iste dans un petit nombre de bons mots & de traits de bonté de ce
Prince
, qu’on entend répéter avec plaisir, parce qu’on a
r, pour occuper dans ces momens un grand Roi d’un misérable roman. Ce
Prince
, il est vrai, d’un caractere libertin, s’en amuso
on cœur ne prend aucun intérêt ? Le fait fût-il vrai, l’honneur de ce
Prince
ne permettoit pas de l’exposer sur le Théatre : u
est mauvais politique : Henri étoit plus prudent. On fait écrire à ce
Prince
, devant cette femme, plusieurs dépêches important
nnoblissement d’un bourgeois qui non-seulement n’a rien fait pour son
Prince
, mais qui vient d’être pris en combattant contre
fait partie de la fiction & du merveilleux ; mais, pour un grand
Prince
avec ses généraux, au moment de la bataille, ces
sa Partie de Chasse de Henri IV, a osé faire manger & chanter ce
Prince
sur le Théatre, avec les paysans, & l’a fait
s Janvier 1776, n’est qu’un tableau dramatique de la popularité de ce
Prince
. Ici l’auteur y fait entrer incidemment des carac
e les oranges en Provence, les châtaignes en Limousin : la qualité du
Prince
en fait tout le prix. Ce n’est pas un Roi qui s’a
i court écrire une autre promesse. Que le Ministre est grand ! que le
Prince
est petit ! Ce seul mot vaut tous ceux de Henri.
es, & d’édits bursaux portant exaction de mille petits droits. Ce
Prince
lui en envoya un jour jusqu’à vingt-cinq à la foi
stant & bon politique, voyoit que sa secte ne pourroit trouver de
Prince
plus favorable, que tous les concurrens d’Henri l
pense-t-on de faire paroître sur la Scène un ministre qui efface son
Prince
, à qui le Prince doit presque toute sa gloire ? S
ire paroître sur la Scène un ministre qui efface son Prince, à qui le
Prince
doit presque toute sa gloire ? Sulli avoit formé
es faits sont touchans & attendrissans, parce qu’ils regardent un
Prince
chéri : c’est-là tout son mérite ; l’auteur n’y e
ls se font un honneur de porter le nom, pour lui substituer Henri IV,
Prince
qui, à quelques traits de bonté près, mérite peu
notes historiques. Un manant, pour avoir l’honneur de souper avec ce
Prince
, instruit qu’il étoit venu incognito chez son voi
ur du Théatre, ni la décoration de l’érudition, ne font honneur ni au
Prince
dont on obscurcit la majesté, ni à l’auteur dont
e quelque chose de contraire à la droiture & à la franchise de ce
Prince
. Cette maxime, dolus an virtus quis in hoste req
le mérite de copiste, la met au-dessous des deux autres. La vie de ce
Prince
pleine de galanteries & d’aventures, de dégui
re, & dicte les bévues qui défigurent plus qu’elles n’honorent ce
Prince
. En voici quelques-unes. Ah ! c’est sur-tout, c’
ce que d’en faire valoir les chansons, comme le principal éloge de ce
Prince
. C’est sur-tout au Théatre. N’est-il pas ordinair
si la gloire étoit sur-tout établie sur les brouhaha du Théatre. Un
Prince
en effet qu’on vit souvent, sous le chaume obscur
Roi, & dans ses suites, à peine la bataille est-elle finie que ce
Prince
quitte l’armée & s’en va en Béarn voir sa maî
e, quand il verra l’inutilité de ses efforts. Jamais on n’a fait d’un
Prince
de portrait plus hideux. Si Henri IV. doit servir
e de Pau, capitale du Béarn, est la patrie de Henri IV : le nom de ce
Prince
est cher à ses concitoyens ; son berceau est cons
i, furent délivrés. De-là on alla jouer les pieces de théatre dont ce
Prince
est le sujet, la Partie de Chasse & la Batail
asse & la Bataille d’Ivri, très-appropriées au lieu, au temps, au
Prince
, qui avoit tant chassé dans ce pays, vêcu avec le
XIV, Louis XIII méritent d’en servir autant plus que Henri IV. Jamais
Prince
ne fut plus cher à son peuple que Louis XV : il a
le Barreau, le Théatre, les Académies, tout a été plein de ce nom. Ce
Prince
étoit naturellement bon, bon ami, bon père, bon m
. Ce Prince étoit naturellement bon, bon ami, bon père, bon mari, bon
Prince
. Pourquoi ne pas offrir à Louis XVI. ces exemples
bien moins grand. La justice est une qualité la plus nécessaire à un
Prince
: Louis. XIII. portoit & méritoit le nom de J
mon amitié, lorsqu’il en a le plus de besoin ? Les admirateurs de ce
Prince
auroient-ils le courage de lui donner de pareille
mme que le rapporteur de M. Fouquet. Bel éloge du Magistrat & du
Prince
! A qui fait-il plus d’honneur ? Sous Philippe d’
la parole & s’offrit. Les courtisans blamerent son imprudence. Le
Prince
s’en apperçut, & leur dit : J’aime mieux cet
ressant la parole à l’autre : Soyez sans crainte, vous vivez sous un
Prince
qui cherche à diminuer le nombre de ses ennemis &
elle guerre, où il périt plus de monde que Julien n’en fit mourir. Ce
Prince
n’imita pas Julien : il pardonna sans doute aux L
& de la faveur qu’accorde le public à tout ce qui peint ce grand
Prince
: ouvrages qui ne font que se répéter. Tout est m
d’hémistiches, & même des vers alexandrins que n’a jamais fait ce
Prince
, qui n’étoit pas poëte, & n’avoit jamais étud
emens. Ce n’est alors ni un in-promtu, ni un trait caractéristique du
Prince
, non-plus que le préambule des ordonnances, des l
abillés à la françoise, inventés par nos beaux esprits : étrangers au
Prince
élevé en Béarn avec des paysans, ne parlant que g
outenir la lecture, le langage, l’ortographe, la monotonie. Le nom du
Prince
, le fond de libertinage qui y regne, leur donnere
ses courses nocturnes, &c. ? Quelles idées nous donnent-ils d’un
Prince
qui se respecte si peu ? Ces termes de cuisine, c
qu’il disoit étoit juste, précis, obligeant, noble, digne d’un grand
Prince
: il semble faire la parodie de son grand-père. M
rsuivit la Princesse, se déguisa pour la voir & la surprendre. Le
Prince
, plus allarmé que jamais, fit semblant de vouloir
naissance de deux enfans ralentit sa passion, la mort la termina : le
Prince
& la Princesse de Condé revinrent à la Cour.
SIXIEME DISCOURS. Si le
Prince
peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peintu
l a déjà été traité par quelques autres ; Joint que voulant former un
Prince
, je suis obligé de lui marquer aussi bien ses exe
s spirituelle que la Peinture, et elle présume par cette raison qu’un
Prince
ne la doit pas mépriser : Car elle ne flatte pas
s’expose comme Néron au jugement que le peuple faisait de sa voix. Ce
Prince
ne fit jamais rien qui le déshonora davantage que
a guère moins fait de miracles avec sa voix qu’avec son épée. Mais ce
Prince
, comme a fort bien remarqué S. Augustin, ne chant
e ses Sujets, et à mettre une parfaite tranquillité dans son Etat. Le
Prince
imitera donc David ; s’il chante ce sera pour lou
rve l’Astrologie pour nous persuader son utilité, je n’ai point vu de
Prince
pieux qui l’ait estimée. On sait bien qu’elle est
t au plus corriger des ridicules, mais jamais guérir des passions. Ce
Prince
aima toujours et favorisa ouvertement le théâtre,
abylone : « Il ne garda pas longtemps, dit-il, la réputation d’un bon
Prince
; il donna des fêtes plus longues que la loi ne l
ent ce même homme qui dans le siècle de Louis XIV fait un mérite à ce
Prince
d’avoir favorisé le théâtre, d’y avoir lui-même p
ngulier. L’infamie des Comédiens était si constamment établie, que ce
Prince
, fou du théâtre jusqu’à s’y montrer parmi les Act
randes qualités. Néron, élève de Burrus et de Sénèque, fut d’abord un
Prince
accompli, pendant les cinq premières années de so
autre poids que Boursault, dans un fort bon livre, l’Institution d’un
Prince
(Tom. 3. C. 13, art. 6. n. 38.). « Le Prince qui
ivre, l’Institution d’un Prince (Tom. 3. C. 13, art. 6. n. 38.). « Le
Prince
qui fréquente le théâtre, dit-il, n’est bientôt p
re inspire l’effroi, il prend le soin du bonheur de la terre, etc. Ce
Prince
avait les faiblesses des Empereurs Romains, il ai
st la contagion de l’exemple et la folie de l’ambition : « Tout petit
Prince
a des Ambassadeurs, tout Marquis veut avoir des P
tonne qu’on n’ait fait des comédies du Prince Comédien et du Comédien
Prince
, comme on en a fait du Bourgeois Gentilhomme, et
comme lui ne fait que changer d’habit, pour être tantôt valet, tantôt
Prince
, ne le céderait pas au Mufti. Comme la Cour donne
r au nouveau maître. Elle se trompait, la gravité philosophique de ce
Prince
, dont toute la vie fut une comédie perpétuelle, n
’homme le plus frivole, en voici un trait. Il étoit en guerre avec un
Prince
voisin, un jour on vint lui dire que son ennemi é
e vice rend petit ! Que le faste de la grandeur est peu de chose ! Ce
Prince
n’étoit point délicat, ni sur l’âge, il épousa à
it ; elle fut traitée comme elle avoit fait traiter sa rivale, par un
Prince
qui ne connoissoit de regle que son libertinage.
ie. On en fit de même à son fils légitime, le Prince de Vaudemont. Ce
Prince
vint à Paris conclure quelque traité avec Louis X
l le prioit de se retirer. Cependant après la prise de Besançon où ce
Prince
avoit combattu, étant venu visiter Louis XIV, il
repentit, & refusa d’exécuter son traité. Il fut dépossédé par un
Prince
plus puissant que lui, qui ne pardonnoit pas aisé
nsier, qui en fut si piquée, qu’elle ne voulut plus de ce mariage. Le
Prince
perdit tous les deux. Autre folie de l’amour. Qua
te, & n’eut rien de plus pressé que de leur donner la comédie. Le
Prince
l’emporta sur le Prelat, le profane sur le sacré
ié les Mémoires qu’il a vraisemblablement composés. Il pretend que ce
Prince
est élevé dans le Ciel à la plus grande gloire :
ans tous les temps ses zélés défenseurs. Je vois dans ces mémoires ce
Prince
donner des marques fréquentes de religion, entend
ffoiblissoit si fort l’Espagne, en donnant des secours effectifs à un
Prince
qui l’avoit si fort avancée. On peut voir ses mém
une avanture du Duc de Lorraine, qui le caractérise parfaitement. Ce
Prince
, sorti des prisons de Tolede à la paix des Pyrené
en revinrent comme ils étoiens venus, aussi foux l’un que l’autre. Le
Prince
dit l’Écrivain, étoit de mon humeur sur le chapi
ocres impressions. Dans toutes les piéces tendres on voit toujours un
Prince
aimé, & qui rencontre des obstacles à son bon
n Prince aimé, & qui rencontre des obstacles à son bonheur, ou un
Prince
qui n’est pas aimé, & qui se resout à tout po
llant à une piéce nouvelle, ne pût se parler ainsi. « Je vais voir un
Prince
malheureux en amour, & qui ménacé de la perte
rsonnes de son rang, de sacrifier leurs desirs aux raisons d’Etat. Le
Prince
, s’il est victorieux, sera couronné ; s’il ne l’e
s les spectateurs. Car qui n’a pas aimé ? Quoiqu’on ne soit ni Roi ni
Prince
, ceux-ci n’ont pas une autre maniere d’aimer. Il
rsaire de la naissance du Roi de Prusse. Un Jésuite fit l’éloge de ce
Prince
, de ses grandes qualités héroïques & chrétien
ité, comme le sel, le tabac qui se vendent exclusivement au profit du
Prince
; mais encore dans les choses de pur plaisir, com
isoit beaucoup étudier son élève, ce qui ne plaisoit guère à ce jeune
Prince
, à ses menins & aux Dames de la Cour ; sa rég
un jour que Louis XIV lui demandoit son sentiment sur une pièce où ce
Prince
étoit fort loué. Votre Majesté , lui dit-il, mér
il détestoit ; ses soins à écarter les dangers & à en dégoûter ce
Prince
, n’empêchèrent pas, tant le poison est grand, qu’
ne furent jamais ses partisans, & on fait que feu M. le Dauphin,
Prince
d’une vertu éminente, ne s’y prêtoit qu’à regret.
e, a été celui de Madame de Maintenon, espèce de Mentor de Louis XIV.
