i lus, il dit : « Aignel ! » Le prestre dit que verité tuche : tel en
pensé
, tel en la buche. Le plus [de ceus] dit hum suven
ensé, tel en la buche. Le plus [de ceus] dit hum suvent : cel dunt il
pensent
durement, e par lur buche est cuneü, ainceis que
r buche est cuneü, ainceis que seit d’autre sceü ; la buche mustre le
penser
, tut deive ele dë el parler.
garda, l’umbre de la lune ad veü, mes ne sot mie quei ceo fu. Puis ad
pensé
en sun curage qu’il ot veü un grant furmage. L’ew
t veü un grant furmage. L’ewe comencë a laper ; tresbien quida en sun
penser
, si l’ewe de la mare ert mendre, que le furmage p
Mesme un Singe en cette occurrence, Profitant de la ressemblance, Luy
pensa
devoir son salut. Un Daufin le prit pour un homme
art aussi A l’honneur de vostre presence ? Vous le voyez souvent ? Je
pense
. Tous les jours ; il est mon amy, C’est une vieil
un jour tout seuls et sans témoins ;
(Comme ils se confioient leurs
pensers
et leurs soins)
Racan commence ainsi : Dites-moy
ïr en cet âge avancé ;
A quoy me resoudray-je ? Il est temps que j’y
pense
.
Vous connoissez mon bien, mon talent, ma naissa
ont joüer ces gens-là ?
Le plus asne des trois n’est pas celuy qu’on
pense
.
Le Meusnier à ces mots connoist son ignorance.
que ce nigaut, comme un Evesque assis,
Fait le veau sur son Asne, et
pense
estre bien sage.
Il n’est, dit le Meusnier, plus
Un Baudet, chargé de Reliques, S’imagina qu’on l’adoroit. Dans ce
penser
il se quarroit, Recevant comme siens l’Encens et
hien voyant sa proye en l’eau representée, La quitta pour l’image, et
pensa
se noyer ; La riviere devint tout d’un coup agité
ample nus assume que si est de l’orguillus hume que quide bien en sun
penser
ke nul ne li deive cuntreester ; tant par s’afie
Loup donc estant de frairie,
Se pressa, dit-on, tellement,
Qu’il en
pensa
perdre la vie.
Un os luy demeura bien avant au g
s.
Sur un Tapis de Turquie
Le couvert se trouva mis.
Je laisse à
penser
la vie
Que firent ces deux amis.
Le regal fut
toutes avantures. Est-on sot, étourdi, prend-on mal ses mesures ; On
pense
en estre quitte en accusant son sort. Bref la For
z venuë Depuis le temps de Thrace habiter parmi nous.
Dites-moy, que
pensez
-vous faire ?
Ne quitterez-vous point ce sejour s
mangé hastivement. Pur ceo ne devereit nul mustrer sa priveté ne sun
penser
. De tel chose peot hum joïr que ne peot mie a tuz
e l’opre sue misura Con la prudenza ogni hor pensando il fine. Chi
pensa
al fin raffrena ogni sua voglia.
n ces lieux écartez.
Il s’y void, il se fâche ; et ses yeux irritez
Pensent
appercevoir une chimere vaine.
Il fait tout ce q
tout dit, il mit l’enfant à bord.
Je blâme icy plus de gens qu’on ne
pense
.
Tout babillard, tout censeur, tout pedant,
Se
Lutin par toute sa demeure. C’est ainsi que le plus souvent, Quand on
pense
sortir d’une mauvaise affaire, On s’enfonce encor
le suivait toujours sans faire la moindre tentative d’enlèvement, il
pensa
dès lors qu’il avait là un gardien plutôt qu’un e
de l’Hyver, Apperceut un Cheval qu’on avoit mis au vert. Je laisse à
penser
quelle joye. Bonne chasse, dit-il, qui l’auroit à
e, pendant qu’elle avoit le bec dans le gosier du Loup. En effect, je
pense
qu’elle avoit quelque sujet de le remercier, de c
l’espoir d’en estre payé, ce seroit de plus une chose ridicule de le
penser
estre bien à propos par de meschants hommes. Car
le Lion Parloit un jour au Moûcheron. L’autre luy declara la guerre.
