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1 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — V. Le Cochet, le Chat et le Souriceau. » p. 716
eau. Un Souriceau tout jeune, et qui n’avoit rien veu, Fut presque pris au dépourveu. Voicy comme il conta l’avanture à s
eau de chair ; Une sorte de bras dont il s’éleve en l’air, Comme pour prendre sa volée ; La queuë en panache étalée. Or c’estoi
t tel fracas, Que moy, qui grace aux Dieux de courage me pique, En ay pris la fuite de peur, Le maudissant de trés-bon cœur.
. Je l’allois aborder ; quand d’un son plein d’éclat L’autre m’a fait prendre la fuite. Mon fils, dit la Souris, ce doucet est
2 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VI. Du Lion, et de quelques autres Bestes. »
t de posseder en commun tout ce qui en proviendroit, il arriva qu’ils prirent un Cerf. Comme il fut donc question de le partage
troisiesme m’appartient encore, pour avoir plus travaillé que tous à prendre le Cerf ». Discours sur la sixiesme Fable. C
ont prise ensemble, represente les injustes avantages que les riches prennent sur les pauvres, qu’ils ont accoûtumé de tromper,
3 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La response d’Esope à un Jardinier. Chapitre IX. »
achepter des herbes. Le Jardinier en ayant fait un faisseau, Esope le prit , et alors comme Xanthus voulust payer, le Jardini
t le soing qui m’est possible, les herbes que j’ay plantées, elles ne prennent toutesfois leur accroissement que bien tard, au c
sme, qui ne laissent pas d’estre plustost advancées, encore qu’on n’y prenne pas tant de peine ? » Combien que ce fust le faic
la Providence Divine. Ce qu’oyant Esope, qui étoit là present, il se prit à rire ; Son Maistre luy demanda pour lors, si c’
e ceux qu’elle a mis au monde, et ne se lasse jamais du soing qu’elle prend à les eslever. Comme au contraire elle a de l’ave
4 (1180) Fables « Marie de France, n° 92. Le corbeau et son petit » p. 679
suen oisel qu’il ne deüst nul humme atendre quil vousist encumbrer e prendre  ; s’il humme veïst baisser vers tere, prendre bas
uil vousist encumbrer e prendre ; s’il humme veïst baisser vers tere, prendre bastun u piere quere, dunc s’en deüst aillurs vol
5 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XX. L’Avare qui a perdu son tresor. » p. 225
Qu’il allast ou qu’il vinst, qu’il bust ou qu’il mangeast, On l’eust pris de bien court à moins qu’il ne songeast A l’endro
sant luy demande à quel sujet ses cris. C’est mon tresor que l’on m’a pris . Vostre tresor ? Où pris ? Tout joignant cette pi
ujet ses cris. C’est mon tresor que l’on m’a pris. Vostre tresor ? Où pris  ? Tout joignant cette pierre. Eh sommes-nous en t
6 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — VI. La Genisse, la Chevre et la Brebis en societé avec le Lion. » p. 339149
le gain et le dommage.
 Dans les lacqs de la Chevre un Cerf se trouva pris . Vers ses associez aussi-tost elle envoye.
 Eux v
e à partager la proye ;
 Puis en autant de parts le Cerf il dépeça :
 Prit pour lui la premiere en qualité de Sire ;
 Elle d
7 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VII. La Lice et sa Compagne. » p. 480
n vienne aux coups ; Il faut plaider, il faut combattre. Laissez-leur prendre un pied chez vous, Ils en auront bien-tôt pris qu
attre. Laissez-leur prendre un pied chez vous, Ils en auront bien-tôt pris quatre.
8 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XI. La Fortune et le jeune Enfant. » p. 174
e fois plus sage, je vous prie. Si vous fussiez tombé, l’on s’en fust pris à moy : Cependant c’estoit vostre faute. Je vous
os. Elle est prise à garand de toutes avantures. Est-on sot, étourdi, prend -on mal ses mesures ; On pense en estre quitte en
9 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 301 » pp. 265-265
έδραις τῶν κινδύνων ἐμπεσεῖται. Codd. Ba 122 Bb 73. Un homme, ayant pris à la chasse une perdrix, allait la tuer. Elle le
e supplia en ces termes : « Laisse-moi vivre ; à ma place je te ferai prendre beaucoup de perdrix. – Raison de plus pour te tue
rix. – Raison de plus pour te tuer, repartit l’homme, puisque tu veux prendre au piège tes camarades et tes amis. » Cette fable
10 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VIII. La Goute et l’Araignée. » p. 587
ns nommez Medecins,
 Ne crut pas y pouvoir demeurer à son aise. 
