orps humains. Car la fiévre estant proprement un combat de la chaleur
naturelle
contre l’estrangere, nous voyons, que si ceste de
ne survient qu’avec peu de force, et peu de malignité, nostre vigueur
naturelle
ne se produira pas tout à faict pour la repousser
e desquelles elle s’augmente, et se multiplie, alors toute la chaleur
naturelle
qui est en nous, sera contraincte de s’esmouvoir,
resistance, que pour une grande, ny ne desploye pas toutes ses forces
naturelles
contre un petit object, voire mesme le laisse all
siderent pas, s’il est foible. Cela se fait donc, à mon advis, par la
naturelle
amour que nous portons à la gloire, qui nous empe
erechef l’ame et le corps de tous les deux estoient doüez de facultez
naturelles
. Et toutesfois, ils ne les exerçoient pas avecque
nation. D’ailleurs, estant vray ce que dit Aristote, que nulle action
naturelle
n’est sans volupté, il semble que là où nous reüs
tion. Car quant aux Arts et aux Sciences, il arrive quelquefois qu’un
naturel
rude et grossier, surmonte ses propres défauts pa
veu qu’on se soit rendu plaisant, sans y avoir une grande disposition
naturelle
, soit que la gentillesse du Bouffon consiste aux
t un endroit et se séparèrent. Or le lièvre, confiant dans sa vitesse
naturelle
, ne se pressa pas de partir ; il se coucha au bor
rix. Cette fable montre que souvent le travail l’emporte sur les dons
naturels
, si on les néglige. Chambry 353.2 Aliter —
est pas ordinaire, ny propre, et laissent pour cét effet leur vray et
naturel
exercice, chose, ce me semble, la plus digne de r
aucunement versé, et où mesme, quand il auroit beaucoup d’estude, son
naturel
l’empescheroit de profiter. Il faudroit dire à te
r, et il le rendit malade à force de soins. La fable fait voir que le
naturel
persiste tel qu’il s’est montré d’abord.
pas fait pour aller avec un troupeau de moutons. » C’est ainsi que le
naturel
des méchants se reconnaît souvent à leur extérieu
? Va, sors de mon logis : cherche d’autres autels. Tu ressembles aux
naturels
Malheureux, grossiers, et stupides : On n’en peut
t qui n’est ny noble ny vertueuse. Car comment pourroit estre pure et
naturelle
l’inclination, qui a le gain et l’advantage pour
monstrer à ce Perfide, que ce mal luy estoit advenu par une lascheté
naturelle
, « Il a fait le Cretois », dit-il, « et j’ay fait
s sont déplaisantes et importunes, quand on les tire de leur assiette
naturelle
, pour les transferer à d’autres usages. Je n’alle
en injuste. Vostre compassion, luy répondit l’Arbuste,
Part d’un bon
naturel
; mais quittez ce soucy.
Les vents me sont moins
chez les hommes : quand on confie un dépôt à des gens cupides, il est
naturel
qu’on le perde.
longeoit : Cet animal est triste, et la crainte le ronge. Les gens de
naturel
peureux Sont, disoit-il, bien malheureux. Ils ne
it, et tua le loup en le pendant à un arbre. Cette fable montre qu’un
naturel
pervers ne peut donner un caractère honnête.