Prince
le plus despotique, qu’elle dirigeoit à son gré p
planta sa maîtresse, la fit retirer de la Cour, & devint femme du
Prince
, le rendit pieux, & lui fit fonder la fameuse
an inspira ce goût au Roi, elle n’eut point de peine à y réussir ; ce
Prince
galant & magnifique voulut par-tout montrer s
belles. Cette fête déplut au Roi & mit obstacle à l’avancement du
Prince
; un esprit livré a ces folies est-il capable de
eté tout le vaste terrein de l’Hôtel de Condé, inutile au logement du
Prince
, il y fait bâtir un hôtel magnifique pour la comé
point d’apparence que la comédie soit jamais, sous la protection d’un
Prince
dont les ancêtres furent les plus grands ennemis.
rands ennemis. Qui ignore que dans le siècle passé Armand de Bourbon,
Prince
aussi distingué par ses vertus & ses lumières
nconsolable de n’avoir pas l’honneur d’être logée dans la maison d’un
Prince
du sang, & quel Prince ? Le grand Condé, &
l’honneur d’être logée dans la maison d’un Prince du sang, & quel
Prince
? Le grand Condé, & d’être ainsi couvert de l
emmena son épouse en Flandres pour la soustraire aux poursuites d’un
Prince
que tous les maris redoutoient, que toutes les fe
carrosse, & s’enfuit avec sa belle-fille ; quatre jours après le
Prince
enleva sa femme & l’emmena à Bruxelles. Le vi
cieux à la société, sur-tout d’en tenir banque, sont si permis que le
Prince
en fait trafic, & moyennant une femme convenu
a Suède, l’autre de la Pologne, que par dévotion ; il est vrai que le
Prince
fut incomparablement plus religieux, plus décent,
beau Festin de Pierre, & qui feroit rire une pierre, &c. Ce
Prince
devoit au public, & se devoit à lui-même de n
pe, Disant, notre los abattu S’écoulait ainsi comme l’onde ; Quand ce
Prince
, l’honneur du monde, L’a relevé par sa vertu. Pr
onde ; Quand ce Prince, l’honneur du monde, L’a relevé par sa vertu.
Prince
des Muses la lumière, Quelle ira de nous la premi
Qu’on a vu briller de sagesses Aux feux divins de ton bel œil. Grand
Prince
qui sais toute chose, Si quelques fois tu te prop
tolérer toutes les religions, qui toutes leurs sont indifférentes. Ce
Prince
a pourtant peu gagné dans l’empire de la philosop
encore paru. Comme le goût du comique n’est pas moins héréditaire. Ce
Prince
d’une taille médiocre étoit environné des gardes
e la décoration à chaque acte. Je ne sai qui est le plus étonnant, un
Prince
si peu fidele à ses engagemens, ou des Princes as
ent qu’à montrer la mauvaise foi. Page 40. Quelle petitesse dans ce
Prince
! faire semblant de vouloir ce qu’il ne veut pas,
. Cette fourberie soi périr des milliers d’hommes, & deshonore le
Prince
. Nous parlons ailleurs de cette Dame, que nous
fit répandre, ni moins comique par les rôles qu’y joua lâ Prusse. Ce
Prince
toujours semblable à lui-même, d’abord lié avec A
ontre Auguste, avec la France contre l’Empereur contre la France : ce
Prince
étoit de tous les partis & n’étoit d’aucun ;
uise le pays par ses contributions, qu’il perçoit tous les revenus du
Prince
, qu’il fait des levées de troupes, se sert des ar
unis au Roi contre tous ses ennemis, & que le Grand Maître seroit
Prince
& Conseiller d’Etat, assis à la gauche du Roi
est permis. Il ne faut pourtant pas afficher l’impiété, mais agir en
Prince
. Chaque Etat a sa religion ; ce sont des minuties
leur systême de religion propre à leur agrandissement. Ce seroit à un
Prince
le comble de la folie de s’attacher à ces petites
s premieres matinées ont expliquées au neveu, héritier présomtif d’un
Prince
philosophe, dont la philosophie consiste à se jou
ibre sur l’Océan, personne n’ose s’y montrer sans leur permission. Un
Prince
ne doit jamais se montrer que du bon côté ? Avant
de nous. J’aime la bonne chere, les liqueurs, & l’on me croit le
Prince
le plus sobre. Je suis tel en public, mes petits
la flatterie, l’artifice, sont bassement mis en œuvre pour tromper le
Prince
, lui faire garder le diadème qu’il a envie de qui
at, etc. » Et son complice, qui ne médite pas moins la mort de son
Prince
, lui dit : « Oui, j’accorde qu’Auguste a droit
nicide que Cinna en parlant à Auguste de son propre père, sans que le
Prince
ni personne dans la pièce le contredise ? « Cé
Les conjurés sont si furieux qu’ils ne peuvent entendre nommer le
Prince
: « Plût aux Dieux que vous-même eussiez vu de
des hommes, Le nom de parricide ou de libérateur. Et sur celui de
Prince
ou d’un usurpateur, Du succès qu’on obtient con
nçât que le Pape peut délier les sujets du serment de fidélité à leur
Prince
? est-il plus permis de faire serment de le tuer
tère le souffrir, la Magistrature le tolérer, une Nation fidèle à son
Prince
y applaudir ? L’Académie Française vient d’approu
issance Mérite que l’erreur arrache l’innocence. Donnez l’aveu du
Prince
à sa mort qu’on apprête, Et ne dédaignez pas d’
ites ? Lisons, et jugeons. Voici comment s’expliquent dans Bajazet un
Prince
du sang, un premier Ministre, une Sultane favorit
font manquer : folies fades, ridicules et sans vraisemblance dans un
Prince
qui ne se fait point de scrupule d’envahir le trô
ela il ne reste dans l’esprit des spectateurs que de la pitié pour le
Prince
imbécile qui manque la couronne, de l’estime pour
le fameux réservoir de Montezumax, dans l’histoire du Mexique, où ce
Prince
nourrissait de chair humaine, une multitude de cr
ouvait-il être placé décemment à la tête de tant d’horreurs ? Mais le
Prince
vient d’accepter la dédicace du Siège de Calais,
e qu’on y débite. On n’y parle que de fidélité et de dévouement à son
Prince
, de courage pour soutenir son autorité, au prix d
nement monarchique, et la canonisation de la soumission absolue à son
Prince
légitime. Voilà ce que le gouvernement avec beauc
le goût de Voltaire, des exhortations à la fidélité qu’on doit à son
Prince
. « Si tu n’es qu’un Tyran, j’abhorre ta tendre
on d’un Etat ? Est-ce un crime d’entretenir des intelligences avec le
Prince
légitime, pour le faire remonter sur le trône ? L
. » Alzire est encore une conjuration brutalement exécutée par un
Prince
qui se jette en furieux sur le Vice-Roi du Pérou,
mauvais fruit. Il dit qu’il faudrait respecter Mahomet, s’il était né
Prince
légitime et avait bien gouverné ; mais un marchan
pateur, etc. Et n’est-ce pas la distinction du Tyran d’invasion et du
Prince
légitime ? Et que disent de plus les tyrannicides
ents les hommes même les plus raisonnables et les plus fidèles à leur
Prince
? u. [NDE] décréditer = discréditer. v. [NDE]
ire. On force la prison de Zaraès, on y massacre Iphis, au lieu de ce
Prince
, qui avoit ravagé l’Egypte pendant plusieurs anné
ger avec ce même poignard qu’il lui avoit surpris entre les mains. Ce
Prince
la croit toujours prête à exécuter ce dessein, &a
t ignoré, du moins il devoit savoir qu’Alzaïde avoit été promise à ce
Prince
. Il dit à cette infortunée : Je mourrai devant v
souffrir la bonne chère du Monarque qui les gouverne. Il faut que le
Prince
songe que ce désordre passe aisément de son Palai
: les bons conseils reconnaissent l’abstinence pour leur mère ; et un
Prince
qui ne mange que quand la nécessité l’y oblige, n
difficiles à régler : Car il semble que c’est en ces occasions que le
Prince
fait paraître sa Magnificence, qu’il divertit ses
ce sujet, sinon que la dépense n’y soit pas excessive, de peur que le
Prince
ne vende trop cher ces sortes de divertissements
présentent le plus beau caractère, & sont le plus bel éloge de ce
Prince
. On dit que Henri IV, se promenant à la campagne,
emment cet affront, dit des injures au parterre. Faute legere, que ce
Prince
cependant punit de l’éxil. Tous les Magistrats, e
étoit au bal le 11 mars, bien avant dans la nuit, elle accoucha d’un
Prince
, deux heures après le bal, le lendemain à quatre
oniana, Scaligeriana n’est qu’un recueil des bons mots attribués à ce
Prince
, objet de l’amour des Français par la honté de so
de la chasse. Ce sont les propos les plus bourgeois, auxquels le bon
Prince
étoit accoutumé, depuis son enfance. Tout se term
oujours décentes ; elles ne servent qu’à montrer les foiblesses de ce
Prince
, & à élever un nuage qu’on auroit pu lui épar
pour la retoucher, plaise au Ciel qu’il profite de ces sages avis. Le
Prince
de…… qui a joué tant de rôles dans la guerre de l
nner à corps perdu dans l’héroïsme des romans & des tragédies. Le
Prince
redemandant ce qu’il avoit donné, agissoit-il bie
es, voyant que la danseuse la Marville, la suplantoit dans le cœur du
Prince
, lui donna un duel ; elles se battirent, on les s
ès la Maupin se poignarda réellement sur le théatre, sous les yeux du
Prince
infidele, jouant le rôle de Didon, dans l’opéra d
mortelle, apparemment le coup étoit mesuré. Après ce coup d’éclat le
Prince
ne voulut plus qu’elle restât à Bruxelles, elle l
une Eglise austere, où tout inspire le chagrin & l’ennui. Un bon
Prince
, qui aime ses sujets, ne peut trop remedier à ce
bene semper olet, qui bene semper olet. Il peut même se faire que ce
Prince
effeminé, à qui vraisemblablement ses débauches p
parti prendre. Le désordre fut si grand, qu’il fallut y renoncer. Le
Prince
fut assez sage pour venir à pied & faire teni
e, je vous rendrai , dit-elle, le plus malheureux des hommes. Ce bon
Prince
baisse la tête, demande grace, & se retire. L
s plus hardies, l’autre par les artifices les plus obscurs ; un grand
