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1 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 257 » pp. 67-67
é. » Quelques moments après, ils furent rejoints par ceux qui avaient perdu la hache, et celui qui l’avait, se voyant poursui
it, se voyant poursuivi, dit à son compagnon de route : « Nous sommes perdus . – Ne dis pas : nous sommes perdus, reprit celui-
compagnon de route : « Nous sommes perdus. – Ne dis pas : nous sommes perdus , reprit celui-ci, mais : je suis perdu ; car, lor
s. – Ne dis pas : nous sommes perdus, reprit celui-ci, mais : je suis perdu  ; car, lorsque tu as trouvé la hache, tu ne m’as
2 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE V. Du Chien, et de l’Ombre. »
Il fût bien fasché d’abord, de ce que l’ayant perduë, il avoit aussi perdu son esperance. Mais enfin reprenant courage, il a
er que l’ombre, les rend semblables au Chien d’Esope, en leur faisant perdre le vray morceau de chair qu’ils avoient en leur p
ux, je ne voy point de plus frequent exemple que celuy-là, qui est de perdre une gloire bien acquise, par la precipitation d’e
nt de la pluspart des vaillants hommes du monde, qui ont bien souvent perdu la vie et l’honneur par un ambitieux desir de glo
eral des humains, et à leur remontrer, s’il est possible, comment ils perdent les biens eternels et solides, pour suivre une om
3 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 137 » pp. 396-396
sais : il ne réussit pas à prendre exactement la voix du cheval et il perdit en outre sa propre voix. De cette manière il n’eu
vulgaires et jaloux envient les qualités contraires à leur nature et perdent celles qui y sont conformes. Chambry 137.2
4 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 230 » p. 234
ces la plus grande partie. Quand le berger revint et vit son troupeau perdu , il s’écria : « C’est bien fait pour moi ; pourqu
quand on confie un dépôt à des gens cupides, il est naturel qu’on le perde .
5 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 348 » pp. 227-227
consoler, lui dit qu’elle n’était pas la seule qui eût le malheur de perdre ses petits. « Ah ! répondit-elle, je me désole mo
e perdre ses petits. « Ah ! répondit-elle, je me désole moins d’avoir perdu mes enfants que parce que je suis victime d’un cr
6 (1180) Fables « Marie de France, n° 82. La vipère et le champ » p. 93
ent si guaiter, tant se quident susveizïer, que li uns par l’autre ne perde në autres fors eus n’i aerde, dunt entre eux ne s
7 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XIII. La Poule aux œufs d’or. » p. 87
XIII. La Poule aux œufs d’or. L’Avarice perd tout en voulant tout gagner. Je ne veux, pour le
8 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVIII. Le Vieillard et ses enfans. » p. 53
met en posture ; Mais en vain. Un cadet tente aussi l’aventure. Tous perdirent leur temps, le faisceau resista ; De ces dards jo
ontraire : L’un veut s’accommoder, l’autre n’en veut rien faire. Tous perdirent leur bien ; et voulurent trop tard Profiter de ce
9 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — IX. Le Loup et la Cicogne. » p. 156
onc estant de frairie,
 Se pressa, dit-on, tellement,
 Qu’il en pensa perdre la vie.
 Un os luy demeura bien avant au gosier.

10 (1180) Fables « Marie de France, n° 5. Le chien et le fromage » p. 133
e li furmages li cheï ; e umbre vit, e umbre fu, e sun furmage aveit perdu . Pur ceo se deivent chastïer cil ki trop sulent c
11 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [6.]. DELLA CORNACCHIA, E LA RONDINE. » p. 229
i deve :     Perch’a noi sembrar suol del tutto esterno Quel, che si perde allhor, che si riceve. Il ben, che sempre dura,
12 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIV. Simonide préservé par les Dieux. » p. 522
donc de la compagnie.
 Simonide promit. Peut-estre qu’il eut peur 
De perdre , outre son dû, le gré de sa loüange.
 Il vient, l
ndoient à le voir promptement.
 Il sort de table, et la cohorte
 N’en perd pas un seul coup de dent.
