/ 364
1 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258
ires…, etc. Page 55 Des jésuites, dans les Pays-Bas, en Irlande et en France . Viles ut canes. — Astuti ut vulpes. — Terribiles
s, peints par Henri IV. Page 57 Efforts du jésuitisme, pour amener en France les mêmes troubles et les mêmes désordres qu’il c
eux qui voudraient aujourd’hui renverser le personnel du ministère en France . Page 63 Réflexions sur les Congréganistes, consi
mme espions obligés de la société des jésuites non encore reconnue en France . Page 64 Espionnage du jésuitisme, au moyen de co
r les biens de ce bas monde en faveur du clergé. Page 72 Le clergé en France y reçoit plus de cent millions par an. Page 72 B
s ne sont pas plus libres aujourd’hui, sur le fauteuil ministériel en France , que Ferdinand VII ne l’est sur son trône en Espa
r son trône en Espagne. Page 89 De la responsabilité ministérielle en France . Page 90 La France ne peut qu’y perdre en changea
gne. Page 89 De la responsabilité ministérielle en France. Page 90 La France ne peut qu’y perdre en changeant de ministres, ta
affreux qui semblent se perpétuer en Espagne. Page 97 Qui le sait, la France possède peut-être un Canning. Page 97 Le premier
a France possède peut-être un Canning. Page 97 Le premier ministre de France salué du nom de Canning. Page 98 Ce n’est point n
l’imprimerie et de la librairie. Page 98 Eloge du premier ministre de France . Page 99 Réflexions sur les opérations financière
e 99 Réflexions sur les opérations financières du premier ministre de France . Page 99 CHAPITRE III. De la Comédie et des Comé
déré comme protecteur et fondateur des comédiens du troisième âge, en France , et comme en ayant lui-même exercé la profession.
es adoptent de pareilles mesures. Page 124 Les vexations du clergé de France contre les comédiens sont injurieuses envers le g
la conduite éclairée du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France . Page 134 L’église ne peut s’exposer au reproche
curé de Saint-Laurent. Page 145 Réflexions sur l’autorité des rois de France , considérée-comme entièrement indépendante de l’a
Page 154 Efforts des jésuites pour se faire reconnaître légalement en France . Page 155 Les jésuites s’annoncent ouvertement co
. Page 158 Cordon sanitaire religieux à établir entre l’Espagne et la France . Page 159 Des congrégations, des coteries et des
re actuel a désapprouvé lui-même les dernières élections. Page 168 La France sans cesse menacée du retour des institutions et
les jésuites proscrivaient les Bourbons, et appelaient l’étranger en France . Page 184 Avant, et depuis l’époque de la ligue,
u repentir des pécheurs à l’article de la mort. Page 190 Le clergé de France est d’autant moins fondé à frapper d’anathème les
mêmes la comédie. Page 191 Théâtres institués à Rome, en Italie et en France par des papes et des cardinaux. Page 192 Un abbé
liers et des Augustins demandent l’aumône par placet aux comédiens en France , et font des prières pour la prospérité des théât
ant-postes à Montrouge, à Saint-Acheul, etc., etc., pour subjuguer la France . Page 195 Critique d’un livre intitulé, des Crime
e jésuitisme voudrait obtenir la révocation de la charte. Page 202 La France menacée de nouvelles dragonnades, justifiées par
2 (1768) Compte rendu du Monthly Review pp. 288-290
Fathers of the Church; occasioned by the Excommunication denounced in France against all dramatic Writers, Actors, Singer, Dan
gion. « But why that excommunication should be still in force, and in France only, against a set of people who are neither pag
any just reason for. « This unchristian authority, that the clergy in France usurp over the comedians and dramatic writers, is
ch and the stage, made a great noise, not only at Paris, but all over France ; but, as the church was concerned, people were af
favour of the comedians, proving, from the laws and constitutions of France , that the excommunication was unlawful, a scandal
munities of their country, as well as any other citizen or subject of France . « This pamphlet had no sooner made its appearanc
3 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
imiter dans son amour pour les spectacles. Il fit plus, il établit en France une nouvelle espèce de spectacle jusqu’alors inco
éclat, au grand préjudice des bonnes mœurs. La Gazette littéraire de France (7. mars 1764.) s’est avisée, à propos de rien, d
mille livres) en récompense. Les guerres civiles, qui donnaient à la France des spectacles bien différents, firent tomber tou
pour cette Princesse, et se flattait d’en être aimé. Il la suivit en France , où il espérait qu’une plus grande liberté qu’en
ut au Cardinal Mazarin de joindre à tant de scènes qu’il donnait à la France , l’établissement de la tragédie en musique et en
oison d’Or, du même Auteur. Le Roi, la Reine, toute la Cour, toute la France , furent enchantéeso de la nouveauté et de la beau
fit jouer le mariage du Roi avec l’Infante sous les noms de Lysis (la France ), et d’Hespérie (l’Espagne). Il n’avait ni le goû
satire très maligne de tous les Princes qui faisaient la guerre à la France . Toutes ces pièces politiques qui font allusion a
s. Ces indécences ne sont pas rares dans l’histoire sans sortir de la France . Philippe le Bel fit jouer Boniface VIII ; après
cit toute sa vie, parce qu’elle tenait pour un autre Pape opposé à la France . Louis XII fit composer par les Enfants sans souc
de tolérance ; et dans le même temps M. Bossuet, Prélat dont toute la France connaît les lumières supérieures, fit contre la c
vêque de Paris, lui soit plus favorable. Rendons justice au Clergé de France , jamais sa morale sur cet article n’a souffert le
in, qui l’aimait jusqu’à le donner dans sa maison et à faire venir en France la comédie Italienne, toute indécente qu’elle est
elles furent portées à la Cour de ces Papes et à Venise, et de là en France par Marie de Médicis, épouse d’Henri IV. Ce Poète
s, et les railleries piquantes qu’on en fit l’obligèrent à quitter la France (Menag. T. 3. v. Rainucci). Avec lui s’évanouiren
. Ce Ministre, comme l’on voit, a fait plus d’une espèce de maux à la France . Finissons ce chapitre par un trait singulier d’u
4 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38
ans l’Histoire, dans la Poésie, dans la Tragédie & la Comédie, la France a des Chefs-d’œuvres, que les Grecs ne désavouero
nt, pour ainsi dire, dans les jeux qu’il préparoit au Peuple ; car en France , comme dans la Grèce, ce ne fut que lui que le Th
tout foible, tout ridicule qu’il étoit, s’étoit fait des partisans en France . Bientôt cette Nation, capable de tout, vit des P
ène. Chez nos dévots ayeux le Théâtre abhorré, Fut longtems, dans la France , un plaisir ignoré. De Pélerins, dit-on, une trou
gé par le Gouvernement, & la Religion, dont il faisoit partie. En France , il étoit à peine toléré par le Ministère, &
voloit de bouche en bouche. On accouroit en foule à ses Tragédies. La France lui déféra le titre de grand que l’Auguste modern
Cette heureuse métamorphose produisit de nouveaux chefs-d’œuvres. La France avoit un Sophocle, elle eut bientôt un Euripide.
5 (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427
roi de France Henri III à l’instigation des jésuites et du clergé de France révolté, pag. 333. Clerge, seconde l’institution
ce révolté, pag. 333. Clerge, seconde l’institution des comédiens en France , pag. 88 ; fournit la chapelle de la Sainte Trini
ématisés par les conciles, pag. 331 ; Henri III reproche au clergé de France de l’avoir fait assassiner, pag. 333* et suiv. Dé
pag. 34 et 59. Comediens, chez les Grecs et les Romains, pag. 1 ; en France , pag. 63 ; prennent leur origine dans les confrèr
ées par les prêtres et les chanoines dans les diverses cathédrales de France , et infiniment plus scandaleuses que celles qui s
du vin, dans la fête des fous, célébrée dans plusieurs cathédrales de France , pag. 279 et suiv. Dieppe (procession et messes
usible, pag. 351 et 352. Fete des fous dans plusieurs cathédrales de France , pag. 279 et suiv. ; 289. Fierte (procession de
a), à Rouen, pag. 264. Fous (fête des) dans plusieurs cathédrales de France , pag. 279, 289 et suiv. G.   Gargouille à Rouen
(procession de), pag. 264. H.   Henri iii assassiné par le clergé de France , pag. 333*. Histrions, gens de cirque, pantomime
6 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59
ire, inconstant, turbulent, capricieux, dépouillé de ses Etats par la France , prisonnier pendant cinq ans de l’Espagne, ne fut
La passion du Duc pour les spectacles étoit si connue à la Cour de France , que toutes les fois qu’il y vint négocier quelqu
’étoit attiré ces malheurs, non-seulement par des guerres faites à la France , par des infidélités sans nombre, & des prome
perdre, & qui, après la mort du Roi Stanislas, ont été unis à la France . La suite des Mémoires du Marquis de Beauvau, dep
nir le feu de la révolte, un flatteut qui promet la souveraineté à la France , l’autorité à la noblesse, la République au peupl
, s’en dégoûta, épousa la Comtesse de Bossu ; il la laissa, revint en France , & devint amoureux de Mademoiselle de Pons. O
rent poursuivis à Paris & à Rome. Cependant il se ligua contre la France avec l’Espagne & le Comte de Soissons. Le Par
tieux, infideles à leurs promesses, tantôt amis, tantôt ennemis de la France & de l’Espagne, finirent dans l’obscurité une
ntinuel de porter sa tête sur un échaffaud. Il en fit à son retour en France , sans que l’expérience de tant de malheurs ait pu
ocia au Prince de Condé qui, comme lui, avoit combattu & servi la France , l’Espagne & Cythere. Le Prince de Condé fut
; s’emparer d’un village, qu’il fallut se rembarquer & revenir en France . Le Maréchal de Grancei se voyant sans espérance,
urope, avant de se fixer à Rome où elle finit ses jours. Elle vint en France . Louis XIV lui fit à Paris une réception magnifiq
d il ont été reçus Avocats. Il est difficile de comprendre comment la France ne profita pas d’une révolution qui affoiblissoit
il ne réussit qu’à se faire dépouiller deux fois de ses États par la France , & emprisonner par l’Espagne & mourir en
t incroyables. Il lui fait parcourir toutes les Cours de l’Europe, de France , d’Angleterre, d’Espagne, de Pologne, de Naples,
e IV à Madrid, de Mademoiselle de Montpensier, du Cardinal Mazarin en France , &c. Ces événemens y jettent de l’intérêt. Ma
7 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
nime. Elle se renouvelle vingt fois par an, dans toutes les villes de France , dans toutes les Capitales de l’Europe ; &, q
and on s’apperçut de cette route nouvelle que la raison se frayoit en France , on résolut de la lui fermer. Plus nos Poëtes dra
ceux qui le cultivoient. Ce n’est donc point assez d’avoir composé en France une pièce de Théâtre ; ce n’est point assez d’avo
r les Pièces de Théâtre, leur privilège ; car où n’y en a-t-il pas en France  ? Il est bien vrai qu’une Pièce peut être représe
n savoit bien précisément jusqu’à quel point la raison est tolérée en France  ; quelque circonscrit que fût le cercle des idées
x Monarque, les réclamations du Philosophe. IX. Ainsi tout varioit en France sous le despotisme aristocratique dont nous voulo
nationales ; & pour coup d’essai vous choissez dans l’Histoire de France un fait qui est l’opprobre de la Nation ; vous vo
eux Louis XIV & de la veuve Scarron ? Homme fait pour éclairer la France , qu’importoient à la France Esther & Bérénice
s formes sont beaucoup moins vexatoires, beaucoup moins infâmes qu’en France  ; mais elles sont toujours arbitraires, & par
liers, qui ne craignent que la raison. XXIII. Députés des Communes de France , éloquens soutiens de l’Assemblée Nationale ; &am
tes les professions ; vous tous que nous avons chargés de rendre à la France les droits qu’on avoit usurpés sur elle ; ces dro
isme. L’ambition d’un homme de Lettres étoit nécessairement bornée en France au fauteuil académique, à quelque misérable pensi
lois subalternes de Gentilhomme de la Chambre, ou d’Historiographe de France . Ce systême d’avilissement étoit conforme à l’esp
lergé vous ont fait de mal. Apprenez que sans les Gens de Lettres, la France seroit, en ce moment, au point où se trouve encor
nquante ans, elle seroit arrivée au point où se trouve aujourd’hui la France . XXIX. Il est donc démontré que les Gens de Lettr
formule inhumaine & dérisoire, qui termine les Edits des Rois de France  : Car tel est notre plaisir. XXX. Nous touchons à
l’on néglige cette portion importante de la liberté individuelle ; la France ne pourra point se vanter d’avoir une bonne const
ussi moral, aussi patriotique, ne peuvent encore être représentées en France , je m’occuperai, dans le silence du Cabinet, d’un
8 (1607) Recit touchant la comédie pp. 2-8
non feinte. Amen, fait ce 22. d’Août. 1607. FIN L’infâme troupe en France condamnée, Et malgré France en France ramenée, En
. d’Août. 1607. FIN L’infâme troupe en France condamnée, Et malgré France en France ramenée, Entreprenant Salmonée imiter,
1607. FIN L’infâme troupe en France condamnée, Et malgré France en France ramenée, Entreprenant Salmonée imiter, Dedans Lyo
aduction en anglais  en 1607 (The Jesuites comedie. Acted at Lyons in France , the slaventh and eight dayes of August last past
en 1 vol. in-4º). b. [NDE] Les jésuites, qui avaient étés bannis de France en 1594, furent autorisés à rentrer en France par
avaient étés bannis de France en 1594, furent autorisés à rentrer en France par Henri IV en 1603. Ils revinrent à Lyon le 19
9 (1588) Remontrances au roi Henri III « [Chapitre 2] » pp. 128-135
Aussi jamais ne fut un si arrogant et méchant peupleLe menu peuple de France est arrogant et méchant. qu’est le menu peuple de
e France est arrogant et méchant. qu’est le menu peuple des villes de France , principalement de Paris, lequel mâtinek tout le
’est ce qui rend ce menu peuple si superbe en habitsLe menu peuple de France superbe en habits., et plus pompeux que n’étaient
nes. Les spectacles corrompent les mœurs du peuple. Le menu peuple de France est arrogant et méchant. Le menu peuple de France
. Le menu peuple de France est arrogant et méchant. Le menu peuple de France superbe en habits. a. [NDE] tolère = se tolère.