Prince
couvert de gloire, jusqu’alors défenseur de l’Eta
le Cardinal de Guise, idoles de la France. Louis XIV. étoit un jeune
Prince
à qui on n’avoit rien à reprocher, & qui donn
éconciliation ne fut pas plus durable que la brouillerie : à peine le
Prince
est-il sorti de prison qu’il court en Flandres se
, chantant, s’embrassant. Jamais carnaval ne vit pareil charivari. Le
Prince
étoit Gouverneur de Bourges ; il quitta pourtant
e la nation, & ne se trompa pas. On continua à négocier, & le
Prince
alla se mettre à la tête des armées espagnoles en
rges. Elle descendit précipitamment du Carmel, & s’enfuit avec le
Prince
à Bordeaux, y souleva toute la ville, traita avec
mer & par terre. Les troupes royales occupoient la campagne ; le
Prince
& la Princesse alloient être pris. Celle-ci r
mais chez les Bénédictines, & bientôt s’enfuit d’un côté & le
Prince
de l’autre : il échappa déguisé, traversa tout le
zone ; nouvelle déclaration qui révoque la derniere, & déclare le
Prince
& la Princesse criminels ; le Parlement enreg
es, les Capucins & tous les ordres allerent en procession chez le
Prince
, & lui demanderent à genoux de rendre les arm
hez le Prince, & lui demanderent à genoux de rendre les armes. Le
Prince
fit semblant d’y être resolu, tandis qu’il presso
France & les beaux yeux de la Duchesse de Chatillon charmerent le
Prince
. C’étoient des rivaux dangereux pour la Princesse
de sa piété. Phénomene le plus singulier, unique dans le monde, qu’un
Prince
qui fait un livre contre la Comédie : mais démons
spectacles à la balance de la religion & de la vertu qu’un grand
Prince
qui en avoit été éperduement épris, & qui réu
n, d’après Mad. de Sévigné, qu’il donne pour garant de la vertu de ce
Prince
, rapporte un trait singulier, qui, à la vérité, n
le plus. Le caractere, les victoires, la défaite, la situation de ce
Prince
fugitif, en respirant la vengeance jusqu’à propos
u trois seigneurs, il va rendre visite & demander à déjeûner à ce
Prince
infortuné. Surpris à l’excès de la hardiesse, &am
lle introduisoit les dieux de la Fables qui louoient les vertus de ce
Prince
. La piece, qui est très-ingénieuse, finit ainsi :
son rang ! Il se seroit fait honneur à lui-même dans la personne d’un
Prince
dont il admiroit les grandes qualités : mais il v
a témérité. Le Czar , ajoute Voltaire qui a aussi écrit la vie de ce
Prince
, avoit les mêmes sentimens sur la religion &
erre dont nous avons parlé, voici une anecdote singuliere. Lorsque ce
Prince
si fameux en bien & en mal alla voir Madame d
ntime familiarité. Ces deux hommes sont à l’unisson des sentimens. Ce
Prince
à pris ce goût à Paris, où dans sa jeunesse il a
l’amateur du théatre. A qui des deux font-ils le plus d’honneur ? Ce
Prince
n’est pas moins entousiasmé de Moliere. C’est le
’un Roi Philosophe ? qui auroit assez peu de respect pour un si grand
Prince
, que de le soupçonner de passion & de calomoi
doit être ; le nœud de toutes les tragédies est la passion de quelque
Prince
, quelque conjuration formée contre lui : le dénou
ne peut trop louer la magnificence & les immenses profusions. Ce
Prince
, dit il, n’étoit grand qu’à la guerre, & trè
er, à y laisser applaudir, étoient bien au-dessous de la majesté d’un
Prince
si célebre. Je ne sai même si cette majesté grave
oin la tolérance. Ce genre d’erreur doit animer tout le zele d’un bon
Prince
; il doit punir les scélérats, même de la religio
ns leurs vastes Palais on chercheroit un jour Avant que de trouver le
Prince
avec sa Cour. Dix Hourets font leur meute, &
ivre est plein de cette doctrine impie & absurde. Mais comment ce
Prince
, ainsi que nous l’avons vu, blâme-t-il le théatre
ne doit jamais penser de Dieu qu’avec le plus profond respect. Aucun
Prince
ne souffriroit qu’on parlât de lui-même avec auta
son modele. Dans cette satyre infâme il attribue calomnieusement à ce
Prince
tous les crimes du monde, comme les Philippiques
ns Quinault avoit été plus applaudi sans intrigue, sans protection de
Prince
, & à trente ans il avoit composé beaucoup plu
es ; mais les Epitres dédicatoires, qui avancent que la Regence de ce
Prince
fut toujours paisible & heureuse, qu’il réuni
l’auroit vrai-semblablement élevé au ministere. La mort subite de ce
Prince
fit évanouir toutes ses espérances. Dans la suite
tiné à l’Ambassade de Petersbourg, il se refusa à l’invitation de son
Prince
, & au bien public, auquel il eût pu travaille
nnoître & de vouloir le bien public, & en qui la confiance du
Prince
suppose de la sagesse & de la vertu, ait enfr
ontrat de mariage par la Famille Royale. Ces faveurs, que la bonté du
Prince
rendent très-précieuses, quelques communes qu’ell
auspices. Quelque disproportion qu’il paroisse y avoir entre un grand
Prince
tout occupé du gouvernement des peuples, & un
; les Auteurs comiques, Ministres en ce point des intentions d’un bon
Prince
, tâchent de nourrir cette joie. Le voilà donc qu
de cas du Ministere, ou tant de cas du théatre, pour faire d’un grand
Prince
une espece de Comédien, & une de ses fonction
e naissance et des grandes charges qu’il avait dignement remplies. Ce
Prince
sentait vivement les désordres d’un spectacle auq
fait une chaîne perpétuelle de tradition. Ce témoignage dit tout : un
Prince
du sang, qui connaissait si bien le monde et ses
le goût du temps, où il jouait le Cardinal et le Duc de Guise, que ce
Prince
n’aimait pas, et qu’il fit mourir. On pourrait cr
qu’ils eurent au Parlement en 1615. « Le chef de cette troupe est un
Prince
qui porte la ruine des poêles et des marmites, il
es Acteurs prirent la fuite, ils avaient de puissants protecteurs. Ce
Prince
eut beau faire des recherches, il ne découvrit ri
onneur et son cheval nommé Consul servent également à caractériser ce
Prince
insensé et ses folies. Les anciens Romains qui la
ité. Finissons par l’autorité de Théodoric, Roi des Goths, très grand
Prince
, malgré la barbarie de sa nation et de son siècle
d’eux avait été tué. Sur les plaintes qu’on en porta à Théodoric, ce
Prince
répondit : Il faut distinguer le genre d’insulte
s vieux & cassé, Louis XIII se crut toujours le véritable pere du
Prince
qui lui succéda. Ce soupçon n’entra point dans le
e ? Plus on examine ce sentiment, plus on sent qu’il est indigne d’un
Prince
chrétien & raisonnable. On a cru voir un air
comparaison de sa maîtresse avec Dieu. On l’a mis sur le compte d’un
Prince
fertile en bons mots, pour lui donner de la vogue
rocès à St. Thomas de Cantorberi, plusieurs siécles après sa mort. Ce
Prince
n’en fut pas moins livré au plaisir, quoique son
r le détroner, & pour exclure sa fille du trone. La debouche d’un
Prince
est ordinairement un pretexte de revolte, & u
de Bourgogne, dont il fait presque un saint : il dit, la vertu de ce
Prince
n’excluoit pas en lui la volupté, & l’amour d
c une valeur, & une présence d’esprit, qu’on n’attendoit pas d’un
Prince
effeminé. Jamais on ne vît un plus grand exemple,
C’est une passion qui en surmonte une autre, ou plutôt la suspend. Ce
Prince
qui s’habilloit presque toujours en femme, &
ité sur celui à qui on le donne, que la Ville de Paris n’a pas sur le
Prince
: ordonner de l’employer par-tout, suppose une au
n d’autres passions que la molesse & le théatre entretinrent.) Ce
Prince
lisoit des vers, des romans, des comédies, (autre
ient contribué à la faire naître en entretenant les amours d’un jeune
Prince
, depuis son enfance, le théatre en fut toujours s
pere & sa mere étoient musiciens du Roi de Pologne, Stanislas. Ce
Prince
leur fit quelque charité. La musique étoit tout l
lic, par-tout repandu ? & un Censeur chargé de l’examiner, que le
Prince
honore de sa confiance & de ses bienfaits, de
u’à ce qui émane du Roi a quelque chose de grand. C’est une faveur du
Prince
. Il est vrai qu’on dit aussi brevet de la calotte
it, dans la même forme & dans le même dessein. Dans l’un c’est un
Prince
prévenu contre les femmes, qu’on veut détromper ;
r le pôt de vin, &c. mais encore par un tribut qu’elles payent au
Prince
. C’est une espece de capitation sur chacune propo
e sont pas encore naturalisés à la Chine), donna une grande fête à un
Prince
étranger. Il le mena dans une grande salle sort é
s de tous les Mandarins. Le Roi regla les rangs, & fit asseoir le
Prince
auprès de lui sur un trône d’ébene, orné de filig
devenu dans toutes les Cours la partie essentielle du cérémonial. Ce
Prince
a fait quelque sejour en France, & a pris à P
e la musique, des ballets à leur façon. Cette Troupe est aux gages du
Prince
. Beaucoup de masques y vinrent danser. Le plus si
nser. Le plus singulier est une comédie jouée à l’Ecole militaire. Ce
Prince
, à l’exemple du Roi de France, a établi une Ecole
rerent dix ou douze jours, ont peu de goût & de sagesse. Un petit
Prince
se ruine à ces folies, & les mœurs n’y gagnen
II, Roi d’Espagne. Elisabeth avoir les plus grandes obligations à ce
Prince
, & elle en convenoit, il lui sauva la vie, lo
toit fondée, la seconde ne l’étoit pas. Philippe n’étoit pas aimé, ce
Prince
n’étoit ni beau ni petit maître, sérieux, triste,
ant ouvertement avec les rebelles ; en Portugal donnant du secours au
Prince
son concurrent ; à Naples & en Sicile suscita
l, est attribué dans les Romans & sur le théatre aux amours de ce
Prince
