eau. Un Souriceau tout jeune, et qui n’avoit rien veu, Fut presque
pris
au dépourveu. Voicy comme il conta l’avanture à s
eau de chair ; Une sorte de bras dont il s’éleve en l’air, Comme pour
prendre
sa volée ; La queuë en panache étalée. Or c’estoi
t tel fracas, Que moy, qui grace aux Dieux de courage me pique, En ay
pris
la fuite de peur, Le maudissant de trés-bon cœur.
. Je l’allois aborder ; quand d’un son plein d’éclat L’autre m’a fait
prendre
la fuite. Mon fils, dit la Souris, ce doucet est
t de posseder en commun tout ce qui en proviendroit, il arriva qu’ils
prirent
un Cerf. Comme il fut donc question de le partage
troisiesme m’appartient encore, pour avoir plus travaillé que tous à
prendre
le Cerf ». Discours sur la sixiesme Fable. C
ont prise ensemble, represente les injustes avantages que les riches
prennent
sur les pauvres, qu’ils ont accoûtumé de tromper,
achepter des herbes. Le Jardinier en ayant fait un faisseau, Esope le
prit
, et alors comme Xanthus voulust payer, le Jardini
t le soing qui m’est possible, les herbes que j’ay plantées, elles ne
prennent
toutesfois leur accroissement que bien tard, au c
sme, qui ne laissent pas d’estre plustost advancées, encore qu’on n’y
prenne
pas tant de peine ? » Combien que ce fust le faic
la Providence Divine. Ce qu’oyant Esope, qui étoit là present, il se
prit
à rire ; Son Maistre luy demanda pour lors, si c’
e ceux qu’elle a mis au monde, et ne se lasse jamais du soing qu’elle
prend
à les eslever. Comme au contraire elle a de l’ave
suen oisel qu’il ne deüst nul humme atendre quil vousist encumbrer e
prendre
; s’il humme veïst baisser vers tere, prendre bas
uil vousist encumbrer e prendre ; s’il humme veïst baisser vers tere,
prendre
bastun u piere quere, dunc s’en deüst aillurs vol
Qu’il allast ou qu’il vinst, qu’il bust ou qu’il mangeast, On l’eust
pris
de bien court à moins qu’il ne songeast A l’endro
sant luy demande à quel sujet ses cris. C’est mon tresor que l’on m’a
pris
. Vostre tresor ? Où pris ? Tout joignant cette pi
ujet ses cris. C’est mon tresor que l’on m’a pris. Vostre tresor ? Où
pris
? Tout joignant cette pierre. Eh sommes-nous en t
le gain et le dommage.
Dans les lacqs de la Chevre un Cerf se trouva
pris
. Vers ses associez aussi-tost elle envoye.
Eux v
e à partager la proye ;
Puis en autant de parts le Cerf il dépeça :
Prit
pour lui la premiere en qualité de Sire ;
Elle d
n vienne aux coups ; Il faut plaider, il faut combattre. Laissez-leur
prendre
un pied chez vous, Ils en auront bien-tôt pris qu
attre. Laissez-leur prendre un pied chez vous, Ils en auront bien-tôt
pris
quatre.
e fois plus sage, je vous prie. Si vous fussiez tombé, l’on s’en fust
pris
à moy : Cependant c’estoit vostre faute. Je vous
os. Elle est prise à garand de toutes avantures. Est-on sot, étourdi,
prend
-on mal ses mesures ; On pense en estre quitte en
έδραις τῶν κινδύνων ἐμπεσεῖται. Codd. Ba 122 Bb 73. Un homme, ayant
pris
à la chasse une perdrix, allait la tuer. Elle le
e supplia en ces termes : « Laisse-moi vivre ; à ma place je te ferai
prendre
beaucoup de perdrix. – Raison de plus pour te tue
rix. – Raison de plus pour te tuer, repartit l’homme, puisque tu veux
prendre
au piège tes camarades et tes amis. » Cette fable
ns nommez Medecins,
Ne crut pas y pouvoir demeurer à son aise.
