prehenso a ciconia CYgnus moriens interrogabatur a Ciconia, cur in
morte
, quam cætera animalia adeo exhorrent multo suauio
orbem peragrans ut eius est mos animaduertit iuuenem quendam parentum
morte
lætantem. Vnde totus exhilaratus est. Sed ulteriu
m exitu secuturus. » Fabula indicat neminem debere ne inimici quidem
morte
lætari, quum exploratum sit cunctis esse moriendu
225 Pf 130 Me 167 Mf 138. Les cygnes chantent, dit-on, au moment de
mourir
. Or un homme étant tombé sur un cygne mis en vent
s garda le silence, mais un jour, dans la suite, pensant qu’il allait
mourir
, il se pleura dans un thrène. Son maître, l’enten
on maître, l’entendant, lui dit : « Si tu ne chantes que quand tu vas
mourir
, j’ai été bien sot de te prier de chanter jadis a
vita, Piangendo e sospirando ad alta voce Più d’una volta richiamò la
Morte
. Tal ch’ella alfin dal suo parlar commossa Con fa
Né da te cerco verun’altra cosa. Così molti lontan chiaman la
Morte
, Che quando se la senton poi vicina Fuggon treman
sme à son antre accourir,
Ah c’est trop, luy dit-il, je voulois bien
mourir
;
Mais c’est mourir deux fois que souffrir tes a
rir,
Ah c’est trop, luy dit-il, je voulois bien mourir ;
Mais c’est
mourir
deux fois que souffrir tes atteintes.
En ce monde il se faut l’un l’autre secourir. Si ton voisin vient à
mourir
, C’est sur toy que le fardeau tombe. Un Asne acco
eu. Le Cheval refusa, fit une petarrade : Tant qu’il vid sous le faix
mourir
son camarade, Et reconnut qu’il avoit tort. Du Ba
i fa incontra, e la cagion li chiede Del suo cantar poi ch’è vicino a
morte
, Che per natura ogni animal paventa, E pianger su
, e di Dio la voglia impone Con egual peso a gli animali tutti : E la
morte
abbracciar con lieto volto Come la vita si tien d
la vita si tien dolce e cara, Essendo il fin d’ogni miseria humana La
morte
, e questa vita un rio viaggio ; Dal qual l’huom d
a noi discende e piove. Che chi tal vive e more, eterno vive Dopo la
morte
de l’humana vita ; E muor vivendo dolcemente in D
que de périr par toi. » Cette fable montre que, si l’on est réduit à
mourir
, il vaut mieux mourir avec honneur.
[2.] DEL CORVO, ET SUA MADRE. IL Corvo infermo, e già vicino a
morte
Senza speranza di terreno aiuto Con prolisso parl
do il figlio, Che d’indi a poco senza alcuno aiuto Miseramente a dura
morte
corse. Così interviene a l’huom, ch’è semp
s le serpent se retourna et le mordit, et le corbeau, sur le point de
mourir
, dit : « Je suis bien malheureux d’avoir trouvé u
: « Je suis bien malheureux d’avoir trouvé une aubaine telle que j’en
meurs
. » On pourrait dire cette fable à propos d’un hom
uno, Ambi due sendo d’una stessa forma : E mille sue compagne prese e
morte
Havea veduto, ond’egli sempre in pace Vivea felic
e ella ognihor viveva in pena e in doglia Con continuo timor d’acerba
morte
. Allhor rispose il Serpe : Avienti questo
iè con humil voce Colui, che preso in man stretto il tenea Per dargli
morte
, acciò sicuro fosse De gli altri augelli, ch’ei p
Quella innocente e semplice Colomba, Che la seguivi, et trar volevi a
morte
? Et detto ciò gli diè tanto del capo Sopra d’un
ant se venger de son ennemi, mit sa tête sous la roue d’un chariot et
mourut
ainsi avec la guêpe. Cette fable montre que certa
pe. Cette fable montre que certaines gens ne reculent pas à l’idée de
mourir
avec leurs ennemis. Chambry 331.2 Aliter —
uveur et son pere. Ingrat, dit le Manant, voilà donc mon salaire ? Tu
mourras
. A ces mots, plein d’un juste courroux Il vous pr
enti, Che possa di sua vita a l’ultime hore, Visto già il ferro de la
morte
autore, Et esser preso da l’infesta mano Di quell
so forza Di lontanarsi da malvagia sorte : E fugge il mal di violente
morte
Col suo sermone, ond’ei gli animi sforza. Un be
ant beu et tant mangé, et me suis si bien plongée dans le pot, que je
meurs
saoule de potage ». Discours sur la quatre-ving
; « Voicy j’ay tant beu, j’ay tant mangé, je me suis tant lavé que je
meurs
saoul de ce broüet ». Il est vray que je voudrois
vieillesse travaillée de remords, ny de convoitises debordées. Ils ne
meurent
point comme ceste mouche ensevelis dans le broüet
e la peine où ils s’estoient mis, represente la foiblesse de ceux qui
meurent
de peur de mourir, et s’abandonnent à des maux ce
’estoient mis, represente la foiblesse de ceux qui meurent de peur de
mourir
, et s’abandonnent à des maux certains, pour n’esv
IL Gatto entrato in un cortivo prese Un Gallo, e disegnò di darli
morte
Sotto alcun ragionevole pretesto, Per mangiarselo
Et poi per amor tuo di fame io muoia : E detto questo nel condusse a
morte
. Ragion non ode huom di mal far disposto.
