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1 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXX. Du Loup, et de la Teste peinte. »
it voulu entendre par là des traicts de visage, et des proportions de corps , ce seroit rendre ces termes ridicules, puis que
le qui aura plus d’esprit et plus de Vertu. Mais quant à la beauté du corps , elle consiste en certaine proportion de membres,
oles les advantages qu’emporte la beauté de l’ame par dessus celle du corps . Le premier est celuy que nous avons desja touché
grand par dessus tout ce qui est dans le monde : Or que la beauté du corps nous rende semblables aux animaux, cela se découv
ion ; Et ne sert de rien de dire, qu’ils n’ont pas les traits de leur corps semblables aux nostres, puis qu’il est certain qu
quant au premier avantage que la beauté de l’ame emporte sur celle du corps . Le second consiste en la noblesse, qui est d’aut
plus sublime en elle, que l’ame est infiniment plus excellente que le corps  ; Et le troisiéme se remarque par la durée. Car l
le corps ; Et le troisiéme se remarque par la durée. Car la beauté du corps n’ayant tout au plus que douze ou quinze ans à pa
ng toutes les préeminences de la beauté de l’ame par dessus celles du corps . Il vaut donc mieux se contenter de ce que nous e
2 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CX. Du Renard, et du Leopard. »
toy, qui n’est pas petit, c’est d’avoir l’esprit madré, et non pas le corps  ». Remarque sur la cent-dixiesme Fable. Il n
redire icy les advantages que la beauté de l’ame emporte sur celle du corps . Nous avons traité ce suject assez amplement, pou
dans le monde qui souhaittent plus ardemment la possession d’un beau corps , que celle d’un bel esprit, si est-ce qu’il est i
3 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 289 » pp. 362-362
Chambry 289 Chambry 289.1 Οὐρὰ καὶ μέλη ὄφεως — La queue et le corps du serpent. Οὐρά ποτε ὄφεως ἠξίου πρώτη προάγ
e dessous. La queue commanda et conduisit, tirant à l’aveugle tout le corps , tant qu’enfin elle tomba dans un trou plein de p
trou plein de pierres, où le serpent se meurtrit l’échine et tout le corps . Alors elle s’adressa, flatteuse et suppliante, à
4 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Description du corps, et de la vivacité de son esprit. Chapitre II. »
Description du corps , et de la vivacité de son esprit. Chapitre II.
happer d’une condition servile. Mais quelque imparfaict qu’il fust de corps , cela n’empeschoit pas, qu’il n’eust naturellemen
5 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XII. Le Dragon à plusieurs testes, et le Dragon à plusieurs queuës. » p. 
s’effraye.
 Je n’en eus toutefois que la peur sans le mal.
 Jamais le corps de l’animal
 Ne pût venir vers moy, ni trouver d’
là saisi derechef
 D’étonnement et d’épouvante.
 Ce chef passe, et le corps , et chaque queuë aussi.
 Rien ne les empescha ; l
6 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 37 » pp. 12-12
dit : « Combien je suis plus beau que toi, moi qui suis varié, non de corps , mais d’esprit. » Cette fable montre que les orne
montre que les ornements de l’esprit sont préférables à la beauté du corps . Chambry 37.2 Aliter — Autre version Τῆ
7 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVI. Du Ventre, et des autres Membres. »
ande. Ainsi le Ventre ne peut perir, que toutes les autres parties du Corps ne perissent, et tel fut l’effect de l’envie qu’i
au Mont Aventin, avec une ferme resolution de n’entrer plus en mesme corps que le Senat, on députa vers luy Menenius Agrippa
te Fable, et leur fit voir par l’exemple du ventre, et des parties du corps humain, la mutuelle dépendance qu’a le Senat avec
8 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XV. De l’Asne, et du Chien. »
s produits esgalement, composez de pieces substantielles, qui sont le corps et l’ame, et derechef nous ayant fait participer
galement individus de leur espece. Ils estoient composez d’ame, et de corps , et derechef l’ame et le corps de tous les deux e
ce. Ils estoient composez d’ame, et de corps, et derechef l’ame et le corps de tous les deux estoient doüez de facultez natur
Car la complexion de Milon le Crotoniate estoit plus robuste quant au corps , et le rendoit par consequent plus capable que to
ue la gentillesse du Bouffon consiste aux postures, et au maniment du corps , comme aux Histrions, et aux Pantomimes ; soit qu
9 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 214 » pp. 146-146
a 99 Ca 95. Un lion dormait ; une souris courut tout le long de son corps . Le lion s’éveilla et se tourna dans tous les sen
la souris, mais j’ai été surpris que quelqu’un ait osé courir sur le corps du lion endormi. » Cette fable montre que les hom
10 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XX. L’Ours et les deux Compagnons. » p. 65
; Ayant quelque part oüy dire Que l’Ours s’acharne peu souvent Sur un corps qui ne vit, ne meut, ny ne respire. Seigneur Ours
spire. Seigneur Ours, comme un sot, donna dans ce panneau. Il void ce corps gisant, le croit privé de vie, Et, de peur de sup
11 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XVII. Le Chien qui lâche sa proye pour l’ombre. » p. 133
agitée. A toute peine il regagna les bords, Et n’eut ny l’ombre ny le corps .