Elle
prend
l’autre lot ; y plante le piquet ;
S’étend à son
availle à demeurer : voilà sa toile ourdie ;
Voilà des moûcherons de
pris
.
Une servante vient balayer tout l’ouvrage.
Aut
esister.
Changeons, ma sœur l’Aragne. Et l’autre d’écouter.
Elle la
prend
au mot, se glisse en la cabane :
Point de coup d
nurri. Tant l’ot gardé qu’il le vot vendre : deners [en] volt aver e
prendre
; pur vint souz, ceo dist, le durra. Un sun veisi
ent aler. Cil a ki le cheval esteit otri’ l’autre qu’il le larreit al
pris
que cil humme i* metreit quë encuntre eus primes
e od eus l’unt retenu, si li demandent sun avis que del cheval die le
pris
. Il lur respunt ke dis souz vaut s’il est ignels,
seilerent que ne se veulent pas defendre ; pur dreit’ ire se laissent
prendre
, ne ja ne se desturnerunt, ne pur murir mot ne di
nt nus ne nus defendïums vers cest humme, quë a grant tort nus ad tuz
pris
e jeté mort. » Pur ceo dit hum en repruver : plus
ayrez l’amende : Car toy, Loup, tu te plains, quoiqu’on ne t’ait rien
pris
; Et toy, Renard, as pris ce que l’on te demande.
Loup, tu te plains, quoiqu’on ne t’ait rien pris ; Et toy, Renard, as
pris
ce que l’on te demande. Le Juge pretendoit qu’à t
age du soleil Par essample fet ci entendre que li soleil volt femme
prendre
. A tute creature le dist e que chescun se purveïs
; a la Destinee en alerent, si li mustrerent del soleil que de femme
prendre
quert cunseil. La Destinee lur cumande que veir d
il pot trover al quel il li loënt entendre, del queil il puisse mance
prendre
. Quant ensemble en eurent parlé, communement li u
s ad lur cunseil creü kar ne l’unt mie deceü. De l’espine ad la mance
pris
, si l’ad en sa cuinee asis. Od memes icele cuinee
mmobile rendu, N’ayant pas à vivre un quart d’heure. Le Villageois le
prend
, l’emporte en sa demeure ; Et sans considerer que
n salaire ? Tu mourras. A ces mots, plein d’un juste courroux Il vous
prend
sa cognée, il vous tranche la Beste, Il fait troi
ble ; Je vous expliqueray le nœud qui les assemble. L’aisné les ayant
pris
, et fait tous ses efforts, Les rendit en disant :
ace en mourant. Chacun de ses trois fils l’en asseure en pleurant. Il
prend
à tous les mains ; il meurt ; et les trois freres
rent leur bien ; et voulurent trop tard Profiter de ces dards unis et
pris
à part.
n saule se trouva
Dont le branchage, aprés Dieu, le sauva.
S’estant
pris
, dis-je, aux branches de ce saule ;
Par cet endr
Ah le petit baboüin !
Voyez, dit-il, où l’a mis sa sotise !
Et puis
prenez
de tels fripons le soin.
