it voulu entendre par là des traicts de visage, et des proportions de
corps
, ce seroit rendre ces termes ridicules, puis que
le qui aura plus d’esprit et plus de Vertu. Mais quant à la beauté du
corps
, elle consiste en certaine proportion de membres,
oles les advantages qu’emporte la beauté de l’ame par dessus celle du
corps
. Le premier est celuy que nous avons desja touché
grand par dessus tout ce qui est dans le monde : Or que la beauté du
corps
nous rende semblables aux animaux, cela se découv
ion ; Et ne sert de rien de dire, qu’ils n’ont pas les traits de leur
corps
semblables aux nostres, puis qu’il est certain qu
quant au premier avantage que la beauté de l’ame emporte sur celle du
corps
. Le second consiste en la noblesse, qui est d’aut
plus sublime en elle, que l’ame est infiniment plus excellente que le
corps
; Et le troisiéme se remarque par la durée. Car l
le corps ; Et le troisiéme se remarque par la durée. Car la beauté du
corps
n’ayant tout au plus que douze ou quinze ans à pa
ng toutes les préeminences de la beauté de l’ame par dessus celles du
corps
. Il vaut donc mieux se contenter de ce que nous e
toy, qui n’est pas petit, c’est d’avoir l’esprit madré, et non pas le
corps
». Remarque sur la cent-dixiesme Fable. Il n
redire icy les advantages que la beauté de l’ame emporte sur celle du
corps
. Nous avons traité ce suject assez amplement, pou
dans le monde qui souhaittent plus ardemment la possession d’un beau
corps
, que celle d’un bel esprit, si est-ce qu’il est i
Chambry 289 Chambry 289.1 Οὐρὰ καὶ μέλη ὄφεως — La queue et le
corps
du serpent. Οὐρά ποτε ὄφεως ἠξίου πρώτη προάγ
e dessous. La queue commanda et conduisit, tirant à l’aveugle tout le
corps
, tant qu’enfin elle tomba dans un trou plein de p
trou plein de pierres, où le serpent se meurtrit l’échine et tout le
corps
. Alors elle s’adressa, flatteuse et suppliante, à
Description du
corps
, et de la vivacité de son esprit. Chapitre II.
happer d’une condition servile. Mais quelque imparfaict qu’il fust de
corps
, cela n’empeschoit pas, qu’il n’eust naturellemen
s’effraye.
Je n’en eus toutefois que la peur sans le mal.
Jamais le
corps
de l’animal
Ne pût venir vers moy, ni trouver d’
là saisi derechef
D’étonnement et d’épouvante.
Ce chef passe, et le
corps
, et chaque queuë aussi.
Rien ne les empescha ; l
dit : « Combien je suis plus beau que toi, moi qui suis varié, non de
corps
, mais d’esprit. » Cette fable montre que les orne
montre que les ornements de l’esprit sont préférables à la beauté du
corps
. Chambry 37.2 Aliter — Autre version Τῆ
ande. Ainsi le Ventre ne peut perir, que toutes les autres parties du
Corps
ne perissent, et tel fut l’effect de l’envie qu’i
au Mont Aventin, avec une ferme resolution de n’entrer plus en mesme
corps
que le Senat, on députa vers luy Menenius Agrippa
te Fable, et leur fit voir par l’exemple du ventre, et des parties du
corps
humain, la mutuelle dépendance qu’a le Senat avec
s produits esgalement, composez de pieces substantielles, qui sont le
corps
et l’ame, et derechef nous ayant fait participer
galement individus de leur espece. Ils estoient composez d’ame, et de
corps
, et derechef l’ame et le corps de tous les deux e
ce. Ils estoient composez d’ame, et de corps, et derechef l’ame et le
corps
de tous les deux estoient doüez de facultez natur
Car la complexion de Milon le Crotoniate estoit plus robuste quant au
corps
, et le rendoit par consequent plus capable que to
ue la gentillesse du Bouffon consiste aux postures, et au maniment du
corps
, comme aux Histrions, et aux Pantomimes ; soit qu
a 99 Ca 95. Un lion dormait ; une souris courut tout le long de son
corps
. Le lion s’éveilla et se tourna dans tous les sen
la souris, mais j’ai été surpris que quelqu’un ait osé courir sur le
corps
du lion endormi. » Cette fable montre que les hom
; Ayant quelque part oüy dire Que l’Ours s’acharne peu souvent Sur un
corps
qui ne vit, ne meut, ny ne respire. Seigneur Ours
spire. Seigneur Ours, comme un sot, donna dans ce panneau. Il void ce
corps
gisant, le croit privé de vie, Et, de peur de sup
agitée. A toute peine il regagna les bords, Et n’eut ny l’ombre ny le
corps
.
