop infortunée, Et par mes cruautés, et par
és, et par mon hyménée : Que ma mourante main la remette en tes bras. Vivez sans me haïr, gouvernez vos États ; Et, de vos mu
je vois vos pleurs. Pour la dernière fois approchez-vous, mon père ! Vivez longtemps heureux ; qu’Alzire vous soit chère ! Z
jolie maison de campagne, près de Melun, et académicien, Destouches y vécut « heureux par la modération de ses désirs et le s
out point de gloire, C’est ma devise. On est à son aise chez moi ; Et vivre comme on veut, c’est notre unique loi. Viens, et
ans, puis tout à coup se retira dans sa ville natale, où il se maria, vécut et mourut. Gresset, dit Sainte-Beuve, « n’a fait
ne, Que tous ces gens brillans qu’on mange, qu’on friponne, Qui, pour vivre à Paris avec l’air d’être heureux, Au fond n’y so
t des absens qu’il leur livre Et que tous avec lui seroient fâchés de vivre . On le voit une fois, il peut être applaudi : Mai
nt des prés bénis des cieux. Mon humble ruisseau, par ta fuite (Nous vivons , hélas ! peu d’instans), Fais souvent penser ton
 ; Arriver haletant, se coucher, s’endormir ; On appelle cela naître, vivre et mourir. La volonté de Dieu soit faite1155 !
s la Normandie, Louveciennes et Versailles, et, dans les intervalles, vécut , pensa, travailla, écrivit à Paris, avec quelques
le, en quel lieu sortîmes-nous ? « — Sicos est l’île heureuse où nous vivons , mon père. « — Salut, belle Sicos, deux fois hos
tra à l’Académie en 1760. Son Ode sur la mort de J-B. Rousseau a fait vivre son nom. Un autre honnête homme, qui a été l’ami
r vos soins ne meurt jamais1254… Jusques à quand, mortels farouches, Vivrons -nous de haine et d’aigreur ? Prêterons-nous toujo
eule nous délivre Des ennemis de nos vertus : Et notre gloire ne peut vivre Que lorsque nous ne vivons plus. Le chantre d’Uly
mis de nos vertus : Et notre gloire ne peut vivre Que lorsque nous ne vivons plus. Le chantre d’Ulysse et d’Achille, Sans prot
nière heure, Hâte-toi, que je meure : J’aime mieux n’être pas, que de vivre avili. Mais, si de la vertu les généreuses flamm
qu’il a laissés. Arnault est estimé pour ses fables, et mériterait de vivre pour les quinze vers de la Feuille, improvisation
que de descendre, J’éleverai la tombe où manquera sa cendre, Mais où vivront du moins et son doux souvenir, Et sa gloire, et s
et le peuple est vaincu. » Il est vrai : jeune encor, j’ai déjà trop vécu . L’espérance lointaine et les vastes pensées Embe
es 1287 Le colimaçon Sans amis, comme sans famille, Ici-bas vivre en étranger ; Se retirer dans sa coquille Au sign
bénira. (Ibid.) Le vieux vagabond Dans ce fossé cessons de vivre . Je finis vieux, infirme et las. Les passants von
n terreur l’ennui dont il m’accable ; Et pour souffrir tous deux nous vivons réunis, L’un de l’autre tyrans, l’un par l’autre
eil, c’est le mien ; C’est ma vie ; et mourant, j’en ai soif, je veux vivre  ; Et ce calice amer, dont le poison m’enivre, De
eut-être, Chercher la vérité, la voir et la connaître ! Pourquoi donc vivons -nous, si ce n’est pour mourir ? Pourquoi pour la
ar le poème des Destinées (1864) et par ses romans en prose. Le poète vécut toujours sous le soldat ; dès l’âge de seize ans
« Ne finirai-je pas ? Où voulez-vous encor que je porte mes pas ? Je vivrai donc toujours puissant et solitaire ? Laissez-moi
t, quand j’ouvre les bras, on tombe à mes genoux. — Ô Seigneur ! j’ai vécu puissant et solitaire, Laissez-moi m’endormir du
A. de Musset (1810-1857) Notice Alfred de Musset naquit, vécut et mourut à Paris. Plus jeune de dix ou quinze an
’est ainsi que font les grands poètes. Ils laissent s’égayer ceux qui vivent un temps ; Mais les festins humains qu’ils serven
doit être acheté. Les moissons pour mûrir ont besoin de rosée ; Pour vivre et pour sentir l’homme a besoin des pleurs ; La j
e. Molière l’a prédit, et j’en suis convaincu, Bien des choses auront vécu Quand nos enfants liront encore Ce que le bonhomm
ande et enrichie par ses livres. Son caractère propre, celui qui fera vivre la partie la plus originale de son œuvre, ses tab
rusté le médaillon d’un vrai poète, poète d’un jour, que ce jour fera vivre , et ont attaché à son nom le nom d’Iambes, dont i
ains je vis tomber le livre ; Tu cessas à la fois de m’entendre et de vivre … Hélas ! si j’avais su ! La Voulzie1463. Élég
ur ces larges trépieds j’entendrai parler Dieu. L’air aspiré là-haut vivra dans ma poitrine, Dans l’ombre de la plaine un ra
sans culture, Dans les rhododendrons j’ai fait mon sentier vert, J’ai vécu seul à seul avec vous, ô nature ! Je me suis eniv
tout, s’appeler, se poursuivre, Les animaux joyeux du seul bonheur de vivre . Tous semblent à tes yeux ou tristes ou méchants,
la mousse ; Reste, au bord de cette onde, à voir tes prés fleurir, À vivre sans penser, pour vivre sans souffrir. LE PÂTRE.
ord de cette onde, à voir tes prés fleurir, À vivre sans penser, pour vivre sans souffrir. LE PÂTRE. Ami, qu’un Dieu propice
ropice à ma voix te délivre Du démon qui t’a dit : Reste à rêver sans vivre I LE POÈTE. Ah ! puissé-je abdiquer, au sein de q
à ses enfants On s’instruit dans les champs rien qu’à se laisser vivre , Rien qu’à n’y pas fermer obstinément les yeux, R
pportant la fraîcheur. — Que la soirée est belle, et comme on se sent vivre  ! L’herbe coupée exhale un parfum qui m’enivre ;
rs centres en flamme, Des globes habités dont les hôtes pensants1530 Vivent comme je vis, sentent ce que je sens, Les uns plu
et A. Chénier. Élégie, XXIII. 131. C’est maintenant que j’aurais dû vivre pour moi. 132. Dégagé, libre. 133. Dans l’étern
orest de Gastine. 176. Les Dryades (δρῠς, chêne), nymphes des bois, vivaient sous l’ombrage et se retiraient dans les troncs d
Fontaine : Non pourtant qu’il m’en chaille. 406. À nous autres qui vivons dans nos campagnes. Voyez cette idée développée l
itieux Et d’honneurs et de biens ; nous voisinons les cieux ! Où nous vivons contens, sans que la chaude rage D’avancer en cré
es. Tous vous savent louer, mais non egalement : Les ouvrages communs vivent quelques années ; Ce que Malherbe escrit dure ete
pendet. Cf. Mairet : Il faut sortir du monde où nous naissons pour vivre Et vivons pour mourir. 1036. Voilà comme un é
Cf. Mairet : Il faut sortir du monde où nous naissons pour vivre Et vivons pour mourir. 1036. Voilà comme un écho des Gé
ntaine : Et quand le Jour viendra d’aller trouver les morts, J’aurai vécu sans soins et mourrai sans remords. À l’âge de q
s ennemis ; qu’elle avait été recueillie par des bergers et avait sur vécu . (Voir, à l’École des beaux-arts, les tableaux, p
a que M. Turgot et moi qui aimions le peuple », disait Louis XVI. Il vécut dès lors dans la retraite. 1094. Lamoignon de Ma
de moi-même ? Il faut du monde, on le condamne, on l’aime, On ne peut vivre avec lui ni sans lui : Notre ennemi le plus grand
, 1761) : C’est la cour qu’on doit fuir, c’est aux champs qu’il faut vivre , Dieu du jour, dieu des vers, j’ai ton exemple à
Versaille étonné j’attendris de grands cœurs… C’est ainsi qu’on peut vivre à l’ombre de ses bois, En guerre avec les sots, e
n grand exemple à suivre, Enfin l’art d’être heureux, de penser et de vivre . (II, 5.) Voilà les Espagnols du xvie  siècle
menade (1805). 1281. Et ailleurs (Discours sur la calomnie) : J’ai vécu libre et fier, mais sans intolérance. Pleignant l
oyerez comme vous faictes d’autres ; mais, par la mort Dieu ! vous ne vivrez pas huict jours après. » 1311. Altière n’est-
es de Virgile, elle vit et s’anime avec les hommes et les animaux qui vivent d’elle, en elle et avec elle. Autre chose sont le
is chanter. (Nuit d’Août.) Jours de travail ! seuls jours où j’ai vécu  ! Ô trois fois chère solitude ! Dieu soit loué, j
ses illusions, Vole et franchit les temps, les mers, les nations ; Va vivre en d’autres corps, s’égare, se promène, Est tout
ortel devancier… Ce cœur sans peur, sans gone et sans inquiétude. Qui vécut et mourut dans on si brave ennui, S’il se taisait
Baucis.) Quand le moment viendra d’aller trouver les morts J’aurai vécu sans soins et mourrai sans remords. (Fables, XI
31 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
e et l’autre sont encore plus essentielles à ceux qui sont destinés à vivre au milieu de la corruption du siècle présent, et
, il méprise le présent ; et courant après l’avenir, il veut toujours vivre et ne vit jamais1. Tel est le caractère dominant
sont, pleins de vastes projets, le seul qui leur échappe est celui de vivre contents de leur état. Ire Mercuriale 1, prononcé
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
en paix leurs jours dans le simple héritage Où, paisibles comme eux, vécurent leurs parents5. Ces époux, partageant les doux so
garé voguait au gré des flots, Quand un calme plat vous l’arrête. Les vivres tiraient à leur fin ; Point de terre voisine, et
 ; Arriver haletant, se coucher, s’endormir : On appelle cela naître, vivre et mourir.  ;La volonté de Dieu soit faite2 !
33 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
, il consacra le reste de ses jours aux devoirs de l’épiscopat, et ne vécut pas assez pour être attristé par les scandales qu
souvenir ? Pas plus qu’un songe de la nuit. Vous rêvez que vous avez vécu . Tout cet intervalle qui s’est écoulé depuis votr
t rapide qu’à peine vous avez vu passer. Quand vous auriez commencé à vivre avec le monde, le passé ne vous paraîtrait pas pl
les liens de dépendance qui nous liaient encore à lui, et au lieu de vivre sous la protection de son bras, il nous laisse er
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
us pure essence. On ne se lasse pas de les relire, et il est digne de vivre dans la compagnie des maîtres1. Un protecteur
supplice, enfin ; et nos amis, nos proches, quand nous avons cessé de vivre , quittent notre lit de repos comme ils quitteraie
ce l’élément dont il ont besoin et l’espace qu’il faut à leurs idées, vivent peu connus sur la terre, et y meurent sans monume
és, quelques préventions inséparables du milieu incomplet où il avait vécu . Il en est débarrassé. Il vous invite à vous déba
35 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
précations, pour vous dévouer aux divinités infernales. Puissiez-vous vivre dénués de tout, sans patrie, exilés dans votre ca
ns, ne pouvait reculer davantage le moment d’en venir aux mains ; les vivres commençaient à manquer pour une si grande multitu
’interdire aux Romains les moyens de se procurer des fourrages et des vivres . Cela nous est facile, puisque nous avons une cav
, ou elles peuvent être utilisées par les Romains, pour y amasser des vivres et du butin. « Si mes propositions vous semblent
ujourd’hui, ces guerriers qui ont sacrifié leur vie si généreusement, vivent du moins par leur gloire dans le souvenir éternel
che au terme de mon existence, et ces quelques jours qui me restent à vivre ne m’empêchent pas de trouver en toi un ennemi, u
sentirai pas les effets de tes actions. Mais dès que j’aurai cessé de vivre , tu m’adresseras des vœux, tu invoqueras le génie
arrière-pensée. » Traduit de Diodore de Sicile, historien grec, qui vivait à Rome, au siècle d’Auguste. XXXV. Discours de
t ne laissons de tous côtés que la terre nue. Les Macédoniens ont des vivres à peine pour un mois ; ensuite ils ne sauraient s
sont la récompense du travail et des périls affrontés. Il est doux de vivre avec honneur et de mourir en laissant le souvenir
, Éaque, Triptolème, qui méritent véritablement le nom de juges, pour vivre avec les âmes des héros qui pratiquèrent la vertu
nuire. Mais il est temps de nous séparer, moi pour mourir, vous, pour vivre . Qui de nous doit s’attendre au sort le meilleur 
s de Critognatus. Les Gaulois assiégés dans Alise ont épuisé leurs vivres  ; réduits à la dernière extrémité, ils assemblent
e ? Pourquoi ne pas me faire oublier les principes dans lesquels j’ai vécu jusqu’à ce jour, afin que, devenu plus sage grâce
vant le temps, je regarde cela comme un avantage. En effet, celui qui vivrait , comme moi, au milieu de nombreux malheurs, ne ju
ndignation que la médiocrité de votre fortune ne vous permette pas de vivre avec l’éclat qui convient à votre mérite. Je veux
voir ; parlez devant lui aussi franchement qu’à vous-même. Sans doute vivez de façon à ne rien faire que ne puisse savoir mêm
Iulis, dans l’île de Céos (une des Cyclades), disciple de Protagoras, vivait vers l’an 430 av. J.-C. Il suppose dans son Apolo
leur procurât une paisible servitude ; ils auraient mieux aimé ne pas vivre que de perdre la liberté. Chacun ne se croyait pa
36 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
dit-il ; le destin t’a vaincu ; Fuis, hâte-toi : Priam et Pergame ont vécu . Jusqu’en leurs fondements nos murs vont disparaî
eaux sacrés, Oiseaux chers à Thétys ; doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu , Myrto, la jeune Tarentine ! Un vaisseau la porta
a sagesse. Quand je parle des anciens Romains, j’entends ceux qui ont vécu avant que l’accroissement de leur empire eût alté
se en vain t’outrager ; Enfant des Muses, sois tranquille, Ton Renaud vivra comme Achille : L’arrêt du temps doit te venger.
mir la lance des combats        Et le calumet de la guerre.        Je vivrai comme une étranger », Et l’on dira : « Son fils e
a seule déesse            Que l’on n’adore que debout ? Hélas ! nous vivons tous dans un temps de misère,            Un temps
s’il sent mieux Ce qu’il doit à sa mère et l’aime davantage, J’aurai vécu  ! ma vie aura porté son fruit ; Je ne me plaindra
t aimés, G. Nadaud 20. Adieux sur la montagne Là, nous avons vécu de divines journées, Parlant des vérités et des b
acrifices. Quand le moment viendra d’aller trouver les morts, J’aurai vécu sans soins, et mourrai sans remords. La Fontain
et le peuple est vaincu. » Il est vrai : jeune encor, j’ai déjà trop vécu . L’espérance lointaine et les vastes pensées Embe
vertus domestiques. Là reviennent s’unir les parents, les maris, Qui vivaient séparés sous les mêmes lambris… Là vient se renou
à éprouver la pénurie. Enfants disgraciés, nés dans le dénûment pour vivre dans la privation, leurs jours pénibles se consum
s l’instinct, lorsque l’eau est couverte de glace, d’aller chercher à vivre dans des climats plus tempérés. Les hérons ne rés
mais ! Mais cet homme est allé se reposer dans l’éternité, où son âme vivait d’avance, et il a fait ici-bas ce qu’il avait de
alet, N’avoir en sa maison ni meubles ni valet ; Parmi les tas de blé vivre de seigle et d’orge ; De peur de perdre un liard,
eais ? — Et pourquoi ? Es-tu las d’être bien chez toi ? — Je voudrais vivre avec les hommes. — Avec eux ! mais ils sont presq
et j’admire,             Car elles offensent les Dieux. J’aime mieux vivre pauvre, errer dans la broussaille, Manger des met
ivi leur courage invaincu, Qu’ils ont vu Rome libre autant qu’ils ont vécu , Et ne l’auront point vue obéir qu’à son prince,
 ; Mais la plus belle mort souille notre mémoire, Quand nous avons pu vivre et croître notre gloire. Cinna. Si l’amour du pay
rs de Bellone aux fureurs de Neptune, S’accuser de leur perte, et, de vivre indigné, Faire un crime au destin de l’avoir épar
re et le sien ? Vous verrons-nous toujours trembler sous sa tutelle ? Vivez , régnez pour vous, c’est trop régner pour elle. C
une foi morte. Néarque. Ménagez votre vie, à Dieu même elle importe : Vivez pour protéger les chrétiens en ces lieux. Polyeuc
yeucte.                                             Vous aimez donc à vivre  ? Néarque. Je ne puis déguiser que j’ai peine à v
                   Marchons sans discourir. Le Comte. Es-tu si las de vivre  ? D. Rodrigue.                                   