Que les parens sont mal
eau, Que le pauvre animal ne put faire retraite ; Le Berger vient, le
prend
, l’encage bien et beau ; Le donne à ses enfans po
servir d’amusette. Il faut se mesurer, la consequence est nette. Mal
prend
aux Volereaux de faire les Voleurs L’exemple est
ü furmages que dedenz esteient, e desur une cleie giseient ; un en ad
pris
, od tut s’en va. Un gupil vient qui l’encuntra ;
el furmagë ot sun talant. Ceo est essample des orguillus, ki de grant
pris
sunt desirus ; par losanger, [e] par mentir les p
onc que Xanthus se fust bien baigné avecque ses amis, ils les pria de
prendre
un mauvais disner, avecque protestation, qu’il n’
sope », luy dit-il, « apporte-nous du bain ». Esope courut aussi tost
prendre
de l’eau du bain, et leur en donna : Mais Xanthus
table, et que Xanthus eust demandé si la lentille estoit cuite, Esope
prit
la Cueiller, et tira du pot un seul grain, qu’il
Cueiller, et tira du pot un seul grain, qu’il leur servit, Xanthus la
prit
à mesme temps, et sur la creance qu’il eust d’abo
et de la Cigongne. Le Laboureur tendist aux champs ses filets pour
prendre
des Gruës et des Oyes sauvages, qui luy mangeoien
geoient tous les jours le bled qu’il avoit semé. Il advint donc qu’il
prit
avec elles une Cigongne, qui se sentant attachée
ils n’ayent aucune teincture de leur vice, ny aucune inclination à la
prendre
. En quoy toutesfois ils ne peuvent nullement s’ex
se fortifient à cela par une reflexion continuelle, et s’estudient à
prendre
le vice en horreur, avec des raisons que la bonne
uels je n’escris point ces instructions ; au contraire, je desirerois
prendre
les leurs, et pour la conduite de ma vie, et pour
t faisait la chasse aux sauterelles devant le rempart. Après en avoir
pris
un certain nombre, il vit un scorpion ; il le pri
rt. Après en avoir pris un certain nombre, il vit un scorpion ; il le
prit
pour une sauterelle, et, creusant la main, il all
’eusses fait ! du même coup tu aurais perdu les sauterelles que tu as
prises
. » Cette fable nous enseigne qu’il ne faut pas se
affligée. L’an suivant elle mit son nid en lieu plus haut. L’Escarbot
prend
son temps, fait faire aux œufs le saut : La mort
ts Jupiter se verra contraint de les défendre. Hardy qui les iroit là
prendre
. Aussi ne les y prit-on pas. Leur ennemi changea
raint de les défendre. Hardy qui les iroit là prendre. Aussi ne les y
prit
-on pas. Leur ennemi changea de note, Sur la robe
Pescheur. Un Pescheur, qui ne sçavoit guere bien son mestier, ayant
pris
sa flûte et ses filets, s’approcha de la rive de
que cela ne luy servoit de rien, il jetta ses rets dans la Mer, et en
prit
plusieurs : Et d’autant qu’en les tirant de son f
ἐμπεσόντες οὐχ ἕξουσι βοηθούς. Codd. Ba 62 Bb 38 Mb 79. Un corbeau
pris
au piège promit à Apollon de lui brûler de l’ence
lui brûler de l’encens ; mais sauvé du danger, il oublia sa promesse.
Pris
de nouveau, à un autre piège, il laissa Apollon p
au Seigneur du Bourg nostre homme se plaignit. Ce maudit animal vient
prendre
sa goulée Soir et matin, dit-il, et des pieges se
ots, il fait connoissance avec elle ; Auprés de luy la fait asseoir ;
Prend
une main, un bras, leve un coin du mouchoir ; Tou
vaux et valets, tous gens bien endentez : Il commande chez l’hoste, y
prend
des libertez, Boit son vin, caresse sa fille. L’e
le Larron. Il s’en va prés d’un antre, et tend à l’environ Des laqs à
prendre
Loups, soupçonnant cette engeance. Avant que part
