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1 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168
és.     Themire éloigne une parure Que la nature t’interdit, Que ta beauté Naïve & pure, Soit l’image de ton esprit. L’e
faire de vers mais non de poésie ; Qui cherche la parure est privé de beauté         N’étale que la vanité. Le fard formoit,
fard ; recette pour enlever les taches de la peau, l’un régarde leur beauté , l’autre peut les amuser à la campagne, dans la b
& les diamans, qui ne sont que riches, & ne donnent point la beauté  ; les fleurs qu’une bergere cueille dans un champ
tenir sur la peau, qu’il la nourrit, tant par la finesie, que par la beauté de son coloris, qu’il vient même de perfectionner
llier, a commenté un grand ouvrage de médecine, intitulé Miroir de la Beauté , ou Médecine de la Beauté, ils y suivent les diff
ouvrage de médecine, intitulé Miroir de la Beauté, ou Médecine de la Beauté , ils y suivent les différentes parties du corps h
vent les différentes parties du corps humain, & en détaillent les beautés , la forme, la couleur, les infirmités, les diffor
u’on s’étoit promis, les questions qu’il traite après l’article de la beauté , sont trop sérieuses, trop savantes, trop dégouta
comédiens en ont plusieurs dans leurs archives, les empiriques de la beauté ne sont rien moins qu’inventeurs, ils ne débitent
ance, comme si c’étoit leur ouvrage. On voit à la fin du miroir de la beauté , une espece d’Herbier, qui renferme plus de 200 f
vraisemblable que le Chimiste de Flore a eu connoissance du miroir de beauté , & en a tiré incognito, son Laboratoire, &
r-tout votre cœur corrompu ne renferme que la pourriture du vice. Ces beautés vénales qui paroissent sur le théatre, couvertes
fard. L’Epouse des Cantiques, dans le long détail qu’elle fait de ses beautés & de sa parure, pour plaire à son bien-aimé,
ui fait affecter certain arrangement ; c’est l’intérêt secret de leur beauté . C’est que les couleurs des objets en se dispersa
des leçons ; leur fragilité, leur peu de durée, image naturelle de la beauté des femmes, lui en fera sentir la vanité : elle d
lanc & le rouge ne parent pas, mais plutôt défigurent ; que cette beauté étant purement superficielle, n’est rien de réel 
rtificium. Il fait voir que dans toute la nature, chaque chose a sa beauté propre, qui ne demande ni ne souffre de beauté em
ure, chaque chose a sa beauté propre, qui ne demande ni ne souffre de beauté empruntée, qui en est moins embellie que réparée.
les coquilles des rivages de la mer, rien n’est beau que de sa propre beauté  : Littera nativis ornantur picta capillis. Il c
tera nativis ornantur picta capillis. Il cite l’exemple de plusieurs beautés célebres, qui se sont avantageusement établies pa
s & son bon goût, qui ne peignoit jamais les femmes qu’avec leurs beautés naturelles, sans aucun ornement : Qualis Apellei
la rougeur des levres, tout cela n’est inventé que pour remplacer la beauté qui manque : Hæc inventa sunt ad pulchritudinis
à la toilette, & qu’on defait la nuit en se couchant ; c’est une beauté qui salit les mouchoirs dont on essuye son visage
est une beauté qui salit les mouchoirs dont on essuye son visage. Une beauté qu’il faut envoyer à la blanchisseuse, le fard do
n voile fort transparent, afin de ne pas diminuer la réputation de sa beauté , en la prodiguant, mais plutôt l’augmenter, en do
e à quoique mariée, & ensuite femme de Néron, étoit un prodige de beauté , & un monstre de sceleratesse, très-digne de
nce, en lui donnant des maîtresses de sa main, Oihon vanta si fort la beauté de sa femme, que Néron voulut la voir, en devint
2 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183
ur & de petitesse, d’éclat & d’obscurité, de laideur & de beauté , de richesse & d’indigence, de bassesse &
par les défauts & les vices personnels dont on se déshonore ; des beautés par des grâces achetées chez le Marchand, & a
fit pas valoir, ce ne sont pas ceux qui perdirent Eve ; l’amour de la beauté fournit contre elle bien d’autres armes : vous se
s piéges, & tient encore le même langage à une femme éprise de sa beauté , vous êtes belle, mais vous le serez bien davanta
ière séduite. Qui prendroit le théatre pour le Paradis terrestre ? Sa beauté , ses plaisirs imitent ce lieu de délices. Les Act
