le détail sera instructif et amusant. Nous le prendrons de la Vie de
Corneille
par Fontenelle, de l’Histoire de l’Académie par P
nt par la faveur de Richelieu. Son ministère, dit Fontenelle, enfanta
Corneille
, Rotrou, Tristan, Scudery, et trente autres dont
monie ; la licence survécut à la déclaration et à lui, jusqu’à ce que
Corneille
ayant pris le dessus, étant devenu le père et le
honorablement accueillies, et attiraient plus de monde, que celles de
Corneille
et Racine, ce qui est peut-être plus humiliant po
te, et s’en faisait gloire. On prétend qu’il offrit une bonne somme à
Corneille
pour se faire céder le Cid, comme il offrit cent
der la Polyglotte, et laisser croire qu’il en était l’Auteur ; ce que
Corneille
refusa fièrement, et qui contribua à la persécuti
critiques amères, remplies d’injures, de personnalités, de chicanes.
Corneille
eut la faiblesse d’y paraître sensible, d’y répon
n il lui offre un duel, qu’il ne craignait pas qu’on acceptât : « Que
M. Corneille
m’attaque en Soldat ou en Capitaine, il verra que
t ou en Capitaine, il verra que je sais me défendre de bonne grâce. »
Corneille
, qui n’était brave qu’en vers, répond moins en Hé
ile ; il animait les combattants, et se déclarait pour Scudery contre
Corneille
. Mais ce n’était là qu’un jeu auprès des coups qu
t à la maison d’Autriche l’intriguait moins que celle qu’il déclara à
Corneille
. Il ne pouvait ni le mettre à la Bastille, ni pou
non la religion, mais les ouvrages d’un rival sur les productions de
Corneille
. La politique vindicative du Ministre, inépuisabl
Sorel) : quels sons plus harmonieux pour son oreille ! Les pièces de
Corneille
au contraire respiraient un air républicain, et p
quels blasphèmes ! Et dans le fond il n’avait pas tort. Les poèmes de
Corneille
, ainsi que de Voltaire et de la plupart des tragi
e la fronde, fermentation qui, comme on l’a souvent remarqué, donna à
Corneille
cette élévation, ce nerf, cette fierté de style e
ent aujourd’hui, ils seraient froidement accueillis ; le nom du grand
Corneille
, que la surprise, la nouveauté, l’esprit de rébel
ssent les plus intéressés, c’est que le Cardinal payait une pension à
Corneille
, qu’il aurait dû punir, s’il eût agi par ces vues
de la générosité. Ce mélange de persécution et de faveur fit faire à
Corneille
, après la mort du Cardinal, ces vers singuliers,
Tout le sacré vallon se réunit sous un chef si puissant, et fond sur
Corneille
, le plus petit moineau lui donne son coup de bec
mie pût juger, ses statuts voulaient que l’autre partie, c’est-à-dire
Corneille
y consentît. » Ce consentement ne fut pas aisé à
e Corneille y consentît. » Ce consentement ne fut pas aisé à obtenir.
Corneille
avait trop forte partie pour espérer de gagner le
, quoiqu’on se vit tous les jours. Boisrobert écrivait régulièrement,
Corneille
répondait ; il représentait avec de grands compli
ades de ses compliments, on entrevoyait qu’il donnait gain de cause à
Corneille
. Les Académiciens, fort embarrassés, représentaie
défauts du Cid. Scudéry crut sa cause gagnée, et remercia les Juges.
Corneille
en fut piqué et consterné, s’en plaignit amèremen
et aussi grands l’un que l’autre, chacun dans son genre, Richelieu et
Corneille
, qui n’étaient pas faits pour jouter l’un contre
qu’eux ? N’a-t-on pas fait dire au prince de Condé, que les pièces de
Corneille
étaient pour lui des leçons de politique ? Ecouto
e nation prochaine, si les hommes de quarante ans n’y regardaient pas
Corneille
comme le plus grand génie qui ait jamais été.Quel
tragique, comique, lyrique, pastoral. Qui lit les poésies diverses de
Corneille
? Racine a prudemment laissé les siennes dans son
le fond que cette école théâtrale, bien appréciée ? Prenons-là depuis
Corneille
jusqu’à nos jours. Mettons le bon et le mauvais d
auteurs ne sont pas plus heureux ; il y a cinq à six bons poëmes dans
Corneille
, autant dans Molière et dans Racine, en allant gl
sors de la scène. Mais c’est, dit-on, la vieillesse ou la jeunesse de
Corneille
et de Molière, on y trouve des traits de génie, d
uisée, presque la divinité, si on l’osait dire, dans la création d’un
Corneille
, d’un Racine, d’un Molière, ne peut aller plus lo
es ! A l’entendre, tout est plein de fautes. Que sont les préfaces de
Corneille
, de Racine, de Molière, que des apologies, où l’a
dans l’Arioste et dans Dom Quichotte, que dans le théâtre de Molière.
Corneille
a aussi plus de variété dans les plans, les carac
die est toute bourgeoise. S’il en est dans quelque auteur, c’est dans
Corneille
, à qui les premiers accès de l’enthousiasme prodi
plus qu’il n’instruit ? Je conviens qu’il y a cinq ou six pièces dans
Corneille
, et dans chacune cinq ou six scènes vraiment subl
je doute qu’on en trouve cinq cents à l’épreuve d’une juste critique.
Corneille
n’a point laissé de postérité. Les élèves de Melp
tous les deux. Rien n’est plus plaisant que les idées, sur le nom de
Corneille
, d’un écrivain qui l’a étudié et tâche de l’imite
avenir encor. Au reste, personne n’est digne d’épouser une nièce de
Corneille
. Ce n’est pas aux mortels D’envier cet honneu
et les devoirs du génie. Que de sottises fait dire et faire ce grand
Corneille
! Croirait-on que ce même Voltaire vient de donne
ment tant de justesse qu’il ne reste pas trente pages de bon du grand
Corneille
. Fréron (let. 8 ibid.) fait une remarque que l’ab
citoyen romain, un César. On se calma, on donna dans la galanterie ;
Corneille
ne se garantit pas de la contagion, mais il en fu
de tragédie , dit Rousseau (let. 16), qui ne soit gâtée par l’amour.
Corneille
fit bien pis. Au lieu d’exprimer le caractère de
llesse, que ne connaissaient point leurs pères, le goûtèrent plus que
Corneille
, dont la rudesse les effarouchait. L’amour devint
s, laissent un plus libre cours à celle-ci. Le génie et les succès de
Corneille
bien appréciés, ne sont donc que le ton sur leque
esprit de la Fronde et attisaient le feu de la révolte. Le sublime de
Corneille
consiste dans la comparaison des hommes avec les
uze fois dans la tragédie de Pompée, et mille fois dans le théâtre de
Corneille
. Ce fou qui se disait le Père éternel, la taille
ent les malédictions qu’ils vomissent sont supérieures à l’énergie de
Corneille
et de Milton. Marmontel, dans l’apologie du théât
ranchise sera une beauté, un blasphème sublime, un attentat héroïque.
Corneille
s’offensera-t-il d’être traité comme il traite le
halles et les cafés de Londres, du temps de Cromwel, contemporain de
Corneille
, l’emportaient sur lui. Tous les dramatiques, cha
tions contre soi-même et contre les autres, ne soit aussi sublime que
Corneille
. Un des conjurés de César, faisant le portrait de
Huns ne lui charme l’oreille, Traiter de Visigoths tous les vers de
Corneille
. L’artisan, à côté du seigneur, juge aussi bien
de le justifier sur ce même article contre les partisans excessifs de
Corneille
; & vous ne pouvez le faire qu’en démontrant,
e sans le secours de cette passion, ce qu’on ne sauroit dire du grand
Corneille
. La seule différence qu’il y ait à cet égard entr
la scène, c’est que Racine traitoit l’amour en homme de génie, &
Corneille
en homme d’esprit. Qu’on ne s’étonne pas de ce mo
clarerai ingénument que son Père n’étoit pas un aussi grand Génie que
Corneille
. Ainsi en n’appellant ce dernier qu’homme d’espri
uinault n’étoient pas d’aussi grands génies qu’Homere, Virgile, &
Corneille
. C’étoient néanmoins des hommes de génie, parce q
e que j’ai avancé, que Racine traite l’amour en homme de génie, &
Corneille
en homme d’esprit seulement, prenons dans ces deu
assez d’ouvrir son livre au hasard. Le choix n’est pas si facile dans
Corneille
. On citera toujours comme un chef-d’œuvre la Scèn
& de vérité. Et n’est-ce pas-là le génie ? Transportons nous chez
Corneille
; & pour observer toute justice dans la compa
ne des plus belles Scènes. Je reconnois, avant d’aller plus loin, que
Corneille
a fait des pieces très-intéressantes. Le Cid est
uir le parterre par de bruyans coups de Théatre. Il n’appartient qu’à
Corneille
& à Racine de faire parler les Acteurs. Corne
appartient qu’à Corneille & à Racine de faire parler les Acteurs.
