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1 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
le détail sera instructif et amusant. Nous le prendrons de la Vie de Corneille par Fontenelle, de l’Histoire de l’Académie par P
nt par la faveur de Richelieu. Son ministère, dit Fontenelle, enfanta Corneille , Rotrou, Tristan, Scudery, et trente autres dont
monie ; la licence survécut à la déclaration et à lui, jusqu’à ce que Corneille ayant pris le dessus, étant devenu le père et le
honorablement accueillies, et attiraient plus de monde, que celles de Corneille et Racine, ce qui est peut-être plus humiliant po
te, et s’en faisait gloire. On prétend qu’il offrit une bonne somme à Corneille pour se faire céder le Cid, comme il offrit cent
der la Polyglotte, et laisser croire qu’il en était l’Auteur ; ce que Corneille refusa fièrement, et qui contribua à la persécuti
critiques amères, remplies d’injures, de personnalités, de chicanes. Corneille eut la faiblesse d’y paraître sensible, d’y répon
n il lui offre un duel, qu’il ne craignait pas qu’on acceptât : « Que M. Corneille m’attaque en Soldat ou en Capitaine, il verra que
t ou en Capitaine, il verra que je sais me défendre de bonne grâce. » Corneille , qui n’était brave qu’en vers, répond moins en Hé
ile ; il animait les combattants, et se déclarait pour Scudery contre Corneille . Mais ce n’était là qu’un jeu auprès des coups qu
t à la maison d’Autriche l’intriguait moins que celle qu’il déclara à Corneille . Il ne pouvait ni le mettre à la Bastille, ni pou
non la religion, mais les ouvrages d’un rival sur les productions de Corneille . La politique vindicative du Ministre, inépuisabl
Sorel) : quels sons plus harmonieux pour son oreille ! Les pièces de Corneille au contraire respiraient un air républicain, et p
quels blasphèmes ! Et dans le fond il n’avait pas tort. Les poèmes de Corneille , ainsi que de Voltaire et de la plupart des tragi
e la fronde, fermentation qui, comme on l’a souvent remarqué, donna à Corneille cette élévation, ce nerf, cette fierté de style e
ent aujourd’hui, ils seraient froidement accueillis ; le nom du grand Corneille , que la surprise, la nouveauté, l’esprit de rébel
ssent les plus intéressés, c’est que le Cardinal payait une pension à Corneille , qu’il aurait dû punir, s’il eût agi par ces vues
de la générosité. Ce mélange de persécution et de faveur fit faire à Corneille , après la mort du Cardinal, ces vers singuliers,
Tout le sacré vallon se réunit sous un chef si puissant, et fond sur Corneille , le plus petit moineau lui donne son coup de bec 
mie pût juger, ses statuts voulaient que l’autre partie, c’est-à-dire Corneille y consentît. » Ce consentement ne fut pas aisé à
e Corneille y consentît. » Ce consentement ne fut pas aisé à obtenir. Corneille avait trop forte partie pour espérer de gagner le
, quoiqu’on se vit tous les jours. Boisrobert écrivait régulièrement, Corneille répondait ; il représentait avec de grands compli
ades de ses compliments, on entrevoyait qu’il donnait gain de cause à Corneille . Les Académiciens, fort embarrassés, représentaie
défauts du Cid. Scudéry crut sa cause gagnée, et remercia les Juges. Corneille en fut piqué et consterné, s’en plaignit amèremen
et aussi grands l’un que l’autre, chacun dans son genre, Richelieu et Corneille , qui n’étaient pas faits pour jouter l’un contre
2 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
qu’eux ? N’a-t-on pas fait dire au prince de Condé, que les pièces de Corneille étaient pour lui des leçons de politique ? Ecouto
e nation prochaine, si les hommes de quarante ans n’y regardaient pas Corneille comme le plus grand génie qui ait jamais été.Quel
tragique, comique, lyrique, pastoral. Qui lit les poésies diverses de Corneille  ? Racine a prudemment laissé les siennes dans son
le fond que cette école théâtrale, bien appréciée ? Prenons-là depuis Corneille jusqu’à nos jours. Mettons le bon et le mauvais d
auteurs ne sont pas plus heureux ; il y a cinq à six bons poëmes dans Corneille , autant dans Molière et dans Racine, en allant gl
sors de la scène. Mais c’est, dit-on, la vieillesse ou la jeunesse de Corneille et de Molière, on y trouve des traits de génie, d
uisée, presque la divinité, si on l’osait dire, dans la création d’un Corneille , d’un Racine, d’un Molière, ne peut aller plus lo
es ! A l’entendre, tout est plein de fautes. Que sont les préfaces de Corneille , de Racine, de Molière, que des apologies, où l’a
dans l’Arioste et dans Dom Quichotte, que dans le théâtre de Molière. Corneille a aussi plus de variété dans les plans, les carac
die est toute bourgeoise. S’il en est dans quelque auteur, c’est dans Corneille , à qui les premiers accès de l’enthousiasme prodi
plus qu’il n’instruit ? Je conviens qu’il y a cinq ou six pièces dans Corneille , et dans chacune cinq ou six scènes vraiment subl
je doute qu’on en trouve cinq cents à l’épreuve d’une juste critique. Corneille n’a point laissé de postérité. Les élèves de Melp
tous les deux. Rien n’est plus plaisant que les idées, sur le nom de Corneille , d’un écrivain qui l’a étudié et tâche de l’imite
avenir encor. Au reste, personne n’est digne d’épouser une nièce de Corneille . Ce n’est pas aux mortels D’envier cet honneu
et les devoirs du génie. Que de sottises fait dire et faire ce grand Corneille  ! Croirait-on que ce même Voltaire vient de donne
ment tant de justesse qu’il ne reste pas trente pages de bon du grand Corneille . Fréron (let. 8 ibid.) fait une remarque que l’ab
citoyen romain, un César. On se calma, on donna dans la galanterie ; Corneille ne se garantit pas de la contagion, mais il en fu
de tragédie , dit Rousseau (let. 16), qui ne soit gâtée par l’amour. Corneille fit bien pis. Au lieu d’exprimer le caractère de
llesse, que ne connaissaient point leurs pères, le goûtèrent plus que Corneille , dont la rudesse les effarouchait. L’amour devint
s, laissent un plus libre cours à celle-ci. Le génie et les succès de Corneille bien appréciés, ne sont donc que le ton sur leque
esprit de la Fronde et attisaient le feu de la révolte. Le sublime de Corneille consiste dans la comparaison des hommes avec les
uze fois dans la tragédie de Pompée, et mille fois dans le théâtre de Corneille . Ce fou qui se disait le Père éternel, la taille
ent les malédictions qu’ils vomissent sont supérieures à l’énergie de Corneille et de Milton. Marmontel, dans l’apologie du théât
ranchise sera une beauté, un blasphème sublime, un attentat héroïque. Corneille s’offensera-t-il d’être traité comme il traite le
halles et les cafés de Londres, du temps de Cromwel, contemporain de Corneille , l’emportaient sur lui. Tous les dramatiques, cha
tions contre soi-même et contre les autres, ne soit aussi sublime que Corneille . Un des conjurés de César, faisant le portrait de
Huns ne lui charme l’oreille, Traiter de Visigoths tous les vers de Corneille . L’artisan, à côté du seigneur, juge aussi bien
3 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75
de le justifier sur ce même article contre les partisans excessifs de Corneille  ; & vous ne pouvez le faire qu’en démontrant,
e sans le secours de cette passion, ce qu’on ne sauroit dire du grand Corneille . La seule différence qu’il y ait à cet égard entr
la scène, c’est que Racine traitoit l’amour en homme de génie, & Corneille en homme d’esprit. Qu’on ne s’étonne pas de ce mo
clarerai ingénument que son Père n’étoit pas un aussi grand Génie que Corneille . Ainsi en n’appellant ce dernier qu’homme d’espri
uinault n’étoient pas d’aussi grands génies qu’Homere, Virgile, & Corneille . C’étoient néanmoins des hommes de génie, parce q
e que j’ai avancé, que Racine traite l’amour en homme de génie, & Corneille en homme d’esprit seulement, prenons dans ces deu
assez d’ouvrir son livre au hasard. Le choix n’est pas si facile dans Corneille . On citera toujours comme un chef-d’œuvre la Scèn
& de vérité. Et n’est-ce pas-là le génie ? Transportons nous chez Corneille  ; & pour observer toute justice dans la compa
ne des plus belles Scènes. Je reconnois, avant d’aller plus loin, que Corneille a fait des pieces très-intéressantes. Le Cid est
uir le parterre par de bruyans coups de Théatre. Il n’appartient qu’à Corneille & à Racine de faire parler les Acteurs. Corne
appartient qu’à Corneille & à Racine de faire parler les Acteurs. Corneille s’élève au-dessus des hommes quand il est l’organ
ique. Quel monologue n’eût pas fait Racine ! Et quel monologue a fait Corneille  ? Des stances qui finissent toutes par une pointe
bien examiner en critique impartial & sans préjugé, les Scènes de Corneille où il est question d’amour, & les comparer à
’attendrit. S’il ne produit pas les mêmes effets dans les Ouvrages de Corneille , cet Auteur en est moins excusable, puisqu’ayant
ait en latin, si c’eût été sa langue. On ne s’apperçoit que trop dans Corneille de ce défaut d’élégance dans le tour & dans l
urs & les caractères sont sans difficulté la partie supérieure de Corneille . Il y excelle. Quelle force ! Quelle variété ! Ne
romaque à Britannicus. C’est ici que Racine n’est en rien inférieur à Corneille . Force, élévation, grandeur, caractères, tout est
lleurs ; car on n’est jamais heureux dans le crime. Racine, ainsi que Corneille , est sans reproche de ce côté là. Ne cherchons la
Je l’ai de nouveau condamnée, mais en admirant Racine. La Tragédie de Corneille sur le même sujet confirme ce que j’ai dit plus h
n’est Empereur & Romain que dans Racine ; & qu’il n’est dans Corneille qu’un Prince irrésolu, qu’un Amant foible & l
du précédent, & du personnage entier de Titus, qui ne cesse dans Corneille d’offrir à sa Maîtresse le sacrifice des loix de
faisoit un examen aussi scrupuleux & aussi détaillé des Pièces de Corneille , ce Poëte vénérable seroit convaincu de plus de f
s Tragédies sans cette frivole passion. C’est un avantage qu’il a sur Corneille , & qu’on ne sauroit trop faire valoir dans la
amais dit pour & contre ce qu’il falloit dire. Les admirateurs de Corneille parlent de Racine comme si ce n’étoit point l’Aut
ans les quatre Poëmes que je viens de citer il est aigle11 autant que Corneille peut l’être dans les siens. Ses défenseurs, au co
rce de l’abandonner sur ses défauts, ni le courage d’attaquer ceux de Corneille , qui sont les mêmes en matière d’Amour, j’entends
e d’Ouvrages je veuille m’élever contre la supériorité personnelle de Corneille . Je mets l’Enéïde fort au-dessus de l’Iliade, en
pas. On dit dans ces Lettres à l’occasion de l’éternelle dispute sur Corneille & sur Racine, que le bruit du Parnasse est qu
aussi que les Tragédies de Racine gagneront le leur contre celles de Corneille . EstherEsther. l’a emporté long-tems sur Athalie,
mulation inspirée par Athalie & par Esther. N’oublions pas que si Corneille est chez les modernes le Restaurateur de la Tragé
les lui sont peu connues, puisqu’il n’a seulement pas nommé celles de Corneille & de Racine. Dira-t-on de ces deux Poetes qu’
il fait du Théatre François, & le silence affecté qu’il garde sur Corneille & sur Racine : silence au surplus qui n’envel
it à dire sur ces deux Pièces. Bérénice. 7. Préface de Bérénice. 8. Corneille . 9. Racine. Les plaideurs. Bajazet. Mithridate.
