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1 (1180) Fables « Marie de France, n° 81. Le prêtre et le loup » p. 687
i lus, il dit : « Aignel ! » Le prestre dit que verité tuche : tel en pensé , tel en la buche. Le plus [de ceus] dit hum suven
ensé, tel en la buche. Le plus [de ceus] dit hum suvent : cel dunt il pensent durement, e par lur buche est cuneü, ainceis que
r buche est cuneü, ainceis que seit d’autre sceü ; la buche mustre le penser , tut deive ele dë el parler.
2 (1180) Fables « Marie de France, n° 58. Le renard et le reflet de la lune » p. 669
garda, l’umbre de la lune ad veü, mes ne sot mie quei ceo fu. Puis ad pensé en sun curage qu’il ot veü un grant furmage. L’ew
t veü un grant furmage. L’ewe comencë a laper ; tresbien quida en sun penser , si l’ewe de la mare ert mendre, que le furmage p
3 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — VII. Le Singe et le Daufin. » p. 73
Mesme un Singe en cette occurrence, Profitant de la ressemblance, Luy pensa devoir son salut. Un Daufin le prit pour un homme
art aussi A l’honneur de vostre presence ? Vous le voyez souvent ? Je pense . Tous les jours ; il est mon amy, C’est une vieil
4 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — FABLE I. Le Meusnier, son Fils, et l’Asne. » p. 721
un jour tout seuls et sans témoins ;
 (Comme ils se confioient leurs pensers et leurs soins)
 Racan commence ainsi : Dites-moy
ïr en cet âge avancé ;
 A quoy me resoudray-je ? Il est temps que j’y pense .
 Vous connoissez mon bien, mon talent, ma naissa
ont joüer ces gens-là ?
 Le plus asne des trois n’est pas celuy qu’on pense .
 Le Meusnier à ces mots connoist son ignorance.

que ce nigaut, comme un Evesque assis,
 Fait le veau sur son Asne, et pense estre bien sage.
 Il n’est, dit le Meusnier, plus
5 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XIV. L’Asne portant des Reliques. » p. 182
Un Baudet, chargé de Reliques, S’imagina qu’on l’adoroit. Dans ce penser il se quarroit, Recevant comme siens l’Encens et
6 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XVII. Le Chien qui lâche sa proye pour l’ombre. » p. 133
hien voyant sa proye en l’eau representée, La quitta pour l’image, et pensa se noyer ; La riviere devint tout d’un coup agité
7 (1180) Fables « Marie de France, n° 75. Le sanglier et l’âne » p. 484
ample nus assume que si est de l’orguillus hume que quide bien en sun penser ke nul ne li deive cuntreester ; tant par s’afie
8 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — IX. Le Loup et la Cicogne. » p. 156
Loup donc estant de frairie,
 Se pressa, dit-on, tellement,
 Qu’il en pensa perdre la vie.
 Un os luy demeura bien avant au g
9 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — IX. Le Rat de Ville, et le Rat des Champs. » p. 352
s.

 Sur un Tapis de Turquie
 Le couvert se trouva mis. 
Je laisse à penser la vie
 Que firent ces deux amis.

 Le regal fut
10 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XI. La Fortune et le jeune Enfant. » p. 174
toutes avantures. Est-on sot, étourdi, prend-on mal ses mesures ; On pense en estre quitte en accusant son sort. Bref la For
11 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XV. Philomele et Progné. » p. 277
z venuë Depuis le temps de Thrace habiter parmi nous.
 Dites-moy, que pensez -vous faire ? 
Ne quitterez-vous point ce sejour s
12 (1180) Fables « Marie de France, n° 51. Le singe et son enfant » p. 364
mangé hastivement. Pur ceo ne devereit nul mustrer sa priveté ne sun penser . De tel chose peot hum joïr que ne peot mie a tuz
13 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [69.]. DI DUE RANE C’HAVEAN SETE. » p. 43
e l’opre sue misura Con la prudenza ogni hor pensando il fine. Chi pensa al fin raffrena ogni sua voglia.
14 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XI. L’homme, et son Image. » p. 
n ces lieux écartez.
 Il s’y void, il se fâche ; et ses yeux irritez 
 Pensent appercevoir une chimere vaine.
 Il fait tout ce q
15 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIX. L’Enfant et le Maistre d’Ecole. » p. 211
tout dit, il mit l’enfant à bord.
 Je blâme icy plus de gens qu’on ne pense .
