ot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un mauvais
écrivain
. (Boileau). Indépendamment de la pureté, qui est
st difficile de concevoir la clarté sans précision. Le grand art de l’
écrivain
est de les concilier, et l’on n’y parvient qu’au
geance des dieux, Que ce muet discours et du cœur et des yeux. Peu d’
écrivains
modernes ont porté aussi loin que Pope cet art pr
e Fontanes). Ces caractères généraux du style sont indispensables à l’
écrivain
, quelque genre qu’il ait adopté et quelque sujet
ndant l’empreinte caractéristique de la manière particulière des deux
écrivains
; et l’on y retrouve la richesse et l’abondance d
leur genre : il est facile cependant d’y reconnaître la même main. L’
écrivain
de génie a un style, une manière à lui, et on les
caractère particulier et distinctif, on en peut conclure que c’est un
écrivain
médiocre, qui ne travaille que d’imitation, et n’
célèbres à la touche de leurs pinceaux, on distingue aussi les grands
écrivains
à leur style et à leur manière particulière. C’es
teur donne à sa pensée : de là, le style concis et le style diffus. L’
écrivain
concis resserre sa pensée dans le moins de mots p
re penser le lecteur, qu’à satisfaire complètement son imagination. L’
écrivain
diffus, au contraire, ne croit jamais s’être asse
est en effet quelquefois difficile à saisir. On trouve cependant des
écrivains
aussi recommandables par la force que par l’abond
et nous aurons autant de peine à le suivre qu’à le comprendre. Mais l’
écrivain
nerveux, que son style soit concis ou diffus, nou
c ne comporte aucune espèce d’ornement. Content de se voir entendu, l’
écrivain
ne cherche ici ni à captiver l’oreille, ni à flat
Que faire alors, et quelle sera, pour être élégant, la ressource de l’
écrivain
? Fléchier va nous l’apprendre. Il s’agit d’un hô
urions trop insister, avec Cicéron, sur les soins que doit prendre un
écrivain
pour réunir, autant qu’il est possible et que son
ogues, aux descriptions des saisons, des jardins, etc. C’est là que l’
écrivain
peut dire avec M. Delille : Des couleurs du suje
b. i. C. 5). 13. Pope donne, à cet égard, un excellent conseil aux
écrivains
de tous les pays. In words as fashions, the same
e et d’un esprit. Cet ouvrage définitif participe à la perfection des
écrivains
qu’il analyse. Son style serré, savant et fin, un
s changements du goût, les chefs-d’œuvre en sont les événements ; les
écrivains
en sont les héros. On y fait voir l’influence de
ur met des noms célèbres, en faisant une place à part pour celui de l’
écrivain
supérieur6 qui a élevé la critique à la hauteur d
beautés des livres qu’à nous rendre trop délicats sur les défauts des
écrivains
. S’il n’avait pas suffi, pour l’inventer, de la j
d’esprit et de la candeur d’âme dans un homme de bien, je dirais de l’
écrivain
qui s’y est fait de nos jours une aimable célébri
clarté, la précision, la liaison, qu’y a-t-il pour la commodité de l’
écrivain
? Ces qualités d’obligation, sans lesquelles on n
e en France, sont comme autant de priviléges pour le lecteur ; pour l’
écrivain
, ce sont des charges et des devoirs. Quiconque a
ervir que des termes propres, c’est-à-dire pour n’être pas un méchant
écrivain
! De là, chez presque tous ceux qui ont du goût,
nt la fatigue, que ne paye pas toujours le succès. Aussi n’y a-t-il d’
écrivains
résolus que ceux qui sont doués extraordinairemen
le, même aux mieux doués. Ce que l’histoire anecdotique de nos grands
écrivains
nous raconte de ces manuscrits raturés à toutes l
gue française, si complaisante pour le lecteur, est sans pitié pour l’
écrivain
. Pour écrire clairement en français, c’est-à-dire
u’il faut remanier sans cesse ; qui, après avoir contenté un moment l’
écrivain
, le rebutent2 ; qui ne paraissent jamais qu’une i
non le vrai lui-même ! Faut-il parler de la défiance que doit avoir l’
écrivain
de cette demi-clarté trompeuse, qui peut lui suff
est que le plus noble de tous les travaux imposés à la race d’Adam. L’
écrivain
qui jouit tout seul de son esprit ne mérite guère
se placent entre notre pensée et nous ; c’est le premier devoir de l’
écrivain
de s’en défier, ou plutôt de les chasser courageu
res les plus riches en images sont les plus pauvres d’idées. Certains
écrivains
sont pleins d’images ; tout reluit, tout brille,
rons à notre tour. Il faut que l’étude les place dans la mémoire de l’
écrivain
, qui les y garde, comme de l’argent qui dort, jus
vanité, notre vie même peut y être engagée ; car celui qui s’est fait
écrivain
, et qui ne sait ni ne pratique les lois du discou
Lacordaire, et à M. de Ravignan. 1. Joubert dit : « Les très-bons
écrivains
écrivent peu, parce qu’il leur faut beaucoup de t
u’elles peuvent féconder ces deux principaux éléments du travail de l’
écrivain
, l’aider ainsi à inventer. Il s’agit d’abord de b
ts immenses par leur étendue et leur variété s’offrent sans cesse à l’
écrivain
, l’homme et la nature, l’un et l’autre éternellem
pour inventer, quand il s’agit des mœurs ou des passions humaines, l’
écrivain
doit d’abord s’observer lui-même et bien examiner
générales sur les mœurs d’après le sexe, on verra que les plus grands
écrivains
eux-mêmes ont souvent donné l’exception pour la r
gracieux, terribles, délirants, résignés, célestes et infernaux, quel
écrivain
nous montre la femme tout entière, comme Homère,
ierry ; et si parfois l’imagination a entraîné l’un ou l’autre de ces
écrivains
au delà de la vérité historique, l’excès ou le dé
collection de faits et d’observations pourraient être plus utiles à l’
écrivain
que les réflexions solitaires de quelques heures
ve ou Tacite, fût ressemblant. Dans tous les cas, il est rare que les
écrivains
suffisent pour pénétrer bien avant dans l’intimit
mon gré, serait d’étudier, pour chaque nation, non pas seulement les
écrivains
qui ont prétendu la peindre ex professo, mais aus
reflètent le plus complétement ; de chercher, par exemple, parmi les
écrivains
grecs, romains, français, anglais celui qui est l
rtie intime de l’homme doit toujours avoir le pas, dans la pensée des
écrivains
, sur son revêtement extérieur ; l’âme et l’esprit
sur certaines spécialités extérieures de l’individu. Plusieurs de nos
écrivains
ont porté cette manière à l’abus le plus intoléra
lus catholiques que le pape et plus royalistes que le roi, il y a des
écrivains
qui, entraînés par ce désir outré de courir après
la condition essentielle de tout écrit digne d’être lu ; que plus un
écrivain
conserve de points de contact avec l’humanité en
, plus il est fidèle à sa mission. Remarquez enfin que l’orateur ou l’
écrivain
ne doit pas seulement apprécier les mœurs dans le
répéter ce que je disais il y a quelques années : puissent les jeunes
écrivains
de l’un et l’autre sexe bien comprendre que l’out
le bon sens de la majorité répond avec Dandin : C’est le laid ; et l’
écrivain
obscur ne devient jamais populaire. Le vrai talen
, dit très-bien Vauvenargues, orne les pensées profondes. » Certains
écrivains
allemands ont une prédilection toute particulière
n puisse dire en faveur des logogriphes philosophiques ou sociaux, un
écrivain
obscur sera toujours, à mes yeux, un écrivain inc
ophiques ou sociaux, un écrivain obscur sera toujours, à mes yeux, un
écrivain
incomplet. Je laisserais même au delà du Rhin, sa
constructions et le peu d’élasticité de sa phraséologie exigent de l’
écrivain
les plus minutieuses précautions pour être toujou
ance, comme en Allemagne, le résultat d’un parti pris de la part de l’
écrivain
. Le plus souvent elle n’affecte que les détails,
tise. » J’ajoute qu’on attrape aussi l’obscur et le galimatias. Que d’
écrivains
auxquels s’applique le paragraphe de la Bruyère s
les formule. La sanction des autres est l’usage et l’assentiment des
écrivains
éminents ; leur code, les grammaires et lexiques
quand l’usage ou l’autorité les justifie. Sont-ils consacrés par des
écrivains
éminents, ou légitimés par les corps littéraires
ot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant
écrivain
. Dans ces vers où Boileau distingue, comme on le
qui invente et dispose, l’auteur, de celui qui exprime et formule, l’
écrivain
, il distingue aussi, d’après Cicéron, entre les d
e entier ! Et puis, quelles que soient l’érudition et l’habitude de l’
écrivain
, est-il possible de connaître assez à fond les ph
te que poétique. J’accepte donc certaines innovations, et pense qu’un
écrivain
est excusable quand, pour rendre une idée réellem
onyme de paresse ou d’ignorance. La preuve en est que les plus grands
écrivains
, ceux qui ont en effet le plus d’idées neuves, us
e des plus minutieuses prescriptions de la grammaire et de l’usage. L’
écrivain
pur obéit à l’esprit, le puriste est l’esclave de
du choix du sujet. Le sujet est donné par les circonstances, ou l’
écrivain
le tire de son propre fond. Dans le premier cas,
onnaissons pas à la critique, disent-ils11, le droit de questionner l’
écrivain
sur sa fantaisie, et de lui demander pourquoi il
haut, il n’y a ni bons ni mauvais sujets, mais de bons et de mauvais
écrivains
. D’ailleurs, tout est sujet, tout relève de l’art
le qu’en soit le travail, plutôt que la tête de Jupiter ? Avant que l’
écrivain
mette la main à l’œuvre, ne se rappelle-t-il pas
fois cette idée admise, qui pourrait, en bonne logique, reprocher à l’
écrivain
le choix d’un sujet même contraire à la morale, a
r un si beau désir à une si belle âme ! Une grave erreur de plusieurs
écrivains
actuels, mais dont, pour l’honneur du siècle, j’a
es des trente dernières années. Cependant les aberrations même de ces
écrivains
prouvent qu’ils ne regardent pas le choix du suje
donc qu’au vulgaire et aux oisifs qu’ont paru vouloir plaire certains
écrivains
de notre siècle, les romanciers surtout, qui en f
mpris celui de la forme, qui appelle également toute l’attention de l’
écrivain
. Parfois un bon sujet de drame, délayé dans un ro
ste du roman. Enfin le sujet doit être en rapport avec le talent de l’
écrivain
. Tout le monde connaît la maxime d’Horace : Sumi
ist ? Ainsi, moral, intéressant, fécond, proportionné aux forces de l’
écrivain
et à la forme adoptée, qualités souveraines du su
sujet immoral, ou stérile, ou inconciliable, soit avec le talent de l’
écrivain
, soit avec l’élégance ou l’énergie du style ; et
mment ne se montre telle aux yeux du lecteur, que quand l’image que l’
écrivain
se forme d’un objet, représente fidèlement cet ob
ensée cette vérité, cette justesse que la raison exige, il faut que l’
écrivain
saisisse et marque le rapport, ou la disconvenanc
èce de pensées n’est ni bien visible, ni bien marqué. Il semble que l’
écrivain
l’a caché à demi, afin que le lecteur le cherche
re, et que par conséquent elle n’a exigé aucun effort de la part de l’
écrivain
. Mais quoiqu’elle fût dans le sujet, il n’a pas é
es doivent être rendues telles qu’elles se présentent à l’esprit de l’
écrivain
. Les mots sonores et brillants affaibliraient sou
homme d’un sens droit, et naissent sans effort du sujet que traite l’
écrivain
. Elles sont simples, communes et souvent triviale
auté, de grandeur, de noblesse, ou un autre agrément quelconque. Si l’
écrivain
sacré avait dit simplement du conquérant le plus
ées ; c’est que le fond en est presque toujours le même dans tous les
écrivains
qui traitent le même sujet. La seule manière de l
st douce, mais en même temps majestueuse. C’est à cette variété que l’
écrivain
doit s’attacher, pour se faire lire avec un plais
ployer, en fixant notre attention sur l’usage qu’en ont fait les bons
écrivains
. Article I. Des Qualités du Style. Que
e de Quintilien 2, la lumière qui brille dans un ouvrage d’esprit. Un
écrivain
ne pense, ne parle que pour les autres. Son premi
esprit seul agréable, qui fait le mérite d’un ouvrage, la gloire d’un
écrivain
, et le charme du lecteur. Oui, il faut qu’à la pr
de la clarté, et par-là même est vicieux. Il est donc du devoir de l’
écrivain
, de donner à ses pensées toute l’explication et t
vez aussi à la lettre ce précepte si sage, que donne La Bruyère. Tout
écrivain
, dit-il, pour écrire nettement, doit se mettre à
et toujours ferme, dans les diverses routes qu’il peut se frayer. Un
écrivain
correct dans son style, est ordinairement exact d
’imagination, à la chaleur du sentiment. Il est constant qu’un habile
écrivain
peut, sans cesser d’être correct, embellir le dis
le de citer en preuves une infinité d’exemples tirés de nos meilleurs
écrivains
. Tout homme qui les a lus avec quelque attention,
er, peut cependant s’enrichir encore davantage sous la plume d’un bon
écrivain
. Ainsi les mots nouveaux ne doivent pas être pros
ment, ou à l’imagination. Dans ceux qui appartiennent à la mémoire, l’
écrivain
expose, raconte : il faut que son style soit uni,
, naturel et rapide. Dans les sujets qui appartiennent à la raison, l’
écrivain
se propose d’instruire : il faut que son style so
, ferme, énergique. Dans les sujets qui appartiennent au sentiment, l’
écrivain
veut toucher : il faut que son style soit doux, i
imé, pathétique. Dans les sujets qui appartiennent à l’imagination, l’
écrivain
cherche à plaire : il faut que son style soit fin
fois le nom, dont il tient la place. C’est ce que font les meilleurs
écrivains
, plutôt que de rien laisser dans le discours, qui
arques parussent minutieuses ou trop sévères, je répéterais ici que l’
écrivain
, ne prenant la plume que pour instruire, ou pour
e, pour que nous puissions distinguer les objets. Maynard disait à un
écrivain
de son temps, qui tombait dans le phébus et le ga
de leur faire connaître les fautes de style échappées à nos meilleurs
écrivains
. Mais comme je suis bien loin de croire que mes o
citer les observations de nos plus grands génies et de nos meilleurs
écrivains
. Un tour heureux, dit Montesquieu en parlant de q
toutes nouvelles, que les hommes de goût réprouvent, et que les bons
écrivains
ont le plus grand soin d’éviter. Il faut à leur e
l’un desquels elle voit les lieux, et par l’autre, les temps. Mais un
écrivain
qui a du goût et de la justesse dans l’esprit, ne
de développements ; Ètre en rapport avec le talent et les forces de l’
écrivain
; Prêter à la grâce ou à la puissance du style.
u et des circonstances données, et que le sujet le plus habituel de l’
écrivain
est nécessairement la nature et l’homme. Pour con
ement la nature et l’homme. Pour connaître et reproduire la nature, l’
écrivain
doit l’étudier dans ses phénomènes réguliers et i
ns ses phénomènes réguliers et irréguliers. Pour connaître l’homme, l’
écrivain
doit d’abord s’étudier lui-même, puis étudier les
rconstances individuelles. Dans les passions, comme dans les mœurs, l’
écrivain
doit s’étudier d’abord ; mais comme il n’est pas
ans les assemblées publiques, dans la société intime, enfin, dans les
écrivains
qui ont su le mieux la traiter. Il remarquera dan
les écrivains qui ont su le mieux la traiter. Il remarquera dans ces
écrivains
non-seulement l’art de peindre ou d’inspirer la p
dans la véritable acception de ce mot, est le procédé propre à chaque
écrivain
pour exprimer sa pensée. On ne peut donc, comme p
èles. 2° Saisir le ton convenable à la nature du sujet et au but de l’
écrivain
. 3° Etudier les qualités essentielles et accident
consiste dans un parfait accord entre l’expression et la nature de l’
écrivain
, du sujet et de l’idée. Les défauts opposés au st
’expression, en quelque sorte, l’écho du sens, et que tous les grands
écrivains
ont étudiée. Chapitre XIX. Outre ces qualit
e. L’élégance extrême en certains genres devient le style fleuri. Les
écrivains
ingénieux, qui perçoivent rapidement des rapports
rit. La connaissance des figures est nécessaire à tous et surtout à l’
écrivain
. Le style figuré est dans la nature de l’homme, c
t un fait historique, une fiction, une opinion, un passage connu d’un
écrivain
; verbale, elle emploie à dessein un mot suscepti
dans les habitudes communes du discours, et ceux d’invention ou de l’
écrivain
, qui appartiennent plus spécialement à celui qui
choix convenable et une sérieuse préparation ? Horace recommande aux
écrivains
de choisir des sujets proportionnés à leurs force
c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son objet, continue le même
écrivain
, que l’on se trouve embarrassé et que l’on ne sai
ses parties qui le composent vont directement au but que se propose l’
écrivain
, plus il nous attache, plus il est beau, car notr
les place dans un ordre convenable, de même ce n’est pas assez pour l’
écrivain
d’avoir mis à contribution son imagination, ses s
euls qui passent à la postérité. Aussi voyons-nous les plus illustres
écrivains
attacher un grand prix à cette partie de la compo
Boileau. En cela, il ne fera que suivre l’exemple d’un grand nombre d’
écrivains
célèbres, entre autres de Tacite et de Pline le J
d’espèces de compositions littéraires qu’il y a d’objets divers que l’
écrivain
peut traiter. Nous donnerons dans les deux autres
inture est si vive, que l’on s’imagine avoir l’objet sous les yeux. L’
écrivain
lui donne une vie, une existence réelle ; il le p
erre de touche de l’imagination, et fait aisément distinguer le grand
écrivain
de l’écrivain ordinaire. Lorsqu’un auteur médiocr
de l’imagination, et fait aisément distinguer le grand écrivain de l’
écrivain
ordinaire. Lorsqu’un auteur médiocre entreprend d
aux couleurs et aux images qui paraissent avoir été épuisées par les
écrivains
. Un beau modèle en ce genre est la description d’
ne colline, que lorsqu’on se sert d’une expression générale. Les bons
écrivains
, surtout chez les anciens, ont senti cet avantage
’est en considérant la nature sous ce haut point de vue, que certains
écrivains
de notre âge, Bernardin de Saint-Pierre, Chateaub
lequel on envisage un sujet ? Il est d’une extrême importance pour l’
écrivain
de se rendre exactement compte du point de vue so
l’Océan, la foudre qui renverse les plus grands arbres des forêts, l’
écrivain
devra chercher à élever nos cœurs vers l’auteur d
ès le but de l’auteur ? Si on envisage la fin que peut se proposer l’
écrivain
, on trouve cinq espèces de descriptions : la desc
e qui favorise la description poétique, c’est la liberté dont jouit l’
écrivain
, qui peut choisir le point de vue convenable, le
r à cette espèce de description le portrait littéraire, dans lequel l’
écrivain
doit distinguer le ton, le talent, le génie parti
our les portraits conviennent aussi aux caractères. Les plus célèbres
écrivains
en ce genre sont Théophraste, La Bruyère et Vauve
que les rapports faibles, vagues et peu prononcés. C’est l’écueil des
écrivains
médiocres. Le parallèle a pour résultat de rendre
ment. 390. Citez quelques hypotyposes. Homère, Virgile et les grands
écrivains
français nous offrent une foule de tableaux de la
qu’il peut avoir eu lieu réellement, ou bien avoir été imaginé par l’
écrivain
. Enfin, le fait est exposé depuis son origine jus
t les qualités nécessaires à la narration ? Le narrateur, comme tout
écrivain
, doit avoir pour but d’instruire et de plaire. Ma
ction doit être une, elle doit aussi être entière. Il faut donc que l’
écrivain
fasse un récit complet, sans rien omettre d’impor
osition est le commencement, le début de la narration. C’est là que l’
écrivain
, pour faciliter l’intelligence du récit et excite
aucoup d’habileté et d’art, parce qu’elle a l’obscurité à redouter. L’
écrivain
doit savoir revenir sans effort sur les détails q
une haute importance ; car après un début majestueux et saisissant, l’
écrivain
doit se soutenir et répondre à l’attente qu’il a
t est prévu, on ne peut plus compter sur le plaisir de la surprise. L’
écrivain
, tout en évitant de laisser languir le récit, sui
des choses, la disposition, la forme, tout est à la disposition de l’
écrivain
. La narration fabuleuse n’est pas pour cela affra
nde de la Croix et celle du Juif-Errant. 437. Quel est le devoir de l’
écrivain
dans la narration légende ? Le sujet de la narra
avait recueilli dans ses souvenirs ou poétisé dans son imagination, l’
écrivain
, bien loin de faire usage d’une critique excessiv
l’amour pour le bien, l’horreur pour le mal. Pour atteindre ce but, l’
écrivain
se sert de comparaisons, de métaphores, de descri
dramatique et la préservent de la monotonie, en faisant disparaître l’
écrivain
pour mettre en scène les personnages eux-mêmes. E
inculte, enfin un style froid et décoloré, qui ne permettrait pas à l’
écrivain
de peindre et de mettre sous les yeux les lieux,
que où l’on écrit et le caractère particulier de sa nation. De plus l’
écrivain
s’efforcera, à l’exemple de La Fontaine, de Bossu
urel que demande la lettre ? La première condition qu’on impose à un
écrivain
épistolaire est d’être simple et naturel : le tra
que la lettre a un caractère permanent que n’a pas la conversation. L’
écrivain
sera naturel dans sa correspondance, s’il a une d
igé de s’excuser et d’expliquer le retard. 480. Nommez les principaux
écrivains
épistolaires. Parmi les écrivains épistolaires d
retard. 480. Nommez les principaux écrivains épistolaires. Parmi les
écrivains
épistolaires dignes d’être proposés comme modèles
tc., sont des néologismes de mots. Voici comment V. Hugo peint un bon
écrivain
: Ses idées sont faites de cette substance part
s’insinue, bouillante et liquide, dans tous les recoins du moule où l’
écrivain
la verse, et se fige ensuite, lave d’abord, grani
de cette fine délicatesse, de cette naïveté gracieuse de nos anciens
écrivains
, comme Froissart, Charles d’Orléans, Villon, Maro
du discours est le premier mérite. Fr. de Neufchâteau. En effet, un
écrivain
ne pense, ne parle que pour les autres. Son premi
sée ? L’obscurité de la pensée vient de l’obscurité de l’esprit de l’
écrivain
. Il est certains esprits dont les sombres pensée
rage a été composé, que du résultat du travail opiniâtre par lequel l’
écrivain
est parvenu à effacer la trace de ses efforts. Ra
ous les sujets, même aux plus simples ; et Boileau fait un devoir aux
écrivains
de dire les petites choses avec agrément et avec
ment, ou à l’imagination. Dans ceux qui appartiennent à la mémoire, l’
écrivain
expose, raconte : il faut que son style soit uni,
, naturel et rapide. Dans les sujets qui appartiennent à la raison, l’
écrivain
se propose d’instruire : il faut que son style so
ferme et énergique. Dans les sujets qui appartiennent au sentiment, l’
écrivain
veut toucher : il faut que son style soit doux, i
imé, pathétique. Dans les sujets qui appartiennent à l’imagination, l’
écrivain
cherche à plaire : il faut que son style soit fin
les poètes du siècle dernier avaient la perfection de la monotonie. L’
écrivain
doit s’efforcer de varier ses locutions, ses tour
articulières. Quoiqu’il y ait autant de styles différents qu’il y a d’
écrivains
, de sujets, et pour ainsi dire de pensées, cepend
le, ou dans un genre plus élevé, ou dans un genre sublime, et comme l’
écrivain
ou l’orateur s’y propose principalement, d’après
uis, qui se distingue par une naïveté toute spontanée, après quelques
écrivains
du xve siècle et du xvie dont nous avons, en pa
ontaine qui est inimitable sous ce rapport. La naïveté, chez ces deux
écrivains
, n’est pas seulement un don de la nature, c’est e
naïveté de Marot, de Montaigne, de La Fontaine et de quelques autres
écrivains
est une grâce, chez d’autres, dit J.-J. Rousseau,
s que l’esprit du lecteur puisse aisément deviner le reste. Parmi les
écrivains
qui se sont distingués par la finesse du style, n
trouvons des modèles de style magnifique dans l’Écriture, et chez les
écrivains
qui ont puisé leurs inspirations dans le christia
uteur les mêle le mieux. Bossuet, le plus sublime des orateurs et des
écrivains
, se garde bien de l’être toujours. Chaque ouvrage
e qui convient, voilà ce qui constitue l’homme parfait et l’excellent
écrivain
.
’imagination donne la forme aux idées. Cela posé, on conçoit que si l’
écrivain
veut parvenir à communiquer et à faire partager s
gue nationale. La langue nationale est l’instrument à l’aide duquel l’
écrivain
communique avec ses lecteurs. Avant de s’essayer
ard, quand le jugement est bien assis, on peut sans doute aborder des
écrivains
douteux et inférieurs, mais avec précaution et so
ce sens, il s’agit de chercher à bien comprendre et à bien rendre les
écrivains
anciens, plutôt que de prétendre lutter avec eux,
ts en apparence ; car tout ce qui peut occuper l’homme appartient à l’
écrivain
, et lui est, à l’occasion, sujet de composition ;
gée avec intelligence n’a jamais nui à l’originalité. Sans parler des
écrivains
anglais, italiens, allemands surtout, dont un si
t une en particulier. » Mais de toutes les études préliminaires de l’
écrivain
, la plus importante est celle de la philosophie e
par les circonstances, crée des prodiges. Combien ne cite-t-on pas d’
écrivains
qui se sont élevés dans certains sujets, et, quel
ses pas, soit pour se rendre un compte plus exact des intentions de l’
écrivain
, soit pour mieux retenir l’ensemble et les détail
es avis sur ces travaux préparatoires qui servent d’exercice au jeune
écrivain
et remplissent ce que l’on nomme dans les collége
dans notre état actuel de société, à la formation d’un penseur, d’un
écrivain
inventif 10. Schlegel voulait voir réunis, dans l
nd général, ni le grand diplomate, ni le grand artiste, mais le grand
écrivain
: Nature’s chief master piece is wrlting well.
Les ouvrages didactiques, dans le genre littéraire, sont ceux où l’
écrivain
expose les principes et les règles d’un art. Il e
lle pourrait avoir lieu, la liaison des matières exige toujours que l’
écrivain
rappelle ces principes, et les trace du moins suc
s règles sont des branches qui tiennent à la même tige. Il faut que l’
écrivain
(qu’on me passe cette expression) fasse monter le
a capacité des esprits médiocres, et traité dans une juste étendue. L’
écrivain
doit même revenir plusieurs fois sur une même cho
de littérature, peuvent se rapporter an genre didactique, parce que l’
écrivain
y mêle toujours à la discussion, le développement
en fausse idée du poète ou de l’orateur, et serait injuste envers ces
écrivains
. Cependant on a vu des critiques, qui faisant un
p que Voltaire est tombé dans les mêmes excès, à l’égard de plusieurs
écrivains
. Rien de plus scandaleux dans la république litté
oit scientifiques. On verra bientôt que les Grecs, les Latins, et les
écrivains
de notre nation l’ont employé avec le plus grand
avec le plus grand succès, pour traiter toutes sortes de matières.