10 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
naturellement & plus agréablement. Lorsque le bon goût régnoit en France , dit le Journal de Trévoux, Août 1775, on eût tro
énéral, au moment critique d’un combat qui doit décider du sort de la France . Ce n’est gueres connoître le prix du temps, l’im
’il fût monté sur trône sans obstacles & ouvertement Huguenot, la France seroit aujourd’hui toute Protestante. Mais il fau
op ensévelir dans l’oubli. Peut-on oser faire ce tort à Henri IV ? La France l’aime trop pour voir sans indignation mettre sou
é. Henri n’a supprimé aucun impôt, il en même augmenté le nombre : la France doit à Sulli de n’avoir pas été écrasée par les m
nous l’avons dit, que s’il fût monté sur le trône sans obstacles, la France n’eût été bientôt toute protestante. Sulli est à
abeth & de Jacques I, & les maintint toujours favorables à la France . Secrétaire d’Etat, Grand-Maître de l’Artillerie,
roduire sur la Scène comique aux Italiens, le Héros qui régna sur la France , Et par droit de conquête, & par droit de nai
s abandonnent S. Louis, le plus grand comme le plus saint des Rois de France , qu’on a toujours présenté pour modele à ses succ
il n’a pas tenu à lui qu’elle ne soit devenue dominante dans toute la France  : il l’a maintenue dans le Béarn, favorisée en Ho
d’années après sa mort, aux Etats généraux de 1614, tout le Clergé de France , de concert avec le corps de la Noblesse, se décl
tirer de sa propre bouche les mesures qu’il prend sur les affaires de France , charge Varenne d’aller à Madrid avec cette lettr
çu la réponse, qu’il apprend que le duplicata du paquet intercepté en France , vient d’arriver, avec l’avis de la prise du prem
: point d’unité de temps. On coupe le drame en deux actions, l’une en France , l’autre en Espagne, devant deux Rois, toutes deu
oi qui n’étoit occupé que du bonheur de son peuple, cette idole de la France que vous avez pris pour modele , &c. Il en fa
s ne fût-il pas aussi Pere du Peuple, Père des Pauvres, l’idole de la France , les délices de ses Peuples, le modele des Rois &
voici un trait frappant qui intéresse la Religion, les mœurs & la France . Henri IV, à qui ce poëme doit sa fortune, dont
, pendant laquelle il n’est point de marques d’affection que toute la France ne lui ait données : les gazettes, les papiers pu
ur-tout Saint Louis, dont le Roi porte le nom, peut-il être oublié en France  ? Henri ne sera jamais canonisé comme lui, &
mp; du Théatre ne feront jamais brûler de l’encens sur ses autels. La France sera toujours heureuse, quand ses Rois ressembler
r bien tard troubler la possession de S. Louis, ou plutôt de toute la France . La voix d’un comédien l’emportera-t-elle sur les
n l’emportera-t-elle sur les vœux & les acclamations de toutes la France , de toute l’Eglise, si la Religion est écoutée ?
ollicitations, menaces, promesses, même de la charge de Chancelier de France , rien ne put lui faire suivre d’autre avis que ce
grand Prince : ouvrages qui ne font que se répéter. Tout est mode en France , en littérature comme en parure. Le Parlement lui
tête des troupes protestantes toutes composée de gascons : la Cour de France où il vint enfin ne le corrigea pas, il y porta s
ci, & ces libelles innombrables composés contre lui dans toute la France . Il n’y a ni justice, ni bon goût, ni vérité, ni
11 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42
iécles, long-tems avant que Melpomene & Thalie eussent infecté la France . Riccoboni prétend & paroît prouver que ce n’
. Tel a été dans tous les tems le théatre Italien, en Italie & en France  : qui peut entendre sans rougir, les cinq théatre
ssor, ni vers les Grecs ni vers l’Olimpe ; on peut faire honneur à la France , de ses divers établissements. Tant de prix acadé
isconvenir être très-brillant, au dela des monts, dont il est venu en France sous les auspices d’un Cardinal Italien ? Le séve
à qui pour avoir donné quelqu’opera à Louis XIV. & fait venir en France des Comédiens Italiens, on ne prodiguera jamais c
Réligion que le sien, comme aucun regne ne lui a été aussi funeste en France que celui de sa petite niéce, Catherine de Médici
es qu’on a le moins critiqué ; au reste il étoit attaché au Clergé de France , qui lui faisoit une pension, & par conséquen
s triste, puisqu’il lui en coûta la vie. Il avoit été envoyé Legat en France , il plût à François I. par son enjouément, &
alie. Ce trésor étoit trop précieux pour ne pas en faire présent à la France . Après avoir brillé au-delà des Monts, elle vint
ans l’Université, enseigner la Philosophie, le Droit, la Medecine. En France la loi salique reçuë dans l’empire des Lettres co
sique. Cet ouvrage doit être joint à l’histoire du théatre Italien de France , donné depuis peu, & à celle de Riccoboni, bi
nt été jouées en Italie, pour les Médicis. C’est delà qu’elle vint en France  ; deux Reines Italiennes, & un Ministre Itali
ine & Marie de Médicis & Mazarin ont porté dans le sein de la France ce germe de corruption, qui n’y a que trop fermen
Arlequin, le plus fameux de tous, un Balourd de Bergame, comme si en France on faisoit une troupe composée ; Karkadec, Breton
ssi à merveille, & je m’étonne qu’on n’ose pas encore s’aviser en France de suivre ces exemples, au lieu de ces farces : E
tre de la foire, branche des Italiens, c’est un amas d’obscénités, en France comme en Italie ; les libertins se repaissent de
es auteurs & des acteurs qui continua selon l’usage. Tels sont en France les deux théatres François & Italien dont cha
our la populace, qui en rit aux éclats. Pour l’opera venu d’Italie en France avec la bénédiction du dévot Cardinal Mazarin, qu
ler plonger, dans l’ivresse de la volupté ; en quoi l’Italie & la France n’ont rien à se réprocher l’une & l’autre. A
tre. Il a ramassé à grands frais toute les pieces qui paroissoient en France , en Angleterre, en Italie, &c. &, en a la
r connoître les Livres de sa Nation, dont la plupart sont inconnus en France , il est parlé au long de ces hommes célébres dans
12 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
e, dit-il, de flétrir l’Opéra. J’oserais souhaiter qu’on supprimât en France je ne sais quels mauvais livres contre les specta
ous. Il est faux qu’en Italie les spectacles soient plus permis qu’en France . Mal à propos associe-t-on les Italiens aux Angla
ieurs villes. Il y est même beaucoup moins répandu et fréquenté qu’en France , où chaque bourgade croit du bel air de jouer la
nser qu’elle la donne en la jouant. Il a été fait en Italie, comme en France , de bons livres contre les spectacles. Les statut
Charles, les synodes de Benoît XIV, etc. On y va en Italie, comme en France , malgré la loi et la conscience, parce que le vic
13 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223
tion au sujet d’un Livre pernicieux qui a pour titre : Libertés de la France contre le pouvoir arbitraire de l’Excommunication
ndre dans le Sanctuaire de la Religion qu’elle professe, celle que la France lui défere . Il y a plus : la Nation & la Re
es Etats du Pape par rapport aux Comédiens, aux usages de l’Eglise de France à leur égard, qu’on impute au pouvoir indiscret d
ai l’honneur de dénoncer à la Cour le Livre intitulé : Libertés de la France contre le pouvoir arbitraire de l’Excommunication
é qui vient d’être fait à la Cour, du Livre intitulé : Libertés de la France contre le pouvoir arbitraire de l’Excommunication
14 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
la conduite du clergé est d’autant plus nécessaire, que l’histoire de France nous fournit des preuves innombrables de l’ambiti
infâme dans l’horreur de la mort. Les désordres infinis du clergé de France excitèrent les craintes de la nation et du roi He
ritent toute la répression de l’autorité séculière. Mais le clergé de France était d’autant plus coupable, d’autant plus crimi
conciles, avaient été proclamées et soutenues par ses théologiens, la France n’eût pas été bouleversée, et le clergé n’aurait
a plus grande vénération qu’on cite les efforts que les parlements de France , les procureurs et les avocats-généraux, n’ont ce
15 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
se en particulier d’un Théâtre, rival dangereux de celui que toute la France applaudit ; j’ai cru que je devais m’arrêter quel
nt à leur origine liés à la Religion. Etablissement de l’Opéra en France . Le Cardinal Mazarin procurait en France les
blissement de l’Opéra en France. Le Cardinal Mazarin procurait en France les plaisirs les plus séduisans à Louis XIV, afin
evables. On fait remonter le prémier Drame en musique qui fut joué en France par son ordre à l’année 1645. Renaudot lui donne
faut se garder d’ignorer, c’est qu’à l’origine du Théâtre lyrique en France , on ne représentait que des Opéras Italiens, parc
. L’Abbé Perrin sollicita auprès du roi l’établissement de l’Opéra en France . Il obtînt en 1669 des Lettres patentes qui lui e
ges remplis de force & d’une harmonie variée, charmèrent toute la France , & causèrent une espèce de division. Deux par
lque chose de cette importante question, qui agita autrefois toute la France . Des soins avec lesquels ce Théâtre est condu
 ; peu s’en fallut que le Spectacle lyrique ne prît en se montrant en France la forme que l’Opéra-Bouffon a de nos jours. Les
ntenant de donner une juste idée de l’Opéra-Sérieux, tel qu’il est en France . C’est un spectacle qui réunit tout ce qui peut p
onnans des Grecs & des Romains. Philippe Duc d’Orléans, Régent de France , dont nous avons encore sous nos yeux les grandes
iver sans violence. Malgré qu’une machine termine presque toujours en France les Opéras-Sérieux, à l’imitation des Pièces Grec
même, ou lorsque l’action est prète à languir. On peut observer qu’en France , un Balet termine presque tous les Actes des Poèm
ues ne sont plus guères en usage. La coutume voulait autrefois en France que les Opéras fussent précédés d’un Prologue ; c
ction des Opéras-Tragédies. Le terme de Fragmens, usités seulement en France , dénote plusieurs petits Opéras joints ensemble.