partout a suivi la victoire, Je me vois aujourd’hui, pour avoir trop vécu , Recevoir un affront et demeurer vaincu. Ce que n
u’on donne ; et que, suivant le dire d’un ancien, il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. Harpagon. Ah ! que
ue, suivant le dire d’un ancien, il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. Harpagon. Ah ! que cela est bien di
. Voilà la plus belle sentence que j’aie entendue de ma vie : il faut vivre pour manger, et non pas manger pour vi… Non, ce n
pas cela. Comment est-ce que tu dis ? Valère. Qu’il faut manger pour vivre , et non pas vivre pour manger. Harpagon, à maîtr
est-ce que tu dis ? Valère. Qu’il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger. Harpagon, à maître Jacques. Oui. En
catrice Qu’il s’était faite au front en tombant de mes bras… Quand je vivrais cent ans, je ne l’oublierais pas ! — Pauvre enfan
s convaincus ; Tu n’aurais pas molli devant cent mille écus ; Le cœur vivait alors, et l’on t’eût bien fait rire, Si les gens
s ce gouffre. D’abord il aperçut un grand nombre d’hommes qui avaient vécu dans les plus basses conditions, et qui étaient p
plains ; car pour moi, dans ce péril extrême, Je saurai m’éloigner ou vivre en quelque coin. Voyez-vous cette main qui par le
femme et plusieurs petits enfants, et son seul travail pour les faire vivre . Et l’un de ces deux hommes s’inquiétait en lui-m
era aussi sur moi, et sur ma femme, et sur mes enfants. » Et celui-ci vivait tranquille, tandis que le premier ne goûtait pas
e même que parmi les animaux il y en a qui, gouvernés par l’instinct, vivent en troupes, tels que les herbivores qui paissent
que les herbivores qui paissent en commun, tandis que les carnivores vivent isolés pour chasser sans rivaux, de même l’homme
es, qui, par un instinct naturel, se défendent en commun, comme elles vivent en commun. Voyez les cerfs, les daims, les chamoi
songes-tu que je vais comparaître devant Dieu ? Tu sais comment j’ai vécu . Avant que tu reçoives ce billet, les portes de l
losophie, répandus dans toute l’Europe : « Les philosophes ne peuvent vivre en paix, et ne peuvent vivre ensemble. Voici un r
l’Europe : « Les philosophes ne peuvent vivre en paix, et ne peuvent vivre ensemble. Voici un roi qui ne croit pas en Jésus-
ardonnez à ces vérités que vous dit un vieillard qui a peu de temps à vivre  ; et il vous les dit avec d’autant plus de confia
                Un mortel longtemps abuse.                       Pour vivre pauvre et méprisé,                       Il se do
se en vain t’assiéger ; Enfant des Muses, sois tranquille, Ton Renaud vivra comme Achille : L’arrêt du temps doit te venger.
cherchaient le même trésor, je veux dire la sagesse et la vertu. Ils vivaient sous le même toit, mangeaient à la même table, av
le, Et cet œil qui s’éteint ! « Ô mon enfant, dit-elle, Si tu vis, je vivrai  ; et si tu meurs, je meurs. Déjà la tombe enferme
ma famille Et tu me quitterais, toi mon sang, toi ma fille ! Non, tu vivras pour moi : Dieu voudra te guérir ; Ta mère t’aime
a conscience de Dieu dans la conscience de l’homme, et, tant que Dieu vivra , tant que l’homme ne sera pas éteint, ce cri sera
long voyage ! » Il y n’a pour l’homme que trois événements : naître, vivre et mourir : il ne se sent pas naître, il souffre
urir : il ne se sent pas naître, il souffre à mourir, et il oublie de vivre . La Bruyère. L’Immatérialité de l’âme Plu
s jouir du prix de la tienne ? Tu vas mourir, penses-tu ? Non, tu vas vivre , et c’est alors que je tiendrai tout ce que je t’
a Bruyère semble avoir voulu peindre le grand Condé, auprès duquel il vivait comme précepteur de son petit-fils. 26. Journal
37 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
déguisé. « Dégoûté justement de tout ce que je voi, » Je me hâte de vivre , et de vivre avec moi. » Je demande, et saisis av
Dégoûté justement de tout ce que je voi, » Je me hâte de vivre, et de vivre avec moi. » Je demande, et saisis avec un cœur av
ilosophe chrétien avec une pareille conséquence ? Combien de méchants vivent tranquilles et meurent après avoir insulté toute
mmoder d’une philosophie douce et complaisante, dont la base était de vivre pour soi, et qui se proposait seulement de raffin
, Boire l’heureux oubli des soins tumultueux, Ignorer les humains, et vivre ignoré d’eux ! (L’Homme des Champs, ch. 4)184. R
38 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
e sa fortune, qui était en portefeuille ; il ne lui reste que de quoi vivre modestement pendant quelques années. Contraint pa
annonce à son fils qu’il va vendre sa maison et ses domaines ; qu’il vivra d’un modeste emploi qu’un ami lui procure ; que s
qualité de commis chez un négociant. Décrivez sa nouvelle manière de vivre . Pendant trois ans le père eut le courage de fair
immense. Elle a mis fin aux jours de cet enfant, parce que, s’il eût vécu , il serait devenu malheureux et coupable. » Alman
729. Pour rendre la narration plus intéressante, nous supposons qu’il vécut un an de plus, et nous substituons le père au fil
ste avec autant de succès que de courage. Les assiégeants manquent de vivres . Pendant la nuit, Khoreb leur en envoie avec un b
ts odieux, il aime mieux périr avec ses malheureux concitoyens que de vivre et de régner avec leur bourreau. Sylla s’éloigne
e, célèbre république de la Grèce, un visage inhumain. On ne laissait vivre que les enfants d’une constitution robuste et qui
e de représentations, de prières et de larmes, obtient qu’on laissera vivre cet enfant. Agésilas devint un héros et fut le sa
excès commis par les Espagnols dans les autres îles, lui refusent des vivres  ; il est hors d’état d’en obtenir par la force, e
éjà de l’activité et de l’habileté ; et il est probable que, s’il eût vécu , il aurait relevé la gloire de la dynastie carlov
ut se percer de son épée. Carloman console Leuthold et lui ordonne de vivre . Recueillant ce qui lui reste de forces, il recom
né, et fonda une université à Grenoble. Après la mort de son fils, il vécut trois ans dans une profonde retraite ; puis il se
cieux ; c’était un orphelin que les conseils de quelques voisins, qui vivaient de vagabondage, avaient jeté dans cette détestabl
. Il refuse les présents qu’on lui a faits, et prend la résolution de vivre à l’avenir en honnête homme. Il veut se retirer.
e ; frappée par des malheurs immérités, elle avait bien de la peine à vivre et à élever ses enfants ; elle était obligée de s
siège de Paris, en 1589, Henri IV et ses officiers avaient fourni des vivres aux assiégés, tourmentés par la famine. Paris ouv
e mourir. — C’est moi qui suis condamné, disait Damon, c’est à toi de vivre . » Le tyran, tout barbare qu’il était, ne put rés
e, y soutint contre son vainqueur un siège long et pénible. Enfin ses vivres sont épuisés : plus d’espoir. Sujet et plan. Gili
ui avaient fait tant de sacrifices, l’emporte dans son cœur ; il veut vivre et se rendre, à condition que les Romains combler
e leur était toujours soumis ; mais, aussitôt qu’ils avaient cessé de vivre , un conseil formé de l’élite des citoyens se rass
c luxe. Chéops, qui a fait construire le plus grand de ces monuments, vivait , dit-on, vingt-deux siècles avant l’ère chrétienn
. Les trois assassins, épouvantés, s’enfuirent en Castille. Don Pèdre vécut dans un isolement profond, et ne voulut pas commu
ésident. Arrivé dans le pays, vous vous êtes caché. Comment avez-vous vécu  ? comment avez-vous pu être utile à vos parents ?
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
ent plus ou moins ses mentors, Jean de La Fontaine ne cessa jamais de vivre au jour le jour, sans souci du lendemain, en rêve
crifices. Quand le moment viendra d’aller trouver les morts4, J’aurai vécu sans soins, et mourrai sans remords5. La sag
hat, c’est sur nous qu’il fonde sa cuisine1   Garde-toi, tant que tu vivras ,   De juger des gens sur la mine2. » Le lièv
les vœux que voici : Sais-tu, mon Chanlecy, comme j’aurois envie De vivre pour passer heureusement la vie ? Suffisamment de
mpagnes. 5. Conversons. C’est le terme latin conversamur ; nous ne vivons plus qu’avec. 1. Il faut lire le discours de Gal
lé ; sans elle, peut-être, nous tombions dans le fossé. Laissons donc vivre la mouche du coche, et ne la chassez pas ; elle a
ebetur desiderium ! Lugete, musarum alumni ! vivunt tamen, æternumque vivent carmini jocoso commissæ veneres, dulces nugæ, sal
des muses ; ou plutôt consolez-vous : La Fontaine vit tout entier et vivra éternellement dans ses immortels écrits. Par l’or
40 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
’école de Rousseau, et qui touche au systématique. Ses personnages ne vivent pas d’un bout à l’autre ; il y a. un moment où il
Il dresse à merveille de grandes charpentes ; il a des caractères qui vivent aussi ; surtout il a de l’action et des machines
ices ? Ibid., IV° Dimanche. Le prix du temps. Si nous avions à vivre une longue suite de siècles sur la terre, ce temp
le idée d’immortalité. Des machines pétries de boue, qui ne devraient vivre et n’avoir pour objet qu’une félicité sensuelle,
t dans l’esprit des hommes. Des peuples entiers et sauvages81 peuvent vivre encore sans culte, sans religion, sans Dieu dans
s théâtres de la foire. Sans ambition, jaloux de son indépendance, il vécut obscur et dans une situation de fortune qui ne ce
entilhomme dont je portais les habits. Il y avait si longtemps que je vivais dans les ténèbres, que le jour naissant ne manqua
rès quelques campagnes, à la suite d’un passe-droit qu’on lui fit, il vécut dans le grand monde, soutint partout et avec acha
èrent sur les tyrans, aucun sur la tyrannie. Les politiques grecs qui vivaient dans le gouvernement populaire ne reconnaissaient
éformée, et, ce qui était beaucoup plus difficile, les deux religions vivent en paix, au moins en apparence. Le commerce, les
s : Ci-gît, au bord de l’Hippocrène, Un mortel longtemps abusé. Pour vivre pauvre et méprisé, Il se donna bien de la peine.
proche de borner là toutes vos pensées et toutes vos espérances. Vous vivez comme si l’homme avait été créé uniquement pour s
de l’eau ; trouvant partout sa subsistance, il était sans inquiétude, vivait indépendant, toujours en paix avec lui-même, avec
cela est, disons en même temps qu’il est plus doux de végéter que de vivre , de dormir d’un sommeil apathique que d’ouvrir le
ait fouetter la mer : ils auront bien à fouetter et à battre avant de vivre contents. Si ces idées d’empire et de tyrannie le
in ; l’autre au mois prochain ; l’autre à dix ans de là : nul ne veut vivre aujourd’hui ; nul n’est content de l’heure présen
te lettre. Rassasié de gloire, et désabusé des vaines grandeurs, vous vivez libre au sein de l’abondance ; bien sur de votre
elle, faites mieux, monsieur : retournez dans votre province ; allez vivre dans le sein de votre famille ; servez, soignez v
gueux que de parvenus. Vous ne devez point vous estimer malheureux de vivre comme fait monsieur votre père ; et il n’y a poin
contentement personnel, quitté la cour et tous ses emplois pour aller vivre paisiblement à la campagne, fit mettre ces mots s
sa tombe : « J’ai demeuré soixante-seize ans sur la terre, et j’en ai vécu sept. » Voilà ce que je puis dire, à quelque égar
ue égard, quoique mon sacrifice ait été moindre : je n’ai commencé de vivre que le 9 avril 1756. Je ne saurais vous dire, mon
ne m’a obéi. Ma gaieté durant toute la soirée témoignait que j’avais vécu seul tout le jour ; j’étais bien différent quand
sant des prospectus, des sermons, des suppliques, des traductions, il vécut longtemps de cette vie d’expédients et s’habitua
bibliothèque pour doter sa fille. De retour d’un voyage de Russie, il vécut retiré et mourut bientôt après, le 30 juillet 178
e, cependant, paraît avoir mieux valu que sa réputation. Ceux qui ont vécu dans son intimité l’ont aimé avec passion. Avant
n labouraient les racines, les petits vers qui trouvaient le moyen de vivre dans le parenchyme294, c’est-à-dire dans la seule
rsemée de brillants, et teinte des plus vives couleurs. Les êtres qui vivent sous leurs riches reflets doivent avoir d’autres
istance, lorsque ses vils calomniateurs suçaient le lait des cours et vivaient de tous les préjugés dominants. Que m’importe ? C
que je vende ma charge ; ma légitime315 y est, je n’ai que cela pour vivre , je ne puis la vendre qu’à perte ; j’ai donné mon
e et aux vers qu’aucune langue ancienne ou moderne, car ces deux arts vivent de sensations, la musique surtout, dont la propri
d la Savoie eut été réunie violemment à la France, il s’exila et alla vivre en Suisse, où il connut Mme de Staël. Le premier
istre accepta en 1802 d’être son représentant à la cour de Russie. Il vécut quatorze ans à Saint-Pétersbourg. Sa Correspondan
goût, d’un système, d’une passion parmi les Français, qui ne peuvent vivre isolés. An moins, si vous n’agissiez que sur vous
mes. Toujours affamés de succès et d’influence, on dirait que vous ne vivez que pour contenter ce besoin ; et comme une natio
hommes et de petites choses, je me disais : « Suis-je donc condamné à vivre et à mourir ici comme une huître attachée à son r
sur leur vivacité naturelle ; de tout temps, ils ont eu le talent de vivre vite, d’abréger les longs discours, de faire plac
’éprouver jamais : et pourquoi donc ont-ils accepté d’être jeunes, de vivre même, puisque cela ne devait pas toujours durer ?