damnabant consilium, quod ceperant dicentes. « Quanto atrociori nunc
morte
perimus ? » Hæc nos admonet fabula, ut ita præse
deo uiri amorem sibi infixum, quod si optio daretur, mariti uitam sua
morte
redimeret, super nudos utriusque pedes stuppam ig
Non tulit exosas in sua lucra moras, Grande ratus pretium uolucris de
morte
referre, Quae tam continuo munere diues erat. Pos
i continue tuo insidiatur ouili. » « Immo inquit pastor te quam Lupum
morte
dignum magis puto. Ille enim palam se meum hostem
quum uir mitis fecisset, non modo promissa non soluebat, sed hominem
morte
dignum esse dicebat. Dum ita contenderent, accidi
nc quidam ex illis : Vitam seruare quietam qui cupiet, nostra discere
morte
potest ; neue cito admotas uerbis fallacibus aure
is : Nonne uides, inquit, cunctis ut uictima templis immitem regemens
morte
cruentet humum ? Quod nisi securo ualeas te redde
retournant le vit rendre l’âme et dit : « Je ne suis plus chagrin de
mourir
, du moment que je vois mourir avec moi celui qui
e et dit : « Je ne suis plus chagrin de mourir, du moment que je vois
mourir
avec moi celui qui est cause de ma mort. » Cette
pullis suis epulandos apponere non dubitauit. Tunc Cuniculus filiorum
morte
commotus hanc iniuriam minime impunitam abire per
Abstemius 148 De leone irato contra cervvm lætvm
morte
leænæ LEo omnes quadrupedes ad defunctæ uxoris
es jours quelque chose pour le lendemain ; car il vaut beaucoup mieux
mourir
, et laisser du bien à ses ennemis, que vivre, et
tude extrême ! On l’entend, on retourne, on le fait déloger, Il vient
mourir
en ce lieu mesme. J’ay mérité, dit-il, ce juste c
uette ayant avalé un poisson, son gosier éclata et elle resta étendue
morte
sur le rivage. Un milan, l’ayant aperçue, dit : «
on, cui tal danno appar che giove : Io fin lontan perseguitato a
morte
Vengo, se ’l guardo pur pensando altrove :
temps un Loup, à qui s’addressant ; « Helas ! mon amy », dit-il, « je
meurs
de douleur et d’angoisse. Puis qu’il faut donc qu
suis en vie ; arrache-moy une espine que j’ay au pied, afin que j’en
meure
plus doucement ». Le Loup se mit incontinent à lu
oisie empruntée, rendent de pernicieux offices aux Innocents, et font
mourir
quelquesfois ceux qui se fieroient en eux de leur
ore de lascheté. Car si c’est une démonstration de peur, que de faire
mourir
son Ennemy quand on a dequoy luy nuire, à cause q
alité va quelquesfois jusques là, qu’ils prennent l’occasion de faire
mourir
leur partie dans les amoureux accouplements. Il s
l’acuta punta Gli restò in gola attraversato in modo, Che sentiva di
morte
estrema pena. E per medico suo la Grue richiese C
evarsene, e cadendo Anzi più in mezo del liquor profondo De la vicina
morte
in mano andava ; Onde vedendo non poter fuggire L
de leurs bagages, quand ils se mettaient en route. Or un jour cet âne
mourut
de fatigue ; ils le dépouillèrent, firent de sa p
ou,
Il alloit l’égorger, puis le mettre en potage.
L’oiseau prest à
mourir
, se plaint en son ramage.
