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1 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
uident les premiers pas de l’enfant dans l’étude de la langue latine, Phèdre est celui qui lui laisse les plus agréables souve
herche à se rappeler son premier âge, il est rare qu’il ne trouve pas Phèdre largement mêlé aux travaux qui l’ont rempli. C’es
rouvé en possession non seulement des matériaux qui se rapportaient à Phèdre , mais encore de ceux qui lui étaient étrangers. D
archer dans la voie philologique. J’ai bien commencé par m’occuper de Phèdre qui est le premier des fabulistes latins ; mais,
regards sur le fabuliste qui a été le successeur le plus immédiat de Phèdre , c’est-à-dire sur Avianus ; j’agirai à son égard
e de la deuxième édition Dans la préface de ma première édition de Phèdre et de ses dérivés directs et indirects, j’ai fait
estreint de celles dont les sujets avaient été indirectement tirés de Phèdre . M. Gaston Paris, tout en déclarant qu’il fallait
, comme le savant critique, que je devais le distraire des dérivés de Phèdre , pour lui faire, quand son tour serait venu, pren
. HERVIEUX. Étude historique et critique sur les fables latines de Phèdre et de ses anciens imitateurs directs et indirects
en faire la préface de la publication projetée des cinq manuscrits de Phèdre . Mais je n’ai pu me maintenir dans les étroites l
sérieusement, ne doivent pas être négligés. Les imitateurs directs de Phèdre ont à leur tour été imités, et de ces imitations
plet. Amené ainsi à porter mon attention non seulement sur l’œuvre de Phèdre , mais encore sur toutes les œuvres latines qui en
rature latine au moyen âge. Livre premier. Étude sur les fables de Phèdre et sur les manuscrits qui les renferment. Ch
s manuscrits qui les renferment. Chapitre premier. Biographie de Phèdre . § 1. — Circonstances de la vie de Phèdre.
premier. Biographie de Phèdre. § 1. — Circonstances de la vie de Phèdre . Ce qu’on sait de la vie de Phèdre se réduit à
1. — Circonstances de la vie de Phèdre. Ce qu’on sait de la vie de Phèdre se réduit à peu de chose, et cependant il y a peu
une conjecture dont je démontrerai plus loin l’inexactitude. Mais, si Phèdre s’est beaucoup occupé de lui, aucun de ses contem
, ils ont émis les opinions les plus divergentes. 1º Véritable nom de Phèdre . — Et d’abord ils n’ont pas même pu se mettre d’a
, en passant, une hypothèse imaginée encore par Gude, qui suppose que Phèdre reçut son nom d’Auguste7. Cet empereur, on le sai
n’avaient pas hérité de ses goûts, cette habitude se maintint, et que Phèdre dédia deux de ses livres à deux affranchis, Eutyq
ue8. Mais l’hypothèse de Gude ne me paraît pas trouver ici sa place : Phèdre , étant originaire d’un pays de langue grecque, n’
re appelé Phæder, il avait été nommé Phædrus. 2º Lieu de naissance de Phèdre . — Le lieu de sa naissance, quelles qu’aient été
fet, après avoir parlé d’Ésope le Phrygien et d’Anacharsis le Scythe, Phèdre ajoute : Ego, litteratæ qui sum propior Græciæ,
e Piérus et l’Ossa. » Comme la Thessalie dépendait de la Grèce et que Phèdre se dit né, non pas en Grèce, mais dans le voisina
sur le flanc septentrional de la poétique montagne. 3º Nationalité de Phèdre . — Les critiques étant tombés d’accord pour admet
té de Phèdre. — Les critiques étant tombés d’accord pour admettre que Phèdre n’avait pas voulu parler un langage figuré, il se
, et, avec une gravité peut-être un peu naïve, ils se sont demandé si Phèdre était Thrace ou Macédonien. P. Pithou11, Scheffer
face septentrionale du Piérus faisait partie de la Macédoine, font de Phèdre un Macédonien. Ils ne s’en sont pas tenus là : il
ces citations il conclut que la Piérie, à l’époque de la naissance de Phèdre , faisait partie de la Macédoine. Ce premier point
esbillons se demande s’il est bien exact que, dans les vers précités, Phèdre se soit déclaré le compatriote de deux Thraces19.
dre se soit déclaré le compatriote de deux Thraces19. Suivant lui, si Phèdre avait parlé de la sorte, il aurait tenu un langag
un pays déjà séparé de la Thrace. Enfin, suivant le Père Desbillons, Phèdre en réalité n’a pas prétendu qu’il était compatrio
, accepte celle du Père Desbillons : 1º sur l’origine macédonienne de Phèdre  ; 2º sur l’interprétation à donner aux vers où il
qui touche le deuxième point, il pense, comme le Père Desbillons, que Phèdre a voulu dire que Linus et Orphée, nés en Thrace,
i, pour la clore, à exprimer brièvement ma pensée. Il est évident que Phèdre était Macédonien d’origine, et je veux bien admet
soutenir cette thèse, ils aient si fort dénaturé le sens des vers de Phèdre . Oui, ces vers offrent une antithèse ; mais elle
e. Oui, ces vers offrent une antithèse ; mais elle n’existe pas entre Phèdre , poète macédonien, et Linus et Orphée, poètes thr
te macédonien, et Linus et Orphée, poètes thraces ; elle existe entre Phèdre , poète macédonien, d’une part, et d’autre part És
nt l’onde à sa voix25 ! Mais, objectera-t-on, comment se fait-il que Phèdre , né en Macédoine, ait pu se dire le compatriote d
ne s’est formée du démembrement de la Thrace. Avant d’être géographe, Phèdre était poète. Si le mont Piérus n’était plus dans
comme le compatriote de Linus et d’Orphée. 4º Époque de l’arrivée de Phèdre à Rome. — Après avoir fait connaître le vrai nom
les avait complètement battus. Ils ont, sans l’affirmer, supposé que Phèdre était au nombre des prisonniers, et que c’était a
et Quintus Cicéron proconsul en Asie ; or, si jeune qu’eût alors été Phèdre , il faudrait admettre que, lorsqu’il composa ses
bonitas nitetur tua. Il lui semble résulter du mot olim que, lorsque Phèdre parlait ainsi, il était encore loin de la vieille
. Mais alors, ainsi que je l’établirai, régnait l’empereur Claude, et Phèdre , si vieux qu’il fût, ne pouvait l’être assez pour
il était déjà parvenu à un âge voisin de l’adolescence. 5º Séjour de Phèdre chez Auguste et son affranchissement. — Reconnais
s impérial d’Auguste ? Remarquons enfin, avec le Père Desbillons, que Phèdre dut son affranchissement à l’élévation et à la cu
an, auraient pu même être fort dangereuses. 6º Causes qui ont fait de Phèdre un fabuliste. — Tant qu’Auguste vécut, Phèdre, ma
 Causes qui ont fait de Phèdre un fabuliste. — Tant qu’Auguste vécut, Phèdre , malgré son goût pour les lettres, s’abstint de s
our le mal. Je ne saurais partager entièrement l’opinion de Scheffer. Phèdre , en se faisant fabuliste, n’avait pas cédé à des
s on ne peut supposer que, dans les poursuites qu’il dirigeait contre Phèdre , le ministre de Tibère était mû par le désir de s
rce, et il n’y a pas de longs efforts à faire pour la découvrir ; car Phèdre lui-même l’indique en ces termes : In calamitate
aurait fallu, ce qui d’ailleurs n’aurait pas rendu le vers faux, que Phèdre eût écrit, non In calamitatem, mais In calamitate
e sentiment, je n’hésite plus à confesser que, pour donner au vers de Phèdre son vrai sens, il faut le traduire ainsi : « Adop
vis de Scheffer, le besoin de rendre le mal pour le mal qui inspira à Phèdre ses fables, mais que ce sont elles, qui, quoique
donnait la suppression, soit que, pour s’épargner de nouveaux ennuis, Phèdre ait trouvé bon de ne pas les maintenir dans ses œ
n partie perdus. En somme, ce qui résulte des propres déclarations de Phèdre , c’est qu’en se faisant fabuliste, il n’avait agi
passer à un autre ordre d’idées, d’ajouter une dernière observation. Phèdre dit bien que, s’il a opté pour la fable, c’est qu
piques. 7º Dates de la composition et de la publication des fables de Phèdre . — Reste la question de savoir à quelle époque il
éralement admise par les critiques, c’est qu’aucun des cinq livres de Phèdre ne fut écrit ou au moins publié pendant la vie de
ce dernier, ils en ont conclu que le ministre de Tibère, attaqué par Phèdre , ne lui aurait pas fait grâce, et l’on ne voit pa
ne furent publiées qu’après la mort de Tibère, pendant la vie duquel Phèdre n’aurait osé y mettre son nom ; il voit dans les
qui elles auraient été dirigées42. Burmann, tout en reconnaissant que Phèdre a vécu sous le règne de Tibère, croit pouvoir ind
n’hésite pas à dire que c’est au milieu du règne de cet empereur que Phèdre écrivit toutes ses fables, et, donnant une date à
ir de faire disparaître ainsi l’obstacle qui s’opposait à leur union. Phèdre , par les Grenouilles, dont le Soleil desséchait l
s la deuxième fable, le Père Desbillons croyait que, par le soliveau, Phèdre avait désigné Tibère, qui, pour mieux se soustrai
seul maître à Rome, avait profité de sa toute-puissance pour accuser Phèdre de lèse-majesté. Le Père Desbillons considérait d
ixe aucune date à l’apparition de son œuvre, et il pense que, lorsque Phèdre parvint à la vieillesse, il ne songea qu’au repos
ement écrits sous Tibère, c’est qu’ils y avaient vu des allusions que Phèdre à cette époque n’aurait pu, suivant eux, impunéme
permettre. Mais ces allusions n’ont existé que dans leur imagination. Phèdre n’avait pas eu l’intention de fustiger Séjan, et
ncertitude n’est pas possible : Tibère vivait encore. Lorsqu’en effet Phèdre se plaint d’avoir Séjan pour accusateur, pour tém
t de documents contraires, le plus sage parti est de s’en rapporter à Phèdre lui-même. Schwabe incline vers le même avis ; mai
t compris que l’affranchi de Caligula n’avait eu aucune relation avec Phèdre . Dans le chapitre précité, F. Josèphe cite bien u
traire à ses poursuites. Il est encore moins probable que le vertueux Phèdre ait eu pour protecteur un pareil homme. J’ajoute
beaucoup d’autres affranchis, appelés tantôt Eutychus comme l’ami de Phèdre , tantôt Eutyches avec la désinence grecque. Ainsi
et l’autre Eutyches et dont l’un pourrait bien être l’opulent ami de Phèdre . Voici la première : DIVO. AVGVSTO C. ARRIVS. OP
TERISQVE EORVM58. Il est en effet bien plus naturel de supposer que Phèdre ait dédié son troisième livre à un affranchi, don
dant la vie de Tibère, devenir riche et puissant, et l’on conçoit que Phèdre , se croyant poursuivi par Séjan, ait pu, avant mê
cela n’explique pas comment, dans le prologue de son troisième livre, Phèdre , au moment même où Séjan l’appelait en justice, a
publicité, le prologue n’en avait été sans doute adressé qu’à lui, et Phèdre avait pu y laisser échapper des plaintes même amè
t probable que ce fut à Claude qu’il dut la liberté ; car l’appui que Phèdre lui demande, montre qu’il le considère comme un p
e de Claude fut pour les affranchis le temps de leur vraie puissance. Phèdre , depuis longtemps, n’avait plus à redouter la col
’il s’agit ici d’un procès, soumis à la décision d’un magistrat, dont Phèdre aurait omis le nom59. Mais, tout en engageant ins
é à commettre par la fausse division qu’il a faite des cinq livres de Phèdre . Il a cru que c’était, non le quatrième livre, ma
ans l’épilogue qu’il adresse bien à Particulon, et non pas à un juge, Phèdre réclame la récompense promise à sa brièveté, et l
lui demandant pour elles une approbation qui sera son plus bel éloge, Phèdre fait de son protecteur un homme à la fois intègre
fermait d’autres ; mais ce qui est également vraisemblable, c’est que Phèdre , ne l’ayant commencé qu’à un âge très avancé, mou
ge très avancé, mourut avant de l’avoir achevé. 8º Date de la mort de Phèdre . — Aucun document ne renseigne sur la date de sa
— Valeur de l’écrivain et caractère de l’homme. Une biographie de Phèdre ne serait pas complète, si elle n’était pas accom
à-dire la pensée, et la forme, c’est-à-dire le style. À la lecture de Phèdre , on est malheureusement pour lui obligé de consta
ivre III, ix, xii, xiii, xvii et xx de l’appendice. Quelquefois enfin Phèdre puise ses récits dans le domaine connu de la myth
renferment que deux vraies fables, on peut dire que, dans l’œuvre de Phèdre , l’originalité de la pensée a été presque nulle.