4 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
asse-t-on ? Pourvu que la recette soit bonne, en atteint le vrai but. Corneille prédisoit que l’instruction théatrale seroit salu
ns ce verbiage ! Moliere n’est pas sublime, & ne doit pas l’être. Corneille l’est quelquefois, Racine peu, Moliere jamais. Ce
, c’est bien avilir, c’est bien prostituer des couronnes académiques. Corneille & Racine auroient moins surpris, quoiqu’un dr
est jamais dégradé par des grossieretés ; il est mort, aussi bien que Corneille , en déplorant par une sincère pénitence ce que l’
re cette idée. En 1767 elle proposa pour sujet de son prix l’Eloge de Corneille . C’est un trait de patriotisme : Corneille étoit
jet de son prix l’Eloge de Corneille. C’est un trait de patriotisme : Corneille étoit de Rouen, & bien supérieur à Moliere, d
, mais ce n’est pas en bien). Aucun génie n’a plus élevé les ames que Corneille . (Cette exclusion ne seroit pas pardonnable aux G
lassiques le plus goûte des étrangers. Cet éloge est ridicule. Jamais Corneille ne sera un livre classique, je ne dis pas au Coll
ue magni nominis umbrâ, qu’on encense par habitude. Dans une éloge de Corneille qui concourut pour le prix, composé par l’Abbé de
oici du délire : Ecoute, toi qui te prépares à courrir la carriere de Corneille , si la simplicité des mœurs, la force d’être inse
s, & les prosterne devant ses effigies sacrées, releve-toi, adore Corneille , quand le feu de ton génie s’emparera de ton ame,
s yeux fixés au ciel, & cherchant le temple de mémoire, le nom de Corneille au dessus de celui des Homeres & des Sophocle
de celui des Homeres & des Sophocles, écrie toi, j’ai du génie ; Corneille , adopte moi pour ton fils, c’est moi qui suis ta
re nation prochaine, si les hommes de quarante ans ne regardoient pas Corneille comme le plus grand génie qui eut jamais été. Cet
ostome, Jerôme, Augustin, Bossuet, bon ! ce sont des enfans auprès de Corneille , C’est le plus grand génie qui ait jamais été. Il
roire. Que restera-t-il donc à Moliere, qui dans son genre vaut bien Corneille  ? N’en soyez pas inquiet, les titres ne manquent
mort, car il est vrai que Moliere a vécu dans l’infamie légale, & Corneille en homme d’honneur, qu’il est mort sans aucune ma
e de religion, qu’il a été privé de la sépulture éclésiastique, & Corneille en bon Chrétien. L’Académie n’a daigné penser à M
5 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316
e que de votre temps. Si je remontais un peu plus haut, je trouverais Corneille et Molière qui sont au dessus de tous les éloges
Je sais que ce n’est pas vous faire ma Cour de donner la préférence à Corneille sur Racine, et qu’étant son Amie comme vous l’ête
voir déguiser les miens ; et supposé entre eux une égalité de mérite, Corneille étant venu le premier, et ayant purgé le Théâtre
courir, où la passion dérobe toujours quelque chose à la Justice : si Corneille trouve moins de Gens qui l’imitent que Racine, c’
hemin que Grecs et Romains, encore sont-ils tout défigurés depuis que Corneille et Racine ne les font plus parler. Il vous semble
ve en sa faveur une Plume pareille A celle dont le Ciel fit présent à Corneille  ; Et pour lui faire un sort aussi beau que le sie
6 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398
jouée. Passons quatorze siècles & venons tout-d’un-coup au grand Corneille . Ce génie sublime, qu’on eût appellé tel dans les
de l’art. Les Stances tenaient à-peu-près la place des Chœurs : mais Corneille , à chaque pas fesait des découvertes : bientôt il
’il falait émouvoir, vint inspirer un nouveau genre à Racine, lorsque Corneille commençait à vieillir. Ce premier Tragique avait
a plus puissante sur l’âme des Spectateurs pour lesquels il écrivait. Corneille avait cependant connu ce genre, & sembla ne v
a Tragédie, aux mœurs de son siècle & de son Pays. L’élévation de Corneille était un monde, où beaucoup de gens ne pouvaient
lus aimable, plus commode, & plus à la portée de tout Spectateur. Corneille est, comme quelqu’un l’a dit, un aigle qui s’élèv
Poésie Dramatique, savent un plus grand nombre de vers des Pièces de Corneille & de Racine, que de celles de Molière : enfin
7 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  AVERTISSEMENT DE. L’ÉDITEUR. » pp. -
amp; les lumières d’un homme qu’on crut destiné à devenir le Rival de Corneille & de Racine. 1 Le Continuateur du Dictionnai
 ; & lorsqu’il en vient aux différens parallèles qu’on a faits de Corneille & de Racine, il ajoute : bien des gens trouve
part de nos Littérateurs. On s’épuise depuis si long-tems à parler de Corneille & de Racine, on débite sur cette matière tant
8 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112
, ne s’étoit jamais abaissé jusqu’à se placer vis-à-vis de Rotrou, de Corneille , c’eut été lui faire fort mal la cour de mettre d
andes choses qui rendront ce siecle l’admiration des siecles à venir, Corneille , n’en doutez point, le Grand Corneille tiendra sa
dmiration des siecles à venir, Corneille, n’en doutez point, le Grand Corneille tiendra sa place parmi toutes ces merveilles. La
une pareille divinité les attendoit . Racine, qui croyoit bien valoir Corneille , se préparoit des lauriers sous le nom d’un autre
nt que cet enthousiaste trouve la Comédie Françoise, Moliere, Racine, Corneille , L’Opéra, Quinaut, il y a deux mille ans, a la Co
la multitude des combinaisons, &c. Il en parle en amoureux. Voici Corneille & Racine. Ces deux Poëtes donnerent des Tragé
a donné des noms supposés. Il y a pourtant cinq ou six noms célebres, Corneille , Rotrou, Tristan, Benserade, S. Amans, Scuderi, q
Le plaisir ne peut souffrir le joug. On raconte un trait singulier de Corneille , dont je ne garantis pas la vérité ; mais qui n’e
les Auteurs décorés de la Grandesse théatrale de la premiere classe. Corneille n’étoit ni noble ni riche, homme d’ailleurs très-
ncharrete, quand elle transportoit ses tretaux d’une ville à l’autre. Corneille avoit dans sa chambre une vieille table de bois,
résent digne de lui, quoi qu’il en soit, ce riche Financier proposa à Corneille de troquer son antique trépied avec un bureau sup
son antique trépied avec un bureau superbe. Le troc se fit, le grand Corneille s’ajusta de son mieux pour travailler sur cette n
rrosé de ses eaux, le bureau de je ne sais quel arbre venu des Indes. Corneille , gêné, embarrassé, n’avoir plus les coudées franc
nt qu’il en avoit reçu, & se fit rendre sa liberté & sa joie, Corneille fit rapporter le bureau au Financier, se fit rend
instrument de musique monte sur des tons plus ou moins doux ou forts. Corneille est une trompette qui rend des sons éclatans, Rac
son ton. Tout a l’humeur gasconne en un Auteur Gascon. Lucain & Corneille , Euripide & Racine, Plaute & Moliere étoi
ipide & Racine, Plaute & Moliere étoient montés à l’unisson. Corneille eut fait la Pharsale, Lucain eut fait Pompée. La
e eut fait la Pharsale, Lucain eut fait Pompée. La Bruyere disoit de Corneille qu’il ne jugeoit du mérite de ses pieces que par
9 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
ntée depuis. CLEARQUE. Il est vrai que cette Tragédie réussit bien, Monsieur Corneille la hasarda sur sa réputation, et il crut par le s
connu auparavant. On ne connaissait point le Cid avant la Tragédie de Monsieur Corneille . J’avoue néanmoins que quand le titre d’une Tragé
ragédies, et vous savez assez ce que l’on dit des dernières Pièces de Monsieur Corneille , que c’est faute de tendresse qu’elles n’ont pas
e le grand génie de leur Auteuran. TIMANTE. Les dernières Pièces de Monsieur Corneille ne sont pas indignes de lui ; elles ont des beaut
ier aux sentiments Héroïques ; car c’est là proprement son caractère. Monsieur Corneille n’est pas le seul qui peut tracer aux autres le c
hrase interrogative. l. [NDE] Argument tiré de Tertullien. n. [NDE] Corneille , La Mort de Pompée, 1644. o. [NDE] Corneille, Ro
e Tertullien. n. [NDE] Corneille, La Mort de Pompée, 1644. o. [NDE] Corneille , Rodogune, 1645. p. [NDE] Racine, Andromaque, 16
neille, Rodogune, 1645. p. [NDE] Racine, Andromaque, 1667. q. [NDE] Corneille , Héraclius, 1647. r. [NDE] Corneille, Nicomède,
ne, Andromaque, 1667. q. [NDE] Corneille, Héraclius, 1647. r. [NDE] Corneille , Nicomède, 1658. s. [NDE] Corneille, Cinna, 1641
ille, Héraclius, 1647. r. [NDE] Corneille, Nicomède, 1658. s. [NDE] Corneille , Cinna, 1641. t. [NDE] Corneille, Sertorius, 166
orneille, Nicomède, 1658. s. [NDE] Corneille, Cinna, 1641. t. [NDE] Corneille , Sertorius, 1662. u. [NDE] Racine, Mithridate, 1
eille, Sertorius, 1662. u. [NDE] Racine, Mithridate, 1672. w. [NDE] Corneille , Sophonisbe, 1663 (qui suit la Sophonisbe de Mair
ersonnage paradoxal, Paris, Cerf, coll. Littérature, 2012. aa. [NDE] Corneille , Polyeucte martyr, 1641. ab. [NDE] Corneille, Th
ature, 2012. aa. [NDE] Corneille, Polyeucte martyr, 1641. ab. [NDE] Corneille , Théodore vierge et martyre, 1645. ac. [NDE] Arr
llusion non élucidée. ak. [NDE] Aristote le permet, en 53b26, ce que Corneille glose dans le Discours de la tragédie (Oeuvres co
is Jouan, Paris, Belles Lettres, 1997). as. [NDE] Voir, par exemple, Corneille , préface de Sophonisbe, 1663.
