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1 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVIII. De l’Esprevier, et de la Colombe. »
urpation des Medes ? Le grand Alexandre ne porta-il pas les armes des Grecs jusques chez les mesmes Perses, et les Romains ne
, et les Romains ne vengerent-ils point le Monde de la domination des Grecs  ? Tout cela neantmoins se fit sans forme et sans
2 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIX. Du Loup, et des Chiens. »
ux. En effect, jamais les Turcs n’eussent pû venir à bout de l’Empire Grec , sans la division d’Andronic Paleologue avecque s
vecque les autres, pour se maintenir en liberté. Il en prit ainsi aux Grecs partialisez ensemble, qui neantmoins se rejoignir
3 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 216 » p. 343
a haine se déchaîna un jour. Les chiens élurent pour général un chien grec . Or celui-ci ne se pressait pas d’engager la bata
4 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — VII. Le Singe et le Daufin. » p. 73
VII. Le Singe et le Daufin. C’estoit chez les Grecs un usage, Que sur la mer tous voyageurs Menoient
5 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVII. Du Laboureur, et de la Cigongne. »
u mettre en doute que les Vicieux ne te soient autant ennemis que les Grecs l’estoient aux Troyens ; et que leur conversation
eur plûtost comme cet advisé Conseiller, dans Virgile, J’ay peur des Grecs , et mesme quand ils donnent. Où as-tu appris qu’
6 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — FABLE I. Contre ceux qui ont le goust difficile. » p. 
Après dix ans de guerre, autour de leurs murailles, Avoient lassé les Grecs , qui, par mille moyens, Par mille assauts, par ce
7 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVII. Du Liévre, et de la Tortuë. »
rien advancé dans ceste lice d’honneur, si par le conseil du Proverbe Grec ils ne se fussent hastez doucement ; Et c’est en
8 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIV. D’un Laboureur et de ses Enfants. »
frere, et que les noises de la Reine Parisatis l’ont acheminée ? Les Grecs ne perdirent ils point leur liberté par le moyen
9 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVI. Du Renard, et du Chat. »
ontez, ny par Cyrus, ny par le grand Roy Alexandre. Au contraire, les Grecs , à cause de leurs finesses, se sont premierement
10 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVI. Du Lion, et du Rat. »
e a passé jusques aux animaux. Car nous lisons dans les Histoires des Grecs , qu’un jeune homme ayant eslevé un Dragon depuis
11 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La mort d’Esope. Chapitre XXX. »
, ils luy dresserent une pyramide. Depuis, les principaux d’entre les Grecs , et les plus sçavans hommes de ce temps-là, estan
12 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIX. Du Lion, et de l’Homme. »
leur sont comme hereditaires : Il eust esté donc bien difficile à un Grec d’escrire à l’advantage des Perses, quand Xerxes
13 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »
me legitime, et n’ont souffert tout au plus que le divorce, comme les Grecs et les Romains, chez qui toute sagesse humaine a
14 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
a un point qui est incontestable, c’est que l’origine de chacune est grecque et que la forme grecque est Φαίδρος. Partant de l
ntestable, c’est que l’origine de chacune est grecque et que la forme grecque est Φαίδρος. Partant de là, le savant Gude fait o
est Φαίδρος. Partant de là, le savant Gude fait observer que les noms grecs , qui ont la même désinence, se terminent en er da
e, se terminent en er dans la langue latine. C’est ainsi que des noms grecs Ἀλέξανδρος, Ἀντίπατρος et Σώπατρος on a fait en l
sait, aimait les belles-lettres, et il se plaisait à donner des noms grecs à ses affranchis et même à ses esclaves. Schwabe
s trouver ici sa place : Phèdre, étant originaire d’un pays de langue grecque , n’avait pas besoin, pour porter son nom grec, qu
d’un pays de langue grecque, n’avait pas besoin, pour porter son nom grec , qu’Auguste le lui eût donné. Tout au plus pourra
endirent immortels leurs noms par leur mérite ; Et moi, plus près des Grecs , dans ma lâche torpeur, De mon pays lettré je tra
lle, Auguste, à qui il avait été vendu, fit ajouter à son instruction grecque l’enseignement des lettres latines, et, couronnan
hommes et les choses de ce pays. Quel autre fabuliste, à moins d’être Grec lui-même, eût fait, comme lui, intervenir les gra
eût fait, comme lui, intervenir les grands personnages de l’antiquité grecque , tels que Linus et Orphée31, Simonide32, Pisistra
comme lui, signaler au passage un des défauts particuliers à la race grecque  ? En définitive, il ressort de son œuvre elle-mêm
tôt Eutychus comme l’ami de Phèdre, tantôt Eutyches avec la désinence grecque . Ainsi notamment il cite, en la tirant de sa coll
