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1 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
la moindre ; quand on oppose les discours aux discours, ceux qui sont véritables et convaincants confondent et dissipent ceux qui
reux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais. Pensées. Du véritable bien de l’homme : où doit-il le chercher ? Le
té et cette impuissance, sinon qu’il y a eu autrefois dans l’homme un véritable bonheur, dont il ne lui reste maintenant que la m
infini et immuable, c’est-à-dire que par Dieu même. Lui seul est son véritable bien ; et depuis qu’il l’a quitté, c’est une chos
ont promis, et ils n’ont pu le faire. Ils ne savent ni quel est votre véritable bien, ni quel est votre véritable état. Comment a
re. Ils ne savent ni quel est votre véritable bien, ni quel est votre véritable état. Comment auraient-ils donné des remèdes à vo
2 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
Quoique le roman, tel que nous le comprenons aujourd’hui, soit une véritable création des temps modernes, on peut dire que, da
 ? Qui ne fait châteaux en Espagne ? La Fontaine. Voilà l’origine véritable du roman ; c’est le monde de la fantaisie et de l
roman. Le roman diffère de l’histoire ; celle-ci raconte des faits véritables , l’autre vit de fictions ; mais le roman a aussi
fantaisie. § III. Moralité du roman. Le roman devient ainsi la véritable épopée de la vie humaine : épopée prosaïque, sans
pas absolument dépourvue de romans : la Cyropédie de Xénophon est un véritable roman philosophique, comme le remarque Cicéron ;
tes, c’est surtout dans le Nord qu’il se développe et qu’il prend son véritable caractère. C’est là qu’il trouve le principe de l
3 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
ours de plus en plus du bonheur que vous avez d’être né dans la seule véritable religion, en vous appliquant à considérer les car
nt il a plu à Dieu de revêtir de ce caractériser, pour ainsi dire, la véritable religion. Non-seulement cette étude affermit et f
s l’ancienne loi et dans la nouvelle, soit pour révéler aux hommes la véritable manière de l’adorer et de le servir, soit pour le
qu’il veut être trop heureux, il n’envisage jamais son état dans son véritable point de vue. Le désir lui présente de loin l’ima
ténèbres. » 1. Revoir plus haut le morceau de Pascal, intitulé : Du véritable bien de l’homme. 1. Deux fois l’année, à l’ouve
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
plus grandes vérités par un tour vain et trop orné. Au contraire, le véritable orateur n’orne son discours que de vérités lumine
tude confuse de maisons irrégulières d’une ville ? Un ouvrage n’a une véritable unité que quand on ne peut en rien ôter sans coup
que quand on ne peut en rien ôter sans couper dans le vif. Il n’a un véritable ordre que quand on ne peut en déplacer aucune par
opose extérieurement. Ainsi, à proprement parler, il n’y a qu’un seul véritable maître qui enseigne tout, et sans lequel on n’app
’étonne pas qu’il vous fasse oublier la cour. Bourbon est pour lui la véritable fontaine de Jouvence, où je crois qu’il se plonge
; sans hauteur, sans présomption, sans dureté. Il suivait en tout les véritables intérêts de sa nation, dont il était autant le pè
peine pour les personnes qui ont mené une vie mondaine ; mais pour un véritable ami de Dieu, qui a été fidèle et petit, on ne peu
lement l’éloquence. » 1. Les traits principaux de cette peinture du véritable orateur se trouvent déjà dans les Dialogues ; mai
goût exquis aux viandes en y mettant beaucoup de sel et de poivre. La véritable éloquence n’a rien d’enflé ni d’ambitieux ; elle
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
uel désordre ! quelle irrégularité ! Nul goût, nulle connaissance des véritables beautés du théâtre : les auteurs aussi ignorants
chez laquelle il soit plus difficile que chez la nôtre de rendre une véritable vie à la poésie ancienne. Les premiers poètes for
que dans les siècles éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé. La véritable éloquence suppose l’exercice et la culture de l’e
nd soin ce qu’il faut éviter. « Rien n’est, dit-il, plus opposé à la véritable éloquence, que l’emploi de ces pensées fines et l
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
utes les autres, qui doit distinguer l’historien, et qui constitue sa véritable supériorité ? Je le crois, et je dis tout de suit
ien trop grand ou trop petit, on donne à chaque personnage ses traits véritables  ; on écarte le fard, de tous les ornements le plu
r avec un ordre lumineux, à être équitable enfin, en un mot à être un véritable narrateur. L’oserai-je dire ? presque sans art, l
ge, mais sur Vienne. Il avait par ses succès ramené la guerre sur son véritable théâtre, celui de l’Italie, d’où l’on pouvait fon
7 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
s digressions plus ou moins étendues. Ces digressions peuvent être de véritables ornements dans l’histoire ; elles y répandent une
orale de la religion et du droit canonique ; qu’il fasse connaître le véritable esprit des lois, des règles, des décisions, des u
faits ; être sûr de les avoir authentiques, de les entendre dans leur véritable sens ; avoir un point de vue fixe qui servirait d
ouvés, et les divers états par lesquels elle a passé ; développer les véritables causes de sa décadence et de son élévation, et la
urs auteurs célèbres qui ont écrit dans ce genre. Xénophon a donné de véritables mémoires sur Socrate ; il a surtout raconté la Re
s du xviie  siècle, malgré des négligences ou, si on l’aime mieux, de véritables fautes dont la noblesse se piquait un peu à cette
ire profane. 65. Le Dictionnaire de M. Bouillet est, en ce genre, un véritable tour de force : il n’a que 2000 pages et contient
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
nt fatal où la ciguë lui est présentée. Ces trois discours forment un véritable drame, dont chaque scène est une leçon de courage
sur l’esprit, le caractère et les principes de son maître : c’est un véritable éloge, éloge d’autant plus éloquent, qu’il n’a ri
petits, froids et mesquins, en comparaison de ces grands traits de la véritable éloquence, louant des vertus réelles, les éloges
9 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
bles et durables. Éloquence indépendante des règles. L’éloquence véritable et proprement dite, est comme le pathétique et le
relevée par des ornements artificiels. Concluons donc que l’éloquence véritable et proprement dite, est un talent heureux, mais b
n crime, disant qu’il voulait se réconcilier avec son frère. Voilà la véritable éloquence et ses heureux effets. Qu’on ne dise po
blesse, lui apprit qu’il ne lui appartient ni de donner, ni d’ôter la véritable grandeur ; Louis XIV avait vu passer comme l’ombr
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
son superbe sérail, de quarante mille janissaires7. S’ils avaient la véritable justice, si les médecins avaient le vrai art de g
la moindre ; quand on oppose les discours aux discours, ceux qui sont véritables et convaincants confondent et dissipent ceux qui
le il agissait en roi, l’autre par laquelle il reconnaissait son état véritable , et que2 ce n’était que le hasard qui l’avait mis
11 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
plus savant, le plus profond de tous les arts. Mais quelle en est la véritable école ? La Grèce en avait deux, celle des philoso
lèvres des rhétoriciens n’ont pas même effleuré les bords. Ainsi les véritables maîtres d’éloquence, chez les anciens, furent les
e soin qu’on lui verra prendre de démêler, de dénouer les difficultés véritables , par l’attention qu’il donnera aux points essenti
auront à persuader, à dominer par la parole ; et pour cette étude, la véritable , la seule école, c’est le monde : nulle spéculati
aussi puissants, quoique faux, pour emporter la créance, que les plus véritables . Ceux de la volonté sont de certains désirs natur
nicieux en effet. pour faire agir la volonté, que s’ils faisaient son véritable bonheur. Voilà pour ce qui regarde les puissances
t mises entre les préceptes de leur art, je voudrais que la chose fut véritable et qu’elle fût si connue, que je n’eusse pas eu l
n vérité, je suis bien éloigné de dire que Descartes n’en soit pas le véritable auteur, quand même il ne l’aurait appris que dans
passant, de les mettre en parallèle avec cette science qui apprend la véritable méthode de conduire la raison. Mais je serai au c
vent ; et hors de leur science et de ce qui l’imite il n’y a point de véritables démonstrations. Tout l’art en est renfermé dans l
stinguer, se vanteraient, en les tenant tous ensemble, de posséder le véritable aussi bien que celui qui, sans s’arrêter à ce vil
re et commune. Je ne fais donc pas de doute que ces règles, étant les véritables , ne doivent être simples, naïves, naturelles, com
ales qui éloignent autant ceux qui entrent dans ces connaissances, du véritable chemin qu’ils doivent suivre, est l’imagination q
a rhétorique, c’est-à-dire l’art de ces orateurs-là, n’est pas un art véritable . Il appelle l’art une discipline réglée qui appre
ession fut si honorée, et que Cicéron nous donne une si haute idée du véritable orateur. B. Mais voyons donc de quelle manière c
ainsi, il faut savoir ce que c’est que l’homme, sa fin, ses intérêts véritables  ; de quoi il est composé, c’est-à-dire de corps e
bles ; de quoi il est composé, c’est-à-dire de corps et d’esprit ; la véritable manière de le rendre heureux : quelles sont ses p
Ainsi Platon montre par là qu’il n’appartient qu’au philosophe d’être véritable orateur : c’est en ce sens qu’il faut expliquer t
rincipes ce qu’on doit tâcher de persuader aux hommes : ainsi tout le véritable art, selon Platon, se réduit à bien savoir ce qu’
e consoler : vous entrez dans tous les sentiments qu’eurent alors les véritables spectateurs. Ce n’est plus Virgile que vous écout
on vous en croit, nos principaux orateurs mêmes sont bien éloignés du véritable art. Le prédicateur que nous entendîmes ensemble
re : l’art, quelque grand qu’il soit, ne parle point comme la passion véritable . Ainsi vous serez toujours un orateur très-imparf
mais cette répétition imprimera plus fortement les vérités : c’est la véritable manière d’instruire. Tout au plus trouvera-t-on d
les passions qui empêchent ces vérités de faire impression. Voilà le véritable art d’instruire et de persuader : sans ces moyens
de l’orateur et l’effet quelle doit produire : il n’y a plus d’unité véritable  : ce sont deux ou trois discours différents qui n
e un ordre naturel, sans être marqué, ferait mieux cet effet ; car la véritable liaison des matières conduit l’esprit ; mais, pou
oir les mêmes traits d’esprit. Présentement que vous m’avez marqué le véritable but des poètes et des orateurs, je vois bien qu’H
goût exquis aux viandes en y mettant beaucoup de sel et de poivre La véritable éloquence n’a rien d’enflé ni d’ambitieux ; elle
ence entre les poètes profanes et les prophètes qu’il y en a entre le véritable enthousiasme et le faux. Les uns, véritablement i
’ailleurs nous voyons que saint Augustin connaissait bien le fond des véritables règles. Il dit qu’un discours, pour être persuasi
es gestes des plus grands acteurs. Aristote fit voir après lui que la véritable philosophie est le guide secret de l’esprit de to
onnût alors les lois de l’éloquence, parce que c’était la seule où la véritable éloquence existât. L’art grossier était chez tous
onstrueuse. L’Occident était barbare du temps d’Aristote. L’Eloquence véritable commença à se montrer dans Rome du temps des Grac
d’en abaisser un autre ne faut un siècle pour mettre aux choses leur véritable prix dans ce seul genre. Ce sont les gens de goût
suite : « Il ne nous sera jamais possible de nous en former des idées véritables . » Mais comment peut-on se former une idée, soit
itables. » Mais comment peut-on se former une idée, soit fausse, soit véritable , d’une chimère, d’une chose qui n’existe point ?