e la Judée, les vues du désert et de la mer Morte, sont des pages qui vivront autant que la langue française. Dans les derniers
uines d’Athènes, je sentis que j’aurais voulu mourir avec Léonidas et vivre avec Périclès… Dans la vallée formée par l’Anches
gent, sans crédit, c’est en vendant les joyaux de sa femme qu’il fait vivre ses compagnons d’armes. Tantôt il n’a pour soldat
ir de douleur Mengs et Winckelmann408, s’ils avaient eu le malheur de vivre assez longtemps pour voir ce spectacle. Tout ce q
merce dont tout le profit, à vous dire vrai, sera pour moi : car vous vivez en sage et cultivez les arts ; sachant unir, selo
environs de mon ermitage. J’ai vu dans les hautes Alpes ces gens qui vivent de lait et ignorent l’usage du pain ; ils paraiss
femme et plusieurs petits enfants, et son seul travail pour les faire vivre . Et l’un de ces deux hommes s’inquiétait en lui m
era aussi sur moi, et sur ma femme, et sur mes enfants. » Et celui-ci vivait tranquille, tandis que le premier ne goûtait pas
pour le salut de la république contre leur trahison arbitraire. Nous vivons à l’ombre des lois ; faudra-t-il que nous mourion
main, pose, au contraire, en principe que toute grande doctrine qui a vécu contient en soi quelque chose de vrai. L’erreur p
insi que, dans une existence très remplie et très agitée, vous pouvez vivre assez longtemps avec le bonheur de ce monde avant
es sans histoire, qui ont encore d’autres idées, une autre manière de vivre . Et ces deux races, l’une asiatique et l’autre gr
lui-même entouré de races inconnues à elles-mêmes et aux autres, qui vivent , depuis des époques ignorées, dans l’occident et
nt plus : animaux informes, grossièrement organisés, qui ne pouvaient vivre qu’avec peine, et qui ne semblaient que la premiè
, ces animaux informes, qui ont disparu de la face de la terre, y ont vécu autrefois comme nous y vivons maintenant. Pourquo
ont disparu de la face de la terre, y ont vécu autrefois comme nous y vivons maintenant. Pourquoi le jour ne viendrait-il pas
t du jour, elle se leva et dit qu’elle n’avait plus que deux heures à vivre . Elle choisit un de ses mouchoirs à frange d’or p
pauvre artisan, ayant lui-même travaillé longtemps de ses mains pour vivre , est parvenu à la richesse à force de labeur, de
re pendant que les troupes se succédaient. On fit d’abord voyager les vivres et les munitions. Pour cette partie du matériel,
n avait à transporter de l’autre côté du Saint-Bernard. Cependant les vivres et les munitions ayant passé à la suite des divis
16, 17, 18, 19, 20 mai, les divisions continuèrent à passer avec les vivres , les munitions et l’artillerie Le premier consul
Le lendemain, après quelques soins donnés au parc d’artillerie et aux vivres , il partit pour Aoste et pour Bard… Treize jours
s. Il me reste une mission, et c’est pour la remplir que je consens à vivre , c’est de raconter à la postérité les grandes cho
épuisée, il buvait le sang des enfants. Le roi s’obstinait à vouloir vivre . Il avait obtenu du roi de Naples qu’il lui envoy
iroir à ce qu’il représente ; mais les personnages qu’il met en scène vivent d’une vie admirable, sans qu’il ait besoin de se
e admirable, sans qu’il ait besoin de se substituer à ceux qu’il fait vivre . Il y a des écrivains qui ne savent animer que le
dans l’histoire du monde quel était le siècle où il faisait le mieux vivre , il avait trouvé que c’était le dix-huitième sièc
ères années de Louis XIV, et qui serait mort vers 1785 ou 1786, ayant vécu ses quatre-vingts ans, pourrait se dire avoir été
ques héros, mais une obéissance telle qu’il la faut à la société pour vivre , telle que Sparte l’avait dans ses beaux jours. S
r de punir de si chers ennemis. Nomme-moi les climats où tu souhaites vivre  ; Parle : dès ce moment je suis prête à te suivre
on fils. Oracles que j’abhorre ! Sans vos ordres, sans vous, mon fils vivrait encore. ŒDIPE. Votre fils ! par quel coup l’avez-
ir ! GUSMAN. Je veux plus : je te veux forcer à me chérir. Alzire n’a vécu que trop infortunée, Et par mes cruautés, et par
és, et par mon hyménée : Que ma mourante main la remette en tes bras. Vivez sans me haïr, gouvernez vos États ; Et, de vos mu
je vois vos pleurs. Pour la dernière fois approchez-vous, mon père ! Vivez longtemps heureux ; qu’Alzire vous soit chère ! Z
leur643 : Un sort errant ne conduit qu’à l’erreur. Il nous vaut mieux vivre au sein de nos lares, Et conserver, paisibles cas
en doute, attesteront mes vers. A Nevers donc, chez les Visitandines, Vivait naguère un perroquet fameux, A qui son art et son
éprouvait chaque jour, Plus mitonné qu’un perroquet de cour. Ver-Vert vivait sans ennui, sans travaux ; Dans tous les cœurs il
vrai qu’il parlait comme un livre, Toujours d’un ton confît en savoir vivre . Il n’était point de ces fiers perroquets Que l’a
s’inclinait d’un air sanctifié Et laissait là son monde édifié. Ainsi vivait dans ce nid délectable, En maître, en saint, en s
des absents qu’il leur livre, Et que tous avec lui seraient fâchés de vivre . On le voit une fois ; il peut-être applaudi ; Ma
e, essayant les cordes nouvelles de sa lyre d’or, André Chénier avait vécu pour l’amitié et la poésie. Par instinct et par v
’homme secourable. Tous, par sa main de fer en aveugles poussés, Nous vivons , et tes vœux ne sont point exaucés. Cléotas est p
7. Ses deux fils et sa femme, A Delphes, confiés au ministre du dieu, Vivaient de quelques dons offerts dans le saint lieu. Par
ux sacrés ! Oiseaux chers à Thétis ; doux alcyons pleurez719 ! Elle a vécu , Myrto, la jeune Tarentine ! Un vaisseau la porta
gueil qui vous enivre : Ah ! croyez que pour moi c’est un tourment de vivre Sans gloire, sans vertu, chaque jour poursuivi Pa
que de descendre, J’élèverai la tombe où manquera sa cendre, Mais où vivront du moins et son doux souvenir, Et sa gloire et se
et le peuple est vaincu. » Il est vrai : jeune encor, j’ai déjà trop vécu . L’espérance lointaine et les vastes pensées Embe
eil, c’est le mien ; C’est ma vie ; et mourant, j’en ai soif, je veux vivre , Et ce calice amer, dont le poison m’enivre, De t
ne voit que soldats ou douaniers. Autrefois, les chrétiens pouvaient vivre en Bretagne. Alors, contre tout l’or et les joyau
ux flammes. C’est une vieille ruse en notre vieux pays : Nos pères en vivaient , qu’elle profite aux fils. Sur le vaisseau maudit
antique sagesse Qui du sobre Épicure a fait un demi-dieu. Je voudrais vivre , aimer, m’accoutumer aux hommes, Chercher un peu
s convaincus ; Tu n’aurais pas molli devant cent mille écus : Le cœur vivait alors, et l’on t’eût bien fait rire, Si des gens
. GEORGE. Travaille.En attendant, je n’ai plus de ressource. Comment vivre  ? RODOLPHE. Comment vivre ?Eh ! parbleu ! N’avon
endant, je n’ai plus de ressource. Comment vivre ? RODOLPHE. Comment vivre  ?Eh ! parbleu ! N’avons-nous pas ma bourse ? GEOR
e j’ai, c’est à toi. GEORGE. C’est assez pour toi seul, trop peu pour vivre ensemble. RODOLPHE. Puis tu pourrais donner des l
’un honnête métier, Et croirait plus louable, et même plus altier, De vivre dignement de l’art que l’on enseigne Que d’épouse
mps, Et le peu dont le pauvre a besoin pour sourire ? Je la regardais vivre et l’entendais de loin ; Comme un fardeau que pos
us poursuivons sans l’atteindre, termine ainsi : Hélas ! naître pour vivre en désirant la mort ! Grandir en regrettant l’enf
i au niveau de son courage. » 504. Depuis des siècles, des religieux vivent dans ces solitudes pour secourir les voyageurs ég
, et l’on sait que l’empereur, après sa seconde abdication, demanda à vivre en Angleterre sous le nom du colonel Duroc. 507.
ire. » 511. Michelet lui-même écrivait : « De crainte de n’avoir pas vécu pour mon compte, je me dépêche de vivre la vie de
 : « De crainte de n’avoir pas vécu pour mon compte, je me dépêche de vivre la vie de l’humanité. Aujourd’hui tel siècle, dem
ier, dit M. Daunou, l’a pleuré quatorze ans, et demeura, tant qu’elle vécut , avec Marie-Joseph, et c’était lui qui la consola
Louis XI, le récit de ses terreurs : il est assez vengé, il le laisse vivre pour son châtiment. Cette dernière secousse achèv
gue était l’État avant quatre-vingt-neuf ! Les mots, bien ou mal nés, vivaient parqués en castes ; Les uns, nobles, hantant les
41 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
ons, brave Mayenne. — Quittez, lui dit son chef, une fureur si vaine. Vivez pour le parti dont vous êtes l’honneur, Vivez pou
f, une fureur si vaine. Vivez pour le parti dont vous êtes l’honneur, Vivez pour réparer sa perte et son malheur3 ; Que vous
« Soyez libres, dit-il ; vous pouvez désormais Rester mes ennemis ou vivre mes sujets… Choisissez. » A ces mots d’un roi cou
-je libre en effet ?Oui, Seigneur, oui, vous l’êtes. Châtillon. Vous vivez , vous calmez nos douleurs inquiètes. Tous nos tri
42 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -
chirent. Et c’est cela qui plus nous profite, en nous contraignant de vivre regleement11, et prendre bien garde à nous, sans
son au logis, engendre une accoustumance, une intention et volonté de vivre honestement et correctement. Car ainsi comme les
nement : aussi ceux qui par quelques inimitiez ont esté contraints de vivre sobrement et se garder de mesprendre15 par neglig
43 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »
le presse de se rendre à la cour de son maître : « Tu me proposes de vivre , de la part de ton maître ! Ah ! si je dois vivre
« Tu me proposes de vivre, de la part de ton maître ! Ah ! si je dois vivre encore, si les jours de Démosthène doivent être c
44 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
le goût et la conscience se confondent, et que les pensées dignes de vivre procèdent toujours d’un caractère élevé, d’une vo
l y a des changements dangereux, et quand notre jeune ami aura autant vécu que nous, il n’aura pas meilleure opinion que nou
autrefois toute la rivière, se sont retirés en ce lieu de sûreté, et vivent dans un canal qui fait rêver les plus grands parl
s en pratique par les mieux sensés47 de ceux avec lesquels j’aurais à vivre  ; car, commençant dès lors à ne compter pour rien
e lait, ne peut pas si facilement se résoudre à la quitter pour aller vivre au pays des ours82, entre des rochers et des glac
raison que tous les doctes produits par la fertilité des pays où j’ai vécu , je me persuade que la beauté du lieu n’est pas n
ux pistolets et deux poignards à la ceinture. Ce sont des bandits qui vivent dans les montagnes des confins du Piémont et de G
’apprivoisent que pour dérober145 ; combien d’oiseaux de proie qui ne vivent que de rapine ! combien d’animaux paisibles et tr
qu’on donne, et que, suivant le dire d’un ancien, il faut manger pour vivre , et non pas vivre pour manger. harpagon. Ah ! q
e, suivant le dire d’un ancien, il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger. harpagon. Ah ! que cela est bien d
. Voilà la plus belle sentence que j’aie entendue de ma vie : Il faut vivre pour manger, et non pas manger pour vi… Non, ce n
as cela. Comment est-ce que tu dis ? v alère. Qu’il faut manger pour vivre , et non pas vitre pour manger. Harpagon, à maît
et je n’ai plus que faire au monde ? Bans toi, il m’est impossible de vivre . C’en est fait ; je n’en puis plus, je me meurs,
demeurer en repos dans une chambre. Un homme qui a assez de bien pour vivre , s’il savait demeurer chez soi avec plaisir, n’en
; pour moi, je lui souhaite la mort, ne comprenant pas qu’elle puisse vivre après une telle perte478. Un grand seigneur
par493 les épines dont elle est semée. Vous me direz que je veux donc vivre éternellement : point du tout ; mais, si on m’ava
a part et des importunités de la part des autres ; il ne compte avoir vécu que le temps qu’il a passé avec ses amis ou avec
ide671 d’un cœur inquiet. Toutes vos dettes sont payées ; vous pouvez vivre délicieusement sans en faire de nouvelles. Que dé
sont des hommes748. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d’eau et de racines ; ils épargnent
ux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre , et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain q
penchant de la colline759. Je me récrie, et je dis : Quel plaisir de vivre sous un si beau ciel et dans ce séjour si délicie
t été ruiné, vous avez tout entre vos mains, et personne ne peut plus vivre que de vos dons. Voilà ce grand royaume si floris
le avec cette idole de gloire. Voilà, Sire, l’état où vous êtes. Vous vivez comme ayant un bandeau fatal sur les yeux ; vous
ille roche, chrétien fervent, ambitieux de grandes choses et réduit à vivre parmi les petites, il eut, pendant tout le règne
les premières années de la Régence. Après son ambassade d’Espagne, il vécut dans la retraite, et mourut à quatre-vingts ans.
captivité, à la mort, à l’infamie du triomphe1030. Ainsi des rois qui vivaient dans le faste et dans les délices n’osaient jeter
aux plaisirs, pendant que ses parents s’épuisaient encore davantage à vivre en grands seigneurs. Une jeune veuve de qualité,
métier ; il n’est pas bien difficile ; je te mettrai de part, et nous vivrons gaiement dans ce coin de terre où nous sommes nés
onde1157, mais rien n’a passé si rapidemment que notre entrevue. Nous vivons à Bruxelles comme à Cirey. Nous voyons peu de mon
e où l’opéra comique l’emporte sur Armide1167 et sur Phèdre1168. Vous vivez au milieu d’une nation égarée qui est à table dep
ar l’honneur, et, par conséquent, attentifs à leur conduite, pourront vivre ensemble en société. Ils cultiveront les beaux ar
t les beaux arts, par lesquels les mœurs s’adoucissent ; ils pourront vivre dans la paix, dans l’innocente gaieté des honnête
c elle, faites mieux, monsieur, retournez dans votre province ; allez vivre dans le sein de votre famille ; servez, soignez v
x que de parvenus1388. Vous ne devez point vous estimer malheureux de vivre comme fait M. votre père1389, et il n’y a point d
e vit pas comme eux ; mais ce sont eux qui, vivant loin de la nature, vivent hors du monde. Ils vous trouveraient, ô éternelle
nne et toujours nouvelle, ô vie pure et bienheureuse de tous ceux qui vivent véritablement, s’ils vous cherchaient seulement a
d’eux-mêmes ; si vous étiez un amas d’or, ou un roi victorieux qui ne vivra pas demain, ils vous apercevraient, et vous attri
de liberté, de constitution, de résistance, lorsque ses calomniateurs vivaient de tous les préjugés dominants. Que m’importe ! c
recherche au contraire, et s’en fait gloire. Que le poltron s’amuse à vivre tant qu’il voudra, c’est son métier ; mais qu’il
re essence. On ne se lasse pas de les relire, et ce sage est digne de vivre à jamais dans la compagnie des maîtres1503. Pla
longtemps connus ; la facilité d’être heureux par l’habitude où l’on vécut de trouver son bonheur en soi ; je ne sais quoi d
t enfin s’imprimer sur le visage de ces femmes comme si elles eussent vécu pendant ce temps1521. Pompéia1522 A Rome,
i a pas succédé. Le seul Méhémet-Chah1602, ton oncle, me semble avoir vécu et pensé en prince. Il a réuni sous sa domination
gue maladie ? Heureux ceux qui meurent sur le champ de bataille ! Ils vivent éternellement dans le souvenir de la postérité ;
t du jour, elle se leva et dit qu’elle n’avait plus que deux heures à vivre  ; elle choisit un de ses mouchoirs à franges d’or
in, à ses flancs, à ses derrières ; mouvoir tout avec soi, munitions, vivres , hôpitaux et tous ces éléments si divers, si mobi
ns, la racine de toutes les sottises et de tous les ridicules ? Qui a vécu sans avoir, un jour ou l’autre, aperçu avec effro
nt été pauvres. Aujourd’hui tout le monde échoue là ; on ne sait plus vivre de peu. Il est vrai qu’accoutumé à vivre pauvreme
échoue là ; on ne sait plus vivre de peu. Il est vrai qu’accoutumé à vivre pauvrement, depuis que je suis au monde, je ne vo
ença de la sorte : « Charles-Baptiste ! le Christ reçoive ton âme ! —  Vivre , c’est souffrir. — Tu vas clans un lieu — où il n
1. Conseils a la jeunesse Une fausse sagesse vous dit : Il faut vivre avant tout. La vraie vous dira : Il faut avant to
tout. La vraie vous dira : Il faut avant tout valoir et mériter1832 ; vivre vient ensuite, plus sûrement et plus tôt. J’ai pi
par la dextérité du discours. Vous êtes cette société future où nous vivons presque plus que dans la nôtre, par le souci pate
tées vous parlent du choix d’un état et de l’art très-nécessaire d’un vivre  ; l’Université n’a pas à porter secours à qui s’a
e dira jamais trop, sont les seuls vrais biens. Dans le temps où nous vivons , et où il semble que l’instabilité nous donne la
ntaigne appelle ingénieusement une arrière-boutique, où vous puissiez vivre quelquefois avec vous-mêmes, jouissant de vous, n
eau. 121. Il nous donne l’expression de la physionomie, ce qui fait vivre un portrait. 122. L’action est le geste qui acc
en qu’en effet il n’y avait en lui aucune passion réelle. Après avoir vécu avec une magnificence extrême, et fait pour plus
intes ; car l’homme, la compromettrait ; or sans elle, il ne pourrait vivre . 376. Oui, un honneur ! car Dieu nous fait ainsi
ond    ; l’infortuné s’y livre ; Déjà percé trois fois, il a cessé de vivre . Ses jours étoient sauvés, ô regret ! ô douleur !
nt (La Fontaine). 512. On lit dans Montaigne : « Tout ce que vous vivez , vous le desrobez à la vie ; c’est à ses dépens.
