e bien estonné, il maudist tout haut sa nonchalance, et la trop bonne
opinion
qu’il avoit euë de soy-mesme. Mais le Renard s’en
ns s’arrester à la vaine monstre des Presomptueux, ny à la trop bonne
opinion
qu’ils ont ordinairement de leur Vertu pretenduë.
se prouve par toutes les inductions des choses crées ; par la commune
opinion
des hommes, par les proverbes, et par les raisons
pource que la jouyssance en est materielle, et partant, selon nostre
opinion
, l’excez en peut estre vicieux. C’est icy la prem
rien ne la peut subvertir que le Peché, ce qui est non seulement une
opinion
du Christianisme, mais encore de la Philosophie M
l’Ethique au plus haut poinct où puisse arriver ceste Science dans l’
opinion
des hommes. Estant donc vray, et par nos maximes
perseverance doit-on attendre d’un faux Amy, qui change à tout coup d’
opinions
, et comment nous sera fidele celuy qui ne le fût
urce qu’ils se fient les uns aux autres, et qu’ils n’ont pas mauvaise
opinion
de ceux avec qui ils entrent en societe ; autreme
relevez de condition, pour imprimer en l’ame des Peuples une pareille
opinion
de leur credit et de leur puissance. Ainsi voyons
ut que la vaine gloire, et une infinité d’autres Esprits que la bonne
opinion
d’eux-mesmes met quelquesfois aussi bas, qu’ils s
conseiller celles qui luy sont proffitables, il adhere lâchement aux
opinions
de son Malade, et crainct plustost de le mettre e
rent aux branches d’un arbre, et ce fut alors, que se dédisant de son
opinion
, il se mit à loüer ses jambes, et à blasmer ses c
soit que nous soyons coûpables, ou qu’ils ayent conçeu quelque fausse
opinion
de nous, tant y a qu’ils se plaisent quelquesfois
pour publier sa condemnation, et des-abuser luy-mesme les hommes de l’
opinion
qu’ils avoient de sa saincteté.
e. Encore que la pluspart des choses nous devienne precieuse par l’
opinion
, et que nous desirions ardamment la possession d’
que c’estoit à cause de luy qu’il fuyoit, et persuadé par ceste bonne
opinion
de soy mesme, il se mit à courir apres ; et comme
les rend querelleux en compagnie, pource qu’ils veulent imprimer une
opinion
de leur fierté, et prevenir les esprits des homme
y l’effect de nostre bien-veillance. Ce qui estant hors de doute en l’
opinion
de tout le monde, ce seroit destruire la nature d
ont pris la moindre part à leur intelligence ; Et comme en matiere d’
opinions
, il ne faut pas se laisser charmer aux specieuses
’un corps à l’autre jusques à la fin des siecles, donna sujet à ceste
opinion
, et fist croire à beaucoup de gents, que les espr
t qu’elle semble inarticulée. On dit que nostre Esope estoit de ceste
opinion
, et qu’il étoit l’homme de son temps qui sçavoit
s Cieux racontent la gloire de leur Createur, peut contribuër à ceste
opinion
, avec une infinité d’autres preuves tirées de l’E
ulté de discourir. Mais c’est trop nous arrester à la preuve de ceste
opinion
. Venons maintenant à la refutation des exemples.
