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1 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
ot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un mauvais écrivain . (Boileau). Indépendamment de la pureté, qui est
st difficile de concevoir la clarté sans précision. Le grand art de l’ écrivain est de les concilier, et l’on n’y parvient qu’au
geance des dieux, Que ce muet discours et du cœur et des yeux. Peu d’ écrivains modernes ont porté aussi loin que Pope cet art pr
e Fontanes). Ces caractères généraux du style sont indispensables à l’ écrivain , quelque genre qu’il ait adopté et quelque sujet
ndant l’empreinte caractéristique de la manière particulière des deux écrivains  ; et l’on y retrouve la richesse et l’abondance d
leur genre : il est facile cependant d’y reconnaître la même main. L’ écrivain de génie a un style, une manière à lui, et on les
caractère particulier et distinctif, on en peut conclure que c’est un écrivain médiocre, qui ne travaille que d’imitation, et n’
célèbres à la touche de leurs pinceaux, on distingue aussi les grands écrivains à leur style et à leur manière particulière. C’es
teur donne à sa pensée : de là, le style concis et le style diffus. L’ écrivain concis resserre sa pensée dans le moins de mots p
re penser le lecteur, qu’à satisfaire complètement son imagination. L’ écrivain diffus, au contraire, ne croit jamais s’être asse
est en effet quelquefois difficile à saisir. On trouve cependant des écrivains aussi recommandables par la force que par l’abond
et nous aurons autant de peine à le suivre qu’à le comprendre. Mais l’ écrivain nerveux, que son style soit concis ou diffus, nou
c ne comporte aucune espèce d’ornement. Content de se voir entendu, l’ écrivain ne cherche ici ni à captiver l’oreille, ni à flat
Que faire alors, et quelle sera, pour être élégant, la ressource de l’ écrivain  ? Fléchier va nous l’apprendre. Il s’agit d’un hô
urions trop insister, avec Cicéron, sur les soins que doit prendre un écrivain pour réunir, autant qu’il est possible et que son
ogues, aux descriptions des saisons, des jardins, etc. C’est là que l’ écrivain peut dire avec M. Delille : Des couleurs du suje
b. i. C. 5). 13. Pope donne, à cet égard, un excellent conseil aux écrivains de tous les pays. In words as fashions, the same
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
e et d’un esprit. Cet ouvrage définitif participe à la perfection des écrivains qu’il analyse. Son style serré, savant et fin, un
s changements du goût, les chefs-d’œuvre en sont les événements ; les écrivains en sont les héros. On y fait voir l’influence de
ur met des noms célèbres, en faisant une place à part pour celui de l’ écrivain supérieur6 qui a élevé la critique à la hauteur d
beautés des livres qu’à nous rendre trop délicats sur les défauts des écrivains . S’il n’avait pas suffi, pour l’inventer, de la j
d’esprit et de la candeur d’âme dans un homme de bien, je dirais de l’ écrivain qui s’y est fait de nos jours une aimable célébri
clarté, la précision, la liaison, qu’y a-t-il pour la commodité de l’ écrivain  ? Ces qualités d’obligation, sans lesquelles on n
e en France, sont comme autant de priviléges pour le lecteur ; pour l’ écrivain , ce sont des charges et des devoirs. Quiconque a
ervir que des termes propres, c’est-à-dire pour n’être pas un méchant écrivain  ! De là, chez presque tous ceux qui ont du goût,
nt la fatigue, que ne paye pas toujours le succès. Aussi n’y a-t-il d’ écrivains résolus que ceux qui sont doués extraordinairemen
le, même aux mieux doués. Ce que l’histoire anecdotique de nos grands écrivains nous raconte de ces manuscrits raturés à toutes l
gue française, si complaisante pour le lecteur, est sans pitié pour l’ écrivain . Pour écrire clairement en français, c’est-à-dire
u’il faut remanier sans cesse ; qui, après avoir contenté un moment l’ écrivain , le rebutent2 ; qui ne paraissent jamais qu’une i
non le vrai lui-même ! Faut-il parler de la défiance que doit avoir l’ écrivain de cette demi-clarté trompeuse, qui peut lui suff
est que le plus noble de tous les travaux imposés à la race d’Adam. L’ écrivain qui jouit tout seul de son esprit ne mérite guère
se placent entre notre pensée et nous ; c’est le premier devoir de l’ écrivain de s’en défier, ou plutôt de les chasser courageu
res les plus riches en images sont les plus pauvres d’idées. Certains écrivains sont pleins d’images ; tout reluit, tout brille,
rons à notre tour. Il faut que l’étude les place dans la mémoire de l’ écrivain , qui les y garde, comme de l’argent qui dort, jus
vanité, notre vie même peut y être engagée ; car celui qui s’est fait écrivain , et qui ne sait ni ne pratique les lois du discou
Lacordaire, et à M. de Ravignan. 1. Joubert dit : « Les très-bons écrivains écrivent peu, parce qu’il leur faut beaucoup de t
3 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
u’elles peuvent féconder ces deux principaux éléments du travail de l’ écrivain , l’aider ainsi à inventer. Il s’agit d’abord de b
ts immenses par leur étendue et leur variété s’offrent sans cesse à l’ écrivain , l’homme et la nature, l’un et l’autre éternellem
pour inventer, quand il s’agit des mœurs ou des passions humaines, l’ écrivain doit d’abord s’observer lui-même et bien examiner
générales sur les mœurs d’après le sexe, on verra que les plus grands écrivains eux-mêmes ont souvent donné l’exception pour la r
gracieux, terribles, délirants, résignés, célestes et infernaux, quel écrivain nous montre la femme tout entière, comme Homère,
ierry ; et si parfois l’imagination a entraîné l’un ou l’autre de ces écrivains au delà de la vérité historique, l’excès ou le dé
collection de faits et d’observations pourraient être plus utiles à l’ écrivain que les réflexions solitaires de quelques heures
ve ou Tacite, fût ressemblant. Dans tous les cas, il est rare que les écrivains suffisent pour pénétrer bien avant dans l’intimit
mon gré, serait d’étudier, pour chaque nation, non pas seulement les écrivains qui ont prétendu la peindre ex professo, mais aus
reflètent le plus complétement ; de chercher, par exemple, parmi les écrivains grecs, romains, français, anglais celui qui est l
rtie intime de l’homme doit toujours avoir le pas, dans la pensée des écrivains , sur son revêtement extérieur ; l’âme et l’esprit
sur certaines spécialités extérieures de l’individu. Plusieurs de nos écrivains ont porté cette manière à l’abus le plus intoléra
lus catholiques que le pape et plus royalistes que le roi, il y a des écrivains qui, entraînés par ce désir outré de courir après
la condition essentielle de tout écrit digne d’être lu ; que plus un écrivain conserve de points de contact avec l’humanité en
, plus il est fidèle à sa mission. Remarquez enfin que l’orateur ou l’ écrivain ne doit pas seulement apprécier les mœurs dans le
répéter ce que je disais il y a quelques années : puissent les jeunes écrivains de l’un et l’autre sexe bien comprendre que l’out
4 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
le bon sens de la majorité répond avec Dandin : C’est le laid ; et l’ écrivain obscur ne devient jamais populaire. Le vrai talen
, dit très-bien Vauvenargues, orne les pensées profondes. » Certains écrivains allemands ont une prédilection toute particulière
n puisse dire en faveur des logogriphes philosophiques ou sociaux, un écrivain obscur sera toujours, à mes yeux, un écrivain inc
ophiques ou sociaux, un écrivain obscur sera toujours, à mes yeux, un écrivain incomplet. Je laisserais même au delà du Rhin, sa
constructions et le peu d’élasticité de sa phraséologie exigent de l’ écrivain les plus minutieuses précautions pour être toujou
ance, comme en Allemagne, le résultat d’un parti pris de la part de l’ écrivain . Le plus souvent elle n’affecte que les détails,
tise. » J’ajoute qu’on attrape aussi l’obscur et le galimatias. Que d’ écrivains auxquels s’applique le paragraphe de la Bruyère s
les formule. La sanction des autres est l’usage et l’assentiment des écrivains éminents ; leur code, les grammaires et lexiques
quand l’usage ou l’autorité les justifie. Sont-ils consacrés par des écrivains éminents, ou légitimés par les corps littéraires 
ot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain . Dans ces vers où Boileau distingue, comme on le
qui invente et dispose, l’auteur, de celui qui exprime et formule, l’ écrivain , il distingue aussi, d’après Cicéron, entre les d
e entier ! Et puis, quelles que soient l’érudition et l’habitude de l’ écrivain , est-il possible de connaître assez à fond les ph
te que poétique. J’accepte donc certaines innovations, et pense qu’un écrivain est excusable quand, pour rendre une idée réellem
onyme de paresse ou d’ignorance. La preuve en est que les plus grands écrivains , ceux qui ont en effet le plus d’idées neuves, us
e des plus minutieuses prescriptions de la grammaire et de l’usage. L’ écrivain pur obéit à l’esprit, le puriste est l’esclave de
5 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
du choix du sujet. Le sujet est donné par les circonstances, ou l’ écrivain le tire de son propre fond. Dans le premier cas,
onnaissons pas à la critique, disent-ils11, le droit de questionner l’ écrivain sur sa fantaisie, et de lui demander pourquoi il
haut, il n’y a ni bons ni mauvais sujets, mais de bons et de mauvais écrivains . D’ailleurs, tout est sujet, tout relève de l’art
le qu’en soit le travail, plutôt que la tête de Jupiter ? Avant que l’ écrivain mette la main à l’œuvre, ne se rappelle-t-il pas
fois cette idée admise, qui pourrait, en bonne logique, reprocher à l’ écrivain le choix d’un sujet même contraire à la morale, a
r un si beau désir à une si belle âme ! Une grave erreur de plusieurs écrivains actuels, mais dont, pour l’honneur du siècle, j’a
es des trente dernières années. Cependant les aberrations même de ces écrivains prouvent qu’ils ne regardent pas le choix du suje
donc qu’au vulgaire et aux oisifs qu’ont paru vouloir plaire certains écrivains de notre siècle, les romanciers surtout, qui en f
mpris celui de la forme, qui appelle également toute l’attention de l’ écrivain . Parfois un bon sujet de drame, délayé dans un ro
ste du roman. Enfin le sujet doit être en rapport avec le talent de l’ écrivain . Tout le monde connaît la maxime d’Horace : Sumi
ist ? Ainsi, moral, intéressant, fécond, proportionné aux forces de l’ écrivain et à la forme adoptée, qualités souveraines du su
sujet immoral, ou stérile, ou inconciliable, soit avec le talent de l’ écrivain , soit avec l’élégance ou l’énergie du style ; et
6 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
mment ne se montre telle aux yeux du lecteur, que quand l’image que l’ écrivain se forme d’un objet, représente fidèlement cet ob
ensée cette vérité, cette justesse que la raison exige, il faut que l’ écrivain saisisse et marque le rapport, ou la disconvenanc
èce de pensées n’est ni bien visible, ni bien marqué. Il semble que l’ écrivain l’a caché à demi, afin que le lecteur le cherche
re, et que par conséquent elle n’a exigé aucun effort de la part de l’ écrivain . Mais quoiqu’elle fût dans le sujet, il n’a pas é
es doivent être rendues telles qu’elles se présentent à l’esprit de l’ écrivain . Les mots sonores et brillants affaibliraient sou
homme d’un sens droit, et naissent sans effort du sujet que traite l’ écrivain . Elles sont simples, communes et souvent triviale
auté, de grandeur, de noblesse, ou un autre agrément quelconque. Si l’ écrivain sacré avait dit simplement du conquérant le plus
ées ; c’est que le fond en est presque toujours le même dans tous les écrivains qui traitent le même sujet. La seule manière de l
st douce, mais en même temps majestueuse. C’est à cette variété que l’ écrivain doit s’attacher, pour se faire lire avec un plais
ployer, en fixant notre attention sur l’usage qu’en ont fait les bons écrivains . Article I. Des Qualités du Style. Que
e de Quintilien 2, la lumière qui brille dans un ouvrage d’esprit. Un écrivain ne pense, ne parle que pour les autres. Son premi
esprit seul agréable, qui fait le mérite d’un ouvrage, la gloire d’un écrivain , et le charme du lecteur. Oui, il faut qu’à la pr
de la clarté, et par-là même est vicieux. Il est donc du devoir de l’ écrivain , de donner à ses pensées toute l’explication et t
vez aussi à la lettre ce précepte si sage, que donne La Bruyère. Tout écrivain , dit-il, pour écrire nettement, doit se mettre à
et toujours ferme, dans les diverses routes qu’il peut se frayer. Un écrivain correct dans son style, est ordinairement exact d
’imagination, à la chaleur du sentiment. Il est constant qu’un habile écrivain peut, sans cesser d’être correct, embellir le dis
le de citer en preuves une infinité d’exemples tirés de nos meilleurs écrivains . Tout homme qui les a lus avec quelque attention,
er, peut cependant s’enrichir encore davantage sous la plume d’un bon écrivain . Ainsi les mots nouveaux ne doivent pas être pros
ment, ou à l’imagination. Dans ceux qui appartiennent à la mémoire, l’ écrivain expose, raconte : il faut que son style soit uni,
, naturel et rapide. Dans les sujets qui appartiennent à la raison, l’ écrivain se propose d’instruire : il faut que son style so
, ferme, énergique. Dans les sujets qui appartiennent au sentiment, l’ écrivain veut toucher : il faut que son style soit doux, i
imé, pathétique. Dans les sujets qui appartiennent à l’imagination, l’ écrivain cherche à plaire : il faut que son style soit fin
fois le nom, dont il tient la place. C’est ce que font les meilleurs écrivains , plutôt que de rien laisser dans le discours, qui
arques parussent minutieuses ou trop sévères, je répéterais ici que l’ écrivain , ne prenant la plume que pour instruire, ou pour
e, pour que nous puissions distinguer les objets. Maynard disait à un écrivain de son temps, qui tombait dans le phébus et le ga
de leur faire connaître les fautes de style échappées à nos meilleurs écrivains . Mais comme je suis bien loin de croire que mes o
citer les observations de nos plus grands génies et de nos meilleurs écrivains . Un tour heureux, dit Montesquieu en parlant de q
toutes nouvelles, que les hommes de goût réprouvent, et que les bons écrivains ont le plus grand soin d’éviter. Il faut à leur e
l’un desquels elle voit les lieux, et par l’autre, les temps. Mais un écrivain qui a du goût et de la justesse dans l’esprit, ne
7 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
de développements ; Ètre en rapport avec le talent et les forces de l’ écrivain  ; Prêter à la grâce ou à la puissance du style.
u et des circonstances données, et que le sujet le plus habituel de l’ écrivain est nécessairement la nature et l’homme. Pour con
ement la nature et l’homme. Pour connaître et reproduire la nature, l’ écrivain doit l’étudier dans ses phénomènes réguliers et i
ns ses phénomènes réguliers et irréguliers. Pour connaître l’homme, l’ écrivain doit d’abord s’étudier lui-même, puis étudier les
rconstances individuelles. Dans les passions, comme dans les mœurs, l’ écrivain doit s’étudier d’abord ; mais comme il n’est pas
ans les assemblées publiques, dans la société intime, enfin, dans les écrivains qui ont su le mieux la traiter. Il remarquera dan
les écrivains qui ont su le mieux la traiter. Il remarquera dans ces écrivains non-seulement l’art de peindre ou d’inspirer la p
dans la véritable acception de ce mot, est le procédé propre à chaque écrivain pour exprimer sa pensée. On ne peut donc, comme p
èles. 2° Saisir le ton convenable à la nature du sujet et au but de l’ écrivain . 3° Etudier les qualités essentielles et accident
consiste dans un parfait accord entre l’expression et la nature de l’ écrivain , du sujet et de l’idée. Les défauts opposés au st
’expression, en quelque sorte, l’écho du sens, et que tous les grands écrivains ont étudiée. Chapitre XIX. Outre ces qualit
e. L’élégance extrême en certains genres devient le style fleuri. Les écrivains ingénieux, qui perçoivent rapidement des rapports
rit. La connaissance des figures est nécessaire à tous et surtout à l’ écrivain . Le style figuré est dans la nature de l’homme, c
t un fait historique, une fiction, une opinion, un passage connu d’un écrivain  ; verbale, elle emploie à dessein un mot suscepti
dans les habitudes communes du discours, et ceux d’invention ou de l’ écrivain , qui appartiennent plus spécialement à celui qui
8 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
choix convenable et une sérieuse préparation ? Horace recommande aux écrivains de choisir des sujets proportionnés à leurs force
c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son objet, continue le même écrivain , que l’on se trouve embarrassé et que l’on ne sai
ses parties qui le composent vont directement au but que se propose l’ écrivain , plus il nous attache, plus il est beau, car notr
les place dans un ordre convenable, de même ce n’est pas assez pour l’ écrivain d’avoir mis à contribution son imagination, ses s
euls qui passent à la postérité. Aussi voyons-nous les plus illustres écrivains attacher un grand prix à cette partie de la compo
Boileau. En cela, il ne fera que suivre l’exemple d’un grand nombre d’ écrivains célèbres, entre autres de Tacite et de Pline le J
d’espèces de compositions littéraires qu’il y a d’objets divers que l’ écrivain peut traiter. Nous donnerons dans les deux autres
inture est si vive, que l’on s’imagine avoir l’objet sous les yeux. L’ écrivain lui donne une vie, une existence réelle ; il le p
erre de touche de l’imagination, et fait aisément distinguer le grand écrivain de l’écrivain ordinaire. Lorsqu’un auteur médiocr
de l’imagination, et fait aisément distinguer le grand écrivain de l’ écrivain ordinaire. Lorsqu’un auteur médiocre entreprend d
aux couleurs et aux images qui paraissent avoir été épuisées par les écrivains . Un beau modèle en ce genre est la description d’
ne colline, que lorsqu’on se sert d’une expression générale. Les bons écrivains , surtout chez les anciens, ont senti cet avantage
’est en considérant la nature sous ce haut point de vue, que certains écrivains de notre âge, Bernardin de Saint-Pierre, Chateaub
lequel on envisage un sujet ? Il est d’une extrême importance pour l’ écrivain de se rendre exactement compte du point de vue so
l’Océan, la foudre qui renverse les plus grands arbres des forêts, l’ écrivain devra chercher à élever nos cœurs vers l’auteur d
ès le but de l’auteur ? Si on envisage la fin que peut se proposer l’ écrivain , on trouve cinq espèces de descriptions : la desc
e qui favorise la description poétique, c’est la liberté dont jouit l’ écrivain , qui peut choisir le point de vue convenable, le
r à cette espèce de description le portrait littéraire, dans lequel l’ écrivain doit distinguer le ton, le talent, le génie parti
our les portraits conviennent aussi aux caractères. Les plus célèbres écrivains en ce genre sont Théophraste, La Bruyère et Vauve
que les rapports faibles, vagues et peu prononcés. C’est l’écueil des écrivains médiocres. Le parallèle a pour résultat de rendre
ment. 390. Citez quelques hypotyposes. Homère, Virgile et les grands écrivains français nous offrent une foule de tableaux de la
qu’il peut avoir eu lieu réellement, ou bien avoir été imaginé par l’ écrivain . Enfin, le fait est exposé depuis son origine jus
t les qualités nécessaires à la narration ? Le narrateur, comme tout écrivain , doit avoir pour but d’instruire et de plaire. Ma
ction doit être une, elle doit aussi être entière. Il faut donc que l’ écrivain fasse un récit complet, sans rien omettre d’impor
osition est le commencement, le début de la narration. C’est là que l’ écrivain , pour faciliter l’intelligence du récit et excite
aucoup d’habileté et d’art, parce qu’elle a l’obscurité à redouter. L’ écrivain doit savoir revenir sans effort sur les détails q
une haute importance ; car après un début majestueux et saisissant, l’ écrivain doit se soutenir et répondre à l’attente qu’il a
t est prévu, on ne peut plus compter sur le plaisir de la surprise. L’ écrivain , tout en évitant de laisser languir le récit, sui
des choses, la disposition, la forme, tout est à la disposition de l’ écrivain . La narration fabuleuse n’est pas pour cela affra
nde de la Croix et celle du Juif-Errant. 437. Quel est le devoir de l’ écrivain dans la narration légende ? Le sujet de la narra
avait recueilli dans ses souvenirs ou poétisé dans son imagination, l’ écrivain , bien loin de faire usage d’une critique excessiv
l’amour pour le bien, l’horreur pour le mal. Pour atteindre ce but, l’ écrivain se sert de comparaisons, de métaphores, de descri
dramatique et la préservent de la monotonie, en faisant disparaître l’ écrivain pour mettre en scène les personnages eux-mêmes. E
inculte, enfin un style froid et décoloré, qui ne permettrait pas à l’ écrivain de peindre et de mettre sous les yeux les lieux,
que où l’on écrit et le caractère particulier de sa nation. De plus l’ écrivain s’efforcera, à l’exemple de La Fontaine, de Bossu
urel que demande la lettre ? La première condition qu’on impose à un écrivain épistolaire est d’être simple et naturel : le tra
que la lettre a un caractère permanent que n’a pas la conversation. L’ écrivain sera naturel dans sa correspondance, s’il a une d
igé de s’excuser et d’expliquer le retard. 480. Nommez les principaux écrivains épistolaires. Parmi les écrivains épistolaires d
retard. 480. Nommez les principaux écrivains épistolaires. Parmi les écrivains épistolaires dignes d’être proposés comme modèles
9 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
tc., sont des néologismes de mots. Voici comment V. Hugo peint un bon écrivain  : Ses idées sont faites de cette substance part
s’insinue, bouillante et liquide, dans tous les recoins du moule où l’ écrivain la verse, et se fige ensuite, lave d’abord, grani
de cette fine délicatesse, de cette naïveté gracieuse de nos anciens écrivains , comme Froissart, Charles d’Orléans, Villon, Maro
du discours est le premier mérite. Fr. de Neufchâteau. En effet, un écrivain ne pense, ne parle que pour les autres. Son premi
sée ? L’obscurité de la pensée vient de l’obscurité de l’esprit de l’ écrivain . Il est certains esprits dont les sombres pensée
rage a été composé, que du résultat du travail opiniâtre par lequel l’ écrivain est parvenu à effacer la trace de ses efforts. Ra
ous les sujets, même aux plus simples ; et Boileau fait un devoir aux écrivains de dire les petites choses avec agrément et avec
ment, ou à l’imagination. Dans ceux qui appartiennent à la mémoire, l’ écrivain expose, raconte : il faut que son style soit uni,
, naturel et rapide. Dans les sujets qui appartiennent à la raison, l’ écrivain se propose d’instruire : il faut que son style so
ferme et énergique. Dans les sujets qui appartiennent au sentiment, l’ écrivain veut toucher : il faut que son style soit doux, i
imé, pathétique. Dans les sujets qui appartiennent à l’imagination, l’ écrivain cherche à plaire : il faut que son style soit fin
les poètes du siècle dernier avaient la perfection de la monotonie. L’ écrivain doit s’efforcer de varier ses locutions, ses tour
articulières. Quoiqu’il y ait autant de styles différents qu’il y a d’ écrivains , de sujets, et pour ainsi dire de pensées, cepend
le, ou dans un genre plus élevé, ou dans un genre sublime, et comme l’ écrivain ou l’orateur s’y propose principalement, d’après
uis, qui se distingue par une naïveté toute spontanée, après quelques écrivains du xve  siècle et du xvie dont nous avons, en pa
ontaine qui est inimitable sous ce rapport. La naïveté, chez ces deux écrivains , n’est pas seulement un don de la nature, c’est e
naïveté de Marot, de Montaigne, de La Fontaine et de quelques autres écrivains est une grâce, chez d’autres, dit J.-J. Rousseau,
s que l’esprit du lecteur puisse aisément deviner le reste. Parmi les écrivains qui se sont distingués par la finesse du style, n
trouvons des modèles de style magnifique dans l’Écriture, et chez les écrivains qui ont puisé leurs inspirations dans le christia
uteur les mêle le mieux. Bossuet, le plus sublime des orateurs et des écrivains , se garde bien de l’être toujours. Chaque ouvrage
e qui convient, voilà ce qui constitue l’homme parfait et l’excellent écrivain .
10 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
’imagination donne la forme aux idées. Cela posé, on conçoit que si l’ écrivain veut parvenir à communiquer et à faire partager s
gue nationale. La langue nationale est l’instrument à l’aide duquel l’ écrivain communique avec ses lecteurs. Avant de s’essayer
ard, quand le jugement est bien assis, on peut sans doute aborder des écrivains douteux et inférieurs, mais avec précaution et so
ce sens, il s’agit de chercher à bien comprendre et à bien rendre les écrivains anciens, plutôt que de prétendre lutter avec eux,
ts en apparence ; car tout ce qui peut occuper l’homme appartient à l’ écrivain , et lui est, à l’occasion, sujet de composition ;
gée avec intelligence n’a jamais nui à l’originalité. Sans parler des écrivains anglais, italiens, allemands surtout, dont un si
t une en particulier. » Mais de toutes les études préliminaires de l’ écrivain , la plus importante est celle de la philosophie e
par les circonstances, crée des prodiges. Combien ne cite-t-on pas d’ écrivains qui se sont élevés dans certains sujets, et, quel
ses pas, soit pour se rendre un compte plus exact des intentions de l’ écrivain , soit pour mieux retenir l’ensemble et les détail
es avis sur ces travaux préparatoires qui servent d’exercice au jeune écrivain et remplissent ce que l’on nomme dans les collége
dans notre état actuel de société, à la formation d’un penseur, d’un écrivain inventif 10. Schlegel voulait voir réunis, dans l
nd général, ni le grand diplomate, ni le grand artiste, mais le grand écrivain  : Nature’s chief master piece is wrlting well.
11 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
Les ouvrages didactiques, dans le genre littéraire, sont ceux où l’ écrivain expose les principes et les règles d’un art. Il e
lle pourrait avoir lieu, la liaison des matières exige toujours que l’ écrivain rappelle ces principes, et les trace du moins suc
s règles sont des branches qui tiennent à la même tige. Il faut que l’ écrivain (qu’on me passe cette expression) fasse monter le
a capacité des esprits médiocres, et traité dans une juste étendue. L’ écrivain doit même revenir plusieurs fois sur une même cho
de littérature, peuvent se rapporter an genre didactique, parce que l’ écrivain y mêle toujours à la discussion, le développement
en fausse idée du poète ou de l’orateur, et serait injuste envers ces écrivains . Cependant on a vu des critiques, qui faisant un
p que Voltaire est tombé dans les mêmes excès, à l’égard de plusieurs écrivains . Rien de plus scandaleux dans la république litté
oit scientifiques. On verra bientôt que les Grecs, les Latins, et les écrivains de notre nation l’ont employé avec le plus grand
avec le plus grand succès, pour traiter toutes sortes de matières. Écrivains didactiques ; écrivains critiques ; dialogueurs.
s, pour traiter toutes sortes de matières. Écrivains didactiques ; écrivains critiques ; dialogueurs. Tous les ouvrages did
12 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
avec une égale énergie deux passions rivales. Soutiendrez-vous que l’ écrivain ressente au même degré ces affections contraires 
rmis ainsi ; car on conçoit que, s’il en était autrement, la vie de l’ écrivain et de l’orateur serait la plus intolérable existe
able existence qu’on pût imaginer. La vérité, à mon avis, c’est que l’ écrivain qui veut communiquer ou exprimer la passion doit,
oute idée de sensibilité pratique et actuelle. La passion comprise, l’ écrivain saura la feindre lui-même ou la prêter aux autres
u pour soulever et calmer à son gré ces fièvres de l’âme, il faut à l’ écrivain des études aussi obstinées, aussi diverses qu’au
s et les modèles à suivre. Je ne l’essaierai même pas. C’est au jeune écrivain à en rechercher les symptômes et les diagnostics
es, dans la société intime où l’a placé la nature ou le hasard, que l’ écrivain étudiera les passions : Segnius irritant animos
ontaine, de madame de Sévigné, de J. J. Rousseau et de son école. Ces écrivains passionnent toute chose, et l’intérêt tout person
re. Il serait difficile d’indiquer des sujets où il soit interdit à l’ écrivain d’introduire la passion. C’est à peine si j’excep
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
premier analysé les influences produites par le milieu social sur les écrivains , et par les écrivains sur la société qui les vit
fluences produites par le milieu social sur les écrivains, et par les écrivains sur la société qui les vit naître. Il anime et vi
aient oublier que la justice et la vérité sont la loi commune de tout écrivain , et que celui qui parle sur les livres des autres
tice accroîtra ses lumières. Il sera le vengeur et le panégyriste des écrivains distingués. Il sentira vivement leurs fautes ; il
ude doit être soutenue et tempérée par la méditation attentive de nos écrivains , et par l’examen des ressemblances de génie, et d
nt que du goût, il n’en aura pas assez. C’est ainsi qu’en général les écrivains sages et froids, qui, dans leur marche compassée,
èles, ce serait cette critique qui semble se monter au ton des grands écrivains qu’elle juge, et prendre les formes de leur talen
oquente, selon le génie des divers membres de cette glorieuse tribu d’ écrivains qu’il passe en revue. L’histoire, la biographie,
14 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
rincipes littéraires, il faut donc joindre la connaissance des grands écrivains qui les ont appliqués. 304. Cette règle n’est-ell
ion de tous les rhéteurs, mais encore sur la pratique des plus grands écrivains de tous les temps. Virgile et Cicéron, dit M. Lau
re, doivent s’attacher dans leurs lectures aux meilleurs ouvrages des écrivains les plus illustres. C’était la pratique de Quinti
nt toujours nuisibles au développement des qualités qui font le grand écrivain . On perd, en les lisant, ces sentiments nobles, g
pourra entreprendre d’autres lectures, et faire connaissance avec les écrivains dont la réputation est moins éclatante. 308. — Es
pas un sage, qui n’ait fini par restreindre à un très petit nombre d’ écrivains favoris l’élite imposante des amis que la lecture
r cette imitation servile, qui consiste à se traîner sur les pas d’un écrivain et qui a fait tant de mauvaises copies des meille
. A ce témoignage nous pouvons ajouter la pratique des plus illustres écrivains , qui tous se sont livrés à cet exercice, depuis D
t dans la fidélité, qui fait qu’on n’altère en rien ni la pensée de l’ écrivain , ni le génie de la langue. Article III. De
, surtout celles qui tendent plus directement au but que se propose l’ écrivain . Exemples : Les Lettres. Studia adolescentiam
15 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
re sur-la nôtre, c’est de n’avoir point été fixée par ses plus grands écrivains , comme la langue française le fut par Racine, Bos
ussi clair, et en même temps aussi complet. Francesco Soave, l’un des écrivains les plus distingués de l’Italie, en publia une tr
enferme. On en fit tant de cas en Allemagne, que Zimmermann, l’un des écrivains les plus instruits et les plus élégants de ce pay
mérite de l’ouvrage de Blair, si on pouvait le contester. M. Prévost, écrivain très distingué, professeur de philosophie à Genèv
la manière la plus heureuse par des exemples empruntés aux meilleurs écrivains dans toutes les langues anciennes et modernes. Ma
Lectures, il pourrait se faire qu’il eût adopté les idées de quelque écrivain sans se rappeler aujourd’hui l’ouvrage auquel il
’il a pris la liberté nécessaire de critiquer sévèrement le style des écrivains les plus distingués de sa nation, on voulait user
méditations. Le premier soin de celui qui veut se faire estimer comme écrivain , ou fixer, comme orateur, l’attention du public,
cis, auquel de la nature ou de l’art nous devons le plus d’excellents écrivains et d’orateurs distingués. Quant aux moyens que l’
nt point été formés à apprécier les beautés vraies et nobles des bons écrivains , sont toujours prêts à être séduits par l’éléganc
ncipes. Cependant, comme beaucoup de personnes ne cherchent à être ni écrivains ni orateurs, examinons quels avantages elles peuv
est proposé ; ouvrages tels qu’en ont produits un grand nombre de nos écrivains et de nos orateurs. Les objets sur lesquels le go
fois comment l’art pouvait imiter avec plus d’exactitude, comment un écrivain pouvait conduire son sujet avec plus d’habileté,
uite à avancer qu’Homère est dénué de beautés, qu’il le tient pour un écrivain lourd et sans verve, et qu’il aimerait autant lir
erfection n’a pas été donnée au génie de l’homme, et il n’est point d’ écrivain qui ne puisse profiter des. observations que l’on
vons apprécier à leur juste valeur ces plaintes que quelques méchants écrivains se sont permis d’élever contre la critique et con
ces suppliantes ne sont point faites pour donner du génie de quelques écrivains une idée bien favorable ; car un véritable ami de
utés superficielles que l’on cesse bientôt d’admirer ; quelquefois un écrivain se fait momentanément une grande réputation par s
ont vives, ses sentiments énergiques, et qu’il possède mieux qu’aucun écrivain la langue des passions ; genres de beautés que la
grossièreté que leur aurait appris à éviter le goût plus délicat des écrivains postérieurs, quoique le génie de ces écrivains so
goût plus délicat des écrivains postérieurs, quoique le génie de ces écrivains soit bien inférieur à celui de ces grands hommes.