Écrivains
didactiques ; écrivains critiques ; dialogueurs.
s, pour traiter toutes sortes de matières. Écrivains didactiques ;
écrivains
critiques ; dialogueurs. Tous les ouvrages did
avec une égale énergie deux passions rivales. Soutiendrez-vous que l’
écrivain
ressente au même degré ces affections contraires
rmis ainsi ; car on conçoit que, s’il en était autrement, la vie de l’
écrivain
et de l’orateur serait la plus intolérable existe
able existence qu’on pût imaginer. La vérité, à mon avis, c’est que l’
écrivain
qui veut communiquer ou exprimer la passion doit,
oute idée de sensibilité pratique et actuelle. La passion comprise, l’
écrivain
saura la feindre lui-même ou la prêter aux autres
u pour soulever et calmer à son gré ces fièvres de l’âme, il faut à l’
écrivain
des études aussi obstinées, aussi diverses qu’au
s et les modèles à suivre. Je ne l’essaierai même pas. C’est au jeune
écrivain
à en rechercher les symptômes et les diagnostics
es, dans la société intime où l’a placé la nature ou le hasard, que l’
écrivain
étudiera les passions : Segnius irritant animos
ontaine, de madame de Sévigné, de J. J. Rousseau et de son école. Ces
écrivains
passionnent toute chose, et l’intérêt tout person
re. Il serait difficile d’indiquer des sujets où il soit interdit à l’
écrivain
d’introduire la passion. C’est à peine si j’excep
premier analysé les influences produites par le milieu social sur les
écrivains
, et par les écrivains sur la société qui les vit
fluences produites par le milieu social sur les écrivains, et par les
écrivains
sur la société qui les vit naître. Il anime et vi
aient oublier que la justice et la vérité sont la loi commune de tout
écrivain
, et que celui qui parle sur les livres des autres
tice accroîtra ses lumières. Il sera le vengeur et le panégyriste des
écrivains
distingués. Il sentira vivement leurs fautes ; il
ude doit être soutenue et tempérée par la méditation attentive de nos
écrivains
, et par l’examen des ressemblances de génie, et d
nt que du goût, il n’en aura pas assez. C’est ainsi qu’en général les
écrivains
sages et froids, qui, dans leur marche compassée,
èles, ce serait cette critique qui semble se monter au ton des grands
écrivains
qu’elle juge, et prendre les formes de leur talen
oquente, selon le génie des divers membres de cette glorieuse tribu d’
écrivains
qu’il passe en revue. L’histoire, la biographie,
rincipes littéraires, il faut donc joindre la connaissance des grands
écrivains
qui les ont appliqués. 304. Cette règle n’est-ell
ion de tous les rhéteurs, mais encore sur la pratique des plus grands
écrivains
de tous les temps. Virgile et Cicéron, dit M. Lau
re, doivent s’attacher dans leurs lectures aux meilleurs ouvrages des
écrivains
les plus illustres. C’était la pratique de Quinti
nt toujours nuisibles au développement des qualités qui font le grand
écrivain
. On perd, en les lisant, ces sentiments nobles, g
pourra entreprendre d’autres lectures, et faire connaissance avec les
écrivains
dont la réputation est moins éclatante. 308. — Es
pas un sage, qui n’ait fini par restreindre à un très petit nombre d’
écrivains
favoris l’élite imposante des amis que la lecture
r cette imitation servile, qui consiste à se traîner sur les pas d’un
écrivain
et qui a fait tant de mauvaises copies des meille
. A ce témoignage nous pouvons ajouter la pratique des plus illustres
écrivains
, qui tous se sont livrés à cet exercice, depuis D
t dans la fidélité, qui fait qu’on n’altère en rien ni la pensée de l’
écrivain
, ni le génie de la langue. Article III. De
, surtout celles qui tendent plus directement au but que se propose l’
écrivain
. Exemples : Les Lettres. Studia adolescentiam
re sur-la nôtre, c’est de n’avoir point été fixée par ses plus grands
écrivains
, comme la langue française le fut par Racine, Bos
ussi clair, et en même temps aussi complet. Francesco Soave, l’un des
écrivains
les plus distingués de l’Italie, en publia une tr
enferme. On en fit tant de cas en Allemagne, que Zimmermann, l’un des
écrivains
les plus instruits et les plus élégants de ce pay
mérite de l’ouvrage de Blair, si on pouvait le contester. M. Prévost,
écrivain
très distingué, professeur de philosophie à Genèv
la manière la plus heureuse par des exemples empruntés aux meilleurs
écrivains
dans toutes les langues anciennes et modernes. Ma
Lectures, il pourrait se faire qu’il eût adopté les idées de quelque
écrivain
sans se rappeler aujourd’hui l’ouvrage auquel il
’il a pris la liberté nécessaire de critiquer sévèrement le style des
écrivains
les plus distingués de sa nation, on voulait user
méditations. Le premier soin de celui qui veut se faire estimer comme
écrivain
, ou fixer, comme orateur, l’attention du public,
cis, auquel de la nature ou de l’art nous devons le plus d’excellents
écrivains
et d’orateurs distingués. Quant aux moyens que l’
nt point été formés à apprécier les beautés vraies et nobles des bons
écrivains
, sont toujours prêts à être séduits par l’éléganc
ncipes. Cependant, comme beaucoup de personnes ne cherchent à être ni
écrivains
ni orateurs, examinons quels avantages elles peuv
est proposé ; ouvrages tels qu’en ont produits un grand nombre de nos
écrivains
et de nos orateurs. Les objets sur lesquels le go
fois comment l’art pouvait imiter avec plus d’exactitude, comment un
écrivain
pouvait conduire son sujet avec plus d’habileté,
uite à avancer qu’Homère est dénué de beautés, qu’il le tient pour un
écrivain
lourd et sans verve, et qu’il aimerait autant lir
erfection n’a pas été donnée au génie de l’homme, et il n’est point d’
écrivain
qui ne puisse profiter des. observations que l’on
vons apprécier à leur juste valeur ces plaintes que quelques méchants
écrivains
se sont permis d’élever contre la critique et con
ces suppliantes ne sont point faites pour donner du génie de quelques
écrivains
une idée bien favorable ; car un véritable ami de
utés superficielles que l’on cesse bientôt d’admirer ; quelquefois un
écrivain
se fait momentanément une grande réputation par s
ont vives, ses sentiments énergiques, et qu’il possède mieux qu’aucun
écrivain
la langue des passions ; genres de beautés que la
grossièreté que leur aurait appris à éviter le goût plus délicat des
écrivains
postérieurs, quoique le génie de ces écrivains so
goût plus délicat des écrivains postérieurs, quoique le génie de ces
écrivains
soit bien inférieur à celui de ces grands hommes.
itique philosophique ne sont pas fort considérables, quoique quelques
écrivains
ingénieux s’en soient occupés ; cela vient sans d
mieux d’ornements qu’un autre. Il s’ensuit que ce n’est pas dans cet
écrivain
que nous devons chercher une idée claire et préci
end sans cesse à retomber dans sa situation ordinaire. Aussi quand un
écrivain
nous a élevés, ou tâche de nous élever à cette ha
u sublimes ou triviales. C’est en cela que consiste le grand art de l’
écrivain
, mais c’est là aussi que réside toute la difficul
al de s’en écarter. Lorsque le beau est le seul but que se propose un
écrivain
, ses descriptions peuvent n’être pas parfaites sa
eux avec dégoût. Nous nous efforçons de nous élever à la hauteur de l’
écrivain
, notre imagination s’anime et s’exalte ; si, au m
vers laquelle elle tend sans cesse à retomber. Toute l’habileté d’un
écrivain
ne pourrait suffire à remplir un ouvrage de longu
n de celui du sublime ; ce mérite les rend en un sens dignes du nom d’
écrivains
sublimes, et c’est à ce rang que nous devons élev
e style s’élève, mais la pensée tombe. En général, chez tous les bons
écrivains
, c’est dans la pensée qu’est le sublime, et non d
nombre d’expressions bien claires. On trouvera sans exception que les
écrivains
les plus sublimes sont les plus simples dans leur
jugement également défavorable sur cet appareil pénible que quelques
écrivains
introduisent dans un passage ou dans une descript
rants. » Une introduction de cette espèce est un effort pénible de l’
écrivain
pour émouvoir et lui-même et son lecteur, tandis
sublime, je veux dire la froideur et l’enflure. La froideur, dans un
écrivain
, dégrade un objet ou un sentiment sublime en lui-
t sublime au-delà des bornes imposées par la nature ou la raison. Les
écrivains
de génie tombent quelquefois dans cette erreur tr
, exemples que j’ai choisis et que je continuerai à choisir parmi les
écrivains
les plus célèbres. Ce n’est pas que mon intention
tirer des exemples de traits ou de passages fautifs parmi les mauvais
écrivains
; mais on y ferait peu attention si je les prenai
e cette sensation sont bien différentes les unes des autres. Quelques
écrivains
ingénieux ont indiqué d’une manière hypothétique
l’imagination une sérénité délicieuse. M. Addison est tout à fait un
écrivain
de ce genre, et c’est le meilleur modèle que l’on
et c’est comme l’une de ces causes que M. Addison et quelques autres
écrivains
ont indiqué la nouveauté. Un objet qu’aucune qual
re goût nous porte à donner la préférence, nous trouvons toujours des
écrivains
qui ont traité les sujets qui nous plaisent le pl
s suivant l’ordre indiqué par la nature et la succession du temps. Un
écrivain
anglais, pour faire l’éloge d’un grand homme, s’e
oit attribuer l’obscurité que l’on remarque quelquefois dans ceux des
écrivains
de cette nation qui l’emploient le plus fréquemme
mmencèrent à avoir quelques relations avec l’Égypte, et ceux de leurs
écrivains
qui en firent mention crurent voir dans cet usage
n ouvrage sous les yeux peut s’arrêter, et réfléchir sur le sens de l’
écrivain
; il peut se reposer, revenir sur ce qu’il a lu,
angue française a été l’objet des recherches attentives de beaucoup d’
écrivains
distingués de cette nation, qui ont considéré sa
ntatives pour suppléer à ce qui nous manque à cet égard, et d’habiles
écrivains
ont entrepris ce sujet sur lequel il reste encore
Peu de langues, en effet, sont plus abondantes que la nôtre, et aucun
écrivain
n’est fondé le moins du monde à se plaindre de sa
t ces avantages que le grec, aucune ne s’est mieux pliée au génie des
écrivains
. Il réunissait ces trois conditions indispensable
conserve une sorte de dignité sénatoriale dont il est difficile à un
écrivain
de la dépouiller entièrement. Parmi les langues m
série d’expressions et une facilité de se prêter aux goûts variés des
écrivains
qui en font une des plus belles langues parlées e
ement qu’autant que l’on écrit ou que l’on connaît bien la sienne. Un
écrivain
peut produire un ouvrage bon et utile ; mais il n
auteurs. Les fautes nombreuses que commettent contre la grammaire des
écrivains
très recommandables, et les négligences par lesqu
son style est vicieux, dur et roide, faible et affecté. Le style d’un
écrivain
a toujours quelque analogie avec sa manière de se
néral, on dit qu’il est nerveux, faible ou vif, qualités qui, dans un
écrivain
, désignent à la fois et sa manière de sentir et s
intelligere possit, sed ne omnino possit non intelligere curandum. L’
écrivain
qui nous oblige à le suivre avec l’attention la p
dirons peut-être, lorsque nous aurons enfin découvert la pensée d’un
écrivain
, que nous en admirons la profondeur, mais nous se
pas l’idée la plus claire et la plus précise. On peut pardonner à un
écrivain
de n’avoir sur une matière que des idées incomplè
s que l’usage le meilleur et le plus généralement adopté par les bons
écrivains
a appropriés à la nature des idées que nous voulo
hoisis, mal adaptés au sujet, et rendre imparfaitement la pensée de l’
écrivain
qui, tout en ne se servant que d’expressions et d
l’autre, il n’est pas de moyen plus sûr que de chercher à imiter les
écrivains
et les orateurs les plus distingués. Lorsque je d
secours, mais la nôtre n’est pas de ce nombre. Dean Swift, un de nos
écrivains
les plus corrects, faisait gloire de ne se servir
t directement opposée à ces trois défauts, mais surtout au dernier. L’
écrivain
qui sait mettre de la propriété dans ses expressi
rité, et le soustraire à l’esprit du lecteur. La précision exige de l’
écrivain
la conception la plus claire du sujet qu’il veut
C’est une perfection à laquelle il n’est donné qu’à un petit nombre d’
écrivains
de pouvoir atteindre. L’utilité et l’importance d
ision. C’est la multiplication des mots superflus qui le produit. Les
écrivains
médiocres croient se faire mieux comprendre en mu
suffit quelquefois que nous ayons une idée générale de la pensée d’un
écrivain
, parce qu’il est probable que le sujet est déjà c
ne soient pas d’une précision ni d’une exactitude rigoureuses. Peu d’
écrivains
anglais ont, par exemple, autant de clarté que l’
rs bien plus la pompe et l’ornement que la clarté, à, laquelle, comme
écrivain
philosophe, il devait donner tous ses soins. Le s
judicieux, et ne sert qu’à embarrasser ou à obscurcir la pensée de l’
écrivain
. Quintilien nous donne une définition parfaite de
sont, en quelque sorte, des nuances diverses d’une même couleur qu’un
écrivain
soigneux emploie avec succès suivant le ton et le
et immédiat qu’ils sont prêts à employer pour les défendre. Quelques
écrivains
négligents peuvent employer ces mots comme synony
, il faut joindre le travail et l’attention. Dean Swift est un de nos
écrivains
les plus remarquables pour la précision du style.
s haut que si tous les sujets exigeaient de la clarté de la part de l’
écrivain
ou de l’orateur, tous ne demandaient cependant pa
sont des objets de la plus haute importance pour l’orateur et pour l’
écrivain
, je discuterai cette matière à fond. Quoique la c
st une gloire de plaire. » Cette manière d’écrire, que la plupart des
écrivains
français ont adoptée, convient aux sujets agréabl
teur. Cette règle n’est pas toujours observée, même par les meilleurs
écrivains
, aussi strictement qu’elle devrait l’être. Je cro
par mes amis, qui m’accueillirent avec la plus vive tendresse. » Les
écrivains
qui violent cette première règle s’écartent aussi
ien qu’elles sont embarrassées, et, pour ainsi dire, surchargées. Les
écrivains
qui ont l’habitude de faire de longues phrases so
nos historiens les plus recommandables. Nous trouvons, dans quelques
écrivains
postérieurs à lord Clarendon, et plus corrects qu
iter ici beaucoup d’exemples, car on n’en rencontre que trop chez les
écrivains
incorrects ; j’en rapporterai un seul, que je pre
la plus rigoureuse exactitude ; mais il n’est pas supportable chez un
écrivain
correct. Je n’ajouterai plus qu’une règle sur l’u
’avait exprimé le premier ; et quoique le style libre et coulant d’un
écrivain
comme M. Addison, quoique l’harmonie toujours gra
t égard, des règles particulières. La lecture attentive des meilleurs
écrivains
, et de fréquentes épreuves sur les différents eff
s, ne signifie rien lorsqu’elle est séparée du substantif33. Quelques
écrivains
multiplient inutilement les particules démonstrat
négligemment les particules copulatives. On ne conçoit pas comment un
écrivain
aussi correct que Dean Swift a pu appliquer cette
, ce qui nous frappe surtout, c’est sa merveilleuse invention. » Les
écrivains
grecs et latins avaient sur nous un avantage cons
u’à un certain point les inversions, et quelques-uns de nos meilleurs
écrivains
les ont employées avec succès. Ainsi M. Pope, en
s heureux que celui qui eût suivi l’ordre naturel des idées. Quelques
écrivains
se servent, plus souvent que d’autres, des invers
d’être harmonieuse. Cicéron, en ce genre de mérite, surpasse tous les
écrivains
anciens et modernes. Il avait étudié avec le plus
nie est un grand défaut, dans lequel sont toujours prêts à tomber les
écrivains
qui emploient des constructions harmonieuses. Il
icéron appelle complementa numerorum , sont autant de taches dans un
écrivain
. Ces frivoles et puérils ornements font perdre à
mirables dans quelques-uns des ouvrages en prose de Milton ; mais les
écrivains
de son siècle jouissaient d’une liberté d’inversi
et surtout il avait l’art d’éviter la monotonie, l’écueil de tous les
écrivains
qui s’efforcent d’être mélodieux. Le style de M.
: dans le premier, sa marche s’adapte au genre de style employé par l’
écrivain
; dans le second, il prend une espèce de ressembl
ou le mouvement du son peut s’adapter au genre de style employé par l’
écrivain
. Les sons, à quelques égards, correspondent avec
rche ou son mouvement, peut s’adapter au genre de style employé par l’
écrivain
, on peut encore lui faire prendre une espèce de r
e dispute, » et une foule d’autres dont notre langue est remplie. Les
écrivains
corrects, en se servant de ces sortes de locution
devenir fatigant et de ne vous occuper que d’un travail inutile. Ces
écrivains
ont mis une grande importance à des recherches fr
rase, « porter avec douleur ses cheveux blancs au tombeau, » quelques
écrivains
appellent cela une métaphore, quoiqu’à proprement
s il serait injuste d’en prendre occasion d’accuser d’inexactitude un
écrivain
aussi correct, parce que les divisions infinies e
rcés de le dégrader par un choix malheureux de figures déplacées. Des
écrivains
, même bien supérieurs à ceux que cite Dean Swift,
ey nous en fournit un grand nombre d’exemples ; lui et la plupart des
écrivains
de son temps semblent avoir regardé comme un trai
ement que le palliatif « pour ainsi dire, » dont se servent plusieurs
écrivains
pour faire passer une métaphore forcée. C’est une
u’on introduit sur la scène, doit être rigoureusement observé par les
écrivains
qui se servent de figures dans leur style :
ation se fasse une idée distincte des objets qui y sont entassés. Des
écrivains
plus corrects que ne l’est ordinairement Shakspea
mblance sur laquelle cette figure est fondée, arrête trop longtemps l’
écrivain
, s’il entre dans les moindres détails, c’est une
emps en temps dans la même faute, et cependant le style figuré de cet
écrivain
est excellent et mérite d’être étudié ; aucun aut
pourquoi nous devons nous attendre à trouver plus de figures chez les
écrivains
des premiers âges ou des premières périodes des s
on l’a observé plus haut, elle vient naturellement sous la plume de l’
écrivain
dont l’imagination est vive ou ardente ; mais lor
ation et la dispose à sortir de son état ordinaire, ou que l’art de l’
écrivain
sache nous enflammer peu à peu et nous préparer à
ins élevé. C’est une distinction qui est échappée à un grand nombre d’
écrivains
, quoique la raison en soit bien évidente. En supp
s d’un faux élan du génie. On en trouve un trop grand nombre chez les
écrivains
espagnols et africains ; et c’est de ce genre qu’
uisse faire l’éloquence, et qu’ils ne doivent être tentés que par les
écrivains
doués d’un génie extraordinaire. Car si l’orateur
n y persiste trop longtemps. Nous voyons les tentatives pénibles d’un
écrivain
ou d’un orateur pour parler le langage d’une pass
que fait l’objet qu’on a voulu personnifier. Un assez grand nombre d’
écrivains
français, et particulièrement Bossuet et Fléchier
expliquent la pensée, les autres l’embellissent. En effet, lorsqu’un
écrivain
assimile l’objet qu’il traite à un autre objet, s
se le ton sur lequel l’âme se disposait à s’élever, et nous montre un
écrivain
parfaitement tranquille, lorsque nous nous attend
’il semble à son génie étroit qu’elles furent toutes épuisées par les
écrivains
qui l’ont précédé ; tandis qu’il lui suffit de se
nature, et qu’on est réduit à se traîner servilement sur les pas des
écrivains
antérieurs. Il me reste à faire observer, en quat
lles sentences se succèdent en grand nombre dans un ouvrage, et que l’
écrivain
adopte cette manière de s’exprimer. C’est ce que
re de style paraît étudié, trop affecté, et nous porte à croire que l’
écrivain
attachait plus d’importance aux mots qu’aux chose
qui s’en servent, et à sentir ce qu’ils éprouvent. Il s’ensuit qu’un
écrivain
, pour placer convenablement ces sortes de figures
uel, surtout lorsqu’elles sont placées à contretemps. Quelques jeunes
écrivains
croient qu’en les multipliant à tout propos, ils
ans le secours de ce point d’admiration, que prodiguent ces espèces d’
écrivains
toujours en extase, nous ne saurions deviner qu’i
que ces phrases sont des figures de la plus haute éloquence. Quelques
écrivains
du même genre ont imaginé de séparer par un trait
phique particulier est une bien faible ressource. Aussi nos meilleurs
écrivains
ont maintenant renoncé à cet échafaudage insignif
l est vrai que j’ai déjà entamé cette matière ; mais comme les jeunes
écrivains
surtout tombent souvent à cet égard dans de grave
pourpre éclatante. (Trad. de Daru.) C’est parce qu’un grand nombre d’
écrivains
ont eu cette idée fausse, que l’on sait très peu
résentent trop souvent, ils donnent à penser que l’esprit futile de l’
écrivain
n’a cherché qu’à briller, au lieu de s’appliquer
ours l’attention. Telles sont les seules bases réelles du mérite de l’
écrivain
ou de l’orateur. Une infinité de sujets n’en dema
tc. » Ces distinctions se rapportent bien à la manière de penser d’un
écrivain
, mais elles s’appliquent surtout à son genre d’ex
tre. Les Lettres persanes et l’Esprit des lois sont l’ouvrage du même
écrivain
. Ce sont assurément deux genres de composition bi
lus célèbres, de même aussi l’on reconnaît à leur style les meilleurs
écrivains
, quel que soit le genre de leurs ouvrages. C’est
r exemple Pindare et Eschyle parmi les poètes, et Thucydide parmi les
écrivains
en prose. Il entend par style fleuri, et le nom d
celle qui résulte de ce qu’il développe plus ou moins la pensée de l’
écrivain
. Cette division comprend ce que nous appelons le
comprend ce que nous appelons le style concis et le style étendu. Un
écrivain
concis renferme ses pensées dans le moins de mots
r à l’imagination du lecteur plus d’idées qu’elles n’en expriment. Un
écrivain
dont le style est étendu déploie largement sa pen
abondance l’effet qu’il ne produit pas par son énergie. Ces sortes d’
écrivains
aiment la magnificence et l’amplification. Leurs
gles que j’expliquais, ne peuvent donner une juste idée du style d’un
écrivain
. Les modèles les plus parfaits, selon moi, d’une
é parmi les auteurs didactiques remarquables par leur brièveté. Aucun
écrivain
, peut-être, n’a été plus que lui sobre de paroles
s font voir d’un seul coup d’œil plus de choses dans un objet que ces
écrivains
faibles et diffus ne peuvent nous en montrer en l
que peut être belle dans l’un et l’autre style, suivant le génie de l’
écrivain
. Tite-Live et Hérodote sont prolixes ; Thucydide
oient le caractère distinctif de l’une ou l’autre espèce de style. Un
écrivain
, en ne se servant que de fort petites phrases, se
rce qu’il lui a donné un nouveau tour. C’est ainsi que la plupart des
écrivains
français composent de courtes périodes, sans qu’e
énéral leur style soit plus concis que celui de la majeure partie des
écrivains
anglais, dont les périodes sont plus étendues. Un
loppé. Il est vrai qu’ils se ressemblent sous plusieurs rapports. Les
écrivains
prolixes sont la plupart très faibles ; les auteu
endant ce n’est pas une observation qu’on puisse appliquer à tous les
écrivains
; il en est qui, avec un style très développé, on
sa pensée, mais nous n’en aurons qu’une idée imparfaite. Tandis qu’un
écrivain
nerveux, quel que soit le style qu’il emploie, no
la force dans son style, car la faiblesse est le cachet d’un mauvais
écrivain
. Cependant tous les genres ne demandent pas la mê
e nerveux comme à tous les autres. En ne cherchant qu’à être fort, un
écrivain
devient dur. C’est un vice que produisent des mot
ans ses ouvrages en prose, Harrington, Cudworth, et beaucoup d’autres
écrivains
célèbres des règnes d’Élisabeth, de Jacques Ier e
acilité et une variété d’expressions que n’ont pu surpasser aucun des
écrivains
qui lui ont succédé. C’est depuis lui qu’on a fai
’élégance, plutôt que la force, est le principal mérite des meilleurs
écrivains
anglais. Quelques-uns ont plus de vigueur et d’én
ue des qualités du style considéré comme expression de la pensée de l’
écrivain
. Il faut maintenant l’examiner sous un autre rapp
employer d’autre. Aristote est un modèle accompli de style sec. Aucun
écrivain
, peut-être, ne s’est tenu plus sévèrement resserr
éfavorable. Le style uni s’élève d’un degré au-dessus du précédent. L’
écrivain
qui l’emploie est très sobre d’ornements, et se r
nsées sont faites pour être goûtées. La différence qu’il y a entre un
écrivain
dont le style est sec et celui dont le style est
r motif fut celui de Dean Swift, que nous devons placer à la tête des
écrivains
dont les ouvrages sont d’un style uni. Peu d’aute
ie de Dean Swift. On peut ranger auprès de lui M. Locke, celui de nos
écrivains
philosophes qui a employé le moins d’ornements. D
ts où le style uni doit dominer. Mais n’oublions jamais que lorsqu’un
écrivain
n’emploie que ce style pendant le cours de toute
outefois, ne seront pas du genre le plus brillant et le plus élevé. L’
écrivain
qui adopte ce style montre qu’il ne méprise pas l
s que hardies et brillantes. Ce genre de style est surtout celui de l’
écrivain
distingué, qui, cependant, n’est pas doué d’une i
bellissements que peuvent lui prêter toutes les figures du langage. L’
écrivain
élégant, en un mot, plaît à la raison et flatte l
flus ou déplacés. Aussi l’on ne peut ranger dans cette classe que les
écrivains
les plus distingués, comme Addison, Dryden, Pope,
Pope, Temple, Bolingbroke, Atterbury et un petit nombre d’autres. Ces
écrivains
diffèrent beaucoup entre eux relativement aux aut
style ; mais lorsque nous les réunissons sous la même dénomination d’
écrivains
élégants, c’est que tous ont fait des ornements u
y sont employés avec profusion. Ce style est excusable dans un jeune
écrivain
; peut-être même est-il chez lui d’un heureux pré
rtatis ; sterilia nullo labore vincuntur. Si l’on pardonne a un jeune
écrivain
de déployer un style fleuri dans ses premiers ess
leuri dans ses premiers essais, on n’a pas la même indulgence pour un
écrivain
d’un âge mûr. On s’attend à ce que son jugement p
enfin par tout ce qui a un extérieur de pompe et de magnificence. Ces
écrivains
ne se doutent pas qu’un des plus sûrs moyens de p
nement dont il est susceptible, et nous avons vu que, suivant que les
écrivains
employaient plus ou moins d’ornements, leur style
pensées moins naturelles, dues à un tour particulier de l’esprit de l’
écrivain
. Elles peuvent être belles ; mais si, pour les ch
la pompe du langage. C’est ainsi que nous disons : « M. Locke est un
écrivain
simple, M. Harvey est un écrivain fleuri. » Le mo
que nous disons : « M. Locke est un écrivain simple, M. Harvey est un
écrivain
fleuri. » Le mot simple pris dans ce sens, est la
cette simplicité au plus haut degré de perfection, et cependant aucun
écrivain
n’employa jamais plus de figures, et ne fit un em
arence du travail dans le style. C’est elle qui distingue l’excellent
écrivain
. Un auteur qui s’exprime avec simplicité, écrit d
ion de leur génie, et n’essayèrent point à se former sur le style des
écrivains
antérieurs ; ce qui ne peut manquer de produire u
être sans art et sans travail. Nous allons examiner quelques-uns des
écrivains
anglais que l’on peut mettre au nombre des auteur
s le style de l’archevêque Tillotson qui fut toujours admiré comme un
écrivain
supérieur, et considéré comme un modèle d’éloquen
omme un modèle de la plus haute éloquence, mais on le citera comme un
écrivain
simple et aimable, qui a su répandre sur son styl
cette simplicité qui donne un air aimable à la négligence de quelques
écrivains
; mais, ainsi qu’on le remarque dans l’archevêque
n style presque plat et languissant. Sir William Temple est encore un
écrivain
remarquable par la simplicité de son style ; plus
lle manière d’écrire, il devient quelquefois faible et prolixe. Aucun
écrivain
peut-être n’a plus exactement donné à son style l
ne simplicité négligée et une simplicité belle d’ornements. Parmi nos
écrivains
plus modernes qui ont adopté le style simple, M.
Roger de Coverley décèle plus de génie que la critique de Milton. Des
écrivains
comme ceux que je viens de citer ne fatiguent jam
quer que la simplicité et le naturel se retrouvent dans les meilleurs
écrivains
en prose et en vers, même quand ils ne les caract
Shaftsbury est l’exemple le plus frappant que l’on puisse citer d’un
écrivain
dont les ouvrages, d’ailleurs pleins de beautés,
n style est fort beau, vigoureux, soutenu, riche et harmonieux. Aucun
écrivain
anglais, comme je l’ai démontré précédemment, n’a
ière la plus élégante. Chaque phrase décèle l’art et les efforts de l’
écrivain
; on ne trouve nulle part cette facilité avec laq
manquer, quoique lui-même s’en écarte plus que n’a jamais fait aucun
écrivain
. Lord Shaftsbury avait le goût très délicat, et a
si dangereux pour la foule des esprits imitateurs que la lecture d’un
écrivain
qui, à des beautés éclatantes, joint des défauts
ie d’Homère, des Lettres sur la Mythologie, et de la Cour d’Auguste :
écrivain
spirituel et savant, mais épris de l’amour le plu
en de beau. Mais si elle faisait seule tout le charme du style, que d’
écrivains
faibles et frivoles pourraient y prétendre ! Auss
ndre ! Aussi l’on trouve souvent de prétendus critiques qui, dans les
écrivains
les plus lourds, vantent ce qu’ils appellent « la
écrits politiques est plutôt celui d’un ardent déclamateur, que d’un
écrivain
dont les ouvrages sont le fruit de ses méditation
e son style. En un mot, on le considérerait comme un de nos meilleurs
écrivains
, si les sujets qu’il a traités avaient toujours é
n. Je ne m’arrêterai pas plus longtemps sur les différents styles des
écrivains
anglais, et sur les caractères généraux du style.
it, dont il n’entre pas dans mon sujet de m’occuper actuellement. Les
écrivains
affectés, par exemple, laissent si bien apercevoi
bon style, en laissant au sujet sur lequel on écrit, ou au génie de l’
écrivain
, à déterminer le caractère particulier qu’il conv
aractère particulier qu’il convient de lui donner. J’engage d’abord l’
écrivain
ou l’orateur à se former une idée bien nette du s
usement ses fautes aussi bien que ses beautés. On ne deviendra jamais
écrivain
ni orateur, si l’on n’a pas quelque confiance en
superficiels ; voilà pourquoi nous trouvons chez un si grand nombre d’
écrivains
une richesse si frivole de style, et une pauvreté
de lui donner de la force, le rendent ridicule. Majore animo, dit l’
écrivain
que j’ai si souvent cité, aggredienda est eloquen
s nations diverses. C’est une observation faite par un grand nombre d’
écrivains
, qu’il n’y a d’éloquence que dans un État libre.
t dans l’art de faire naître les passions douces qu’il réussit. Aucun
écrivain
ne connut mieux que Cicéron la valeur et la force
s les genres d’éloquence. Jamais on ne trouva, je crois, dans le même
écrivain
, toute la force jointe à toute la grâce et à tout
nier. Le Père Rapin, jésuite, auteur de quelques parallèles entre les
écrivains
les plus illustres de la Grèce et de Rome, décide
grand nombre de prédicateurs, et sous la plume d’un si grand nombre d’
écrivains
; les auditeurs les ont entendus si souvent, que,
ar leur éclat, et cette erreur peut-être est excusable chez de jeunes
écrivains
; mais qu’ils soient bien persuadés que c’est une
uence. Je ne tenterai pas de donner une idée du caractère de tous les
écrivains
qui, dans ce siècle et dans les précédents, ont p
l assortis, qui ne font que mieux découvrir la pauvreté du génie de l’
écrivain
. Lorsqu’un prédicateur veut traiter un sujet, il
troduction to the Essay on the sublime and beautiful. 3. Les anciens
écrivains
nous fournissent sur le goût, considéré comme fac
gences de style que l’on rencontre dans quelques-uns de nos meilleurs
écrivains
. La Philosophie de la rhétorique du docteur Campb
e fort utiles, en ce qu’ils indiquent les erreurs dans lesquelles les
écrivains
tombent le plus fréquemment. 29. Λέξις ἔχουσα ἀρ
igures du discours. Je ne finirais pas si j’entreprenais de citer ces
écrivains
. Celui qui a le mieux écrit sur les fondements du
lque sorte individuel. J’entends par style le procédé propre à chaque
écrivain
pour exprimer ses idées. Le style dépend donc non
encore et surtout du tempérament, du cœur, de l’esprit, du goût de l’
écrivain
, le tout forcément modifié par l’influence du siè
t n’en a qu’un, que l’on reconnaît partout. La première ambition de l’
écrivain
doit être d’avoir ainsi un style à soi66. Il sui
’après la nature des divers sujets, mais seulement d’après les divers
écrivains
, et par là même qu’il est inutile de chercher à é
nys est si loin de prétendre donner par là des préceptes à suivre aux
écrivains
, que, tout en proclamant Thucydide la limite et l
ses caractères généraux. On peut fort bien dire que celui de certains
écrivains
est du mauvais style, et celui de MM. Villemain o
Celui qui met un frein à la fureur des flots… etc. Enfin, le jeune
écrivain
, bien pénétré de tout ce qui vient d’être dit, au
; n’imitez pas le superbe dédain qu’affectent pour le style certains
écrivains
qui n’en ont pas, et qui nous répètent qu’il ne f
ciens et les modernes, et ne veux point dire que le français des bons
écrivains
de notre temps soit inférieur, comme français, à
gez que, par la pensée et jusqu’à un certain point par la forme, tout
écrivain
appartient toujours à son siècle, et ne peut se d
mble s’assemble, dit un proverbe. Vous, au rebours, attachez-vous aux
écrivains
qui s’éloignent le plus des vices auxquels vous v
ds maîtres ; c’est l’analyse intelligente des moyens par lesquels les
écrivains
de génie ont réussi, Le rhéteur n’invente rien, p
ses sentiments. Si je pouvais, j’effacerais jusqu’aux mots d’art et d’
écrivain
, qui éveillent l’idée d’une sorte d’apprêt et de
de prétention dogmatique. Non ; nul artifice, mais la nature ; pas d’
écrivain
, mais l’homme qui écrit ; pas d’orateur, mais l’h
avec lequel ont été choisis et multipliés les exemples empruntés aux
écrivains
du premier mérite. C’est encore une très-grave er
encore une très-grave erreur de croire qu’il est bon d’y joindre des
écrivains
de second ordre ; leurs brillants défauts pourrai
e ; au fond, les deux choses sont identiques. Tout comme l’orateur, l’
écrivain
doit tenir compte : 1° de sa situation ; 2° du su
es de l’art d’écrire une partie de ce respect qu’inspirent les grands
écrivains
; ce sont eux qui nous font la théorie de leur pr
e. La rhétorique permet de reconnaître et d’apprécier les mérites des
écrivains
de talent, de juger les ouvrages d’esprit et de s
te la route. Les règles nous apprennent ce qu’ont pratiqué les grands
écrivains
, les voies qu’ils ont suivies, les procédés par l
ussi stérile que paresseux. Tous les grands orateurs, tous les grands
écrivains
ont demandé aux maîtres et aux modèles les leçons
e et la pire chose qui soit au monde : l’art qui forme l’orateur et l’
écrivain
porte avec lui son remède et guérit les blessures
au a cru devoir les imposer au poëte aussi bien qu’à l’orateur et à l’
écrivain
. 7. Extension des règles de la rhétorique. — C’e
il se peut que le sujet fournisse des occasions de l’émouvoir ; et l’
écrivain
habile et réfléchi est seul capable d’en profiter
re : Discours sur l’histoire universelle. La seule différence entre l’
écrivain
et l’orateur, c’est que l’écrivain doit avoir enc
selle. La seule différence entre l’écrivain et l’orateur, c’est que l’
écrivain
doit avoir encore plus de solidité dans la pensée
e des grandes et bonnes actions. Il ne s’agit pas pour l’orateur ou l’
écrivain
d’une démonstration de la logique ou de la scienc
ositions séparées, soit dans un seul et même discours, l’orateur ou l’
écrivain
a toujours pour objet de louer ou de blâmer, de c
respond aux trois faits positifs du travail propre à l’orateur et à l’
écrivain
, mieux encore à l’intelligence humaine, qui doit
mélodies : ce dernier travail est pour eux ce que le style est pour l’
écrivain
. 3. Utilité de cette division. — Ainsi qu’il arr
raison. 4. De l’invention. — L’Invention fournit à l’orateur ou à l’
écrivain
le moyen de féconder son sujet. Si, comme il arri
u touchait une multitude facile à passionner. Les modernes ont plus d’
écrivains
que d’orateurs. Ajoutons que notre tribune et not
me des auditeurs ou des lecteurs. 2. Utilité de cette partie. — Si l’
écrivain
ou l’orateur néglige ce travail préparatoire de r
persuader, il faut, dit Cicéron, plaire, prouver et toucher. Ainsi l’
écrivain
s’adresse à l’homme tout entier, à son intelligen
s mœurs. — Les mœurs sont les qualités que manifestent l’orateur et l’
écrivain
. Quiconque veut persuader les hommes doit commenc
. On ramène les qualités qui servent à établir l’autorité morale de l’
écrivain
ou de l’orateur à quatre principales : la probité
dans toutes nos paroles ; le précepte de Boileau s’adresse à tous les
écrivains
: Que voire âme et vos mœurs peintes dans vos
s donnent à notre langage une autorité que rien ne remplace. Quand un
écrivain
semble la copie du modèle proposé par Caton et pa
ous des grandeurs d’un si noble hyménée. Au contraire, en face d’un
écrivain
suffisant ou orgueilleux, le lecteur prend fièrem
. 11. Des mœurs réelles et des mœurs oratoires — Les qualités que l’
écrivain
ou l’orateur manifeste, constituent les mœurs ora
Des arguments. — Prouver est l’œuvre principale de l’orateur et de l’
écrivain
. Aristote réduit toute la rhétorique à la dialect
er le jugement que d’analyser ainsi les meilleurs passages des grands
écrivains
et d’en dégager les syllogismes. On y apprend deu
ent le charme à la raison. L’ordre le plus naturel à l’orateur ou à l’
écrivain
, c’est de poser d’abord la conséquence, puis de l
r donner une attention toute particulière à l’étude des arguments ; l’
écrivain
saura d’autant mieux en déguiser la sécheresse qu
de l’adversaire sont moins des arguments mêmes que des sources d’où l’
écrivain
peut tirer les preuves de ce qu’il avance. Aristo
s, les critiques modernes les ont trop rabaissés, les orateurs et les
écrivains
d’aujourd’hui n’en tiennent pas assez de compte.