tu fais, disoit-il, ô Monarque des Dieux, Que le drosle à ces laqs se
prenne
en ma presence, Et que je goûte ce plaisir, Parmi
ur trouver le Larron qui détruit mon troupeau, Et le voir en ces laqs
pris
avant que je parte, O Monarque des Dieux, je t’ay
n Livre à son Compagnon, et le mit entre les mains de sa Mere, qui le
prit
volontiers sans le châtier. Une autre fois il en
Une autre fois il en fit de mesme de la robe de son Compagnon, qu’il
prit
pareillement, et la porta derechef à sa Mere, a q
n ouye, il fut condamné à la mort. Comme on le menoit au gibet, ayant
pris
garde à sa Mere, qui faisoit d’estranges plaintes
cin de son Enfant, puis qu’il estoit permis à ceux de ceste nation de
prendre
le bien d’autruy, et qu’ils s’exerçoient à cela d
rrons, qui s’accommodent injustement de la dépoüille d’autruy, et qui
prennent
plus de formes que Prothée, pour voler avec impun
nt de sa force, l’onagre de la vitesse de ses pieds. Quand ils eurent
pris
un certain nombre de pièces, le lion partagea et
mbre de pièces, le lion partagea et fit trois parts qu’il étala. « Je
prendrai
la première, dit-il, comme étant le premier, puis
rofitant de la ressemblance, Luy pensa devoir son salut. Un Daufin le
prit
pour un homme, Et sur son dos le fit asseoir, Si
jours ; il est mon amy, C’est une vieille connoissance. Nostre Magot
prit
pour ce coup Le nom d’un port pour un nom d’homme
ibut les tint en peine. Car que donner ? Il faloit de l’argent. On en
prit
d’un Prince obligeant, Qui possedant dans son dom
ont déja Aussi grandes que leurs meres. Le croist m’en appartient. Il
prit
tout là-dessus ; Ou bien s’il ne prit tout, il n’
. Le croist m’en appartient. Il prit tout là-dessus ; Ou bien s’il ne
prit
tout, il n’en demeura gueres. Le Singe et les som
treis [s’en] sunt en bois alé. Un cerf trevent, sil chacerent ; quant
pris
l’eurent, si l’escorcerent. Li lus al bugle deman
bois od lui plus cumpainuns ; la chevre e la berbiz i fu. Un cerf unt
pris
e retenu. En quatre part le voleient partir. Li l
ivé, qu’il mit tout de bon la main à l’œuvre Cependant, comme il eust
pris
fantaisie à son Maistre de s’en aller en sa Mesta
sope s’en estant allé au logis pour quelques affaires, Agatopus sçeut
prendre
son temps, et donna ce conseil à l’un de ses comp
stre, il le pria de se donner un peu de patience. Cela dit, il courut
prendre
de l’eau tiede, qu’il beut devant tous : puis s’e
t il vente, la depart. Fet li mulez : « A lui irai, jamés ta fille ne
prendrai
. » Idunc en est alez avant, si li ad dit cumfeite
ns departeit, quant il ventot, tut destrueit. Pur ceo voleit sa fille
prendre
, ne voleit mes aillurs entendre, pur ceo qu’il ot
t ; ne dei plus bas femme choisir que a mei ne deie apurtenir ; femme
prendrai
a bon eür. Ore en irai desquë al mur. » Alez i es
Des pêcheurs étant allés à la pêche avaient peiné longtemps sans rien
prendre
; assis dans leur barque, ils s’abandonnaient au
se sauvait à grand bruit, sauta par mégarde dans leur barque. Ils le
prirent
et l’emportèrent à la ville, où ils le vendirent.
n caractère à m’abstenir. Ô fortune qui offre et qui ne permet pas de
prendre
! Ô trésor qui ne donne pas de plaisir ! Ô faveur
pédient recourir ? Je m’en vais et j’amènerai ici mes serviteurs pour
prendre
le lion avec cette troupe d’alliés, et moi, de lo
j’en use ainsi ; car c’est de jour que je chantais, lorsque j’ai été
pris
; aussi depuis ce temps, je suis devenu prudent.