pour sa belle-mère Isabelle de France qui lui avo
roman, il faut partout de l’amour ; il est ici peu vraisemblable, le
Prince
& la Princesse ne s’étoient jamais vus, ils n
mens à tous les deux ; mais hors du pays des romans, l’amour du vieux
Prince
n’a pu le porter a faire mourir son fils & sa
agner le cœur des Flamands chez qui l’hérésie étoit fort répandue, ce
Prince
affecta d’avoir, & peut-être en effet avoit-i
, à l’honneur de qui Madame de Villedieu a composé un roman. Ce jeune
Prince
sans religion qui malgré sa mère & son frère,
double titre d’exclusion ; le Duc de Savoye étoit alors un fort petit
Prince
, c’étoit un fameux guerrier ; l’Angleterre qui ne
ignoit d’être éclipsé & subjugué. J’aime mieux , disoit-elle, un
Prince
que je fasse Roi, qu’un Roi qui me fasse Reine ;
nne grâce ; à son âge pouvoit-elle se flatter d’être aimée ? Un jeune
Prince
qui ne l’eut épousée que pour sa couronne, se ser
n, & méchant dans toutes les Religions ; on estime la gloire d’un
Prince
quand il règne sur plusieurs Peuples, que savons-
e. La conversion d’Henri IV fut un chagrin mortel pour Elisabeth : ce
Prince
par un intérêt de secte lui fut long-temps uni, e
endu savant, & vouloit le paroître. Écrivain médiocre, autant que
Prince
médiocre ; ses ouvrages ne valent pas mieux que s
réditaire, le choix du successeur n’est pas libre, ni la nation ni le
Prince
régnant ne peuvent priver de la succession l’héri
rs Tite, Antonin, & Marc-Aurèle. Il avance, comme une maxime : Ce
Prince
convaincu que ce n’est point à la philosophie à p
) en font la plus grande partie. Ils suppléèrent à Rome à ceux que le
Prince
avoit retranché, ils n’y suppléroient pas moins p
on avec une noble fierté, sans égard aux augustes qualités de Roi, de
Prince
, d’Empereur. Un Acteur ayant parlé sans respect à
p; lui a donné des patentes en son nom, sans consulter le Gouverneur,
Prince
du sang. Par une noble émulation une autre troupe
eois, s’est formée à même temps, & pour s’étayer de l’autorité du
Prince
, lui a fait entendre qu’on avoit empiété sur ses
du Prince, lui a fait entendre qu’on avoit empiété sur ses droits. Le
Prince
a favorisé la société roturiere, & lui a donn
retiré les deux patentes ; & on en a donné de nouvelles au nom du
Prince
à la société noble. Il s’est réservé sept actions
répondit que les graces des Princes ne s’achetoient pas, que c’est au
Prince
à disposer de ce qu’il s’est réservé, & que c
au Prince à disposer de ce qu’il s’est réservé, & que c’étoit au
Prince
, non à son Lieutenant, qu’il falloit le demander
s vingt endroits de ses lettres, sur-tout depuis que devenu dévot, ce
Prince
avoit renoncé aux plaisirs, aux fêtes, aux théatr
font sentir la bassesse. Tel est certainement le théatre ; jamais ce
Prince
qui avoit de belles qualités, n’a été divinisé av
e peut-il l’embitionner ? Peut-il souffrir l’encens de l’un, & un
Prince
permettre l’encens de l’autre ? Un trait singulie
Louis XIV, en faveur de l’Impératrice qu’il met fort au dessus de ce
Prince
, dans la guerre pour l’élection de l’Empéreur ; l
ur. On l’accusa d’adultere & d’inceste. Elle fut condamnée par un
Prince
jaloux qui ne l’aimoit pas. La mere d’Elizabeth p
comme le Cleveland & l’homme de qualité de l’Abbé Prevot. Jamais
Prince
plus féroce, plus sanguinaire, plus avare, plus d
nvoqué. Elle y est sollicitée, poursuivie avec toute la vivacité d’un
Prince
amoureux. Le Pape suspens son jugement, pour donn
le-même, pour son luxe & son faste. C’est un grand défaut dans un
Prince
, en qui la libéralité, la générosité doivent être
eine pour un pareil crime, & un pareil refus de demander grace au
Prince
qui l’aimoit. Elizabeth conserva précieusement le
avec succès sur le théatre de Paris. Acte III. Le Duc d’Alençon. Ce
Prince
, quatrieme fils d’Henri II & de Cathérine de
it dire à Elizabeth par l’Ambassadeur de France qu’elle feroit de ce
Prince
ce qu’elle voudroit dans la Religion comme dans l
omédies qui se fais soient à Paris. L’Ambassadeur se retira. Le jeune
Prince
étoit un étourdi, dit Fontenelle, libre, vif, élé
levres. Elle laissa prendre sur l’original bien des privautés que le
Prince
prenoit sans façon & sans scrupule. Les petit
’a trouvé qu’une actrice. Ce fut un bonheur pour l’Eglise. Car si ce
Prince
sans religion se fût fait Protestant, ce qui étoi
ofondir, pour une partie du cérémonial. Acte V. Henri IV. Quoique ce
Prince
fut galant, je doute qu’il eût fait à Elizabeth l
, qu’elle feroit la moitié du chemin pour aller au-devant de lui . Ce
Prince
, sur le ton de la politesse Françoise, répondit
tre devant elle . Comédie de part & d’autre. On s’attendoit qu’un
Prince
si galant, & qui avoit réellement obligation
i étaler son faste, ou peut-être essayer ses charmes sur le cœur d’un
Prince
, dont la moindre étincelle allumoit les feux. Hen
pris un ton dévot, un langage de Théologien, de casuiste, des airs de
Prince
. Ne joue-t-on pas au théâtre toutes sortes de per
es, & qui traitent avec raison de tiran & de monstre, ce même
Prince
que leurs Préfaces appellent grand, & à qui l
voir un tel fondateur. Il le fut moins par goût que par ambition : ce
Prince
ne connoissoit d’autre Dieu que la fortune ; il f
il établir un college de Prêtres, pour lui offrir des sacrifices. Ce
Prince
faisoit profession de la Réligion judaïque ; mais
ide ; qui sous le regne de son fils, fut consommé sur le Calvaire. Ce
Prince
fait dans les fastes du monde, & dans l’histo
au théatre, il languit & parut presque anéanti. Le royaume de ce
Prince
fut divisé en Tétrarchies entre ses enfans, &
point à la porte : on ne chargoit point les villes de la dépense, le
Prince
la faisoit toute, & de si petits princes n’au
si pesante que la chaîne de fer qu’il avoit porté dans son cachot. Ce
Prince
qui avoit de bonnes qualités, les ternit au théat
cherent d’un pas égal. Ce spectacle fut l’origine des disgraces de ce
Prince
. Cinq Rois voisins qui y furent traités magnifiqu
é il y a plus de cent ans. Du temps de Ranuce Farnèse, Duc de Parmei,
Prince
d’un grand esprit, un vieux Seigneur de sa Cour s
glément à l’amour d’une femme, dont la réputation était équivoque. Le
Prince
chérissait ce Courtisan ; il fut touché de le voi
e le guérir. Tout ce que l’on put imaginer s’étant trouvé inutile, le
Prince
eut enfin recours à la Comédie ; et ce remède lui
n pere fut égorgé. On a peine à croire que Clytemnestre, qui avoit ce
Prince
en horreur, en eût conservé cette dépouille, &
l. Atalide n’auroit du avoir que ce moyen de faire passer ses avis au
Prince
. Et elle en avoit mille autres. Elle pouvoit lui
ui, a-t-il reçu la lettre & a-t-il fait réponse ? La lettre de ce
Prince
surprise par ses surveillans entre les mains de Z
ution ? Ne savoit-il pas qu’elle étoit aimée d’Orosmane, & que ce
Prince
devoit s’opposer à ce qu’elle abandonnât sa Loi ?
roit de même d’Arnolphe faire un Duc de mauvaise humeur, d’Arpagon un
Prince
avare. Des vers de Virgile on a fait un centon nu
ent montés & tournés singulierement du côté de la fidélité dûe au
Prince
, comme Corneille fut en partie redevable de ses s
ege de Calais, si recommandable par les sentimens de fidélité pour le
Prince
, est pourtant plein d’un esprit républicain, &
qu’une plus grande liberté fait cueillir. Ces ordres font l’éloge du
Prince
qui les donne, & du Poëte qui les suit ; mais
re. C’est faire peu d’honneur, & rendre peu de justice à ce grand
Prince
, de le dire imitateur de Galien. Les édits d’un P
quelques traits odieux contre les Prêtres), abusant du pouvoir que le
Prince
leur a donné, ont condamné à mort ce jeune Guebre
on n’a fait mourir personne pour fait de religion. Ni le Sénat, ni le
Prince
, ni les Pontifes ne s’embarrassoient de la religi
e se trouver ces sujets & cette éloquence. Livré à la volupté, ce
Prince
, devenu Empereur, alla si peu en Sirie, qu’il n’y
oit à Dieu son bras, son corps & son ame, autant & plus qu’au
Prince
, & on doit au Prince le cœur aussi-bien que l
corps & son ame, autant & plus qu’au Prince, & on doit au
Prince
le cœur aussi-bien que le bras, c’est-à-dire, le
énotisme, parce que ce fut la religion d’Henri IV. Ignore-t-il que ce
Prince
, recommandable par de grandes qualités, ne fut ja
esprit qu’ils aient ou qu’ils n’aient pas, on ne fait pas parler à un
Prince
le jargon du village, ni à un manant le langage d
rection des morts, l’immortalité de l’ame, la guerre que nous fait le
Prince
des ténèbres. Mais on n’en est pas venu à cet exc
t pas à la Reine sa femme, pour laquelle il n’était pas traitable. Ce
Prince
cependant était délicat sur les bienséances. La M
u moins est-il certain qu’ils ont tous été hasardés sans son aveu. Ce
Prince
connaissait trop la dignité du Trône, pour s’amus
t indignes d’un grand cœur ; combien sont-elles au-dessous d’un grand
Prince
, qui tout occupé des grands intérêts de l’Etat, d
rouva dans ses coffres. Ces frivoles amusements occupèrent si bien ce
Prince
, qu’il n’eut pas même l’éducation convenable, et
plaire en la disant nettement. Quant à ce qu’on leur fait dire que le
Prince
n’a pas le même Evangile à suivre que les particu
onclue entre eux : estrade sur laquelle il était naturel de placer ce
Prince
à la droite du Pape, et par honneur à la gauche l
et obligé de les représenter certains jours de l’année à l’honneur du