l faut le reconnaître, ce qui fait la principale valeur littéraire de Phèdre , c’est la forme. Comme La Fontaine, qui n’a pas e
mon sens surfaite, mais certainement impérissable, et voilà pourquoi Phèdre , suivant sa propre expression, vivra autant que l
iginale et par la grâce et la finesse des détails dont il l’a ornée ; Phèdre , malgré son origine macédonienne, étant en pleine
teur, fait, dans la mise en œuvre, preuve d’une certaine imagination, Phèdre s’en est montré absolument dépourvu. La Fontaine
montré absolument dépourvu. La Fontaine a été un élégant paraphraste, Phèdre n’a été qu’un traducteur. Le rôle modeste que le
vitatem adproba. Ce qui ressort de tout cela, c’est que l’orgueil de Phèdre n’était pas justifié par l’importance de son œuvr
vait pas donné suite à son action en justice ; car on ne voit pas que Phèdre ait été atteint par le ministre de Tibère ni dans
ui n’était que de l’indifférence. Maintenant, hâtons-nous de le dire, Phèdre avait cet honorable orgueil, qui est basé sur la
, un légitime hommage à son inébranlable amour du bien, et disons que Phèdre fut une nature honnête, un moraliste convaincu, q
er qu’à la seule valeur de ses écrits. Chapitre II. Manuscrits de Phèdre . Il est peu d’auteurs anciens, dont les manusc
d’auteurs anciens, dont les manuscrits soient aussi rares que ceux de Phèdre . On n’en connaît que cinq, dont l’un même n’exist
qu’au mois de septembre 1596, parut la première édition des fables de Phèdre , elles étaient entièrement inconnues. Au moyen âg
e était tombée dans le plus complet oubli ; personne ne savait ce que Phèdre avait écrit ; on ignorait presque son nom. Il ava
aujourd’hui la preuve la plus irrécusable. L’honneur de faire revivre Phèdre était réservé à l’illustre Pierre Pithou, que, su
on frère, loi avoit fait présent d’un Exemplaire unique des Fables de Phèdre , qui jusqu’alors s’étoient dérobées aux recherche
goût, et mettre ce voyage à profit pour le Public, il avait retiré le Phèdre des mains de Patisson, pour le faire imprimer à T
primer à Troyes sous ses yeux71. » La première édition des fables de Phèdre est excessivement rare : peut-être me saura-t-on
n Somn. Scip. » C’est seulement à la page 7 que commence le texte de Phèdre . Il est précédé de ce titre : phaedri avg. libe
fut, comme on le sait, le premier commentateur français des fables de Phèdre . C’est là du moins ce qu’indique la note suivante
r l’édition qu’en 1831, à Zurich, il a donnée des anciennes fables de Phèdre . Il faut pourtant reconnaître que la publication
s, contenu dans six pages.) Les notes, mises en marge de l’édition de Phèdre , sont d’une écriture très nette et très lisible.
es imprimés de ce fonds figure l’exemplaire de l’édition originale de Phèdre qui y porte la cote 384 E. 3. Il est remarquable
. Je reviens maintenant à l’éditeur lui-même. « Dès que l’Édition de Phèdre fut terminée, dit Grosley, M. Pithou, qui l’avoit
de M. Pithou l’Exemplaire qui lui étoit destiné76. » « Les Fables de Phèdre , ajoute Grosley un peu plus loin, furent le derni
’ai dit de Pierre Pithou et de l’édition qu’il a donnée des fables de Phèdre , il serait naturel que je fisse connaître ce qu’e
supposé que François Pithou avait dû tenir de Daniel le manuscrit de Phèdre , et, à défaut de preuves, il s’est efforcé de jus
e fut saccagée, et c’est seulement en 1596 que la première édition de Phèdre fut publiée. Celui qui sut, dès 1564, exhumer l’A
que le Père Sirmond avait trouvé en Lorraine le premier manuscrit de Phèdre , qu’il l’avait envoyé à François Pithou, son ami,
ne revint en France que douze ans après. Dans la mauvaise édition de Phèdre qu’il publia en 1809, Boinvilliers aggrava en ces
nvilliers aggrava en ces termes l’erreur de Brotier : « Les fables de Phèdre demeurèrent fort longtemps ensevelies dans la pou
Académie des Inscriptions. C’est ainsi que le manuscrit des fables de Phèdre passa, au xviie  siècle, dans la famille Le Pelet
n peu leur réserve. Mais elle ne dura pas longtemps, et les fables de Phèdre ne tardèrent pas à être l’objet de leurs études.
. Mais, après ces deux savants, aucun de tous ceux qui écrivirent sur Phèdre , ne songea à recourir au manuscrit. Schwabe fait
été excepté. Adry, dans sa Dissertation sur les quatre manuscrits de Phèdre 88, raconte que M. Le Peletier de Rosanbo lui ava
car, en 1812, Adry lui-même, dans son Examen des nouvelles fables de Phèdre , indique qu’il est dans les mains de M. Le Peleti
parents par une Leschassier, et le manuscrit, actuellement unique de Phèdre , est encore aujourd’hui dans leur bibliothèque. O
e volume ait été commencée, j’ai été enfin admis à copier le texte de Phèdre , je l’y publierai diplomatiquement, et, en procéd
ur moyenne. Il est in-4º et contient 54 feuillets, dont les fables de Phèdre n’occupent que les 38 premiers, qui sont numéroté
ite, le petit traité, qui vient dans le manuscrit après les fables de Phèdre , semble assez complet. Il commence ainsi : « “Pri
eut-être commencé à copier ce traité De Monstris avant d’avoir achevé Phèdre  ; et il avait laissé, pour achever celui-ci, la q
nt, dans ce livre d’abord interrompu, un nouveau prologue, par lequel Phèdre , après avoir quelque temps cessé d’écrire, commen
ant des auteurs qui ont imité les récits d’Ésope, s’exprime ainsi : «  Phèdre d’une partie a formé cinq livres. » Pithou, guid
ées. Après avoir écrit la première qu’il avait adressée à Particulon, Phèdre s’arrête, et, dans un premier épilogue qui commen
e, les fonctions de secrétaire, lorsque furent publiées les fables de Phèdre . Comme on l’a vu, Pierre Pithou lui en avait fait
à Reims, ni à faire, sur le manuscrit même, une étude approfondie de Phèdre . En 1769, un savant, attaché aux manuscrits de la
que vous m’avez fait l’honneur de me demander, de notre manuscrit de Phèdre , et de la comédie intitulée : Querolus ou Aulular
mme l’abbé Pluche, il n’avait nullement songé à donner une édition de Phèdre . En définitive, Gude et les bibliothécaires de Sa
anéantis en quelques heures par un violent incendie. Le manuscrit de Phèdre périt comme les autres. Heureusement le fac-simil
t, avaient été par M. de Foncemagne placés en tête d’un exemplaire du Phèdre , in-4º, de Rigault, publié en 1617 par Robert Éti
de la main de M. de Foncemagne, et que la notice, imprimée en tête du Phèdre de M. Ernest Panckoucke, attribue à tort à M. Dac
ossédait, avant l’incendie qu’elle a éprouvé en 1774, un manuscrit de Phèdre autre que celui de Pithou. On trouvera à la tête
hantillon de l’écriture du manuscrit du Querolus, qui a péri comme le Phèdre . J’ai placé cet échantillon à la tête de mon exem
de la bibliothèque, Dom Vincent, sur un exemplaire classique in-12 de Phèdre , publié en 1743 à Paris par la veuve Brocas, avai
éritable plaisir de tenir ma parole. Je vous envoie le texte de notre Phèdre , avec les fautes et les bévues de notre copiste.
e « l’histoire de toutes les disputes qui se sont élevées au sujet de Phèdre et de ses manuscrits104 ». Mais il mourut, avant
s moins fausse. Ils avaient cru que Pithou avait publié les fables de Phèdre d’après un vieux codex, qui, légué au collège de
le malheureusement très fautif, intitulé : Notice sur le manuscrit de Phèdre qui est dans la bibliothèque de l’abbaye de Saint
e comédie, il écrivait, en 1774, dans l’almanach de Reims112 : « “Au Phèdre , ajoute M. Grosley, est jointe une comédie latine
de l’être… On pourrait aussi examiner si l’ancienne comédie jointe au Phèdre , ne serait point le Querolus sive Aulularia, publ
livet serait une pièce à joindre à ce procès, si la comédie jointe au Phèdre était en effet le Querolus.” « Je dirai tout simp
t dans le manuscrit de Reims, Dom Vincent a cru pouvoir l’attribuer à Phèdre , la raison qui l’a déterminé avait bien peu de va
é avait bien peu de valeur. À ce compte-là il faudrait dire aussi que Phèdre est l’auteur du traité De Monstris et Belluis, qu
. J’ai maintenant à m’occuper du troisième manuscrit des fables de Phèdre , et, pour être sincère, j’avoue tout de suite que
paléographiques qu’elle renfermait furent dispersées. Le manuscrit de Phèdre passa dans les mains de la reine Christine. Ce no
. Le Père Desbillons, dans sa deuxième dissertation sur les fables de Phèdre , s’était exprimé ainsi : « Ea demum post mortem R
nt la même incertitude, Adry, dans son Examen des nouvelles fables de Phèdre , écrit en 1812, disait : « Il a peut-être été app
rd à la collection des classiques latins de Lemaire ; je consultai le Phèdre qui a été publié en 1826 dans cette collection et
dans une pareille ignorance, et j’étais convaincu que les éditions de Phèdre plus récentes me fourniraient le renseignement ch
soit dans le supplément ajouté par Orelli, en 1832, à son édition de Phèdre publiée à Zurich l’année précédente, soit dans la
ns la remarquable notice de M. Jules Fleutelot, qui figure en tête du Phèdre publié en 1839 dans la collection des classiques
iriger mes regards du côté de la collection Panckoucke. Les fables de Phèdre y sont précédées d’une étude sur les manuscrits d
manuscrit m’attendait, ouvert à la page où commençaient les fables de Phèdre . § 2. — Description du manuscrit. Le manusc
les de Phèdre. § 2. — Description du manuscrit. Le manuscrit de Phèdre , que j’avais sous les yeux, était relié avec deux
que moderne132. Le second manuscrit est celui qui porte les fables de Phèdre . L’écriture est du xie  siècle. Elle est fine, ma
uscrit ne comprend que les feuillets 17, 18, 19 et 20 ; les fables de Phèdre ne remplissent que le recto et le verso du feuill
ar erreur que MM. Guessard et Michelant, peu préoccupés d’ailleurs de Phèdre qu’ils ne cherchaient pas dans ce manuscrit, en s
e vais brièvement signaler et réfuter, en ce qui touche les fables de Phèdre , les erreurs commises par les critiques, qui, fau
autres, les erreurs les plus étranges. Si l’on consulte l’édition de Phèdre due au Père Desbillons, on l’entend affirmer, dan
enoît-sur-Loire, il s’en trouvait un, non pas de toutes les fables de Phèdre , mais d’une partie du premier livre, un tiers, se
té même élémentaire, tous les écrivains, qui, après lui, ont parlé de Phèdre , ou l’ont répétée, ou l’ont compliquée encore. Ai
rie Panckoucke commença à éditer sa traduction des classiques latins. Phèdre méritait d’y trouver place ; il y figura, précédé
ontraient pas plus infaillibles que lui. Mais, ainsi que je l’ai dit, Phèdre n’était pas l’objet de leurs recherches et ce n’é
, sur la foi de la première édition de Rigault, a, dans ses notes sur Phèdre , en l’attribuant également au manuscrit de Daniel
ute qu’un court fragment. Mais le très petit nombre des manuscrits de Phèdre , contenant son vrai texte, lui donne une importan
, et, sur les pages 33 à 35 a été transcrit le fragment des fables de Phèdre qui avait été conservé dans le fameux manuscrit s
l’être plus tard le cardinal Angelo Maï. Ainsi l’altération du nom de Phèdre dans le titre général a été maintenue, les titres
tti. § 1. — Histoire du manuscrit. J’ai dit que les fables de Phèdre n’avaient pas été au moyen âge entièrement ignoré
lui et les siens. Il avait à sa disposition deux manuscrits, l’un de Phèdre , l’autre d’Avianus. À ses heures de loisir, il le
il est probable que nous posséderions aujourd’hui l’œuvre entière de Phèdre . Dans l’âge viril, des occupations sans doute plu
ndus du manuscrit. Burmann achevait sa dernière édition des fables de Phèdre , et il allait livrer son travail à l’imprimeur, q
et Philippe la consultèrent avec fruit pour leur élégante édition de Phèdre , chez Barbou, 1748. Après l’abolition des jésuite
et extrait de d’Orville, et s’en servit utilement dans son édition de Phèdre , donnée à Paris en 1783. Après sa mort elle passa
nce à l’existence de cette copie ? Sur ce que, dans leurs éditions de Phèdre , Étienne André Philippe et le Père Gabriel Brotie
e Perotti, publié que celles qui concernaient les fables anciennes de Phèdre . Il me semble que, si Philippe avait eu sous les
un ni l’autre n’avaient aperçu qu’il contenait de nouvelles fables de Phèdre , et ce fut lui qui fit cette découverte ; voici c
sieurs fables inédites. Je m’écrie aussitôt : “O suavis anima ! Voici Phèdre  ! je tiens Phèdre !” Andrès, d’un ton modeste, té
ites. Je m’écrie aussitôt : “O suavis anima ! Voici Phèdre ! je tiens Phèdre  !” Andrès, d’un ton modeste, témoigne ses doutes.