 Tout babillard, tout censeur, tout pedant,
 Se
16 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VI. La Vieille et les deux Servantes. » p. 55
Lutin par toute sa demeure. C’est ainsi que le plus souvent, Quand on pense sortir d’une mauvaise affaire, On s’enfonce encor
17 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 230 » p. 234
le suivait toujours sans faire la moindre tentative d’enlèvement, il pensa dès lors qu’il avait là un gardien plutôt qu’un e
18 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VIII. Le Cheval et le Loup. » p. 187
de l’Hyver, Apperceut un Cheval qu’on avoit mis au vert. Je laisse à penser quelle joye. Bonne chasse, dit-il, qui l’auroit à
19 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VII. Du Loup, et de la Gruë. »
e, pendant qu’elle avoit le bec dans le gosier du Loup. En effect, je pense qu’elle avoit quelque sujet de le remercier, de c
l’espoir d’en estre payé, ce seroit de plus une chose ridicule de le penser estre bien à propos par de meschants hommes. Car
20 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — IX. Le Lion et le Moucheron. » p. 255
le Lion Parloit un jour au Moûcheron. L’autre luy declara la guerre. Penses -tu, luy dit-il, que ton titre de Roy Me fasse peu
21 (1180) Fables « Marie de France, n° 74. L’escarbot » p. 650
s cors luisanz cum e li suens, tut seit il granz. Une chose ai en mun pensé  : në en yvern në en esté ne voil mes en femer ent
22 (1180) Fables « Marie de France, n° 45. Encore la femme et son amant » p. 
eo vi. » — « N’i os », fet ele, « plus arester, kar de m’alme m’estut penser , ensurketut pur la grant hunte dunt tu as fet si
23 (1180) Fables « Marie de France, n° 95. La méchante femme et son mari » p. 682
 ; que haitié fussent, ceo lur preia. Ensemble asistrent al manger. «  Pensez  », fet ele, « del haiter ! » — « Si ferums nus »,
24 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XIII. L’Astrologue qui se laisse tomber dans un puits. » p. 40
n luy dit : Pauvre beste, Tandis qu’à peine à tes pieds tu peux voir, Penses -tu lire au-dessus de ta teste ? Cette avanture e
25 (1180) Fables « Marie de France, n° 23. La chauve-souris » p. 566
t ensemble durent venir, [e] la chalve suriz les vit, en sun queor ad pensé e dit que mut redutout cel afaire : ne sot as que
26 (1180) Fables « Marie de France, n° 37. Le lion et le paysan » p. 284
l l’* escharnist, ne suffera pas qu’i l’ocesist pur nule rien, unc ne pensa . Li vileins l’ot, sil mercia, mut par li en ad di
27 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVIII. Le Vieillard et ses enfans. » p. 53
on. Phedre encherit souvent par un motif de gloire ; Pour moy de tels pensers me seroient malseans. Mais venons à la Fable, ou
28 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [25.]. DEL CANE, E ’L GALLO, E LA VOLPE. » p. 252
e, Che mentre a l’altrui vita inganno ordisce, Quel, ch’egli ingannar pensa , esso tradisce ; E rende al finto dir finte parol
29 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VIII. L’Aigle et l’Escarbot. » p. 3
plus vîte. Le trou de l’Escarbot se rencontre en chemin. Je laisse à penser si ce gîte Estoit seur ; mais où mieux ? Jean Lap
30 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [30.]. DELLA VOLPE, E DEL GALLO. » p. 671
corno, Chi coglierlo volea nel proprio inganno. Talhor chi ingannar pensa , è l’ingannato.
31 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 46 » pp. 34-34
de lui, lui demanda : « Et où prendras-tu de quoi payer tout cela ? —  Penses -tu donc, répondit-il, que je vais me rétablir pou
32 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 269 » pp. 357-357
e fable montre qu’il ne faut pas envier les chefs ni les riches, mais penser à l’envie et aux dangers où ils sont en butte, et
33 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 306 » pp. 73-73
noya. Cette fable vise les hommes qui, ne connaissant pas la vérité, pensent en faire accroire aux autres.