itique philosophique ne sont pas fort considérables, quoique quelques écrivains ingénieux s’en soient occupés ; cela vient sans d
mieux d’ornements qu’un autre. Il s’ensuit que ce n’est pas dans cet écrivain que nous devons chercher une idée claire et préci
end sans cesse à retomber dans sa situation ordinaire. Aussi quand un écrivain nous a élevés, ou tâche de nous élever à cette ha
u sublimes ou triviales. C’est en cela que consiste le grand art de l’ écrivain , mais c’est là aussi que réside toute la difficul
al de s’en écarter. Lorsque le beau est le seul but que se propose un écrivain , ses descriptions peuvent n’être pas parfaites sa
eux avec dégoût. Nous nous efforçons de nous élever à la hauteur de l’ écrivain , notre imagination s’anime et s’exalte ; si, au m
vers laquelle elle tend sans cesse à retomber. Toute l’habileté d’un écrivain ne pourrait suffire à remplir un ouvrage de longu
n de celui du sublime ; ce mérite les rend en un sens dignes du nom d’ écrivains sublimes, et c’est à ce rang que nous devons élev
e style s’élève, mais la pensée tombe. En général, chez tous les bons écrivains , c’est dans la pensée qu’est le sublime, et non d
nombre d’expressions bien claires. On trouvera sans exception que les écrivains les plus sublimes sont les plus simples dans leur
jugement également défavorable sur cet appareil pénible que quelques écrivains introduisent dans un passage ou dans une descript
rants. » Une introduction de cette espèce est un effort pénible de l’ écrivain pour émouvoir et lui-même et son lecteur, tandis
sublime, je veux dire la froideur et l’enflure. La froideur, dans un écrivain , dégrade un objet ou un sentiment sublime en lui-
t sublime au-delà des bornes imposées par la nature ou la raison. Les écrivains de génie tombent quelquefois dans cette erreur tr
, exemples que j’ai choisis et que je continuerai à choisir parmi les écrivains les plus célèbres. Ce n’est pas que mon intention
tirer des exemples de traits ou de passages fautifs parmi les mauvais écrivains  ; mais on y ferait peu attention si je les prenai
e cette sensation sont bien différentes les unes des autres. Quelques écrivains ingénieux ont indiqué d’une manière hypothétique
l’imagination une sérénité délicieuse. M. Addison est tout à fait un écrivain de ce genre, et c’est le meilleur modèle que l’on
et c’est comme l’une de ces causes que M. Addison et quelques autres écrivains ont indiqué la nouveauté. Un objet qu’aucune qual
re goût nous porte à donner la préférence, nous trouvons toujours des écrivains qui ont traité les sujets qui nous plaisent le pl
s suivant l’ordre indiqué par la nature et la succession du temps. Un écrivain anglais, pour faire l’éloge d’un grand homme, s’e
oit attribuer l’obscurité que l’on remarque quelquefois dans ceux des écrivains de cette nation qui l’emploient le plus fréquemme
mmencèrent à avoir quelques relations avec l’Égypte, et ceux de leurs écrivains qui en firent mention crurent voir dans cet usage
n ouvrage sous les yeux peut s’arrêter, et réfléchir sur le sens de l’ écrivain  ; il peut se reposer, revenir sur ce qu’il a lu,
angue française a été l’objet des recherches attentives de beaucoup d’ écrivains distingués de cette nation, qui ont considéré sa
ntatives pour suppléer à ce qui nous manque à cet égard, et d’habiles écrivains ont entrepris ce sujet sur lequel il reste encore
Peu de langues, en effet, sont plus abondantes que la nôtre, et aucun écrivain n’est fondé le moins du monde à se plaindre de sa
t ces avantages que le grec, aucune ne s’est mieux pliée au génie des écrivains . Il réunissait ces trois conditions indispensable
conserve une sorte de dignité sénatoriale dont il est difficile à un écrivain de la dépouiller entièrement. Parmi les langues m
série d’expressions et une facilité de se prêter aux goûts variés des écrivains qui en font une des plus belles langues parlées e
ement qu’autant que l’on écrit ou que l’on connaît bien la sienne. Un écrivain peut produire un ouvrage bon et utile ; mais il n
auteurs. Les fautes nombreuses que commettent contre la grammaire des écrivains très recommandables, et les négligences par lesqu
son style est vicieux, dur et roide, faible et affecté. Le style d’un écrivain a toujours quelque analogie avec sa manière de se
néral, on dit qu’il est nerveux, faible ou vif, qualités qui, dans un écrivain , désignent à la fois et sa manière de sentir et s
intelligere possit, sed ne omnino possit non intelligere curandum. L’ écrivain qui nous oblige à le suivre avec l’attention la p
dirons peut-être, lorsque nous aurons enfin découvert la pensée d’un écrivain , que nous en admirons la profondeur, mais nous se
pas l’idée la plus claire et la plus précise. On peut pardonner à un écrivain de n’avoir sur une matière que des idées incomplè
s que l’usage le meilleur et le plus généralement adopté par les bons écrivains a appropriés à la nature des idées que nous voulo
hoisis, mal adaptés au sujet, et rendre imparfaitement la pensée de l’ écrivain qui, tout en ne se servant que d’expressions et d
l’autre, il n’est pas de moyen plus sûr que de chercher à imiter les écrivains et les orateurs les plus distingués. Lorsque je d
secours, mais la nôtre n’est pas de ce nombre. Dean Swift, un de nos écrivains les plus corrects, faisait gloire de ne se servir
t directement opposée à ces trois défauts, mais surtout au dernier. L’ écrivain qui sait mettre de la propriété dans ses expressi
rité, et le soustraire à l’esprit du lecteur. La précision exige de l’ écrivain la conception la plus claire du sujet qu’il veut
C’est une perfection à laquelle il n’est donné qu’à un petit nombre d’ écrivains de pouvoir atteindre. L’utilité et l’importance d
ision. C’est la multiplication des mots superflus qui le produit. Les écrivains médiocres croient se faire mieux comprendre en mu
suffit quelquefois que nous ayons une idée générale de la pensée d’un écrivain , parce qu’il est probable que le sujet est déjà c
ne soient pas d’une précision ni d’une exactitude rigoureuses. Peu d’ écrivains anglais ont, par exemple, autant de clarté que l’
rs bien plus la pompe et l’ornement que la clarté, à, laquelle, comme écrivain philosophe, il devait donner tous ses soins. Le s
judicieux, et ne sert qu’à embarrasser ou à obscurcir la pensée de l’ écrivain . Quintilien nous donne une définition parfaite de
sont, en quelque sorte, des nuances diverses d’une même couleur qu’un écrivain soigneux emploie avec succès suivant le ton et le
et immédiat qu’ils sont prêts à employer pour les défendre. Quelques écrivains négligents peuvent employer ces mots comme synony
, il faut joindre le travail et l’attention. Dean Swift est un de nos écrivains les plus remarquables pour la précision du style.
s haut que si tous les sujets exigeaient de la clarté de la part de l’ écrivain ou de l’orateur, tous ne demandaient cependant pa
sont des objets de la plus haute importance pour l’orateur et pour l’ écrivain , je discuterai cette matière à fond. Quoique la c
st une gloire de plaire. » Cette manière d’écrire, que la plupart des écrivains français ont adoptée, convient aux sujets agréabl
teur. Cette règle n’est pas toujours observée, même par les meilleurs écrivains , aussi strictement qu’elle devrait l’être. Je cro
par mes amis, qui m’accueillirent avec la plus vive tendresse. » Les écrivains qui violent cette première règle s’écartent aussi
ien qu’elles sont embarrassées, et, pour ainsi dire, surchargées. Les écrivains qui ont l’habitude de faire de longues phrases so
nos historiens les plus recommandables. Nous trouvons, dans quelques écrivains postérieurs à lord Clarendon, et plus corrects qu
iter ici beaucoup d’exemples, car on n’en rencontre que trop chez les écrivains incorrects ; j’en rapporterai un seul, que je pre
la plus rigoureuse exactitude ; mais il n’est pas supportable chez un écrivain correct. Je n’ajouterai plus qu’une règle sur l’u
’avait exprimé le premier ; et quoique le style libre et coulant d’un écrivain comme M. Addison, quoique l’harmonie toujours gra
t égard, des règles particulières. La lecture attentive des meilleurs écrivains , et de fréquentes épreuves sur les différents eff
s, ne signifie rien lorsqu’elle est séparée du substantif33. Quelques écrivains multiplient inutilement les particules démonstrat
négligemment les particules copulatives. On ne conçoit pas comment un écrivain aussi correct que Dean Swift a pu appliquer cette
, ce qui nous frappe surtout, c’est sa merveilleuse invention. » Les écrivains grecs et latins avaient sur nous un avantage cons
u’à un certain point les inversions, et quelques-uns de nos meilleurs écrivains les ont employées avec succès. Ainsi M. Pope, en
s heureux que celui qui eût suivi l’ordre naturel des idées. Quelques écrivains se servent, plus souvent que d’autres, des invers
d’être harmonieuse. Cicéron, en ce genre de mérite, surpasse tous les écrivains anciens et modernes. Il avait étudié avec le plus
nie est un grand défaut, dans lequel sont toujours prêts à tomber les écrivains qui emploient des constructions harmonieuses. Il
icéron appelle complementa numerorum , sont autant de taches dans un écrivain . Ces frivoles et puérils ornements font perdre à
mirables dans quelques-uns des ouvrages en prose de Milton ; mais les écrivains de son siècle jouissaient d’une liberté d’inversi
et surtout il avait l’art d’éviter la monotonie, l’écueil de tous les écrivains qui s’efforcent d’être mélodieux. Le style de M. 
: dans le premier, sa marche s’adapte au genre de style employé par l’ écrivain  ; dans le second, il prend une espèce de ressembl
ou le mouvement du son peut s’adapter au genre de style employé par l’ écrivain . Les sons, à quelques égards, correspondent avec
rche ou son mouvement, peut s’adapter au genre de style employé par l’ écrivain , on peut encore lui faire prendre une espèce de r
e dispute, » et une foule d’autres dont notre langue est remplie. Les écrivains corrects, en se servant de ces sortes de locution
devenir fatigant et de ne vous occuper que d’un travail inutile. Ces écrivains ont mis une grande importance à des recherches fr
rase, « porter avec douleur ses cheveux blancs au tombeau, » quelques écrivains appellent cela une métaphore, quoiqu’à proprement
s il serait injuste d’en prendre occasion d’accuser d’inexactitude un écrivain aussi correct, parce que les divisions infinies e
rcés de le dégrader par un choix malheureux de figures déplacées. Des écrivains , même bien supérieurs à ceux que cite Dean Swift,
ey nous en fournit un grand nombre d’exemples ; lui et la plupart des écrivains de son temps semblent avoir regardé comme un trai
ement que le palliatif « pour ainsi dire, » dont se servent plusieurs écrivains pour faire passer une métaphore forcée. C’est une
u’on introduit sur la scène, doit être rigoureusement observé par les écrivains qui se servent de figures dans leur style :     
ation se fasse une idée distincte des objets qui y sont entassés. Des écrivains plus corrects que ne l’est ordinairement Shakspea
mblance sur laquelle cette figure est fondée, arrête trop longtemps l’ écrivain , s’il entre dans les moindres détails, c’est une
emps en temps dans la même faute, et cependant le style figuré de cet écrivain est excellent et mérite d’être étudié ; aucun aut
pourquoi nous devons nous attendre à trouver plus de figures chez les écrivains des premiers âges ou des premières périodes des s
on l’a observé plus haut, elle vient naturellement sous la plume de l’ écrivain dont l’imagination est vive ou ardente ; mais lor
ation et la dispose à sortir de son état ordinaire, ou que l’art de l’ écrivain sache nous enflammer peu à peu et nous préparer à
ins élevé. C’est une distinction qui est échappée à un grand nombre d’ écrivains , quoique la raison en soit bien évidente. En supp
s d’un faux élan du génie. On en trouve un trop grand nombre chez les écrivains espagnols et africains ; et c’est de ce genre qu’
uisse faire l’éloquence, et qu’ils ne doivent être tentés que par les écrivains doués d’un génie extraordinaire. Car si l’orateur
n y persiste trop longtemps. Nous voyons les tentatives pénibles d’un écrivain ou d’un orateur pour parler le langage d’une pass
que fait l’objet qu’on a voulu personnifier. Un assez grand nombre d’ écrivains français, et particulièrement Bossuet et Fléchier
expliquent la pensée, les autres l’embellissent. En effet, lorsqu’un écrivain assimile l’objet qu’il traite à un autre objet, s
se le ton sur lequel l’âme se disposait à s’élever, et nous montre un écrivain parfaitement tranquille, lorsque nous nous attend
’il semble à son génie étroit qu’elles furent toutes épuisées par les écrivains qui l’ont précédé ; tandis qu’il lui suffit de se
nature, et qu’on est réduit à se traîner servilement sur les pas des écrivains antérieurs. Il me reste à faire observer, en quat
lles sentences se succèdent en grand nombre dans un ouvrage, et que l’ écrivain adopte cette manière de s’exprimer. C’est ce que
re de style paraît étudié, trop affecté, et nous porte à croire que l’ écrivain attachait plus d’importance aux mots qu’aux chose
qui s’en servent, et à sentir ce qu’ils éprouvent. Il s’ensuit qu’un écrivain , pour placer convenablement ces sortes de figures
uel, surtout lorsqu’elles sont placées à contretemps. Quelques jeunes écrivains croient qu’en les multipliant à tout propos, ils
ans le secours de ce point d’admiration, que prodiguent ces espèces d’ écrivains toujours en extase, nous ne saurions deviner qu’i
que ces phrases sont des figures de la plus haute éloquence. Quelques écrivains du même genre ont imaginé de séparer par un trait
phique particulier est une bien faible ressource. Aussi nos meilleurs écrivains ont maintenant renoncé à cet échafaudage insignif
l est vrai que j’ai déjà entamé cette matière ; mais comme les jeunes écrivains surtout tombent souvent à cet égard dans de grave
pourpre éclatante. (Trad. de Daru.) C’est parce qu’un grand nombre d’ écrivains ont eu cette idée fausse, que l’on sait très peu
résentent trop souvent, ils donnent à penser que l’esprit futile de l’ écrivain n’a cherché qu’à briller, au lieu de s’appliquer
ours l’attention. Telles sont les seules bases réelles du mérite de l’ écrivain ou de l’orateur. Une infinité de sujets n’en dema
tc. » Ces distinctions se rapportent bien à la manière de penser d’un écrivain , mais elles s’appliquent surtout à son genre d’ex
tre. Les Lettres persanes et l’Esprit des lois sont l’ouvrage du même écrivain . Ce sont assurément deux genres de composition bi
lus célèbres, de même aussi l’on reconnaît à leur style les meilleurs écrivains , quel que soit le genre de leurs ouvrages. C’est
r exemple Pindare et Eschyle parmi les poètes, et Thucydide parmi les écrivains en prose. Il entend par style fleuri, et le nom d
celle qui résulte de ce qu’il développe plus ou moins la pensée de l’ écrivain . Cette division comprend ce que nous appelons le
comprend ce que nous appelons le style concis et le style étendu. Un écrivain concis renferme ses pensées dans le moins de mots
r à l’imagination du lecteur plus d’idées qu’elles n’en expriment. Un écrivain dont le style est étendu déploie largement sa pen
abondance l’effet qu’il ne produit pas par son énergie. Ces sortes d’ écrivains aiment la magnificence et l’amplification. Leurs
gles que j’expliquais, ne peuvent donner une juste idée du style d’un écrivain . Les modèles les plus parfaits, selon moi, d’une
é parmi les auteurs didactiques remarquables par leur brièveté. Aucun écrivain , peut-être, n’a été plus que lui sobre de paroles
s font voir d’un seul coup d’œil plus de choses dans un objet que ces écrivains faibles et diffus ne peuvent nous en montrer en l
que peut être belle dans l’un et l’autre style, suivant le génie de l’ écrivain . Tite-Live et Hérodote sont prolixes ; Thucydide
oient le caractère distinctif de l’une ou l’autre espèce de style. Un écrivain , en ne se servant que de fort petites phrases, se
rce qu’il lui a donné un nouveau tour. C’est ainsi que la plupart des écrivains français composent de courtes périodes, sans qu’e
énéral leur style soit plus concis que celui de la majeure partie des écrivains anglais, dont les périodes sont plus étendues. Un
loppé. Il est vrai qu’ils se ressemblent sous plusieurs rapports. Les écrivains prolixes sont la plupart très faibles ; les auteu
endant ce n’est pas une observation qu’on puisse appliquer à tous les écrivains  ; il en est qui, avec un style très développé, on
sa pensée, mais nous n’en aurons qu’une idée imparfaite. Tandis qu’un écrivain nerveux, quel que soit le style qu’il emploie, no
la force dans son style, car la faiblesse est le cachet d’un mauvais écrivain . Cependant tous les genres ne demandent pas la mê
e nerveux comme à tous les autres. En ne cherchant qu’à être fort, un écrivain devient dur. C’est un vice que produisent des mot
ans ses ouvrages en prose, Harrington, Cudworth, et beaucoup d’autres écrivains célèbres des règnes d’Élisabeth, de Jacques Ier e
acilité et une variété d’expressions que n’ont pu surpasser aucun des écrivains qui lui ont succédé. C’est depuis lui qu’on a fai
’élégance, plutôt que la force, est le principal mérite des meilleurs écrivains anglais. Quelques-uns ont plus de vigueur et d’én
ue des qualités du style considéré comme expression de la pensée de l’ écrivain . Il faut maintenant l’examiner sous un autre rapp
employer d’autre. Aristote est un modèle accompli de style sec. Aucun écrivain , peut-être, ne s’est tenu plus sévèrement resserr
éfavorable. Le style uni s’élève d’un degré au-dessus du précédent. L’ écrivain qui l’emploie est très sobre d’ornements, et se r
nsées sont faites pour être goûtées. La différence qu’il y a entre un écrivain dont le style est sec et celui dont le style est
r motif fut celui de Dean Swift, que nous devons placer à la tête des écrivains dont les ouvrages sont d’un style uni. Peu d’aute
ie de Dean Swift. On peut ranger auprès de lui M. Locke, celui de nos écrivains philosophes qui a employé le moins d’ornements. D
ts où le style uni doit dominer. Mais n’oublions jamais que lorsqu’un écrivain n’emploie que ce style pendant le cours de toute
outefois, ne seront pas du genre le plus brillant et le plus élevé. L’ écrivain qui adopte ce style montre qu’il ne méprise pas l
s que hardies et brillantes. Ce genre de style est surtout celui de l’ écrivain distingué, qui, cependant, n’est pas doué d’une i
bellissements que peuvent lui prêter toutes les figures du langage. L’ écrivain élégant, en un mot, plaît à la raison et flatte l
flus ou déplacés. Aussi l’on ne peut ranger dans cette classe que les écrivains les plus distingués, comme Addison, Dryden, Pope,
Pope, Temple, Bolingbroke, Atterbury et un petit nombre d’autres. Ces écrivains diffèrent beaucoup entre eux relativement aux aut
style ; mais lorsque nous les réunissons sous la même dénomination d’ écrivains élégants, c’est que tous ont fait des ornements u
y sont employés avec profusion. Ce style est excusable dans un jeune écrivain  ; peut-être même est-il chez lui d’un heureux pré
rtatis ; sterilia nullo labore vincuntur. Si l’on pardonne a un jeune écrivain de déployer un style fleuri dans ses premiers ess
leuri dans ses premiers essais, on n’a pas la même indulgence pour un écrivain d’un âge mûr. On s’attend à ce que son jugement p
enfin par tout ce qui a un extérieur de pompe et de magnificence. Ces écrivains ne se doutent pas qu’un des plus sûrs moyens de p
nement dont il est susceptible, et nous avons vu que, suivant que les écrivains employaient plus ou moins d’ornements, leur style
pensées moins naturelles, dues à un tour particulier de l’esprit de l’ écrivain . Elles peuvent être belles ; mais si, pour les ch
la pompe du langage. C’est ainsi que nous disons : « M. Locke est un écrivain simple, M. Harvey est un écrivain fleuri. » Le mo
que nous disons : « M. Locke est un écrivain simple, M. Harvey est un écrivain fleuri. » Le mot simple pris dans ce sens, est la
cette simplicité au plus haut degré de perfection, et cependant aucun écrivain n’employa jamais plus de figures, et ne fit un em
arence du travail dans le style. C’est elle qui distingue l’excellent écrivain . Un auteur qui s’exprime avec simplicité, écrit d
ion de leur génie, et n’essayèrent point à se former sur le style des écrivains antérieurs ; ce qui ne peut manquer de produire u
être sans art et sans travail. Nous allons examiner quelques-uns des écrivains anglais que l’on peut mettre au nombre des auteur
s le style de l’archevêque Tillotson qui fut toujours admiré comme un écrivain supérieur, et considéré comme un modèle d’éloquen
omme un modèle de la plus haute éloquence, mais on le citera comme un écrivain simple et aimable, qui a su répandre sur son styl
cette simplicité qui donne un air aimable à la négligence de quelques écrivains  ; mais, ainsi qu’on le remarque dans l’archevêque
n style presque plat et languissant. Sir William Temple est encore un écrivain remarquable par la simplicité de son style ; plus
lle manière d’écrire, il devient quelquefois faible et prolixe. Aucun écrivain peut-être n’a plus exactement donné à son style l
ne simplicité négligée et une simplicité belle d’ornements. Parmi nos écrivains plus modernes qui ont adopté le style simple, M. 
Roger de Coverley décèle plus de génie que la critique de Milton. Des écrivains comme ceux que je viens de citer ne fatiguent jam
quer que la simplicité et le naturel se retrouvent dans les meilleurs écrivains en prose et en vers, même quand ils ne les caract
Shaftsbury est l’exemple le plus frappant que l’on puisse citer d’un écrivain dont les ouvrages, d’ailleurs pleins de beautés,
n style est fort beau, vigoureux, soutenu, riche et harmonieux. Aucun écrivain anglais, comme je l’ai démontré précédemment, n’a
ière la plus élégante. Chaque phrase décèle l’art et les efforts de l’ écrivain  ; on ne trouve nulle part cette facilité avec laq
manquer, quoique lui-même s’en écarte plus que n’a jamais fait aucun écrivain . Lord Shaftsbury avait le goût très délicat, et a
si dangereux pour la foule des esprits imitateurs que la lecture d’un écrivain qui, à des beautés éclatantes, joint des défauts
ie d’Homère, des Lettres sur la Mythologie, et de la Cour d’Auguste : écrivain spirituel et savant, mais épris de l’amour le plu
en de beau. Mais si elle faisait seule tout le charme du style, que d’ écrivains faibles et frivoles pourraient y prétendre ! Auss
ndre ! Aussi l’on trouve souvent de prétendus critiques qui, dans les écrivains les plus lourds, vantent ce qu’ils appellent « la
écrits politiques est plutôt celui d’un ardent déclamateur, que d’un écrivain dont les ouvrages sont le fruit de ses méditation
e son style. En un mot, on le considérerait comme un de nos meilleurs écrivains , si les sujets qu’il a traités avaient toujours é
n. Je ne m’arrêterai pas plus longtemps sur les différents styles des écrivains anglais, et sur les caractères généraux du style.
it, dont il n’entre pas dans mon sujet de m’occuper actuellement. Les écrivains affectés, par exemple, laissent si bien apercevoi
bon style, en laissant au sujet sur lequel on écrit, ou au génie de l’ écrivain , à déterminer le caractère particulier qu’il conv
aractère particulier qu’il convient de lui donner. J’engage d’abord l’ écrivain ou l’orateur à se former une idée bien nette du s
usement ses fautes aussi bien que ses beautés. On ne deviendra jamais écrivain ni orateur, si l’on n’a pas quelque confiance en
superficiels ; voilà pourquoi nous trouvons chez un si grand nombre d’ écrivains une richesse si frivole de style, et une pauvreté
de lui donner de la force, le rendent ridicule. Majore animo, dit l’ écrivain que j’ai si souvent cité, aggredienda est eloquen
s nations diverses. C’est une observation faite par un grand nombre d’ écrivains , qu’il n’y a d’éloquence que dans un État libre.
t dans l’art de faire naître les passions douces qu’il réussit. Aucun écrivain ne connut mieux que Cicéron la valeur et la force
s les genres d’éloquence. Jamais on ne trouva, je crois, dans le même écrivain , toute la force jointe à toute la grâce et à tout
nier. Le Père Rapin, jésuite, auteur de quelques parallèles entre les écrivains les plus illustres de la Grèce et de Rome, décide
grand nombre de prédicateurs, et sous la plume d’un si grand nombre d’ écrivains  ; les auditeurs les ont entendus si souvent, que,
ar leur éclat, et cette erreur peut-être est excusable chez de jeunes écrivains  ; mais qu’ils soient bien persuadés que c’est une
uence. Je ne tenterai pas de donner une idée du caractère de tous les écrivains qui, dans ce siècle et dans les précédents, ont p
l assortis, qui ne font que mieux découvrir la pauvreté du génie de l’ écrivain . Lorsqu’un prédicateur veut traiter un sujet, il
troduction to the Essay on the sublime and beautiful. 3. Les anciens écrivains nous fournissent sur le goût, considéré comme fac
gences de style que l’on rencontre dans quelques-uns de nos meilleurs écrivains . La Philosophie de la rhétorique du docteur Campb
e fort utiles, en ce qu’ils indiquent les erreurs dans lesquelles les écrivains tombent le plus fréquemment. 29. Λέξις ἔχουσα ἀρ
igures du discours. Je ne finirais pas si j’entreprenais de citer ces écrivains . Celui qui a le mieux écrit sur les fondements du
16 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
lque sorte individuel. J’entends par style le procédé propre à chaque écrivain pour exprimer ses idées. Le style dépend donc non
encore et surtout du tempérament, du cœur, de l’esprit, du goût de l’ écrivain , le tout forcément modifié par l’influence du siè
t n’en a qu’un, que l’on reconnaît partout. La première ambition de l’ écrivain doit être d’avoir ainsi un style à soi66. Il sui
’après la nature des divers sujets, mais seulement d’après les divers écrivains , et par là même qu’il est inutile de chercher à é
nys est si loin de prétendre donner par là des préceptes à suivre aux écrivains , que, tout en proclamant Thucydide la limite et l
ses caractères généraux. On peut fort bien dire que celui de certains écrivains est du mauvais style, et celui de MM. Villemain o
Celui qui met un frein à la fureur des flots… etc. Enfin, le jeune écrivain , bien pénétré de tout ce qui vient d’être dit, au
 ; n’imitez pas le superbe dédain qu’affectent pour le style certains écrivains qui n’en ont pas, et qui nous répètent qu’il ne f
ciens et les modernes, et ne veux point dire que le français des bons écrivains de notre temps soit inférieur, comme français, à
gez que, par la pensée et jusqu’à un certain point par la forme, tout écrivain appartient toujours à son siècle, et ne peut se d
mble s’assemble, dit un proverbe. Vous, au rebours, attachez-vous aux écrivains qui s’éloignent le plus des vices auxquels vous v
17 (1873) Principes de rhétorique française
ds maîtres ; c’est l’analyse intelligente des moyens par lesquels les écrivains de génie ont réussi, Le rhéteur n’invente rien, p
ses sentiments. Si je pouvais, j’effacerais jusqu’aux mots d’art et d’ écrivain , qui éveillent l’idée d’une sorte d’apprêt et de
de prétention dogmatique. Non ; nul artifice, mais la nature ; pas d’ écrivain , mais l’homme qui écrit ; pas d’orateur, mais l’h
avec lequel ont été choisis et multipliés les exemples empruntés aux écrivains du premier mérite. C’est encore une très-grave er
encore une très-grave erreur de croire qu’il est bon d’y joindre des écrivains de second ordre ; leurs brillants défauts pourrai
e ; au fond, les deux choses sont identiques. Tout comme l’orateur, l’ écrivain doit tenir compte : 1° de sa situation ; 2° du su
es de l’art d’écrire une partie de ce respect qu’inspirent les grands écrivains  ; ce sont eux qui nous font la théorie de leur pr
e. La rhétorique permet de reconnaître et d’apprécier les mérites des écrivains de talent, de juger les ouvrages d’esprit et de s
te la route. Les règles nous apprennent ce qu’ont pratiqué les grands écrivains , les voies qu’ils ont suivies, les procédés par l
ussi stérile que paresseux. Tous les grands orateurs, tous les grands écrivains ont demandé aux maîtres et aux modèles les leçons
e et la pire chose qui soit au monde : l’art qui forme l’orateur et l’ écrivain porte avec lui son remède et guérit les blessures
au a cru devoir les imposer au poëte aussi bien qu’à l’orateur et à l’ écrivain . 7. Extension des règles de la rhétorique. — C’e
il se peut que le sujet fournisse des occasions de l’émouvoir ; et l’ écrivain habile et réfléchi est seul capable d’en profiter
re : Discours sur l’histoire universelle. La seule différence entre l’ écrivain et l’orateur, c’est que l’écrivain doit avoir enc
selle. La seule différence entre l’écrivain et l’orateur, c’est que l’ écrivain doit avoir encore plus de solidité dans la pensée
e des grandes et bonnes actions. Il ne s’agit pas pour l’orateur ou l’ écrivain d’une démonstration de la logique ou de la scienc
ositions séparées, soit dans un seul et même discours, l’orateur ou l’ écrivain a toujours pour objet de louer ou de blâmer, de c
respond aux trois faits positifs du travail propre à l’orateur et à l’ écrivain , mieux encore à l’intelligence humaine, qui doit
mélodies : ce dernier travail est pour eux ce que le style est pour l’ écrivain . 3. Utilité de cette division. — Ainsi qu’il arr
raison. 4. De l’invention. — L’Invention fournit à l’orateur ou à l’ écrivain le moyen de féconder son sujet. Si, comme il arri
u touchait une multitude facile à passionner. Les modernes ont plus d’ écrivains que d’orateurs. Ajoutons que notre tribune et not
me des auditeurs ou des lecteurs. 2. Utilité de cette partie. — Si l’ écrivain ou l’orateur néglige ce travail préparatoire de r
persuader, il faut, dit Cicéron, plaire, prouver et toucher. Ainsi l’ écrivain s’adresse à l’homme tout entier, à son intelligen
s mœurs. — Les mœurs sont les qualités que manifestent l’orateur et l’ écrivain . Quiconque veut persuader les hommes doit commenc
. On ramène les qualités qui servent à établir l’autorité morale de l’ écrivain ou de l’orateur à quatre principales : la probité
dans toutes nos paroles ; le précepte de Boileau s’adresse à tous les écrivains  :    Que voire âme et vos mœurs peintes dans vos
s donnent à notre langage une autorité que rien ne remplace. Quand un écrivain semble la copie du modèle proposé par Caton et pa
ous des grandeurs d’un si noble hyménée. Au contraire, en face d’un écrivain suffisant ou orgueilleux, le lecteur prend fièrem
. 11. Des mœurs réelles et des mœurs oratoires — Les qualités que l’ écrivain ou l’orateur manifeste, constituent les mœurs ora
Des arguments. — Prouver est l’œuvre principale de l’orateur et de l’ écrivain . Aristote réduit toute la rhétorique à la dialect
er le jugement que d’analyser ainsi les meilleurs passages des grands écrivains et d’en dégager les syllogismes. On y apprend deu
ent le charme à la raison. L’ordre le plus naturel à l’orateur ou à l’ écrivain , c’est de poser d’abord la conséquence, puis de l
r donner une attention toute particulière à l’étude des arguments ; l’ écrivain saura d’autant mieux en déguiser la sécheresse qu
de l’adversaire sont moins des arguments mêmes que des sources d’où l’ écrivain peut tirer les preuves de ce qu’il avance. Aristo
s, les critiques modernes les ont trop rabaissés, les orateurs et les écrivains d’aujourd’hui n’en tiennent pas assez de compte.