ait nécessaire que l’on sut au sujet des divers Titres que portent en France les Drames du Théâtre lyrique. Personne ne les av
berté de se mouvoir sur le Théâtre, qui devrait être le plus vaste de France . Oserons-nous comparer notre Théâtre lyrique à ce
aient bien faire cette réfléxion : Lully créa le Spectacle lyrique en France  ; son seul génie le soutint : peut-on s’empêcher
éra-Bouffon au grand-Opéra. L’Opéra-Sérieux, court donc risque en France de cesser entièrement de plaire un jour, si le pr
’oublions pas qu’il n’est peut-être que ce seul moyen de conserver en France le grand-Opéra dans tout son éclat. Si le nou
16 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
De l’influence de la scène sur les mœurs en France Si nous honorons le mensonge dans nos spectacl
s arts, demande : Quelle est l’influence de la scène sur les mœurs en France  ? J’essaierai de résoudre une question aussi gra
ur la scène, et lorsqu’on compare son effet à ce qu’elle a produit en France , on serait tenté de féliciter les poètes grecs de
ux tréteaux de l’Attique1. A l’époque de la renaissance du théâtre en France , les premières inspirations ne furent pas dithyra
qu’en retarder le développement. Au moment où l’ambition des cours de France , d’Espagne et d’Angleterre soulevait les nations 
conservée par Corneille, Racine, Molière, et notre nouvelle école, la France eut aussi son Euripide. Je n’examine pas si les p
es mœurs, et des mœurs sur la scène. Il reste donc à voir quel est en France le rapport actuel de ces deux puissances sociales
société. Nos mœurs sont douces ; on trouve sans doute quelquefois en France , et à de grandes distances, des homicides : mais
ing en Hastings. La Neustrie est le royaume franc du nord-ouest de la France , issu du partage entre les rois mérovingiens, env
17 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « PRIVILEGE DU ROI. » pp. -
donnée, ès mains de notre très cher et féal Chevalier, Chancelier de France , le sieur de Lamoignon, et qu’il en sera ensuite
un dans celle de notre dit très cher et féal Chevalier, Chancelier de France , le sieur de Lamoignon, et un dans celle de notre
dans celle de notre très cher et féal Chevalier, Garde des Sceaux de France , le sieur de Machault, Commandeur de nos Ordres ;
18 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
rcheveque de Rouen. Depuis le rétablissement du culte catholique en France , et surtout depuis la restauration, le zèle des f
principes, reconnaît le culte catholique, comme le culte dominant en France , c’est pour exister dans la propre conscription d
l’assentiment de l’autorité séculière ; car, il faut en convenir, la France , en 1825, n’est pas la France du quatorzième et d
éculière ; car, il faut en convenir, la France, en 1825, n’est pas la France du quatorzième et du quinzième siècle, et le prin
uccédé à son père dans la même charge éminente de garde des sceaux de France . En effet, il était fils de François de Montholon
ontholon, premier du nom, qui avait également été garde des sceaux de France , et dont la noble extraction remontait à Jacques,
19 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71
& aux domestiques du Prélat, qui s’en amuse. L’Abbé Perrin fut en France le premier entrepreneur de l’opéra. Le Cardinal M
t très-beau, fut bâti à l’occasion d’un démêlé entre l’Ambassadeur de France & celui de l’Empereur. Le Cardinal de Poligna
ce & celui de l’Empereur. Le Cardinal de Polignac, Ambassadeur de France , allant à une répétition au théatre Aliberti, vit
rdinal en demanda deux aussi, où il vouloit faire mettre les armes de France & celles de Navarre. Benoît XIII lui représen
ne croyez, votre élection pour les communes auroit fait un schisme en France , vos amis sont fâchés que vous n’ayez pas réussi,
vons en Angleterre distinguer les divers points de vue d’un objet, en France on est trop peu réfléchi pour une opération si co
; n’est fait que pour divertir, & c’est son vrai point de vue. En France c’est le rendez-vous d’une poignée de gens des œu
ces respectables pédagogues sont toujours des comédiens. Le peuple en France n’est point soumis aux juges ordinaires de la pol
pour la dignité de la troupe, & la noblesse de ses exercices. En France , où les comédiens savans & vertueux sont en t
nsidérations personnelles ; les gens du bel air, & du bon ton, en France , n’ont pas assez de logique pour d’istinguer l’ho
er dans son sein. Je ne doute pas qu’on ne suive un si bel exemple en France , à l’honneur de Moliere, Corneille, Racine. L’Aca
ar Pierre, dans ses voyages singuliers en Hollande, en Angleterre, en France , pour apprendre le métier de charpentier, alla qu
es choses contraires à la modestie. Lopes de Véga, comme Corneille en France , le rendit décent, & guérit les Rois & le
1770, p. 173 rapporte que Madame la Dauphine a signalé son entrée en France en donnant une médaille d’or à Gardin, acteur de
20 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
titre de Roi, signa un traité à Hanovre, le 3 septembre 1725, avec la France & l’Angleterre contre l’Espagne. Ces trois Pr
atre qui aient joué tant de rôles, En 1741 traité avec la Baviere, la France & la Pologne, contre la Reine de Hongrie. En
ngrie. En 1742 traité avec la Reine de Hongrie, contre la Pologne, la France , la Baviere. Ce traité fût tenu caché comme celui
nsuite il s’unit à elle contre Louis XV. Alors tout fut perdu pour la France  ; les magasins firent enlevés, les maladies détru
Il s’allia ensuite avec l’Angleterre, & revint à l’alliance de la France contre l’Impératrice, assiégea Prague, & tâch
uste contre Stanislas, ensuite avec Stanislas contre Auguste, avec la France contre l’Empereur contre la France : ce Prince ét
Stanislas contre Auguste, avec la France contre l’Empereur contre la France  : ce Prince étoit de tous les partis & n’étoi
prêts à fondre sur moi. Je n’auroit jamais remonté à l’alliance de la France , sans toutes les belles promesses que V. M. m’a f
nne. Le Monarque Britannique, après avoir fait un traité fait avec la France , corrompt ses alliés par des belles promesses, lu
er ordre, & aller joindre le régiment auquel on fut incorporé. La France marche avec plus de lenteur, elle attend qu’un je
etite cape, un habit tres-court, des vestes fort longue. Ce seroit en France des Scaramouches. 3°. Il faut une religion pour l
connus, toutes les Cours de l’Europe qui avoient des intérêts avec la France , pendant la guerre où la Prusse joua le rôle très
s par divers manifestes, mais le procès fut fini à coups de canon. La France vouloit ôter l’Empire à la Maison d’Autriche, &am
vantage cesse. Dans ma guerre contre l’Impératrice j’étois allié à la France , je l’abandonnai à Prague quand on m’offrit la Si
21 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82
uté ; toutes deux très-ambitieuses voulurent toujours régner, mais la France donna des maîtres à Catherine dans son mari, &
utes les côtes par des pirateries contre les vaisseaux Espagnols ; en France animant contre lui la Cour, Henri IV, les Protest
et homme hardi & puissant chassé par la Reine, s’étoit réfugié en France , Elisabeth entretenoit avec lui des intelligences
sieurs Rois se mirent sur les rangs, les Rois d’Espagne, de Suede, de France , ils étoient trop absolus, ils auroient voulu gou
ignité du Chapitre sont des Chefs non de Gouverneur de leur corps. La France n’a jamais disputé au Pape la qualité de Chef de
n’est aujourd’hui composé que de trois Royaumes qui ne valent pas la France , & de plusieurs Colonies dans les déserts imm
t, mais ils prétendent en avoir, & ils ont quelque temps regné en France , Elisabeth seule a regné sur tout le globe, cette
de Medicis & d’Elisabeth aussi Comédiennes l’une que l’autre, la France & l’Angleterre donnèrent à l’Europe une coméd
la mode Anglicane, auxquelles fut invité l’Ambassadeur Catholique de France  ; on tapissa de noir la grande Eglise de Saint Pa
on dressa au milieu un magnifique cataphalque environné des armes de France , & surmonté de la statue du Roi défum ; Elisa
, & tout devoit l’en détourner. On n’avoit rien fait de pareil en France , ni pour Henri son père, ni pour Edouard son frèr
rts, une comédie à Londres pour les vivans . Lorsque l’Ambassadeur de France l’apprit à Elisabeth, & lui en dit les raison
en Angleterre & en Irlande, qu’il n’en a été versé de Hugenot en France . Une bonne Comédienne ne doit pas démentir son rô
a fable du loup & de l’agneau ; on pourroit dire que c’étoient la France & l’Espagne qui aigrissoient les Papes contre
prouvées, les Protestans en ont bien fait davantage en Angleterre, en France , en Allemagne, dans les Pays-Bas ? le Comte d’Ess
in a fait démembrer les Provinces-Unies de la Monarchie Espagnole. La France punissoit la révolte de la Rochelle, l’Angleterre
au ni honnête de s’emparer du bien d’autrui. Elle en fit de même en France , avec qui elle n’étoit pas en guerre, où elle fut
Stuart, Reine d’Écosse, veuve de François II ayant quitté la Cour de France  ; s’en retournoit dans ses Etats ; Elisabeth qui
ône ; l’Ecosse seule n’étoit pas en état de faire la guerre, & la France depuis la mort de François II sans enfans, n’y pr
lement aux doux sons des instrumens, comme Mademoiselle de Limeuil en France  ; elle passa de là au jugement de Dieu & dans
ainte Vierge & les Saints, pria Dieu pour le Royaume d’Écosse, de France & d’Angleterre pour le Roi son fils, la Reine
22 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
e parait point devoir changer de sitôt. Les Spectacles passent en France . Par une vicissitude singulière, lorsque les
s’y voyent bientôt comblées des honneurs qu’elles avaient perdus. La France était trop voisine de l’Italie, pour ne pas cares
; preuve convaincante que la Comédie était connue depuis long-tems en France . Les Troubadours, ou les Poètes provençaux, comme
Comme la folie de se croiser circulait dans l’Europe aussi bien qu’en France , on vit aussi presque dans le même tems représent
se faire empaler par les Turcs. Cet heureux changement fit naître en France la bonne Comédie. Ses progrès furent d’abord bien
urissent de toutes parts : le goût, la politesse viennent embellir la France  ; & les Spectacles brillent d’un nouvel éclat
es Rois sont l’ouvrage de leurs Ministres. L’excellent Comique en France n’est venu qu’après la Tragédie. Il me paraît
gnols ; c’est que son origine fut la même que celle des Spectacles de France . La dévotion, le goût des Croisades, firent adopt
n, pour que l’on ne soit pas charmé de savoir ce qui le fit naître en France . Mais il est digne d’avoir un Chapitre à part.
23 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
nisme en Allemagne, & ne tardera pas sans doute à l’introduire en France  ; mais en vous vengeant de lui & de votre fem
. Aujourd’hui on entretient publiquement. Se seroit-on imaginé que la France deviendroit si humble ? Il y a à présent à Paris
ation, qui soutint avec éclat au Concile de Trente les intérêts de la France dont il étoit chargé, devoit-il être si grossiere
adème que la thiare. L’histoire des guerres de l’Angleterre contre la France , qui remplit le troisieme tome, est un tissu de t
& comment ne respecte-til pas une cérémonie que tous les Rois de France ont faite ? P. 84. Il tourne en ridicule Charles
rands génies ont éclairé des sources qui ont fait entrer plus d’or en France que ne portèrent jamais en Espagne les destructeu
imathias que je n’entend pas. Tout l’or que le théâtre fait couler en France , en roulant des spectateurs aux Acteurs & Act
& au Marchand, étoit dans le royaume. Si quelque étranger venu en France est allé voir le spectacle, si on a vendu à l’étr
le fit élire. Aucun Pape n’a été plus que lui dans les intérêts de la France . Il répara ce qu’avoit fait contre elle Boniface 
ans font usage pour maintenir ses droits. Il porta ses Clémentines en France qu’il n’a jamais quitté, à la tête du Concile de
re-vingt ans, pendant lequel temps tous les Papes furent François. La France gouverna la Cour de Rome. Est-ce bien payer le zè
our de Rome. Est-ce bien payer le zèle du plus déclaré partisan de la France , tiré de son sein, placé de sa main ? Est-ce bien
ait le Jurisconsulte. P. 19. La chicane, dit-il, qui s’introduisit en France par notre commerce avec la Cour de Rome sous Clém
xte de Boniface VIII, antérieurs à Clément V. Le grand commerce de la France avec la Cour de Rome a commencé avec la seconde r
n que la Cour de Rome ait formé la chicane Françoise, c’est plutôt la France qui a fait naître la chicane Romaine. Quiconque a
ultations des Evêques François, & des décisions sur les proces de France . Mais où l’Auteur a-t-il pu apprendre le Droit ?
24 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
nt sans relâche avec trop de prudence Les Guises aux Condés, & la France à la France, Et changeant d’intérêt, de rivaux &a
che avec trop de prudence Les Guises aux Condés, & la France à la France , Et changeant d’intérêt, de rivaux & d’amis,
. Toute sa vie fut une comédie perpétuelle, & elle a introduit en France la comédie Italienne, qui a changé la face de la
itale & aux Provinces. Voilà une des sources du luxe qui regne eu France . Il gagna tous les états avec fureur, malgré les
Jamais femme ne fit plus de voyages. Elle traversa dix fois toute la France , parcourant les villes & les provinces, alla
iplié les fêtes, favorisé la comédie, & même introduit l’Opéra en France , comme Cathérine avoit introduit la Comédie Itali
uerre en Angleterre, une autre femme pensa faire échouer le projet en France . Il est vrai que le secret ne fut pas découvert p
, habile Sorcier, à qui elle se livra. Les Charlatans s’établirent en France en même temps que la Comédie Italienne. On donna
F.K.H.A. désignent ses quatre fils, François, Charles, Henri, Rois de France , & le Duc d’Alençon, Souverain des Pays-bas.