Prince
et de ses amis et féaux les gens tenant la Cour d
’éleva même une troisième troupe sous le nom d’Enfants sans souci, de
Prince
des sots, qui représentaient des folies ou sottis
ment. François I les leva, et rétablit la troupe. Après la mort de ce
Prince
, les rigueurs du Parlement recommencèrent. Arrêt
plusieurs pièces contre le Pape Boniface VIII, alors brouillé avec ce
Prince
. Elles avaient été composées par Lucas Grimaud, P
me en sa présence, et taxer d’avarice la sage économie que faisait ce
Prince
de ses revenus pour ne pas fouler ses sujets, qui
ts de ces Héros pendant ce règne. Nouveaux arrêts après la mort de ce
Prince
. Ils furent l’extinction du théâtre de la Basoche
t jamais relevé, non plus que la troupe des Enfants sans souci, ou du
Prince
des sots. Les Confrères de la Passion, dont les j
et à la vue des Magistrats. Il serait à propos et raisonnable que le
Prince
à ses dépens en gratifiât quelquefois la commune,
t-Neuf le gros Thomas montre sa joie pour la convalescence de quelque
Prince
, en arrachant les dents gratis. Il est vrai que c
t les dents gratis. Il est vrai que comme les Comédiens sont gagés du
Prince
, ils auraient tort de faire trop valoir leur libé
ce, ils auraient tort de faire trop valoir leur libéralité ; c’est au
Prince
que la gloire en doit revenir. La comparaison que
ection qu’elle y donne pour y maintenir l’ordre, ne prouvent rien. Le
Prince
seul peut autoriser légalement un Corps par des l
Dupleix et Mézeray, qui le copie, disent sur Philippe-Auguste : « Ce
Prince
signala sa piété par l’expulsion des Comédiens, q
la comédie en France. Le caractère de la Reine qui l’introduisit, du
Prince
qui la goûta, du règne où elle se montra, la rési
es Prêtres étoient chargés de tenir un régistre fidele des actions du
Prince
, & des affaires de l’Etat ; c’étoit le même i
té, par cette fente, tous les mémoires qu’il veut, sur la conduite du
Prince
& sur les affaires publiques ; on ne l’ouvre
éloge en dialogue, coupé en scènes, du Roi, de la Famille Royale, du
Prince
& de son portrait, du Peuple & de son zel
cœur & l’esprit des bons Angevins, à l’honneur du portrait de ce
Prince
. L’histoire fournit plusieurs exemples d’honneurs
oire fournit plusieurs exemples d’honneurs rendus à des portraits. Ce
Prince
, par la bonté de son cœur & ses grandes quali
oluptatum. Peut-on faire des comparaisons plus indécentes ? Le jeune
Prince
qu’on a la témérité de comparer à Hyparque, &
on, qui cultiva la vertu au sein des voluptés . Voilà l’Etat & le
Prince
en bonnes mains. Est-ce là que se trouve la sages
e impunément . Voilà une belle idée d’une grande Reine. Il demande au
Prince
le prix de son zele & de ses mérites. J’appr
taisie. C’est un prix singulier, aussi digne de lui que peu digne du
Prince
. C’est à table surtout que brille Anacréon, &
p; de Gabriëlle d’Estrées. Il composa un poëme sur l’Institution d’un
Prince
, qui, quoique médiocre, le fit connoître au Roi,
s moutons. Si l’on avoit traduit le poëme latin de l’Institution d’un
Prince
, composé avant son délire, où il y a de bons prin
noît, comme le Catholique, son unité & son indissolubilité. Si ce
Prince
s’en fût tenu à ces bornes, il n’eût fait que sui
æ, tu missus abibis. Un objet bien essentiel, c’est le droit que le
Prince
s’arroge d’accorder seul la dispense des empêchem
urs laissé aux Ministres Ecclésiastiques. La nécessité de recourir au
Prince
dans un grand Royaume seroit bien à charge au peu
iscipline, comme le temps prohibé de l’Avent & du Carême, (que ce
Prince
a abrégé de son autorité), la publication des ban
grave de Hesse crut pour cette raison pouvoir prendre deux femmes. Ce
Prince
n’avoit pas le don de continence. Luther, Melanch
nnent pas, la colere suffit & vaut un Appollon. Sa Politique, son
Prince
, ses Discours sur Tite-Live, ne sont pas des ouvr
le lie avec ordre, qu’on en fasse un systême, on ira plus loin que le
Prince
florentin. Le Machiavélisme littéraire des auteu
un sage réformateur. C’est encore un des préceptes de la politique du
Prince
. Piquez vous de religion, faites profession de ve
que les fables des dieux & des déesses dans les poëtes païens. Le
Prince
n’est de même qu’un commentaire satyrique des Méd
Thomas donnoit occasion au S. Pere d’observer que Machiavel dans son
Prince
n’est que le commentateur de S. Thomas, & que
pour la Réligion, croit prouver son amour & la fidélité pour son
Prince
; ce n’est point la foi Catholique qui fait les M
Justice n’a porté les armes de France, encore moins d’un sujet, même
Prince
. Le Gouverneur de la Province, quoique Prince du
moins d’un sujet, même Prince. Le Gouverneur de la Province, quoique
Prince
du sang, n’a qu’une autorité déléguée, & la j
railles s’étendent jusqu’aux Perroquets, l’amitié singuliere du grand
Prince
pour un de ces oiseaux, fit croire que l’ame de q
vases de bronze, des bas reliefs qui représentent les victoires de ce
Prince
, on voyoit sa figure équestre en demibosse, armée
s propositions, & des caresses indécentes qu’on fait faire par ce
Prince
à une Païsanne, chez qui il reçoit l’hospitalité.
ne (qui est à plus de cent lieues de là) le voir & l’entendre. Le
Prince
ne manqua pas au rendez-vous. Il prend aussi-tôt
joua un grand rôle, se passerent en Flandres & en Baviere, où ce
Prince
commanda successivement les armées des Alliés &am
versation étoit pleine d’esprit. Elle me fit confidence des amours du
Prince
, dont elle avoit la clef. Elle en tenoit un journ
ummationem devorans. Quoique la Danseuse affectât de ne voir que le
Prince
, on en venoit aisément à bout par des présens. Le
bles ; tant il est rare qu’on se rende justice. Les galanteries de ce
Prince
formeroient un volume plus gros que les événemens
Allemande, en son absence, un phantôme habillé en Cavalier avertis le
Prince
qu’on lui étoit infidelle, qu’il pouvoit le voir
njou. Il est aujourd’hui oublié, on n’en sait que la nomination de ce
Prince
. Cet ouvrage respire la piété, & c’est un vra
incesse la plus vertueuse ? Trouve-t-on quelque ressemblance entre le
Prince
le plus aimable & le Forgeron le plus hydeux
vous divertissez, vous devez le faire en Chrêtien. Que diroit-on d’un
Prince
, ou d’un grand Seigneur, qui n’auroit de commerce
mais qu’il se divertisse en homme de qualité, qu’il se divertisse en
Prince
. Que diriez-vous, mais que ne dittes vous point t
e jusqu’à la divinité, qui nous fait enfans de Dieu par adoption ? Un
Prince
n’oseroit faire le Comedien, un simple Bourgeois
de à son mal. La femme d’un Bojar, mécontente de son mari, déclare au
Prince
que son mari avoit un remede souverain, mais qu’i
on Catholique du Prétendant, qu’il dit en être la cause. Il tourne ce
Prince
en ridicule comme un petit esprit gâté par sa mer
t sur le théatre avant qu’on commençat, & regardant tendrement le
Prince
, elle chanta de la meilleure grace trois petits v
ture, sans ordre Corinthien ni Dorique, aussi bien que le palais d’un
Prince
, comme le diner frugal d’un berger avec des fruit
comme on veut. Chaque jour c’étoit quelque nouveauté qu’on donnoit au
Prince
pour qui on réservoit les prémices. De là elle pa
dos ni même lever les yeux, ce qui eût été un crime puni de mort. Le
Prince
aimoit qu’on parût interdit & tremblant en lu
les danses, les chansons licencieuses qui amusoient bien davantage ce
Prince
voluptueux ; c’étoit la farce, la petite piece ap
ece ne vaut pas mieux que la petite pour les bonnes mœurs. Montezuma,
Prince
d’un caractere sérieux, & meme sévere, sentoi
onnoissent-ils ? Ils empoisonnent, ils trompent plus que d’autres. Un
Prince
est bien aveugle, qui suit de tels guides. 2.° J
à leurs cheveux le plus grand éclat ; sans doute que les femmes de ce
Prince
, & lui même se servoit de cette parure, puisq
t longue faisoit sa plus grande beauté ; il en étoit trés-curieux. Ce
Prince
étoit livré à l’esprit du monde, au plaisir, au l
, parce qu’ils étoient fort beaux, ce qui n’auroit guère convenu à ce
Prince
. Quoiqu’il en soit, ces questions traitées dans t
ps. Absalon y trouva son malheur, ses beaux cheveux le perdirent ; ce
Prince
meurtrier de son frere, révolté contre son pere,
oudre d’or. C’est dommage que nos petits maîtres, moins riches que ce
Prince
, soient forcés de se borner à l’amidon ; la poudr
n ; la poudre d’or seroit plus brillante. Cette Cour étoit digne d’un
Prince
aveuglé de l’amour des femmes. Malgré sa haute sa
ains, très-propres à figurer avec les Pages & les Concubines d’un
Prince
perdu de débauche. Les anciens Auteurs parlent de
Peu de temps après ils se mirent noblement sur le pied des maisons de
Prince
, ce que n’ont pas les Académies. Chaque théatre a
se mêlent & s’entrelassent. Ce n’étoit pas l’objet des amours du
Prince
, c’étoit sa niece, & la parenté, sur-tout dan
t des spectacles que dans le serrail. Pour satisfaire la lubricité du
Prince
, elles y développent toutes leurs graces, lui pré
-ce une justification de l’incontinence ? Le caractère de bonté de ce
Prince
, sa valeur, son courage, sa politique même, n’inf
un lâche, un stupide, peuvent l’aimer aussi-bien & plus qu’un bon
Prince
; c’est une affaire de tempéramment, d’éducation,
tempéramment, d’éducation, de climat. Tout danse dans le Béarn, où ce
Prince
passa sa jeunesse, c’est le goût général du pays.