10 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
Sénèque et del Rio, mérite encore moins de grâce dans les théâtres de Corneille , de Racine, Crébillon, Voltaire, Marmontel, Héros
fermir, le justifier, l’inspirer à d’autres, en ménager le succès. Corneille . Voltaire, qui prétend égaler et surpasser to
iré une prodigieuse quantité de beaux vers, que j’appelle Cornéliens. Corneille flatte mon amour propre ; il me persuade l’excell
terrien, n’est que le mépris des Dieux et des Rois, qui anime partout Corneille . En se mesurant avec des hommes supérieurs en dig
se persuade l’excellence d’un être qui ne voit rien au-dessus de lui. Corneille est républicain par caractère, il est partout mon
. La mort du Ministre termina cette querelle politique et littéraire. Corneille , qui avait toujours fait bonne contenance, demeur
e théâtre. La tragédie de Cinna, la plus belle peut-être de celles de Corneille , au-dessus de laquelle, dit Fontenelle, il n’est
, que « l’événement fait aux yeux du monde le héros ou le criminel ». Corneille l’exprime bien mieux, et au lieu de lui faire le
de lui faire le procès, on l’admire à Rouen même dans un concitoyen ( Corneille était de Rouen.). « Demain j’attends la haine
l est inviolable. » La belle vertu Romaine que celle qu’a inventée Corneille  ! « Je fais gloire pour moi de cette ignominie
ge, la bassesse en sublime, les assassinats en vertus ? Le théâtre de Corneille est une tête de Gorgone coiffée avec de beau ling
jours la tête de Méduse. La tragédie de Pompée, autre chef-d’œuvre de Corneille , de laquelle il dit dans sa Préface, « le style e
mépris des Rois et des Dieux, que cette pièce, comme toutes celles de Corneille , donne pour des sentiments héroïques de la plus h
, à la place d’épigraphe. Ce vers cependant n’est qu’une imitation de Corneille dans Héraclius (Act. 4. Sc. 4.), où Léontine, Gou
e, inhumain, comme toi. » Ce ne sont pas les seuls beaux vers dont Corneille ait orné la pièce qu’il dit « supérieure à Rodogu
Acteurs, qui tous à la fin de la pièce sont récompensés du parricide. Corneille était sans doute un Jésuite de robe courte. Mais,
r remettre sur le trône l’héritier légitime. 1.° Cela n’est pas vrai. Corneille déclare que la pièce est toute de son invention.
me tant vanté, de ses deux pièces les plus préconisées v. Je sais que Corneille était un honnête homme, je n’en veux point à sa p
Les tableaux des fureurs et des forfaits ont beau être de la main de Corneille , de Crébillon ou de Voltaire, peuvent-ils plaire
que ? Non : il est médiocre, on pourrait en faire une juste critique. Corneille , Racine, Crébillon, Voltaire, ont donné plusieurs
11 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259
la métempsycose étoit vraisemblable, on pourroit croire que l’ame de Corneille a été la même que celle de son Traducteur. Ce Tra
l juge à propos, & ne rime pas les autres. Nous retrouvons un peu Corneille , quand il rime, comme dans ces Vers sur l’ambitio
endo subir, baxar desea. Dans les Scenes non rimées, ce n’est plus Corneille que nous croyons entendre. A l’égard de ces varié
nstant du monde attireroit l’hommage. C’est ainsi qu’il parle dans Corneille  : & Longepierre lui fait dire, Oui, transp
e Tragédie prit une vie conforme à l’air qu’on respiroit alors, & Corneille fit écrire des billets doux à Cesar dans le champ
s tout il faut perdre Chimene. N’imputons point à un Génie tel que Corneille l’amour de ce langage, ne l’imputons qu’à son sié
s des Bergers doucereux. Il se contenta de demander cette réforme. Corneille qui mit de l’Amour dans toutes ses Tragédies, mêm
ès-peu estimable, & l’on peut remarquer que dans les Tragédies de Corneille toutes ces femmes adorées par leurs Amans, sont p
le ne connoît plus ni Pere ni Frere. Dans les Piéces du successeur de Corneille , on ne trouve plus ces maximes ni ces exemples :
12 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38
ragédie Françoise, à une foiblesse, & une médiocrité éternelles ? Corneille parut, tous les obstacles furent surmontés. Il po
héroïques ; Horace, Pompée, Sertorius, sont au-dessus deux mêmes dans Corneille . Nouveau Sophocle, la Tragédie, dans toute sa pom
a Ville, & la Province dans une espèce de ravissement ; le nom de Corneille voloit de bouche en bouche. On accouroit en foule
tifie leurs idées & leur zèle ; leurs Ouvrages, ainsi que ceux de Corneille & de Racine, passeront à la postérité. Plusie
13 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique récitative & à plusieurs parties. » pp. 80-93
. Ces derniers soutenoient l’attention du spectateur en le délassant. Corneille trouve cette maniere de distinguer les actes moin
sur tous un empire absolu. On a vû que dans les suppositions que fait Corneille , les chœurs, loin de dissiper trop le spectateur,
re Brumoy va nous fournir une nouvelle autorité contre l’objection de Corneille . Selon ce savant critique « le Théâtre perd à la
moins pour but de premiere nécessité, dans les intermedes. Revenons à Corneille . « Nos violons, ajoûte ce pere de la Scène Franç
14 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202
aissance en Europe, de la Tragédie & de la Comédie, qu’au tems de Corneille & de Moliere. C’est ce que fera connoître une
otégeoit en Ministre des Piéces qu’il affectionnoit en Pere, le jeune Corneille , par des Tragédies représentées avec moins d’appa
oie au Cardinal, qui ne doutant point que cette Piéce ne dût anéantir Corneille , défendit à l’Auteur de répondre à toute critique
prouver. Sarasin qui dans sa longue Dissertation ne dit pas un mot de Corneille , donne à Hardi la gloire d’avoir tiré de la fange
de ceux qui sont à venir, le divin Cardinal de Richelieu. La Muse de Corneille eut plus d’autorité que cet Oracle : elle nous ap
Quid rides ? mutato nomine, de te Fabula narratur. C’est donc à Corneille & à Moliere, qu’il faut placer l’Epoque depui
renaissance des Lettres, de celle de la Poësie Dramatique. La Muse de Corneille , épuisée par ses éclatans travaux, ne rendoit plu
15 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114
n gazer l’énormité, cacher sa laideur sous les ornemens de la Poësie. Corneille a prétendu justifier le Théâtre par le discredit
de Syrene, qui vous attirent pour vous dévorer. En effet, que prétend Corneille dans le Cid, sinon que l’on ait pour Chiméne les
homme de bien. Je suis surpris, Mademoiselle, que Lopès de Vega dont Corneille n’étoit que le singe en cette Tragédie comme en p
S. Chrysost. de Pœnit. Hom. 8. 1. S. Chrysost. Ser. 27 in Matth. 1. Corneille . Jugement sur Pertarithe. 2. Act. 2. Scéne 1. 1
16 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276
place à d’autres. « Je tiens cette règle indispensable, dit le grand Corneille  ; & il n’y a rien de si mauvaise grace qu’un
s, qu’on trouvera assez ridicules de nos jours33. Les Drames du grand Corneille serviront aussi d’éxcuse aux Poèmes du nouveau ge
scours des Acteurs ; il est vrai qu’on les retranche à présent ; mais Corneille ne les a pas moins faites. Qu’on a tort de ne
sus de la critique, & digne en tout de notre admiration. Le grand Corneille a crû pouvoir faire une faute, que s’était permis
tre lui. 29. Voyez la Pratique du Théâtre, par d’Aubignac. 30. P. Corneille . 31. Comédie en 5 Actes, par M. Cailhava d’Estan
17 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
oir compter au nombre de ses Interpretes, le Maître de notre Théâtre. Corneille qui fit d’abord des Vers sans savoir qu’il étoit
uelquefois : & qui avoit plus le droit de contredire Aristote que Corneille  ? Mais ordinairement il le contredit, parce qu’il
, & n’ont écrit leurs Reflexions que pour justifier leurs fautes. Corneille avoue qu’il élargit les Regles à cause de la cont
e que ces Regles n’ont rien qui s’oppose aux agrémens modernes. Quand Corneille contredit Aristote sur l’Unité du lieu & du t
tere de ces deux Tragédies n’est pas le même, en voici une preuve. Si Corneille nous eût représenté Antiochus, obligeant sa Mere,
18 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178
d’amour que ni les Anciens, ni les Modernes n’ont jamais traité avant Corneille . On voit bien des incestes de fait ou d’imaginati
n voit bien des incestes de fait ou d’imagination sur la Scène ; mais Corneille a marché par une autre route : il a supposé Léonc
ne se regardent que comme frère et sœur. Ce trait de l’imagination de Corneille est admirable ; parce que le Spectateur est instr
On dira peut-être que cette Tragédie (ou Comédie héroïque, ainsi que Corneille l’a nommée) aurait été mieux à sa place dans la c
du peuple, des paysans, etc. Examinons donc si la façon dont le grand Corneille l’a traitée dans Dom Sanche d’Arragon, peut fourn