us ; Dieu se servit du crime d’Holopherne pour le perdre, & de la beauté de Judith pour l’aveugler ; mais le péché d’Holop
ermis de chercher le bien, donc il est permis de chercher le beau (la beauté ) ; donc il est permis, louable d’en user, comme s
beau (la beauté) ; donc il est permis, louable d’en user, comme si la beauté du corps qui excite la passion, étoit la même cho
ose que le bien de l’ame qui la réprime & évite le danger. 2.° La beauté du corps est la plus excellente qualité, plus pré
e le poison plus violent pour perdre les ames ? Il est faux que cette beauté qui attise la concupiscence soit le bien le plus
a concupiscence soit le bien le plus précieux ni même un bien. 3.° La beauté du corps doit être conservée & augmentée comm
3.° La beauté du corps doit être conservée & augmentée comme les beautés de l’ame. Un Chrétien, un Sage ne donnera jamais
ais le même prix à deux Êtres si différens ; faut-il même cultiver la beauté de l’ame par l’hypocrisie ? Le mensonge, l’artifi
songe, l’artifice, le fard est condamnable dans tous les deux. 4.° La beauté du corps est la marque de la beauté de l’ame &
mnable dans tous les deux. 4.° La beauté du corps est la marque de la beauté de l’ame & de sa bonté. Cela n’est pas toujou
a bonté. Cela n’est pas toujours vrai, & quand il le seroit de la beauté naturelle, la beauté artificielle ne le seroit pa
as toujours vrai, & quand il le seroit de la beauté naturelle, la beauté artificielle ne le seroit pas ; ce n’est pas la n
rit des femmes, qui en cela n’honorent que le Dieu de Cythère. 6.° La beauté est le patrimoine du sexe. Sa portion légitime da
issimulation, par le crime ; il ne l’est pas non plus de maintenir la beauté par l’artifice, par le fard. 7.° Les habits, les
; il est permis d’avoir des habits, des meubles, donc du fard. 8.° La beauté est un diamant, il est par lui-même brute, il fau
vieillesse, une foiblesse, le fard en est le remède, le soutien de la beauté . 11.° Il est permis d’aider ses sens, l’oreille d
goût, & de leur plaire ; à l’ouïe par la musique, à la vue par la beauté des objets, aux goûts par des assaisonnemens, à l
ivers fards qu’on invente pour les femmes : lait virginal, essence de beauté , rouge, blanc, &c. selon qu’il plaît à la plu
l & Août 1774. Le Perruquier Debord si renommé par son essence de beauté pour conserver le tein frais, préserver des bouto
que la vanité s’y propose, il fait plus de mal que de bien, même à la beauté , au lieu d’embellir il défigure. 4.° Cette annonc
rbonem . Punition juste & particulière des femmes éprises de leur beauté , qui mettent tout en œuvre pour l’embellir. Je vo
s & leurs grâces sont à l’aune, & l’aune est à tant, selon la beauté de l’étoffe, l’ensoigne du rouge, des nudités, &a
3 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
laire, sans aspirer à des conquêtes ? Et que font les conquêtes de la beauté empruntée, que des péchés ; & leur usage que
ur le pouvoir de leurs charmes) qu’elle gagneroit l’usurpateur par sa beauté . Elle se fit parer & farder, se mit à la fenê
font pour s’embellir : Tu super gressa es universas. Les graces, la beauté , sont des avantages frivoles & trompeurs : F
pinguntur annus est. Est-il de rang au-dessus d’une femme parée ? Sa beauté est au-dessus de toutes les dignités ; & n’es
lle pas une ivresse ? Une femme se possede-t-elle quand elle étale sa beauté & sa magnificence ? Mais elle tombe dans le r
ge, des raresse, de galanterie, des noms agréables qui annoncent leur beauté . On prend les noms de tous les êtres qui ont quel
es uns l’envisagent du côté du prix du vase, les autres du côté de la beauté des couleurs qu’on y renfermoit. Les trois couleu
s actrices pourroient sans scrupule accepter celui-ci. Le théatre, la beauté , la coquetterie sont des vraies cornes d’Amalthée
a bonne odeur de l’Evangile ; les parfaits qui en présentent toute la beauté . On y voit les trois états de la nature humaine ;
on évangélique ; enfin élevée dans la gloire toute resplandissante de beauté . On y a deviné les trois vertus théologales. Ces
oësie d’une Femme à celle de Sapho, ses graces à celles d’Aspasie, sa beauté à celle de Laïs, on approuve aussi leur débauche.