franchi qu’il le place, et cet affranchi porte, comme Eutyque, un nom grec  ; il se nomme Philète. Ici le doute sur la qualit
yant placés comme au hasard. Quelques-uns servent aussi de ce que les Grecs appelaient διαστολή. « L’allitération n’y est pas
um disciplinas ore narrat barbaro, ne représentent qu’un étranger (un Grec ) qui s’exprime dans une langue étrangère (la lati
e dans une langue étrangère (la latine). Ces mêmes auteurs le croient Grec , et peut-être un Marseillais, antérieur à la fin
emp., t. V, p. 662, art. 67). « Mais 1º notre auteur dramatique était Grec  : j’en ai donné la preuve : il dit encore dans le
ocher de nos diplomaticiens, attribuer à Phèdre l’Aululaire. Il était Grec  ; il a vécu sous Tibère ; et, comme il est mort â
la reine et avait été chargé par elle de lui enseigner la littérature grecque . Il conserva cette situation jusqu’en 1651, date
ter misericors. Sans intervalle, elle est suivie du psaume LXXXV en grec , qui commence au premier tiers du recto du feuill
t qui s’étend jusqu’au bas du recto du feuillet 20. Les mots, quoique grecs , sont écrits en caractères romains du xiie  siècl
au lieu de cai , —  simion (signum) au lieu de sèméion . Le texte grec est accompagné, en interligne, de la traduction l
Bodléienne ; les plus précieux sont ceux qui concernent l’Anthologie grecque et Théocrite. Parmi les autres figure une copie d
dre non comme un fabuliste latin, mais comme un interprète des fables grecques du vieil Ésope ; d’autres enfin, en s’appuyant su
le évident qu’Avianus en parlant de Phædrus fait allusion à un auteur grec  ; la forme de ce nom est grecque ; la forme latin
nt de Phædrus fait allusion à un auteur grec ; la forme de ce nom est grecque  ; la forme latine serait Phæder. Il lui paraît mê
bles rudi latinitate 218 ? Le Phèdre dont il parle était un fabuliste grec , qui probablement n’était autre que le philosophe
l et Avien font mention. Avien en a fait, dit M. Christ, un Fabuliste Grec . Il est vrai qu’il le cite après Gabrias ou Babri
ias ou Babrias. De même on pourroit dire qu’il fait d’Horace un Poëte Grec , parce qu’il le cite dans le même endroit après S
me semble, nous faire regretter encore plus les Comédies de ce Poëte Grec . » Les premières réponses, adressées à la thèse
s. Le genre même qu’il avait adopté montre que c’est à la littérature grecque qu’il avait demandé ses inspirations ; car la fab
es. C’est ainsi que la fable devint un des éléments de la littérature grecque . Mais Rome, quoi qu’ait pu chanter Virgile, ne re
s à emprunter à la Grèce le genre, dans lequel il voulait s’exercer : Grec lui-même, il dut être naturellement porté à en ad
la langue et la prosodie. Si cela est vrai, comment alors ses fables grecques nous sont-elles parvenues sous la forme d’ïambes
u’on attribue à Phèdre, et qui ne sont que la traduction de son œuvre grecque . Est-ce là une hypothèse fantaisiste ? Non ; la f
n œuvre grecque. Est-ce là une hypothèse fantaisiste ? Non ; la forme grecque conservée au nom de Phèdre, telle qu’elle se trou
le de Phèdre. C’est une traduction presque aussi vieille que le texte grec  ; mais c’est une traduction. Mais alors où est le
le texte grec ; mais c’est une traduction. Mais alors où est le texte grec  ? Il a disparu, répond M. du Méril, et il ne faut
tarque et Nicostrate n’avaient-ils pas, comme lui, composé des fables grecques qui sont entièrement perdues ? La vérité ainsi ré
ommunes, Phèdre s’était sans doute ainsi que Babrius servi de l’ïambe grec . » Ici, s’appuyant sur l’édition diplomatique de
ger les mœurs, il est évident qu’il n’avait pas pu songer à écrire en grec . Sans doute la fable ésopique était étrangère aux
Romains, et son origine explique qu’il ait emprunté à la littérature grecque un genre auquel un Romain n’aurait peut-être pas
es. Les ïambes adoptés par Phèdre ne lui sont pas spéciaux ; la forme grecque conservée à son nom n’est pas le seul exemple qu’
lière ; le style de Térence s’explique dans les écrits d’un affranchi grec , qui, instruit dans les écoles, avait dû moins qu
près avoir, dans les fables anciennes, fait l’éloge de la littérature grecque , il traite, dans les nouvelles, les Grecs de gens
l’éloge de la littérature grecque, il traite, dans les nouvelles, les Grecs de gens loquaces. Mais, comme il a rendu hommage
ne par quelques maximes des sept Sages, en partie formulées en langue grecque . Fol. v a. — Incipiunt Simphosii enigmata. L’opus
º, est de plus petite dimension que les autres. Fol. cvii a. — Gloses grecques et latines. Fol. cvii b à cxiv b. — Prisciani exe
. cxxxi b et suivants. — Gloses sacrées et explication de divers mots grecs  ; noms d’animaux, de plantes, de minéraux, d’édif
ibus hic est unus. Fol. cxliii a à cxlvii a. — Longue suite de mots grecs concernant la géométrie, la grammaire et la rhéto
son nom exhorté et persuadé par vous, j’ai traduit la vie d’Ésope du grec en latin. Mais je ne l’avais pas encore achevée q