rmes dont elle pouvait faire usage : si Pauline avait été Chrétienne, Corneille ne lui aurait pas fait tenir un pareil langage ;
l avait trop lu Sophocle et Euripide, pour tirer vanité (comme a fait Corneille ) d’avoir su se passer de l’amour dans sa Thébaïde
19 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
es lumières de la philosophie, a résolu de tels problèmes. Est-ce que Corneille ignorait que la vertu fût préférable à la naissan
nd Poète : et pour m’expliquer enfin sur ce sujet, sans ambiguïté, ou Corneille n’osant déplaire aux Grands, a pris le parti de l
que des efforts humains, je vous apprendrai, après l’avoir appris de Corneille , qui n’était pas un mauvais Philosophe, quoiqu’il
rien de gigantesque, et le siècle précédent vit naître deux Héros que Corneille peut-être avait pris pour ses modèles, « sans se
tu sous une autre maxime. » 4. [NDA] Lisez le second discours de Corneille , tome 1. p. 30 et suiv. édit. de Charles Osmont e
e, tome 1. p. 30 et suiv. édit. de Charles Osmont en 1715. 5. [NDA] Corneille , page 31. de l’édition citée ci-dessus. 6. [NDA
age 31. de l’édition citée ci-dessus. 6. [NDA] Voici les paroles de Corneille , page 33. « Je n’y puis découvrir (dans Thyeste)
20 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IV. » pp. 68-81
ersuadé que l’on m’en croira volontiers sur ma parole. Mais la foi de Corneille & de Racine n’a jamais été suspecte, on préte
’éclore une prétendue belle pensée. Deux ou trois exemples suffiront. Corneille dans Pompée fait dire à Cornelie1 : O Ciel ! que
t Chrétien qui déteste le blasphéme. Racine n’est pas moins hardi que Corneille  : il fait tenir cet étrange langage à Hemon, pour
21 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339
s Ouvrages d’Euripide, & particulièrement dans son Iphigénie. Corneille a eu tort d’approuver le retranchement des Chœurs
eille a eu tort d’approuver le retranchement des Chœurs. Le grand Corneille n’approuve point les chœurs. Il pense que nos vio
tion sur le Drame qui occupe la Scène, ainsi que le soutient le grand Corneille , dissipent tout-à-fait le Spectateur, parce qu’el
22 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
i de Térence, des Grecs ni des Romains : à plus forte raison du grand Corneille , du grand Moliere, du grand Voltaire qui ne sont
maîtres devroient bien aller donner des leçons, & expliquer leur Corneille & leur Moliere à Hispahan, à Agra, à Pekin, à
Dieu dans les choses les plus communes. Quand on lit les tragédies de Corneille , on est frappé de la grandeur qu’il donne à ses h
e la petite piece après la grande. On lit plus volontiers Moliere que Corneille  ; il y a bien plus de comédies que de tragédies,
Bourdaloue & de Massillon ont-ils rien de comparable avecceluide Corneille & de Racine ? Chacun a son genre qu’il ne fau
phane, Plaute, Térence, Sakespear, &c. n’ont fait que des drames. Corneille n’a réussi que dans le tragique. La traduction de
voit le génie dramatique, & une grande facilité à faire des vers. Corneille l’appelloit son pere & son maître. Rotrou ne
oliere qui l’avoit mis sous le nom de Lucrece, pour le faire passer. Corneille , dans le Cid, a mis ces vers : Les rides sur son
laideurs, applique ces vers mot à mot aux Sergens, pour se mocquer de Corneille . Corneille en fut très irrité, & ne pardonna
pplique ces vers mot à mot aux Sergens, pour se mocquer de Corneille. Corneille en fut très irrité, & ne pardonna pas à Racin
23 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
çois, que de les laisser trop Grecs. Qu’on dise tant qu’on voudra que Corneille est plus majestueux & plus sublime, je ne m’y
qui enlevent & conservent l’admiration de tous les Peuples. Notre Corneille lui-même, quand il entra dans la carriere Dramati
eures) & que la seule Sophonisbe du Trissin valoit mieux que tout Corneille & Racine. J’eus pour lui la complaisance de l
o. Malgré l’intérêt que chacun y prenoit pour la gloire de sa Patrie, Corneille & Racine triomphoient toujours. Ma Femme &
umph’d o’er our arms. Et il ajoute, l’exact Racine, & le noble Corneille nous ont appris que la France avoit quelque chose
te Piéce, dans laquelle un seul Personnage intéresse, & que notre Corneille , sans lui mettre un Platon à la main, eût rendue
24 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
auvais, tant il offre d’excuses, & de moyens de se disculper. Corneille a dit quelque chose en faveur de la Comédie-mêlée
it point encore arrivé au point de la perfection. Le croirions-nous ? Corneille , le grand Corneille a prophétisé la naissance du
vé au point de la perfection. Le croirions-nous ? Corneille, le grand Corneille a prophétisé la naissance du Spectacle moderne, a
iettes ne sont-elles pas clairement désignées ? Osera-t-on disputer à Corneille le mérite d’un genre dont il fait l’éloge ? Ce gr
fait perdre insensiblement le goût que nous avions pour les Pièces de Corneille & de Molière ; les Comédiens ne s’en appercoi
25 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
isse nécessairement une impression profonde dans l’âme du spectateur. Corneille parut à l’aurore du siècle de Louis XIV, et son i
ans les compositions de Racine. Aux accents impératifs du devoir dont Corneille avait rempli la scène, le Sophocle moderne fit su
grandes passions. Les héros de Racine sont plus aimables que ceux de Corneille , mais ils étonnent moins ; leurs discours sont pl
école de civilisation fondée par les Grecs, rétablie et conservée par Corneille , Racine, Molière, et notre nouvelle école, la Fra
quelquefois encore on représente au Théâtre Français une tragédie de Corneille ou de Racine, la salle est toujours vide, ce qui
26 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
t rempli leurs préfaces pour faire l’éloge de leurs pieces. Celles de Corneille réunies feroient un assez bon traité : il avoit d
r n’a fait des Commentaires sur Moliere, comme Voltaire en a fait sur Corneille . Le sieur Chamfort, qui a voulu y trouver la plus
mp; Juba parlent du même ton. Le théatre d’un Poëte est son portrait. Corneille , esprit fier, républicain, indépendant, a peint l
sable la vertu. Moliere a eu une vogue plus grande, plus soutenue que Corneille , qui lui étoit très-supérieur. On admiroit le tra
on prêchoit la vertu, là on enseignoit, on rendoit agréable le vice. Corneille montroit des Héros, Moliere donnoit des complices
Moliere ce que l’Abbé d’Olivet a fait sur Racine, & Voltaire sur Corneille . Mais en vérité il y auroit trop à faire & tr
issent : Jamais comique ne rencontra des circonstances si heureuses ; Corneille avoit élevé ses idées, on n’avoit point encore se
ir, le génie de Moliere est fort ordinaire ; il ne put pas dire comme Corneille  : Je ne dois qu’à moi seul toute ma renommée. Cor
as dire comme Corneille : Je ne dois qu’à moi seul toute ma renommée. Corneille ne dût rien à la faveur. Louis XIII. étoit indiff
ne seroit qu’un bien mince Auteur, même dans la sphère du dramatique. Corneille , Quinaut, Destouches, Hardy, &c. ont écrit pl
27 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
ont le plus grand ornement ; & quoique dans un genre different de Corneille & de Racine, il peut se mesurer avec eux. Il
, & lorsqu’ensuite la tragedie parut en France avec quelque éclat Corneille , Rohon & même Moliere emprunterent beaucoup d
mieux louer un Roi, un Héros, qu’en disant qu’il est digne d’entendre Corneille , Voltaire, parce qu’en le louant ainsi, ils se lo
ommé Condé le Grand, ce titre ne lui fût pas demeuré. On dit le Grand Corneille , pour le distinguer de son frere, comme si l’on d
lle, pour le distinguer de son frere, comme si l’on disoit le premier Corneille , & on ne dit pas le Grand Virgile, le Grand H
ue, sans avoir aucun titre, seront toujours plus estimés que le Grand Corneille , le Grand Rousseau, &c. Rien de plus arbitrai
la comédie, qui n’étoit pas encore un art, & de la tragédie dont Corneille fit un art sublime ; ce ne fut qu’un enchaînement
; elle a été mise sur le théatre. Madlle. fit travailler Racine & Corneille sur sur le même sujet, Berenice. Elle avoit deux
. Le théatre est l’organe des passions, il jouoit son rôle : le grave Corneille , le devot Racine, ne s’en faisoient aucun scrupul
28 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
des troupes sur celles de leurs représentations : les admirateurs de Corneille prétendirent que Caldéron étoit venu à Paris, &am
tre ; un allemand vient de faire pour lui ce que Voltaire a fait pour Corneille , une nouvelle édition de ses œuvres, avec un comm
Tragédie Britannique, que les anglois mettent sans façon au-dessus de Corneille , & que les françois, depuis qu’ils sont anglo
ction en allemand de tout Shakespear ; honneur qu’on n’a point fait à Corneille , & que Shakespear ne mérite pas mieux. Il n’y