nutile. Il ajoute encore « qu’on ne pourra jamais se former des idées véritables du lieu que ces chimères occupent, ni de leur faç
ulet de galanterie, sans songer que Voiture même n’avait pas saisi le véritable goût de ce petit genre dans lequel il passa pour
ue, enfin par cette harmonie continue sans laquelle il n’y a point de véritable Poésie. On leur a reproché, à la vérité, d’avoir
ustifier Rousseau à cet égard. L’ode étant, comme il dit lui-même, le véritable champ du pathétique et du sublime, on voudrait to
tranquille : il faut donc qu’elle soit justifiée par un enthousiasme véritable . Lorsqu’un auteur se jette de sang-froid dans ces
otre langue. Personne n’est plus passionné que je ne le suis pour les véritables beautés de leurs ouvrages. Je ne connais peut-êtr
sortis au caractère de ses sentiments et de ses idées : ce qui est la véritable marque du génie. Ceux qui n’ont que de l’esprit e
r les choses, ni trop tôt conclure. Il faut saisir d’un coup d’œil la véritable preuve de son discours, et courir à la conclusion
que dans les siècles éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé. La véritable éloquence suppose l’exercice du génie et la cultu
se représentera toutes les idées générales et particulières sous leur véritable point de vue ; par une grande finesse de discerne
coutume de considérer les choses. Rien n’est encore plus opposé à la véritable éloquence que l’emploi de ces pensées fines et la
s avoir fini ; elle ne prend point plaisir au travail. Mais le talent véritable et vraiment grand trouve son souverain bonheur da
s de finesses délicates. La délicatesse et la finesse sont seules les véritables indices du talent. Tout s’imite, la force, la gra
Vauvenargues et Voltaire sont les premiers qui lui aient assigné son véritable rang, et ses admirateurs les plus vifs et les plu
12 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
de la nature. Il connaissait mieux que personne en quoi consistait la véritable éloquence. La vérité de tous les événements passé
a même idée et le même mouvement dans les autres. C’est, en effet, la véritable cause de ce sentiment, mais cette cause n’en fait
conformes à la vérité, et si ceux qui les font connaissaient tous nos véritables maux. S’ils nous font donc quelque petite injusti
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
ouis, si elle est bien faite et avec l’esprit d’une vraie foi et d’un véritable amour de Dieu, de quoi renouveler dans tout le ro
mples instructions du christianisme, et par les leçons intérieures du véritable amour qui enseigne tout, en appetissant1, en détr
nvironne, attachée au monde, mais voulant me donner à Dieu. Voilà mes véritables sentiments. Sur l’orgueil À mademoiselle
14 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
nt tout les secrets du cœur humain. 13. On peut dire, en un sens très véritable , que tout homme a besoin d’être éloquent, du moin
ort des deux frères, a fui devant les trois Curiaces, et il ignore la véritable issue du combat : c’est d’après cette ignorance o
r détruire ces préjugés, examinez soigneusement s’il y a une relation véritable entre l’effet et la cause qu’on lui assigne. 82.
manières ; mais il en est une que vous ignorez, et c’est justement la véritable . Ce serait faire un dénombrement imparfait que de
ants. C’est par ce sophisme qu’on prend les occasions pour des causes véritables , et qu’on accuse les gens de bien des maux qu’ils
être un guide éclairé. C’est alors que vous obtiendrez une confiance véritable , et que toutes vos paroles seront accueillies com
loire et des richesses : on ne peut exceller dans l’éloquence sans un véritable fonds de bonnes qualités, et l’orateur le plus ac
oint couler de ses yeux ces larmes sincères qui n’appartiennent qu’au véritable orateur et qui triomphent de toutes les résistanc
faire valoir ; car partout les preuves sont la base et le nerf de la véritable éloquence. 193. En traitant de l’invention, nous
re propres au sujet, el c’est ce caractère de propriété qui fait leur véritable force. Si elles sont vagues, indéterminées, elles
te (τα μικρα μεγαλα ποιειν), il est certain qu’elle serait indigne du véritable orateur ; mais, à notre avis, agrandir n’est pas
roraisons pathétiques ; celles du pro Milone et du pro Murena sont de véritables chefs-d’œuvre. Dans le barreau moderne, ces péror
t le travail. Voilà le caractère de Démosthènes, le caractère de tout véritable orateur. Article deuxième. De la convenance du
le langage des passions ; mais les ornements que repousse le plus le véritable orateur, ce sont les artifices puérils et frivole
ent médiocre, ses exhortations ne sont jamais sans fruit. C’est là la véritable source des triomphes évangéliques ; c’est par là
es à leur situation. Article deuxième. Du prône33. 328. Dans le véritable sens du mot, dit M. Hamon, le prône est une instr
l pourra trouver un plan et une division ; alors il aura peut-être de véritables inspirations. Dans les commencements, il devra sa
eureuse ignorance. Beaucoup de prédicateurs de nos jours oublient les véritables besoins de leur auditoire, et ils lui apportent d
tterie qui est partout une lâcheté, mais qui serait dans la chaire un véritable sacrilège. La chaire ne connaît de vraiment grand
era pour l’aveugler et la pousser à des résolutions funestes. 358. Le véritable orateur politique, disait autrefois Démosthènes,
parle des hommes du moment devant les hommes du moment. Pour être un véritable orateur politique, il faut donc posséder le talen
mais les esprits n’étaient point assez calmes pour laisser place à la véritable éloquence ; l’orateur était souvent interrompu pa
ondèrent avec fracas ; mais ce n’était pas là, quoi qu’on ait dit, la véritable éloquence. Vergniaud lui-même était trop dominé p
Cependant le barreau offre encore une assez belle carrière au talent véritable , et la France a produit un bon nombre de magistra
lent en éclairant. 414. Dans un sens propre et rigoureux, il n’y a de véritable éloquence que lorsqu’on s’adresse à une assemblée
orique.) III. Du raisonnement et des preuves comme fondement de la véritable éloquence. Qu’est-ce qu’un orateur s’il n’est
philosophes et de leurs poètes. Poursuivons notre analyse. Le dessein véritable de l’orateur sacré en établissant ainsi l’excelle
’il a établi juge de tous, et qu’il a proclamé comme tel et comme son véritable envoyé, en le ressuscitant d’entre les morts. Il
vie du prêtre, le sacerdoce vous paraîtra, et il l’est en effet, une véritable milice. Si vous considérez la sainteté du ministè
la sainteté du ministère du soldat, la milice vous paraîtra comme un véritable sacerdoce. Que deviendraient le monde, la civilis
le : «  Et hæc est victoria quæ vincit mundum, fides nostra. » — « La véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le monde e
donne les seules idées convenables de Dieu ; 2º elle met l’homme à sa véritable place en lui faisant connaître sa nature et sa de
i est seul ! væ soli ! c’est la sentence de l’Écriture. Enfin, un ami véritable , un père de notre âme nous est donné : on pourra
té. Voilà ce qu’il faut tâcher de combattre et de diminuer en soi. Le véritable orateur doit n’avoir en vue que le vrai ; il doit
ère-t-il des autres par les moyens qu’il emploie ? 305. Quelle est la véritable fin de l’orateur sacré ? 306. À quoi se rapporten
s ? 408. Comment faut-il faire les harangues ou compliments ? 409. La véritable éloquence ne se trouve-t-elle pas souvent où on n
15 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
aut un autre culte, une autre société, un monde renouvelé. « L’épopée véritable des temps modernes, notre Iliade, c’était l’expéd
que d’antiquité, de grandeur et de prestige : on y cherche en vain la véritable inspiration. Nous préférons de beaucoup le poème
poèmes sont le tableau complet de son époque. L’épopée a besoin d’une véritable inspiration ; l’art ne suffit pas pour la compose
16 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
ssède tout entier, qu’il en montre l’unité, en le présentant sous son véritable point de vue, et qu’il tire d’une seule source le
st à lui qu’il appartient de distinguer le vrai et le faux mérite, la véritable et la fausse gloire, les actions réellement vertu
le sublime de la religion, et du droit canonique ; faire connaître le véritable esprit des lois, des règles, des décisions, des u
faits, être sûr de les avoir authentiques, de les entendre dans leur véritable sens. Alors il ne s’agirait plus que de former un
rouvés et les divers états par lesquels elle a passé ; développer les véritables causes de sa décadence ou de son élévation, et la
des faits divers, dans lesquels l’auteur découvre, par son génie, les véritables causes de la grandeur de ce peuple, et celles de
17 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IV. Éloge de Trajan, par Pline le jeune. »
âce ou de finesse, et des morceaux entiers qui respirent le ton de la véritable éloquence. Tel est entre autres ce tableau de l’a
e déparent trop souvent, et lui ôtent le caractère principal de toute véritable grandeur, la simplicité noble. 99. « Avec quel
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
’on trouve ce fameux morceau sur la guerre, et cette définition de la véritable valeur de l’officier français, opposée à celle du
us bel ouvrage, qui ne voit, dans le premier de ces deux morceaux, le véritable orateur, l’écrivain plein de son sujet ; et, dans
19 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
ualité sans laquelle l’unité et la variété ne pourraient produire une véritable beauté, c’est la vérité ou la vraisemblance. Le m
ontraire, vivement impressionné par la vue de l’objet, en pénètre les véritables beautés, et le présente à nos regards sous un asp
s pour gnarus) est l’exposé ou le récit détaillé d’un seul événement, véritable ou fabuleux, depuis son origine jusqu’à sa conclu
composition littéraire, quelle que soit son étendue. L’événement est véritable ou fabuleux, parce qu’il peut avoir eu lieu réell
rration ? La définition de la narration, en faisant mention de faits véritables et d’événements supposés, indique les deux princi
La narration historique est l’exposé exact et fidèle d’un événement véritable , c’est-à-dire, suivant Le Batteux, un exposé qui
mixte ? La narration mixte ou amplifiée est le récit d’un événement véritable , présenté avec des détails, des circonstances, de
rration badine ? La narration badine est l’exposé d’un fait amusant, véritable ou supposé. Elle semble avoir pour but ordinaire
ore les faire goûter par la douceur, l’aménité, et l’expression d’une véritable amitié. Ce n’est que par suite de positions excep
dit s’ils eussent été présents. Il faut donc que les nouvelles soient véritables  ; ce serait abuser des gens éloignés que de leur
20 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
à Démosthène, en la confirmant par des exemples, cette définition du véritable orateur : Il pense, il sent, et la parole suit. (
e-même : « Depuis que des hommes savants et judicieux ont remonté aux véritables règles, on n’abuse plus comme autrefois de l’espr
sa fille qu’elle adorait fut son principal correspondant. Douée d’un véritable talent d’observation allié à un grand bon sens, p
erait un non-sens, mais qu’ils étaient plus conformes que les Romains véritables à l’idée qu’on se faisait d’eux au xviie  siècle.