eable question. D’ailleurs, il estoit à propos d’aller au devant de l’
opinion
de ceux, qui pouvoient dire qu’Esope n’eust jamai
ray, que les vrayes amitiez, comme dit Aristote, estant fondées sur l’
opinion
de la Vertu, l’on n’en sçauroit faire de veritabl
r la septante-quatriesme Fable. Ceste Fable me met en l’esprit une
opinion
que j’ay presque tous-jours euë touchant les Anci
les premiers Instituteurs de la Noblesse Françoise estoient bien de l’
opinion
d’Aristote et des Romains, quand ils mettoient la
d’une autre espece de douleur, à sçavoir de celle qui se fonde sur l’
opinion
: car il faudroit vivre en un siecle plus modeste
grande jeunesse opposée aux vieilles années de son Mary, entretient l’
opinion
de tout le monde, qui n’en peut avoir que de sini
car à force d’estre enyvrez par leurs complaisances, ils prennent une
opinion
si excessive de leurs propres merites, qu’il leur
qui semblent faire gloire de mespriser autruy, enchantez par la bonne
opinion
qu’ils ont d’eux-mesme, ne sont dans le monde que
qu’il soit hors de toute proportion ; encore est-il necessaire, à mon
opinion
, qu’il se rapporte à la gloire de Dieu, ou à l’ut
respondre, ny à objecter. Premierement elle s’advoüe moins noble à l’
opinion
du monde, que n’est la Mouche. Mais elle n’est pa
il faut necessairement qu’en une question de faict, de deux diverses
opinions
il y en ait tous-jours une de fausse, et que bien
ne contre moy ». Ces paroles du Roy leur firent à l’instant changer d’
opinion
, et dire les uns aux autres, nous n’en sçavons ri
, principalement de la divine et admirable patience ? Les voix et les
opinions
des hommes sont-elles quelque chose au prix des j
rendant justice à tous ceux dont il avait à exposer ou à discuter les
opinions
. Son ouvrage sera désormais la base de tout ce qu
qui a dû coûter si cher à préparer et à publier ; c’est évidemment l’
opinion
du public compétent à laquelle il attache du prix
roles pour qu’elles soient regardées comme une manifestation de cette
opinion
, nous serons heureux, en exprimant à M. Hervieux
monie. Sur la vie de l’auteur, comme sur ses œuvres, ils ont émis les
opinions
les plus divergentes. 1º Véritable nom de Phèdre.
re. — Le lieu de sa naissance, quelles qu’aient été les divergences d’
opinion
, ne peut pas être davantage l’objet de la moindre
ses. Schwabe, qui, en général, se contente de faire un choix dans les
opinions
de ses devanciers, accepte celle du Père Desbillo
savants ont voulu attribuer son affranchissement à Tibère. Mais leur
opinion
est en contradiction avec le texte même de ses fa
persécuteur le mal pour le mal. Je ne saurais partager entièrement l’
opinion
de Scheffer. Phèdre, en se faisant fabuliste, n’a
avaient éveillé les susceptibilités de Séjan. Je ne partage pas cette
opinion
, et je crois qu’aucune des fables qui l’avaient i
ion de savoir à quelle époque il écrivit et publia ses cinq livres. L’
opinion
la plus généralement admise par les critiques, c’
it le désigner47. Mais je ne m’arrête pas à cette petite divergence d’
opinion
, et je reviens au Père Desbillons. Suivant lui, l
os et ne s’occupa pas de la publier. Après avoir analysé les diverses
opinions
des critiques, je vais maintenant formuler la mie
iste latin s’est assigné, ne l’a pas empêché d’avoir de sa personne l’
opinion
la plus haute qu’un homme puisse concevoir de lui
r suivant. L’hiver se passa, et M. Le Peletier ne fit pas connaître l’
opinion
du savant attendu. M. Berger de Xivrey, rendu plu
malgré ma déférence pour l’auteur, je suis obligé de m’écarter de son
opinion
. Sans doute rien dans le manuscrit ne révèle l’ex
unes du manuscrit, je leur ai un peu procuré les moyens de fixer leur
opinion