e Campi a beaucoup étudié le Théatre françois ; &, à l’exemple de Corneille , a mis à la tête de ses pieces des observations s
plut pour avoir fait la critique du Cid, & s’être déclaré contre Corneille , auquel il se croyois de bonne-foi supérieur. Dan
ur. Dans cette idée, il composa une tragédie, pour opposer à celle de Corneille , que la faveur de Son Eminence fit mettre fort au
son Académie naissante ; Boisrobert, Colletet, Létoile, Rotrou & Corneille , qu’il ne fit pas même entrer dans son Académie,
29 (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142
venez-vous enfin, Qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Corneille . Aviez-vous donc oublié l’utilité de l’expérien
; elle n’ose avouer Ces foiblesses des sens que sa raison surmonte. Corneille . Zamor auroit son cœur, si Gusman n’avoit sa ma
ez : vous la revoyez à toute heure avec un nouveau plaisir. Enfin, si Corneille est coupable, il est plus à redouter dans la soli
30 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
en 1671, Psiché tragi-comédie, composée par ordre du Roi par Moliere, Corneille , Quinault & Lulli, exécutée dans la salle des
pe royale. Le Poëte Hardi ; le premier protecteur des talens du grand Corneille , étoit de cette troupe. Comme il étoit pauvre, il
ent qu’il a composées. Il étoit contemporain de Rotrou son éleve, que Corneille appelloit son pere, & qui fut ensuite un des
s chefs-d’œuvres dramatiques qui ont illustré leurs auteurs. En 1629, Corneille donna sa Mélite, piece qui fut présentée à la tro
séparerent de nouveau & établirent la troupe du Marais. En 1632, Corneille donna sa tragédie de Clitandre, sa seconde piece
nirent qu’ils ne gagnoient point autant d’argent depuis les pieces de Corneille qu’auparavant, quand ils donnoient des nouveautés
du Roi, à celle de Bellerose, acteur célèbre qui servit d’original à Corneille pour le rôle de Cinna, & à qui le Cardinal de
« Les Princes & les Ministres, dit M. de Fontenelle en parlant de Corneille & de sa tragédie du Cid, n’ont qu’à commander
le Lieutenant Général d’Andeli refusoit d’accorder sa fille au grand Corneille  ». (*). Cette conversation qui a beaucoup cou
31 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67
tendre jusques dans sa haine, Crebillon, sombre jusques dans l’amour, Corneille boursoufflé jusque dans les valets, Scarron burle
la gravité Espagnole en philosophie, en politique dans Voltaire & Corneille . L’esprit républicain devient grandeur d’ame ; la
e, à mesure qu’il produit un plus grand nombre d’hommes immortels, un Corneille , un Moliere, un Baron , c’est-à-dire, plus de com
t les auteurs dramatiques, par des extraits, des plans, des piéces de Corneille , de Racine, de Moliere, en menant comme par la ma
parce qu’on préfére la vérité à des timides convenances, que le grand Corneille n’a pas atteint le but tragique, que ses maximes,
genre ; mais n’est pas moins dans le genre du Tragique. Les poëmes de Corneille , de Racine, de Crebillon, de Voltaire, de Belloi
atre, si on en dressoit un dans l’enfer, Mr. Arnaud n’en fut le grand Corneille , ou le sombre Crebillon ; car il ne sera jamais l
ssions, les objets les augmentent, les sont naître, y font succomber. Corneille rend orgueilleux, Racine efféminé, Crebillon &
32 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
ou autres lieux plublics, au milieu des hustes & des portraits de Corneille , de Racine, de Moliere, comme le soleil au milieu
illes, fait les frais, il devoit en faire les honneurs. Les bustes de Corneille , de Racine, de Moliere avoient été placés sans cé
ece & de Rome, Doit être une fête pour vous. Du ton sublime de Corneille  ; Il a fait parler les Romains ; Racine a formé s
a mer aillent expirer dans les roseaux ? Le portrait de la famille de Corneille n’est pas plus juste ; quel glaive l’a abattue ?
rapport a son aumône avec ses écrits ? Doit il sa gloire à la petite Corneille , comme à la Clairon ? En vérité Voltaire & se
e que l’autre, & un très-beau commentaire sur le théatre du grand Corneille  ? Quant à M. de Belloy, il ne doit sa gloire qu’à
33 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119
plus respectée ; il y a pourtant ajouté dans Esther et dans Athalie. Corneille a mêlé des amours profanes dans Polyeucte et dans
nt sa maîtresse, et joindre des péchés à son sacrifice ! L’enflure de Corneille ne sauve pas le ridicule de ce mélange, Racine, p
r la faire mépriser. Pour une pareille raison, malgré le grand nom de Corneille , et de grandes beautés, Théodore, vierge et marty
’effet. » Il attribue la délicatesse du public au goût de décence que Corneille avait inspiré. Corneille, dans sa préface, s’en a
délicatesse du public au goût de décence que Corneille avait inspiré. Corneille , dans sa préface, s’en applaudit, et il est vrai
e affermir son pouvoir.» Ces quatre vers étaient-ils bien dignes de Corneille , qui passait pour avoir de la religion ? On lui e
34 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
rétend que « Nicole ne composa son traité que pour se venger du grand Corneille , qui se déclarait hautement contre la nouvelle se
éclarait hautement contre la nouvelle secte. » En effet il prend dans Corneille tous les vers qu’il cite comme contraires aux bon
parallèle fait tout le sublime de la plus grande partie des pièces de Corneille . « Oui, je jure des Dieux la puissance suprême,
e. « Depuis peu Baro a mis sur la scène le martyre de S. Eustache, et Corneille celui de Polyeucte et de Théodore. Je ne les appr
u sujet est méprisée par le goût de la coquetterie. C’est la faute où Corneille est tombé dans Polyeucte, où parmi tant de propos
a vertu succombait en sa présence, etc. Mais c’est un des endroits de Corneille qui pèchent contre le jugement, et ne ravissent q
35 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152
apprendre ? A quoi sert donc de tant méditer les ouvrages d’autrui ? Corneille , Racine, Crébillon, Voltaire, n’ont-ils pas fait
téres ; mais quel génie ne faut-il pas pour voiler ces dissonnances ? Corneille , dans le commencement de Rodogune, a peint cette
p qui n’y ont pas encore fait attention. Qui ne sauroit mauvais gré à Corneille d’avoir mieux soutenu le caractère de Rodogune au
36 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106
je souhaiterais qu’il fût alors permis d’ajouter un sixième Acte. Si Corneille eût pris cette liberté dans le Cid, le mariage de
ens nous en ont donné l’éxemple, du moins si nous en croyons le grand Corneille , qui paraît lui-même la conseiller à mots couvert
te est le plus grand Poète dramatique que nous ayons ; c’est le grand Corneille , en un mot. On sentira aisément pourquoi il insin
37 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
ur & la Suite du Menteur. C’est le titre de deux pieces qu’a fait Corneille pour & contre le mensonge ; contre, car il lâ
r le même titre & la même conclusion. Il n’est pas surprenant que Corneille , en bon Normand, ait fait l’éloge du mensonge, du
r pour quelque chose Aristote, Horace, Plaute, Térence, dont le grand Corneille emploie l’autorité, & ce père du théatre lui-
ncérité. Voyez l’Histoire du Théatre, tom. 6. ann. 1642. 1643. Vie de Corneille par Fontenelle, l’Examen de ces pieces. Le menso
38 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  RECAPITULATION. » pp. 382-390
re regna par tout. J’ai placé l’Epoque de sa véritable renaissance à Corneille , qui prit une route très-différente de celle des
ne. Cinna, Rhodogune, ne nous coutent point de larmes, notre grand Corneille nous fait rarement pleurer ; mais pour me servir
39 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
faire aux Curés des lazzi à la façon d’Arlequin. Tom. 4. pag. 84. Si Corneille & Moliere revenoient de l’autre monde ils ser
culpture, d’architecture, qui ont illustré le siecle de Louis XIV ? A Corneille , à Moliere. Qui auroit imaginé que Mansard, le Br
, Bossuet, Fenelon, Bourdaloue, &c. dussent leurs chef-d’œuvres à Corneille & à Moliere ? fut-il jamais d’idée plus folle
aliens, Espagnols, Allemands, & on admirera les François, grace à Corneille & à Moliere : Erexi monumentum are perennius,
té, il ne lui manque que le nom. Je cherche dans Paris les statues de Corneille & de Moliere ; où sont-elles, où sont leurs m
. P. 34. Que vos enfans, dit-il, lisent & relisent tous les jours Corneille  ; interrogez-les, instruisez les sur le détail &a
ivre les raisonnemens, les vues, les intérêts de toutes les scènes de Corneille  ; cette étude est pour eux une chimère. Mais le p
spectacle, car assurément pas un seul n’a fait un voyage exprès pour Corneille , Racine, Moliere. Mais le microscope dramatique g