Corneille
s’élève au-dessus des hommes quand il est l’organ
ique. Quel monologue n’eût pas fait Racine ! Et quel monologue a fait
Corneille
? Des stances qui finissent toutes par une pointe
bien examiner en critique impartial & sans préjugé, les Scènes de
Corneille
où il est question d’amour, & les comparer à
’attendrit. S’il ne produit pas les mêmes effets dans les Ouvrages de
Corneille
, cet Auteur en est moins excusable, puisqu’ayant
ait en latin, si c’eût été sa langue. On ne s’apperçoit que trop dans
Corneille
de ce défaut d’élégance dans le tour & dans l
urs & les caractères sont sans difficulté la partie supérieure de
Corneille
. Il y excelle. Quelle force ! Quelle variété ! Ne
romaque à Britannicus. C’est ici que Racine n’est en rien inférieur à
Corneille
. Force, élévation, grandeur, caractères, tout est
lleurs ; car on n’est jamais heureux dans le crime. Racine, ainsi que
Corneille
, est sans reproche de ce côté là. Ne cherchons la
Je l’ai de nouveau condamnée, mais en admirant Racine. La Tragédie de
Corneille
sur le même sujet confirme ce que j’ai dit plus h
n’est Empereur & Romain que dans Racine ; & qu’il n’est dans
Corneille
qu’un Prince irrésolu, qu’un Amant foible & l
du précédent, & du personnage entier de Titus, qui ne cesse dans
Corneille
d’offrir à sa Maîtresse le sacrifice des loix de
faisoit un examen aussi scrupuleux & aussi détaillé des Pièces de
Corneille
, ce Poëte vénérable seroit convaincu de plus de f
s Tragédies sans cette frivole passion. C’est un avantage qu’il a sur
Corneille
, & qu’on ne sauroit trop faire valoir dans la
amais dit pour & contre ce qu’il falloit dire. Les admirateurs de
Corneille
parlent de Racine comme si ce n’étoit point l’Aut
ans les quatre Poëmes que je viens de citer il est aigle11 autant que
Corneille
peut l’être dans les siens. Ses défenseurs, au co
rce de l’abandonner sur ses défauts, ni le courage d’attaquer ceux de
Corneille
, qui sont les mêmes en matière d’Amour, j’entends
e d’Ouvrages je veuille m’élever contre la supériorité personnelle de
Corneille
. Je mets l’Enéïde fort au-dessus de l’Iliade, en
pas. On dit dans ces Lettres à l’occasion de l’éternelle dispute sur
Corneille
& sur Racine, que le bruit du Parnasse est qu
aussi que les Tragédies de Racine gagneront le leur contre celles de
Corneille
. EstherEsther. l’a emporté long-tems sur Athalie,
mulation inspirée par Athalie & par Esther. N’oublions pas que si
Corneille
est chez les modernes le Restaurateur de la Tragé
les lui sont peu connues, puisqu’il n’a seulement pas nommé celles de
Corneille
& de Racine. Dira-t-on de ces deux Poetes qu’
il fait du Théatre François, & le silence affecté qu’il garde sur
Corneille
& sur Racine : silence au surplus qui n’envel
it à dire sur ces deux Pièces. Bérénice. 7. Préface de Bérénice. 8.
Corneille
. 9. Racine. Les plaideurs. Bajazet. Mithridate.
asse-t-on ? Pourvu que la recette soit bonne, en atteint le vrai but.
Corneille
prédisoit que l’instruction théatrale seroit salu
ns ce verbiage ! Moliere n’est pas sublime, & ne doit pas l’être.
Corneille
l’est quelquefois, Racine peu, Moliere jamais. Ce
, c’est bien avilir, c’est bien prostituer des couronnes académiques.
Corneille
& Racine auroient moins surpris, quoiqu’un dr
est jamais dégradé par des grossieretés ; il est mort, aussi bien que
Corneille
, en déplorant par une sincère pénitence ce que l’
re cette idée. En 1767 elle proposa pour sujet de son prix l’Eloge de
Corneille
. C’est un trait de patriotisme : Corneille étoit
jet de son prix l’Eloge de Corneille. C’est un trait de patriotisme :
Corneille
étoit de Rouen, & bien supérieur à Moliere, d
, mais ce n’est pas en bien). Aucun génie n’a plus élevé les ames que
Corneille
. (Cette exclusion ne seroit pas pardonnable aux G
lassiques le plus goûte des étrangers. Cet éloge est ridicule. Jamais
Corneille
ne sera un livre classique, je ne dis pas au Coll
ue magni nominis umbrâ, qu’on encense par habitude. Dans une éloge de
Corneille
qui concourut pour le prix, composé par l’Abbé de
oici du délire : Ecoute, toi qui te prépares à courrir la carriere de
Corneille
, si la simplicité des mœurs, la force d’être inse
s, & les prosterne devant ses effigies sacrées, releve-toi, adore
Corneille
, quand le feu de ton génie s’emparera de ton ame,
s yeux fixés au ciel, & cherchant le temple de mémoire, le nom de
Corneille
au dessus de celui des Homeres & des Sophocle
de celui des Homeres & des Sophocles, écrie toi, j’ai du génie ;
Corneille
, adopte moi pour ton fils, c’est moi qui suis ta
re nation prochaine, si les hommes de quarante ans ne regardoient pas
Corneille
comme le plus grand génie qui eut jamais été. Cet
ostome, Jerôme, Augustin, Bossuet, bon ! ce sont des enfans auprès de
Corneille
, C’est le plus grand génie qui ait jamais été. Il
roire. Que restera-t-il donc à Moliere, qui dans son genre vaut bien
Corneille
? N’en soyez pas inquiet, les titres ne manquent
mort, car il est vrai que Moliere a vécu dans l’infamie légale, &
Corneille
en homme d’honneur, qu’il est mort sans aucune ma
e de religion, qu’il a été privé de la sépulture éclésiastique, &
Corneille
en bon Chrétien. L’Académie n’a daigné penser à M
e que de votre temps. Si je remontais un peu plus haut, je trouverais
Corneille
et Molière qui sont au dessus de tous les éloges
Je sais que ce n’est pas vous faire ma Cour de donner la préférence à
Corneille
sur Racine, et qu’étant son Amie comme vous l’ête
voir déguiser les miens ; et supposé entre eux une égalité de mérite,
Corneille
étant venu le premier, et ayant purgé le Théâtre
courir, où la passion dérobe toujours quelque chose à la Justice : si
Corneille
trouve moins de Gens qui l’imitent que Racine, c’
hemin que Grecs et Romains, encore sont-ils tout défigurés depuis que
Corneille
et Racine ne les font plus parler. Il vous semble
ve en sa faveur une Plume pareille A celle dont le Ciel fit présent à
Corneille
; Et pour lui faire un sort aussi beau que le sie
jouée. Passons quatorze siècles & venons tout-d’un-coup au grand
Corneille
. Ce génie sublime, qu’on eût appellé tel dans les
de l’art. Les Stances tenaient à-peu-près la place des Chœurs : mais
Corneille
, à chaque pas fesait des découvertes : bientôt il
’il falait émouvoir, vint inspirer un nouveau genre à Racine, lorsque
Corneille
commençait à vieillir. Ce premier Tragique avait
a plus puissante sur l’âme des Spectateurs pour lesquels il écrivait.
Corneille
avait cependant connu ce genre, & sembla ne v
a Tragédie, aux mœurs de son siècle & de son Pays. L’élévation de
Corneille
était un monde, où beaucoup de gens ne pouvaient
lus aimable, plus commode, & plus à la portée de tout Spectateur.
Corneille
est, comme quelqu’un l’a dit, un aigle qui s’élèv
Poésie Dramatique, savent un plus grand nombre de vers des Pièces de
Corneille
& de Racine, que de celles de Molière : enfin
amp; les lumières d’un homme qu’on crut destiné à devenir le Rival de
Corneille
& de Racine. 1 Le Continuateur du Dictionnai
; & lorsqu’il en vient aux différens parallèles qu’on a faits de
Corneille
& de Racine, il ajoute : bien des gens trouve
part de nos Littérateurs. On s’épuise depuis si long-tems à parler de
Corneille
& de Racine, on débite sur cette matière tant
, ne s’étoit jamais abaissé jusqu’à se placer vis-à-vis de Rotrou, de
Corneille
, c’eut été lui faire fort mal la cour de mettre d
andes choses qui rendront ce siecle l’admiration des siecles à venir,
Corneille
, n’en doutez point, le Grand Corneille tiendra sa
dmiration des siecles à venir, Corneille, n’en doutez point, le Grand
Corneille
tiendra sa place parmi toutes ces merveilles. La
une pareille divinité les attendoit . Racine, qui croyoit bien valoir
Corneille
, se préparoit des lauriers sous le nom d’un autre
nt que cet enthousiaste trouve la Comédie Françoise, Moliere, Racine,
Corneille
, L’Opéra, Quinaut, il y a deux mille ans, a la Co
la multitude des combinaisons, &c. Il en parle en amoureux. Voici
Corneille
& Racine. Ces deux Poëtes donnerent des Tragé
a donné des noms supposés. Il y a pourtant cinq ou six noms célebres,
Corneille
, Rotrou, Tristan, Benserade, S. Amans, Scuderi, q
Le plaisir ne peut souffrir le joug. On raconte un trait singulier de
Corneille
, dont je ne garantis pas la vérité ; mais qui n’e
les Auteurs décorés de la Grandesse théatrale de la premiere classe.
Corneille
n’étoit ni noble ni riche, homme d’ailleurs très-
ncharrete, quand elle transportoit ses tretaux d’une ville à l’autre.
Corneille
avoit dans sa chambre une vieille table de bois,
résent digne de lui, quoi qu’il en soit, ce riche Financier proposa à
Corneille
de troquer son antique trépied avec un bureau sup
son antique trépied avec un bureau superbe. Le troc se fit, le grand
Corneille
s’ajusta de son mieux pour travailler sur cette n
rrosé de ses eaux, le bureau de je ne sais quel arbre venu des Indes.
Corneille
, gêné, embarrassé, n’avoir plus les coudées franc
nt qu’il en avoit reçu, & se fit rendre sa liberté & sa joie,
Corneille
fit rapporter le bureau au Financier, se fit rend
instrument de musique monte sur des tons plus ou moins doux ou forts.
Corneille
est une trompette qui rend des sons éclatans, Rac
son ton. Tout a l’humeur gasconne en un Auteur Gascon. Lucain &
Corneille
, Euripide & Racine, Plaute & Moliere étoi
ipide & Racine, Plaute & Moliere étoient montés à l’unisson.