ons du pathétique.    1. Des passions. — Les pussions sont, pour l’ écrivain comme pour le philosophe, ces mouvements vifs et
e ressentiment, colère, indignation, horreur, mépris, crainte, etc. L’ écrivain inspire l’indignation contre l’ingratitude, l’hor
res passions, — Pour les passions dérivées et secondaires, les grands écrivains offrent des modèles achevés de la façon dont elle
goût. La première condition, c’est que l’émotion sorte de l’âme de l’ écrivain pour passer dans l’âme du lecteur ; Boileau a for
victoire. Toutes les preuves ont été traitées et la disposition où l’ écrivain va laisser ses juges est celle dans laquelle ils
. 1. Unité du but. — Malgré la diversité des armes employées par l’ écrivain et par l’orateur, le but que tous deux poursuiven
ité répond aux exigences naturelles de l’esprit ; mais l’orateur et l’ écrivain s’adressent à des hommes, c’est-à-dire à des être
prit des auditeurs ou des lecteurs qui doivent diriger l’orateur ou l’ écrivain . Il faudra s’enquérir avec soin de ce qui convien
urs, c’est-à-dire des qualités morales manifestées par l’orateur ou l’ écrivain , convient surtout aux rapports avec une certaine
au génie moderne en cela plus sérieux et plus sévère. L’orateur et l’ écrivain s’exposeraient à gâter leur cause et à la déconsi
et claire. Comment l’auditeur pourrait-il le faire, si l’orateur ou l’ écrivain ne l’avait fait d’abord ? Celui-ci doit avoir dix
r appliquer. Reste ensuite, dans chaque cas particulier, au goût de l’ écrivain et de F orateur le devoir de discerner ce qui con
et répondre aux objections, cela suffit au succès d’un avocat ou d’un écrivain  ; le développement comprenant exorde, proposition
rties. — La même liberté peut être réclamée et par l’orateur et par l’ écrivain , à propos de l’ordre à suivre dans l’arrangement
a nature même de l’être raisonnable et passionné auquel s’adressent l’ écrivain et l’orateur. Parfois, cependant, il est bon de s
rigueur des préceptes logiques pour s’accommoder aux circonstances. L’ écrivain ou l’orateur peut commencer par une narration ou
rir les compliments lourds et maladroits ; c’est le pavé de l’ours. L’ écrivain ou l’orateur se déshonorerait sans profit à dire 
cautions oratoires sont les tours adroits par lesquels l’orateur ou l’ écrivain adoucit ce qui pourrait paraître choquant. Elles
i lisent. Alors on peut éclater dès le début parce que l’orateur ou l’ écrivain ne fait que se mettre à l’unisson des esprits aux
me en cédant à l’entraînement d’une passion généreuse, l’orateur ou l’ écrivain se préoccupera toujours de ne pas blesser l’espri
nt l’attention, soulagent la mémoire et n’empêchent ni l’orateur ni l’ écrivain d’échauffer et de remuer les cœurs. Bourdaloue n’
utôt qu’à faire briller l’esprit et la subtilité de l’orateur ou de l’ écrivain . Elle doit s’étudier à être d’autant plus simple
s clairs, les plus précis, les plus faciles à saisir ; l’orateur et l’ écrivain doivent aussi le plus scrupuleux respect à la vér
hrase de génie ! C’est à propos de la narration qu’on a pu dire que l’ écrivain doit être peintre et que la plume est un pinceau.
t la condition di succès, car elle transporte l’émotion de l’âme de l’ écrivain dans l’âme du lecteur, 8. De la narration dans l
té d’une description, c’est d’être bien en rapport avec l’effet que l’ écrivain ou l’orateur en attend ; le point de vue est donc
pourrait attendre de la comparaison. En suivant cette voie modeste, l’ écrivain sera sûr de n’avoir omis aucun des aspects sous l
ndants ; souvent il arrive que les preuves se présentent en foule à l’ écrivain ou à l’orateur ; il faut choisir : Pour moi, dit
ses moins bons soldats, c’est au milieu qu’il les entasse. De même l’ écrivain ou l’orateur débutera par des preuves capables de
tion de s’appliquer à une idée qui mérite ce privilège. Sans doute, l’ écrivain qui veut rendre un sentiment profond ou un tablea
ts. — Les moyens d’amplification sont très-nombreux et très-divers, l’ écrivain et l’orateur ont besoin d’un goût très-éclairé da
l’âme les émotions propres au sujet ; ainsi se complète l’œuvre de l’ écrivain ou de l’orateur. 2. Des deux parties de la péror
. Une seconde raison c’est qu’en approchant de la lin, l’orateur et l’ écrivain peuvent laisser plus libre carrière à leur sensib
parfaite et une correspondance logique ; dans l’exorde l’orateur ou l’ écrivain annonce et promet ce qu’il veut dire ; dans la pé
re exprimées de la façon qui convient le mieux au but poursuivi par l’ écrivain . L’élocution est la détermination des règles à su
vifs ; et saisissants le rapport entre le style et le caractère de l’ écrivain  ; c’est une admirable leçon de rhétorique et de m
termes qui conviennent le mieux au sujet. Avant tout, l’orateur on l’ écrivain a besoin de posséder le catalogue le plus complet
ot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain . L’exercice le plus profitable dans cette sorte
es mots esprit, finesse, sur les lèvres de Philaminte ou de Bélise. L’ écrivain qui aura le sentiment de ce fait, et qui s’en ser
eler l’attention sur une source très-féconde pour l’orateur et pour l’ écrivain . En effet, les mêmes choses peuvent être représen
ithètes seront unies entre elles par des conjonctions, sauf lorsque l’ écrivain essaye de produire un effet d’accumulation, comme
Cet arrangement est fixé par la grammaire, et le premier devoir d’un écrivain est de respecter la grammaire ; le précepte de Bo
n littéraire qui se fonde sur un principe tout différent. En effet, l’ écrivain doit se préoccuper de plaire à l’oreille, d’entra
règles de l’inversion sont fixées par le goût et l’exemple des grands écrivains , plutôt que par la grammaire. Par exemple à cette
sa crainte. Une admirable pensée morale est gâtée par la forme que l’ écrivain lui a donnée : Le sang appelle le sang et les ré
style artificiel qui a mérité à la rhétorique les anathèmes de grands écrivains , tels que Pascal et Fénelon. Ainsi le style étudi
à la période. — L’oreille et le goût formés par la lecture des grands écrivains en apprendront plus sur ce sujet que tous les pré
re préférer une forme différente. Il y a donc un grand intérêt pour l’ écrivain à savoir quels sont ces tours de phrase et quelle
direct ; il semble supposer une contradiction possible ou passée ; l’ écrivain a l’air de répondre à une opinion pour la combatt
même proposition est susceptible, donne une idée de la variété que l’ écrivain peut introduire dans son style. Cependant, pour e
tres moyens de modifier l’expression. Les poëtes, les orateurs et les écrivains en ont fait usage, et les rhéteurs les ont classé
ement serait d’une extrême maladresse. Quand toutes les facultés de l’ écrivain ou de l’orateur doivent être absorbées par son su
le même intérêt des objets privés de vie ; c’est à l’imagination de l’ écrivain qu’il appartient de les rendre intéressants.    .
son tableau la symétrie qui naît des similitudes ou des contrastes, l’ écrivain se laisse parfois aller à donner une importance d
le comporte une comparaison qui se fait tacitement dans l’esprit de l’ écrivain et qu’il veut éveiller dans le souvenir des lecte
que prouvent les exemples qui précèdent ; les contrastes sont pour l’ écrivain ce que les jeux de l’ombre et de la lumière sont
. Le même tour indirect sert à Boileau pour railler les plus mauvais écrivains du temps : Je le déclare donc, Quinault est un V
Les anciens mettaient à part l’espéce de subjection dans laquelle l’ écrivain ou l’orateur s’interroge lui-même et se fait la r
ment de l’orateur ;, elle enchaîne le juge à l’avocat, le lecteur à l’ écrivain . Confiant dans notre bon droit nous nous en rappo
ami véritable est une douce chose ! En un mot, toutes les fois qu’un écrivain se sent transporté lui-même d’un sentiment vif et
nt de fiel entre-t-il dans l’âme des dévots ? Souvent l’orateur ou l’ écrivain ramasse en une proposition concise tout l’esprit
e l’on dise ? — Ne    pas ; et dans un discours direct l’orateur ou l’ écrivain fait parler les juges ou le public. Un des plus f
— La dubitation est    une    forme     de dialogisme. L’orateur ou l’ écrivain ne sait lui-même ce qu’il doit dire ou ce qu’il d
on veut rendre les choses touchantes, mieux la simplicité convient. L’ écrivain et l’orateur doivent se montrer plus occupés du s
et il est impossible de fixer à cet égard aucune limite précise. Les écrivains de génie se font pardonner toutes les hardiesses 
originalité qui puisse attirer l’attention publique a poussé certains écrivains contemporains à des constructions dont il faut pr
figures oratoires ne dérogent en rien aux règles do la grammaire ; l’ écrivain ne demande aucun sacrifice à la langue. Les trois
oi journalier des figures. — D’ailleurs, ce ne sont pas seulement les écrivains qui ont l’occasion d’employer les figures, même l
a vérité des faits ; du philosophe la justesse du raisonnement ; de l’ écrivain et de l’orateur on a le droit de réclamer davanta
dans cette noble pensée de Gœthe : Dans son ensemble, le style d’un écrivain est une expression fidèle de ce qu’il renferme au
, c’est-à-dire appropriées aux différents objets que se proposent les écrivains . Les six qualités générales du style sont la corr
t, l’auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain . Andrieux fait remarquer qu’il y a une liaison s
à l’étude de la grammaire la lecture et l’usage : la lecture des bons écrivains enseigne dans quelle mesure il est permis d’innov
lui ôter par conseil et par    prévoyance. » Sans doute, les grands écrivains ont eu des audaces heureuses d’expression que le
ngue de mots ou de constructions ; cette prétention a perdu plus d’un écrivain de notre époque. Ces messieurs n’ont pas jugé la
lui, qui, que, et les adjectifs mon, ton, son, etc. Les plus grands écrivains offrent des exemples d’obscurités résultant de l’
’est un excellent conseil que cette observation de La Bruyère : Tout écrivain , pour écrire nettement, doit se mettre à la place
? C’est un défaut populaire dans notre pays de mesurer le mérite des écrivains sur la peine qu’ils donnent à qui veut les compre
estions de goût, la lecture, la méditation, la comparaison des grands écrivains sont les plus sûrs moyens de s’instruire ; cepend
grammaire, adoptés par l’usage ou autorises par l’exemple des grands écrivains . III. La clarté a pour première condition de bie
s sentiments ; mais une vérité parfaite, qui paraît n’avoir coûté à l’ écrivain aucune peine, aucun effort : la moindre affectati
plus froid qu’une fausse chaleur. Madame de Staël se plaignait de ces écrivains qui croient ajouter à l’énergie du style en le re
’instruction s’est popularisée, et surtout depuis que la profession d’ écrivain est devenue un métier où la préoccupation du gain
époque, Bossuet a donné mille exemples de l’art avec lequel un grand écrivain relève les expressions les plus familières par l’
rase. Elle contribue au charme du style et, par suite, au succès de l’ écrivain . Boileau a eu raison de dire : … La plus noble p
t un défaut dont il faut se préoccuper avec soin, car les plus grands écrivains n’y ont j as toujours échappé : Racine a dit : P
ns ou des phrases sont les moyens dont se sert le prosateur. Quelques écrivains français ont cru bon d’imiter certains orateurs g
ui ôte tout naturel. En vain s’autoriserait-on de l’exemple de grands écrivains et du plus naturel de tous ; les vers qu’on trouv
citer par cœur les plus beaux morceaux de nos grands poëtes et de nos écrivains classiques. On se procure ainsi, par l’habitude,
n de bien se pénétrer de ce qu’il veut et de ce qu’il doit dire qu’un écrivain est en état de mettre son style en harmonie parfa
é tous les efforts, ne peuvent s’emboîter parfaitement. Avant tout, l’ écrivain doit posséder à fond son sujet, s’en » être tracé
i parlé de cela ; je vais maintenant parler de ceci ; l’habileté de l’ écrivain consiste à voiler la nudité et la sécheresse de c
urd’hui, pour abréger et surtout par mauvais goût et par paresse, les écrivains industriels se dispensent volontiers des transiti
à en rendre toutes les nuances. C’est pour combler ces vides que les écrivains audacieux ou irréfléchis inventent des mots nouve
his inventent des mots nouveaux et forgent des barbarismes ; les bons écrivains n’ont pas besoin de ces innovations, ils excellen
sme : Les mots réclament beaucoup d’attention et de réserve : un bon écrivain sait par une habile alliance faire d’un mot connu
appante, plus elle est heureuse. Faute de goût et de délicatesse, les écrivains médiocres allient sans grâce et sans justesse des
ce toute naturelle de la variété du style ; quand par cette variété l’ écrivain suit bien le mouvement de sa pensée ou de son émo
tres de Mme de Sévigné ; que de récits, ou plutôt que de tableaux ; l’ écrivain nous fait voir les choses qu’elle décrit, et cela
récis, naturel, noble et harmonieux ; rien ne dispense l’orateur ou l’ écrivain de ce premier devoir. Mais il est d’autres qualit
age du genre le plus élevé ; tandis que dans le genre le plus simple, écrivain  s’élève par moments jusqu’au style sublime. Lisez
ssous. » L’écueil de la concision est la sécheresse et l’obscurité. L’ écrivain qui préférerait une expression laconique mais, fa
de la grâce et de la facilité. L’art est heureusement caché, quand l’ écrivain ‘orme son style d’expressions choisies dans le la
t redoubler ; l’abondance du discours prouve alors la persuasion de l’ écrivain aussi bien que son talent ; elle montre en lui un
de persuader à ses lecteurs qu’ils en ont. Rien ne déplaît plus qu’un écrivain toujours plein de lui-même, préoccupé de son succ
En. eusses-tu fait une à te casser le nez ! L’exemple de ces grands écrivains montre combien ce ridicule est difficile à éviter
e, à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond du sujet, et que l’ écrivain n’ait pas eu d autre objet que la plaisanterie.
comme sont le Télémaque de Fénelon et les Martyrs de Chateaubriand, l’ écrivain doit élever son style jusqu’à l’harmonie et à l’é
la peinture, pourvu que le goût préside à la composition et arrêté l’ écrivain sur la pente de l’amplification et, du style décl
ui n’intéressent que l’orateur ; cette étude n’a aucun intérêt pour l’ écrivain . Cette partie de la rhétorique jouissait d’une gr
gera la recherche du jugement et le préservera d’oublis importants. L’ écrivain ou l’orateur qui a eu le courage d’interroger suc
ichir et assouplir son style par des imitations raisonnées des grands écrivains . II. Saisir nettement et ne jamais perdre dé vue
écrit le paysage au milieu duquel se passe la scène43 ; Buffon et les écrivains de son école ont multiplié les descriptions de la
er le sujet très-simple du Lever du Soleil. Voici comment deux grands écrivains ont traité avec un talent très-différent cette de
eux-mêmes ont reçu de la nature un caractère et une physionomie que l’ écrivain doit respecter dans ses fictions, s’il veut excit
tte étude littéraire, deux caractères très-différents tracés par deux écrivains de génie bien différent aussi. L’égoïste. Sujet.
s son modèle le trait qui lui donne sa physionomie propre ; de même l’ écrivain doit comprendre, marquer et bien faire sentir le
est un portrait destiné à faire aimer ou admirer le personnage que l’ écrivain représente. Il doit avoir toutes les qualités du
 ; mais elle procède du sentiment aussi bien que du jugement. Ainsi l’ écrivain critique contribue à notre plaisir, presque à not
te des mérites qui provoquent l’admiration pour les œuvres des grands écrivains . En effet, l’analyse raisonnée des procédés et de
l’analyse raisonnée des procédés et des moyens employés par les bons écrivains et par les grands maîtres est la meilleure école
la tendance à découvrir et à expliquer les qualités distinctives d’un écrivain  ; le plaisir du dénigrement est une triste satisf
18 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — [Introduction] » pp. 18-20
comme il pense. Le style est donc l’art ou la manière propre à chaque écrivain de formuler nettement et convenablement ses pensé
? L’art d’écrire ou le style est d’une très grande importance pour l’ écrivain . Sans doute, pour bien écrire, il est indispensab
écrire. Homère, Platon, Virgile, Horace, ne sont au-dessus des autre écrivains , dit la Bruyère, que par leurs expressions et leu
toujours avoir du rapport avec la manière de penser et de sentir de l’ écrivain . Chaque homme aura donc un style particulier qui
naissent dans l’esprit, et de la manière dont elles y naissent. Si l’ écrivain a l’intelligence très vive, son style sera nécess
Si le style est modifié par les qualités de l’esprit et de l’âme de l’ écrivain , on a remarqué que les différents pays ont un gen
19 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
i les tours les plus faciles et les plus variés, voilà le mérite de l’ écrivain élégant. Racine, Fléchier, Massillon, M. Villemai
’esprit devinent tout d’un coup le mot. » Les lecteurs savent gré à l’ écrivain qui paraît les estimer gens d’esprit, dût-il y êt
manière fort neuve et fort fine93. ». Le professeur trouvera dans les écrivains même les plus ingénieux, dans la Bruyère et dans
n grand pas vers celle des réalités. On remarquera aussi que quelques écrivains , après avoir exprimé finement une pensée, démente
a naïveté est le moindre défaut des vieillards. Je ne connais guère d’ écrivain de notre siècle auquel on puisse appliquer l’épit
dont le premier caractère est le spontané, l’inattendu. Dire au jeune écrivain  : tâchez d’être naïf, c’est presque lui dire : ré
entiellement instinctif, la naïveté dépend tout entière du génie de l’ écrivain  ; la rhétorique y est aussi impuissante qu’à l’ég
nom de Verrès. Le même rhéteur indique avec détailles occasions où l’ écrivain et l’orateur qui se respectent doivent s’abstenir
ceptes, sous ce rapport, sont de tous les temps et de tous les lieux. Ecrivain , ne vous permettez jamais de raillerie offensante
les figures. Leur étude est indispensable au rhétoricien. 90. « Les écrivains médiocres et outrecuidants protestent, non-seulem
hée. » 92. Victor Hugo, Cromwell, act. I, sc. I. 93. « Il y a des écrivains , dit-il encore, qui veulent toujours être énergiq
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
premier analysé les influences produites par le milieu social sur les écrivains , et par les écrivains sur la société qui les vit
fluences produites par le milieu social sur les écrivains, et par les écrivains sur la société qui les vit naître. Il anime et vi
aient oublier que la justice et la vérité sont la loi commune de tout écrivain , et que celui qui parle sur les livres des autres
tice accroîtra ses lumières. Il sera le vengeur et le panégyriste des écrivains distingués. Il sentira vivement leurs fautes ; il
ude doit être soutenue et tempérée par la méditation attentive de nos écrivains , et par l’examen des ressemblances de génie, et d
nt que du goût, il n’en aura pas assez. C’est ainsi qu’en général les écrivains sages et froids, qui, dans leur marche compassée,
s peintures souffrit souvent de cette préoccupation involontaire de l’ écrivain et du poëte. Racine, élève des Grecs, réfléchit d
ième siècle ; l’imitation y fut indépendante et créatrice. Les grands écrivains du siècle de Louis XIV avaient reçu du siècle pré
èles, ce serait cette critique qui semble se monter au ton des grands écrivains qu’elle juge, et prendre les formes de leur talen
oquente, selon le génie des divers membres de cette glorieuse tribu d’ écrivains qu’il passe en revue. L’histoire, la biographie,
? Pourquoi du moins ne s’en pas tenir aux critiques honnêtes avec nos écrivains  ? Pourquoi au lieu de leur reprocher aigrement de
21 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description L’ écrivain a exposé le sujet, il a cherché à se concilier la
le, et la voici : Qu’immédiatement après l’exorde, s’il y a exorde, l’ écrivain expose le fait ou les faits dont il veut tirer un
iques, ce qu’on nomme narration dans l’art oratoire. Dans la thèse, l’ écrivain établit les principes de la doctrine que la suite
nt pour arriver là dans le poëme, le discours, le roman, partout où l’ écrivain prend lui-même la parole. Mais dans le drame, par
ésistance avec l’habileté stratégique d’un grand général, et, comme l’ écrivain a cet avantage sur le général qu’il dispose à la
ce, la narration ou thèse appelle au plus haut degré l’attention de l’ écrivain , et vous voyez que son mérite essentiel est la cl
ts se présentent en si grand nombre, que, pour éviter la monotonie, l’ écrivain , au lieu de les faire succéder l’un à l’autre, do
ne sait écrire, » dit M. Wey ; et, selon la Bruyère, « tout excellent écrivain est excellent peintre. » Qu’il me soit done permi
partie sous le point de vue le plus pratique, le plus utile au jeune écrivain . On se rappelle les vers de Boileau : S’il renco
iption. Il correspond à l’intérêt de la narration. Pour y parvenir, l’ écrivain rattachera la description tantôt aux héros du poë
22 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
de la raison. Et aujourd’hui que dirons-nous, à notre tour, au jeune écrivain français ? Votre langue est un instrument ingrat,
sans effort, sans que le lecteur puisse s’apercevoir du travail de l’ écrivain . Aussi n’est-ce pas au moment de la composition q
période dans les genres qui l’admettent est un des points auxquels l’ écrivain doit s’attacher davantage. Et en effet, l’Encyclo
latin. Jusqu’à Balzac, on n’en trouve guère, même dans les meilleurs écrivains , qui ne soit boiteuse et déhanchée, en quelque so
s académiques, et Lacordaire, dans ses Conférences. Qu’enfin le jeune écrivain soit surtout bien convaincu que, dans la période,
du xvie  siècle en sont pleins ; et au xviiie , le chevalier de Piis, écrivain assez médiocre, a publié un poëme sur la matière,
nombres, la marche du rhythme, le mouvement de la phrase. Les grands écrivains rencontrent parfois la première ; mais celle-ci,
ravaillée longtemps et l’étudient sans cesse. Chose singulière ! deux écrivains qui assurément n’ont pas suivi la même route, la
comprendre toute la vertu de l’harmonie, opposez l’un à l’autre deux écrivains qui aient traité la même pensée, l’un dans un lan
un journal une anecdote qui prouve jusqu’à quel point certains grands écrivains sont parvenus à se donner l’habitude de l’harmoni
isant curieusement et doctement les épreuves, reconnut que l’illustre écrivain , évitant dans sa phraséologie le plus de qui et d
23 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
si, ce mot, pris dans toute son étendue, embrasse les productions des écrivains , les principes du bon goût, le talent de la criti
ui rappelle les préceptes dictés par le goût et les œuvres des grands écrivains  ; c’est elle qui fournit au génie, à l’imaginatio
s, le nombre, les tons et la voix, c’est-à-dire en ce qui constitue l’ écrivain et l’orateur. 23. La nature a pris soin de distri
e que prescrit la raison et que suit le génie. « Les règles, a dit un écrivain célèbre, sont l’itinéraire du génie. » 28. L’étu
ionner ses talents naturels et dominer ses semblables. L’orateur et l’ écrivain doivent s’emparer de l’homme tout entier et subju
inflexibles. Presque toutes souffrent des exceptions. Le mérite de l’ écrivain n’aurait rien d’extraordinaire si l’on pouvait do
endre ce qu’il y a de beau dans les meilleurs discours de Bossuet. Un écrivain de génie peut être un critique d’un goût peu sûr 
un critique d’un goût peu sûr ; et, au contraire, sans être un grand écrivain , on peut exceller dans la critique. 32. Les œuvre
érieure et vivante qui fait reconnaître le génie ou le caractère d’un écrivain . Buffon a dit : Le style est l’homme même. C’es
ommes pleins de science manquent de style et ne sont que de médiocres écrivains . Ils ont fait de nombreuses recherches, mais ils
son image : « L’homme le lui rend bien, » répondit-il. Le spirituel écrivain voulait faire entendre que l’on prêle souvent à l
ns l’abîme. 76. Pour défendre la vérité et faire aimer la vertu, tout écrivain digne de ce nom doit employer ces tours ingénieux
par l’image qu’on captive l’imagination, et nous avons déjà dit que l’ écrivain , pour être complet, doit saisir à la fois ces tro
in, pour être complet, doit saisir à la fois ces trois facultés. Tout écrivain est peintre, dit La Bruyère, et tout excellent éc
acultés. Tout écrivain est peintre, dit La Bruyère, et tout excellent écrivain , excellent peintre. 77. Toute image, dit Marmonte
e le plus à faire valoir les pensées, les sentiments, les images d’un écrivain , c’est la forme qu’on leur donne, ce sont les mot
etranché. 107. La clarté est la qualité la plus indispensable pour un écrivain . Puisqu’on n’écrit que pour se faire entendre, ce
vation qui a égaré Ronsard, et qui égare encore aujourd’hui plusieurs écrivains de notre époque. Victor Hugo définit ainsi un bon
plusieurs écrivains de notre époque. Victor Hugo définit ainsi un bon écrivain  : Ses idées sont faites de cette substance part
i s’insinue bouillante et liquide dans tous les recoins du moule où l’ écrivain la verse, et se fige ensuite, lave d’abord, grani
es. Mais pourtant, comme le dit Horace, on ne peut pas interdire à un écrivain les légitimes moyens de rajeunir le style et d’en
re quelques emprunts tantôt à la langue populaire, tantôt à nos vieux écrivains , et surtout renouveler et rajeunir les mots par d
rance a été condamnée par Horace et toujours combattue par les grands écrivains . Jamais un puriste n’aurait osé dire avec Bossuet
Speret idem ; audet multum, frustraque laboret, Ausus idem. 124. Les écrivains français du dix-septième siècle sont presque tous
r de source et sans effort. Ce mérite est beaucoup plus rare dans les écrivains de nos jours. Les meilleurs et les plus vantés on
l’ensemble et la disposition des membres qui la composent. Il est tel écrivain , dit Longin, qui passe pour avoir de la noblesse
nre le plus simple à un style noble et élevé. 136. Le mérite des bons écrivains consiste à changer de style selon le sujet qu’ils
est de produire la variété dans le style. Sans variété, les meilleurs écrivains ne sauraient plaire longtemps : les choses mêmes
lantes et gracieuses à l’oreille. Virgile, Racine, Massillon sont des écrivains qui brillent surtout par l’élégance. Un poète ava
e au peuple qui fréquente les carrefours. C’est le défaut de quelques écrivains de nos jours. Dans un récit d’ailleurs très émouv
’interdit toute émotion : c’est le vice contraire à la véhémence. Les écrivains froids s’adressent à la pure raison, sans rien aj
aissé sans sépulture : … Cœlo tegitur qui non habet urnam. Un autre écrivain a dit, en parlant du même Pompée : La terre, qui
ies qui donnent au discours plus de grâce et d’agrément. 164. Comme l’ écrivain veut s’insinuer dans l’esprit de ses lecteurs et
rdis se présentent en foule sous la plume des prophètes et des autres écrivains sacrés : Inebriabo sagittas meas sanguine, et g
ici une métaphore où les traits de l’image sont mieux en harmonie. Un écrivain de nos jours, après avoir dit que le clergé actue
oduit l’extravagance et l’enflure dont nous avons parlé ailleurs. Les écrivains de l’Afrique et de l’Espagne n’ont pas été toujou
me des ornements, elles font un effet misérable et sont indignes d’un écrivain sérieux. 222. Dans le cas même où les figures son
et elle deviendrait molle, lâche et sans consistance. Tous les grands écrivains ont su allier la force à la douceur, la puissance
, rarement au-delà. C’est pourtant le bon goût et l’autorité des bons écrivains qu’il faut consulter plutôt que les règles des rh
nce entre les mouvements de la langue et ceux de la nature. 244. Tout écrivain digne de ce nom désire peindre les objets dont il
te-Live et Tacite. Pourvu que le jeune élève étudie en même temps nos écrivains sacrés et nos auteurs chrétiens, les dieux et les
e rencontre de bon et de beau dans les pensées et les sentiments d’un écrivain , et se l’approprier ensuite par la mémoire et la
ar la mémoire et la réflexion. 259. Il est évident que la lecture des écrivains ainsi entendue est un puissant moyen de se former
s les chefsd’œuvre d’un homme de génie que dans les longs volumes des écrivains du second ordre. Timeo hominem unius libri , dis
trois opérations. Comme il y a trois opérations de l’esprit pour tout écrivain qui compose un ouvrage : invention, disposition,
enfin, elle examine les expressions, les figures et les tours dont l’ écrivain a revêtu sa pensée. La lecture réfléchie dont nou
faire passer d’une langue dans une autre les pensées et le style d’un écrivain . Le double mérite d’une bonne traduction réside d
mitateur étudie les tours, les idées, les mouvements, l’harmonie de l’ écrivain qu’il a choisi ; et, après s’être enrichi la mémo
n est très utile et suffit quelquefois pour développer le talent d’un écrivain . Il sort du génie des anciens, dit Longin, comme
tager à un talent médiocrement sublime l’enthousiasme du plus sublime écrivain . L’esprit d’un autre produit quelquefois sur nous
esprit aura conçu l’image. 283. Il y a plusieurs manières d’imiter un écrivain , et les jeunes élèves peuvent choisir celle qui l
tour à tour les unes après les autres. On peut prendre la pensée d’un écrivain et la reproduire en changeant le tour et l’expres
’à lui. 284. Il y a trois précautions à prendre dans l’imitation d’un écrivain  : discernement dans le choix du modèle, liberté d
eant humeri. Sans doute, cette règle s’applique plus directement aux écrivains déjà formés qui travaillent pour le public ; mais
ui le sont réellement. Comme le vrai peut n’être pas vraisemblable, l’ écrivain ne doit pas avancer des faits qui se contredisent
annoncerait un cœur flétri ou une profonde ignorance des devoirs de l’ écrivain . 320. L’ordre consiste à placer chaque fait dans
leur noble et touchante naïveté, nous présentent des tableaux que les écrivains profanes ne pourront jamais égaler. Pour apprendr
’est ordinairement ce qui distingue un auteur médiocre d’un excellent écrivain  : l’un ne fait que dire les choses, l’autre sait
aillant. 327. Le choix de l’objet doit se régler sur l’intention de l’ écrivain  ; il peut le prendre sombre ou gracieux, riant ou
tout dire et de chercher à épuiser ainsi le sujet que l’on décrit. Un écrivain habile sait discerner entre les idées et les imag
lent du peintre consiste à opposer les ombres à la lumière, de même l’ écrivain doit opposer les unes aux autres les images et le
ngagent la responsabilité de celui qui les donne. 355. Les principaux écrivains épistolaires sont, chez les Latins, Cicéron et Pl
es. L’abbé Guénée, dans ses Lettres de quelques Juifs, et de célèbres écrivains catholiques de notre temps peuvent servir de modè
dit les décisions tranchantes et les personnalités blessantes pour un écrivain . 363. Les jeunes gens qui étudient les principes
phrases ; il faut marquer, par des traits nets et précis, le but de l’ écrivain et le plan de l’ouvrage. Rejetez donc les détails
ctement les principes de l’art et d’en faire l’application aux grands écrivains qu’il étudie. Mais il est certaines questions lit
description ; mais il s’agit ici uniquement de la comparaison de deux écrivains qui ont entre eux quelque rapport de ressemblance
ne haute intelligence et le résultat d’une excessive sensibilité. Les écrivains sacrés ont été seuls sous l’influence de la Divin
rs. Il y en a plus encore dans les livres des prophètes et des autres écrivains sacrés que nous ne connaissons pourtant que par u
leste origine. Les auteurs de ces chants, considérés uniquement comme écrivains , l’emportent infiniment sur les poètes profanes.