 Ces deux hommes estoie
13 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVIII. Du Berger, et du Loup . »
r se rend indigne de foy, quand il crie tout de bon, et comme cela il perd une de ses brebis ; ordinaire advanture de ceux q
, il fut resolu de l’executer à mort. Mais à mesme temps qu’il devoit perdre la vie, le bon-heur voulut pour luy qu’il vint un
usses. En quoy, il me semble que pour un vain plaisir de mentir, l’on perd une chose bien precieuse, à sçavoir la Foy ; Acti
14 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 254 » pp. 173-173
16 Mm 103. Un homme qui coupait du bois au bord d’une rivière avait perdu sa cognée. Aussi, ne sachant que faire, il s’étai
rapporta une cognée d’or et lui demanda si c’était celle qu’il avait perdue . L’homme lui ayant répondu que ce n’était pas cel
propre cognée. L’homme affirma que c’était bien celle-là qu’il avait perdue . Alors Hermès, charmé de sa probité, les lui donn
ta aussi une cognée d’or, et lui demanda si c’était celle qu’il avait perdue . Et lui, tout joyeux, s’écria : « Oui, c’est bien
15 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 158 » p. 86
anger, je me prive de la vie. » La fable s’adresse au débauché qui se perd par le plaisir.
16 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 177 » p. 135
mettent, dans l’espérance d’un profit, à des travaux dangereux, et se perdent avant d’atteindre l’objet de leurs désirs.
17 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CII. De l’Enfant, et du Larron. »
pour la chercher. Mais comme il eust bien foüillé, voyant qu’il avoit perdu son temps, il remonta en haut, où il ne trouva ny
ë que vostre ame, encore n’estes-vous pas si meschants que de vouloir perdre vostre fils avecque vous ? Dieu l’a creé capable
s pendant que je m’égare à vous tancer, je ne m’apperçois pas, que je perds de veuë ce petit garçon, et qu’il est des-jà trop
18 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVIII. D’un Oye, et de son Maistre. »
ndonna soudainement aux regrets et aux souspirs, se plaignant d’avoir perdu son bien, et son esperance. Discours sur la cen
lleux, et ne recouvrent point en l’avancement de leur route ce qu’ils perdent en la durée de leur vigueur. L’on peut dire le se
créans, et fait tributaires tant de Royaumes, n’ont pas laissé de les perdre  ; au lieu que les Espagnols, à qui les Mariages o
19 (1180) Fables « Marie de France, n° 67. Le corbeau qui trouve des plumes de paon » p. 576
o qu’il ne poënt retenir ; ceo qu’il coveitent n’unt il mie, e le lur perdent par folie.
20 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — FABLE I. Le Buscheron et Mercure. » p. 173
parole : Ce n’est pas de cela qu’il s’agit aujourd’huy. Un Bûcheron perdit son gagne-pain ; C’est sa coignée ; et la chercha
ray, dit-il. L’Histoire en est aussi-tost dispersée. Et Boquillons de perdre leur outil, Et de crier pour se le faire rendre.
21 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 256 » p. 236
voyageaient pour certaine affaire, rencontrèrent un corbeau qui avait perdu un œil. Ils tournèrent leurs regards vers lui, et
22 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — V. Le Renard ayant la queuë coupée. » p. 17
courté ne put estre entendu. Pretendre oster la queuë eust esté temps perdu  ; La mode en fut continuée.
23 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — IX. Le Cerf se voyant dans l’eau » p. 74
ecque peine Souffrir ses jambes de fuseaux, Dont il voyoit l’objet se perdre dans les eaux. Quelle proportion de mes pieds à m
24 (1180) Fables « Marie de France, n° 28. Le singe et le renard » p. 533
suffrir (kar il ne peot) qu’altre en ait eise ne honur ; meuz le volt perdre de jur en jur.
25 (1180) Fables « Marie de France, n° 17. L’hirondelle et le semeur de lin » p. 39
urent si oisel nurri ; ele duna a sun lin peis, ja par nul de eus nul perdra meis. Cil fist del lin engins plusurs : dunc pris
26 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 351 » pp. 377-377
repartit : « Que serait-ce, si tu avais ta langue, alors que l’ayant perdue , tu fais tant de commérages ! » A force de mentir
27 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVII. L’Homme entre deux âges, et ses deux Maistresses. » p. 31
graces, les Belles,
 Qui m’avez si bien tondu ;
 J’ai plus gagné que perdu  :
 Car d’Hymen, point de nouvelles. 