34 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ne laisse entrer qu’un seul de tous ceux que son Maistre avoit conviez. Chapitre XXI. »
Xanthus, « ceux-cy ne sont-ils donc pas sçavants ? » « Non pas que je pense  », repartit Esope, « du moins ils ne m’en ont don
35 (1180) Fables « Marie de France, n° 93. Le loup et le bouc » p. 680
erci aveir que jeo vesquisse tresque al seir : pur ceo m’estut de mei penser e vus leisser u ublïer. » Ceo veit hum de meinte
36 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »
n, qu’il est court en sa durée ? Est-il impossible que celuy que vous pensez tuër ne vous tuë, ou du moins qu’il ne se guarant
ur venir au poinct de la jouyssance, supposons que vous la possediez, pensez vous que ce plaisir vous dure long temps sans est
ompensée ordinairement que de mépris et de blâme. D’ailleurs, combien pensez -vous qu’on ait ignoré de belles choses, qui seron
37 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVI. Du Ventre, et des autres Membres. »
dance qu’a le Senat avecque la populace. Car, disoit-il, mes amis, ne pensez pas que les Senateurs, quoy qu’ils soient oysifs
38 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 13 » pp. 79-79
’enfonçaient dans leurs trous. Ne pouvant plus les atteindre, le chat pensa qu’il fallait imaginer quelque ruse pour les en f
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope se justifie devant son Maistre, et luy fait voir qui avoit mangé les figues. Chapitre III. »
que tel veut faire du mal à autruy, qui s’en fait à soy-mesme sans y penser .
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — D’un fardeau, dont Esope se chargea. Chapitre VI. »
e, que devançant de bien loing ses compagnons, ils ne sçavoient qu’en penser , et mettoient en doute si celuy qu’ils voyoient d
41 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVIII. De l’Arondelle, et des autres Oyseaux. »
ne leur laisse pour tout remede que ces paroles, ô que si je l’eusse pensé  ! Or outre le mal qui nous vient de ne croire un
42 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVI. Du Paon, et de la Gruë. »
je perce les nuës ». Discours sur la nonante-sixiesme Fable. Je pense qu’il y a deux ou trois Fables dans ce livre, qui
43 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVI. Du Chévreau, et du Loup. »
soin pour une bonne conduitte. Ce seroit, certes, une injustice de le penser , puis que sa divine Providence ne nous refuse jam
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVIII. De l’Asne vestu de la peau du Lion. »
ble. En vain pour estre paré de la glorieuse dépoüille du Lion, tu penses épouvanter les autres bestes ; ô stupide animal d
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De l’affranchissement d’Esope. Chapitre XXIII. »
que l’Ambassadeur voulant prevenir, « Seigneur », luy dit-il, « je ne pense pas que tu puisses jamais vaincre les Samiens, ta
emanderas plus rien : Que si tu n’en viens à bout par ce moyen, je ne pense pas que tu le puisses faire autrement ». L’effect
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE J. Du Coq, et de la pierre precieuse. »
autre chose, et plus rare aussi à nostre rencontre. Quant au Coq, je pense qu’il est pris pour l’homme voluptueux, qui met t
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIV. De l’Asne, et du Lion. »
cause. Laissons-les donc joüyr à leur aise de la fausse gloire qu’ils pensent avoir acquise, et detestant en nostre ame, non se
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIII. Du Renard, et du Buisson. »
que tes ongles un buisson tout herissé d’espines ? ou plustost à quoy penses -tu maintenant de t’en plaindre ? Ne sçais-tu pas
49 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — A I LETTORI. DEL PADRE, E DEL FIGLIUOLO, che menavan l’asino. » p. 721
nto. Così fa l’huomo a sé medesmo male,     Che far contento ognun pensa e s’ingegna     De l’opre sue, né questo assegui
50 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »
tonnés des merveilles qu’il leur fist voir, qu’ils ne sçavoient qu’en penser . Cependant le Roy des Egyptiens ne sçeut pas plus
re de rouges à ses amis ; puis quand Esope fut derechef entré ; « Que penses -tu de moy », luy dit-il, « et de ceux qui sont à
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
aicteur, combien sera-t’il espouvantable en la mienne, puis que je ne pense pas avoir jamais donné lieu à des actions scandal
t en son ame, et ne s’abandonner point à la douleur d’une offence, je pense que ce ne sera pas une chose mal-aisée à celuy qu
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXI. Du Renard, et du Bouc. »
usses jamais décendu dans le Puits, que tu n’eusses premierement bien pensé aux moyens d’en sortir ». Discours sur la septa