ient leurs cheveux dans leur état naturel, & ne vouloient d’autre beauté que leur vertu & leur bonne mine : Martia fr
nd tous ces ornemens sont naturels & dans l’ordre, ils en font la beauté . Mais, s’ils sont excessifs, déplacés, affectés,
une fille on n’eût égard qu’à ses mœurs & à ses vertus, non à sa beauté . Il bannit aussi toutes les huiles de senteur, pr
ivoques le craignent, comme un voleur craint un honête homme. Mais la beauté , la jeunesse, les graces, les gens raisonnables s
prix d’une éternité de malheurs dans l’enfer ? C’est sur-tout sur la beauté , l’idole des femmes, que ces reflexions sont frap
, pour être parfaitement belle toute sa vie ? Dieu a mis à ce prix la beauté de l’ame. Contentez-vous dans cette courte vie de
mp; vous aurez éternellement dans le ciel, même pour votre corps, une beauté divine infiniment supérieure à tout ce que l’art
amp; la nature peuvent vous donner. Au contraire, pour trois jours de beauté voudroit-on être laide pendant toute la vie ? Voi
es trois ou quatre heures. Je ne parle pas du temps de la nuit, où la beauté est ensevelie dans les ténébres ; je compte du mo
desordre. Il s’en faut bien qu’ils aient procuré autant de momens de beauté qu’ils ont produit d’années de laideur. Bien peu
4 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
Bernardin. Plusieurs femmes oserent l’attaquer par leurs caresses. S.  beauté , ses grâces naturelles l’exposoient souvent à ce
oît que pour être séduite, & succomber à la séduction. On loue sa beauté , on l’invite à l’amour ; elle en est l’objet, ell
terrain, & les danseurs doivent y être à leur aise. La clarté, la beauté , les délices de ce céleste séjour, sont au-dessus
à cette mere idolâtre de sa fille, dont elle contemple & adore la beauté . Elle la produit dans les compagnies, la mene aux
ropres intérêts. Il prépare la voie aux adulteres. Relever, étaler la beauté de sa femme, c’est lui attirer des amans, l’invit
indocile, fiere, livrée au monde, à l’humeur, au vice, engouée de sa beauté , pleine de l’esprit du théatre, n’apportera dans
r du ménage, d’élever ses enfans, de veiller sur ses domestiques ? S.  beauté , ses talens, ne s’abaissent pas ainsi. A cet igno
instant que le trait part, maïs long-temps après par le souvenir ? La beauté naturelle plaît sans-doute, elle est faite pour p
ge que cause parmi les hommes, en allumant des flammes impures, cette beauté artificielle, frelatée par les mains de l’immodes
de mer plus agitée qu’une femme bien parée ; vanité dévorante sur sa beauté , ambition demésurée de plaire, jalousie cruelle c
e plus analogue, ou plutôt le seul. L’impureté ne se repaît que de la beauté des femmes. Un autre sexe ne peut en être l’objet
it au tour de lui. Qui l’appelle, qui l’invite, qui l’arrête ? que la beauté des nuances, l’odeur des parfums, l’arrangement d
sseaux des fruits prématurés du vice. Mais du moins la vanité de leur beauté , l’art sublime de la parure, tout-à-fait à leur p
ent miroirs, s’asseoir dans l’or, l’argent & la soie. La Reine de beauté recevra-t-elle sa cour dans une chaumiere ? Elle
te-t-il à leur donner ? La voilà sortant des mains du baigneur, cette beauté brillante comme un astre, ornée de toutes les gra
Holophernes général d’un de ses prédécesseurs, se laisse prendre à la beauté de la chaussure de Judith. Cette héroïne profite
ges tout pleins d’affreuses verités, étincellent pourtant de sublimes beautés . Il n’épargne rien, non pas même la coiffure de
ora. Nos Actrices se verroient avec plaisir dans le portrait de leur beauté , de leur magnificence ; mais voudront-elles se re
lle va, vient, tourne retourne, regarde de tous côtés pour étaler ses beautés , recueillir des suffrages, faire des admirateurs,
dire, contre la volonté de Dieu, qui ne lui a pas accordé le dégré de beauté qu’elle désire, & qui la flétrit par la vieil
roit une suite de tous ces portraits, avec chacun sa date ! Voilà une beauté bien multipliée. Le Saint Ecrivain appelle ces vi