Elle prend l’autre lot ; y plante le piquet ;
 S’étend à son
availle à demeurer : voilà sa toile ourdie ;
 Voilà des moûcherons de pris .
 Une servante vient balayer tout l’ouvrage.
 Aut
esister.
 Changeons, ma sœur l’Aragne. Et l’autre d’écouter.
 Elle la prend au mot, se glisse en la cabane :
 Point de coup d
11 (1180) Fables « Marie de France, n° 47. Le paysan et son cheval » p. 653
nurri. Tant l’ot gardé qu’il le vot vendre : deners [en] volt aver e prendre  ; pur vint souz, ceo dist, le durra. Un sun veisi
ent aler. Cil a ki le cheval esteit otri’ l’autre qu’il le larreit al pris que cil humme i* metreit quë encuntre eus primes
e od eus l’unt retenu, si li demandent sun avis que del cheval die le pris . Il lur respunt ke dis souz vaut s’il est ignels,
12 (1180) Fables « Marie de France, n° 33. Le voleur et les brebis » p. 575
seilerent que ne se veulent pas defendre ; pur dreit’ ire se laissent prendre , ne ja ne se desturnerunt, ne pur murir mot ne di
nt nus ne nus defendïums vers cest humme, quë a grant tort nus ad tuz pris e jeté mort. » Pur ceo dit hum en repruver : plus
13 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — III. Le Loup plaidant contre le Renard pardevant le Singe. » p. 474
ayrez l’amende : Car toy, Loup, tu te plains, quoiqu’on ne t’ait rien pris  ; Et toy, Renard, as pris ce que l’on te demande.
Loup, tu te plains, quoiqu’on ne t’ait rien pris ; Et toy, Renard, as pris ce que l’on te demande. Le Juge pretendoit qu’à t
14 (1180) Fables « Marie de France, n° 6. Le mariage du soleil » p. 314
age du soleil Par essample fet ci entendre que li soleil volt femme prendre . A tute creature le dist e que chescun se purveïs
; a la Destinee en alerent, si li mustrerent del soleil que de femme prendre quert cunseil. La Destinee lur cumande que veir d
15 (1180) Fables « Marie de France, n° 49. Le forgeron et la cognée » p. 
il pot trover al quel il li loënt entendre, del queil il puisse mance prendre . Quant ensemble en eurent parlé, communement li u
s ad lur cunseil creü kar ne l’unt mie deceü. De l’espine ad la mance pris , si l’ad en sa cuinee asis. Od memes icele cuinee
16 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIII. Le Villageois et le Serpent » p. 176
mmobile rendu, N’ayant pas à vivre un quart d’heure. Le Villageois le prend , l’emporte en sa demeure ; Et sans considerer que
n salaire ? Tu mourras. A ces mots, plein d’un juste courroux Il vous prend sa cognée, il vous tranche la Beste, Il fait troi
17 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVIII. Le Vieillard et ses enfans. » p. 53
ble ; Je vous expliqueray le nœud qui les assemble. L’aisné les ayant pris , et fait tous ses efforts, Les rendit en disant :
ace en mourant. Chacun de ses trois fils l’en asseure en pleurant. Il prend à tous les mains ; il meurt ; et les trois freres
rent leur bien ; et voulurent trop tard Profiter de ces dards unis et pris à part.
18 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIX. L’Enfant et le Maistre d’Ecole. » p. 211
n saule se trouva
 Dont le branchage, aprés Dieu, le sauva.
 S’estant pris , dis-je, aux branches de ce saule ;
 Par cet endr
Ah le petit baboüin !
 Voyez, dit-il, où l’a mis sa sotise !
 Et puis prenez de tels fripons le soin.