12 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du Pays, et de la condition d’Esope. Chapitre J . »
ant fait naistre Esope d’un Esprit libre, la Loy des hommes livra son corps à la servitude. Elle ne pût toutesfois ny corromp
rit, ny le mettre hors de son assiette, quoy qu’elle transportast son corps en plusieurs lieux, et en diverses affaires.
13 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIX. De la Belette, et du Renard. »
qui entre fort aisément par l’ouverture d’une cloison, quand il a le corps déchargé de graisse, que peut-il signifier plus à
i represente par sa pasleur je ne sçay quelle abstinence des aises du corps . D’ailleurs, ils ont rendu l’accés du Mont Parnas
e d’affranchir l’Estat de sa sujection, ne pouvoit pas tomber dans un corps enflé de delices, et assouvy de voluptez ; mais q
14 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XIII. La Poule aux œufs d’or. » p. 87
it la Fable, Pondoit tous les jours un œuf d’or. Il crut que dans son corps elle avoit un tresor. Il la tua, l’ouvrit, et la
15 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IX. Du Sanglier, et de l’Asne. »
my. Le mesme arrive ordinairement aux fiévres, et aux intemperies des corps humains. Car la fiévre estant proprement un comba
a pas tout à faict pour la repousser, et ne causera point dans nostre corps ceste generalle alteration, que nous voulons sign
le Poëte, C’est assez de victoire au Lion genereux De terrasser les corps , et de se voir sur eux. Le mesme effet de Nobles
fet de Noblesse se trouve en l’Ours, qui ne met jamais la dent sur un corps mort, à cause, comme je croy, qu’il est incapable
16 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 349 » p. 229
e fleurit que pendant la saison du printemps, tandis que moi, j’ai un corps qui défie même l’hiver. » Cette fable montre qu’i
17 (1180) Fables « Marie de France, n° 92. Le corbeau et son petit » p. 679
er n[e]’en ses meins rien manïer, [me] dei jeo dunc[es] remüer ? » Li corps respunt : « Laisse m’ester ! Vole par tei, si te
18 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 121 » p. 108
es hommes de grande taille, le breuvage n’arrivant pas dans tout leur corps , eurent moins de raison que les autres. Cette fab
19 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XVII. La Belette entrée dans un Grenier. » p. 24
XVII. La Belette entrée dans un Grenier. Damoiselle Belette au corps long et floüet,
 Entra dans un Grenier par un tro
20 (1180) Fables « Marie de France, n° 67. Le corbeau qui trouve des plumes de paon » p. 576
[de]batirent, [e] si pis purent, pis li firent. Dunc [s’en] revolt as corps aler, si cum einz fist, corp resembler ; mes il l
21 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIV. Du Singe, et du Renard. »
des temps fist qu’ils se détromperent enfin, quant à l’excellence du corps , et trouverent qu’il y avoit une plus noble et pl
es belles personnes foibles et stupides ; et au contraire quantité de corps monstrueux, doüez d’un entendement extraordinaire
mais creu que la Souveraineté se peust acquerir par le seul merite du corps , mais qu’au contraire, elle estoit deuë aux excel
22 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XVII. Le Liévre et la Perdrix. » p. 473
Briffaut. Enfin il se trahit luy-mesme Par les esprits sortans de son corps échauffé. Miraut sur leur odeur ayant philosophé,
23 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XVI. Le Corbeau voulant imiter l’Aigle. » p. 2
t, en le couvrant des yeux, Je ne sçay qui fut ta nourrice ; Mais ton corps me paroist en merveilleux état : Tu me serviras d
24 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VII. L’Yvrogne et sa femme. » p. 246
isir. A son réveil il treuve
 L’attirail de la mort à l’entour de son corps ,
 Un luminaire, un drap des morts.
