Chapitre VI.
De ceux qui dansent avec quelque
danger▶ de tomber en péché.
Celui qui se rend aux assemblées où l’on danse avec ◀danger▶ de commettre quelque péché
mortel, devient
sans doute coupable de péché mortel en hasardant
ainsi son salut ; et en s’exposant à perdre la vie de son âme, qui est inestimable. Car
l’Ecriture dit,
« Que celui qui aime le ◀danger▶, perdra infailliblement dans ce même ◀danger▶ qu’il ne craint pas, et qu’il recherche. »C’est le sentiment d’Angélus et de Sylvestre. Et nous ajoutons, que non seulement celui qui s’expose au péril du péché, avec une connaissance évidente ou probable de ce même péril, pèche grièvement : mais qu’encore celui qui doit raisonnablement appréhender qu’il se mettra dans le même ◀danger, en assistant à la danse, commet la même faute : car la témérité, et l’aveuglement d’esprit avec lequel il met en hasard son salut éternel, ne peut jamais lui servir d’excuse, au contraire c’est ce qui le rend coupable.