 Que les parens sont mal
19 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XVI. Le Corbeau voulant imiter l’Aigle. » p. 2
eau, Que le pauvre animal ne put faire retraite ; Le Berger vient, le prend , l’encage bien et beau ; Le donne à ses enfans po
servir d’amusette. Il faut se mesurer, la consequence est nette. Mal prend aux Volereaux de faire les Voleurs L’exemple est
20 (1180) Fables « Marie de France, n° 13. Le corbeau et le renard » p. 124
ü furmages que dedenz esteient, e desur une cleie giseient ; un en ad pris , od tut s’en va. Un gupil vient qui l’encuntra ;
el furmagë ot sun talant. Ceo est essample des orguillus, ki de grant pris sunt desirus ; par losanger, [e] par mentir les p
21 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — D’un seul grain de lentille qu’Esope fit cuire en un Pot, et de quelques autres choses facetieuses. Chapitre X. »
onc que Xanthus se fust bien baigné avecque ses amis, ils les pria de prendre un mauvais disner, avecque protestation, qu’il n’
sope », luy dit-il, « apporte-nous du bain ». Esope courut aussi tost prendre de l’eau du bain, et leur en donna : Mais Xanthus
table, et que Xanthus eust demandé si la lentille estoit cuite, Esope prit la Cueiller, et tira du pot un seul grain, qu’il
Cueiller, et tira du pot un seul grain, qu’il leur servit, Xanthus la prit à mesme temps, et sur la creance qu’il eust d’abo
22 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVII. Du Laboureur, et de la Cigongne. »
et de la Cigongne. Le Laboureur tendist aux champs ses filets pour prendre des Gruës et des Oyes sauvages, qui luy mangeoien
geoient tous les jours le bled qu’il avoit semé. Il advint donc qu’il prit avec elles une Cigongne, qui se sentant attachée
ils n’ayent aucune teincture de leur vice, ny aucune inclination à la prendre . En quoy toutesfois ils ne peuvent nullement s’ex
se fortifient à cela par une reflexion continuelle, et s’estudient à prendre le vice en horreur, avec des raisons que la bonne
uels je n’escris point ces instructions ; au contraire, je desirerois prendre les leurs, et pour la conduite de ma vie, et pour
23 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 294 » pp. 199-199
t faisait la chasse aux sauterelles devant le rempart. Après en avoir pris un certain nombre, il vit un scorpion ; il le pri
rt. Après en avoir pris un certain nombre, il vit un scorpion ; il le prit pour une sauterelle, et, creusant la main, il all
’eusses fait ! du même coup tu aurais perdu les sauterelles que tu as prises . » Cette fable nous enseigne qu’il ne faut pas se
24 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VIII. L’Aigle et l’Escarbot. » p. 3
affligée. L’an suivant elle mit son nid en lieu plus haut. L’Escarbot prend son temps, fait faire aux œufs le saut : La mort
ts Jupiter se verra contraint de les défendre. Hardy qui les iroit là prendre . Aussi ne les y prit-on pas. Leur ennemi changea
raint de les défendre. Hardy qui les iroit là prendre. Aussi ne les y prit -on pas. Leur ennemi changea de note, Sur la robe
25 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXV. Du Pescheur. »
Pescheur. Un Pescheur, qui ne sçavoit guere bien son mestier, ayant pris sa flûte et ses filets, s’approcha de la rive de
que cela ne luy servoit de rien, il jetta ses rets dans la Mer, et en prit plusieurs : Et d’autant qu’en les tirant de son f
26 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 167 » pp. 323-323
ἐμπεσόντες οὐχ ἕξουσι βοηθούς. Codd. Ba 62 Bb 38 Mb 79. Un corbeau pris au piège promit à Apollon de lui brûler de l’ence
lui brûler de l’encens ; mais sauvé du danger, il oublia sa promesse. Pris de nouveau, à un autre piège, il laissa Apollon p
27 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — IV. Le Jardinier et son Seigneur. » p. 
au Seigneur du Bourg nostre homme se plaignit. Ce maudit animal vient prendre sa goulée Soir et matin, dit-il, et des pieges se
ots, il fait connoissance avec elle ; Auprés de luy la fait asseoir ; Prend une main, un bras, leve un coin du mouchoir ; Tou
vaux et valets, tous gens bien endentez : Il commande chez l’hoste, y prend des libertez, Boit son vin, caresse sa fille. L’e
28 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — II. Le Lion et le Chasseur. » p. 326
le Larron. Il s’en va prés d’un antre, et tend à l’environ Des laqs à prendre Loups, soupçonnant cette engeance. Avant que part