, d’un ton modeste, témoigne ses doutes. “Non, lui dis-je, c’est bien Phèdre , je le connois parfaitement.” Pour convaincre ceu
liographique. Avant cette première apparition des nouvelles fables de Phèdre , l’abbé Andrès, ignorant à quelle besogne se livr
auctore fabellarum novarum Phaedro, avait pour objet de démontrer que Phèdre était bien l’auteur des trente-deux fables nouvel
le siècle d’Auguste jusqu’au temps où vivait Perotti, aucun autre que Phèdre ne peut être l’auteur de ces fables : ce sont des
, dans le second, mais par des preuves affirmatives et positives, que Phèdre en est bien réellement l’auteur. » La troisième
uelle vécut Pétrone, afin d’en tirer un argument propre à établir que Phèdre était bien l’auteur des fables nouvelles. Dans un
que c’est aussi celle qu’il faut leur assigner. Il explique alors que Phèdre , quoiqu’il eût vécu sous Tibère, n’écrivit que pe
fables publiées par Cassitto s’écartaient et différaient du genre de Phèdre et du texte du manuscrit de Perotti, de telle sor
rotti avait rédigés en prose dans un style incompatible avec celui de Phèdre , il en a fait des espèces d’ïambes, et pour cela
transposés, souvent ce qui est de Cassitto est indiqué comme étant de Phèdre , et ce qui appartient à Phèdre est départi à Cass
de Cassitto est indiqué comme étant de Phèdre, et ce qui appartient à Phèdre est départi à Cassitto. « De tout cela il résulte
mme on dit, d’interpolations aussi opposées à l’esprit qu’au style de Phèdre , devaient tantôt être altérées, et tantôt, par la
ès, il publia une nouvelle édition qui ne contenait que les fables de Phèdre anciennes et nouvelles. Mais elles n’offraient pl
ables, on le voit, étaient précédées d’une dissertation sur la vie de Phèdre , dissertation savante et consciencieuse, qui sur
ait 62. Mais il y avait autre chose, et la dissertation sur la vie de Phèdre ne venait elle-même qu’après une préface en huit
Perottinus de Jannelli, et, comme son édition spéciale des fables de Phèdre tirées du manuscrit de Perotti n’avait pas encore
remarqué les fables nouvelles, et que, quant à les avoir attribuées à Phèdre , quoiqu’il n’était pas pour cela nécessaire d’êtr
vait, dans la publication des fables nouvelles, pris pour des vers de Phèdre ce qui n’était que de la prose arrangée par Perot
s scriptura. La deuxième, en 194 pages sans la préface et la vie de Phèdre en latin qui en occupent 16, se divise en deux pa
ne d’elles. Le frontispice est ainsi formulé : Nouvelles Fables | de Phèdre  | traduites en vers italiens  | par M. Petronj |
à affirmer que les trente-deux fables nouvelles « sont réellement de Phèdre et ne peuvent être que de lui ». Cette opinion s’
note manuscrite ainsi conçue : « Voir Examen des nouvelles fables de Phèdre , Paris, Egron, 1812, in-12. L’auteur, M. Adry, co
0, les compliments les plus hyperboliques, et cette ancienne fable de Phèdre qui porte généralement pour titre : Muli et Latr
able intitulée : Pulcher modus judicandi. C’est l’ancienne fable de Phèdre , ordinairement désignée par ces mots : Apes et F
utre ordre que l’ordre chronologique. Elles comprennent des fables de Phèdre et des fables d’Avianus, un fragment d’un hymne d
omplète, si je n’entrais pas dans l’examen plus spécial des fables de Phèdre qu’il renferme. Je dois donc dire, en terminant,
professionnelle l’avait dû conduire vers les moralistes, et parmi eux Phèdre avait arrêté ses regards. Aussi était-ce à lui qu
été ainsi conduit à commettre une altération systématique du texte de Phèdre . Malheureusement ce ne fut pas la seule, et ce n’
observateur des textes de Martial et de Stace, Perotti, à l’égard de Phèdre , eût pu fouler aux pieds ses propres principes. J
la dédicace poétique à Pirrho Perotti. Ensuite viennent les fables de Phèdre anciennes et nouvelles, celles d’Avianus et les p
s du Vatican, le philologue Orelli, à Zurich, publiait une édition de Phèdre , dans laquelle il avait fait figurer, d’après Jan
toutes ses conjectures. Chapitre III. Authenticité des fables de Phèdre . J’arrive à la partie la plus aride de ma tâch
différents manuscrits que j’ai fait connaître. En écrivant la vie de Phèdre , j’ai imité mes devanciers : j’ai considéré ces m
Dans cette discussion une division s’impose : la partie des fables de Phèdre qui a été d’abord publiée par Pierre Pithou et ce
a été si long et si ardent que, même aujourd’hui, dans une étude sur Phèdre , il ne saurait être négligé. « Je m’en souviens,
sque Pierre Pithou eut édité pour la première fois les cinq livres de Phèdre , et par égard pour leur vieille amitié les lui eû
était doublement inexacte : d’abord ce n’était pas à Avianus, mais à Phèdre qu’il avait emprunté la fable qui précède, et ens
ls ont composé. Cela m’est arrivé à moi-même à l’égard d’une fable de Phèdre  : ne me rappelant plus que je l’avais déjà tradui
onsidérant comme l’auteur d’une fable qui figurait dans les œuvres de Phèdre , il en conclut qu’il avait dû également composer
et se tourmenter à plaisir, les savants qui pensent que le fabuliste Phèdre , édité par le fameux Pithou et rappelé par un cer
t qui me poussent à déclarer sa production si étrangère à ces jeux de Phèdre dont Martial fait mention. Peut-être le montrerai
s, stulta est gloria. Ces vers sont absolument les mêmes que ceux de Phèdre , mis au jour d’abord par Pithou et ensuite par Ri
icitement de mystificateurs P. Pithou, qui, en publiant les fables de Phèdre , avait déclaré qu’il les avait tirées d’un manusc
te dans son Thesaurus eruditionis scholasticæ 193. Mais, en défendant Phèdre , ils furent obligés de reconnaître. l’inexactitud
ût voulu en imposer à ses lecteurs dans la pensée que le manuscrit de Phèdre tombé dans ses mains était unique, et qu’il pouva
. Il n’est pas étonnant que Pérot en ait usé ainsi, puisqu’il a pillé Phèdre , dont les fables n’étaient pas encore imprimées e
doute que les fables extraites de son manuscrit sont bien l’œuvre de Phèdre , il lui reproche ce qu’il appelle ses larcins. La
e, ont été empruntés aux prologues des livres III et ӀV des fables de Phèdre et qui, suivant lui, montrent clairement que Pero
mmis une fraude volontaire. Si, en effet, l’on se reporte au texte de Phèdre , on trouve ces vers dans le prologue du livre III
gé sa dédicace, on verra qu’alors il possédait encore le manuscrit de Phèdre , dans lequel il avait, jeune homme, puisé la fabl
raduit en vers ïambiques une fable qu’en réalité il avait empruntée à Phèdre . S’il n’a pas été plagiaire, il faut avouer qu’il
e vers les dernières années de sa vie, il a encore complètement pillé Phèdre . Mais c’est justement cette dédicace qui semble a
a tirés d’Ésope, ce qui n’était qu’indirectement vrai, mais aussi de Phèdre et d’Avianus, ce qui était rigoureusement exact,
Et quant aux vers, qui complètent la dédicace et qu’il a empruntés à Phèdre , est-ce qu’il ne faut pas y voir l’emploi immédia
reprendrai pas. Seulement, puisque j’ai parlé d’une ancienne fable de Phèdre que Perotti a copiée deux fois, j’y chercherai un
e, ce qui est certain, c’est qu’il n’a pas été l’auteur des fables de Phèdre . Si Schryver avait pu voir le manuscrit de Naples
c’est que l’opinion de ceux qui attribuaient à Perotti les fables de Phèdre et le sentiment de ceux qui le traitaient de plag
’argument qui pourrait en être tiré contre l’ancienneté des fables de Phèdre , il avait pris les devants, et, pour prévenir les
ître à son frère François, sa réponse à l’argument qu’il prévoyait. «  Phèdre lui-même, lui écrivait-il207, a fait connaître qu
é et crurent y trouver la justification de sa thèse. Si les fables de Phèdre avaient été composées sous les règnes de Tibère e
. Ceux, plus nombreux, à qui une étude plus approfondie des fables de Phèdre , avait donné une foi inébranlable dans leur ancie
De ludicra dictione publié en 1658210, en supposant que les fables de Phèdre qui flétrissaient les tyrans de son époque, avaie
vait oublié qu’il y eût un livre au monde qui s’appelât les fables de Phèdre  » ; Fabricius, dans sa Bibliotheca Latina publiée
bus, publiée à Leipzig en 1744214, en alléguant qu’il avait considéré Phèdre non comme un fabuliste latin, mais comme un inter
lui, ne permettaient pas d’attribuer à un auteur ancien les fables de Phèdre . Comme l’examen de ses arguments n’a plus aujourd
el il s’appuie, c’est le silence qu’ont gardé à l’égard des fables de Phèdre tous les écrivains de l’antiquité romaine. Nul ph
e la société, mais qui en général n’excite pas le rire. Au contraire, Phèdre le philosophe, dans sa lutte contre la doctrine s
rédéric Gronovius avait, plus d’un siècle auparavant, démontré que le Phèdre cité par Martial ne pouvait être que le fabuliste
était absolument concluante. « Martial, avait-il écrit216, a appelé Phèdre improbus, c’est-à-dire légèrement audacieux, soit
s puissants de son temps. En effet, lorsque Martial parle des jeux de Phèdre , qui est-ce qui n’aperçoit pas clairement qu’il f
eminerit fabulis ? » Il y avait, en effet, entre les expressions de Phèdre et celles de Martial une conformité, qui ne pouva
forme latine serait Phæder. Il lui paraît même assez probable que ce Phèdre n’était autre que le très remarquable ami de Cicé
’aurait pas dit qu’il avait écrit ses fables rudi latinitate 218 ? Le Phèdre dont il parle était un fabuliste grec, qui probab
livre, et qu’aucune des siennes n’a le moindre rapport avec celles de Phèdre  ? Après avoir développé ces raisons, Christ ne s’
mulus semblent être la traduction en prose de celles qu’on attribue à Phèdre . Mais en définitive c’est Perotti qui est l’auteu
nt pas de les confondre avec la latinité si pure du siècle d’Auguste. Phèdre , on le voit, avait été vivement attaqué. Il ne ma
arguments que Schwabe appelle ineptes, il prétendit que les fables de Phèdre étaient l’œuvre, non d’un écrivain ancien, mais d
on d’un écrivain ancien, mais de l’archevêque de Siponte224. Quant au Phèdre cité par Martial, Ziegler, en 1788, adoptant l’op
ait naturellement. » Le Père Brotier, dans son édition des fables de Phèdre publiée à Paris en 1783, adoptant une des explica
quelques-uns de ses devanciers, prétendit que Sénèque avait considéré Phèdre , non comme un Romain, mais comme un Thrace, que c
homme226. Le judicieux Père Desbillons dans son édition des fables de Phèdre , publiée à Mannheim en 1786, se fit à son tour le