octurne, qui ne vole que dans les ténébres, ressemble-t-il donc à une beauté parée par l’art admirable de la toilette ? Oui sa
e le péché, quelles ténébres plus épaisses que celles du vice ? Cette beauté prétendue ne se montre que dans la sombre nuit de
s, où les oiseaux viennent se prendre. Ainsi les hommes curieux de la beauté volent au tour d’elle pour l’insulter ; est-il de
5 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96
aux enfers chercher une boëte du fard de Proserpine, pour rétablir la beauté de son visage, que la douleur venoit de ternir. P
Psiché, la guerit subitement, efface tout ce fard, & lui rend sa beauté naturelle. Tout cela nous apprend, dit-on, que le
chercher aux enfers, rien ne coute pour entretenir, pour augmenter sa beauté  ; on en est mal payé. Ce fard ternit plus qu’il n
d horrible, il faut y renoncer pour se borner à la simple nature ; la beauté même y gagne : tel est la moralité de cette fable
s, les nuances de leurs passions. On lui expose toutes les especes de beauté , qui regnent dans l’univers : beautés Indiennes,
lui expose toutes les especes de beauté, qui regnent dans l’univers : beautés Indiennes, Chinoises, Affricaines, hoquoises, Top
du parterre & des loges est encore plus vaste ; le plafond a des beautés aussi riches que surprénantes, la dorure & la
plus grands poids. Cette sale est elle-même un superbe spectacle, ses beautés occupent agréablement en attendant que la toile s
rd il exorte fort pathétiquement les Dames d’avoir grand soin de leur beauté , par l’exemple touchant d’un arbre qu’on greffe,
am fortibus herbis. Malgré l’art & les soins de la toillette, la beauté est quelque chose de bien fragile, l’âge seul la
change les traits, rend la peau dure, & precipite la chûte de la beauté naturelle ; à plus forte raison quand le crime, p
e couleur chaque femme a sa nuance favorite. La blancheur est ici une beauté , c’est ailleurs un beau noir, tournez à droite, c
; votre nouvelle laideur. Le masque tombe, la laideur reste, & la beauté s’évanouit. 2. Le fard moral, le masque de l’hypo
’esprit, les talens, les succès sont journaliers. Les graces & la beauté n’ont point de privilége : elles sont plus journa
trouve ce défaut, puisqu’on a si souvent besoin de les recrepir. Les beautés fardées, les graces empruntées sont plus que jour
pourtant pas toujours : bien loin d’embellir, ordinairement il tue la beauté , en rendant plus laides celles qui s’en servent.
le bain par les Nymphes, qui selon le modeste homme étoient par leur beauté , dignes des vœux de tous les mortels, & par c
6 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
parure artificielle & excessive qui induit au péché en rendant la beauté plus dangereuse. D’autres Auteurs ont entendu le
té & les tourmens les plus cuisans de l’enfer, d’avoir embéli une beauté qui vous a perdue avec vos amans : Auferam à fac
été des monstres. La Gorgonne sur d’abord une tres-belle fille par la beauté de son visage & de ses cheveux, qu’elle entre
e & de ses cheveux, qu’elle entretenoit avec un grand soin. Cette beauté lui-coûta cher ; Neptune en fut épris, & la v
’excès de la profanation de son temple, s’en vengea sur telle dont la beauté & la parure en avoit été l’occasion. Elle la
r. Cette horreur alloit jusqu’à pétrifier ceux qui la regardoient. S.  beauté avoir produit le même effet. L’admiration & l
ui même semble pétrifié. Persée coupa cette tête si dangereuse par sa beauté & par sa laideur, & s’en servit comme d’u
re moral aux yeux du Chrétien & du Sage, même dans la plus grande beauté , chacun de ses cheveux, chacune de ses graces, pa
enge, elle change ses graces en serpens, ses plaisirs en remords ; la beauté rendoit comme stupide, par l’ivresse de l’admirat
& les Actrices, elles attirent par les charmes de la volupté, la beauté de leur visage, & l’indécence de leurs nudité
e leçon de morale sur le danger & les suites de la volupté, ou la beauté naturelle, relevée par le fard, la parure, l’indé
