(1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  résume général et comparatif du clergé de france.  » pp. 363-364
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(1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  résume général et comparatif du clergé de france.  » pp. 363-364

résume général et comparatif du clergé de france.

Le revenu de l’ancien clergé de France, tant séculier que régulier, se montait, avant la révolution, à la somme de 121.235.496 f. ; on pourrait, sans crainte d’erreur, le porter à 135 millions, attendu qu’on a pris pour base les tarifs des évêchés et abbayes, selon la taxe en cour de Rome, et qu’il est notoire et avéré, que pour amoindrir cette redevance au Saint-Siège, on évaluait les revenus des évêchés et abbayes au plus faible taux.

Le budget général du clergé, pour l’année 1824, y compris les travaux extraordinaires aux édifices des diocèses, et toutes autres dépenses, est de 30.050.000 fr. Il y a donc une différence de près de 105 millions entre les revenus anciens, et ceux affectés présentement pour les frais du culte.

Le personnel de l’ancien clergé de France, était, avant la révolution, de 412.419 individus des deux sexes ; il se monte aujourd’hui à environ 50.000 ecclésiastiques de tout âge ; et le nombre de religieuses existantes est d’environ 19.000, au lieu de 82.580, qu’on comptait avant 1789.

Je termine cet ouvrage en jetant le cri de tous les hommes de bien : la religion, le roi, la justice égale pour tous, et le respect pour toutes les professions qui ont un caractère imprimé par les lois et par la volonté du prince.