uris ne la craignoient point. Ce luy fut toûjours une amorce, Tant le
naturel
a de force, Il se mocque de tout, certain âge acc
le ramassa et le mit dans son sein. Réchauffé, le serpent reprit son
naturel
, frappa et tua son bienfaiteur, qui, se sentant m
faire : je suis partagé entre mon amour des richesses et ma couardise
naturelle
. Car quel est le hasard ou le dieu qui a fait un
mployée à nous mettre par écrit l’estat des choses du monde, et leurs
naturelles
revolutions, affin d’en pouvoir laisser quelque m
: Je me jouë entre des cheveux : Je rehausse d’un teint la blancheur
naturelle
: Et la derniere main que met à sa beauté Une fem
elette lui dit qu’elle ne pouvait la relâcher ; car elle était de son
naturel
ennemie de tous les oiseaux. La chauve-souris rép
archands. Premierement, ce qu’il dit de la Chauve-souris, témoigne un
naturel
avare : Dequoy semblent faire foy les yeux survei
in et de vent ? N’est-ce point leur vouloir du mal que de leur rendre
naturelles
de si pernicieuses habitudes ; et ne peut-on pas
ere, s’évertuë à devenir homme de bien, affin de surmonter l’aversion
naturelle
qu’on a contre luy, par un effort de merite extra
ur n’estre pas si relevés que les hommes. C’est donc au seul instinct
naturel
que toutes ces choses se doivent attribuër, veu l
ont semblables non seulement à l’esprit de l’homme, mais encore à son
naturel
, comme, l’amour des femmes, la jalousie des Rivau
st des Chiens, à peine y a t’il personne qui ne s’estonne de leur bon
naturel
, qui ne les trouve sensibles aux caresses, revéch
es les actions que nous admirons aux animaux, procedent de l’instinct
naturel
, qui est en eux, et qui se sert de leurs cinq sen
es l’employeroient à trouver le moyen de leur conservation. Car si le
naturel
instinct qui les accompagne les porte necessairem
que font aussi bien les Fourmis, et les bestes qui ruminent, à qui le
naturel
instinct à donné certaines retenuës pour conserve
ent. Quant aux voix des animaux, je crois bien qu’elles sont un signe
naturel
de leurs appetits, mais non pas un signe d’instit
our en sortir, ou pour n’y entrer pas. Car comme nous enseigne la Loy
naturelle
, il n’y a point de blasme ny de honte aux actions
, ayent reduit les communautez à certain estat qui déroge à l’égalité
naturelle
, si est-ce que de rendre la disproportion entre l
se peau qui te couvre, ne peut aucunement te faire perdre ta lascheté
naturelle
. Il en prend de mesme qu’à toy à tous ces Presomp
puisse jouyr trop facilement. Car les hommes d’aujourd’huy sont d’un
naturel
si dépravé, qu’ils se portent plus volontiers à l
s cherchent pour cét effect le moyen le plus sortable à leur meschant
naturel
. Ils ne prennent pas celuy des coups, d’autant qu
en prendre peu à peu l’habitude, et se détracquer par ce moyen de sa
naturelle
imperfection. Mais sur toutes choses, il se donne
si le changement de forme ne luy auroit point aussi faict changer de
naturel
, lâcha expres un Rat dans la chambre. Alors cette
ices de l’ame, principalement s’ils sont contractez par une longue et
naturelle
habitude. Qui voudroit nier une verité si claire
t ce qu’il a de recommendable est interieur, il a corrigé ses defauts
naturels
par la force de sa raison ; et jamais homme n’a m
ce n’est pas un crime d’y consentir, il suffit de s’en tenir à la loy
naturelle
, qui porte tout le monde à sa propre conservation
sar et Alexandre, à l’imitation desquels, ou plustost par un instinct
naturel
, la pluspart de nos Roys ont tousjours couronné l
autheur de ce meurtre. Mais la crainte d’une eternelle infamie, et le
naturel
ressentiment de sa perte, ne la sçeurent contrain
jusques dans les Physiques : tesmoin ce fameux axiome des Philosophes
naturels
, « Que toute vertu est plus forte quand elle est
par la journaliere experience que nous en faisons, et par une raison
naturelle
, qui est tirée de la facilité de cét âge. Car l’E
droit advoüer que l’estat de maintenant ne pourroit pas estre appellé
naturel
; ce qui seroit un miracle aussi bien que le rest
ssus toutes les nations de leur temps. Les Scythes qui suivent la loy
naturelle
, et tiennent une sorte de gouvernement eslogné de
evé un Dragon depuis sa naissance, le despoüilla si bien de sa fierté
naturelle
, que durant plusieurs années il ne luy fist aucun
inaire que les plus habiles sont les plus sujets à l’amour des choses
naturelles
, et qu’ils troublent ordinairement la tranquilité
s le temperament des femmes, semble alentir de necessité leur chaleur
naturelle
, et les rendre moins capables que les hommes de t
principales, dont la premiere consiste en operations, qui ne sont pas
naturelles