Penses
-tu, luy dit-il, que ton titre de Roy Me fasse peu
s cors luisanz cum e li suens, tut seit il granz. Une chose ai en mun
pensé
: në en yvern në en esté ne voil mes en femer ent
eo vi. » — « N’i os », fet ele, « plus arester, kar de m’alme m’estut
penser
, ensurketut pur la grant hunte dunt tu as fet si
; que haitié fussent, ceo lur preia. Ensemble asistrent al manger. «
Pensez
», fet ele, « del haiter ! » — « Si ferums nus »,
n luy dit : Pauvre beste, Tandis qu’à peine à tes pieds tu peux voir,
Penses
-tu lire au-dessus de ta teste ? Cette avanture e
t ensemble durent venir, [e] la chalve suriz les vit, en sun queor ad
pensé
e dit que mut redutout cel afaire : ne sot as que
l l’* escharnist, ne suffera pas qu’i l’ocesist pur nule rien, unc ne
pensa
. Li vileins l’ot, sil mercia, mut par li en ad di
on. Phedre encherit souvent par un motif de gloire ; Pour moy de tels
pensers
me seroient malseans. Mais venons à la Fable, ou
e, Che mentre a l’altrui vita inganno ordisce, Quel, ch’egli ingannar
pensa
, esso tradisce ; E rende al finto dir finte parol
plus vîte. Le trou de l’Escarbot se rencontre en chemin. Je laisse à
penser
si ce gîte Estoit seur ; mais où mieux ? Jean Lap
corno, Chi coglierlo volea nel proprio inganno. Talhor chi ingannar
pensa
, è l’ingannato.
de lui, lui demanda : « Et où prendras-tu de quoi payer tout cela ? —
Penses
-tu donc, répondit-il, que je vais me rétablir pou
e fable montre qu’il ne faut pas envier les chefs ni les riches, mais
penser
à l’envie et aux dangers où ils sont en butte, et
noya. Cette fable vise les hommes qui, ne connaissant pas la vérité,
pensent
en faire accroire aux autres.
Xanthus, « ceux-cy ne sont-ils donc pas sçavants ? » « Non pas que je
pense
», repartit Esope, « du moins ils ne m’en ont don
erci aveir que jeo vesquisse tresque al seir : pur ceo m’estut de mei
penser
e vus leisser u ublïer. » Ceo veit hum de meinte
n, qu’il est court en sa durée ? Est-il impossible que celuy que vous
pensez
tuër ne vous tuë, ou du moins qu’il ne se guarant
ur venir au poinct de la jouyssance, supposons que vous la possediez,
pensez
vous que ce plaisir vous dure long temps sans est
ompensée ordinairement que de mépris et de blâme. D’ailleurs, combien
pensez
-vous qu’on ait ignoré de belles choses, qui seron
dance qu’a le Senat avecque la populace. Car, disoit-il, mes amis, ne
pensez
pas que les Senateurs, quoy qu’ils soient oysifs
’enfonçaient dans leurs trous. Ne pouvant plus les atteindre, le chat
pensa
qu’il fallait imaginer quelque ruse pour les en f
que tel veut faire du mal à autruy, qui s’en fait à soy-mesme sans y
penser
.
e, que devançant de bien loing ses compagnons, ils ne sçavoient qu’en
penser
, et mettoient en doute si celuy qu’ils voyoient d
ne leur laisse pour tout remede que ces paroles, ô que si je l’eusse
pensé
! Or outre le mal qui nous vient de ne croire un
je perce les nuës ». Discours sur la nonante-sixiesme Fable. Je
pense
qu’il y a deux ou trois Fables dans ce livre, qui
soin pour une bonne conduitte. Ce seroit, certes, une injustice de le
penser
, puis que sa divine Providence ne nous refuse jam
ble. En vain pour estre paré de la glorieuse dépoüille du Lion, tu
penses
épouvanter les autres bestes ; ô stupide animal d
que l’Ambassadeur voulant prevenir, « Seigneur », luy dit-il, « je ne
pense
pas que tu puisses jamais vaincre les Samiens, ta
emanderas plus rien : Que si tu n’en viens à bout par ce moyen, je ne
pense
pas que tu le puisses faire autrement ». L’effect
autre chose, et plus rare aussi à nostre rencontre. Quant au Coq, je
pense
qu’il est pris pour l’homme voluptueux, qui met t
cause. Laissons-les donc joüyr à leur aise de la fausse gloire qu’ils
pensent
avoir acquise, et detestant en nostre ame, non se
que tes ongles un buisson tout herissé d’espines ? ou plustost à quoy
penses
-tu maintenant de t’en plaindre ? Ne sçais-tu pas
nto. Così fa l’huomo a sé medesmo male, Che far contento ognun
pensa
e s’ingegna De l’opre sue, né questo assegui
tonnés des merveilles qu’il leur fist voir, qu’ils ne sçavoient qu’en
penser
. Cependant le Roy des Egyptiens ne sçeut pas plus
re de rouges à ses amis ; puis quand Esope fut derechef entré ; « Que
penses
-tu de moy », luy dit-il, « et de ceux qui sont à
aicteur, combien sera-t’il espouvantable en la mienne, puis que je ne
pense
