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1 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
n y lit in fine ces deux phrases :                                    Fabulæ exaudiant Adeo fucatæ. Plus vetustis nam favet In
accommodatis. Avignon, Aubanel (1819). In-18 de 2 feuilles et demie. Fabulæ selectæ e J. Phædro, Cæs. Augusti liberto ; cum n
à la Bibliothèque de Leyde, a été publiée par Nilant sous le titre de Fabulæ antiquæ, et celle à laquelle M. Lucien Müller a d
par les deux collections qui en ont été tirées. Chapitre premier. Fabulæ antiquæ. Section I. Examen des Fabulæ antiqu
ées. Chapitre premier. Fabulæ antiquæ. Section I. Examen des Fabulæ antiquæ. De toutes les collections, celle des
bulæ antiquæ. De toutes les collections, celle des fables appelées Fabulæ antiquæ est la plus conforme au texte de Phèdre.
fables de Phèdre, et, après l’avoir transcrite, je copierai celle des Fabulæ antiquæ qui y correspond. Voici comment est conçu
t calamitas. » Si maintenant on se reporte à la même fable dans les Fabulæ antiquæ, voici ce qu’on y lit : Tumens inani Gr
te sur une autre fable, aurait à peu près donné le même résultat. Les Fabulæ antiquæ sont donc moins l’imitation que l’altérat
ouverait aujourd’hui dans les fables de Phèdre tous les originaux des Fabulæ antiquæ ? Évidemment oui, et l’on peut dès lors c
3, 56, 58, 59, 60, 61, 65 et 67. Je termine ici ce premier aperçu des Fabulæ antiquæ. Pour mieux en faire apprécier l’importan
le différer. Section II. Histoire et description du manuscrit des Fabulæ antiquæ. § 1. — Manuscrit Vossianus latinus
nus latinus in-8º, 15. Le manuscrit qui renferme la collection des Fabulæ antiquæ se trouve aujourd’hui à la bibliothèque d
ans lesquelles on pourra lire ce qu’ils ont écrit. 1º J. F. Nilant. —  Fabulæ antiquæ, etc. Lugd. Batav., apud Theodorum Haak,
est formé et qui comprennent une copie malheureusement incomplète des Fabulæ antiquæ, doivent avoir été réunis en un volume pa
fectuée en 1685, et celle qui, consistant dans la copie partielle des Fabulæ antiquæ, paraît par son écriture être à peu près
t alors elles étaient sa propriété. Quand la copie qu’on y trouve des Fabulæ antiquæ a été faite, le vieux manuscrit d’où elle
un spécimen de son écriture, qui, différant de celle de la copie des Fabulæ antiquæ, ne permet pas de la lui attribuer. Elle
ar lui mise sur le manuscrit Vossianus latinus in-8º, 15, en tête des Fabulæ antiquæ. Mais il importe peu de découvrir de que
santes, j’ai cru devoir lui donner une place dans cette étude sur les Fabulæ antiquæ. Section III. Éditions des Fabulæ ant
ans cette étude sur les Fabulæ antiquæ. Section III. Éditions des Fabulæ antiquæ. Malgré son importance, la collection
connu des Fables antiques. Le titre du volume était ainsi formulé : Fabulæ antiquæ, ex Phædro fere servatis ejus verbis desu
v 9. Ajoutons que cinq de ces dix-sept fables n’existent pas dans les Fabulæ antiquæ ; ce sont celles intitulées : les Lièvres
rêt que présente le manuscrit de Wissembourg ; car, la collection des Fabulæ antiquæ étant muette et le texte du Romulus primi
e bibliophile. Il avait pu y lire l’analyse sommaire du manuscrit des Fabulæ antiquæ et croire que ce qu’il possédait en était
te antérieure à 1709 ; car à cette date la publication par Nilant des Fabulæ antiquæ lui aurait complètement ouvert les yeux.