tu fais, disoit-il, ô Monarque des Dieux, Que le drosle à ces laqs se prenne en ma presence, Et que je goûte ce plaisir, Parmi
ur trouver le Larron qui détruit mon troupeau, Et le voir en ces laqs pris avant que je parte, O Monarque des Dieux, je t’ay
29 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXII. D’un Enfant, et de sa Mere. »
n Livre à son Compagnon, et le mit entre les mains de sa Mere, qui le prit volontiers sans le châtier. Une autre fois il en
Une autre fois il en fit de mesme de la robe de son Compagnon, qu’il prit pareillement, et la porta derechef à sa Mere, a q
n ouye, il fut condamné à la mort. Comme on le menoit au gibet, ayant pris garde à sa Mere, qui faisoit d’estranges plaintes
cin de son Enfant, puis qu’il estoit permis à ceux de ceste nation de prendre le bien d’autruy, et qu’ils s’exerçoient à cela d
rrons, qui s’accommodent injustement de la dépoüille d’autruy, et qui prennent plus de formes que Prothée, pour voler avec impun
30 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 208 » pp. 339-339
nt de sa force, l’onagre de la vitesse de ses pieds. Quand ils eurent pris un certain nombre de pièces, le lion partagea et
mbre de pièces, le lion partagea et fit trois parts qu’il étala. « Je prendrai la première, dit-il, comme étant le premier, puis
31 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — VII. Le Singe et le Daufin. » p. 73
rofitant de la ressemblance, Luy pensa devoir son salut. Un Daufin le prit pour un homme, Et sur son dos le fit asseoir, Si
jours ; il est mon amy, C’est une vieille connoissance. Nostre Magot prit pour ce coup Le nom d’un port pour un nom d’homme
32 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XII. Tribut envoyé par les Animaux à Alexandre. » p. 339
ibut les tint en peine. Car que donner ? Il faloit de l’argent. On en prit d’un Prince obligeant, Qui possedant dans son dom
ont déja Aussi grandes que leurs meres. Le croist m’en appartient. Il prit tout là-dessus ; Ou bien s’il ne prit tout, il n’
. Le croist m’en appartient. Il prit tout là-dessus ; Ou bien s’il ne prit tout, il n’en demeura gueres. Le Singe et les som
33 (1180) Fables « Marie de France, n° 11. Le lion chasseur » p. 149
treis [s’en] sunt en bois alé. Un cerf trevent, sil chacerent ; quant pris l’eurent, si l’escorcerent. Li lus al bugle deman
bois od lui plus cumpainuns ; la chevre e la berbiz i fu. Un cerf unt pris e retenu. En quatre part le voleient partir. Li l
34 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope se justifie devant son Maistre, et luy fait voir qui avoit mangé les figues. Chapitre III. »
ivé, qu’il mit tout de bon la main à l’œuvre Cependant, comme il eust pris fantaisie à son Maistre de s’en aller en sa Mesta
sope s’en estant allé au logis pour quelques affaires, Agatopus sçeut prendre son temps, et donna ce conseil à l’un de ses comp
stre, il le pria de se donner un peu de patience. Cela dit, il courut prendre de l’eau tiede, qu’il beut devant tous : puis s’e
35 (1180) Fables « Marie de France, n° 73. Le mulot qui cherche à se marier » p. 73
t il vente, la depart. Fet li mulez : « A lui irai, jamés ta fille ne prendrai . » Idunc en est alez avant, si li ad dit cumfeite
ns departeit, quant il ventot, tut destrueit. Pur ceo voleit sa fille prendre , ne voleit mes aillurs entendre, pur ceo qu’il ot
t ; ne dei plus bas femme choisir que a mei ne deie apurtenir ; femme prendrai a bon eür. Ore en irai desquë al mur. » Alez i es
36 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 22 » pp. 21-21
Des pêcheurs étant allés à la pêche avaient peiné longtemps sans rien prendre  ; assis dans leur barque, ils s’abandonnaient au
se sauvait à grand bruit, sauta par mégarde dans leur barque. Ils le prirent et l’emportèrent à la ville, où ils le vendirent.
37 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 62 » p. 71
n caractère à m’abstenir. Ô fortune qui offre et qui ne permet pas de prendre  ! Ô trésor qui ne donne pas de plaisir ! Ô faveur
pédient recourir ? Je m’en vais et j’amènerai ici mes serviteurs pour prendre le lion avec cette troupe d’alliés, et moi, de lo
38 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 75 » pp. 48-48
j’en use ainsi ; car c’est de jour que je chantais, lorsque j’ai été pris  ; aussi depuis ce temps, je suis devenu prudent. 
