lle de Nilant. Nous verrons plus loin que le Romulus que j’appellerai
anglo-latin
et qui en était issu, la lui avait conservée, que
es mots en tête de sa préface : Romulus qui fu emperere, Le Romulus
anglo-latin
n’avait pas été seulement traduit en anglais. Il
La fable xxviii correspond à la sixième du Dérivé partiel du Romulus
anglo-latin
et à la cinquantième du Dérivé complet de ce Romu
et la seconde seule, dans les fables xxi du Dérivé partiel du Romulus
anglo-latin
et lix du Dérivé complet de ce Romulus. Enfin les
s sujets se retrouvent dans les Dérivés partiel et complet du Romulus
anglo-latin
, ont été empruntées à l’un ou à l’autre de ces Dé
pruntées à l’un ou à l’autre de ces Dérivés ou directement au Romulus
anglo-latin
lui-même. Mais ce n’est pas à dire, parce qu’il y
en même temps d’évidentes affinités avec le dérivé complet du Romulus
anglo-latin
, avec le Romulus de Munich et même avec les fable
ales sources : Romulus ordinaire. Dérivé complet du Romulus
anglo-latin
. Eude 399. Romulus de Munich. 1. L
sur Romulus, c’est-à-dire de la Préface du Dérivé complet du Romulus
anglo-latin
. De ce début il résulterait que, comme les fables
e était la copie littérale de la préface du Dérivé complet du Romulus
anglo-latin
dont on trouvera le texte dans le second volume d
éditions d’écolier, la copie du prologue du dérivé complet du Romulus
anglo-latin
. Fol. 2 a (a iiª) à 43 b (f iii b ). Fables de Wa
re plus exact, la paraphrase tant du Romulus ordinaire que du Romulus
anglo-latin
. La Bibliothèque Bodléienne, sous la cote Mortara
a été celui du Romulus de Nilant, car il a donné naissance au Romulus
anglo-latin
, d’où est indirectement sortie la traduction poét
172. Des deux derniers manuscrits, qui contiennent le Romulus
anglo-latin
, le plus important est celui qui porte la cote 17
attaché son nom. Chapitre II. Dérivés en prose latine. — Romulus
anglo-latin
et ses dérivés. Section I. Dissertation sur
glo-latin et ses dérivés. Section I. Dissertation sur le Romulus
anglo-latin
. J’ai dit que le Romulus de Nilant avait été l
M. Gaston Paris498, je la désignerai par la qualification de Romulus
anglo-latin
. C’est ce Romulus qui, avec ses dérivés, va faire
és, va faire l’objet de ce deuxième chapitre. § 1. — Âge du Romulus
anglo-latin
. Le Romulus anglo-latin remonte à un temps
ième chapitre. § 1. — Âge du Romulus anglo-latin. Le Romulus
anglo-latin
remonte à un temps relativement reculé. S’il avai
orte au prologue de cette collection de 136 fables dérivée du Romulus
anglo-latin
, dont il a déjà été question aux pages 294 et 478
e, je ne retiens de ce qui précède qu’une chose, c’est que le Romulus
anglo-latin
n’est pas postérieur au commencement du xiie siè
ostérieur au commencement du xiie siècle. § 2. — Texte du Romulus
anglo-latin
. Lorsque j’ai publié ma première édition,
ma première édition, m’étant posé la question de savoir si le Romulus
anglo-latin
existait encore, j’avais cru en apercevoir un fra
; car on verra plus loin que des deux dérivés latins dont le Romulus
anglo-latin
a été le père, c’était celui qui lui ressemblait
time qui existait entre le Romulus de Nilant et ce mystérieux Romulus
anglo-latin
, dont j’ai à tort cru voir un fragment dans le Ro
evoir que le Romulus de Nilant, s’il ne doit pas être confondu avec l’
anglo-latin
, en a été le point de départ. L’examen auquel je
ivre II de Phèdre. N’en doit-on pas forcément conclure que le Romulus
anglo-latin
avait eu lui-même pour première origine le Romulu
te le nom de Nilant. Comment pourrait-il en être ainsi, si le Romulus
anglo-latin
, dont la collection de 136 fables est dérivée, n’
donc bien établie. On m’objectera peut-être, en l’absence du Romulus
anglo-latin
, que rien ne prouve que ce soit lui qui soit issu
mulus primitif, et qui ont été nécessairement puisées dans le Romulus
anglo-latin
placé entre eux et le texte de Nilant. On acquerr
certitude que ce texte n’a pu être une imitation partielle du Romulus
anglo-latin
. § 3. — Détermination du nombre des fables.