Corneille
eut fait la Pharsale, Lucain eut fait Pompée. La
e eut fait la Pharsale, Lucain eut fait Pompée. La Bruyere disoit de
Corneille
qu’il ne jugeoit du mérite de ses pieces que par
ntée depuis. CLEARQUE. Il est vrai que cette Tragédie réussit bien,
Monsieur Corneille
la hasarda sur sa réputation, et il crut par le s
connu auparavant. On ne connaissait point le Cid avant la Tragédie de
Monsieur Corneille
. J’avoue néanmoins que quand le titre d’une Tragé
ragédies, et vous savez assez ce que l’on dit des dernières Pièces de
Monsieur Corneille
, que c’est faute de tendresse qu’elles n’ont pas
e le grand génie de leur Auteuran. TIMANTE. Les dernières Pièces de
Monsieur Corneille
ne sont pas indignes de lui ; elles ont des beaut
ier aux sentiments Héroïques ; car c’est là proprement son caractère.
Monsieur Corneille
n’est pas le seul qui peut tracer aux autres le c
hrase interrogative. l. [NDE] Argument tiré de Tertullien. n. [NDE]
Corneille
, La Mort de Pompée, 1644. o. [NDE] Corneille, Ro
e Tertullien. n. [NDE] Corneille, La Mort de Pompée, 1644. o. [NDE]
Corneille
, Rodogune, 1645. p. [NDE] Racine, Andromaque, 16
neille, Rodogune, 1645. p. [NDE] Racine, Andromaque, 1667. q. [NDE]
Corneille
, Héraclius, 1647. r. [NDE] Corneille, Nicomède,
ne, Andromaque, 1667. q. [NDE] Corneille, Héraclius, 1647. r. [NDE]
Corneille
, Nicomède, 1658. s. [NDE] Corneille, Cinna, 1641
ille, Héraclius, 1647. r. [NDE] Corneille, Nicomède, 1658. s. [NDE]
Corneille
, Cinna, 1641. t. [NDE] Corneille, Sertorius, 166
orneille, Nicomède, 1658. s. [NDE] Corneille, Cinna, 1641. t. [NDE]
Corneille
, Sertorius, 1662. u. [NDE] Racine, Mithridate, 1
eille, Sertorius, 1662. u. [NDE] Racine, Mithridate, 1672. w. [NDE]
Corneille
, Sophonisbe, 1663 (qui suit la Sophonisbe de Mair
ersonnage paradoxal, Paris, Cerf, coll. Littérature, 2012. aa. [NDE]
Corneille
, Polyeucte martyr, 1641. ab. [NDE] Corneille, Th
ature, 2012. aa. [NDE] Corneille, Polyeucte martyr, 1641. ab. [NDE]
Corneille
, Théodore vierge et martyre, 1645. ac. [NDE] Arr
llusion non élucidée. ak. [NDE] Aristote le permet, en 53b26, ce que
Corneille
glose dans le Discours de la tragédie (Oeuvres co
is Jouan, Paris, Belles Lettres, 1997). as. [NDE] Voir, par exemple,
Corneille
, préface de Sophonisbe, 1663.
Sénèque et del Rio, mérite encore moins de grâce dans les théâtres de
Corneille
, de Racine, Crébillon, Voltaire, Marmontel, Héros
fermir, le justifier, l’inspirer à d’autres, en ménager le succès.
Corneille
. Voltaire, qui prétend égaler et surpasser to
iré une prodigieuse quantité de beaux vers, que j’appelle Cornéliens.
Corneille
flatte mon amour propre ; il me persuade l’excell
terrien, n’est que le mépris des Dieux et des Rois, qui anime partout
Corneille
. En se mesurant avec des hommes supérieurs en dig
se persuade l’excellence d’un être qui ne voit rien au-dessus de lui.
Corneille
est républicain par caractère, il est partout mon
. La mort du Ministre termina cette querelle politique et littéraire.
Corneille
, qui avait toujours fait bonne contenance, demeur
e théâtre. La tragédie de Cinna, la plus belle peut-être de celles de
Corneille
, au-dessus de laquelle, dit Fontenelle, il n’est
, que « l’événement fait aux yeux du monde le héros ou le criminel ».
Corneille
l’exprime bien mieux, et au lieu de lui faire le
de lui faire le procès, on l’admire à Rouen même dans un concitoyen (
Corneille
était de Rouen.). « Demain j’attends la haine
l est inviolable. » La belle vertu Romaine que celle qu’a inventée
Corneille
! « Je fais gloire pour moi de cette ignominie
ge, la bassesse en sublime, les assassinats en vertus ? Le théâtre de
Corneille
est une tête de Gorgone coiffée avec de beau ling
jours la tête de Méduse. La tragédie de Pompée, autre chef-d’œuvre de
Corneille
, de laquelle il dit dans sa Préface, « le style e
mépris des Rois et des Dieux, que cette pièce, comme toutes celles de
Corneille
, donne pour des sentiments héroïques de la plus h
, à la place d’épigraphe. Ce vers cependant n’est qu’une imitation de
Corneille
dans Héraclius (Act. 4. Sc. 4.), où Léontine, Gou
e, inhumain, comme toi. » Ce ne sont pas les seuls beaux vers dont
Corneille
ait orné la pièce qu’il dit « supérieure à Rodogu
Acteurs, qui tous à la fin de la pièce sont récompensés du parricide.
Corneille
était sans doute un Jésuite de robe courte. Mais,
r remettre sur le trône l’héritier légitime. 1.° Cela n’est pas vrai.
Corneille
déclare que la pièce est toute de son invention.
me tant vanté, de ses deux pièces les plus préconisées v. Je sais que
Corneille
était un honnête homme, je n’en veux point à sa p
Les tableaux des fureurs et des forfaits ont beau être de la main de
Corneille
, de Crébillon ou de Voltaire, peuvent-ils plaire
que ? Non : il est médiocre, on pourrait en faire une juste critique.
Corneille
, Racine, Crébillon, Voltaire, ont donné plusieurs
la métempsycose étoit vraisemblable, on pourroit croire que l’ame de
Corneille
a été la même que celle de son Traducteur. Ce Tra
l juge à propos, & ne rime pas les autres. Nous retrouvons un peu
Corneille
, quand il rime, comme dans ces Vers sur l’ambitio
endo subir, baxar desea. Dans les Scenes non rimées, ce n’est plus
Corneille
que nous croyons entendre. A l’égard de ces varié
nstant du monde attireroit l’hommage. C’est ainsi qu’il parle dans
Corneille
: & Longepierre lui fait dire, Oui, transp
e Tragédie prit une vie conforme à l’air qu’on respiroit alors, &
Corneille
fit écrire des billets doux à Cesar dans le champ
s tout il faut perdre Chimene. N’imputons point à un Génie tel que
Corneille
l’amour de ce langage, ne l’imputons qu’à son sié
s des Bergers doucereux. Il se contenta de demander cette réforme.
Corneille
qui mit de l’Amour dans toutes ses Tragédies, mêm
ès-peu estimable, & l’on peut remarquer que dans les Tragédies de
Corneille
toutes ces femmes adorées par leurs Amans, sont p
le ne connoît plus ni Pere ni Frere. Dans les Piéces du successeur de
Corneille
, on ne trouve plus ces maximes ni ces exemples :
ragédie Françoise, à une foiblesse, & une médiocrité éternelles ?
Corneille
parut, tous les obstacles furent surmontés. Il po
héroïques ; Horace, Pompée, Sertorius, sont au-dessus deux mêmes dans
Corneille
. Nouveau Sophocle, la Tragédie, dans toute sa pom
a Ville, & la Province dans une espèce de ravissement ; le nom de
Corneille
voloit de bouche en bouche. On accouroit en foule
tifie leurs idées & leur zèle ; leurs Ouvrages, ainsi que ceux de
Corneille
& de Racine, passeront à la postérité. Plusie
. Ces derniers soutenoient l’attention du spectateur en le délassant.
Corneille
trouve cette maniere de distinguer les actes moin
sur tous un empire absolu. On a vû que dans les suppositions que fait
Corneille
, les chœurs, loin de dissiper trop le spectateur,
re Brumoy va nous fournir une nouvelle autorité contre l’objection de
Corneille
. Selon ce savant critique « le Théâtre perd à la
moins pour but de premiere nécessité, dans les intermedes. Revenons à
Corneille
. « Nos violons, ajoûte ce pere de la Scène Franç
aissance en Europe, de la Tragédie & de la Comédie, qu’au tems de
Corneille
& de Moliere. C’est ce que fera connoître une
otégeoit en Ministre des Piéces qu’il affectionnoit en Pere, le jeune
Corneille
, par des Tragédies représentées avec moins d’appa
oie au Cardinal, qui ne doutant point que cette Piéce ne dût anéantir
Corneille
, défendit à l’Auteur de répondre à toute critique
prouver. Sarasin qui dans sa longue Dissertation ne dit pas un mot de
Corneille
, donne à Hardi la gloire d’avoir tiré de la fange
de ceux qui sont à venir, le divin Cardinal de Richelieu. La Muse de
Corneille
eut plus d’autorité que cet Oracle : elle nous ap
Quid rides ? mutato nomine, de te Fabula narratur. C’est donc à
Corneille
& à Moliere, qu’il faut placer l’Epoque depui
renaissance des Lettres, de celle de la Poësie Dramatique. La Muse de
Corneille
, épuisée par ses éclatans travaux, ne rendoit plu
n gazer l’énormité, cacher sa laideur sous les ornemens de la Poësie.