e mettre sur tes gardes, alors que c’est inutile : c’est avant d’être pris que tu devais le faire. » Cette fable montre que,
39 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 184 » pp. 254-254
e boucherie, y saisit un cœur, tandis que le boucher était occupé, et prit la fuite. Le boucher s’étant retourné et le voyan
ù tu seras, je te tiendrai à l’œil : car ce n’est pas à moi que tu as pris le cœur, bien au contraire tu m’en as donné. » Ce
40 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XXI. L’œil du Maistre. » p. 492
toutes fins promirent le secret. Il se cache en un coin, respire, et prend courage. Sur le soir on apporte herbe fraische et
les qu’il voyoit d’ordinaire en ce lieu. Le Cerf est reconnu ; chacun prend un épieu ; Chacun donne un coup à la beste. Ses l
41 (1180) Fables « Marie de France, n° 16. Le lion et la souris » p. 150
que un humme, ceo dit, apparailla une fosse cavee dedenz. La nuit fut pris li leün dedeinz. Grant poür a ke hum ne l’ocie, d
vit si enginné demanda li qu’il ad la quis. Cil respunt quë il esteit pris , ocis sereit a grant dolur. Dit la suriz : « N’ei
42 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 5 » pp. 2-3
ondant d’une roche élevée, enleva un agneau. À cette vue, un choucas, pris d’émulation, voulut l’imiter. Alors, se précipita
s’en dépêtrer, Enfin le berger, s’avisant de la chose, accourut et le prit  ; puis il lui rogna le bout des ailes, et, quand
43 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Partement d’Esope, et son arrivée en Lydie. Chapitre XXIV. »
, que je te fasse un conte. Il y eust jadis un homme, qui s’amusant à prendre des sauterelles, qu’il tuoit à l’instant, il prit
qui s’amusant à prendre des sauterelles, qu’il tuoit à l’instant, il prit aussi une Cigale, qu’il voulut tuer de mesme ; ce
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE V. Du Chien, et de l’Ombre. »
ire, paroissant dans l’eau à la clarté du Soleil, il l’a voulut aller prendre avidement, et ainsi la viande luy eschappa. Il fû
uiesme Fable. Ce Chien, qui laisse tomber ce qu’il tenoit, pour en prendre l’ombre, peut servir d’instruction à quantité de
ien acquise, par la precipitation d’en gaigner une nouvelle. Ainsi en prit -il à Minutius, qui enflé par le succés d’une esca
45 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 17 » pp. 6-6
s le dessein de se les approprier elles aussi. Le mauvais temps ayant pris fin, il les fit toutes sortir dans le pâtis ; mai
ude pour l’abandonner ainsi, après les soins particuliers qu’il avait pris d’elles, elles se retournèrent pour répondre : « 
date, avant les, vieux amis. Disons-nous que, quand notre amitié aura pris de l’âge, s’ils se lient avec d’autres, c’est ces
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du thresor trouvé par Esope, et de l’ingratitude de Xanthus. Chapitre XXII. »
, où il se mit à lire sur les tombeaux quelques Epigrammes, à quoy il prit un plaisir extrême. Sur ces entrefaictes, Esope a
t à un Roy, voulant adoucir Esope : « Sois secret », luy dit-il, « et prends la moitié du thresor. Ce n’est point toy qui me l
à cette bonne fortune, et que tu sois mis en liberté ». Cela dit, ils prirent le chemin du logis, où ils furent à peine arrivez
47 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — Epilogue »
longs Ouvrages me font peur. Loin d’épuiser une matiere, On n’en doit prendre que la fleur. Il s’en va temps que je reprenne Un
48 (1180) Fables « Marie de France, n° 64. L’homme, le cheval et le bouc » p. 674
m, ceo dit, aveit un cheval, que vendre voleit, e un sun buc tut a un pris . Pur vient souz ceo dist a ses amis [que] chescun
49 (1180) Fables « Marie de France, n° 77. Le loup et le hérisson » p. 686
teit acumpainez al hyriçun e bien afïez. Puis avient si que li lus fu pris . Al hyriçun a dit : « Amis, aïe mei, si Deus te a
50 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 6 » pp. 275-275
ὺς δὲ φρονίμως τροποῦσθαι. Codd. Ba 128 Bb 76. Un jour un aigle fut pris par un homme. Celui-ci lui rogna les ailes et le
l’oiseau baissait la tête et, de chagrin, ne mangeait plus : on l’eût pris pour un roi prisonnier. Mais un autre homme l’aya
51 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 305 » pp. 203-203
né, laissant là leur seine, ils se retirèrent à quelque distance pour prendre leur déjeuner. Alors le singe, descendant de son
n, l’instinct d’imitation. Mais quand il eut touché aux filets, il se prit dedans et se vit en danger d’être noyé. Il se dit
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La vente d’Esope. Chapitre V. »
t cause, qu’il se mit à le frapper pour une legere faute. Esope ayant pris garde à cela ; « pourquoy », luy dit-il, « frappe
r esté muet, a maintenant la parole libre ». « Ainsi t’en puisse t’il prendre  », reprit le Maistre, « puis que tu és si peu sen
, que s’éclattant de rire, « ô prodige ! » dit-il à Zenas, « où as-tu pris ce pot ? Est-ce un homme que tu me monstres, ou q
, et si difforme que celuy-cy, et il semble proprement qu’il ne l’ait pris que pour servir de mal-encontre et de sortilege d
53 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 103 » pp. 74-74
plongé dans ces pensées, quand un lion apparut qui le poursuivit. Il prit la fuite, et le devança d’une longue distance ; c
 ; mais étant parvenu à un endroit boisé, il arriva que ses cornes se prirent aux branches et que, ne pouvant plus courir, il f