885) Pourquoi les Français modernes n’ont-ils pas réussi à faire une véritable épopée ? Développement. — L’épopée, dont Homèr
a dans Polyeucte, il fit toujours le personnage de Sévère. En 1810 la véritable interprétation des rôles de Pauline et de Polyeuc
fet un duo d’amour contrarié par un malencontreux mari ; ce serait un véritable canevas de comédie : le sujet est un sujet tout r
r exemple dans le Corbeau et le Renard, dans le Loup et l’Agneau. Une véritable comédie, aux personnages nombreux et variés, c’es
trop loin de nous par les formes de la pensée et de la langue, et le véritable Art poétique français reste celui de Boileau. Cet
r l’épopée. Plan 15. — Boileau, comme tout son siècle, a ignoré la véritable nature de l’Épopée. L’étude comparative des litté
autant de succès que le Cid, au témoignage des contemporains, fit une véritable révolution dans notre théâtre, en transportant su
intéressante ; puis vient le Menteur, où nous trouvons une situation véritable , de vrais caractères, le langage aisé et souple d
nts. Aussi plus de mœurs romanesques : il faut à la comédie des mœurs véritables , empruntées à la nation et au temps où vit le poè
digne par un enjouement et une verve, qui ont donné à la comédie son véritable ton. Lorsqu’on examine ainsi l’œuvre entière de M
ns », où « tout instruit et touche », mais où « rien ne brille. »« Le véritable orateur », dit-il encore « n’est point esclave de
des paroles rapides et tonnantes » ; ce n’est pas là l’éloquence. Le véritable orateur s’adresse seulement à « ceux dont la tête
e joignant à la lumière, l’augmentera. » Pour conserver au style son véritable mouvement, Buffon conseille d’éviter les pensées
, — en attendant que peu à peu, par les progrès du goût, se formât un véritable public, digne des auteurs, et capable de les appr
t étonnement de l’âme qui l’accompagne souvent ; mais si l’admiration véritable est plus et mieux que ce mouvement spontané qui n
te facilité avec laquelle M. de La Fontaine fait d’un petit conte une véritable scène de comédie, se découvre surtout dans les di
ouvèrent ; l’intérêt que chacun a témoigné tout d’abord est devenu un véritable enthousiasme, quand la suite de votre discours s’
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
euses, dit La Harpe de ces figures de diction qui donnent au style la véritable élégance poétique. Mais sort de son trône, est fa
aison, que Voltaire n’ait pas pris plus souvent, dans sa Henriade, ce véritable ton de l’épopée. La concision et la simplicité so
ature, tout ce que l’expression rend avec plus de fracas que de force véritable , voilà l’enflure. L’enflure est dans les mots ou
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
s, et en les rapprochant toujours le plus qu’il sera possible de leur véritable origine. Ainsi disparaîtra du langage ce vague où
ment la poétique de l’élégie, si Aristote et Horace eussent trouvé le véritable type de ce genre de poésie, dans les ouvrages de
ndue, qui Flatte, menace, irrite, apaise une maîtresse ; mais de la véritable , de la plaintive élégie, qui sait, les cheveux ép
grandeur enfin qu’elle donne aux pensées C’est là ce qui constitue la véritable originalité ; ce qui fait d’un écrivain un homme
23 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
u goût, trop attaché aux doctrines de l’antiquité, trop sensible à la véritable poésie, pour donner le nom de poème à son Télémaq
onnablement regarder comme des poètes ceux qui ont secoué ce joug. Un véritable poète sait le porter avec grâce. C’est la réunion
24 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
de ces qualité si rares et si précieuses qui, suivant Horace, font le véritable poète : un génie créateur, un esprit presque divi
ce, tout ce qui l’impressionne et fait naître en elle on enthousiasme véritable , peut devenir la matière de l’ode. Ce poème n’est
eur succès à cette liberté d’allure. Il faut en conclure que la règle véritable pour la forme de l’ode, est qu’elle soit bien ada
e un objet important, un enthousiasme sincère, des élans rapides, une véritable inspiration. Ce n’est point, comme il arrive trop
tesse Cependant la tristesse lui convient mieux que la joie ; et son véritable caractère est celui d’une douce mélancolie. 214.
idicules que déplacés. 216. Quel doit être le style de l’élégie ? La véritable douleur n’a point de langage étudié, de style pom
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
ans cesse porter ses regards, quand on a quelques sentiments de l’art véritable , et qu’on aime cette admirable langue française,
uffisance et le vide. Souvent dans l’ignorance où il est de son objet véritable , il se demande d’où vient ce désenchantement fata
nce de la divine Providence. Oui, il y a un Dieu, un Dieu qui est une véritable intelligence, qui, par conséquent, a conscience d
26 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
ongtemps qu’il est un certain ordre de beautés qui, placées dans leur véritable jour, commandent une admiration universelle et du
e définir ceux que l’expérience a découverts, et de les mettre à leur véritable place ; et lorsque nous voulons faire un pas de p
27 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
a coutume, le désir d’une fausse gloire nous empêche de parvenir à la véritable  ; et, par une ambition qui se précipite en voulan
partenait de parler de la grandeur d’âme, et de tracer le portrait du véritable magistrat. Il a donné si longtemps des preuves de
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
uel désordre ! quelle irrégularité ! Nul goût, nulle connaissance des véritables beautés du théâtre ; les auteurs aussi ignorants
ils ne doivent servir qu’à votre récréation, et non pas à faire votre véritable étude. Ainsi je souhaiterais que vous prissiez qu
29 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
premier. Des caractères essentiels de la poésie 11. Quel est le véritable principe de la poésie ? Il est facile de compren
rifiant la poésie, l’a préservée de ce danger. Guidée par la religion véritable , elle donne une forme sensible aux êtres invisibl
30 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
de son sujet. Ainsi, l’un et l’autre se sont plus ou moins écartés du véritable but de l’art d’écrire, où l’on ne parvient qu’en
lité, et plus de bruit dans la tête des jeunes gens, que d’idée de la véritable harmonie oratoire. Ce dernier jugement a besoin d
31 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
e l’orateur ramenèrent, pour un moment, le langage de la raison et la véritable éloquence, dans une assemblée qui comptait encore
parle plus qu’un langage étudié, étranger aux beaux mouvements de la véritable éloquence, et froidement subordonné aux convenanc
32 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
Genre historique. L’histoire a pour but de raconter les évènements véritables . L’objet spécial de l’historien, c’est la vérité 
ce sont des récits naïfs et populaires, fondés souvent sur des faits véritables , mais altérés par l’imagination ignorante et avid
33 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
n, après avoir offert dans ses discours les plus beaux exemples de la véritable éloquence, a montré, dans son traité intitulé Ora
révit dès lors que ses Observations ne suffisaient pas pour sauver la véritable doctrine oratoire. Il s’est donc déterminé à impr
un autre ouvrage du même auteur, publié en 1703, sous le titre de la Véritable éloquence, et qui commença à établir sa réputatio
34 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
vironne ; attachée au monde, mais voulant me donner à Dieu. Voilà mes véritables sentiments. Ibid. A madame de La Maisonfort.