 Oh ! dit-il,
25 (1180) Fables « Marie de France, n° 13. Le corbeau et le renard » p. 124
us ses chanz cum est ses cors, il vaudreit meuz que nul fin ors. » Li corps se oï si bien loër quë en tut le mund n’ot sun pe
26 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XVI. La Femme noyée. » p. 682
oit fini ses jours par un sort déplorable,
 Son Epoux en cherchoit le corps ,
 Pour luy rendre en cette avanture
 Les honneurs
27 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 43 » pp. 27-27
n’a pas de cervelle. » Cette fable convient aux hommes magnifiques de corps , mais pauvres de jugement.
28 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSIEUR. MONSIEUR. DE SAINCT SYMON, premier Gentil-homme de la Chambre. du Roy, et son premier Escuyer. »
a Chambre du Roy, et son premier Escuyer. MONSIEUR, La deformité du corps estant, comme elle est, une marque ordinaire de c
et jamais homme n’a mieux que luy fait mentir les Physionomistes. Son corps est esclave d’un maistre ; mais son ame est libre
29 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
homme, autant qu’une chose le peut estre, c’est à dire, à l’ame et au corps tout ensemble. Pour ce qui est de l’ame, on m’adv
intenant s’il n’est point vray qu’elle ne haste pas moins la ruyne du corps . Il n’y a point de doute qu’il faut que le corps
as moins la ruyne du corps. Il n’y a point de doute qu’il faut que le corps perisse, d’autant qu’il est materiel, et par cons
iche qu’au pauvre, et par consequent la richesse est plus ruyneuse au corps , que la mediocrité. Quant à la derniere partie de
30 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 354 » pp. 228-228
es, s’envolèrent ; mais les oies, retardées par la pesanteur de leurs corps , furent prises. Il en est ainsi chez les hommes :
31 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXV. Des Liévres craignans sans cause. »
à propos ? que ne prenons nous courage ? Certes nous sommes agiles de corps , mais lasches de cœur. Sus donc, ne nous enfuyons
32 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XXI. L’œil du Maistre. » p. 492
nt cent tours ; L’Intendant mesme, et pas un d’aventure N’apperçut ny corps ny ramure, Ny Cerf enfin. L’habitant des forests
33 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Partement d’Esope, et son arrivée en Lydie. Chapitre XXIV. »
ersonne, et si l’on peut blasmer quelque chose en moy, c’est qu’en un corps chetif et difforme, je loge une ame qui ne sçauro
34 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — II. Les Membres et l’Estomach. » p. 130
sté,
 1Messer Gaster en est l’image.
 S’il a quelque besoin, tout le corps s’en ressent.