lle qui a pour but de présenter des leçons de vertu. Dans ce genre, l’ écrivain se montre à la fois philosophe et poète : en même
rtis en quatre actes. 537. Il n’est aucun genre de littérature où les écrivains aient fait un aussi déplorable abus de leur talen
oit toujours se distinguer par un trait saillant ou délicat. Quelques écrivains ont fait eux-mêmes leurs épitaphes. Voici celle o
te le langage suivant : Laissons la raison et la rime Aux mécaniques écrivains  ; Faisons-nous un nouveau sublime, Inconnu des au
un homme que son génie n’abandonnerait jamais ; et celui de tous les écrivains qui approche le plus de ce prodige, c’est Homère
le coup de la parole, et semble dire malgré elle, en parlant du grand écrivain qui a lutté contre son idée pour la saisir, contr
dès qu’il apparaît. La rhétorique vous conseille d’imiter les grands écrivains . Elle croit qu’ils ont une recette et qu’il suffi
jusqu’aux mots, jamais les deux œuvres ne se ressembleront. Le grand écrivain et l’autre seront éternellement séparés par un ab
u’est-ce que la clarté ? 107. La clarté est-elle bien nécessaire à un écrivain  ? 108. Quel est le meilleur moyen d’être clair ?
ent le fréquent emploi des mots nouveaux ? 118. Doit-on interdire aux écrivains l’emploi de tous les mots nouveaux ? 119. En quoi
produit sur le lecteur le style naturel et aisé ? 124. Quels sont les écrivains français les plus remarquables par le naturel ? 1
135. Combien y a-t-il d’espèces différentes de style ? 136. Les bons écrivains ne changent-ils pas de style avec leur sujet ? 13
style sublime ? 160. Qu’entendez-vous par ornements du style ? 161. L’ écrivain a-t-il besoin d’ornements pour arriver à son but 
consiste une lecture bien entendue des modèles ? 259. La lecture des écrivains est-elle un puissant moyen de se former le style 
l’imitation ? 283. Quelles sont les différentes manières d’imiter un écrivain  ? 284. Combien y a-t-il de précautions à prendre
284. Combien y a-t-il de précautions à prendre dans l’imitation d’un écrivain  ? 285. Qu’est-ce qu’une composition littéraire ?
qualités particulières à la narration poétique ? 324. Quels sont les écrivains qui présentent les meilleurs modèles de narration
aut-il écrire les lettres d’affaires ? 355. Quels sont les principaux écrivains épistolaires ? 356. Que comprenez-vous sous le no
24 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
e ou de la langue, pour les distinguer des tropes d’invention ou de l’ écrivain , dont le mouvement plus libre a besoin par là mêm
des figures de domaine public, dont on ne doit tenir aucun compte à l’ écrivain  ; elles appartiennent en propre à celui qui les a
, une plume exercée, un bon violon, une fine lame, pour le peintre, l’ écrivain , le violoniste, le spadassin. Métonymies du conte
ieuse, et en même temps la plus hardie, à cette forme par laquelle un écrivain semble effectuer lui-même ce qu’il ne fait que ra
n emploi ; plus, au contraire, elle est vague et indéterminée, plus l’ écrivain a de latitude pour créer, modifier et façonner à
nsi, de tous les tropes, la catachrèse prête le moins au caprice de l’ écrivain , et par là même aux préceptes du rhéteur, parce q
se de son extension ; et, au contraire, il est trope d’invention ou d’ écrivain , en raison directe de son extension et inverse de
que l’on pardonne aisément. » On le pardonne, dès qu’on suppose que l’ écrivain lui-même est de bonne foi, et parle comme il sent
ne peuvent s’assouvir de l’hyperbole. » Elle est le vice dominant des écrivains de l’Orient, de l’Afrique, de l’Espagne et de l’I
tténue, sont tout à fait dans les mœurs et les passions humaines. Les écrivains sérieux, comme les comiques, en donnent des preuv
25 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
ue les choses comparées aient entre elles une analogie réelle ; que l’ écrivain connaisse parfaitement celle qu’il compare et cel
et de combats. Plus tard, on devint plus sévère. Les comparaisons des écrivains latins sont déjà plus étroitement liées à leur su
t à celles qui l’approchent tout le charme de son coloris. L’art de l’ écrivain est de saisir cette harmonie : il faut qu’on aper
t de ses traits. Magicienne universelle, elle transforme, au gré de l’ écrivain , tout être et toute chose, et la nature entière l
vers, le même défaut que Timon l’Athénien dans sa prose. Si ces deux écrivains ont infiniment d’esprit, de verve et d’originalit
maine public ont enrichi la langue d’une foule de métaphores dont les écrivains des deux derniers siècles, les eussent-ils connue
onnes, en s’obstinant à ramener à l’allégorie les passages mêmes où l’ écrivain , laissant là le double sens, s’abandonne à tous l
-même. L’allusion est aussi une espèce d’allégorie ou de métaphore. L’ écrivain , à propos d’une idée, en réveille tout à coup une
ction mythologique, une opinion en vogue, un passage connu de quelque écrivain , c’est ce qu’on appelle l’allusion réelle ; ou bi
t ignorées de tout ce qui vit et se meut en dehors de la coterie. Ces écrivains ont aussi tout un système d’allusions verbales, q
touchée, comme j’applaudis à la parodie spirituelle de quelque grand écrivain  ; mais quant aux centons, aux paronomases 104, au
ents des romanciers de la Régence et de notre siècle. De tout temps l’ écrivain qui s’est respecté lui-même a respecté la décence
26 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
jours à la tribune, au barreau, dans l’histoire, dans la polémique, l’ écrivain n’a encore que l’idée mère, le premier germe de s
ux réels. Mais cela n’empêche pas ces travaux préliminaires d’aider l’ écrivain , comme le peintre, à inventer dans l’occasion, et
et en Grèce ; le prédicateur, dans l’Ecriture sainte, les Pères, les écrivains ecelésiastiques ; le philosophe, le romancier, le
la pire acception du mot, le lieu commun trop ordinaire à nos jeunes écrivains , qui croient faire du neuf, parce qu’ils n’ont ri
fois les ressources et la distribution de l’entrepôt bien connues, l’ écrivain puisse les retrouver selon les exigences du sujet
rhéteur pour s’abstenir. Je dis au rhéteur, remarquez, et non pas à l’ écrivain . Le rhéteur est forcé d’indiquer, sauf restrictio
ors même qu’il peut devenir élément de mal. Il n’en va pas ainsi de l’ écrivain . Le danger des fausses définitions, soit de mots,
la plus difficile les définitions qu’ils rencontreront dans certains écrivains , de bien voir si elles sont adéquates, c’est-à-di
mbre les côtés opposés et même voisins. Les orateurs, les poëtes, les écrivains de toute espèce vous fourniront de nombreux exemp
Caton, à propos de Dandin. C’est le défaut mortel de presque tous les écrivains de la fin du seixième siècle et du commencement d
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
le prend déjà quelques-uns de ces caractères1. Descartes est un grand écrivain , parce qu’on ne peut pas ne pas l’être, quand on
e et quand on sent avec grandeur : mais s’il est permis de le dire, l’ écrivain dans Descartes a moins d’art que de génie ; et en
ançaise ; Rousseau la lui a rendue : c’est là son titre immortel. Nul écrivain , Pascal excepté, n’a laissé sur la langue une par
éclamation, et frayé la route à la rhétorique. Cependant pour être un écrivain d’un siècle de décadence, Rousseau n’en est pas m
cle de décadence, Rousseau n’en est pas moins, comme Tacite, un grand écrivain . Il est ridicule de le traiter légèrement comme o
u et sur Dieu ; mais réservons notre admiration tout entière pour les écrivains du dix-septième siècle, parce qu’en eux la simpli
sentiments et les grandes pensées, ces foyers immortels du génie des écrivains et des artistes, aussi bien que de la puissance d
t que prouver une fois de plus que notre siècle n’avait pas produit d’ écrivain supérieur à lui. » 2. En parlant des œuvres h
es et des préfaces. Nul n’a poussé plus loin que lui le scrupule d’un écrivain désireux d’atteindre la plus haute perfection. Il
28 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
it video ingenium ; alterius sic Altera poscit opem res… On dit de l’ écrivain ou de l’orateur qui entraîne, qui charme, qui int
souvent cité : le génie n’est que la patience. L’histoire des grands écrivains ne confirme-t-elle pas cette vérité ? Il est bien
erdisait l’acquisition à la grande majorité du publie, la pensée de l’ écrivain vole maintenant d’un bout à l’autre de l’univers
là même à qui le nom d’orateur semblerait mieux convenir que le nom d’ écrivain . Aujourd’hui, en effet, il a pour juge le tribuna
à copier les tableaux des grands maîtres. » La meilleure leçon pour l’ écrivain est l’étude approfondie des bons modèles, et les
formes de leur style. Sans le travail, et un travail obstiné, point d’ écrivain . On sait combien Horace appuie sur cette idée dan
ndillac, soient le fruit de l’expérience et de la réflexion, quelques écrivains les ont combattues, comme si elles n’étaient que
s de ce qui précède que trois éléments concourent à la formation de l’ écrivain  : la nature, l’art et l’exercice. C’est la doctri
29 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
sentiment littéraire suppose quelque chose de plus. Le savant devient écrivain , lorsqu’il laisse échapper ses sentiments et ses
idère comme la science de la parole et l’art qui forme l’orateur et l’ écrivain , porte son remède avec elle, et guérit les plaies
cution. Si le sujet est laissé à la disposition de l’orateur et de l’ écrivain , l’ Invention le trouve et le choisit. Si, comme
il peint enfin, et la couleur est pour lui ce que le style est pour l’ écrivain . Action et Mémoire. — L’action est la traduction
acile à passionner comme les peuples du Midi. Les modernes ont plus d’ écrivains que d’orateurs. L’action oratoire est, d’ailleurs
es : l’émotion est aussi nécessaire que la logique à l’orateur et à l’ écrivain . La preuve, cependant, est le corps et le fond du
it, l’exorde est une partie essentielle. Lors même que l’orateur ou l’ écrivain s’en passe tout à fait, et qu’il entre immédiatem
ute sa lumière et porte la conviction dans son esprit. L’orateur et l’ écrivain doivent choisir parmi les preuves ; car elles se
ne faiblesse de l’esprit. Il est difficile de trouver chez les grands écrivains des exemples de sophismes, sinon de ceux qu’ils r
car ils ne sont, grands qu’à la condition d’être vrais. Cependant les écrivains célèbres n’en sont pas toujours exempts ; et, d’a
dans tout son jour : c’est ce que l’amplification enseigne à tous les écrivains . La nécessité de la conclusion et l’utilité de la
n’y a pas de règles inutiles, et beaucoup sont nécessaires à tous les écrivains . Nous n’allons pas jusqu’à prétendre qu’elles soi
non plus que les lois générales du goût et du style ne servent qu’aux écrivains . Elles ont leur application dans le travail journ
on qui nous occupe. Salué avec admiration par ses contemporains comme écrivain et comme savant, membre, à ce double titre, de de
e, un confident du travail et de l’inspiration, presque un ami pour l’ écrivain . Aussi, le mot de style fait-il entendre quelque
’élocution. L’élocution appartient à tout le monde ; le style est à l’ écrivain . Tel est le sens du fameux mot de Buffon, que l’o
e le style reflète, comme un miroir, les qualités et les défauts de l’ écrivain  ; il a lui-même expliqué sa pensée en ajoutant :
elles. L’originalité, sans doute, ne s’emprunte pas : les secrets des écrivains de génie s’évanouissent, ou tournent en défauts s
pénètrent pas, la vérité doit être claire pour tous. Autrement, si l’ écrivain n’est pas compris, c’est en général parce qu’il n
nsée du poëte, c’est Alexandre. Ces taches sont rares chez les grands écrivains car le génie ne s’accommode pas de l’obscurité. À
ssi utiles aux écoliers et aux hommes du monde qu’aux orateurs et aux écrivains  : « Tout écrivain, pour écrire nettement, doit s
ers et aux hommes du monde qu’aux orateurs et aux écrivains : « Tout écrivain , pour écrire nettement, doit se mettre à la place
a littérature du xixe siècle, l’exquise clarté de nos bons et grands écrivains . Il faut que l’éducation y ramène les jeunes gens
t, l’auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain . Boileau, Art poétique, 1, v. 159. Nos contempo
ine qui parlent, c’est l’homme même. Tous les grands et tous les bons écrivains sont naturels. L’effort et l’exagération, les jeu
a poésie ait jamais parlée. Son histoire est celle de tous les grands écrivains . Souvent même, c’est à force de patience et de ré
ivains. Souvent même, c’est à force de patience et de réflexion que l’ écrivain arrive à ce degré de naturel et de simplicité par
l se cache, la réflexion s’efface, et ne laisse voir que l’œuvre de l’ écrivain , du poëte ou de l’artiste : « L’art, dit Fénelon,
une sorte de noblesse dont ne s’écartent jamais l’honnête homme ni l’ écrivain . Il ne faut pas que la noblesse et la dignité tou
vérité. Ses conseils s’adressent surtout aux prédicateurs ; mais les écrivains et les hommes du monde peuvent en profiter. « On
et se réduit pourtant à un usage habile de la nature. Chez les grands écrivains , elle naît presque toute seule de la vérité des p
é des termes. « Le caractère primitif des langues, a dit un éloquent écrivain , est de faire entendre, autant qu’il se peut, l’o
raits et d’œuvres sublimes. Au reste, l’habileté de l’orateur et de l’ écrivain consiste à employer a propos toutes les formes de
littéraires. Elles varient selon le goût des peuples et le génie des écrivains  : elles se développent ou s’affaiblissent selon l
brement consentie ; mais leurs graves études, la supériorité de leurs écrivains et le génie de Pascal leur donnaient une bien aut
vement général des intelligences vers la raison et la vérité que deux écrivains de génie, Pascal et Descartes, fixèrent par des c
 La règle en France et la discipline ont donc prévenu la liberté. Nos écrivains ont été bien avertis que la langue n’était pas le
, dit Bossuet, était une règle toujours sûre, encourageait les grands écrivains par de nobles bienfaits, par une attention flatte
ents en prose serait encore bien longue ; citons seulement, parmi les écrivains qui rencontrèrent l’immortalité sans y penser, ma
les grandeurs, il en perdit une partie. « Un pénétrant et judicieux écrivain , l’abbé Dubos, qui déjà s’était occupé de recherc
e et dix ans, à son point de perfection. » Et il en concluait que les écrivains dont la gloire s’était maintenue, à cette époque
ent plus rapide et plus incisive ; elle se dégage des lenteurs où les écrivains du xviie siècle s’embarrassaient quelquefois. L’
Fénelon et La Bruyère commençaient à regretter au xviie siècle. Les écrivains du xviiie ne les comprennent plus, ou les proscr
trop l’esprit pour ne pas tourner aisément en abus : aussi les grand écrivains en sont-ils très-sobres. « Ceux qui font les ant
uffon conseillait l’emploi de cette figure, quand il recommandait à l’ écrivain l’attention à ne nommer les choses que par les te
usage commun, les procédés, les formes, les figures employées par les écrivains les plus sublimes et les plus habiles. Puisse don
30 (1881) Rhétorique et genres littéraires
ue, son but moral Bien qu’elle ait été niée par Platon et d’autres écrivains , l’utilité de la Rhétorique est incontestable. Lo
toutes les œuvres de l’esprit humain. Quelle que soit la forme qu’un écrivain donne au développement d’un sujet, le fond exige
es à tous les genres de discours ou d’écrits : ordre d’invention où l’ écrivain détermine les parties principales de sujet (plan)
s sont les qualités qui constituent le caractère de l’orateur et de l’ écrivain . Ils doivent les posséder, s’ils veulent persuade
rsuader », et que le grand Corneille regardait comme un devoir pour l’ écrivain . On peut ramener les qualités qui servent à établ
eut ramener les qualités qui servent à établir l’autorité morale de l’ écrivain et de l’orateur à quatre principales : 1° la prob
s mœurs réelles sont les qualités vraies que possèdent l’orateur et l’ écrivain . La conviction et la sincérité sont les condition
Les mœurs oratoires sont les qualités que se donnent l’orateur et l’ écrivain aux yeux des auditeurs ou des lecteurs ; tant il
leurs règles À la force de la vérité, à l’autorité personnelle, l’ écrivain et l’orateur doivent ajouter la puissance du sent
ion plus étendue, il est devenu la forme personnelle et vivante que l’ écrivain donne à sa pensée. L’élocution est commune à tout
ocution est commune à tout le monde, le style appartient au véritable écrivain , et le mot célèbre de Buffon : le style, c’est l
ses défauts se reflètent dans son style, mais que le style donne à l’ écrivain son originalité. Le style fait vivre les œuvres d
ot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain . (Boileau, Art poétique, chant I, vers 159 et sui
e, chant I, vers 159 et suiv.) On rencontre souvent, dans nos grands écrivains du dix-septième siècle, des exemples d’archaïsmes
re au dix-septième siècle que de nos jours, et que ce sont les grands écrivains , et non les grammairiens, qui font les langues li
siste à n’employer que les termes consacrés par l’autorité des grands écrivains . Là encore, une juste mesure est délicate à obser
qui relèvent à la fois de la pensée et de l’expression. Tous les bons écrivains sont naturels. C’est un véritable charme, quand,
bouffonnerie même il y a une mesure dont ne doit jamais s’écarter un écrivain de bon goût. Ce qu’il faut toujours éviter, c’est
vient aux compositions dont l’unique but est d’instruire, celles où l’ écrivain ne s’applique qu’à suivre méthodiquement la déduc
plus grand rôle que chez les modernes ; car ceux-ci possèdent plus d’ écrivains que d’orateurs. Chez les Grecs et les Romains, el
tif des personnages imaginaires dus au caprice et à la fantaisie de l’ écrivain , qui doit toutefois observer la vraisemblance. E
trait destiné à faire aimer ou admirer le personnage que représente l’ écrivain . Le panégyriste insiste sur le bien, glisse sur l
rateurs illustres de Rome ; — Caton l’ancien dans le dialogue du même écrivain sur la Vieillesse ; — Fénelon dans ses Dialogues
isque tantôt le dialogue est supposé (Socrate, Caton), tantôt c’est l’ écrivain lui-même qui prend la parole (Cicéron, Fénelon).