40 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
dans la poussière d'une classe, se mesurent pour la composition avec Corneille et Racine, le disputent pour la déclamation à Bar
rs écoliers toutes les mêmes pièces qu'on donne au théâtre Français ; Corneille , Racine, Molière, Regnard, Crébillon, Voltaire, e
s jusqu'aux plus obscurs, Porée, Brumoy, la Rue, Catrou, etc. d'après Corneille , Racine, Crébillon, Voltaire, ont sans scrupule d
Sénèque ? Cependant le zèle et les bûchers s'allument. Qui ne connaît Corneille , Racine, Voltaire, et le théâtre des Jésuites ? O
Vie de S. Polyeucte), l'Auteur de ce bon livre dit très sensément : «  Corneille a fait du martyre de ce Saint le sujet d'une trag
41 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
’impertinent libelle du Père le Brun à côté des ouvrages immortels de Corneille , Racine, Molière ? » Il y a bien à rabattre de c
prodigué ; jamais l’Espagne n’a eu tant de grands que le théâtre. Que Corneille soit un bon tragique ; Molière un bon comique, Pe
42 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XI. De l’amour & de ses impressions dans le Poéme Tragique. » pp. 165-178
deur du Théatre. En effet, elle ne produit que des scènes touchantes. Corneille en a mis dans ses piéces, mais il n’en a guére fa
été obligé de dérober aux bienséances, ce qu’on donne à l’amour. Que Corneille est en ce point supérieur à Racine ! S’il met deu
43 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233
ersonne ne s’imaginera qu’il y ait la moindre idée d’amour : Le grand Corneille y dit expressément : Vous n’y trouverez ni tendre
des épisodes, de l’intrigue et de la catastrophe. Il semble donc que Corneille , en parlant ainsi, ait voulu faire la critique du
atter la corruption générale ; puisqu’il est certain que, du temps de Corneille , aussi bien que de nos jours, on voulait dans la
dernes ont eu si grand soin d’imiter. Au reste, avec la permission de M. Corneille , je ne trouve pas qu’il ait exécuté, dans le cour
corrigée, en ce qui concerne la passion de Sertorius et de Perpenna. Corneille , j’en suis sûr, aura souhaité, en écrivant sa Piè
44 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
applaudissemens prodigués aux ouvrages de Rotrou, aux essais du grand Corneille , firent naître à Molière l’idée de parcourir une
a digne tout-à-coup d’attirer tous les regards. Deux hommes de génie, Corneille & Molière, ornèrent la Tragédie & la Comé
émiers le ridicule de pareils Drames, & ce ne fut guères qu’après Corneille & Molière que le reste de l’Europe eut des Po
érence découvrit les beautés de la Comédie chez les Latins, & que Corneille apprit aux Français le grand art de la Tragédie ?
45 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114
le monde & devant le monde ! Moliere & Regnard, Racine & Corneille n’y font mettre personne. Cet air d’adoration est
des farceurs d’Italie, que des grands-hommes que je viens de nommer, Corneille & Racine. Ceci sera plus amplement expliqué d
e le divin Moliere est bien-tôt reparé : Si j’avois trois statues de Corneille , Moliere, Racine, je mettrois Moliere au milieu,
statues de Corneille, Moliere, Racine, je mettrois Moliere au milieu, Corneille à droite, & Racine à gauche. Malgré la supér
roite, & Racine à gauche. Malgré la supériorité bien reconnue de Corneille & de Racine, je donne le pas à Thalis sur sa
46 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149
rt des spectacles sont tristes : les fadeurs de l'opéra, l'enflure de Corneille , les horreurs de Crébillon, le comique larmoyant,
s singulière ; il lui donne pour favoris Borromée, François de Sales, Corneille et Racine. L'étonnement de ces quatre personnages
e vraiment comique : les actes de l'Eglise de Milan, et le théâtre de Corneille  ! Phèdre, Bérénice, et la vie dévote ! L'Auteur a
ion de la jeunesse, lui apprendra à faire la lecture spirituelle dans Corneille , et comme la Visitandine de Gresset, son oraison
Bossuet et Molière, Fénelon et Quinault, Pascal et Racine, Arnaud et Corneille , sont peu faits pour figurer ensemble. Je n'ai ja
47 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
manie des dramatiques françois, qu’on ne rende les pareils honneurs à Corneille , Racine, Moliere. Les éloges gigantesques qu’on e
lois. Shakespear a autour de lui Sophocle, Euripide, Plaute, Térence, Corneille , Racine, Moliere : mais point de Voltaire. Pour l
ir habilement la sublimité des traits & le bel ordre des regles ? Corneille & Racine, Homere & Virgile, Cicéron &
sont la plupart que peuple. Qu’est-ce en effet dans le nobiliaire que Corneille , Moliere, Baron, la Clairon, &c ? Nous ne par
’Hypocrene, ne pouvoit se mesurer avec lui : en cela plus heureux que Corneille , qui lui étoit si supérieur, & qui eut à comb
igue, les troubles de la Regence de Médicis avoient formé l’esprit de Corneille , naturellement dur, & préparé celui des franç
t au créateur du théatre anglois a été souvent renouvellé en France : Corneille , Quinault, Lulli, Racine, &c. ont à se plaind
48 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIII. De l’éducation des jeunes Poëtes, de leurs talents & de leurs sociétés. » pp. 204-218
tout ce qu’on écrit est délicieux. A peine l’art de Sophocle & de Corneille , offre-t-il quelqu’épine. On s’étonne que ces gra
si nous nous obstinions à ne recevoir que des pièces dignes du grand Corneille  ! Si la distance des tems n’est pas encore assez
49 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130
Scéne, les mêmes habillemens qui servoient autrefois aux Idolâtres : Corneille ne parle pas sur un autre ton que les Auteurs Gre
e ? Quel effet a dû produire le Spectacle du Menteur ? Le tableau que Corneille en a tracé est moins propre à décrier le vice, qu
50 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIV.  » p. 469
pourquoi la disposition au Martyre n'empêche pas la Théodore de M. de Corneille de parler en ces termes: « Si mon âme à mes sens
51 (1697) Satire à Mgr Bossuet « SATIRE A MONSEIGNEUR JAQUES BENIGNE BOSSUET. EVEQUE DE MEAUX. » pp. 46-48
urgogne, Voir le Rôle plaisant d’un sot et d’un ivrogne, Ou charmé de Corneille au Théâtre Français Aller plaindre le sort des Pr
52 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
t le plus travaillé pour le théâtre. Commençons par ces derniers. «  Corneille du théâtre abjurant les maximes, » Eût voulu n’en
» Eût voulu n’en avoir jamais souillé ses rimes. » Lebrun. Le grand Corneille ne se rassura jamais entièrement sur l’abus qu’il
logiste du théâtre, que les auteurs de Cinna, d’Héraclius, de Phèdre ( Corneille et Racine), aient été fondés à verser des larmes
lembert lui-même avoue que l’amour règne dans toutes les tragédies de Corneille . Arnaud ayant reproché à Racine d’avoir travaillé
té pour flétrir le théâtre. « Français, Italiens, Anglais, Espagnols, Corneille , Racine, tous, dit le marquis de Pompignan, se ré
53 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177
r teste, & que leur memoire n’en laisse rien perdre. Que le grand Corneille a honoré nostre siecle de tout ce que les honnest
e considerable d’excellens Poëtes & de grands Ouvrages. Messieurs Corneille le ieune, Desmarests, Moliere, Quinaut, Gilbert,
54 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — V. La Comédie donne des leçons de l’amour impur. » pp. 9-11
t, disoit le grand Bossuet à un Apologiste de la Comédie, que veut un Corneille dans son Cid ? sinon qu’on aime Chiméne ; qu’on l
55 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — article » pp. 419-420
l’a été pour composer les Fables de Lafontaine & les Tragédies de Corneille . Il n’en est pas de même du bon esprit ; c’est pa
56 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96
pliquer les usages, & la Doctrine de l’antiquité. Croiroit-on que Corneille , Moliere, La Fontaine, Lulli sans compter Guerin,
Aubert se soient exercés sur ce sujet ridicule, chacun à sa maniere ? Corneille , & Lulli un Opera. Guerin une farce, sous le
perfection. L’amour qui a inspiré tous les dramatiques ne vaut-il pas Corneille , Racine, Moliere, Regnard, Voltaire, Arlequin, Sc
e à Moliere, est insérée dans ses œuvres ; quoique de divers auteurs. Corneille en fit plus de la moitié. Quinault en donna les p
e : La Toison d’or, Medée, Jason, Jason & Medee, &c. le grand Corneille , le grand Rousseau, le petit Dom-Pelegrin, &c
57 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [I] » p. 418
es premiers génies, & des hommes les plus célèbres de la Nation ; Corneille , Racine, Molière, Renard, monsieur de Voltaire, &
58 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238
r, ni passer dans un autre lieu par quelqu’événément surnaturel ? Corneille parait avoir eu de la peine à s’y soumettre.