53 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 4 » pp. 3-3
Zeus se leva pour secouer la crotte, et jeta les œufs à terre sans y penser . Depuis ce temps-là, dit-on, pendant la saison où
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Subtile response d’Esope, touchant les superfluitez que la Nature rejette. Chapitre XVIII. »
ent entr’eux touchant plusieurs choses ; ce qui donnoit des-jà bien à penser à Xanthus, qui ne sçavoit presque où il en estoit
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LI. Du Paon, et du Rossignol. »
tisfaire ? Certes, si elle nous a esté bonne Mere, nous avons tort de penser qu’elle leur ayt esté marastre. En vertu dequoy s
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La vente d’Esope. Chapitre V. »
e estonnerent fort le Mestayer Zenas, si bien qu’apres y avoir un peu pensé . « Certes », dit-il à part soy, « je ne dois poin
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ameine à son Maistre un homme niais, et sans soucy. Chapitre XVI. »
t, ou qu’il ne soit pas ? » Durant ces choses, Xanthus ne sçavoit que penser de son hoste, et ne trouvoit guere bon de voir, q
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVII. Du Tygre, et du Renard. »
fût oncques gaignée. Ce qui se dit des Combats particuliers, se doit penser des generaux, où si la multitude d’un party accab
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIX. De la femelle du Singe, et de ses deux Enfants. »
erances, et que ceux qui le haïssent, luy font du bien, lors qu’ils y pensent le moins, tellement que l’on peut dire à contre-s
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « AU LECTEUR. Sur le sujet des Fables. »
n doute point, vous m’obligerez extrémement de les excuser. Car je ne pense pas vous raconter une Fable, mais une verité, qua
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
urs de leur Vertu, n’avoient presque pas dequoy s’entretenir. Mais je pense que nous avons suffisamment prouvé, que la riches
62 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
tion de savoir quel classement j’allais adopter. Au premier abord, on pensera sans doute que, partant du siècle d’Auguste et ne
primant à M. Hervieux toute notre estime pour son premier ouvrage, de penser que nous pourrons contribuer en quelque chose à l
mprunté à autrui les sujets de ses fables, et par suite j’ai fini par penser , comme le savant critique, que je devais le distr
oine23. Je ne m’y arrête pas. En ce qui touche le deuxième point, il pense , comme le Père Desbillons, que Phèdre a voulu dir
ur la plupart les critiques, ainsi que nous le verrons plus loin, ont pensé que c’étaient les fables i, ii et iv du livre I q
’avait songé à recourir au même préservatif. Pourquoi seul y avait-il pensé  ? La question me semble facile à résoudre. Si, lo
frir de ses accusations. Gude, par cette manière de voir, est porté à penser que les fables ne furent publiées qu’après la mor
lâchement retiré sur un rocher du golfe de Naples, et dans l’hydre il pensait reconnaître Caligula, dont l’empereur se proposai
uteur. Mais il ne fixe aucune date à l’apparition de son œuvre, et il pense que, lorsque Phèdre parvint à la vieillesse, il n
d patitur fides, Et gratulari me fac judicio tuo. Le Père Desbillons pense qu’il s’agit ici d’un procès, soumis à la décisio
es règnes de Vespasien et de Domitien. Le Père Brotier, au contraire, pense qu’il ne survécut pas à Tibère ; car autrement il
ui se moquait des sorciers, qui ne croyait pas au merveilleux, et qui pensait que le raisonnement peut seul expliquer les chose
publication spéciale, et il est permis de supposer qu’il n’aurait pas pensé de même, si, au lieu de ce lambeau, il eût posséd
roire qu’il provenait de la succession de François Pithou, et Grosley pense à tort qu’on devra s’étonner de ne pas le trouver
esque toutes dans le manuscrit de Pithou, on est tout d’abord porté à penser que c’est à ce manuscrit que se rapporte l’abrévi
ilence, soustrait son manuscrit à tous les regards, avait dû porter à penser qu’ils ne le possédaient pas, et la similitude qu
d’une grande estime. « 2º Les auteurs de la Nouvelle Diplomatique ne pensent pas cependant de même. “Ce poète dramatique, dise
des livres du pillage de la bibliothèque, Adry avait dû naturellement penser que le manuscrit, possédé par lui, provenait de c
Je lui exposai l’objet de ma visite, et les raisons qui me faisaient penser que le manuscrit était au Vatican. Il ignorait, l
’après Schwabe. L’incohérence est telle, que je ne puis me résoudre à penser que M. Berger de Xivrey l’ait réellement commise,