sur l’authenticité des fables nouvelles. Sect
elles l’indication expresse de leur origine. Mais telle n’était pas l’
opinion
d’Orelli. « Il faut tenir pour bien constant, écr
ui présente l’écriture la plus ancienne. Pour parvenir à se créer une
opinion
raisonnable, il faut donc, tout en tenant compte
a tête de l’abbaye de Bobio. M. Fleutelot n’a pas hésité à accepter l’
opinion
du savant cardinal130, et moi-même, dans la premi
re et la plus flatteuse. Il est cependant probable, contrairement à l’
opinion
de Ginguené148, qu’il n’avait pas eu, en le comme
avoir signalé quelques erreurs de détail, j’avais nettement exprimé l’
opinion
que la copie du collège Louis-le-Grand n’était pa
In constitutam Petronii aetatem obiecta dissolvuntur , à réfuter les
opinions
suivant lesquelles Pétrone aurait vécu à une autr
es « sont réellement de Phèdre et ne peuvent être que de lui ». Cette
opinion
s’était à peine formée qu’Adry vint l’ébranler. E
12. L’auteur, M. Adry, conteste l’authenticité de ces fables et cette
opinion
a prévalu. » Cette note n’est pas exacte ; mais j
respecté. Je ferai seulement observer que cette épigramme confirme l’
opinion
que j’ai émise, lorsque j’ai dit que le recueil d
On le voit, Schryver ne produit qu’un seul argument à l’appui de son
opinion
: il se base uniquement sur la déclaration de l’a
es plus lettrés de son temps. La conclusion de tout cela, c’est que l’
opinion
de ceux qui attribuaient à Perotti les fables de
n des plus grands érudits de son temps, J. Christ reprit l’audacieuse
opinion
de Schryver. Dans une thèse où la science et l’im
ommentaire sur le Chariton d’Aphrodise publié en 1750221, combattit l’
opinion
de Christ. En France, un jeune auteur que la mort
te224. Quant au Phèdre cité par Martial, Ziegler, en 1788, adoptant l’
opinion
professée au siècle précédent par Farnaby et Schr
dans son langage une explication satisfaisante. Il suffit d’adopter l’
opinion
fort rationnelle de Gellert, qui pense que, si Sé
e Martial et d’Avianus reprennent toute leur force. Contrairement à l’
opinion
de Christ, partagée par Gesner et Marcheselli, Sc
istoire de la fable ésopique 241 qu’il a, en la motivant, indiqué son
opinion
. Il admet en partie ce que les discussions antéri
erme, la théorie éclectique hardiment jetée par M. du Méril entre les
opinions
les plus opposées ? C’est sans la moindre hésitat
u style de Phèdre, et, au lieu de le démontrer, il se borne à citer l’
opinion
suivante, que Heyne formulait lui-même, au mois d
les doutes sur ce qu’elles en diffèrent. 4º C’est, suivant Adry, une
opinion
hasardée que de prétendre « que depuis Phèdre jus
s où le critique aperçoit cette contradiction. Le fabuliste donne son
opinion
sur la vertu des femmes ; bien des gens penseront
es autres. 7º En ce qui touche les éditeurs français qui ont adopté l’
opinion
de Cassitto et de Jannelli, il les traite un peu
le même effet. Il n’en est pas moins vrai que, pendant quinze ans, l’
opinion
d’Adry s’imposa aux érudits. En 1826, dans l’édit
pu se montrer favorable aux nouvelles fables publiées en Italie. Son
opinion
est partagée par tous les amis de la bonne littér
ppelle un autre des fables anciennes, il n’hésite pas à combattre son
opinion
. « Il me paraît, dit-il, en parlant de cette fabl
pas des vers entiers des Géorgiques transportés dans l’Énéide ? » L’
opinion
d’Adry a encore moins touché le cardinal Angelo M
rendre la peine d’étudier la question ; cela est regrettable, car son
opinion
aurait été d’un grand poids. Heureusement son abs
intitulé : De Phædri et Aviani fabulis libellus 294, a exprimé cette
opinion
qu’aux premiers siècles du moyen âge, toutes les
de même de Hauptmann304. Eschenburg, plus clairvoyant, se rallia à l’
