/ 51
1 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope se justifie devant son Maistre, et luy fait voir qui avoit mangé les figues. Chapitre III. »
Esope se justifie devant son Maistre , et luy fait voir qui avoit mangé les figues. Cha
e bon la main à l’œuvre Cependant, comme il eust pris fantaisie à son Maistre de s’en aller en sa Mestairie, pour y voir le tra
nons : « Saoulons-nous », luy dit-il, « de ces figues : Que si nostre Maistre les demande, nous luy ferons accroire qu’Esope le
r toy », disoient-ils, « miserable Esope ». Quelque temps apres, leur Maistre estant de retour des bains, la premiere chose qu’
commanda qu’on l’appellast. Comme il fut venu ; « Quoy ? » luy dit le Maistre , « meschant que tu és, as-tu fait si peu de compt
es paroles on en vouloit venir aux coups, se jettant aux pieds de son Maistre , il le pria de se donner un peu de patience. Cela
u, pource qu’il n’avoit rien mangé tout ce jour là. Alors il pria son Maistre , que ses accusateurs en fissent autant, affin de
i auroit mangé les figues. Ceste proposition d’Esope plust fort à son Maistre , qui bien estonné du bon sens, et de l’esprit de
lomnie de si meschants valets paroissant à découvert aux yeux de leur Maistre , il commanda qu’ils fussent dépoüillez tous nuds,
2 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — V. L’Asne et le petit Chien. » p. 91
Asne de la Fable, Qui, pour se rendre plus aimable Et plus cher à son Maistre , alla le caresser. Comment, disoit-il en son ame,
Cela n’est pas bien mal-aisé. Dans cette admirable pensée, Voyant son Maistre en joye, il s’en vient lourdement, Leve une corne
tte action hardie. Oh oh ! quelle caresse, et quelle mélodie ! Dit le Maistre aussi-tost. Holà, Martin bâton. Martin bâton acco
3 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La vente d’Esope. Chapitre V. »
de serviteurs ? Asseurément je suis resolu de m’en plaindre à nostre Maistre  ». Ces paroles d’Esope estonnerent fort le Mestay
mier. Je suis donc d’advis de le prevenir, et de l’accuser envers mon Maistre , avant que luy-mesme m’accuse, et qu’ainsi je ne
». Ceste resolution prise, il s’en alla droict à la Ville trouver son Maistre . Comme il l’eust abordé, il se donna l’alarme à s
st abordé, il se donna l’alarme à soy-mesme en le salüant. Ce que son Maistre ayant reconnu ; « D’où vient », luy dit-il, « que
illeuse chose en vostre maison des champs ». « Et quoy », repartit le Maistre , « quelque arbre a t’il porté du fruict avant le
nant la parole libre ». « Ainsi t’en puisse t’il prendre », reprit le Maistre , « puis que tu és si peu sensé, que de tenir pour
rent à crier. Ce que voyant Esope ; « Et bien », dit-il à son nouveau Maistre , « ne voila-t’il pas un effect de ma promesse ».
« Vrayment », dirent ils entr’eux, « c’est un grand malheur à nostre Maistre , d’avoir achepté un valet si monstrueux, et si di
4 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ne laisse entrer qu’un seul de tous ceux que son Maistre avoit conviez. Chapitre XXI. »
Esope ne laisse entrer qu’un seul de tous ceux que son Maistre avoit conviez. Chapitre XXI. Quelques jours apr
 », l’ingenieux Portier approuva fort sa response, et le menant à son Maistre  : « Seigneur », dit-il, « voicy le seul Philosoph
les, se mirent à le blasmer de ce qui s’estoit passé. « Quoy ? nostre Maistre (luy dirent-ils) t’avons nous donné sujet de nous
pour quelle raison il avoit ainsi honteusement chassé ses amis. « Mon Maistre  », luy dit Esope, « ne m’as-tu point commandé exp
5 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du present fait à la maistresse de Xanthus. Chapitre XII. »
ain un des Disciples de Xanthus fist un beau festin, où il invita son Maistre , et les autres escoliers. Comme ils se fûrent tou
t elle : On verra bien à ce coup, s’il est veritable qu’elle ayme mon Maistre  ». Comme il fust donc entré dans la maison, il ap
s qu’il luy apportoit : « Madame », dit-il, « voila un present de mon Maistre , qu’il envoye, non pas à vous, mais à sa bien aym