aillis. Ah ! que j’aime ces oiseaux qui sont environnés d’eaux, et ne vivent que de l’air, qui se cachent en mer, et ne voient
veuille nous rendre tels, qu’environnés du monde et de la chair, vous vivions de l’esprit ; que, parmi les vanités de la terre,
que j’ai n’est fondé que sur la persuasion où l’on est que je veux y vivre sans intérêt. Il est juste de travailler à rempli
s-uns jusqu’aux aliments ; ils redoutent l’hiver, ils appréhendent de vivre . » Et il ajoute : « Tienne qui voudra contre de s
les qui nous rendent utiles et agréables à ceux avec qui nous avons à vivre . On ne corrige les particuliers qu’en leur prouva
termine. Si nous avons le front triste, c’est que nous la voyons. «  Vivez , jeunes élèves, avec la pensée de cette pente que
il pas de trop, ici ? 891. Particulière, l’humeur de celui qui veut vivre à part. 892. L’expression est étrange, mais bibl
s Massillon indique le remède de cette maladie. « Les âmes justes qui vivent dans l’ordre, elles qui ne donnent rien aux capri
is. 1028. . « Sylla, quittant la dictature, avait semblé ne vouloir vivre que sous la « protection de ses lois mêmes ; mais
veux point de taches. Citons encore ces vers de madame Tastu : Pour vivre longtemps sur la terre, Honore ton père et ta mèr
erre qui doit faire plaisir à un homme qui connaît son monde et qui a vécu  ; c’est votre approbation, c’est votre sensibilit
en 1734. 1151. Voltaire n’était pas aussi malheureux qu’il le dit de vivre ainsi en plein tourbillon ; Le mouvement, le brui
l avait de la tendresse et de la bonhomie. 1501. Le comte de Maistre vivait à Saint-Pétersbourg, loin de sa famille. 1502. O
aussi en nous disant combien peu ce monde est consolant. On ne peut y vivre qu’avec des illusions, et dès qu’on a un peu vécu
lant. On ne peut y vivre qu’avec des illusions, et dès qu’on a un peu vécu , toutes les illusions s’envolent. J’ai conçu qu’i
signons-nous à la destinée qui se moque de nous, et qui nous emporte. Vivons tant que nous pourrons, et comme nous pourrons. N
érance, et jusques au dernier soupir, c’est l’espérance qui nous fait vivre  : et puisque nous espérons toujours, c’est un sig
qu’on appelle maisons, on voit des animaux qu’on appelle hommes, qui vivent le plus cordialement du monde pêle-mêle avec d’au
, et mourut en 1527. 1744. L’Empereur disait que, si Corneille avait vécu sous son règne, il l’eut fait prince. 1745. Comm
de la vieillesse. » 1840. M. Nisard ajoutait : « L’époque où nous vivons n’est guère propice à l’attention, et je ne crois
45 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
ut est perdu : quelques belles situations ne suffiront pas pour faire vivre la pièce. Si les incidents sont trop multipliés,
éra bien écrit se lit toujours avec plaisir : c’est le style qui fera vivre les opéras de Quinault, de Métastase et de Scribe
e, Sur une scène heureuse il peut les étaler, Et les faire à nos yeux vivre , agir et parler. Boileau. Art poét. La combina
ets, et de leur donner une pointe de gaieté et d’esprit qui les fasse vivre dans la mémoire. Le proverbe est une petite coméd
. Sans le style, les comédies les plus gaies et les plus heureuses ne vivent pas dans la littérature, parce que la lecture en
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
qui éclate encore dans ses yeux, sous la griffe même des lions ! Il a vécu et il meurt pour Jésus-Christ ; il meurt en prian
e ; la vôtre est un beau et inutile spectacle. Le stoïcisme romain a vécu et est mort les bras croisés : c’est là son tort
en dépit de sa morale et de ses sages, il est mort inutile pour avoir vécu orgueilleux1. (Essais de littérature et de morale
47 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
istance, lorsque ses vils calomniateurs suçaient le lait des cours et vivaient de tous les préjugés dominants. Que m’importe ? C
ette tante, son père la rappela en Angleterre : il s’était remarié et vivait dans une petite ville du Northumberland. Habituée
des arts, éprouva toutes les tristesses de l’exil quand il lui fallut vivre sous le ciel froid et sombre de l’Angleterre et d
t enfin s’imprimer sur le visage de ces femmes comme si elles eussent vécu pendant ce temps. Telle était ma situation dans c
res qui honorent l’humanité, les hommes, dans quelque retraite qu’ils vivent , ont toujours les moyens d’occuper dignement leur
vent dire : cela ne se peut pas, que, parmi tant de négations, ne pas vivre m’eût encore semblé la meilleure de toutes. Moi-m
s ruines romaines, on croit aux antiques Romains, comme si l’on avait vécu de leur temps. Les souvenirs de l’esprit sont acq
s. Jamais il n’entrait en négociation avec les mauvais sentiments. Il vivait , il parlait, il agissait comme si les méchants n’
’éprouver jamais : et pourquoi donc ont-ils accepté d’être jeunes, de vivre même, puisque cela ne devait pas toujours durer ?
en après lui : il emporte tout son cœur. La solitude lui a préparé le vivre et le couvert ; les bois ne sont point armés cont
s étions rencontrés au fond du Péloponnèse, moi pour passer, lui pour vivre sur des tombeaux qui n’étaient pas ceux de nos aï
uines d’Athènes, je sentis que j’aurais voulu mourir avec Léonidas et vivre avec Périclès… Dans la vallée formée par l’Anches
t l’impuissance d’y contribuer m’empêchait de former des plans, et je vivais comme étranger à l’histoire. Mais la marche des é
stence historique est plus avérée que toutes celles des temps où il a vécu , lui seul fils d’un charpentier, se donne-t-il to
, vivant dans tout l’univers ! Est-ce là mourir ? N’est-ce pas plutôt vivre  ? Voilà la mort du Christ, voilà celle de Dieu.
pour le salut de la république contre leur trahison arbitraire. Nous vivons à l’ombre des lois ; faudra-t-il que nous mourion
e, ses découvertes partielles, et à plus forte raison ses erreurs, ne vivraient plus que dispersées dans vingt ouvrages. Par le g
humain, pose au contraire en principe que toute grande doctrine qui a vécu contient en soi quelque chose de vrai. L’erreur p
e petites bandes de guerriers oisifs, cantonnés de loin en loin ; ils vivaient à l’état de tribu et en colonies agricoles, au bo
insi que, dans une existence très remplie et très agitée, vous pouvez vivre assez longtemps avec le bonheur de ce monde avant
es sans histoire, qui ont encore d’autres idées, une autre manière de vivre . Et ces deux races, l’une asiatique et l’autre gr
lui-même entouré de races inconnues à elles-mêmes et aux autres, qui vivent , depuis des époques ignorées, dans l’occident et
ent plus, animaux informes, grossièrement organisés, qui ne pouvaient vivre qu’avec peine, et qui ne semblaient que la premiè
, ces animaux informes, qui ont disparu de la face de la terre, y ont vécu autrefois comme nous y vivons maintenant, Pourquo
ont disparu de la face de la terre, y ont vécu autrefois comme nous y vivons maintenant, Pourquoi le jour ne viendrait-il pas
t du jour, elle se leva et dit qu’elle n’avait plus que deux heures à vivre . Elle choisit un de ses mouchoirs à frange d’or p
pauvre artisan, ayant lui-même travaillé longtemps de ses mains pour vivre , est parvenu à la richesse à force de labeur, de
er la Gironde en allant frapper Marat à Paris. À cette époque (1793) vivait dans le Calvados une jeune fille âgée de vingt-ci
t actif et inquiet. Elle avait quitté la maison paternelle pour aller vivre avec plus de liberté chez une de ses amies à Caen
re pendant que les troupes se succédaient. On fit d’abord voyager les vivres et les munitions. Pour cette partie du matériel,
n avait à transporter de l’autre côté du Saint-Bernard. Cependant les vivres et les munitions ayant passé à la suite des divis
16, 17, 18, 19, 20 mai, les divisions continuèrent à passer avec les vivres , les munitions et l’artillerie. Le Premier Consul
ui pourra survenir ; ce ne sera qu’une perte de temps. Nous avons des vivres en suffisante quantité pour attendre, et nous vie
Le lendemain, après quelques soins donnés au parc d’artillerie et aux vivres , il partit pour Aoste et pour Bard. Reconnaissant
patrie. Avide, j’écoutais quand vos mâles discours Du siècle où nous vivons me retraçaient le cours : Ici, du dictateur la vi
berté renaître, Je n’en jouirai plus ; j’ai fléchi sous un maître ; À vivre en le servant je me suis condamné, Soumis au bras
ui, seul honneur de mes cheveux blanchis, Fuis toujours le tyran ! tu vivras sans reproche. On ouvre, et les licteurs annoncen
gueil qui vous enivre : Ah ! croyez que pour moi c’est un tourment de vivre Sans gloire, sans vertu, chaque jour poursuivi Pa
que de descendre, J’élèverai la tombe où manquera sa cendre, Mais où vivront du moins et son doux souvenir, Et sa gloire et se
et le peuple est vaincu. » Il est vrai : jeune encor, j’ai déjà trop vécu . L’espérance lointaine et les vastes pensées Embe
soins ! que me font-ils, tes soins ? Rien. Je m’en passerai ; je n’en vivrai pas moins. Je veux : ma volonté suffit pour que j
evais tout au père, et me tiendrais infâme Si ses bienfaits passés ne vivaient dans mon âme. LOUIS. Mais les miens sont présents
eil, c’est le mien ; C’est ma vie ; et mourant, j’en ai soif, je veux vivre , Et ce calice amer, dont le poison m’enivre, De t
a terre Où ton père a son père, où ta mère a sa mère ; Où tout ce qui vécut dort d’un sommeil profond ! Abîme où la poussière
antique sagesse Qui du sobre Épicure a fait un demi-dieu. Je voudrais vivre , aimer, m’accoutumer aux hommes, Chercher un peu
s convaincus ; Tu n’aurais pas molli devant cent mille écus : Le cœur vivait alors, et l’on t’eût bien fait rire, Si des gens
. GEORGE. Travaille.En attendant, je n’ai plus de ressource. Comment vivre  ? RODOLPHE. Comment vivre ?Eh ! parbleu ! n’avon
endant, je n’ai plus de ressource. Comment vivre ? RODOLPHE. Comment vivre  ?Eh ! parbleu ! n’avons-nous pas ma bourse ? GEOR
e j’ai, c’est à toi. GEORGE. C’est assez pour toi seul, trop peu pour vivre ensemble. RODOLPHE. Puis tu pourrais donner des l
’un honnête métier, Et croirait plus louable, et même plus altier, De vivre dignement de l’art que l’on enseigne Que d’épouse
du Danemark, à la fois prêtre, soldat, poète, roi et législateur. Il vivait , à ce que l’on pense, vers 70 avant J.-C. Quand i
et population welsche, les indigênes de la Gaule, au milieu desquels vivaient les Franks. On a tort d’employer aujourd’hui ce m
us poursuivons sans l’atteindre, termine ainsi : Hélas ! naître pour vivre en désirant ta mort ! Grandir en regrettant l’enf
à la rencontre de Bonaparte. 269. Depuis des siècles, des religieux vivent dans ces solitudes pour secourir les voyageurs ég
ier, dit M. Daunou, l’a pleuré quatorze ans, et demeura, tant qu’elle vécut , avec Marie Joseph, et c’était lui qui la consola
Louis XI, le récit de ses terreurs : il est assez vengé, il le laisse vivre pour son châtiment. Cette dernière secousse achèv
48 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
œur arrive1, Que nul autre, après toi, ne nous rendra jamais. Ah ! tu vivrais encor sans cette âme indomptable. Ce fut là ton s
cette flamme brûlante Que ton sein palpitant ne pouvait contenir ! Tu vivrais , tu verrais te suivre, et t’applaudir De ce publi
ntique sagesse, Qui du sobre Epicure a fait un demi-dieu. Je voudrais vivre , aimer, m’accoutumer aux hommes, Chercher un peu
49 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
bornes des temps, comme celles des lieux, on dirait qu’elle l’a fait vivre longtemps avant sa naissance. C’est l’homme de to
e l’antiquité ont pensé, ont parlé, ont agi pour lui ; ou plutôt il a vécu avec eux, il a entendu leurs leçons, il a été le
té. Les uns la faisaient mourir avec le corps ; d’autres la faisaient vivre avant le corps. Quelques-uns la faisaient passer
uvaient dispenser d’une loi commune, l’illustre et la vertueuse Julie vivrait encore avec son époux : ce peu de terre que nous
souvenir ? pas plus qu’un songe de la nuit. Vous rêvez que vous avez vécu  ; voilà tout ce qui vous en reste. Tout cet inter
t rapide qu’à peine vous avez vu passer. Quand vous auriez commencé à vivre avec le monde, le passé ne vous paraîtrait pas pl
istance, lorsque ses vils calomniateurs suçaient le lait des cours et vivaient de tous les préjugés dominants ; que m’importe ?
eauté du long passage cité par son historien, si elle mérite de faire vivre l’ouvrage, ne justifie pas celui qui, par un inté
50 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
ériter ainsi Qu’on lût sur leur tombeau, digne d’une Romaine : « Elle vécut chez elle, et fila de la laine. » Les doigts labo
d’une œuvre sérieuse Dans cette oisiveté rude et laborieuse4 ; Est-ce vivre  ? Et n’a-t-on pas droit de s’étonner Que des homm
n malappris. Rodolphe est un sauvage, ours. 3. Alors, il ne sait pas vivre . 4. N’ayez pas le sans-gêne de Rodolphe. Pourtan
sme peut s’en mêler, si on s’isole plus que de raison. Il ne faut pas vivre seulement pour soi, pour son plaisir. 2. Ici je
51 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
ripz, n’est tant a fin qu’en ce train vertueux tu vives, que de ainsi vivre et avoir vescu tu te reiouisses, et te refraichis
a son retour de Lanternois : leur optant60 ce neantmoins, en cas que vivre entre les humains ne leur faschast, et noyer ains
ts piliers, arboutants76 de justice grippeminaudiere. Et notez que si viviez encores six olympiades et l’eage de deux chiens,
esquels la vie a touiours esté cogneue simple et paisible, quand nous vivions sous vous, Sire, machinions de renverser les roya
e des hommes, i’entends y comprendre, et principalement, ceulx qui ne vivent qu’en la mémoire des livres : il practiquera, par
vos maisons et les dépouiller des meubles anciens et paternels ! Vous vivez de sorte que vous pouvez dire, que rien n’est à v
recours à elle pour estre en liberté, l’ont choisie et espousee pour vivre en repos et se delivrer du monde, e carcere in cu
r de plus en plus l’ire de Dieu sur ycelle… Dieu ne me fasse pas tant vivre que je veoie ceste desolation168 ; car je verray
hes des hommes doit longuement demourer en sa chambre ; et qui desire vivre en la memoire de la posterité doit, comme mort en
eschir : et se coula tout doulcement es cueurs des hommes un desir de vivre en paix, de labourer la terre, d’elever des enfan
i ces deux deites la ne vous donnoient pas suffisamment assez de quoy vivre  ? N’avez vous point de honte de mesler à voz tabl
s’entredonnoyent du laict ou vin, et s’entrecommuniquoyent les autres vivres qu’ilz avoyent apportez de la maison. Brief, on e
Notice Palissy, né à Biron (Périgord), visita, en voyageant pour vivre de son métier de peintre de vitres, la France des
ux de la couronne. Mais maintenant qui peut se vanter d’avoir de quoi vivre pour trois semaines, si ce ne sont les voleurs, q
l’Hostel de Ville sur les meubles et marchandises libres, et sur les vivres qui entrent aux bonnes villes, où il se commet mi
e ! Que n’ay-je un licol pour me pendre ! car j’ayme mieux mourir que vivre ainsi. Helas ! elle est toute vuyde. Vray Dieu !
ue je suis ! que ce jour m’a esté malencontreux ! A quoy veux-je plus vivre , puis que j’ay perdu mes escus, que j’avois si so
s Allemands, devient différent de ce qu’il serait s’il avoit toujours vécu entre des Chinois ou des cannibales ; et comment,
ésent sont nos moyens ; le seul avenir est notre objet. Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ; et nous dis
r est notre objet. Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre  ; et nous disposant toujours à être heureux, il e
la sienne. Les Maximes furent, dans les salons de la société polie où vécut et vieillit La Rochefoucauld après la Fronde, une
malade, me promet et veut s’obliger par devant notaires, de me faire vivre encore trente années, si je puis lui obtenir une
ntés depuis sur tant de théâtres, traduits en tant de langues, et qui vivront à jamais dans la bouche des hommes. À dire le vra
l’empêcheront de perdre ses grâces ; et nous pouvons espérer qu’elle vivra dans l’état où vous l’avez mise, autant que durer
ne soit formidable qu’aux méchans, et que vos autres sujets puissent vivre en paix et en repos, en vous rendant obéissance.