cornes se prirent aux branches et que, ne pouvant plus courir, il fut pris par le lion. Sur le point de mourir, il se dit en
54 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 285 » pp. 194-194
asse. Or une cigogne s’étant posée parmi les grues, il accourut et la prit elle aussi avec elles. Comme elle le priait de la
, loin de nuire aux hommes, elle leur était même fort utile, car elle prenait et mangeait les serpents et autres reptiles, l’oi
us aussi nous devons fuir la société des méchants, afin qu’on ne nous prenne pas nous-mêmes pour les complices de leur méchanc
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IV. Du Cerf, et de la Brebis. »
là present, de luy promettre, qu’elle satisferoit à sa demande. L’on prit donc jour pour le payement, qui fût à peine venu,
e, qui porte tout le monde à sa propre conservation, non seulement au pris de dire un mensonge, mais encore de faire un homi
ersonne, et en quelle consideration nous doit estre un peu de bien au pris de nostre repos ? Il reste maintenant à faire-voi
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXI. Du Geay. »
e Fable. Ils empruntent les plumages des Grands, c’est à dire, qu’ils prennent à credit des habillements precieux. Ils s’endebte
encement, le progrés, et la fin de ces Presomptueux, voire mesme nous prenons quelquesfois part à la despense, et servons incon
de ces gents-là, est partagée à ceux qui les ont causées, ou qui ont pris la moindre part à leur intelligence ; Et comme en
57 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — IX. Le Geay paré des plumes du Paon. » p. 101472
IX. Le Geay paré des plumes du Paon. Un Paon muoit ; un Geay prit son plumage ; Puis aprés se l’accommoda ; Puis pa
58 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — VIII. Le Vieillard et l’Asne. » p. 476
on porter double bast, double charge ? Non pas, dit le Vieillard, qui prit d’abord le large. Et que m’importe donc, dit l’As
59 (1180) Fables « Marie de France, n° 58. Le renard et le reflet de la lune » p. 669
sun penser, si l’ewe de la mare ert mendre, que le furmage peüst bien prendre . Tant ad beü qu[e]’il creva : ileoc cheï, puis ne
60 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 248 » pp. 66-66
chant ces morceaux, accusa les deux garçons. Mais celui qui les avait pris jura qu’il ne les avait pas, et celui qui les ava
u’il ne les avait pas, et celui qui les avait, qu’il ne les avait pas pris . Devinant leur artifice, le boucher dit : « Vous
61 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 194 » p. 139
r la mer. » Ainsi les gens qui abandonnent leur propre métier pour en prendre un qui n’est pas le leur sont justement malheureu
62 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 320 » p. 367
ουθεῖ. Cod. Ba 51. Tous les dieux ayant décidé de se marier, chacun prit la femme que le sort lui assignait. Le dieu de la
63 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — II. Le Corbeau et le Renard. » p. 124
te. Le Corbeau honteux et confus Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendroit plus.
64 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 38 » pp. 81-81
ait gardé, comme étant un apanage de la royauté, et il l’engagea à le prendre . Le singe s’en approcha étourdiment et fut pris a
il l’engagea à le prendre. Le singe s’en approcha étourdiment et fut pris au lacs. Comme il accusait le renard de lui avoir
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIV. De la Forest, et du Paysan. »
Paysan s’en alla dans une Forest, et la pria qu’il luy fust permis de prendre autant de bois qu’il en falloit pour pour faire u
eges pour surprendre celuy qui les dit, et où la cognoissance qu’on a prises des forces d’un Estat, pendant la bonne intellige
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXV. Du Renard, trahy par le Coq. »
oup de Poules à un Paysant, qui pour se venger tendit des lacs, et le prit . Or d’autant que le Coq avoit esté le seul tesmoi
fect, il courut droit à son Maistre, et luy dit, que le Renard estoit pris . Le Paysan s’arma en mesme temps d’une massuë, po
67 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVII. De deux Escrevices. »
ont eux-mesmes sujets ? Quelle apparence y a-t’il qu’ils leur fassent prendre le bon chemin, s’ils ne les y mettent par leur ex
Ce n’est pas servir de guide, que de parler tant seulement ; Il faut prendre par la main celuy qu’on veut addresser, et le con
68 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVI. Le Loup, la Mere et l’Enfant. » p. 158
Ce Loup me remet en memoire Un de ses compagnons qui fut encor mieux pris . Il y perit ; voicy l’histoire. Un Villageois avo
un autre ? Est-ce ainsi que l’on traite Les gens faits comme moy ? Me prend -on pour un sot ? Que quelque jour ce beau marmot
69 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 158 » p. 86
itter. Un oiseleur, ayant remarqué qu’elle se plaisait en ce lieu, la prit à la glu. Alors, se voyant près d’être tuée, elle
70 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 182 » p. 253
ssant, il eut mal et dit : « Je n’ai que ce que je mérite, moi qui ai pris tous les objets ronds pour des œufs. » Cette fabl
71 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 341 » p. 242
u’elle voulait devenir son amie. « Ce n’est pas à moi qu’il faut t’en prendre , repartit le renard, mais à ta nature, qui fait q
72 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — IX. Le Laboureur et ses enfans. » p. 42