dis, t. VII, p. 199 à 307). L’analyse raisonnée des œuvres des grands écrivains est une excellente école de goût. Pour faire une
’est-à-dire le tableau et l’appréciation des œuvres composées par les écrivains dans les différents genres et aux diverses époque
rit humain. Conditions d’une œuvre littéraire ; classification des écrivains Pour composer des ouvrages en vers ou en prose
ces mots, qui échappent à une définition complète, indiquons quelques écrivains célèbres chez lesquels ces dons se rencontrent, s
a Bruyère a surtout du talent et de l’esprit. On pourrait diviser les écrivains en trois classes : 1° les hommes de génie, 2° les
sans éclat ni élévation, si toutefois ces derniers méritent le nom d’ écrivains . I. Poésie Définition de la poésie ; ses
’heureux exemples dans la prose de Bossuet, et dans celle de quelques écrivains de nos jours (Michelet, Quinet, G. Sand, Th. Gaut
divisions, soit en vers, soit en prose, des diverses conceptions des écrivains , déterminées d’après leurs caractères propres et
es d’Horace et de Boileau ; merveilleux païen et chrétien Quelques écrivains modernes (le père Le Bossu, Marmontel, etc.) ont
é aux acteurs et aux spectateurs, pendant lequel les événements que l’ écrivain dramatique ne peut produire sur la scène, sont ce
des degrés divers, dans les autres genres littéraires, par les grands écrivains . Sa double forme : l’Idylle et l’Églogue L
ains romans (François le Champi, La Mare au diable, etc.) et d’autres écrivains ont mis à la mode, sinon la poésie pastorale, du
as toujours la prose littéraire. Pour que le savant soit un véritable écrivain , il ne suffit pas qu’il expose dans toute sa rigu
utres classes de l’Institut. Leur sujet est tantôt l’éloge d’un grand écrivain , tantôt le tableau littéraire, scientifique ou éc
sur la tombe des membres de l’Institut, des grands personnages et des écrivains célèbres. 2° Le genre historique Le genre
ons et la décadence des lettres, des sciences et des arts. La vie des écrivains , artistes, savants, fait aussi partie de son doma
e littéraire quand elle ne se contente pas de faire la biographie des écrivains et le tableau littéraire d’une époque, mais lorsq
e formes, suivant les sujets qu’elle traite et le genre d’esprit de l’ écrivain (Tableaux littéraires, études et portraits, monog
ubliés dans les Revues littéraires et savantes, par un grand nombre d’ écrivains contemporains : Paul de Saint-Victor, Taine, Sché
, d’après les mêmes principes, les textes manuscrits ou imprimés d’un écrivain , et les différentes éditions qui en ont été publi
es bibliographies particulières publiées dans les éditions des Grands Écrivains de la France, sous la direction de M. Regnier (Ma
ctique. 1° On appelle traités des ouvrages purement didactiques, où l’ écrivain expose les principes d’un art ou d’une science. C
gieuses, etc. Suivant son caprice et le caractère spécial du sujet, l’ écrivain nous les présente sous forme de dissertation mora
, auteurs de traités purement didactiques. On appelle philosophes les écrivains qui ont pour objet l’étude de la philosophie prop
oprement dits (tableau synoptique des principaux) Les sages et les écrivains qui ont exposé l’ensemble de leurs théories sur c
iées et de traités didactiques On doit ajouter aux philosophes les écrivains qui ont exposé des théories, des doctrines ayant
rangées et presque toujours embellies par le caprice et le style de l’ écrivain . Par la grande variété des sujets qu’il traite et
au ». Dans la description d’un lieu, d’un paysage ou des personnes, l’ écrivain doit avant tout choisir le point de vue le plus f
ar une description. Dans ce cas, l’imagination et la sensibilité de l’ écrivain doivent pour ainsi dire les mettre devant les yeu
es modèles, dont l’importance et l’intérêt varient avec le talent des écrivains . C’est en France, chez les modernes, que le genre
s-unes des comédies d’Émile Augier, de Jules Sandeau et d’une foule d’ écrivains qui, à des degrés divers, ont leur place marquée
31 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
vènement a toujours une cause, et peut produire des effets auxquels l’ écrivain doit savoir emprunter des développements, s’il le
briller la vérité, la fidélité, la couleur locale. Sous la plume d’un écrivain habile, les circonstances se développent avec art
qu’elles ne s’enseignent : ce sont les délicatesses du sentiment de l’ écrivain  ; elles tiennent à mille nuances qui varient dans
des bévues grossières, il manque d’éducation. Il en est de même de l’ écrivain  : les convenances, chez lui, c’est l’éducation qu
es bienséances dont nous venons de parler concernent principalement l’ écrivain . Disons un mot de celles qui sont relatives aux l
n. Il est impossible d’écrire sans employer une passion quelconque. L’ écrivain qui sent le plus vivement est celui qui a le plus
tesque ne convient guère qu’aux mathématiques ou à la philosophie. Un écrivain , quand il raisonne, a soin de déguiser l’argument
32 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
ressemble à aucune autre, qui le fait distinguer entre mille ; chaque écrivain a un style particulier, expression de sa pensée,
si les mots ne réfléchissent pas l’idée comme un miroir, le but de l’ écrivain est manqué. On pèche contre la clarté quand les t
ot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain . Boileau, Art poét. Un barbarisme est un mot é
ossible. Cette qualité est le propre des esprits sains et justes. Les écrivains médiocres, dont la pensée est toujours enveloppée
que dont les modulations varient avec chaque genre et chaque sujet. L’ écrivain qui a l’oreille délicate donne à la pensée un sou
dépend entièrement de l’oreille ; c’est une harmonie de sentiment. L’ écrivain qui sent le nombre règle la longueur de sa phrase
t : Des choses et non des mots, telle doit être la devise de tout bon écrivain . Le style périodique convient surtout aux grands
yle peut varier autant que les sujets, autant que les sentiments de l’ écrivain . Si l’on en voulait étudier toutes les combinaiso
itre aussi long que fastidieux, et dont l’utilité serait médiocre. Un écrivain ne combine pas à l’avance le genre de style qu’il
Souvent le simple et le sublime se touchent ; le seul précepte que l’ écrivain ne doive pas perdre de vue, c’est celui des conve
ui d’une autre. La métonymie emploie : 1° La cause pour l’effet : Cet écrivain vit de sa plume. 2° L’effet pour la cause : Le ca
on les fait sans le savoir, comme M. Jourdain faisait de la prose. L’ écrivain qui se creuserait l’esprit à l’avance pour faire
es hyperboles ou des apostrophes, serait bien certainement un mauvais écrivain , un artisan de mots ; il manquerait de ce naturel
urt ! Madame est morte ! » 12° Apostrophe. Par l’apostrophe, l’ écrivain rompt tout à coup le fil de de son discours, pour
capital des auteurs modernes. Voici comment Victor Hugo peint un bon écrivain  : « Les idées sont faites de cette substance par
s’insinue, bouillante et liquide, dans tous les recoins du moule où l’ écrivain la verse, et se fige ensuite, lave d’abord, grani
33 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
dans un sujet donné les développements qui s’y rattachent. Lorsque l’ écrivain ou l’orateur veulent communiquer le fruit de leur
t a lui-même tiré parti de l’instruction qu’il a puisée dans les bons écrivains . Corneille et Racine n’ont-ils pas profité d’une
n. Elle a aussi pour but de bien faire connaître l’objet qui occupe l’ écrivain . Elle présente l’énumération des attributs ou car
« Le développement le plus fécond (dit Domairon), celui auquel les écrivains ont le plus souvent recours, est celui que l’on d
s ou ordonnances, dans les dépositions des témoins ; l’historien, les écrivains en général pourront recourir aux traditions, aux
à se plonger dans de charmantes rêveries, cette faculté qu’un de nos écrivains a surnommée la folle du logis et que Delille nous
pitié, de la honte, etc. Elle doit caractériser essentiellement tout écrivain qui veut réussir ; point d’éloquence sans elle ;
els l’humanité est exposée sur cette terre. C’est dans son cœur que l’ écrivain puisera cette sensibilité qui donnera la vie à se
e Jugement À l’Imagination et à la Sensibilité, si nécessaires à l’ écrivain pour plaire à l’esprit et attendrir les cœurs, no
rapport des temps, des lieux, des personnes. Le Jugement donnera à l’ écrivain le discernement nécessaire pour proportionner son
ses plaisirs, son esprit et ses mœurs. Si est donc indispensable à l’ écrivain ou à l’orateur de comprendre les différents carac
urs de leurs semblables qui leur ont acquis le premier rang parmi les écrivains de leur nation. § II. Les Passions ou le Path
nos semblables : alors elles deviennent coupables, et l’orateur ou l’ écrivain serait criminel en cherchant leur appui. Toutes l
les plus douces, et tout l’homme est d’accord. Heureux l’orateur ou l’ écrivain qui s’empare de ces mouvements du cœur fondés, su
les yeux sur quelques exemples qui nous feront voir comment les bons écrivains ont su être pathétiques, quand ils voulaient expr
34 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
énonciation de la pensée par la parole. Voilà pour l’orateur ; pour l’ écrivain , l’élocution, c’est le style. Le style, c’est l
e différente, il y a à peu près autant de genres de style qu’il y a d’ écrivains au monde. Le style est donc, suivant l’auteur, si
celui-ci de l’énergie, celui-là de la douceur ; on trouvera même des écrivains qui, en l’absence de toute qualité distinctive, n
telligence. Il y a de l’art en ce cas à voiler un peu la clarté, et l’ écrivain doit laisser quelque place à la réflexion. Il n’e
facile, il faut connaître à fond sa langue, il n’est peut-être pas un écrivain qui n’ait péché contre la loi de la propriété. Au
es termes est une science à peu près étrangère. Il n’y a que nos bons écrivains à qui l’usage du mot propre soit familier. Il n’y
écrivains à qui l’usage du mot propre soit familier. Il n’y a point d’ écrivain qui ne fasse quelques fautes de langage, et celui
implicité dans le langage est ce qui fait le plus aimer le style d’un écrivain . Celui qui la possède ne se doute pas de son méri
ion est mise à l’écart, tout coule de source. Tel est le passage d’un écrivain de nos jours. Heureux l’homme qui vit loin des v
[Obscurité des pensées] 1° L’obscurité dans la pensée empêche un écrivain de s’exprimer clairement, il faut avoir une perce
ce langage pour exprimer sa colère. Quelle affectation de chaleur ! L’ écrivain a du suer, pour écrire cette phrase. [Phébus]
mot, l’auteur le plus divin Est toujours quoiqu’il fasse un méchant écrivain . a fait lui-même un orgueilleux solécisme, car d
lendeurs du style ; enfin, diverses formes connues seulement des bons écrivains et qu’on ne peut mieux désigner que par le titre
le ; dans le style, l’ellipse se rencontre plus rarement, parce que l’ écrivain sent la nécessité de bien dire plutôt que le beso
a été formé par onomatopée. C’est à cette figure qu’ont recours les écrivains qui veulent exprimer un bruit quelconque qu’il le
sique, et la métaphore, qui a peut-être donné beaucoup de travail à l’ écrivain , lui paraît la chose la plus simple du monde. La
l y a à Anvers de beaux Rubens, pour de beaux tableaux de Rubens. Cet écrivain a une belle main, pour dire que son écriture est
lle. Dans ces exemples et dans tous les cas analogues, la pensée de l’ écrivain se porte plutôt sur la cause qui produit de belle
surtout lorsqu’il s’agit de donner de l’agrément à l’élocution, qu’un écrivain se sert de la périphrase. C’est une des ressource
la même chose en termes équivalents. Pour l’employer convenablement l’ écrivain considère une idée sous ses divers aspects et les
cours ! L’antithèse est une des ressources les plus puissantes pour l’ écrivain  ; mais elle doit être ménagée, et comme toutes le
fois bon effet, on doit dire qu’en règle générale il est indigne d’un écrivain sérieux. XX. Commination. 44 La comminatio
de mots qu’on veut employer d’une manière oratoire. 7° Le génie de l’ écrivain contribue beaucoup à la perfection des figures ;
umaines ; le style magnifique convient à de moins grands sujets. Si l’ écrivain sait joindre à l’éclat de la forme, de la parole,
, qu’il faut chercher en écrivant ; car elles se cachent, et les bons écrivains seuls peuvent les trouver. I. Harmonie. L’h
. La langue française se prête à l’harmonie imitative. L’adresse de l’ écrivain est d’employer les syllabes brèves dans les sujet
Cet organe est extrêmement délicat, et pour arriver jusqu’au cœur, l’ écrivain ne doit employer que des expressions qui n’aient
en plaçant pour ainsi dire dans l’ombre les actions plus éloignées. L’ écrivain se comporte alors comme un peintre qui fait paraî
uable exemple de suspension, et il est facile d’apercevoir l’art de l’ écrivain qui fait un tableau magnifique de toute la puissa
ot, fuyait, un contraste frappant de la grandeur et de l’infortune. L’ écrivain peint avec pompe toute l’élévation du roi de Pers
bataillons. Remarquons d’abord qu’aucune idée n’a été écartée par l’ écrivain , et qu’il a employé les mêmes mots que la traduct
nombrables bataillons, et c’est une action plus éloignée encore que l’ écrivain a su habilement placer dans l’ ombre en la rejeta
de tomber dans les défauts précédents et dans l’enflure. Ce sont les écrivains pauvres et faibles de pensées, bruyants et chaleu
udrai à dire à un élève d’écrire ainsi : car le plus grand nombre des écrivains qui font usage du style romantique le vouent plut
. Je ne conseillerais pas certaines manières par lesquelles de grands écrivains ont aidé leur élocution. Buffon, pour écrire, s’h
35 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
la réticence et la suspension. Par la parenthèse et l’interruption, l’ écrivain suspend l’expression d’une idée, en y intercalant
rnières figures, pour mieux exprimer l’intention ou le sentiment de l’ écrivain , arrêtent la marche de la phrase, mais sans y jet
ssent la gouverner. Cette construction se rencontre à chaque page des écrivains latins119. Pathétique, c’est à l’âme qu’elle par
e logique, mais à celui des impressions que ressent ou veut exciter l’ écrivain  ; celle-ci est plus familière à l’orateur et donn
ui s’emporte, et jettent le désordre dans l’esprit, peuvent engager l’ écrivain à enlever les mots à leur place ordinaire, et à b
tre orgueil a beau en murmurer, c’est là plus ou moins le lot de tout écrivain ), à l’ouvrier qui construit un mur avec des pierr
livre, comme dans le Renégat, dans la Mort et l’Amour, etc., du même écrivain , on trouve des constructions fabuleuses et des in
nences significatives, la construction française, maniée par un grand écrivain , égale, si elle ne la surpasse, toute la puissanc
constructions diverses, suivant le différent génie des langues et des écrivains , n’est pas moins intéressant pour le jeune rhétor
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
e Cicéron, et l’on en peut croire, sur cet article, celui de tous les écrivains peut-être qui a donné le plus d’attention à cette
sset, quùm infinitus, tùm puerilis labor 17. Le premier organe que l’ écrivain doit chercher à captiver, c’est l’oreille. Elle e
toutes les souplesses et toutes les ressources de la langue. Mais les écrivains doués d’une oreille sensible, et d’un goût sûr et
fortement persuadés, c’est que Bossuet, Fléchier, et tous les grands écrivains avaient de leur langue une connaissance approfond
l’harmonie imitative. 17. Qui cependant a plus accordé que ce grand écrivain , à cette partie de l’art ? qui s’est complu davan
s comme les vices que je combats ici dominent également dans ces deux écrivains  ; comme je les crois, en général, de fort mauvais
37 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
apables de produire de l’effet sur nous. C’est le style qui plaît aux écrivains lorsqu’ils nous offrent des récits de voyage, tel
e, à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond du sujet, et que l’ écrivain n’ait pas eu d’autre objet que la plaisanterie ;
donne pour exprimer des choses ordinaires ou communes. Il pense que l’ écrivain perd son temps à faire des combinaisons de mots i
ommunes du ne manière singulière ou pompeuse : rien ne dégrade plus l’ écrivain . Loin de l’admirer, on le plaint d’avoir passé ta
e langage, quand ils l’ont corrompu en détournant les acceptions. Ces écrivains n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en
e trouve souvent dans les écrits vides d’idées. Le ton avec lequel l’ écrivain doit parler se règle sur la nature du sujet. Alor
amment élevé, si chaque idée est brillamment rendue, si le génie de l’ écrivain peut la rendre avec enthousiasme, le ton s’élèver
’histoire et la philosophie : ce sont là les seuls champs où l’habile écrivain peut déployer toute l’étendue de son génie. Les
nous nous sommes occupés jusqu’ici dans ces leçons ; c’est celui des écrivains qui, dans tous les genres de compositions, ont ét
pour modèles à l’admiration de tous les peuples, et à l’imitation des écrivains qui se sont succédé dans chaque siècle : c’est Je
Bourdaloue, Massillon, La Bruyère et Buffon. Qui oserait nier que ces écrivains d’élite ne passent à bon droit pour les maîtres d
sensibles, n’ait suffit pour établir leur excellence ? Parmi tous ces écrivains illustres, et tous ceux qui auraient pu compléter
e des figures et des mouvements de style ; c’est à leur école que les écrivains modernes se sont formés, qu’ils ont puisé, comme
ses qui leur ont obtenu l’honneur d’être proclamés hommes de génie et écrivains classiques. Les écrits de ces hommes immortels so
leux de leurs aventures. Indépendamment de ces idées singulières, les écrivains romantiques ne voulurent plus être arrêtés dans l
e prose et notre poésie, et en fit un indigne jargon ; ces téméraires écrivains rivalisèrent de zèle et nous donnèrent une nouvel
38 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
rrait appeler des livres purement didactiques, sont des ouvrages où l’ écrivain expose les principes et les règles d’un art ou d’
lle pourrait avoir lieu, la liaison des matières exige toujours que l’ écrivain rappelle ces principes et les trace du moins succ
à la capacité des esprits médiocres, et n’ait que sa juste étendue. L’ écrivain ne doit pas hésiter à revenir plusieurs fois sur
atière de littérature, se rapportent au genre didactique, parce que l’ écrivain y mêle toujours à la discussion le développement
usse idée du poète ou de l’orateur, et serait injuste envers ces deux écrivains . Cependant, on a vu des critiques qui, faisant un
de Rollin, et les Règles de l’éloquence, de Gibert. Nous avons deux écrivains passionnés admirateurs de la rhétorique, MM. Roll
badins, soit littéraires, soit savants. Les Grecs, les Latins et les écrivains de notre nation l’ont employée avec le plus grand
Domairon, Rhét, Style des ouvrages didactiques. 39. Domairon, Rhét, Écrivains didactiques. 40. Domairon, Rhét, des Ouvrages de
39 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
es ornements du style 183. Qu’appelle-t-on ornements du style ? L’ écrivain ayant pour but de plaire en même temps que d’inst
r diriger notre choix, et pour apprécier avec justesse le mérite d’un écrivain . 191. Quelles doivent être les qualités des figur
ature et d’après les effets qu’elles peuvent produire. Or, comme tout écrivain a pour but d’instruire, de plaire ou de toucher,
euvent être rapportées à trois classes principales. — Il y en a que l’ écrivain emploie avec art, pour porter plus sûrement la lu
ans le fond de nos cœurs, les remuent, les agitent, les entraînent. L’ écrivain en fait usage pour toucher, pour émouvoir, pour m
t-ce que la concession ? La concession est une figure par laquelle l’ écrivain ou l’orateur, sûr de la bonté de sa cause, accord
ur faire entendre plus. C’est une négation qui, dans l’intention de l’ écrivain , équivaut à une affirmation énergique. Saint Paul
re pardonne. Soumet. L’antithèse est une ressource puissante pour l’ écrivain  : elle donne de la lumière aux pensées, et au dis
épanorthose corrige avec finesse les pensées et les expressions de l’ écrivain , et leur en substitue d’autres qui paraissent plu
supprime. Cette figure fait tourner à la gloire de l’orateur ou de l’ écrivain toutes les pensées qu’il n’exprime pas, et qui na
euvent blesser l’oreille. A cet égard, Cicéron l’emporte sur tous les écrivains anciens et modernes. Il avait fait une étude appr
udes et choquants qu’ils paraissent ; mais il est très rare qu’un bon écrivain ne puisse pas les rendre supportables par la mani
tue l’une des principales ressources du beau langage. Tous les grands écrivains , tous les orateurs illustres se sont appliqués à
ouve bien plus fréquemment dans les compositions poétiques. Parmi les écrivains qui se sont le plus distingués en ce genre, nous
s simple de ce genre de beauté. Il ne faut pas beaucoup d’art chez un écrivain qui veut décrire des sons doux, pour employer des
eur vitesse, l’expression imitative qui peut être dans les sons. Si l’ écrivain , et surtout le poète, pour décrire le plaisir, le
le ne consistent pas seulement dans les figures et dans l’harmonie. L’ écrivain , pour embellir la vérité et captiver le lecteur,
ies ainsi : Des expressions, des tours de phrase ou des pensées que l’ écrivain emploie pour passer d’un objet à un autre, d’une
x regardait comme le chef-d’œuvre de l’art d’écrire, est l’écueil des écrivains qui n’ont pas assez étudié et mûri leur sujet, ou
t le discours au lieu de l’orner, et qui font regretter souvent que l’ écrivain en ait fait usage. Car il vaut mieux encore se pa
nne plus de force et d’agrément à la composition. Pour réussir ici, l’ écrivain doit parfaitement connaître le génie de la langue
ontraste des mots. Voici quelques autres exemples tirés des meilleurs écrivains  : Sortez du temps et du changement, et aspirez
40 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
chacune aura sa vérité et sa justesse relativement à l’intention de l’ écrivain . Il n’en est pas de même du philosophe, pour qui
a pas sous une forme aride que je ferai une définition digne d’un bon écrivain . Je cacherai l’observation du précepte sous une é
a précision des mots. Voir Canevas n° 34 à 41. Décomposition. Comme l’ écrivain n’est point obligé de commencer une définition pa
nd le nom de portrait sans autre explication. Le caractère permet à l’ écrivain de tracer le portrait moral d’un individu pris da
cun intérêt, et ne peut être qu’un ornement frivole, indigne d’un bon écrivain comme d’un lecteur sérieux. Les portraits et cara
it. Cette manière est peut-être la plus éloquente de toutes, et peu d’ écrivains sont capables de remployer avec une telle magnifi
s, et l’infatigable activité de l’esprit ; 3° dans le cœur humain ; l’ écrivain y découvre les ressorts secrets qui font mouvoir
’horreur d’une tempête. Ce but futile serait indigne du plus médiocre écrivain . Songeons que la description n’est qu’un moyen de
es qui tiennent à la fois de la métaphore et de l’image, et que peu d’ écrivains emploient avec grâce. L’auteur partage sa descrip
exion sublime qu’on aime à rencontrer en finissant. C’est ainsi que l’ écrivain n’écrit pas simplement pour dire de belles choses
, puisqu’elle n’est point gênée par la vraisemblance. Non-seulement l’ écrivain peut recourir au merveilleux ; mais il peut le re
puis longtemps, si les auteurs avaient dévié de ce but moral que tout écrivain ne doit jamais perdre de vue. On peut rapporter à
onnages prêts à mettre en scène. C’est une ressource immense pour les écrivains du second ordre : car si une élocution digne du s
un événement religieux, qu’admet volontiers une foi simple et pure. L’ écrivain doit s’identifier ici avec l’esprit de l’époque n
41 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
inuation du même sujet. Historiens latins. L’estimable et laborieux écrivain à qui nous devons la traduction de presque tous l
chaque mot, l’art étudié de l’orateur, et la correction élégante de l’ écrivain qui a mûri toutes ses pensées par la réflexion, c
ses ? Mais qui ne voit que tout le reste appartient exclusivement à l’ écrivain , et que cette énergique concision, ces rapprochem
a précision que commande l’éloquence historique. Dans l’un et l’autre écrivain , Catilina dit ce qu’il doit dire ; la manière seu
naissance raisonnée des anciens, devraient bien convaincre les jeunes écrivains de l’importante nécessité de remonter à ces sourc
ansporté tout entier dans son poème de la Seconde Guerre punique. Cet écrivain , dont la diction est habituellement faible et méd
stice rendue enfin, par les modernes, au mérite supérieur de ce grand écrivain . S’il n’est pas encore généralement goûté ; si so
exemple, un Thraséas, un Agricola ; on reconnaît, à leurs discours, l’ écrivain dont l’âme n’a eu qu’à traduire ses propres pensé
le de s’élever à la hauteur de celle de Germanicus lui-même. Mais cet écrivain , qui sait prêter à ses héros tant de noblesse et
. viii). Cicéron, qui faisait de Xénophon le plus grand cas, et comme écrivain et comme philosophe, a traduit du discours de Cyr
42 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
à travers les significations diverses qu’ont pu leur donner les bons écrivains . Sous ce rapport, il manque encore à notre langue
a même chose ? Le passage de la Bruyère cité plus haut prouve que cet écrivain , si délicat en fait d’expressions, ne le croyait
, circonscrit les idées et par conséquent les mots. A qui s’adresse l’ écrivain , et dans quelles circonstances : considération do
elle cette expression : C’est une femme vraie. C’est aussi mettre un écrivain bien haut que de dire de son style : C’est un sty
t, selon l’expression de Rivarol, il chaque mot et à chaque phrase. L’ écrivain naturel et vrai ne plaît pas seulement au lecteur
étaient des lois, y applaudit et y contribua. Balzac et Voiture, les écrivains les moins naturels que je connaisse, sont, chacun
43 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
dans un ensemble de principes et d’observations capables de diriger l’ écrivain dans ses compositions et le critique dans ses app
rmèrent bientôt de nouveaux orateurs, de nouveaux poètes, de nouveaux écrivains qui, joignant les talents naturels à l’étude de c
génie de l’homme a perfectionné l’éloquence, la poésie et l’art de l’ écrivain . C’est de là qu’on a formé le corps des préceptes
le discours par l’imitation des pensées et des expressions des grands écrivains . Les belles-lettres ornent la mémoire, développen
uels on les présente à l’esprit. 21. Quelle doit être la mission de l’ écrivain  ? Éclairer les intelligences, redire les grandes
tisme et le goût, voilà dit, M. Ph. de Montenon, ce qu’on demande à l’ écrivain , et les grandes choses qu’en s’attachant à son œu
44 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. Nous distinguerons d’abord, dans les é
es dans les écrivains sacrés. Nous distinguerons d’abord, dans les écrivains sacrés, l’emploi judicieux des figures qui contri
et de variété dans le discours. Mais son objet principal, celui que l’ écrivain doit avoir surtout en vue, est de mettre sa pensé
même pensée, et faire une beauté de sentiment de ce qui n’est, dans l’ écrivain profane, qu’une simple beauté de diction. 132« 
vin qui a présidé à l’ouvrage, animé l’esprit et dirigé la plume de l’ écrivain . Nous avons annoncé déjà la belle allégorie où le
an, mais qui ont bien formellement résolu de ne rien admirer dans les écrivains sacrés, nous n’avons rien à leur opposer : nous n
de la terre. (Is. 5, 14). Nous ne taririons pas sur les exemples. Les écrivains de la Bible ne se contentent pas de prêter des se
, 47). Ils avaient lu, ils sentaient le mérite de pareils traits, les écrivains qui nous les ont si heureusement reproduits dans
45 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
ière d’exprimer la pensée ; c’est le caractère particulier que chaque écrivain imprime à la langue dont il se sert. C’est en ce
é, sa noblesse et son harmonie ; le style est le portrait fidèle de l’ écrivain lui-même, qui s’en sert pour nous communiquer ses
é du style. La Bruyère, à ce sujet, donne le conseil suivant : « Tout écrivain , pour écrire nettement, doit se mettre à la place
yntaxe. Cette qualité s’acquiert surtout par la lecture des meilleurs écrivains de notre langue et la fréquentation de la bonne c
Pureté du style. Ouvrons au hasard le recueil des œuvres de nos bons écrivains  ; laissons tomber notre choix sur le hardi Passag
oire, de l’amplifier ; le poétique, de l’embellir » ; qu’ainsi chaque écrivain a son genre de précision, et que toute espèce de
éunies dans le passage suivant, qui appartient l’un de nos estimables écrivains , Raynal. Il nous définit la Vraie Gloire en des t
c une vérité parfaite, et qui paraisse n’avoir coûté aucune peine à l’ écrivain . Le naturel est ennemi de tout apprêt, de toute a
C’est ce que l’on remarquera clans le passage suivant, dans lequel l’ écrivain a pour but de nous faire voir « qu’il n’est pas
l. II, nº 87. 3° Dans les sujets qui appartiennent au sentiment, où l’ écrivain cherche à toucher, le style doit être doux, Insin
II, nº 88. 4° Dans les sujets qui appartiennent à l’imagination, où l’ écrivain cherche à plaire, le style doit être gracieux, él
e de François Ier, est écrit avec le style du xvie  siècle, et par un écrivain de ce temps. Il se trouve naturellement empreint
L’harmonie du style est un don précieux que la nature accorde à des écrivains privilégiés. Beaucoup d’entre eux en France ont é
ns un vrai bonheur dans de semblables lectures. Si nous préférons les écrivains en prose, c’est dans les écrits des Fénelon, des
ce sur leur compte. Mais nous avons la satisfaction de penser que les écrivains eux-mêmes qui se sont égayés dans ce genre, n’ont
46 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
uation ordinaire, l’émotion sera pour jamais dissipée. Aussi quelques écrivains ont pensé que la place la plus naturelle du pathé
ctuation est, en général, fort arbitraire, assujettie au caprice de l’ écrivain , et souvent incorrecte ; elle donne presque toujo
les de détail sur le geste et l’action dans le débit oratoire, et les écrivains modernes se sont contentés de les transcrire pres
ribue beaucoup au perfectionnement de l’éloquence. Tout orateur, tout écrivain doit sans doute avoir un cachet particulier qu’il
s à bien connaître les beautés particulières et caractéristiques d’un écrivain ou d’un orateur, et n’imitons que cela. Toutefois
ce que je propose en exemple aucun de nos auteurs vivants. Quant aux écrivains anciens et modernes que l’on peut étudier avec fr
que la langue anglaise, qui a fourni un si grand nombre d’excellents écrivains , ne nous offre qu’un bien petit nombre d’orateurs
l l’ait parfaitement comprise. C’est ainsi que le style des meilleurs écrivains paraîtrait roide, affecté, quelquefois même obscu
mérite du premier est de réunir dans tous ses ouvrages la pureté de l’ écrivain au naturel et à l’aisance de l’orateur. Bolingbro
nous ne l’avons pas cultivé avec autant de soin. On trouve, parmi les écrivains du dernier âge, des critiques très judicieux sur
ls en ont dit, ils l’ont presque entièrement emprunté des anciens. Un écrivain tel que Jean Gérard Vossius, qui a confusément en
dions particulièrement à nos auditeurs. C’est donc principalement aux écrivains de l’antiquité que nous devons avoir recours ; et
sens et du raisonnement. C’est dans son Traité de Rhétorique que les écrivains postérieurs ont puisé presque tout ce qu’ils nous
véritablement éloquent. Mais le plus instructif et le plus utile des écrivains anciens sur l’art oratoire, c’est Quintilien. Je
sont souvent arrêtées les réflexions des hommes observateurs, que les écrivains et les artistes les plus distingués par leur géni
vivaient dans les deux premières périodes, en y comprenant un ou deux écrivains antérieurs, et principalement Homère. Les moderne
éminent dans la littérature. Une comparaison entre ces deux classes d’ écrivains ne peut être que vague et obscure, puisqu’elle do
verte et lui sont venus un peu trop tard. La réputation de ces grands écrivains est établie sur des fondements trop solides pour
prononcé dans tous les temps et chez tous les peuples civilisés ; ces écrivains célèbres en ont réuni les suffrages, et ce tribun
. 226.) D’après ce principe général, lorsque la réputation des grands écrivains de l’antiquité remonte jusqu’à leur siècle, lorsq
ut injuste, et qu’elle repose avec solidité sur le seul mérite de ces écrivains . Toutefois gardons-nous d’une admiration universe
manquant de goût celui qui n’éprouve aucun charme à la lecture de ces écrivains que tous les siècles et tous les peuples ont admi
atin. Les pédants seuls peuvent tomber dans un tel extrême. Parmi les écrivains de la Grèce et de Rome, quelques-uns assurément s
incipaux genres de composition, que dans le caractère particulier des écrivains qui y ont excellé. Les ouvrages de littérature se
fectation, et semblent s’être présentés naturellement à l’esprit de l’ écrivain occupé tout entier des événements qu’il raconte.
en remontant jusqu’aux siècles les plus reculés. Cependant un habile écrivain sait la conserver encore jusqu’à un certain point
fit d’une misérable bourgade la première ville du monde. De tous les écrivains de l’antiquité qui nous ont laissé des histoires
quelles l’unité historique est parfaitement bien observée. Thucydide, écrivain d’ailleurs plein de force et de noblesse, n’a pas
corps. Cette division, cette conduite vicieuse de son sujet rend cet écrivain plus fatigant à suivre, et bien moins agréable à
, et les a présentés dans un meilleur ordre. Aussi passe-t-il pour un écrivain plus agréable, et produit-il une impression plus
ntenant je ferai observer que, pour atteindre au but de l’histoire, l’ écrivain doit remonter à la source des événements qu’il ra
dant il nous apprend peu de choses sur ces importants objets. C’est l’ écrivain le plus élégant ; ses récits sont de la plus gran
storien qui n’est que profond, clair et grave, peut cependant être un écrivain fort ennuyeux, dont la lecture ne produise aucun
narration intéressante, et c’est là ce qui distingue principalement l’ écrivain éloquent et doué de génie. Deux choses concourent
lent de raconter. Hérodote fut, dans tous les temps, regardé comme un écrivain très agréable, qui met dans ses récits cette naïv
vons, il est vrai, qu’elles sont tout entières de la composition de l’ écrivain , et qu’il n’a amené sur la place publique tel ill
ions, qu’éclairés sur la nature du caractère qu’il a voulu peindre. L’ écrivain qui veut rendre ses dessins instructifs, doit êtr
ceptes de morale qu’il doit tracer ; mais, comme homme de bien, comme écrivain estimable, il faut qu’il montre autant de respect
er sous nos yeux. Mais c’est un effet que ne pourra jamais produire l’ écrivain qui n’a ni sensibilité ni vertu. Comme les observ
Florence autant d’intérêt qu’on pouvait en attendre d’un aussi grand écrivain  ; il s’est laissé conduire, soit par sa propre fa
n intérêt politique. Mais, quelque critique qu’on ait pu faire de ces écrivains , ils n’en méritent pas moins d’être placés au pre
jeta de bonne heure quelque gloire sur l’Écosse, sa patrie ; c’est un écrivain élégant, d’une latinité classique, et plein d’agr
conte avec précision et avec clarté, mais c’est le seul mérite de cet écrivain  ; son style, trop peu soigné, n’a pas assez de no
qu’à former une histoire véritable. Tout ce que l’on doit exiger d’un écrivain qui rédige des annales, c’est qu’il soit fidèle,
me un précieux trésor d’instruction. C’est, dans toute l’antiquité, l’ écrivain le plus remarquable par ses sentiments d’humanité
un auteur peut posséder ces deux qualités, et n’être cependant qu’un écrivain fort pénible à lire. Il doit donc s’appliquer à s
er dans une extrême simplicité, que dans un excès contraire. Quelques écrivains de l’antiquité, comme Platon et Cicéron, nous ont
u’il a choisis permettent rarement de placer cet auteur au nombre des écrivains philosophes. Ses dialogues, légers et gracieux, s
anglais les plus remarquables en ce genre est le docteur Henri More, écrivain du dix-septième siècle, qui a composé des dialogu
ami disparaît après quelques pages d’introduction, et l’on voit que l’ écrivain ne s’adresse effectivement qu’au public. Telles s
particulier de leur caractère. Toutefois il ne faut pas croire qu’un écrivain dévoile tout son cœur dans les lettres qu’il publ
n autre genre d’ouvrage destiné à l’impression. Nous aimons à voir un écrivain dans une situation telle qu’il peut librement exp
ut de ce qu’il nous faut faire, en quelque sorte, connaissance avec l’ écrivain . C’est là, plus que tout autre part, que l’on veu
ois le public devant les yeux. Au fait, il est très difficile pour un écrivain qui publie ses lettres de s’empêcher de songer à
ables de cette belle collection ; il la fit après la mort de ce grand écrivain , et les lettres parvenues jusqu’à nous sont presq
lettres de Pline, de laisser trop apercevoir l’art et le travail de l’ écrivain . Dans le nombre on en trouve quelques-unes des am
de M. Fielding sont très remarquables par la gaîté qu’y répandit cet écrivain , gaîté du moins charmante et originale, si elle n
moral de tous nos romanciers, c’est Richardson, l’auteur de Clarisse, écrivain animé des meilleures intentions, doué de beaucoup
inées. La véritable critique laisse ces discussions minutieuses à ces écrivains médiocres toujours prêts à prendre la plume dans
oin de me répandre contre elle en invectives, comme ont fait quelques écrivains , qui l’ont regardée comme un barbare retentisseme
lus douce et coulante, et bien plus correcte et soignée que celle des écrivains qui l’avaient précédé ; il introduisit dans les v
rme d’un grand nombre de lecteurs, et excité l’émulation de plusieurs écrivains . Cependant, malgré les avantages qu’elle réunit,
a beaucoup de dignité, et que dans tous les siècles un grand nombre d’ écrivains ont traité avec succès. Ce qui caractérise partic
d’Horace. Il est remarquable par sa morale noble et sublime. C’est un écrivain nerveux et plein de chaleur, mais trop souvent ob
ntures de caractères sont pleines de naturel et de vivacité, et aucun écrivain n’a employé avec plus talent ce style rapide et c
l’élégance de l’expression poétique, et par l’heureuse imitation des écrivains de l’antiquité. Je passe de la poésie didactique
nie supérieur et original du génie secondaire et imitateur. Lorsqu’un écrivain médiocre veut peindre la nature, il lui semble to
ière, pris dans un sens général. C’est ce qu’ont bien senti plusieurs écrivains de l’antiquité. Ainsi, dans le Songe de Salomon,
s la vie commune ; mais il se montre, à cet égard, bien inférieur aux écrivains sacrés, qui, par la grandeur et la dignité des ex
e élevé, hardi, sublime, c’est la prosopopée ou personnification. Les écrivains sacrés ont déployé dans leurs prosopopées une gra
eines d’énergie sont les caractères distinctifs de cet auteur. Jamais écrivain n’employa plus de métaphores. On peut dire qu’il
’est dans la peinture des caractères qu’Homère l’emporte sur tous les écrivains . C’est là qu’il n’a point de rivaux. Il faut attr
c. Ce style de la plus grande simplicité dut être celui des premiers écrivains . C’est l’imitation immédiate de la nature, c’est
rançais du dernier siècle, affectèrent de décrier le Tasse ; quelques écrivains anglais suivirent leur exemple ; mais il est prob
que régulier en vers français. Toutes les productions de cet illustre écrivain décèlent un génie extraordinaire ; aussi dans plu
furent toujours écoulées avec tant de plaisir. Il est, plus qu’aucun écrivain , fidèle au véritable langage de la passion ; chez
qui nous conduira naturellement à faire quelques observations sur les écrivains qui ont cultivé ce bel art avec le plus de succès
édie grecque, et l’on trouve chez lui les beautés et les défauts d’un écrivain à la fois antique et original. Il est hardi, nerv
arrachent des larmes amères, et déchirent l’âme. C’est sans doute un écrivain plein d’esprit et d’imagination, mais en même tem
en faire le reproche, on n’en doit accuser que la dépravation de ces écrivains . Dans la main d’un auteur sans mœurs et sans prob
e de ces pièces. Il paraît, s’il faut en croire M. Perron de Castera, écrivain français, que notre Shakspeare serait, auprès de
aractères du théâtre comique des Français, où l’on remarque plusieurs écrivains d’un grand mérite, comme Regnard, Dufresny, Danco
en prose les plus comiques. Cependant il faut convenir que bien peu d’ écrivains , si même il en existe, ont possédé comme Molière
n’en doit naturellement entrer dans une conversation. Farquhar est un écrivain spirituel et gai, moins correct, moins brillant q
spectacle du vice. Il est surtout remarquable jusqu’à quel point ces écrivains ont poussé l’indécence dans les rôles de femmes.