e mettre sur tes gardes, alors que c’est inutile : c’est avant d’être
pris
que tu devais le faire. » Cette fable montre que,
e boucherie, y saisit un cœur, tandis que le boucher était occupé, et
prit
la fuite. Le boucher s’étant retourné et le voyan
ù tu seras, je te tiendrai à l’œil : car ce n’est pas à moi que tu as
pris
le cœur, bien au contraire tu m’en as donné. » Ce
toutes fins promirent le secret. Il se cache en un coin, respire, et
prend
courage. Sur le soir on apporte herbe fraische et
les qu’il voyoit d’ordinaire en ce lieu. Le Cerf est reconnu ; chacun
prend
un épieu ; Chacun donne un coup à la beste. Ses l
que un humme, ceo dit, apparailla une fosse cavee dedenz. La nuit fut
pris
li leün dedeinz. Grant poür a ke hum ne l’ocie, d
vit si enginné demanda li qu’il ad la quis. Cil respunt quë il esteit
pris
, ocis sereit a grant dolur. Dit la suriz : « N’ei
ondant d’une roche élevée, enleva un agneau. À cette vue, un choucas,
pris
d’émulation, voulut l’imiter. Alors, se précipita
s’en dépêtrer, Enfin le berger, s’avisant de la chose, accourut et le
prit
; puis il lui rogna le bout des ailes, et, quand
, que je te fasse un conte. Il y eust jadis un homme, qui s’amusant à
prendre
des sauterelles, qu’il tuoit à l’instant, il prit
qui s’amusant à prendre des sauterelles, qu’il tuoit à l’instant, il
prit
aussi une Cigale, qu’il voulut tuer de mesme ; ce
ire, paroissant dans l’eau à la clarté du Soleil, il l’a voulut aller
prendre
avidement, et ainsi la viande luy eschappa. Il fû
uiesme Fable. Ce Chien, qui laisse tomber ce qu’il tenoit, pour en
prendre
l’ombre, peut servir d’instruction à quantité de
ien acquise, par la precipitation d’en gaigner une nouvelle. Ainsi en
prit
-il à Minutius, qui enflé par le succés d’une esca
s le dessein de se les approprier elles aussi. Le mauvais temps ayant
pris
fin, il les fit toutes sortir dans le pâtis ; mai
ude pour l’abandonner ainsi, après les soins particuliers qu’il avait
pris
d’elles, elles se retournèrent pour répondre : «
date, avant les, vieux amis. Disons-nous que, quand notre amitié aura
pris
de l’âge, s’ils se lient avec d’autres, c’est ces
, où il se mit à lire sur les tombeaux quelques Epigrammes, à quoy il
prit
un plaisir extrême. Sur ces entrefaictes, Esope a
t à un Roy, voulant adoucir Esope : « Sois secret », luy dit-il, « et
prends
la moitié du thresor. Ce n’est point toy qui me l
à cette bonne fortune, et que tu sois mis en liberté ». Cela dit, ils
prirent
le chemin du logis, où ils furent à peine arrivez
longs Ouvrages me font peur. Loin d’épuiser une matiere, On n’en doit
prendre
que la fleur. Il s’en va temps que je reprenne Un
m, ceo dit, aveit un cheval, que vendre voleit, e un sun buc tut a un
pris
. Pur vient souz ceo dist a ses amis [que] chescun
teit acumpainez al hyriçun e bien afïez. Puis avient si que li lus fu
pris
. Al hyriçun a dit : « Amis, aïe mei, si Deus te a
ὺς δὲ φρονίμως τροποῦσθαι. Codd. Ba 128 Bb 76. Un jour un aigle fut
pris
par un homme. Celui-ci lui rogna les ailes et le
l’oiseau baissait la tête et, de chagrin, ne mangeait plus : on l’eût
pris
pour un roi prisonnier. Mais un autre homme l’aya
né, laissant là leur seine, ils se retirèrent à quelque distance pour
prendre
leur déjeuner. Alors le singe, descendant de son
n, l’instinct d’imitation. Mais quand il eut touché aux filets, il se
prit
dedans et se vit en danger d’être noyé. Il se dit
t cause, qu’il se mit à le frapper pour une legere faute. Esope ayant
pris
garde à cela ; « pourquoy », luy dit-il, « frappe
r esté muet, a maintenant la parole libre ». « Ainsi t’en puisse t’il
prendre
», reprit le Maistre, « puis que tu és si peu sen
, que s’éclattant de rire, « ô prodige ! » dit-il à Zenas, « où as-tu
pris
ce pot ? Est-ce un homme que tu me monstres, ou q
, et si difforme que celuy-cy, et il semble proprement qu’il ne l’ait
pris
que pour servir de mal-encontre et de sortilege d
plongé dans ces pensées, quand un lion apparut qui le poursuivit. Il
prit
la fuite, et le devança d’une longue distance ; c
; mais étant parvenu à un endroit boisé, il arriva que ses cornes se