pas avoir jamais donné lieu à des actions scandal
t en son ame, et ne s’abandonner point à la douleur d’une offence, je
pense
que ce ne sera pas une chose mal-aisée à celuy qu
usses jamais décendu dans le Puits, que tu n’eusses premierement bien
pensé
aux moyens d’en sortir ». Discours sur la septa
Zeus se leva pour secouer la crotte, et jeta les œufs à terre sans y
penser
. Depuis ce temps-là, dit-on, pendant la saison où
ent entr’eux touchant plusieurs choses ; ce qui donnoit des-jà bien à
penser
à Xanthus, qui ne sçavoit presque où il en estoit
tisfaire ? Certes, si elle nous a esté bonne Mere, nous avons tort de
penser
qu’elle leur ayt esté marastre. En vertu dequoy s
e estonnerent fort le Mestayer Zenas, si bien qu’apres y avoir un peu
pensé
. « Certes », dit-il à part soy, « je ne dois poin
t, ou qu’il ne soit pas ? » Durant ces choses, Xanthus ne sçavoit que
penser
de son hoste, et ne trouvoit guere bon de voir, q
fût oncques gaignée. Ce qui se dit des Combats particuliers, se doit
penser
des generaux, où si la multitude d’un party accab
erances, et que ceux qui le haïssent, luy font du bien, lors qu’ils y
pensent
le moins, tellement que l’on peut dire à contre-s
n doute point, vous m’obligerez extrémement de les excuser. Car je ne
pense
pas vous raconter une Fable, mais une verité, qua
urs de leur Vertu, n’avoient presque pas dequoy s’entretenir. Mais je
pense
que nous avons suffisamment prouvé, que la riches
tion de savoir quel classement j’allais adopter. Au premier abord, on
pensera
sans doute que, partant du siècle d’Auguste et ne
primant à M. Hervieux toute notre estime pour son premier ouvrage, de
penser
que nous pourrons contribuer en quelque chose à l
mprunté à autrui les sujets de ses fables, et par suite j’ai fini par
penser
, comme le savant critique, que je devais le distr
oine23. Je ne m’y arrête pas. En ce qui touche le deuxième point, il
pense
, comme le Père Desbillons, que Phèdre a voulu dir
ur la plupart les critiques, ainsi que nous le verrons plus loin, ont
pensé
que c’étaient les fables i, ii et iv du livre I q
’avait songé à recourir au même préservatif. Pourquoi seul y avait-il
pensé
? La question me semble facile à résoudre. Si, lo
frir de ses accusations. Gude, par cette manière de voir, est porté à
penser
que les fables ne furent publiées qu’après la mor
lâchement retiré sur un rocher du golfe de Naples, et dans l’hydre il
pensait
reconnaître Caligula, dont l’empereur se proposai
uteur. Mais il ne fixe aucune date à l’apparition de son œuvre, et il
pense
que, lorsque Phèdre parvint à la vieillesse, il n
d patitur fides, Et gratulari me fac judicio tuo. Le Père Desbillons
pense
qu’il s’agit ici d’un procès, soumis à la décisio
es règnes de Vespasien et de Domitien. Le Père Brotier, au contraire,
pense
qu’il ne survécut pas à Tibère ; car autrement il
ui se moquait des sorciers, qui ne croyait pas au merveilleux, et qui
pensait
que le raisonnement peut seul expliquer les chose
publication spéciale, et il est permis de supposer qu’il n’aurait pas
pensé
de même, si, au lieu de ce lambeau, il eût posséd
roire qu’il provenait de la succession de François Pithou, et Grosley
pense
à tort qu’on devra s’étonner de ne pas le trouver
esque toutes dans le manuscrit de Pithou, on est tout d’abord porté à
penser
que c’est à ce manuscrit que se rapporte l’abrévi
ilence, soustrait son manuscrit à tous les regards, avait dû porter à
penser
qu’ils ne le possédaient pas, et la similitude qu
d’une grande estime. « 2º Les auteurs de la Nouvelle Diplomatique ne
pensent
pas cependant de même. “Ce poète dramatique, dise
des livres du pillage de la bibliothèque, Adry avait dû naturellement
penser
que le manuscrit, possédé par lui, provenait de c
Je lui exposai l’objet de ma visite, et les raisons qui me faisaient
penser
que le manuscrit était au Vatican. Il ignorait, l
’après Schwabe. L’incohérence est telle, que je ne puis me résoudre à
penser
que M. Berger de Xivrey l’ait réellement commise,
cette divergence n’ébranle pas ma conviction et ne me détermine pas à
penser
qu’ils ont eu à leur disposition deux copies dist
l’ai dit, aux retards si prolongés subis par mon édition, m’ont fait
penser
que, pour te détourner de porter un jugement trop
quelques poésies fort légères. Mais, quand il l’avait commencé, il ne
pensait
pas à son neveu, et plus tard, quand il songea à