ine sa sortie violente : « Combien devraient nous paraître odieux ces écrivains qui répandent ainsi l’infection du vice parmi leu
er la vérité ? qui sait émouvoir plus puissamment les passions ? Quel écrivain eut jamais autant de charmes ? Ce qu’il arrache d
es. Jamais le vers blanc n’a pu réussir dans notre langue, et un seul écrivain de quelque mérite, Lamotte, a voulu regarder la r
ais regardent aujourd’hui comme un poète divin, était un très mauvais écrivain en prose. « Il avait cinquante-deux ans lorsque l
est d’un goût faux ; je n’en vois point dans les bonnes pièces de cet écrivain  ; je n’y vois qu’un genre inférieur, qui vaut en
l’union et la séparation de la musique et de la poésie. 15. Quelques écrivains ont pensé que les pieds dans la poésie latine cor
es anglais, fait de M. Thomson, est, selon moi, bien mérité : « Comme écrivain , dit-il, il est digne de la plus grande estime. S
parlé le langage de toutes les passions, et il a du moins ouvert aux écrivains qui doivent le suivre une Infinité de routes qu’i
47 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
sur l’éloquence et la rhétorique ; mais les travaux de ces estimables écrivains n’offrent que d’utiles observations sur l’art, au
l ferait un ouvrage court, exquis et délicieux. » Pourquoi ce parfait écrivain n’a-t-il pas mis à exécution un si beau plan, et
scriptions, la force des sentiments et sa prééminence sur tous autres écrivains à parler le langage des passions, que la saine cr
nous a enseigné à le placer, malgré ses défauts, au premier rang des écrivains . Le génie est une disposition particulière et hab
ne sont pas profondes, elles sont au moins agréables, et, quoique des écrivains ingénieux se soient occupés depuis de ces théorie
avoir le placer dans les jours les plus favorables constitue le grand écrivain . C’est la difficulté du genre. Si la description
lus d’éclat que chez la plupart des autres hommes de génie ; mais nul écrivain n’est toujours sublime. Il y en a cependant, tels
écrits. La langue française a été l’objet de l’attention de plusieurs écrivains ingénieux et profonds qui ont examiné sa construc
nimé et la nature inerte. C’est un avantage dont les poètes, les bons écrivains et les orateurs éloquents savent profiter ; mais
le génie de la langue, par les qualités de l’esprit et de l’âme de l’ écrivain , par le genre dans lequel il s’exerce, par le suj
es de pureté et de convenance que la lecture habituelle des meilleurs écrivains . La définition du mot précision résulte, pour ain
l’étendant, et de l’embarrasser dans un amas d’idées accessoires. Les écrivains faibles font usage d’un grand nombre de mots pour
le n’est pas toujours religieusement observée, même par les meilleurs écrivains . La seconde qualité nécessaire à une période bien
cet égard ne peut être indiqué. L’attention et l’étude des meilleurs écrivains doivent nous servir de guide ; cependant j’indiqu
peuvent être bien choisis et sonores, et cependant mal disposés. Nul écrivain n’offre de plus parfait modèle en ce genre que l’
t souvent un bon effet ; la monotonie est le défaut de la plupart des écrivains . J.-J. Rousseau me paraît être un modèle dans cet
s contemporains ; cependant, nous devons dire à la gloire de ce grand écrivain qu’il y a toujours une union remarquable dans son
e cette expression, c’est ce dont on ne saurait douter. Les meilleurs écrivains offrent de fréquents exemples de ce genre de beau
uivre un argument, susciter une querelle, » et beaucoup d’autres. Les écrivains corrects ne doivent jamais, en usant de ces phras
ore ; mais il serait injuste de taxer, à cause de cela, cet ingénieux écrivain d’une négligence blâmable. Les subdivisions minut
’est un palliatif pauvre et peu gracieux de se servir, comme quelques écrivains le pratiquent lorsqu’ils emploient une métaphore
ce point, vous devenez extravagant. Lucain peut être signalé comme un écrivain qui pousse ses hyperboles jusqu’à l’excès. Brébeu
r offraient des termes de comparaison vrais, et faciles à saisir. Les écrivains modernes ont adopté, sans réflexion, ces comparai
qui en font usage. Il résulte de ce qui précède que le grand art de l’ écrivain , dans l’emploi de cette figure, est d’observer co
uent et mal appliqué de cette forme du discours. C’est le défaut de l’ écrivain jeune et sans expérience, qui croit animer et éch
on, et seront toujours les plus solides qualités de l’orateur ou de l’ écrivain . Bien des ouvrages n’exigent rien de plus. Étudie
constitue ce que l’on appelle le style abondant ou le style concis. L’ écrivain concis emploie les tours les plus expressifs, et
re naître dans l’esprit du lecteur plus d’idées qu’il n’en exprime. L’ écrivain abondant étend largement ses pensées ; il montre
ffusion devient faiblesse et langueur, et fatigue le lecteur ; mais l’ écrivain qui, ne consultant que son génie, s’approprie un
Aristote tient aussi un rang distingué, pour la précision, parmi les écrivains didactiques. Nul auteur peut-être n’était plus qu
 : on croit généralement qu’une description offre un vaste champ où l’ écrivain peut s’exercer plus librement, et qu’en étendant
descriptions. Ils offrent à nos regards plus d’objets à la fois qu’un écrivain diffus et faible ne pourrait nous en présenter en
u’un style diffus abonde en général en longues périodes, tandis que l’ écrivain précis fait le plus souvent usage des phrases cou
r style n’est pas concis ; il l’est moins que celui de la plupart des écrivains anglais. Un auteur français brise en deux ou troi
enres a beaucoup de rapport avec ceux dont nous venons de parler. Les écrivains diffus ont pour la plupart un certain degré de fa
e que nous avançons n’est pas une vérité sans exception, et plusieurs écrivains ont conservé avec un style nombreux et abondant u
mais elle ne fera qu’une faible impression sur nous. Au contraire, l’ écrivain nerveux, soit qu’il use d’un style étendu, soit q
mpositions, le même degré d’énergie ne soit pas exigé, cependant tout écrivain doit s’exprimer avec une force proportionnée à la
té. Aristote est l’exemple le plus complet du style sec. Jamais aucun écrivain ne resta si religieusement fidèle à la rigidité d
savantage. Le style simple s’élève un peu au-dessus du style sec ; un écrivain de ce genre fait peu d’usage des ornements de tou
a de bonnes idées, il peut être fort agréable. La différence entre l’ écrivain sec et l’écrivain simple est que le premier est d
, il peut être fort agréable. La différence entre l’écrivain sec et l’ écrivain simple est que le premier est dépourvu d’ornement
ut ajouter, lorsqu’on en fait usage avec discernement ; en un mot, un écrivain élégant est celui qui flatte l’imagination et l’o
ore vincuntur. Mais si le style fleuri est permis à la jeunesse, les écrivains d’un âge plus mûr n’ont pas droit à la même indul
s à la clarté. Rien de plus méprisable que ce faux éclat que certains écrivains affectent. Il n’est pardonnable qu’à ceux qui son
raînés par le flot d’une riche imagination, et est intolérable chez l’ écrivain glacé qui cherche à couvrir la stérilité de son i
és qu’elle présente, a toujours ce désavantage qu’elle nous montre un écrivain en forme, c’est un homme en habit de cour, où la
a preuve irrécusable. Parmi les Romains, nous trouvons aussi quelques écrivains de ce caractère, particulièrement Térence, Lucrèc
si le défaut d’affectation constituait seul les beautés du style, les écrivains faibles, vulgaires et languissants pourraient sou
de l’art oratoire, et convient véritablement mieux à l’orateur qu’à l’ écrivain qui compose dans le cabinet. Les harangues de Dém
doit être évitée avec soin, comme le défaut le plus rebutant dans un écrivain . De tout ce qui a été dit sur ce sujet il résulte
droit, accompagné d’une imagination vive. Le style et la pensée de l’ écrivain sont si étroitement liés ensemble que j’ai plusie
nous faire acquérir le copia verborum sur chaque sujet. En lisant les écrivains pour leur style, il faut surtout porter son atten
s différentes nations. C’est une observation faite par la plupart des écrivains , que ce n’est que dans les états libres qu’on doi
pour Isocrate. Le genre de cet auteur séduit généralement les jeunes écrivains , et cette séduction paraît très naturelle et même
te circonstance, l’orateur romain est sans contredit un plus agréable écrivain que Démosthène. Nonobstant cet avantage, je crois
 ; ils ont élevé à la gloire de la France un monument magnifique. Les écrivains ecclésiastiques qui brillèrent dans la Grèce et v
arole académique, suivant l’expression caractéristique d’un ingénieux écrivain moderne, s’échauffait au feu de la tribune ; le j
les plus convenables à l’orateur. Pour arriver à cette fin, quelques écrivains ont conseillé de pratiquer devant un miroir pour
dier à acquérir une idée juste des beautés caractéristiques de chaque écrivain ou de chaque orateur, et n’imiter que leurs bonne
loquent Buffon, Corneille, Racine, Boileau, Voltaire, et mille autres écrivains immortels qui font la gloire de la nation, offrir
écrit sur l’art oratoire ; mais quoique les travaux de ces estimables écrivains puissent être d’une grande utilité, aucun d’eux n
ntiennent, une attention particulière. Mais c’est surtout aux anciens écrivains originaux que nous devons nous attacher ; et celu
t toutes les idées des Anciens sur la rhétorique ; il est lui-même un écrivain éloquent. Quoique quelques parties de ses ouvrage
48 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
distinguent le parfait honnête homme, sont absolument nécessaires à l’ écrivain qui veut obtenir dans ce genre des succès non moi
térieur. Ces sortes de portraits peuvent faire briller le talent de l’ écrivain  : mais ils sont toujours vides d’instruction, et
qu’il n’en est point en ce genre d’aussi beaux, d’aussi parfaits. Les écrivains sacrés réunissent au plus haut degré toutes les q
e d’histoire, est l’abbé Fleuri, auteur de l’Histoire ecclésiastique, écrivain aussi sage et circonspect que savant et judicieux
u’y a-t-il dans ces lignes qui puisse instruire un homme ignorant ? L’ écrivain aurait dû faire connaître les personnages dont il
s endroits des autres. On en trouve le style un peu négligé. Mais cet écrivain est généralement regardé comme un des plus judici
raient lire avec trop de réflexion Thucydide, Xénophon et Polybe. Ces écrivains étaient eux-mêmes de très bons généraux ; et la d
s illustres capitaines de la Grèce et de Rome. C’est un des meilleurs écrivains du siècle d’Auguste. L’élégance, la délicatesse,
t et de plus beau, soit pour les faits, soit pour les réflexions. Cet écrivain est quelquefois un peu crédule, verbeux et lent d
constitution du gouvernement anglais. On reconnaît sans peine le même écrivain dans ses Révolutions d’Espagne, depuis la destruc
jusqu’en 1666. C’était un bel-esprit de la cour de Louis XIV, un des écrivains les plus élégants et les plus polis de son siècle
49 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
sentiments et les pensées, et qui leur donnent une grande valeur si l’ écrivain est doué d’un goût délicat. 33. Comment ce chapit
eulement le logicien ne s’occupe que du fond des choses, tandis que l’ écrivain doit soigner le fond et la forme. En littérature,
re, et que par conséquent elle n’a exigé aucun effort de la part de l’ écrivain , quoiqu’il ait souvent été difficile à celui-ci d
Qu’est-ce que le sentiment mélancolique ? C’est, d’après un illustre écrivain , un sentiment de tristesse vague, plus vaste dans
de et à la justesse des images reçues, parce que, en les employant, l’ écrivain ne fait que suivre l’usage et parler sa langue, o
istribution des images ? C’est avec circonspection et sobriété que l’ écrivain doit faire usage des images. Si l’objet de l’idée
ance et de l’enfance de la caducité, se distingue, chez les meilleurs écrivains , par la justesse et la solidité des idées, par la
es sont autorisées par l’usage, c’est-à-dire par la pratique des bons écrivains . C’est pourquoi Quintilien veut que l’on choisiss
dans une langue, deux mots qui signifient exactement la même chose. L’ écrivain qui s’est fait une habitude de donner aux mots le
s’appliquer à l’étude de la langue, et se familiariser avec les bons écrivains . 97. Qu’appelle-t-on convenance dans les mots ?
s règles grammaticales, et d’après les modèles laissés par les grands écrivains . La première condition pour s’exprimer correcteme
ot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain . Boileau. La connaissance approfondie de la lan
e dans une phrase, une manière vicieuse d’introduire une pensée que l’ écrivain n’a pas l’art de mettre à sa place. 4° La dernièr
50 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
langue de tout le monde, celle qui suffisait autrefois aux meilleurs écrivains , est la seule qu’il faille s’approprier. On appre
(Lille, avril 1889.) Que savez-vous de Port-Royal ? des hommes et des écrivains qui ont illustré Port-Royal ? (Poitiers, août 188
. Cette expression est-elle juste, et dans quel sens ? Quels sont les écrivains qu’il convient particulièrement de rattacher à Lo
que genre littéraire. Dire quel est son objet, son domaine. Citer les écrivains qui l’ont illustrée en insistant de préférence su
ui s’était placé dès l’abord au premier rang parmi les savants et les écrivains . Il rappellera les services qu’il a rendus à Port
qu’il m’a prêté. » – Expliquez cette pensée et dites si l’œuvre de l’ écrivain la justifie. (Grenoble, août 1891.) Brunetto Lat
aux diverses périodes de notre histoire littéraire, parmi les grands écrivains français, quelques exemples. (Bordeaux, avril 189
tes espèces d’écrits et citer, en les appréciant très brièvement, les écrivains français qui se sont distingués dans chacune d’el
s et a créé un système dramatique tout nouveau ; 3° du style des deux écrivains . (Toulouse, juillet 1886.) Racine Comparer
outes sortes de protestations et de colères de la part des cercles où écrivains et belles dames se réunissaient pour faire assaut
e poète une des premières places, sinon la première, parmi les grands écrivains qui ont illustré le siècle de Louis XIV. (Poitier
que qui vient de paraître. Elle y a retrouvé toutes les qualités de l’ écrivain , bon sens, bon goût, élévation morale… Mais elle
envieux, Racine a fait preuve dans son théâtre, il est plus qu’aucun écrivain à la hauteur d’un pareil sujet. (Lyon, octobre 18
a eues avec la France. (Paris, août 1884.) Montrer comment les grands écrivains et les philosophes du xviii e siècle ont préparé
d’une manière générale. Rappeler aussi quels sont ceux de nos grands écrivains qui nous ont fait profiter de leurs voyages. (Lyo
dans la société française au xviii e siècle. Marquer l’influence des écrivains à qui l’on en est redevable. (Lyon, juillet 1891.
e pauvreté. » (Clermont, octobre 1890.) Développer cette pensée d’un écrivain antique : Le genre humain vit par quelques-uns. (
e réception à l’Académie, ne craint pas d’égaler la gloire d’un grand écrivain à celle d’un grand capitaine. Vous profiterez de
l semble être tombé ? (Paris, août 1879.) 1° Énumérer les principaux écrivains français en prose, de la première partie du xvii
es. 2° Donner l’analyse d’un des ouvrages d’un des plus grands de ces écrivains . (Paris, novembre 1869.) Quelle a été l’influence
grès la science historique a-t-elle faits au xix e siècle, et à quels écrivains la doit-on ? (Paris, août 1876.) Définissez les
t sur les qualités que l’esprit acquiert dans le commerce de nos bons écrivains , prosateurs et poètes. (Paris, octobre 1881.) Dep
clatante par le marbre et le bronze. Les villes qui ont vu naître des écrivains de génie, des hommes de guerre illustres, des sav
na. (1883.) Comparez d’après vos lectures, Voltaire et Rousseau comme écrivains . (1884.) Des caractères distinctifs de la tragédi
enser de la tragédie au xviii e siècle ? Quels sont dans ce genre les écrivains dont les noms méritent de n’être pas oubliés ? – 
enté des voies nouvelles avec Marivaux et Beaumarchais ? – Les grands écrivains du xviii e siècle ont-ils écrit seulement pour le
r de bien dire, ne poursuivaient-ils pas un but commun ? – Les grands écrivains du xviii e siècle sont souvent désignés sous le n
philosophes ; quelle en est la raison ? – Quels sont parmi les grands écrivains du xviii e siècle ceux qui sont surtout des savan
p de Racine et de Le Brun était condamné. Il est donc naturel que les écrivains , qui étaient tous désireux de lui plaire, aient c
e comprendra mieux encore si l’on songe qu’à cette époque le métier d’ écrivain était peu lucratif et que le roi donnait des pens
tions polies et le bon ton ; elle rapprocha les hommes politiques des écrivains  ; la langue et le goût ne pouvaient qu’y gagner.
ontenue par la raison. Il cherchait aussi à préparer la voie aux bons écrivains . Il frappait sans pitié tous ceux qui gâtaient le
uvrages du xviii e siècle sont tous écrits en prose. Parmi les grands écrivains de ce temps il n’y en a qu’un seul qui soit un po
s, leurs contemporains. Gresset, Piron, Saint-Lambert, etc., sont des écrivains secondaires. Il faut aller jusqu’à André Chénier
urs la théorie de Diderot a été appliquée en partie par les meilleurs écrivains dramatiques. Ils ont rejeté les vers, pris leurs
à ses contemporains l’amour de la nature et il crée toute une école d’ écrivains descriptifs ; Chateaubriand et la plupart des poè
orise le développement intellectuel. Le roi s’entoure des plus grands écrivains et des plus grands artistes ; il leur vient en ai
au dehors mais il échappe à la direction du monarque. Tous les grands écrivains dénoncent à l’envi les abus et demandent des réfo
cents vers dans une matinée, il prèche le travail pénible, celui de l’ écrivain qui ne saurait souffrir à la rime une froide épit
l’utilité des ennemis. Il fait mieux encore que de soutenir les bons écrivains , il les excite à faire de mieux en mieux ; il veu
leau achever et perpétuer son œuvre. Il avait mis au premier rang des écrivains ceux qui avaient eu, à la fois, l’imagination et
vée de Boileau. Satirique, il avait fait une critique impitoyable des écrivains trop pressés ; critique, il affirme que sans la l
l’auteur le plus divin » Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain . Il avait condamné les équivoques grossières aux
ndamné les équivoques grossières auxquelles se complaisaient certains écrivains , il affirme maintenant que Le vers se sent toujo
fait avec cet esprit de justesse qui lui était propre. Il veut que l’ écrivain soit homme de bien, qu’il se fasse entendre sans
aradoxes, ni par les sophismes. Il se fait une haute idée du métier d’ écrivain , il estime qu’on ne doit livrer aux autres que le
de n’exprimer que des idées justes constitue la grandeur morale de l’ écrivain  ; elle passe dans son style et elle lui communiqu
eur de style qui pénètre le lecteur et ce mouvement qui l’entraîne. L’ écrivain , tout plein de ses idées, convaincu de leur excel
n livre est, le plus souvent, celle qui a le moins coûté de peine à l’ écrivain . Ce n’est point là, d’ailleurs, l’effet d’un hasa
et de la forme et elle fait à chacun d’eux sa juste part. Les grands écrivains n’en ont pas connu d’autre ; c’est parce qu’ils o
ornements superflus et peu séants, et s’il emprunte quelque chose aux écrivains profanes, ce sont des tours hardis et des mouveme
nnent tous à personne, mais se remarquent en partie chez plusieurs. L’ écrivain les a vus, ils les a choisis et rassemblés, il le
du travail. Son œuvre est bien à lui. Apprécier Saint-Simon comme écrivain et dire quelques mots du moraliste. Le style d
vanité si irritable, semble n’avoir pas eu conscience de son talent d’ écrivain . Il en fait tout à fait bon marché et avec une si
qualités et elles sont telles qu’elles le mettent au premier rang des écrivains . Il a d’abord et plus que personne peut-être, le
uvantes où les effets se succèdent et s’accroissent sans cesse. Aucun écrivain n’a été plus hardi et n’a fait autant avec un éga
squ’il s’intéresse à ce qu’il raconte. Avant tout Saint-Simon est un écrivain prime-sautier. Il a l’œil de l’artiste, mais il n
ct ; nulle part le don de la nature ne se révèle avec plus d’éclat. L’ écrivain qui sait son métier ne le marque jamais mieux que
e et rien à l’éducation. Le moraliste est peut-être moins grand que l’ écrivain , ou, du moins, il se cache plus. Saint-Simon n’éc
l ne s’agit plus seulement de développer un beau thème, de se montrer écrivain et orateur, il faut chercher le vrai. L’histoire
idée de son style. Voltaire prosateur est l’égal de nos meilleurs écrivains . Il a cultivé presque tous les genres et partout
yle, il semble qu’il apparaisse d’abord comme le plus limpide dont un écrivain ait jamais usé. Il plaît par le tour, par le ton,
ui l’a mérité, et il lui assigne une belle place, parmi nos meilleurs écrivains . Expliquer et développer cette pensée de Riva
uelques fautes légères tout un grand ouvrage ? Ce serait réclamer des écrivains une perfection chimérique. Lorsque Racine, dans A
ets ne poursuit-on pas le rêveur obstiné qui cherche du nouveau ? Les écrivains ne sont pas plus que les savants et les inventeur
re l’auteur ; c’est une sorte d’hypocrisie de l’esprit. Les meilleurs écrivains épistolairesse sont peints tout entiers dans leur
ils veulent aller. Cette qualité est rare, elle a manqué à de grands écrivains . Elle donne au style de ceux qui la possèdent une
laire. Elles ne sont pas également indispensables, mais les meilleurs écrivains les ont possédées toutes. Madame de Sévigné en es
rais le croire. Il me semble, à vrai dire, que vous en parlez trop en écrivain et en philosophe. Montesquieu. – J’essaye d’expr
hoses de la nature ; ils se développent peu à peu ; chacun des grands écrivains qui les cultivent les approchent de la perfection
s, leurs œuvres semblent défier les imitateurs et décourager tous les écrivains qui seraient tentés de marcher sur leurs traces.
cis, une impression forte qui se grave à toujours dans le souvenir. L’ écrivain est obligé de veiller avec soin à l’ordre, à l’ar
ences.) Concours de 1891. Littérature. Qu’entendez-vous par un écrivain classique ? (Section des Lettres.) PLAN Préambu
cien, par le rang et par la fortune. – Plus tard, le classique sera l’ écrivain qui, par le génie, exercera une sorte de patriarc
hiérarchie grâce à la perfection de ses œuvres. 1 er Paragraphe. – L’ écrivain classique traduit les idées générales, dans une m
n se passait sous le manteau. Par contre, elle dédaignait l’étude des écrivains classiques. Elle fuyait tout écrit qui aurait pu
t de Voltaire. Appréciez, d’après cette lecture, et comparez les deux écrivains . – Mme de Staël a dit que l’enthousiasme est de t
iècle. – Quelles sont les idées qui vous ont le plus frappée chez les écrivains qui, auxvii e siècle, se sont occupés de l’éducat
que vous en pensez. – Commentez et appréciez cette pensée d’un grand écrivain  : « L’art d’être heureux c’est de ne pas chercher
vant. Qu’est-ce que cela prouve ? C’est que Boileau s’est attaqué aux écrivains , non aux personnes ; aux œuvres, non aux caractèr
n sens, de la nature, de la vérité, il lui fallait combattre tous ces écrivains burlesques, ou pédants ou précieux. Boileau avait
u revendique, avant tout, le droit de dire librement son avis sur les écrivains de son temps, et la prétention que l’on a de lui
de Visigoths tous les vers de Corneille » ; à plus forte raison un écrivain , qui a fait des lettres la principale affaire de
es généralités banales, et comme apprises d’avance, sur le génie de l’ écrivain d’où le texte était pris. Seules, plusieurs élève
naire sous la dictée de l’usage. » Littérature. Qu’entend-on par un écrivain moraliste ? Sous quelles diverses formes le talen
le talent du moraliste peut-il se produire ? Fécondité, en ce genre d’ écrivains , de notre littérature classique. Extrait du rappo
première partie des Pensées), c’est La Rochefoucauld, etc. L’espèce d’ écrivains que notre langue désigne expressément par ce mot,
iècle recevait du xvii e, et dont il avait lui-même, dans son œuvre d’ écrivain , si bien connu et mis à profit les ressources ? N
isait, c’était ce genre d’archaïsme artificiel, érudit, par lequel un écrivain tard-venu s’avise de réveiller, de rajeunir une l
belle langue classique ne cesse d’offrir, quoi qu’on ait pu dire, aux écrivains des temp nouveaux. « Une langue fixée par le temp
e possède. C’est par ce travail même qu’est souvent excité l’art de l’ écrivain , et les plus belles productions de l’esprit franç
et usent de synonymes. » – Importance de l’étude des synonymes pour l’ écrivain . – Notre langue est-elle riche de synonymes ? Li
s richesses en ce genre notre langue garde au génie ou au talent de l’ écrivain , beaucoup de ces jeunes filles se sont jetées, pa
à prescrire comme un des premiers et des plus impérieux devoirs de l’ écrivain , la recherche du mot propre, du terme nécessaire,
Éducation des femmes par les femmes. (Hachette.) Jacquinet Les Femmes écrivains . (Belin.) R. Doumic Littérature française. (Delap
grecque. (Id.) Chauvin et le Bidois. La Littérature française par les écrivains contemporains (choix de jugements, extraits, anal
e demande ou suppose une étude un peu approfondie du génie des grands écrivains , un jugement sérieux sur la poésie, sur le stylo,
ns le secret des confidences religieuses, et où l’âme des plus grands écrivains avait des pudeurs dont elles s’est bien départie 
esprit ni de son cœur. Pour n’être point accusés de superstition, des écrivains très distingués, à force de raffiner et de subtil
qu’elles acquièrent. Assurément Malherbe et Balzac n’étaient pas des écrivains comparables à Regnier et à Montaigne ; mais on co
acunes graves, la confusion des faits et des dates, et l’omission des écrivains les plus mêlés à la lutte, les vues d’ensemble fo
ent plus familiers qu’à nous-mêmes, l’emporteraient sur nos meilleurs écrivains . « L’application que l’on apporte aux mots n’est
synonymes. » – La langue française au xvii e siècle. Quels sont les écrivains qui ont le plus contribué à fixer la langue franç
à son tour Châteaubriand. Développez et commentez la pensée des deux écrivains . – Principaux moralistes français : les caractéri
, en dehors du genre et du style traités, en dehors de la pensée de l’ écrivain , nous ne la découvrions pas. En principe, d’aille
suivant ; les autres, ne considérant que les réformes dues aux grands écrivains du xviii e siècle, vantent cette époque au détrim
cle a été médiocre tant qu’il a voulu imiter les œuvres de ces grands écrivains , mais il a fait aussi œuvre originale et pour l’a
qui n’en remontrât aux Rousseau et aux Buffon. » La langue des grands écrivains du xviii e siècle n’est pas tant à dédaigner ; qu
ence de la prose s’explique par la nature des sujets que traitent les écrivains , les œuvres de polémique ne se prêtent pas à la p
e combat. Le triomphe de la prose est complet au xviii e siècle : des écrivains vont jusqu’à vouloir proscrire l’art des vers, et
majestueuse, un peu froide et monotone quand elle est maniée par des écrivains de second ordre, avec son cortège de déductions e
itique. Cette œuvre de destruction et de réédification, ce furent les écrivains qui l’accomplirent. La littérature du xviii e siè
acquérir les qualités nécessaires pour le but qu’on se proposait. Les écrivains du xvii e siècle n’avaient pas à lutter, eux ; il
elque chose de vrai. Au contraire, au xviii e siècle, il faut que les écrivains combattent, attaquent, défendent ; ils s’engagent
Est-ce que Voiture écrivait comme Balzac ? Est-ce que tous les grands écrivains du siècle de Louis XIV n’ont pas trouvé souvent l
oupé dans ses Sermons et dans son Histoire des variations. Les grands écrivains comprennent tous qu’il faut proportionner le styl
malgré le manque de force et de profondeur. Malheureusement, tous les écrivains du xviii e siècle n’ont pas écrit comme Voltaire,
point de défauts, mais des qualités essentielles lui manquent. » Les écrivains du xviii e siècle ont bien compris que la grandeu
simplicité. Ce défaut, Voltaire seul ne l’a pas eu ; mais les autres écrivains du temps se sont plus ou moins éloignés du nature
onnaître les alentours des questions littéraires, les biographies des écrivains , l’analyse des œuvres que l’on n’a pas à étudier
n garde pourtant contre des jugements un peu durs portés sur certains écrivains du xviii e et du xix e siècle. 2° Précis historiq
d.). Les biographies ne sont pas à négliger. La collection des grands écrivains publiée chez Hachette est à connaître. Nous signa
 » Pour en démontrer la vérité, on prendra pour exemple un des grands écrivains français à son choix. Pédagogie. Pourquoi les bo
ré au point de vue de la connaissance de l’histoire, des mœurs et des écrivains de son temps ? Exemples à l’appui. Quelles qualit
e adoptif. – Vous exposerez quel usage on peut faire, selon vous, des écrivains épistolaires pour étudier l’histoire d’une époque
différentes espèces et citer, en les appréciant très brièvement, les écrivains français qui se sont distingués dans chacune d’el
son idéal de bonheur. – Tel rêve la fortune, tel autre la gloire… Les écrivains , les moralistes surtout se sont appliqués à trace
xercé une sorte de suprématie, de suzeraineté littéraire sur tous les écrivains de l’Europe. Il a échangé des lettres avec tous l
pas de pénétrer dans le détail des différents genres cultivés par les écrivains . C’est ainsi qu’on y trouve tout un traité de poé
Concours de 1886. Littérature. Expliquer ces paroles d’un grand écrivain  : « Voulez-vous avoir un style clair ? faites d’a
e, si vous voulez) à ses élèves. – Expliquer et apprécier ce mot d’un écrivain contemporain : « Le but des études est, avant tou
, de revendiquer pour lui-même ce magnifique témoignage d’un illustre écrivain . – Développer et apprécier cette pensée de Locke 
ancienne. I. – Parler de Périclès, et dire quels sont les principaux écrivains et artistes qui ont illustré son siècle. Citer le
r les principaux artistes français (les artistes seulement et non les écrivains ) du xvi e et du xvii e siècles, en les citant aut
ture, 2e série, juillet 1879.) Histoire ancienne. I. – Énumérer les écrivains les plus célèbres du siècle d’Auguste. Indiquer l
ministres de la marine ? – Pourquoi les marins qui sont en même temps écrivains ont-ils apporté une note originale dans la littér
physicien, un naturaliste, un médecin, on n’en doit pas moins être un écrivain . Ceux-là ont les plus grandes chances de vivre da
de vrai, d’utile. Donner des exemples empruntés aux œuvres des grands écrivains , des grands artistes, des grands savants que vous
quelques développements dus à des maîtres, à des savants qui sont des écrivains . On verra comment ils ont développé leur pensée,
France ? – Citez les plus grands noms, et les œuvres principales des écrivains . Sujets proposés – Expliquer et commenter –
es Valois, ses successeurs. 1° Dites ce que vous savez des principaux écrivains et des principaux artistes qui ont vécu à cette é
une langue hier encore barbare, mais qui compte aujourd’hui quelques écrivains exquis, la langue de Tourgueneff et de Pouchkine,
ue et chimie, etc. 1. Nous recommandons tout spécialement les Femmes Écrivains (notices et extraits) de M. Jacquinet (Belin, édi
51 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
re. Si les événements sont, au contraire, tout à fait indépendants, l’ écrivain les met dans l’ordre qui lui semble le plus avant
e, la démarche des grands hommes peuvent faire briller le talent de l’ écrivain  ; ‘mais ils sont presque toujours vides d’instruc
mais un appareil d’idées brillantes aurait rendu suspecte la foi de l’ écrivain . On aurait pu croire qu’il s’occupait de lui-même
que l’établissement et la perpétuité du christianisme ; mais comme l’ écrivain y est abandonné à lui-même, qu’il n’a de ressourc
re d’histoire est l’abbé Fleury, auteur de l’Histoire ecclésiastique, écrivain aussi sage et circonspect que savant et judicieux
abrégé qui a été fait environ un siècle et demi plus tard par Justin, écrivain latin, peu connu d’ailleurs. Chez nous, les histo
squels l’auteur a concentré toutes ses forces. On distingue parmi ces écrivains  : Sarazin, né en 1603, pour son Histoire de la co
stoire. C’est plus tard que la division se fit exactement, et que des écrivains spéciaux s’y livrèrent exclusivement. Les princip
nombreux ; il serait impossible d’indiquer même approximativement les écrivains de talent qui ont donné des notices biographiques
laissés sur la guerre civile et la guerre des Gaules. Pour nous, nos écrivains de mémoires sont aussi nombreux que remarquables.