fils bien aimé & son image (Charles IX étoit moins prodigue). Ce
Prince
effeminé prodiguoit des millions pour sa parure &
t plus de mal que leurs flêches ; mais il n’y a point d’exemple qu’un
Prince
ait entretenu à ce dessein une armée de femmes, c
us propre à séduire un jeune cœur, & quoique le génie élevé de ce
Prince
l’ait mis dans la suite au-dessus de ces pieges,
, & prouvent la même éducation. Antoine, Roi de Navare, étoit un
Prince
mou & efféminé, tel qu’il le falloit à Cathér
te, & peu scrupuleuse, & lui ordonna d’entretenir l’amour du
Prince
, & lui complaire en toutes choses pour l’amus
ur est une clef qui aussi bien que l’or ouvre toutes les ferrures. Ce
Prince
n’eut pour elle rien de caché ; l’espione fidelle
ennes ; la place étoit facile à emporter, mais difficile à garder. Ce
Prince
, fort aguerri dans toute sorte de combats, conser
ieux titre d’Académie Royale, de Comédiens du Roi, de Troupe d’un tel
Prince
. Ces Troupes suivent dans les voyages, sans crain
e venger d’Henri IV sollicita la Bulle de Sixte-Quint, qui déclare ce
Prince
incapable de porter la couronne de France, l’en d
la licence aussi loin que sa Bellefille. Au reste la galanterie de ce
Prince
, le caractere des femmes qu’il avoit rassemblées,
rionum turpium et obscœnorum insolentias jocorum : c’est ainsi que ce
Prince
les qualifie. Ils furent enfin tellement décriés,
t s’y rétablirent, et y furent soufferts dans la suite du règne de ce
Prince
, et des Rois ses Successeurs : nous en avons la p
e de nouveaux attraits ; qu’elle affermit ou établit même l’empire du
Prince
des ténébres ; qu’elle souléve les passions ; qu’
sto. Le Gazettier a eu le courage d’insérer dans la feuille 1757. Le
Prince
d… est allé passer la quinzaine de Pâques à son c
r. Ce zèle a valu un brillant fleuron à la couronne des Pénitens. Le
Prince
de… passant à… eut la dévotion d’être Pénitent bl
evée, les bourdons en main, reçurent le carrosse en haie. La Garde du
Prince
, & les Soldats de l’Hôtel-de-ville, qui s’y é
; de Soldats, de bourdons & de mousquets, chacun son uniforme. Le
Prince
descend du carrosse, & marche à pied ; les Pr
diction du Saint Sacrement, & on se retira dans le même ordre, le
Prince
à pied, les Dames sur leurs carreaux, & de là
n sort a de plus éclatant, C’est que la Grâce en sa personne Fit d’un
Prince
pécheur un Prince pénitent. » J’ai seulement ret
clatant, C’est que la Grâce en sa personne Fit d’un Prince pécheur un
Prince
pénitent. » J’ai seulement retranché les premièr
arder la Comédie dans son progrès et dans sa perfection, dit ce pieux
Prince
, soit pour sa matière et pour ses circonstances,
e Monsieur le Prince de Conti, où les principales actions de ce pieux
Prince
sont décrites, principalement celles que la piété
rince de Conti, parce qu’il l’avait donné au public par l’ordre de ce
Prince
quelques mois avant sa mort. Il rapporte les paro
int. Et après lui avoir exposé le fait, qu’en dites vous, continua le
Prince
? Sire, repliqua M. de Meaux, il y a de grands ex
unis ensemble pour les concerter, réglemens revêtus de l’autorité du
Prince
, & dont on empêcheroit que le crédit ni la fa
peu trop du comique ; entr’autres le demi-vers de Pyrrhus, lorsque ce
Prince
déterminé malgré lui à contenter les Grecs, à leu
tes. Pyrrhus est assassiné ; Hermione se poignarde sur le corps de ce
Prince
. La versification est élégante, forte, harmonieus
pable d’épouvanter que de séduire. Dans Britannicus, l’amour du jeune
Prince
& de Junie est respectable & vertueux. Ce
& Romain que dans Racine ; & qu’il n’est dans Corneille qu’un
Prince
irrésolu, qu’un Amant foible & langoureux ? I
à Bajazet, qu’attendent les muets armés du fatal cordon, sans que ce
Prince
en soit averti ; ce seul mot, dis-je, fait frisso
liaisons de Pharnace avec ces mêmes ennemis, & la trahison de ce
Prince
, la puissance & la fierté de Rome, les victoi
condamnera toujours dans le personnage de Mithridate la ruse dont ce
Prince
se sert pour découvrir le secret de Monime. Ce dé
amp; l’orphelin un père. Je voudrois que tout Instituteur de jeune
Prince
fît apprendre par cœur à son élève, & lui exp
fît peine au Roi, comme avoit fait Gaston d’Orléans à Louis XIII. Ce
Prince
en prit le goût, & se seroit toujours habillé
inclinations, en lui faisant la cour sous ces habits. Il recevoit du
Prince
mille caresses, & sans doute sa faveur sauva
rchevêque de Paris, à qui cette comédie ne pouvoit plaire. Un jour le
Prince
invita l’Abbé à un bal qu’il donnoit, & lui o
Il conjura contre lui, le vainquit, & s’empara de sa couronne. Ce
Prince
efféminé, au lieu de se mettre à la tête de ses t
utre morale, ne sont que trop imitateurs de Sardanapale. Le nom de ce
Prince
a passé en proverbe ; les noms de Comédien &
a Duchesse d’Usez. Ayant apperçu l’Abbé Madame, elle le fit venir. Le
Prince
voulut qu’il demeurât auprès de lui, le combla de
rait ignorer l’âge de Polybe ; vu qu’il a très longtemps vécu avec ce
Prince
à Corinthe. En un mot, le fond de la chose roule
considération pour son caractère, hors le seul Agamemnon : ce superbe
Prince
refuse de rendre la fille de Chrysès, et renvoie
Tirésias de haute trahison, et d’avoir formé le dessein de vendre son
Prince
à prix d’argent : le Prêtre soutient alors sa dig
: il est plus honorable, par exemple, d’être attaché au service d’un
Prince
qu’à celui d’un simple particulier. Faisons et l’
Officiers de la Couronne ; cette conduite avertirait suffisamment le
Prince
de prendre garde à soi : il n’aurait que trop suj
est indispensablement obligé de parler. Celui, par exemple, à qui le
Prince
donne une Charge, peut-il ne s’en pas acquitter p
e ne sais quelle timidité qui l’arrête ? ce serait trahir la cause du
Prince
. Ce n’est point une honnête retenue, c’est basses
e Concile de Paris, tenu en 829. sous Louis le Débonnaire, exhorte ce
Prince
à ne les pas entretenir ; et il les met en parall
pauvres, de l’argent qui en viendrait. Mézeray qui loue fort ce grand
Prince
d’avoir chassé les Comédiens, nous en fait cette
rance d’Andromede. Le Poëte y répandit des louanges délicates pour ce
Prince
, sous le nom de Persée, dont on le faisoit descen
tout à-fait opposé. Ce titre ne signifie rien, & il est faux. Ce
Prince
se donna tous les mouvemens qu’on peut se donner
, guerre, intrigues amoureuses, que peut faire de plus à seize ans le
Prince
le plus remuant ? Cet ouvrage, plein de fiction &
Cyrus voulut que ces Commissaires lui en fissent leur rapport (jamais
Prince
n’a été assez désœuvré & assez frivole pour s
, dont il n’est pas moins enthousiasmé, &c. Jamais Instituteur de
Prince
n’a donné de si mauvaises leçons. Huet, Bossuet,
bonne Comédie ; mais faute d’Acteurs exercés par les libéralistes du
Prince
, il n’y a plus rien qui vaille. Tout cela est ou
aussi déguisés. Des lettres, des chansons sont données sous le nom du
Prince
, de la Princesse, d’une Dame, on lui en fait les
Herculea fut absolument engloutie dans une éruption du Vesuve. Ce bon
Prince
pour remedier à tant de maux, fit un voyage en Ca
’avoit pourtant pas de nouvelles raisons qui fondassent son refus. Ce
Prince
, scrupuleux observateur de la foi qu’il avoit don
érieuse description que Séneque fait de la maniere dont ce malheureux
Prince
se crêve les yeux, ce qui occupe tout le cinquiem
n pour la vraie, y auroit encore contribué ; mais on vient de voir un
Prince
rassuré sur la foi de sa fille, exciter ses amis
re se montrait et admirait pour faire la cour au Ministre. Le goût du
Prince
ayant changé à leur égard, ils n’y paraissent plu
ntrigue consiste en ce qu’un sorcier met une poudre sur les yeux d’un
Prince
, qui le rend aveugle ; un autre y met un eau qui
me soutenir moi-même. » Le Cardinal aurait déclaré la guerre à un
Prince
qui l’aurait ainsi joué. L’Amour Tyrannique de S
a Reine Régente ont logé après lui, aujourd’hui habité par le premier
Prince
du sang. Honteux sans doute de laisser à ses héri
s vicieux et méprisables, ni d’amuser et de dissiper les Ministres du
Prince
par la corruption et la frivolité du théâtre. Voi
s important au bonheur de la société que la religion et les lois ? le
Prince
n’est-il pas le législateur ? renverserait-il ses
s considérables, & de tenir à la Cour de Charlemagne, l’état d’un
Prince
. La morale d’Alcuin n’étoit pas goutée au Concile
ui, qui le dégradoient, & le faisoient passer du trône d’un grand
Prince
au tabarinage des trétaux d’un Arlequin ; sa Cour
que des hommes ordinaires. Pour favoriser la population des Nains, ce
Prince
si grand & si petit qui a joué tant de rôles
mp; que leur dit-il ? Femmes, vous serez soumises. La magnificence du
Prince
sied-elle à une Sujette ? Vous enfanterez avec do
fortune & sa disgrâce, il fut Confesseur de Louis XIII, goûté du
Prince
, estimé de toute la Cour ; mais n’ayant pas voulu
e fait leur force & leur autorité, elles la maintiennent comme un
Prince
maintient la sienne ; mais comme il n’est pas per
encore un bal des Apôtres & des Martyrs, où sans doute S. Pierre,
Prince
des Apôtres, & S. Etienne, premier Martyr, so
s funestes préparent la réprobation, ne montrent que trop l’empire du
Prince
des ténèbres. Plusieurs Pères l’ont appelé l’aute
l’Empereur l’avoit prévu, étoufferent toutes les autres. Sur quoi ce
Prince
ayant voulu punir Pilade de quelque faute par un
danseur Paris ayant eu l’audace de souiller le lit de l’Empereur, ce
Prince
répudia sa femme, fit massacrer son amant & u
p; c’est un des beaux traits que Pline loue dans le panégyrique de ce
Prince
. Je ne sais comment Cahusac en fait un crime à Tr
des danses galantes, des danseuses peu modestes, quoique le goût d’un
Prince
fort retenu, les rendît moins licencieuses, vinre
re, son livre est loué par les Journaux. Est-ce respecter les loix du
Prince
qui défendent si rigoureusement le duel ? Qu’on n
tion dans la Maison du Roi & dans tout le royaume (l’empire de ce
Prince
est bien étendu, il a bien des sujets & des s
es Moines n’y avoient aucune part. Ils en étoient même incommodés. Ce
Prince
alloit faire station chez eux, les faisoit lever,
lités, & gouvernoit fort sagement son royaume. Malheureusement ce
Prince
croyoit à l’Eglise, il étoit pieux ; il étoit don
e, uniquement parce qu’il respectoit le Clergé. Il préfere un méchant
Prince
à celui qui s’avilit en se soumettant à l’Eglise.