ant fait naistre Esope d’un Esprit libre, la Loy des hommes livra son
corps
à la servitude. Elle ne pût toutesfois ny corromp
rit, ny le mettre hors de son assiette, quoy qu’elle transportast son
corps
en plusieurs lieux, et en diverses affaires.
qui entre fort aisément par l’ouverture d’une cloison, quand il a le
corps
déchargé de graisse, que peut-il signifier plus à
i represente par sa pasleur je ne sçay quelle abstinence des aises du
corps
. D’ailleurs, ils ont rendu l’accés du Mont Parnas
e d’affranchir l’Estat de sa sujection, ne pouvoit pas tomber dans un
corps
enflé de delices, et assouvy de voluptez ; mais q
it la Fable, Pondoit tous les jours un œuf d’or. Il crut que dans son
corps
elle avoit un tresor. Il la tua, l’ouvrit, et la
my. Le mesme arrive ordinairement aux fiévres, et aux intemperies des
corps
humains. Car la fiévre estant proprement un comba
a pas tout à faict pour la repousser, et ne causera point dans nostre
corps
ceste generalle alteration, que nous voulons sign
le Poëte, C’est assez de victoire au Lion genereux De terrasser les
corps
, et de se voir sur eux. Le mesme effet de Nobles
fet de Noblesse se trouve en l’Ours, qui ne met jamais la dent sur un
corps
mort, à cause, comme je croy, qu’il est incapable
e fleurit que pendant la saison du printemps, tandis que moi, j’ai un
corps
qui défie même l’hiver. » Cette fable montre qu’i
er n[e]’en ses meins rien manïer, [me] dei jeo dunc[es] remüer ? » Li
corps
respunt : « Laisse m’ester ! Vole par tei, si te
es hommes de grande taille, le breuvage n’arrivant pas dans tout leur
corps
, eurent moins de raison que les autres. Cette fab
XVII. La Belette entrée dans un Grenier. Damoiselle Belette au
corps
long et floüet,
Entra dans un Grenier par un tro
[de]batirent, [e] si pis purent, pis li firent. Dunc [s’en] revolt as
corps
aler, si cum einz fist, corp resembler ; mes il l
des temps fist qu’ils se détromperent enfin, quant à l’excellence du
corps
, et trouverent qu’il y avoit une plus noble et pl
es belles personnes foibles et stupides ; et au contraire quantité de
corps
monstrueux, doüez d’un entendement extraordinaire
mais creu que la Souveraineté se peust acquerir par le seul merite du
corps
, mais qu’au contraire, elle estoit deuë aux excel
Briffaut. Enfin il se trahit luy-mesme Par les esprits sortans de son
corps
échauffé. Miraut sur leur odeur ayant philosophé,
t, en le couvrant des yeux, Je ne sçay qui fut ta nourrice ; Mais ton
corps
me paroist en merveilleux état : Tu me serviras d
isir. A son réveil il treuve
L’attirail de la mort à l’entour de son
corps
,
Un luminaire, un drap des morts.
Oh ! dit-il,
us ses chanz cum est ses cors, il vaudreit meuz que nul fin ors. » Li
corps
se oï si bien loër quë en tut le mund n’ot sun pe
oit fini ses jours par un sort déplorable,
Son Epoux en cherchoit le
corps
,
Pour luy rendre en cette avanture
Les honneurs
n’a pas de cervelle. » Cette fable convient aux hommes magnifiques de
corps
, mais pauvres de jugement.