52 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
l règle son mouvement et le soumet à des lois. Sans cela, le meilleur écrivain s’égare, sa plume marche sans guide, et jette à l
l’âme qui vivifie tout le corps de l’ouvrage, mens agitat molem. « L’ écrivain , dit Fénelon, doit remonter d’abord à un premier
artient qu’au génie fécondé par la méditation, et non-seulement peu d’ écrivains y parviennent, mais il n’est pas même donné à tou
ttement dessinée des deux parts ; mais on peut dire, pour justifier l’ écrivain , d’abord qu’il est aisé de conclure l’une de l’au
jours aux classiques les plus scrupuleux. De là ils passeraient à des écrivains également remarquables, mais chez qui la liaison
aut degré le mérite de l’enchainement des idées, et je doute qu’aucun écrivain l’égale sous ce rapport. On pourrait encore analy
s sœurs ? — Mais, dites-vous, ce n’est là qu’une réponse ironique à l’ écrivain froid et indolent qui se croirait poëte pour avoi
te, si l’on veut voir l’idée de l’inspiration poétique traitée par un écrivain aussi irréprochable dans la pensée qu’admirable d
53 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
il est quelques pensées d’élite qui brillent dans les pages des bons écrivains et qui y répandent de l’éclat. Elles se distingue
it d’enjouement, il est difficile de passer sous silence La Fontaine, écrivain qui a possédé cette qualité au plus haut degré. O
our les représenter. Elles naissent sans effort dans l’esprit de tout écrivain , et celui-ci, pour leur donner du prix, doit, rec
ue les beaux esprits se rencontrent ». Et en effet, souvent plusieurs écrivains traitent le même sujet, soit à dessein, soit sans
ais sur la manière dont les idées analogues sont rendues par les deux écrivains . Il nous semble que le premier est supérieur au s
a distribution intérieure des appartements de cet édifice ; de même l’ écrivain , dans la construction du discours, doit établir d
ns : la première est un lien invisible, qui existe dans l’esprit de l’ écrivain , et qui n’est saisissable que dans la succession
54 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
t flottant, qui comptait presque autant de vocabulaires qu’il y eut d’ écrivains ambitieux de l’enrichir ou de le fixer. Ici, comm
cueils doit éviter, ou quelles traditions doit suivre de préférence l’ écrivain soucieux de rester fidèle aux instincts natifs de
ont les hellénistes tiennent seuls la clef2 En examinant de près les écrivains de cette époque, on pourra surprendre l’influence
que philologique ou grammaticale. Or, Rabelais et Amyot sont les deux écrivains auxquels nous devons le bienfait de ce commerce i
ettrés, énumérons les principales formes latines que nous offrent les écrivains de ce temps. Le catalogue qui va suivre pourra pa
vec ou sans substantif singulier ou pluriel. « Aucuns ont dit… Aucuns écrivains affirment… Aulcunes fois se trouve que…  » Relevo
son déclin : la poésie le réclame, et notre langue doit beaucoup aux écrivains qui le disent en prose, et se commettent pour lui
d’anarchie que dans leur prononciation. Aux caprices individuels des écrivains , à la diversité des dialectes provinciaux, à l’ig
vations qu’implantait l’habitude. Si, grâce à l’initiative des grands écrivains , notamment de Corneille, quelques concessions all
st-à-dire consacrés par l’élection populaire et l’autorité des grands écrivains , qui seuls, comme les souverains, ont le privilég
connaître que chaque époque a sa valeur et sa beauté. A ce titre, les écrivains du xvie  siècle méritaient, entre tous, d’être l’
55 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
effets aux causes. Écrire, c’est exprimer ce que l’on sait : plus un écrivain est instruit, plus il a de facilité pour écrire,
e bonheur. Quelle source abondante de pensées et de sentiments pour l’ écrivain qui se laisse aller à ces bienfaisantes inspirati
eur ; le style, pour chercher à le bien rendre. La plupart des grands écrivains se sont exercés à la traduction, et en ont tiré l
es plus grands fruits. Une bonne traduction n’est jamais l’œuvre d’un écrivain médiocre. Cette lutte des mots contre les mots, d
reproduire non seulement le sens des idées, mais encore le génie de l’ écrivain , la couleur de sa pensée et de son style ; c’est
modifier, les embellir, les représenter à son gré. L’imagination de l’ écrivain ou de l’artiste est d’autant plus forte que son â
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
ure. Le dix-septième siècle est sa patrie de prédilection. Les grands écrivains de cette époque ont l’air d’être ses contemporain
d’âmes et d’esprits à affranchir de l’ignorance ? Personnellement, l’ écrivain y perdra peut-être2, sa vie sera moins douce, sa
ations, qu’à travers ce rayon de pure lumière que le génie des grands écrivains a répandu sur tout ce qu’il représente ? Quelles
dant jusque dans les plus petits détails, on retrouve encore le grand écrivain , on reconnaît Cicéron ; comme dans les plus beaux
parfum d’honnêteté et de patriotisme. Le premier des orateurs et des écrivains de Rome a été aussi le plus grand de ses citoyens
t qu’ils ont obtenu le reste par surcroît. Ils n’ont été d’admirables écrivains que parce qu’ils voulaient être quelque chose de
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
d’un caractère. Comme il l’a dit, il puise dans l’écritoire de chaque écrivain l’encre dont il se sert pour parler de lui. Savoi
es les autres. En ce sens, les classiques par excellence seraient les écrivains d’un ordre moyen, justes, sensés, élégants, toujo
hâte ni ne retarde ce moment inévitable, où le grand poëte, le grand écrivain entre dans la postérité, c’est-à-dire où les géné
-dessous de la classe. Aulu-Gelle l’emploie le premier dans le sens d’ écrivain de valeur et de marque, d’écrivain qui a du bien
’emploie le premier dans le sens d’écrivain de valeur et de marque, d’ écrivain qui a du bien au soleil et n’est pas confondu dan
ceux qui montrent le mieux en résumé le caractère du critique et de l’ écrivain chez M. Sainte-Beuve. Nous l’avons emprunté à la
58 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
t. On ne parle qu’en dernier lieu de ce qui regarde personnellement l’ écrivain . Quant à l’élocution, qui est la pierre de touche
et l’éloge outrés. Dans les lettres à l’occasion des anniversaires, l’ écrivain a plus de ressource, il peut chercher des applica
re, et le correspondant froissé ne pardonnerait jamais cette faute. L’ écrivain ne doit point laisser entrevoir que la faveur don
est fort. Adieu. Uzès, 24 novembre 1661 Racine. ANALYSE. Forme. — L’ écrivain débute par une prétermission ; il ne se plaint pa
sition. Je pourrais bien vous dire des injures renferme une litote. L’ écrivain n’a pas osé dire que je vous dirais ; non-seuleme
59 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
entes constructions des phrases, et nous avons pu remarquer comment l’ écrivain peut s’en servir pour exprimer à son gré ses pens
ence ou une mûre réflexion, voici un exemple de ce défaut ; un de nos écrivains s’efforce d’exprimer ce que c’est que la Naïveté 
mot l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain . Art poétique, ch. Ier. Il est facile de voir p
un choix de mots que l’usage le plus généralement adopté par les bons écrivains a appropriés aux idées que l’on veut exprimer. Ch
âce. Finissons ce sujet en rapportant l’opinion d’un de nos plus purs écrivains du xvie  siècle, Balzac qui a donné à notre langu
ois qu’il s’agit de décrire. L’harmonie imitative ne doit pas mener l’ écrivain jusqu’à la licence, c’est-à-dire, ne doit pas lui
p mortel et demeura comme enseveli dans son triomphe. Il n’y a pas d’ écrivains français qui aient porté aussi loin que Buffon le
iscours, aux sermons aux oraisons funèbres. C’est celui de nos grands écrivains , tels que, J.-J. Rousseau, Bossuet, Fénelon, Fléc
60 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
ensées, les raisonnements qui doivent composer le fond du discours. L' écrivain n'invente pas toujours le sujet ; le plus souvent
la lime mordante. L'harmonie imitative doit s'offrir d'elle-même ; l' écrivain ne doit point courir après. Le style manque ordin
ètes donnent de la grâce ou de l'harmonie à la phrase ; mais les bons écrivains sont avares d'épithètes. Toute épithète qui n'ajo
t, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un mauvais écrivain . Les alliances de mots qui consistent à combiner
yles : le style simple, le style tempéré et le style sublime ; mais l' écrivain observe un grand nombre de nuances entre ces cara
ie descriptive qui se précipite comme un torrent. Observez : 1° que l' écrivain qui voudrait n'être que sublime, ne serait pas mê
Quand le verbe a pour sujets des pronoms de différentes personnes, l' écrivain peut éviter l'emploi de la conjonction ou avec un
c. Au lieu de : Vous ou moi irons au bal ; vous ou lui irez au bal. L' écrivain peut dire avec l'académie : Ni M. le duc ni M. le
des lois et des coutumes ; enfin, il doit connaître les ouvrages des écrivains célèbres. Préceptes. « On a remarqué que la
t les récits d'Ossian ne devaient pas ressembler à ceux d'Homère. Les écrivains du Nord et ceux de l'Allemagne et de l'Angleterre
ut degré la terreur ou le courage, la férocité ou la pitié. C'est aux écrivains romantiques qu'il appartient de laisser voir leur
tre leurs compositions sous les yeux du peuple qui porte les nouveaux écrivains à suivre ces préceptes. Selon Victor Hugo, les pr
ian et d'Odin. Cette hardiesse de tout dire devait séduire les jeunes écrivains du siècle, et la nouvelle école, représentée par
des siècles barbares, est un titre plus beau que celui d'avoir été l' écrivain le plus pur d'un siècle éclairé, c'est à Corneill
même cravate. L'imitation et le plagiat. L'imitation guide l' écrivain dans le choix des pensées et dans le choix des to
par les règles, bien que, lorsqu'un ouvrage est long et compliqué, l' écrivain ne puisse pas toujours le pénétrer d'un seul effo
Hoffmann étant fort longs, je n'ai dû reproduire que les idées de ces écrivains . 1. On ne dit pas voisine au ciel, mais le vers
61 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
voyageur est souvent celle de l’orateur qui monte à la tribune, de l’ écrivain qui prend la plume. « C’est faute de plan, dit B
cramentel, Ami lecteur, qui commence toutes les préfaces de nos vieux écrivains , est l’expression naïve de ce besoin. Attentif :
t en faveur de l’auteur et de son œuvre ; nous devenons les amis de l’ écrivain qui ne met pas tout en feu en arrivant, Et pour
i dit, si le publie vient en quelque sorte de lui-même au-devant de l’ écrivain et du prêtre, l’orateur politique et l’avocat ne
t à peine de la vie réelle ne peut être, dès l’abord, affecté comme l’ écrivain dont l’âme s’est échauffée peu à peu au feu de se
its mêlés à ces préliminaires leur donnent de la valeur aux yeux de l’ écrivain , les auditeurs à qui l’initiation manque, n’ont a
62 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
et l’autre défaut vient d’une même source, l’amour-propre. Il est des écrivains qui se figurent que l’univers entier s’occupe de
est censée aussi leur être inconnue. Noblesse oblige. Je veux que les écrivains respectent leurs lecteurs en se respectant eux-mê
ait mal juger de tout ce qui s’y rattache. Pour nous, nous dirons à l’ écrivain  : Point de pruderie dédaigneuse, mais cette biens
t richesse, supposent plutôt, en général, la dignité que la force ; l’ écrivain qui les déploie a sans doute été ému, inspiré, en
e Tacite surtout. En appréciant le caractère de la concision dans les écrivains latins qui se sont distingués par cette vertu, l’
arrive-t-il ? Bientôt ces termes neufs et originaux, employés par les écrivains les plus médiocres, perdent le premier éclat qui
63 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »
de diverses aventures, imaginées seulement pour amuser. La fin que l’ écrivain doit s’y proposer, est d’instruire sous le voile
honneurs, et parvenu au comble de la plus brillante prospérité. Tout écrivain qui s’écarte de ce principe, n’est digne ni du no
la veuve, l’orphelin et les Dames. Les productions romanesques de ces écrivains surannés ne respirent que la vertu. Elles offrent
64 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
able à tout homme bien élevé ; l’étude pratique l’est plus encore à l’ écrivain . Arrêtons-nous sur ce point. Molière a dit dans l
se reproduisent à chaque pas sous une foule de formes diverses, que l’ écrivain peut traiter librement, manier à son gré, et dont
’autre, celles qui sont entièrement abandonnées au libre arbitre de l’ écrivain , et par là même obligent le rhéteur à en régler l
s deviner très-vite les expressions figurées. » Observation fine d’un écrivain de notre siècle qui a étudié le peuple, quoiqu’il
age scientifique. » De Humboldt, Cosmos, 1re partie. 99. Le dernier écrivain qui s’est occupé des figures, celui dont le livre
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
e législateur qui en donne des leçons si précieuses, par l’organe des écrivains sacrés, n’a pas voulu le bonheur seulement de tel
e l’homme ? Où se trouverait donc l’utilité sublime des conseils de l’ écrivain sacré, si, après nous avoir si pleinement convain
a différence que nous avons remarquée entre les poètes anciens et les écrivains de la Bible. Toujours simples, parce qu’ils sont
velle des sentiments de l’âme. Tout est chaleur et mouvement dans ces écrivains , parce que tout y est vérité et sentiment. Quelle
z cher vos bienfaits insultants ! (Prov. ch. 23. v. 7). Mais ce même écrivain qui sait déployer à propos cette chaleur éloquent
té touchante du philosophe chrétien, sur toute la pompe poétique de l’ écrivain profane. Le philosophe Horace fait aussi un éloge
, ni au désespoir qui le suit nécessairement. C’est que dans tous les écrivains qui ont parlé avec la conviction des vérités qu’i
66 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
hie en ont fait, sans plus de retard, leur organe. Parmi les premiers écrivains en prose, nous devons citer l’historien Cadmus de
de et, dit Le Brun, aiguisa en maître l’épigramme ; puis Ronsard, cet écrivain prodigieux pour son époque, qui, sachant à fond l
la parole, reproduit, par l’organe de Fléchier, l’élégant et correct écrivain , cette pureté de style dont fut le parfait modèle
rajan, ne put faire oublier. Boileau, le poète du bon sens, à la fois écrivain satirique, didactique et philosophe, remet en lum
de Virgile, du grand Homère lui-même, dans son épopée de la Henriade. Écrivain presque universel, il traite tous les genres et i
e, clair, pur, élégant et harmonieux. Isocrate, chez les Grecs, est l’ écrivain disert ; Démosthène, l’homme éloquent, quem mira
distinction des trois genres, conçue par Aristote11, est, depuis cet écrivain , généralement admise et nous avons dû la faire co
tionna. Division de la rhétorique. Quelque sujet qu’il traite l’ écrivain a une triple tâche à remplir : la première, de ch
Des preuves. La preuve est le premier objet que doit se proposer l’ écrivain  ; car, ce qu’il doit faire avant tout, c’est d’éc
t de la confiance du maître. » Définition. Par la définition, l’ écrivain trouve, soit dans l’étymologie du mot, soit dans
lles, à son insu même. Et c’est là, croyons-nous, ce qui a engagé des écrivains , aussi judicieux qu’Aristote et Cicéron, à consac
e plan et l’ensemble l’unité. Ce défaut de plan ou d’unité fait que l’ écrivain , dès le début, se trouve arrêté : il ne sait par
ur l’avantage qu’en a retiré la république, les plus grands éloges. L’ écrivain doit se faire une loi, avant de prendre la plume,
ant le coloris convenable. Ce que le peintre fait par les couleurs, l’ écrivain le fera par le mérite du style. Sa définition.
uté des découvertes ne sont pas de sûrs garants de l’immortalité. » L’ écrivain ne se révèle que par le style. La pensée et se
, de manière pourtant qu’on devine aisément le reste. On dirait que l’ écrivain en a dissimulé le sens, pour laisser au lecteur l
bernas                 Regumque turres. Il y a donc nécessité pour l’ écrivain d’apporter un soin attentif au choix de l’express
manière de rendre ses idées. C’est en ce sens qu’on a dit que chaque écrivain avait son style. Quelque sujet qu’on traite, quel
t pécher contre l’institution même du langage. Le premier devoir de l’ écrivain est donc de s’exprimer de manière à être aisément
ou à l’imagination. Dans les sujets qui appartiennent à la mémoire, l’ écrivain expose ou raconte : il faut que son style soit un
facile, naturel et rapide. Dans ceux qui appartiennent à la raison, l’ écrivain se propose d’instruire : il faut que son style so
précis, ferme, énergique. Dans ceux qui appartiennent au sentiment, l’ écrivain veut toucher : son style sera doux, insinuant, vi
mé, pathétique. Enfin, dans ceux qui appartiennent à l’imagination, l’ écrivain veut plaire : son style sera fin, gracieux, éléga
on vient de le faire, qu’à prendre quelques passages de nos meilleurs écrivains anciens ou modernes. Puis, qu’on les décompose, q
ette division qu’il ne saurait méconnaître, le style particulier de l’ écrivain doit être considéré comme une nuance de ces trois
endie des mêmes couleurs qu’on peint un naufrage. Comme le peintre, l’ écrivain doit donc donner à son style le coloris qui lui c
u lecteur. Mais son abus dénoterait de la prétention à l’esprit, et l’ écrivain , en quête de la finesse, ne serait plus qu’affect
délicatesse est la finesse du sentiment. Elle dénote, de la part de l’ écrivain , un tact qui trouve sa mesure dans l’étude approf
cluons de tout ce qui vient d’être dit sur le style, qu’il est pour l’ écrivain ce que les couleurs sont pour le peintre. On n’em
montrer, à la fois, la puissance que le style emprunte au talent de l’ écrivain , le goût et le tact qui, joints à l’esprit d’obse
consiste à corriger, rétracter ou atténuer ce qu’on vient de dire. L’ écrivain se reprend lui-même pour dire mieux ou autrement.
t poétique. La prose, d’autre part, a ses peintures sans lesquelles l’ écrivain ne saurait parler à l’imagination, ni l’orateur c
re natus », etc. Ajoutons que les poètes, plus souvent encore que les écrivains en prose, font usage de cette figure, en prêtant
ne personne qui a une belle écriture, qu’elle a une belle main ; d’un écrivain qui a un style ferme et vigoureux, qu’il a une bo
67 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
re que chaque Auteur a son style, et qu’il y a autant de styles que d’ Écrivains . Cependant comme toutes les matières qu’on traite
simple, le tempéré, le sublime, et que le style particulier de chaque Écrivain doit être regardé comme une nuance de ces trois s
t être toutes rapportées à trois classes principales. Il y en a que l’ Écrivain , soit en prose, soit en vers, emploie avec art, p
ter l’imagination, par l’éclat et l’agrément qui leur sont propres. L’ Écrivain s’en sert pour embellir la vérité de tous les cha
ans le fond de nos cœur, les remuent, les agitent, les entraînent : l’ Écrivain en fait usage, pour se rendre entièrement le maît
e vérité. On en trouve aussi d’admirables en tous les genres dans les écrivains de notre nation. Les brillants exemples qu’ils no
e son adresse à manier un cheval, se faire le rival des poètes et des écrivains de son temps, disputer avec eux du bel esprit, dé
fois élevé, en embellissant et ennoblissant les objets que présente l’ écrivain . Ce que j’ai à dire du style sublime, et des figu
68 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
s lois, et réglera le mouvement de l’Elocution. Sans cela le meilleur écrivain s’égare ; au milieu de couleurs brillantes, de dé
e de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son sujet, qu’un écrivain se trouve embarrassé et ne sait par où commencer
e propre. Le moraliste qui peint les travers de la société vivante, l’ écrivain qui retrace quelque grande scène de la nature, pr
limats font souvent les diverses humeurs ; Souvent, sans y penser, un écrivain qui s’aime, Forme tous ses héros semblables à soi
ce qui est utile est moral. L’utilité doit être le principal but d’un écrivain , et tout ouvrage, pour être utile, doit contenir
à-dire de bien parler et de bien écrire de choses morales. Donc, tout écrivain qui parlera bien de choses immorales, sera plus m
69 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
tout ce qui tient aux proportions des diverses parties. Défendre à l’ écrivain cette liberté d’allure, ces écarts d’imagination
ait Boileau, le travail des transitions, qui est un art pour les bons écrivains , et un écueil pour les autres. » Je n’en disconvi
d elles réunissent la profondeur à la lumière, elles supposent dans l’ écrivain de l’expérience, une méditation puissante ou beau
ds, pèchent, à mon gré, contre l’art aussi bien que contre la nature. Ecrivains , aimez la variété, mais non les disparates qui ch
on, quod se universum profundat et quod lotum repente evolet. » Tout écrivain a des preuves à énumérer, des motifs à faire valo
70 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
inaires de la logique formelle. Maintenant que reste-t-il à faire à l’ écrivain  ? Bien déterminer d’abord à quel ordre de vérités
ion comme à tout le reste, et auxquelles nous arrivons bientôt. Que l’ écrivain , logicien toujours sévère pour le fond, emploie r
mise. Au reste, on conçoit qu’il faut se fier ici au coup d’œil de l’ écrivain , comme, dans les préceptes de la tactique, au cou
a matière, aux circonstances, à l’occasion, à la nécessité. C’est à l’ écrivain à comparer, à peser les preuves, à se déterminer
profité de la permission. Mais c’est par cela même que l’orateur et l’ écrivain doivent se mettre en garde contre l’abus, et ne j
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
dans le Christianisme, et qu’il se prescrive une règle imposée à tout écrivain par la nécessité de plaire et d’être lu facilemen
sique pour lire quelque pièce justificative à l’appui de chaque air ? Écrivain en prose, M. de Chateaubriand ne ressemble point
ans gêner son essor. Tandis que Fontanes représentait auprès du grand écrivain le classique pur, qui corrige les écarts du goût,
la couleur des caractères différents, et changent de ton, suivant les écrivains . « Il n’y a qu’un pécheur larmoyant qui ait pu a
du prix aux moindres détails nous font entrer dans l’intimité de cet écrivain charmant. Elles servent d’introduction aux deux v
72 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
prolongées et des travaux pleinement mûris ; le temps n’est plus où l’ écrivain consumait des dix et vingt années sur un livre, b
ialement ce livre, vous qu’attendent les carrières de l’intelligence, écrivains et orateurs de l’avenir, croyez au travail, à sa
dité et d’égoïsme. Faites-vous une plus haute idée de la mission de l’ écrivain et de l’orateur. Je ne vous dis pas assurément de
ns ce livre et les exercices qu’il recommande sont indispensables à l’ écrivain , mais comme préparation ; une fois à l’œuvre, c’e
73 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
a poésie française par Malherbe ? (31 juillet 1883). • Quels sont les écrivains qui ont le plus contribué à fixer la langue franç
de Bossuet. (12 novembre 1881). • Des relations de Louis XIV avec les écrivains de son règne. (29 novembre 1881). • Les moraliste
avait-il décadence ? (14 novembre 1882). • Quels sont les plus grands écrivains en prose du xviiie  siècle, leurs principaux ouvr
oi Boileau a-t-il pu dire à Louis XIV que Molière était le plus grand écrivain du xviie  siècle ? (11 novembre 1882). • Explique
? (18 novembre 1881). • Apprécier La Bruyère comme moraliste et comme écrivain . (4 novembre 1882). • Caractériser et apprécier l
sez de la règle des trois unités. (8 août 1881). • Qu’appelez-vous un écrivain classique, et dans la littérature française, quel
écrivain classique, et dans la littérature française, quels sont les écrivains français qui vous paraissent les plus dignes de c
érature romaine de ce temps ; mais cette imitation, pratiquée par des écrivains de génie, ne fut jamais servile ni outrée. Ce fut
parmi les académiciens, un homme que Boileau appelle le plus sage des écrivains , Vaugelas. Observateur judicieux, il s’étudia à d
de tact et d’impartialité dans ce travail d’élimination qu’il vit les écrivains , même ceux qui travaillèrent à le combattre, se s
re, la préoccupation du scepticisme. D’un autre côté, nous voyons les écrivains qui ont traité des mœurs au xviiie  siècle (excep
peut s’appliquer, par excellence, la définition de M. Nisard : « Des écrivains , prosateurs ou poètes, qui traitent des mœurs, no
aliste, entendu largo sensu, peut être donné à plusieurs catégories d’ écrivains  ; mais dans un sens restreint, il s’applique à un
ères du style de Tacite, qu’on ne peut comparer à celui d’aucun autre écrivain , quoiqu’on ait voulu quelquefois le rapprocher de
rumeux et le ciel grisâtre de la Germanie. « Ainsi, dit M. Burnouf, l’ écrivain qui pénétra le plus avant dans les replis du cœur
cueillit sur parole les vaniteux récits. Quoi qu’il en soit, tous les écrivains du grand Siècle, entre autres Balzac, Saint-Évrem
ment parfait, sa valeur vraie et son prix, à chaque œuvre et à chaque écrivain du xviie  siècle, et d’avoir proclamé une doctrin
ux dernières exagérations des sentiments qu’il professe. Cependant un écrivain un peu sévère, Fabre d’Églantine, nous parait dép
aire, il consiste, dans cet ouvrage, à se montrer narrateur consommé, écrivain facile et élégant, peintre animé et sobre à la fo
il faut que l’ouvrage soit « fondu d’un seul jet ». Faute de plan, l’ écrivain reste dans une pénible, et en est réduit à « choq
bres. 2º Du Mouvement. — Il résulte naturellement de l’ordre. Quand l’ écrivain se sera fait un plan sévère, « il n’aura que du p
et la plaisanterie ; » 3º la persuasion, « fruit de la sincérité de l’ écrivain . » Conclusion. — Quand toutes ces qualités sero
le comme un défaut ce dont Buffon fait une qualité indispensable de l’ écrivain  : « Nous avons, dit-il, une fausse politesse, sem
versations rédigées… On peut dire qu’il est, avec La Rochefoucauld, l’ écrivain de bonne compagnie, l’écrivain de qualité par exc
re qu’il est, avec La Rochefoucauld, l’écrivain de bonne compagnie, l’ écrivain de qualité par excellence car tous deux ont fait
ns la société du xviie  siècle se refléter dans les œuvres des grands écrivains . La Fontaine fait repasser devant nos yeux les ce
out nous y trouvons les influences mondaines, partout aussi, chez les écrivains , la préoccupation de rendre au public ce qu’ils l
toutes les différentes qualités du poète. Et pourtant tous ces grands écrivains portent le nom de poètes, parce qu’ils ont senti
tte grande vérité : que la langue se forme dans le peuple, et que les écrivains et les savants doivent se borner à en polir la ru
et éprouve un vif désir de tirer de sa situation précaire le brillant écrivain et de lui assurer une existence exempte des pénib
l’illustre défunt. Un jour le roi demanda à M. Despréaux quel était l’ écrivain le plus remarquable de son règne ; le choix pouva
t tous les tons, s’adapte à tous les caractères. Observateur profond, écrivain plein de verve, de bon sens et de naturel, il a a
74 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
l’adresse, à moins d’une très grande familiarité. § 19. Principaux écrivains épistolaires. Chez tous les peuples un peu ava
très loin. Il nous reste un assez grand nombre de lettres des grands écrivains grecs, quoiqu’elles ne soient pas toutes authenti
s de Pline le jeune, celles de Fronton, et celles d’un grand nombre d’ écrivains chrétiens, sont aussi curieuses par les sujets qu
gné a mérité, par ses lettres, une place au milieu de nos plus grands écrivains . Il n’y a pas de livre plus lu que le sien ; il e
75 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
les différents genres de littérature répandus dans les livres de nos écrivains les plus élevés. Corneille, Boileau, La Motte, Vo
dernier, sous le titre d’École de littérature tirée de nos meilleurs écrivains , deux volumes très curieux, où il met, en effet,
x traités, en les débarrassant du fatras métaphysique auquel les deux écrivains se laissaient trop facilement entraîner ; en augm
76 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
diverses situations de la vie de l’agrément et des charmes. Combien d’ écrivains , combien de poètes surtout, ont aimé à s’inspirer
omplet, ne lui avons-nous pas donné une étendue trop considérable ? L’ écrivain cité plus haut se chargera de répondre. De nos jo
ce qu’il y a de plus parfait et de plus généralement admiré chez les écrivains que le témoignage des peuples a placés au premier
77 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
t par Pascal, par les Pensées de littérature dans lesquelles le grand écrivain a consigné quelques-unes des observations qu’il a
te son attention aux figures, aux mouvements, aux tours du style de l’ écrivain qu’on lui aurait donné pour modèle : et combien p
ulation. Mais je persiste à demander : 1° que le sujet soit pris d’un écrivain du premier ordre, afin d’avoir plus sûrement à le
Moïse. Homère, Platon, Virgile, Horace, ne sont au-dessus des autres écrivains que par leurs expressions et leurs images : il fa
r eux que ce style : estropié qui les· enlève soit rare, et que peu d’ écrivains  ; s’en accommodent. Les comparaisons tirées d’un
multitude, et dit ingénument, avec le public, que Capys est un froid écrivain . Le philosophe consume sa vie à observer les homm
et pour le naturel, n’est pas moderne, et ne ressemble en rien à nos écrivains , c’est qu’il leur a été plus facile de le néglige
re les grands génies que les plus élevés qui en soient capables. Tout écrivain , pour écrire nettement, doit se mettre à la place
’exerce sur de certains chapitres, elle corrompt et les lecteurs et l’ écrivain . Je conseille à un auteur né copiste, et qui a l’
son déclin : la poésie le réclame, et notre langue doit beaucoup aux écrivains qui le disent en prose, et qui se commettent pour
a terminera point en comparant, comme l’on lait quelquefois, un froid écrivain de l’autre siècle aux plus célèbres de celui-ci,
i qui parlera après moi58. Que vous manque-t-il enfin ? Vous avez des écrivains habiles en l’une et en l’autre oraison ; des poët
et sublime. B. Mais saint Augustin dont vous parlez, n’est-ce pas l’ écrivain du monde le plus accoutumé à se jouer des paroles
eur du temps a mis dans ces grands hommes, comme dans tous les autres écrivains de leurs siècles, d’avec ce que leur génie et leu
écipitée lit place à un spectacle plus plaisant : c’était une foule d’ écrivains de tout rang, de tout état et de tout âge, qui gr
bizarre Des vieux manuscrits vermoulus, Et la suite inutile et rare D’ écrivains qu’on n’a jamais lus. Le dieu daigna de sa main m
conservé leur grande réputation, c’est qu’il ne s’est point trouvé d’ écrivain pur et châtié chez ces nations, qui leur ait dess
n voile impénétrable. Ce sont des expressions triviales échappées à l’ écrivain . « Qu’il subisse sans murmurer les arrêts d’une
encore. Le philosophe de Sans-Souci, qui est aussi grand musicien qu’ écrivain supérieur, sera, je crois, de mon opinion. Je sui
, à la vérité, à la seconde, mais très-supérieure à celle de tous les écrivains de son temps, si vous en exceptez M. Racine. Je r
juration de Saint-Réal. La France fourmille d’historiens, et manque d’ écrivains . De quoi diable vous avisez-vous de louer les phr
le génie de la tangue, par les qualités de l’esprit et de l’âme de l’ écrivain , par le genre dans lequel il s’exerce, par le suj
in par la nature des choses qu’il exprime. On a dit que le style d’un écrivain portait toujours l’empreinte du génie national. C
taient, dans les langues anciennes, autant de licences que les grands écrivains s’étaient données et avaient fait passer. L’itali
de la langue, autant le génie de la langue influera sur le style des écrivains . Dans une langue qui n’a rien de séduisant par el
e en dépit de l’oreille et sans le prestige de 1 imagination, force l’ écrivain à serrer son style, à lui donner du poids, de la
séduisante par l’abondance, la richesse, la beauté de l’expression, l’ écrivain ressemble souvent aux habitants d’un heureux clim
i ne dit presque rien à l’âme, et ne laisse rien à l’esprit. L’habile écrivain est celui qui sait en même temps user et n’abuser
écrire. Homère, Platon, Virgile, Horace, ne sont au-dessus des autres écrivains , dit La Bruyère, que par leurs expressions et par
variété inépuisable dans les caractères du style. Le caractère de l’ écrivain se communique aussi à ses écrits ; ses pensées en
ffections habituelles de son âme, résulte encore : dans le style de l’ écrivain , un caractère particulier, que nous appelons sa m
e par affectation, par imitation, décèlent toujours l’artifice ; et l’ écrivain qui croit alors avoir une manière à soi n’est que
ité noble ; mais ce caractère universel est modifié par le génie de l’ écrivain , il l’est aussi par la nature des événements qu’i
es, il y a aussi, du côté du style, des qualités essentielles, dont l’ écrivain n’est jamais dispensé. La première de ces qualité
e dans le style ; et celle-là n’est jamais difficile à éviter, pour l’ écrivain français qui veut bien s’en donner le soin. Les b
Homère, Sophocle, Virgile, se trouveraient confondus avec une foule d’ écrivains médiocres, si on ne jugeait d’eux que par le plan
nie des hommes extraordinaires, et l’original même ces règles que les écrivains sans génie embrassent avec tant de zèle et avec s
de Rousseau et de tous les Poètes de son siècle. Ces deux excellents écrivains se sont distingués l’un et l’autre par l’art diff
gnance toutes les remarques que j’ai osé faire sur les plus illustres écrivains de notre langue. Personne n’est plus passionné qu
écisions. J’excepte ces mots : Bossuet, le seul éloquent entre tant d’ écrivains qui ne sont qu’élégants : car je ne crois pas que
stoire, ce serait déjà trop pour reconnaître en lui, non-seulement un écrivain du premier ordre, mais encore un génie sublime qu
mêmes, rendues clairement. VII. Ce qui fait souvent le mécompte d’un écrivain , qu’il croit rendre les choses telles qu’il les a
Despréaux va de pair avec Racine : cela est injuste. XXII. J’aime un écrivain qui embrasse tous les temps et tous les pays, et
ir à la conclusion. Un esprit perçant fuit les épisodes et laisse aux écrivains médiocres le soin de s’arrêter à cueillir les fle
le compter parmi les philosophes de son siècle. XXXVII. Les premiers écrivains travaillaient sans modèle, et n’empruntaient rien
règle son mouvement et le soumet à des lois ; sans cela, le meilleur écrivain s’égare, sa plume marche sans guide, et jette à l
 ; à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond du sujet, et que l’ écrivain n’ait pas eu d’autre objet que la plaisanterie :
ommunes d’une manière singulière ou pompeuse ; rien ne dégrade plus l’ écrivain . Loin de l’admirer, on le plaint d’avoir passé ta
le langage quand ils l’ont corrompu en détournant les acceptions. Ces écrivains n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en
re leur lecteur, et ornés afin de lui plaire. En somme, le style d’un écrivain est la reproduction fidèle de son esprit. Si quel
e le sens des mots, qui tient si souvent en suspens la plume des bons écrivains . Bien choisis, les mots sont des abrégés de phras
rivains. Bien choisis, les mots sont des abrégés de phrases. L’habile écrivain s’attache à ceux qui sont amis de la mémoire, et
en exprimer n’est pas celui de concevoir ; le premier fait les grands écrivains , et le second les grands esprits. Ajoutez que ceu
s formes de phrases ; celles-ci, quand elles sont seules, forment les écrivains inférieurs ; parmi les autres, il faut distinguer
re seulement, de celles qui viennent de l’âme. Ces dernières font les écrivains excellents. LXI. Il y a un style qui ruine l’espr
r. De même donc qu’il y a deux sortes de styles, il y a deux sortes d’ écrivains  ; les uns qui dessinent ou peignent leur pensée,
orateurs et les moralistes verbeux, et strictement les poëtes et les écrivains sentencieux : leur nature le veut ainsi. La logiq
ce, un mot corresponde avec un autre mot. Il faut, pour être un grand écrivain , une perspicacité d’esprit, une finesse de tact p
tyle est une qualité indispensable, et qui suffit pour recommander un écrivain . Si, sur toutes sortes de sujets, nous voulions é
avons plus les mêmes humeurs, les mêmes opinions, les mêmes mœurs. Un écrivain qui voudrait faire des vers comme Boileau, aurait
’homme, aux mœurs du temps, plus le style doit s’écarter de celui des écrivains qui n’ont été modèles que pour avoir excellé à mo
n’est pas le goût qui lui a manqué, mais le succès. CXIX. Il y a tel écrivain dont on pourrait dire qu’il écrit à petits plis.