ons du pathétique. 1. Des passions. — Les pussions sont, pour l’
écrivain
comme pour le philosophe, ces mouvements vifs et
e ressentiment, colère, indignation, horreur, mépris, crainte, etc. L’
écrivain
inspire l’indignation contre l’ingratitude, l’hor
res passions, — Pour les passions dérivées et secondaires, les grands
écrivains
offrent des modèles achevés de la façon dont elle
goût. La première condition, c’est que l’émotion sorte de l’âme de l’
écrivain
pour passer dans l’âme du lecteur ; Boileau a for
victoire. Toutes les preuves ont été traitées et la disposition où l’
écrivain
va laisser ses juges est celle dans laquelle ils
. 1. Unité du but. — Malgré la diversité des armes employées par l’
écrivain
et par l’orateur, le but que tous deux poursuiven
ité répond aux exigences naturelles de l’esprit ; mais l’orateur et l’
écrivain
s’adressent à des hommes, c’est-à-dire à des être
prit des auditeurs ou des lecteurs qui doivent diriger l’orateur ou l’
écrivain
. Il faudra s’enquérir avec soin de ce qui convien
urs, c’est-à-dire des qualités morales manifestées par l’orateur ou l’
écrivain
, convient surtout aux rapports avec une certaine
au génie moderne en cela plus sérieux et plus sévère. L’orateur et l’
écrivain
s’exposeraient à gâter leur cause et à la déconsi
et claire. Comment l’auditeur pourrait-il le faire, si l’orateur ou l’
écrivain
ne l’avait fait d’abord ? Celui-ci doit avoir dix
r appliquer. Reste ensuite, dans chaque cas particulier, au goût de l’
écrivain
et de F orateur le devoir de discerner ce qui con
et répondre aux objections, cela suffit au succès d’un avocat ou d’un
écrivain
; le développement comprenant exorde, proposition
rties. — La même liberté peut être réclamée et par l’orateur et par l’
écrivain
, à propos de l’ordre à suivre dans l’arrangement
a nature même de l’être raisonnable et passionné auquel s’adressent l’
écrivain
et l’orateur. Parfois, cependant, il est bon de s
rigueur des préceptes logiques pour s’accommoder aux circonstances. L’
écrivain
ou l’orateur peut commencer par une narration ou
rir les compliments lourds et maladroits ; c’est le pavé de l’ours. L’
écrivain
ou l’orateur se déshonorerait sans profit à dire
cautions oratoires sont les tours adroits par lesquels l’orateur ou l’
écrivain
adoucit ce qui pourrait paraître choquant. Elles
i lisent. Alors on peut éclater dès le début parce que l’orateur ou l’
écrivain
ne fait que se mettre à l’unisson des esprits aux
me en cédant à l’entraînement d’une passion généreuse, l’orateur ou l’
écrivain
se préoccupera toujours de ne pas blesser l’espri
nt l’attention, soulagent la mémoire et n’empêchent ni l’orateur ni l’
écrivain
d’échauffer et de remuer les cœurs. Bourdaloue n’
utôt qu’à faire briller l’esprit et la subtilité de l’orateur ou de l’
écrivain
. Elle doit s’étudier à être d’autant plus simple
s clairs, les plus précis, les plus faciles à saisir ; l’orateur et l’
écrivain
doivent aussi le plus scrupuleux respect à la vér
hrase de génie ! C’est à propos de la narration qu’on a pu dire que l’
écrivain
doit être peintre et que la plume est un pinceau.
t la condition di succès, car elle transporte l’émotion de l’âme de l’
écrivain
dans l’âme du lecteur, 8. De la narration dans l
té d’une description, c’est d’être bien en rapport avec l’effet que l’
écrivain
ou l’orateur en attend ; le point de vue est donc
pourrait attendre de la comparaison. En suivant cette voie modeste, l’
écrivain
sera sûr de n’avoir omis aucun des aspects sous l
ndants ; souvent il arrive que les preuves se présentent en foule à l’
écrivain
ou à l’orateur ; il faut choisir : Pour moi, dit
ses moins bons soldats, c’est au milieu qu’il les entasse. De même l’
écrivain
ou l’orateur débutera par des preuves capables de
tion de s’appliquer à une idée qui mérite ce privilège. Sans doute, l’
écrivain
qui veut rendre un sentiment profond ou un tablea
ts. — Les moyens d’amplification sont très-nombreux et très-divers, l’
écrivain
et l’orateur ont besoin d’un goût très-éclairé da
l’âme les émotions propres au sujet ; ainsi se complète l’œuvre de l’
écrivain
ou de l’orateur. 2. Des deux parties de la péror
. Une seconde raison c’est qu’en approchant de la lin, l’orateur et l’
écrivain
peuvent laisser plus libre carrière à leur sensib
parfaite et une correspondance logique ; dans l’exorde l’orateur ou l’
écrivain
annonce et promet ce qu’il veut dire ; dans la pé
re exprimées de la façon qui convient le mieux au but poursuivi par l’
écrivain
. L’élocution est la détermination des règles à su
vifs ; et saisissants le rapport entre le style et le caractère de l’
écrivain
; c’est une admirable leçon de rhétorique et de m
termes qui conviennent le mieux au sujet. Avant tout, l’orateur on l’
écrivain
a besoin de posséder le catalogue le plus complet
ot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant
écrivain
. L’exercice le plus profitable dans cette sorte
es mots esprit, finesse, sur les lèvres de Philaminte ou de Bélise. L’
écrivain
qui aura le sentiment de ce fait, et qui s’en ser
eler l’attention sur une source très-féconde pour l’orateur et pour l’
écrivain
. En effet, les mêmes choses peuvent être représen
ithètes seront unies entre elles par des conjonctions, sauf lorsque l’
écrivain
essaye de produire un effet d’accumulation, comme
Cet arrangement est fixé par la grammaire, et le premier devoir d’un
écrivain
est de respecter la grammaire ; le précepte de Bo
n littéraire qui se fonde sur un principe tout différent. En effet, l’
écrivain
doit se préoccuper de plaire à l’oreille, d’entra
règles de l’inversion sont fixées par le goût et l’exemple des grands
écrivains
, plutôt que par la grammaire. Par exemple à cette
sa crainte. Une admirable pensée morale est gâtée par la forme que l’
écrivain
lui a donnée : Le sang appelle le sang et les ré
style artificiel qui a mérité à la rhétorique les anathèmes de grands
écrivains
, tels que Pascal et Fénelon. Ainsi le style étudi
à la période. — L’oreille et le goût formés par la lecture des grands
écrivains
en apprendront plus sur ce sujet que tous les pré
re préférer une forme différente. Il y a donc un grand intérêt pour l’
écrivain
à savoir quels sont ces tours de phrase et quelle
direct ; il semble supposer une contradiction possible ou passée ; l’
écrivain
a l’air de répondre à une opinion pour la combatt
même proposition est susceptible, donne une idée de la variété que l’
écrivain
peut introduire dans son style. Cependant, pour e
tres moyens de modifier l’expression. Les poëtes, les orateurs et les
écrivains
en ont fait usage, et les rhéteurs les ont classé
ement serait d’une extrême maladresse. Quand toutes les facultés de l’
écrivain
ou de l’orateur doivent être absorbées par son su
le même intérêt des objets privés de vie ; c’est à l’imagination de l’
écrivain
qu’il appartient de les rendre intéressants. .
son tableau la symétrie qui naît des similitudes ou des contrastes, l’
écrivain
se laisse parfois aller à donner une importance d
le comporte une comparaison qui se fait tacitement dans l’esprit de l’
écrivain
et qu’il veut éveiller dans le souvenir des lecte
que prouvent les exemples qui précèdent ; les contrastes sont pour l’
écrivain
ce que les jeux de l’ombre et de la lumière sont
. Le même tour indirect sert à Boileau pour railler les plus mauvais
écrivains
du temps : Je le déclare donc, Quinault est un V
Les anciens mettaient à part l’espéce de subjection dans laquelle l’
écrivain
ou l’orateur s’interroge lui-même et se fait la r
ment de l’orateur ;, elle enchaîne le juge à l’avocat, le lecteur à l’
écrivain
. Confiant dans notre bon droit nous nous en rappo
ami véritable est une douce chose ! En un mot, toutes les fois qu’un
écrivain
se sent transporté lui-même d’un sentiment vif et
nt de fiel entre-t-il dans l’âme des dévots ? Souvent l’orateur ou l’
écrivain
ramasse en une proposition concise tout l’esprit
e l’on dise ? — Ne pas ; et dans un discours direct l’orateur ou l’
écrivain
fait parler les juges ou le public. Un des plus f
— La dubitation est une forme de dialogisme. L’orateur ou l’
écrivain
ne sait lui-même ce qu’il doit dire ou ce qu’il d
on veut rendre les choses touchantes, mieux la simplicité convient. L’
écrivain
et l’orateur doivent se montrer plus occupés du s
et il est impossible de fixer à cet égard aucune limite précise. Les
écrivains
de génie se font pardonner toutes les hardiesses
originalité qui puisse attirer l’attention publique a poussé certains
écrivains
contemporains à des constructions dont il faut pr
figures oratoires ne dérogent en rien aux règles do la grammaire ; l’
écrivain
ne demande aucun sacrifice à la langue. Les trois
oi journalier des figures. — D’ailleurs, ce ne sont pas seulement les
écrivains
qui ont l’occasion d’employer les figures, même l
a vérité des faits ; du philosophe la justesse du raisonnement ; de l’
écrivain
et de l’orateur on a le droit de réclamer davanta
dans cette noble pensée de Gœthe : Dans son ensemble, le style d’un
écrivain
est une expression fidèle de ce qu’il renferme au
, c’est-à-dire appropriées aux différents objets que se proposent les
écrivains
. Les six qualités générales du style sont la corr
t, l’auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant
écrivain
. Andrieux fait remarquer qu’il y a une liaison s
à l’étude de la grammaire la lecture et l’usage : la lecture des bons
écrivains
enseigne dans quelle mesure il est permis d’innov
lui ôter par conseil et par prévoyance. » Sans doute, les grands
écrivains
ont eu des audaces heureuses d’expression que le
ngue de mots ou de constructions ; cette prétention a perdu plus d’un
écrivain
de notre époque. Ces messieurs n’ont pas jugé la
lui, qui, que, et les adjectifs mon, ton, son, etc. Les plus grands
écrivains
offrent des exemples d’obscurités résultant de l’
’est un excellent conseil que cette observation de La Bruyère : Tout
écrivain
, pour écrire nettement, doit se mettre à la place
? C’est un défaut populaire dans notre pays de mesurer le mérite des
écrivains
sur la peine qu’ils donnent à qui veut les compre
estions de goût, la lecture, la méditation, la comparaison des grands
écrivains
sont les plus sûrs moyens de s’instruire ; cepend
grammaire, adoptés par l’usage ou autorises par l’exemple des grands
écrivains
. III. La clarté a pour première condition de bie
s sentiments ; mais une vérité parfaite, qui paraît n’avoir coûté à l’
écrivain
aucune peine, aucun effort : la moindre affectati
plus froid qu’une fausse chaleur. Madame de Staël se plaignait de ces
écrivains
qui croient ajouter à l’énergie du style en le re
’instruction s’est popularisée, et surtout depuis que la profession d’
écrivain
est devenue un métier où la préoccupation du gain
époque, Bossuet a donné mille exemples de l’art avec lequel un grand
écrivain
relève les expressions les plus familières par l’
rase. Elle contribue au charme du style et, par suite, au succès de l’
écrivain
. Boileau a eu raison de dire : … La plus noble p
t un défaut dont il faut se préoccuper avec soin, car les plus grands
écrivains
n’y ont j as toujours échappé : Racine a dit : P
ns ou des phrases sont les moyens dont se sert le prosateur. Quelques
écrivains
français ont cru bon d’imiter certains orateurs g
ui ôte tout naturel. En vain s’autoriserait-on de l’exemple de grands
écrivains
et du plus naturel de tous ; les vers qu’on trouv
citer par cœur les plus beaux morceaux de nos grands poëtes et de nos
écrivains
classiques. On se procure ainsi, par l’habitude,
n de bien se pénétrer de ce qu’il veut et de ce qu’il doit dire qu’un
écrivain
est en état de mettre son style en harmonie parfa
é tous les efforts, ne peuvent s’emboîter parfaitement. Avant tout, l’
écrivain
doit posséder à fond son sujet, s’en » être tracé
i parlé de cela ; je vais maintenant parler de ceci ; l’habileté de l’
écrivain
consiste à voiler la nudité et la sécheresse de c
urd’hui, pour abréger et surtout par mauvais goût et par paresse, les
écrivains
industriels se dispensent volontiers des transiti
à en rendre toutes les nuances. C’est pour combler ces vides que les
écrivains
audacieux ou irréfléchis inventent des mots nouve
his inventent des mots nouveaux et forgent des barbarismes ; les bons
écrivains
n’ont pas besoin de ces innovations, ils excellen
sme : Les mots réclament beaucoup d’attention et de réserve : un bon
écrivain
sait par une habile alliance faire d’un mot connu
appante, plus elle est heureuse. Faute de goût et de délicatesse, les
écrivains
médiocres allient sans grâce et sans justesse des
ce toute naturelle de la variété du style ; quand par cette variété l’
écrivain
suit bien le mouvement de sa pensée ou de son émo
tres de Mme de Sévigné ; que de récits, ou plutôt que de tableaux ; l’
écrivain
nous fait voir les choses qu’elle décrit, et cela
récis, naturel, noble et harmonieux ; rien ne dispense l’orateur ou l’
écrivain
de ce premier devoir. Mais il est d’autres qualit
age du genre le plus élevé ; tandis que dans le genre le plus simple,
écrivain
s’élève par moments jusqu’au style sublime. Lisez
ssous. » L’écueil de la concision est la sécheresse et l’obscurité. L’
écrivain
qui préférerait une expression laconique mais, fa
de la grâce et de la facilité. L’art est heureusement caché, quand l’
écrivain
‘orme son style d’expressions choisies dans le la
t redoubler ; l’abondance du discours prouve alors la persuasion de l’
écrivain
aussi bien que son talent ; elle montre en lui un
de persuader à ses lecteurs qu’ils en ont. Rien ne déplaît plus qu’un
écrivain
toujours plein de lui-même, préoccupé de son succ
En. eusses-tu fait une à te casser le nez ! L’exemple de ces grands
écrivains
montre combien ce ridicule est difficile à éviter
e, à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond du sujet, et que l’
écrivain
n’ait pas eu d autre objet que la plaisanterie.
comme sont le Télémaque de Fénelon et les Martyrs de Chateaubriand, l’
écrivain
doit élever son style jusqu’à l’harmonie et à l’é
la peinture, pourvu que le goût préside à la composition et arrêté l’
écrivain
sur la pente de l’amplification et, du style décl
ui n’intéressent que l’orateur ; cette étude n’a aucun intérêt pour l’
écrivain
. Cette partie de la rhétorique jouissait d’une gr
gera la recherche du jugement et le préservera d’oublis importants. L’
écrivain
ou l’orateur qui a eu le courage d’interroger suc
ichir et assouplir son style par des imitations raisonnées des grands
écrivains
. II. Saisir nettement et ne jamais perdre dé vue
écrit le paysage au milieu duquel se passe la scène43 ; Buffon et les
écrivains
de son école ont multiplié les descriptions de la
er le sujet très-simple du Lever du Soleil. Voici comment deux grands
écrivains
ont traité avec un talent très-différent cette de
eux-mêmes ont reçu de la nature un caractère et une physionomie que l’
écrivain
doit respecter dans ses fictions, s’il veut excit
tte étude littéraire, deux caractères très-différents tracés par deux
écrivains
de génie bien différent aussi. L’égoïste. Sujet.
s son modèle le trait qui lui donne sa physionomie propre ; de même l’
écrivain
doit comprendre, marquer et bien faire sentir le
est un portrait destiné à faire aimer ou admirer le personnage que l’
écrivain
représente. Il doit avoir toutes les qualités du
; mais elle procède du sentiment aussi bien que du jugement. Ainsi l’
écrivain
critique contribue à notre plaisir, presque à not
te des mérites qui provoquent l’admiration pour les œuvres des grands
écrivains
. En effet, l’analyse raisonnée des procédés et de
l’analyse raisonnée des procédés et des moyens employés par les bons
écrivains
et par les grands maîtres est la meilleure école
la tendance à découvrir et à expliquer les qualités distinctives d’un
écrivain
; le plaisir du dénigrement est une triste satisf
comme il pense. Le style est donc l’art ou la manière propre à chaque
écrivain
de formuler nettement et convenablement ses pensé
? L’art d’écrire ou le style est d’une très grande importance pour l’
écrivain
. Sans doute, pour bien écrire, il est indispensab
écrire. Homère, Platon, Virgile, Horace, ne sont au-dessus des autre
écrivains
, dit la Bruyère, que par leurs expressions et leu
toujours avoir du rapport avec la manière de penser et de sentir de l’
écrivain
. Chaque homme aura donc un style particulier qui
naissent dans l’esprit, et de la manière dont elles y naissent. Si l’
écrivain
a l’intelligence très vive, son style sera nécess
Si le style est modifié par les qualités de l’esprit et de l’âme de l’
écrivain
, on a remarqué que les différents pays ont un gen
i les tours les plus faciles et les plus variés, voilà le mérite de l’
écrivain
élégant. Racine, Fléchier, Massillon, M. Villemai
’esprit devinent tout d’un coup le mot. » Les lecteurs savent gré à l’
écrivain
qui paraît les estimer gens d’esprit, dût-il y êt
manière fort neuve et fort fine93. ». Le professeur trouvera dans les
écrivains
même les plus ingénieux, dans la Bruyère et dans
n grand pas vers celle des réalités. On remarquera aussi que quelques
écrivains
, après avoir exprimé finement une pensée, démente
a naïveté est le moindre défaut des vieillards. Je ne connais guère d’
écrivain
de notre siècle auquel on puisse appliquer l’épit
dont le premier caractère est le spontané, l’inattendu. Dire au jeune
écrivain
: tâchez d’être naïf, c’est presque lui dire : ré
entiellement instinctif, la naïveté dépend tout entière du génie de l’
écrivain
; la rhétorique y est aussi impuissante qu’à l’ég
nom de Verrès. Le même rhéteur indique avec détailles occasions où l’
écrivain
et l’orateur qui se respectent doivent s’abstenir
ceptes, sous ce rapport, sont de tous les temps et de tous les lieux.
Ecrivain
, ne vous permettez jamais de raillerie offensante
les figures. Leur étude est indispensable au rhétoricien. 90. « Les
écrivains
médiocres et outrecuidants protestent, non-seulem
hée. » 92. Victor Hugo, Cromwell, act. I, sc. I. 93. « Il y a des
écrivains
, dit-il encore, qui veulent toujours être énergiq
premier analysé les influences produites par le milieu social sur les
écrivains
, et par les écrivains sur la société qui les vit
fluences produites par le milieu social sur les écrivains, et par les
écrivains
sur la société qui les vit naître. Il anime et vi
aient oublier que la justice et la vérité sont la loi commune de tout
écrivain
, et que celui qui parle sur les livres des autres
tice accroîtra ses lumières. Il sera le vengeur et le panégyriste des
écrivains
distingués. Il sentira vivement leurs fautes ; il
ude doit être soutenue et tempérée par la méditation attentive de nos
écrivains
, et par l’examen des ressemblances de génie, et d
nt que du goût, il n’en aura pas assez. C’est ainsi qu’en général les
écrivains
sages et froids, qui, dans leur marche compassée,
s peintures souffrit souvent de cette préoccupation involontaire de l’
écrivain
et du poëte. Racine, élève des Grecs, réfléchit d
ième siècle ; l’imitation y fut indépendante et créatrice. Les grands
écrivains
du siècle de Louis XIV avaient reçu du siècle pré
èles, ce serait cette critique qui semble se monter au ton des grands
écrivains
qu’elle juge, et prendre les formes de leur talen
oquente, selon le génie des divers membres de cette glorieuse tribu d’
écrivains
qu’il passe en revue. L’histoire, la biographie,
? Pourquoi du moins ne s’en pas tenir aux critiques honnêtes avec nos
écrivains
? Pourquoi au lieu de leur reprocher aigrement de
Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description L’
écrivain
a exposé le sujet, il a cherché à se concilier la
le, et la voici : Qu’immédiatement après l’exorde, s’il y a exorde, l’
écrivain
expose le fait ou les faits dont il veut tirer un
iques, ce qu’on nomme narration dans l’art oratoire. Dans la thèse, l’
écrivain
établit les principes de la doctrine que la suite
nt pour arriver là dans le poëme, le discours, le roman, partout où l’
écrivain
prend lui-même la parole. Mais dans le drame, par
ésistance avec l’habileté stratégique d’un grand général, et, comme l’
écrivain
a cet avantage sur le général qu’il dispose à la
ce, la narration ou thèse appelle au plus haut degré l’attention de l’
écrivain
, et vous voyez que son mérite essentiel est la cl
ts se présentent en si grand nombre, que, pour éviter la monotonie, l’
écrivain
, au lieu de les faire succéder l’un à l’autre, do
ne sait écrire, » dit M. Wey ; et, selon la Bruyère, « tout excellent
écrivain
est excellent peintre. » Qu’il me soit done permi
partie sous le point de vue le plus pratique, le plus utile au jeune
écrivain
. On se rappelle les vers de Boileau : S’il renco
iption. Il correspond à l’intérêt de la narration. Pour y parvenir, l’
écrivain
rattachera la description tantôt aux héros du poë
de la raison. Et aujourd’hui que dirons-nous, à notre tour, au jeune
écrivain
français ? Votre langue est un instrument ingrat,
sans effort, sans que le lecteur puisse s’apercevoir du travail de l’
écrivain
. Aussi n’est-ce pas au moment de la composition q
période dans les genres qui l’admettent est un des points auxquels l’
écrivain
doit s’attacher davantage. Et en effet, l’Encyclo
latin. Jusqu’à Balzac, on n’en trouve guère, même dans les meilleurs
écrivains
, qui ne soit boiteuse et déhanchée, en quelque so
s académiques, et Lacordaire, dans ses Conférences. Qu’enfin le jeune
écrivain
soit surtout bien convaincu que, dans la période,
du xvie siècle en sont pleins ; et au xviiie , le chevalier de Piis,
écrivain
assez médiocre, a publié un poëme sur la matière,
nombres, la marche du rhythme, le mouvement de la phrase. Les grands
écrivains
rencontrent parfois la première ; mais celle-ci,
ravaillée longtemps et l’étudient sans cesse. Chose singulière ! deux
écrivains
qui assurément n’ont pas suivi la même route, la
comprendre toute la vertu de l’harmonie, opposez l’un à l’autre deux
écrivains
qui aient traité la même pensée, l’un dans un lan
un journal une anecdote qui prouve jusqu’à quel point certains grands
écrivains
sont parvenus à se donner l’habitude de l’harmoni
isant curieusement et doctement les épreuves, reconnut que l’illustre
écrivain
, évitant dans sa phraséologie le plus de qui et d
si, ce mot, pris dans toute son étendue, embrasse les productions des
écrivains
, les principes du bon goût, le talent de la criti
ui rappelle les préceptes dictés par le goût et les œuvres des grands
écrivains
; c’est elle qui fournit au génie, à l’imaginatio
s, le nombre, les tons et la voix, c’est-à-dire en ce qui constitue l’
écrivain
et l’orateur. 23. La nature a pris soin de distri
e que prescrit la raison et que suit le génie. « Les règles, a dit un
écrivain
célèbre, sont l’itinéraire du génie. » 28. L’étu
ionner ses talents naturels et dominer ses semblables. L’orateur et l’
écrivain
doivent s’emparer de l’homme tout entier et subju
inflexibles. Presque toutes souffrent des exceptions. Le mérite de l’
écrivain
n’aurait rien d’extraordinaire si l’on pouvait do
endre ce qu’il y a de beau dans les meilleurs discours de Bossuet. Un
écrivain
de génie peut être un critique d’un goût peu sûr
un critique d’un goût peu sûr ; et, au contraire, sans être un grand
écrivain
, on peut exceller dans la critique. 32. Les œuvre
érieure et vivante qui fait reconnaître le génie ou le caractère d’un
écrivain
. Buffon a dit : Le style est l’homme même. C’es
ommes pleins de science manquent de style et ne sont que de médiocres
écrivains
. Ils ont fait de nombreuses recherches, mais ils
son image : « L’homme le lui rend bien, » répondit-il. Le spirituel
écrivain
voulait faire entendre que l’on prêle souvent à l
ns l’abîme. 76. Pour défendre la vérité et faire aimer la vertu, tout
écrivain
digne de ce nom doit employer ces tours ingénieux
par l’image qu’on captive l’imagination, et nous avons déjà dit que l’
écrivain
, pour être complet, doit saisir à la fois ces tro
in, pour être complet, doit saisir à la fois ces trois facultés. Tout
écrivain
est peintre, dit La Bruyère, et tout excellent éc
acultés. Tout écrivain est peintre, dit La Bruyère, et tout excellent
écrivain
, excellent peintre. 77. Toute image, dit Marmonte
e le plus à faire valoir les pensées, les sentiments, les images d’un
écrivain
, c’est la forme qu’on leur donne, ce sont les mot
etranché. 107. La clarté est la qualité la plus indispensable pour un
écrivain
. Puisqu’on n’écrit que pour se faire entendre, ce
vation qui a égaré Ronsard, et qui égare encore aujourd’hui plusieurs
écrivains
de notre époque. Victor Hugo définit ainsi un bon
plusieurs écrivains de notre époque. Victor Hugo définit ainsi un bon
écrivain
: Ses idées sont faites de cette substance part
i s’insinue bouillante et liquide dans tous les recoins du moule où l’
écrivain
la verse, et se fige ensuite, lave d’abord, grani
es. Mais pourtant, comme le dit Horace, on ne peut pas interdire à un
écrivain
les légitimes moyens de rajeunir le style et d’en
re quelques emprunts tantôt à la langue populaire, tantôt à nos vieux
écrivains
, et surtout renouveler et rajeunir les mots par d
rance a été condamnée par Horace et toujours combattue par les grands
écrivains
. Jamais un puriste n’aurait osé dire avec Bossuet
Speret idem ; audet multum, frustraque laboret, Ausus idem. 124. Les
écrivains
français du dix-septième siècle sont presque tous
r de source et sans effort. Ce mérite est beaucoup plus rare dans les
écrivains
de nos jours. Les meilleurs et les plus vantés on
l’ensemble et la disposition des membres qui la composent. Il est tel
écrivain
, dit Longin, qui passe pour avoir de la noblesse
nre le plus simple à un style noble et élevé. 136. Le mérite des bons
écrivains
consiste à changer de style selon le sujet qu’ils
est de produire la variété dans le style. Sans variété, les meilleurs
écrivains
ne sauraient plaire longtemps : les choses mêmes
lantes et gracieuses à l’oreille. Virgile, Racine, Massillon sont des
écrivains
qui brillent surtout par l’élégance. Un poète ava
e au peuple qui fréquente les carrefours. C’est le défaut de quelques
écrivains
de nos jours. Dans un récit d’ailleurs très émouv
’interdit toute émotion : c’est le vice contraire à la véhémence. Les
écrivains
froids s’adressent à la pure raison, sans rien aj
aissé sans sépulture : … Cœlo tegitur qui non habet urnam. Un autre
écrivain
a dit, en parlant du même Pompée : La terre, qui
ies qui donnent au discours plus de grâce et d’agrément. 164. Comme l’
écrivain
veut s’insinuer dans l’esprit de ses lecteurs et
rdis se présentent en foule sous la plume des prophètes et des autres
écrivains
sacrés : Inebriabo sagittas meas sanguine, et g
ici une métaphore où les traits de l’image sont mieux en harmonie. Un
écrivain
de nos jours, après avoir dit que le clergé actue
oduit l’extravagance et l’enflure dont nous avons parlé ailleurs. Les
écrivains
de l’Afrique et de l’Espagne n’ont pas été toujou
me des ornements, elles font un effet misérable et sont indignes d’un
écrivain
sérieux. 222. Dans le cas même où les figures son
et elle deviendrait molle, lâche et sans consistance. Tous les grands
écrivains
ont su allier la force à la douceur, la puissance
, rarement au-delà. C’est pourtant le bon goût et l’autorité des bons
écrivains
qu’il faut consulter plutôt que les règles des rh
nce entre les mouvements de la langue et ceux de la nature. 244. Tout
écrivain
digne de ce nom désire peindre les objets dont il
te-Live et Tacite. Pourvu que le jeune élève étudie en même temps nos
écrivains
sacrés et nos auteurs chrétiens, les dieux et les
e rencontre de bon et de beau dans les pensées et les sentiments d’un
écrivain
, et se l’approprier ensuite par la mémoire et la
ar la mémoire et la réflexion. 259. Il est évident que la lecture des
écrivains
ainsi entendue est un puissant moyen de se former
s les chefsd’œuvre d’un homme de génie que dans les longs volumes des
écrivains
du second ordre. Timeo hominem unius libri , dis
trois opérations. Comme il y a trois opérations de l’esprit pour tout
écrivain
qui compose un ouvrage : invention, disposition,
enfin, elle examine les expressions, les figures et les tours dont l’
écrivain
a revêtu sa pensée. La lecture réfléchie dont nou
faire passer d’une langue dans une autre les pensées et le style d’un
écrivain
. Le double mérite d’une bonne traduction réside d
mitateur étudie les tours, les idées, les mouvements, l’harmonie de l’
écrivain
qu’il a choisi ; et, après s’être enrichi la mémo
n est très utile et suffit quelquefois pour développer le talent d’un
écrivain
. Il sort du génie des anciens, dit Longin, comme
tager à un talent médiocrement sublime l’enthousiasme du plus sublime
écrivain
. L’esprit d’un autre produit quelquefois sur nous
esprit aura conçu l’image. 283. Il y a plusieurs manières d’imiter un
écrivain
, et les jeunes élèves peuvent choisir celle qui l
tour à tour les unes après les autres. On peut prendre la pensée d’un
écrivain
et la reproduire en changeant le tour et l’expres
’à lui. 284. Il y a trois précautions à prendre dans l’imitation d’un
écrivain
: discernement dans le choix du modèle, liberté d
eant humeri. Sans doute, cette règle s’applique plus directement aux
écrivains
déjà formés qui travaillent pour le public ; mais
ui le sont réellement. Comme le vrai peut n’être pas vraisemblable, l’
écrivain
ne doit pas avancer des faits qui se contredisent
annoncerait un cœur flétri ou une profonde ignorance des devoirs de l’
écrivain
. 320. L’ordre consiste à placer chaque fait dans
leur noble et touchante naïveté, nous présentent des tableaux que les
écrivains
profanes ne pourront jamais égaler. Pour apprendr
’est ordinairement ce qui distingue un auteur médiocre d’un excellent
écrivain
: l’un ne fait que dire les choses, l’autre sait
aillant. 327. Le choix de l’objet doit se régler sur l’intention de l’
écrivain
; il peut le prendre sombre ou gracieux, riant ou
tout dire et de chercher à épuiser ainsi le sujet que l’on décrit. Un
écrivain
habile sait discerner entre les idées et les imag
lent du peintre consiste à opposer les ombres à la lumière, de même l’
écrivain
doit opposer les unes aux autres les images et le
ngagent la responsabilité de celui qui les donne. 355. Les principaux
écrivains
épistolaires sont, chez les Latins, Cicéron et Pl
es. L’abbé Guénée, dans ses Lettres de quelques Juifs, et de célèbres
écrivains
catholiques de notre temps peuvent servir de modè
dit les décisions tranchantes et les personnalités blessantes pour un
écrivain
. 363. Les jeunes gens qui étudient les principes
phrases ; il faut marquer, par des traits nets et précis, le but de l’
écrivain
et le plan de l’ouvrage. Rejetez donc les détails
ctement les principes de l’art et d’en faire l’application aux grands
écrivains
qu’il étudie. Mais il est certaines questions lit
description ; mais il s’agit ici uniquement de la comparaison de deux
écrivains
qui ont entre eux quelque rapport de ressemblance
ne haute intelligence et le résultat d’une excessive sensibilité. Les
écrivains
sacrés ont été seuls sous l’influence de la Divin
rs. Il y en a plus encore dans les livres des prophètes et des autres
écrivains
sacrés que nous ne connaissons pourtant que par u
leste origine. Les auteurs de ces chants, considérés uniquement comme
écrivains
, l’emportent infiniment sur les poètes profanes.