toutes ces sources de corruption, Cathérine de Medecis introduisit en France en 1577 la Comédie Italienne, qui après plusieurs
a Reine, & qui se flâtoit de continuer ses intrigues à la Cour de France . Nous en parlons ailleurs L. 2. C. 3. ainsi que d
se soit jamais établie hors de la capitale, elle a pourtant changé en France la face du spectacle, & l’a rendu beaucoup pl
l’a rendu beaucoup plus dangéreux qu’il n’étoit. On ne connoissoit en France que les représentations des Confreres de la Passi
es & les guerres civiles cette religion fut toujours dominante en France , & la religion de l’Etat. La famille de Medic
Sixte-Quint, qui déclare ce Prince incapable de porter la couronne de France , l’en déclare déchu, & défend de jamais le re
de jamais le reconnoître ; dans le même temps qu’elle établissoit en France les opinions ultramontaines elle empêchoit la rec
a galanterie de François I a été l’époque de la liberté des femmes en France , qui auparavant étoient presqu’aussi retenues qu’
ns des niches, en forme de nuées, représentant les seize provinces de France , avec la musique la plus mélodieuse qu’on eût pu
son Frere, au Roi & à la Reine de Navare, & autres grands de France & de Pologne une plaque d’or à chacun, bien é
25 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
int un péché, il faut encore vous montrer pourquoi il est proscrit en France , et permis à Rome. Sous le spécieux prétexte de z
apercevoir des projets d’envahissement et de domination. Le clergé de France a eu près d’un siècle la direction du théâtre, et
évots ; » eh bien ? mes frères, cet homme prodigieux, l’honneur de la France et de la littérature française, cet homme que Lou
prohibition du spectacle : le vrai motif des anathèmes de l’Église de France contre les acteurs et la comédie, c’est la perte
catholique. k. [NDE] La Société du Sacré-Cœur de Jésus fut fondée en France en 1800 par sainte Madeleine-Sophie Barat. l. [N
) obtient en 1672 le privilège de la création d’un théâtre lyrique en France , remplaçant ainsi Molière. q. [NDE] Nous corrige
26 (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100
u’il est subjugué par l’influence jésuitique sans cesse croissante en France . Il est donc impuissant pour empêcher le mal qu’i
p libre à la faction jésuitique, qui aspire à être aussi puissante en France , comme elle l’est déjà dans la péninsule. Je dois
use jacobinière jésuitique, où résident les matadors dépositaires, en France , d’une portion de la souveraineté universelle du
la souveraineté. En considérant la position actuelle du ministère en France , et les qualités personnelles des ministres, c’es
inistre comme étant destiné, par la force de son génie, à replacer la France au premier rang qui lui est dû, et dont elle est
27 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  résume général et comparatif du clergé de france.  » pp. 363-364
et comparatif du clergé de france. Le revenu de l’ancien clergé de France , tant séculier que régulier, se montait, avant la
sentement pour les frais du culte. Le personnel de l’ancien clergé de France , était, avant la révolution, de 412.419 individus
28 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IV. Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des Comédiens du troisième âge en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession. » pp. 113-119
idéré comme protecteur et fondateur des Comédiens du troisième âge en France , et comme en ayant lui-même exercé la profession.
ière non équivoque en faveur de ceux-là, et les prêtres rigoristes en France ne sont nullement fondés à élever des prétentions
omains, avant de tracer les trois âges des comédiens sous les rois de France . Les deux premiers prennent fin à l’époque de Cha
29 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VII. De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les Comédiens, et de leur fanatisme mis en opposition avec l’autorité du pape et avec la conduite éclairée du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France. » pp. 134-140
la conduite éclairée du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France . Puisque des prêtres ont rempli eux-mêmes des r
urs, des actrices et des danseuses de l’Opéra. Cependant le clergé de France n’y trouvait pas de scandale sans doute, puisqu’i
tion de ses lois pénales, deux poids et deux mesures. Si le clergé de France persiste à vouloir excommunier les gens de théâtr
30 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
u delà des frais qu’il a fallu faire. Le spectacle est un commerce en France . La Guerre d’Espagne, ou les Mémoires du Marquis
sirs, en contoit aux plus jolies, & sembloit rajeunir. La Cour de France n’a jamais fait la guerre avec moins de péril, &a
Aubigny, son grand pere. L’Auteur le fit présenter à l’Ambassadeur de France en Hollande, qui pour faire sa cour à Madame de M
ù il y avoit des gens apostés, qui l’enleverent, & le menerent en France . Le Ministre le fit enfermer à la Bastille, d’où
nt un habit d’Arlequin. Il alloit dans une chaise à porteur, comme en France  ; ce qui n’est pas commun en Espagne. Devant &
si fréquenté. Les Eaux Minérales de Spa, d’Aix-la-Chapelle, & en France les Eaux de Bourbon, de Bareiges, fameuses par le
e Prince commanda successivement les armées des Alliés & celle de France & toujours les troupes de Cilthere. Il ne s’o
où il eut tant de part, & où ses amours firent tant de tort à la France , son alliée. Il fit à Munich une seconde maîtress
pour tous les Rois. Il nous doit être d’autant plus précieux, que la France , qui en a profité, en a fourni le projet & do
de Madame la Comtesse d’Artois depuis qu’elle a été sur les terres de France , a été le triomphe continuel du théatre. Point de
jour son service ? non ; ces précautions ne sont pas nécessaires ; la France est assez riche en Acteurs & en Actrices. Il
de Sardaigne l’air pur de la vertu, (ce n’est pas faire l’éloge de la France ). On ne connoit dans ces heureux climats ni le lu
31 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
es, & la nouvelle liturgie, les nouveaux Breviaires introduits en France , diversifiés à l’infini, en sont une nouvelle dém
s, plus polis, plus décens. Le théatre étoit alors par-tout, toute la France étoit un théatre, on y disoit, on y faisoit gross
it à l’Eglise, & deux Reines, sur-tout la premiere, ont fait à la France . On pourroit soupçonner que notre zèle pour les m
’une Reine formée sur de tels exemples, dans sa famille, ait rendu la France demi Calviniste ? Faut il être surpris de ce déso
amp; les mœurs dans une grande partie de l’Europe Ch. 142. La Cour de France sous Cathérine de Medicis, étoit un mélange de lu
mens, les sortileges étoient les fruits de sa patrie, transplantée en France . Elle avoit emmené avec elle l’astrologue Guillau
stitions étoit melée à la plus effrenée débauche. De-là sont venus en France ces livres d’astrologie, de magie, d’horoscope, d
’une musique en forme en Ecosse au 16e siécle : il n’y en eut même en France que long tems après ; & une musique Italienne
son grand pere, & Jaques II fut bientôt obligé de se refugier en France . Voilà pourtant la nation philosophe par excellen
ear son plus fameux auteur, & lorsqu’ensuite la tragedie parut en France avec quelque éclat Corneille, Rohon & même Mo
tards, qui eurent tous du mérite. Sa Cour étoit la plus brillante. La France lui doit sa grandeur, &c. C’est domage que le
dépens, disoit-il, par des voix venues d’Italie. Spectacle inconnu en France , crée depuis peu à Florence, (& devenu le pre
olitique de Mazarin lui donna, la dépravation des mœurs qui innoda la France par le moyen du théatre, par-tout repandu, ne jus
32 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « [Introduction] » pp. 4-5
qui n’avaient pas encore profité de l’avantage qu’ils ont d’être à la France  ; que leur dévotion se raffinerait avec le temps,
ies à la prétendue grossièreté d’un Climat étranger, puisque c’est en France et par des Jésuites Français qu’elles se sont com
33 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVIII.  » p. 474
facilement à s'en venger par la voie criminelle qui est ordinaire en France , lorsqu'il aura ouï réciter ces vers. « Mourir s
me de la vie, est ce qui produit la rage brutale des Gentilshommes de France . Si l'on ne parlait jamais de ceux qui se battent
34 (1675) Traité de la comédie « XVIII.  » pp. 300-301
acilement à s'en venger par la voie criminelle qui était ordinaire en France , lorsqu'il aura ouï réciter ces Vers: « Mourir s
st ce qui a produit si longtemps la rage brutale des Gentilshommes de France . Si l'on ne parlait jamais de ceux qui se battent
35 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement général du personnel et des revenus de l’ancien clergé séculier et régulier de france.  » pp. 351-362
d’une des quatre filiations de Citeaux ; 13°. Prémontré, en lIe de France , chef de l’ordre de son nom ; 14°. Saint-Antoi
de 500, sans revenus 500 … 11°. L’ordre de Malte, qui possédait en France six grands prieurés, quatre grands bailliages et
néral… 412.419 121.235.496 12. [NDA] Une autre statistique de la France porte à cent quarante les archevêques et évêques,
36 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES CHAPITRES ET ARTICLES CONTENUS DANS LE PRESENT VOLUME. » pp. 7-9
idéré comme fondateur et protecteur des Comédiens du troisième âge en France , et comme en ayant lui-même exercé la profession.
ion à l’autorité du Pape, et à la conduite éclairée du haut clergé en France . Page 134 Chapitre VIII. Actes de fanatisme et a
37 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316
ait pas tant mis en œuvre ; et vous dites qu’un Grand-homme de notre France dont la Vie serait pleine de belles Actions, et q
le choisis dans Athènes ou dans Rome ? Et depuis si longtemps que la France a des Rois Ne s’en trouve-t-il point qui mérite t
Trouves-tu chez les Grecs des Actions plus belles ? Ou plûtôt dans la France un monstrueux Repas A-t-il vu le Soleil retourner
ploi, Animer ses Chevaux qui reculaient d’effroi ? A-t-on vu dans la France , au fort de sa misère, Par un excès de Rage une b
38 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
ns le monde, que dans toutes ses courses en Hollande, en Flandres, en France , en Italie, en Allemagne, le plus agréable régal
le régal qu’on pouvoit lui donner, étoit de la mener à la comédie, la France se signala, le théatre continnoit à y briller par
que donner à l’Europe une scène qui acheva de la rendre ridicule. La France même qui avoit paru l’admirer, & qui à la pri
onner, elle avoit la vanité de vouloir imiter François Ier qui fut en France le protecteur des lettres, & n’en fut pas moi
rré comme un autre, & son corps par les soins de l’Ambassadeur de France a été transporté à Paris, & déposé dans l’Égl
omme, on va la voir par curiosité, & on en rit. Elle fut reçue en France avec les plus grandes démonstrations, elle étoit
de la dépense. Christine ne voulut rien perdre de ce faste, & la France saisit avidemment l’occasion de le déployer. Cazi
ges conseils, ainsi qu’à M. Chanut, ami du Philosophe, Ambassadeur de France , ce qui est confirmé par une des lettres de cette
r reprocher une mauvaise morale ; ce qui faisoit alors grand bruit en France , & le mauvais succès de leur théatre ; c’étoi
Catholiques dans un siècle où l’on fait des attentats si visibles en France contre le respect & la soumission qui sont dû
t, les dernières propositions signées & publiées par le Clergé de France , sont telles qu’elles n’ont donné qu’un trop appa
qu’il est peu efficace. C’est une femme qui le pense , dîsoit-on en France , quand Baile rapporta cette lettre dans son journ
ardonnables ; Christine l’en punit cruellement à son second voyage en France , elle fit poignarder à Fontainebleau son malheure
rreur ; elle eût été punie en Angleterre & par-tout ailleurs, la France ferma les yeux sur cet attentat contre l’autorité
39 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
, il s’expatria & s’en fut en Amérique avec sa famille, revenu en France , sa fille fut reçue par charité chez une de ses p
st passé dans les événemens qu’il raconte, il suppose dans la Cour de France le système suivi du despotisme absolu dont il att
, toutes sont sans ambition, n’aiment que le luxe & la vanité. En France , au contraire, vieilles, jeunes, prudes, coquette
gne des affaires d’État, elles y gâteroient tout, comme elles font en France  ; c’est une des raisons pour lesquelles on les ti
soit dans les jeux publics, soit dans les maisons particulières . En France la fabrication & la vente des cartes sont lib
tre nom. 2.° Dans l’entreprise du théatre qui est donné à ferme. En France le théatre ne donne rien au Roi, au contraire, le