rissoit dans le logis ; « Tien Mignonne », dit-il, « voylà ce que mon Maistre a commandé que je t’apportasse » ; et ce disant,
ute ceste viande morceau par morceau. Cela fait, il retourna vers son Maistre , qui d’abord luy demanda, s’il avoit tout donné à
Rien du tout », dit-elle « Mais toy mesme (reprit Esope parlant à son Maistre ) à qui m’as-tu ordonné de faire ce present ? » « 
nstant tout le mal que l’on luy peut avoir fait, elle applaudit à son Maistre , et le caresse de la queuë. Il falloit donc bien,
là, se retira chez ses parents. Ce que voyant Esope, « hé bien ! mon Maistre  », dit-il, « ne vous avois-je pas bien asseuré, q
6 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — L’ingratitude de Xanthus. Chapitre XIX. »
XIX. Comme ils furent de retour au logis, Esope s’addressant à son Maistre  ; « Seigneur », luy dit-il, « n’ay-je pas bien me
ient branchées sur un arbre ; ce qu’il fist sçavoir incontinent à son Maistre . Xanthus sortit aussi pour les voir ; mais pendan
cevoit les coups, « Malheureux que je suis », s’écrioit-il contre son Maistre , « j’ay veu deux Corneilles, et toutesfois je sui
7 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIV. D’un vieil Chien, et de son Maistre. »
FABLE XXIV. D’un vieil Chien, et de son Maistre . Un Veneur encourageoit son Chien à la chasse,
beste, il ne pût neantmoins la retenir, pour n’avoir aucune dent. Son Maistre s’estant mis alors à le tancer aigrement, en adjo
icy par la voix d’un pauvre animal, qui reproche de bonne grace à son Maistre une excessive ingratitude. C’est ce Chien affoibl
on advis, c’est le mespris qu’en fait la pluspart du temps un mauvais Maistre , qui apres avoir eu leur jeunesse, et tiré d’eux
8 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIX. Le Charlatan. » p. 
sse-Ciceron. Un des derniers se vantoit d’estre En Eloquence si grand Maistre , Qu’il rendroit disert un badaut, Un manant, un r
l, un Asne : Que l’on ameine un Asne, un Asne renforcé, Je le rendray Maistre passé ; Et veux qu’il porte la soutane. Le Prince
9 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XXII. L’Aloüette et ses petits, avec le Maistre d’un champ. » p. 325
XXII. L’Aloüette et ses petits, avec le Maistre d’un champ. Ne t’attens qu’à toy seul, c’est u
be du jour arrive ; et d’amis point du tout. L’Aloüette à l’essor, le Maistre s’en vient faire Sa ronde ainsi qu’à l’ordinaire.
’Aloüette eut raison, car personne ne vint. Pour la troisiéme fois le Maistre se souvint De visiter ses bleds. Nostre erreur es
10 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XXI. L’œil du Maistre. » p. 492
XXI. L’œil du Maistre . Un Cerf s’estant sauvé dans une estable à bœu
y sa venuë. Jusques-là pauvre Cerf, ne te vante de rien. Là-dessus le Maistre entre et vient faire sa ronde. Qu’est-ce-cy ? dit
11 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Subtile response d’Esope, touchant les superfluitez que la Nature rejette. Chapitre XVIII. »
oir si le mesme accident ne leur est point arrivé. Mais pour toy, mon Maistre , tu ne dois point craindre de perdre ton cœur, ca
sçavoit presque où il en estoit. Esope estant donc prés de luy, « Mon Maistre  », dit-il, « je vous advise que Bacchus a trois t
isciples de Xanthus voyant que le vin luy avoit osté la raison, « Mon Maistre  », luy demanda t’il, « y a t’il quel-qu’un qui pu
. Ainsi l’escolier se confessa vaincu, et se jettant aux pieds de son Maistre , il le pria que la gajeure demeurât nulle : ce qu
12 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — X. La Montagne qui accouche. » p. 520
un Auteur, Qui dit : Je chanteray la guerre Que firent les Titans au Maistre du tonnerre. C’est promettre beaucoup ; mais qu’e
13 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelles viandes Esope traicta les Hostes de Xanthus. Chapitre XIV. »
mesme, disant à par soy le long du chemin, « j’apprendray bien à mon Maistre à ne point commander mal à propos ». Apres qu’il
escoliers, qui le loüant d’avoir bien parlé, donnerent le tort à leur Maistre , et s’en retournerent chacun chez soy.