; comme on pourroit dire de la ressemblance de l’
aisonnées, je l’advoüeray ; mais aussi sont-elles plus seures et plus
naturelles
. Les querelles ny les divisions n’y deschirent pa
de sa sobrieté : elle allegue la pureté de ses fontaines, et le goust
naturel
de ses grains, par où il semble qu’elle nous appr
vous estes beau, riche, et discret, elle aura pour vous une aversion
naturelle
. Que si vous avez toutes ces conditions joinctes
, et ne trouver pas étrange qu’on les attaque, en cette difference de
naturel
qu’ils ont avec eux, puis que les compagnons des
aux Sanguins, ils dissipent et donnent abondamment, d’autant que leur
naturel
ardant et vigoureux leur fait croire toutes chose
ste condition, et demeurer homme de bien : car il est à croire, qu’un
naturel
moderé parmy les richesses, ne sera pas dissolu d
reste en des actions pleines d’effort, y employant ce peu de vigueur
naturelle
qui leur reste. Or est-il que tels efforts leur s
ue s’oppose à cette interprétation, qui semble au premier abord assez
naturelle
. En effet, après avoir parlé d’Ésope le Phrygien
IBERTIS LIBERTABVSQ. POSTERISQVE EORVM58. Il est en effet bien plus
naturel
de supposer que Phèdre ait dédié son troisième li
ise à sa brièveté, et l’on me concédera, je l’espère, qu’il n’est pas
naturel
que cette récompense doive consister dans une bon
Pithou et de l’édition qu’il a donnée des fables de Phèdre, il serait
naturel
que je fisse connaître ce qu’est devenu son manus
i ne sont point numérotés, renferment une espèce d’ouvrage d’histoire
naturelle
fabuleuse, ou description d’êtres comme les Centa
sine ingenti desiderio relicta bonis omnibus recordatio. » Il serait
naturel
de conclure de cette phrase que ce fut non pas en
ulière d’une famille, était peu accessible aux savants. Il était donc
naturel
qu’ils se servissent de préférence de celui de Re
rotti. Peut-être, à raison de cette circonstance, Philippe a-t-il cru
naturel
de l’appeler Parmensis. Il ne faut pas, en effet,
nt : Ut jura posset inter homines reddere, ce qui seul est vraiment
naturel
, etc. « Nous n’aurions pas cru que cela pût avoir
qu’il était arrivé à Rome ; la langue romaine était devenue sa langue
naturelle
, et, comme ses fables s’adressaient aux Romains d
ens loquaces. Mais, comme il a rendu hommage à leurs qualités, il est
naturel
qu’il signale aussi leurs défauts, et que, se con
d que la xxiie , Ursus esuriens, ne renferme « qu’un trait d’histoire
naturelle
» sans intérêt. Il ne s’aperçoit pas qu’elle se t
ittérale et interlinéaire, avec la construction du latin dans l’ordre
naturel
des idées, l’autre conforme au génie de la langue
e blancheur dont ni la vétusté, ni l’humidité n’ont modifié la nuance
naturelle
. Leur écriture lombarde du commencement du xe si
éciation de M. H. Oesterley ; mais, comme j’aurai ailleurs l’occasion
naturelle
d’exprimer ma pensée, je ne veux pas interrompre
n’en remplissaient que deux dans celui de Pithou ; ce qui semble tout
naturel
, quand, grâce au fac-similé qui existe dans l’édi
en cet endroit à une étude comparative qui trouvera ailleurs sa place
naturelle
. Ici je me borne à ces premières observations que
Statue d’Ésope. ii, Epil. Épil. Rufus. Il serait maintenant
naturel
que je fisse apprécier, par les mêmes procédés qu
les quatre livres de fables de Romulus et XXXII livres de l’histoire
naturelle
de Pline, se trouvait, au temps du docte Gude qui
la lettre de M. Guignard, à la suite venaient 32 livres de l’histoire
naturelle
de Pline. Mais il paraît qu’ils avaient peu d’int
passer par Munich, je ne voulus pas laisser échapper une occasion si
naturelle
de me procurer la copie du manuscrit de Crinitus.
nte-deux seulement. Comme son titre l’indique, il traite des sciences
naturelles
, telles que la zoologie et la botanique. L’auteur
elle-même, je ne la transcris pas ici : elle trouvera sa place toute
naturelle
dans l’appendice que j’ajouterai aux soixante fab
manuscrit précédent, ce dernier étant un peu plus ancien, j’ai trouvé
naturel
de l’examiner le premier. Le manuscrit 15213 form
14, l’abbé de la Rue prétendit que Marie avait voulu parler d’un fils
naturel
de Henri II515. Puis survint M. Robert qui n’hési
us indique facilement que ce prince était Guillaume Longue-Épée, fils
naturel
du roi Henri II et de la belle Rosemonde, et créé
depuis longtemps à la cour des rois d’Angleterre et qu’il était plus
naturel
qu’elle eût, sous l’influence d’un sentiment tend
t 1108 possédant une fable de plus que le manuscrit 1107, il est tout
naturel
d’en conclure que c’est ce dernier qui est la cop
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