Vossianus latinus, in-8º, 15, d’après lequel Nilant avait publié ses Fabulæ antiquæ, il y avait beaucoup d’autres œuvres dont
ant, en homme judicieux, n’avait pas cru devoir la mettre en tête des Fabulæ antiquæ, auxquelles elle ne lui semblait pas se r
résence de l’Æsopus ad Rufum. Chapitre III. Examen comparatif des Fabulæ antiquæ et de l’Æsopus ad Rufum. À l’aide des
faire connaître ce qu’était l’Æsopus ad Rufum. Mais entre lui et les Fabulæ antiquæ existe-t-il une corrélation aussi étroite
cluante fournit un sûr élément d’appréciation, c’est que, quoique les Fabulæ antiquæ ne se composent que de fables dont la for
mblance est au contraire très apparente entre ce dernier et celui des Fabulæ antiquæ. Ainsi, pour produire un exemple à l’appu
xemple à l’appui de mon affirmation, dans la fable Lupus et Agnus des Fabulæ antiquæ on retrouve les expressions et presque le
ii causam intulit. Cur, inquit, turbulentam mihi fecisti aquam ? Les Fabulæ antiquæ reproduisent presque mot à mot le texte o
, deux points sont bien acquis, à savoir que l’Æsopus ad Rufum et les Fabulæ antiquæ, ni par leur nombre respectif, ni par les
percevoir la fausseté et de découvrir la vraie solution. Éditeur des Fabulæ antiquæ, Nilant devait tout naturellement entrer
que toujours les mêmes, que j’ai presque acquis la conviction que nos Fabulæ antiquæ, comme étant plus anciennes et plus pures
t qu’il existe dans la collection de Romulus 32 fables étrangères aux Fabulæ antiquæ. Dans l’hypothèse de Nilant, il faudrait
able, on peut, faute d’avoir fait cette comparaison, soutenir que les Fabulæ antiquæ ont partiellement servi à la composition
’est qu’il ne l’avait pas considérée comme se rapportant au texte des Fabulæ antiquæ, et son appréciation était parfaitement j
l’avoir bien établi. Mais qu’il en soit de même de la collection des Fabulæ antiquæ, voilà ce qu’on ne saurait admettre. Malg
t aisément avoir sous les yeux, par l’édition de Nilant, le texte des Fabulæ antiquæ, et, par celle de M. Oesterley, celui, si
deux collections de Nilant et avoir bien imprudemment allégué que les Fabulæ antiquæ et le Romulus de ce philologue ne seraien
r par cet avis. Aux fables de Romulus succèdent dix-sept fables dites Fabulæ extravagantes, et attribuées à Ésope (fol. 147 b
que, malgré sa belle apparence, l’exemplaire est incomplet. Dans les Fabulæ collectæ huit feuillets font défaut ; il en résul
e Zeiner avait déjà commise, la fable vingt-troisième et dernière des Fabulæ collectæ porte le nº xxviii, qui montre bien que
b). —  Registrum fabularum predictarum. À la suite de la table des Fabulæ extravagantes on lit : Sequūtur fabule noue Esop
ctarum Registrum sequitur. Fol. 100 b (p. ii b). — Commencement des Fabulæ collectæ. Ici encore des erreurs s’aperçoivent da
i a et p. viii a), Auiani au lieu de collecte. Comme précédemment les Fabulæ collectæ sont accompagnées de gravures insérées d
it donné la peine d’en prendre copie ; Nilant, dans la préface de ses Fabulæ antiquæ, avait bien appelé sur lui l’attention du
seeӡ cy apres sensuyuent. Fol. 40 a à 51 a. — Dix-sept fables dites Fabulæ extravagantes dépourvues de table et accompagnées
 IV. Fol. 77 b à 96 b. — Livre V comprenant les dix-sept fables dites Fabulæ extravagantes, sans table qui les précède. Fol. 9
es se sigue enesta forma seguiēte. Fol. 61 b (A 5 vº). — Titre des Fabulæ extravagantes : Las fabulas extrauagantes del yso
sta orden. Fol. 61 b (A 5 vº) à 77 a (D 1 rº). — Texte espagnol des Fabulæ extravagantes, à la fin desquelles on lit : A qu
ui se acaban las fabulas de Auiano. Fol. 98 a (G 4 rº). — Titre des Fabulæ collectæ : Aqui comiençan las fabulas collectas
eguiente. Fol. 98 a (G 4 rº) à 116 b (K 4 vº). — Texte espagnol des Fabulæ collectæ, qui, seulement au nombre de 22, sont ar
les principales sources. Romulus de Munich. Romulus ordinaire. Fabulæ extravagantes. 1. Le Coq et la Perle. I, 1.