opinion
de Gude. Enfin celle qui prévalut au xviiie sièc
et imprimés, on voit qu’ils sont plutôt contraires que favorables à l’
opinion
qui fait servir les mots de civitate Attica à la
oncordance. Il devient dès lors très facile d’apprécier la valeur des
opinions
qui ont été exprimées sur l’origine des trois col
our origine. Voici en quels termes, dans sa préface, il exprime cette
opinion
: « Je ne puis passer sous silence, pendant que j
dans la Préface de sa publication du manuscrit Burnéien, exprimé son
opinion
sur les deux collections de Nilant et avoir bien
nt affirmé. Cette affirmation, qui n’était que l’expression d’une des
opinions
admises en Italie au moyen âge, était encore, au
qui sont d’un autre avis se complaisent plus tranquillement dans leur
opinion
, et continuent, s’il plaît au ciel, à croire que
s mœurs405. » De toutes les citations qui précèdent il ressort que l’
opinion
de ceux qui reportaient à Salon de Parme l’honneu
nt les fables de l’Anonyme composées dans le même rythme. Mais cette
opinion
trouva peu de prosélytes, et le champ des hypothè
e Mosellanus et le précepteur de J. Pflugius en Italie412. Adoptant l’
opinion
que, sans y croire, Gyraldi avait signalée, March
orme et le sens du mot Garritus me portent à penser, avec ceux dont l’
opinion
est rappelée par le glossateur lui-même, que ce m
ur j’eus à me faire une idée, je ne partageai pas sa confiance ; ni l’
opinion
générale qui s’était formée, ni les raisons que j
ins fantaisiste ; il ne sera plus possible, par exemple, d’accepter l’
opinion
de Christ, qui voulait voir dans les fables élégi
t, et, comme toujours, ils ont trouvé des arguments à l’appui de leur
opinion
. Ainsi ils ont remarqué que l’épimythion de la se
le même sentiment429 ; enfin Schwabe, qui en général se conforme à l’
opinion
définitivement admise, pense, comme eux, que ce q
que ce qu’il y a de plus sûr, c’est de se tenir à égale distance des
opinions
extrêmes. « Avouons, dit-il, que l’anonyme marche
t reproche430. » Cette appréciation moyenne, qui résume l’état de l’
opinion
au commencement de ce siècle, est ensuite adoptée
és ensemble bien assises Et ansinc vraye conclusion. Yceste est vraye
opinion
. Mais aucunement verité Ne puet engondier fausset
en trois livres, qui trahit leur origine et qui montre que, suivant l’
opinion
adoptée, elles sont bien dérivées du Romulus ordi
nsidérer le Romulus de Vienne comme en étant issu. Maintenant que mon
opinion
s’est amendée et que le texte qui me semblait êtr
s mal fondées et qui furent sans succès. Il faudrait d’ailleurs, si l’
opinion
de l’éditeur avait quelque poids, placer Marie mê
servations de l’abbé de la Rue n’ont pas découragé les partisans de l’
opinion
émise par Legrand d’Aussy : M. P. Chabaille n’a p
re fausse. Si l’on acceptait sur la personnalité du comte Guillaume l’
opinion
émise par Legrand d’Aussy, il faudrait admettre q
« A. G. » Un second bibliothécaire, en 1862, a au-dessous exprimé une
opinion
différente dans deux notes en anglais, dont la pr
isistes de M. Oesterley, je ne dois pas passer sous silence une autre
opinion
que M. Gaston Paris a formulée sur l’origine du D
s troubler sa satisfaction et je me borne à examiner la valeur de son
opinion
sur la communauté d’origine des deux traductions
s Wright lui assigne le xiiie siècle, et pour ma part je crois cette
opinion
très admissible. § 2. — Manuscrits des fables
fum, avait dû respecter davantage le texte du fabuliste romain. Cette
opinion
est corroborée par la leçon du manuscrit de Wisse
par la conqueste de la toison d’or où le Nautonnier Tiphis fût à leur
opinion
le premier de tous les hommes, qui osa se commett
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