bles sentiments. Ibid. A madame de La Maisonfort. Il n’y a de véritable paix que pour l’âme remplie de Dieu. Il ne vou
35 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
du avec franchise. Je professe depuis longtemps pour ses ouvrages une véritable estime ; je n’ai pas eu dans cette circonstance,
critique n’aient été souvent employées à corrompre le bon goût et la véritable éloquence, plutôt qu’à concourir à leur perfectio
uvent ont avili l’art oratoire, et l’ont placé bien au-dessous de son véritable objet. Les grâces du style ont été employées pour
iquant avec soin, nous cultivons en même temps notre intelligence. La véritable rhétorique et la saine logique se tiennent de trè
intilleuse censure. Mais cette critique est celle des pédagogues ; la véritable est un art digne de notre application, fruit du b
cevoir. On reconnaît la délicatesse au jugement que l’on porte sur le véritable mérite d’un ouvrage. La pureté consiste à écarter
ent indiquer quels sont la nature et les principes de la critique. La véritable critique est l’application des règles du goût et
onner du génie de quelques écrivains une idée bien favorable ; car un véritable ami des lettres doit aimer à voir ses ouvrages li
x qu’aucun écrivain la langue des passions ; genres de beautés que la véritable critique nous apprend à admirer, comme la nature
s les modifications diverses des sentiments de peine ou de danger. Le véritable sentiment du sublime est bien différent de ces so
n que l’on veut produire. Si l’on demande maintenant quelles sont les véritables sources du sublime, je répondrai qu’il faut les c
ous ressentez, vous parviendrez au sublime. Voilà quelles en sont les véritables sources. Pour bien juger d’un trait frappant dans
fois un fort mauvais style, qui n’a absolument rien de commun avec le véritable sublime. Quelques personnes croient que des mots
e alone confers true honour upon man [elle seule est pour l’homme la véritable gloire]. Ce moyen nous donne la facilité de mettr
ce d’un défaut ; c’est, au contraire, un très grand mérite, c’est une véritable beauté. Un auteur nous plaît et se concilie notre
n atteste qu’ils ont vécu ; combien sont rares la vraie beauté et les véritables amis ; combien de maladies et de misères nous acc
ens de volume : est-ce sa couleur ? est-ce quelque autre qualité ? Sa véritable place était donc après les mots objet isolé. « Pa
t exprimer outre « volume d’un objet isolé, » on répondra, d’après le véritable sens de sa pensée, qu’il veut exprimer encore « t
appelée figures de pensées, suppose que les mots sont pris dans leur véritable sens, et que le tour n’est que dans la pensée. C’
re que nous appelons métaphore, par laquelle, au lieu de se servir du véritable nom d’un objet, l’on emploie le nom d’un autre ob
me une colonne qui supporte tout le poids d’un édifice, » je fais une véritable comparaison ; mais si je dis de ce ministre qu’il
Ma seconde remarque porte sur les avantages que la métaphore a sur la véritable comparaison. Combien, en effet, cette pensée eût
trop pompeuses ; elles ne doivent point porter un sujet au-delà de sa véritable hauteur ; elles doivent aussi ne rien ôter à sa d
n sujet au lieu de l’ennoblir : car, de même que parmi les hommes, la véritable dignité est fondée sur le caractère, et non sur l
des faux dieux, ou assaillie par les ennemis (ce qui est en effet le véritable sens), l’allégorie eût cessé d’exister, et l’on n
car ce que nous appelons des fables ou des paraboles, ne sont que de véritables allégories dans lesquelles le caractère des homme
heur l’égale. Vainement j’ai brisé ma prison infernale : Ah ! l’enfer véritable est au fond de mon cœur ; Lui-même est un enfer c
in personnifiée, n’a rien de noble et n’appartient pas au style d’une véritable passion. La figure enfin perd toute sa dignité, l
ad pœnas, amisi ? Dans ce passage, Quintilien déploie le génie d’un véritable orateur, comme dans d’autres endroits il a montré
sor, bien que le cœur ne soit agité par aucune passion. En un mot, la véritable place d’une comparaison est dans cette espèce de
e mot. Nous devons les distinguer ici afin de déterminer quel est son véritable sens lorsqu’on l’emploie pour caractériser le sty
e sans déguisement les pensées d’un auteur, et nous fait connaître la véritable tournure de son esprit. Un style étudié ou factic
nnaître, c’est l’homme lui-même, et nous finissons par lui porter une véritable amitié. Son style tient le milieu entre une simpl
son mérite, cependant on n’a pas toujours envisagé ce mérite sous son véritable point de vue ; car, quoique poète élégant, il tie
ue les pervers peuvent en faire, et que nous apprenons à discerner la véritable éloquence des subtilités des sophistes. On peut d
n, n’employait que des arguments solides, et présentait au peuple ses véritables intérêts. Dans les circonstances difficiles, lors
i pouvons-nous avec raison les appeler les premiers corrupteurs de la véritable éloquence. Le grand Socrate s’éleva contre eux ;
de prouver que cette secte avait substitué un style dur et froid à la véritable éloquence attique, que lui seul avait rappelée da
où nous devons nous attendre à retrouver davantage le sentiment de la véritable éloquence ; la France, à cause du goût général qu
tre briller, mais jamaison n’atteindrait le but où l’on arrive par la véritable éloquence. Cet éclat n’est fait que pour plaire u
de la complaisance de ses auditeurs. Ne perdons jamais de vue que la véritable éloquence repose sur la saine raison et la solidi
ecture précédente, j’ai dit, en commençant à traiter ce sujet, que la véritable éloquence avait sa source dans la chaleur des pas
sophique, quelques admirateurs qu’il ait pu trouver, est contraire au véritable esprit de l’éloquence de la chaire. C’est à la ra
suffiraient à peine pour cacher les efforts d’un vain déclamateur. Un véritable esprit de piété est ce qui peut le mieux garantir
auditeurs. C’est un grand point ; c’est la marque la plus certaine du véritable génie de l’éloquence de la chaire ; car rien n’es
assujettit point aux vains caprices de la mode, est seul revêtu de la véritable autorité, et jamais il n’approuve un genre quelco
de jeunes écrivains ; mais qu’ils soient bien persuadés que c’est une véritable erreur, et qu’elle vient de ce qu’ils n’ont pas e
ls sont tous si clairs et si faciles, il y règne tant de raison et de véritable piété, que c’est lui rendre justice que de le reg
ceptions diverses ; que pour lui il signifie un ferme attachement aux véritables intérêts du peuple, à sa liberté, à son repos et
it déterminé à la soutenir, s’il ne l’avait pas trouvée contraire aux véritables intérêts des Romains ; mais que l’examen lui avai
r les fondements du langage figuré, et dans lequel on trouve une plus véritable instruction, est M. Dumarsais, dont l’ouvrage est
loquence de la chaire au point nécessaire à l’édification, qui est la véritable fin qu’elle doit se proposer. Je partage sincèrem
36 (1881) Rhétorique et genres littéraires
tre histoire abrégée, de la Rhétorique. Les uns et les autres sont de véritables Traités de style, de composition et même, de crit
nsée. L’élocution est commune à tout le monde, le style appartient au véritable écrivain, et le mot célèbre de Buffon : le style
e et de l’expression. Tous les bons écrivains sont naturels. C’est un véritable charme, quand, selon l’expression de Pascal, on
emandent une argumentation pressante et des mouvements passionnés. La véritable harmonie du style consiste dans l’habile mélange
oup et le Chien, La Fontaine emploie une figure semblable ; c’est une véritable atténuation : Qu’est-ce là ? lui dit-il. — Rien.
dicateur par la chaire l’avocat par le tribunal. C’était pour eux une véritable science de pantomime, et les rhéteurs notaient mê
eler ses idées pour les suivre méthodiquement) sans mémoire, point de véritable orateur. Action. Résumé synoptique Voix. G
ans le dialogue : 1° ne pas substituer, sous peine de monotonie, à un véritable dialogue une série de longs discours ; 2° éviter
, en prose, Hamlet, en vers, etc.), se sont illustrés en ce genre. La véritable tragédie moderne est le drame grandiose de Shakes
de l’allemand Gessner, naît et se développe l’école descriptive. Son véritable chef, Delille, auteur des Trois règnes, de L’Homm
tion, Gudin, de l’Astronomie, etc., ont fait de ce genre de poésie un véritable abus. De nos jours, la poésie didactique a presqu
vec L’Astrée, roman en prose d’Honoré d’Urfé, et devient l’objet d’un véritable engouement dans la société romanesque de l’hôtel
a Vie rurale, des Laboureurs et soldats de J. Autran, où se révèle un véritable sentiment de la nature. Appendice. Curiosités
ce n’est pas toujours la prose littéraire. Pour que le savant soit un véritable écrivain, il ne suffit pas qu’il expose dans tout
ienne au seizième siècle, l’éloquence sacrée n’a atteint chez nous la véritable perfection qu’au dix-septième siècle (Bossuet, Fé
es dans les littératures orientales, mais on peut dire que l’histoire véritable est née en Grèce. Créée par les logographes d’abo
ssé en ce genre aucune œuvre qui vaille la peine d’être remarquée. Le véritable roman grec est tout entier dans la création de la
37 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
ommun, l’exagération du sentiment de l’injure, plus de roideur que de véritable force, et d’âpreté que d’énergie. Ou voit que l’a
s capables de le faire sentir aux autres : le Tasse a été pour eux un véritable enchanteur ; ils se sont oubliés et méconnus dans
académiques que se fonde la gloire littéraire de M. de La Harpe ; son véritable titre à la célébrité est dans son Cours de Littér
des autres, c’est du temps qu’il doit attendre et qu’il obtiendra son véritable rang. Mais en attendant cette décision, qui sera
38 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
out ceci n était pas un vain étalage de phrases étudiées ; c’était le véritable état de l’âme de Cicéron ; et Plutarque rapporte
gloriam per tales viros infringendam ». L’orateur expose ensuite le véritable point de vue de la question, et il la réduit aux
nt déjà de ce simple exposé ! Il n’y a pas de doute maintenant sur le véritable agresseur, et il est évident que c’est Clodius qu
39 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
l’importance du sujet et la sincérité du deuil public une sérieuse et véritable grandeur. Fléchier, après avoir célébré dans sa j
tte hypocrisie universelle, par laquelle chacun travaille à cacher de véritables défauts ou à produire de fausses vertus ; ces air
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
raissaient des brouillards semblables à ceux qui s’élèvent des terres véritables . Un long fleuve semblait circuler dans leurs vall
endait les roulements lointains. On aurait juré que c’était une terre véritable , située environ à une lieue et demie de nous. Mai
41 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
qui trop souvent a servi de passeport à l’anarchie, mais de cet amour véritable de la patrie, ayant pour base l’ordre légal appuy
étorique a souvent été enseignée de manière à corrompre le goût et la véritable éloquence, et à retarder plutôt qu’à hâter leurs
sublime, et s’élancent dans les espaces imaginaires. Telle est l’idée véritable du sublime. On a dû entrer dans des détails circo
ien plus véhémente que celle des modernes. Roscius nous paraîtrait un véritable monomane. Il est même à présumer que dans quelque
pté par les Latins était plus animé ; il peignait mieux la succession véritable des pensées, la rapidité des sentiments ou l’inté
s suivant les dispositions de son âme, et croit entendre une harmonie véritable Mais qu’il y ait des exemples réels de ce genre d
et exemple, « Achille était un lion, » le mot lion est détourné de sa véritable signification pour exprimer la force jointe à l’a
s caractères, il me suffira de recourir aux auteurs qui en offrent de véritables images. Les deux exemples les plus remarquables q
dans leurs ouvrages, qu’ils impriment à leur style le caractère d’un véritable babil : j’avoue cependant qu’il est difficile de
sens est le premier fondement de l’art oratoire ; sans lui, point de véritable éloquence. Les sots, quoiqu’ils fassent, ne peuve