roit de donner à jouer aux jeux de hasard. Ces jeux sont défendus en France , l’État n’en tire aucun profit. A Milan ce droit
ine Apostolique a jugé plus convenable de la tourner à son profit. En France on tient le milieu, le théatre est libre ; du moi
his quoque abstineant thimelici . Cazimire, Roi de Pologne parut en France à peu-près dans le même temps que Christine, Rein
et traité bien des fois en différentes langues, l’a été trois fois en France par Molière, Dorimon & Rosimon, & toujour
s triompher l’Angleterre , dit Cromvel, comme vous fites triompher la France , mais j’avoue qu’il ne me restoit point, comme à
e réunis cette double ambition à tant d’autres, je voulus pacifier la France & l’éclairer. Cromvel, on dit vous protégiez
degré de considération qu’il a eu depuis, & qu’il a maintenant en France  ; il s’en faut bien qu’on eut alors profané la sé
n y mêlant les cendres d’une Actrice, ce qu’on n’a pas fait encore en France , & qu’apparemment on n’y fera jamais. Malgré
40 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
ques sur la Langue & le Goût, par M. Marmontel, Historiographe de France , l’un des quarante de l’Académie Françoise. Dans
nt de son poison. M. Marmontel, en qui la qualité d’historiographe de France suppose l’amour de la patrie, a-t-il pu se résoud
es ces tracasseries des Dramatiques subalternes auroient fait rire en France  ; les Flamans sont moins endurans, le Directeur &
la mode, & des étoffes du Pays. Les Officiers de l’Ambassadeur de France à la Porte, & le Commis de la Compagnie des I
ercher au delà des mers une décence voluptueuse, déjà assez connue en France , mais à qui l’idée du Serail donne un nouveau pri
tous, & ce qu’ils sont par eux-mêmes, & ce qu’ils seroient en France , si la frivolité qu’ils amusent, & les passio
ntes, chaque auberge doit avoir non seulement des servantes, comme en France , mais encore des Comédiennes pour le service des
nt, & vont jouer des comédies ; les femmes n’y paroissent pas. En France il n’y a point des lieux publics autorisés, ni de
partie essentielle du cérémonial. Ce Prince a fait quelque sejour en France , & a pris à Paris le goût du Spectacle. Il l’
transporté dans son pays, il a même encheri sur tout ce qu’il a vu en France . Sur les six heures du soir il fut conduit à l’Op
ais pensé : l’Opéra de Paris lui en aura fait naître l’idée. C’est de France que le Théatre a passé en Allemagne, & les ex
est de France que le Théatre a passé en Allemagne, & les excès de France qu’elle a voulu copier. Il est vrai qu’elle y a m
41 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
ésuitiques de Montrouge, de Saint-Acheul, etc., etc., qui inondent la France et qui ont des clubs correspondants en Suisse et
des catholiques, ils y sont redevenus aujourd’hui viles ut canes. En France , ils y sont déjà, astuti ut vulpes, leurs progrès
se trouver ensemble. Les jésuites semblent impatients de commencer en France des scènes tragiques et cruelles, pareilles aux e
hui, ce même clergé prélève annuellement plus de cent millions sur la France . Cette évaluation ne paraîtra pas exagérée, si in
s, morts dans les hôpitaux et tout le long des routes, en revenant en France . D’autres calculs portent à quatorze cent mille h
reuse Espagne, et même d’une grande partie des abus qu’on remarque en France . Je suis bien éloigné de partager l’aveugle achar
, était un parlementaire britannique radical qui a fait ses études en France et sympathisait avec les jacobins lors de la Révo
s jacobins lors de la Révolution française. En 1806, il fut envoyé en France pour négocier la paix avec Napoléon et Talleyrand
42 (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68
ici , dit l’auteur, le troisième âge de l’existence des comédiens en France et l’origine certaine des comédiens de nos jours 
rent, de la manière la plus authentique, la profession de comédien en France . Cette législation a fait de ceux qui l’exercent
détails piquants sur une foule de cérémonies des diverses églises de France , toutes plus ou moins analogues à ces mystères qu
nglaise de la fin du xviii e siècle sur les pratiques d’impression en France , notamment sur Firmin Didot, avec l’utilisation d
43 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
re sainte religion et à la volonté de notre législation. Le clergé de France est d’autant moins fondé à frapper les acteurs, d
es cardinaux, instituer des théâtres, tant à Rome qu’en Italie, et en France  : on a vu un abbé directeur de notre opéra, à Par
, ainsi que je l’ai déjà dit. Elle voudrait en même temps pénétrer en France , elle cherche à y propager les mêmes principes, l
n principe inquisitorial. C’est ainsi que pour le malheur de la belle France , les Jacobinières de Montrouge, de Saint-Acheul,
perstitions des siècles de barbarie ; ils veulent enfin procurer à la France le même genre de bonheur et de gloire, que la sec
est précisément cette même faction, ainsi que leurs correspondants en France , qui craignent tant la lumière, et se déclarent l
44 (1705) Traité de la police « Chapitre II. De l’origine des Histrions, des Troubadours, des Jongleurs, et des autres petits spectacles qui ont précédé en France l’établissement des grandes pièces de Théâtre, et des Règlements qui les ont disciplinés. » p. 436
rs, des Jongleurs, et des autres petits spectacles qui ont précédé en France l’établissement des grandes pièces de Théâtre, et
n montre encore aujourd’hui les débris dans les principales Villes de France , qui ont été les premières sous la domination des
ette Province, et se répandirent dans toutes les autres parties de la France . Les Trouvères ou Trouveours, composaient en vers
45 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Privilége du Roi. » pp. 369-370
nnée, ès mains de notre très-cher & féal Chevalier, Chancelier de France , le Sieur de Lamoignon, & qu’il en sera ensui
cher & féal Chevalier, Vice-Chancelier, & Garde des Sceaux de France , le Sieur de Maupeou : le tout à peine de nullité
46 (1715) La critique du théâtre anglais « privilège du roi. » pp. 502-504
tique du Théâtre Anglais comparé au Théâtre d’Athènes ; de Rome et de France  ; et l’Opinion des Auteurs tant profanes que sacr
, et un dans celle de notre très cher et féal Chevalier Chancelier de France le sieur Phélypeaux Comte de Pontchartrain, Comma
47 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement du clergé de france avant et depuis la révolution.  » pp. 346-350
une autre époque. On jugera par le dénombrement de l’ancien clergé de France , qui va suivre, combien la cour de Rome avait de
n va lire dans une brochure intitulée, Exposé des droits du clergé de France , qui a paru l’année dernière, et j’en ai vérifié
48 (1846) Histoire pittoresque des passions « RELIGION » pp. 158-163
mie. Pendant trois siècles de massacres horribles, dans le midi de la France , elle encouragea le crime et les plus noirs forfa
in, la religion joua un grand rôle dans l’établissement du théâtre en France . Ce furent les confrères de la Passion qui les pr
es approbations. Ceux qui avaient introduit l’usage des spectacles en France , jaloux de se voir disputer et enlever un si préc
49 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
sée par sa sœur, elle a fomenté les troubles des Pays-bas & de la France . Dans le fonds elle n’avoit aucune religion. Il y
rie & les vices des actrices. Elle vint à quinze ans à la Cour de France puiser à la source. Fille d’honneur de la Reine,
a pas à un tribunal supérieur ; il n’en connoissoit pas. Le Clergé de France n’avoit pas encore décidé la supériorité du Conci
Medicis favorisoient en Italie, & que François I avoit attiré en France , furent long-temps à passer le détroit. Henri VII
n fut que plus furieuse à les persecuter. Elle avoit tort. La Cour de France , qui ne l’aimoit pas à cause de Marie d’Ecosse, q
résente un homme, c’est la même bisarretie. Les meres peuvent même en France être Regentes des Rois mineurs, & gouverner p
ix. C’en est une dans la loi Salique, que la plûpart des Provinces de France soient parvenues à la Couronne par les femmes, la
les esprits plus sérieux s’occupent peu des foiblesses des femmes. En France elle eût été la matiere de toutes les conversatio
tion de mariage qu’une galanterie, c’est-à-dire une vraie comédie. La France entra sur la scene après l’Espagne, pour allumer
n ne l’embarrassoit pas. On fit dire à Elizabeth par l’Ambassadeur de France qu’elle feroit de ce Prince ce qu’elle voudroit
. Son armée se dissipa. Les finances manquerent. Il revint fugitif en France ensévelir sa gloire, & cacher sa honte. Toute
and éclat, & un si long sejour, il ne se seroit pas accompli ? La France , l’Angleterre & la Flandre lui en firent comp
ant Souverain de trois grands Etats, des Pays bas par élection, de la France par succession, de l’Angleterre par son mariage,
-tôt après Chancelier ; dignité éminente, qui en Angleterre, comme en France , suppose d’autres talents que celui de la danse.
de trois Papes, alors tout-puissants ; la puissance de trois Rois de France ses prédécesseurs zelés contre sa religion ; pres
50 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
, comme Buffon le Pline François ; Gesner à été accueilli poliment en France comme le sont tous les étrangers, & avec une
éditer & la tourner en ridicule ; du moins en Angleterre & en France  : car l’irréligion n’a pas fait des progrès au-de
les Catholiques, les Luthériens d’Allemagne comme les Calvinistes de France & de Holande, dans leurs synodes & leurs
les de poëtes & d’historiens d’Italie, comme le P. Lelong pour la France , M. de Saint-Palais pour les Troubadours, & l
a pour lui les charges de Poëte & d’Historiographe de la Cour. La France n’a point de Poëte Royal : mais les Historiograph
n’ajoute rien davantage. Comme une partie du Diocèse de Spire est en France , cet Envoyé prétendu, qui par ce nom se donne un
aire résidant à Paris, comme ceux que se donnent plusieurs Evêques de France . Ministres dont toutes les fonctions se bornent à
u’il ne vouloit pas que dorénavant aucun de ses Sujets représentât en France un Prince étranger. Ce réglement est sage, il ser
51 (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)
190-192. Édition anglaise • The Jesuites comedie. Acted at Lyons in France , the slaventh and eight dayes of August last past
d’Aoust l’an 1607, « A Londres, imprimée selon la coppie imprimée en France , 1607 »] (EEBO) N.-B. Voir la réponse catholiqu
, IV-156 p. PDF : Google. Corpus OBVIL. [Fausse adresse ; imprimé en France , vraisemblablement à Paris, d’après le matériel t
rd, 2e éd., Paris, Hachette, 1929, coll. « Les Grands Écrivains de la France  », t. IV. PDF : Gallica. • in L. Thirouin, éd., p
01) : « A Monseigneur de Harlay, archevesque de Paris, duc et pair de France . Touchant une Lettre ou Dissertation en faveur de
ns de l’abbé de La Tour .] Chénier, De la liberté du théâtre en France , 1789 • Chénier, Marie-Joseph de (1764-1811) :
• Chénier, Marie-Joseph de (1764-1811) : De la liberté du théâtre en France , s. l., s. n., 1789, in-8º, 46 p. PDF : Gallica.
e Paris ce 5 Septembre, 1760 », in Huerne de la Mothe, Libertés de la France , contre le pouvoir arbitraire de l’excommunicatio
vii. PDF : Google.   N.-B. Voir Huerne de La Mothe , Libertés de la France , contre le pouvoir arbitraire de l’excommunicatio
tique du théâtre anglois, comparé au théâtre d’Athènes, de Rome et de France , et l’opinion des auteurs tant profanes que sacre
ien Abbé de Sainte Geneviève, & Supérieur Général de son Ordre en France , Paris, Méquignon l’aîné, 1788, 6 vol. ; Prones,
ien Abbé de Sainte Geneviève, & Supérieur Général de son Ordre en France , Paris, Méquignon l’aîné, 1788, 6 vol. ; Carême,
2e éd., t. IV, Paris, Hachette, « coll. « Les Grands Écrivains de la France  », 1929. PDF : Gallica. • in L. Thirouin, éd., p.
. PDF : Gallica. Corpus OBVIL. Huerne de La Mothe, Libertés de la France , 1761 • Huerne de La Mothe, François-Charles (
• Huerne de La Mothe, François-Charles (17..-17..) : Libertés de la France , contre le pouvoir arbitraire de l’excommunicatio
Fathers of the Church occasioned by the excommunication denounced in France against all dramatic writers, actors, singers, da
 Lettres, tiltres, mémoires et actes concernans les Jésuites, tant en France que autres pais estrangers, avec leur restablisse
fois orthographié Lerident. Voir Huerne de La Mothe , Libertés de la France , contre le pouvoir arbitraire de l’excommunicatio
d, t. IV, 2e éd., Paris, Hachette, coll. « Les Grands Écrivains de la France  », 1929. PDF : Gallica. • in L. Thirouin, éd. p. 
t. IV, 2e éd., Paris, Hachette, « coll. « Les Grands Écrivains de la France  », 1929. PDF : Gallica. • in L. Thirouin, éd., p.
t. IV, 2e éd., Paris, Hachette, « coll. « Les Grands Écrivains de la France  », 1929. PDF : Gallica. • in L. Thirouin, éd., p.