-il pas déjà tant s’étonner que Sénèque n’ait pas connu les fables de Phèdre ou qu’il ait parlé comme s’il ne les avait pas co
la pauvre raison donnée par Vossius et par les autres critiques… Car Phèdre lui-même, dans l’épilogue de son deuxième livre,
, dans son Manuel de littérature classique 228, s’exprimait ainsi sur Phèdre  : « Nonobstant le peu de connaissance que nous av
sche Fabulisten, dans laquelle il s’exprimait ainsi sur les fables de Phèdre  : « Celui qui connaît cette œuvre sait qu’elle co
us vulgaire vraisemblance, les doutes élevés contre l’authenticité de Phèdre ne tiennent pas230. » Je devrais peut-être m’arr
rapide sur les arguments par lesquels, dans son édition des fables de Phèdre , publiée en 1806, il a revendiqué pour le fabulis
e en quelques pages231. Le silence des auteurs latins, relativement à Phèdre , n’a, suivant Schwabe, rien qui doive étonner. Il
opinion fort rationnelle de Gellert, qui pense que, si Sénèque oublie Phèdre , c’est qu’il le considère non pas comme un fabuli
Marcheselli, Schwabe ne peut admettre que Martial ait, en parlant de Phèdre , nommé le philosophe épicurien. L’ensemble de l’é
l n’y a pas loin de là aux allusions satiriques que, dans ses fables, Phèdre fait à Tibère et à Séjan. Quant aux mots improbi
er le texte tel qu’il est, et, tel qu’il est, il ne se rapporte pas à Phèdre le philosophe. Au contraire, le mot improbi appli
onne ou en mauvaise part, devient parfaitement rationnel. Il y a dans Phèdre des fables obscènes, qui peuvent le faire appeler
en plaisant de le conduire. La fable doit amuser : risum movet , dit Phèdre lui-même dans le prologue de son livre Ier. Parta
dedi », mais qui fait allusion aux fables d’Ésope et non à celles de Phèdre . Il suffit de lire les lignes qui précèdent pour
de, et que, s’il parle ensuite de Socrate, d’Horace, de Gabrias et de Phèdre , c’est pour indiquer qu’en agissant ainsi, il sui
me supposable que c’est avec intention qu’Avianus n’a rien emprunté à Phèdre , ne voulant sans doute pas mettre en vers élégiaq
vu cela ? Comment, après avoir appliqué l’apostrophe de Martial à un Phèdre , qui ne s’occupait que de philosophie, a-t-il pu
réfutait assez victorieusement tous les arguments des adversaires de Phèdre , pour ne plus laisser de doutes ni sur l’ancienne
. Publiée à Brunswick, en 1806, dans sa seconde édition des fables de Phèdre , elle atténua les doutes, mais ne les dissipa pas
nouvelle plus tard attestée par le savant Daunou236. « À l’égard de Phèdre , écrivait Eichstædt en 1812, j’ai toujours pensé
se de Scriverius et de Christius, fit remarquer que plusieurs vers de Phèdre étaient imités de Martial, et, comme Perotti avai
s de l’archevêque de nombreuses réminiscences de son auteur favori. Phèdre . — Aper fulmineis ad eum venit dentibus. Martial
dentibus. Martial. — Fulmineo spumantis apri sum dente perempta.   Phèdre . — Particulo, chartis nomen victurum meis. Marti
si l’on savait au juste à quoi s’en tenir sur les trois manuscrits de Phèdre , celui de Pithou, celui de Reims, celui de Daniel
onne ne songea plus à élever de doutes sur l’ancienneté des fables de Phèdre , et les philologues ne mentionnèrent plus la disc
ive à inventer d’aventureuses hypothèses. Quoique sa dissertation sur Phèdre n’ait pas réussi à émouvoir le monde savant, je v
chryver et Christ, il le reconnaît, se sont trompés en prétendant que Phèdre n’avait pas existé, que les fables, attribuées à
e part il lui paraît constant qu’il existait alors un fabuliste nommé Phèdre . Comment explique-t-il cette contradiction appare
explique-t-il cette contradiction apparente ? Très simplement : oui, Phèdre a existé ; oui, il a été l’affranchi d’Auguste ;
oui, Sénèque a connu ses fables. Mais il n’en a pas parlé, parce que Phèdre , Macédonien d’origine, les a écrites dans la lang
ontrant dans la littérature latine aucun devancier qui pût le guider, Phèdre ne se borna pas à emprunter à la Grèce le genre,
Polybe, lui avait à peu près donné les mêmes conseils. Les fables de Phèdre , par leur dimension restreinte, se prêtaient admi
restreinte, se prêtaient admirablement à l’exercice ainsi recommandé. Phèdre les avait écrites en vers ïambiques peu usités da
nneur. De là vint cette collection de fables latines qu’on attribue à Phèdre , et qui ne sont que la traduction de son œuvre gr
ne hypothèse fantaisiste ? Non ; la forme grecque conservée au nom de Phèdre , telle qu’elle se trouvait sans doute en tête de
cette imitation du style de Térence qui avait vécu deux siècles avant Phèdre , et dont la langue ne se parlait plus que dans le
re que les fables que nous possédons ne sont pas l’œuvre originale de Phèdre . C’est une traduction presque aussi vieille que l
l a disparu, répond M. du Méril, et il ne faut pas s’en étonner ; car Phèdre a eu le sort de bien d’autres auteurs, dont les œ
ctavit ; Phædrus etiam partem aliquam quinque in libellos resolvit. » Phèdre n’a pas, selon l’interprétation de Schwabe, tradu
erait déjà supposer le petit nombre de fables qui leur sont communes, Phèdre s’était sans doute ainsi que Babrius servi de l’ï
que, le texte est divisé en quatre livres ; or, si c’était l’œuvre de Phèdre , il serait, comme Avianus l’atteste, divisé non e
osées ? C’est sans la moindre hésitation que je réponds négativement. Phèdre était Macédonien, c’est vrai ; mais c’est encore
commenté avant lui, admet bien qu’il puisse s’appliquer à l’œuvre de Phèdre  ; mais il fait observer judicieusement que Quinti
l faut avouer qu’elles sont peu convaincantes. Les ïambes adoptés par Phèdre ne lui sont pas spéciaux ; la forme grecque conse
ent pas voulu les laisser traduire. Il n’y a rien d’étonnant à ce que Phèdre ait une fois parlé de lui à la troisième personne
opter les nouvelles formes de leur langage ; Martial, qui connaissait Phèdre , a pu imiter quelques-uns de ses vers ; enfin les
mme lui, on s’attache au texte, on y trouve la preuve irrécusable que Phèdre fut un auteur latin ; c’est lui-même qui le décla
n moyen commode de concilier la phrase de Sénèque avec l’existence de Phèdre attestée par Martial et par Avianus ; mais, quelq
ieu l’authenticité des fables anciennes. Ce qui en ressort, c’est que Phèdre fut l’auteur des fables qui portent son nom, qu’a
ts à l’aide desquels il cherche à démontrer qu’aucun auteur autre que Phèdre n’a pu écrire les fables nouvelles. Je me hâte de
rcourir ceux par lesquels il prétend établir qu’en réalité c’est bien Phèdre qui les a composées. 1º Les fables, s’occupant de
ter plus haut que le règne de Constantin, et avant lui quel autre que Phèdre a pu écrire les fables nouvelles245 ? 2º La fable
fait trop peu important, pour qu’on ait pu longtemps s’en souvenir ; Phèdre , qui vivait sous Auguste, peut seul l’avoir connu
connu246. 3º La fable De oraculo Apollinis ne peut être aussi que de Phèdre  ; elle n’est pas écrite dans un esprit d’incrédul
nciennes, reparaît plus souvent encore dans les nouvelles, et, hormis Phèdre , aucun fabuliste n’a recouru à ce procédé littéra
is Phèdre, aucun fabuliste n’a recouru à ce procédé littéraire250. 7º  Phèdre , dans ses fables anciennes, emploie quelquefois d
tion de la jeunesse. Mais les maîtres ne respectèrent pas le texte de Phèdre . Ils le transformèrent, donnant une forme plus in
ent soixante. Toutes ces collections ne contiennent que des fables de Phèdre un peu transformées. Or, comme on y retrouve les
rouve les sujets de huit des fables nouvelles, il est indubitable que Phèdre en est l’auteur ; quant aux autres, douées davant
e, et que Perotti ne le cite que comme la source à laquelle ont puisé Phèdre et Avianus, et ce n’est qu’à ce titre qu’il peut
e donc plus que Phèdre254. 10º L’assertion d’Avianus, qui déclare que Phèdre n’a composé que cinq livres, ne prouve rien. Phèd
, qui déclare que Phèdre n’a composé que cinq livres, ne prouve rien. Phèdre ne les publia que les uns après les autres, et pe
nt le deuxième et le cinquième qui ne devaient pas être aussi courts. Phèdre lui-même nous apprend qu’il ne s’était pas conten
, Et cogitavi plura quam reliquerat. Or nous ne connaissons guère de Phèdre que 90 fables. Quand il s’inspira d’Ésope, la mat
beaucoup de fables qui ne figurent pas dans les manuscrits connus de Phèdre , mais qui trahissent la même origine. Aussi Gude
, soit par l’audace des grammairiens et des pédagogues, les fables de Phèdre ne nous sont parvenues qu’à l’état de morceaux ch
sans doute le même phénomène. Ces particularités qu’on remarque dans Phèdre , ne s’écartent pas d’ailleurs des règles de la sy
vrai, n’être pas ignorées des auteurs qui furent les contemporains de Phèdre , ou qui le suivirent à Rome, et l’on devrait les
inimitable257 ? 13º Enfin, relativement aux imperfections indignes de Phèdre , il faut se rappeler que ses fables ne sont pas a
es maîtres à user de ce procédé, c’était dans sa pensée les fables de Phèdre qui devaient leur en fournir les moyens. Elles du
ui, Perotti affirme qu’il a puisé à trois sources : Ésope, Avianus et Phèdre  ; comme on donnait, en général, au moyen âge le n
Adry prétend ensuite qu’elles n’ont pas toutes l’élégance du style de Phèdre , et, au lieu de le démontrer, il se borne à citer
le savant allemand reconnaît que l’auteur est un ancien, un émule de Phèdre  ; c’est déjà beaucoup, et, s’il ne va pas plus lo
ont il reconnaissait d’ailleurs l’ancienneté, étaient bien l’œuvre de Phèdre . 3º Adry avoue bien « qu’on y trouve quelques exp
3º Adry avoue bien « qu’on y trouve quelques expressions familières à Phèdre  » ; seulement il se hâte d’en tirer une conclusio
est, suivant Adry, une opinion hasardée que de prétendre « que depuis Phèdre jusqu’à Perotti inclusivement on ne trouve person
ouvelles fables ». Mais, pour démontrer qu’avant Perotti d’autres que Phèdre ont pu les écrire, il ne découvre pas d’autres ex
 ; mais avouons que c’est là une de ces petites fautes d’élégance que Phèdre a très bien pu commettre. Adry reconnaît que la f
mettre. Adry reconnaît que la fable iii, Auctor, n’est pas indigne de Phèdre . « Mais, dit-il, ce n’est point un apologue. » Or
lle ressemble beaucoup sous ce rapport aux anciennes, dans lesquelles Phèdre fait intervenir Ésope. En sa qualité d’ancien moi
fable xi, Juno, Venus et Gallina, paraît à Adry contraire au but que Phèdre s’était proposé et qu’il avait formulé par ce ver