öwel en a introduit douze dans le groupe de dix-huit qu’il a intitulé Fabulæ extravagantes. Quant aux six autres qui complète
tent ce groupe, je les publierai en les empruntant à son édition. Les Fabulæ extravagantes n’avaient pas échappé à l’attention
ahissent, sinon une grande ignorance, au moins une grande légèreté : Fabulæ in versibus exametris. Il y a dans le manuscrit
feuillets en parchemin, qui renferme les trois ouvrages suivants : 1º  Fabulæ anonymi, 2º Præcepta rethorica, 3º Boëtius de con
sophiæ. Ce sont les fables de Walther qui sont désignées par les mots Fabulæ anonymi. Ecrites en gros caractères par une main
Fol. 45 a à 64 b. Prosper S. Epigrammata. Fol. 65 a à 80 b. Æsopus. Fabulæ . Fol. 81 a à 112 b. Philippus de Florentia. Regul
es. Les fables de Walther, auxquelles se rapportent les mots Æsopus, Fabulæ , se composent des soixante authentiques et des de
. || Accedunt || Babriæ fabvlæ etiam || auctiores. || Anonymi veteris Fabulæ , latino carmine redditæ LX. || ex exsoletis editi
dition primitive ; il n’en diffère guère que par ces premiers mots : Fabulæ variorum auctorum, nempe Æsopi , etc., substitués
æ. || Accedunt Publii Syri sententiæ, || Aviani et Anonymi veteris || Fabulæ denuo castigatæ. || Editio accurata. || Biponti, 
cinq fables, il y en a deux dont les sujets ont été traités dans les Fabulæ antiquæ : ce sont celle du Taureau et du Mouchero
, de l’Aigle et du Moineau. Ne doit-on pas en induire que ce sont les Fabulæ antiquæ que Neckam a mises en vers élégiaques ? S
, les sujets dont il a fait usage n’ont pas tous été traités dans les Fabulæ antiquæ. Mais, en fait, cette distinction est san
sé. Quand le sujet traité par lui, lui était fourni à la fois par les Fabulæ antiquæ et par le Romulus ordinaire, c’est dans c
rdinaire que celui de Phèdre ; je peux de même affirmer que, dans les Fabulæ antiquæ, le début de la fable du Loup et de la Gr
Neckam est plus conforme au texte du Romulus ordinaire qu’à celui des Fabulæ antiquæ, c’est, encore par la façon dont l’action
s. J’emprunte le premier à la fable des Brebis et des Loups. Dans les Fabulæ antiquæ, les Loups, quand ils proposent la paix,
mbre de phrase : Si Canes obsides darent , qui n’existe pas dans les Fabulæ antiquæ, et que Neckam au contraire, s’en emparan
est opprimé par l’Aigle et c’est le Moineau qui le morigène. Dans les Fabulæ antiquæ c’est l’inverse : le Moineau sous les ser
ui dans le Romulus ordinaire, la première correspond à la xxxvie des Fabulæ antiquæ de Nilant ; je ne connais pas de collecti
lis Iuveuis. XIII. Fol. 92 b à 102 a. — Baldi Æsopus novus, sive XXIX Fabulæ rhythmicæ. XIV. Fol. 102 a à 108 a. — Avianus nov
Fabulæ rhythmicæ. XIV. Fol. 102 a à 108 a. — Avianus novus, sive XLI Fabulæ rhythmicæ. XV. Fol. 108 a à 112 b. — Liber quinqu
14 b). 2º Poëma epicum dictum Ecloga Theoduli (fol. 15 a à 33 a). 3º Fabulæ anonymi Neveletani cum versione prosaïca Romulo a
n seulement par les sujets, mais encore par la rédaction du texte des Fabulæ antiquæ. Dans l’introduction qui précède son édit
a tiré son Romulus, n’était qu’un second exemplaire moins ancien des Fabulæ antiquæ, et, ce qui est peu flatteur pour le sava
assertion. En effet, si le Romulus de Nilant n’était que la copie des Fabulæ antiquæ, il devrait se composer uniquement des mê
ulus quinze fables et un épilogue, qui ne se rencontrent pas dans les Fabulæ antiquæ ; les voici : Nos des fables. 1. Le
atue d’Ésope. III, 12. Épilogue. Rufus. III, 14. En revanche, les Fabulæ antiquæ comprennent les 32 fables suivantes, qui
Le Chien et l’Ombre. La voici telle qu’elle est dans le manuscrit des Fabulæ antiquæ : Cum Canis super fluvium carnem ferret,
ue les textes sont bien différents. Mais, si loin qu’elles soient des Fabulæ antiquæ, les fables du Romulus de Nilant ne s’éca
yme de Névelet, l’une sans date, l’autre avec la date de 1491. 303. Fabulæ antiquæ… Accedunt Romuli Fabulæ Æsopiæ,… editæ ab
1 vol. in-8º. (Voyez p. 89.) 312. Livre III, chap. ii à viii. 313. Fabulæ antiquæ… accedunt Romuli Fabulæ æsopiæ. Lugd. Bat
von H. Oesterley. Berlin, 1870. (Voyez Einleitung, p. xviii.) 322. Fabulæ antiquæ, ex Phædro fere servatis ejus verbis desu
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