lle qui a pour but de présenter des leçons de vertu. Dans ce genre, l’
écrivain
se montre à la fois philosophe et poète : en même
rtis en quatre actes. 537. Il n’est aucun genre de littérature où les
écrivains
aient fait un aussi déplorable abus de leur talen
oit toujours se distinguer par un trait saillant ou délicat. Quelques
écrivains
ont fait eux-mêmes leurs épitaphes. Voici celle o
te le langage suivant : Laissons la raison et la rime Aux mécaniques
écrivains
; Faisons-nous un nouveau sublime, Inconnu des au
un homme que son génie n’abandonnerait jamais ; et celui de tous les
écrivains
qui approche le plus de ce prodige, c’est Homère
le coup de la parole, et semble dire malgré elle, en parlant du grand
écrivain
qui a lutté contre son idée pour la saisir, contr
dès qu’il apparaît. La rhétorique vous conseille d’imiter les grands
écrivains
. Elle croit qu’ils ont une recette et qu’il suffi
jusqu’aux mots, jamais les deux œuvres ne se ressembleront. Le grand
écrivain
et l’autre seront éternellement séparés par un ab
u’est-ce que la clarté ? 107. La clarté est-elle bien nécessaire à un
écrivain
? 108. Quel est le meilleur moyen d’être clair ?
ent le fréquent emploi des mots nouveaux ? 118. Doit-on interdire aux
écrivains
l’emploi de tous les mots nouveaux ? 119. En quoi
produit sur le lecteur le style naturel et aisé ? 124. Quels sont les
écrivains
français les plus remarquables par le naturel ? 1
135. Combien y a-t-il d’espèces différentes de style ? 136. Les bons
écrivains
ne changent-ils pas de style avec leur sujet ? 13
style sublime ? 160. Qu’entendez-vous par ornements du style ? 161. L’
écrivain
a-t-il besoin d’ornements pour arriver à son but
consiste une lecture bien entendue des modèles ? 259. La lecture des
écrivains
est-elle un puissant moyen de se former le style
l’imitation ? 283. Quelles sont les différentes manières d’imiter un
écrivain
? 284. Combien y a-t-il de précautions à prendre
284. Combien y a-t-il de précautions à prendre dans l’imitation d’un
écrivain
? 285. Qu’est-ce qu’une composition littéraire ?
qualités particulières à la narration poétique ? 324. Quels sont les
écrivains
qui présentent les meilleurs modèles de narration
aut-il écrire les lettres d’affaires ? 355. Quels sont les principaux
écrivains
épistolaires ? 356. Que comprenez-vous sous le no
e ou de la langue, pour les distinguer des tropes d’invention ou de l’
écrivain
, dont le mouvement plus libre a besoin par là mêm
des figures de domaine public, dont on ne doit tenir aucun compte à l’
écrivain
; elles appartiennent en propre à celui qui les a
, une plume exercée, un bon violon, une fine lame, pour le peintre, l’
écrivain
, le violoniste, le spadassin. Métonymies du conte
ieuse, et en même temps la plus hardie, à cette forme par laquelle un
écrivain
semble effectuer lui-même ce qu’il ne fait que ra
n emploi ; plus, au contraire, elle est vague et indéterminée, plus l’
écrivain
a de latitude pour créer, modifier et façonner à
nsi, de tous les tropes, la catachrèse prête le moins au caprice de l’
écrivain
, et par là même aux préceptes du rhéteur, parce q
se de son extension ; et, au contraire, il est trope d’invention ou d’
écrivain
, en raison directe de son extension et inverse de
que l’on pardonne aisément. » On le pardonne, dès qu’on suppose que l’
écrivain
lui-même est de bonne foi, et parle comme il sent
ne peuvent s’assouvir de l’hyperbole. » Elle est le vice dominant des
écrivains
de l’Orient, de l’Afrique, de l’Espagne et de l’I
tténue, sont tout à fait dans les mœurs et les passions humaines. Les
écrivains
sérieux, comme les comiques, en donnent des preuv
ue les choses comparées aient entre elles une analogie réelle ; que l’
écrivain
connaisse parfaitement celle qu’il compare et cel
et de combats. Plus tard, on devint plus sévère. Les comparaisons des
écrivains
latins sont déjà plus étroitement liées à leur su
t à celles qui l’approchent tout le charme de son coloris. L’art de l’
écrivain
est de saisir cette harmonie : il faut qu’on aper
t de ses traits. Magicienne universelle, elle transforme, au gré de l’
écrivain
, tout être et toute chose, et la nature entière l
vers, le même défaut que Timon l’Athénien dans sa prose. Si ces deux
écrivains
ont infiniment d’esprit, de verve et d’originalit
maine public ont enrichi la langue d’une foule de métaphores dont les
écrivains
des deux derniers siècles, les eussent-ils connue
onnes, en s’obstinant à ramener à l’allégorie les passages mêmes où l’
écrivain
, laissant là le double sens, s’abandonne à tous l
-même. L’allusion est aussi une espèce d’allégorie ou de métaphore. L’
écrivain
, à propos d’une idée, en réveille tout à coup une
ction mythologique, une opinion en vogue, un passage connu de quelque
écrivain
, c’est ce qu’on appelle l’allusion réelle ; ou bi
t ignorées de tout ce qui vit et se meut en dehors de la coterie. Ces
écrivains
ont aussi tout un système d’allusions verbales, q
touchée, comme j’applaudis à la parodie spirituelle de quelque grand
écrivain
; mais quant aux centons, aux paronomases 104, au
ents des romanciers de la Régence et de notre siècle. De tout temps l’
écrivain
qui s’est respecté lui-même a respecté la décence
jours à la tribune, au barreau, dans l’histoire, dans la polémique, l’
écrivain
n’a encore que l’idée mère, le premier germe de s
ux réels. Mais cela n’empêche pas ces travaux préliminaires d’aider l’
écrivain
, comme le peintre, à inventer dans l’occasion, et
et en Grèce ; le prédicateur, dans l’Ecriture sainte, les Pères, les
écrivains
ecelésiastiques ; le philosophe, le romancier, le
la pire acception du mot, le lieu commun trop ordinaire à nos jeunes
écrivains
, qui croient faire du neuf, parce qu’ils n’ont ri
fois les ressources et la distribution de l’entrepôt bien connues, l’
écrivain
puisse les retrouver selon les exigences du sujet
rhéteur pour s’abstenir. Je dis au rhéteur, remarquez, et non pas à l’
écrivain
. Le rhéteur est forcé d’indiquer, sauf restrictio
ors même qu’il peut devenir élément de mal. Il n’en va pas ainsi de l’
écrivain
. Le danger des fausses définitions, soit de mots,
la plus difficile les définitions qu’ils rencontreront dans certains
écrivains
, de bien voir si elles sont adéquates, c’est-à-di
mbre les côtés opposés et même voisins. Les orateurs, les poëtes, les
écrivains
de toute espèce vous fourniront de nombreux exemp
Caton, à propos de Dandin. C’est le défaut mortel de presque tous les
écrivains
de la fin du seixième siècle et du commencement d
le prend déjà quelques-uns de ces caractères1. Descartes est un grand
écrivain
, parce qu’on ne peut pas ne pas l’être, quand on
e et quand on sent avec grandeur : mais s’il est permis de le dire, l’
écrivain
dans Descartes a moins d’art que de génie ; et en
ançaise ; Rousseau la lui a rendue : c’est là son titre immortel. Nul
écrivain
, Pascal excepté, n’a laissé sur la langue une par
éclamation, et frayé la route à la rhétorique. Cependant pour être un
écrivain
d’un siècle de décadence, Rousseau n’en est pas m
cle de décadence, Rousseau n’en est pas moins, comme Tacite, un grand
écrivain
. Il est ridicule de le traiter légèrement comme o
u et sur Dieu ; mais réservons notre admiration tout entière pour les
écrivains
du dix-septième siècle, parce qu’en eux la simpli
sentiments et les grandes pensées, ces foyers immortels du génie des
écrivains
et des artistes, aussi bien que de la puissance d
t que prouver une fois de plus que notre siècle n’avait pas produit d’
écrivain
supérieur à lui. » 2. En parlant des œuvres h
es et des préfaces. Nul n’a poussé plus loin que lui le scrupule d’un
écrivain
désireux d’atteindre la plus haute perfection. Il
it video ingenium ; alterius sic Altera poscit opem res… On dit de l’
écrivain
ou de l’orateur qui entraîne, qui charme, qui int
souvent cité : le génie n’est que la patience. L’histoire des grands
écrivains
ne confirme-t-elle pas cette vérité ? Il est bien
erdisait l’acquisition à la grande majorité du publie, la pensée de l’
écrivain
vole maintenant d’un bout à l’autre de l’univers
là même à qui le nom d’orateur semblerait mieux convenir que le nom d’
écrivain
. Aujourd’hui, en effet, il a pour juge le tribuna
à copier les tableaux des grands maîtres. » La meilleure leçon pour l’
écrivain
est l’étude approfondie des bons modèles, et les
formes de leur style. Sans le travail, et un travail obstiné, point d’
écrivain
. On sait combien Horace appuie sur cette idée dan
ndillac, soient le fruit de l’expérience et de la réflexion, quelques
écrivains
les ont combattues, comme si elles n’étaient que
s de ce qui précède que trois éléments concourent à la formation de l’
écrivain
: la nature, l’art et l’exercice. C’est la doctri
sentiment littéraire suppose quelque chose de plus. Le savant devient
écrivain
, lorsqu’il laisse échapper ses sentiments et ses
idère comme la science de la parole et l’art qui forme l’orateur et l’
écrivain
, porte son remède avec elle, et guérit les plaies
cution. Si le sujet est laissé à la disposition de l’orateur et de l’
écrivain
, l’ Invention le trouve et le choisit. Si, comme
il peint enfin, et la couleur est pour lui ce que le style est pour l’
écrivain
. Action et Mémoire. — L’action est la traduction
acile à passionner comme les peuples du Midi. Les modernes ont plus d’
écrivains
que d’orateurs. L’action oratoire est, d’ailleurs
es : l’émotion est aussi nécessaire que la logique à l’orateur et à l’
écrivain
. La preuve, cependant, est le corps et le fond du
it, l’exorde est une partie essentielle. Lors même que l’orateur ou l’
écrivain
s’en passe tout à fait, et qu’il entre immédiatem
ute sa lumière et porte la conviction dans son esprit. L’orateur et l’
écrivain
doivent choisir parmi les preuves ; car elles se
ne faiblesse de l’esprit. Il est difficile de trouver chez les grands
écrivains
des exemples de sophismes, sinon de ceux qu’ils r
car ils ne sont, grands qu’à la condition d’être vrais. Cependant les
écrivains
célèbres n’en sont pas toujours exempts ; et, d’a
dans tout son jour : c’est ce que l’amplification enseigne à tous les
écrivains
. La nécessité de la conclusion et l’utilité de la
n’y a pas de règles inutiles, et beaucoup sont nécessaires à tous les
écrivains
. Nous n’allons pas jusqu’à prétendre qu’elles soi
non plus que les lois générales du goût et du style ne servent qu’aux
écrivains
. Elles ont leur application dans le travail journ
on qui nous occupe. Salué avec admiration par ses contemporains comme
écrivain
et comme savant, membre, à ce double titre, de de
e, un confident du travail et de l’inspiration, presque un ami pour l’
écrivain
. Aussi, le mot de style fait-il entendre quelque
’élocution. L’élocution appartient à tout le monde ; le style est à l’
écrivain
. Tel est le sens du fameux mot de Buffon, que l’o
e le style reflète, comme un miroir, les qualités et les défauts de l’
écrivain
; il a lui-même expliqué sa pensée en ajoutant :
elles. L’originalité, sans doute, ne s’emprunte pas : les secrets des
écrivains
de génie s’évanouissent, ou tournent en défauts s
pénètrent pas, la vérité doit être claire pour tous. Autrement, si l’
écrivain
n’est pas compris, c’est en général parce qu’il n
nsée du poëte, c’est Alexandre. Ces taches sont rares chez les grands
écrivains
car le génie ne s’accommode pas de l’obscurité. À
ssi utiles aux écoliers et aux hommes du monde qu’aux orateurs et aux
écrivains
: « Tout écrivain, pour écrire nettement, doit s
ers et aux hommes du monde qu’aux orateurs et aux écrivains : « Tout
écrivain
, pour écrire nettement, doit se mettre à la place
a littérature du xixe siècle, l’exquise clarté de nos bons et grands
écrivains
. Il faut que l’éducation y ramène les jeunes gens
t, l’auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant
écrivain
. Boileau, Art poétique, 1, v. 159. Nos contempo
ine qui parlent, c’est l’homme même. Tous les grands et tous les bons
écrivains
sont naturels. L’effort et l’exagération, les jeu
a poésie ait jamais parlée. Son histoire est celle de tous les grands
écrivains
. Souvent même, c’est à force de patience et de ré
ivains. Souvent même, c’est à force de patience et de réflexion que l’
écrivain
arrive à ce degré de naturel et de simplicité par
l se cache, la réflexion s’efface, et ne laisse voir que l’œuvre de l’
écrivain
, du poëte ou de l’artiste : « L’art, dit Fénelon,
une sorte de noblesse dont ne s’écartent jamais l’honnête homme ni l’
écrivain
. Il ne faut pas que la noblesse et la dignité tou
vérité. Ses conseils s’adressent surtout aux prédicateurs ; mais les
écrivains
et les hommes du monde peuvent en profiter. « On
et se réduit pourtant à un usage habile de la nature. Chez les grands
écrivains
, elle naît presque toute seule de la vérité des p
é des termes. « Le caractère primitif des langues, a dit un éloquent
écrivain
, est de faire entendre, autant qu’il se peut, l’o
raits et d’œuvres sublimes. Au reste, l’habileté de l’orateur et de l’
écrivain
consiste à employer a propos toutes les formes de
littéraires. Elles varient selon le goût des peuples et le génie des
écrivains
: elles se développent ou s’affaiblissent selon l
brement consentie ; mais leurs graves études, la supériorité de leurs
écrivains
et le génie de Pascal leur donnaient une bien aut
vement général des intelligences vers la raison et la vérité que deux
écrivains
de génie, Pascal et Descartes, fixèrent par des c
La règle en France et la discipline ont donc prévenu la liberté. Nos
écrivains
ont été bien avertis que la langue n’était pas le
, dit Bossuet, était une règle toujours sûre, encourageait les grands
écrivains
par de nobles bienfaits, par une attention flatte
ents en prose serait encore bien longue ; citons seulement, parmi les
écrivains
qui rencontrèrent l’immortalité sans y penser, ma
les grandeurs, il en perdit une partie. « Un pénétrant et judicieux
écrivain
, l’abbé Dubos, qui déjà s’était occupé de recherc
e et dix ans, à son point de perfection. » Et il en concluait que les
écrivains
dont la gloire s’était maintenue, à cette époque
ent plus rapide et plus incisive ; elle se dégage des lenteurs où les
écrivains
du xviie siècle s’embarrassaient quelquefois. L’
Fénelon et La Bruyère commençaient à regretter au xviie siècle. Les
écrivains
du xviiie ne les comprennent plus, ou les proscr
trop l’esprit pour ne pas tourner aisément en abus : aussi les grand
écrivains
en sont-ils très-sobres. « Ceux qui font les ant
uffon conseillait l’emploi de cette figure, quand il recommandait à l’
écrivain
l’attention à ne nommer les choses que par les te
usage commun, les procédés, les formes, les figures employées par les
écrivains
les plus sublimes et les plus habiles. Puisse don
ue, son but moral Bien qu’elle ait été niée par Platon et d’autres
écrivains
, l’utilité de la Rhétorique est incontestable. Lo
toutes les œuvres de l’esprit humain. Quelle que soit la forme qu’un
écrivain
donne au développement d’un sujet, le fond exige
es à tous les genres de discours ou d’écrits : ordre d’invention où l’
écrivain
détermine les parties principales de sujet (plan)
s sont les qualités qui constituent le caractère de l’orateur et de l’
écrivain
. Ils doivent les posséder, s’ils veulent persuade
rsuader », et que le grand Corneille regardait comme un devoir pour l’
écrivain
. On peut ramener les qualités qui servent à établ
eut ramener les qualités qui servent à établir l’autorité morale de l’
écrivain
et de l’orateur à quatre principales : 1° la prob
s mœurs réelles sont les qualités vraies que possèdent l’orateur et l’
écrivain
. La conviction et la sincérité sont les condition
Les mœurs oratoires sont les qualités que se donnent l’orateur et l’
écrivain
aux yeux des auditeurs ou des lecteurs ; tant il
leurs règles À la force de la vérité, à l’autorité personnelle, l’
écrivain
et l’orateur doivent ajouter la puissance du sent
ion plus étendue, il est devenu la forme personnelle et vivante que l’
écrivain
donne à sa pensée. L’élocution est commune à tout
ocution est commune à tout le monde, le style appartient au véritable
écrivain
, et le mot célèbre de Buffon : le style, c’est l
ses défauts se reflètent dans son style, mais que le style donne à l’
écrivain
son originalité. Le style fait vivre les œuvres d
ot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant
écrivain
. (Boileau, Art poétique, chant I, vers 159 et sui
e, chant I, vers 159 et suiv.) On rencontre souvent, dans nos grands
écrivains
du dix-septième siècle, des exemples d’archaïsmes
re au dix-septième siècle que de nos jours, et que ce sont les grands
écrivains
, et non les grammairiens, qui font les langues li
siste à n’employer que les termes consacrés par l’autorité des grands
écrivains
. Là encore, une juste mesure est délicate à obser
qui relèvent à la fois de la pensée et de l’expression. Tous les bons
écrivains
sont naturels. C’est un véritable charme, quand,
bouffonnerie même il y a une mesure dont ne doit jamais s’écarter un
écrivain
de bon goût. Ce qu’il faut toujours éviter, c’est
vient aux compositions dont l’unique but est d’instruire, celles où l’
écrivain
ne s’applique qu’à suivre méthodiquement la déduc
plus grand rôle que chez les modernes ; car ceux-ci possèdent plus d’
écrivains
que d’orateurs. Chez les Grecs et les Romains, el
tif des personnages imaginaires dus au caprice et à la fantaisie de l’
écrivain
, qui doit toutefois observer la vraisemblance. E
trait destiné à faire aimer ou admirer le personnage que représente l’
écrivain
. Le panégyriste insiste sur le bien, glisse sur l
rateurs illustres de Rome ; — Caton l’ancien dans le dialogue du même
écrivain
sur la Vieillesse ; — Fénelon dans ses Dialogues
isque tantôt le dialogue est supposé (Socrate, Caton), tantôt c’est l’
écrivain
lui-même qui prend la parole (Cicéron, Fénelon).
