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1 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
lle de Nilant. Nous verrons plus loin que le Romulus que j’appellerai anglo-latin et qui en était issu, la lui avait conservée, que
es mots en tête de sa préface : Romulus qui fu emperere, Le Romulus anglo-latin n’avait pas été seulement traduit en anglais. Il
La fable xxviii correspond à la sixième du Dérivé partiel du Romulus anglo-latin et à la cinquantième du Dérivé complet de ce Romu
et la seconde seule, dans les fables xxi du Dérivé partiel du Romulus anglo-latin et lix du Dérivé complet de ce Romulus. Enfin les
s sujets se retrouvent dans les Dérivés partiel et complet du Romulus anglo-latin , ont été empruntées à l’un ou à l’autre de ces Dé
pruntées à l’un ou à l’autre de ces Dérivés ou directement au Romulus anglo-latin lui-même. Mais ce n’est pas à dire, parce qu’il y
en même temps d’évidentes affinités avec le dérivé complet du Romulus anglo-latin , avec le Romulus de Munich et même avec les fable
ales sources : Romulus ordinaire.   Dérivé complet du Romulus anglo-latin . Eude 399.     Romulus de Munich.   1. L
sur Romulus, c’est-à-dire de la Préface du Dérivé complet du Romulus anglo-latin . De ce début il résulterait que, comme les fables
e était la copie littérale de la préface du Dérivé complet du Romulus anglo-latin dont on trouvera le texte dans le second volume d
éditions d’écolier, la copie du prologue du dérivé complet du Romulus anglo-latin . Fol. 2 a (a iiª) à 43 b (f iii b ). Fables de Wa
re plus exact, la paraphrase tant du Romulus ordinaire que du Romulus anglo-latin . La Bibliothèque Bodléienne, sous la cote Mortara
a été celui du Romulus de Nilant, car il a donné naissance au Romulus anglo-latin , d’où est indirectement sortie la traduction poét
 172.     Des deux derniers manuscrits, qui contiennent le Romulus anglo-latin , le plus important est celui qui porte la cote 17
attaché son nom. Chapitre II. Dérivés en prose latine. — Romulus anglo-latin et ses dérivés. Section I. Dissertation sur
glo-latin et ses dérivés. Section I. Dissertation sur le Romulus anglo-latin . J’ai dit que le Romulus de Nilant avait été l
M. Gaston Paris498, je la désignerai par la qualification de Romulus anglo-latin . C’est ce Romulus qui, avec ses dérivés, va faire
és, va faire l’objet de ce deuxième chapitre. § 1. — Âge du Romulus anglo-latin .     Le Romulus anglo-latin remonte à un temps
ième chapitre. § 1. — Âge du Romulus anglo-latin.     Le Romulus anglo-latin remonte à un temps relativement reculé. S’il avai
orte au prologue de cette collection de 136 fables dérivée du Romulus anglo-latin , dont il a déjà été question aux pages 294 et 478
e, je ne retiens de ce qui précède qu’une chose, c’est que le Romulus anglo-latin n’est pas postérieur au commencement du xiie  siè
ostérieur au commencement du xiie  siècle. § 2. — Texte du Romulus anglo-latin .     Lorsque j’ai publié ma première édition,
ma première édition, m’étant posé la question de savoir si le Romulus anglo-latin existait encore, j’avais cru en apercevoir un fra
 ; car on verra plus loin que des deux dérivés latins dont le Romulus anglo-latin a été le père, c’était celui qui lui ressemblait
time qui existait entre le Romulus de Nilant et ce mystérieux Romulus anglo-latin , dont j’ai à tort cru voir un fragment dans le Ro
evoir que le Romulus de Nilant, s’il ne doit pas être confondu avec l’ anglo-latin , en a été le point de départ. L’examen auquel je
ivre II de Phèdre. N’en doit-on pas forcément conclure que le Romulus anglo-latin avait eu lui-même pour première origine le Romulu
te le nom de Nilant. Comment pourrait-il en être ainsi, si le Romulus anglo-latin , dont la collection de 136 fables est dérivée, n’
donc bien établie. On m’objectera peut-être, en l’absence du Romulus anglo-latin , que rien ne prouve que ce soit lui qui soit issu
mulus primitif, et qui ont été nécessairement puisées dans le Romulus anglo-latin placé entre eux et le texte de Nilant. On acquerr
certitude que ce texte n’a pu être une imitation partielle du Romulus anglo-latin . § 3. — Détermination du nombre des fables.