accomplir ce beau précepte de saint Paul, qui oblige les rois à faire vivre les peuples autant qu’ils peuvent, doucement et p
a science ou l’étude de la mort, et qu’il est impossible à l’homme de vivre dans Tordre et de se maintenir dans une vertu sol
i vos armées, sire, ont jamais manqué de vaincre pour manquer de quoi vivre  ; si, nonobstant les dépenses effroyables de la g
u vide d’un cœur inquiet. Toutes vos dettes sont payées ; vous pouvez vivre délicieusement, sans en faire de nouvelles. Que d
nt de ce qu’il faudra, tôt ou tard, abjurer. Vous n’avez encore guère vécu , et vous avez pourtant à renoncer à la tendresse
ne lettre mordante sur la paix des Pyrénées le fit exiler (1601) : il vécut dès lors et mourut en Angleterre, où il fut l’hôt
tôt courtes, tantôt développées, aux portraits originaux dont il fait vivre les physionomies et dont les Clefs ont maintes fo
ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d’eau et de racines : ils épargnent
ux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre  ; et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain
t été ruiné, vous avez tout entre vos mains, et personne ne peut plus vivre que de vos dons. Voilà, ce grand royaume si flori
nd qui, à force de garder son cœur et son corps de toute émotion, sut vivre cent ans moins trente-trois jours : le bel esprit
, et qui n’avoit pas d’exemple, même dans les heureux siècles où vous viviez . SOCRATE. Je suis bien aise de voir un mort qui m
is au contraire à apprendre des merveilles du siècle où vous venez de vivre . Quoi ? les hommes d’à présent ne se sont point c
et les anciens bien haut, pour abaisser ses contemporains. Quand nous vivions , nous estimions nos ancêtres plus qu’ils ne mérit
roi qui devait plus tard épouser sa veuve, et dont le Roman comique «  vivra longtemps encore par le naturel des pensées, la p
meilleur aloi, net et brillant, et de l’esprit le plus fin, ont fait vivre ses Lettres et ses Mémoires. Il fut de l’Académie
de Motteville. Françoise Bertaut (1621-1689), nièce du poète Normand, vécut dès la jeunesse dans l’intimité d’Anne d’Autriche
r pour eux des entrailles de miséricorde. Les voilà devant vous ! Ils vivront si vous continuez d’en prendre un soin charitable
toit né insolent et sans égards ; mais l’adversité lui avoit appris à vivre . (Bussy-Rabutin.) Portrait de Turenne
quelque trafic, qui le mettroit lui et sa famille en état de pouvoir vivre un peu plus à son aise, aime mieux demeurer sans
qui, âgé de près de soixante ans en 1715, avait encore quarante ans à vivre  ; par Lamotte-Houdar, son ami (1672-1731), qui eu
’avance à grands pas, on diroit souvent qu’il pense plus à durer qu’à vivre , et à compter ses momens qu’à les peser ; ou si l
faisant une fraude innocente à la nature, il trouve l’unique moyen de vivre beaucoup plus que le reste des hommes. Il regarde
agne à Paris, fut quelque temps commis de traitant, puis, dégoûté, il vécut de sa plume, dans une indépendance qui, à l’occas
té de lui représenter ses besoins, et de demander quelque argent pour vivre  : Il est juste, lui dit le ministre, que vous soy
de bagatelles, comme d’autres peuples le sont d’affaires sérieuses et vivent comme des enfans qui ne savent jamais la raison d
s-en au noviciat des jésuites. Il a été deux ans novice. Pour moi, je vivrai pour vous être à jamais attaché avec la plus resp
ne m’a obéi. Ma gaieté durant toute la soirée témoignoit que j’avois vécu seul tout le jour ; j’étois bien différent quand
ec elle, faites mieux, monsieur, retournez dans votre province, allez vivre dans le sein de votre famille, servez, soignez vo
gueux que de parvenus. Vous ne devez point vous estimer malheureux de vivre comme fait M. votre père, et il n’y a point de so
ard, il ne prend plus de part aux agitations qui l’environnent : il a vécu dans un autre siècle. Cependant ces grands corps
la grève, et envoya chez tous les habitans du voisinage chercher des vivres , des planches, des câbles et des tonneaux vides.
Marmontel (1723-1779) dans ses Éléments de littérature, qui ont plus vécu que son roman poétique des Incas ou la Destructio
Nancy ; Mme Riccoboni (1713-1792 ; de Paris, qui ont toutefois moins vécu par leurs romans que Mme de Staal (Mlle De Launay
, trente ans de grâce que Dieu a voulu vous accorder en vous laissant vivre , que vous lui devez et qui vous ont rapproché d’a
; bientôt j’irai rejoindre ton père. Si tu dois être juste, puissé-je vivre encore assez pour contempler tes vertus ! Si tu d
reproches de ce qu’il s’étoit exposé. « Eh ! d’où vient cet ennui de vivre  ? — De tout ce que je vois. — Ah ! bon Dieu, n’av
e que seroit la vie humaine avec une irréligion positive : les athées vivent à l’ombre de la religion. (Id., Lettres et pens
fortunes que la conquête française fit à la Savoie et au Piémont. Il vécut , partout admiré pour son talent, respecté pour so
ont une occupation, et la mort une aventure. Que le poltron s’amuse à vivre tant qu’il voudra, c’est son métier ; mais qu’il
hommes et de petites choses, je me disais : « Suis-je donc condamné à vivre et mourir ici comme une huître attachée à son roc
es ruines romaines, on croit aux antiques Romains comme si l’on avait vécu de leur temps. Les souvenirs de l’esprit sont acq
e sur leur vivacité naturelle ; de tout temps ils ont eu le talent de vivre vite, d’abréger les longs discours, de faire plac
es yeux et dans la tête. Blessé à l’armée de Condé, il alla à Londres vivre solitaire pendant sept ans, étudier et écrire un
e lui livra le monde, qu’en sut-il faire ? Ne me dites pas : S’il eût vécu  ! car il devenait de jour en jour plus féroce et
s, mes idées. Autant j’honore les grands ouvrages faits pour durer et vivre dans la postérité, autant je méprise et déteste c
femme et plusieurs petits enfants, et son seul travail pour les faire vivre . Et l’un de ces deux hommes s’inquiétait en lui-m
era aussi sur moi, et sur ma femme, et sur mes enfants. » Et celui-ci vivait tranquille, tandis que le premier ne goûtait pas
us profond, jusqu’à ce qu’enfin rassasié de jours, mais prêt encore à vivre , il entendît cette voix qui vient d’en haut, et q
général Drouot — Poussielgue frères, éditeurs.) Lettre a *** Vivre dans l’avenir Sorèze, 9 juin 1857. Mon ami, Vous
juste, elle en jouit comme d’un ouvrage où elle a une part éternelle. Vivez donc dans l’avenir : c’est le grand asile et le g
c’est le grand asile et le grand levier. Combien Dieu n’y a-t-il pas vécu , et combien n’y vit-il pas ? Je vous y donne rend
plus grands, les plus fiers esprits adonnés aux lettres peuvent bien vivre ensemble. Mais l’Empire n’offrait rien de semblab
Clarendon sollicita la permission, toujours refusée, de rentrer et de vivre obscurément en Angleterre. Aux approches de la mo
prit, et il y joignait la délicatesse et le goût. Dans le monde où il vivait , entre Condé et sa sœur, entre Retz et la Palatin
uparavant les lieux où ils ont été saisis ; car ils n’auraient pas pu vivre sous une pareille température. C’est donc le même
faisait enterrer secrètement les morts, et augmentait les rations de vivres et de liqueurs fortes. Mais le défaut d’activité
isser, signifiait proprement qu’on lui faisait la grâce de le laisser vivre . Cette grâce lui parut un peu mince, et il lui pr
it de lui que six jours de travail sur sept. Jacques était sobre ; il vivait de peu et tâchait de se faire des épargnes ; mais
es de ces fameux capitaines, le maréchal de Luxembourg avait cessé de vivre , et le sage Catinat allait cesser de plaire. Duqu
il fût très fin et connût bien les hommes au milieu desquels il avait vécu , il n’aimait pas à les mener, et peut-être n’avai
a pensée ou sa démission. Appartenant à une génération qui avait plus vécu jusque-là dans les abstractions que dans les réal
, ils jouissaient de tant de délices, et ils les ont abandonnées pour vivre sans abris, sans pain, pour tomber chaque jour et
« Il semble, dit M. Despois de son Histoire de France, qu’il l’avait vécue avant de l’écrire. » Il est le contemporain des g
é. Jeanne d’Arc J’entrais un jour chez un homme qui a beaucoup vécu , beaucoup fait et beaucoup souffert. Il tenait à
ut que le 30 mars 1816, à l’âge de près de quatre-vingt-trois ans. Il vécut assez pour voir la première et la seconde Restaur
ret du repos, l’espérance de la gloire et de la fortune, le dédain de vivre petitement, dédain plus vif au cœur des fils de c
en rapporta tout l’honneur à son guide, et déclara qu’il n’avait pas vécu jusque-là ; qu’il renaissait à la véritable vie.
épais sourcil, un regard plein de poésie et de jeunesse. Sa façon de vivre n’était pas moins surprenante que sa personne. On
dans les circonstances malheureuses où nous sommes, l’endroit où nous vivions ensemble était pour nous une nouvelle patrie. Je
opriété ; il me semble qu’une réminiscence confuse m’apprend que j’ai vécu là jadis dans des temps plus heureux et dont la m
la seule d’ailleurs que puissent envier à ceux qui ont le malheur de vivre longtemps ceux qui ont le bonheur de mourir jeune
e d’une faible odeur de poudre ; cela me rappela ce volcan sur lequel vivaient et dormaient trois mille hommes dans une sécurité
ça de la sorte :   « Charles-Baptiste ! le Christ reçoive ton âme ! —  Vivre , c’est souffrir. — Tu vas dans un lieu — où il n’
artine. C’est là le charme impérissable de ses œuvres. Ce charme fera vivre les romans de passion où il a souvent revêtu d’un
27). 2. Canus, blanc. Ma tête chenue. dit Boileau. 3. Conversari, vivre avec. Cf. La Fontaine, Fables, XI, 7. Depuis conv
eur. 24. Deuh ! Colas, mon fils, — patois lorrain. 25. Il fait bon vivre = il y a profit à… — Employé ici ironiquement. 2
est le substantif : il est impossible qu’elle ne dure pas tant qu’il vivra . 230. Le curé Boucher, ardent ligueur, avait pla
. Sainte Catherine de Gênes (1448-1510). — Sainte Catherine de Sienne vécut de 1347 à 1380. 269. Enrichi de broderies. 270.
ile, Géorg., II, 172. 665. Claude Gelée, dit le Lorrain (1600-1682), vécut à Rome comme le Poussin, son ami. Le Louvre possè
nnut à Rome. (Voy. Lettre du 18 juillet 1809). Né à Beauvais en 1714, vécut et mourut à Rome (1779-1814). Il commença en 1809
nant. Il déploya de grands talents la tête des armées autrichiennes ; vécut dans la retraite après sa défaite à Wagram (1809)
n en 1813 ; aide de camp de Napoléon, il le suivit à l’île d’Elbe, et vécut dans la retraite depuis 1815. Napoléon disait de
5. Napoléon disait de lui à Sainte-Hélène : « Drouot est un homme qui vivrait aussi satisfait, pour ce qui le concerne personne
Directoire ; sénateur et comte sous l’Empire. Ancien régicide, il dut vivre exilé en Hollande de 1815 à 1830. 824. Après la
e (1837) 867. Nicolas Poussin (1594-1665), né près du Grand-Andelys, vécut , peignit et mourut à Rome (1624-1665). Appelé à P
ome. 870. Claude Gelée, dit le Lorrain (1660-1682), né près de Toul, vécut à Rome. 871. C’est le titre adopté par le critiq
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
                     169Ah ! laissez-moi vous suivre. Partout où vous vivrez , Ruth près de vous doit vivre. N’êtes-vous pas ma
issez-moi vous suivre. Partout où vous vivrez, Ruth près de vous doit vivre . N’êtes-vous pas ma mère, en tout temps, en tout
la moisson : hordea metebantur (v. 22). Réduite à aller glaner pour vivre , Ruth se dévoue courageusement à ce genre nouveau
nne, » Et pleurez en chrétiens, si ma mort est chrétienne, » Pourquoi vivrais -je encore ! Inutile ici bas, » Ma vieillesse est
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
ille roche, chrétien fervent, ambitieux de grandes choses et réduit à vivre parmi les petites, il eut, pendant tout le règne
les premières années de la régence. Après son ambassade d’Espagne, il vécut dans la retraite, et mourut à quatre-vingt ans. I
54 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
longtemps qu’il y aura au monde un seul homme qui ose te défendre, tu vivras  ; mais, tu vivras comme tu vis maintenant, entour
aura au monde un seul homme qui ose te défendre, tu vivras ; mais, tu vivras comme tu vis maintenant, entouré par moi d’une su
pays sommes-nous ? quel gouvernement est le nôtre ? dans quelle cité vivons -nous ? Ici, ici même, pères conscrits, dans ce co
au moment de partir, et que, si tu tardais un peu, c’est parce que je vivais encore. Alors il s’est trouvé deux chevaliers rom
ettre à mort Catilina, je n’aurais pas laissé ce misérable gladiateur vivre une heure de plus. Car si autrefois les plus gran
nd même je serais certain de ne pouvoir m’y soustraire, j’ai toujours vécu dans ces sentiments, que la disgrâce encourue pou
longtemps en effet, pères conscrits, que cette conjuration nous fait vivre au milieu des alarmes et des périls ; mais, je ne
e châtiment de Catilina, il reparaîtra plus violent, si nous laissons vivre les autres coupables, et s’aggravera encore. Ains
eur de la jeunesse, un être souillé et dégradé, qui ne confesse avoir vécu avec Catilina dans une étroite intimité ? Où trou
complit aujourd’hui, il aimerait encore mieux périr en brigand que de vivre en exilé. Toutefois, comme jusqu’ici rien n’a jam
plus aucune crainte ? Et ceux qui se cachent, qui restent à Rome, qui vivent au milieu de nous, n’en dirons-nous rien ? Ceux-l
erçoivent de leur chute. Car je ne vois pas trop pourquoi, ne pouvant vivre avec honneur, ils veulent mourir dans la honte, n
ublier que c’est ici ma patrie, que je suis votre consul, que je dois vivre avec vous ou mourir pour vous. Les portes ne sont
moins dignes peuvent également obtenir. Votre mémoire, Romains, fera vivre mes services, vos entretiens les grandiront, vos
es généraux victorieux au-dehors : tandis que mon sort, à moi, est de vivre au milieu des hommes que j’ai vaincus et domptés,
t, qui l’entendait, lorsqu’il a déclaré que Lentulus devait cesser de vivre  ? A-t-il paru cruel en rappelant que son propre a
rs même de ses paisibles habitudes. La plus grande partie de ceux qui vivent dans les boutiques, ou, pour parler plus justemen
nt surtout par une nombreuse population ; la paix seule lui permet de vivre . Or, si ses bénéfices diminuent quand les boutiqu
des périls, à des pièges sans nombre, à la mort elle-même, moins pour vivre que pour vous sauver. Tous les ordres de l’État,
plusieurs citoyens romains, gens honnêtes et pleins de bravoure, qui vivent très unis avec les habitants et trafiquent dans l
atelot ? Celui qui donnait cette somme emportait en quelque sorte ses vivres de toute la campagne, et Verrès y gagnait tout ce
ez personne pour ennemi, et quand vous en auriez eu, vous n’aviez pas vécu de manière à craindre un jugement. N’est-ce point
u’après avoir fait supplicier des citoyens romains, vous aviez laissé vivre et gardiez dans votre maison le chef des pirates 
siez mieux aimé faire trancher la tête au capitaine que de le laisser vivre dans votre maison, en vous exposant au péril qui
s noms latins) ; cet homme, connu et estimé dans sa patrie tant qu’il vécut , le fut dans toute la Sicile après sa mort. Inspi
engeance de votre barbarie. D’ailleurs quelques-uns de ces capitaines vivent encore et sont ici. La fortune, à ce qu’il me sem
de ce corsaire de nos alliés. Les matelots congédiés, la disette des vivres , la fuite de Cléomène, tout est attesté par sa dé
ce imploreront-ils ? quelle espérance les soutiendra dans le désir de vivre , si vous les abandonnez ? S’adresseront-ils au sé
matelots et de rameurs étaient congédiés ; que ceux qui restaient ont vécu de racines de palmiers sauvages ; qu’un Sicilien
Syracuse ; vos soldats dans la Sicile ont manqué de provisions et de vivres  ; vos débauches et votre avarice ont causé la per
s hommes les plus accrédités, et, jusqu’à la plus extrême vieillesse, vécut avec beaucoup de gloire dans les plus pénibles tr
55 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
dant, le seul Molière y gît. (21 juillet 1882). • Aimeriez-vous mieux vivre avec Alceste ou avec Philinte ? (7 novembre 1882)
ire acérés et mordants. Les peintures trop fidèles de la société où a vécu Pétrone font du Satyricon une œuvre où l’esprit s
strument nouveau pour laisser quelques beaux vers. D’ailleurs, Ennius vivait à une époque où l’influence de la Grèce était enc
ir du moment où elle se fit l’élève d’Athènes. Virgile, au contraire, vécut au temps où l’influence hellénique était prépondé
titude. Le plus grand poète comique de Rome, Plaute, fut obligé, pour vivre , de tourner la meule dans une pistrine, établisse
nversations écrites. Tout autre est la manière de Pline le Jeune, qui vécut , il faut le dire, à une époque plus raffinée, plu
s de sa fiancée ; rien ne pourra lui faire sacrifier son honneur. Il vivra sans reproche, ou périra sans honte. On peut dir
et quelque subtilité dans le langage qu’il prête à ses animaux. Ayant vécu au siècle d’Auguste, sa langue est pure, et c’est
entière. Les types principaux de la société au milieu de laquelle il vivait se reconnaissent aisément sous le masque de ses a
out n’est pas pour le mieux dans le meilleur des siècles ; mais, pour vivre tranquille, il n’hésite pas à « rendre offre pour
té concrète et vivante en souffre. — Les conditions dans lesquelles a vécu Molière ont été d’ailleurs singulièrement propice
sprit, et les lettrés les usages mondains. Désormais les auteurs vont vivre dans le monde, autant et plus qu’avec leurs livre
ème, et combien la langue en est limpide, harmonieuse et naïve ! J’ai vécu tour à tour de la vie de ses héros ; j’étais Achi
es au récit des faits qui se sont passés avant l’époque où l’auteur a vécu . On réserve celui d’Histoires aux livres où il pa
poir : Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? etc. mais il se relève
prescrit ; ne rejetez pas cette dernière prière d’un ministre qui n’a vécu que pour vous et pour la France et qui meurt à vo
notre poète, au contraire, en parle comme un ami ; on dirait qu’il a vécu au milieu d’eux, qu’il a partagé tout ce qu’ils o
r ils ne sont pas seulement l’image de la société au sein de laquelle vivait leur auteur, ils nous représentent l’humanité de
7 000, il a dit au roi, en embrassant ses genoux : « Sire, j’ai assez vécu , je ne souhaitais de vivre aujourd’hui que pour v
embrassant ses genoux : « Sire, j’ai assez vécu, je ne souhaitais de vivre aujourd’hui que pour voir Votre Majesté victorieu
56 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
nt Fit venir le meunier. Le vendeur de farine avait pour habitude D’y vivre au jour le jour, exempt d’inquiétude. Allons, ton
t reproduire les traits des êtres les plus chéris qui semblent encore vivre au milieu de nous, quand la mort les a enlevés à
eux qui sont chers, à pleurer les uns morts, les autres peu dignes de vivre , que je la trouve peu regrettable à tous égards !