Corneille
a prétendu justifier le Théâtre par le discredit
de Syrene, qui vous attirent pour vous dévorer. En effet, que prétend
Corneille
dans le Cid, sinon que l’on ait pour Chiméne les
homme de bien. Je suis surpris, Mademoiselle, que Lopès de Vega dont
Corneille
n’étoit que le singe en cette Tragédie comme en p
S. Chrysost. de Pœnit. Hom. 8. 1. S. Chrysost. Ser. 27 in Matth. 1.
Corneille
. Jugement sur Pertarithe. 2. Act. 2. Scéne 1. 1
place à d’autres. « Je tiens cette règle indispensable, dit le grand
Corneille
; & il n’y a rien de si mauvaise grace qu’un
s, qu’on trouvera assez ridicules de nos jours33. Les Drames du grand
Corneille
serviront aussi d’éxcuse aux Poèmes du nouveau ge
scours des Acteurs ; il est vrai qu’on les retranche à présent ; mais
Corneille
ne les a pas moins faites. Qu’on a tort de ne
sus de la critique, & digne en tout de notre admiration. Le grand
Corneille
a crû pouvoir faire une faute, que s’était permis
tre lui. 29. Voyez la Pratique du Théâtre, par d’Aubignac. 30. P.
Corneille
. 31. Comédie en 5 Actes, par M. Cailhava d’Estan
oir compter au nombre de ses Interpretes, le Maître de notre Théâtre.
Corneille
qui fit d’abord des Vers sans savoir qu’il étoit
uelquefois : & qui avoit plus le droit de contredire Aristote que
Corneille
? Mais ordinairement il le contredit, parce qu’il
, & n’ont écrit leurs Reflexions que pour justifier leurs fautes.
Corneille
avoue qu’il élargit les Regles à cause de la cont
e que ces Regles n’ont rien qui s’oppose aux agrémens modernes. Quand
Corneille
contredit Aristote sur l’Unité du lieu & du t
tere de ces deux Tragédies n’est pas le même, en voici une preuve. Si
Corneille
nous eût représenté Antiochus, obligeant sa Mere,
d’amour que ni les Anciens, ni les Modernes n’ont jamais traité avant
Corneille
. On voit bien des incestes de fait ou d’imaginati
n voit bien des incestes de fait ou d’imagination sur la Scène ; mais
Corneille
a marché par une autre route : il a supposé Léonc
ne se regardent que comme frère et sœur. Ce trait de l’imagination de
Corneille
est admirable ; parce que le Spectateur est instr
On dira peut-être que cette Tragédie (ou Comédie héroïque, ainsi que
Corneille
l’a nommée) aurait été mieux à sa place dans la c
du peuple, des paysans, etc. Examinons donc si la façon dont le grand
Corneille
l’a traitée dans Dom Sanche d’Arragon, peut fourn
rmes dont elle pouvait faire usage : si Pauline avait été Chrétienne,
Corneille
ne lui aurait pas fait tenir un pareil langage ;
l avait trop lu Sophocle et Euripide, pour tirer vanité (comme a fait
Corneille
) d’avoir su se passer de l’amour dans sa Thébaïde
es lumières de la philosophie, a résolu de tels problèmes. Est-ce que
Corneille
ignorait que la vertu fût préférable à la naissan
nd Poète : et pour m’expliquer enfin sur ce sujet, sans ambiguïté, ou
Corneille
n’osant déplaire aux Grands, a pris le parti de l
que des efforts humains, je vous apprendrai, après l’avoir appris de
Corneille
, qui n’était pas un mauvais Philosophe, quoiqu’il
rien de gigantesque, et le siècle précédent vit naître deux Héros que
Corneille
peut-être avait pris pour ses modèles, « sans se
tu sous une autre maxime. » 4. [NDA] Lisez le second discours de
Corneille
, tome 1. p. 30 et suiv. édit. de Charles Osmont e
e, tome 1. p. 30 et suiv. édit. de Charles Osmont en 1715. 5. [NDA]
Corneille
, page 31. de l’édition citée ci-dessus. 6. [NDA
age 31. de l’édition citée ci-dessus. 6. [NDA] Voici les paroles de
Corneille
, page 33. « Je n’y puis découvrir (dans Thyeste)
ersuadé que l’on m’en croira volontiers sur ma parole. Mais la foi de
Corneille
& de Racine n’a jamais été suspecte, on préte
’éclore une prétendue belle pensée. Deux ou trois exemples suffiront.
Corneille
dans Pompée fait dire à Cornelie1 : O Ciel ! que
t Chrétien qui déteste le blasphéme. Racine n’est pas moins hardi que
Corneille
: il fait tenir cet étrange langage à Hemon, pour
s Ouvrages d’Euripide, & particulièrement dans son Iphigénie.
Corneille
a eu tort d’approuver le retranchement des Chœurs
eille a eu tort d’approuver le retranchement des Chœurs. Le grand
Corneille
n’approuve point les chœurs. Il pense que nos vio
tion sur le Drame qui occupe la Scène, ainsi que le soutient le grand
Corneille
, dissipent tout-à-fait le Spectateur, parce qu’el
i de Térence, des Grecs ni des Romains : à plus forte raison du grand
Corneille
, du grand Moliere, du grand Voltaire qui ne sont
maîtres devroient bien aller donner des leçons, & expliquer leur
Corneille
& leur Moliere à Hispahan, à Agra, à Pekin, à
Dieu dans les choses les plus communes. Quand on lit les tragédies de
Corneille
, on est frappé de la grandeur qu’il donne à ses h
e la petite piece après la grande. On lit plus volontiers Moliere que
Corneille
; il y a bien plus de comédies que de tragédies,
Bourdaloue & de Massillon ont-ils rien de comparable avecceluide
Corneille
& de Racine ? Chacun a son genre qu’il ne fau
phane, Plaute, Térence, Sakespear, &c. n’ont fait que des drames.
Corneille
n’a réussi que dans le tragique. La traduction de
voit le génie dramatique, & une grande facilité à faire des vers.
Corneille
l’appelloit son pere & son maître. Rotrou ne
oliere qui l’avoit mis sous le nom de Lucrece, pour le faire passer.
Corneille
, dans le Cid, a mis ces vers : Les rides sur son
laideurs, applique ces vers mot à mot aux Sergens, pour se mocquer de
Corneille
. Corneille en fut très irrité, & ne pardonna
pplique ces vers mot à mot aux Sergens, pour se mocquer de Corneille.
Corneille
en fut très irrité, & ne pardonna pas à Racin
çois, que de les laisser trop Grecs. Qu’on dise tant qu’on voudra que
Corneille
est plus majestueux & plus sublime, je ne m’y
qui enlevent & conservent l’admiration de tous les Peuples. Notre
Corneille
lui-même, quand il entra dans la carriere Dramati
eures) & que la seule Sophonisbe du Trissin valoit mieux que tout
Corneille
& Racine. J’eus pour lui la complaisance de l
o. Malgré l’intérêt que chacun y prenoit pour la gloire de sa Patrie,
Corneille
& Racine triomphoient toujours. Ma Femme &
umph’d o’er our arms. Et il ajoute, l’exact Racine, & le noble
Corneille
nous ont appris que la France avoit quelque chose
te Piéce, dans laquelle un seul Personnage intéresse, & que notre
Corneille
, sans lui mettre un Platon à la main, eût rendue
auvais, tant il offre d’excuses, & de moyens de se disculper.
Corneille
a dit quelque chose en faveur de la Comédie-mêlée
it point encore arrivé au point de la perfection. Le croirions-nous ?
Corneille
, le grand Corneille a prophétisé la naissance du
vé au point de la perfection. Le croirions-nous ? Corneille, le grand
Corneille
a prophétisé la naissance du Spectacle moderne, a
iettes ne sont-elles pas clairement désignées ? Osera-t-on disputer à
Corneille
le mérite d’un genre dont il fait l’éloge ? Ce gr
fait perdre insensiblement le goût que nous avions pour les Pièces de
Corneille
& de Molière ; les Comédiens ne s’en appercoi
isse nécessairement une impression profonde dans l’âme du spectateur.
Corneille
parut à l’aurore du siècle de Louis XIV, et son i
ans les compositions de Racine. Aux accents impératifs du devoir dont
Corneille
avait rempli la scène, le Sophocle moderne fit su
grandes passions. Les héros de Racine sont plus aimables que ceux de
Corneille
, mais ils étonnent moins ; leurs discours sont pl
école de civilisation fondée par les Grecs, rétablie et conservée par
Corneille
, Racine, Molière, et notre nouvelle école, la Fra
quelquefois encore on représente au Théâtre Français une tragédie de
Corneille
ou de Racine, la salle est toujours vide, ce qui
t rempli leurs préfaces pour faire l’éloge de leurs pieces. Celles de
Corneille
réunies feroient un assez bon traité : il avoit d
r n’a fait des Commentaires sur Moliere, comme Voltaire en a fait sur
Corneille
. Le sieur Chamfort, qui a voulu y trouver la plus
mp; Juba parlent du même ton. Le théatre d’un Poëte est son portrait.
Corneille
, esprit fier, républicain, indépendant, a peint l
sable la vertu. Moliere a eu une vogue plus grande, plus soutenue que
Corneille
, qui lui étoit très-supérieur. On admiroit le tra
on prêchoit la vertu, là on enseignoit, on rendoit agréable le vice.
Corneille
montroit des Héros, Moliere donnoit des complices
Moliere ce que l’Abbé d’Olivet a fait sur Racine, & Voltaire sur
Corneille
. Mais en vérité il y auroit trop à faire & tr
issent : Jamais comique ne rencontra des circonstances si heureuses ;
Corneille
avoit élevé ses idées, on n’avoit point encore se
ir, le génie de Moliere est fort ordinaire ; il ne put pas dire comme
Corneille
: Je ne dois qu’à moi seul toute ma renommée. Cor
as dire comme Corneille : Je ne dois qu’à moi seul toute ma renommée.