a Chambre du Roy, et son premier Escuyer. MONSIEUR, La deformité du
corps
estant, comme elle est, une marque ordinaire de c
et jamais homme n’a mieux que luy fait mentir les Physionomistes. Son
corps
est esclave d’un maistre ; mais son ame est libre
homme, autant qu’une chose le peut estre, c’est à dire, à l’ame et au
corps
tout ensemble. Pour ce qui est de l’ame, on m’adv
intenant s’il n’est point vray qu’elle ne haste pas moins la ruyne du
corps
. Il n’y a point de doute qu’il faut que le corps
as moins la ruyne du corps. Il n’y a point de doute qu’il faut que le
corps
perisse, d’autant qu’il est materiel, et par cons
iche qu’au pauvre, et par consequent la richesse est plus ruyneuse au
corps
, que la mediocrité. Quant à la derniere partie de
es, s’envolèrent ; mais les oies, retardées par la pesanteur de leurs
corps
, furent prises. Il en est ainsi chez les hommes :
à propos ? que ne prenons nous courage ? Certes nous sommes agiles de
corps
, mais lasches de cœur. Sus donc, ne nous enfuyons
nt cent tours ; L’Intendant mesme, et pas un d’aventure N’apperçut ny
corps
ny ramure, Ny Cerf enfin. L’habitant des forests
ersonne, et si l’on peut blasmer quelque chose en moy, c’est qu’en un
corps
chetif et difforme, je loge une ame qui ne sçauro
sté,
1Messer Gaster en est l’image.
S’il a quelque besoin, tout le
corps
s’en ressent.
De travailler pour luy les membres
apres la mort. Tesmoin le Chien du Poëte Hesiode, qui demeura prés du
corps
de ce grand homme, jusques à ce que des survenant
conte d’un autre Chien, qui fit un duel contre un homme, pour prouver
corps
à corps l’assassinat de son Maistre ; et de cela
un autre Chien, qui fit un duel contre un homme, pour prouver corps à
corps
l’assassinat de son Maistre ; et de cela il en ar
ayant publié par toute l’Italie, que les ames humaines passoient d’un
corps
à l’autre jusques à la fin des siecles, donna suj
ts, que les esprits vertueux avoient leur retraicte asseurée dans des
corps
aggreables et tranquilles, comme sont le Cygne, l
des autres ; Puis il disoit, que ces mesmes ames rentroient dans des
corps
humains, et revenoient faire une course en leur p
olles, nous voyons bien en quoy l’homme convient avec tous les autres
corps
de la nature, à sçavoir en l’estre, et pareilleme
ont en grand nombre par dessus nous, comme la force et l’addresse du
corps
, joincte à la perfection de tous les sens ; et en
stres. Ce qui ne seroit point, à la verité, si avec les advantages du
corps
, la Nature leur avoit donné la faculté de discour
1 Mb 97 Ca 98. Un lion dormait ; un rat s’en vint trottiner sur son
corps
. Le lion, se réveillant, le saisit, et il allait
irer, D’amener les saisons, de meurir les semences, De verser sur les
corps
certaines influences. Du reste, en quoy répond au
en question, si c’est une chose réellement faisable de transmuër les
corps
des uns aux autres ; ou si ce qu’on nous raconte
a Magicienne, à qui ils ont donné le pouvoir de changer en bestes les
corps
des hommes, pour monstrer par là que les vices im
p vieille, ils loüeront l’assemblage du bon jugement avecque celuy du
corps
. Si elle est trop jeune, ils nous diront que son
peur que ce poinctilleux ne te fasse devenir fol, Car tel qu’est son
corps
, tel est son esprit » ; Mais Esope le renvoya bie
e, et que neantmoins elle produise ses effets differamment, selon les
corps
où elle est infuse, et les organes qu’elle y renc
t ceder, soit quant aux conditions de l’esprit, soit pour la force du
corps
. Ce qui n’est pas seulement ordinaire en nostre e
u repos. Il suivit le conseil, se laissa tomber et se froissa tout le
corps
. Son maître ayant fait venir le vétérinaire, lui
er passé, il revint dans l’île. Son camarade le voyant gras et en bon
corps
, lui rappela sa promesse et lui reprocha de ne lu
efuser rien à ses sens, et de vivre pour la seule satisfaction de son
corps
, sans trouver sa fin avant l’âge. Quelqu’un de ce
t de ceste Fable est à peu prés celuy-cy. Quand il arrive que dans un
corps
Politique quelques-uns des Membres sont lâches et
e, Venant de perdre un Chien de bonne race, Qu’il soupçonnoit dans le
corps
d’un Lion, Vid un Berger. Enseigne-moy, de grace,
ussi bien qu’en Roy ? D’où luy venoit ceste vigueur extraordinaire de
corps
, sinon de sa forte nourriture ? Peut-on pas dire
ettre au monde des Miserables abandonnez à toutes les delicatesses du
corps
, et à tous les débordements de l’ame ! Mais je re
ement en son jour, qu’il ne s’y remarque de l’ombrage. Les beautez du
corps
éclattent bien, mais les vertus de son ame demeur
d’une jeune femme, ils ont d’ailleurs le visage déguisé de rides, le
corps
catarreux, et l’esprit bizarre pour l’ordinaire.