en au noviciat des jésuites. Il a été deux ans novice. « Pour moi, je vivrai pour vous être à jamais attaché avec la plus resp
a parlé ma bonne, tous vos vœux seraient bientôt remplis, et que vous vivriez , ma chère tante longtemps, longtemps, pour contin
tre dépit tout l’intérêt que l’amitié vous inspire encore pour moi. «  Vivez , monsieur, et raccommodons-nous ; car aussi bien,
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
ul de tous les hommes, et jusqu’ici le seul de tous les rois, qui ait vécu sans faiblesse ; il a porté toutes les vertus des
s : Ci-git, au bord de l’Hippocrène, Un mortel longtemps abusé. Pour vivre pauvre et méprisé, Il se donna bien de la peine.
proche de borner là toutes vos pensées et toutes vos espérances. Vous vivez comme si l’homme avait été créé uniquement pour s
à quel saint me vouer depuis que je me suis avisé si mal à propos de vivre loin de vous. Je suis bien malade et justement pu
cience du pot-au-feu est à la tête de toutes les autres quand on veut vivre tranquille. » (Voir le Dictionnaire épistolaire d
onde, et moi je puis dicter à peine. » Ce mourant, qui s’obstinait à vivre , écrivait encore à un prince d’Allemagne : « La
58 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
célèbre des poètes didactiques grecs, après Hésiode, est Aratus, qui vivait 275 ans avant notre ère, et qui a, dans ses poème
pique. On croit communément qu’il était de Smyrne, en Ionie, et qu’il vivait trois générations après la guerre de Troie. Suiva
qu’un poète épique digne de ce nom : c’est Apollonius de Rhodes, qui vivait 250 ans avant notre ère, et qui a chanté l’expédi
qu’un tel sujet a de grand et de touchant. Mais les passions qui font vivre la poésie n’y peuvent jouer qu’un bien faible rôl
, qui n’est pas contesté à Voltaire, et qui suffirait seul pour faire vivre son ouvrage, c’est la perfection continue de son
59 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
ais à faire la guerre, on l’obligera à ne penser qu’à la guerre, à ne vivre que de la guerre, et les légions françaises sont
es apprendront, après quelques années de guerre, à devenir sages et à vivre en paix4. Je pouvais faire prisonnière toute l’ar
tout. L’on sent dans cette situation que si rien ne nous obligeait à vivre , il vaudrait beaucoup mieux mourir ; mais lorsque
s, ces Romulus, dont le nom et les monuments sont partout, ont jamais vécu . Qu’un jour la civilisation disparût de notre vie
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
nt de l’ébaucher, laissez-le là nu, muet, plutôt mort que vivant ; il vivra peut-être, mais il vivra sans le savoir, hôte inf
-le là nu, muet, plutôt mort que vivant ; il vivra peut-être, mais il vivra sans le savoir, hôte infirme de la création, âme
s mêmes droits dans les mêmes devoirs, vont lui disputer la gloire de vivre . Tout à l’heure il descendra l’escalier paternel,
me retire devant d’autres écueils non par égoïsme, par lâcheté, pour vivre dans l’insouciance de Dieu et des hommes, mais po
61 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
évérer leur auteur. J.-B. Rousseau. Six Syllabes. Et, rose, elle a vécu ce que vivent les roses   1   2  3     4    5   6
auteur. J.-B. Rousseau. Six Syllabes. Et, rose, elle a vécu ce que vivent les roses   1   2  3     4    5   6 L’espace d’un
§ XII. De l’harmonie. Les vers doivent être une musique ; ils ne vivent que d’harmonie. Si l’oreille ne trouve pas ce nom
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
e dira jamais trop, sont les seuls vrais biens. Dans le temps où nous vivons , et où il semble que l’instabilité nous donne la
ntaigne appelle ingénieusement une arrière-boutique, où vous puissiez vivre quelquefois avec vous-mêmes, jouissant de vous, n
63 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
ntés depuis sur tant de théâtres, traduits en tant de langues, et qui vivront à jamais dans la bouche des hommes. À dire le vra
onore pas moins que des Thémistocle, des Périclès, des Alcibiade, qui vivaient en même temps qu’eux. Oui, monsieur, que l’ignora
64 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
æ unum modò diem vivunt. (Sousent. per.) Cic. Certains animalcules ne vivent qu’un jour. XVI L'accusatif se met élégamme
vi posse, nisi cum virtute vivatur. Cic. Cicéron dit que l’on ne peut vivre heureux, si l’on ne vit vertueux. VII Le ve
Cicéron ayant appris cela : J'aime mieux mourir, s’écria-t-il, que de vivre plus longtemps. IX Le verbe pouvoir et d’au
osophum tenui admodùm pecunià fuisse. On dit que le philosophe Platon vécut dans une très-grande médiocrité. XIV Plusie
g. Cléanthe ne semblait exercer aucun art qui pût lui fournir de quoi vivre . IV L'adverbe de négation se met élégamment
our plusieurs années. De là ces locutions élégantes : in diem vivere, vivre au jour le jour ; in dies senescere, vieillir de
ouve. Ex. : In agris plerumque vivebant senatores. Cic. Les sénateurs vivaient la plupart du temps dans la campagne. In rebus pr
agédies jusqu’à une extrême vieillesse. Ad centesimum annum vixit. Il vécut jusqu’à cent ans. 4° Il faut remarquer aussi les
particulière. Ex. : Ut vixit, ita mortuus est. Il est mort comme il a vécu . Quin potiùs, ut novissimi ad culpam, ità primi a
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
ivre à la bataille de Chéronée. Voilà des traits qui honorent et font vivre la mémoire d’un homme, et qui ont fait dire avec
rand encore que ses concitoyens n’étaient ingrats. Il pensa, parla et vécut toujours pour la liberté de son pays, et travaill
66 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
partie de son règne. Depuis longtemps, au reste, le vénérable prélat vivait loin de la cour, dans son évêché de Clermont, qui
ds, se vit encore enrichi de l’abondance de nos voisins. Les Français vivaient heureux ; et, sous un si bon roi, tout ce qu’ils
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
est ». Il était plus d’une fois échappé à César de dire : J’ai assez vécu pour ma gloire. Quel parti Cicéron va tirer de ce
mot qui par lui-même est plein de sagesse et de grandeur : J’ai assez vécu , soit pour la nature, soit pour la gloire. Assez
lle coûterait trop cher à la republique. Sans doute vous auriez assez vécu , si vous étiez né pour vous seul. Mais aujourd’hu
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
es en pratique par les mieux sensés2 de ceux avec lesquels j’aurais à vivre  ; car, commençant dès lors à ne compter pour rien
ni religion qui fasse craindre du mal après cette vie à ceux qui ont vécu en gens d’honneur, mais qu’au contraire l’une et
69 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
e dans des balances de toile d’araignée. Vos yeux vous condamnent à vivre en compagnie, Vous avez le cœur bien frugal. » Je
de, où les plus belles choses      Ont le pire destin, Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,      L’espace d’un matin
lus belles choses      Ont le pire destin, Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,      L’espace d’un matin.    (Malh.)
ntécédent pour le conséquent dans les exemples suivants : Notre ami a vécu . Vivre est l’antécédent, mourir le conséquent. A
nt pour le conséquent dans les exemples suivants : Notre ami a vécu. Vivre est l’antécédent, mourir le conséquent. A vécu ve
 : Notre ami a vécu. Vivre est l’antécédent, mourir le conséquent. A vécu veut donc dire est mort. Vous voulez me donner c
cteurs seulement savent que c’est un enfant des temps fabuleux qui ne vécut que quelques jours, comme la fille de M. du Perri
que : O rage ! ô désespoir !  ô vieillesse ennemie N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ! (Corn.) Il est facile d
ffranchi les humains ; Mais tout n’est pas détruit et vous en laissez vivre Un… votre fils, Seigneur, me défend de poursuivre
rop doux, Le ciel trop lent à vous poursuivre Devait vous condamner à vivre Dans le siècle enfanté par vous. L’éloquence et
ureux est outrée. Le peuple trouverait plus de bonheur à vaincre et à vivre pour la cause de ses rois. L’amplification. — 
n est difficile ! Ne risque-t-on pas de se perdre dans les nuages, de vivre dans un air vaporeux où la nourriture (la pensée)
70 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
était Phrygien ; il naquit environ six cents ans avant notre ère, et vécut dans l’esclavage. Personne n’ignore sa vie. Ceux
s sont d’abord et surtout Phèdre, affranchi d’Auguste, et Avianus qui vivait sous les Antonins. Phèdre, le plus remarquable de
n’être pas à l’écurie.         Un cerf lui dit : « Pauvre imprudent, Vivre libre et bâté n’est pas chose facile :         Ne
défend de rire ? » Le conseil était sage et facile à goûter. Pyrrhus vivait heureux, s’il eût pu l’écouter ; Mais à l’ambitio
ù les plus belles choses         Ont le pire destin ; Et rose, elle a vécu ce que vivent les roses,         L’espace d’un ma
elles choses         Ont le pire destin ; Et rose, elle a vécu ce que vivent les roses,         L’espace d’un matin. La mort
71 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
seulement à toutes en général, mais à chacune en particulier. Il faut vivre comme si nous vivions en présence de tous les hom
n général, mais à chacune en particulier. Il faut vivre comme si nous vivions en présence de tous les hommes ; il faut penser c
pas permis aux grands et aux princes de suivre leur fantaisie, et de vivre pour eux seuls. Placés au faîte de la puissance,
riculture était en honneur ; que la ville enviait le sort de ceux qui vivaient à la campagne ; et que les personnages les plus é
Version IV. A un ami qui relève d’une grave maladie. 4. Vous vivez , ô mon ami ! vous vivez ; et il était faux ce bru
i qui relève d’une grave maladie. 4. Vous vivez, ô mon ami ! vous vivez  ; et il était faux ce bruit qui annonçait votre m
te même pour des ennemis. 14. Quand le premier Scipion l’Africain vivait retiré dans sa maison de Literne, le hasard y ame
nté par Homère ; et ce héros vit encore après trois mille ans ; et il vivra toujours, conservé par l’Iliade, cette œuvre impé
es larmes s’arrêtaient, qu’un père si vertueux n’avait plus besoin de vivre , tandis qu’un misérable pécheur comme lui-même au
atrimoine, et la ville [illisible chars][texte coupé]e Barène, pour y vivre , sinon en roi, du moins dans une position voisine
te, les choses muettes et inanimées, les murs, le toit sous lequel on vivait , inspiraient des soupçons. Dans ces temps dangere
n trop sévère, pour qu’il eût envie de publier ses fables, tant qu’il vivrait , tant qu’il serait exposé à de puissantes inimiti
rire contre celui qui peut proscrire. » Curtius, chevalier romain qui vivait fort sensuellement, ayant pris à sa table une gri
vers vous ma reconnaissance, pour n’avoir dédaigné ni de m’exhorter à vivre , ni de me voir mourir. J’ai constamment éprouvé l
us plutôt (et ces motifs seront dignes de votre caractère), qu’elle a vécu aussi longtemps qu’il fallait vivre ; qu’elle s’e
nes de votre caractère), qu’elle a vécu aussi longtemps qu’il fallait vivre  ; qu’elle s’est éteinte avec la république ; qu’e
dévoue par ces imprécations aux divinités infernales ! Puissiez-vous vivre sans biens, sans patrie, exilés dans votre camp,
des traits, des chevaux, tout le matériel militaire ; il y joint des vivres en abondance ; en un mot, tout ce qui sert ordina
marchât serrés autour des drapeaux, que le soldat portât lui-même ses vivres et ses armes. C’est ainsi qu’en prévenant les fau
é dans sa peur, plus furieux dans ses emportements. Enfin, les autres vivent en paix avec leurs semblables ; tous les voyons s
terribles qu’ils ont soutenues ; qu’ils n’étaient pas plus riches, ne vivaient pas plus délicatement, ne portaient pas des habit
rius Publicola ; pourquoi la veuve de Régulus, réduite à l’indigence, vécut avec ses enfants des secours que lui fournirent l
chars][texte coupé]durer ; mais ils souffraient surtout du manque de vivres . Ils [illisible chars][texte coupé]voyèrent donc
, le changement où ce grand homme a plutôt cessé d’être mortel que de vivre  : car il est vivant, et il vivra toujours, et il
a plutôt cessé d’être mortel que de vivre : car il est vivant, et il vivra toujours, et il occupera plus de place dans le so
t l’empereur, le chef de l’Etat, le maître de la terre et des hommes, vivre avec une sévère économie, souffrir longtemps la f
luptueux (comme il s’en trouva souvent dans la république), croyaient vivre mesquinement, si leur luxe n’intervertissait les
squ’on se tait sur l’une et sur l’autre. Mais celui-là seul me paraît vivre et jouir de son âme, qui, appliqué à quelque trav
si c’est d’eux que nous recevons des lois pour régler notre façon de vivre . » Version XLIII. Il faut choisir des amis,
de proche en proche. L’homme adonné au vin inspire ce goût à ceux qui vivent avec lui ; la compagnie des libertins amollit l’h
de vous avoir vu, de vous posséder, s’écriaient qu’ils avaient assez vécu  ; les autres, que c’était maintenant surtout qu’i
assez vécu ; les autres, que c’était maintenant surtout qu’il fallait vivre . Les femmes mêmes se réjouirent plus que jamais d
e la foule, suivant lui, au grand jour de la vie publique, que devait vivre quiconque voulait consacrer tous ses soins et son
mps, s’il se trouve dans nos amis et dans les personnes avec qui nous vivons quelque chose à remarquer en bien ou en mal, nous
rsion LXXVIII. Sur la vie et la mort de M. Tullius Cicéron. Il vécut soixante-trois ans : de sorte que, si sa mort n’e
urs, loin de les lui ravir, tu n’as fait que les accroître. Il vit et vivra toujours dans la mémoire des âges ; et tant que s
r vraie cette sentence, cet oracle du plus grand des poëtes : Nous ne vivons qu’une faible partie de notre vie. De tous côtés
242, 2°. 6. § 254. *. Philosophe grec, d’Agrigente, en Sicile ; il vivait au milieu du cinquième siècle avant J. C. 1. § 1
rtiennent à la comédie. 1. § 427. 2. § 263, 3°. **. Caton l’Ancien vécut de l’an 232 à l’an 147 avant J. C. Les orateurs q
72 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
ns lorsqu’il se retira des affaires, sans autre ambition que celle de vivre chez lui et pour lui, dans sa tour de Montaigne,
e ses pensées notées au jour le jour, la faute en est au siècle où il vécut . Ne voulant pas s’engager dans la mêlée des haine
et encores au delà ; me dressant à la plus basse et commune façon de vivre  : magna pars libertatis est bene moratus venter
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
ue ce nom soit une gloire d’être sortis d’un sang noble, lorsque nous vivons en infâmes ? Non, non, la naissance n’est rien où
un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d’un monarque qui vivrait comme vous1. Don Juan. Monsieur, si vous étiez
devenues des portraits dans le Misanthrope. 1. Conduite, manière de vivre , en mauvaise part, au pluriel. 1. Cette scène ra
74 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
u vide d’un cœur inquiet. Toutes vos dettes sont payées ; vous pouvez vivre délicieusement, sans en faire de nouvelles. Que d
: ce qui fit que, malgré beaucoup d’esprit et de talents réels, il ne vécut jamais content ni estimé. 2. On peut voir, dans
75 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
ans les joncs et les buis de son meurtre souillés, Lui, si content de vivre , il mourut à mes pieds5 ! Ah ! d’un bon mouvement
ir1 !… A sa franche nature, oh ! laissez donc chaque être. Laissez-le vivre en paix aux lieux qui l’ont vu naître2 ! Les
76 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
monde, où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin. 5°
es plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin. 5° Les contraire
franchi les humains ; Mais tout n'est pas détruit, et vous en laissez vivre Un….. Votre fils, seigneur, me défend de poursuiv
lus grand nombre, car c'est la règle que nous devons suivre pour bien vivre avec nous-même et avec les hommes qui nous entour
est présentée dans les livres saints, est sublime ; la suivre, c'est vivre de manière à mériter les récompenses promises par
e voie, Que ta douleur n'attriste point les jours Du tendre époux qui vivait de ta joie : L'espoir encor peut en remplir le co
nvoie Athalide ? (Racine.) Haletante, de loin : « Mon cher fils, tu vivras  ! » « Tu vivras !…  » Elle vient s'asseoir près d
(Racine.) Haletante, de loin : « Mon cher fils, tu vivras ! » « Tu vivras  !…  » Elle vient s'asseoir près de sa couche. (Ch
77 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
modéré ; son caractère était doux, ses manières simples ; il aimait à vivre avec les gens de sa cour. Ou ne dira plus qu’un m
 Cela ne m’appartient pas, répondit-il avec surprise. A moi de l’or ! vivrais -je comme je vis, si j’étais riche ? » Le matin, i
rait de Buffon ; il nous montre juste envers les naturalistes qui ont vécu avant lui ; et il les nomme pour nous dire qu’ils
ignorance. Il n’a que soixante mille livres de rente, et il ne peut vivre . Ironie et ellipse des mots, à ce qu’il dit. Or,