Celle que je
28 (1180) Fables « Marie de France, n° 13. Le corbeau et le renard » p. 124
nd n’ot sun per, purpensé s’est qu’il chantera, ja pur chanter los ne perdra  : le bec overi, si chanta e li furmages li eschap
29 (1180) Fables « Marie de France, n° 20. Le voleur et le chien » p. 403
ment avereit enpleié qu’il m’ad nurri e afeité, si par ma garde aveit perdu ceo dunt il m’ad lung ten peü. E tu me[is]mes m’e
30 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVIII. De l’Asne vestu de la peau du Lion. »
tes, qui s’enfuyoient loing de luy. Cependant, le Maistre qui l’avoit perdu , le cherchoit de tous côtez, et fut bien estonné
nt, et ceste affreuse peau qui te couvre, ne peut aucunement te faire perdre ta lascheté naturelle. Il en prend de mesme qu’à
31 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 48 » p. 306
, prétendait que les arrêts des dieux étaient injustes, puisque, pour perdre un seul impie, ils avaient fait périr aussi des i
32 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 271 » p. 191
s l’âne. Pareillement ceux qui tendent des pièges à leurs associés se perdent souvent inconsciemment avec leurs victimes.
33 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXV. De la Grenoüille, et du Bœuf. »
echef plus qu’auparavant : Ce qui fit peur à son fils, qui pour ne la perdre  ; « Ma mere », luy cria-t’il derechef, « vous cre
34 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIX. De la Fourmy, et de la Colombe. »
-faits receus, et qu’il n’est point de bon office qu’on puisse nommer perdu , soit qu’on en espere la recognoissance sur terre
35 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCI. Du Chameau. »
ttre des bornes à leur convoitise, et qui pour tout demander ont tout perdu . C’est pourquoy je me contenteray d’alleguer icy
36 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [29.]. DELLA CORNACCHIA, ET DEL CANE. » p. 127
so lo sdegno lor duro e protervo ; Perché contra il possente il debil perde  : E l’humiltade ogni durezza doma ; E spesso avie
37 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 58 » pp. 283-283
t le temps de la moisson, et l’homme suivait, en déplorant sa récolte perdue . Il faut être indulgent, et ne pas s’emporter san
38 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XII. La Colombe et la Fourmy. » p. 235
n Montra ce qu’il estoit, et luy donna la vie. Ce bienfait ne fut pas perdu . Quelqu’un auroit-il jamais crû Qu’un Lion d’un R
39 (1180) Fables « Marie de France, n° 78. Le loup et le batelier » p. 687
Quant li lu esteit arivez, al vilein dist : « Ore entendez ! Tut est perdu e luinz e pres quan que l’em fet pur [le] mauveis
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VII. Du Loup, et de la Gruë. »
ien, et de sa conservation. Je laisseray à part le perfide Ganes, qui perdit les douze Pairs, à qui il avoit mille sortes d’ob
ela plus cruels, que le Loup de ceste Fable, qui se contente de faire perdre à la Gruë l’esperance de son salaire, luy represe
41 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 119 » pp. 109-109
s pudeur. Cette fable montre que ceux qui sont la proie de l’amour en perdent toute pudeur.
42 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 147 » pp. 117-117
upidité, regardent les autres avec envie, ne s’aperçoivent pas qu’ils perdent leurs propres avantages. Chambry 147.2 Alit
43 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — III. Phœbus et Borée. » p. 46
r que l’orage Ne se pût engouffrer dedans. Cela le preserva : le vent perdit son temps : Plus il se tourmentoit, plus l’autre
44 (1180) Fables « Marie de France, n° 11. Le lion chasseur » p. 149
ja del guain n’avera espleit. Li riches volt aver l’onur, u li povres perdra s’amur ; e si nul gain deivent partir, li riches
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLV. Du Loup, et du Chien. »
it pas à mon Maistre, il joüa si bien du baston sur moy, qu’il me fit perdre cette coustume, me commandant sur toutes choses,
homme qui en est prodigue, ou qui n’en fait part à personne. Or c’est perdre les principaux avantages de l’homme, que de reche
’asservit, à cause qu’il se laisse guider par la volonté d’autruy, et perd en beaucoup de choses l’advantage d’operer de son
46 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 90 » pp. 58-58
tre que, lorsqu’on cherche par cupidité à avoir plus que l’on n’a, on perd même ce qu’on possède.