que les méchants pourraient faire de cet art, en distinguant mieux la véritable éloquence des fourberies des sophistes. L’on peut
ut dans les gouvernements libres, nous devons nous attendre à voir la véritable éloquence parvenir au plus haut degré de perfecti
ment à une sérieuse épreuve, ils savaient distinguer avec sagacité la véritable éloquence de la subtilité. Démosthène triomphait
, employait de puissants arguments, et leur montrait clairement leurs véritables intérêts. Dans les circonstances critiques, lorsq
e de prouver que cette secte substituait un genre froid et stérile au véritable atticisme, et soutient que ses ouvrages sont form
tière peu importante, ou qui, par sa nature, exigerait du calme. « La véritable éloquence n’a rien d’enflé ni d’ambitieux ; elle
s de deux cent huit voix contre lui. À Rome, le préteur, qui était le véritable juge dans les affaires civiles et criminelles, no
, ce qui ne servirait qu’à rendre l’orateur méprisable ; mais dans la véritable acception du mot, c’est-à-dire calculée de manièr
st calquée sur une très fausse idée, et s’éloigne prodigieusement des véritables principes de l’éloquence de la chaire. Sans doute
éresser votre auditoire. C’est la grande épreuve ; c’est la marque du véritable génie pour l’éloquence de la chaire. Rien de plus
tion de l’orateur et l’effet qu’elle doit produire : il n’y a plus de véritable unité ; ce sont deux ou trois discours différents
assionnée, l’appel à la liberté, aux lois, est bien placé, et dans le véritable style de la passion. L’orateur, pour exagérer enc
udes les plus nécessaires pour arriver à ce but. L’éloquence, dans la véritable acception du mot, n’est pas un talent commun et f
les vertus, de perfectionner et d’épurer leurs sentiments moraux. Le véritable orateur sera donc un homme doué de sentiments gén
, c’est-à-dire éveiller le goût, l’aider et l’enrichir, et montrer au véritable génie la route qu’il doit suivre. Aristote a posé
42 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
ielle, et qui en fait le fondement et la solidité. Une peinture n’est véritable , qu’autant qu’elle est ressemblante. Il en est de
es qui ne disent ni trop ni trop peu, et pour cela, d’en connaître la véritable signification. Tous les mots en ont une qui leur
és ensemble. Mais il faut que cette liaison soit juste, fondée sur la véritable signification de ces mots, et, ce qui est bien à
es divines, pour réparer les ruines de ce nouvel univers, étaient une véritable enflure dans la pensée et dans l’élocution. Le mê
, qui font la guerre au reste des vivants, ont été regardés comme une véritable enflure. Il est aisé de juger que ce défaut du st
43 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
à le rendre plus pathétique. Cinquièmement. Il faut s’élever jusqu’au véritable langage de la passion. Si nous remarquons comment
des lois et de la liberté sont parfaitement bien placées, et dans le véritable langage de la passion. L’orateur fait encore une
de la voix a cet avantage sur les paroles articulées, qu’elle est le véritable langage de la nature, qui a donné à tous les homm
qu’elle dit du poids et de la force ; bien plus, elles y ajoutent une véritable beauté ; elles nous disposent à écouter avec atte
, mais surtout à ceux que l’on pourrait faire dans l’art oratoire. Le véritable orateur doit être généreux, sensible, et sincère
s, c’est Bossuet, évêque de Meaux, dont les oraisons funèbres sont de véritables chefs-d’œuvre, et réunissent toutes les beautés d
roductive extraordinaire, et répandu le génie et les talents avec une véritable profusion. L’on a voulu en assigner diverses caus
de ces honneurs et de ces respects qui sont la noble récompense et le véritable encouragement du génie. Hérodote, aux jeux Olympi
ant qu’il est permis de douter qu’elles soient dans l’histoire à leur véritable place. Elles forment un mélange de fiction et de
plutôt à fournir des matériaux à l’histoire, qu’à former une histoire véritable . Tout ce que l’on doit exiger d’un écrivain qui r
l’un après l’autre : il faut y prendre le ton naturel et animé d’une véritable conversation ; montrer le caractère et la manière
personnages sont heureusement variés ; nous devenons les témoins d’un véritable entretien toujours soutenu, comme les entretiens
en Angleterre, il n’en existe peut-être pas de mieux écrites dans le véritable style épistolaire, et qui réunissent plus de genr
e prit l’Arioste pour son poème de Roland le Furieux, qui n’est qu’un véritable roman de chevalerie aussi extravagant qu’aucun au
nfidèles ; et du onzième au seizième siècle, cette lecture devint une véritable fureur dans toute l’Europe, mais principalement e
une, leurs limites n’ont pas besoin d’être exactement déterminées. La véritable critique laisse ces discussions minutieuses à ces
. Quoique je sois de l’avis de ceux qui pensent que la rime trouve sa véritable place dans la poésie moyenne, et non dans la haut
e que l’onde est transparente, ou que la neige est blanche, c’est une véritable tautologie. Il faut qu’une épithète ajoute une id
euve difficile, est une belle et noble production poétique. C’est une véritable copie des mœurs et des actions des hommes. Dans u
mposition les plus nobles et les plus élevés, elle est aussi, dans le véritable esprit qui doit l’animer, l’un des plus propres à
défauts il est encore digne de notre estime ; ils sentent bien que le véritable secret d’exciter notre indignation, est de peindr
inconvenances, bien qu’ils ne montrent pas toujours la vertu sous son véritable point de vue, cependant personne ne saurait soute
fils de Caton pour Lucia, et de celui de Juba pour leur sœur, sont de véritables épisodes qui n’ont aucun rapport avec l’action pr
it sur la scène avant la représentation, et donnait au spectateur une véritable explication de la pièce. C’est ainsi que commence
’est-elle pas, par sa nature, un sentiment pénible ? N’est-ce pas une véritable douleur que font souvent éprouver aux spectateurs
ne contribuent qu’à rendre le style plus pompeux ou plus brillant. La véritable passion n’est ni recherchée ni subtile ; ses pens
ulées avec tant de plaisir. Il est, plus qu’aucun écrivain, fidèle au véritable langage de la passion ; chez lui l’art ne l’altèr
, dans Œdipe à Colone ; ceux de la mort d’Œmon et d’Antigone, sont de véritables modèles de description dans une tragédie. L’on at
plus moral. Quoique les drames lyriques de Métastase n’aient point le véritable caractère de la tragédie, cependant ils s’en rapp
imentée ; car le ridicule n’est pas, comme on l’a dit quelquefois, la véritable pierre de touche de la vérité. Il peut, au contra
vestibule, ou l’erreur d’un déguisement. L’on y cherchait en vain le véritable but de la comédie. L’attention du spectateur, au
vint interdire aux poètes de mettre en scène les personnes sous leur véritable nom, parce qu’on s’était aperçu qu’une semblable
n peu d’écrivains, si même il en existe, ont possédé comme Molière le véritable esprit de la comédie, et en ont atteint le but au
19. Dans ces beaux vers de sa première églogue, Virgile, pénétré du véritable esprit de la poésie pastorale, a tracé l’image de
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
une personne si auguste. Mais, Madame, si cet honneur n’a pas été le véritable motif de mon travail, il en sera du moins la réco
rdaient plus avec son titre. Nous avons restitué le titre et le texte véritable de cet écrit d’après les recueils manuscrits du P
expression hardie par atome imperceptible. M. P. Faugère a rétabli la véritable leçon. 1. Pascal a dit ailleurs : « Le silence é
45 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
atives, auxquelles on peut arriver par le moyen des sciences les plus véritables et les plus solides : ce qui doit porter les pers
sortes de discours et de maximes ; ils aiment mieux les supposer pour véritables que de les examiner : s’ils ne les entendent pas,
cidents les plus surprenants et les plus terribles. L’humilité est la véritable preuve des vertus chrétiennes : sans elle nous co
donner part aux belles actions que de les louer de bon cœur. La plus véritable marque d’être né avec de grandes qualités, c’est
e fort élevée pour comprendre qu’il n’y a point ici82 de satisfaction véritable et solide ; que tous nos plaisirs ne sont que van
à leur égard : elles nous échappent ou nous à elles. Voilà notre état véritable . C’est ce qui nous rend incapables de savoir cert
êmes des caractères ineffaçables d’excellence ? Et n’est-il pas aussi véritable que nous éprouvons à toute heure les effets de no
ion d’adresser directement ce discours à Votre Majesté ; l’admiration véritable que j’ai pour un roi le plus grand, le plus magna
ux moindres supplications de ses sujets, elle ne refuse pas un peu de véritable attention à une affaire qui regarde sa gloire, et
érêt à la diminuer, a tenu que, les juges extraordinaires n’étant pas véritables juges, quelque serment qu’un accusé eût fait deva
semblait pas s’offenser. C’est là, sire, le digne sujet, la propre et véritable matière, le beau champ de sa clémence et de sa bo
es ombres de la mort se dissipent : « Les voies me sont ouvertes à la véritable vie191. » Ce qui doit retourner à Dieu, qui est l
funèbre d’Anne de Gonzague, princesse palatine193. (Fragments.) La véritable veuve selon l’Évangile. Difficulté de la conversi
ciple : Et hæc est Victoria quæ vincit mundum, fides nostra 223, « La véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le monde e
ageois ou faire le catéchisme aux enfants257. Des caractères de la véritable éloquence. Il ne faut pas faire à l’éloquence
plus grandes vérités par un tour vain et trop orné. Au contraire, le véritable orateur n’orne son discours que de vérités lumine
tude confuse de maisons irrégulières d’une ville ? Un ouvrage n’a une véritable unité que quand on ne peut rien en ôter sans coup
que quand on ne peut rien en ôter sans couper dans le vif. Il n’a un véritable ordre que quand on ne peut en déplacer aucune par
il se sert pour châtier les péchés des peuples ; qu’il n’est point de véritable valeur que celle qui prend sa source dans la reli
phrase du psaume IX. Conférences ecclésiastiques288 (Fragment.) Véritable dignité du sacerdoce. Une noble simplicité a mil
cours sur le style363. Après avoir déterminé les caractères de la véritable éloquence, qu’il distingue de la facilité de parl
que dans les siècles éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé. La véritable éloquence suppose l’exercice du génie et la cultu
se représentera toutes les idées générales et particulières sous leur véritable point de vue ; par une grande finesse de discerne
utume de considérer les choses371. Rien n’est encore plus opposé à la véritable éloquence que l’emploi de ces pensées fines et la
udain le crime entre nous deux. Certes, si vous voulez passer435 pour véritable Que l’une de nous deux de sa mort soit coupable,
ations, ne connut que le sourire des lèvres et ne ressentit jamais la véritable joie, la paix du cœur. Des qualités élevées de ca
n m’a dit que vous étiez ici, J’ai monté pour vous dire, et d’un cœur véritable , Que j’ai conçu pour vous une estime incroyable,
tagé : en feignant de vouloir la donner à ce prince, il a surpris ses véritables sentiments. Mais avant d’accomplir la vengeance q
aibles mortels Et les biens et les maux réels, Qui sais qu’un bonheur véritable Ne dépendit jamais des lieux, Que le palais le pl
ardin dans le 51e chapitre du Cours de littérature dramatique, est un véritable littérateur des temps de décadence. Il étudie tou
naissances ; mais tout le monde ne sait pas, ce qui est pourtant très véritable , que cet homme si merveilleux était aussi l’homme
ne peut faire que ce soit d’après elle qu’on assigne aux choses leur véritable valeur. 93. Buffon a dit aussi de cette imaginat
rez fidèle, honnête, humble, reconnaissant, bienfaisant, sincère, ami véritable . À la vérité, vous ne serez point dans les plaisi
dix-huitième siècle) cette figure, qui, placée par le temps dans son véritable jour, « s’est de mieux en mieux dessinée aux yeux
ienfaitrice. La conclusion morale de la pièce est celle-ci : la vertu véritable consiste non seulement à éviter de tout son pouvo
rs dans la défiance. » J.-B. Rousseau a dit encore dans son ode de la véritable grandeur des rois : Sa voix assure l’innocent….