doctrine abominable de Jean Petit. Que le Pape bien ou mal dépose un
Prince
, jamais il n’arme une main parricide contre lui ;
eurs. Ce fougueux Pontife fut joué aux halles de Paris sous le nom de
Prince
des sots, accompagné de la mère sotte, qui se fai
il vous a plu être la première cause de l’honneur que j’ai reçu d’un
Prince
accompli de tant de grâces qu’il ne s’y peut rien
antiques Rois) de contentement, voyant plus louer la personne que le
Prince
, parce qu’il est aussi grand de mérite que de nom
nd et du plus Religieux Monarque du Monde : cependant que ce généreux
Prince
occupe tous ses soins à maintenir la Religion, Mo
e, et Molière élève des Autels à l’Impiété, et autant que la vertu du
Prince
s’efforce d’établir dans le cœur de ses Sujets le
nt je ne veux pas croire) il ne soit pas abusé de la bonté d’un grand
Prince
, ni de la piété d’une Reine si Religieuse, à qui
e a pris son origine. Et néanmoins, malgré tous les soins de ce grand
Prince
, elle retourne aujourd’hui comme en triomphe dans
ils de l’Empereur Constantin ; que pense-t-il des spectacles, dont le
Prince
nouveau Chrétien aurait si peu souffert la licenc
utions, les grandes charges où il fut élevé jusque dans le conseil du
Prince
des Sarrasins, dont il fut le chef, et duquel son
Pontife, l’un des plus illustres qui se soient assis sur le siège du
Prince
des Apôtres, se plaint de l’ingratitude du Peuple
victoire, si nous célébrons les noces, le sacre, l’entrée de quelque
Prince
, ou quelque autre fête, on ne manque pas de donne
nne sans doute ne voudrait imiter les cruautés et les débauches de ce
Prince
; mais on n’imite que trop son goût et ses profus
e courtisan, qu'on n'exigeait pas, qui se conforme en tout au goût du
Prince
, le théâtre ait fait chez les Jésuites depuis le
ncore avisés d'en construire de particuliers dans les Collèges, et ce
Prince
ne l'aurait pas souffert. L'Athalie et l'Esther d
Revenons à Julien l'Apostat. J'ai parlé ailleurs des sentiments de ce
Prince
sur le théâtre. Sa philosophie l'en éloignait par
ts, qui avaient par là signalé leur zèle pour le christianisme, et ce
Prince
philosophe le croit encore opposé à la sainteté m
t une certaine convenance ensemble ; elles se rapportent également au
Prince
& à son Confident. Tel Roi peut être jaloux,
de personnes, ou pour représenter les spectacles auprès du Palais du
Prince
, ainsi que furent représentés les jeux en l’honne
rsonnes. On vit souvent des jeux très superbes sous Auguste. Ce grand
Prince
les aimait avec passion, et Suétone dit qu’il ne
oute l’Italie76, et on ne les vit rappelés que par Caius Caligula. Ce
Prince
vicieux aima les jeux autant que Tibère les avait
on ne pouvait être à l’ombre. C’était bien de la complaisance dans un
Prince
qui voulait être adressé comme un Dieu, et qui av
e sous Trajan l’an 164 de l’Ere d’Antioche. Cela n’empêcha pas que ce
Prince
qui fit rétablir la Ville, ne fît en même temps r
dre tout le monde Philosophe97. On peut bien se persuader que sous un
Prince
toujours Philosophe il ne se passait rien dans le
le fut si déréglé, que le peuple ne pouvant le croire fils de ce sage
Prince
, disait hautement qu’il était fils d’un Gladiateu
fâmes, jusqu’au règne du dernier des Antonins l’impie Héliogabale. Ce
Prince
plus méchant, dit Lampridius, que ne l’avaient ét
argent, mais tout au plus quelques pièces de monnaie de cuivre101. Ce
Prince
ne souffrit jamais les divertissements scéniques
proprié l’argent destiné aux jeux du Cirque. Il semble qu’Aurélien ce
Prince
si digne de l’Empire par ses grandes actions, aur
craint d’écrire tout ce qu’il avait entendu raconter de cet exécrable
Prince
, le dit d’une manière fort claire. Il n’en faudra
ectacles. Nous ne saurions monter plus haut qu’au temps de Caius : Ce
Prince
était haï de toutes les personnes qui aimaient la
il donnait. Cependant quels spectacles représentait-on aux jeux de ce
Prince
débauché ; on le voit par ce qu’en dit Josèphe, l
ouillé par les indécences qu’on se représente. L’Empereur Commode, ce
Prince
qui est appelé par le Sénat un monstre d’impureté
tacles où assistait Commode. Le peuple abhorrait le libertinage de ce
Prince
. Cependant il n’osa jamais faire représenter au T
spectacula fierent, retulit ad Imperaotrem Elpidius de Basilio. » Ce
Prince
était persuadé, du ridicule et de l’indécence des
Jeune Victor et Paul Diacre, n’ont pas manqué de louer le zèle de ce
Prince
pour bannir des Festins et les Chanteuses et tout
héodose défendit cet usage par une Loi. L’Année suivante ce religieux
Prince
fit encore quelques Lois sur les spectacles ; une
ectacles était encore gravé dans les cœurs de quelques Chrétiens ; ce
Prince
trop complaisant permet par cette Loi de célébrer
cette occasion avec toute la dignité qu’on devait attendre d’un sage
Prince
; il dit que ce n’est pas dans ces sortes de jeux
, il avoue que les jeux sont une semence de corruption, il exhorte ce
Prince
à supprimer les Théâtres. « Ut tamen hoc fatear
s. Le Concile ordonne Tom. VIII. Concil[e]. col. 1136. que si quelque
Prince
ou l’Empereur même faisait faire à l’avenir une s
dit qu’aux festins solennels il y avait des bouffons à la table de ce
Prince
, mais qu’il ne rit jamais de leurs plaisanteries.
t chez les plus grands Seigneurs. Saint Louis était peut-être le seul
Prince
qui regardait tous ces plaisirs comme de vains am
t qui est-ce qui a montré plus de zèle contre la Comédie que ce grand
Prince
, après qu’il se fût mis dans les exercices de pié
s d’Auteurs Comiques ou de Poètes récréatifs dans la Cour de ce grand
Prince
. Si cela peut s’appeler chasser les Comédiens, on
auroit même un grand inconvénient, on auroit la facilité de blâmer le
Prince
, de satyriser les Ministres, de décrier le gouver
tat. Il dût toute sa réputation & sa fortune à la protection d’un
Prince
qu’il amusoit alors, dans un âge ou l’art d’amuse
es. Je crois que notre luxe est plutôt l’ouvrage de Louis XIV. Jamais
Prince
ne le porta si loin ; on ne pouvoit sans l’imiter
de gobelet, vinrent de tous côtés célébrer la fête par leurs jeux. Le
Prince
les congédia, & fit distribuer aux pauvres to
mp; un des zélés défenseurs du Théatre, souscrit à la condamnation du
Prince
des comiques (Observ. p. 31.) Il convient que les
même prouve la stérilité du génie dans l’Auteur, & l’opulence du
Prince
qui le donne, c’est cet amas de spectacles entass
r vous en donner un exemple admirable, je vous dirai qu’un très grand
Prince
,Louis XIV. qui avait dansé à plusieurs Ballets, a
Et les maris aussi les plus benins du monde. C’est un plaisir de
Prince
, & des tours que je voi Je me donne souvent
uand un courrier extraordinaire qui apporta la nouvelle de la mort du
Prince
, fit succéder une scène bien lugubre aux arlequin
doucir la terreur, qu’elles ne peuvent se dissimuler, ajoûtent que ce
Prince
étoit très-pieux, qu’il s’étoit confessé & qu
rent jamais faites pour être ensemble. Je ne sais comment la piété du
Prince
a pû les accorder, & je présume que s’il avoi
d’homme libre. Je ne vois que les Enfans-trouvés, qui, nourris par le
Prince
, n’apartenant qu’à lui, étant sans biens, sans fa
p; les unes & les autres ne pourront le quitter que de l’ordre du
Prince
, ou des personnes préposées par lui, dans le cas
iatement sous la direction de Personnes publiques préposées au nom du
Prince
, ou laissés aux Magistrats-municipaux ; il semble
éveraient à la perfection de l’art, & mériteraient l’attention du
Prince
& des recompenses de la part de la Direction,
te de la Comédie. Lettres sur les Spectacles. Dugué, Institution d’un
Prince
. Racine, Histoire Ecclesiastiq. etc.). Les Molini
s parer de la pompe des vers, et les mettre dans la bouche de quelque
Prince
; sont-ce moins des infamies, et n’en sont-elles
les pas plus dangereuses ? Les ordures des halles dans la bouche d’un
Prince
seraient-elles bien reçues ? les impiétés y sont-
lors le Roi ; ils ne voulurent pas qu’on parlât d’excommunier ce même
Prince
à qui depuis ils firent couper la tête. Prinn fut
ts, tant on les en croyait indignes, l’une de l’Eglise, et l’autre du
Prince
, puisqu’elle exige, pour pouvoir les leur accorde
perferatur, et sedula exploratione quæratur an indulgeri possit ». Le
Prince
était même plus sévère que l’Eglise, puisque c’es
que c’est l’Eglise, comme nous l’avons vu ci-dessus, qui a demandé au
Prince
la liberté d’administrer à ceux qui voulaient sin
s, que dans les plaisirs du Roi, bal, comédie, etc., il suffit que le
Prince
marque son goût, sans aucune formalité. Le Parlem
sur le trône quelque amant indigne qui l’auroit déshonoré, ou quelque
Prince
étranger qui seroit venu gouverner l’État & e
aître ; le Prince Palatin lui déplaisoit d’ailleurs par sa figure, ce
Prince
n’étoit rien moins qu’un Adonis, il étoit grave,
qui la chassoit, parce qu’il étoit très-mécontent de sa conduite. Le
Prince
& la Princesse s’encensoient mutuellement, &a
n on lut à haute voix l’acte d’abdication qu’elle signa, & que le
Prince
& les États acceptèrent, & la toile fut b
e coulisse d’où une Actrice sort habillée en homme pour jouer quelque
Prince
ou plutôt quelque Arlequin. Une Reine qu se fait
hé d’entrer dans ses États, & s’il y avoit pénétré malgré lui, le
Prince
l’auroit proscrit & fait brûler. Christine pe
ue dans leurs premiers Poémes. Dans le Cid, le Roi de Castille est un
Prince
sans élévation d’ame, sans dignité, qui n’a presq
qui ne paroît que pour ennuyer. Quel est Créon dans la Thébaïde ? Un
Prince
qui veut la guerre pour le bien de l’Etat ; qui d
st ici Ramponeauxa, Monseigneur ; Ramponeaux : voyons : entrez, mon
Prince
; Me dit le harangueur : arrivant de Province Je
s du mystère, Sur un lit de gazon qui touche à la fougère, Tu suis un
Prince
aimable, et les jeux, et les ris, Tandis que chaq
it jouer pour mettre par-tout cet objet trop cheri. Alexandre, jeune
Prince
dévoré d’ambition, qui n’aime que la gloire, est
rôner le Sultan ; il y va pour lui de la couronne & de la vie. Ce
Prince
capable d’une si haute & si difficile entrepr
pour ces incestes, & chassée d’Italie ; cet amour puéril dans le
Prince
, sans attraits pour l’Empereur, deshonorant pour
Bellay, qui s’attend de voir une Bourgeoise en commerce réglé avec un
Prince
, sur le pied de mariage ? Dans Gaston & Bayar
eurs de la guerre, dont il est un des chefs, devient rival d’un jeune
Prince
, & l’appelle en duel ; ce qu’à peine la fougu
e livrent volontairement au mal que rien ne l’oblige de commettre. Le
Prince
tolére la vente des poisons, est-on excusable de
ente des poisons, est-on excusable de le servir ou de le prendre ? Le
Prince
tolére une mauvaise réligion ; est-on excusable d
ise réligion ; est-on excusable de l’enseigner ou de l’embrasser ? Le
Prince
tolére les lieux de débauche, peut-on excuser la
ublic a besoin de spectacle, la coutume lui en fait une nécessité, le
Prince
est forcé de le tolérer. Qui force le particulier
rivoles excuses ? Ne confondons pas deux choses très-différentes : le
Prince
peut n’être pas coupable dans la tolérance des da
res, le service des esclaves de toutes les couleurs, l’éloignement du
Prince
, la tolérance nécessaire du Gouvernement, le chan
attachés au sacerdoce. De ces pépinieres destinées à ses plaisirs, le
Prince
faisoit venir les plus beaux astres selon son bes
osophe, parce qu’il aime les couleurs vives & brillantes. Ce sage
Prince
a laissé dans tous les états une liberté entiere
mp; plus utile au bien de l’Etat de mettre pour Conseillers auprès du
Prince
des gens sages & religieux, que des foux sans
lebre, & castrato d’Italie, plus si fort au Roi d’Espagne, que ce
Prince
le fit Chevalier de l’Ordre de Calatrava, sans do
e. L’Abbé de Besplas, dans son Traité du Bonheur public, conseille au
Prince
d’empêcher qu’on n’accoutume la nation aux spect
n est juste & profonde. Il eût mieux fait encore de conseiller au
Prince
d’arracher la racine du mal en détruisant le théa
quelquefois on leur fait. L’Abbé de de Besplas auroit dû ajouter : Le
Prince
doit empêcher qu’au théatre on n’accoutume la nat
à dessus un trait singulier. Parmi les folies de Neron, il dit que ce
Prince
institua des jeux à Rome de cinq en cinq ans sur
euses. J’aurois cru déshonorer l’amour de le placer dans le cœur d’un
Prince
barbare. C’étoit pourtant lui qui étoit l’amoure
s : &c. Là même, folio 3. verso. Voici la réponse de Sathan :
Prince
denfer tes cris as faict estendre Si tresavant qu
il le convient laisser mettre en ruyne. Autre Réponse de Sathan : »
Prince
dampne de tenebre & bruyne » Loup ravissant,
éprouvé au moins quelque partie ou quelque degré. Ainsi, en voyant ce
Prince
, l’homme faible, l’homme ignorant l’avenir, l’hom
ions, qu’elle choisit dans cette Pièce Dramatique pour sa victime, un
Prince
contre lequel les Spectateurs étaient révoltés. I
ent été amateur de la pauvreté, mais qu’il en avait été le chef et le
Prince
, ayant voulu quitter son Siège Archiépiscopal qui
élevée et très pressante. On trouve encore dans l’Ouvrage de ce pieux
Prince
autant de preuves de son zèle que de la beauté de
, M. de Saxe & M. de Lowendal, étoient étrangers. C’est , dit le
Prince
, depuis, que nos femmes se donnent à des laquais.