’est montrer Romulus, après avoir à Athènes traduit en latin le texte grec d’Ésope, envoyant, de cette ville où il se trouva
latine des œuvres, sinon de ce fabuliste, au moins de divers auteurs grecs . Il est vrai que, dans la dédicace à Tiberinus, o
ces mots une explication plausible : Phèdre avait puisé dans le texte grec d’Ésope les sujets de ses fables ; elles pouvaien
i qui les paraphrasait comme une traduction latine du vieux fabuliste grec , et, sous le nom de Romulus, faisant en définitiv
uguste, le paraphraste pouvait lui faire dire qu’il avait mis l’œuvre grecque en latin. M. du Méril ne se fait pas à lui-même c
M. du Méril est parti de cette idée fausse que Phèdre était un poète grec , et, traduisant ensuite à sa guise le passage de
osé que cet auteur recommandait de faire traduire en latin des fables grecques par les écoliers romains ; ce qui est encore une
re en prose les fables ésopiques originairement écrites, non en prose grecque , mais en vers latins ? J’ai peine à croire qu’on
e j’interprétais à part Fabius326 et que je me consacrais aux auteurs grecs plus spécialement qu’aux latins. Signé : Pierre C
e la Phillips’s library installée dans un palais particulier de style grec connu sous le nom de Thirlestaine house. C’est un
t se traduire ainsi : « La vie du célèbre fabuliste Ésope traduite du grec en latin par Rimicius, pour le révérend père et c
ables que Romulus a envoyées d’Athènes à son fils Tiberinus, mises du grec en latin, — en outre quelques fables d’Avianus, d
mence le livre et la vie du très célèbre fabuliste Ésope, traduits du grec en latin. De plus, quelques autres fables d’Avian
ord la préface. « La vie du très renommé fabuliste Ésope, traduite du grec en latin, par Rimicius pour le très révérend père
s que Romulus a envoyées d’Athènes à son fils Tiberinus, traduites du grec en latin ; de plus quelques fables d’Avianus, de
rpréter ainsi : « Ici finissent les fables d’Ésope mises récemment du grec en latin par le savant maître Rimicius, lesquelle
ut traduire ainsi : « La vie du très illustre fabuliste Ésope mise du grec en latin par Rimicius pour le très révérend père
dit : « Ici commencent le livre et la vie du fabuliste Ésope mise du grec en latin, puis quelques autres fables telles que
orrespondant à celle-ci : « Fin des fables d’Esope mises récemment du grec en latin par le savant maître Rimicius, lesquelle
légiaques sont attribuées à un certain Romulus qui les a traduites du grec à l’usage de son fils Tiburtinus. Ce Romulus ne s
pour lui complaire, commence par traduire en prose latine les fables grecques d’Ésope, puis il les met en vers. Dans le manuscr
contrarier un si haut personnage, traduit en prose latine ses fables grecques . La Bibliothèque Ambrosienne, sous la cote I. 85
e leur auteur. D’abord il expose qu’au dire de certaines personnes un Grec d’Athènes, nommé Ésope, a composé un livre de fab
nissant le charme à l’utilité. Romulus, ayant mis la main sur l’œuvre grecque de l’Athénien Ésope, la traduit en latin et envoi
pour son amusement personnel, chargeant Ésope de composer des fables grecques , puis, bien longtemps après, l’empereur Tibère pr
ui des fables latines, enfin ce savant traduisant en latin les fables grecques d’Ésope. Voici en quels termes tout cela est expl
Athènes, aurait, en les appropriant, disent-ils, à nos goûts, tiré du grec et versifié ces fables404. » Mais, tout en exposa
constances qui l’avaient déterminé à traduire en vers latins la prose grecque d’Ésope : « Salo quidam sapiens homo fuit qui iui
cheur, aurait été à Athènes, y aurait trouvé un exemplaire des fables grecques d’Ésope et les aurait traduites en vers latins. T
t à Athènes, a composé en vers ces mêmes fables, qu’il a traduites du grec en latin et appropriées à nos mœurs405. » De tou
de réunir dans une sorte de répertoire général toutes les collections grecques et latines des fables ésopiques, il s’en ouvrit à
’Ésope avait adressé à son maître des fables qu’il avait traduites du grec en latin, que Romulus qui fut empereur envoya le
heuet an. Ces vers peuvent se traduire ainsi : « Ésope était un sage grec  || et habitait à Athènes ; || il avait un esprit
mage, il m’a été communiqué par M. S. S. Lewis, professeur de langues grecque et latine au collège du Corpus Christi, dont la m
les de Phèdre, p. 44 à 46. 178. Bibliothèque des auteurs classiques grecs et romains, publiée par Guillaume Engelmann. Pari
e ainsi : « Le roi qui fonda Rome a le premier traduit ces poésies du grec en latin pour l’instruction de ses enfants. Le ro
15 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
e Troye, en cas que toute la race demeurast accablée de la fureur des Grecs . Ce Perfide neantmoins, sans mettre en conte la c
16 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
l donne tous-jours l’advantage à Ulysse sur tous les autres Heros des Grecs , qui neantmoins estoient en partie plus Vaillants
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