fables. L’importance qu’au moyen âge on a attribuée au Romulus
anglo-latin
me fait un devoir de ne pas clore cette dissertat
aurai bientôt à parler plus amplement, étaient un fragment du Romulus
anglo-latin
et que Marie avait dû composer sa version poétiqu
ables et que la collection que je prenais pour un fragment du Romulus
anglo-latin
en offre une qui n’existe pas dans sa version, ce
que comme des dérivés, l’un direct, l’autre très indirect, du Romulus
anglo-latin
, ne renfermaient pas de fables étrangères à ce Ro
pas. Le premier élément à faire entrer dans la composition du Romulus
anglo-latin
, c’est le texte du Romulus de Nilant. Mais dans l
éléments du Dérivé. Ce qui semble en ressortir, c’est que le Romulus
anglo-latin
dont elle est indirectement issue, embrassait, sa
nt certainement pas été ajoutée par Marie, a dû appartenir au Romulus
anglo-latin
, ce qui en élève le nombre total à 114. Reste à e
es, je n’hésite pas à penser qu’elles figuraient bien dans le Romulus
anglo-latin
et que, si Marie les a omises, c’est parce qu’ell
Dérivé de 136 fables, n’avait pas été trouvée par lui dans le Romulus
anglo-latin
. Quant aux trois dernières fables, la place qui l
quence, j’établis de la façon suivante la liste des fables du Romulus
anglo-latin
: Romulus anglo-latin. Romulus primitif.
açon suivante la liste des fables du Romulus anglo-latin : Romulus
anglo-latin
. Romulus primitif. 1. Le Coq et la Perle. I,
anglaise. De ce qui a déjà été expliqué il ressort que le Romulus
anglo-latin
a, peu de temps après son apparition, été traduit
tion en vers français de Marie de France. Une étude sur le Romulus
anglo-latin
ne serait pas complète, si elle n’était pas au mo
latine correspondante dans les Dérivés partiel et complet du Romulus
anglo-latin
. Traduction de Marie. Dérivé partiel. Déri
re moitié du xve siècle. Section IV. Dérivé partiel du Romulus
anglo-latin
. § 1er. — Examen du Dérivé partiel. E
berti, et dans lesquelles j’ai cru reconnaître un fragment du Romulus
anglo-latin
, et c’est à ce titre que je les ai a mon tour int
liqué, a soutenu que, si rapproché qu’il fût par son texte du Romulus
anglo-latin
, il en était, non pas un fragment, mais un dérivé
’ils existaient déjà dans la traduction anglaise faite sur le Romulus
anglo-latin
, dont celui de M. Robert n’a pu dès lors être qu’
dernier texte, non pas un fragment, mais un dérivé partiel du Romulus
anglo-latin
, en revanche il ne me paraît pas possible de le c
le modèle. Or, il ne paraît pas en être ainsi. Sans doute le Romulus
anglo-latin
a péri ; mais il est permis de croire que dans la
croire, considérer ce recueil comme une imitation abrégée du Romulus
anglo-latin
? Adopter cette idée serait commettre une grave e
uatre premières, du Romulus primitif, les dix-huit autres, du Romulus
anglo-latin
. Or, si les quatre premières, c’est-à-dire celles
lus primitif, celui du Romulus de Nilant à défaut de celui du Romulus
anglo-latin
et celui du Romulus Roberti. Pour simplifier les
e a été substituée à la Fourmi. Mais est-ce à ce Dérivé ou au Romulus
anglo-latin
lui-même qu’elle doit son existence ? Les fables
se rapproche le plus du Romulus primitif, source indirecte du Romulus
anglo-latin
. Il est clair que si c’est le Romulus Roberti qui
à la fable du Renard et du Corbeau. Ici, à défaut du texte du Romulus
anglo-latin
, nous possédons celui du Romulus de Nilant, qui e
est donc pas douteux que c’est, non pas de ce Dérivé, mais du Romulus
anglo-latin
qu’il descend. On peut remarquer aussi que de cet
nfin que, loin d’avoir donné le jour au Romulus de Nilant, le Romulus
anglo-latin
l’a reçu de lui. J’arrive maintenant à la fable d
et qu’ils sont nés d’un auteur commun qui ne peut être que le Romulus
anglo-latin
. Romulus de Nilant : Tunc ille ait. Nullus mihi
ls ont été engendrés par une collection interposée qui est le Romulus
anglo-latin
. Il y a même ici, entre les deux Dérivés partiel
. Et cette collection intermédiaire ne peut être autre que le Romulus
anglo-latin
; car Marie, qui a indirectement exécuté sa tradu
est que le texte du Romulus de Robert s’est tenu plus près du Romulus
anglo-latin
que celui du Dérivé complet. Ainsi, comme la vers
es deux collections dérivent d’un auteur commun qui serait le Romulus
anglo-latin
. Mais, à défaut du texte latin, on peut, à l’aide
remière version qui, sans nul doute, avait suivi pas à pas le Romulus
anglo-latin
, il faut en induire que non seulement le Romulus
Dérivé complet, mais qu’il est même plus conforme que lui au Romulus
anglo-latin
qui est leur auteur commun. Je pourrais me livrer
inaire, les fables du Romulus Roberti sont toutes dérivées du Romulus
anglo-latin
dont elles s’étaient moins écartées que celles du
ent que, dans ma première édition, j’aie pu confondre avec le Romulus
anglo-latin
celui de M. Robert et que, dans celle-ci, je donn
dans le Romulus primitif et dans la traduction de Marie : Romulus
anglo-latin
. Romulus primitif. Traduction de Marie. 1.