dis, t. VII, p. 199 à 307). L’analyse raisonnée des œuvres des grands
écrivains
est une excellente école de goût. Pour faire une
’est-à-dire le tableau et l’appréciation des œuvres composées par les
écrivains
dans les différents genres et aux diverses époque
rit humain. Conditions d’une œuvre littéraire ; classification des
écrivains
Pour composer des ouvrages en vers ou en prose
ces mots, qui échappent à une définition complète, indiquons quelques
écrivains
célèbres chez lesquels ces dons se rencontrent, s
a Bruyère a surtout du talent et de l’esprit. On pourrait diviser les
écrivains
en trois classes : 1° les hommes de génie, 2° les
sans éclat ni élévation, si toutefois ces derniers méritent le nom d’
écrivains
. I. Poésie Définition de la poésie ; ses
’heureux exemples dans la prose de Bossuet, et dans celle de quelques
écrivains
de nos jours (Michelet, Quinet, G. Sand, Th. Gaut
divisions, soit en vers, soit en prose, des diverses conceptions des
écrivains
, déterminées d’après leurs caractères propres et
es d’Horace et de Boileau ; merveilleux païen et chrétien Quelques
écrivains
modernes (le père Le Bossu, Marmontel, etc.) ont
é aux acteurs et aux spectateurs, pendant lequel les événements que l’
écrivain
dramatique ne peut produire sur la scène, sont ce
des degrés divers, dans les autres genres littéraires, par les grands
écrivains
. Sa double forme : l’Idylle et l’Églogue L
ains romans (François le Champi, La Mare au diable, etc.) et d’autres
écrivains
ont mis à la mode, sinon la poésie pastorale, du
as toujours la prose littéraire. Pour que le savant soit un véritable
écrivain
, il ne suffit pas qu’il expose dans toute sa rigu
utres classes de l’Institut. Leur sujet est tantôt l’éloge d’un grand
écrivain
, tantôt le tableau littéraire, scientifique ou éc
sur la tombe des membres de l’Institut, des grands personnages et des
écrivains
célèbres. 2° Le genre historique Le genre
ons et la décadence des lettres, des sciences et des arts. La vie des
écrivains
, artistes, savants, fait aussi partie de son doma
e littéraire quand elle ne se contente pas de faire la biographie des
écrivains
et le tableau littéraire d’une époque, mais lorsq
e formes, suivant les sujets qu’elle traite et le genre d’esprit de l’
écrivain
(Tableaux littéraires, études et portraits, monog
ubliés dans les Revues littéraires et savantes, par un grand nombre d’
écrivains
contemporains : Paul de Saint-Victor, Taine, Sché
, d’après les mêmes principes, les textes manuscrits ou imprimés d’un
écrivain
, et les différentes éditions qui en ont été publi
es bibliographies particulières publiées dans les éditions des Grands
Écrivains
de la France, sous la direction de M. Regnier (Ma
ctique. 1° On appelle traités des ouvrages purement didactiques, où l’
écrivain
expose les principes d’un art ou d’une science. C
gieuses, etc. Suivant son caprice et le caractère spécial du sujet, l’
écrivain
nous les présente sous forme de dissertation mora
, auteurs de traités purement didactiques. On appelle philosophes les
écrivains
qui ont pour objet l’étude de la philosophie prop
oprement dits (tableau synoptique des principaux) Les sages et les
écrivains
qui ont exposé l’ensemble de leurs théories sur c
iées et de traités didactiques On doit ajouter aux philosophes les
écrivains
qui ont exposé des théories, des doctrines ayant
rangées et presque toujours embellies par le caprice et le style de l’
écrivain
. Par la grande variété des sujets qu’il traite et
au ». Dans la description d’un lieu, d’un paysage ou des personnes, l’
écrivain
doit avant tout choisir le point de vue le plus f
ar une description. Dans ce cas, l’imagination et la sensibilité de l’
écrivain
doivent pour ainsi dire les mettre devant les yeu
es modèles, dont l’importance et l’intérêt varient avec le talent des
écrivains
. C’est en France, chez les modernes, que le genre
s-unes des comédies d’Émile Augier, de Jules Sandeau et d’une foule d’
écrivains
qui, à des degrés divers, ont leur place marquée
vènement a toujours une cause, et peut produire des effets auxquels l’
écrivain
doit savoir emprunter des développements, s’il le
briller la vérité, la fidélité, la couleur locale. Sous la plume d’un
écrivain
habile, les circonstances se développent avec art
qu’elles ne s’enseignent : ce sont les délicatesses du sentiment de l’
écrivain
; elles tiennent à mille nuances qui varient dans
des bévues grossières, il manque d’éducation. Il en est de même de l’
écrivain
: les convenances, chez lui, c’est l’éducation qu
es bienséances dont nous venons de parler concernent principalement l’
écrivain
. Disons un mot de celles qui sont relatives aux l
n. Il est impossible d’écrire sans employer une passion quelconque. L’
écrivain
qui sent le plus vivement est celui qui a le plus
tesque ne convient guère qu’aux mathématiques ou à la philosophie. Un
écrivain
, quand il raisonne, a soin de déguiser l’argument
ressemble à aucune autre, qui le fait distinguer entre mille ; chaque
écrivain
a un style particulier, expression de sa pensée,
si les mots ne réfléchissent pas l’idée comme un miroir, le but de l’
écrivain
est manqué. On pèche contre la clarté quand les t
ot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant
écrivain
. Boileau, Art poét. Un barbarisme est un mot é
ossible. Cette qualité est le propre des esprits sains et justes. Les
écrivains
médiocres, dont la pensée est toujours enveloppée
que dont les modulations varient avec chaque genre et chaque sujet. L’
écrivain
qui a l’oreille délicate donne à la pensée un sou
dépend entièrement de l’oreille ; c’est une harmonie de sentiment. L’
écrivain
qui sent le nombre règle la longueur de sa phrase
t : Des choses et non des mots, telle doit être la devise de tout bon
écrivain
. Le style périodique convient surtout aux grands
yle peut varier autant que les sujets, autant que les sentiments de l’
écrivain
. Si l’on en voulait étudier toutes les combinaiso
itre aussi long que fastidieux, et dont l’utilité serait médiocre. Un
écrivain
ne combine pas à l’avance le genre de style qu’il
Souvent le simple et le sublime se touchent ; le seul précepte que l’
écrivain
ne doive pas perdre de vue, c’est celui des conve
ui d’une autre. La métonymie emploie : 1° La cause pour l’effet : Cet
écrivain
vit de sa plume. 2° L’effet pour la cause : Le ca
on les fait sans le savoir, comme M. Jourdain faisait de la prose. L’
écrivain
qui se creuserait l’esprit à l’avance pour faire
es hyperboles ou des apostrophes, serait bien certainement un mauvais
écrivain
, un artisan de mots ; il manquerait de ce naturel
urt ! Madame est morte ! » 12° Apostrophe. Par l’apostrophe, l’
écrivain
rompt tout à coup le fil de de son discours, pour
capital des auteurs modernes. Voici comment Victor Hugo peint un bon
écrivain
: « Les idées sont faites de cette substance par
s’insinue, bouillante et liquide, dans tous les recoins du moule où l’
écrivain
la verse, et se fige ensuite, lave d’abord, grani
dans un sujet donné les développements qui s’y rattachent. Lorsque l’
écrivain
ou l’orateur veulent communiquer le fruit de leur
t a lui-même tiré parti de l’instruction qu’il a puisée dans les bons
écrivains
. Corneille et Racine n’ont-ils pas profité d’une
n. Elle a aussi pour but de bien faire connaître l’objet qui occupe l’
écrivain
. Elle présente l’énumération des attributs ou car
« Le développement le plus fécond (dit Domairon), celui auquel les
écrivains
ont le plus souvent recours, est celui que l’on d
s ou ordonnances, dans les dépositions des témoins ; l’historien, les
écrivains
en général pourront recourir aux traditions, aux
à se plonger dans de charmantes rêveries, cette faculté qu’un de nos
écrivains
a surnommée la folle du logis et que Delille nous
pitié, de la honte, etc. Elle doit caractériser essentiellement tout
écrivain
qui veut réussir ; point d’éloquence sans elle ;
els l’humanité est exposée sur cette terre. C’est dans son cœur que l’
écrivain
puisera cette sensibilité qui donnera la vie à se
e Jugement À l’Imagination et à la Sensibilité, si nécessaires à l’
écrivain
pour plaire à l’esprit et attendrir les cœurs, no
rapport des temps, des lieux, des personnes. Le Jugement donnera à l’
écrivain
le discernement nécessaire pour proportionner son
ses plaisirs, son esprit et ses mœurs. Si est donc indispensable à l’
écrivain
ou à l’orateur de comprendre les différents carac
urs de leurs semblables qui leur ont acquis le premier rang parmi les
écrivains
de leur nation. § II. Les Passions ou le Path
nos semblables : alors elles deviennent coupables, et l’orateur ou l’
écrivain
serait criminel en cherchant leur appui. Toutes l
les plus douces, et tout l’homme est d’accord. Heureux l’orateur ou l’
écrivain
qui s’empare de ces mouvements du cœur fondés, su
les yeux sur quelques exemples qui nous feront voir comment les bons
écrivains
ont su être pathétiques, quand ils voulaient expr
énonciation de la pensée par la parole. Voilà pour l’orateur ; pour l’
écrivain
, l’élocution, c’est le style. Le style, c’est l
e différente, il y a à peu près autant de genres de style qu’il y a d’
écrivains
au monde. Le style est donc, suivant l’auteur, si
celui-ci de l’énergie, celui-là de la douceur ; on trouvera même des
écrivains
qui, en l’absence de toute qualité distinctive, n
telligence. Il y a de l’art en ce cas à voiler un peu la clarté, et l’
écrivain
doit laisser quelque place à la réflexion. Il n’e
facile, il faut connaître à fond sa langue, il n’est peut-être pas un
écrivain
qui n’ait péché contre la loi de la propriété. Au
es termes est une science à peu près étrangère. Il n’y a que nos bons
écrivains
à qui l’usage du mot propre soit familier. Il n’y
écrivains à qui l’usage du mot propre soit familier. Il n’y a point d’
écrivain
qui ne fasse quelques fautes de langage, et celui
implicité dans le langage est ce qui fait le plus aimer le style d’un
écrivain
. Celui qui la possède ne se doute pas de son méri
ion est mise à l’écart, tout coule de source. Tel est le passage d’un
écrivain
de nos jours. Heureux l’homme qui vit loin des v
[Obscurité des pensées] 1° L’obscurité dans la pensée empêche un
écrivain
de s’exprimer clairement, il faut avoir une perce
ce langage pour exprimer sa colère. Quelle affectation de chaleur ! L’
écrivain
a du suer, pour écrire cette phrase. [Phébus]
mot, l’auteur le plus divin Est toujours quoiqu’il fasse un méchant
écrivain
. a fait lui-même un orgueilleux solécisme, car d
lendeurs du style ; enfin, diverses formes connues seulement des bons
écrivains
et qu’on ne peut mieux désigner que par le titre
le ; dans le style, l’ellipse se rencontre plus rarement, parce que l’
écrivain
sent la nécessité de bien dire plutôt que le beso
a été formé par onomatopée. C’est à cette figure qu’ont recours les
écrivains
qui veulent exprimer un bruit quelconque qu’il le
sique, et la métaphore, qui a peut-être donné beaucoup de travail à l’
écrivain
, lui paraît la chose la plus simple du monde. La
l y a à Anvers de beaux Rubens, pour de beaux tableaux de Rubens. Cet
écrivain
a une belle main, pour dire que son écriture est
lle. Dans ces exemples et dans tous les cas analogues, la pensée de l’
écrivain
se porte plutôt sur la cause qui produit de belle
surtout lorsqu’il s’agit de donner de l’agrément à l’élocution, qu’un
écrivain
se sert de la périphrase. C’est une des ressource
la même chose en termes équivalents. Pour l’employer convenablement l’
écrivain
considère une idée sous ses divers aspects et les
cours ! L’antithèse est une des ressources les plus puissantes pour l’
écrivain
; mais elle doit être ménagée, et comme toutes le
fois bon effet, on doit dire qu’en règle générale il est indigne d’un
écrivain
sérieux. XX. Commination. 44 La comminatio
de mots qu’on veut employer d’une manière oratoire. 7° Le génie de l’
écrivain
contribue beaucoup à la perfection des figures ;
umaines ; le style magnifique convient à de moins grands sujets. Si l’
écrivain
sait joindre à l’éclat de la forme, de la parole,
, qu’il faut chercher en écrivant ; car elles se cachent, et les bons
écrivains
seuls peuvent les trouver. I. Harmonie. L’h
. La langue française se prête à l’harmonie imitative. L’adresse de l’
écrivain
est d’employer les syllabes brèves dans les sujet
Cet organe est extrêmement délicat, et pour arriver jusqu’au cœur, l’
écrivain
ne doit employer que des expressions qui n’aient
en plaçant pour ainsi dire dans l’ombre les actions plus éloignées. L’
écrivain
se comporte alors comme un peintre qui fait paraî
uable exemple de suspension, et il est facile d’apercevoir l’art de l’
écrivain
qui fait un tableau magnifique de toute la puissa
ot, fuyait, un contraste frappant de la grandeur et de l’infortune. L’
écrivain
peint avec pompe toute l’élévation du roi de Pers
bataillons. Remarquons d’abord qu’aucune idée n’a été écartée par l’
écrivain
, et qu’il a employé les mêmes mots que la traduct
nombrables bataillons, et c’est une action plus éloignée encore que l’
écrivain
a su habilement placer dans l’ ombre en la rejeta
de tomber dans les défauts précédents et dans l’enflure. Ce sont les
écrivains
pauvres et faibles de pensées, bruyants et chaleu
udrai à dire à un élève d’écrire ainsi : car le plus grand nombre des
écrivains
qui font usage du style romantique le vouent plut
. Je ne conseillerais pas certaines manières par lesquelles de grands
écrivains
ont aidé leur élocution. Buffon, pour écrire, s’h
la réticence et la suspension. Par la parenthèse et l’interruption, l’
écrivain
suspend l’expression d’une idée, en y intercalant
rnières figures, pour mieux exprimer l’intention ou le sentiment de l’
écrivain
, arrêtent la marche de la phrase, mais sans y jet
ssent la gouverner. Cette construction se rencontre à chaque page des
écrivains
latins119. Pathétique, c’est à l’âme qu’elle par
e logique, mais à celui des impressions que ressent ou veut exciter l’
écrivain
; celle-ci est plus familière à l’orateur et donn
ui s’emporte, et jettent le désordre dans l’esprit, peuvent engager l’
écrivain
à enlever les mots à leur place ordinaire, et à b
tre orgueil a beau en murmurer, c’est là plus ou moins le lot de tout
écrivain
), à l’ouvrier qui construit un mur avec des pierr
livre, comme dans le Renégat, dans la Mort et l’Amour, etc., du même
écrivain
, on trouve des constructions fabuleuses et des in
nences significatives, la construction française, maniée par un grand
écrivain
, égale, si elle ne la surpasse, toute la puissanc
constructions diverses, suivant le différent génie des langues et des
écrivains
, n’est pas moins intéressant pour le jeune rhétor
e Cicéron, et l’on en peut croire, sur cet article, celui de tous les
écrivains
peut-être qui a donné le plus d’attention à cette
sset, quùm infinitus, tùm puerilis labor 17. Le premier organe que l’
écrivain
doit chercher à captiver, c’est l’oreille. Elle e
toutes les souplesses et toutes les ressources de la langue. Mais les
écrivains
doués d’une oreille sensible, et d’un goût sûr et
fortement persuadés, c’est que Bossuet, Fléchier, et tous les grands
écrivains
avaient de leur langue une connaissance approfond
l’harmonie imitative. 17. Qui cependant a plus accordé que ce grand
écrivain
, à cette partie de l’art ? qui s’est complu davan
s comme les vices que je combats ici dominent également dans ces deux
écrivains
; comme je les crois, en général, de fort mauvais
apables de produire de l’effet sur nous. C’est le style qui plaît aux
écrivains
lorsqu’ils nous offrent des récits de voyage, tel
e, à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond du sujet, et que l’
écrivain
n’ait pas eu d’autre objet que la plaisanterie ;
donne pour exprimer des choses ordinaires ou communes. Il pense que l’
écrivain
perd son temps à faire des combinaisons de mots i
ommunes du ne manière singulière ou pompeuse : rien ne dégrade plus l’
écrivain
. Loin de l’admirer, on le plaint d’avoir passé ta
e langage, quand ils l’ont corrompu en détournant les acceptions. Ces
écrivains
n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en
e trouve souvent dans les écrits vides d’idées. Le ton avec lequel l’
écrivain
doit parler se règle sur la nature du sujet. Alor
amment élevé, si chaque idée est brillamment rendue, si le génie de l’
écrivain
peut la rendre avec enthousiasme, le ton s’élèver
’histoire et la philosophie : ce sont là les seuls champs où l’habile
écrivain
peut déployer toute l’étendue de son génie. Les
nous nous sommes occupés jusqu’ici dans ces leçons ; c’est celui des
écrivains
qui, dans tous les genres de compositions, ont ét
pour modèles à l’admiration de tous les peuples, et à l’imitation des
écrivains
qui se sont succédé dans chaque siècle : c’est Je
Bourdaloue, Massillon, La Bruyère et Buffon. Qui oserait nier que ces
écrivains
d’élite ne passent à bon droit pour les maîtres d
sensibles, n’ait suffit pour établir leur excellence ? Parmi tous ces
écrivains
illustres, et tous ceux qui auraient pu compléter
e des figures et des mouvements de style ; c’est à leur école que les
écrivains
modernes se sont formés, qu’ils ont puisé, comme
ses qui leur ont obtenu l’honneur d’être proclamés hommes de génie et
écrivains
classiques. Les écrits de ces hommes immortels so
leux de leurs aventures. Indépendamment de ces idées singulières, les
écrivains
romantiques ne voulurent plus être arrêtés dans l
e prose et notre poésie, et en fit un indigne jargon ; ces téméraires
écrivains
rivalisèrent de zèle et nous donnèrent une nouvel
rrait appeler des livres purement didactiques, sont des ouvrages où l’
écrivain
expose les principes et les règles d’un art ou d’
lle pourrait avoir lieu, la liaison des matières exige toujours que l’
écrivain
rappelle ces principes et les trace du moins succ
à la capacité des esprits médiocres, et n’ait que sa juste étendue. L’
écrivain
ne doit pas hésiter à revenir plusieurs fois sur
atière de littérature, se rapportent au genre didactique, parce que l’
écrivain
y mêle toujours à la discussion le développement
usse idée du poète ou de l’orateur, et serait injuste envers ces deux
écrivains
. Cependant, on a vu des critiques qui, faisant un
de Rollin, et les Règles de l’éloquence, de Gibert. Nous avons deux
écrivains
passionnés admirateurs de la rhétorique, MM. Roll
badins, soit littéraires, soit savants. Les Grecs, les Latins et les
écrivains
de notre nation l’ont employée avec le plus grand
Domairon, Rhét, Style des ouvrages didactiques. 39. Domairon, Rhét,
Écrivains
didactiques. 40. Domairon, Rhét, des Ouvrages de
es ornements du style 183. Qu’appelle-t-on ornements du style ? L’
écrivain
ayant pour but de plaire en même temps que d’inst
r diriger notre choix, et pour apprécier avec justesse le mérite d’un
écrivain
. 191. Quelles doivent être les qualités des figur
ature et d’après les effets qu’elles peuvent produire. Or, comme tout
écrivain
a pour but d’instruire, de plaire ou de toucher,
euvent être rapportées à trois classes principales. — Il y en a que l’
écrivain
emploie avec art, pour porter plus sûrement la lu
ans le fond de nos cœurs, les remuent, les agitent, les entraînent. L’
écrivain
en fait usage pour toucher, pour émouvoir, pour m
t-ce que la concession ? La concession est une figure par laquelle l’
écrivain
ou l’orateur, sûr de la bonté de sa cause, accord
ur faire entendre plus. C’est une négation qui, dans l’intention de l’
écrivain
, équivaut à une affirmation énergique. Saint Paul
re pardonne. Soumet. L’antithèse est une ressource puissante pour l’
écrivain
: elle donne de la lumière aux pensées, et au dis
épanorthose corrige avec finesse les pensées et les expressions de l’
écrivain
, et leur en substitue d’autres qui paraissent plu
supprime. Cette figure fait tourner à la gloire de l’orateur ou de l’
écrivain
toutes les pensées qu’il n’exprime pas, et qui na
euvent blesser l’oreille. A cet égard, Cicéron l’emporte sur tous les
écrivains
anciens et modernes. Il avait fait une étude appr
udes et choquants qu’ils paraissent ; mais il est très rare qu’un bon
écrivain
ne puisse pas les rendre supportables par la mani
tue l’une des principales ressources du beau langage. Tous les grands
écrivains
, tous les orateurs illustres se sont appliqués à
ouve bien plus fréquemment dans les compositions poétiques. Parmi les
écrivains
qui se sont le plus distingués en ce genre, nous
s simple de ce genre de beauté. Il ne faut pas beaucoup d’art chez un
écrivain
qui veut décrire des sons doux, pour employer des
eur vitesse, l’expression imitative qui peut être dans les sons. Si l’
écrivain
, et surtout le poète, pour décrire le plaisir, le
le ne consistent pas seulement dans les figures et dans l’harmonie. L’
écrivain
, pour embellir la vérité et captiver le lecteur,
ies ainsi : Des expressions, des tours de phrase ou des pensées que l’
écrivain
emploie pour passer d’un objet à un autre, d’une
x regardait comme le chef-d’œuvre de l’art d’écrire, est l’écueil des
écrivains
qui n’ont pas assez étudié et mûri leur sujet, ou
t le discours au lieu de l’orner, et qui font regretter souvent que l’
écrivain
en ait fait usage. Car il vaut mieux encore se pa
nne plus de force et d’agrément à la composition. Pour réussir ici, l’
écrivain
doit parfaitement connaître le génie de la langue
ontraste des mots. Voici quelques autres exemples tirés des meilleurs
écrivains
: Sortez du temps et du changement, et aspirez
chacune aura sa vérité et sa justesse relativement à l’intention de l’
écrivain
. Il n’en est pas de même du philosophe, pour qui
a pas sous une forme aride que je ferai une définition digne d’un bon
écrivain
. Je cacherai l’observation du précepte sous une é
a précision des mots. Voir Canevas n° 34 à 41. Décomposition. Comme l’
écrivain
n’est point obligé de commencer une définition pa
nd le nom de portrait sans autre explication. Le caractère permet à l’
écrivain
de tracer le portrait moral d’un individu pris da
cun intérêt, et ne peut être qu’un ornement frivole, indigne d’un bon
écrivain
comme d’un lecteur sérieux. Les portraits et cara
it. Cette manière est peut-être la plus éloquente de toutes, et peu d’
écrivains
sont capables de remployer avec une telle magnifi
s, et l’infatigable activité de l’esprit ; 3° dans le cœur humain ; l’
écrivain
y découvre les ressorts secrets qui font mouvoir
’horreur d’une tempête. Ce but futile serait indigne du plus médiocre
écrivain
. Songeons que la description n’est qu’un moyen de
es qui tiennent à la fois de la métaphore et de l’image, et que peu d’
écrivains
emploient avec grâce. L’auteur partage sa descrip
exion sublime qu’on aime à rencontrer en finissant. C’est ainsi que l’
écrivain
n’écrit pas simplement pour dire de belles choses
, puisqu’elle n’est point gênée par la vraisemblance. Non-seulement l’
écrivain
peut recourir au merveilleux ; mais il peut le re
puis longtemps, si les auteurs avaient dévié de ce but moral que tout
écrivain
ne doit jamais perdre de vue. On peut rapporter à
onnages prêts à mettre en scène. C’est une ressource immense pour les
écrivains
du second ordre : car si une élocution digne du s
un événement religieux, qu’admet volontiers une foi simple et pure. L’
écrivain
doit s’identifier ici avec l’esprit de l’époque n
inuation du même sujet. Historiens latins. L’estimable et laborieux
écrivain
à qui nous devons la traduction de presque tous l
chaque mot, l’art étudié de l’orateur, et la correction élégante de l’
écrivain
qui a mûri toutes ses pensées par la réflexion, c
ses ? Mais qui ne voit que tout le reste appartient exclusivement à l’
écrivain
, et que cette énergique concision, ces rapprochem
a précision que commande l’éloquence historique. Dans l’un et l’autre
écrivain
, Catilina dit ce qu’il doit dire ; la manière seu
naissance raisonnée des anciens, devraient bien convaincre les jeunes
écrivains
de l’importante nécessité de remonter à ces sourc
ansporté tout entier dans son poème de la Seconde Guerre punique. Cet
écrivain
, dont la diction est habituellement faible et méd
stice rendue enfin, par les modernes, au mérite supérieur de ce grand
écrivain
. S’il n’est pas encore généralement goûté ; si so
exemple, un Thraséas, un Agricola ; on reconnaît, à leurs discours, l’
écrivain
dont l’âme n’a eu qu’à traduire ses propres pensé
le de s’élever à la hauteur de celle de Germanicus lui-même. Mais cet
écrivain
, qui sait prêter à ses héros tant de noblesse et
. viii). Cicéron, qui faisait de Xénophon le plus grand cas, et comme
écrivain
et comme philosophe, a traduit du discours de Cyr
à travers les significations diverses qu’ont pu leur donner les bons
écrivains
. Sous ce rapport, il manque encore à notre langue
a même chose ? Le passage de la Bruyère cité plus haut prouve que cet
écrivain
, si délicat en fait d’expressions, ne le croyait
, circonscrit les idées et par conséquent les mots. A qui s’adresse l’
écrivain
, et dans quelles circonstances : considération do
elle cette expression : C’est une femme vraie. C’est aussi mettre un
écrivain
bien haut que de dire de son style : C’est un sty
t, selon l’expression de Rivarol, il chaque mot et à chaque phrase. L’
écrivain
naturel et vrai ne plaît pas seulement au lecteur
étaient des lois, y applaudit et y contribua. Balzac et Voiture, les
écrivains
les moins naturels que je connaisse, sont, chacun
dans un ensemble de principes et d’observations capables de diriger l’
écrivain
dans ses compositions et le critique dans ses app
rmèrent bientôt de nouveaux orateurs, de nouveaux poètes, de nouveaux
écrivains
qui, joignant les talents naturels à l’étude de c
génie de l’homme a perfectionné l’éloquence, la poésie et l’art de l’
écrivain
. C’est de là qu’on a formé le corps des préceptes
le discours par l’imitation des pensées et des expressions des grands
écrivains
. Les belles-lettres ornent la mémoire, développen
uels on les présente à l’esprit. 21. Quelle doit être la mission de l’
écrivain
? Éclairer les intelligences, redire les grandes
tisme et le goût, voilà dit, M. Ph. de Montenon, ce qu’on demande à l’
écrivain
, et les grandes choses qu’en s’attachant à son œu
Chapitre II. De l’emploi des figures dans les
écrivains
sacrés. Nous distinguerons d’abord, dans les é
es dans les écrivains sacrés. Nous distinguerons d’abord, dans les
écrivains
sacrés, l’emploi judicieux des figures qui contri
et de variété dans le discours. Mais son objet principal, celui que l’
écrivain
doit avoir surtout en vue, est de mettre sa pensé
même pensée, et faire une beauté de sentiment de ce qui n’est, dans l’
écrivain
profane, qu’une simple beauté de diction. 132«
vin qui a présidé à l’ouvrage, animé l’esprit et dirigé la plume de l’
écrivain
. Nous avons annoncé déjà la belle allégorie où le
an, mais qui ont bien formellement résolu de ne rien admirer dans les
écrivains
sacrés, nous n’avons rien à leur opposer : nous n
de la terre. (Is. 5, 14). Nous ne taririons pas sur les exemples. Les
écrivains
de la Bible ne se contentent pas de prêter des se
, 47). Ils avaient lu, ils sentaient le mérite de pareils traits, les
écrivains
qui nous les ont si heureusement reproduits dans
ière d’exprimer la pensée ; c’est le caractère particulier que chaque
écrivain
imprime à la langue dont il se sert. C’est en ce
é, sa noblesse et son harmonie ; le style est le portrait fidèle de l’
écrivain
lui-même, qui s’en sert pour nous communiquer ses
é du style. La Bruyère, à ce sujet, donne le conseil suivant : « Tout
écrivain
, pour écrire nettement, doit se mettre à la place
yntaxe. Cette qualité s’acquiert surtout par la lecture des meilleurs
écrivains
de notre langue et la fréquentation de la bonne c
Pureté du style. Ouvrons au hasard le recueil des œuvres de nos bons
écrivains
; laissons tomber notre choix sur le hardi Passag
oire, de l’amplifier ; le poétique, de l’embellir » ; qu’ainsi chaque
écrivain
a son genre de précision, et que toute espèce de
éunies dans le passage suivant, qui appartient l’un de nos estimables
écrivains
, Raynal. Il nous définit la Vraie Gloire en des t
c une vérité parfaite, et qui paraisse n’avoir coûté aucune peine à l’
écrivain
. Le naturel est ennemi de tout apprêt, de toute a
C’est ce que l’on remarquera clans le passage suivant, dans lequel l’
écrivain
a pour but de nous faire voir « qu’il n’est pas
l. II, nº 87. 3° Dans les sujets qui appartiennent au sentiment, où l’
écrivain
cherche à toucher, le style doit être doux, Insin
II, nº 88. 4° Dans les sujets qui appartiennent à l’imagination, où l’
écrivain
cherche à plaire, le style doit être gracieux, él
e de François Ier, est écrit avec le style du xvie siècle, et par un
écrivain
de ce temps. Il se trouve naturellement empreint
L’harmonie du style est un don précieux que la nature accorde à des
écrivains
privilégiés. Beaucoup d’entre eux en France ont é
ns un vrai bonheur dans de semblables lectures. Si nous préférons les
écrivains
en prose, c’est dans les écrits des Fénelon, des
ce sur leur compte. Mais nous avons la satisfaction de penser que les
écrivains
eux-mêmes qui se sont égayés dans ce genre, n’ont
uation ordinaire, l’émotion sera pour jamais dissipée. Aussi quelques
écrivains
ont pensé que la place la plus naturelle du pathé
ctuation est, en général, fort arbitraire, assujettie au caprice de l’
écrivain
, et souvent incorrecte ; elle donne presque toujo
les de détail sur le geste et l’action dans le débit oratoire, et les
écrivains
modernes se sont contentés de les transcrire pres
ribue beaucoup au perfectionnement de l’éloquence. Tout orateur, tout
écrivain
doit sans doute avoir un cachet particulier qu’il
s à bien connaître les beautés particulières et caractéristiques d’un
écrivain
ou d’un orateur, et n’imitons que cela. Toutefois
ce que je propose en exemple aucun de nos auteurs vivants. Quant aux
écrivains
anciens et modernes que l’on peut étudier avec fr
que la langue anglaise, qui a fourni un si grand nombre d’excellents
écrivains
, ne nous offre qu’un bien petit nombre d’orateurs
l l’ait parfaitement comprise. C’est ainsi que le style des meilleurs
écrivains
paraîtrait roide, affecté, quelquefois même obscu
mérite du premier est de réunir dans tous ses ouvrages la pureté de l’
écrivain
au naturel et à l’aisance de l’orateur. Bolingbro
nous ne l’avons pas cultivé avec autant de soin. On trouve, parmi les
écrivains
du dernier âge, des critiques très judicieux sur
ls en ont dit, ils l’ont presque entièrement emprunté des anciens. Un
écrivain
tel que Jean Gérard Vossius, qui a confusément en
dions particulièrement à nos auditeurs. C’est donc principalement aux
écrivains
de l’antiquité que nous devons avoir recours ; et
sens et du raisonnement. C’est dans son Traité de Rhétorique que les
écrivains
postérieurs ont puisé presque tout ce qu’ils nous
véritablement éloquent. Mais le plus instructif et le plus utile des
écrivains
anciens sur l’art oratoire, c’est Quintilien. Je
sont souvent arrêtées les réflexions des hommes observateurs, que les
écrivains
et les artistes les plus distingués par leur géni
vivaient dans les deux premières périodes, en y comprenant un ou deux
écrivains
antérieurs, et principalement Homère. Les moderne
éminent dans la littérature. Une comparaison entre ces deux classes d’
écrivains
ne peut être que vague et obscure, puisqu’elle do
verte et lui sont venus un peu trop tard. La réputation de ces grands
écrivains
est établie sur des fondements trop solides pour
prononcé dans tous les temps et chez tous les peuples civilisés ; ces
écrivains
célèbres en ont réuni les suffrages, et ce tribun
. 226.) D’après ce principe général, lorsque la réputation des grands
écrivains
de l’antiquité remonte jusqu’à leur siècle, lorsq
ut injuste, et qu’elle repose avec solidité sur le seul mérite de ces
écrivains
. Toutefois gardons-nous d’une admiration universe
manquant de goût celui qui n’éprouve aucun charme à la lecture de ces
écrivains
que tous les siècles et tous les peuples ont admi
atin. Les pédants seuls peuvent tomber dans un tel extrême. Parmi les
écrivains
de la Grèce et de Rome, quelques-uns assurément s
incipaux genres de composition, que dans le caractère particulier des
écrivains
qui y ont excellé. Les ouvrages de littérature se
fectation, et semblent s’être présentés naturellement à l’esprit de l’
écrivain
occupé tout entier des événements qu’il raconte.
en remontant jusqu’aux siècles les plus reculés. Cependant un habile
écrivain
sait la conserver encore jusqu’à un certain point
fit d’une misérable bourgade la première ville du monde. De tous les
écrivains
de l’antiquité qui nous ont laissé des histoires
quelles l’unité historique est parfaitement bien observée. Thucydide,
écrivain
d’ailleurs plein de force et de noblesse, n’a pas
corps. Cette division, cette conduite vicieuse de son sujet rend cet
écrivain
plus fatigant à suivre, et bien moins agréable à
, et les a présentés dans un meilleur ordre. Aussi passe-t-il pour un
écrivain
plus agréable, et produit-il une impression plus
ntenant je ferai observer que, pour atteindre au but de l’histoire, l’
écrivain
doit remonter à la source des événements qu’il ra
dant il nous apprend peu de choses sur ces importants objets. C’est l’
écrivain
le plus élégant ; ses récits sont de la plus gran
storien qui n’est que profond, clair et grave, peut cependant être un
écrivain
fort ennuyeux, dont la lecture ne produise aucun
narration intéressante, et c’est là ce qui distingue principalement l’
écrivain
éloquent et doué de génie. Deux choses concourent
lent de raconter. Hérodote fut, dans tous les temps, regardé comme un
écrivain
très agréable, qui met dans ses récits cette naïv
vons, il est vrai, qu’elles sont tout entières de la composition de l’
écrivain
, et qu’il n’a amené sur la place publique tel ill
ions, qu’éclairés sur la nature du caractère qu’il a voulu peindre. L’
écrivain
qui veut rendre ses dessins instructifs, doit êtr
ceptes de morale qu’il doit tracer ; mais, comme homme de bien, comme
écrivain
estimable, il faut qu’il montre autant de respect
er sous nos yeux. Mais c’est un effet que ne pourra jamais produire l’
écrivain
qui n’a ni sensibilité ni vertu. Comme les observ
Florence autant d’intérêt qu’on pouvait en attendre d’un aussi grand
écrivain
; il s’est laissé conduire, soit par sa propre fa
n intérêt politique. Mais, quelque critique qu’on ait pu faire de ces
écrivains
, ils n’en méritent pas moins d’être placés au pre
jeta de bonne heure quelque gloire sur l’Écosse, sa patrie ; c’est un
écrivain
élégant, d’une latinité classique, et plein d’agr
conte avec précision et avec clarté, mais c’est le seul mérite de cet
écrivain
; son style, trop peu soigné, n’a pas assez de no
qu’à former une histoire véritable. Tout ce que l’on doit exiger d’un
écrivain
qui rédige des annales, c’est qu’il soit fidèle,
me un précieux trésor d’instruction. C’est, dans toute l’antiquité, l’
écrivain
le plus remarquable par ses sentiments d’humanité
un auteur peut posséder ces deux qualités, et n’être cependant qu’un
écrivain
fort pénible à lire. Il doit donc s’appliquer à s
er dans une extrême simplicité, que dans un excès contraire. Quelques
écrivains
de l’antiquité, comme Platon et Cicéron, nous ont
u’il a choisis permettent rarement de placer cet auteur au nombre des
écrivains
philosophes. Ses dialogues, légers et gracieux, s
anglais les plus remarquables en ce genre est le docteur Henri More,
écrivain
du dix-septième siècle, qui a composé des dialogu
ami disparaît après quelques pages d’introduction, et l’on voit que l’
écrivain
ne s’adresse effectivement qu’au public. Telles s
particulier de leur caractère. Toutefois il ne faut pas croire qu’un
écrivain
dévoile tout son cœur dans les lettres qu’il publ
n autre genre d’ouvrage destiné à l’impression. Nous aimons à voir un
écrivain
dans une situation telle qu’il peut librement exp
ut de ce qu’il nous faut faire, en quelque sorte, connaissance avec l’
écrivain
. C’est là, plus que tout autre part, que l’on veu
ois le public devant les yeux. Au fait, il est très difficile pour un
écrivain
qui publie ses lettres de s’empêcher de songer à
ables de cette belle collection ; il la fit après la mort de ce grand
écrivain
, et les lettres parvenues jusqu’à nous sont presq
lettres de Pline, de laisser trop apercevoir l’art et le travail de l’
écrivain
. Dans le nombre on en trouve quelques-unes des am
de M. Fielding sont très remarquables par la gaîté qu’y répandit cet
écrivain
, gaîté du moins charmante et originale, si elle n
moral de tous nos romanciers, c’est Richardson, l’auteur de Clarisse,
écrivain
animé des meilleures intentions, doué de beaucoup
inées. La véritable critique laisse ces discussions minutieuses à ces
écrivains
médiocres toujours prêts à prendre la plume dans
oin de me répandre contre elle en invectives, comme ont fait quelques
écrivains
, qui l’ont regardée comme un barbare retentisseme
lus douce et coulante, et bien plus correcte et soignée que celle des
écrivains
qui l’avaient précédé ; il introduisit dans les v
rme d’un grand nombre de lecteurs, et excité l’émulation de plusieurs
écrivains
. Cependant, malgré les avantages qu’elle réunit,
a beaucoup de dignité, et que dans tous les siècles un grand nombre d’
écrivains
ont traité avec succès. Ce qui caractérise partic
d’Horace. Il est remarquable par sa morale noble et sublime. C’est un
écrivain
nerveux et plein de chaleur, mais trop souvent ob
ntures de caractères sont pleines de naturel et de vivacité, et aucun
écrivain
n’a employé avec plus talent ce style rapide et c
l’élégance de l’expression poétique, et par l’heureuse imitation des
écrivains
de l’antiquité. Je passe de la poésie didactique
nie supérieur et original du génie secondaire et imitateur. Lorsqu’un
écrivain
médiocre veut peindre la nature, il lui semble to
ière, pris dans un sens général. C’est ce qu’ont bien senti plusieurs
écrivains
de l’antiquité. Ainsi, dans le Songe de Salomon,
s la vie commune ; mais il se montre, à cet égard, bien inférieur aux
écrivains
sacrés, qui, par la grandeur et la dignité des ex
e élevé, hardi, sublime, c’est la prosopopée ou personnification. Les
écrivains
sacrés ont déployé dans leurs prosopopées une gra
eines d’énergie sont les caractères distinctifs de cet auteur. Jamais
écrivain
n’employa plus de métaphores. On peut dire qu’il
’est dans la peinture des caractères qu’Homère l’emporte sur tous les
écrivains
. C’est là qu’il n’a point de rivaux. Il faut attr
c. Ce style de la plus grande simplicité dut être celui des premiers
écrivains
. C’est l’imitation immédiate de la nature, c’est
rançais du dernier siècle, affectèrent de décrier le Tasse ; quelques
écrivains
anglais suivirent leur exemple ; mais il est prob
que régulier en vers français. Toutes les productions de cet illustre
écrivain
décèlent un génie extraordinaire ; aussi dans plu
furent toujours écoulées avec tant de plaisir. Il est, plus qu’aucun
écrivain
, fidèle au véritable langage de la passion ; chez
qui nous conduira naturellement à faire quelques observations sur les
écrivains
qui ont cultivé ce bel art avec le plus de succès
édie grecque, et l’on trouve chez lui les beautés et les défauts d’un
écrivain
à la fois antique et original. Il est hardi, nerv
arrachent des larmes amères, et déchirent l’âme. C’est sans doute un
écrivain
plein d’esprit et d’imagination, mais en même tem
en faire le reproche, on n’en doit accuser que la dépravation de ces
écrivains
. Dans la main d’un auteur sans mœurs et sans prob
e de ces pièces. Il paraît, s’il faut en croire M. Perron de Castera,
écrivain
français, que notre Shakspeare serait, auprès de
aractères du théâtre comique des Français, où l’on remarque plusieurs
écrivains
d’un grand mérite, comme Regnard, Dufresny, Danco
en prose les plus comiques. Cependant il faut convenir que bien peu d’
écrivains
, si même il en existe, ont possédé comme Molière
n’en doit naturellement entrer dans une conversation. Farquhar est un
écrivain
spirituel et gai, moins correct, moins brillant q
spectacle du vice. Il est surtout remarquable jusqu’à quel point ces
écrivains
ont poussé l’indécence dans les rôles de femmes.