les tables]. Ratyé, De l’influence de la scène sur les mœurs en France , 1836 • Ratyé, Caroline : De l’influence de la
36 • Ratyé, Caroline : De l’influence de la scène sur les mœurs en France , mémoire de Madame Caroline Ratyé, Paris, Madame
itique de la Lettre de M. Jean-Jacques Rousseau à M. d’Alembert, « En France  » [Paris], 1760, in-8º, 38 p. PDF : Google. Corpu
tiales comme celles de Daniel Tilenus. Romeo Arbour (L’Ère baroque en France  : répertoire chronologique des éditions de textes
Google. Véron, La Discipline des églises prétendues réformées de France , 1643 • Véron, François (1575-1649 ; SJ) : La
(1575-1649 ; SJ) : La Discipline des églises prétendues réformées de France , c’est à dire l’ordre par lequel elles sont condu
-625. Réédition • La Discipline des églises prétendues réformées de France , ou l’ordre par lequel elles sont conduites et go
Fathers of the Church, occasioned by the Excommunication denounced in France , against all dramatic writers, actors, singers, d
ie, p. 674.   N.-B. Cité par La Tour , X, 2, p. 42. Gazette de France , 11 septembre 1769 • Gazette de France, du lun
, 2, p. 42. Gazette de France, 11 septembre 1769 • Gazette de France , du lundi 11 septembre 1769, p. 295-298. PDF : Go
52 (1844) Théologie morale « CHAPITRE I. Des Péchés de luxure non consommée, sections 644-651. » pp. 291-296
tion à encourir par le fait, ipso facto. Cependant, il est vrai qu’en France les comédiens étaient autrefois regardés comme ex
roisse 11 » ; car la formule du prône, dans la plupart des rituels de France , ne fait point mention de cette excommunication12
l en soit, comme il s’agit d’un point de discipline particulière à la France , qui dépend de l’Ordinaire pour ce qui regarde so
53 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
rage, je dois parler des deux genres de musique qui divisent toute la France . Les Auteurs qui l’ont fait avant moi se sont trè
hant simple & gracieux, qui peint au naturel un sentiment. La France peut se vanter d’avoir de célèbres Compositeurs d
le de se prêter aux modulations & aux mouvemens de la musique. La France n’a-t-elle pas lieu de se glorifier depuis long-t
a force de son èxpression. Mais revenons aux Musiciens célèbres de la France . André Destouches fit les délices du siècle éclai
se un genre mixte, qui doit plaire tout-à-la-fois aux Partisans de la France & de l’Italie. On voit avec plaisir le trop d
; c’est la Mesure aussi qui gouverne le Musicien dans l’éxécution. En France , au contraire, c’est le Musicien qui gouverne la
Il y aura de tout tems une espèce de haîne entre les Musiciens de France & ceux d’Italie ; les prémiers, piqués d’être
54 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
ans en fait d’Ouvrages Dramatiques, ne peut être comparé à ce que la France a produit en 70 ans, & parmi le grand nombre
Nation, qu’il a voulu ménager. Il en avoit dépouillé les préjugés en France . Ce récit peu favorable à la Mérope Italienne, &a
ace, Græcia capta ferum victorem cepit, &c. Nous avons conquis la France , mais nous avons senti les charmes de notre Capti
dont les Arts victorieux ont triomphé de nos Armes. We conquer’d France , but felt our Captiv’s charms ; Her Arts victor
oute, l’exact Racine, & le noble Corneille nous ont appris que la France avoit quelque chose d’admirable. Ce n’est pas que
rop longtems l’obligation de sa durée à des Piéces transportées de la France , ou à des Chants Italiens ; osez vous-mêmes pense
55 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27
puis en demoiselle, punie par l’interdiction et l’exil, dont toute la France fit le sujet de ses plaisanteries ? De là ces log
n siècle il a été fait des statuts synodaux dans tous les diocèses de France , et dans la plupart des rituels. Il n’y en a aucu
eus, rouges, jaunes, etc., établis dans les provinces méridionales de France , qui vont chaque semaine visiter les pauvres mala
ls sont dans le monde. L’Abbé Perrin fut l’entrepreneur de l’opéra en France  ; l’Abbé Pélegrin dînait de l’autel, et soupait d
s des lieux où ces Auteurs ont écrit, du moins ce ne sont pas ceux de France . On voit fort peu d’Ecclésiastiques aux spectacle
tir. Cette morale, quoique commode, n’a pas fait fortune, du moins en France  : on ne voit guère de Religieux aux spectacles, o
56 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
au Despreaux, né en 1636, fut, selon Mr. de Voltaire, l’honneur de la France . Boileau, dit le Grand Vocabulaire, mourut en 171
après avoir été l’athlète du bon goût. Ecoutons donc l’honneur de la France , & l’athlète du bon goût. « Quoi ! disoit Des
allumer &c. L’Illustre Henri François d’Aguesseau, Chancelier de France , dont la mémoire sera toujours chére à la France,
sseau, Chancelier de France, dont la mémoire sera toujours chére à la France , dit le Vocabulaire tom.7.pag.344. Ce grand Magis
s illustres, de ces génies rares, qui feront à jamais l’honneur de la France  ; les Corneilles, les Racine, les Moliere, les Vo
héatre, cet homme, dont le mérite a surpassé celui de l’honneur de la France  ? Il abjura ses travaux couronnés, & déclara
ête du bon goût, selon le Grand Vocabulaire, & de l’honneur de la France , selon Voltaire. Depuis quand regarde-t-on comme
nnée 1781, « personne n’ignore, que parmi les mauvais livres, dont la France est inondée… beaucoup d’ouvrages du Sieur Voltair
honneur pour les Comédiens de nos jours, & quelle utilité pour la France , de les avoir pour organes de ce génie rare ! &am
nnées au Théatre, depuis qu’il est en possession de quelque gloire en France , il n’y en a pas dix, qui ne soient fondées sur u
ont ils font eux mêmes le plus bel éloge, des lumieres de l’Eglise de France , des Magistrats illustres, dont la mémoire sera t
e, des Magistrats illustres, dont la mémoire sera toujours chere à la France , des Académiciens célébres & du bon ton. Les
l’oreille la plus chaste ne puisse entendre. Et si ces lumieres de la France , ces athlètes du bon goût &c, ne sont pas ass
onciles, aux Souverains Pontises, au S. Pere, au prémier Parlement de France  ? Cette cause y est décidée sans appel. Mais si c
jours de Noël, des Rois, tout le Carême &c. &c. &c. Et en France , ne sont-ils pas aussi interrompus pendant certai
rédicateur du Roi, & jadis Aumonier & Confesseur des Dames de France . Maximes pour se conduire chrétiennement dans le
oire, comme on peut le voir dans ses statuts. Le prémier Parlement de France ne pensoit pas autrement, quand le 20 janvier 176
demander, si elle permettroit que le plus auguste de nos tribunaux de France , & le corps de Mrs. les Avocats au Parlement
ens François, Italiens, Espagnols &c. Par le prémier Parlement de France . Par les écrivains les plus célébres, & dont
les génies les plus rares, & qui feront à jamais, l’honneur de la France . Enfin, par les raisons mêmes, dont les partisans
57 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66
eur départ. La mémoire de ces trois Italiens sera toujours fameuse en France . L’Opéra-Sérieux qui leur permit de monter sur so
de Vadé, est le prémier Drâme-Bouffon que l’on ait mîs en musique en France . Les Aveux indiscrets le suivit bientôt. Ces deux
tre M*** ! si j’oubliais de t’accorder les éloges qui te sont dus, la France jetterait un cri d’indignation ; elle m’accuserai
par la joie qu’il eut d’être honnoré du titre de second Théâtre de la France , & de s’assurer chaque jour qu’il en est le p
58 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
portance de leur rétablissement sur des bases qui puissent relever en France leur ancienne et véritable splendeur. Ecrire to
lorsqu’à l’époque mémorable où le culte public venait de recouvrer en France une partie de son ancienne splendeur, elle feigna
tale à tant de victimes de l’anarchie, ne suffisent-elles donc pas en France pour nous éclairer sur le danger d’arrêter le cou
ire » ;7 qui, enfin, a ramené dans le port le vaisseau de l’église de France , que dix ans d’orages et de tempêtes avaient rete
elquefois de la débauche ou de la prostitution, qu’on s’occuperait en France du soin si important de soulager la misère publiq
nières, qui jadis faisaient l’espoir et la consolation de l’église de France . En voyant refleurir ces tendres arbrisseaux dont
, reçois ici l’effusion de nos cœurs ; reçois les vœux de l’église de France qui t’engendra à Jésus-Christ, et qui de loin t’e
esse des temps modernes, et qui, en particulier, fait la gloire de la France chrétienne”. Puisque, comme le remarque le même o
d’y réunir des sujets en assez grand nombre, pour mettre l’église de France à l’abri de toute inquiétude sur ce point importa
ous ses ministres ne sauraient y aspirer également. Quel sera donc en France le sort du Clergé ? S’il est toujours pauvre et m
: « Chez nos dévots aïeux le théâtre abhorré, Fut longtemps dans la France un plaisir ignoré. » Grâces à la fureur qui nou
côté de celle de Newton et près du tombeau des rois ; que Molière, en France , n’ait pu obtenir dans l’église tout l’éclat des
nsidérations aussi puissantes démontrent seules combien il importe en France de ramener le théâtre au véritable but de son ins
si le peuple, attaché aux grands intérêts de sa religion, arrêtait en France le cours de ces éternelles et coupables déclamati
reux de réveiller cette fureur des duels qui, si longtemps, désola la France éplorée, d’accréditer sur la scène ce préjugé bar
p souvent, et ce ne serait peut-être pas à tort qu’on l’accuserait en France d’avoir, à la longue, préparé plus d’un de ces tr
nges que la comédie du dernier âge ne rougit pas de leur présenter en France . Mais d’où vient ce désordre ? Il prend évidemmen
onorablement cette carrière. Disséminés dans toutes les parties de la France , et même dans les cours étrangères, ceux qui ont
doute, il est temps de faire cesser ce scandale qui nous déshonore en France , et de purger le théâtre de ces productions frivo
et l’illustre auteur de Phèdre, a-t-il jamais craint qu’on privât la France du plaisir d’entendre et d’admirer le fameux réci
s au succès des jeux de la scène, et qu’elle ne puisse se soutenir en France sans le dangereux prestige qu’elles y entretienne
aiment illustrée. Aussi fière qu’Athènes de ses fameux tragiques, la France pourra donc compter encore d’autres Sophocle, de
s’égarer, avec l’un des plus grands sceptiques44 dont la religion en France ait eu à déplorer les coupables erreurs, ne voir
’autorité des lois. Comme nous l’avons déjà fait depuis nous-mêmes en France , après l’expulsion de ses rois, elle y choisissai
nt leur réputation. » Dans ces jours de deuil et de calamité pour la France opprimée, n’avons-nous pas vu dans le sanctuaire
génie restaurateur qui plane maintenant sur toutes les parties de la France régénérée, nous en offrait depuis longtemps le do
e jurisconsulte les seuls objets à fixer ! mais le droit commun de la France n’était pas pour lui moins utile à méditer profon
rydayne, l’un des plus éloquents missionnaires dont peut s’honorer la France . Je l’ai vu : Massillon lui-même en fut témoin 
ans le cours de l’administration de la justice. De l’aveu de toute la France , que je ne crains pas d’en appeler à témoin, le s
59 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Conclusions générales. » pp. 371-378
oisième âge ne se sont rencontrés dans cette catégorie ; Le clergé de France est d’autant moins fondé à frapper les comédiens
des cardinaux qui avaient institué des théâtres tant en Italie qu’en France  ; on a vu un abbé, directeur de notre Opéra à Par
60 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
s délices, peu s’en faut que l’on y sois tenté d’oublier, ainsi qu’en France , tous les autres Spectacles. Si l’on ne voit pas
é la naissance du Spectacle moderne, a prévu combien il charmerait la France . Voici ses propres paroles. « Le retranchement qu
ne. On dirait que le goût pour la Musique Italienne est devenu en France une maladie épidémique, de laquelle personne ne p
péra-Bouffon. Les hommes de génie qui font le plus d’honneur à la France , sont aussi de zélés partisans du Théâtre Italien
ore plus sensible. Ses progrès actuels pourraient bien occasionner en France la destruction totale des Belles-Lettres. Si la p
61 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
s troupes, qu’il menoit brutalement à la boucherie ; des Maréchaux de France , qu’on pourroit employer après lui, sur le choix
de Moliere qui proposoit au Ministre de mettre toutes les côtes de la France en ports de mer. Ceseroit une espece de vers tech
t dans un nouveau Théatre François. C’est de mettre notre histoire de France en comédie. On en conclurra peut-être que l’histo
’agrément, qu’il y a répandu. Ce mérite est tout à lui. L’histoire de France lui a fait voir plusieurs évenemens tragiques &am
brillante. Il n’est pas fait pour être sur la scène, ni l’Histoire de France pour être racontée sur le Théâtre sous l’habit d’
raison des Rois est dûe à leur soutien. Je vois les mêmes nœuds de la France & ses fils, Hors du terme commun leur montrer
ce, & y maintenant l’ordre. Est-ce-là être d’intelligence avec la France  ? Edouard savoit bon gré à Eustache de s’être opp
vés à la Tour de Londres, dont l’extrait authentique a été apporté en France par ordre du Roi : Anecdote singuliere dont Melpo
es, mémoires & registres qu’ils avoient trouvé dans les Villes de France . On les a souvent priés de rendre ces papiers, qu
taines, lettre 341. Le sieur Thomas Carte, Ecrivain Anglois, connu en France sous le nom de Philips, donna en deux volumes in
un homme ordinaire qui s’accommode au tems, & sert tour-à-tour la France & l’Angleterre. Ce n’est point un crime de cé
On joue aujourd’hui à Vienne comme à Paris. Le délire théatral de la France n’a jamais eu ces intervalles lucides. A quelque
e petite piece dont le sujet est quelque intrigue amoureuse, comme en France , Par-tout le Théatre, même malgré la modestie &am
62 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48
est l’Auteur, après l’expérience de tant de funestes chutes. Toute la France a l’obligation à feu Monsieur le Cardinal de Rich