prirent
aux branches et que, ne pouvant plus courir, il f
cornes se prirent aux branches et que, ne pouvant plus courir, il fut
pris
par le lion. Sur le point de mourir, il se dit en
asse. Or une cigogne s’étant posée parmi les grues, il accourut et la
prit
elle aussi avec elles. Comme elle le priait de la
, loin de nuire aux hommes, elle leur était même fort utile, car elle
prenait
et mangeait les serpents et autres reptiles, l’oi
us aussi nous devons fuir la société des méchants, afin qu’on ne nous
prenne
pas nous-mêmes pour les complices de leur méchanc
là present, de luy promettre, qu’elle satisferoit à sa demande. L’on
prit
donc jour pour le payement, qui fût à peine venu,
e, qui porte tout le monde à sa propre conservation, non seulement au
pris
de dire un mensonge, mais encore de faire un homi
ersonne, et en quelle consideration nous doit estre un peu de bien au
pris
de nostre repos ? Il reste maintenant à faire-voi
e Fable. Ils empruntent les plumages des Grands, c’est à dire, qu’ils
prennent
à credit des habillements precieux. Ils s’endebte
encement, le progrés, et la fin de ces Presomptueux, voire mesme nous
prenons
quelquesfois part à la despense, et servons incon
de ces gents-là, est partagée à ceux qui les ont causées, ou qui ont
pris
la moindre part à leur intelligence ; Et comme en
IX. Le Geay paré des plumes du Paon. Un Paon muoit ; un Geay
prit
son plumage ; Puis aprés se l’accommoda ; Puis pa
on porter double bast, double charge ? Non pas, dit le Vieillard, qui
prit
d’abord le large. Et que m’importe donc, dit l’As
sun penser, si l’ewe de la mare ert mendre, que le furmage peüst bien
prendre
. Tant ad beü qu[e]’il creva : ileoc cheï, puis ne
chant ces morceaux, accusa les deux garçons. Mais celui qui les avait
pris
jura qu’il ne les avait pas, et celui qui les ava
u’il ne les avait pas, et celui qui les avait, qu’il ne les avait pas
pris
. Devinant leur artifice, le boucher dit : « Vous
r la mer. » Ainsi les gens qui abandonnent leur propre métier pour en
prendre
un qui n’est pas le leur sont justement malheureu
ουθεῖ. Cod. Ba 51. Tous les dieux ayant décidé de se marier, chacun
prit
la femme que le sort lui assignait. Le dieu de la
te. Le Corbeau honteux et confus Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y
prendroit
plus.
ait gardé, comme étant un apanage de la royauté, et il l’engagea à le
prendre
. Le singe s’en approcha étourdiment et fut pris a
il l’engagea à le prendre. Le singe s’en approcha étourdiment et fut
pris
au lacs. Comme il accusait le renard de lui avoir
Paysan s’en alla dans une Forest, et la pria qu’il luy fust permis de
prendre
autant de bois qu’il en falloit pour pour faire u
eges pour surprendre celuy qui les dit, et où la cognoissance qu’on a
prises
des forces d’un Estat, pendant la bonne intellige
oup de Poules à un Paysant, qui pour se venger tendit des lacs, et le
prit
. Or d’autant que le Coq avoit esté le seul tesmoi
fect, il courut droit à son Maistre, et luy dit, que le Renard estoit
pris
. Le Paysan s’arma en mesme temps d’une massuë, po
ont eux-mesmes sujets ? Quelle apparence y a-t’il qu’ils leur fassent
prendre
le bon chemin, s’ils ne les y mettent par leur ex
Ce n’est pas servir de guide, que de parler tant seulement ; Il faut
prendre
par la main celuy qu’on veut addresser, et le con
Ce Loup me remet en memoire Un de ses compagnons qui fut encor mieux
pris
. Il y perit ; voicy l’histoire. Un Villageois avo
un autre ? Est-ce ainsi que l’on traite Les gens faits comme moy ? Me
prend
-on pour un sot ? Que quelque jour ce beau marmot
itter. Un oiseleur, ayant remarqué qu’elle se plaisait en ce lieu, la
prit
à la glu. Alors, se voyant près d’être tuée, elle
ssant, il eut mal et dit : « Je n’ai que ce que je mérite, moi qui ai
pris
tous les objets ronds pour des œufs. » Cette fabl
u’elle voulait devenir son amie. « Ce n’est pas à moi qu’il faut t’en
prendre
, repartit le renard, mais à ta nature, qui fait q
IX. Le Laboureur et ses enfans. Travaillez,
prenez
de la peine. C’est le fonds qui manque le moins.