IX. Le Laboureur et ses enfans. Travaillez, prenez de la peine. C’est le fonds qui manque le moins.
73 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XVI. Le Serpent et la Lime. » p. 93
mettre en colere, Pauvre ignorant ! et que pretends-tu faire ? Tu te prends à plus dur que toy, Petit Serpent à teste folle,
74 (1180) Fables « Marie de France, n° 24. Le cerf qui buvait à la source » p. 74
lur mestre aprés cornant. Aprés lui vienent, sil quereient pur ce que prendre le voleient. El bois se met tut esmaiét, par ses
75 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Le voyage d’Esope en Delphes. Chapitre XXIX. »
e Roy de luy permettre de s’y en aller. Ce qui luy estant accordé, il prit congé de luy, et partit de Babylone, à condition
rerent meschamment contre sa vie. Pour cét effect ils s’adviserent de prendre un flacon d’or dans le fameux Temple d’Apollon, q
et ses valises, où trouvant la phiole d’or qu’on y avoit mise, ils la prirent et la monstrerent aux Citoyens, qui en firent un
76 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIV. D’un Laboureur et de ses Enfants. »
le peurent faire. Il voulut donc qu’ils le desliassent, et que chacun prît sa part affin de la rompre ; dequoy ils vindrent
celuy des Perses, n’est il pas vray que la ruine de ce grand Empire a pris naissance des desseins de Cyrus avecque son frere
l’Asie mineur. Quant à leurs Successeurs qui furent les Othomans, ils prirent pié dans l’Europe par les divisions d’Andronic av
77 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 36 » p. 41
Me 16 Mf 16. Un renard s’étant glissé dans un troupeau de moutons, prit un des agneaux à la mamelle et fit semblant de le
78 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 117 » p. 93
as quelque chose de moi : j’ai l’habitude, non pas de donner, mais de prendre de chacun. » Cette fable fait voir que c’est sott
79 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 132 » p. 110
tu dépenses tout et que tu deviennes pauvre, c’est à moi que tu t’en prendras . » Ainsi beaucoup de gens, tombés dans le malheur
80 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 213 » pp. 341-341
Évitons les hommes emportés et habitués à faire du mal, quand ils ont pris le pouvoir et qu’ils règnent. Chambry 213.2
81 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 220 » p. 260
s animaux ? » Comme il s’abandonnait à l’orgueil, un puissant lion le prit et se mit à le dévorer. Le loup changeant d’avis
82 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — IV. Les Oreilles du Liévre. » p. 
e craindrois mesme encor. Le Grillon repartit : Cornes cela ? Vous me prenez pour cruche ; Ce sont oreilles que Dieu fit. On l
83 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VII. Le Satyre et le Passant. » p. 35
ntre sauvage, Un Satyre et ses enfans, Alloient manger leur potage Et prendre l’écuelle aux dents. On les eust vûs sur la mous
84 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 73 » pp. 46-46
plus de force. Mais l’homme incommodé encore davantage par le froid, prit un vêtement de plus, si bien que, rebuté, Borée l
e, ne pouvant plus résister à la chaleur, ôta ses habits et s’en alla prendre un bain dans la rivière voisine. Cette fable mont
85 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XXII. L’Aloüette et ses petits, avec le Maistre d’un champ. » p. 325
mûrs, avant que la nitée Se trouvast assez forte encor Pour voler et prendre l’essor, De mille soins divers l’Aloüette agitée
sçavez-vous Ce qu’il faut faire ? Il faut qu’avec nostre famille Nous prenions dés demain chacun une faucille ; C’est là nostre
86 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 112 » p. 103
plus que le cordonnier et qu’il y avait encore beaucoup de poison, il prit tout le mortier et le versa sur lui. C’est depuis
87 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XII. Le Cigne et le Cuisinier. » p. 399
leurs vaines envies. 