réflexion morale ne devrait pas être faite par l’âne lui-même. » Mais Phèdre a suivi là un procédé qui lui est familier ; on l
ce n’est pas non plus un conte, c’est un événement contemporain, que Phèdre rapporte comme celui dont la fable x du livre III
u à tant d’exactitude. Il retrouve dans la fable xxiv les qualités de Phèdre . Passant de là à la fable xxvii, Servus et Dominu
s, sed qui nunc simus, vide, a une grande analogie avec cet autre de Phèdre  : Quod fuimus laudasti, jam damnas quod sumus,
rentes, et pour lui rien ne démontre que l’une des deux soit celle de Phèdre . Je n’ajoute qu’une réflexion : pour arriver à ce
que Perotti « n’a dit nulle part que les nouvelles fables fussent de Phèdre  ». Cette affirmation me dispense de prolonger ma
on d’Adry s’imposa aux érudits. En 1826, dans l’édition des fables de Phèdre , publiée par Gail sous la direction de Lemaire, B
 : « Un homme aussi profondément versé que M. Adry dans la lecture de Phèdre n’a pu se montrer favorable aux nouvelles fables
tion commençait déjà à se faire sentir ; car, dans la même édition de Phèdre , Gail, faisant précéder d’une préface les fables
il n’accepte pas ses appréciations, et voyant qu’Adry, pour refuser à Phèdre la fable xvi, Duo juvenes sponsi, dives et pauper
-il, en parlant de cette fable, n’avoir hésité à attribuer celle-ci à Phèdre que parce que plusieurs vers lui ont paru calqués
ux qui terminent l’ancienne fable de Simonide préservé par les Dieux. Phèdre , dit-il, ne s’est pas sans doute volé lui-même. M
en publiant, d’après le manuscrit du Vatican, les nouvelles fables de Phèdre , il n’a manifesté aucun doute sur leur âge vérita
ttribuer à quelque versificateur moderne, qui, suivant lui, aura pris Phèdre pour modèle265. Je me hâte de dire pourtant que l
en, Dressler reconnaître si bien dans les fables nouvelles la main de Phèdre qu’il en fait un livre VI266. Je suis surpris que
i point les débats auxquels elles ont donné lieu. M. Maï les croit de Phèdre  ; mais il en serait plus sûr, dit-il, s’il découv
l en serait plus sûr, dit-il, s’il découvrait un manuscrit complet de Phèdre , où se trouveraient ces fables. Attendons comme M
té, quant à moi, dit-il, que ces fables ne fussent bien réellement de Phèdre , et une publication postérieure du cardinal Angel
droits. Mais les critiques qui n’ont pas voulu reconnaître la main de Phèdre dans les nouvelles fables ont cité, comme preuves
e jusqu’à la fin. Il y a plus : les fables que Perotti a empruntées à Phèdre ont toutes été traitées par lui de la même manièr
s ont une origine commune. Supposons maintenant que les manuscrits de Phèdre n’aient jamais été retrouvés et qu’on ne connaiss
son de cette similitude absolue, les sceptiques devraient contester à Phèdre les fables anciennes aussi bien que les nouvelles
re les seules. Perotti ne s’est pas contenté d’emprunter des fables à Phèdre  ; il a, comme il le déclare, agi de même à l’égar
ques. Si, à côté des fables anciennes appartenant incontestablement à Phèdre et des fables d’Avianus, on fait des fables nouve
e son recueil qui seule est de lui, qui est une imitation de celle de Phèdre intitulée Socrates ad amicos, et avec laquelle, s
vers ïambiques271 ; mais, comme elle est aux trois quarts empruntée à Phèdre , il est évident qu’il a dû écrire dans le même ry
ête de la fable ancienne : Muli et Latrones, qui dans les éditions de Phèdre est la viie du livre II, quinze vers également c
uvelles, il ne s’ensuit pas, me dira-t-on, qu’on doive en attribuer à Phèdre la paternité ; nous prouvons même qu’on ne le doi
ent un sixième livre, ce qui est impossible ; car Avianus déclare que Phèdre n’en a écrit que cinq, et le manuscrit de Pithou,
fait un sixième livre ; mais il est probable qu’il n’a jamais cru que Phèdre en eût écrit plus de cinq. Il est vrai aussi qu’a
Ne fallait-il pas que les deux premiers fussent bien longs, pour que Phèdre pût écrire : Ego illius pro semita feci viam, Et
qu’une très faible partie. La conclusion, c’est que, pour attribuer à Phèdre les trente-deux fables nouvelles, il n’est pas né
marque, que les fables anciennes suggèrent à première vue : c’est que Phèdre ne se borne pas, comme les autres fabulistes anci
es. Cette manière de procéder était si anormale que les imitateurs de Phèdre s’en sont écartés, et l’on ne trouve que rarement
ement reproduites dans les divers Romulus ces fables, dans lesquelles Phèdre fait agir ou parler son modèle. Au contraire, si
a seule ; les autres fabulistes anciens se renferment dans leur rôle. Phèdre , dans ses fables anciennes, se sépare encore d’eu
le caractère de fables, les collections de fables issues de celles de Phèdre les laissent de côté. Au contraire, les fables no
nt pas fondés, que non seulement dans la plupart de leurs éditions de Phèdre ils n’ont pas cessé de publier les fables nouvell
u de leur triomphe définitif. Chapitre IV. Éditions des fables de Phèdre . Dans ce dernier chapitre sur Phèdre je devrai
re IV. Éditions des fables de Phèdre. Dans ce dernier chapitre sur Phèdre je devrais peut-être énumérer toutes les éditions
Omissa. Le premier des deux volumes, p. 786-799, renferme la vie de Phèdre par Scheffer et ses fables. 1728. Phædri
te (1780). In-18 de 132 pages chiffrées, ne contenant que le texte de Phèdre . 1755. Phædri fabularum Æsopiarum libri 
m scholarum piarum. Warschau. In-12. 1799. Fables choisies de Phèdre et de Faerne et autres pièces relatives à la mora
cessorem Marelli. In-12 de 96 pages contenant les fables anciennes de Phèdre et les cinq restituées par Gude. 1806. P
ate. (Florence 1834, 1855). In-24 de 144 pages, contenant le texte de Phèdre , un Index præcipuorum Vocabulorum et Phrasium quæ
º de 21 feuilles un quart. Cette édition contient aussi les fables de Phèdre . Phædri Aug. lib. Fabular. Æsopiar. libros quatu
entiæ, ex typis Borghi et soc. In-12 de 255 pages contenant la vie de Phèdre par Schwabe et le texte latin des fables ancienne
anis. In-8º. Ce vol. contient, p. 278-314, les 32 fables nouvelles de Phèdre . 1832. Phædri fabula nova xxxii. E codic
ctianis (1855). In-12 de 144 pages, contenant les fables anciennes de Phèdre , une partie des nouvelles et les Publii Syri et a
lle de la deuxième édition de Schwabe, comprend seulement : La vie de Phèdre , les trois Dissertations du Père Desbillons et la
issertation De eo quod pvlchrvm est in Phædro, le texte des fables de Phèdre anciennes et nouvelles, les 34 fables restituées
et demie. 1836. Classiques latins illustrés. Cornelius Nepos, Phèdre . Paris, Henriot. In-8º de 8 feuilles. Phædri fab
ne sur la Fable et les Fabulistes et le texte des fables anciennes de Phèdre enrichi de nombreuses notes. 1842. J. Ph
1880, 1886). In-12 de 6 feuilles un sixième. 1847. Fables de Phèdre tant anciennes que nouvelles publiées par Angelo
alla stamperia reale. In-8º de 107 pages, contenant le texte latin de Phèdre divisé en 3 livres et suivi de longues notes en l
bri V. Nouvelle édition d’après les meilleurs textes, avec une vie de Phèdre et les Imitations de La Fontaine et de Florian pa
elle édition, d’après les meilleurs textes, précédée d’une notice sur Phèdre , accompagnée d’un commentaire et de notes, suivie
fables anciennes et vingt-deux des nouvelles. 1882. Fables de Phèdre . Nouvelle édition publiée par M. l’abbé Frette. P
alain frères. In-18 de xvi-76 pages. 1884. Fables choisies de Phèdre . Nouvelle édition classique abrégée, graduée et a
ec les imitations de La Fontaine en regard, précédée d’une notice sur Phèdre et suivie d’un lexique par E. Darras, professeur
§ 1. — Traductions françaises. 1664.     Les fables de Phèdre affranchy d’Avgvste traduites en françois, avec l
et la traduction en prose en regard. 1683.     Les fables de Phèdre affranchy d’Avgvste, Traduites en François avec l
153 pages, suivies de 6 pages de table non numérotées. Les Fables de Phèdre affranchy d’Avgvste traduites en François avec le
éimpression de la précédente édition. 1705.     Les Fables de Phèdre affranchy d’Avgvste, tradvites en françois avec l
trum Gosse. In-12 de xxiv-274 pages, contenant une préface, la vie de Phèdre , les jugements des auteurs modernes, le texte du
n la prétendant sans nom de libraire. 1736.     Les fables de Phèdre , affranchy d’Auguste, traduites en François avec
ien de Caux, rue des Jésuites. In-36. 1757.     Les Fables de Phèdre , affranchi d’Auguste, traduites en françois, augm
écédées de 12 feuillets non chiffrés. 1775.     Les fables de Phèdre , affranchi d’Auguste, en latin et en françois. No
Bourgogne. Rouen, Rich. Lallemant. In-12. 1806.     Fables de Phèdre , affranchi d’Auguste, traduites en français avec
es. Paris, P. Didot l’aîné. 2 vol. in-12. 1809.     Fables de Phèdre , divisées en quatre livres égaux, enrichies de no
Paris, Delalain (1818, 1820). In-12. 1812.     Les Fables de Phèdre , avec la traduction interlinéaire par M. Maugard,
2º Tardieu-Denesle et Cie . In-8º de 18 feuilles. Nouvelles Fables de Phèdre , traduites en vers italiens par M. Petronj et en
1813.     Traduction en vers français des fables complètes de Phèdre , et des trente-deux nouvelles fables publiées d’a
notes. Paris, Louis Duprat-Duverger. In-8º de 24 feuilles. Fables de Phèdre , traduites en vers français et précédées d’une Ép
is, Duprat-Duverger. In-18 de 5 feuilles. 1816.     Fables de Phèdre , traduction nouvelle avec des notes, par M. l’abb
Molin. In-12 de 11 feuilles et demie. 1820.     Les Fables de Phèdre affranchi d’Auguste, traduites en français. Derni
.-A. Joly. In-18 de 5 feuilles. 1822.     Fables complètes de Phèdre affranchi d’Auguste, traduites par Auguste de Sai
uilles. 1826.     Traduction et examen critique des fables de Phèdre comparées avec celles de La Fontaine, par M. Beuz
Limoges… Paris, Belin-Mandar. In-8º d’un quart de feuille. Fables de Phèdre , traduction nouvelle avec des notes. Par M. l’abb
uilles 5 sixièmes. 1827.     Fables anciennes et nouvelles de Phèdre , traduites en français avec le texte en regard re
Paris, Maire-Nyon. In-12 de 11 feuilles. 1830.     Fables de Phèdre , latin-français, traduction de l’abbé Paul. Nouve
Brotier, augmentée de la traduction des nouvelles fables attribuées à Phèdre , et suivie des fables imitées par La Fontaine. Pa