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVI. Du Chat, et des Rats. »
nous descendions là bas, si nous ne voulons faire estat d’estre tous perdus  ; demeurons doncques plustost çà haut où nostre E
48 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XX. L’Avare qui a perdu son tresor. » p. 225
XX. L’Avare qui a perdu son tresor. L’Usage seulement fait la possessi
49 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [85.]. DEL GATTO, E DEL GALLO. » p. 
e si desta ognun da l’importuno Suon de la voce tua rauca e noiosa, E perde il soavissimo riposo Del dolce sonno, ch’ogni mal
50 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Le voyage d’Esope en Delphes. Chapitre XXIX. »
à que c’étoit une partie qu’ils luy jouoient meschamment, affin de le perdre , les pria d’avoir égard à son innocence, et de lu
qui empesche que nous ne soyons mariez ensemble ? Asseurément nous ne perdrons rien à cela, ny l’un ny l’autre. Car je n’auray p
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXI. Du Renard, et du Bouc. »
cipices, trouver toutes choses moindres que leur esperance ; et bref, perdre l’honneur et la liberté dans une prison, d’où ils
Catilina, dont la conjuration estant faite pour la ruyne de Rome, ne perdit toutesfois que luy seulement, et ses miserables c
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIV. D’un Laboureur et de ses Enfants. »
e vous des inimitiez et des divisions, quiconque entreprendra de vous perdre , le fera facilement ». Discours sur la huictant
t que les noises de la Reine Parisatis l’ont acheminée ? Les Grecs ne perdirent ils point leur liberté par le moyen de leurs divi
53 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 5 » pp. 2-3
e. » C’est ainsi qu’à rivaliser avec les puissants non seulement vous perdez votre peine, mais encore vous faites rire de vos
54 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 77 » pp. 59-59
s’imaginant qu’elle enlevait quelque chose au fer, tant qu’enfin elle perdit la langue. Cette fable vise les gens qui, en quer
55 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 94 » pp. 85-85
te fable montre que ceux-là ont raison de gémir qui sont en risque de perdre , non leur argent, mais leur vie. Chambry 94.2
56 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 164 » pp. 129-129
que la convoitise non seulement ne sert à rien, mais encore nous fait perdre souvent ce que nous possédons. Chambry 164.2
57 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 249 » pp. 169-169
enant, l’hirondelle morte de froid. « Malheureuse, dit-il, tu nous as perdus , toi et moi du même coup. » Cette fable montre qu
58 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — II. Les Membres et l’Estomach. » p. 130
s de nouveau sang au cœur :
 Chaque membre en souffrit, les forces se perdirent .
 Par ce moyen les mutins virent
 Que celuy qu’il
59 (1180) Fables « Marie de France, n° 47. Le paysan et son cheval » p. 653
ché furent entré, un humme borne unt encuntré qui le destre oil aveit perdu  ; ensemble od eus l’unt retenu, si li demandent s
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Subtile response d’Esope, touchant les superfluitez que la Nature rejette. Chapitre XVIII. »
oint arrivé. Mais pour toy, mon Maistre, tu ne dois point craindre de perdre ton cœur, car tu n’en as point ». Une autre fois
t le Disciple, « à quelle amende veux-tu estre condamné ? » « Je veux perdre ma maison », repliqua Xanthus, « et suis content
61 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XVIII. Le Chat et un vieux Rat. » p. 79511
estoit un vieux routier ; il sçavoit plus d’un tour ;
 Mesme il avoit perdu sa queuë à la bataille. 