qu’aux Eclipses et aux Comètes : parce que c’est une chose inouïe en France de jouer la Religion sur un Théâtre, et Molière a
, ni celle de l’Église : l’Italien a des vices et des libertés que la France ignore, et ce Royaume très Chrétien a cet avantag
jouer des Pièces ridicules, et que Monsieur le Légat ne soit venu en France , que pour leur donner son approbationf. Je n’ai p
e nos Pères. Sa Majesté ne s’est pas contentée de donner la paix à la France , elle a voulu songer à son salut, et réformer son
’elle tire continuellement à sa fin. La fureur du Duel qui ôtait à la France son principal appui, et qui l’affaiblissait tous
63 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
en l’Angleterre ne se seroit pas permise, s’il eût aimé la vérité. En France , il est vrai, être enterré à Saint-Denis parmi no
résentation, en traités parfaits de morale. Des hommes l’ont tenté en France dans les éloges scandaleux & couronnés de Mol
rêves pieux ? Si c’est ainsi qu’elle pense ; c’est une belle ame. En France la nuit est le temps des plaisirs & des vices
année son image dans des rues. Les excès de la Ligue produisirent en France quelque chose d’approchant : pour s’en éloigner o
ote portent le nom d’une muse. L’Etat y gagneroit : aulieu d’aller en France prendre le goût de la parure, ou en faire venir à
à Londres. La balance du commerce des modes, qui panche du côté de la France , inclineroit de notre côté ; l’anglomanie qui vie
Il est vrai que ne trouvant pas ou n’osant prendre dans l’Histoire de France des sujets qui ouvrissent à sa verve une carriere
e horrible qui fait frémir l’humanité ? On ne la souffriroit point en France , & sans doute on l’a proscrite en Angleterre,
front fait au créateur du théatre anglois a été souvent renouvellé en France  : Corneille, Quinault, Lulli, Racine, &c. ont
bellir des miracles de l’art ! Les pieces enchantées sont communes en France  ; l’Opéra n’est qu’un enchantement où tout est su
64 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
r, et de citer l’un des plus grands et des plus habiles Magistrats de France , dans un ouvrage célèbre, où il explique toute la
approuver les pièces ou les rejeter. Ces questions n’ont pas lieu en France  ; l’autorité royale a toujours réglé depuis plus
t se partagea entre Henri V, Roi d’Angleterre, et Charles, Dauphin de France . La Basoche se partagea sans doute aussi, car se
ontre Jeanne, qui tenait pour Urbain son compétiteur, et par toute la France , qui s’était déclarée pour Clément. Les Basochien
dans l’inaction au sujet du livre pernicieux intitulé, Liberté de la France contre le pouvoir arbitraire de l’excommunication
ndre dans le sanctuaire de la religion qu’elle professe, celle que la France lui défère ». Il y a plus. « La nation et la reli
s états du Pape, par rapport aux Comédiens, aux usages de l’Eglise de France à leur égard, qu’on impute au pouvoir indiscret d
65 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9
[Introduction] Le goût des Spectacles est devenu dominant en France  : l’Italie et l’Angleterre l’adoptent, l’Espagne
ie fut toujours jouée, elle l’est partout. Je dis encore que toute la France est enthousiasmée des spectacles : « Totam hodie
s, les succès, les revers de chaque pièce ; on en présente à toute la France de longs morceaux avec les noms fameux de Valère
66 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
est une action naturelle, qui n’est ni nouvelle ni particuliere à la France , quoiqu’elle y soit plus commune qu’ailleurs, &am
la place du burlesque, & ne vaut pas mieux : c’est l’ordinaire en France , les goûts forment le langage, les conversations
ans des complimens & des airs de respect, qui sont le style de la France . Cette décence superficielle, & de convention
propres. La politesse des derniers siécles, & la galanterie de la France y ajoutent une supériorité ; une sorte d’empire q
re que plus libres, & plus hardies ; & dans les païs comme la France , où la politesse, la mode, ou plutôt la foiblesse
x, donnent en peu de mots, le caractère des habitans des Provinces de France  ; l’abrégé de l’histoire de plusieurs Rois, enfin
atre ne joue un grand rôle, & avec raison, puisque aujourd’hui en France le théatre est la moitié de la vie. Dans des vers
de fantaisie. 6. La fievre est de tous les païs, en Amérique comme en France  : elle est de tous les tems. Voltaire n’est ni Me
que le Qunquina, & en Amérique on a besoin du Quinquina comme en France  ; avant sa découverte, Galien, Celse savoient gué
67 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
ux, d’ailleurs, qu’en Italie, les spectacles soient plus permis qu’en France . Mal-à-propos associe-t-on les italiens aux anglo
rs villes. Il y est même beaucoup moins répandu & fréquenté qu’en France , où chaque bourgade croit du bel air de jouer la
nser qu’elle la donne en la jouant. Il a été fait, en Italie comme en France , de bons livres contre les spectacles. Les statut
es de Benoît XIV, &c. Cependant, on fréquente, en Italie comme en France , le théâtre, malgré la loi & la conscience pa
68 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VI. Les obstacles qu’on peut rencontrer pour parvenir à la Réformation du Théâtre. » pp. 59-68
s exemples. Du temps de l’Empereur Charlemagne, plusieurs Conciles en France voulurent arrêter le cours des Jeux scandaleux qu
s’amuse à jouer la Comédie. La passion pour le Théâtre va si loin en France , que les mères les plus austères, celles qui évit
69 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
; devoirs des gens de Lettres, Tome a, Page 260 Adélaïde (Madame) de France . Actes mémorables de zele pour la Religion, &
ans de Province, b, 315 Aguesseau (Henri-François d’), Chancelier de France . Son éloignement des Spectacles dans l’âge le plu
s Spectacles, 231. Son éloge de M. le Prince Pamphili Doria, Nonce en France , 238. Ce qu’il pensoit de la place de Souverain P
Son sentiment sur l’utilité attribuée aux Spectacles, 293 Clergé de France . Avertissemens de ses assemblées de 1770 & 17
amatique, 560 Doria (M. le Prince Pamphili), Nonce du Saint Siege en France . Idée des vertus de ce Prélat, b, 238 Doria (Pau
a, 226. Ce qu’il pensoit de Plutarque, b, 467 Henriette (Madame) de France . Son jugement sur les Spectacles, & sa condui
Incrédulité. Ses causes & ses effets, a, 130-146. Ses progrès en France , b, 516. Moyens proposés par M. de Beauvais, Evêq
s XV. Notices relatives à la vie de ce Roi, a, 339 Louis, Dauphin de France , pere de Louis XVI. Preuve des sentimens admirabl
ne de France. Démonstrations de la joie des François à son arrivée en France . b, 168 Marie-Thérese, Reine de Hongrie. Notice
té pour la conservation des Empires, b, 434, 440. Leur déréglement en France dans le dix-huitieme siecle, a, 143 ; b, 338-340,
Anecdotes honorables à sa mémoire, a, 318 Moreau, Historiographe de France . Réflexion relative à la publication du premier t
s Mœurs. Villiers (l’Abbé de), Auteur de la vie de Louis, Dauphin de France , Pere de Louis XVI, b, 170 Villiers (Pierre de),
70 (1804) De l’influence du théâtre « PREFACE. » pp. -
rempli l’Univers du bruit de leurs heureux succès, et ont fait de la France le berceau comme le séjour ordinaire de la vérita
ritable éloquence. Passant ensuite à l’influence réelle du théâtre en France , et le considérant particulièrement aux époques d
71 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67
entre ses mains une Brochure qui concerne la réclamation du Clergé de France  ; cette piéce que je n’ai point lûe, qui vraisemb
nsulte ? La collection de Gratien, sans être généralement adoptée en France , ne laisse pas d’y être respecté : il ne faut pas
r prétendu de leur Excommunication, est fort maltraité ; le Clergé de France , surtout les Auteurs de la réclamation, n’ont pas
de la Comédie Françoise, dès l’année 14021 ; il s’étoit introduit en France , parmi les Confreres de la Passion, une sorte de
in ; on ne peut, selon lui, (p. 14) être citoyen sans être fidéle, en France où la seule Religion Catholique est soufferte ; &
72 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
e porte-enseigne jouent devant le parlement, et MM. les trésoriers de France  ; devant la chapelle de corpus domini où se trouv
masse de justice fleurdelisée d’or ; « 50. Les trésoriers généraux de France  ; « 51. La sénéchaussée ; « 52. La maréchaussée. 
ts mystères, en disant dans son Abrégé chronologique de l’histoire de France u : « Non, ce n’était point la profanation de la
-4°, p. 511. « Nous allons voir maintenant dans la ville de Mâcon en France , les jésuites peu satisfaits de simples paroles e
onnons les jésuites pour rentrer dans les cérémonies que le clergé de France pratiquait dans presque l’universalité de ses dio
Dagobert Ier, roi de France, accorda en 631 à S. Ouen, chancelier de France et aussi archevêque de Rouen, le privilège et aut
e et romaine. Je dis universel, parce que ce n’était pas seulement en France que le clergé catholique mêlait des sujets profan
mpagnée d’une pieuse farce pareille à celles que l’on représentait en France dans l’enfance de notre théâtre. On dresse des th
é du concile de Tolède, tenu en 633. Plusieurs prélats de l’Eglise de France firent également leur possible, pour les abolir.
laire que l’université de Paris écrivit aux prélats et aux églises de France , en 1444, porte que dans le temps même de la célé
passe sur nos théâtres, ont cependant été pratiquées par le clergé de France , au-delà de quatre cents ans, car elles se prolon
variantes, parce qu’elle se chantait différemment dans les églises de France  ; car ces différences sont trop considérables et
dus à sa grandeur, assignés sur la défaite et ruine des ennemis de la France , desquels lui permettons se payer par ses mains,
NDE] Charles-Jean-François Hénault, Nouvel Abrégé de l’Histoire de la France , 1749. v. [NDE] Pierre-Joseph de Haitze (1656-17
73 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
l n’aurait d’autre droit à notre estime que celui de charmer toute la France , & de nous amuser agréablement, c’en serait a
une occupation digne des honnêtes-gens, ôtez la tache qui flétrit, en France seulement ceux qui s’y consacrent par état. Les C
vrages qu’ils représentent. Que peut-on imaginer de plus absurde ? En France on élève jusques aux nues, on chérit, on révère c
74 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »
r abolir les Spectacles, 234. Son Traité contre la Comédie imprimé en France , 302 Chœur, ce qu’il doit faire dans la Comédie,
Clercs, on leur défend le métier de Bateleur, 224. 228. 241 Clergé de France , défend dans l’Assemblée de Melun de jouer des Co
dans les Places publiques, 110. Les Comédiens apportent les vices en France , 220. Seulement tolérés par l’Eglise comme les Pé
75 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
proches, lui en marqua sa reconnoissance, & l’invita à revenir en France  : ce qu’elle désiroit le plus. Sa grossesse lui s
t bien à Paris balancer ceux du Parnasse. C’étoit jouer la comédie en France & en Westphalie. Le Congrès de Munster &
une forme de justice, le Duc & le Cardinal de Guise, idoles de la France . Louis XIV. étoit un jeune Prince à qui on n’avoi
’avoit invitée de le seconder, pour rétablir l’ordre & la paix en France  ; sans quoi on auroit une guerre civile qui le dé
e la Provence : par des voies détournées : elles firent le tour de la France avant de parvenir à l’Altesse fugitive. Attende
aisoit des traités avec eux, composoit des manifestes, en innodoit la France , contre le Roi, la Reine, le Duc d’Orléans, le Ca
porté les lys sur la tête, (je ne sai ce que c’est) & donné à la France des héros & des héroïnes, avoir eu tous les d
i. Deux autres acteurs sortirent des coulisses. Le Cardinal revint en France & les beaux yeux de la Duchesse de Chatillon
lâcha les écluses, & les eaux de la mer les repousserent jusqu’en France . Quoi, mon cher Fils ! n’a-t-il pas eu un seul m
profession de Mad. de la Valliere, prodige de pénitence que toute la France admira. La vie de la Princesse n’est plus qu’un t
76 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
cents servantes, & des milliers dans les autres Villes. Jamais la France n’en eut autant que le Pérou. Comment les Adversa
y ont une galanterie aisée. Les propositions qu’on n’oseroit faire en France ne déplaisent point au Pérou. Les coquettes sont
ue la Perse, l’Inde, la Chine, le Japon, cent fois plus vastes que la France , ne se rejouissent pas moins, ne font pas paroîtr
, & autres personnages de la comédie italienne, alors nouvelle en France . C’est une espece de longue comédie qui n’est poi
’on tourne en ridicule ; c’est une satyre des trois Cours de Rome, de France & d’Espagne. Puis entre l’innocence, c’est un
e marcher le monde droit . Les Papes sont horriblement maltraités. La France est le pays des orages & de la frivolité : n
édicateurs ; pour l’éloquence du corps, nous ne sommes que quatre en France , qui jouent bien , disoit-il. Il n’avois pas tort
eurs royaux aux Actrices, on les enterre dans le tombeau des Rois. En France on leur bâtit des maisons, les grands Seigneurs é
77 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
onné au roi & à la reine d’Angleterre fugitifs, à leur arrivée en France  : ce qu’il appelle, exercer galamment l’hospital
res, ambassadeurs, conseillers d’état, généraux d’armée, maréchaux de France , ducs, duchesses, dames du palais, intendans, évê
Italie, l’Allemagne ont les leurs. Il falloit, ou ne pas sortir de la France , ou ne pas montrer de la partialité pour la seule
sé au théatre, même pendant sa piece. On n’a pas cette délicatesse en France  : un actrice est à côté d’une princesse, & fo
Les comédiens ont repris leurs exercices. On n’est pas si délicat en France . Tous les jours les nobles, les gens de justice s
la Vie d’Henri IV en opéras bouffons, M Hénaut veut que l’Histoire de France soit partagée en drames, & le Sieur Gardel, p
ices. Notre savant l’y suit pas à pas. Il régna sur-tout à la cour de France , où Catherine de Médicis, plus actrice & plus