en parlant des jugements qu’il a portés sur la plupart de nos grands écrivains , si l’on trouve que je relève davantage les défau
-être que le cardinal de Richelieu était supérieur à Milton. Mais les écrivains pathétiques nous émeuvent plus fortement ; cette
78 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
igures du style, mais nous avons dit qu’elle n’était pas la seule ; l’ écrivain peut encore donner au discours l’énergie ou l’élé
e ne caractérise pas l’idée, elle doit caractériser le sentiment de l’ écrivain ou du personnage en scène. J’entre dans une églis
t nuit ; comparez-les ensemble, et, si elles appartiennent à de vrais écrivains , vous remarquerez comment elles se modifient d’ap
peu auparavant, ce retour monotone est un signe de négligence dans l’ écrivain . Cherchez à substituer un autre terme. Le travail
hors de l’usage commun, mais empruntées pourtant à une époque ou à un écrivain de la langue elle-même, comme en frauçais le Maro
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
, ces lois éternelles du goût, qui doivent être la conscience de tout écrivain . En publiant le Lutrin, qui prouve que l’imaginat
gna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée, N’offrit plus rien de rude à l
ot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain . Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous pres
asses jalousies, Des vulgaires esprits malignes frénésies. Un sublime écrivain n’en peut être infecté2 ; C’est un vice qui suit
gloire, et qu’un sordide gain2 Ne soit jamais l’objet d’un illustre écrivain . Je sais qu’un noble esprit peut sans honte et sa
80 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
ont bien plus avancées. Mais le premier soin de celui qui veut, comme écrivain , se faire estimer, ou, comme orateur, fixer l’att
l. V, c. 10.) La doctrine des lieux n’est pas inutile. Quoique des écrivains d’une autorité grave (MM. de Port Royal, Art de p
e) quand nous ne serons plus. » C’est son goût et son jugement que l’ écrivain doit consulter sur cela comme sur tout le reste.
end. Le talent de bien disposer, tient au talent de bien concevoir. L’ écrivain , qui dans ses ouvrages n’offre pas cet ordre lumi
ont l’orateur fait usage ? Quelle est celle des deux méthodes dont l’ écrivain doit faire usage ? Je réponds qu’il doit se servi
s à l’esprit de l’orateur. « Il est bien des choses, dit ce judicieux écrivain , que nous devons tirer de notre propre fonds. La
le style est vicieux, dur et raide, faible et affecté. Le style d’un écrivain a toujours quelque analogie avec sa manière de se
tion a un style différent suivant son caractère ou son génie ; chaque écrivain en a un qui lui est propre, et qui tient à sa man
et la seconde seulement à l’expression. Au reste, selon ce judicieux écrivain , les meilleures expressions tiennent aux choses m
t, l’auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain . (Art poét, , ch. I.) Soit qu’on parle, soit qu’
qui leur fournissent le plus d’occasions de s’égayer aux dépens de l’ écrivain ou de l’orateur. L’homme qui parle mal nous sembl
aticales, joindre la lecture et l’usage : la lecture de nos meilleurs écrivains tant poëtes qu’orateurs ; l’usage qui s’acquiert
qu’il rende fidèlement, qu’il fasse voir au grand jour la pensée de l’ écrivain . Comme on a pour objet, soit en parlant, soit en
e puisse en aucune manière ne nous pas entendre. » (L. VIII, c. 2.) L’ écrivain qui nous oblige à le suivre avec l’attention la p
st le jugement qui doit nous avertir de ces sortes d’exceptions. Si l’ écrivain est alors moins clair, il ne l’est qu’avec dessei
et qu’on appelle familier noble. Un art essentiel à l’orateur et à l’ écrivain est de savoir entremêler dans les compositions d’
on pure, Et ce n’est point ainsi que parle la nature. Les meilleurs écrivains ont blâmé l’affectation. Cette affectation d’esp
le goût du temps de Balzac et de Voiture. Racine, Boileau et les bons écrivains du siècle de Louis XIV, en corrigèrent les França
ançais. Cependant Voltaire se plaint que, de son temps, on voyait des écrivains qui tombaient dans le même défaut. « Le déplacé,
es plaintes en ces termes : « Ce que je trouve de cruel dans quelques écrivains modernes, c’est qu’ils ne veulent jamais être nat
génieuses qu’elles ne sont, conduit nécessairement à l’obscurité. Les écrivains de ce genre sont insupportables. C’est à eux que
r afin de s’insinuer par elle plus avant et jusqu’au fond de l’âme. L’ écrivain , comme l’orateur, ne doit négliger aucun moyen de
t au caractère du morceau qu’il veut composer, de même l’orateur et l’ écrivain sont obligés de se pénétrer tellement de leur suj
os membres de phrase ont leur nombre et notre période sa cadence. Nos écrivains doués d’une oreille sensible et d’un goût sûr et
la langue, une oreille délicate, sont les guides les plus sûrs. Si l’ écrivain possède bien la langue, s’il a exercé son oreille
sentimens qui lui appartiennent et que le génie de l’orateur ou de l’ écrivain trouve avec plus ou moins de bonheur et de facili
s sentimens dont ces morceaux se composent à leur tour. Il faut que l’ écrivain saisisse les couleurs et les nuances qui soient l
tiques et dans les sujets agréables. 1°.Style du récit. Quand l’ écrivain expose, raconte, il faut que son style soit uni,
ut redoubler. L’abondance du discours prouve alors la persuasion de l’ écrivain aussi bien que son talent ; elle montre en lui un
jets pathétiques. Qualités du style dans le pathétique. Quand l’ écrivain veut toucher, émouvoir, son style doit être doux
u fond des pensées et des sentimens ; de celle qui part de l’âme de l’ écrivain et se communique à celle du lecteur. La douceur d
demeure froid et languissant. C’est à la vivacité d’imagination de l’ écrivain que tient la vivacité de son style. Pour bien ren
ton semblent psalmodier. (Boileau., Art poét., ch. 1.) On compare l’ écrivain au musicien qui choisit le ton principal dans leq
nant l’une à l’autre avec art et avec goût. C’est ce que doit faire l’ écrivain  ; mais c’est là le comble de la perfection. Heur
ont français ? Par l’usage, par l’emploi qu’en ont fait les meilleurs écrivains de la langue, enfin par le Dictionnaire de l’Acad
et complètement. Si l’expression ne rend pas la véritable pensée de l’ écrivain , elle est fausse ; si elle ne rend qu’une partie
ne la confonde avec une autre. Il est donc extrêmement nécessaire à l’ écrivain de posséder bien la langue qu’il parle, pour pouv
ur le terme propre est vicieuse lorsqu’elle vient de l’indigence de l’ écrivain . Il ne faut pas employer deux ou trois expression
is. Les synonymes sont des nuances diverses d’une même couleur qu’un écrivain délicat emploie avec succès pour affaiblir ou for
ressions, point de meilleure règle que le bon usage et l’autorité des écrivains classiques. On apprendra la véritable valeur des
mande expressément de faire de tous deux un heureux mélange. Les bons écrivains les entremêlent ordinairement dans quelque sorte
usieurs phrases subordonnées à une phrase principale. Quelquefois un écrivain s’embarrasse par la difficulté où il est de lier
me passionné(1). La véritable beauté a deux sources différentes. Un écrivain de Port-Royal, Nicole, dans une dissertation lati
é sous ce lin Comme eux vous fûtes pauvre et comme eux orphelin. Ces écrivains ont fait rapporter les pronoms ils, eux à leur id
es tours qui fait le caractère de chaque style. C’est aux tours qu’un écrivain préfère et dont il fait le plus fréquent usage, q
ce, au style le plus élevé. Ils conviennent surtout aux ouvrages où l’ écrivain traite de grands intérêts, où il a des motifs de
e image est noble, imposante ; mais elle devient languissante quand l’ écrivain ajoute : « Charger son navire de bonnes œuvres, e
s forces. C’est en effet la faiblesse et l’indigence qui conduisent l’ écrivain à ce vice. Peu riche en idées principales, il app
rappantes qui rendent la pensée avec justesse, avec énergie, les bons écrivains ne cherchent point à inventer des mots nouveaux ;
rmes de pensées varient à l’infini selon l’esprit et le caractère des écrivains , selon l’intérêt du moment, selon une infinité de
ion qui porte à faux n’est qu’une déclamation vaine. Énumération. L’ écrivain fait usage de l’énumération lorsque, pour établir
la comparaison marche toute seule, comme dans l’exemple suivant où un écrivain veut donner une idée de la vaste science de Bacon
. » (Ossian.) Il n’est rien dans la nature qui ne puisse fournir à l’ écrivain des sujets de comparaison ; on en peut prendre mê
s l’autorise. » (Quint., l. 9, c. 3.) On est fâché de trouver dans un écrivain comme J.-J. Rousseau ces concetti(1) : « Le repas
qu’une chaleur factice : et c’est le défaut où tombe nécessairement l’ écrivain lorsqu’il nous laisse entrevoir les efforts qu’il
e lecteur n’est point entraîné par les choses mêmes ou par l’art de l’ écrivain au point de consentir à l’exagération et d’y entr
on voulait le soutenir trop longtemps. Voilà pourquoi l’orateur ou l’ écrivain doit revenir vite au discours ordinaire. 3°.
aussi traits d’esprit ; et l’on dit familièrement d’un homme ou d’un écrivain qu’il a du trait, pour faire entendre ou que sa c
it toucher. Il n’y a que le cœur qui puisse parler au cœur. Lorsqu’un écrivain ou un orateur nous crie sans cesse d’entrer dans
Exagération dans les pensées. Ces défauts viennent de ce que l’ écrivain présente des pensées simples et communes sous des
» (Ibid., au mot goût.) Que dirait Voltaire aujourd’hui que certains écrivains semblent enchérir encore en ce genre sur les faut
sation familière. Boileau blâme le goût des pointes dans les premiers écrivains de notre langue : La prose la reçut (la pointe)
, le naturel du style dégénère en trivialité et en bassesse. Les bons écrivains évitent avec soin l’emploi des expressions popula
se garder encore, ce sont des alliances bizarres de mots. Il y a des écrivains qui emploient de ces rapprochemens singuliers, so
heureusement, s’est trouvée mille fois hors de sa place, parce que l’ écrivain , faute de savoir se servir de la langue, a détour
uitter la langue des hommes pour en prendre une plus qu’humaine. Si l’ écrivain en prose veut contrefaire le poëte, il y fait de
e. Trois moyens, selon Cicéron et Quintilien, contribuent à former l’ écrivain et l’orateur : la lecture des bons modèles, la co
’à ce qu’il l’ait parfaitement comprise. Ainsi le style des meilleurs écrivains paraîtrait raide, affecté, quelquefois même obscu
n ne doit pas mener au plagiat. C’est ainsi qu’on nomme l’action d’un écrivain qui dérobe le travail d’un autre et se l’attribue
posé au naturel. Exemple. 1. Les Précieuses ridicules. Les meilleurs écrivains ont blâmé l’affectation. Règle pour le choix des
ns la nôtre que dans le grec et le latin ; cependant il y en a pour l’ écrivain qui sait les y trouver. C’est ainsi que nous diso
ur le terme propre est vicieuse lorsqu’elle vient de l’indigence de l’ écrivain . Il ne faut pas employer deux ou trois expression
81 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
tre chancelier d’Aguesseau, qui serait encore un de nos plus célèbres écrivains , quand même il n’aurait pas été un de nos plus gr
élocution. Les ornements se présentent d’eux-mêmes sous la plume de l’ écrivain sagement philosophe, sans qu’il ait besoin de les
rit d’indépendance, ils ont cru ajouter à leur célébrité. Une foule d’ écrivains obscurs, ne pouvant s’illustrer par l’éclat des m
82 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
uis bien des années déjà, notre plume a quelque habitude de juger les écrivains ou les livres. Notre intention a été de n’admettr
s vif plaisir a été de signaler les pages où l’homme se montre sous l’ écrivain , où le style est la personne même trahissant son
de plus expressif dans la physionomie littéraire ou morale de chaque écrivain . Des préambules substantiels, où la biographie éc
83 (1852) Précis de rhétorique
s moraux et instructifs, parce qu’on ne doit point regarder comme bon écrivain celui qui traite, même avec talent, de choses imm
le monde existant, où puisent le moraliste qui peint la société et l’ écrivain qui retrace une scène de la nature ; 2° le monde
parole. 2. Cette définition n’est exacte que pour l’orateur ; pour l’ écrivain , l’élocution, c’est le style. 3. En rhétorique, l
mots. Ainsi considérée, elle embrasse le travail de l’orateur et de l’ écrivain . 4. On distinguait autrefois trois sortes de styl
ion n’est point juste aujourd’hui ; car il y a autant de styles que d’ écrivains au monde. 5. Le style a trois qualités principale
1. La correction du style est un devoir plutôt qu’une qualité dans un écrivain . Avant de composer, il faut avoir fait un bon cou
, qu’il faut chercher en écrivant : car elles se cachent, et les bons écrivains seuls peuvent les trouver. 2. On peut réduire à n
disproportionnées aux pensées. 13. On nomme déclamation le style des écrivains qui tombent dans les quatre défauts précédents. 1
liment à l’occasion des anniversaires présente plus de ressources à l’ écrivain , en ce qu’il peut faire à ses correspondants l’ap
t à l’occasion des anniversaires présente-t-il plus de ressources à l’ écrivain  ? — 12. Les réponses aux lettres de compliment ne
le agréable et affectueux, quelle que soit la position où se trouve l’ écrivain  ; ils doivent être fondés, car il faut bien se ga
et qualités ; le portrait littéraire, ou description des œuvres d’un écrivain  ; et le portrait historique, ou description d’un
s détails aux caprices de l’imagination. 2. Dans la narration mixte l’ écrivain tire son sujet de l’histoire ; il s’empare d’un f
irement puisée dans l’histoire des temps primitifs ou du moyen âge, l’ écrivain doit s’identifier, dans sa narration, à l’esprit
ns de la narration mixte. Pourquoi la nommez-vous ainsi ? — 2. D’où l’ écrivain tire-t-il son sujet ? — 3. Que suit-il de là ? — 
ous par le mot merveilleux ? — 7. Quels sont au fond les devoirs d’un écrivain qui écrit une légende ? — 8. Quelles sont les qua
énomination propre. 10. Dans tous ces petits genres de composition, l’ écrivain est libre de mêler et de croiser les rimes suivan
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
nt l’importance et la nécessité de tout ce que nous exigeons ici de l’ écrivain . C’est chez les anciens surtout qu’il faut cherch
limité ce qu’ils ont gagné en politesse et en correction. De tous les écrivains anciens ou modernes, les auteurs des livres saint
de l’Écriture sainte, ce que nous avons à dire à ce sujet. Après les écrivains sacrés, Homère est de tous les poètes celui qui r
on jour le plus favorable. C’est en quoi consistent le grand art de l’ écrivain , et la grande difficulté d’une description sublim
85 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
donne les principes qui sont à la portée de l’élève. Bientôt le jeune écrivain se sent plus à l’aise ; la facilité vient avec la
inimitables modèles de style, et s’est placée au rang des plus grands écrivains de la France. Après ce portrait de madame de Sévi
peau, et revient gaillard. » Veut-on maintenant juger du cœur de cet écrivain dans un récit touchant, où elle avait à peindre l
vous acquiert mon moi tout entier. Si, avec cela, Varanges est nommé écrivain de vaisseau, je ne sais plus où donner de la tête
a plus aucun charme, parce que toute illusion disparaît. Le goût de l’ écrivain doit lui indiquer le choix à faire dans les détai
lumière, et tirer du clair-obscur de merveilleux effets : l’art de l’ écrivain est le même ; l’opposition des tons et des couleu
c’est la vie même de la narration, c’est le but que doit atteindre l’ écrivain  : malheur à lui, s’il ne parvient qu’à ennuyer !
e fond même du sujet, ou par la manière dont il est traité. Un habile écrivain sait-tirer parti d’un sujet, même stérile en appa
appliquée aux chefs-d’œuvre de la littérature et aux modèles des bons écrivains . Le goût des élèves se forme en partie sur la foi
° L’épi naissant mûrit…, etc. Ce début est simple et gracieux : un écrivain jeune et sans expérience aurait accumulé ici les
86 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
foudroie Antoine, Verrès et Catilina, n’est plus l’orateur fleuri, l’ écrivain élégant qui parlait pour Marcellus, pour Ligarius
lutarque, les rapports qui existent entre ces deux orateurs, et aucun écrivain moderne ne les a plus clairement exposés que La H
thène et Cicéron ne sont plus, à proprement parler pour nous, que des écrivains  : nous ne les entendons plus, nous les lisons ; e
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
d’une semblable manière d’écrire ? Buffon va nous l’apprendre. « Ces écrivains , dit-il, n’ont point de style, ou, si l’on veut,
te, ni par conséquent moins sévère, lorsqu’il dit, en parlant du même écrivain , que son style effarouche et blesse trop souvent
le goût sain de l’antiquité demanderait que les pénibles efforts de l’ écrivain y fussent moins visibles au lecteur, qui regrette
88 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
. On voit bien que ce que je dis ici du peintre, doit s’appliquer à l’ écrivain . Ce que le premier fait par les couleurs, le seco
fait par les couleurs, le second le fait par l’expression. Si donc un écrivain nous trace le caractère d’un roi, connu dans l’hi
’aversion la plus forte. Mais c’est là l’effet que voulait produire l’ écrivain , lorsqu’il nous en a offert la description. Dans
89 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
ue restées imparfaites, ont mis le comble à la gloire de Pascal comme écrivain . L’empreinte du génie marque ces pages inachevées
appréciateurs, M. Villemain, qui a traité « de Pascal considéré comme écrivain et comme moraliste » ; M. Havet, qui a donné une
nt morceau sur Pascal que contiennent ses Mélanges, le passage où cet écrivain décrit avec une admirable énergie la longue et ét
90 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVII. Genre épistolaire. »
non à un ami, mais au public. La correspondance familière des grands écrivains ou des personnages remarquables offre un vif inté
les lettres un intérêt à la fois littéraire et historique. Parmi les écrivains dont la correspondance, tombée dans le domaine pu
91 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
de mérite qui les distingue bien particulièrement de tous les autres écrivains . Dans quelque langue que ce soit, Homère, Virgile
en dans la manière antique, elle se reproduit si fréquemment dans les écrivains sacrés, qu’elle n’a point ici l’air étrangère, et
. Comme Bossuet encore, M. Treneuil a bien conçu tout le parti qu’un écrivain pouvait retirer de l’étude et de la connaissance
C’est là ce qui constitue la véritable originalité ; ce qui fait d’un écrivain un homme à part, et donne à toutes ses production
vertu notre plus doux plaisir ! Que l’on mette ici, à la place de l’ écrivain sensible, un de nos enjoliveurs modernes, ou l’un
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
is, s’accordent à reconnaître qu’il fut le plus universel de tous nos écrivains . Habile, adroit, remuant, infatigable, mêlant les
XIV, qui nous montre l’ami des arts, du luxe et de la civilisation, l’ écrivain inimitable qui aurait produit un chef-d’œuvre, si
t fois plus que je ne pourrais vous en dire. Vous verrez que nos bons écrivains , Fénelon, Bossuet, Racine, Despréaux, employaient
les sujets soient indignes et du peintre et du coloris, que ce grand écrivain ne produise pas une foule de mauvais copistes, et
dies ; mais il a l’esprit de n’en rien dire. 7. Il veut dire que les écrivains d’aujourd’hui ne valent pas ceux du bon vieux tem
93 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XV. Genre didactique en prose. »
agination, si le sujet permet d’y jeter quelques fleurs. Le goût de l’ écrivain doit le guider en cela. Fontenelle, dans ses ouvr
s philosophiques le souffle inspiré de la poésie35. 35. Principaux écrivains didactiques : Grecs. Platon, Aristote, Théophrast
94 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -
Un Auteur qui produit un Ouvrage sur une matière que tant d’autres Écrivains ont traitée, s’impose l’obligation de dire pourqu
chaque article par une notice plus ou moins longue des plus célèbres Écrivains , soit anciens, soit modernes. Telle est la marche
95 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
écial des notes suivantes. A. — Sur M. de La Harpe. Il est peu d’ écrivains qui aient été jugés avec plus de sévérité, ou exa
uence marquée, et que la postérité appréciera. Il est difficile qu’un écrivain conserve le même ton, le même caractère dans ses
s dans l’exécution dépendra ensuite du plus ou moins de talent dans l’ écrivain traducteur ; mais il faut observer que le mérite
rien n’approche quand il s’élève, et qui reste au-dessous de bien des écrivains , quand il tombe. J’ai assez étudié M. de Chateaub
traordinaires, et que tout doit porter, dans les productions d’un tel écrivain , un caractère d’originalité qui peut faire époque
barbare, et que notre Chapelain, de gothique mémoire, est parfois un écrivain élégant, harmonieux, en comparaison de Milton. On
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
règle son mouvement et le soumet à des lois ; sans cela, le meilleur écrivain s’égare, sa plume marche sans guide, et jette à l
 ; à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond du sujet, et que l’ écrivain n’ait pas eu d’autre objet que la plaisanterie ;
ommunes d’une manière singulière ou pompeuse ; rien ne dégrade plus l’ écrivain . Loin de l’admirer, on le plaint d’avoir passé ta
e langage quand ils l’ont corrompu en détournant les acceptions1. Ces écrivains n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en
jour de sa réception, le 25 août 1753. 3. Nous lisons dans le même écrivain  : « Il y a dans le lucidus ordo d’Horace quelque
peindre. Moïse, Homère, Platon, Virgile ne sont au-dessus des autres écrivains que par leurs expressions et leurs images. » (Car
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
et pour le naturel, n’est pas moderne, et ne ressemble en rien à nos écrivains , c’est qu’il leur a été plus facile de le néglige
de Balzac : « Lorsque, fatigué de l’incorrection et de la dureté des écrivains du seizième siècle, on arrive à Balzac, et que l’
és sur le compte de Balzac, et l’on n’a plus compris la gloire de cet écrivain , parce que les fautes seules lui restaient, tandi
98 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
l veut faire passer dans l’âme de ses auditeurs, puisqu’il y a tant d’ écrivains qui n’avaient assurément pas les vertus qu’ils fo
aux énergiques et vrais, parvient jusqu’à émouvoir et à persuader. Un écrivain peut donc être éloquent non seulement en prose, m
lités qui le caractérisent ; et ces qualités sont bien rares dans les écrivains . Parmi les anciens, Phèdre dans ses Fables,Térenc
r suffit d’en bien savoir les principes généraux, et de lire nos bons Écrivains , que je ferai connaître en exposant les règles de
99 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
si le raisonnement n’est pas toujours chez lui la raison, on admire l’ écrivain , même quand on résiste au penseur. Sous ses idées
on aime les arts pour en juger bien plus que pour en jouir. » 1. L’ écrivain vise trop ostensiblement à un effet de terreur.
, les réactions et les congrès ont bâti une France, les poëtes et les écrivains en ont fait une autre. Outre ses frontières visib
semé. Honneur donc aux travaux des jeunes générations ! Les puissants écrivains , les nobles poëtes, les maîtres éminents qui sont
100 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
le sont venus, je ne dis pas de plus grands génies, mais de meilleurs écrivains  ». Suivent les portraits de Racine et de Boileau
e rien ajouter à la masse générale des connaissances. Écoutez, jeunes écrivains , et pratiquez, s’il est possible, des conseils fo
ommunes d’une manière singulière ou pompeuse ; rien ne dégrade plus l’ écrivain . Loin de l’admirer, on le plaint d’avoir passé ta
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