Ce bloc enfariné ne me d
62 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — III. La Moûche et la Fourmy. » p. 521
ray par là Ce que c’est qu’une fausse ou veritable gloire. Adieu : je perds le temps : laissez-moy travailler. Ny mon grenier
63 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [81.]. DELLA RONDINE, E GLI ALTRI UCCELLI. » p. 39
nde si duole,     Devrebbe trarsi pria, che n’esca l’herba :     Ma perde indarno il tempo e le parole. Ecco il Lin nasce
64 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 294 » pp. 199-199
dit : « Plût aux dieux que tu l’eusses fait ! du même coup tu aurais perdu les sauterelles que tu as prises. » Cette fable n
65 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 327 » pp. 214-214
prit la mère, non seulement tu es privée de la vue, mais encore tu as perdu l’odorat. » Pareillement certains fanfarons prome
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIII. Des Loups, et de la Brebis. »
ste rien aux meschants, de supposer un faux pretexte, pour envahir et perdre leurs Ennemis. Nous avons de si bonnes preuves de
67 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VIII. L’Aigle et l’Escarbot. » p. 3
le tort qu’elle a souffert. Elle gemit en vain, sa plainte au vent se perd . Il falut pour cet an vivre en mere affligée. L’a
68 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIV. De la Forest, et du Paysan. »
repos. Car de là viennent les dissolutions et les débauches, qui les perdent entierement, et qui mettent dans le tombeau celuy
69 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXX. De la Mouche. »
mberlan, oublieux des belles actions qu’il avoit faites, et tellement perdu apres ses infames desirs, qu’il découploit par tr
70 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXV. De la Chauue-souris, et du Buisson, et du Plongeon. »
fut coulé à fonds, et ils se sauverent bien à peine, apres avoir tout perdu . Le Plongeon depuis ce temps-là se tient toujours
71 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — IV. Le Jardinier et son Seigneur. » p. 
r et matin, dit-il, et des pieges se rit : Les pierres, les bastons y perdent leur crédit. Il est Sorcier, je croy. Sorcier ? j
72 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVI. Le Loup, la Mere et l’Enfant. » p. 158
Deux seuretez valent mieux qu’une : Et le trop en cela ne fut jamais perdu . Ce Loup me remet en memoire Un de ses compagno
73 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — II. Le Lion et le Chasseur. » p. 326
ssons à son imitateur. Un Fanfaron, amateur de la chasse, Venant de perdre un Chien de bonne race, Qu’il soupçonnoit dans le
74 (1180) Fables « Marie de France, n° 70. Le lion malade » p. 336
evant le leün, si li mustrerent la raisun ; del quor dient qu’i l’unt perdu . Dunc a li gupil respondu : « Sire », fet il, « c
75 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »
la mollesse et dans l’oisiveté ; de s’estre gorgé de delices, d’avoir perdu l’usage de ses mains, et engourdy jusques-là sa p
toutesfois ceste incommodité avec une merveilleuse resolution, et ne perdit pour cela, ny sa belle humeur, ny la raillerie à
76 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
us en faveur de la probité ? Si le Sage est injurié, a-t’il resolu de perdre le nom de Sage par le courroux, et par le ressent
c certain qu’une ame genereuse, et bien née, pour estre outragée n’en perdra jamais la tranquillité, principalement si elle pr
olleurs s’entre-battent pour le partage d’un butin, les querelleux se perdent en fin par leurs propres dissentions, et les Four
77 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 235 » pp. 163-163
e leurs cellules. Zeus, indigné de les voir envieuses, les condamna à perdre leur dard, toutes les fois qu’elles en frapperaie
78 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XII. Tribut envoyé par les Animaux à Alexandre. » p. 339
au dedans, Et veux chercher icy quelque herbe salutaire. Pour vous ne perdez point de temps. Rendez-moy mon argent, j’en puis
79 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Ennus est adopté par Esope, qui en reçoit une grande injure. Chapitre XXVI. »
Il s’affligea donc d’une estrange sorte, disant qu’en Esope il avoit perdu la principale colomne de son Estat. Cependant Her
80 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVIII. De l’Arondelle, et des autres Oyseaux. »
souvent un autre plus considerable que celuy-là, à sçavoir, que nous perdons presque tousjours l’amitié de celuy qui entrepren