Corneille
ne dût rien à la faveur. Louis XIII. étoit indiff
ne seroit qu’un bien mince Auteur, même dans la sphère du dramatique.
Corneille
, Quinaut, Destouches, Hardy, &c. ont écrit pl
ont le plus grand ornement ; & quoique dans un genre different de
Corneille
& de Racine, il peut se mesurer avec eux. Il
, & lorsqu’ensuite la tragedie parut en France avec quelque éclat
Corneille
, Rohon & même Moliere emprunterent beaucoup d
mieux louer un Roi, un Héros, qu’en disant qu’il est digne d’entendre
Corneille
, Voltaire, parce qu’en le louant ainsi, ils se lo
ommé Condé le Grand, ce titre ne lui fût pas demeuré. On dit le Grand
Corneille
, pour le distinguer de son frere, comme si l’on d
lle, pour le distinguer de son frere, comme si l’on disoit le premier
Corneille
, & on ne dit pas le Grand Virgile, le Grand H
ue, sans avoir aucun titre, seront toujours plus estimés que le Grand
Corneille
, le Grand Rousseau, &c. Rien de plus arbitrai
la comédie, qui n’étoit pas encore un art, & de la tragédie dont
Corneille
fit un art sublime ; ce ne fut qu’un enchaînement
; elle a été mise sur le théatre. Madlle. fit travailler Racine &
Corneille
sur sur le même sujet, Berenice. Elle avoit deux
. Le théatre est l’organe des passions, il jouoit son rôle : le grave
Corneille
, le devot Racine, ne s’en faisoient aucun scrupul
des troupes sur celles de leurs représentations : les admirateurs de
Corneille
prétendirent que Caldéron étoit venu à Paris, &am
tre ; un allemand vient de faire pour lui ce que Voltaire a fait pour
Corneille
, une nouvelle édition de ses œuvres, avec un comm
Tragédie Britannique, que les anglois mettent sans façon au-dessus de
Corneille
, & que les françois, depuis qu’ils sont anglo
ction en allemand de tout Shakespear ; honneur qu’on n’a point fait à
Corneille
, & que Shakespear ne mérite pas mieux. Il n’y
e Campi a beaucoup étudié le Théatre françois ; &, à l’exemple de
Corneille
, a mis à la tête de ses pieces des observations s
plut pour avoir fait la critique du Cid, & s’être déclaré contre
Corneille
, auquel il se croyois de bonne-foi supérieur. Dan
ur. Dans cette idée, il composa une tragédie, pour opposer à celle de
Corneille
, que la faveur de Son Eminence fit mettre fort au
son Académie naissante ; Boisrobert, Colletet, Létoile, Rotrou &
Corneille
, qu’il ne fit pas même entrer dans son Académie,
venez-vous enfin, Qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Corneille
. Aviez-vous donc oublié l’utilité de l’expérien
; elle n’ose avouer Ces foiblesses des sens que sa raison surmonte.
Corneille
. Zamor auroit son cœur, si Gusman n’avoit sa ma
ez : vous la revoyez à toute heure avec un nouveau plaisir. Enfin, si
Corneille
est coupable, il est plus à redouter dans la soli
en 1671, Psiché tragi-comédie, composée par ordre du Roi par Moliere,
Corneille
, Quinault & Lulli, exécutée dans la salle des
pe royale. Le Poëte Hardi ; le premier protecteur des talens du grand
Corneille
, étoit de cette troupe. Comme il étoit pauvre, il
ent qu’il a composées. Il étoit contemporain de Rotrou son éleve, que
Corneille
appelloit son pere, & qui fut ensuite un des
s chefs-d’œuvres dramatiques qui ont illustré leurs auteurs. En 1629,
Corneille
donna sa Mélite, piece qui fut présentée à la tro
séparerent de nouveau & établirent la troupe du Marais. En 1632,
Corneille
donna sa tragédie de Clitandre, sa seconde piece
nirent qu’ils ne gagnoient point autant d’argent depuis les pieces de
Corneille
qu’auparavant, quand ils donnoient des nouveautés
du Roi, à celle de Bellerose, acteur célèbre qui servit d’original à
Corneille
pour le rôle de Cinna, & à qui le Cardinal de
« Les Princes & les Ministres, dit M. de Fontenelle en parlant de
Corneille
& de sa tragédie du Cid, n’ont qu’à commander
le Lieutenant Général d’Andeli refusoit d’accorder sa fille au grand
Corneille
». (*). Cette conversation qui a beaucoup cou
tendre jusques dans sa haine, Crebillon, sombre jusques dans l’amour,
Corneille
boursoufflé jusque dans les valets, Scarron burle
la gravité Espagnole en philosophie, en politique dans Voltaire &
Corneille
. L’esprit républicain devient grandeur d’ame ; la
e, à mesure qu’il produit un plus grand nombre d’hommes immortels, un
Corneille
, un Moliere, un Baron , c’est-à-dire, plus de com
t les auteurs dramatiques, par des extraits, des plans, des piéces de
Corneille
, de Racine, de Moliere, en menant comme par la ma
parce qu’on préfére la vérité à des timides convenances, que le grand
Corneille
n’a pas atteint le but tragique, que ses maximes,
genre ; mais n’est pas moins dans le genre du Tragique. Les poëmes de
Corneille
, de Racine, de Crebillon, de Voltaire, de Belloi
atre, si on en dressoit un dans l’enfer, Mr. Arnaud n’en fut le grand
Corneille
, ou le sombre Crebillon ; car il ne sera jamais l
ssions, les objets les augmentent, les sont naître, y font succomber.
Corneille
rend orgueilleux, Racine efféminé, Crebillon &
ou autres lieux plublics, au milieu des hustes & des portraits de
Corneille
, de Racine, de Moliere, comme le soleil au milieu
illes, fait les frais, il devoit en faire les honneurs. Les bustes de
Corneille
, de Racine, de Moliere avoient été placés sans cé
ece & de Rome, Doit être une fête pour vous. Du ton sublime de
Corneille
; Il a fait parler les Romains ; Racine a formé s
a mer aillent expirer dans les roseaux ? Le portrait de la famille de
Corneille
n’est pas plus juste ; quel glaive l’a abattue ?
rapport a son aumône avec ses écrits ? Doit il sa gloire à la petite
Corneille
, comme à la Clairon ? En vérité Voltaire & se
e que l’autre, & un très-beau commentaire sur le théatre du grand
Corneille
? Quant à M. de Belloy, il ne doit sa gloire qu’à
plus respectée ; il y a pourtant ajouté dans Esther et dans Athalie.
Corneille
a mêlé des amours profanes dans Polyeucte et dans
nt sa maîtresse, et joindre des péchés à son sacrifice ! L’enflure de
Corneille
ne sauve pas le ridicule de ce mélange, Racine, p
r la faire mépriser. Pour une pareille raison, malgré le grand nom de
Corneille
, et de grandes beautés, Théodore, vierge et marty
’effet. » Il attribue la délicatesse du public au goût de décence que
Corneille
avait inspiré. Corneille, dans sa préface, s’en a
délicatesse du public au goût de décence que Corneille avait inspiré.
Corneille
, dans sa préface, s’en applaudit, et il est vrai
e affermir son pouvoir.» Ces quatre vers étaient-ils bien dignes de
Corneille
, qui passait pour avoir de la religion ? On lui e
rétend que « Nicole ne composa son traité que pour se venger du grand
Corneille
, qui se déclarait hautement contre la nouvelle se
éclarait hautement contre la nouvelle secte. » En effet il prend dans
Corneille
tous les vers qu’il cite comme contraires aux bon
parallèle fait tout le sublime de la plus grande partie des pièces de
Corneille
. « Oui, je jure des Dieux la puissance suprême,
e. « Depuis peu Baro a mis sur la scène le martyre de S. Eustache, et
Corneille
celui de Polyeucte et de Théodore. Je ne les appr
u sujet est méprisée par le goût de la coquetterie. C’est la faute où
Corneille
est tombé dans Polyeucte, où parmi tant de propos
a vertu succombait en sa présence, etc. Mais c’est un des endroits de
Corneille
qui pèchent contre le jugement, et ne ravissent q
apprendre ? A quoi sert donc de tant méditer les ouvrages d’autrui ?
Corneille
, Racine, Crébillon, Voltaire, n’ont-ils pas fait
téres ; mais quel génie ne faut-il pas pour voiler ces dissonnances ?