14 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du second service de Langues. Chapitre XV. »
meilleur, et plus excellent que toute autre chose ! » « Et quoy, mon Maistre  », respondit Esope, « y a-t’il rien de plus mauva
homme de te mesler des affaires d’autruy, et d’irriter sans raison le Maistre contre le serviteur ».
15 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ameine à son Maistre un homme niais, et sans soucy. Chapitre XVI. »
Esope ameine à son Maistre un homme niais, et sans soucy. Chapitre XVI. Xa
coup de sens, il s’en approcha le conviant à venir disner avecque son Maistre . Ceste nouveauté ne sembla pas estrange à ce Rust
que rien, ce me semble, pour estre bien assaisonné. Mais quoy ? si le Maistre de ceans veut battre son serviteur sans qu’il le
poivre dans ce gasteau ? » A ces mots Esope se sentant surpris, « Mon Maistre  », respondit-il, « s’il se trouve que le gasteau
16 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XV. De l’Asne, et du Chien. »
FABLE XV. De l’Asne, et du Chien. Le Chien flattoit son Maistre , et tous ceux de la maison, qui l’amadoüoient et
nutile, fust neantmoins agreable à tous, et nourry des viandes de son Maistre , bien que cependant il ne reçeut tout ce bien que
Cette resolution prise, il arriva quelque temps apres, que voyant son Maistre de retour en la maison, il voulut voir quelle ser
les spectateurs. C’est ce qui l’enhardit de faire des caresses à son Maistre , affin de gaigner quelque place en son inclinatio
17 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLV. Du Loup, et du Chien. »
et si poly. « Si je le suis », respondit le Chien, « le soing de mon Maistre en est cause. Car il m’amadoüe, quand je le flatt
mon amy », reprit le Loup, « que tu és heureux, d’avoir rencontré un Maistre si doux, et si débonnaire ! Que je serois content
Loup de changer de condition, luy promit de faire en sorte envers son Maistre , qu’il luy donneroit quelque charge dans sa maiso
les uns que les autres. Mais d’autant que cela ne plaisoit pas à mon Maistre , il joüa si bien du baston sur moy, qu’il me fit
 » luy dit-il, « certes je n’achepte pas si cherement l’amitié de ton Maistre . Adieu donc, compagnon, avecque ta servitude ; po
18 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — VIII. Le Vieillard et l’Asne. » p. 476
sois ? Sauvez-vous, et me laissez paistre : Nôtre ennemi c’est nôtre Maistre , Je vous le dis en bon François.
19 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De la response qu’Esope fist à un Juge. Chapitre XVII. »
n Juge. Chapitre XVII. Le lendemain, Esope eust commandement de son Maistre de s’en aller aux estuves, pour s’enquerir de que
ta la pierre, et la mit ailleurs. Esope estant donc retourné vers son Maistre  ; « Seigneur », luy dit-il, « tu peux aller aux e
20 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXV. Du Renard, trahy par le Coq. »
apporter un coûteau pour coupper ses lacs, ou de n’en dire rien à son Maistre , jusqu’à ce qu’il les eust rompus à belles dents.
onté de luy tenir sa promesse. Comme en effect, il courut droit à son Maistre , et luy dit, que le Renard estoit pris. Le Paysan
21 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVIII. D’un Oye, et de son Maistre. »
FABLE CVIII. D’un Oye, et de son Maistre . Vue Oye pondoit tous les jours un œuf d’or à s
et de son Maistre. Vue Oye pondoit tous les jours un œuf d’or à son Maistre , qui neantmoins fût si fol, que pour s’enrichir t
nous puissions entendre ceste Allegorie en deux façons, et accuser le Maistre de cette Oye, ou d’estre trop immoderé en ses vol
22 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
d’un certain Elephant, qui entendoit parfaictement le langage de son Maistre , et faisoit beaucoup de choses de celles que font
ait mention, qui est tel. Un Elephant ayant reçeu commandement de son Maistre de porter une Cruche dessoudée à racommoder, chez
dessein de la resouder. L’Elephant la rapporta tout aussi-tost à son Maistre , qui au premier service qu’il en voulut tirer, co
jà trompé, porta sa Cruche dans la riviere, avant que la rendre à son Maistre , pour experimenter si l’eau échappoit encore. Ce
it une mine plus tranquille, et remporta paisiblement la Cruche à son Maistre . Ne semble-t’il pas que cét Animal usoit de raiso
une merveilleuse sagacité. Il y en avoit un, extrémement chery de son Maistre , et fort mal traicté par le serviteur. Celuy-cy n
cy ne luy donnoit que la moitié de sa portion d’avoine, encore que le Maistre entendist qu’on la luy donnast toute. Or il arriv
ntendist qu’on la luy donnast toute. Or il arriva qu’un soir le mesme Maistre s’estonnant au possible dequoy sa beste n’avoit p
faim et que toutes choses leur semblent indifferentes au prix de leur Maistre , voire mesme que ceste amitié dure apres la mort.