urs de littérature (IIIe part., 1. Ier, c. 2. sect. 3) : « C’était un véritable talent-né ; Vert-Vert et la Chartreuse vivront au
46 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
n sens et le bon droit, la justice et la vérité. 8. La fin suprême et véritable des belles-lettres est de perfectionner l’homme a
des équivoques et des incertitudes, et parfois la phrase fait même un véritable contresens. C’est souvent pour avoir oublié cette
ns doute, il ne faut employer des mots nouveaux que lorsqu’il y a une véritable nécessité, et ces créations doivent être rares, p
brillant et fleuri causerait plutôt une espèce d’éblouissement qu’une véritable admiration. Il en est du style comme de la peintu
le. Au contraire, supprimez une incise, la phrase aura encore un sens véritable . Prenez pour exemple l’exorde de l’oraison funèbr
d ce qui existe de plus beau et de plus parfait dans chaque genre. Le véritable type du beau se trouve d’abord en Dieu lui-même,
ivain. L’esprit d’un autre produit quelquefois sur nous l’effet d’une véritable inspiration. Lors donc, ajoute ce grand maître, q
s qu’il faut savoir mépriser. Mais respectez toujours les arrêts d’un véritable Aristarque ; sinon, vous serez condamnés par deux
es de narration. 314. Comme on peut raconter ou des faits réels et véritables ou des événements feints et supposés, on distingu
le genre épistolaire que ces lettres familières et libres qui sont un véritable entretien entre deux personnes éloignées l’une de
ra la perfection du genre, et l’on pourra prédire à un jeune homme de véritables succès pour un âge plus avancé. Deuxième pa
es diverses significations se rapportent plus ou moins directement au véritable objet de la poésie. 373. Dans le sens le plus lar
l’on vous voit. 413. L’exercice de la versification française a une véritable utilité, même pour ceux qui n’ont pas reçu de la
ais, sous ce désordre apparent, doit régner un ordre caché qui est le véritable fruit de l’art : sans cela, l’inspiration n’est q
dans les livres saints. C’est en effet chez eux que nous trouvons une véritable inspiration divine. L’enthousiasme habite aux ri
its des béros le récit des choses divines, parce qu’il professait une véritable piété envers les dieux. C’est ce qui donne à ses
figures brillantes et hardies doivent faire de cette poésie comme une véritable peinture. Sublimité, variété, harmonie, tout doit
ion plus plaisante. Son but est ordinairement satirique, et c’est une véritable parodie de l’épopée. Le Lutrin de Boileau, Don Qu
es pièces, presque toujours licencieuses et frivoles, n’offrent aucun véritable intérêt à la jeunesse chrétienne. 530. Les princi
la fin immédiate des belles-lettres ? 8. Quelle est la fin suprême et véritable des belles-lettres ? 9. Quelle est l’utilité des
tions ? 315. Qu’est-ce que la narration historique ? 316. Quel est le véritable but de l’histoire ? 317. Quelles sont les qualité
47 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
récit de l’apologue qui le constitue ce qu’il est, et qui en fait la véritable valeur comme œuvre littéraire. Cette action doit
sujets. Contentons-nous de donner ici la Laitière et le Pot au lait, véritable chef-d’œuvre dans le style rapide et familier :
ont exercés dans le même genre ; mais il n’a jamais rien écrit, et le véritable père de la poésie bucolique telle que nous la con
17. Malherbe est le premier, en France, qui ait montré l’ode dans son véritable état. Avant lui, nos lyriques faisaient paraître
bre d’odes auxquelles ce reproche ne peut s’appliquer, et qui sont de véritables modèles. Nous ne citerons rien de lui, puisque se
48 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
’autres monuments répandus dans les provinces de l’empire romain : le véritable temple de Sérapis à Alexandrie, la véritable Acad
de l’empire romain : le véritable temple de Sérapis à Alexandrie, la véritable Académie à Athènes, n’existent plus ; vous ne voy
M. de Chateaubriand a dû la voir quand la moisson était faite. 3. Le véritable tombeau de Néron était à la porte du Peuple dans
49 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
s, sans rien dire de nouveau et qui n’ait été pratiqué avant eux. Les véritables auteurs de l’art sont donc les orateurs ; mais no
d’Aristote et de Cicéron4. 2. D’où vient, à certaines époques où le véritable esprit ne manque pourtant pas, la vogue inexplica
50 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
l chercha dans presque tous les genres, il la trouva enfin, solide et véritable , dans l’alliance de la littérature avec la scienc
il y fut obligé par quelques démêlés qu’il eut avec sa compagnie. La véritable cause n’en était peut-être que cette même supério
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
de la nature ; mais tous ces arides plaisirs, que sont-ils à côté du véritable enthousiasme ? En contemplant le regard de Niobé4
lles développent n’a pas cette âpreté douloureuse dont les affections véritables ne sont presque jamais exemptes. L’enthousias
52 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
re fondés sur la saine raison. On ne doit jamais perdre de vue que la véritable éloquence repose sur la solidité de la pensée :
her à les inculquer, à les graver profondément dans le cœur. Voilà le véritable but du genre d’éloquence dont nous parlons. Si vo
d’hommes qui forme son auditoire. C’est la marque la plus certaine du véritable génie de l’éloquence de la chaire. Il doit prendr
n excitant notre admiration, et de nous faire voir qu’il n’y a pas de véritable gloire sans la religion et la vertu. C’est ainsi
de quiconque étudie la logique. C’est ici la principale partie et la véritable fin de la logique. Le but qu’on se propose en étu
n dont je veux tout apprendre. (Gresset.) Mahomet dit à Zopire : Ou véritable ou faux, mon culte est nécessaire. (Voltaire.) C
ironné de sa famille1. » (Télém. l. I.) Boileau, pour prouver que la véritable noblesse n’est que dans la vertu, et que, sans la
Un ami est un autre soi-même. On dira en style poétique : Qu’un ami véritable est une douce chose ! Il cherche vos besoins au f
orateur renfermait celle de l’homme de bien, et Quintilien définit le véritable orateur d’après Caton : L’homme de bien habile d
mérité : « Pour moi, dit-il, si l’on me demande quel est le propre et véritable nom que l’on doit donner à notre malheur, il me s
l’orateur est obligé de prendre une marche oblique, de dissimuler ses véritables intentions. Tandis que les auditeurs, séduits par
visage, pâlir, et ressentir une douleur qui avait le caractère de la véritable . » (Loc. cit.) L’éloquence ne manquera jamais à
portées devant des juges nombreux ; et les tribunaux étaient alors de véritables assemblées. D’ailleurs, du temps de Démosthène et
rs ne présenterait qu’un amas confus d’idées sans grâce, et même sans véritable utilité. C’est l’ordre et l’arrangement qui donne
âme des auditeurs ; c’est avec les sanglots, les larmes d’une douleur véritable et profonde ; si l’enthousiasme du zèle n’a pas d
en a quelqu’autre qui, pour être ignorée de vous, n’en est pas moins véritable . Celui-là ferait un sophisme de cette espèce, qui
que nous devons tirer de notre propre fonds. La bonne disposition, la véritable économie du plaidoyer, est celle qui se fait lors
ste à ne se servir que de mots de la langue, à les employer dans leur véritable sens, et à observer les règles grammaticales dans
ille ; un tel discours cause plutôt une espèce d’éblouissement qu’une véritable admiration. Il lasse et fatigue par trop de beaut
de morceaux plus étendus. Les pensées veulent être rendues dans leur véritable sens, selon leurs modifications diverses, par leu
lle s’écrie : Dieux plus doux, vous n’aviez demandé que ma vie ! La véritable caractère de ce vers est la délicatesse. Style f
les rendre exactement et complètement. Si l’expression ne rend pas la véritable pensée de l’écrivain, elle est fausse ; si elle n
le bon usage et l’autorité des écrivains classiques. On apprendra la véritable valeur des mots, leurs différentes nuances, dans
ne pas les multiplier, et en faire toujours un usage conforme à leur véritable destination. On peut faire, en passant, une remar
t ; on ne le passionnera qu’en se montrant soi-même passionné(1). La véritable beauté a deux sources différentes. Un écrivain d
es unes des autres (2), établit fort bien qu’il y a deux causes de la véritable beauté, lesquelles doivent concourir ensemble ; 1
n d’accord avec le cœur. Alors, seulement alors, les figures sont les véritables organes de l’éloquence. Les figures ou formes de
sse. » Le passage suivant, tiré des lettres de Balzac, est encore un véritable galimatias. « La gloire n’est pas tant une lumièr
avoir se servir de la langue, a détourné les mots de leur acceptation véritable . 8°. Style poétique dans la prose. Style
onserve plus que l’ombre, ou, si l’on ose le dire, le squelette de la véritable éloquence. » (Tome I de ses œuvres.) Dans l’imp
a voix a même cet avantage sur les paroles articulées, qu’elle est le véritable langage de ma nature, laquelle a donné à tous les
inctement toutes les syllabes des mots, de les prononcer suivant leur véritable quantité, d’une manière nette, pleine, facile et
ans un récit, plus il le rendrait suspect, et plus il s’écarterait du véritable but. A la preuve, Pour les preuves, la prononci
lque chose qu’il ne faut point imiter. Cherchons à bien connaître les véritables beautés et n’imitons que cela. Pour éviter les in
en développé cette vérité dans son Essai sur le Beau, 3e discours. La véritable beauté a deux sources différentes. (2). Cette di
53 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article »
nquième des rois de France de la première race, mais regardé comme le véritable fondateur de la monarchie, parce qu’il fit la con
54 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
i a quelquefois son agrément et sa finesse, et qui supplée à l’esprit véritable , au bon sens et aux connaissances, dans les perso
fido, des bergers du Lignon, des premières précieuses, les précieuses véritables , celles du dictionnaire de Somaise et des lettres
55 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
e de Dieu même, sur son existence, sur l’immortalité de l’âme, sur la véritable félicité. Les uns doutaient de tout ; les autres
lle des animaux sans raison. Il s’en trouvait qui enseignaient que la véritable félicité de l’homme est dans les sens ; un plus g
ire en excitant notre admiration, et de faire voir qu’il n’y a pas de véritable gloire sans la religion et la piété. C’est ainsi
pas une vaine célébrité, et qui dédaigne les succès d’un jour pour la véritable gloire ; celui qui veut dire la vérité et qui veu