Corneille
, dans le commencement de Rodogune, a peint cette
p qui n’y ont pas encore fait attention. Qui ne sauroit mauvais gré à
Corneille
d’avoir mieux soutenu le caractère de Rodogune au
je souhaiterais qu’il fût alors permis d’ajouter un sixième Acte. Si
Corneille
eût pris cette liberté dans le Cid, le mariage de
ens nous en ont donné l’éxemple, du moins si nous en croyons le grand
Corneille
, qui paraît lui-même la conseiller à mots couvert
te est le plus grand Poète dramatique que nous ayons ; c’est le grand
Corneille
, en un mot. On sentira aisément pourquoi il insin
ur & la Suite du Menteur. C’est le titre de deux pieces qu’a fait
Corneille
pour & contre le mensonge ; contre, car il lâ
r le même titre & la même conclusion. Il n’est pas surprenant que
Corneille
, en bon Normand, ait fait l’éloge du mensonge, du
r pour quelque chose Aristote, Horace, Plaute, Térence, dont le grand
Corneille
emploie l’autorité, & ce père du théatre lui-
ncérité. Voyez l’Histoire du Théatre, tom. 6. ann. 1642. 1643. Vie de
Corneille
par Fontenelle, l’Examen de ces pieces. Le menso
re regna par tout. J’ai placé l’Epoque de sa véritable renaissance à
Corneille
, qui prit une route très-différente de celle des
ne. Cinna, Rhodogune, ne nous coutent point de larmes, notre grand
Corneille
nous fait rarement pleurer ; mais pour me servir
faire aux Curés des lazzi à la façon d’Arlequin. Tom. 4. pag. 84. Si
Corneille
& Moliere revenoient de l’autre monde ils ser
culpture, d’architecture, qui ont illustré le siecle de Louis XIV ? A
Corneille
, à Moliere. Qui auroit imaginé que Mansard, le Br
, Bossuet, Fenelon, Bourdaloue, &c. dussent leurs chef-d’œuvres à
Corneille
& à Moliere ? fut-il jamais d’idée plus folle
aliens, Espagnols, Allemands, & on admirera les François, grace à
Corneille
& à Moliere : Erexi monumentum are perennius,
té, il ne lui manque que le nom. Je cherche dans Paris les statues de
Corneille
& de Moliere ; où sont-elles, où sont leurs m
. P. 34. Que vos enfans, dit-il, lisent & relisent tous les jours
Corneille
; interrogez-les, instruisez les sur le détail &a
ivre les raisonnemens, les vues, les intérêts de toutes les scènes de
Corneille
; cette étude est pour eux une chimère. Mais le p
spectacle, car assurément pas un seul n’a fait un voyage exprès pour
Corneille
, Racine, Moliere. Mais le microscope dramatique g
dans la poussière d'une classe, se mesurent pour la composition avec
Corneille
et Racine, le disputent pour la déclamation à Bar
rs écoliers toutes les mêmes pièces qu'on donne au théâtre Français ;
Corneille
, Racine, Molière, Regnard, Crébillon, Voltaire, e
s jusqu'aux plus obscurs, Porée, Brumoy, la Rue, Catrou, etc. d'après
Corneille
, Racine, Crébillon, Voltaire, ont sans scrupule d
Sénèque ? Cependant le zèle et les bûchers s'allument. Qui ne connaît
Corneille
, Racine, Voltaire, et le théâtre des Jésuites ? O
Vie de S. Polyeucte), l'Auteur de ce bon livre dit très sensément : «
Corneille
a fait du martyre de ce Saint le sujet d'une trag
’impertinent libelle du Père le Brun à côté des ouvrages immortels de
Corneille
, Racine, Molière ? » Il y a bien à rabattre de c
prodigué ; jamais l’Espagne n’a eu tant de grands que le théâtre. Que
Corneille
soit un bon tragique ; Molière un bon comique, Pe
deur du Théatre. En effet, elle ne produit que des scènes touchantes.
Corneille
en a mis dans ses piéces, mais il n’en a guére fa
été obligé de dérober aux bienséances, ce qu’on donne à l’amour. Que
Corneille
est en ce point supérieur à Racine ! S’il met deu
ersonne ne s’imaginera qu’il y ait la moindre idée d’amour : Le grand
Corneille
y dit expressément : Vous n’y trouverez ni tendre
des épisodes, de l’intrigue et de la catastrophe. Il semble donc que
Corneille
, en parlant ainsi, ait voulu faire la critique du
atter la corruption générale ; puisqu’il est certain que, du temps de
Corneille
, aussi bien que de nos jours, on voulait dans la
dernes ont eu si grand soin d’imiter. Au reste, avec la permission de
M. Corneille
, je ne trouve pas qu’il ait exécuté, dans le cour
corrigée, en ce qui concerne la passion de Sertorius et de Perpenna.
Corneille
, j’en suis sûr, aura souhaité, en écrivant sa Piè
applaudissemens prodigués aux ouvrages de Rotrou, aux essais du grand
Corneille
, firent naître à Molière l’idée de parcourir une
a digne tout-à-coup d’attirer tous les regards. Deux hommes de génie,
Corneille
& Molière, ornèrent la Tragédie & la Comé
émiers le ridicule de pareils Drames, & ce ne fut guères qu’après
Corneille
& Molière que le reste de l’Europe eut des Po
érence découvrit les beautés de la Comédie chez les Latins, & que
Corneille
apprit aux Français le grand art de la Tragédie ?
le monde & devant le monde ! Moliere & Regnard, Racine &
Corneille
n’y font mettre personne. Cet air d’adoration est
des farceurs d’Italie, que des grands-hommes que je viens de nommer,
Corneille
& Racine. Ceci sera plus amplement expliqué d
e le divin Moliere est bien-tôt reparé : Si j’avois trois statues de
Corneille
, Moliere, Racine, je mettrois Moliere au milieu,
statues de Corneille, Moliere, Racine, je mettrois Moliere au milieu,
Corneille
à droite, & Racine à gauche. Malgré la supér
roite, & Racine à gauche. Malgré la supériorité bien reconnue de
Corneille
& de Racine, je donne le pas à Thalis sur sa
rt des spectacles sont tristes : les fadeurs de l'opéra, l'enflure de
Corneille
, les horreurs de Crébillon, le comique larmoyant,
s singulière ; il lui donne pour favoris Borromée, François de Sales,
Corneille
et Racine. L'étonnement de ces quatre personnages
e vraiment comique : les actes de l'Eglise de Milan, et le théâtre de
Corneille
! Phèdre, Bérénice, et la vie dévote ! L'Auteur a
ion de la jeunesse, lui apprendra à faire la lecture spirituelle dans
Corneille
, et comme la Visitandine de Gresset, son oraison
Bossuet et Molière, Fénelon et Quinault, Pascal et Racine, Arnaud et
Corneille
, sont peu faits pour figurer ensemble. Je n'ai ja
manie des dramatiques françois, qu’on ne rende les pareils honneurs à
Corneille
, Racine, Moliere. Les éloges gigantesques qu’on e
lois. Shakespear a autour de lui Sophocle, Euripide, Plaute, Térence,
Corneille
, Racine, Moliere : mais point de Voltaire. Pour l
ir habilement la sublimité des traits & le bel ordre des regles ?
Corneille
& Racine, Homere & Virgile, Cicéron &
sont la plupart que peuple. Qu’est-ce en effet dans le nobiliaire que
Corneille
, Moliere, Baron, la Clairon, &c ? Nous ne par
’Hypocrene, ne pouvoit se mesurer avec lui : en cela plus heureux que
Corneille
, qui lui étoit si supérieur, & qui eut à comb
igue, les troubles de la Regence de Médicis avoient formé l’esprit de
Corneille
, naturellement dur, & préparé celui des franç
t au créateur du théatre anglois a été souvent renouvellé en France :
Corneille
, Quinault, Lulli, Racine, &c. ont à se plaind
tout ce qu’on écrit est délicieux. A peine l’art de Sophocle & de
Corneille
, offre-t-il quelqu’épine. On s’étonne que ces gra
si nous nous obstinions à ne recevoir que des pièces dignes du grand
Corneille
! Si la distance des tems n’est pas encore assez
Scéne, les mêmes habillemens qui servoient autrefois aux Idolâtres :
Corneille
ne parle pas sur un autre ton que les Auteurs Gre
e ? Quel effet a dû produire le Spectacle du Menteur ? Le tableau que
Corneille
en a tracé est moins propre à décrier le vice, qu
pourquoi la disposition au Martyre n'empêche pas la Théodore de M. de
Corneille
de parler en ces termes: « Si mon âme à mes sens
urgogne, Voir le Rôle plaisant d’un sot et d’un ivrogne, Ou charmé de
Corneille
au Théâtre Français Aller plaindre le sort des Pr
t le plus travaillé pour le théâtre. Commençons par ces derniers. «
Corneille
du théâtre abjurant les maximes, » Eût voulu n’en
» Eût voulu n’en avoir jamais souillé ses rimes. » Lebrun. Le grand
Corneille
ne se rassura jamais entièrement sur l’abus qu’il
logiste du théâtre, que les auteurs de Cinna, d’Héraclius, de Phèdre (
Corneille
et Racine), aient été fondés à verser des larmes
lembert lui-même avoue que l’amour règne dans toutes les tragédies de
Corneille
. Arnaud ayant reproché à Racine d’avoir travaillé
té pour flétrir le théâtre. « Français, Italiens, Anglais, Espagnols,
Corneille
, Racine, tous, dit le marquis de Pompignan, se ré
r teste, & que leur memoire n’en laisse rien perdre. Que le grand
Corneille
a honoré nostre siecle de tout ce que les honnest
e considerable d’excellens Poëtes & de grands Ouvrages. Messieurs
Corneille
le ieune, Desmarests, Moliere, Quinaut, Gilbert,
t, disoit le grand Bossuet à un Apologiste de la Comédie, que veut un
Corneille
dans son Cid ? sinon qu’on aime Chiméne ; qu’on l
l’a été pour composer les Fables de Lafontaine & les Tragédies de
Corneille
. Il n’en est pas de même du bon esprit ; c’est pa
pliquer les usages, & la Doctrine de l’antiquité. Croiroit-on que
Corneille
, Moliere, La Fontaine, Lulli sans compter Guerin,
Aubert se soient exercés sur ce sujet ridicule, chacun à sa maniere ?
Corneille
, & Lulli un Opera. Guerin une farce, sous le
perfection. L’amour qui a inspiré tous les dramatiques ne vaut-il pas
Corneille
, Racine, Moliere, Regnard, Voltaire, Arlequin, Sc
e à Moliere, est insérée dans ses œuvres ; quoique de divers auteurs.
Corneille
en fit plus de la moitié. Quinault en donna les p
e : La Toison d’or, Medée, Jason, Jason & Medee, &c. le grand
Corneille
, le grand Rousseau, le petit Dom-Pelegrin, &c
es premiers génies, & des hommes les plus célèbres de la Nation ;
Corneille
, Racine, Molière, Renard, monsieur de Voltaire, &
r, ni passer dans un autre lieu par quelqu’événément surnaturel ?
Corneille
parait avoir eu de la peine à s’y soumettre.
urel ? Corneille parait avoir eu de la peine à s’y soumettre.