e. Paris, Delalain (1837). In-12 de 10 feuilles 5 sixièmes. Fables de Phèdre , affranchi de l’empereur Auguste ; traduction fid
e édition, 1819). In-12 de 11 feuilles. Nouvelles Fables attribuées à Phèdre , latin-français. Traduction nouvelle. Par M. Geno
g. Delalain. In-12 d’une feuille 1 tiers. 1834.     Fables de Phèdre . Traduction nouvelle par M. Ernest Panckoucke. Pa
-L.-F. Panckoucke (1839, 1864, 1877). In-8º de 25 feuilles. Fables de Phèdre , expliquées en français suivant la méthode des co
t. Paris, Delalain. In-12 de 11 feuilles. 1835.     Fables de Phèdre , en latin et en français, avec version interlinéa
    Le Phèdre de la Jeunesse, ou traduction en vers des fables de Phèdre  ; par M. Boyer-Nioche. Paris, Igonette (1843). In
urnus, de Catulle, de Properce, de Gallus et Maximien, de Tibulle, de Phèdre , de Syrus, avec la traduction en français ; publi
. de 52 feuilles et demie. 1840.     Traduction des fables de Phèdre , précédée d’une notice sur la vie et les œuvres d
llet. Paris, Ebrard. In-18 de 6 feuilles. 1845.     Fables de Phèdre , traduites en français avec le texte latin en reg
Hachette. In-12 de 4 feuilles 1 sixième. 1846.     Fables de Phèdre . Traduction nouvelle en vers français, texte en r
et Moreau. In-12 de 13 feuilles et demie. 1859.     Fables de Phèdre , traduites en vers par Hippolyte d’Aussy (de Sain
  Traduction en vers français des хххii nouvelles fables attribuées à Phèdre , d’après le manuscrit de Perroti, par M. J. H. Ro
enne, Théolier (1858). In-8º de 46 pages. 1869.     Fables de Phèdre . Traduction en vers français par M. C. Macaigne,
âteau-Thierry, Renaud. In-16 de 86 pages. 1875.     Fables de Phèdre , latin-français en regard. Traduction nouvelle pa
mmaires et des notes par une société de professeurs et de latinistes. Phèdre , Fables. Paris, librairie Hachette et Cie . In-12
Hachette et Cie . In-12 de iv-236 pages. 1880.     Fables de Phèdre , traduites en vers par Mmes Nancy Mary Lafon. Par
fon. Paris, C. Lévy. In-18 de viii-184 p. 1881.     Fables de Phèdre anciennes et nouvelles, éditées d’après les manus
. Dentu. In-18 de l-258 pages. 1883.     Fables classiques de Phèdre , vers pour vers, principalement suivant l’édition
º de xvi-237 pages, contenant, pages 2 à 145, les fables anciennes de Phèdre et les cinq restituées par Gude, avec la traducti
a de 3 pages non numérotées. Le volume comprend d’abord une étude sur Phèdre divisée en 113 paragraphes et les fables elles-mê
, sous le texte latin, la traduction en prose italienne des Fables de Phèdre et de celles restituées par Gude. Au bas de la pa
afia Remondini (1823). In-12 de xxiv-285 pages, contenant le texte de Phèdre et des cinq fables restituées par Gude avec la tr
es, précédées de 12 pour le frontispice, l’avis au lecteur, la vie de Phèdre et la table, et suivies de 2 consacrées aux varia
n, et, sans texte latin, la traduction en vers italiens des fables de Phèdre anciennes et nouvelles. Delle favole Esopiane di
6) la traduction en vers italiens des trente-deux nouvelles fables de Phèdre . 1841.     Le Favole di Fedro voltate in
e texte latin, la traduction en vers italiens des fables anciennes de Phèdre , dans un premier appendice celle des cinq fables
starjescina. Godiscta. In-24 de xii-167 pages contenant les Fables de Phèdre avec la traduction en vers illyriens en regard.
e II. Étude sur les fables des imitateurs directs et quasi-directs de Phèdre et sur les manuscrits qui les renferment. Pr
es manuscrits qui les renferment. Prolégomènes. Une étude sur Phèdre ne serait pas complète, si l’on s’en tenait à son
e des fables appelées Fabulæ antiquæ est la plus conforme au texte de Phèdre . Comme beaucoup de celles qui en sont dérivées, e
ur qu’on en puisse juger, je vais prendre au hasard une des fables de Phèdre , et, après l’avoir transcrite, je copierai celle
læ antiquæ sont donc moins l’imitation que l’altération des fables de Phèdre . Mais ce qui pour les philologues fait leur impor
e, avait été complète, on retrouverait aujourd’hui dans les fables de Phèdre tous les originaux des Fabulæ antiquæ ? Évidemmen
ication des fables correspondantes de l’auteur primitif : Leyde. Phèdre . 1. Le Coq et la Perle. iii, 12. 2. Les Chi
De ces fables les 30 qui ne se trouvent pas dans les manuscrits de Phèdre , sont celles qui portent les numéros 4, 6, 8, 13,
i se rapporte à mon étude ; mais il a pour la restitution du texte de Phèdre une importance capitale, attestée par la note de
ous la cote 763, c. xiii, est un exemplaire de la deuxième édition de Phèdre , publiée par Rigaut et imprimée par Robert Estien
it et analyse des études antérieures. Schwabe, dans son édition de Phèdre publiée en 1806, nous apprend bien que le manuscr
nt, soit à celles du Romulus de ce critique, ou si, quoique tirées de Phèdre , elles forment un recueil différent de ceux déjà
le. Lorsqu’en 1837 Dressler travaillait à l’édition qu’il a donnée de Phèdre , il voulut éclaircir ce que son devancier avait l
emiers volumes contiennent trois exemplaires des Fables d’Ésope et de Phèdre mises en vers allemands par Bohner (Bonerius), l’
tenu. Sachant que Gude l’avait étudié, je cherchai dans ses notes sur Phèdre ce qu’il avait dû en dire, et bientôt il me fut p
ité quelques fragments dans ses notes sur la fable xiii du livre I de Phèdre , intitulée Vulpis et Corvus. Cette fable est, de
onduit à croire que le manuscrit de Wissembourg contenait le texte de Phèdre conservé en vers ïambiques. Mais il ne s’en était
Reims, était l’œuvre d’un moine ignorant, qui n’avait pas compris que Phèdre avait voulu faire prononcer par le Corbeau ce ver
e d’un promythion, c’est-à-dire d’une maxime mise au commencement. Or Phèdre , se conformant d’ailleurs en cela aux principes d
anciens manuscrits, et notamment dans ceux qui, tout en paraphrasant Phèdre , en avaient suivi pas à pas le texte, et, chercha
sa première citation aurait pu le faire croire, contenait le texte de Phèdre , ou si au contraire il n’en renfermait que la par
Nilant, ou si au contraire c’était une autre paraphrase des fables de Phèdre . Gude avait en apparence rendu cette question fac
nq livres il conclut que toutes ont bien leur origine dans l’œuvre de Phèdre , dont le copiste a suivi la division. À l’appui d
ui qui, sous ce dernier mot, ne reconnaît pas immédiatement le nom de Phèdre lui-même299 ? » Si j’avais à discuter les raison
e les fables du manuscrit de Wissembourg sont bien toutes dérivées de Phèdre . Une autre vérité incontestable, dont j’ai ailleu
que, si ce feuillet a existé, il ne contenait rien qui se rapportât à Phèdre  ; il va plus loin : non seulement, suivant lui, l
u public, n’a pas encore été utilisé complètement pour la critique de Phèdre . Il est écrit en beaux caractères, mais déplorabl
e dans la suite des chapitres, tout à fait différente du manuscrit de Phèdre et du texte original de Romulus ; mais elle ne co
es fables du manuscrit de Wissembourg sont très voisines de celles de Phèdre  ; elles s’en rapprochent même beaucoup plus que l
ait simplement une copie maladroitement faite de quelque manuscrit de Phèdre défectueux ou incomplet, et que ce copiste, peu h
it liber II Æsopi fabri : “Qui ne voit pas à l’instant même le nom de Phèdre caché dans ce dernier mot ?” Je prétends en toute
t de Pithou. Ce feuillet très certainement ne portait aucune fable de Phèdre . Le manuscrit de Reims qui était identique à celu
poète romain, dont elles sont indirectement issues. Wissembourg. Phèdre . Prologue. I, 1. Le Loup et l’Agneau. i, 1
sulte que le manuscrit de Wissembourg contient, en outre de celles de Phèdre actuellement connues, dix-sept autres fables qui
ec celui de Wissembourg, s’écartant quelquefois davantage de celui de Phèdre , il s’ensuit que, pour la restitution de ce derni
texte qu’il avait sous la main et qui par malheur n’était ni celui de Phèdre , ni même celui du Romulus primitif. L’examen comp
je la divise en autant de lignes qu’il existe de vers dans l’œuvre de Phèdre . La voici d’abord avec ses leçons primitives tell
en avait révélé l’existence que par deux citations dans ses notes sur Phèdre publiées après sa mort en 1698 par le savant Pier
re même l’avait-il rédigée avant la publication des notes de Gude sur Phèdre , c’est-à-dire avant 1697. Il ne faut pas, en effe
petits moyens de réclame, qui ont été de tout temps à la mode et dont Phèdre lui-même, en renvoyant à Ésope l’honneur de ses f
ivain, nommé Romulus, qui avait mis en prose une partie des fables de Phèdre . C’est ainsi que cette idée généralement reçue fu
elle qui en dériva la première, eut un tel succès qu’elle fit oublier Phèdre et que le nom de Romulus finit par être une sorte
ontenues dans chacun des trois livres, avec l’indication de celles de Phèdre dont elles sont dérivées : Romulus. Phèdre.
dication de celles de Phèdre dont elles sont dérivées : Romulus. Phèdre . I, 1. Le Coq et la Perle. iii, 12. I, 2. L
permet de voir quelles sont les fables de Romulus qu’on retrouve dans Phèdre . Sur les 20 fables du livre I, 14 sont tirées de
ans Phèdre. Sur les 20 fables du livre I, 14 sont tirées de celles de Phèdre anciennement connues ; ce sont les fables 1, 2, 4
les du livre II, il y en a 16 qui ont été empruntées aux anciennes de Phèdre  ; ce sont celles qui portent les numéros 1, 2, 3,
sse 44 fables, dont quatorze seulement existent dans les anciennes de Phèdre . Elles portent les numéros 7, 12, 14, 17, 20, 21,
ables du Romulus primitif, qui ne correspondent à aucune de celles de Phèdre anciennes ou nouvelles, sont au nombre de 32. Ce
itif possède un grand nombre de fables se rapportant soit à celles de Phèdre qui ont survécu, soit à celles qui ont péri. Mais
ire permettent d’apprécier la mesure dans laquelle les expressions de Phèdre et même les fragments de ses ïambes se retrouvent
de Romulus ont eu la même origine que ce qu’on appelle les fables de Phèdre , et qu’elles ont été, comme celles-ci, la traduct
ait facile de donner autrement à ces mots une explication plausible : Phèdre avait puisé dans le texte grec d’Ésope les sujets
out cela est inexact : M. du Méril est parti de cette idée fausse que Phèdre était un poète grec, et, traduisant ensuite à sa
re paraphrase en prose faite, au moyen âge, sur les fables latines de Phèdre . Maintenant à qui cette paraphrase est-elle due ?