de qualité, les loix le condamnoient à mort ; mais soit indulgence du
Prince
, soit négligence du Magistrat, à qui l’on disoit
mal connoître Charles XII : il en fut offensé ; c’étoit une insulte.
Prince
vainqueur de la Saxe, de la Pologne, de la Russie
re traité en petit-maître des coulisses qui traite avec une actrice ?
Prince
le plus chaste, le plus frugal, le plus austere,
tion des premieres années de son règne, qu’il donna à la religion, ce
Prince
fut presque toujours dans l’ivresse des passions,
e que l’on quitte. L’éloge de Baron, Acteur célèbre dans les rôles de
Prince
, porte : Il conservoit son rang aux pieds de ses
e remplissoit un petit canal, autour duquel elle se promenoit avec le
Prince
. Elle épuisa toutes les roses du pays, où ces fle
cris que vous entendez, sont ceux de ses enfans, qui la pleurent. Le
Prince
eut bien de la peine à s’empêcher de rire ; J’app
r portrait ni leur statue dans un lieu public où se trouve l’image du
Prince
. Jugeons s’il serait décent de mettre dans les Eg
. Car en tolérant les spectacles pour éviter un plus grand mal, aucun
Prince
, aucune loi ne s’est jamais avisé de les déclarer
niques sans exception ont condamnée, même en la tolérant ; surtout un
Prince
aussi pieux que Louis XIII, qui n’avait point de
tant d’innocent ce qu’elle proscrit comme criminel. C’est comme si un
Prince
, en tolérant les courtisanes, déclarait leur méti
euvieme siecle, au commencement du schisme des Grecs, que Michel III,
Prince
sans religion & sans mœurs, fit jouer S. Igna
des choses qu’elle condamne. La tolérance civile & extérieure du
Prince
est bien différente de la tolérance intérieure &a
! C’est pourtant là tout l’Evangile. Mais pourquoi dissimuler que ce
Prince
prouve par une infinité de passages des Pères &am
le est très-utile au gouvernement politique, & indispensable à un
Prince
; il ajoute ensuite, qu’on ne peut entendre la Ré
tion de Louis XIII, & un autre de l’Empereur Léopold : ce dernier
Prince
composait sur-tout avec plaisir des morceaux de m
, dans le tems qu’il était à table, un air Phrigien sur sa flûte : ce
Prince
en fut si transporté, que mettant le sabre à la m
it les sens de ceux qui l’entendaient jouer de quelque instrument. Ce
Prince
se répentit de sa curiosité. Il entra dans une si
es Scytes, & qu’il se mit aussi-tôt à jouer de sa flûte devant ce
Prince
, se flattant de se procurer un sort heureux : le
elle n’aurait pensé en mourant qu’au jeune Prince Hémon ; et ce jeune
Prince
aurait soulevé toute l’armée en faveur de sa maît
ue l’on a de la vertu du Valet ou du Bourgeois. Mais quand on voit un
Prince
dont tous les sentiments sont généreux, et toutes
s Sertorius t ; ou que, dans le Mithridate u, le dessein que prend ce
Prince
de porter la guerre jusques à Rome. Je ne vous no
le Théâtre, on n’est point touché du malheur de Syphax, parce que ce
Prince
hasarde sa réputation, son Etat, et sa vie pour p
que vous venez de me raconter. TIMANTE. Si je vous disais le nom du
Prince
dont j’ai parlé, vous verriez aussitôt qu’il y a
gnement dans le cours de l’ouvrage quelques traits picquans contre ce
Prince
. Un Valet maltraité par son Maître, s’écrioit :
& jetta les yeux sur lui. Cependant lorsque la piéce fut finie ce
Prince
, comme pour le réhabiliter dans la dignité de Che
les femmes du pays, elle fut malheureusement rencontrée par le jeune
Prince
, & cette fatale entrevûe causa la ruine de to
des représentations diaboliques, que le Théâtre est de l’invention du
Prince
des ténébres, & que sa fréquentation entraîne
p; cette Reconnoissance produit la plus étonnante des révolutions. Un
Prince
qui regne depuis vingt ans, aimé dans sa Ville &a
s, pour sa femme, pour ses enfans, pour lui-même : & parce que ce
Prince
ne mérite pas ses malheurs, & cependant s’y e
e le loue d’avoir méprisé les spectacles et les Comédiennes. Ce jeune
Prince
, dit-il, malgré la faiblesse de l’âge, faisait le
incesse plus noblement élevée qu’une vile danseuse), elle séduisit ce
Prince
, jusqu’à lui arracher ce serment, si ordinaire au
ins ne marquèrent aucune répugnance à se conformer aux ordres de leur
Prince
. Une obéissance prompte et tranquille prouve comb
sa Pièce un Panégyrique de Louis XIV, sut intéresser l’orgueil de ce
Prince
, & s’assurer de son appui. Ce despote, jeune
voyoit le lendemain remplacée par une autre. Ainsi, le moindre ami du
Prince
, un Valet-de-chambre, une Courtisane en faveur, l
Courtisans de Charles IX qui parlent ? Est-ce bien sous le règne d’un
Prince
équitable, d’un Prince qui a senti lui-même le be
X qui parlent ? Est-ce bien sous le règne d’un Prince équitable, d’un
Prince
qui a senti lui-même le besoin de limiter son pou
t dont les sentimens sont assez bas pour se mésallier à cet excès. Ce
Prince
eut encore la foiblesse de faire insérer cette lo
it, par la corruption de son cœur. Voici une Anecdote théatrale, d’un
Prince
, que depuis quelques années on se tue de dire gra
t de confirmer le peuple dans leur aversion pour l’Eglise Romaine. Ce
Prince
avoit pourtant promis à la Sorbonne, qu’il étoit
idée est également vive, la flatterie ne loue guere après la mort un
Prince
qu’on n’a plus intérêt de ménager, l’envie ne sou
fait en 1761, le célèbre le Franc de Pompignan rapporte que ce jeune
Prince
ayant entendu lire la tragédie d'Athalie, l'avait
nal Mazarin, qui pour gouverner sans obstacle, amusait ainsi ce jeune
Prince
(Annal polit. tom. 1. pag. 69.). « Ce Cardinal
offrant à titre même de bonne œuvre. Ce tour n'était pas nouveau. Ce
Prince
, à qui l'âge, la dévotion, la satiété rendaient l
s jeux à une femme de la Cour qui l'estimait et qui voulait plaire au
Prince
. Pour s'étayer, dans une entreprise aussi critiqu
en crédit aux dépens de la Théologie et de la Religion. Pendant qu’un
Prince
du milieu des délices de la Cour, se déclare par
sez judicieuse » que ce qui se fait avec « le Privilège d’un si grand
Prince
ne peut être mauvais ». Le Père demandait des ado
n leur pouvoir, et qu’ils n’en fassent point de contraires. Ainsi, le
Prince
voyant que la plupart de ses sujets n’ont pas l’é
n, l’avarice, l’ivrognerie, l’impureté fussent permises, parce que le
Prince
ne les défend pas. Ne suffit-il pas pour en conna
n détestant la vie. L’état religieux n’est qu’un brigandage, & le
Prince
souffre cet affreux désordre dans tout son royaum
l’homme & de la femme dans le mariage, le serment de fidélité au
Prince
, celui de remplir son devoir quand on prend une c
es vœux sur le temporel par la mort civile, autorisés par les loix du
Prince
, &c. sont des choses nouvelles. Mais depuis q
ion religieuse, d’exiger d’Abraham le sacrifice de son fils Isaac. Le
Prince
, le Magistrat, n’ont pas droit d’ordonner l’exil,
peut résister à un Empereur ? Elle connoît le caractère violent de ce
Prince
, il n’aura aucun égard à la sainteté de Vesta, &a
aient ni le temps ni la pensée de lui donner du contre poison ? Qu’un
Prince
vaincu & sans ressource préfere la mort à l’e
eu faits pour être le pendant l’un de l’autre, l’un grand Archevêque,
Prince
du saint Empire, l’autre un misérable Histrion, v
vouoit, comme déshonorant sa famille. Fenelon, Instituteur d’un grand
Prince
, avoit formé en lui les plus hautes vertus ; Moli
le sage, Moliere le fou de la Cour. Tous deux répondirent au choix du
Prince
, celui-ci par des pieces de théatre qui corrompen
, où on l’a proposé à la vénération de la France, dans la personne du
Prince
des Histrions. On n’y mettra point M. de Languet,
qui fait de lui-même une divinité. Il va se faire entendre à l’ame du
Prince
, & créer en elle un monde, tout ce qu’il a co
parallesles. Elle peut dire, comme Acomat dans le Bajazet de Racine :
Prince
aveugle, ou plutôt trop aveugle Ministre ! Il te
r personne ne reçoit la récompense qu’il n’ait combattu. Et encore le
Prince
ne peut donner ce qu’il n’a pas ; Je veux dire qu
l’Hôtel de Condé c’est celui qu’on doit suivre, pour ne priver ni le
Prince
, ni la Comédie, de l’honneur mutuel d’être logé s
frais de la Ville, sur le terrein fourni par M. le Duc d’Orléans. Ce
Prince
ayant considéré que la décoration de cet édifice
r. Celui-ci s’épuise en complimens, en promesses, en rodomontades, le
Prince
y répond parfaitement ; il finit par donner un gr
onnages. Qu’on s’attende de voir paraitre un Tiran, un Usurpateur, un
Prince
mal’heureux, une Princesse qui aime & qui hai
es : il suffit que le Héros qu’on fait agir soit d’un pays éloigné du
Prince
dont il imite les mœurs, & qu’il s’exprime di
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