Corneille
, le grand Corneille lui-même eut bien de la peine
parait avoir eu de la peine à s’y soumettre. Corneille, le grand
Corneille
lui-même eut bien de la peine à s’y soumettre. «
et la Comédie comme des leçons de vertu, de raison et de bienséance.
Corneille
, ancien Romain parmi les Français, a établi une é
. Le célèbre Ecrivain ! ô la bouche éloquente ! *** Et là le grand
Corneille
(Auteur incomparable) Pompeux dans ses écrits, su
vant d’une grande réputation : Qui auroit à choisir d’être Nevton ou
Corneille
, seroit bien d’être embarrassé, ou ne mériteroit
e, de précision, de justesse, de force pour faire parler les Héros de
Corneille
, que pour embrasser le système du monde. L’arrang
rallèle avec Nevton, quoiqu’il ait d’aussi grands traits de génie que
Corneille
, & que la décence qui lui manque ne soit pas
oxe de M. d’Alunbert fait peu d’honneur à Nevton, il en seroit trop à
Corneille
, si personne pouvoit l’adopter hors des coulisses
gloire dramatique ; c’est le créateur de la tragédie Angloise, comme
Corneille
de la tragédie Françoise ; les Anglois le mettent
de génie étonnans, égaux & supérieurs aux plus beaux endroits de
Corneille
; mais ce ne sont que des traits momentanés, rien
spote injurieux que les Histrions exercent contre les successeurs des
Corneille
ou des Moliere, je n’ai dit mot. Au tort réel que
s, il est tems de parler. J’ose avancer à la barbe des Athéniens, que
Corneille
ni Moliere ne pourroient faire de nos jours un si
-Agamemnonf : mais puisque Voltaire est placé si loin de Racine et de
Corneille
par nos impitoyables Aristarques, il devient impo
ple des Oracles, envisageait ces jeunes hommes, adorateurs assidus de
Corneille
et de Racine. On exige d’eux par-delà leurs facul
a seule représentation des passions agréables dans les tragédies d’un
Corneille
et d’un Racine, n’est pas dangereuse à la pudeur,
que la malignité en fait à ceux qui professent celle-ci de bonne foi.
Corneille
et Racine, dont la foi n’a jamais été suspectée,
aire de nation, ni d’Auteur ; François, Italiens, Anglois, Espagnols…
Corneille
, Racine, tous se réunissent à consacrer à l’amour
ganes des prémiers génies, des hommes les plus célébres de la nation,
Corneille
, Racine, Moliere, la Chaussée, Voltaire. &c
reproché mille & mille fois, d’avoir travaillé pour le Théatre.
Corneille
, du Théatre abjurant les maximes, Eut voulu n’en
é d’en convenir, dans ses observations, en 1751, ainsi que Mr. Iraïl.
Corneille
& Racine ont eu raison, dit le prémier, de gé
nage de Racine lui-même, pour prouver que ses piéces, & celles de
Corneille
, sont pernicieuses à la pudeur. Qu’elles ont été
e d’avoir & de représenter les piéces, comme celles de Racine, de
Corneille
&c., ne vous sera pas plus favorable, Madame,
ui se plaisent plus à la douceur élégante de Racine, qu’à la force de
Corneille
, me paroissent ressembler à ceux qui preférent le
à parler d’amour. Aussi a-t-il soin de nous dire, que bien en prit à
Corneille
, de ne s’être pas borné dans son Polieucte, à fai
Yart, les Nougaret, les Chapuzeau, les Dorat, les Champigneulles, les
Corneille
, les Quinault &c &c, Bayle lui-même, &
larmes, & en ont fait la matiere de leur pénitence. Comme Racine,
Corneille
, Quinault, Houdart de la Motte, Gresset &c. &
telle pièce, alors il ne perdrait rien des beautés de telle pièce de
Corneille
, de Racine, de Molière et de leurs successeurs, o
a nation. Je doute que de pareils connaisseurs eussent jamais passé à
Corneille
l’approbation tacite du duel que l’on trouve dans
s toute sa splendeur. Noms immortels que la postérité révère, que les
Corneille
, les Racine, les Voltaire ont fait revivre sur la
adé avant de s’attendrir. Jettez les yeux sur la prémière Tragédie de
Corneille
ou de Racine, voyez comme ils mettent dans la bou
er la terreur & la pitié, pour purger les passions ; doctrine que
Corneille
ne comprenoit pas, M. Mout, Anglois, fin du théat
orneille de l’Espagne, selon nous, & selon le langage de Madrid :
Corneille
est le Calderon de France ; ils étoient contempor
le plagiaire de l’autre ? Le Pere Tournemine Jésuite, entousiasmé de
Corneille
, écrivit en Espagne pour savoir en quelle année C
’il avoit pu voir représenter, & avoir retenu plusieurs traits de
Corneille
. C’est à peu près la question que fit Augoite à u
Il en est donc & n’en est donc pas l’Auteur tout ensemble ? Quand
Corneille
a mis son qu’il mourut , l’auroit-il écrit au ha
en fera le même cas. On ne joue pas tous les jours les Tragédies de
Corneille
, & tous les jours on les lit avec admiration.
urope, dans les papiers publics. On auroit du faire le même honneur à
Corneille
, à Quinault, à Lulli, on le fera à Racine, à Créb
convertis, & se répentent d’avoir travaillé pour le théatre. Tels
Corneille
, Quinault, Racine, la Fontaine ; est-il de l’honn
ont fait tant d’honneur, il y a quelques années, en rendant hommage à
Corneille
, non par une fête séculaire, mais en donnant à sa
en faveur des grands hommes qui ont illustré la scéne. Les statues de
Corneille
, Racine, Voltaire orneroient le péristille de la
u’ils disent leur avoir fait tant d’honneur, à l’égard de la niéce de
Corneille
, & ce qu’ils donnent à l’Hôtel-Dieu, quand on
en âge d’agir par lui-même, ou un Enfant de huit ans : mais parce que
Corneille
a conduit son Action d’une maniere si singuliere
ius, Sujet & Incidens, tout est de l’invention du génie fécond de
Corneille
, qui pour jetter de grands intérêts, a multiplié
tere chez Homere. Il seroit aisé de faire voir que les Personnages de
Corneille
n’ont pas toujours un caractere marqué, & que
roit faire changer de langage ceux qui ne savent que dire, le sublime
Corneille
& le tendre Racine, parce qu’ils n’ont étudié
toutes une Versification différente, au lieu que la Versification de
Corneille
, si j’ose le dire, est toujours la même, toujours
entateur Espagnol se fert du mot miedo, qui veut dire Crainte : enfin
Corneille
dans son Discours sur la Tragédie, nommant les de
Ou change-t-elle en Médecine les poisons qu’elle nous fait prendre ?
Corneille
avoit donné au Passage d’Aristote, un sens à peu
malheur les personnes que nous plaignons…. Cette explication, ajoute
Corneille
, ne plaira pas à ceux qui s’attachent aux Comment
Auteur3, depuis la décadence de la Poësie Dramatique, par la mort de
Corneille
, & par la vieillesse de Racine, la jeunesse F
, étoient contents, & le Poëte l’étoit aussi. Je n’impute point à
Corneille
des sentimens qui peuvent se trouver dans les Epî
n’a plus pensé dans un tems ce qu’il avoit pensé dans un autre. Quand
Corneille
écrivoit l’Epître qu’on retrouve à la tête de la
. Tout dans les annales du théatre n’est pas digne des grands noms de
Corneille
, de Moliere, de Voltaire, de Baron, de Clairon ;
qu’Œdipe se crêva les yeux. Mais comme l’a sagement remarqué le grand
Corneille
; « cette éloquente & sérieuse description qu
du Théâtre. 7. * Voici comme on lit ces vers, dans un discours de
Corneille
au Roi. En tout tems, en tous lieux, sans manque
application. M. de Voltaire, qui a si bien suivi les traces du grand
Corneille
, & qui a fait plus que lui, en enrichissant l
jours accusé, & doit-on se faire un nouveau titre des regrets que
Corneille
& Racine ont témoignés sur la fin de leurs jo
que Corneille & Racine ont témoignés sur la fin de leurs jours ?
Corneille
& Racine ont gémi ; ils en ont eu raison, san
oles, a voulu imiter la Cour d’Espagne ; il fait des grands, le grand
Corneille
, le grand Racine, le grand Moliere, le grand Volt
ux dont il amusa le peuple. Voilà le vrai père du théatre, le premier
Corneille
, le premier Moliere, dont tous nos grands ne sont
ombereaux devenus l’opéra & l’hôtel de la comédie, & lui-même
Corneille
& Baron. Le théatre veut si bien qu’on connoi
Mais on doit en user sobrement : il y en a peu dans Racine & dans
Corneille
. Quand il revient si souvent, il fatigue, & m
même, parce qu’elle représente les deux amans comme vertueux. Jamais
Corneille
, Racine, Voltaire, n’ont fait tenir ce langage à
e trop mauvaise application. Voltaire auroit dû imiter la docilité de
Corneille
à retrancher dans le Cid quatre vers fameux sur l
que dis-je ? de tous les siecles, de toutes les nations, supérieur à
Corneille
& à Racine. Ils étalent les passions des gran
amie est un cas, est un cas pendable ? Bien plus, il est supérieur à
Corneille
, à Racine, à Despreaux, non-seulement pour l’élév
en est établi, la poësie regne dans le tragique, les chef-d’œuvres de
Corneille
& de Racine (beaux noms que l’usage met par-t
; risquer sa gloire ? Qui sera même capable de le faire avec succès ?
Corneille
& Racine mêmes, s’ils revenoient au monde ave
n républicain, & dément tout ce qu’il avoit dit dans sa Henriade.