urel ? Corneille parait avoir eu de la peine à s’y soumettre. Corneille , le grand Corneille lui-même eut bien de la peine
parait avoir eu de la peine à s’y soumettre. Corneille, le grand Corneille lui-même eut bien de la peine à s’y soumettre. « 
59 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
et la Comédie comme des leçons de vertu, de raison et de bienséance. Corneille , ancien Romain parmi les Français, a établi une é
60 (1765) Apologie du théâtre français pp. 1-4
. Le célèbre Ecrivain ! ô la bouche éloquente ! ***  Et là le grand Corneille (Auteur incomparable) Pompeux dans ses écrits, su
61 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
vant d’une grande réputation : Qui auroit à choisir d’être Nevton ou Corneille , seroit bien d’être embarrassé, ou ne mériteroit
e, de précision, de justesse, de force pour faire parler les Héros de Corneille , que pour embrasser le système du monde. L’arrang
rallèle avec Nevton, quoiqu’il ait d’aussi grands traits de génie que Corneille , & que la décence qui lui manque ne soit pas
oxe de M. d’Alunbert fait peu d’honneur à Nevton, il en seroit trop à Corneille , si personne pouvoit l’adopter hors des coulisses
gloire dramatique ; c’est le créateur de la tragédie Angloise, comme Corneille de la tragédie Françoise ; les Anglois le mettent
de génie étonnans, égaux & supérieurs aux plus beaux endroits de Corneille  ; mais ce ne sont que des traits momentanés, rien
62 (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36
spote injurieux que les Histrions exercent contre les successeurs des Corneille ou des Moliere, je n’ai dit mot. Au tort réel que
s, il est tems de parler. J’ose avancer à la barbe des Athéniens, que Corneille ni Moliere ne pourroient faire de nos jours un si
63 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
-Agamemnonf : mais puisque Voltaire est placé si loin de Racine et de Corneille par nos impitoyables Aristarques, il devient impo
ple des Oracles, envisageait ces jeunes hommes, adorateurs assidus de Corneille et de Racine. On exige d’eux par-delà leurs facul
64 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « III. Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’auteur de la Dissertation. » pp. 5-9
a seule représentation des passions agréables dans les tragédies d’un Corneille et d’un Racine, n’est pas dangereuse à la pudeur,
65 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VI. Les spectacles produisent et favorisent l’incrédulité. » pp. 86-89
que la malignité en fait à ceux qui professent celle-ci de bonne foi. Corneille et Racine, dont la foi n’a jamais été suspectée,
66 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
aire de nation, ni d’Auteur ; François, Italiens, Anglois, Espagnols… Corneille , Racine, tous se réunissent à consacrer à l’amour
ganes des prémiers génies, des hommes les plus célébres de la nation, Corneille , Racine, Moliere, la Chaussée, Voltaire. &c
reproché mille & mille fois, d’avoir travaillé pour le Théatre. Corneille , du Théatre abjurant les maximes, Eut voulu n’en
é d’en convenir, dans ses observations, en 1751, ainsi que Mr. Iraïl. Corneille & Racine ont eu raison, dit le prémier, de gé
nage de Racine lui-même, pour prouver que ses piéces, & celles de Corneille , sont pernicieuses à la pudeur. Qu’elles ont été
e d’avoir & de représenter les piéces, comme celles de Racine, de Corneille &c., ne vous sera pas plus favorable, Madame,
ui se plaisent plus à la douceur élégante de Racine, qu’à la force de Corneille , me paroissent ressembler à ceux qui preférent le
à parler d’amour. Aussi a-t-il soin de nous dire, que bien en prit à Corneille , de ne s’être pas borné dans son Polieucte, à fai
Yart, les Nougaret, les Chapuzeau, les Dorat, les Champigneulles, les Corneille , les Quinault &c &c, Bayle lui-même, &
larmes, & en ont fait la matiere de leur pénitence. Comme Racine, Corneille , Quinault, Houdart de la Motte, Gresset &c. &
67 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
telle pièce, alors il ne perdrait rien des beautés de telle pièce de Corneille , de Racine, de Molière et de leurs successeurs, o
a nation. Je doute que de pareils connaisseurs eussent jamais passé à Corneille l’approbation tacite du duel que l’on trouve dans
68 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  PRÉFACE. » pp. -
s toute sa splendeur. Noms immortels que la postérité révère, que les Corneille , les Racine, les Voltaire ont fait revivre sur la
69 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XIII. S’il est nécessaire qu’une Pièce de Théâtre plaise autant à la lecture qu’à la représentation. » pp. 359-363
adé avant de s’attendrir. Jettez les yeux sur la prémière Tragédie de Corneille ou de Racine, voyez comme ils mettent dans la bou
70 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70
er la terreur & la pitié, pour purger les passions ; doctrine que Corneille ne comprenoit pas, M. Mout, Anglois, fin du théat
orneille de l’Espagne, selon nous, & selon le langage de Madrid : Corneille est le Calderon de France ; ils étoient contempor
le plagiaire de l’autre ? Le Pere Tournemine Jésuite, entousiasmé de Corneille , écrivit en Espagne pour savoir en quelle année C
’il avoit pu voir représenter, & avoir retenu plusieurs traits de Corneille . C’est à peu près la question que fit Augoite à u
71 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85
Il en est donc & n’en est donc pas l’Auteur tout ensemble ? Quand Corneille a mis son qu’il mourut , l’auroit-il écrit au ha
en fera le même cas. On ne joue pas tous les jours les Tragédies de Corneille , & tous les jours on les lit avec admiration.
72 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36
urope, dans les papiers publics. On auroit du faire le même honneur à Corneille , à Quinault, à Lulli, on le fera à Racine, à Créb
convertis, & se répentent d’avoir travaillé pour le théatre. Tels Corneille , Quinault, Racine, la Fontaine ; est-il de l’honn
ont fait tant d’honneur, il y a quelques années, en rendant hommage à Corneille , non par une fête séculaire, mais en donnant à sa
en faveur des grands hommes qui ont illustré la scéne. Les statues de Corneille , Racine, Voltaire orneroient le péristille de la
u’ils disent leur avoir fait tant d’honneur, à l’égard de la niéce de Corneille , & ce qu’ils donnent à l’Hôtel-Dieu, quand on
73 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
en âge d’agir par lui-même, ou un Enfant de huit ans : mais parce que Corneille a conduit son Action d’une maniere si singuliere
ius, Sujet & Incidens, tout est de l’invention du génie fécond de Corneille , qui pour jetter de grands intérêts, a multiplié
tere chez Homere. Il seroit aisé de faire voir que les Personnages de Corneille n’ont pas toujours un caractere marqué, & que
roit faire changer de langage ceux qui ne savent que dire, le sublime Corneille & le tendre Racine, parce qu’ils n’ont étudié
toutes une Versification différente, au lieu que la Versification de Corneille , si j’ose le dire, est toujours la même, toujours
74 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130
entateur Espagnol se fert du mot miedo, qui veut dire Crainte : enfin Corneille dans son Discours sur la Tragédie, nommant les de
Ou change-t-elle en Médecine les poisons qu’elle nous fait prendre ? Corneille avoit donné au Passage d’Aristote, un sens à peu
malheur les personnes que nous plaignons…. Cette explication, ajoute Corneille , ne plaira pas à ceux qui s’attachent aux Comment
Auteur3, depuis la décadence de la Poësie Dramatique, par la mort de Corneille , & par la vieillesse de Racine, la jeunesse F
, étoient contents, & le Poëte l’étoit aussi. Je n’impute point à Corneille des sentimens qui peuvent se trouver dans les Epî
n’a plus pensé dans un tems ce qu’il avoit pensé dans un autre. Quand Corneille écrivoit l’Epître qu’on retrouve à la tête de la
75 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — [Introduction] » pp. -1
. Tout dans les annales du théatre n’est pas digne des grands noms de Corneille , de Moliere, de Voltaire, de Baron, de Clairon ;
76 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63
qu’Œdipe se crêva les yeux. Mais comme l’a sagement remarqué le grand Corneille  ; « cette éloquente & sérieuse description qu
du Théâtre. 7. * Voici comme on lit ces vers, dans un discours de Corneille au Roi. En tout tems, en tous lieux, sans manque
77 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
application. M. de Voltaire, qui a si bien suivi les traces du grand Corneille , & qui a fait plus que lui, en enrichissant l
jours accusé, & doit-on se faire un nouveau titre des regrets que Corneille & Racine ont témoignés sur la fin de leurs jo
que Corneille & Racine ont témoignés sur la fin de leurs jours ? Corneille & Racine ont gémi ; ils en ont eu raison, san
78 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
oles, a voulu imiter la Cour d’Espagne ; il fait des grands, le grand Corneille , le grand Racine, le grand Moliere, le grand Volt
ux dont il amusa le peuple. Voilà le vrai père du théatre, le premier Corneille , le premier Moliere, dont tous nos grands ne sont
ombereaux devenus l’opéra & l’hôtel de la comédie, & lui-même Corneille & Baron. Le théatre veut si bien qu’on connoi
79 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
Mais on doit en user sobrement : il y en a peu dans Racine & dans Corneille . Quand il revient si souvent, il fatigue, & m
même, parce qu’elle représente les deux amans comme vertueux. Jamais Corneille , Racine, Voltaire, n’ont fait tenir ce langage à
e trop mauvaise application. Voltaire auroit dû imiter la docilité de Corneille à retrancher dans le Cid quatre vers fameux sur l
80 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
que dis-je ? de tous les siecles, de toutes les nations, supérieur à Corneille & à Racine. Ils étalent les passions des gran
amie est un cas, est un cas pendable  ? Bien plus, il est supérieur à Corneille , à Racine, à Despreaux, non-seulement pour l’élév
en est établi, la poësie regne dans le tragique, les chef-d’œuvres de Corneille & de Racine (beaux noms que l’usage met par-t