. Ainsi que je l’ai dit, le texte du Dérivé partiel du Romulus
anglo-latin
n’existe que dans deux manuscrits, appartenant à
tres particuliers, les vingt-deux fables du Dérivé partiel du Romulus
anglo-latin
, qui se terminent vers le bas de la deuxième colo
sans intervalle apparent, les vingt-deux fables du Dérivé du Romulus
anglo-latin
, qui, au bas de la première colonne du feuillet 1
La première édition des vingt-deux fables du Dérivé du Romulus
anglo-latin
est due à M. Robert, qui, en 1825, les a publiées
flue que je me serai adonné. Section V. Dérivé complet du Romulus
anglo-latin
. § 1. — Examen du Dérivé complet. Le
eaucoup trop sommaire. En effet, les fables, qui, dérivées du Romulus
anglo-latin
, étaient par le fond communes aux quatre collecti
it, et ad nemus veniens in quercu resedit. Dérivé complet du Romulus
anglo-latin
. Corvus perfidie pinguem caseum in villa furatus
is, si vocis venustas responderet corpori. Dérivé complet du Romulus
anglo-latin
. In tota vita mea non vidi avem tibi similem in d
eux-mêmes : il a vu dans ce dérivé, non pas une imitation du Romulus
anglo-latin
, mais une sorte de thème latin fait sur la versio
on latine de la version anglaise, entre son texte et celui du Romulus
anglo-latin
, il n’existerait aucun rapport ; et, comme ce Rom
t prétendre que le texte de Nilant n’a pas donné naissance au Romulus
anglo-latin
. Mais il m’a semblé qu’il y avait là un acte de p
oir : que le Dérivé complet ne doit pas être confondu avec le Romulus
anglo-latin
, et que ce n’est pas davantage sur la traduction
voir ajouter que le Dérivé complet, quoique moins conforme au Romulus
anglo-latin
, non seulement n’est pas issu du Romulus Roberti,
e est moins éloigné que celui de cette collection du texte du Romulus
anglo-latin
. Mais ce serait tirer d’un fait vrai une déductio
en effet que, tout en étant plus que son co-dérivé l’image du Romulus
anglo-latin
, le Romulus Roberti ne soit plus récent. Sa simil
que aisément par ce fait qu’à l’époque où il a été composé le Romulus
anglo-latin
n’avait pas encore disparu. Quelque chose montre
ancien, ensuite parce que la collection du Dérivé complet du Romulus
anglo-latin
s’y trouve entière. Il forme un volume du petit f
occupée par deux collections de fables, le Dérivé complet du Romulus
anglo-latin
et le Dérivé d’Avianus en prose latine qui en est
cle. Il renferme, entre autres ouvrages, le Dérivé complet du Romulus
anglo-latin
, qui s’étend du feuillet 36 a, 1re col. au feuill
À la suite des deux tables viennent les fables dérivées du Romulus
anglo-latin
, dont le prologue annoncé par ces mots : Sequitu
e de l’Université de Göttingen, renferme le Dérivé complet du Romulus
anglo-latin
; il se trouve également dans un autre manuscrit
crits, viennent ordinairement à la suite du Dérivé complet du Romulus
anglo-latin
, enfin du feuillet 127 b au feuillet 145 a, les f
groupe tiré du Romulus primitif qui n’était pas entré dans le Romulus
anglo-latin
et qui, par suite, n’a pas été traduit par Marie
lterium cum glosis et tractatus varii. Le Dérivé complet du Romulus
anglo-latin
qu’il contient commence à la première colonne du
seum. Au British Museum la collection du Dérivé complet du Romulus
anglo-latin
est contenue dans un manuscrit in-4º du xive siè
lemand une traduction poétique des fables latines dérivées du Romulus
anglo-latin
. Cette traduction existe dans un manuscrit du xve
-même. J’ai précédemment expliqué, pages 725 et suiv., que le Romulus
anglo-latin
sur lequel le roi Henri Beau-Clerc avait fait sa
ort que sur les 86 fables il y en a 19 qui sont étrangères au Romulus
anglo-latin
et qui au contraire appartiennent toutes au Dériv
ttéralement suivies. En résumé, voici ce qui s’est passé : le Romulus
anglo-latin
a d’abord été composé en Angleterre, et je crois
nt la traduction anglaise, l’a mise en vers français. Puis le Romulus
anglo-latin
a subi la loi commune : il a été imité, et, tandi
le Dérivé hexamétrique a, comme les deux Dérivés en prose du Romulus
anglo-latin
et comme la traduction de Marie de France, fait p
xamétrique est dérivée, non pas du Romulus de Nilant, mais du Romulus
anglo-latin
. L’objection est sérieuse, et peut-être ceux qui
thèse est juste, elle ne prouvera qu’une chose : c’est que le Romulus
anglo-latin
devait être une copie presque littérale du Romulu
te. Dans ces conditions, alors que la collection du véritable Romulus
anglo-latin
a disparu, on ne me blâmera pas, je l’espère, d’a
t par la fable 121 De Lupo et Nauta dans le Dérivé complet du Romulus
anglo-latin
d’où l’une et l’autre ont été tirées, et les deux