ine sa sortie violente : « Combien devraient nous paraître odieux ces
écrivains
qui répandent ainsi l’infection du vice parmi leu
er la vérité ? qui sait émouvoir plus puissamment les passions ? Quel
écrivain
eut jamais autant de charmes ? Ce qu’il arrache d
es. Jamais le vers blanc n’a pu réussir dans notre langue, et un seul
écrivain
de quelque mérite, Lamotte, a voulu regarder la r
ais regardent aujourd’hui comme un poète divin, était un très mauvais
écrivain
en prose. « Il avait cinquante-deux ans lorsque l
est d’un goût faux ; je n’en vois point dans les bonnes pièces de cet
écrivain
; je n’y vois qu’un genre inférieur, qui vaut en
l’union et la séparation de la musique et de la poésie. 15. Quelques
écrivains
ont pensé que les pieds dans la poésie latine cor
es anglais, fait de M. Thomson, est, selon moi, bien mérité : « Comme
écrivain
, dit-il, il est digne de la plus grande estime. S
parlé le langage de toutes les passions, et il a du moins ouvert aux
écrivains
qui doivent le suivre une Infinité de routes qu’i
sur l’éloquence et la rhétorique ; mais les travaux de ces estimables
écrivains
n’offrent que d’utiles observations sur l’art, au
l ferait un ouvrage court, exquis et délicieux. » Pourquoi ce parfait
écrivain
n’a-t-il pas mis à exécution un si beau plan, et
scriptions, la force des sentiments et sa prééminence sur tous autres
écrivains
à parler le langage des passions, que la saine cr
nous a enseigné à le placer, malgré ses défauts, au premier rang des
écrivains
. Le génie est une disposition particulière et hab
ne sont pas profondes, elles sont au moins agréables, et, quoique des
écrivains
ingénieux se soient occupés depuis de ces théorie
avoir le placer dans les jours les plus favorables constitue le grand
écrivain
. C’est la difficulté du genre. Si la description
lus d’éclat que chez la plupart des autres hommes de génie ; mais nul
écrivain
n’est toujours sublime. Il y en a cependant, tels
écrits. La langue française a été l’objet de l’attention de plusieurs
écrivains
ingénieux et profonds qui ont examiné sa construc
nimé et la nature inerte. C’est un avantage dont les poètes, les bons
écrivains
et les orateurs éloquents savent profiter ; mais
le génie de la langue, par les qualités de l’esprit et de l’âme de l’
écrivain
, par le genre dans lequel il s’exerce, par le suj
es de pureté et de convenance que la lecture habituelle des meilleurs
écrivains
. La définition du mot précision résulte, pour ain
l’étendant, et de l’embarrasser dans un amas d’idées accessoires. Les
écrivains
faibles font usage d’un grand nombre de mots pour
le n’est pas toujours religieusement observée, même par les meilleurs
écrivains
. La seconde qualité nécessaire à une période bien
cet égard ne peut être indiqué. L’attention et l’étude des meilleurs
écrivains
doivent nous servir de guide ; cependant j’indiqu
peuvent être bien choisis et sonores, et cependant mal disposés. Nul
écrivain
n’offre de plus parfait modèle en ce genre que l’
t souvent un bon effet ; la monotonie est le défaut de la plupart des
écrivains
. J.-J. Rousseau me paraît être un modèle dans cet
s contemporains ; cependant, nous devons dire à la gloire de ce grand
écrivain
qu’il y a toujours une union remarquable dans son
e cette expression, c’est ce dont on ne saurait douter. Les meilleurs
écrivains
offrent de fréquents exemples de ce genre de beau
uivre un argument, susciter une querelle, » et beaucoup d’autres. Les
écrivains
corrects ne doivent jamais, en usant de ces phras
ore ; mais il serait injuste de taxer, à cause de cela, cet ingénieux
écrivain
d’une négligence blâmable. Les subdivisions minut
’est un palliatif pauvre et peu gracieux de se servir, comme quelques
écrivains
le pratiquent lorsqu’ils emploient une métaphore
ce point, vous devenez extravagant. Lucain peut être signalé comme un
écrivain
qui pousse ses hyperboles jusqu’à l’excès. Brébeu
r offraient des termes de comparaison vrais, et faciles à saisir. Les
écrivains
modernes ont adopté, sans réflexion, ces comparai
qui en font usage. Il résulte de ce qui précède que le grand art de l’
écrivain
, dans l’emploi de cette figure, est d’observer co
uent et mal appliqué de cette forme du discours. C’est le défaut de l’
écrivain
jeune et sans expérience, qui croit animer et éch
on, et seront toujours les plus solides qualités de l’orateur ou de l’
écrivain
. Bien des ouvrages n’exigent rien de plus. Étudie
constitue ce que l’on appelle le style abondant ou le style concis. L’
écrivain
concis emploie les tours les plus expressifs, et
re naître dans l’esprit du lecteur plus d’idées qu’il n’en exprime. L’
écrivain
abondant étend largement ses pensées ; il montre
ffusion devient faiblesse et langueur, et fatigue le lecteur ; mais l’
écrivain
qui, ne consultant que son génie, s’approprie un
Aristote tient aussi un rang distingué, pour la précision, parmi les
écrivains
didactiques. Nul auteur peut-être n’était plus qu
: on croit généralement qu’une description offre un vaste champ où l’
écrivain
peut s’exercer plus librement, et qu’en étendant
descriptions. Ils offrent à nos regards plus d’objets à la fois qu’un
écrivain
diffus et faible ne pourrait nous en présenter en
u’un style diffus abonde en général en longues périodes, tandis que l’
écrivain
précis fait le plus souvent usage des phrases cou
r style n’est pas concis ; il l’est moins que celui de la plupart des
écrivains
anglais. Un auteur français brise en deux ou troi
enres a beaucoup de rapport avec ceux dont nous venons de parler. Les
écrivains
diffus ont pour la plupart un certain degré de fa
e que nous avançons n’est pas une vérité sans exception, et plusieurs
écrivains
ont conservé avec un style nombreux et abondant u
mais elle ne fera qu’une faible impression sur nous. Au contraire, l’
écrivain
nerveux, soit qu’il use d’un style étendu, soit q
mpositions, le même degré d’énergie ne soit pas exigé, cependant tout
écrivain
doit s’exprimer avec une force proportionnée à la
té. Aristote est l’exemple le plus complet du style sec. Jamais aucun
écrivain
ne resta si religieusement fidèle à la rigidité d
savantage. Le style simple s’élève un peu au-dessus du style sec ; un
écrivain
de ce genre fait peu d’usage des ornements de tou
a de bonnes idées, il peut être fort agréable. La différence entre l’
écrivain
sec et l’écrivain simple est que le premier est d
, il peut être fort agréable. La différence entre l’écrivain sec et l’
écrivain
simple est que le premier est dépourvu d’ornement
ut ajouter, lorsqu’on en fait usage avec discernement ; en un mot, un
écrivain
élégant est celui qui flatte l’imagination et l’o
ore vincuntur. Mais si le style fleuri est permis à la jeunesse, les
écrivains
d’un âge plus mûr n’ont pas droit à la même indul
s à la clarté. Rien de plus méprisable que ce faux éclat que certains
écrivains
affectent. Il n’est pardonnable qu’à ceux qui son
raînés par le flot d’une riche imagination, et est intolérable chez l’
écrivain
glacé qui cherche à couvrir la stérilité de son i
és qu’elle présente, a toujours ce désavantage qu’elle nous montre un
écrivain
en forme, c’est un homme en habit de cour, où la
a preuve irrécusable. Parmi les Romains, nous trouvons aussi quelques
écrivains
de ce caractère, particulièrement Térence, Lucrèc
si le défaut d’affectation constituait seul les beautés du style, les
écrivains
faibles, vulgaires et languissants pourraient sou
de l’art oratoire, et convient véritablement mieux à l’orateur qu’à l’
écrivain
qui compose dans le cabinet. Les harangues de Dém
doit être évitée avec soin, comme le défaut le plus rebutant dans un
écrivain
. De tout ce qui a été dit sur ce sujet il résulte
droit, accompagné d’une imagination vive. Le style et la pensée de l’
écrivain
sont si étroitement liés ensemble que j’ai plusie
nous faire acquérir le copia verborum sur chaque sujet. En lisant les
écrivains
pour leur style, il faut surtout porter son atten
s différentes nations. C’est une observation faite par la plupart des
écrivains
, que ce n’est que dans les états libres qu’on doi
pour Isocrate. Le genre de cet auteur séduit généralement les jeunes
écrivains
, et cette séduction paraît très naturelle et même
te circonstance, l’orateur romain est sans contredit un plus agréable
écrivain
que Démosthène. Nonobstant cet avantage, je crois
; ils ont élevé à la gloire de la France un monument magnifique. Les
écrivains
ecclésiastiques qui brillèrent dans la Grèce et v
arole académique, suivant l’expression caractéristique d’un ingénieux
écrivain
moderne, s’échauffait au feu de la tribune ; le j
les plus convenables à l’orateur. Pour arriver à cette fin, quelques
écrivains
ont conseillé de pratiquer devant un miroir pour
dier à acquérir une idée juste des beautés caractéristiques de chaque
écrivain
ou de chaque orateur, et n’imiter que leurs bonne
loquent Buffon, Corneille, Racine, Boileau, Voltaire, et mille autres
écrivains
immortels qui font la gloire de la nation, offrir
écrit sur l’art oratoire ; mais quoique les travaux de ces estimables
écrivains
puissent être d’une grande utilité, aucun d’eux n
ntiennent, une attention particulière. Mais c’est surtout aux anciens
écrivains
originaux que nous devons nous attacher ; et celu
t toutes les idées des Anciens sur la rhétorique ; il est lui-même un
écrivain
éloquent. Quoique quelques parties de ses ouvrage
distinguent le parfait honnête homme, sont absolument nécessaires à l’
écrivain
qui veut obtenir dans ce genre des succès non moi
térieur. Ces sortes de portraits peuvent faire briller le talent de l’
écrivain
: mais ils sont toujours vides d’instruction, et
qu’il n’en est point en ce genre d’aussi beaux, d’aussi parfaits. Les
écrivains
sacrés réunissent au plus haut degré toutes les q
e d’histoire, est l’abbé Fleuri, auteur de l’Histoire ecclésiastique,
écrivain
aussi sage et circonspect que savant et judicieux
u’y a-t-il dans ces lignes qui puisse instruire un homme ignorant ? L’
écrivain
aurait dû faire connaître les personnages dont il
s endroits des autres. On en trouve le style un peu négligé. Mais cet
écrivain
est généralement regardé comme un des plus judici
raient lire avec trop de réflexion Thucydide, Xénophon et Polybe. Ces
écrivains
étaient eux-mêmes de très bons généraux ; et la d
s illustres capitaines de la Grèce et de Rome. C’est un des meilleurs
écrivains
du siècle d’Auguste. L’élégance, la délicatesse,
t et de plus beau, soit pour les faits, soit pour les réflexions. Cet
écrivain
est quelquefois un peu crédule, verbeux et lent d
constitution du gouvernement anglais. On reconnaît sans peine le même
écrivain
dans ses Révolutions d’Espagne, depuis la destruc
jusqu’en 1666. C’était un bel-esprit de la cour de Louis XIV, un des
écrivains
les plus élégants et les plus polis de son siècle
sentiments et les pensées, et qui leur donnent une grande valeur si l’
écrivain
est doué d’un goût délicat. 33. Comment ce chapit
eulement le logicien ne s’occupe que du fond des choses, tandis que l’
écrivain
doit soigner le fond et la forme. En littérature,
re, et que par conséquent elle n’a exigé aucun effort de la part de l’
écrivain
, quoiqu’il ait souvent été difficile à celui-ci d
Qu’est-ce que le sentiment mélancolique ? C’est, d’après un illustre
écrivain
, un sentiment de tristesse vague, plus vaste dans
de et à la justesse des images reçues, parce que, en les employant, l’
écrivain
ne fait que suivre l’usage et parler sa langue, o
istribution des images ? C’est avec circonspection et sobriété que l’
écrivain
doit faire usage des images. Si l’objet de l’idée
ance et de l’enfance de la caducité, se distingue, chez les meilleurs
écrivains
, par la justesse et la solidité des idées, par la
es sont autorisées par l’usage, c’est-à-dire par la pratique des bons
écrivains
. C’est pourquoi Quintilien veut que l’on choisiss
dans une langue, deux mots qui signifient exactement la même chose. L’
écrivain
qui s’est fait une habitude de donner aux mots le
s’appliquer à l’étude de la langue, et se familiariser avec les bons
écrivains
. 97. Qu’appelle-t-on convenance dans les mots ?
s règles grammaticales, et d’après les modèles laissés par les grands
écrivains
. La première condition pour s’exprimer correcteme
ot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant
écrivain
. Boileau. La connaissance approfondie de la lan
e dans une phrase, une manière vicieuse d’introduire une pensée que l’
écrivain
n’a pas l’art de mettre à sa place. 4° La dernièr
langue de tout le monde, celle qui suffisait autrefois aux meilleurs
écrivains
, est la seule qu’il faille s’approprier. On appre
(Lille, avril 1889.) Que savez-vous de Port-Royal ? des hommes et des
écrivains
qui ont illustré Port-Royal ? (Poitiers, août 188
. Cette expression est-elle juste, et dans quel sens ? Quels sont les
écrivains
qu’il convient particulièrement de rattacher à Lo
que genre littéraire. Dire quel est son objet, son domaine. Citer les
écrivains
qui l’ont illustrée en insistant de préférence su
ui s’était placé dès l’abord au premier rang parmi les savants et les
écrivains
. Il rappellera les services qu’il a rendus à Port
qu’il m’a prêté. » – Expliquez cette pensée et dites si l’œuvre de l’
écrivain
la justifie. (Grenoble, août 1891.) Brunetto Lat
aux diverses périodes de notre histoire littéraire, parmi les grands
écrivains
français, quelques exemples. (Bordeaux, avril 189
tes espèces d’écrits et citer, en les appréciant très brièvement, les
écrivains
français qui se sont distingués dans chacune d’el
s et a créé un système dramatique tout nouveau ; 3° du style des deux
écrivains
. (Toulouse, juillet 1886.) Racine Comparer
outes sortes de protestations et de colères de la part des cercles où
écrivains
et belles dames se réunissaient pour faire assaut
e poète une des premières places, sinon la première, parmi les grands
écrivains
qui ont illustré le siècle de Louis XIV. (Poitier
que qui vient de paraître. Elle y a retrouvé toutes les qualités de l’
écrivain
, bon sens, bon goût, élévation morale… Mais elle
envieux, Racine a fait preuve dans son théâtre, il est plus qu’aucun
écrivain
à la hauteur d’un pareil sujet. (Lyon, octobre 18
a eues avec la France. (Paris, août 1884.) Montrer comment les grands
écrivains
et les philosophes du xviii e siècle ont préparé
d’une manière générale. Rappeler aussi quels sont ceux de nos grands
écrivains
qui nous ont fait profiter de leurs voyages. (Lyo
dans la société française au xviii e siècle. Marquer l’influence des
écrivains
à qui l’on en est redevable. (Lyon, juillet 1891.
e pauvreté. » (Clermont, octobre 1890.) Développer cette pensée d’un
écrivain
antique : Le genre humain vit par quelques-uns. (
e réception à l’Académie, ne craint pas d’égaler la gloire d’un grand
écrivain
à celle d’un grand capitaine. Vous profiterez de
l semble être tombé ? (Paris, août 1879.) 1° Énumérer les principaux
écrivains
français en prose, de la première partie du xvii
es. 2° Donner l’analyse d’un des ouvrages d’un des plus grands de ces
écrivains
. (Paris, novembre 1869.) Quelle a été l’influence
grès la science historique a-t-elle faits au xix e siècle, et à quels
écrivains
la doit-on ? (Paris, août 1876.) Définissez les
t sur les qualités que l’esprit acquiert dans le commerce de nos bons
écrivains
, prosateurs et poètes. (Paris, octobre 1881.) Dep
clatante par le marbre et le bronze. Les villes qui ont vu naître des
écrivains
de génie, des hommes de guerre illustres, des sav
na. (1883.) Comparez d’après vos lectures, Voltaire et Rousseau comme
écrivains
. (1884.) Des caractères distinctifs de la tragédi
enser de la tragédie au xviii e siècle ? Quels sont dans ce genre les
écrivains
dont les noms méritent de n’être pas oubliés ? –
enté des voies nouvelles avec Marivaux et Beaumarchais ? – Les grands
écrivains
du xviii e siècle ont-ils écrit seulement pour le
r de bien dire, ne poursuivaient-ils pas un but commun ? – Les grands
écrivains
du xviii e siècle sont souvent désignés sous le n
philosophes ; quelle en est la raison ? – Quels sont parmi les grands
écrivains
du xviii e siècle ceux qui sont surtout des savan
p de Racine et de Le Brun était condamné. Il est donc naturel que les
écrivains
, qui étaient tous désireux de lui plaire, aient c
e comprendra mieux encore si l’on songe qu’à cette époque le métier d’
écrivain
était peu lucratif et que le roi donnait des pens
tions polies et le bon ton ; elle rapprocha les hommes politiques des
écrivains
; la langue et le goût ne pouvaient qu’y gagner.
ontenue par la raison. Il cherchait aussi à préparer la voie aux bons
écrivains
. Il frappait sans pitié tous ceux qui gâtaient le
uvrages du xviii e siècle sont tous écrits en prose. Parmi les grands
écrivains
de ce temps il n’y en a qu’un seul qui soit un po
s, leurs contemporains. Gresset, Piron, Saint-Lambert, etc., sont des
écrivains
secondaires. Il faut aller jusqu’à André Chénier
urs la théorie de Diderot a été appliquée en partie par les meilleurs
écrivains
dramatiques. Ils ont rejeté les vers, pris leurs
à ses contemporains l’amour de la nature et il crée toute une école d’
écrivains
descriptifs ; Chateaubriand et la plupart des poè
orise le développement intellectuel. Le roi s’entoure des plus grands
écrivains
et des plus grands artistes ; il leur vient en ai
au dehors mais il échappe à la direction du monarque. Tous les grands
écrivains
dénoncent à l’envi les abus et demandent des réfo
cents vers dans une matinée, il prèche le travail pénible, celui de l’
écrivain
qui ne saurait souffrir à la rime une froide épit
l’utilité des ennemis. Il fait mieux encore que de soutenir les bons
écrivains
, il les excite à faire de mieux en mieux ; il veu
leau achever et perpétuer son œuvre. Il avait mis au premier rang des
écrivains
ceux qui avaient eu, à la fois, l’imagination et
vée de Boileau. Satirique, il avait fait une critique impitoyable des
écrivains
trop pressés ; critique, il affirme que sans la l
l’auteur le plus divin » Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant
écrivain
. Il avait condamné les équivoques grossières aux
ndamné les équivoques grossières auxquelles se complaisaient certains
écrivains
, il affirme maintenant que Le vers se sent toujo
fait avec cet esprit de justesse qui lui était propre. Il veut que l’
écrivain
soit homme de bien, qu’il se fasse entendre sans
aradoxes, ni par les sophismes. Il se fait une haute idée du métier d’
écrivain
, il estime qu’on ne doit livrer aux autres que le
de n’exprimer que des idées justes constitue la grandeur morale de l’
écrivain
; elle passe dans son style et elle lui communiqu
eur de style qui pénètre le lecteur et ce mouvement qui l’entraîne. L’
écrivain
, tout plein de ses idées, convaincu de leur excel
n livre est, le plus souvent, celle qui a le moins coûté de peine à l’
écrivain
. Ce n’est point là, d’ailleurs, l’effet d’un hasa
et de la forme et elle fait à chacun d’eux sa juste part. Les grands
écrivains
n’en ont pas connu d’autre ; c’est parce qu’ils o
ornements superflus et peu séants, et s’il emprunte quelque chose aux
écrivains
profanes, ce sont des tours hardis et des mouveme
nnent tous à personne, mais se remarquent en partie chez plusieurs. L’
écrivain
les a vus, ils les a choisis et rassemblés, il le
du travail. Son œuvre est bien à lui. Apprécier Saint-Simon comme
écrivain
et dire quelques mots du moraliste. Le style d
vanité si irritable, semble n’avoir pas eu conscience de son talent d’
écrivain
. Il en fait tout à fait bon marché et avec une si
qualités et elles sont telles qu’elles le mettent au premier rang des
écrivains
. Il a d’abord et plus que personne peut-être, le
uvantes où les effets se succèdent et s’accroissent sans cesse. Aucun
écrivain
n’a été plus hardi et n’a fait autant avec un éga
squ’il s’intéresse à ce qu’il raconte. Avant tout Saint-Simon est un
écrivain
prime-sautier. Il a l’œil de l’artiste, mais il n
ct ; nulle part le don de la nature ne se révèle avec plus d’éclat. L’
écrivain
qui sait son métier ne le marque jamais mieux que
e et rien à l’éducation. Le moraliste est peut-être moins grand que l’
écrivain
, ou, du moins, il se cache plus. Saint-Simon n’éc
l ne s’agit plus seulement de développer un beau thème, de se montrer
écrivain
et orateur, il faut chercher le vrai. L’histoire
idée de son style. Voltaire prosateur est l’égal de nos meilleurs
écrivains
. Il a cultivé presque tous les genres et partout
yle, il semble qu’il apparaisse d’abord comme le plus limpide dont un
écrivain
ait jamais usé. Il plaît par le tour, par le ton,
ui l’a mérité, et il lui assigne une belle place, parmi nos meilleurs
écrivains
. Expliquer et développer cette pensée de Riva
uelques fautes légères tout un grand ouvrage ? Ce serait réclamer des
écrivains
une perfection chimérique. Lorsque Racine, dans A
ets ne poursuit-on pas le rêveur obstiné qui cherche du nouveau ? Les
écrivains
ne sont pas plus que les savants et les inventeur
re l’auteur ; c’est une sorte d’hypocrisie de l’esprit. Les meilleurs
écrivains
épistolairesse sont peints tout entiers dans leur
ils veulent aller. Cette qualité est rare, elle a manqué à de grands
écrivains
. Elle donne au style de ceux qui la possèdent une
laire. Elles ne sont pas également indispensables, mais les meilleurs
écrivains
les ont possédées toutes. Madame de Sévigné en es
rais le croire. Il me semble, à vrai dire, que vous en parlez trop en
écrivain
et en philosophe. Montesquieu. – J’essaye d’expr
hoses de la nature ; ils se développent peu à peu ; chacun des grands
écrivains
qui les cultivent les approchent de la perfection
s, leurs œuvres semblent défier les imitateurs et décourager tous les
écrivains
qui seraient tentés de marcher sur leurs traces.
cis, une impression forte qui se grave à toujours dans le souvenir. L’
écrivain
est obligé de veiller avec soin à l’ordre, à l’ar
ences.) Concours de 1891. Littérature. Qu’entendez-vous par un
écrivain
classique ? (Section des Lettres.) PLAN Préambu
cien, par le rang et par la fortune. – Plus tard, le classique sera l’
écrivain
qui, par le génie, exercera une sorte de patriarc
hiérarchie grâce à la perfection de ses œuvres. 1 er Paragraphe. – L’
écrivain
classique traduit les idées générales, dans une m
n se passait sous le manteau. Par contre, elle dédaignait l’étude des
écrivains
classiques. Elle fuyait tout écrit qui aurait pu
t de Voltaire. Appréciez, d’après cette lecture, et comparez les deux
écrivains
. – Mme de Staël a dit que l’enthousiasme est de t
iècle. – Quelles sont les idées qui vous ont le plus frappée chez les
écrivains
qui, auxvii e siècle, se sont occupés de l’éducat
que vous en pensez. – Commentez et appréciez cette pensée d’un grand
écrivain
: « L’art d’être heureux c’est de ne pas chercher
vant. Qu’est-ce que cela prouve ? C’est que Boileau s’est attaqué aux
écrivains
, non aux personnes ; aux œuvres, non aux caractèr
n sens, de la nature, de la vérité, il lui fallait combattre tous ces
écrivains
burlesques, ou pédants ou précieux. Boileau avait
u revendique, avant tout, le droit de dire librement son avis sur les
écrivains
de son temps, et la prétention que l’on a de lui
de Visigoths tous les vers de Corneille » ; à plus forte raison un
écrivain
, qui a fait des lettres la principale affaire de
es généralités banales, et comme apprises d’avance, sur le génie de l’
écrivain
d’où le texte était pris. Seules, plusieurs élève
naire sous la dictée de l’usage. » Littérature. Qu’entend-on par un
écrivain
moraliste ? Sous quelles diverses formes le talen
le talent du moraliste peut-il se produire ? Fécondité, en ce genre d’
écrivains
, de notre littérature classique. Extrait du rappo
première partie des Pensées), c’est La Rochefoucauld, etc. L’espèce d’
écrivains
que notre langue désigne expressément par ce mot,
iècle recevait du xvii e, et dont il avait lui-même, dans son œuvre d’
écrivain
, si bien connu et mis à profit les ressources ? N
isait, c’était ce genre d’archaïsme artificiel, érudit, par lequel un
écrivain
tard-venu s’avise de réveiller, de rajeunir une l
belle langue classique ne cesse d’offrir, quoi qu’on ait pu dire, aux
écrivains
des temp nouveaux. « Une langue fixée par le temp
e possède. C’est par ce travail même qu’est souvent excité l’art de l’
écrivain
, et les plus belles productions de l’esprit franç
et usent de synonymes. » – Importance de l’étude des synonymes pour l’
écrivain
. – Notre langue est-elle riche de synonymes ? Li
s richesses en ce genre notre langue garde au génie ou au talent de l’
écrivain
, beaucoup de ces jeunes filles se sont jetées, pa
à prescrire comme un des premiers et des plus impérieux devoirs de l’
écrivain
, la recherche du mot propre, du terme nécessaire,
Éducation des femmes par les femmes. (Hachette.) Jacquinet Les Femmes
écrivains
. (Belin.) R. Doumic Littérature française. (Delap
grecque. (Id.) Chauvin et le Bidois. La Littérature française par les
écrivains
contemporains (choix de jugements, extraits, anal
e demande ou suppose une étude un peu approfondie du génie des grands
écrivains
, un jugement sérieux sur la poésie, sur le stylo,
ns le secret des confidences religieuses, et où l’âme des plus grands
écrivains
avait des pudeurs dont elles s’est bien départie
esprit ni de son cœur. Pour n’être point accusés de superstition, des
écrivains
très distingués, à force de raffiner et de subtil
qu’elles acquièrent. Assurément Malherbe et Balzac n’étaient pas des
écrivains
comparables à Regnier et à Montaigne ; mais on co
acunes graves, la confusion des faits et des dates, et l’omission des
écrivains
les plus mêlés à la lutte, les vues d’ensemble fo
ent plus familiers qu’à nous-mêmes, l’emporteraient sur nos meilleurs
écrivains
. « L’application que l’on apporte aux mots n’est
synonymes. » – La langue française au xvii e siècle. Quels sont les
écrivains
qui ont le plus contribué à fixer la langue franç
à son tour Châteaubriand. Développez et commentez la pensée des deux
écrivains
. – Principaux moralistes français : les caractéri
, en dehors du genre et du style traités, en dehors de la pensée de l’
écrivain
, nous ne la découvrions pas. En principe, d’aille
suivant ; les autres, ne considérant que les réformes dues aux grands
écrivains
du xviii e siècle, vantent cette époque au détrim
cle a été médiocre tant qu’il a voulu imiter les œuvres de ces grands
écrivains
, mais il a fait aussi œuvre originale et pour l’a
qui n’en remontrât aux Rousseau et aux Buffon. » La langue des grands
écrivains
du xviii e siècle n’est pas tant à dédaigner ; qu
ence de la prose s’explique par la nature des sujets que traitent les
écrivains
, les œuvres de polémique ne se prêtent pas à la p
e combat. Le triomphe de la prose est complet au xviii e siècle : des
écrivains
vont jusqu’à vouloir proscrire l’art des vers, et
majestueuse, un peu froide et monotone quand elle est maniée par des
écrivains
de second ordre, avec son cortège de déductions e
itique. Cette œuvre de destruction et de réédification, ce furent les
écrivains
qui l’accomplirent. La littérature du xviii e siè
acquérir les qualités nécessaires pour le but qu’on se proposait. Les
écrivains
du xvii e siècle n’avaient pas à lutter, eux ; il
elque chose de vrai. Au contraire, au xviii e siècle, il faut que les
écrivains
combattent, attaquent, défendent ; ils s’engagent
Est-ce que Voiture écrivait comme Balzac ? Est-ce que tous les grands
écrivains
du siècle de Louis XIV n’ont pas trouvé souvent l
oupé dans ses Sermons et dans son Histoire des variations. Les grands
écrivains
comprennent tous qu’il faut proportionner le styl
malgré le manque de force et de profondeur. Malheureusement, tous les
écrivains
du xviii e siècle n’ont pas écrit comme Voltaire,
point de défauts, mais des qualités essentielles lui manquent. » Les
écrivains
du xviii e siècle ont bien compris que la grandeu
simplicité. Ce défaut, Voltaire seul ne l’a pas eu ; mais les autres
écrivains
du temps se sont plus ou moins éloignés du nature
onnaître les alentours des questions littéraires, les biographies des
écrivains
, l’analyse des œuvres que l’on n’a pas à étudier
n garde pourtant contre des jugements un peu durs portés sur certains
écrivains
du xviii e et du xix e siècle. 2° Précis historiq
d.). Les biographies ne sont pas à négliger. La collection des grands
écrivains
publiée chez Hachette est à connaître. Nous signa
» Pour en démontrer la vérité, on prendra pour exemple un des grands
écrivains
français à son choix. Pédagogie. Pourquoi les bo
ré au point de vue de la connaissance de l’histoire, des mœurs et des
écrivains
de son temps ? Exemples à l’appui. Quelles qualit
e adoptif. – Vous exposerez quel usage on peut faire, selon vous, des
écrivains
épistolaires pour étudier l’histoire d’une époque
différentes espèces et citer, en les appréciant très brièvement, les
écrivains
français qui se sont distingués dans chacune d’el
son idéal de bonheur. – Tel rêve la fortune, tel autre la gloire… Les
écrivains
, les moralistes surtout se sont appliqués à trace
xercé une sorte de suprématie, de suzeraineté littéraire sur tous les
écrivains
de l’Europe. Il a échangé des lettres avec tous l
pas de pénétrer dans le détail des différents genres cultivés par les
écrivains
. C’est ainsi qu’on y trouve tout un traité de poé
Concours de 1886. Littérature. Expliquer ces paroles d’un grand
écrivain
: « Voulez-vous avoir un style clair ? faites d’a
e, si vous voulez) à ses élèves. – Expliquer et apprécier ce mot d’un
écrivain
contemporain : « Le but des études est, avant tou
, de revendiquer pour lui-même ce magnifique témoignage d’un illustre
écrivain
. – Développer et apprécier cette pensée de Locke
ancienne. I. – Parler de Périclès, et dire quels sont les principaux
écrivains
et artistes qui ont illustré son siècle. Citer le
r les principaux artistes français (les artistes seulement et non les
écrivains
) du xvi e et du xvii e siècles, en les citant aut
ture, 2e série, juillet 1879.) Histoire ancienne. I. – Énumérer les
écrivains
les plus célèbres du siècle d’Auguste. Indiquer l
ministres de la marine ? – Pourquoi les marins qui sont en même temps
écrivains
ont-ils apporté une note originale dans la littér
physicien, un naturaliste, un médecin, on n’en doit pas moins être un
écrivain
. Ceux-là ont les plus grandes chances de vivre da
de vrai, d’utile. Donner des exemples empruntés aux œuvres des grands
écrivains
, des grands artistes, des grands savants que vous
quelques développements dus à des maîtres, à des savants qui sont des
écrivains
. On verra comment ils ont développé leur pensée,
France ? – Citez les plus grands noms, et les œuvres principales des
écrivains
. Sujets proposés – Expliquer et commenter –
es Valois, ses successeurs. 1° Dites ce que vous savez des principaux
écrivains
et des principaux artistes qui ont vécu à cette é
une langue hier encore barbare, mais qui compte aujourd’hui quelques
écrivains
exquis, la langue de Tourgueneff et de Pouchkine,
ue et chimie, etc. 1. Nous recommandons tout spécialement les Femmes
Écrivains
(notices et extraits) de M. Jacquinet (Belin, édi
re. Si les événements sont, au contraire, tout à fait indépendants, l’
écrivain
les met dans l’ordre qui lui semble le plus avant
e, la démarche des grands hommes peuvent faire briller le talent de l’
écrivain
; ‘mais ils sont presque toujours vides d’instruc
mais un appareil d’idées brillantes aurait rendu suspecte la foi de l’
écrivain
. On aurait pu croire qu’il s’occupait de lui-même
que l’établissement et la perpétuité du christianisme ; mais comme l’
écrivain
y est abandonné à lui-même, qu’il n’a de ressourc
re d’histoire est l’abbé Fleury, auteur de l’Histoire ecclésiastique,
écrivain
aussi sage et circonspect que savant et judicieux
abrégé qui a été fait environ un siècle et demi plus tard par Justin,
écrivain
latin, peu connu d’ailleurs. Chez nous, les histo
squels l’auteur a concentré toutes ses forces. On distingue parmi ces
écrivains
: Sarazin, né en 1603, pour son Histoire de la co
stoire. C’est plus tard que la division se fit exactement, et que des
écrivains
spéciaux s’y livrèrent exclusivement. Les princip
nombreux ; il serait impossible d’indiquer même approximativement les
écrivains
de talent qui ont donné des notices biographiques
laissés sur la guerre civile et la guerre des Gaules. Pour nous, nos
écrivains
de mémoires sont aussi nombreux que remarquables.