mettre en colere, Pauvre ignorant ! et que pretends-tu faire ? Tu te
prends
à plus dur que toy, Petit Serpent à teste folle,
lur mestre aprés cornant. Aprés lui vienent, sil quereient pur ce que
prendre
le voleient. El bois se met tut esmaiét, par ses
e Roy de luy permettre de s’y en aller. Ce qui luy estant accordé, il
prit
congé de luy, et partit de Babylone, à condition
rerent meschamment contre sa vie. Pour cét effect ils s’adviserent de
prendre
un flacon d’or dans le fameux Temple d’Apollon, q
et ses valises, où trouvant la phiole d’or qu’on y avoit mise, ils la
prirent
et la monstrerent aux Citoyens, qui en firent un
le peurent faire. Il voulut donc qu’ils le desliassent, et que chacun
prît
sa part affin de la rompre ; dequoy ils vindrent
celuy des Perses, n’est il pas vray que la ruine de ce grand Empire a
pris
naissance des desseins de Cyrus avecque son frere
l’Asie mineur. Quant à leurs Successeurs qui furent les Othomans, ils
prirent
pié dans l’Europe par les divisions d’Andronic av
Me 16 Mf 16. Un renard s’étant glissé dans un troupeau de moutons,
prit
un des agneaux à la mamelle et fit semblant de le
as quelque chose de moi : j’ai l’habitude, non pas de donner, mais de
prendre
de chacun. » Cette fable fait voir que c’est sott
tu dépenses tout et que tu deviennes pauvre, c’est à moi que tu t’en
prendras
. » Ainsi beaucoup de gens, tombés dans le malheur
Évitons les hommes emportés et habitués à faire du mal, quand ils ont
pris
le pouvoir et qu’ils règnent. Chambry 213.2
s animaux ? » Comme il s’abandonnait à l’orgueil, un puissant lion le
prit
et se mit à le dévorer. Le loup changeant d’avis
e craindrois mesme encor. Le Grillon repartit : Cornes cela ? Vous me
prenez
pour cruche ; Ce sont oreilles que Dieu fit. On l
ntre sauvage, Un Satyre et ses enfans, Alloient manger leur potage Et
prendre
l’écuelle aux dents. On les eust vûs sur la mous
plus de force. Mais l’homme incommodé encore davantage par le froid,
prit
un vêtement de plus, si bien que, rebuté, Borée l
e, ne pouvant plus résister à la chaleur, ôta ses habits et s’en alla
prendre
un bain dans la rivière voisine. Cette fable mont
mûrs, avant que la nitée Se trouvast assez forte encor Pour voler et
prendre
l’essor, De mille soins divers l’Aloüette agitée
sçavez-vous Ce qu’il faut faire ? Il faut qu’avec nostre famille Nous
prenions
dés demain chacun une faucille ; C’est là nostre
plus que le cordonnier et qu’il y avait encore beaucoup de poison, il
prit
tout le mortier et le versa sur lui. C’est depuis
leurs vaines envies.