fables.     L’importance qu’au moyen âge on a attribuée au Romulus anglo-latin me fait un devoir de ne pas clore cette dissertat
aurai bientôt à parler plus amplement, étaient un fragment du Romulus anglo-latin et que Marie avait dû composer sa version poétiqu
ables et que la collection que je prenais pour un fragment du Romulus anglo-latin en offre une qui n’existe pas dans sa version, ce
que comme des dérivés, l’un direct, l’autre très indirect, du Romulus anglo-latin , ne renfermaient pas de fables étrangères à ce Ro
pas. Le premier élément à faire entrer dans la composition du Romulus anglo-latin , c’est le texte du Romulus de Nilant. Mais dans l
éléments du Dérivé. Ce qui semble en ressortir, c’est que le Romulus anglo-latin dont elle est indirectement issue, embrassait, sa
nt certainement pas été ajoutée par Marie, a dû appartenir au Romulus anglo-latin , ce qui en élève le nombre total à 114. Reste à e
es, je n’hésite pas à penser qu’elles figuraient bien dans le Romulus anglo-latin et que, si Marie les a omises, c’est parce qu’ell
Dérivé de 136 fables, n’avait pas été trouvée par lui dans le Romulus anglo-latin . Quant aux trois dernières fables, la place qui l
quence, j’établis de la façon suivante la liste des fables du Romulus anglo-latin  : Romulus anglo-latin. Romulus primitif.
açon suivante la liste des fables du Romulus anglo-latin : Romulus anglo-latin . Romulus primitif. 1. Le Coq et la Perle. I,
anglaise. De ce qui a déjà été expliqué il ressort que le Romulus anglo-latin a, peu de temps après son apparition, été traduit
tion en vers français de Marie de France. Une étude sur le Romulus anglo-latin ne serait pas complète, si elle n’était pas au mo
latine correspondante dans les Dérivés partiel et complet du Romulus anglo-latin . Traduction de Marie. Dérivé partiel. Déri
re moitié du xve  siècle. Section IV. Dérivé partiel du Romulus anglo-latin . § 1er. — Examen du Dérivé partiel.     E
berti, et dans lesquelles j’ai cru reconnaître un fragment du Romulus anglo-latin , et c’est à ce titre que je les ai a mon tour int
liqué, a soutenu que, si rapproché qu’il fût par son texte du Romulus anglo-latin , il en était, non pas un fragment, mais un dérivé
’ils existaient déjà dans la traduction anglaise faite sur le Romulus anglo-latin , dont celui de M. Robert n’a pu dès lors être qu’
dernier texte, non pas un fragment, mais un dérivé partiel du Romulus anglo-latin , en revanche il ne me paraît pas possible de le c
le modèle. Or, il ne paraît pas en être ainsi. Sans doute le Romulus anglo-latin a péri ; mais il est permis de croire que dans la
croire, considérer ce recueil comme une imitation abrégée du Romulus anglo-latin  ? Adopter cette idée serait commettre une grave e
uatre premières, du Romulus primitif, les dix-huit autres, du Romulus anglo-latin . Or, si les quatre premières, c’est-à-dire celles
lus primitif, celui du Romulus de Nilant à défaut de celui du Romulus anglo-latin et celui du Romulus Roberti. Pour simplifier les
e a été substituée à la Fourmi. Mais est-ce à ce Dérivé ou au Romulus anglo-latin lui-même qu’elle doit son existence ? Les fables
se rapproche le plus du Romulus primitif, source indirecte du Romulus anglo-latin . Il est clair que si c’est le Romulus Roberti qui
à la fable du Renard et du Corbeau. Ici, à défaut du texte du Romulus anglo-latin , nous possédons celui du Romulus de Nilant, qui e
est donc pas douteux que c’est, non pas de ce Dérivé, mais du Romulus anglo-latin qu’il descend. On peut remarquer aussi que de cet
nfin que, loin d’avoir donné le jour au Romulus de Nilant, le Romulus anglo-latin l’a reçu de lui. J’arrive maintenant à la fable d
et qu’ils sont nés d’un auteur commun qui ne peut être que le Romulus anglo-latin . Romulus de Nilant : Tunc ille ait. Nullus mihi
ls ont été engendrés par une collection interposée qui est le Romulus anglo-latin . Il y a même ici, entre les deux Dérivés partiel
. Et cette collection intermédiaire ne peut être autre que le Romulus anglo-latin  ; car Marie, qui a indirectement exécuté sa tradu
est que le texte du Romulus de Robert s’est tenu plus près du Romulus anglo-latin que celui du Dérivé complet. Ainsi, comme la vers
es deux collections dérivent d’un auteur commun qui serait le Romulus anglo-latin . Mais, à défaut du texte latin, on peut, à l’aide
remière version qui, sans nul doute, avait suivi pas à pas le Romulus anglo-latin , il faut en induire que non seulement le Romulus
Dérivé complet, mais qu’il est même plus conforme que lui au Romulus anglo-latin qui est leur auteur commun. Je pourrais me livrer
inaire, les fables du Romulus Roberti sont toutes dérivées du Romulus anglo-latin dont elles s’étaient moins écartées que celles du
ent que, dans ma première édition, j’aie pu confondre avec le Romulus anglo-latin celui de M. Robert et que, dans celle-ci, je donn
dans le Romulus primitif et dans la traduction de Marie : Romulus anglo-latin . Romulus primitif. Traduction de Marie. 1.