l règle son mouvement et le soumet à des lois. Sans cela, le meilleur
écrivain
s’égare, sa plume marche sans guide, et jette à l
l’âme qui vivifie tout le corps de l’ouvrage, mens agitat molem. « L’
écrivain
, dit Fénelon, doit remonter d’abord à un premier
artient qu’au génie fécondé par la méditation, et non-seulement peu d’
écrivains
y parviennent, mais il n’est pas même donné à tou
ttement dessinée des deux parts ; mais on peut dire, pour justifier l’
écrivain
, d’abord qu’il est aisé de conclure l’une de l’au
jours aux classiques les plus scrupuleux. De là ils passeraient à des
écrivains
également remarquables, mais chez qui la liaison
aut degré le mérite de l’enchainement des idées, et je doute qu’aucun
écrivain
l’égale sous ce rapport. On pourrait encore analy
s sœurs ? — Mais, dites-vous, ce n’est là qu’une réponse ironique à l’
écrivain
froid et indolent qui se croirait poëte pour avoi
te, si l’on veut voir l’idée de l’inspiration poétique traitée par un
écrivain
aussi irréprochable dans la pensée qu’admirable d
il est quelques pensées d’élite qui brillent dans les pages des bons
écrivains
et qui y répandent de l’éclat. Elles se distingue
it d’enjouement, il est difficile de passer sous silence La Fontaine,
écrivain
qui a possédé cette qualité au plus haut degré. O
our les représenter. Elles naissent sans effort dans l’esprit de tout
écrivain
, et celui-ci, pour leur donner du prix, doit, rec
ue les beaux esprits se rencontrent ». Et en effet, souvent plusieurs
écrivains
traitent le même sujet, soit à dessein, soit sans
ais sur la manière dont les idées analogues sont rendues par les deux
écrivains
. Il nous semble que le premier est supérieur au s
a distribution intérieure des appartements de cet édifice ; de même l’
écrivain
, dans la construction du discours, doit établir d
ns : la première est un lien invisible, qui existe dans l’esprit de l’
écrivain
, et qui n’est saisissable que dans la succession
t flottant, qui comptait presque autant de vocabulaires qu’il y eut d’
écrivains
ambitieux de l’enrichir ou de le fixer. Ici, comm
cueils doit éviter, ou quelles traditions doit suivre de préférence l’
écrivain
soucieux de rester fidèle aux instincts natifs de
ont les hellénistes tiennent seuls la clef2 En examinant de près les
écrivains
de cette époque, on pourra surprendre l’influence
que philologique ou grammaticale. Or, Rabelais et Amyot sont les deux
écrivains
auxquels nous devons le bienfait de ce commerce i
ettrés, énumérons les principales formes latines que nous offrent les
écrivains
de ce temps. Le catalogue qui va suivre pourra pa
vec ou sans substantif singulier ou pluriel. « Aucuns ont dit… Aucuns
écrivains
affirment… Aulcunes fois se trouve que… » Relevo
son déclin : la poésie le réclame, et notre langue doit beaucoup aux
écrivains
qui le disent en prose, et se commettent pour lui
d’anarchie que dans leur prononciation. Aux caprices individuels des
écrivains
, à la diversité des dialectes provinciaux, à l’ig
vations qu’implantait l’habitude. Si, grâce à l’initiative des grands
écrivains
, notamment de Corneille, quelques concessions all
st-à-dire consacrés par l’élection populaire et l’autorité des grands
écrivains
, qui seuls, comme les souverains, ont le privilég
connaître que chaque époque a sa valeur et sa beauté. A ce titre, les
écrivains
du xvie siècle méritaient, entre tous, d’être l’
effets aux causes. Écrire, c’est exprimer ce que l’on sait : plus un
écrivain
est instruit, plus il a de facilité pour écrire,
e bonheur. Quelle source abondante de pensées et de sentiments pour l’
écrivain
qui se laisse aller à ces bienfaisantes inspirati
eur ; le style, pour chercher à le bien rendre. La plupart des grands
écrivains
se sont exercés à la traduction, et en ont tiré l
es plus grands fruits. Une bonne traduction n’est jamais l’œuvre d’un
écrivain
médiocre. Cette lutte des mots contre les mots, d
reproduire non seulement le sens des idées, mais encore le génie de l’
écrivain
, la couleur de sa pensée et de son style ; c’est
modifier, les embellir, les représenter à son gré. L’imagination de l’
écrivain
ou de l’artiste est d’autant plus forte que son â
ure. Le dix-septième siècle est sa patrie de prédilection. Les grands
écrivains
de cette époque ont l’air d’être ses contemporain
d’âmes et d’esprits à affranchir de l’ignorance ? Personnellement, l’
écrivain
y perdra peut-être2, sa vie sera moins douce, sa
ations, qu’à travers ce rayon de pure lumière que le génie des grands
écrivains
a répandu sur tout ce qu’il représente ? Quelles
dant jusque dans les plus petits détails, on retrouve encore le grand
écrivain
, on reconnaît Cicéron ; comme dans les plus beaux
parfum d’honnêteté et de patriotisme. Le premier des orateurs et des
écrivains
de Rome a été aussi le plus grand de ses citoyens
t qu’ils ont obtenu le reste par surcroît. Ils n’ont été d’admirables
écrivains
que parce qu’ils voulaient être quelque chose de
d’un caractère. Comme il l’a dit, il puise dans l’écritoire de chaque
écrivain
l’encre dont il se sert pour parler de lui. Savoi
es les autres. En ce sens, les classiques par excellence seraient les
écrivains
d’un ordre moyen, justes, sensés, élégants, toujo
hâte ni ne retarde ce moment inévitable, où le grand poëte, le grand
écrivain
entre dans la postérité, c’est-à-dire où les géné
-dessous de la classe. Aulu-Gelle l’emploie le premier dans le sens d’
écrivain
de valeur et de marque, d’écrivain qui a du bien
’emploie le premier dans le sens d’écrivain de valeur et de marque, d’
écrivain
qui a du bien au soleil et n’est pas confondu dan
ceux qui montrent le mieux en résumé le caractère du critique et de l’
écrivain
chez M. Sainte-Beuve. Nous l’avons emprunté à la
t. On ne parle qu’en dernier lieu de ce qui regarde personnellement l’
écrivain
. Quant à l’élocution, qui est la pierre de touche
et l’éloge outrés. Dans les lettres à l’occasion des anniversaires, l’
écrivain
a plus de ressource, il peut chercher des applica
re, et le correspondant froissé ne pardonnerait jamais cette faute. L’
écrivain
ne doit point laisser entrevoir que la faveur don
est fort. Adieu. Uzès, 24 novembre 1661 Racine. ANALYSE. Forme. — L’
écrivain
débute par une prétermission ; il ne se plaint pa
sition. Je pourrais bien vous dire des injures renferme une litote. L’
écrivain
n’a pas osé dire que je vous dirais ; non-seuleme
entes constructions des phrases, et nous avons pu remarquer comment l’
écrivain
peut s’en servir pour exprimer à son gré ses pens
ence ou une mûre réflexion, voici un exemple de ce défaut ; un de nos
écrivains
s’efforce d’exprimer ce que c’est que la Naïveté
mot l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant
écrivain
. Art poétique, ch. Ier. Il est facile de voir p
un choix de mots que l’usage le plus généralement adopté par les bons
écrivains
a appropriés aux idées que l’on veut exprimer. Ch
âce. Finissons ce sujet en rapportant l’opinion d’un de nos plus purs
écrivains
du xvie siècle, Balzac qui a donné à notre langu
ois qu’il s’agit de décrire. L’harmonie imitative ne doit pas mener l’
écrivain
jusqu’à la licence, c’est-à-dire, ne doit pas lui
p mortel et demeura comme enseveli dans son triomphe. Il n’y a pas d’
écrivains
français qui aient porté aussi loin que Buffon le
iscours, aux sermons aux oraisons funèbres. C’est celui de nos grands
écrivains
, tels que, J.-J. Rousseau, Bossuet, Fénelon, Fléc
ensées, les raisonnements qui doivent composer le fond du discours. L'
écrivain
n'invente pas toujours le sujet ; le plus souvent
la lime mordante. L'harmonie imitative doit s'offrir d'elle-même ; l'
écrivain
ne doit point courir après. Le style manque ordin
ètes donnent de la grâce ou de l'harmonie à la phrase ; mais les bons
écrivains
sont avares d'épithètes. Toute épithète qui n'ajo
t, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un mauvais
écrivain
. Les alliances de mots qui consistent à combiner
yles : le style simple, le style tempéré et le style sublime ; mais l'
écrivain
observe un grand nombre de nuances entre ces cara
ie descriptive qui se précipite comme un torrent. Observez : 1° que l'
écrivain
qui voudrait n'être que sublime, ne serait pas mê
Quand le verbe a pour sujets des pronoms de différentes personnes, l'
écrivain
peut éviter l'emploi de la conjonction ou avec un
c. Au lieu de : Vous ou moi irons au bal ; vous ou lui irez au bal. L'
écrivain
peut dire avec l'académie : Ni M. le duc ni M. le
des lois et des coutumes ; enfin, il doit connaître les ouvrages des
écrivains
célèbres. Préceptes. « On a remarqué que la
t les récits d'Ossian ne devaient pas ressembler à ceux d'Homère. Les
écrivains
du Nord et ceux de l'Allemagne et de l'Angleterre
ut degré la terreur ou le courage, la férocité ou la pitié. C'est aux
écrivains
romantiques qu'il appartient de laisser voir leur
tre leurs compositions sous les yeux du peuple qui porte les nouveaux
écrivains
à suivre ces préceptes. Selon Victor Hugo, les pr
ian et d'Odin. Cette hardiesse de tout dire devait séduire les jeunes
écrivains
du siècle, et la nouvelle école, représentée par
des siècles barbares, est un titre plus beau que celui d'avoir été l'
écrivain
le plus pur d'un siècle éclairé, c'est à Corneill
même cravate. L'imitation et le plagiat. L'imitation guide l'
écrivain
dans le choix des pensées et dans le choix des to
par les règles, bien que, lorsqu'un ouvrage est long et compliqué, l'
écrivain
ne puisse pas toujours le pénétrer d'un seul effo
Hoffmann étant fort longs, je n'ai dû reproduire que les idées de ces
écrivains
. 1. On ne dit pas voisine au ciel, mais le vers
voyageur est souvent celle de l’orateur qui monte à la tribune, de l’
écrivain
qui prend la plume. « C’est faute de plan, dit B
cramentel, Ami lecteur, qui commence toutes les préfaces de nos vieux
écrivains
, est l’expression naïve de ce besoin. Attentif :
t en faveur de l’auteur et de son œuvre ; nous devenons les amis de l’
écrivain
qui ne met pas tout en feu en arrivant, Et pour
i dit, si le publie vient en quelque sorte de lui-même au-devant de l’
écrivain
et du prêtre, l’orateur politique et l’avocat ne
t à peine de la vie réelle ne peut être, dès l’abord, affecté comme l’
écrivain
dont l’âme s’est échauffée peu à peu au feu de se
its mêlés à ces préliminaires leur donnent de la valeur aux yeux de l’
écrivain
, les auditeurs à qui l’initiation manque, n’ont a
et l’autre défaut vient d’une même source, l’amour-propre. Il est des
écrivains
qui se figurent que l’univers entier s’occupe de
est censée aussi leur être inconnue. Noblesse oblige. Je veux que les
écrivains
respectent leurs lecteurs en se respectant eux-mê
ait mal juger de tout ce qui s’y rattache. Pour nous, nous dirons à l’
écrivain
: Point de pruderie dédaigneuse, mais cette biens
t richesse, supposent plutôt, en général, la dignité que la force ; l’
écrivain
qui les déploie a sans doute été ému, inspiré, en
e Tacite surtout. En appréciant le caractère de la concision dans les
écrivains
latins qui se sont distingués par cette vertu, l’
arrive-t-il ? Bientôt ces termes neufs et originaux, employés par les
écrivains
les plus médiocres, perdent le premier éclat qui
de diverses aventures, imaginées seulement pour amuser. La fin que l’
écrivain
doit s’y proposer, est d’instruire sous le voile
honneurs, et parvenu au comble de la plus brillante prospérité. Tout
écrivain
qui s’écarte de ce principe, n’est digne ni du no
la veuve, l’orphelin et les Dames. Les productions romanesques de ces
écrivains
surannés ne respirent que la vertu. Elles offrent
able à tout homme bien élevé ; l’étude pratique l’est plus encore à l’
écrivain
. Arrêtons-nous sur ce point. Molière a dit dans l
se reproduisent à chaque pas sous une foule de formes diverses, que l’
écrivain
peut traiter librement, manier à son gré, et dont
’autre, celles qui sont entièrement abandonnées au libre arbitre de l’
écrivain
, et par là même obligent le rhéteur à en régler l
s deviner très-vite les expressions figurées. » Observation fine d’un
écrivain
de notre siècle qui a étudié le peuple, quoiqu’il
age scientifique. » De Humboldt, Cosmos, 1re partie. 99. Le dernier
écrivain
qui s’est occupé des figures, celui dont le livre
e législateur qui en donne des leçons si précieuses, par l’organe des
écrivains
sacrés, n’a pas voulu le bonheur seulement de tel
e l’homme ? Où se trouverait donc l’utilité sublime des conseils de l’
écrivain
sacré, si, après nous avoir si pleinement convain
a différence que nous avons remarquée entre les poètes anciens et les
écrivains
de la Bible. Toujours simples, parce qu’ils sont
velle des sentiments de l’âme. Tout est chaleur et mouvement dans ces
écrivains
, parce que tout y est vérité et sentiment. Quelle
z cher vos bienfaits insultants ! (Prov. ch. 23. v. 7). Mais ce même
écrivain
qui sait déployer à propos cette chaleur éloquent
té touchante du philosophe chrétien, sur toute la pompe poétique de l’
écrivain
profane. Le philosophe Horace fait aussi un éloge
, ni au désespoir qui le suit nécessairement. C’est que dans tous les
écrivains
qui ont parlé avec la conviction des vérités qu’i
hie en ont fait, sans plus de retard, leur organe. Parmi les premiers
écrivains
en prose, nous devons citer l’historien Cadmus de
de et, dit Le Brun, aiguisa en maître l’épigramme ; puis Ronsard, cet
écrivain
prodigieux pour son époque, qui, sachant à fond l
la parole, reproduit, par l’organe de Fléchier, l’élégant et correct
écrivain
, cette pureté de style dont fut le parfait modèle
rajan, ne put faire oublier. Boileau, le poète du bon sens, à la fois
écrivain
satirique, didactique et philosophe, remet en lum
de Virgile, du grand Homère lui-même, dans son épopée de la Henriade.
Écrivain
presque universel, il traite tous les genres et i
e, clair, pur, élégant et harmonieux. Isocrate, chez les Grecs, est l’
écrivain
disert ; Démosthène, l’homme éloquent, quem mira
distinction des trois genres, conçue par Aristote11, est, depuis cet
écrivain
, généralement admise et nous avons dû la faire co
tionna. Division de la rhétorique. Quelque sujet qu’il traite l’
écrivain
a une triple tâche à remplir : la première, de ch
Des preuves. La preuve est le premier objet que doit se proposer l’
écrivain
; car, ce qu’il doit faire avant tout, c’est d’éc
t de la confiance du maître. » Définition. Par la définition, l’
écrivain
trouve, soit dans l’étymologie du mot, soit dans
lles, à son insu même. Et c’est là, croyons-nous, ce qui a engagé des
écrivains
, aussi judicieux qu’Aristote et Cicéron, à consac
e plan et l’ensemble l’unité. Ce défaut de plan ou d’unité fait que l’
écrivain
, dès le début, se trouve arrêté : il ne sait par
ur l’avantage qu’en a retiré la république, les plus grands éloges. L’
écrivain
doit se faire une loi, avant de prendre la plume,
ant le coloris convenable. Ce que le peintre fait par les couleurs, l’
écrivain
le fera par le mérite du style. Sa définition.
uté des découvertes ne sont pas de sûrs garants de l’immortalité. » L’
écrivain
ne se révèle que par le style. La pensée et se
, de manière pourtant qu’on devine aisément le reste. On dirait que l’
écrivain
en a dissimulé le sens, pour laisser au lecteur l
bernas Regumque turres. Il y a donc nécessité pour l’
écrivain
d’apporter un soin attentif au choix de l’express
manière de rendre ses idées. C’est en ce sens qu’on a dit que chaque
écrivain
avait son style. Quelque sujet qu’on traite, quel
t pécher contre l’institution même du langage. Le premier devoir de l’
écrivain
est donc de s’exprimer de manière à être aisément
ou à l’imagination. Dans les sujets qui appartiennent à la mémoire, l’
écrivain
expose ou raconte : il faut que son style soit un
facile, naturel et rapide. Dans ceux qui appartiennent à la raison, l’
écrivain
se propose d’instruire : il faut que son style so
précis, ferme, énergique. Dans ceux qui appartiennent au sentiment, l’
écrivain
veut toucher : son style sera doux, insinuant, vi
mé, pathétique. Enfin, dans ceux qui appartiennent à l’imagination, l’
écrivain
veut plaire : son style sera fin, gracieux, éléga
on vient de le faire, qu’à prendre quelques passages de nos meilleurs
écrivains
anciens ou modernes. Puis, qu’on les décompose, q
ette division qu’il ne saurait méconnaître, le style particulier de l’
écrivain
doit être considéré comme une nuance de ces trois
endie des mêmes couleurs qu’on peint un naufrage. Comme le peintre, l’
écrivain
doit donc donner à son style le coloris qui lui c
u lecteur. Mais son abus dénoterait de la prétention à l’esprit, et l’
écrivain
, en quête de la finesse, ne serait plus qu’affect
délicatesse est la finesse du sentiment. Elle dénote, de la part de l’
écrivain
, un tact qui trouve sa mesure dans l’étude approf
cluons de tout ce qui vient d’être dit sur le style, qu’il est pour l’
écrivain
ce que les couleurs sont pour le peintre. On n’em
montrer, à la fois, la puissance que le style emprunte au talent de l’
écrivain
, le goût et le tact qui, joints à l’esprit d’obse
consiste à corriger, rétracter ou atténuer ce qu’on vient de dire. L’
écrivain
se reprend lui-même pour dire mieux ou autrement.
t poétique. La prose, d’autre part, a ses peintures sans lesquelles l’
écrivain
ne saurait parler à l’imagination, ni l’orateur c
re natus », etc. Ajoutons que les poètes, plus souvent encore que les
écrivains
en prose, font usage de cette figure, en prêtant
ne personne qui a une belle écriture, qu’elle a une belle main ; d’un
écrivain
qui a un style ferme et vigoureux, qu’il a une bo
re que chaque Auteur a son style, et qu’il y a autant de styles que d’
Écrivains
. Cependant comme toutes les matières qu’on traite
simple, le tempéré, le sublime, et que le style particulier de chaque
Écrivain
doit être regardé comme une nuance de ces trois s
t être toutes rapportées à trois classes principales. Il y en a que l’
Écrivain
, soit en prose, soit en vers, emploie avec art, p
ter l’imagination, par l’éclat et l’agrément qui leur sont propres. L’
Écrivain
s’en sert pour embellir la vérité de tous les cha
ans le fond de nos cœur, les remuent, les agitent, les entraînent : l’
Écrivain
en fait usage, pour se rendre entièrement le maît
e vérité. On en trouve aussi d’admirables en tous les genres dans les
écrivains
de notre nation. Les brillants exemples qu’ils no
e son adresse à manier un cheval, se faire le rival des poètes et des
écrivains
de son temps, disputer avec eux du bel esprit, dé
fois élevé, en embellissant et ennoblissant les objets que présente l’
écrivain
. Ce que j’ai à dire du style sublime, et des figu
s lois, et réglera le mouvement de l’Elocution. Sans cela le meilleur
écrivain
s’égare ; au milieu de couleurs brillantes, de dé
e de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son sujet, qu’un
écrivain
se trouve embarrassé et ne sait par où commencer
e propre. Le moraliste qui peint les travers de la société vivante, l’
écrivain
qui retrace quelque grande scène de la nature, pr
limats font souvent les diverses humeurs ; Souvent, sans y penser, un
écrivain
qui s’aime, Forme tous ses héros semblables à soi
ce qui est utile est moral. L’utilité doit être le principal but d’un
écrivain
, et tout ouvrage, pour être utile, doit contenir
à-dire de bien parler et de bien écrire de choses morales. Donc, tout
écrivain
qui parlera bien de choses immorales, sera plus m
tout ce qui tient aux proportions des diverses parties. Défendre à l’
écrivain
cette liberté d’allure, ces écarts d’imagination
ait Boileau, le travail des transitions, qui est un art pour les bons
écrivains
, et un écueil pour les autres. » Je n’en disconvi
d elles réunissent la profondeur à la lumière, elles supposent dans l’
écrivain
de l’expérience, une méditation puissante ou beau
ds, pèchent, à mon gré, contre l’art aussi bien que contre la nature.
Ecrivains
, aimez la variété, mais non les disparates qui ch
on, quod se universum profundat et quod lotum repente evolet. » Tout
écrivain
a des preuves à énumérer, des motifs à faire valo
inaires de la logique formelle. Maintenant que reste-t-il à faire à l’
écrivain
? Bien déterminer d’abord à quel ordre de vérités
ion comme à tout le reste, et auxquelles nous arrivons bientôt. Que l’
écrivain
, logicien toujours sévère pour le fond, emploie r
mise. Au reste, on conçoit qu’il faut se fier ici au coup d’œil de l’
écrivain
, comme, dans les préceptes de la tactique, au cou
a matière, aux circonstances, à l’occasion, à la nécessité. C’est à l’
écrivain
à comparer, à peser les preuves, à se déterminer
profité de la permission. Mais c’est par cela même que l’orateur et l’
écrivain
doivent se mettre en garde contre l’abus, et ne j
dans le Christianisme, et qu’il se prescrive une règle imposée à tout
écrivain
par la nécessité de plaire et d’être lu facilemen
sique pour lire quelque pièce justificative à l’appui de chaque air ?