oint aussi riche qu’il le dit, mais il veut paraître tel. Il ne peut vivre . Le pauvre homme ! il veut nous faire croire à s
ion, c’est de voir ceux qui méconnaissent Dieu nager dans l’opulence, vivre comblés d’honneur et de dignités. Malheureux ! il
ourbon rebelle ! ah, quelle honte ! Ecoutez Bayard mourant comme il a vécu , et ne cessant de dire la vérité. Fénélon N
osés aux yeux de tout le monde, je puis vous prédire que mes comédies vivront plus que vos sublimes ouvrages. Tout est sujet au
3. — L’Ange mystérieux. Au milieu des vastes plaines du pays de N… vivait au dernier siècle un sage vieillard, parvenu à l’
rer la félicité céleste ! Petite fille du sage vieillard, Marie avait vécu quinze ans seulement avec lui. Frêle et délicate
il en est cause. Au jeu Rien ne fatigue ; on rit : et moi je voudrais vivre Sans aller à l’école, où l’on tremble toujours. J
Des broussailles frappent sa vue : « La foudre n’y tombera point, J’y vivrai tranquille, inconnue ; Et ceci, pour le coup, est
e nourrir d’animaux moins utiles que le mouton, et ne manger que pour vivre . C’est lui, sans doute, qui sera la victime chois
avait par degrés disparu lentement, Les cités n’étaient plus, rien ne vivait , et l’onde Ne donnait qu’un aspect à la face du m
lui. Déjà la société commence pour ces enfants qui étaient destinés à vivre seul. Ils se regardent, ils s’entendent l’un l’au
ains l’avaient gagnée. « Voilà qui est bien, répondit-il : j’ai assez vécu . » demanda ensuite Daïphantur et Iollidas, deux g
neiges éternelles, vaincre l’éblouissement, le froid, la lassitude ; vivre dans cet autre désert plus aride, plus sauvage, p
rop leurs projets. Cette ville importante était dépourvue d’armes, de vivre et de soldats, et les barbares l’auraient prise e
es qu’une déesse a apporté une plante céleste aux Gaulois. Près de là vivait un druide. Il avait l’inspection des forêts. Il d
et une moisson : « Que deviendra ma puissance, dit-il, si les hommes vivent de froment ? » Il appelle Loïs : « Mon bel ami, l
gue des Abenakis et les arts grossiers en usage chez ces peuples. Ils vivaient fort contents l’un de l’autre. Une seule chose do
dit d’un ton mêlé de tendresse et de douleur : « As-tu un père ? — Il vivait encore, dit le jeune homme, lorsque j’ai quitté m
du Gange devint la proie d’un crocodile, tandis que le modeste Hamet vécut en paix près de son ruisseau. Herder, traduction
n. C’était toute ma richesse ; j’espérais en tirer un bon parti, pour vivre de son produit avec mes enfants, et voilà qu’un o
ge… Je ne sais ce qu’il fit du crapaud, s’il le tua ou s’il le laissa vivre  : mais j’ai la certitude qu’il rapporta la tête d
ent fondé Buenos-Aires en 1535. La nouvelle colonie manqua bientôt de vivres  : tous ceux qui se permettaient d’en aller cherch
cœur farouche avait dépouillés sans doute en passant les mers, laissa vivre une femme que le ciel avait si visiblement protég
sistance ? Ne suis-je pas autant homme de bien que tant d’autres, qui vivent dans l’abondance, et méprisent ma pauvreté ? Pour
nt du XIIIe siècle, alors que La Rochelle était libre et florissante, vivait un homme extrêmement riche et dont la fortune nob
s et les souffrances des hommes du peuple au milieu desquels il avait vécu  : ouvrier, il fut l’ami des ouvriers, et ses rich
   N° 188. — François et Guillaume. Dans le village de Fouly vivait , il y a quelques années, un pauvre paysan nommé G
er ; il ne pouvait croira qu’un villageois, qui avait à peine de quoi vivre , préférât des souvenirs historiques à une forte s
ni les sciences, ni les livres n’avaient d’attrait pour lui, son cœur vivait dans une autre région. Et il cherchait la solitud
 ; mais je ne sentais qu’une chose alors. Depuis, j’ai pensé que s’il vivait et qu’il nous vit en cette détresse, son âme se b
il plus ? Et tous n’ont-ils pas été, dès le commencement, condamnés à vivre de leur travail ? Dieu, dans sa bonté, nous a don
s du printemps, Qui te charmaient hier, qui, de tes soins privées, Ne vivront plus que peu d’instants ! Les routes de ces monts
. Qui aurait cru que cette vie dût finir par le martyre ? Après avoir vécu trente-trois ans dans sa solitude, Meinrad fut as
les mêlerez à celles de vos enfants, de vos amis, de vos parents qui vivent encore : vous les mêlerez aux miennes : oui, je v
récation violente peint le premier mouvement du cœur. Lusignan a trop vécu , car il arrive à sa fille, à son nom, à son honne
ns nos jours passagers de peines, de misères, Enfants d’un même Dieu, vivons du moins en frères ; Aidons-nous l’un et l’autre
ans appui, Est brûlé de désirs, ou glacé par l’ennui. Nul de nous n’a vécu sans connaître les larmes. De la société les seco
tout homme est seul ; il peut, par ton appui, Multiplier son être, et vivre dans autrui. Idole d’un cœur juste, et passion du
78 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
l ; montrer comment il s’étend, de l’espace très limité où nous avons vécu dans notre enfance, à un espace beaucoup plus vas
de la Légion d’honneur et racontez l’anecdote suivante : Abd-el-Kader vivait retiré à Damas où, en 1860, pour avoir sauvé 3.00
enter ce vers de Racine : Lâche qui veut mourir ; courageux qui peut vivre . (Paris, octobre 1884.) Alfred de Musset a dit d
ermont, octobre 1884.) Développer cette pensée de Pascal : « Nous ne vivons jamais ; nous espérons de vivre. » (Alger, juill
cette pensée de Pascal : « Nous ne vivons jamais ; nous espérons de vivre . » (Alger, juillet 1891.) Expliquer et développe
than sont l’un et l’autre les favoris des princes auprès desquels ils vivent et ils s’appliquent l’un et l’autre à les pousser
, qui voit le mal et le souffre, qui ne s’indigne de rien et qui veut vivre tranquille, habile homme plutôt qu’honnête homme,
antômes devant ses yeux, et il n’y tient plus. Il se souvient qu’il a vécu plus heureux, il sait d’où lui viennent tant d’en
pauvre qui a quitté sa condition la regrette ; la sagesse consiste à vivre content de son sort et le bonheur n’est pas dans
s traits de Louis XIV. Autour de lui s’agitent les courtisans. Ils ne vivent que pour plaire au prince, ils n’aspirent qu’à sa
t qui s’insinue dans les bonnes maisons, Gnaton qui ne pense qu’à lui vivront toujours. Les défauts de l’esprit ou du cœur, et
étaient des contemporains de La Bruyère et sont aussi les nôtres. Ils vivent dans les Caractères d’une vie plus intense que da
t de rendre en perfection ce qu’il a vu. Ses personnages s’animent et vivent  ; il nous les montre tels qu’ils ont été. Avant l
et les yeux, mais il n’a pas réussi à créer des caractères et à faire vivre ses personnages. Il a écrit de belles scènes plut
e le bruit, le mouvement ; le tracas des affaires m’égaye et m’aide à vivre . Ici, l’ennui me consume, mon activité est sans e
ue vous regrettez le pouvoir. La solitude n’est pas lourde à qui sait vivre pour lui-même. Méditez, lisez, instruisez-vous, é
out récréé et vous verrez toute chose avec d’autres yeux. Vous n’avez vécu que pour les autres, vous apprendrez à vivre pour
’autres yeux. Vous n’avez vécu que pour les autres, vous apprendrez à vivre pour vous, et vous comprendrez vite que les joies
d’autrui ne sert à personne. Je me déciderais peut-être à lire si je vivais dans une compagnie nombreuse, et si j’avais à qui
aut. L’agriculture réclame d’abord notre attention ; c’est d’elle que vivent la plupart des Français et c’est, en grande parti
oire future. N’a-t-il pas dit : « Ne nous moquons pas du bonhomme, il vivra plus que nous. » A.B La Fontaine adresse à M
t de m’endormir de mon dernier sommeil, Je veux, pour quelques jours, vivre libre au soleil, Et j’ai réglé mon compte avec la
s profits ! – Combien j’en ai connu sur la machine ronde Qui, pouvant vivre à l’aise et vieillir sans soucis, Ont armé des va
ait cas de ses enfants. Plus sage, j’aurais mis tous mes soins à bien vivre . J’avais, sur un coteau d’où l’œil au loin peut s
y cacher ma vie. Des amis, quelque amour, un cœur exempt d’envie, Le vivre , c’est assez pour couler d’heureux jours ; Mais j
au sublime ! Les vers de Racine se ressentent du milieu où le poète a vécu , société polie, raffinée où les instincts vicieux
s infiniment variée dans ses détails. Politeus. – Quoi ! vous pouvez vivre loin du contact des hommes, du plaisir de la conv
t. Agricola. – Il se peut, mon ami, qu’il y ait quelque nécessité de vivre auprès des hommes pour rester homme soi-même : il
nt montrés justement avares, au moins pendant ces beaux jours où Rome vivait libre et prospère à l’ombre d’une Constitution ré
La Fontaine (ses arbres, ses montagnes, les objets inanimés parlent, vivent  ; il les aime) ; par Boileau (Épitre à M. de Lamo
ez garde à votre réponse, pesez-la bien, car au temps bizarre où nous vivons , c’est sur elle qu’on juge un homme ! Le roi vous
u d’inconvénients avec lui. Je ne sais trop qui de nous essaierait de vivre selon les principes qu’il nous donne ; cela est u
ne les a pas, il ne « vaut point tout son prix ». Une société qui ne vivrait que d’évidence, qui ne manierait que des vérités
et ces qualités de l’esprit se communiquent peu à peu à la manière de vivre , aux mœurs publiques. L’utile n’est point, dans u
aise, prononcé en 1671, Bossuet disait à ses confrères : « La langue vivra dans l’état où vous l’avez mise autant que durera
itesse est un désir de plaire aux personnes avec qui on est obligé de vivre , et de faire en sorte que tout le monde soit cont
-à-dire rompre tout lien avec la société, se détacher de toute chose, vivre pour soi. 2e Paragraphe. – Montrer que Philémon s
gnement qu’on donne à l’école pourra servir à ses enfants, destinés à vivre comme lui du travail de leurs bras. – Réponse de
parler des monuments de l’Égypte, de Périclès et des artistes qui ont vécu de son temps, d’Auguste, de François Ier, de la R
disciples. Quel concours de personnages étonnants ! Quelle ivresse de vivre en un temps, en un milieu où s’épanouit une si ri
ontez-les. Il faut absolument donner la date approximative à laquelle vécut Jeanne d’Arc. (Sections de peinture et de sculptu
il n’a guère de chances de s’échapper. Vous direz qu’un batelier, qui vivait , dit-on, de ces désastres, aborda une fois un mal
titude, etc… La messe, la communion, la piété des conquistadores, qui vivent en un temps où la foi joue un rôle dominant. 2e
té votre imagination ; vous enviez mon bonheur, vous vous plaignez de vivre loin du soleil. Et moi, au contraire, cet été per
dmirer, il faut voyager ailleurs ; mais c’est là seulement qu’il faut vivre . (Lyon.) l’habitude (lettre). Vous prenez des ha
ragée d’un palmier qui lui donnait le vêtement et la nourriture. Il y vécut jusqu’à l’àge de 113 ans, mais Dieu ne voulut pas
al, montrer comment il s’étend, de l’espace très limité où nous avons vécu dans notre enfance à un espace beaucoup plus vast
t pas moins être un écrivain. Ceux-là ont les plus grandes chances de vivre dans la postérité, qui ont rendu la science plus
équente des jeunes gens plus riches que lui et se montre très fier de vivre dans leur intimité. – Descente dans une houillère
de voir ; il s’enterre tout vivant, et fait bien, ne méritant plus de vivre à la lumière du jour. Là, des carrières, des gouf
° Au lieu de ces vaisseaux grossiers, malpropres, infects, où l’on ne vivait que de viandes salées, où le scorbut vous dévorai
champs, les inconvénients des villes, surtout pour un homme habitué à vivre au grand air, à travailler la terre, à chasser et
teurs le « devoir patriotique ». – On demandait à un vieux paysan qui vivait chez ses enfants auxquels il avait cédé tout son
amis, qui vient de faire un modeste héritage, vous annonce qu’il veut vivre « à ne rien faire ». Vous essayez de l’en dissuad
l médite ce proverbe indien : « L’homme qui a planté un arbre n’a pas vécu inutile. » – La Fontaine a dit : « Ne t’attends
e vous écrit pour se plaindre de son sort ; il porte envie à ceux qui vivent sans travailler. Vous lui répondez en lui exprima
ous savez des principaux écrivains et des principaux artistes qui ont vécu à cette époque (Marot, Rabelais, Montaigne, Ronsa
ondera une nouvelle Allemagne. Même en Algérie, ses colons ne peuvent vivre et faire souche. Ainsi donc, et malgré son import
pratiquer une saignée chez un peuple à demi épuisé ? Laissez-le donc vivre en paix chez lui ; il n’a que faire de courir ail
ers et la masse profonde des indigènes1. Au bout d’un siècle, là-bas, vivrait une société de dix à douze millions d’hommes de l
79 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
aire que des actions bonnes ; par conséquent de nous apprendre à bien vivre , à vivre honnêtement, et à parvenir ainsi au vrai
des actions bonnes ; par conséquent de nous apprendre à bien vivre, à vivre honnêtement, et à parvenir ainsi au vrai bonheur,
on l’esprit de cet Evangile, que la morale du chrétien nous apprend à vivre . Elle veut que nous conformions toujours nos mœur
80 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
us. Mais il est temps de nous en aller, moi pour mourir, et vous pour vivre . Lequel des deux vaut le mieux ? C’est Dieu seul
rais souvent forcé de rougir. Est-ce pour tes enfants que tu voudrais vivre  ? Tes enfants ! Ah ! Socrate, crois en ces lois q
81 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
ntés depuis sur tant de théâtres, traduits en tant de langues, et qui vivront à jamais dans la bouche des hommes. À dire le vra
onore pas moins que des Thémistocle, des Périclès, des Alcibiade, qui vivaient en même temps qu’eux ». Voilà bien le langage de
82 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
ens. C’est le lot d’un peuple qui aura mieux aimé mourir libre que de vivre esclave. C’est le lot, non d’un César ou d’un Pom
sans la moindre prévention ; qu’il remonte jusqu’aux temps où ils ont vécu , se transporte dans les pays qu’ils ont habités,
Paterculus, qui florissait vers l’an 50 de Jésus-Christ ; Florus, qui vivait sous Trajan ; Aurélius Victor et Eutrope, qui viv
st ; Florus, qui vivait sous Trajan ; Aurélius Victor et Eutrope, qui vivaient dans la seconde moitié du ive  siècle. Florus et
83 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
premier rang des écrivains qui ont illustré la grande époque où il a vécu . Sa prose se recommande par un tour net et vif, a
e le premier la puissance du style : car c’est par le style seul qu’a vécu et que demeurera immortelle cette œuvre de polémi
demeurer en repos dans une chambre. Un homme qui a assez de bien pour vivre , s’il savait demeurer chez soi avec plaisir, n’en
te l’Église, a trouvé le moyen de régner par où les autres cessent de vivre , c’est-à-dire par le bois qui fut l’instrument de
se), La Bruyère, dont les talents devaient tant occuper la postérité, vécut , par l’effet de sa modestie, presque obscur : de
mblés ont étouffé les plus noires erreurs et prononcé ces oracles qui vivront éternellement ; c’est là que régnait avec majesté
partie de son règne. Depuis longtemps, au reste, le vénérable prélat vivait loin de la cour, dans son évêché de Clermont, qui
de et généralement gâté. Je ne parle pas du grand Malherbe : il avait vécu avec vos premiers fondateurs ; il vous appartenai
venir ? Pas plus qu’un songe de la nuit309 ; vous rêvez que vous avez vécu  : voilà tout ce qui vous en reste. Tout cet inter
t rapide qu’à peine vous avez vu passer. Quand vous auriez commencé à vivre avec le monde, le passé ne vous paraîtrait pas pl
la captivité, à la mort, à l’infamie du triomphe. Ainsi des rois qui vivaient dans le faste et dans les délices n’osaient jeter
a, dit-il, combattre contre les lions, malheureux qui te plais tant à vivre avec les bêtes féroces. » On différa mon supplice
sançon même se gouvernait comme une ville impériale. Jamais peuple ne vécut sous une administration plus douce, et ne fut si
à éprouver la pénurie. Enfants disgraciés, nés dans le dénuement pour vivre dans la privation, leurs jours pénibles se consum
s l’instinct, lorsque l’eau est couverte de glace, d’aller chercher à vivre dans des climats plus tempérés. Les hérons ne rés
nnent-ils pas leur vie et la nôtre ? Qui est-ce qui voudrait toujours vivre au milieu d’eux ? La mort est le remède aux maux
ance, Remettras en telle assurance Leur salut qui fut déploré449, Que vivre au siècle de Marie, Sans mensonge et sans flatter
9, Que vivre au siècle de Marie, Sans mensonge et sans flatterie Sera vivre au siècle doré. Les Muses, les neuf belles fées4
mmage, S’en allèrent fleurir au printemps éternel. Le peu qu’ils ont vécu leur fut grand avantage, Et le trop que je vis ne
leur courage invaincu483, Qu’ils ont vu Rome libre autant qu’ils ont vécu . Et ne l’auront point vue obéir qu’à son prince48
ur de l’État ? Donc jusqu’à l’oublier je pourrais me contraindre ! Tu vivrais en repos après m’avoir fait craindre509 ! Non, no
: Meurs ; et dérobe-lui la gloire de ta chute. Meurs : tu ferais pour vivre un lâche et vain effort, Si tant de gens de cœur
onservé le jour que je respire : De la façon, enfin, qu’avec toi j’ai vécu , Les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu.