ommandations faites par le célèbre auteur latin, et, si les fables de Phèdre ont été employées, dans les écoles, à l’instructi
nté frappante, c’est la similitude des leçons substituées à celles de Phèdre . Pour mieux la faire ressortir, je puise dans la
eur relativement habile qui s’était étudié à approprier les fables de Phèdre , en les mettant en prose, aux idées religieuses d
on seulement l’Æsopus ad Rufum n’a été créé qu’à l’aide de l’œuvre de Phèdre transformée avec une habileté relative, mais enco
accommodées au goût du temps. Ces fables, partiellement extraites de Phèdre , sont au contraire entrées toutes dans la collect
, ce n’est pas une raison pour qu’il n’ait été tiré que de l’œuvre de Phèdre . Cette objection, je le reconnais, trouve un poin
faible la base sur laquelle elle repose. En effet quelques fables de Phèdre ont été découvertes, et aussitôt le nombre de cel
tifier cette affirmation, le mieux est de rapprocher simultanément de Phèdre le texte du manuscrit de Wissembourg et celui du
trer qu’il existe dans le manuscrit de Wissembourg des expressions de Phèdre qui ne se rencontrent pas dans le texte de Romulu
nservées. Or aucune des deux collections n’a été tirée directement de Phèdre , et l’une et l’autre n’ont pu puiser que dans l’Æ
exte de Wissembourg a pu ne pas employer certaines des expressions de Phèdre qu’on trouve dans le Romulus primitif, et que réc
tion analogue que ce dernier ne possède pas toutes les expressions de Phèdre contenues dans le texte de Wissembourg. Cette all
our la justifier, recours à la fable du Chien et du Loup qui est dans Phèdre la septième du livre III, dans le manuscrit de Wi
ivre IV et dans le Romulus primitif la dix-septième du livre III. Phèdre . A furibus tuearis et noctu domum. Rom. Nemo
emo passim ingreditur noctu. Wiss. Nemo passim ingreditur. Phèdre . Dat ossa dominus. Rom. Dat ossa dominus.
us. Rom. Dat ossa dominus. Wiss. Donat ossa dominus. Phèdre . ..... a catena collum detritum cani. Rom.
i collum catena attritum. Wiss. collum catena perstrictum. Phèdre . ........... alligant me interdiu. Rom. Int
crits du Romulus ordinaire des expressions qui s’écartent du texte de Phèdre , tandis que le manuscrit de Wissembourg les a con
hèdre, tandis que le manuscrit de Wissembourg les a conservées : Phèdre .   Cani perpasto ............... lupus Forte o
nguis occurrit lupo. Rom. Canis et lupus dum convenissent. Phèdre . ........ salutantes dein invicem. Wiss. Cum
alutarent. Rom. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Phèdre .   .................... de mensa suâ Dat ossa
Wiss. Donat ossa dominus a mensa. Rom. Dat ossa dominus. Phèdre . Et, quod fastidit quisque. Wiss. Et, quod
Et, quod fastidit quisque. Rom. Quod fastidit unusquisque. Phèdre . Sic sine labore venter impletur meus. Wiss.
Sic sine labore vitam gero. Rom. Sic otiosus vitam gero. Phèdre .   Quanto est facilius mihi sub teclo vivere.
se composent que de fables dont la forme et le fond sont empruntés à Phèdre et quoiqu’elles soient moins nombreuses que celle
 : fables communes à l’anonyme de nilant et à l’æsopus ad rufum. Phèdre . 1. Le Coq et la Perle. iii, 12. 2. Le Lou
llections, ils sont très altérés. Pour n’en citer qu’une phrase, dans Phèdre on lit :                            Tunc fauce i
s hypothèses. Remarquant que le texte qu’il éditait se rapprochait de Phèdre beaucoup plus que celui de Romulus, il en a concl
nt plus anciennes et plus pures que les autres, avaient été tirées de Phèdre par quelque amateur de fables très ancien, mais p
s. C’est de cet ouvrage, qui depuis a disparu, que, nul exemplaire de Phèdre n’ayant encore été découvert, l’anonyme de Nilant
alors connues un recueil, qui, comprenant non seulement les fables de Phèdre , mais encore beaucoup d’autres, est ensuite deven
enne. Les temps mérovingiens furent des temps d’ignorance profonde où Phèdre dut être complètement négligé. Au contraire, le s
u contraire supposable qu’il la composa avec l’aide d’un manuscrit de Phèdre , et dès lors on est obligé de lui assigner les pr
ler sous le pseudonyme de Romulus, je disais qu’il avait fait oublier Phèdre . Ce troisième et dernier livre va fournir la preu
s on rencontre bien des fables étrangères non seulement aux textes de Phèdre , de Leyde et de Wissembourg, mais même à celui de
exception, dans certains endroits, plus que le Romulus ordinaire, de Phèdre et conséquemment de l’Æsopus ad Rufum qui en étai
sser explicitement la liste de celles dont il se compose : Romulus. Phèdre . I, 1. Le Coq et la Perle. iii, 12. I, 2. Le
ure le Romulus ordinaire a conservé les phrases et les expressions de Phèdre . Mais, lorsque j’ai voulu qu’on pût se rendre com
tes pouvaient encore subsister au sujet de l’ancienneté des fables de Phèdre , il suffirait pour les lever. Mais M. H. Oesterle
is leur vogue était passée. De même qu’au moyen âge elles avaient tué Phèdre , de même les traductions qui en avaient été publi
seulement en 1806 que Schwabe, dans sa deuxième édition des fables de Phèdre , tira le Romulus ordinaire de l’oubli presque com
M. Gail, chargé par le savant Lemaire de faire figurer les fables de Phèdre dans sa célèbre collection des classiques latins,
ère Adry, intitulés l’un : Dissertations sur les quatre manuscrits de Phèdre , l’autre : Examen des nouvelles fables, et du tex
pt ont leur origine dans la traduction en prose des fables connues de Phèdre , savoir : dans les fables 1, 4, 5, 8, 13, 21, 23,
bservation, je laisserai Eude de Cherrington en dehors des dérivés de Phèdre , et plus tard, si j’en ai la force et le loisir,
u’il y avait à décider, c’était si ces fables venaient directement de Phèdre , ou d’un compilateur prosaïque nommé Romulus. Dan
ainsi la question, il constate qu’en dehors des sujets les fables de Phèdre et celles de l’Anonyme n’ont rien de commun, que
e dans les fables de Romulus on reconnaît « les sujets et les vers de Phèdre  », de même celles de l’Anonyme, comparées à celle
déjà parlé, et que notre La Fontaine a imitée : l’Œil du Maître. Phèdre , f. 39. —                                    Hæ
u doigt la filiation des textes au moyen de certains traits communs à Phèdre et à Romulus, combinés dans ce dernier avec d’aut
M. Robert il ajoute le suivant, tiré de la fable Musca et Mula : Phèdre  :         . . . . . . . . . Verbis non moveor t
Il était bien certain que l’Anonyme de Névelet ne s’était servi ni de Phèdre , ni de Ranutio d’Arezzo. Ce qu’il s’agissait uniq
dere, quas sequitur hostis avarus, opes. Ce Bernard ayant emprunté à Phèdre la fable du Castor et l’ayant mise en vers élégia
introuvable nom de l’Anonyme. En 1838, dans son édition des fables de Phèdre , M. Dressler, qui paraît n’avoir connu ni l’ouvra
e M. Endlicher, n’hésita-t-il pas, dans sa préface publiée en tête du Phèdre de la collection Nisard, à considérer Hildebert c
cts opposés. Aussi, lorsque j’ai discuté l’authenticité des fables de Phèdre , ne me suis-je pas trop appuyé sur cet argument b
elles ont été universellement admirées. « Si Romulus avait supplanté Phèdre , dit M. Fleutelot, Hildebert fut pour le poète la
eurent un tel succès qu’elles empêchèrent pour longtemps de penser à Phèdre et firent même oublier quelque peu Romulus. » Éb
évelet, tout en publiant les fables élégiaques, qualifier de singe de Phèdre leur auteur encore inconnu424, et Barth, sans plu
s extrêmes. « Avouons, dit-il, que l’anonyme marche sur les traces de Phèdre et que ses fables ne sont pas dépourvues de toute
téraire, son œuvre n’offre qu’un intérêt purement historique. Quant à Phèdre , comme elle n’en a pas conservé les expressions,
fables élégiaques imprimées dans les notes de sa première édition de Phèdre . Voici, en effet, ce qu’on lit dans son commentai
 siècle, Rigault, en préparant ses premières notes sur les fables de Phèdre , remarqua, dans la librairie du vieux monastère,
épète de confiance, mais six qu’il inséra dans sa première édition de Phèdre . Était-ce dans l’un des deux manuscrits qui exist
que la bibliothèque publique de cette ville possédait un manuscrit de Phèdre . C’était une erreur imputable aux bibliothécaires
voulant publier une édition aussi complète que possible des fables de Phèdre , et ayant lu dans les Catalogi librorum manuscrip
Catalogi librorum manuscriptorum de Haenel qu’un recueil de fables de Phèdre manuscrit existait à la bibliothèque communale de
communale de Douai, m’écrivit et me demanda des renseignements sur le Phèdre , dont parlait le docteur Haenel. Je dus lui dire
l. Je dus lui dire que ce manuscrit ne renfermait point les fables de Phèdre , mais bien l’Anonymi veteres fabulæ, et je lui fi
zen, fut mis par lui à profit dans une nouvelle édition des fables de Phèdre , la plus complète que l’on ait publiée jusqu’ici
ui avait fait tant de tort à celles de Romulus et surtout à celles de Phèdre , ne survécut que quelques années au xve  siècle.
uveauté, et c’est à ce titre qu’il publia dans sa première édition de Phèdre les six suivantes : 2. De Lupo et Agno, 6. De Leo
une, il faut attendre celle que, en publiant, en 1784, les fables de Phèdre , les éditeurs Bipontins en donnèrent sous le titr
é. Limitées aux soixante authentiques, elles y font suite à celles de Phèdre et d’Avianus. 1838. M. Dressler, dans son
son édition publiée à Bautzen en 1838, les ajouta aussi aux fables de Phèdre . En tête de cette édition on lit : Accedunt Ugoba
. Fleutelot, dans la Préface qu’il a mise en tête de sa traduction de Phèdre , s’est trompé quand il a affirmé que Wynkyn de Wo
rimitif qui était descendu de cet Æsopus ad Rufum directement issu de Phèdre , firent éclore à leur tour des dérivés en prose.
61, on verra combien il y a loin de ce texte non seulement à celui de Phèdre , source primitive, mais même à celui de Walther,
du Romulus ordinaire. Celles qui correspondent aux fables connues de Phèdre sont moins nombreuses. Mais l’œuvre du fabuliste
ière fable de Neckam, c’est-à-dire de la fable du Loup et de la Grue. Phèdre d’abord avait écrit ce membre de phrase : Os dev
é qu’il avait plutôt suivi le texte du Romulus ordinaire que celui de Phèdre  ; je peux de même affirmer que, dans les Fabulæ a
début de la fable du Loup et de la Grue est encore plus loin que dans Phèdre du premier distique de Neckam ; en effet, elle co
mulus ordinaire. Elle figure dans ce qui nous est parvenu du texte de Phèdre , et là c’est le Lièvre qui est opprimé par l’Aigl
s serres de l’Aigle est admonesté par le Lièvre. Neckam, ayant, comme Phèdre , distribué les rôles aux acteurs, ne peut avoir e
uis longtemps disparu. On peut aussi supposer que Neckam a puisé dans Phèdre les sujets ou tout au moins deux des cinq sujets
e Romulus ordinaire ne pouvait lui procurer. Mais il est probable que Phèdre , oublié depuis plusieurs siècles, ne lui était gu
s de la deuxième et de la troisième ; la neuvième fable du livre I de Phèdre a été l’origine de la quatrième ; enfin je ne sau
ve la cinquième. Peut-être ces cinq fables ont-elles été empruntées à Phèdre  ; peut-être Neckam en a-t-il trouvé le sujet dans
encontre en bon nombre, dans le Romulus de Vienne, des expressions de Phèdre , qui, n’existant pas dans le Romulus ordinaire, n
le du Lion vieilli, du Sanglier, du Taureau et de l’Âne, qui est dans Phèdre la vingt et unième du livre I, dans le Romulus or
ne démonstration superflue, j’emprunterai seulement deux exemples : Phèdre  : Defectus annis et desertus viribus. Rom. ord. 