Le Cuisinier fut fort
L’ASINO già nel suo presepio infermo Giaceva giunto assai vicino a
morte
, E di ciò sparsa era la fama intorno. Onde per vi
? – De la rosée, » dirent-elles. Dès lors l’âne attendit la rosée, et
mourut
de faim. Ainsi, quand on a des désirs contraires
mais menti, Dit que le Liévre est reparti. Le pauvre malheureux vient
mourir
à son giste. La Perdrix le raille et luy dit : Tu
Ella, che trappassar sentissi il fianco Dal crudo ferro, e quasi a
morte
giunta, L’ali allargando declinò lo sguardo Verso
is pas faire grand mal. » L’homme se mit à rire et lui dit : « Tu vas
mourir
tout de suite, et de ma propre main ; car quel qu
Perché, se occorre mai sorte importuna, Salvo si renda da periglio o
morte
. Provedi anzi, ch’ei venga, al tuo bisogno.
celuy qui n’a fait autre chose que vivre mal, ait l’avantage de bien
mourir
, il ne faut pas jusques là nous reposer en ceste
tenteray d’alleguer icy pour tous exemples celuy de Cesar Borgia, qui
mourut
miserablement au milieu de ses hauts dessiens, po
sexe et sa pente,
Quiconque avec elle naistra,
Sans faute avec elle
mourra
,
Et jusqu’au bout contredira,
Et, s’il peut, en
s deux trés-mal contentes, Disoient entre leurs dents, Maudit Coq, tu
mourras
. Comme elles l’avoient dit, la beste fut gripée ;
ne Disse fra sé quell’infelice fiera. Ahi quanto di ragion mi vien la
Morte
Spogliando del vigor, che mi reggea, Poi ch’io me
À cette vue, il s’écria : « C’est pour moi un surcroît de chagrin de
mourir
par mes propres plumes. » L’aiguillon de la doule
aux branches, l’oiseau ne put s’envoler et, se voyant sur le point de
mourir
, il dit : « Je suis bien malheureux : pour n’avoi
ude de lui jeter les agneaux morts-nés et les moutons qui venaient de
mourir
. Or un jour que le troupeau était resté à l’établ
t rendre : dunc li covient sa leine vendre. Yvern esteit, de freit fu
morte
. Li chiens i vient, sa leine en porte, e li escuf
orma a lui, ch’era intricato, Con fiero stratio ne ’l condusse a
morte
. Ma mentre ei si trovava in tale stato For
Ad ingiuriar gli altri impareranno : E, se non ti trarranno a
morte
oscura Il primo dì, che de l’uova usciranno,
ui ne pouvant manger des Raisins, disoit qu’ils n’estoient pas encore
meurs
. D’où nous apprenons, qu’il faut accortement reje
estoit plus temps ; déja son écurie Estoit prête et toute bâtie. Il y
mourut
en traînant son lien ; Sage s’il eût remis une le
larrons. L’autre reprit : Avant l’affaire Le Roy, l’Asne ou moy nous
mourrons
. Il avoit raison. C’est folie De compter sur dix
el poco, che mi resta entro a le vene ; Onde potrei più in fretta a
morte
andarmi : Tal che meglio è restar quel poco
, E inhabile ad uscir di quella stanza, Dove aspettava adhor adhor la
morte
, Se di quella il patron vi fosse entrato.
orce de boire. Helas ! dit il alors, meschante Grenoüille, tu me fais
mourir
, mais un plus Grand que toy me vengera. En effect
ource que ce ne sont pas des gens de courage et d’honneur qui me font
mourir
; mais des hommes de peu, et qui ne peuvent estre
e Syrtes en Affrique, où je ne cherchasse à me perdre, plutost que de
mourir
indignement, et sans cause. Je maudits vostre pay
asa. Il en est ainsi des hommes : ceux qui pratiquent de vils métiers
meurent
avant de se tourner vers des emplois plus honorab
nt reprit son naturel, frappa et tua son bienfaiteur, qui, se sentant
mourir
, s’écria : « Je l’ai bien mérité, ayant eu pitié
chée dessous, tuèrent la biche à coups de traits. Celle-ci se sentant
mourir
prononça ces paroles : « Je l’ai bien mérité ; ca
j 137 Ml 141. Un homme riche avait deux filles. L’une d’elles étant
morte
, il loua des pleureuses à gages. L’autre fille di
bles,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de
mourir
de faim.