.     Ainsi que je l’ai dit, le texte du Dérivé partiel du Romulus anglo-latin n’existe que dans deux manuscrits, appartenant à
tres particuliers, les vingt-deux fables du Dérivé partiel du Romulus anglo-latin , qui se terminent vers le bas de la deuxième colo
sans intervalle apparent, les vingt-deux fables du Dérivé du Romulus anglo-latin , qui, au bas de la première colonne du feuillet 1
    La première édition des vingt-deux fables du Dérivé du Romulus anglo-latin est due à M. Robert, qui, en 1825, les a publiées
flue que je me serai adonné. Section V. Dérivé complet du Romulus anglo-latin . § 1. — Examen du Dérivé complet.     Le
eaucoup trop sommaire. En effet, les fables, qui, dérivées du Romulus anglo-latin , étaient par le fond communes aux quatre collecti
it, et ad nemus veniens in quercu resedit. Dérivé complet du Romulus anglo-latin . Corvus perfidie pinguem caseum in villa furatus
is, si vocis venustas responderet corpori. Dérivé complet du Romulus anglo-latin . In tota vita mea non vidi avem tibi similem in d
eux-mêmes : il a vu dans ce dérivé, non pas une imitation du Romulus anglo-latin , mais une sorte de thème latin fait sur la versio
on latine de la version anglaise, entre son texte et celui du Romulus anglo-latin , il n’existerait aucun rapport ; et, comme ce Rom
t prétendre que le texte de Nilant n’a pas donné naissance au Romulus anglo-latin . Mais il m’a semblé qu’il y avait là un acte de p
oir : que le Dérivé complet ne doit pas être confondu avec le Romulus anglo-latin , et que ce n’est pas davantage sur la traduction
voir ajouter que le Dérivé complet, quoique moins conforme au Romulus anglo-latin , non seulement n’est pas issu du Romulus Roberti,
e est moins éloigné que celui de cette collection du texte du Romulus anglo-latin . Mais ce serait tirer d’un fait vrai une déductio
en effet que, tout en étant plus que son co-dérivé l’image du Romulus anglo-latin , le Romulus Roberti ne soit plus récent. Sa simil
que aisément par ce fait qu’à l’époque où il a été composé le Romulus anglo-latin n’avait pas encore disparu. Quelque chose montre
ancien, ensuite parce que la collection du Dérivé complet du Romulus anglo-latin s’y trouve entière. Il forme un volume du petit f
occupée par deux collections de fables, le Dérivé complet du Romulus anglo-latin et le Dérivé d’Avianus en prose latine qui en est
cle. Il renferme, entre autres ouvrages, le Dérivé complet du Romulus anglo-latin , qui s’étend du feuillet 36 a, 1re col. au feuill
À la suite des deux tables viennent les fables dérivées du Romulus anglo-latin , dont le prologue annoncé par ces mots : Sequitu
e de l’Université de Göttingen, renferme le Dérivé complet du Romulus anglo-latin  ; il se trouve également dans un autre manuscrit
crits, viennent ordinairement à la suite du Dérivé complet du Romulus anglo-latin , enfin du feuillet 127 b au feuillet 145 a, les f
groupe tiré du Romulus primitif qui n’était pas entré dans le Romulus anglo-latin et qui, par suite, n’a pas été traduit par Marie
lterium cum glosis et tractatus varii. Le Dérivé complet du Romulus anglo-latin qu’il contient commence à la première colonne du
seum. Au British Museum la collection du Dérivé complet du Romulus anglo-latin est contenue dans un manuscrit in-4º du xive  siè
lemand une traduction poétique des fables latines dérivées du Romulus anglo-latin . Cette traduction existe dans un manuscrit du xve
-même. J’ai précédemment expliqué, pages 725 et suiv., que le Romulus anglo-latin sur lequel le roi Henri Beau-Clerc avait fait sa
ort que sur les 86 fables il y en a 19 qui sont étrangères au Romulus anglo-latin et qui au contraire appartiennent toutes au Dériv
ttéralement suivies. En résumé, voici ce qui s’est passé : le Romulus anglo-latin a d’abord été composé en Angleterre, et je crois
nt la traduction anglaise, l’a mise en vers français. Puis le Romulus anglo-latin a subi la loi commune : il a été imité, et, tandi
le Dérivé hexamétrique a, comme les deux Dérivés en prose du Romulus anglo-latin et comme la traduction de Marie de France, fait p
xamétrique est dérivée, non pas du Romulus de Nilant, mais du Romulus anglo-latin . L’objection est sérieuse, et peut-être ceux qui
thèse est juste, elle ne prouvera qu’une chose : c’est que le Romulus anglo-latin devait être une copie presque littérale du Romulu
te. Dans ces conditions, alors que la collection du véritable Romulus anglo-latin a disparu, on ne me blâmera pas, je l’espère, d’a
t par la fable 121 De Lupo et Nauta dans le Dérivé complet du Romulus anglo-latin d’où l’une et l’autre ont été tirées, et les deux
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