irent en terre ; et peu de temps apres il accusa les assassins de son Maistre avec des cris et des hurlements, en suitte desque
duel contre un homme, pour prouver corps à corps l’assassinat de son Maistre  ; et de cela il en arriva la victoire au Chien, e
a trompe, il est certain qu’il ne le fist que par memoire, et que son Maistre l’avoit quelques jours auparavant instruict à cel
st pas incompatible qu’il n’eust veu souvent faire ceste action à son Maistre , pour esprouver si un Vaisseau estoit bien joinct
à parler de celuy qui fist deux parts de son avoine, pour advertir le Maistre de la perfidie du serviteur, en quoy il est aisé
23 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XII. Le Dragon à plusieurs testes, et le Dragon à plusieurs queuës. » p. 
Preferoit, dit l’Histoire, un jour chez l’Empereur 
Les forces de son Maistre à celles de l’Empire.
 Un Alleman se mit à dire :
24 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIX. L’Enfant et le Maistre d’Ecole. » p. 211
nt pris, dis-je, aux branches de ce saule ;
 Par cet endroit passe un Maistre d’école.
 L’Enfant luy crie : Au secours, je peri
25 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — D’un seul grain de lentille qu’Esope fit cuire en un Pot, et de quelques autres choses facetieuses. Chapitre X. »
pas plustost arrivé en la maison, que faisant le commandement de son Maistre , il ne mit cuire qu’une lentille. Apres donc que
e vois », leur dit-il, « je n’ay pas achepté un esclave, mais bien un Maistre  ». En suitte de tout cecy, apres qu’ils se furent
26 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De l’affranchissement d’Esope. Chapitre XXIII. »
ous esclaircira de ce que vous desirez si fort de sçavoir. Ainsi, mon Maistre , si je puis resoudre ceste doute, toute la gloire
que la fortune, qui ayme les divisions a proposé un prix de gloire au Maistre et au Valet, quand il arrive que ce dernier est m
battu : De ceste façon, quoy qu’il en advienne, à droit ou à tort, le Maistre est tousjours oppressé. Je suis content neantmoin
si se trouva veritable, ce qu’un peu auparavant Esope avoit dit à son Maistre par ces paroles, je t’advise que malgré toy tu m’
27 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — IV. Jupiter et le Métayer. » p. 
arque des Dieux : Il confesse son imprudence. Jupiter en usa comme un Maistre fort doux. Concluons que la Providence Sçait ce q
28 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XI. L’Asne et ses Maistres. » p. 179
terrompre mon somme ! Le sort de sa plainte touché Luy donne un autre Maistre  ; et l’Animal de somme Passe du Jardinier aux mai
29 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XVIII. La Chate metamorphosée en Femme. » p. 50
estin, Que sa Chate en un beau matin Devient femme, et le matin mesme Maistre sot en fait sa moitié. Le voilà fou d’amour extrê
30 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — V. Le Loup et le Chien. » p. 346
ux gens
 Portans bastons, et mendians ;
 Flater ceux du logis ; à son Maistre complaire ;
 Moyennant quoy vostre salaire
 Sera
31 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVI. Du Lion, et du Rat. »
des Citoyens, soit qu’il n’en eust fait que la peur, tant y a que son Maistre eût commandement de la chasser, sur peine de puni
iva que le malheureux Androde fût recogneu, et reconduit à son ancien Maistre , qui apres plusieurs inhumanitez exercées contre
32 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope instruit Ennus, et luy donne des preceptes pour vivre en homme de bien. Chapitre XXVII. »
encontres, et te represente que la queüe du chien donne du pain à son Maistre . Ne te repens jamais d’estre homme de bien. Chass
33 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — II. Le Lion et le Chasseur. » p. 326
qu’elles semblent estre ; Le plus simple animal nous y tient lieu de Maistre . Une Morale nuë apporte de l’ennuy : Le conte fai
34 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Xanthus fait un present d’Esope à sa femme. Chapitre VIII. »
us, comme il s’en alloit en sa maison. Alors ayant pris garde que son Maistre pissoit en marchant ; apres avoir retiré sa robbe