Un jour le Cuisinier ayant trop bû d’un coup,
 Prit pour Oison le Cigne ; et le tenant au cou,
 Il al
88 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 240 » pp. 167-167
dans la sauce, elle se dit à elle-même : « J’ai mangé, j’ai bu, j’ai pris un bain ; la mort peut venir : il ne m’en chaut. 
89 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — III. Le petit Poisson et le Pescheur » p. 18
’est pas trop certain. Un Carpeau qui n’estoit encore que fretin, Fut pris par un Pescheur au bord d’une riviere. Tout fait
90 (1180) Fables « Marie de France, n° 39. La fourmi et la cigale » p. 112
eit feire se deit pener de bien atreire ; plus est cheri s’il ad quei prendre que si a autrui se deit entendre.
91 (1180) Fables « Marie de France, n° 42. Le riche qu’on saigne » p. 684
int : par eus me[i]smes sunt ateint ; quant meins se gardent de estre pris , si sunt encumbré e ocis.
92 (1180) Fables « Marie de France, n° 50. Le loup et le mouton » p. 655
’en merra ensemble od sei, si nel larra nïent pur mei. Jeol puis bien prendre pur un mutun, sil mangerai pur un saumun ; meuz v
93 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIV. D’un vieil Chien, et de son Maistre. »
pieds tardifs ne luy permettoit pas d’aller viste. Or quoy qu’il eust pris la beste, il ne pût neantmoins la retenir, pour n
ux jours avec des mespris fâcheux, et des injures continuelles. Il en prend de mesme à la pluspart de ces pauvres Infortunez,
94 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLI. Du Cerf, et du Chasseur. »
t à faire ce jugement de soy-mesme, il survint un Veneur, qui luy fit prendre la fuite plus viste que n’est le vent. En mesme t
vy des chiens, il se jetta dans une forest espaisse, où ses cornes se prirent aux branches d’un arbre, et ce fut alors, que se
95 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIII. Du Cerf, et du Cheval. »
la se verifie par l’exemple de quelques grandes Monarchies, qui n’ont pris leur accroissement que d’avoir esté appellées au
x desseins en la nation dont il est Chef, que l’on puisse apparemment prendre là dessus une juste et parfaite confiance. Par ex
96 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XX. Testament expliqué par Esope. » p. 512
estre pas une sœur N’auroit ce qui luy pourroit plaire. Ainsi chacune prit son inclination ; Le tout à l’estimation. Ce fut
pe seul trouva Qu’aprés bien du temps et des peines, Les gens avoient pris justement Le contrepied du Testament. Si le défun
97 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « AU LECTEUR. Sur le sujet des Fables. »
i que l’expliquent presque tous les Philosophes ; Il est vray qu’à le prendre moralement cela peut s’entendre des hommes, qui t
iue que ceux qui en sont les Autheurs, inventent des Fables, qui à le prendre à la lettre, tiennent du des-honneste, et de l’im
culatif et moral, est celle de Venus et de Mars, que le jaloux Vulcan prit dans ses filets, et rendit ainsi sa honte publiqu
us le voile des fables ; où je pourrois dire encore que S. Augustin a pris la peine d’en moraliser plusieurs, que S. Thomas
98 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XII. De l’Aigle, et du Renard. »
de si grandes satisfactions de sa propre vertu, qu’il luy est aisé de prendre patience en toute sorte d’accidents, voire mesme
aire beaucoup plus traictable que le meschant, il est à croire, qu’il prendra nos excuses en meilleure part, et se laissera peu
paroles outrageuses : Ils reclament la foy qu’on leur a promise : ils prennent à tesmoins les Dieux et les hommes : ils nomment
quelques jours apres dans le Pays des Valaques, defit en Bataille, et prit prisonnier son mortel Ennemy, auquel encore qu’il
99 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
ainsi rebuttée d’eux, pour n’estre de leur engeance. Toutesfois ayant pris garde qu’ils n’étoient pas exempts de querelle en
ontre les injures des Meschants. Certes, elle ne sera pas mal-aisée à prendre , quand ils considereront bien ce que c’est de l’u
ugir que son Autheur, et non pas l’Innocent qu’on a mal traitté. Mais prenons que le deshonneur y fut tout certain, ce qui tout
ons ; et qu’on ny mette la constance au nombre des choses heroïques). Prenons , dis-je, que l’homme de bien estant affronté par
aittée par les Coqs, en leurs contentions mutuelles, d’où il luy fait prendre sujet de s’appaiser. Car, dit-elle à part soy, co
100 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 174 » p. 399
Chambry 174 Κύκνος <ἀντὶ χηνὸς ἀπαχθείς> – Le cygne pris pour l’oie. Ἀνὴρ εὐπορῶν χῆνά τε ἅμα καὶ κύκνο
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