is deceptus pluribus. Rom. de Vienne : Annis et viribus defectus.   Phèdre  : Asinus ut vidit ferum impune ledi, calcibus fro
crit de Florence n’était pas dans certaines parties plus rapproché de Phèdre que le Romulus ordinaire, et si dès lors il n’éta
me sers d’abord de celle du Chien qui lâche la proie pour l’ombre : Phèdre  : Amittit merito proprium qui alienum appetit. R
ux textes c’est celui du Romulus ordinaire qui est le plus conforme à Phèdre . Mais continuons : Phèdre : Canis per flumen ca
ulus ordinaire qui est le plus conforme à Phèdre. Mais continuons : Phèdre  : Canis per flumen carnem dum ferret natans… Rom
de F. : Canis, flumen transiens, partem carnis in ore suo ferebat. Phèdre  : Lympharum in speculo vidit simulacrum suum. Ro
am cum vidisset in aqua. Rom. de F. : Cuius umbram vidit in aqua. Phèdre  : Et quem tenebat ore, dimisit cibum. Rom. ord. 
emier : ils montrent que le texte de Florence est conforme à celui de Phèdre dans plusieurs cas où le Romulus ordinaire s’en é
vis sodales fuerunt Leonis. Ici on voit le Romulus ordinaire suivre Phèdre de plus près que celui de Florence ; mais, si l’o
mais, si l’on continue la comparaison, le contraire se manifeste : Phèdre  : ................... in saltibus. Rom. ord. : Q
m in salto venirent. Rom. de F. : Qui cum in saltibus venarentur. Phèdre  : Ego primam tollo. Rom. ord. : Ego primus tollo
m. ord. : Ego primus tollo. Rom. de F. : Ego primam tollo partem. Phèdre  : Sic totam prædam sola improbitas abstulit. Rom
première c’est que le Romulus de Florence, offrant des expressions de Phèdre que ne possède pas le Romulus ordinaire, ne procè
et l’autre, présentant des expressions qui leur sont communes et que Phèdre n’a pas employées, dérivent directement d’un aute
primitif pour n’avoir pas conservé en grand nombre les expressions de Phèdre . Pour qu’on puisse s’en rendre compte, je vais d’
isse s’en rendre compte, je vais d’abord extraire du premier livre de Phèdre quelques phrases empruntées à diverses fables, et
actes dans le Romulus de Nilant. Par exemple, dans son premier livre, Phèdre avait écrit : Fable 1. Ad rivum eundem Lupus et
publier, à Brunswick, en 1806, en même temps que l’œuvre poétique de Phèdre , la prosaïque paraphrase du Romulus ordinaire. Co
pas une et n’est qu’une pièce inspirée par l’épilogue du livre II de Phèdre . N’en doit-on pas forcément conclure que le Romul
ant du Romulus primitif et indirectement de l’épilogue du livre II de Phèdre , mais ayant trait à la statue d’Ésope, n’est pas
é par M. Oesterley diffère non seulement des trois dérivés directs de Phèdre , mais encore du Romulus Roberti. Il n’en a pas mo
nt pas dans le Romulus ordinaire, n’en ont pas moins été empruntées à Phèdre . Je vais, au moyen d’exemples tirés de la fable d
essortir ce fait, dont j’aurai ensuite à déduire les conséquences : Phèdre . Superior stabat Lupus, longeque inferior Agnus.
dinaire, le mot inferius a été substitué au mot inferior, employé par Phèdre , la leçon du fabuliste romain a été conservée dan
s répudiées par le Romulus ordinaire devient encore plus sensible : Phèdre . Hæc propter illos scripta est homines fabula, qu
exemple, on peut croire que l’auteur du Romulus de Berne connaissait Phèdre , et que, tout en prenant pour principal guide le
st que, si l’on rencontre dans le Romulus de Berne des expressions de Phèdre omises dans le Romulus ordinaire, c’est parce qu’
urnus, de Catulle, de Properce, de Gallus et Maximien, de Tibulle, de Phèdre , de P. Syrus, avec la traduction en français, pub
e, éditeurs,… 1839, in-8º maj. (Voyez la Notice en tête des Fables de Phèdre .) 4. Phædri Aug. Liberti Fabularum Æsopiarum li
Guyeti castigationibus… Upsal., Curio, 1663, in-8º. (Voyez la Vie de Phèdre .) 13. « Sub Tiberio vixit Phædrus Thrax. »  Ger
11, Typis Dominici Sangiacomo. Præsidum veniâ. In-8º. 25. Fables de Phèdre anciennes et nouvelles, éditées d’après les manus
i duodecim Cæsares. (Voyez Oct. Aug., chap. iii.) 27. Les Fables de Phèdre , affranchy d’Avgvste. Tradvites en François, avec
par ses devanciers, M. Ernest Panckoucke traduisait ainsi le vers de Phèdre  : « Cherchant des sujets dans les malheurs que j’
Enfin, en 1846, M. Amédée Scribe, interprétant de même la pensée de Phèdre relativement à certains sujets choisis pour ses f
c’est sur mes malheurs que j’en fis quelques-unes. 30. Fables de Phèdre anciennes et nouvelles, éditées d’après les manus
nno. Amstelædami, CIƆ IƆ CXCVIII, in-8º. (Voyez les notes de Gude sur Phèdre , p. 324.) 62. Voyez, dans l’édition de Burmann d
ielis Brotier Parisiis, MDCCLXXXIII. (Voyez la préface, p. xi.) 65. Phèdre , livre IV, 2e partie, épilogue. 66. Phèdre, liv
a préface, p. xi.) 65. Phèdre, livre IV, 2e partie, épilogue. 66. Phèdre , livre III, fable xvii ; livre IV, 1re partie, fa
livre IV, 1re partie, fable ii ; livre IV, 2e partie, fable i. 67. Phèdre , livre IV, 1re partie, fable v. 68. Adry (Jean-F
d’ouvrages anciens et modernes, et notamment, en 1807, une édition de Phèdre , avec les notes du Père Desbillons. 69. Jacques
oyez tome I, p. 375.) 78. Dissertation sur les quatre manuscrits de Phèdre . (Voyez l’édition Lemaire, tome I, p. 189.) 79.
ition Lemaire, tome I, p. 189.) 79. Voyez la préface de l’édition de Phèdre publiée par M. Berger de Xivrey, pp. 33, 34 et 35
8 et suivantes.) 81. Voyez Dissertation sur les quatre manuscrits de Phèdre par J.-F. Adry, ancien bibliothécaire de l’Oratoi
ome II, les p. 441 et suivantes. 89. Examen des nouvelles fables de Phèdre , qui ont été trouvées dans le manuscrit de Perott
connaissance, il n’avait pas pu ne pas s’apercevoir que les fables de Phèdre étaient écrites en vers ïambiques. 97. Dissert
s en vers ïambiques. 97. Dissertation sur les quatre manuscrits de Phèdre . (Voyez, dans le Magasin encyclopédique, VIe anné
pis Schulzianis, MDCCCXLIV, in-8º. 99. Voyez l’édition des Fables de Phèdre de 1806, tome I, p. 27. 100. Spectacle de la na
le de la nature, 7e vol., p. 245. 101. Voyez l’édition des Fables de Phèdre de 1806, tome I, p. 43 et 44. 102. Voyez tome VI
scriptions ; il mourut en 1779. 104. Examen des nouvelles Fables de Phèdre , qui ont été trouvées dans le manuscrit de Perott
d’A. Egron, M.D.CCC.XII, in-18. (Voyez p. 37 et 38.) 105. Fables de Phèdre . Traduction nouvelle par M. Ernest Panckoucke. Pa
viii et xix. 119. Voyez p. 30 du tome I de son édition des Fables de Phèdre , publiée en 1806. 120. Le Meurtre du marquis de
oyez Notitia litteraria, p. 30 du tome I de son édition des Fables de Phèdre , publiée en 1806. 126. Classicorum auctorum e V
Vaticanis, M.D.CCCXXXI, in-8º. (Voyez p. 300 à 314.) 127. Fables de Phèdre , traduction nouvelle par M. Ernest Panckoucke. Pa
vins, 14, M.D.CCCXXXIX, in-8º. (Voyez la notice sur les manuscrits de Phèdre , p. 17.) 128. Voyage littéraire des Pères Dom M
direction de M. Nisard… Paris, 1839, in-8º maj. (Voyez la notice sur Phèdre , p. 701, 2e col.) 131. Biographie universelle
hædro, p. 30. 139. Voyez p. 9. 140. Décembre 1831. 141. Fables de Phèdre . Traduction nouvelle par M. Ernest Panckoucke. Pa
dex Perottinus, publiée à Naples en 1809.) 148. Nouvelles Fables de Phèdre , traduites en vers italiens par M. Petronj et en
1811, in-8º. (Voyez Dissertatio I, p. v.) 160. Nouvelles Fables de Phèdre , traduites en vers italiens par M. Petronj et en
iv.) 161. Voyez, dans l’édition sus-indiquée des Nouvelles Fables de Phèdre , la page xiv de la préface. 162. Voyez les Fabul
163. Voyez Disputatio III, p. xliii, dans son édition des Fables de Phèdre , publiée en 1786. 164. Le Frontispice portant le
dese. » (Voyez le volume précité, p. 274.) 170. Nouvelles Fables de Phèdre , traduites en vers italiens par M. Petronj et en
º. (Voyez préface, p. xv.) 171. Adry, Examen des nouvelles fables de Phèdre . Paris, Egron, 1812, in-18. (Voyez p. 67.) 172.
page 106. 173. Traduction en vers français des fables complètes de Phèdre . Paris, 1813, in-8º. (Voyez page 295.) 174. Fab
tes de Phèdre. Paris, 1813, in-8º. (Voyez page 295.) 174. Fables de Phèdre anciennes et nouvelles, accompagnées d’une traduc
ngiacomo. Publicâ Veniâ. 177. Voyez l’Examen des nouvelles fables de Phèdre , p. 44 à 46. 178. Bibliothèque des auteurs clas
182. Voyez la préface non paginée de son édition in-4º des Fables de Phèdre , publiée en 1727. 183. In Perottinum codicem MS
ntatum Romanis ingeniis opus. » (Voyez p. 3 de l’édition originale de Phèdre publiée à Troyes en 1596.) 208. « Phædrus, Tibe
antiquitatis scriptore Disputatio. 232. J’ai, dans la biographie de Phèdre , établi que le livre III avait été, comme les deu
urnus, de Catulle, de Properce, de Gallus et Maximien, de Tibulle, de Phèdre , de Syrus, avec la traduction en français, publié
direction de M. Nisard… Paris, 1839… in-8º maj. (Voyez la Notice sur Phèdre en tête des fables, p. 705, 1re col.) 239. Voyez
ssertatio II, pages cxiv à cxv. 259. Examen des nouvelles fables de Phèdre . Doutes sur leur authenticité. Paris, M.DCCC.XII,
7. Voyez dans l’édition de 1839 de la collection Nisard la notice sur Phèdre , p. 707, 2e col. et 708, 1re col. 268. Voyez la
notice mise par Dübner en tête de son édition scolaire des fables de Phèdre et des réimpressions successives. 269. Phædri A
Saxe. Mais celui qui le recommande particulièrement aux critiques de Phèdre , c’est l’analyse qu’il a donnée du manuscrit de W
litteraria de Phædro, t. I, p. 165.) 305. Voyez, dans son édition de Phèdre publiée à Brunswick en 1806, la Notitia litterari
tia litteraria de Phædro, t. I, p. 165. 306. Voyez dans l’édition de Phèdre précitée la Notitia litteraria de Phædro, t. I, p
mbre 1884, la note 2 de la page 678. 317. Voyez, dans son édition de Phèdre publiée en 1806, la Notitia litteraria de Phædro,
. Dans la préface par lui mise en tête de sa traduction des fables de Phèdre , M. Fleutelot s’exprime ainsi : « Un livre anglai
2 (1570) Cento favole morali « Présentation »
    49. « Di Pallade, et di Giove »   P508     Faerno, 2 <  Phèdre , III, 17, in Perotti, Cornu Copiæ, I, cv, 10.
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