81 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIII. Du Cerf, et du Cheval. »
eval, qui reçoit bien le plaisir de voir abattu son Ennemy, mais il y perd la liberté, et trouve que toute la Victoire se to
82 (1180) Fables « Marie de France, n° 73. Le mulot qui cherche à se marier » p. 73
e]eles ! Ore ai oï dures noveles ! Ja est la suriz ma parente. Ore ai perdu tute m’entente : jeo quidoue si haut munter, ore
83 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 251 » pp. 171-171
empête étant survenue, le vaisseau chavira, et toute la cargaison fut perdue  ; elles ne sauvèrent que leurs personnes. Aussi d
84 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 319 » pp. 210-210
ait comme d’habitude, se soucièrent peu de lui. Il arriva ainsi qu’il perdit ses moutons. Cette fable montre que les menteurs
85 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIX. De la Grenoüille, et du Renard. »
s’en faut qu’ils arrivent au but où ils aspirent, qu’au contraire ils perdent la gloire qui leur est deuë, et ternissent le dem
86 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [97.]. DELL’ALLODOLA. » p. 325
; Disse : vedi figliuol come è matura Già questa biada sì, c’homai si perde  ? Però diman prima, che nasca il giorno, Vattene
87 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 74 » pp. 49-49
0 Pe 23 Pg 27 Ma 34. Un bouvier, qui paissait un troupeau de bœufs, perdit un veau. Il fit le tour du voisinage, sans le ret
88 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIX. Du Loup, et des Chiens. »
ons, est morte à la fin par sa propre force : Tesmoin Athenes, qui ne perdit la liberté qu’apres que les infideles Orateurs l’
89 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 103 » pp. 74-74
aient ; et ce sont mes cornes, en qui j’avais toute confiance, qui me perdent . » C’est ainsi que souvent dans le danger les ami
90 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIX. Des Grenoüilles, et de leur Roy. »
ceux du premier âge, ne furent-ils pas bien mal-heureux de la laisser perdre , pour la seule dispute du tien et du mien, d’avoi
91 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVI. Du Cheval, et du Lion. »
ils veulent faire tomber sur autruy. Tesmoin ce Comte mal-advisé, qui perdit la vie et l’honneur en l’execrable trahison qu’il
92 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXI. Du Larron, et du Chien. »
ante, et donna moyen à Hippomene de l’espouser ; Elle qui a tant fait perdre de Villes imprenables, et tant fait changer de Ma
93 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LV. Du Vautour, et des autres Oyseaux. »
x appas, pour tromper ses ennemis, caressant plustost ceux qu’il veut perdre , que ceux qu’il ayme veritablement ? Certes, les
94 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVI. Du Renard, et du Chat. »
osser à travers la campagne parmy les haliers et les espines, sans se perdre , ou du moins sans s’esloigner du lieu où l’on des
95 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXI. Du Dieu Mercure, et d’un Charpentier. »
que tost ou tard la recompense suit la Vertu, et que ce n’est jamais perdre le temps, de la pratiquer. Ce qui toutesfois ne s
96 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IX. Du Sanglier, et de l’Asne. »
proportion de leurs qualitez, et les faciles moyens qu’il avoit de le perdre , luy en ostoient pour jamais la resolution. Sembl
97 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIX. De la femelle du Singe, et de ses deux Enfants. »
tte, ces flatteuses Meres qui sont idolastres de leurs Enfans, ne les perdent -elles point à faute de les reprendre ? Si du comm
98 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La mort d’Esope. Chapitre XXX. »
de Caribde, ny point de Syrtes en Affrique, où je ne cherchasse à me perdre , plutost que de mourir indignement, et sans cause
99 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSEIGNEUR. MOROSINI, AMBASSADEUR. ORDINAIRE DE LA. SERENISSIME REPUBLIQVE. DE VENISE, PRES DE SA MAJESTÉ. TRES-CHRESTIENNE. »
e son Estat ; par le moyen de laquelle il y a long-temps qu’il a fait perdre à l’ancienne Rome , le nom d’Eternelle, pour le p
100 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XL. De l’Asne, et du Cheval. »
grands biens charment visiblement nostre volonté, et la font noyer et perdre dans leurs delices, sur le poinct qu’elle en desi
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