 De travailler pour luy les membres
35 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
apres la mort. Tesmoin le Chien du Poëte Hesiode, qui demeura prés du corps de ce grand homme, jusques à ce que des survenant
conte d’un autre Chien, qui fit un duel contre un homme, pour prouver corps à corps l’assassinat de son Maistre ; et de cela
un autre Chien, qui fit un duel contre un homme, pour prouver corps à corps l’assassinat de son Maistre ; et de cela il en ar
ayant publié par toute l’Italie, que les ames humaines passoient d’un corps à l’autre jusques à la fin des siecles, donna suj
ts, que les esprits vertueux avoient leur retraicte asseurée dans des corps aggreables et tranquilles, comme sont le Cygne, l
des autres ; Puis il disoit, que ces mesmes ames rentroient dans des corps humains, et revenoient faire une course en leur p
olles, nous voyons bien en quoy l’homme convient avec tous les autres corps de la nature, à sçavoir en l’estre, et pareilleme
ont en grand nombre par dessus nous, comme la force et l’addresse du corps , joincte à la perfection de tous les sens ; et en
stres. Ce qui ne seroit point, à la verité, si avec les advantages du corps , la Nature leur avoit donné la faculté de discour
36 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 207 » pp. 150-150
1 Mb 97 Ca 98. Un lion dormait ; un rat s’en vint trottiner sur son corps . Le lion, se réveillant, le saisit, et il allait
37 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XIII. L’Astrologue qui se laisse tomber dans un puits. » p. 40
irer, D’amener les saisons, de meurir les semences, De verser sur les corps certaines influences. Du reste, en quoy répond au
38 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »
en question, si c’est une chose réellement faisable de transmuër les corps des uns aux autres ; ou si ce qu’on nous raconte
a Magicienne, à qui ils ont donné le pouvoir de changer en bestes les corps des hommes, pour monstrer par là que les vices im
p vieille, ils loüeront l’assemblage du bon jugement avecque celuy du corps . Si elle est trop jeune, ils nous diront que son
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du second service de Langues. Chapitre XV. »
peur que ce poinctilleux ne te fasse devenir fol, Car tel qu’est son corps , tel est son esprit » ; Mais Esope le renvoya bie
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXV. De la Nourrice, et du Loup. »
e, et que neantmoins elle produise ses effets differamment, selon les corps où elle est infuse, et les organes qu’elle y renc
t ceder, soit quant aux conditions de l’esprit, soit pour la force du corps . Ce qui n’est pas seulement ordinaire en nostre e
41 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 16 » pp. 279-279
u repos. Il suivit le conseil, se laissa tomber et se froissa tout le corps . Son maître ayant fait venir le vétérinaire, lui
42 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 150 » pp. 84-84
er passé, il revint dans l’île. Son camarade le voyant gras et en bon corps , lui rappela sa promesse et lui reprocha de ne lu
43 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXX. De la Mouche. »
efuser rien à ses sens, et de vivre pour la seule satisfaction de son corps , sans trouver sa fin avant l’âge. Quelqu’un de ce
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXV. De la Chauue-souris, et du Buisson, et du Plongeon. »
t de ceste Fable est à peu prés celuy-cy. Quand il arrive que dans un corps Politique quelques-uns des Membres sont lâches et
45 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — II. Le Lion et le Chasseur. » p. 326
e, Venant de perdre un Chien de bonne race, Qu’il soupçonnoit dans le corps d’un Lion, Vid un Berger. Enseigne-moy, de grace,
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIX. De la femelle du Singe, et de ses deux Enfants. »
ussi bien qu’en Roy ? D’où luy venoit ceste vigueur extraordinaire de corps , sinon de sa forte nourriture ? Peut-on pas dire
ettre au monde des Miserables abandonnez à toutes les delicatesses du corps , et à tous les débordements de l’ame ! Mais je re
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »
ement en son jour, qu’il ne s’y remarque de l’ombrage. Les beautez du corps éclattent bien, mais les vertus de son ame demeur
d’une jeune femme, ils ont d’ailleurs le visage déguisé de rides, le corps catarreux, et l’esprit bizarre pour l’ordinaire.
assez puissante dans le monde, pour nous faire resoudre à espouser un corps imparfaict et dégoustant, qui affadit nos plaisir
48 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 76 » pp. 50-50
ns la chambre nuptiale, Aphrodite, voulant savoir si, en changeant de corps , la chatte avait aussi changé de caractère, lâcha
49 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVIII. Du Chevreau, et du Loup. »
tres hommes. Mais elle a les bras liez, pource qu’estant logée en des corps foibles et timides, elle ne peut s’en ayder pour
50 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVII. Du Liévre, et de la Tortuë. »
i, pour en parler sainement, ny la beauté de l’esprit, ny la force du corps , ne sont que des qualitez inutiles à l’homme, s’i
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE L. Du Renard, et des Chasseurs. »
t des gemissements dans la basse court, et vid un peu apres entrer le corps mort de son fils, qu’on apportoit en la chambre.