Corneille
, Racine, Crébillon, &c. n’étoient pas moins r
ne fait que se répéter. Je ne serois pas surpris qu’on masquât ainsi
Corneille
& Racine, & qu’on enrichit le dépôt de la
p; tournés singulierement du côté de la fidélité dûe au Prince, comme
Corneille
fut en partie redevable de ses succès à la situat
; de la fronde. M. de Belloi n’auroit pas été goûté il y a un siecle,
Corneille
le seroit peu aujourdhui. Les circonstances font
ette variété de jours divers de la même pensée, qui font le mérite de
Corneille
& de Racine. On lui reproche de défigurer les
rofitent. Le Théatre, tel qu’il fut chez nous, dès sa naissance, sous
Corneille
& Moliere, une école des vertus & des mœu
fait condamner, parce que c’est une école de vice & d’irréligion.
Corneille
en fit une école d’orgueil & d’indépendance,
s douce, ou qui soit différente de celle qu’on éprouve aux Drames des
Corneille
. La Comédie attaque nos vices en riant. Nous nous
tu pourrais le croire, faire rendre les chefs-d’œuvre de Molière, de
Corneille
, de Racine, &c. par des Marionètes : les tale
dans nos âmes le sentiment vif, animé de toutes les beautés de notre
Corneille
, de notre Racine, de notre Voltaire. Le Public re
intelligence ? La demoiselle Dumesnil va-t-elle aujourd’hui cousulter
Corneille
, pour exprimer si dignement les beautés de ce gra
hoses étaient dans cet état, et le théâtre presque abandonné, lorsque
Corneille
fit paraître sur la Scène sa Melite. Cette Pièce
séparèrent de nouveau, et rétablirent la Troupe du Marais du Temple.
Corneille
cependant animé par la réussite de ce premier ouv
nt fait tomber autrefois dans le mépris ; que les nouvelles Pièces de
Corneille
, celles de Racine, de Quinault et de Molière, y a
point un scrupule de donner au Public Œdipe déjà traité par le grand
Corneille
. La Mothe ne se contenta pas de faire paraître un
e. Il serait alors de notre honneur d’estimer plutôt les Tragédies de
Corneille
, où respire l’antique vertu des Romains, que des
s Huns ne lui charme l'oreille, Traiter de visigoths tous les vers de
Corneille
. L'Artisan à côté du Seigneur juge tout comme l
l est communément heureux, surtout dans le comique. Nous avons vu que
Corneille
est assez sincère dans l'examen de la pièce du Me
enflé, sombre, hideux, à quelques vers près, saillans & sublimes,
Corneille
n’a que du verbiage ; demandez-le aux commentateu
sur la terre. Si l’on veut bien peser tout ce qui s’est dit du grand
Corneille
, de l’immortel Racine, de l’inimitable Moliere, d
des actrices, les figures d’Arlequin, de Scaramouche, de Moliere, de
Corneille
; à tous les foyers, dans les maisons, les boudoi
es sont plus rares ; cependant les comédiens en ont fait frapper pour
Corneille
, & l’ont représenté sous les traits d’Auguste
s années après le Cardinal de Richelieu se livra à la jalousie contre
Corneille
, en faisant censurer le Cid. On attaqua le Tasse
scène la moins burlesque. On devroit bien faire aussi des pieces sur
Corneille
, Racine, Panard, Dominique, qui valent bien Molie
es jeux, l’esprit avec l’oreille, Il n’a plus son Molière, il a perdu
Corneille
. Et lorsque par toi seul soutenu, rassuré, Il voi
qui les récitent, et de ceux qui les écoutent. Dites-moi, que veut un
Corneille
dans son Cid, sinon qu’on aime Chimène, qu’on l’a
ont ils doivent être affectés ; on peut recourir aux Dissertations de
Corneille
& à nos Poétiques ; mais j’envisagerai cinq a
vait presque tenté d’accuser Racine d’avoir fait de trop beaux Vers :
Corneille
, ajoutait-il, avec sa mâle négligence, approchera
ait la seule qui fît une véritable impression. Il citait en exemples,
Corneille
, sur-tout Racine, Crébillon, dans la Tragédie ; M
es à des Histrions qui n’auront aucun droit sur les chefs d’œuvres de
Corneille
, de Racine, de Crébillon ; sur les belles Pièces
Acteur que lorsqu’il commence à cesser de le mériter ! C’est le grand
Corneille
, qui le premier a donné l’idée de ce jeu brillant
Pièce. Je le répète, ce jeu est beau, comme les traits des Pièces de
Corneille
sont admirables ; mais il faut l’abandonner, ou d
t excellente, malgré les défauts qu’on leur reproche. Les Ouvrages de
Corneille
, de Racine, de Crébillon, de Molière, paraissent
l’habitude peut seule faire supporter. *. On peut reprocher au grand
Corneille
, d’avoir fait ses Héros trop grands. Beau reproch
st pas moins bien fondée. En nous proposant des modèles trop relevés,
Corneille
a rendu nulle l’utilité de la Tragédie : il décou
eux d’il y a dix mille ans, s’il y avait alors des hommes. Je compare
Corneille
à un père, qui place le déjeûné de son fils dans
& de partage où on ne jouit qu’à son tour au prorata de la mise.
Corneille
en a profité. Il avoue dans ses préfaces avoir pr
Les trois cens pieces de Lopès de Vega, & les trente plagiats de
Corneille
n’alarment pas tant la conscience qu’une seule co
tre. Les P P. Porée, Brumoy, les Abbés Abeille, Boyer & Pelegrin,
Corneille
même, Racine, Crébillon, Voltaire, quoique laïque
iques. Sur plus de deux mille pieces qui ont paru depuis Rotrou &
Corneille
, à la renaissance du théatre, il ne parle que de
s des autres Auteurs, Rotrou, Quinaut, Lagrange, &c. J’ai préféré
Corneille
& Racine, ces deux chefs de la poësie dramati
mirateur déclaré, ne conserve que cinq pieces de Racine & sept de
Corneille
, & deux on trois en les corrigeant ? Qu’il y
aussi spirituel que courageux et magnanime ? « Les chefs-d’œuvre de
Corneille
et de Molière tomberaient aujourd’hui, et s’ils s
ance de faire des applications raisonnées des principes de leur art ?
Corneille
, le pieux Racine et M. de Voltaire ont-ils attend
voir et craindre aux gens sages des événements tristes pour l’avenir.
Corneille
, Racine et Voltaire n’ont cependant pas attendu c
seau : « Aussi, le goût général ayant changé depuis ces deux Auteurs [
Corneille
et Molière], si leurs chefs-d’œuvre étaient encor
Fretillon, La Haye, [s. é], 1741 [2° ed.], vol. 1, p. 46. z. [NDE]
Corneille
, Cinna, 1643 ; Voltaire, Le Brutus, 1731 ; La Mor
? C’est ce qui reste à examiner. M. Rousseau attribue à Molière et à
Corneille
des ménagements auxquels je suis bien convaincu q
on lui attribue, aurait-il jamais démasqué l’hypocrite ? Dans Le Cid,
Corneille
autorise le duel, mais dans quelle circonstance ?
ssité où ce préjugé réduit le Cid ; mais il est aisé de voir pourquoi
Corneille
a respecté dans les Espagnols et devant les Franç
fondamental de la monarchie. « Si les chefs-d’œuvre de ces Auteurs (
Corneille
et Molière) étaient encore à paraître, ils tomber
être aussi la plus salutaire : telle était du moins la prétention de
Corneille
, toute vaine et puérile que M. Rousseau la suppos
des exemples. Mais je ne suis déjà que trop long. Il suffit d’étudier
Corneille
pour voir la révolution qui s’est faite dans l’ar
un nouveau coloris à cette passion dangereuse : et depuis Molière et
Corneille
, on ne voit plus réussir au théâtre que des Roman
olette, est elle plus vendue à l’or des spectateurs, que ne l’étaient
Corneille
et M. Rousseau lui-même ? S’il me répond qu’elle
et le talent qu’elle a d’exprimer tout ce qu’elle imite, je dirai que
Corneille
et M. Rousseau ont vendu avant elle leur imaginat
sphèmes de Satan, et dans l’adoration de nos premiers Pères. L’âme de
Corneille
s’élevait jusqu’à l’héroïsme pour faire parler Co
& à l’Etat ; la vengeance & l’amour. Est-ce vous, inimitable
Corneille
, Génie formé pour enfanter le Tragique ; grande a
us si peu vous-même ? Ignoriez vous la force toute-puissante du Grand
Corneille
? ignoriez-vous que le glaive de vos paroles &
s étincelles dans le sein des Spectateurs. Racine jeune le consola de
Corneille
vieilli & peu docile à suivre ses traces. Le
mier, il osa s’en tracer une toute nouvelle pour regner à son tour.
Corneille
dans le grand avoit étonné les esprits par la maj
dans les cercles, pour y apprendre les délicatesses de la galanterie.
Corneille
, semblable à l’Oiseau de Jupiter, qui s’élance da
p; des roses fit répéter aux Echos ses gémissemens & ses soupirs.
Corneille
enfin forçant les obstacles d’un sentier escarpé,
ssées de ses Heros, & sur-tout de ses Heroines. Il ne détrôna pas
Corneille
: mais il partagea le Trône de la Scéne avec lui.
êlée-d’Ariettes, & des Poèmes perfectionnés chez les Français par
Corneille
& Molière. Un arrangement plus simétrique ne
héâtre trop fréquens ôtent aux Drames la simplicité qui les embellit.
Corneille
ni Racine ne se sont point servis de ces moyens é
& en Espagne, & l’on en peut dire autant de la nôtre, jusqu’à
Corneille
& Moliere ; quoique nous eussions commencé du
este d’attachement à la Religion ? Chacun sçait la pénitence du grand
Corneille
; M. Bossuet1, a été le témoin oculaire des regre
▲