, quand on ne les isole pas tout à fait de ceux avec lesquels ils ont vécu ou même qui les ont précédés ; et Rotrou, bien qu
le et le palais de Venceslas, roi de Pologne : ce prince, IVe du nom, vivait dans le treizième siècle. Condition et devoirs d’
d’avec un haut-de-chausse619. Les leurs ne lisaient point, mais elles vivaient bien ; Leurs ménages étaient tout leur docte entr
point de gloire786, C’est ma devise. On est à son aise chez moi ; Et vivre comme on veut, c’est notre unique loi. Viens, et
ons loin de chez moi tous ces rats du Parnasse ; Jouissons, écrivons, vivons , mon cher Horace. J’ai déjà passé l’âge où ton gr
ieillesse, Voulut qu’on l’applaudît lorsqu’il finit sa pièce806. J’ai vécu plus que toi807 : mes vers dureront moins ; Mais
nd à souffrir l’indigence, À jouir sagement d’une honnête opulence, À vivre avec soi-même, à servir ses amis, À se moquer un
elui dont votre main tranchait la destinée, C’est Égisthe. MÉROPE. Il vivrait  ! NARBAS.                    C’est lui, c’est vot
le monde et ses travaux, Loin du superbe ennui que l’éclat environne, Vivre comme jadis, aux champs de Babylone, Ont vécu, no
que l’éclat environne, Vivre comme jadis, aux champs de Babylone, Ont vécu , nous dit-on, ces pères des humains, Dont le nom
nt abrégé ses rapides instants ; Qu’il fut bon, qu’il aima, qu’il dut vivre longtemps. Ah ! le meurtre jamais n’a souillé mon
éclore, Que mes naissantes fleurs auront en vain promis. Oui, je vais vivre encore au sein de mes amis. Souvent à vos festins
i dont il s’agit ici et qui est le plus célèbre, Amerighi ou Morighi, vivait à la fin du seizième siècle : le Christ au tombea
en quoi Cotin Diffère de Trissotin ? Cotin a fini ses jours Trissotin vivra toujours. Quant à la licence antique, prise par
eule nous délivre Des ennemis de nos vertus ; Et notre gloire ne peut vivre Que lorsque nous ne rirons plus… 673. Molière,
 : On la voit sèche et morte aussitôt qu’elle est née,             Et vivre une journée Est réputé pour elle une longue saiso
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
que des filles instruites avec cette simplicité soient incapables de vivre dans le monde ; et quand en effet Dieu les y appe
nt de ce qu’il faudra, tôt ou tard, abjurer. Vous n’avez encore guère vécu , et vous avez pourtant à renoncer à la tendresse
85 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
le été heureuse pendant sa vie ? l’eût-elle été toujours, si elle eût vécu  ? Jugez-en par les maux que vous souffrez — Elle
— L’épiscopat ne l’empêchait point de les recevoir. — Il donnait peu, vivait sobrement, ses mœurs étaient pures. — il ne jouai
s’interrompait au passage d’une voiture — … Vers le soir seulement il vivait et riait s’il était content — ….. Mais il ne parl
ne sur la poésie. Il fait un long calcul de ses revenus et il ne peut vivre . Il consulte la mode pour ses travers comme pour
ol. Vous revenez à vos génies, je m’en tiens à mes sots. Mes comédies vivront plus que vos ouvrages. —  Avis. Ce dialogue a deu
N° 96. — La Linotte Une jeune linotte quitta sa mère et voulut vivre indépendante — … Elle chercha un endroit pour se
n goût naturel pour la vie champêtre. Loin du fracas des villes… nous vivons paisiblement au milieu des champs. —  Examinez la
resta incertaine. —  La blessure d’Epaminondas arrêta le combat — Il vivait encore, au milieu du camp désespéré — … car, on s
ins étaient victorieux, — Voilà qui est bien, répondit-il, j’ai assez vécu . Dénouement. Il commande alors qu’on arrache le
e mortelles atteintes, ses amis l’abandonnent, il est ruiné, et, pour vivre , il est obligé de se faire portefaix sur le port
était propriétaire, il y a quelques années, de la maison où naquit et vécut Jeanne d’Arc, à Domrémy. Cet humble toit est resp
N° 217. — Mathilde de Tellis Vers le milieu du quatorzième siècle, vivaient à Berne, deux bourgeois qui se haïssaient cordial
peines, abandonner sa vieille mère, qui n’a plus que quelques jours à vivre  ? Non, il doit recueillir son dernier soupir, réu
u genre, tome 1er, page 215. COMPOSITIONS Note. Une famille opulente vivait à Athènes, Elle éprouva des revers qui la réduisi
s nos jours passagers de peines, de malheurs, enfants d’un même père, vivons du moins en frères. Aidons-nous les uns les autre
en, est brûlé de désirs, ou glacé par la tristesse. Aucun de nous n’a vécu sans connaître les pleurs, les plaisirs consolate
Tout homme est seul sans toi ; mais avec toi il peut se multiplier et vivre dans les autres. Amitié ! Passion du sage, idole
86 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
es les plus parfaits, des imperfections volontaires, ou qu’il a pensé vivre encore dans cet âge de goût et de raison où le pl
me, Se déchirer en deux dans le cœur qui les aime ! *** Heureuse je vivrai toujours, toujours, toujours ! Que m’importe quel
franchi les humains ; Mais tout n’est pas détruit, et vous en laissez vivre Un... Votre fils, Seigneur, me défend de poursuiv
E. Au bruit de votre mort justement éplorée, Du reste des humains je vivais séparée, Et de mes tristes jours n’attendais que
87 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
j’avais assez le talent de prendre la langue de ceux avec lesquels je vivais . Avec mes enfants, j’ai vécu comme avec mes amis.
dre la langue de ceux avec lesquels je vivais. Avec mes enfants, j’ai vécu comme avec mes amis. J’ai eu pour principe de ne
èrent sur les tyrans, aucun sur la tyrannie. Les politiques grecs qui vivaient dans le gouvernement populaire ne reconnaissaient
88 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
raduisaient au grand jour par d’émouvantes manifestations. Habitués à vivre dès l’enfance sous les yeux de leurs concitoyens,
la campagne romaine, une propriété d’un bon rapport, sur laquelle il vivait , lui et les siens, fort à son aise. Ses voisins,
re les artifices de la rhétorique ni les périodes arrondies. Alors on vivait plus aux champs et aux camps qu’à la ville ; on b
89 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
ement du monde, où son caractère réservé et circonspect lui permit de vivre très-goûté et très-heureux2. Ancien état de l’
vant qu’elle eût été découverte par Christophe Colomb1. Ses habitants vivaient dans une ignorance extrême. Loin de connaître les
90 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
quelques étincelles de l’âme qui s’est envolée vers les cieux ; nous vivons en sa présence, et nous nous promettons de transm
i vu les sentiments les plus intimes se briser contre la nécessité de vivre avec moi dans la solitude, et j’ai passé ma vie d
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
jourd’hui ? « Si j’avais de la sauté, et si je pouvais me flatter de vivre , je voudrais écrire une histoire de France à ma m
e fois, il ennuie ou fait sourire de pitié les lecteurs sérieux. J’ai vécu dans les assemblées, et j’ai été frappé d’une cho
92 (1854) Éléments de rhétorique française
i supprimé ce qui sentait encore la déclamation de l’école ; car nous vivons dans un temps où la jeunesse a assez de choses ut
t porté le langage ; mais, à l’origine des sociétés, quand les hommes vivaient sans lois, sans demeure fixe, du produit de leur
t la terre où nous marchons. Puisse le grand Esprit nous permettre de vivre tranquilles sur nos nattes, et ne nous obliger ja
e lui, ou qui ont les yeux attachés sur les pages qu’il a tracées, ne vivent plus qu’en lui, et n’ont plus d’âme que la sienne
prouver qu’il ne faut pas s’effrayer de la mort quand on a assez bien vécu pour n’en pas craindre les suites ; il commence p
Les arts, dont une des lois suprêmes est l’imitation de la nature, ne vivent , comme elle, que par l’ordre et la disposition. P
eau, ô prince, le digne sujet de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire ; votre image y ser
e fit des vœux pour son salut, et n’en fit pas pour sa santé. Prête à vivre pour achever sa pénitence, prête à mourir pour co
dres désirs quand je célèbre ce monarque ; et ce cœur, qui n’a jamais vécu que pour lui, se réveille, tout poudre qu’il est,
tes-vous dispensé vous-même de cette loi ? N’êtes-vous riche que pour vivre dans une indigne mollesse ? Ah ! le Seigneur juge
si j’osais achever ; Mais tout n’est pas détruit, et vous en laissez vivre Un… Votre fils, seigneur, me défend de poursuivre
ion du sang. Austére, sévère, rude. On est austère par la manière de vivre , sévère par la manière de penser, rude par la man
quelques-uns de leurs amis sur la place publique, leur dit : Ils ont vécu . C’est, dit Plutarque, une façon de parler dont u
e La Bruyère : « Il n’y a pour l’homme que trois événements, naître, vivre et mourir : il ne se seul pas naître, il souffre
urir : il ne se seul pas naître, il souffre à mourir, et il oublie de vivre . » « La plupart des hommes emploient la première
qui voulait se donner la mort ! «  Il l’est donc permis de cesser de vivre  ? Je voudrais bien savoir si tu as commencé. Quoi
temps ?… Malheureux ! trouve-moi ce juste qui se vante d’avoir assez vécu  ; que j’apprenne de lui comment il faut avoir por
nsa beaucoup, pendant que ses parents s’épuisaient encore davantage à vivre en grands seigneurs. « Une jeune veuve de qualité
métier, il n’est pas bien difficile ; je te mettrai de part, et nous vivrons gaiement dans le coin de terre où nous sommes nés
les imputant à la faiblesse humaine et à la licence des temps où il a vécu . Il rend hommage aux grands desseins de Louis XIV
de civilisation et de perfectionnement bien au-dessus du siècle où il vivait , se présente avec modestie devant ses sujets ; et
se du cœur. Quelquefois en effet ces gens à bons mots, qui ne peuvent vivre qu’au milieu des ricanements qu’ils excitent, son
93 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »
rac-Agémi, dans le royaume de Perse d’aujourd’hui. Ils commencèrent à vivre sous le gouvernement monarchique, vers l’an 252 a
94 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
es gens dont je ne me soucie point ? Je penserai uniquement à moi. Je vivrai heureux ; que m’importe que les autres le soient 
rent de larmes. « Malheureux jour ! disait-il, et pourquoi ai-je tant vécu  ? » Puis il s’écria d’une voix sévère : « Je vois
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
où tes ailes funèbres M’auront enseveli dans tes noires ténèbres, Je vivrais  ! Doux espoir ! que j’aime à m’y livrer ! « De qu
vers présider à mes jours… Tu veux me rassurer, et tu me désespères. Vivrai -je dans la joie, au milieu des misères, Quand mêm
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
oyant quelle a été cultivée par les plus excellents esprits qui aient vécu depuis plusieurs siècles, et que néanmoins il ne
ni religion qui fasse craindre du mal après cette vie à ceux qui ont vécu en gens d’honneur, mais qu’au contraire l’une et
97 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
sur la guerre de Troie, composé par Hélène, fille du poète Musée, qui vivait environ deux cents ans avant l’auteur de l’Iliade
u sang, qui les tiennent toujours dans une espèce d’ivresse, les font vivre d’espérances, pour la plupart chimériques ; car,
pas encore vus déchus de leurs espérances, le court espace qu’ils ont vécu , ne leur paraît rien : l’avenir qui leur paraît l
s’en dédommagent sur le souvenir du passé, le temps qui leur reste à vivre n’étant rien en comparaison de celui qu’ils ont v
que leur puissance les met en état d’accomplir. Rarement les voit-on vivre dans l’oisiveté. Le travail attaché à leurs charg
au ; ô Prince, le digne sujet de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire : votre image y ser
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
affaires et l’autorité suprême appartiennent à celui qui, ayant plus vécu , est raisonnablement supposé avoir plus d’expérie
ns doute, que tout mon être sera anéanti, au moment où je cesserai de vivre . Jusqu’ici, mon âme a été cachée à vos yeux ; mai
l essor, s’élançait avidement vers la postérité, persuadée qu’elle ne vivrait en effet que du moment où elle s’échapperait de c
99 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre V. Cinquième espèce de mots.  » pp. 16-37
t. Je trais. Vaincre. Vainquant. Vaincu. Je vaincs. Je vainquis. Vivre . Vivant. Vécu. Je vis. Je vécus.   Nous ne marq
Vaincre. Vainquant. Vaincu. Je vaincs. Je vainquis. Vivre. Vivant. Vécu . Je vis. Je vécus.   Nous ne marquons pas les v
nt. Vaincu. Je vaincs. Je vainquis. Vivre. Vivant. Vécu. Je vis. Je vécus .   Nous ne marquons pas les verbes composés, pa
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
vie ; Et je me vis contrainte à demeurer d’accord Que l’air dont vous vivez vous faisait un peu tort ; Qu’il prenait dans le
ombres du crime on prête aisément foi, Et ce n’est pas assez de bien vivre pour soi. Madame, je vous crois l’âme trop raison
t d’avec un haut-de-chausse. Les leurs ne lisaient point ; mais elles vivaient bien ; Leurs ménages étaient tout leur docte entr
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