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIV. D’un Laboureur et de ses Enfants. »
’elle est dispersée. Je ne m’arresteray pas à faire une induction des corps mixtes, et des Elemens, pour prouver cette verité
53 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVIII. D’un Oye, et de son Maistre. »
t à mort, sur la creance qu’il eust qu’elle avoit apparemment dans le corps une grande quantité de ce metail ; Mais le Malheu
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVII. Du Taureau, et du Rat. »
honneur que de les appeller ses membres. Que si les parties de nostre corps veillent à la conservation de leurs compagnes, si
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIII. Du Corbeau, et du Renard. »
s qu’à nostre fortune, ou à nostre vie, et n’essayent à ruyner que le corps  ; au lieu que le flatteur destruict entierement l
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVII. Du Tygre, et du Renard. »
lques-uns de nos Discours precedents, la Nature repare les defauts du corps par les qualitez de l’esprit, de sorte qu’il arri
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIX. Du Loup, et du Renard. »
n Vautour ronge sans cesse le cœur. Or ce qu’ils nous representent ce corps énorme et prodigieux, de l’étenduë de neuf arpent
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSEIGNEUR. MOROSINI, AMBASSADEUR. ORDINAIRE DE LA. SERENISSIME REPUBLIQVE. DE VENISE, PRES DE SA MAJESTÉ. TRES-CHRESTIENNE. »
flater, que la beauté de son Ame a si bien reparé les defauts de son Corps , que par un Genie extraordinaire, il a regné sur
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE X. Du Rat de Ville et de celuy de Village. »
se plaire. Tantost on se divertit à la chasse, où parmy l’exercice du corps , l’esprit ne reçoit pas une petite satisfaction.
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De l’affranchissement d’Esope. Chapitre XXIII. »
arrester, et non pas à son visage, puis que bien souvent dans un laid corps , la Nature ne laisse pas de cacher une belle ame 
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope est derechef vendu. Chapitre VII. »
uvoit s’accommoder d’aucun habit, pour estre contre-faict en tout son corps , il s’advisa de le couvrir d’un meschant sac. L’a
62 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
ce, pour trouver où se plaire. Ils n’addressent pas leurs desirs à un corps moins noble que le leur. La nature humaine est le
ne se font point voir à nous, qu’il n’en arrive ou la découverte d’un corps mort, ou celle de quelque thresor caché. Que cher
63 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
Seine, le 1er novembre 1596, jour anniversaire de sa naissance. « Son corps , dit Adry78, fut transporté à Troyes, où ses comp
tes lui rendirent des honneurs sans exemple. Toutes les compagnies en corps assistèrent aux obsèques de Pierre Pithou, et le
rnière ligne de la fable précédente est entièrement remplie. Quant au corps de la fable, il commence toujours avec la ligne,
même un feuillet déchiré à la fin, et il y en avait d’autres dans le corps de l’ouvrage. M. Pithou en fait la remarque, et i
l’observation, comme le dit M. Adry, qu’il y ait des lacunes dans le corps de l’ouvrage. Quant à ce prétendu feuillet déchir
est pas tout à fait à tort que Burmann l’a accusé d’avoir dénaturé le corps même des fables182. Sa critique ne porte pas très
barreau, les orateurs s’en étaient servis quelquefois pour donner un corps à leur pensée. Mais elles avaient toujours été un
ème hypothèse. « Il a existé, dit-il, au commencement du moyen âge un corps de fables ésopiques, tiré d’un certain nombre d’a
er, à faire lui-même le sacrifice de la partie la plus estimée de son corps , il cite, à l’appui de cette tradition antique, c
teur comme un simple commentaire, a été imprimé en caractères du même corps que ceux du texte des fables. La préface en vers
deux colonnes, offre cette particularité que la lettre v, qui dans le corps des mots est remplacée par un u, conserve au comm
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