Écrivain
en prose, M. de Chateaubriand ne ressemble point
ans gêner son essor. Tandis que Fontanes représentait auprès du grand
écrivain
le classique pur, qui corrige les écarts du goût,
la couleur des caractères différents, et changent de ton, suivant les
écrivains
. « Il n’y a qu’un pécheur larmoyant qui ait pu a
du prix aux moindres détails nous font entrer dans l’intimité de cet
écrivain
charmant. Elles servent d’introduction aux deux v
prolongées et des travaux pleinement mûris ; le temps n’est plus où l’
écrivain
consumait des dix et vingt années sur un livre, b
ialement ce livre, vous qu’attendent les carrières de l’intelligence,
écrivains
et orateurs de l’avenir, croyez au travail, à sa
dité et d’égoïsme. Faites-vous une plus haute idée de la mission de l’
écrivain
et de l’orateur. Je ne vous dis pas assurément de
ns ce livre et les exercices qu’il recommande sont indispensables à l’
écrivain
, mais comme préparation ; une fois à l’œuvre, c’e
a poésie française par Malherbe ? (31 juillet 1883). • Quels sont les
écrivains
qui ont le plus contribué à fixer la langue franç
de Bossuet. (12 novembre 1881). • Des relations de Louis XIV avec les
écrivains
de son règne. (29 novembre 1881). • Les moraliste
avait-il décadence ? (14 novembre 1882). • Quels sont les plus grands
écrivains
en prose du xviiie siècle, leurs principaux ouvr
oi Boileau a-t-il pu dire à Louis XIV que Molière était le plus grand
écrivain
du xviie siècle ? (11 novembre 1882). • Explique
? (18 novembre 1881). • Apprécier La Bruyère comme moraliste et comme
écrivain
. (4 novembre 1882). • Caractériser et apprécier l
sez de la règle des trois unités. (8 août 1881). • Qu’appelez-vous un
écrivain
classique, et dans la littérature française, quel
écrivain classique, et dans la littérature française, quels sont les
écrivains
français qui vous paraissent les plus dignes de c
érature romaine de ce temps ; mais cette imitation, pratiquée par des
écrivains
de génie, ne fut jamais servile ni outrée. Ce fut
parmi les académiciens, un homme que Boileau appelle le plus sage des
écrivains
, Vaugelas. Observateur judicieux, il s’étudia à d
de tact et d’impartialité dans ce travail d’élimination qu’il vit les
écrivains
, même ceux qui travaillèrent à le combattre, se s
re, la préoccupation du scepticisme. D’un autre côté, nous voyons les
écrivains
qui ont traité des mœurs au xviiie siècle (excep
peut s’appliquer, par excellence, la définition de M. Nisard : « Des
écrivains
, prosateurs ou poètes, qui traitent des mœurs, no
aliste, entendu largo sensu, peut être donné à plusieurs catégories d’
écrivains
; mais dans un sens restreint, il s’applique à un
ères du style de Tacite, qu’on ne peut comparer à celui d’aucun autre
écrivain
, quoiqu’on ait voulu quelquefois le rapprocher de
rumeux et le ciel grisâtre de la Germanie. « Ainsi, dit M. Burnouf, l’
écrivain
qui pénétra le plus avant dans les replis du cœur
cueillit sur parole les vaniteux récits. Quoi qu’il en soit, tous les
écrivains
du grand Siècle, entre autres Balzac, Saint-Évrem
ment parfait, sa valeur vraie et son prix, à chaque œuvre et à chaque
écrivain
du xviie siècle, et d’avoir proclamé une doctrin
ux dernières exagérations des sentiments qu’il professe. Cependant un
écrivain
un peu sévère, Fabre d’Églantine, nous parait dép
aire, il consiste, dans cet ouvrage, à se montrer narrateur consommé,
écrivain
facile et élégant, peintre animé et sobre à la fo
il faut que l’ouvrage soit « fondu d’un seul jet ». Faute de plan, l’
écrivain
reste dans une pénible, et en est réduit à « choq
bres. 2º Du Mouvement. — Il résulte naturellement de l’ordre. Quand l’
écrivain
se sera fait un plan sévère, « il n’aura que du p
et la plaisanterie ; » 3º la persuasion, « fruit de la sincérité de l’
écrivain
. » Conclusion. — Quand toutes ces qualités sero
le comme un défaut ce dont Buffon fait une qualité indispensable de l’
écrivain
: « Nous avons, dit-il, une fausse politesse, sem
versations rédigées… On peut dire qu’il est, avec La Rochefoucauld, l’
écrivain
de bonne compagnie, l’écrivain de qualité par exc
re qu’il est, avec La Rochefoucauld, l’écrivain de bonne compagnie, l’
écrivain
de qualité par excellence car tous deux ont fait
ns la société du xviie siècle se refléter dans les œuvres des grands
écrivains
. La Fontaine fait repasser devant nos yeux les ce
out nous y trouvons les influences mondaines, partout aussi, chez les
écrivains
, la préoccupation de rendre au public ce qu’ils l
toutes les différentes qualités du poète. Et pourtant tous ces grands
écrivains
portent le nom de poètes, parce qu’ils ont senti
tte grande vérité : que la langue se forme dans le peuple, et que les
écrivains
et les savants doivent se borner à en polir la ru
et éprouve un vif désir de tirer de sa situation précaire le brillant
écrivain
et de lui assurer une existence exempte des pénib
l’illustre défunt. Un jour le roi demanda à M. Despréaux quel était l’
écrivain
le plus remarquable de son règne ; le choix pouva
t tous les tons, s’adapte à tous les caractères. Observateur profond,
écrivain
plein de verve, de bon sens et de naturel, il a a
l’adresse, à moins d’une très grande familiarité. § 19. Principaux
écrivains
épistolaires. Chez tous les peuples un peu ava
très loin. Il nous reste un assez grand nombre de lettres des grands
écrivains
grecs, quoiqu’elles ne soient pas toutes authenti
s de Pline le jeune, celles de Fronton, et celles d’un grand nombre d’
écrivains
chrétiens, sont aussi curieuses par les sujets qu
gné a mérité, par ses lettres, une place au milieu de nos plus grands
écrivains
. Il n’y a pas de livre plus lu que le sien ; il e
les différents genres de littérature répandus dans les livres de nos
écrivains
les plus élevés. Corneille, Boileau, La Motte, Vo
dernier, sous le titre d’École de littérature tirée de nos meilleurs
écrivains
, deux volumes très curieux, où il met, en effet,
x traités, en les débarrassant du fatras métaphysique auquel les deux
écrivains
se laissaient trop facilement entraîner ; en augm
diverses situations de la vie de l’agrément et des charmes. Combien d’
écrivains
, combien de poètes surtout, ont aimé à s’inspirer
omplet, ne lui avons-nous pas donné une étendue trop considérable ? L’
écrivain
cité plus haut se chargera de répondre. De nos jo
ce qu’il y a de plus parfait et de plus généralement admiré chez les
écrivains
que le témoignage des peuples a placés au premier
t par Pascal, par les Pensées de littérature dans lesquelles le grand
écrivain
a consigné quelques-unes des observations qu’il a
te son attention aux figures, aux mouvements, aux tours du style de l’
écrivain
qu’on lui aurait donné pour modèle : et combien p
ulation. Mais je persiste à demander : 1° que le sujet soit pris d’un
écrivain
du premier ordre, afin d’avoir plus sûrement à le
Moïse. Homère, Platon, Virgile, Horace, ne sont au-dessus des autres
écrivains
que par leurs expressions et leurs images : il fa
r eux que ce style : estropié qui les· enlève soit rare, et que peu d’
écrivains
; s’en accommodent. Les comparaisons tirées d’un
multitude, et dit ingénument, avec le public, que Capys est un froid
écrivain
. Le philosophe consume sa vie à observer les homm
et pour le naturel, n’est pas moderne, et ne ressemble en rien à nos
écrivains
, c’est qu’il leur a été plus facile de le néglige
re les grands génies que les plus élevés qui en soient capables. Tout
écrivain
, pour écrire nettement, doit se mettre à la place
’exerce sur de certains chapitres, elle corrompt et les lecteurs et l’
écrivain
. Je conseille à un auteur né copiste, et qui a l’
son déclin : la poésie le réclame, et notre langue doit beaucoup aux
écrivains
qui le disent en prose, et qui se commettent pour
a terminera point en comparant, comme l’on lait quelquefois, un froid
écrivain
de l’autre siècle aux plus célèbres de celui-ci,
i qui parlera après moi58. Que vous manque-t-il enfin ? Vous avez des
écrivains
habiles en l’une et en l’autre oraison ; des poët
et sublime. B. Mais saint Augustin dont vous parlez, n’est-ce pas l’
écrivain
du monde le plus accoutumé à se jouer des paroles
eur du temps a mis dans ces grands hommes, comme dans tous les autres
écrivains
de leurs siècles, d’avec ce que leur génie et leu
écipitée lit place à un spectacle plus plaisant : c’était une foule d’
écrivains
de tout rang, de tout état et de tout âge, qui gr
bizarre Des vieux manuscrits vermoulus, Et la suite inutile et rare D’
écrivains
qu’on n’a jamais lus. Le dieu daigna de sa main m
conservé leur grande réputation, c’est qu’il ne s’est point trouvé d’
écrivain
pur et châtié chez ces nations, qui leur ait dess
n voile impénétrable. Ce sont des expressions triviales échappées à l’
écrivain
. « Qu’il subisse sans murmurer les arrêts d’une
encore. Le philosophe de Sans-Souci, qui est aussi grand musicien qu’
écrivain
supérieur, sera, je crois, de mon opinion. Je sui
, à la vérité, à la seconde, mais très-supérieure à celle de tous les
écrivains
de son temps, si vous en exceptez M. Racine. Je r
juration de Saint-Réal. La France fourmille d’historiens, et manque d’
écrivains
. De quoi diable vous avisez-vous de louer les phr
le génie de la tangue, par les qualités de l’esprit et de l’âme de l’
écrivain
, par le genre dans lequel il s’exerce, par le suj
in par la nature des choses qu’il exprime. On a dit que le style d’un
écrivain
portait toujours l’empreinte du génie national. C
taient, dans les langues anciennes, autant de licences que les grands
écrivains
s’étaient données et avaient fait passer. L’itali
de la langue, autant le génie de la langue influera sur le style des
écrivains
. Dans une langue qui n’a rien de séduisant par el
e en dépit de l’oreille et sans le prestige de 1 imagination, force l’
écrivain
à serrer son style, à lui donner du poids, de la
séduisante par l’abondance, la richesse, la beauté de l’expression, l’
écrivain
ressemble souvent aux habitants d’un heureux clim
i ne dit presque rien à l’âme, et ne laisse rien à l’esprit. L’habile
écrivain
est celui qui sait en même temps user et n’abuser
écrire. Homère, Platon, Virgile, Horace, ne sont au-dessus des autres
écrivains
, dit La Bruyère, que par leurs expressions et par
variété inépuisable dans les caractères du style. Le caractère de l’
écrivain
se communique aussi à ses écrits ; ses pensées en
ffections habituelles de son âme, résulte encore : dans le style de l’
écrivain
, un caractère particulier, que nous appelons sa m
e par affectation, par imitation, décèlent toujours l’artifice ; et l’
écrivain
qui croit alors avoir une manière à soi n’est que
ité noble ; mais ce caractère universel est modifié par le génie de l’
écrivain
, il l’est aussi par la nature des événements qu’i
es, il y a aussi, du côté du style, des qualités essentielles, dont l’
écrivain
n’est jamais dispensé. La première de ces qualité
e dans le style ; et celle-là n’est jamais difficile à éviter, pour l’
écrivain
français qui veut bien s’en donner le soin. Les b
Homère, Sophocle, Virgile, se trouveraient confondus avec une foule d’
écrivains
médiocres, si on ne jugeait d’eux que par le plan
nie des hommes extraordinaires, et l’original même ces règles que les
écrivains
sans génie embrassent avec tant de zèle et avec s
de Rousseau et de tous les Poètes de son siècle. Ces deux excellents
écrivains
se sont distingués l’un et l’autre par l’art diff
gnance toutes les remarques que j’ai osé faire sur les plus illustres
écrivains
de notre langue. Personne n’est plus passionné qu
écisions. J’excepte ces mots : Bossuet, le seul éloquent entre tant d’
écrivains
qui ne sont qu’élégants : car je ne crois pas que
stoire, ce serait déjà trop pour reconnaître en lui, non-seulement un
écrivain
du premier ordre, mais encore un génie sublime qu
mêmes, rendues clairement. VII. Ce qui fait souvent le mécompte d’un
écrivain
, qu’il croit rendre les choses telles qu’il les a
Despréaux va de pair avec Racine : cela est injuste. XXII. J’aime un
écrivain
qui embrasse tous les temps et tous les pays, et
ir à la conclusion. Un esprit perçant fuit les épisodes et laisse aux
écrivains
médiocres le soin de s’arrêter à cueillir les fle
le compter parmi les philosophes de son siècle. XXXVII. Les premiers
écrivains
travaillaient sans modèle, et n’empruntaient rien
règle son mouvement et le soumet à des lois ; sans cela, le meilleur
écrivain
s’égare, sa plume marche sans guide, et jette à l
; à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond du sujet, et que l’
écrivain
n’ait pas eu d’autre objet que la plaisanterie :
ommunes d’une manière singulière ou pompeuse ; rien ne dégrade plus l’
écrivain
. Loin de l’admirer, on le plaint d’avoir passé ta
le langage quand ils l’ont corrompu en détournant les acceptions. Ces
écrivains
n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en
re leur lecteur, et ornés afin de lui plaire. En somme, le style d’un
écrivain
est la reproduction fidèle de son esprit. Si quel
e le sens des mots, qui tient si souvent en suspens la plume des bons
écrivains
. Bien choisis, les mots sont des abrégés de phras
rivains. Bien choisis, les mots sont des abrégés de phrases. L’habile
écrivain
s’attache à ceux qui sont amis de la mémoire, et
en exprimer n’est pas celui de concevoir ; le premier fait les grands
écrivains
, et le second les grands esprits. Ajoutez que ceu
s formes de phrases ; celles-ci, quand elles sont seules, forment les
écrivains
inférieurs ; parmi les autres, il faut distinguer
re seulement, de celles qui viennent de l’âme. Ces dernières font les
écrivains
excellents. LXI. Il y a un style qui ruine l’espr
r. De même donc qu’il y a deux sortes de styles, il y a deux sortes d’
écrivains
; les uns qui dessinent ou peignent leur pensée,
orateurs et les moralistes verbeux, et strictement les poëtes et les
écrivains
sentencieux : leur nature le veut ainsi. La logiq
ce, un mot corresponde avec un autre mot. Il faut, pour être un grand
écrivain
, une perspicacité d’esprit, une finesse de tact p
tyle est une qualité indispensable, et qui suffit pour recommander un
écrivain
. Si, sur toutes sortes de sujets, nous voulions é
avons plus les mêmes humeurs, les mêmes opinions, les mêmes mœurs. Un
écrivain
qui voudrait faire des vers comme Boileau, aurait
’homme, aux mœurs du temps, plus le style doit s’écarter de celui des
écrivains
qui n’ont été modèles que pour avoir excellé à mo
n’est pas le goût qui lui a manqué, mais le succès. CXIX. Il y a tel
écrivain
dont on pourrait dire qu’il écrit à petits plis.
en parlant des jugements qu’il a portés sur la plupart de nos grands
écrivains
, si l’on trouve que je relève davantage les défau
-être que le cardinal de Richelieu était supérieur à Milton. Mais les
écrivains
pathétiques nous émeuvent plus fortement ; cette
igures du style, mais nous avons dit qu’elle n’était pas la seule ; l’
écrivain
peut encore donner au discours l’énergie ou l’élé
e ne caractérise pas l’idée, elle doit caractériser le sentiment de l’
écrivain
ou du personnage en scène. J’entre dans une églis
t nuit ; comparez-les ensemble, et, si elles appartiennent à de vrais
écrivains
, vous remarquerez comment elles se modifient d’ap
peu auparavant, ce retour monotone est un signe de négligence dans l’
écrivain
. Cherchez à substituer un autre terme. Le travail
hors de l’usage commun, mais empruntées pourtant à une époque ou à un
écrivain
de la langue elle-même, comme en frauçais le Maro
, ces lois éternelles du goût, qui doivent être la conscience de tout
écrivain
. En publiant le Lutrin, qui prouve que l’imaginat
gna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage
écrivain
la langue réparée, N’offrit plus rien de rude à l
ot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant
écrivain
. Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous pres
asses jalousies, Des vulgaires esprits malignes frénésies. Un sublime
écrivain
n’en peut être infecté2 ; C’est un vice qui suit
gloire, et qu’un sordide gain2 Ne soit jamais l’objet d’un illustre
écrivain
. Je sais qu’un noble esprit peut sans honte et sa
ont bien plus avancées. Mais le premier soin de celui qui veut, comme
écrivain
, se faire estimer, ou, comme orateur, fixer l’att
l. V, c. 10.) La doctrine des lieux n’est pas inutile. Quoique des
écrivains
d’une autorité grave (MM. de Port Royal, Art de p
e) quand nous ne serons plus. » C’est son goût et son jugement que l’
écrivain
doit consulter sur cela comme sur tout le reste.
end. Le talent de bien disposer, tient au talent de bien concevoir. L’
écrivain
, qui dans ses ouvrages n’offre pas cet ordre lumi
ont l’orateur fait usage ? Quelle est celle des deux méthodes dont l’
écrivain
doit faire usage ? Je réponds qu’il doit se servi
s à l’esprit de l’orateur. « Il est bien des choses, dit ce judicieux
écrivain
, que nous devons tirer de notre propre fonds. La
le style est vicieux, dur et raide, faible et affecté. Le style d’un
écrivain
a toujours quelque analogie avec sa manière de se
tion a un style différent suivant son caractère ou son génie ; chaque
écrivain
en a un qui lui est propre, et qui tient à sa man
et la seconde seulement à l’expression. Au reste, selon ce judicieux
écrivain
, les meilleures expressions tiennent aux choses m
t, l’auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant
écrivain
. (Art poét, , ch. I.) Soit qu’on parle, soit qu’
qui leur fournissent le plus d’occasions de s’égayer aux dépens de l’
écrivain
ou de l’orateur. L’homme qui parle mal nous sembl
aticales, joindre la lecture et l’usage : la lecture de nos meilleurs
écrivains
tant poëtes qu’orateurs ; l’usage qui s’acquiert
qu’il rende fidèlement, qu’il fasse voir au grand jour la pensée de l’
écrivain
. Comme on a pour objet, soit en parlant, soit en
e puisse en aucune manière ne nous pas entendre. » (L. VIII, c. 2.) L’
écrivain
qui nous oblige à le suivre avec l’attention la p
st le jugement qui doit nous avertir de ces sortes d’exceptions. Si l’
écrivain
est alors moins clair, il ne l’est qu’avec dessei
et qu’on appelle familier noble. Un art essentiel à l’orateur et à l’
écrivain
est de savoir entremêler dans les compositions d’
on pure, Et ce n’est point ainsi que parle la nature. Les meilleurs
écrivains
ont blâmé l’affectation. Cette affectation d’esp
le goût du temps de Balzac et de Voiture. Racine, Boileau et les bons
écrivains
du siècle de Louis XIV, en corrigèrent les França
ançais. Cependant Voltaire se plaint que, de son temps, on voyait des
écrivains
qui tombaient dans le même défaut. « Le déplacé,
es plaintes en ces termes : « Ce que je trouve de cruel dans quelques
écrivains
modernes, c’est qu’ils ne veulent jamais être nat
génieuses qu’elles ne sont, conduit nécessairement à l’obscurité. Les
écrivains
de ce genre sont insupportables. C’est à eux que
r afin de s’insinuer par elle plus avant et jusqu’au fond de l’âme. L’
écrivain
, comme l’orateur, ne doit négliger aucun moyen de
t au caractère du morceau qu’il veut composer, de même l’orateur et l’
écrivain
sont obligés de se pénétrer tellement de leur suj
os membres de phrase ont leur nombre et notre période sa cadence. Nos
écrivains
doués d’une oreille sensible et d’un goût sûr et
la langue, une oreille délicate, sont les guides les plus sûrs. Si l’
écrivain
possède bien la langue, s’il a exercé son oreille
sentimens qui lui appartiennent et que le génie de l’orateur ou de l’
écrivain
trouve avec plus ou moins de bonheur et de facili
s sentimens dont ces morceaux se composent à leur tour. Il faut que l’
écrivain
saisisse les couleurs et les nuances qui soient l
tiques et dans les sujets agréables. 1°.Style du récit. Quand l’
écrivain
expose, raconte, il faut que son style soit uni,
ut redoubler. L’abondance du discours prouve alors la persuasion de l’
écrivain
aussi bien que son talent ; elle montre en lui un
jets pathétiques. Qualités du style dans le pathétique. Quand l’
écrivain
veut toucher, émouvoir, son style doit être doux
u fond des pensées et des sentimens ; de celle qui part de l’âme de l’
écrivain
et se communique à celle du lecteur. La douceur d
demeure froid et languissant. C’est à la vivacité d’imagination de l’
écrivain
que tient la vivacité de son style. Pour bien ren
ton semblent psalmodier. (Boileau., Art poét., ch. 1.) On compare l’
écrivain
au musicien qui choisit le ton principal dans leq
nant l’une à l’autre avec art et avec goût. C’est ce que doit faire l’
écrivain
; mais c’est là le comble de la perfection. Heur
ont français ? Par l’usage, par l’emploi qu’en ont fait les meilleurs
écrivains
de la langue, enfin par le Dictionnaire de l’Acad
et complètement. Si l’expression ne rend pas la véritable pensée de l’
écrivain
, elle est fausse ; si elle ne rend qu’une partie
ne la confonde avec une autre. Il est donc extrêmement nécessaire à l’
écrivain
de posséder bien la langue qu’il parle, pour pouv
ur le terme propre est vicieuse lorsqu’elle vient de l’indigence de l’
écrivain
. Il ne faut pas employer deux ou trois expression
is. Les synonymes sont des nuances diverses d’une même couleur qu’un
écrivain
délicat emploie avec succès pour affaiblir ou for
ressions, point de meilleure règle que le bon usage et l’autorité des
écrivains
classiques. On apprendra la véritable valeur des
mande expressément de faire de tous deux un heureux mélange. Les bons
écrivains
les entremêlent ordinairement dans quelque sorte
usieurs phrases subordonnées à une phrase principale. Quelquefois un
écrivain
s’embarrasse par la difficulté où il est de lier
me passionné(1). La véritable beauté a deux sources différentes. Un
écrivain
de Port-Royal, Nicole, dans une dissertation lati
é sous ce lin Comme eux vous fûtes pauvre et comme eux orphelin. Ces
écrivains
ont fait rapporter les pronoms ils, eux à leur id
es tours qui fait le caractère de chaque style. C’est aux tours qu’un
écrivain
préfère et dont il fait le plus fréquent usage, q
ce, au style le plus élevé. Ils conviennent surtout aux ouvrages où l’
écrivain
traite de grands intérêts, où il a des motifs de
e image est noble, imposante ; mais elle devient languissante quand l’
écrivain
ajoute : « Charger son navire de bonnes œuvres, e
s forces. C’est en effet la faiblesse et l’indigence qui conduisent l’
écrivain
à ce vice. Peu riche en idées principales, il app
rappantes qui rendent la pensée avec justesse, avec énergie, les bons
écrivains
ne cherchent point à inventer des mots nouveaux ;
rmes de pensées varient à l’infini selon l’esprit et le caractère des
écrivains
, selon l’intérêt du moment, selon une infinité de
ion qui porte à faux n’est qu’une déclamation vaine. Énumération. L’
écrivain
fait usage de l’énumération lorsque, pour établir
la comparaison marche toute seule, comme dans l’exemple suivant où un
écrivain
veut donner une idée de la vaste science de Bacon
. » (Ossian.) Il n’est rien dans la nature qui ne puisse fournir à l’
écrivain
des sujets de comparaison ; on en peut prendre mê
s l’autorise. » (Quint., l. 9, c. 3.) On est fâché de trouver dans un
écrivain
comme J.-J. Rousseau ces concetti(1) : « Le repas
qu’une chaleur factice : et c’est le défaut où tombe nécessairement l’
écrivain
lorsqu’il nous laisse entrevoir les efforts qu’il
e lecteur n’est point entraîné par les choses mêmes ou par l’art de l’
écrivain
au point de consentir à l’exagération et d’y entr
on voulait le soutenir trop longtemps. Voilà pourquoi l’orateur ou l’
écrivain
doit revenir vite au discours ordinaire. 3°.
aussi traits d’esprit ; et l’on dit familièrement d’un homme ou d’un
écrivain
qu’il a du trait, pour faire entendre ou que sa c
it toucher. Il n’y a que le cœur qui puisse parler au cœur. Lorsqu’un
écrivain
ou un orateur nous crie sans cesse d’entrer dans
Exagération dans les pensées. Ces défauts viennent de ce que l’
écrivain
présente des pensées simples et communes sous des
» (Ibid., au mot goût.) Que dirait Voltaire aujourd’hui que certains
écrivains
semblent enchérir encore en ce genre sur les faut
sation familière. Boileau blâme le goût des pointes dans les premiers
écrivains
de notre langue : La prose la reçut (la pointe)
, le naturel du style dégénère en trivialité et en bassesse. Les bons
écrivains
évitent avec soin l’emploi des expressions popula
se garder encore, ce sont des alliances bizarres de mots. Il y a des
écrivains
qui emploient de ces rapprochemens singuliers, so
heureusement, s’est trouvée mille fois hors de sa place, parce que l’
écrivain
, faute de savoir se servir de la langue, a détour
uitter la langue des hommes pour en prendre une plus qu’humaine. Si l’
écrivain
en prose veut contrefaire le poëte, il y fait de
e. Trois moyens, selon Cicéron et Quintilien, contribuent à former l’
écrivain
et l’orateur : la lecture des bons modèles, la co
’à ce qu’il l’ait parfaitement comprise. Ainsi le style des meilleurs
écrivains
paraîtrait raide, affecté, quelquefois même obscu
n ne doit pas mener au plagiat. C’est ainsi qu’on nomme l’action d’un
écrivain
qui dérobe le travail d’un autre et se l’attribue
posé au naturel. Exemple. 1. Les Précieuses ridicules. Les meilleurs
écrivains
ont blâmé l’affectation. Règle pour le choix des
ns la nôtre que dans le grec et le latin ; cependant il y en a pour l’
écrivain
qui sait les y trouver. C’est ainsi que nous diso
ur le terme propre est vicieuse lorsqu’elle vient de l’indigence de l’
écrivain
. Il ne faut pas employer deux ou trois expression
tre chancelier d’Aguesseau, qui serait encore un de nos plus célèbres
écrivains
, quand même il n’aurait pas été un de nos plus gr
élocution. Les ornements se présentent d’eux-mêmes sous la plume de l’
écrivain
sagement philosophe, sans qu’il ait besoin de les
rit d’indépendance, ils ont cru ajouter à leur célébrité. Une foule d’
écrivains
obscurs, ne pouvant s’illustrer par l’éclat des m
uis bien des années déjà, notre plume a quelque habitude de juger les
écrivains
ou les livres. Notre intention a été de n’admettr
s vif plaisir a été de signaler les pages où l’homme se montre sous l’
écrivain
, où le style est la personne même trahissant son
de plus expressif dans la physionomie littéraire ou morale de chaque
écrivain
. Des préambules substantiels, où la biographie éc
s moraux et instructifs, parce qu’on ne doit point regarder comme bon
écrivain
celui qui traite, même avec talent, de choses imm
le monde existant, où puisent le moraliste qui peint la société et l’
écrivain
qui retrace une scène de la nature ; 2° le monde
parole. 2. Cette définition n’est exacte que pour l’orateur ; pour l’
écrivain
, l’élocution, c’est le style. 3. En rhétorique, l
mots. Ainsi considérée, elle embrasse le travail de l’orateur et de l’
écrivain
. 4. On distinguait autrefois trois sortes de styl
ion n’est point juste aujourd’hui ; car il y a autant de styles que d’
écrivains
au monde. 5. Le style a trois qualités principale
1. La correction du style est un devoir plutôt qu’une qualité dans un
écrivain
. Avant de composer, il faut avoir fait un bon cou
, qu’il faut chercher en écrivant : car elles se cachent, et les bons
écrivains
seuls peuvent les trouver. 2. On peut réduire à n
disproportionnées aux pensées. 13. On nomme déclamation le style des
écrivains
qui tombent dans les quatre défauts précédents. 1
liment à l’occasion des anniversaires présente plus de ressources à l’
écrivain
, en ce qu’il peut faire à ses correspondants l’ap
t à l’occasion des anniversaires présente-t-il plus de ressources à l’
écrivain
? — 12. Les réponses aux lettres de compliment ne
le agréable et affectueux, quelle que soit la position où se trouve l’
écrivain
; ils doivent être fondés, car il faut bien se ga
et qualités ; le portrait littéraire, ou description des œuvres d’un
écrivain
; et le portrait historique, ou description d’un
s détails aux caprices de l’imagination. 2. Dans la narration mixte l’
écrivain
tire son sujet de l’histoire ; il s’empare d’un f
irement puisée dans l’histoire des temps primitifs ou du moyen âge, l’
écrivain
doit s’identifier, dans sa narration, à l’esprit
ns de la narration mixte. Pourquoi la nommez-vous ainsi ? — 2. D’où l’
écrivain
tire-t-il son sujet ? — 3. Que suit-il de là ? —
ous par le mot merveilleux ? — 7. Quels sont au fond les devoirs d’un
écrivain
qui écrit une légende ? — 8. Quelles sont les qua
énomination propre. 10. Dans tous ces petits genres de composition, l’
écrivain
est libre de mêler et de croiser les rimes suivan
nt l’importance et la nécessité de tout ce que nous exigeons ici de l’
écrivain
. C’est chez les anciens surtout qu’il faut cherch
limité ce qu’ils ont gagné en politesse et en correction. De tous les
écrivains
anciens ou modernes, les auteurs des livres saint
de l’Écriture sainte, ce que nous avons à dire à ce sujet. Après les
écrivains
sacrés, Homère est de tous les poètes celui qui r
on jour le plus favorable. C’est en quoi consistent le grand art de l’
écrivain
, et la grande difficulté d’une description sublim
donne les principes qui sont à la portée de l’élève. Bientôt le jeune
écrivain
se sent plus à l’aise ; la facilité vient avec la
inimitables modèles de style, et s’est placée au rang des plus grands
écrivains
de la France. Après ce portrait de madame de Sévi
peau, et revient gaillard. » Veut-on maintenant juger du cœur de cet
écrivain
dans un récit touchant, où elle avait à peindre l
vous acquiert mon moi tout entier. Si, avec cela, Varanges est nommé
écrivain
de vaisseau, je ne sais plus où donner de la tête
a plus aucun charme, parce que toute illusion disparaît. Le goût de l’
écrivain
doit lui indiquer le choix à faire dans les détai
lumière, et tirer du clair-obscur de merveilleux effets : l’art de l’
écrivain
est le même ; l’opposition des tons et des couleu
c’est la vie même de la narration, c’est le but que doit atteindre l’
écrivain
: malheur à lui, s’il ne parvient qu’à ennuyer !
e fond même du sujet, ou par la manière dont il est traité. Un habile
écrivain
sait-tirer parti d’un sujet, même stérile en appa
appliquée aux chefs-d’œuvre de la littérature et aux modèles des bons
écrivains
. Le goût des élèves se forme en partie sur la foi
° L’épi naissant mûrit…, etc. Ce début est simple et gracieux : un
écrivain
jeune et sans expérience aurait accumulé ici les
foudroie Antoine, Verrès et Catilina, n’est plus l’orateur fleuri, l’
écrivain
élégant qui parlait pour Marcellus, pour Ligarius
lutarque, les rapports qui existent entre ces deux orateurs, et aucun
écrivain
moderne ne les a plus clairement exposés que La H
thène et Cicéron ne sont plus, à proprement parler pour nous, que des
écrivains
: nous ne les entendons plus, nous les lisons ; e
d’une semblable manière d’écrire ? Buffon va nous l’apprendre. « Ces
écrivains
, dit-il, n’ont point de style, ou, si l’on veut,
te, ni par conséquent moins sévère, lorsqu’il dit, en parlant du même
écrivain
, que son style effarouche et blesse trop souvent
le goût sain de l’antiquité demanderait que les pénibles efforts de l’
écrivain
y fussent moins visibles au lecteur, qui regrette
. On voit bien que ce que je dis ici du peintre, doit s’appliquer à l’
écrivain
. Ce que le premier fait par les couleurs, le seco
fait par les couleurs, le second le fait par l’expression. Si donc un
écrivain
nous trace le caractère d’un roi, connu dans l’hi
’aversion la plus forte. Mais c’est là l’effet que voulait produire l’
écrivain
, lorsqu’il nous en a offert la description. Dans
ue restées imparfaites, ont mis le comble à la gloire de Pascal comme
écrivain
. L’empreinte du génie marque ces pages inachevées
appréciateurs, M. Villemain, qui a traité « de Pascal considéré comme
écrivain
et comme moraliste » ; M. Havet, qui a donné une
nt morceau sur Pascal que contiennent ses Mélanges, le passage où cet
écrivain
décrit avec une admirable énergie la longue et ét
non à un ami, mais au public. La correspondance familière des grands
écrivains
ou des personnages remarquables offre un vif inté
les lettres un intérêt à la fois littéraire et historique. Parmi les
écrivains
dont la correspondance, tombée dans le domaine pu
de mérite qui les distingue bien particulièrement de tous les autres
écrivains
. Dans quelque langue que ce soit, Homère, Virgile
en dans la manière antique, elle se reproduit si fréquemment dans les
écrivains
sacrés, qu’elle n’a point ici l’air étrangère, et
. Comme Bossuet encore, M. Treneuil a bien conçu tout le parti qu’un
écrivain
pouvait retirer de l’étude et de la connaissance
C’est là ce qui constitue la véritable originalité ; ce qui fait d’un
écrivain
un homme à part, et donne à toutes ses production
vertu notre plus doux plaisir ! Que l’on mette ici, à la place de l’
écrivain
sensible, un de nos enjoliveurs modernes, ou l’un
is, s’accordent à reconnaître qu’il fut le plus universel de tous nos
écrivains
. Habile, adroit, remuant, infatigable, mêlant les
XIV, qui nous montre l’ami des arts, du luxe et de la civilisation, l’
écrivain
inimitable qui aurait produit un chef-d’œuvre, si
t fois plus que je ne pourrais vous en dire. Vous verrez que nos bons
écrivains
, Fénelon, Bossuet, Racine, Despréaux, employaient
les sujets soient indignes et du peintre et du coloris, que ce grand
écrivain
ne produise pas une foule de mauvais copistes, et
dies ; mais il a l’esprit de n’en rien dire. 7. Il veut dire que les
écrivains
d’aujourd’hui ne valent pas ceux du bon vieux tem
agination, si le sujet permet d’y jeter quelques fleurs. Le goût de l’
écrivain
doit le guider en cela. Fontenelle, dans ses ouvr
s philosophiques le souffle inspiré de la poésie35. 35. Principaux
écrivains
didactiques : Grecs. Platon, Aristote, Théophrast
Un Auteur qui produit un Ouvrage sur une matière que tant d’autres
Écrivains
ont traitée, s’impose l’obligation de dire pourqu
chaque article par une notice plus ou moins longue des plus célèbres
Écrivains
, soit anciens, soit modernes. Telle est la marche
écial des notes suivantes. A. — Sur M. de La Harpe. Il est peu d’
écrivains
qui aient été jugés avec plus de sévérité, ou exa
uence marquée, et que la postérité appréciera. Il est difficile qu’un
écrivain
conserve le même ton, le même caractère dans ses
s dans l’exécution dépendra ensuite du plus ou moins de talent dans l’
écrivain
traducteur ; mais il faut observer que le mérite
rien n’approche quand il s’élève, et qui reste au-dessous de bien des
écrivains
, quand il tombe. J’ai assez étudié M. de Chateaub
traordinaires, et que tout doit porter, dans les productions d’un tel
écrivain
, un caractère d’originalité qui peut faire époque
barbare, et que notre Chapelain, de gothique mémoire, est parfois un
écrivain
élégant, harmonieux, en comparaison de Milton. On
règle son mouvement et le soumet à des lois ; sans cela, le meilleur
écrivain
s’égare, sa plume marche sans guide, et jette à l
; à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond du sujet, et que l’
écrivain
n’ait pas eu d’autre objet que la plaisanterie ;
ommunes d’une manière singulière ou pompeuse ; rien ne dégrade plus l’
écrivain
. Loin de l’admirer, on le plaint d’avoir passé ta
e langage quand ils l’ont corrompu en détournant les acceptions1. Ces
écrivains
n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en
jour de sa réception, le 25 août 1753. 3. Nous lisons dans le même
écrivain
: « Il y a dans le lucidus ordo d’Horace quelque
peindre. Moïse, Homère, Platon, Virgile ne sont au-dessus des autres
écrivains
que par leurs expressions et leurs images. » (Car
et pour le naturel, n’est pas moderne, et ne ressemble en rien à nos
écrivains
, c’est qu’il leur a été plus facile de le néglige
de Balzac : « Lorsque, fatigué de l’incorrection et de la dureté des
écrivains
du seizième siècle, on arrive à Balzac, et que l’
és sur le compte de Balzac, et l’on n’a plus compris la gloire de cet
écrivain
, parce que les fautes seules lui restaient, tandi
l veut faire passer dans l’âme de ses auditeurs, puisqu’il y a tant d’
écrivains
qui n’avaient assurément pas les vertus qu’ils fo
aux énergiques et vrais, parvient jusqu’à émouvoir et à persuader. Un
écrivain
peut donc être éloquent non seulement en prose, m
lités qui le caractérisent ; et ces qualités sont bien rares dans les
écrivains
. Parmi les anciens, Phèdre dans ses Fables,Térenc
r suffit d’en bien savoir les principes généraux, et de lire nos bons
Écrivains
, que je ferai connaître en exposant les règles de
si le raisonnement n’est pas toujours chez lui la raison, on admire l’
écrivain
, même quand on résiste au penseur. Sous ses idées
on aime les arts pour en juger bien plus que pour en jouir. » 1. L’
écrivain
vise trop ostensiblement à un effet de terreur.
, les réactions et les congrès ont bâti une France, les poëtes et les
écrivains
en ont fait une autre. Outre ses frontières visib
semé. Honneur donc aux travaux des jeunes générations ! Les puissants
écrivains
, les nobles poëtes, les maîtres éminents qui sont
le sont venus, je ne dis pas de plus grands génies, mais de meilleurs
écrivains
». Suivent les portraits de Racine et de Boileau
e rien ajouter à la masse générale des connaissances. Écoutez, jeunes
écrivains
, et pratiquez, s’il est possible, des conseils fo
ommunes d’une manière singulière ou pompeuse ; rien ne dégrade plus l’
écrivain
. Loin de l’admirer, on le plaint d’avoir passé ta
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