assez puissante dans le monde, pour nous faire resoudre à espouser un
corps
imparfaict et dégoustant, qui affadit nos plaisir
ns la chambre nuptiale, Aphrodite, voulant savoir si, en changeant de
corps
, la chatte avait aussi changé de caractère, lâcha
tres hommes. Mais elle a les bras liez, pource qu’estant logée en des
corps
foibles et timides, elle ne peut s’en ayder pour
i, pour en parler sainement, ny la beauté de l’esprit, ny la force du
corps
, ne sont que des qualitez inutiles à l’homme, s’i
t des gemissements dans la basse court, et vid un peu apres entrer le
corps
mort de son fils, qu’on apportoit en la chambre.
’elle est dispersée. Je ne m’arresteray pas à faire une induction des
corps
mixtes, et des Elemens, pour prouver cette verité
t à mort, sur la creance qu’il eust qu’elle avoit apparemment dans le
corps
une grande quantité de ce metail ; Mais le Malheu
honneur que de les appeller ses membres. Que si les parties de nostre
corps
veillent à la conservation de leurs compagnes, si
s qu’à nostre fortune, ou à nostre vie, et n’essayent à ruyner que le
corps
; au lieu que le flatteur destruict entierement l
lques-uns de nos Discours precedents, la Nature repare les defauts du
corps
par les qualitez de l’esprit, de sorte qu’il arri
n Vautour ronge sans cesse le cœur. Or ce qu’ils nous representent ce
corps
énorme et prodigieux, de l’étenduë de neuf arpent
flater, que la beauté de son Ame a si bien reparé les defauts de son
Corps
, que par un Genie extraordinaire, il a regné sur
se plaire. Tantost on se divertit à la chasse, où parmy l’exercice du
corps
, l’esprit ne reçoit pas une petite satisfaction.
arrester, et non pas à son visage, puis que bien souvent dans un laid
corps
, la Nature ne laisse pas de cacher une belle ame
uvoit s’accommoder d’aucun habit, pour estre contre-faict en tout son
corps
, il s’advisa de le couvrir d’un meschant sac. L’a
ce, pour trouver où se plaire. Ils n’addressent pas leurs desirs à un
corps
moins noble que le leur. La nature humaine est le
ne se font point voir à nous, qu’il n’en arrive ou la découverte d’un
corps
mort, ou celle de quelque thresor caché. Que cher
Seine, le 1er novembre 1596, jour anniversaire de sa naissance. « Son
corps
, dit Adry78, fut transporté à Troyes, où ses comp
tes lui rendirent des honneurs sans exemple. Toutes les compagnies en
corps
assistèrent aux obsèques de Pierre Pithou, et le
rnière ligne de la fable précédente est entièrement remplie. Quant au
corps
de la fable, il commence toujours avec la ligne,
même un feuillet déchiré à la fin, et il y en avait d’autres dans le
corps
de l’ouvrage. M. Pithou en fait la remarque, et i
l’observation, comme le dit M. Adry, qu’il y ait des lacunes dans le
corps
de l’ouvrage. Quant à ce prétendu feuillet déchir
est pas tout à fait à tort que Burmann l’a accusé d’avoir dénaturé le
corps
même des fables182. Sa critique ne porte pas très
barreau, les orateurs s’en étaient servis quelquefois pour donner un
corps
à leur pensée. Mais elles avaient toujours été un
ème hypothèse. « Il a existé, dit-il, au commencement du moyen âge un
corps
de fables ésopiques, tiré d’un certain nombre d’a
er, à faire lui-même le sacrifice de la partie la plus estimée de son
corps
, il cite, à l’appui de cette tradition antique, c
teur comme un simple commentaire, a été imprimé en caractères du même
corps
que ceux du texte des fables. La préface en vers
deux colonnes, offre cette particularité que la lettre v, qui dans le
corps
des mots est remplacée par un u, conserve au comm
▲