chacun à la mode du pays. Le théatre est aujourd’hui le soleil de la France , il répand sur la magistrature, qui est le plus s
78 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
& au contraire tous les Princes catholiques, sur-tout les Rois de France ont constamment défendu par leurs Ordonnances d’e
mpositeur ; ils s’observent aujourd’hui sur cet article. Le Clergé de France a toujours fait profession de le condamner &
; de Ministre d’un Prince étranger, (l’Evêque de Liege,) à la Cour de France , que Louis XVI a cru devoir dêfendre à tous ses S
ent fort peu d’Ecclesiastiques ; mais le Clergé Comédien fourmille en France , il est nombreux en Italie. Les génies de ses nat
occupation fort peu analogue à l’Office divin. Il y en a fort peu en France qui passent comme lui de la Scène au Chœur &
a entreprise, du Roland furieux de l’Arioste qu’on ne connoissoit en France que par des traductions : livres plus frivoles &a
nnée. La Camargo, l’une des plus célébres Danseuses qui ayent paru en France , sur-tout pour la force, la vivacité, la légéreté
un Pot-pourri qui n’a aucune liaison. Qu’on essaye pareille chose en France , qu’on prenne une Scêne de chaque Comédie de Moli
79 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114
talent dangereux. A la mort du Duc d’Orléans il obtînt son rappel en France , & on le laissa vivre & mourir tranquille
pour adjoint à l’Abbé Dubois, depuis Cardinal, chargé des affaires de France à la Cour de Londres, à qui il sut plaire. La res
, des Colins, des Yolands, ne fut pas toujours occupé des affaires de France & de la Philosophie d’Angleterre. Il y compos
de négliger cet article essentiel de leur gloire. L’Historiographe de France ne manquera pas sans doute à l’avenir de faire un
XIV, qui l’aimoit autant que Lulli, qu’il remplaça. C’étoit alors en France le dernier période de la science des sons. Il fut
e le Roi envoya à Siam pour convertir les Infidelles. A son retour en France , il renonce à sa vocation, & prend le parti d
80 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32
; dans toutes les campagnes, & embaument l’air. Sans sortir de la France , les Provençaux sont plus galans que les Flamands
herches prétend qu’un des grands maux que les Croisades ont fait à la France , c’est d’y avoir apporté la molesse, le luxe &
e qu’il n’a fait que croître, & qu’il est devenu sans remède ; la France auparavant modeste, simple, frugale, peut-être mê
fabliaux, leurs romans, leur poésie amoureuse & très-maussade. Le France avoit sans doute des jeux avant les Croisades, el
es spectacles, donna elle-même les plus scandaleux, & rapporta en France & en Angleterre le luxe & la galanterie a
elle fut aimée de Saladin, allumant par-tout le feu de la guerre ; en France pour se vanger de la jalousie de Louis, en Anglet
81 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
gne, d’où il se répandit dans toute l’Europe, & singulierement en France , où l’on vit depuis des troupes de Confrères qui
à Carthage, à Trente, elle ait fait fermer les théatres. Le Clergé de France n’approuve certainement ni l’Opéra, ni la Comédie
nt que la confusion des rangs & le mélange des sexes qui règne en France . Le fonds & le goût sont plus différens encor
mariage de l’Infante Marie-Therese avec Louis XIV, où l’on eût vû en France un monde infini. On ne vit à celui-ci que le Roi,
mal par des détachemens des troupes Françoises, car c’est toûjours en France que se font les recrues. Les Allemands ne sont ni
nformité ? est-ce là ce que M. du Belloy a voulu enseigner à toute la France  ? Le théatre est-il donc dans le plus honteux bar
82 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. » pp. 90-103
plaudissements ; Tous leurs soins ne vont qu'à complaire à la Cour de France et à la Ville de Paris, et leurs remerciements ne
'Epiphanie, de Pâques et de Pentecôte. Sidonius Apollinaris Évêque en France décrit les Jeux du Cirque qui furent donnés de so
83 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE V. De la protection spéciale sanctionnée par le Pape, accordée aux Comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle, et par l’autorité temporelle. » pp. 120-129
roit de reprocher à quelques prêtres fanatiques et ignorants, qui, en France , tourmentés par le désir de dominer, et pour se f
, tant auprès du gouvernement qu’auprès des membres du haut clergé de France , qui, se distinguant aujourd’hui par leurs lumièr
84 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
; occasionner une guerre. Barrau eut ordre de se retirer ; la Cour de France ne lui en fit pas de réproches ; peut-être ne lui
 ; il meprise les comédiens. Madame la Dauphine signala son entrée en France par les honneurs qu’lle fit au théatre. Elle donn
p; en jouent les rôles. Mais cette défense vint à contre tems pour la France  ; c’étoit le tems de la grande vogue de Moliere,
s troupes, & le rétablirent dans ses Etats. Henri chassé, vint en France , obtint un pareil secours, donna bataille à son f
-elle bien propre à les justifier ; mais fût-il un tyran, eroit on en France qu’il sois permis de détréner & de tuer les t
panégyriste. Dans le projet de M. de Belloy, de mettre l’histoire de France de M. Velli, en drames, devoit-il choisir un fait
mme de leur frere, & du meurtrier de leur Roi ? Plus de voyage en France , nulle troupe Françoise, plus de révolution ; le
85 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
’user des droits de la guerre, & des commodités du voisinage ? La France en guerre alors avec l’Espagne, levoit des contri
temps, enfant au premier acte, & barbon au dernier . En quoi la France est supérieure. Mais aussi il loue avec raison la
urs & la Religion ; en quoi l’Espagne l’emporte infiniment sur la France , ou les acteurs & les auteurs sont fort peu s
a donné une grande fête à l’occasion de la paix, aux ambassadeurs de France & de Russie ; &, pour la premiere fois de
auteur lui a donné de la vogue ; vraisemblablement elle échoueroit en France . Il est à souhaiter que le Théatre françois ne l’
comme Phedre, les horreurs de la calomnie, pour se venger. On dit en France que c’est la seule bonne tragédie italienne. Il e
une femme. Elle y rapporte tous les bruits publics, les nouvelles de France , de Flandres & de Hollande. Il en est de plai
86 (1715) La critique du théâtre anglais « APPROBATION. » p. 
ai cru que la lecture n’en serait ni moins utile ni moins agréable en France qu’elle l’a été en Angleterre. Fait à Paris ce 31
87 (1804) De l’influence du théâtre « [frontispice]  »
mportance de leur rétablissement surdes bases qui puissent relever en France leurancienne et véritable splendeur. ouvrage poli
88 (1643) La discipline des Eglises prétenduement réformées « [FRONTISPICE] »
[FRONTISPICE] La DISCIPLINE des EGLISES prétendues réformées de France , ou l'ordre par lequel elles sont conduites et
89 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
’est quelques tems après que les Tournois commencerent à s’établir en France , c’est-à-dire, comme plusieurs le prétendent, sou
u’ils ont duré. J’ose remarquer en passant, que si les Théologiens de France , qui voyoient les Princes & le Peuple si amou
muns ? On pourroit, au contraire, citer la Capitale d’une Province de France , du côté du Nord, où les bonnes mœurs se font rem
criléges des Iconoclastes. Quelques tems après, de l’établissement en France des jeux homicides des Tournois, qui ont duré jus
ens, de sa propre main. Doit-on, d’ailleurs, parmi les Théologiens de France , ne compter pour rien la protection marquée que l
90 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114
n’étoit pas nécessaire, la fête même en étoit une. Comme tout est en France affaire de mode, on fait pour le théatre ce qu’on
ez qui le metier de comédien, plus infâme & plus scandaleux qu’en France , s’il étoit possible, n’est exercé que par des fe
sement de la voute ; de la main droite elle soutenoit l’écusson de la France , avec une balance, & de la gauche celui de M.
te le sceptre de la Justice, jamais la Justice n’a porté les armes de France , encore moins d’un sujet, même Prince. Le Gouvern
Comte de Provence, Madame la Comtesse de Provence, des trois Dames de France , Madame Marie-Élizabeth, toute la Famille Royale 
91 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
de la vérité, il se débite régulierement chaque semaine dans toute la France , au vû & au sû de tout le monde, une gazette
ves, stupides, savans, &c. rien n’épargne, rien n’est épargné. La France est un grand théatre où tout joue la comédie. Auc
es futilités aussi dangereuses que méprisables sont des richesses, la France a adopté, traduit, copié tous les autres drames,
encore plusieurs volumes, sans compter tant de théatres des villes de France , dont les anecdotes, si on daignoit les recueilli
on daignoit les recueillir, feroient une suite immense. L’histoire de France n’a pas fourni tant de volumes à Mezeray. Enfin,
92 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
ffice, & comme le couronnement de la dévotion de la solemnité. En France les tableaux de Vénus, d’Adonis, du bain de Diane
r instruire & animer les Acteurs. Lorsque les Italiens vinrent en France , appelés par M. le Duc d’Orléans Régent, ils y ap
’impudicité & de l’impudence, & ces farces exécrables dont la France fait un dessert de cigue après la piece sérieuse,
des lieux n’en souffre aucune profanation. Il y en a eu long-temps on France de pareilles, qu’on jouoit d’abord à bonne intent
ute espérance de la posséder, se firent aussi Religieux. Il y a eu en France deux ou trois exemples moins éclatans d’Actrices
93 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Fautes. »
autes. Comme l’Autheur est dans une Ville nouvellement prise par la France  ; quelques fautes se sont glissées dans l’impress
94 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
s brefs qu’il écrivit, & ce que fit alors contre lui le Clergé de France  : risum teneatis amici  ? Aussi en raisonne-t-el
voit rien de si ridicule dans aucune langue ; on ne le connoît qu’en France , soit qu’on y croye les complimens sans conséquen
lte qu’inspire le Calvinisme, & qui a fait couler tant de sang en France , en Angleterre, en Hollande après de si grandes l
p; le commerce ; elle ne faisoit que de naître en Angleterre & en France où on n’avoit encore vu que les confrères de la p
omvel, il n’a jamais dogmatisé en Hollande, & il ne parut plus en France depuis qu’il eut levé le masque. Bese, Marot ses
& en usage sans conséquence. Cependant rien n’est plus commun en France & sur-tout au théatre & envers les person
95 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
& imitationem. Les hommes & les femmes entendoient encore en France , dans le sixieme siecle, la langue Latine ; mais
collection de formules, velut deliramenta reputabunt. On sçait qu’en France l’on continua de se servir du Latin dans les Loix
an qui parle le premier de l’institution fabuleuse des douze Pairs de France . Le Roman de Guillaume au court nez, est du neuvi
treizieme & quatorzieme siecles, & dans les extrémités de la France les plus opposées pour le climat. Les Provençaux,
e de la nature corrompue, qu’avec l’esprit poétique il se répandit en France un esprit de galanterie. Il y avoit en Provence l
bes, c’est leurs métiers. Il y a dans les Capitulaires des Rois de France une Ordonnance de Charlemagne de l’an 789, qui co
se : De nos dévots Aïeux le Théatre abhorré, Fut long-temps dans la France un plaisir ignoré ; De Pélerins, dit-on, une Trou
si vantée par Pasquier dans le huitieme Livre de ses Recherches de la France , a servi de fond & de cannevas à la Comédie i
sque effugienda prædicare debent. Tome I des Capitulaires des Rois de France , page 1170. 43. Histoire de France, par M. le Pr
me I des Capitulaires des Rois de France, page 1170. 43. Histoire de France , par M. le Président Hénault. 44. Ibid. 45. D
de l’Empereur Julien, page 28. 49. Dans son Abrégé de l’Histoire de France . 50. Elle a été insérée dans le XXXVe Tome des M
96 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
e faste & le luxe des Médicis, maison qui a fait tant de mal à la France & à l’Eglise, & a occasionné les plus gra
ce. Ces Papes avoient menagé l’alliance des Médicis avec la maison de France , qui fut pour elle un puissant appui. Qu’on ramas
enseur, qui lui fournit des troupes dans ses usurpations, l’attira en France , lui donna le duché de Valentinois, le maria, quo
plagiat, Machiavel ne s’en défendoit pas, on ne s’en défend gueres en France , Corneille & Moliere ont les plus grandes obl
97 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77
’une ingrate. Des causes qui empêchent la Pastorale de réussir en France . La principale cause du peu de réussite de no
Il est encore une autre raison qui l’empêche peut-être de faire en France autant de progrès qu’elle en pourra faire en Alle
les Drames champêtres seront long-tems à faire de certains progrès en France . Notre goût déterminé pour le léger, le vif, le b
98 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222
soupçonne de ne pas connaître les circonstances qui favorisèrent, en France , l’empiètement et l’usurpation de la puissance ec
se fut dotée de seigneuries temporelles, qui donnèrent aux évêques de France beaucoup de part dans les affaires de l’Etat. Ces
99 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. » pp. 2-17
spèce de correction jusqu’à présent. Suivant ce principe on a cru, en France , pouvoir conserver en partie et ajouter à notre T
nt eux qui, vers le milieu du siècle passé, les ont faites revivre en France  : ce qui fit sentir qu’ils avaient enfin connu la
100 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63
élève, à la douleur & à l’affliction ; qu’elle ne pense plus à la France , où le beau sexe jouit de la plus brillante desti
pareilles contradictions. Ce n’est pas tout : Nérestan parti pour la France depuis deux ans, y a recueilli la rançon de Zaïre
ons si le caractère du Soudan est mieux soutenu. Ce prince renvoie en France un esclave, absolument privé de toute ressource,
/ 364