Car quoy ? Rien d’assuré ; point de fra
a carne tale, come empio e profano Da sé discaccia, e sempre l’odia a
morte
. E tu sei morta, e viva in odio a tutti. C
is qu’elle devoit non seulement laisser perir ses petits, mais encore
mourir
elle mesme de faim, plustost que de joüer un si l
e Valachie, voire mesme ayant esté plusieurs fois reduit au poinct de
mourir
par son commandement au retour de la bataille de
e grand Capitaine. Il fut neantmoins reduict à la mercy des Turcs, et
mourut
deux heures apres de la main d’un Ianissaire. Mai
« Mais si la rivière n’est pas ainsi troublée, force me sera à moi de
mourir
de faim. » Il en est ainsi dans les États : les d
fiarsi tanto, Che ’l suo figliuol, che la mirava in questo, De la sua
morte
assai temendo disse : Deh cessa madre, da la foll
yait pour la première fois, il eut une telle frayeur qu’il faillit en
mourir
. L’ayant rencontré une deuxième fois, il eut peur
hère étant devenue très froide, il vit, en se promenant, l’hirondelle
morte
de froid. « Malheureuse, dit-il, tu nous as perdu
ô grand Roy, et soubmis à tes pieds, je te prie de ne me point faire
mourir
sans cause, car je ne suis pas homme qui veüille
r ! » « Jel vi », fet il, « el bois entrer. » — « Lasse », fet ele, «
morte
sui ! Demain murrai u encore hui ! A ma aiole avi
ue sa mère soigne avec complaisance et serre avec force dans ses bras
meurt
étouffé par elle, et que celui qu’elle néglige ar
s Moûches de Cour sont chassées : Les Moûcharts sont pendus : et vous
mourrez
de faim, De froid, de langueur, de misere, Quand
stagion del più gelato Verno ; L’huom, che dal freddo havea le man sì
morte
, Che risentir non le poteva a pena, Spesso col fi
stro in largo campo, e ’l seme Vi sparse ad altri vita, ad altri
morte
. La Rondinella, che presaga teme Quell’opr
ribles menaces contre tous les médecins, parce qu’ils ne laissent pas
mourir
les malades, et ils les inscrivaient tous sur un
e, je suis mort. » Alors le lion se dit : « Qu’ai-je encore besoin de
mourir
, moi qui suis si puissant et qui surpasse en bonh
ut guérir ;
Mais ne bougeons d’où nous sommes.
Plûtost souffrir que
mourir
,
C’est la devise des hommes.
s trois fils l’en asseure en pleurant. Il prend à tous les mains ; il
meurt
; et les trois freres Trouvent un bien fort grand
ais bien, loup, que je suis destiné à ton repas ; mais pour que je ne
meure
pas sans honneur, joue de la flûte et fais-moi da
e possède rien. » Mais on lui répondit : « Raison de plus pour que tu
meures
, puisque, ne pouvant toi-même faire la guerre, tu
anquait de nourriture, il fondit sur lui et le lia. Se voyant près de
mourir
, le rossignol le pria de le laisser aller, allégu
omme, la mort n’a rien de triste pour moi, si je dois voir mon ennemi
mourir
avant moi. » Cette fable montre que beaucoup de g
pietà de la sua sorte : Et lo pregò, ch’ei divulgasse tosto De la sua
morte
già vicina il nome, Per cortesia fra gli animali
rmi, qui se retourna et lui lança un coup de dent. Et lui, se sentant
mourir
se dit : « Malheureux que je suis ! je voulais at
e leur dard, toutes les fois qu’elles en frapperaient quelqu’un, et à
mourir
après. Cette fable peut s’appliquer aux envieux q
e espargne. Ainsi, dis-je, s’il arrive que les Grands veüillent faire
mourir
quelqu’un, apres avoir parlé genereusement pour l
me l’on dit, du jour à la journée, sans donner ordre à s’empescher de
mourir
de faim en temps d’hyver. En quoy, certes, elle p
oignée de toute sorte de troubles et de perils : Dans ma maison je ne
meurs
que d’une vieillesse tranquille, et qui est exemp
u le voir et lui demandant comment il allait : « Moi, répondit-il, je
meurs
à force d’aller bien. » Il en est souvent ainsi :
quoy payer, elle luy enfonça ses serres si avant, que la miserable en
mourut
. Et ainsi elle laissa la vie auprés des Astres, q
avoient commis quelque lâcheté, et leur commandoient, ou de se faire
mourir
, ou d’effacer l’impression que l’on en pouvoit av
azardent mille fois la vie pour le bien. Ils veulent acquerir pour ne
mourir
pas de faim, meurent de mesaise pour acquerir. Il
la vie pour le bien. Ils veulent acquerir pour ne mourir pas de faim,
meurent
de mesaise pour acquerir. Ils preferent l’accesso
pitalier, et sans se ressouvenir du droict des Gents, fit cruellement
mourir
le petit Polydore, et l’enterra dans la greve, vi
des Freres égorger leurs Aisnez pour la succession, des Enfants faire
mourir
leurs Peres, et des Nepveux se défaire de leurs O
que leurs maisons. Ils font abstinence au milieu de la richesse : ils
meurent
de faim parmy l’abondance : ils languissent aupré
res chèvres qu’une poignée de fourrage, juste de quoi les empêcher de
mourir
de faim ; pour les étrangères, au contraire, il g