n neveu ; les crudités dont il est émaillé ne me permettent pas de le
penser
. Si, comme il l’affirme, il en réunit, pour lui ê
antage perdre le jugement et se tourmenter à plaisir, les savants qui
pensent
que le fabuliste Phèdre, édité par le fameux Pith
sante. Il suffit d’adopter l’opinion fort rationnelle de Gellert, qui
pense
que, si Sénèque oublie Phèdre, c’est qu’il le con
36. « À l’égard de Phèdre, écrivait Eichstædt en 1812, j’ai toujours
pensé
qu’il fallait plutôt s’en tenir aux arguments vic
littérature grecque un genre auquel un Romain n’aurait peut-être pas
pensé
. Mais ce n’est pas une raison pour en conclure qu
e fabuliste donne son opinion sur la vertu des femmes ; bien des gens
penseront
sans doute qu’en les montrant incorrigibles, il d
contenait une collection latine de fables ésopiques, elle me porta à
penser
que ces fables étaient peut-être celles que je ch
ique : Virtuti semper prævalet sapientia. Tout cela était fort bien
pensé
et surtout fort savant ; mais ce n’était pas ce q
ranger à Romulus Augustule et à Ranutio d’Arezzo ; mais on continua à
penser
qu’il avait porté le nom de Romulus. Cette pensée
e pour que j’aie besoin de la faire ressortir. En somme, M. L. Müller
pense
qu’à l’époque mérovingienne un écrivain peu lettr
bibliothèque de l’abbaye de Saint-Bénigne de Dijon. Mais tout me fait
penser
que ce manuscrit précieux n’entra jamais dans la
avait été élaborée à l’aide des documents de l’âge intermédiaire. Je
pensai
que, pour montrer comment, tout en donnant lieu à
e, furent appelées par lui fables d’Ésope, quoique, comme certains le
pensent
, il n’en eût pas été que le traducteur403. » Gyr
es fables latines d’Ésope en prose ou en vers élégiaques, comme on le
pense
généralement, je vous répondrai en peu de mots, a
ant l’opinion que, sans y croire, Gyraldi avait signalée, Marcheselli
pensa
que l’auteur anonyme pourrait bien être Salon de
moines du moyen âge. La forme et le sens du mot Garritus me portent à
penser
, avec ceux dont l’opinion est rappelée par le glo
thèse, substituée à d’autres hypothèses, et il était assez logique de
penser
qu’Ugobard était un personnage aussi chimérique q
distiques eurent un tel succès qu’elles empêchèrent pour longtemps de
penser
à Phèdre et firent même oublier quelque peu Romul
chwabe, qui en général se conforme à l’opinion définitivement admise,
pense
, comme eux, que ce qu’il y a de plus sûr, c’est d
c’est à cause de la beauté du manuscrit que M. Robert a été conduit à
penser
que c’était l’exemplaire offert à la reine de Fra
pour boire à une fontaine, Le loup amoult, l’aignel aval. Cilz qui ne
pense
fors a mal, Rudement a dist a l’aignel… manuscr
ur boire à la fontaine, Le leu en hault, l’aignel aval. Le leu qui ne
pense
fors a mal, Rudement a dit a l’aigneau… Les 18 f
se perdue. Ensic quier un prouerbe fin Es autres fables en la fin, Et
pense
bien dou retenir ; Quar grant profit tan puet uen
ce vers : Non amat insontes, sed sontes aula tiranni, donne lieu de
penser
qu’un feuillet manque au manuscrit. En guise de t
insignis474. On n’est pas d’accord sur l’année de sa mort. Fabricius
pense
qu’elle arriva en 1215 ; Tanner ne le fait surviv
. On ne peut, quand on les compare à celles de Walther, s’empêcher de
penser
à cette phrase proverbiale du poète romain :
e la Bibliothèque impériale de Vienne que se trouve le texte que j’ai
pensé
pouvoir considérer, non comme une imitation, mais
x, et, tout en rendant hommage au consciencieux travail de Nilant, il
pensa
qu’il aurait fait une besogne plus utile, s’il s’
assement du Romulus primitif avait été complètement respecté, on peut
penser
que je me mets ici en contradiction avec moi-même
e Grand. En ce qui touche les six premières fables, je n’hésite pas à
penser
qu’elles figuraient bien dans le Romulus anglo-la
ont fait : Chascun sa plume en trait. Quant perdues les a, Nue fu, si
pensa
Que cis pris qu’il auoit N’iert mie siens par dro
étudié les manuscrits de la Bibliothèque nationale, et donne lieu de
penser
qu’en réalité il n’a guère fait usage des sept qu
ncordance n’existe pas, et dès lors on est tout naturellement porté à
penser
que l’auteur de ce Romulus n’a créé qu’un recueil
e le Romulus de Nilant, conforme au Romulus primitif, je suis porté à
penser
que quelque copiste aura, à une époque antérieure
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