amp; bien d’autres croient que Judith a réellement péché, mais que la beauté de son action & la gloire de ses succès ont c
s éloges, des exclamations du Parterre, des Loges, du Théatre, sur sa beauté , sa taille, ses graces, sa voix, son jeu ? Les As
oit les jours en prieres avec ses femmes, quoique jeune encore, d’une beauté parfaite, ayant tous ce qu’il faut pour plaire au
Cela n’est pas impossible, il n’est rien qu’une femme n’espere de sa beauté . La Loi de Dieu défendoit, il est vrai, de se mar
érieux, les observations les plus reflechies de leur influence sur la beauté , & de tous les phénomenes de la toilette. Les
es. Le sieur Dubor, Distillateur & Parfumeur, débite l’essence de beauté , avec privilege exclusif. Les Barbiers, Perruquie
adoucit la peau, tient le tein frais, & donne aux plus laides une beauté parfaite (la Clairon sur ses vieux jours s’en lou
ur ses vieux jours s’en loue fort). Toutes les femmes vont être d’une beauté parfaite : c’est un vrai miracle. Dubuisson, Per
ion royale & salubre en 1773, ainsi que l’eau blanche ou l’eau de beauté , que le même Dubuisson a portée au plus haut degr
7 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XIX. Des Talens mal-à-propos attribués aux Comédiens. » pp. 45-62
ye en un mot des traits qui n’ont point paru, & qui surpassent en beauté tous ceux que l’on a vûs. Quelle sagacité ! Que d
enons de dire, qu’une haute intelligence, ne tient que d’elle-même la beauté de ses plans, le caractère de ses ouvrages, l’ord
nnoissance de leurs propres ouvrages ? Dans le second cas, toutes les beautés qui peuvent sortir de l’ensemble d’un poëme, appa
ituations, les beaux mouvemens, les coups de théâtre, ne passent pour beautés , que parce qu’ils sont des émanations de l’esprit
’œuvres de la peinture ancienne, dans toute leur fraîcheur & leur beauté . Que les plus fameux. Peinture modernes, épris d’
eut le trouver sans la régularité du dessein, & c’est toujour une beauté  : au lieu que des inflexions de voix, sans un suj
8 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
né ses soins. Précieux de Galanterie, précieux de Parure, précieux de Beauté , précieux de Pruderie, précieux de Luxe, de Geste
& de vertu, qu’il lui prête. Ces deux femmes qui avoient quelque beauté , beaucoup de coquetterie, & pour dot des somm
rdre de ses habits & de la coeffure lui fera perdre l’éclat de sa beauté , elle y est cent fois plus aimable. Un charme nat
, les odeurs supposent de vrais défauts, qu’on veut réparer. La vraie beauté se suffit à elle-même, & n’a pas besoin d’art
frivole, plus faux, plus trompeur que cette apparence, ce mensonge de beauté , qui les chargent de chaînes, mais liens qui entr
urée de votre vie, &c. par conséquent la nature & le degré de beauté qu’il lui a plu de vous donner ; comme il a réglé
ractères, orgueil, ambition, cupidité. Il court après la gloire de la beauté , il prétend ajouter à l’ouvrage de Dieu, donner d
s une Reine pleine de vanité, elle tiendra tous les matins conseil de beauté , pour inventer des modes, & tous ces conseils
ne va pas rondement en besogne ; par exemple on ne connoît rien à sa beauté , la nuit elle est tout autrement que le jour. Tou
traires à notre franchise Gauloise ; pour la sœur, sa parure & sa beauté sont aussi simples que son cœur, c’est la Reine q
dépense. Le public calcule mieux qu’on ne pense, les facultés de ces beautés brillantes ; on se ruine, on vole à qui l’on peut
eveu ; mais aussi les moindres défauts y déplaisent, en ternissant la beauté . Un regard, une pensée sur un objet défendu, sont
& les malheureux esclaves qu’elle aura entrainé, & la funeste beauté qui aura ourdi leurs chaînes. Par la loi 3 &
9 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137
nt de nouveaux ; elle-même en extase devant son miroir, enivrée de sa beauté , qui s’adore elle-même & se préfere à ses riv
rtrait étoit ressemblant. Affecter la parure, c’est mal connoître la beauté , & ne pas ménager les intérêts de sa gloire.