que dans les siècles éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé. La véritable éloquence suppose l’exercice du génie et la cultu
56 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
donc étudier l’éloquence, non pas pour éclairer les peuples sur leurs véritables intérêts, dont eux-mêmes ne se soucient guère, ma
sous elle tuer la vérité. L’éloquence est devenue entre nos mains une véritable escrime, dont les leçons permettent à l’élève de
blit que l’éloquence est un art pratique ; il la ramena à son seul et véritable but, la persuasion. Il montra qu’on y arrive par
r lui arracher le récit animé de son insulte. Vous ne serez jamais un véritable orateur si vous ne vous faites une grande idée de
urant au même but naîtra la proportion, sans laquelle il n’y a pas de véritable beauté. VII analyse du discours. — l’exorde
57 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVII. Genre épistolaire. »
comme modèles. Car nous nous garderons de confondre avec les lettres véritables des ouvrages complets, soit traités philosophique
58 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
au, à la chaire, la péroraison est, comme le dénoûment au théâtre, le véritable terrain du pathétique. En portant cette loi, les
au roman, au poëme et à toute espèce d’ouvrage. 62. « La catastrophe véritable de ce complot, où un accident malheureux renversa
59 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
, Bossuet nous fait voir : 1° La vanité de la gloire humaine. — 2° La véritable gloire du prince de Condé, sa piété dans ses dern
en actions de grâces ces belles paroles du bien-aimé disciple : « La véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le monde e
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
la moindre ; quand on oppose les discours aux discours, ceux qui sont véritables et convaincants confondent et dissipent ceux qui
rps pour la sustenter ; au contraire, la retirant de Dieu, qui est sa véritable et solide nourriture, ils la jettent insensibleme
61 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ouleur, du pittoresque, de la chaleur. Ç’a été, à certains égards, un véritable , rajeunissement. Si l’on désire apprendre à bien
c. Toute l’ode est d’un élan et d’un mouvement admirables ; c’est un véritable chant d’allégresse et de triomphe. Les fameuses s
des esprits qu’avaient agités les factions du règne de Louis XIII. Le véritable objet de cette pièce est de peindre le fanatisme
d’un genre unique n’est point, comme l’a remarqué Corneille même, une véritable tragédie. Ce n’est qu’une tentative pour mettre s
e tragédie où l’amour domine sur toutes les autres passions. L’action véritable n’est pas le triomphe du roi de Macédoine sur Por
it le mettre au premier rang, et ne pas tailler Porus, son vaincu, en véritable héros cornélien qui aime mieux la gloire que la v
de l’humain, héroïne sans cesser d’être femme : voilà quelle était la véritable nouveauté de cette tragédie. Ajoutez-y un dramati
une tragédie des adieux de Titus et de Bérénice. Racine accomplit un véritable tour de force. Il sut féconder par l’intérêt et l
e Poquelin, qui prit le nom de Molière en se faisant comédien, est le véritable créateur, pour le fond comme pour la forme, de la
t comique ; et Don Garcie de Navarre ou le Prince jaloux, 1661, où le véritable type du jaloux est mis pour la première fois sur
atre ans après l’École des femmes, il produisit enfin sur la scène un véritable chef-d’œuvre de poésie et d’art : le Misanthrope
chose au monde et plus noble et plus belle Que la sainte ferveur d’un véritable zèle, Aussi ne vois-je rien qui soit plus odieux
Mais c’était vous, ou moi. m. scrupule, à Géronte, Bien n’est plus véritable , et vous pouvez m’en croire, Géronte. Il faut do
die, Quinault s’est fait un nom glorieux dans l’opéra, dont il est le véritable fondateur en France. Armide, Roland, Thésée, Amad
ux plantes, dont il parle avec un vif intérêt et d’un ton affectueux. Véritable amant de la nature, de la pure et simple nature,
Philosophe marié (1727), Destouches sort enfin du médiocre. C’est une véritable comédie : l’action en est conduite avec art, le d
amment ménagées, enfin des traits malins et naïfs font du Glorieux un véritable chef-d’œuvre, bien qu’on ne le joue plus. Parmi l
une imagination brillante, il n’est parvenu à donner à la scène aucun véritable chef-d’œuvre. Les idées et les vues ne lui manque
en prendrons, pour les juger rapidement ici, que quelques pièces d’un véritable mérite. Œdipe. — Voltaire n’avait que dix-huit a
cette tragédie, dit-il lui-même, il a tâché de faire voir combien le véritable esprit de la religion l’emporte sur les vertus de
nergique. Le principal personnage de la pièce, Guzman, est le type du véritable chrétien. Aussi Alzire est-elle la pièce réelleme
la Chaussée, Sydney ou l’Ennui de vivre (1745) ; mais il remporta un véritable triomphe en donnant, en 1747, une comédie de cara
iomphe en donnant, en 1747, une comédie de caractère, le Méchant trop véritable peinture de la cour, où toutes les qualités sont
aibles mortels Et les biens et les maux réels, Qui sais qu’un bonheur véritable Ne dépendit jamais des lieux, Que le palais le pl
es dans le genre de celles de Collé et de Piron, et devint bientôt le véritable créateur de l’opéra-comique. Dans l’espace de vin
lusif des modèles latins qu’il connaît, cultive et apprécie comme les véritables héritiers de la gloire d’Athènes. Qu’on ne croie
pport réunis sous le même titre, est, suivant la pensée de Fréron, un véritable jardin anglais. Rien de profondément original, ri
Sully Prud’homme, plusieurs autres, surent remonter aux sources de la véritable inspiration. Ils allèrent beaucoup au-delà des sa
ies obtinrent et méritaient un grand succès. Mais là n’était point sa véritable vocation. Ce gai et vif esprit était fait pour la
jusqu’au sang des vices honteux220. Que ce soit là son œuvre, sa vie véritable , sa gloire, nous l’accorderons, pourvu que l’on c
st pas un jeu ni une manière ; elle vient d’un désillusionnement trop véritable . Une révolution morale s’est opérée en lui. À tra
orale ne respire pas, comme celle de Racan, une naïveté franche et un véritable amour des champs. Ce poète d’esquisses excelle à
62 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
se représentera toutes les idées générales et particulières sous leur véritable point de vue ; par une grande finesse de discerne
coutume de considérer les choses. Rien n’est encore plus opposé à la véritable éloquence que l’emploi de ces pensées fines et la
re ; l’art, quelque grand qu’il soit, ne parle point comme la passion véritable . Ainsi vous serez toujours un orateur très-imparf
63 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
artout, et ce qu’on la trouve en effet, quand on la considère dans le véritable esprit de ses maximes ; c’est qu’il n’est pas une
aimez ; plus vous vous unissez à lui, plus vous sentez qu’il n’y a de véritable bonheur sur la terre, que celui de le connaître e
64 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
ur le fracas et la gloire bruyante des conquêtes, Cicéron en vient au véritable sujet du discours, l’éloge de la clémence du vain
at où elle est, vous n’ayez plutôt excité l’admiration, que mérité la véritable gloire, s’il est vrai que celle-ci consiste à lai
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
lus longue de ces productions. Rien de plus opposé au caractère de la véritable éloquence, que cette manière de procéder dans une
uses et déclamatoires, où percent à travers le masque d’Apollonius la véritable intention de propager les idées nouvelles et d’op
66 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PRÉAMBULE. » pp. -
res élégantes qui donnent de la noblesse au style et caractérisent le véritable écrivain. A l’étude des règles grammaticales, il
67 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
es le bon sens a coutume de considérer les choses. Il proscrit de la véritable éloquence les pensées fines, les idées légères, l
l’expression des grandes choses. Rien n’est encore plus opposé à la véritable éloquence que l’emploi de ces pensées fines, et l
cé une grande influence sur le style, et que nous regardons comme une véritable maladie dont les lettres sont atteintes, s’est ma
rvir d’exemple pour les différentes sortes de sublime, et en sont une véritable récapitulation. Celui qui met un frein à la fure
68 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre premier. »
suasive et convaincante, il semblerait que nous rentrons ici dans son véritable domaine ; et qu’en la suivant dans les académies,
69 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
patrie . Les Lamentations de Jérémie sont aussi d’admirables élégies, véritables chants funèbres de la patrie expirante, de Jérusa
70 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
u’ils n’aient la conscience ni de l’importance de la cause, ni de son véritable nœud, alors l’exorde est indispensable. J’en indi
client, se concilie la faveur et l’attention, tantôt par une modestie véritable on feinte : voir les premiers mots de l’Oraison p
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
st équivoque, il le faut éclaircir. C’est ainsi que vous parle un ami véritable . (Art poétique, chant Ier.) Devoirs de l’écr
e d’ornements accessoires puisés dans le sujet, sacrifie l’éclat à la véritable richesse, joint l’art au naturel, et le travail à
72 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
s le tableau de l’existence des patriarches. Le livre de Ruth est une véritable églogue pleine de pureté et de simplicité : Flori
73 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
ennent lieu d’amis, de rang et de fortune. Le jeune-homme y trouve le véritable aliment de l’esprit ; le vieillard languissant un
74 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
t du morceau et de s’en pénétrer assez profondément pour y prendre un véritable intérêt ; l’attention produit une sorte d’excitat
nes gens sont fort exposés à cet entraînement qui substitue l’émotion véritable à l’émotion artistique, enlève au lecteur la dire
nt accoutumer des esprits si corrompus à la régularité de la religion véritable , chaste, sévère, ennemie des sens et uniquement a
; sans hauteur, sans présomption, sans dureté. Il suivait en tout les véritables intérêts de sa nation, dont il était autant le pè
des brouillards détachés, semblables à ceux qui s’élèvent des terres véritables . Un long fleuve semblait circuler dans leurs vall
endait les roulements lointains. On aurait juré que c’était une terre véritable , située environ à une lieue et demie de nous. Peu
e Saint-Marc, et pour qui la vue d’un cheval ou d’un arbre serait une véritable merveille. Ces gondoles noires qui glissent sur l