« Pource », respondit Esope, « que je ne pourray jamais servir un tel Maistre . Car s’il est ainsi que toy qui as un empire abso
35 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIII. Du Corbeau, et du Renard. »
ces gents-là ne se contentent pas, en clabaudant aux oreilles de leur Maistre , de faire passer un vice sous le nom de la Vertu
ue la plus part des Courtisans sont interessez, et qu’ils ayment leur Maistre pour le seul advantage qu’ils en esperent. Que si
36 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVII. Du Tygre, et du Renard. »
t point de si mauvais garçon, qui ne puisse facilement rencontrer son Maistre . Dequoy m’est témoin Turne dans Virgile, qui ayan
e l’Ordre de sainct Jean de Jerusalem, merita depuis d’en estre grand Maistre , ayant dessein de combattre un furieux Dragon, qu
37 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — D’un fardeau, dont Esope se chargea. Chapitre VI. »
le lendemain. Ils firent donc tout aussi-tost le commandement de leur Maistre , et partagerent entr’eux les fardeaux qu’ils avoi
38 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La response d’Esope à un Jardinier. Chapitre IX. »
ine. Ce qu’oyant Esope, qui étoit là present, il se prit à rire ; Son Maistre luy demanda pour lors, si c’estoit pour se mocque
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXII. De la Brebis, et de la Corneille. »
sion de meriter le Ciel, et d’estre imitateurs de la patience de leur Maistre .  
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVIII. De l’Asne vestu de la peau du Lion. »
outes les autres bestes, qui s’enfuyoient loing de luy. Cependant, le Maistre qui l’avoit perdu, le cherchoit de tous côtez, et
41 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCV. Du Singe, et de ses Enfans. »
estranger ayant voulu dire, pour luy complaire, qu’en la Cour de son Maistre on avoit en grande reverence la memoire et la ver
42 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXI. Du Larron, et du Chien. »
s meschancetez, celle-là principalement qui s’adresse du serviteur au Maistre , à cause que la confiance y est plus necessaire.
43 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — FABLE I. Le Meusnier, son Fils, et l’Asne. » p. 721
Baudet aille à l’aise, et Meusnier s’incommode ? Qui de l’Asne ou du Maistre est fait pour se lasser ? Je conseille à ces gens
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. »
Gouverneurs, qui dans les plus hautes charges vendent lâchement leur Maistre et leur Patrie, pour de l’argent ? Combien de Cap
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XC. De deux Chiens. »
s un Chien si accoûtumé à mordre tous ceux qu’il rencontroit, que son Maistre fût contraint de luy attacher un baston au col, a
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIX. Du Loup, et du Renard. »
si bien qu’il le tua, tellement que par cette mort le Renard demeura Maistre , et de la taniere, et de la proye. Toutesfois com
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSEIGNEUR. MOROSINI, AMBASSADEUR. ORDINAIRE DE LA. SERENISSIME REPUBLIQVE. DE VENISE, PRES DE SA MAJESTÉ. TRES-CHRESTIENNE. »
ent à ne le mettre point en oubly. Ils l’apprennent ainsi d’un habile Maistre , et c’est l’Inventeur de ces Peintures parlantes,
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE X. Du Rat de Ville et de celuy de Village. »
r de flotter incessamment dans le doute, d’avoir de la peine pour son Maistre , pour ses Ennemis, et pour ses amis, de ne voir p
49 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope est derechef vendu. Chapitre VII. »
i dirent entr’eux ; « Par les Dieux ! il a vaincu à ceste fois nostre Maistre  ». Alors Xanthus s’addressant à luy derechef ; « 
50 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
hilosophie Moralle, dont j’appelle à tesmoins les Peripateticiens, le Maistre desquels a mis l’Ethique au plus haut poinct où p
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
but que leur interest propre, tiennent pour indifferent celuy de leur Maistre , et font leurs delices de la substance et du sang
/ 51