Un jour le Cuisinier ayant trop bû d’un coup,
Prit
pour Oison le Cigne ; et le tenant au cou,
Il al
dans la sauce, elle se dit à elle-même : « J’ai mangé, j’ai bu, j’ai
pris
un bain ; la mort peut venir : il ne m’en chaut.
’est pas trop certain. Un Carpeau qui n’estoit encore que fretin, Fut
pris
par un Pescheur au bord d’une riviere. Tout fait
eit feire se deit pener de bien atreire ; plus est cheri s’il ad quei
prendre
que si a autrui se deit entendre.
int : par eus me[i]smes sunt ateint ; quant meins se gardent de estre
pris
, si sunt encumbré e ocis.
’en merra ensemble od sei, si nel larra nïent pur mei. Jeol puis bien
prendre
pur un mutun, sil mangerai pur un saumun ; meuz v
pieds tardifs ne luy permettoit pas d’aller viste. Or quoy qu’il eust
pris
la beste, il ne pût neantmoins la retenir, pour n
ux jours avec des mespris fâcheux, et des injures continuelles. Il en
prend
de mesme à la pluspart de ces pauvres Infortunez,
t à faire ce jugement de soy-mesme, il survint un Veneur, qui luy fit
prendre
la fuite plus viste que n’est le vent. En mesme t
vy des chiens, il se jetta dans une forest espaisse, où ses cornes se
prirent
aux branches d’un arbre, et ce fut alors, que se
la se verifie par l’exemple de quelques grandes Monarchies, qui n’ont
pris
leur accroissement que d’avoir esté appellées au
x desseins en la nation dont il est Chef, que l’on puisse apparemment
prendre
là dessus une juste et parfaite confiance. Par ex
estre pas une sœur N’auroit ce qui luy pourroit plaire. Ainsi chacune
prit
son inclination ; Le tout à l’estimation. Ce fut
pe seul trouva Qu’aprés bien du temps et des peines, Les gens avoient
pris
justement Le contrepied du Testament. Si le défun
i que l’expliquent presque tous les Philosophes ; Il est vray qu’à le
prendre
moralement cela peut s’entendre des hommes, qui t
iue que ceux qui en sont les Autheurs, inventent des Fables, qui à le
prendre
à la lettre, tiennent du des-honneste, et de l’im
culatif et moral, est celle de Venus et de Mars, que le jaloux Vulcan
prit
dans ses filets, et rendit ainsi sa honte publiqu
us le voile des fables ; où je pourrois dire encore que S. Augustin a
pris
la peine d’en moraliser plusieurs, que S. Thomas
de si grandes satisfactions de sa propre vertu, qu’il luy est aisé de
prendre
patience en toute sorte d’accidents, voire mesme
aire beaucoup plus traictable que le meschant, il est à croire, qu’il
prendra
nos excuses en meilleure part, et se laissera peu
paroles outrageuses : Ils reclament la foy qu’on leur a promise : ils
prennent
à tesmoins les Dieux et les hommes : ils nomment
quelques jours apres dans le Pays des Valaques, defit en Bataille, et
prit
prisonnier son mortel Ennemy, auquel encore qu’il
ainsi rebuttée d’eux, pour n’estre de leur engeance. Toutesfois ayant
pris
garde qu’ils n’étoient pas exempts de querelle en
ontre les injures des Meschants. Certes, elle ne sera pas mal-aisée à
prendre
, quand ils considereront bien ce que c’est de l’u
ugir que son Autheur, et non pas l’Innocent qu’on a mal traitté. Mais
prenons
que le deshonneur y fut tout certain, ce qui tout
ons ; et qu’on ny mette la constance au nombre des choses heroïques).
Prenons
, dis-je, que l’homme de bien estant affronté par
aittée par les Coqs, en leurs contentions mutuelles, d’où il luy fait
prendre
sujet de s’appaiser. Car, dit-elle à part soy, co
Chambry 174 Κύκνος <ἀντὶ χηνὸς ἀπαχθείς> – Le cygne
pris
pour l’oie. Ἀνὴρ εὐπορῶν χῆνά τε ἅμα καὶ κύκνο
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