cette divergence n’ébranle pas ma conviction et ne me détermine pas à penser qu’ils ont eu à leur disposition deux copies dist
l’ai dit, aux retards si prolongés subis par mon édition, m’ont fait penser que, pour te détourner de porter un jugement trop
quelques poésies fort légères. Mais, quand il l’avait commencé, il ne pensait pas à son neveu, et plus tard, quand il songea à
n neveu ; les crudités dont il est émaillé ne me permettent pas de le penser . Si, comme il l’affirme, il en réunit, pour lui ê
antage perdre le jugement et se tourmenter à plaisir, les savants qui pensent que le fabuliste Phèdre, édité par le fameux Pith
sante. Il suffit d’adopter l’opinion fort rationnelle de Gellert, qui pense que, si Sénèque oublie Phèdre, c’est qu’il le con
36. « À l’égard de Phèdre, écrivait Eichstædt en 1812, j’ai toujours pensé qu’il fallait plutôt s’en tenir aux arguments vic
littérature grecque un genre auquel un Romain n’aurait peut-être pas pensé . Mais ce n’est pas une raison pour en conclure qu
e fabuliste donne son opinion sur la vertu des femmes ; bien des gens penseront sans doute qu’en les montrant incorrigibles, il d
contenait une collection latine de fables ésopiques, elle me porta à penser que ces fables étaient peut-être celles que je ch
ique : Virtuti semper prævalet sapientia. Tout cela était fort bien pensé et surtout fort savant ; mais ce n’était pas ce q
ranger à Romulus Augustule et à Ranutio d’Arezzo ; mais on continua à penser qu’il avait porté le nom de Romulus. Cette pensée
e pour que j’aie besoin de la faire ressortir. En somme, M. L. Müller pense qu’à l’époque mérovingienne un écrivain peu lettr
bibliothèque de l’abbaye de Saint-Bénigne de Dijon. Mais tout me fait penser que ce manuscrit précieux n’entra jamais dans la
avait été élaborée à l’aide des documents de l’âge intermédiaire. Je pensai que, pour montrer comment, tout en donnant lieu à
e, furent appelées par lui fables d’Ésope, quoique, comme certains le pensent , il n’en eût pas été que le traducteur403. » Gyr
es fables latines d’Ésope en prose ou en vers élégiaques, comme on le pense généralement, je vous répondrai en peu de mots, a
ant l’opinion que, sans y croire, Gyraldi avait signalée, Marcheselli pensa que l’auteur anonyme pourrait bien être Salon de
moines du moyen âge. La forme et le sens du mot Garritus me portent à penser , avec ceux dont l’opinion est rappelée par le glo
thèse, substituée à d’autres hypothèses, et il était assez logique de penser qu’Ugobard était un personnage aussi chimérique q
distiques eurent un tel succès qu’elles empêchèrent pour longtemps de penser à Phèdre et firent même oublier quelque peu Romul
chwabe, qui en général se conforme à l’opinion définitivement admise, pense , comme eux, que ce qu’il y a de plus sûr, c’est d
c’est à cause de la beauté du manuscrit que M. Robert a été conduit à penser que c’était l’exemplaire offert à la reine de Fra
pour boire à une fontaine, Le loup amoult, l’aignel aval. Cilz qui ne pense fors a mal, Rudement a dist a l’aignel… manuscr
ur boire à la fontaine, Le leu en hault, l’aignel aval. Le leu qui ne pense fors a mal, Rudement a dit a l’aigneau… Les 18 f
se perdue. Ensic quier un prouerbe fin Es autres fables en la fin, Et pense bien dou retenir ; Quar grant profit tan puet uen
ce vers : Non amat insontes, sed sontes aula tiranni, donne lieu de penser qu’un feuillet manque au manuscrit. En guise de t
insignis474. On n’est pas d’accord sur l’année de sa mort. Fabricius pense qu’elle arriva en 1215 ; Tanner ne le fait surviv
. On ne peut, quand on les compare à celles de Walther, s’empêcher de penser à cette phrase proverbiale du poète romain :    
e la Bibliothèque impériale de Vienne que se trouve le texte que j’ai pensé pouvoir considérer, non comme une imitation, mais
x, et, tout en rendant hommage au consciencieux travail de Nilant, il pensa qu’il aurait fait une besogne plus utile, s’il s’
assement du Romulus primitif avait été complètement respecté, on peut penser que je me mets ici en contradiction avec moi-même
e Grand. En ce qui touche les six premières fables, je n’hésite pas à penser qu’elles figuraient bien dans le Romulus anglo-la
ont fait : Chascun sa plume en trait. Quant perdues les a, Nue fu, si pensa Que cis pris qu’il auoit N’iert mie siens par dro
étudié les manuscrits de la Bibliothèque nationale, et donne lieu de penser qu’en réalité il n’a guère fait usage des sept qu
ncordance n’existe pas, et dès lors on est tout naturellement porté à penser que l’auteur de ce Romulus n’a créé qu’un recueil
e le Romulus de Nilant, conforme au Romulus primitif, je suis porté à penser que quelque copiste aura, à une époque antérieure
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