; risquer sa gloire ? Qui sera même capable de le faire avec succès ? Corneille & Racine mêmes, s’ils revenoient au monde ave
n républicain, & dément tout ce qu’il avoit dit dans sa Henriade. Corneille , Racine, Crébillon, &c. n’étoient pas moins r
81 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
ne fait que se répéter. Je ne serois pas surpris qu’on masquât ainsi Corneille & Racine, & qu’on enrichit le dépôt de la
p; tournés singulierement du côté de la fidélité dûe au Prince, comme Corneille fut en partie redevable de ses succès à la situat
; de la fronde. M. de Belloi n’auroit pas été goûté il y a un siecle, Corneille le seroit peu aujourdhui. Les circonstances font
ette variété de jours divers de la même pensée, qui font le mérite de Corneille & de Racine. On lui reproche de défigurer les
rofitent. Le Théatre, tel qu’il fut chez nous, dès sa naissance, sous Corneille & Moliere, une école des vertus & des mœu
fait condamner, parce que c’est une école de vice & d’irréligion. Corneille en fit une école d’orgueil & d’indépendance,
82 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368
s douce, ou qui soit différente de celle qu’on éprouve aux Drames des Corneille . La Comédie attaque nos vices en riant. Nous nous
83 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
tu pourrais le croire, faire rendre les chefs-d’œuvre de Molière, de Corneille , de Racine, &c. par des Marionètes : les tale
dans nos âmes le sentiment vif, animé de toutes les beautés de notre Corneille , de notre Racine, de notre Voltaire. Le Public re
intelligence ? La demoiselle Dumesnil va-t-elle aujourd’hui cousulter Corneille , pour exprimer si dignement les beautés de ce gra
84 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
hoses étaient dans cet état, et le théâtre presque abandonné, lorsque Corneille fit paraître sur la Scène sa Melite. Cette Pièce
séparèrent de nouveau, et rétablirent la Troupe du Marais du Temple. Corneille cependant animé par la réussite de ce premier ouv
nt fait tomber autrefois dans le mépris ; que les nouvelles Pièces de Corneille , celles de Racine, de Quinault et de Molière, y a
85 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182
point un scrupule de donner au Public Œdipe déjà traité par le grand Corneille . La Mothe ne se contenta pas de faire paraître un
e. Il serait alors de notre honneur d’estimer plutôt les Tragédies de Corneille , où respire l’antique vertu des Romains, que des
86 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
s Huns ne lui charme l'oreille, Traiter de visigoths tous les vers de Corneille . L'Artisan à côté du Seigneur juge tout comme l
l est communément heureux, surtout dans le comique. Nous avons vu que Corneille est assez sincère dans l'examen de la pièce du Me
87 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79
enflé, sombre, hideux, à quelques vers près, saillans & sublimes, Corneille n’a que du verbiage ; demandez-le aux commentateu
sur la terre. Si l’on veut bien peser tout ce qui s’est dit du grand Corneille , de l’immortel Racine, de l’inimitable Moliere, d
des actrices, les figures d’Arlequin, de Scaramouche, de Moliere, de Corneille  ; à tous les foyers, dans les maisons, les boudoi
es sont plus rares ; cependant les comédiens en ont fait frapper pour Corneille , & l’ont représenté sous les traits d’Auguste
s années après le Cardinal de Richelieu se livra à la jalousie contre Corneille , en faisant censurer le Cid. On attaqua le Tasse
88 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — [Introduction] » pp. 2-6
scène la moins burlesque. On devroit bien faire aussi des pieces sur Corneille , Racine, Panard, Dominique, qui valent bien Molie
89 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
es jeux, l’esprit avec l’oreille, Il n’a plus son Molière, il a perdu Corneille . Et lorsque par toi seul soutenu, rassuré, Il voi
90 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18
qui les récitent, et de ceux qui les écoutent. Dites-moi, que veut un Corneille dans son Cid, sinon qu’on aime Chimène, qu’on l’a
91 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232
ont ils doivent être affectés ; on peut recourir aux Dissertations de Corneille & à nos Poétiques ; mais j’envisagerai cinq a
vait presque tenté d’accuser Racine d’avoir fait de trop beaux Vers : Corneille , ajoutait-il, avec sa mâle négligence, approchera
ait la seule qui fît une véritable impression. Il citait en exemples, Corneille , sur-tout Racine, Crébillon, dans la Tragédie ; M
es à des Histrions qui n’auront aucun droit sur les chefs d’œuvres de Corneille , de Racine, de Crébillon ; sur les belles Pièces
Acteur que lorsqu’il commence à cesser de le mériter ! C’est le grand Corneille , qui le premier a donné l’idée de ce jeu brillant
Pièce. Je le répète, ce jeu est beau, comme les traits des Pièces de Corneille sont admirables ; mais il faut l’abandonner, ou d
t excellente, malgré les défauts qu’on leur reproche. Les Ouvrages de Corneille , de Racine, de Crébillon, de Molière, paraissent
l’habitude peut seule faire supporter. *. On peut reprocher au grand Corneille , d’avoir fait ses Héros trop grands. Beau reproch
st pas moins bien fondée. En nous proposant des modèles trop relevés, Corneille a rendu nulle l’utilité de la Tragédie : il décou
eux d’il y a dix mille ans, s’il y avait alors des hommes. Je compare Corneille à un père, qui place le déjeûné de son fils dans
92 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
& de partage où on ne jouit qu’à son tour au prorata de la mise. Corneille en a profité. Il avoue dans ses préfaces avoir pr
Les trois cens pieces de Lopès de Vega, & les trente plagiats de Corneille n’alarment pas tant la conscience qu’une seule co
tre. Les P P. Porée, Brumoy, les Abbés Abeille, Boyer & Pelegrin, Corneille même, Racine, Crébillon, Voltaire, quoique laïque
93 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
iques. Sur plus de deux mille pieces qui ont paru depuis Rotrou & Corneille , à la renaissance du théatre, il ne parle que de
s des autres Auteurs, Rotrou, Quinaut, Lagrange, &c. J’ai préféré Corneille & Racine, ces deux chefs de la poësie dramati
mirateur déclaré, ne conserve que cinq pieces de Racine & sept de Corneille , & deux on trois en les corrigeant ? Qu’il y
94 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64
aussi spirituel que courageux et magnanime ? « Les chefs-d’œuvre de Corneille et de Molière tomberaient aujourd’hui, et s’ils s
ance de faire des applications raisonnées des principes de leur art ? Corneille , le pieux Racine et M. de Voltaire ont-ils attend
voir et craindre aux gens sages des événements tristes pour l’avenir. Corneille , Racine et Voltaire n’ont cependant pas attendu c
seau : « Aussi, le goût général ayant changé depuis ces deux Auteurs [ Corneille et Molière], si leurs chefs-d’œuvre étaient encor
Fretillon, La Haye, [s. é], 1741 [2° ed.], vol. 1, p. 46. z. [NDE] Corneille , Cinna, 1643 ; Voltaire, Le Brutus, 1731 ; La Mor
95 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
 ? C’est ce qui reste à examiner. M. Rousseau attribue à Molière et à Corneille des ménagements auxquels je suis bien convaincu q
on lui attribue, aurait-il jamais démasqué l’hypocrite ? Dans Le Cid, Corneille autorise le duel, mais dans quelle circonstance ?
ssité où ce préjugé réduit le Cid ; mais il est aisé de voir pourquoi Corneille a respecté dans les Espagnols et devant les Franç
fondamental de la monarchie. « Si les chefs-d’œuvre de ces Auteurs ( Corneille et Molière) étaient encore à paraître, ils tomber
être aussi la plus salutaire : telle était du moins la prétention de Corneille , toute vaine et puérile que M. Rousseau la suppos
des exemples. Mais je ne suis déjà que trop long. Il suffit d’étudier Corneille pour voir la révolution qui s’est faite dans l’ar
un nouveau coloris à cette passion dangereuse : et depuis Molière et Corneille , on ne voit plus réussir au théâtre que des Roman
olette, est elle plus vendue à l’or des spectateurs, que ne l’étaient Corneille et M. Rousseau lui-même ? S’il me répond qu’elle
et le talent qu’elle a d’exprimer tout ce qu’elle imite, je dirai que Corneille et M. Rousseau ont vendu avant elle leur imaginat
sphèmes de Satan, et dans l’adoration de nos premiers Pères. L’âme de Corneille s’élevait jusqu’à l’héroïsme pour faire parler Co
96 (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211
& à l’Etat ; la vengeance & l’amour. Est-ce vous, inimitable Corneille , Génie formé pour enfanter le Tragique ; grande a
us si peu vous-même ? Ignoriez vous la force toute-puissante du Grand Corneille  ? ignoriez-vous que le glaive de vos paroles &
s étincelles dans le sein des Spectateurs. Racine jeune le consola de Corneille vieilli & peu docile à suivre ses traces. Le
mier, il osa s’en tracer une toute nouvelle pour regner à son tour.   Corneille dans le grand avoit étonné les esprits par la maj
dans les cercles, pour y apprendre les délicatesses de la galanterie. Corneille , semblable à l’Oiseau de Jupiter, qui s’élance da
p; des roses fit répéter aux Echos ses gémissemens & ses soupirs. Corneille enfin forçant les obstacles d’un sentier escarpé,
ssées de ses Heros, & sur-tout de ses Heroines. Il ne détrôna pas Corneille  : mais il partagea le Trône de la Scéne avec lui.
97 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -
êlée-d’Ariettes, & des Poèmes perfectionnés chez les Français par Corneille & Molière. Un arrangement plus simétrique ne
98 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344
héâtre trop fréquens ôtent aux Drames la simplicité qui les embellit. Corneille ni Racine ne se sont point servis de ces moyens é
99 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. » pp. 8-16
& en Espagne, & l’on en peut dire autant de la nôtre, jusqu’à Corneille & Moliere ; quoique nous eussions commencé du
100 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IX. » pp. 158-170
este d’attachement à la Religion ? Chacun sçait la pénitence du grand Corneille  ; M. Bossuet1, a été le témoin oculaire des regre
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