         Ne m’as-tu pas roué de coups ? Ah ! tout cela n’est que trop véritable ,          Et plût au ciel le fût-il moins ! Cesse
’on sait ce que l’on vaut, Et on mesure alors la distance profonde Du véritable artiste à l’artiste du monde. Ponsard 43. Fr
font, par leur fausse vertu, que les hommes n’osent plus se fier à la véritable . Mais parmi toutes les ingratitudes, celle qui ét
a plus sûre. Viennet. Conseils aux grands Pour entrer dans la véritable connaissance de votre condition, considérez-la da
le il agissait en roi, l’autre par laquelle il reconnaissait son état véritable , et que ce n’était que le hasard qui l’avait mis
otre rang, vous devez reconnaître, par une pensée plus cachée et plus véritable , que vous n’avez rien naturellement au-dessus d’e
est dans les lieux où nous avons mis la main que l’on voit souvent un véritable désordre : nous faisons jaillir des jets d’eau su
rieures, qui ont été depuis inventées pour suppléer peut-être à cette véritable grandeur qui n’est plus. La nature se montrait en
tombent sous les montagnes qu’ils ont entassées : Racine me paraît le véritable Prométhée qui a ravi le feu des cieux. La Harpe
naïf, et souvent quel sublime langage ! Ô Molière ! ô grand homme ! ô véritable sage ! Avec un vain amas de sots admirateurs. Je
ervice militaire dans le camp, où les larmes et les cris faisaient le véritable deuil : tous les officiels pourtant avaient des é
ée ne se peuvent pas représenter, sans que l’on en soit ému. Ses deux véritables neveux étaient à cette pompe, dans l’état que vou
servile, il est condamné à n’être jamais qu’un écolier impuissant. Le véritable artiste sent et admire profondément la nature mai
déjà un idéal différent de tous les individus. C’est cet idéal que le véritable artiste se forme en étudiant la nature : sans ell
plaisir peu tranquille ; Des soucis dévorants c’est l’éternel asile ; Véritables vautours, que le fils de Japet Représente, enchaî
t pas de mal ni de bien de la part des hommes. J’essaye d’être juste, véritable , sincère et fidèle à tous les hommes, et j’ai une
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre II. Qualités et devoirs de l’Orateur du Barreau. »
ur la cause un préjugé très fâcheux. Puisque nous ne concevons pas la véritable éloquence sans la probité, et que nous ne séparon
76 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIII. » pp. 124-127
tragédies qu’il cite, se succédaient, sans se tenir par le lien d’une véritable action dramatique, et avec des développements à p
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444
place, Mettre d’accord la force avec la grâce, Trouver aux mots leur véritable tour Fuir les longueurs, éviter les redites, Ban
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
assons sur l’ordre des temps, et hâtons-nous d’arriver au règne de la véritable éloquence chrétienne chez les Français.
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
semblait pas s’offenser. C’est là, sire, le digne sujet, la propre et véritable matière, le beau champ de sa clémence et de sa bo
80 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre V. — De l’Action »
t toutes les syllabes de chaque mot ; si on les prononce suivant leur véritable quantité sans cependant y mettre aucune affectati
81 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
ent, et qu’ils veuillent paraître, ce seront des biens d’autant moins véritables qu’ils seront plus apparents2. Les esprits bien n
82 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
é, n’as-tu pas l’affaire de ton salut, qui est pour chacun de nous la véritable œuvre de Dieu ? Va au temple ; échappe-toi1, s’il
politesse et des sciences. Par vos travaux et par votre exemple, les véritables beautés du style se découvrent de plus en plus da
83 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
plaisir peu tranquille. Des soucis dévorants c’est l’éternel asile : Véritable vautour, que le fils de Japet203 Représente ench
rds volent sans obstacles, Agréablement égarés. Ces vers sont sur le véritable ton, dans le véritable style de l’églogue et de l
es, Agréablement égarés. Ces vers sont sur le véritable ton, dans le véritable style de l’églogue et de l’idylle. Poètes buco
t, Va venger la raison des attentats d’un sot250. Voilà son but, son véritable objet, les grands avantages dont elle peut à bon
s accents, d’autres cris, que ceux du sentiment et de la passion ? La véritable douleur n’a point de langage étudié, de marche su
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
raiment utile à démontrer l’accord indispensable et constant chez les véritables grands hommes, de la vertu et de l’éloquence, des
85 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
anciens ne séparaient-ils point l’éloquence de la philosophie, et les véritables maîtres de l’éloquence furent chez eux des philos
86 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »
voit qu’il suffit quelquefois du trait historique pour constituer une véritable beauté poétique ; et Lucain, qui vient de nous en
87 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre II. Des qualités essentielles du poète » pp. 16-21
toute sa hauteur. 24. Le poète doit-il être soumis à la raison ? La véritable inspiration poétique n’est nullement incompatible
88 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
Voulez-vous me faire pleurer : montrez d’abord vous-même une douleur véritable  ; alors Télephe, alors aussi, Pélée, je serai sen
pardonne, s’il a le bonheur de distinguer jamais le faux ami de l’ami véritable . Mais vous, sortant de faire un présent, ou des o
1227trouver-la-différence-entre 1228un ami menteur, 1229et un ami véritable . 1230Toi, soit que tu aies donné, 1231soit que
e tient-ferme, 1374et il l’assassine en lui lisant ses vers : 1375 véritable sangsue 1376qui ne lâchera point la peau, 1377s
lisve diu palus, aptaque remis, etc. Il y a ici une faute de quantité véritable  : la dernière syllabe de palus étant invariableme
ffet ; réellement il signifie : avoir de la douleur. Ayez une douleur véritable , dit Horace. Pleurez ne serait pas juste ; car en
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
llement portés à prendre l’exagéré pour le vrai, et l’emphase pour la véritable éloquence. Familiarisé avec les mouvements de la
90 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
sible et sur ce qui peut se faire, il bastit son ouvrage, laissant la véritable narration aux Historiographes qui poursuivent de
91 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
us digne d’elles, ils concevront mieux qu’un grand prédicateur, qu’un véritable apôtre de l’Évangile, peut devenir un homme utile
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
ue extrêmes que soient leur maux, on y devient insensible. Combien de véritable pauvres, que l’on rebute comme s’ils ne l’étaient
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
la cour d’Espagne aussi pénétré de respect pour le pouvoir. C’est une véritable curiosité que de le voir saluer un ministre ; ses
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
nce de la divine Providence. Oui, il y a un Dieu, un Dieu qui est une véritable intelligence, qui, par conséquent, a conscience d
95 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
se représentera toutes les idées générales et particulières sons leur véritable point de vue ; par une grande finesse de discerne
laisser ensuite dans les ténèbres. Rien n’est encore plus opposé à la véritable éloquence, facundia, que l’emploi de ces pensées
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
ler les suffrages, ou se les faire donner5 ; les assemblées furent de véritables conjurations. On appela comices une troupe de que
Nicolini3, à Florence J’ai reçu, cher et illustre abbé, avec une véritable joie la lettre que vous m’avez fait l’honneur de
97 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
ns avaient une gloire dans les catacombes et les échafauds, la gloire véritable , celle que la faveur populaire ne donne ni ne ret
courage de faire comme eux. Les lettres sont le palladium des peuples véritables  ; et, quand Athènes naquit, elle eut Pallas pour
98 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
ujourd’hui un accent qui nous pénètre. Devant de pareilles foules, un véritable orateur, à qui on eût laissé pleine carrière, eût
urs n’étaient pas, comme chez nous, des monologues brillants, mais de véritables dialogues, où la foule répondait aux traits de l’
99 (1854) Éléments de rhétorique française
ervice militaire dans le camp, où les larmes et les cris faisaient le véritable deuil : tous les officiers avaient pourtant des é
uel désordre ! quelle irrégularité ! Nul goût, nulle connaissance des véritables beautés du théâtre ; les auteurs aussi ignorants
i en action de grâces ces belles paroles du bien-aimé disciple : « La véritable victoire, celle qui met « sous nos pieds le monde
comme tant d’écrivains qui croient atteindre par là l’originalité. La véritable originalité consiste à exprimer d’une manière qui
rit et on parle d’autant plus correctement, que l’on connaît mieux le véritable sens des mots, et que l’on fait plus d’attention
ment toutes les syllabes de chaque mot, et les prononcer suivant leur véritable quantité, sans cependant y mettre aucune affectat
surtout les accents provinciaux, qui sont autant d’altérations de la véritable prononciation française. La seconde qualité que d
le mélange de passions, d’images et de raisonnements qui constitue la véritable éloquence. II. Discours dans le genre judiciai
ion d’adresser directement ce discours à Votre Majesté : l’admiration véritable que j’ai pour un roi, le plus grand, le plus magn
ux moindres supplications de ses sujets, elle ne refuse pas un peu de véritable attention à une affaire qui regarde sa gloire, et
semblait pas s’offenser. C’est là, sire, le digne sujet, la propre et véritable matiere, le beau champ de sa clémence et de sa bo
que dans les siècles éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé. La véritable éloquence suppose l’exercice du génie et la cultu
se représentera toutes les idées générales et particulieres sous leur véritable point de vue ; par une grande finesse de discerne
outume de considérer les choses, « Rien n’est encore plus opposé à la véritable éloquence que l’emploi de ces pensées fines, et l
et de la pensée que pour la vérité et la vertu. .  II n’y a de véritables pronoms que les pronoms personnels ; les autres n
100 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
us la poésie de telle province, de telle école, de tel homme, mais la véritable poésie française. Par lui notre domaine littérair
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