e la beauté, & ne pas ménager les intérêts de sa gloire. La vraie beauté de chaque chose n’est que la simple nature sans a
dans le plus beau jour. Toutes ces graces, vraies ou factices, cette beauté empruntée qu’on doit au marchand & au baigneu
asque qui déguise la laideur, & quelquefois défigure la véritable beauté . Pourquoi mandier le secours de l’art, si on est
rompt le cœur par la liberté, ou à un Peintre de nudités qui outre la beauté de la peinture, souille l’imagination par l’obscé
inence de ses accusateurs lui arracha le voile pour se repaître de sa beauté  : Jusserunt ut discooperiretur, erat enim coopert
, il reçoit le coup de la mort. Les Holophernes pris aux pieges d’une beauté parée sont-ils rares ? Sans doute on n’en veut po
nager. D’abord après la mort de son mari, quoique jeune encore, d’une beauté rare, jouissant d’une grande fortune, & ayant
rteroit le prix de la parure, peut-être encore plus que le prix de la beauté . La beauté ne dépend pas de nous ; mais la parure
prix de la parure, peut-être encore plus que le prix de la beauté. La beauté ne dépend pas de nous ; mais la parure qui l’embe
issent sont les liens de la débauche. Ils seront bien-tôt brisés ; la beauté se flétrira, la possession dégoûtera, & l’amo
re d’un mari, s’il ne l’est pas ? On aime la modestie, la douceur, la beauté naturelle sans affeterie. La passion se plait à l
eur intérêt, elles perdent à se trop montrer, La modestie embellit la beauté , la réserve la rend plus piquante. Elles perdent
ufflé. La véritable gloire d’une femme est dans la vertu, non dans la beauté , moins encore dans la parure & l’indécence. Q
en sont la démonstration, sur tout les Actrices. Les profits de leur beauté sont énormes, & elles meurent misérables. Ent
mée, non-seulement chez les femmes que la jalousie de parure & de beauté rend entr’elles les plus impitoyables censeurs &a
10 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
sublimes, brillantes ou délicates, simples ou naïves. Toutes ont leur beauté , & un empire presque égal sur les hommes, Ell
avoir toute la force, toute la finesse des signes, pour en saisir les beautés en gros. Nous y perdons des nuances, mais nous so
d’un ouvrage. Si les quatre-vingt-dix autres n’en connoissent, ni les beautés , ni les défauts, comment les sentiroient-ils, com
point d’idée de ces apparences. Dailleurs ceux qui sont affectés des beautés de style, dans une pièce de Prose ; ne le sont pa
qu’il est uniquement dans le style. Nous convenons qu’il a de grandes beautés  ; mais les situations, les sentimens, les passion
qu’un vain ornement. La Poësie de style n’est donc pas la source des beautés qu’elle exprime, à moins qu’on ne la confonde ave
ux talens de l’École Romaine. » C’est-à-dire, le fond des choses à la beauté du coloris. L’expression verbale, très-inférieure
11 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150
’en sera pas moins constant, qu’elle aura sa source primitivé dans la beauté des objets qui nous seront présentés. Une ame, ac
en habitude, qui elle-même dégénéra en satiété. On parut dégoûté des beautés déja étalées sur la scène. On courut encore au Th
age ait au moins cette espéce de mérite. Ici ils sacrifient de vrayes beautés . Là ils s’épuisent en vains efforts, parce qu’ils
eur plaire. On est plus sûr d’y parvenir par des caresses que par des beautés . On prodigue les unes, sans trop s’attacher à se
ont fréquentes, parce que le nombre des créatures supplée à celui des beautés . On foule aux pieds les lauriers du Théatre, flét
uffrages, ne regardent le Parterre que comme une Courtisanne, dont la beauté frappe d’abord, & en qui une facilité qui éte
12 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118
er nos yeux. « Ne regardez point aucune fille, dit-il, de peur que sa beauté ne soit une occasion de ruine pour votre âme. Ne
yeux sur une femme parée, et ajustée, et ne les arrêtez point sur sa beauté  ; parce que les attraits des femmes en ont perdu
n homicidee. Celui de Sichem est encore épouvantable, qui ayant vu la beauté de Dina en devint passionné, et attira par ce cri
118 . « Averte oculos meos, ne videant vanitatem. » c’est-à-dire la beauté , et les vains attraits des créatures. Et Job écla
s Rois, et les Conquérants du monde, il ne fût lui-même vaincu par la beauté des femmes. N’est-ce pas une chose étonnante et d
13 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85
ndus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. L es beautés d’un Poëme brillent d’un feu qui passe de l’Ouvra
ane artificiel, qui n’amuse que par des traits d’emprunt, que par des beautés qui ne sont pas en lui. Est-il absolument nécessa
définition elle-même nous prouve, que l’art de déclamer n’est qu’une beauté accidentelle, dont les piéces ont d’autant moins
mis son qu’il mourut , l’auroit-il écrit au hazard, sans sentir les beautés de cette expression ? Le spectateur les doit-il a
e soutint qu’un Marchand de Tableaux est celui qu’il faut louer de la beauté des peintures qu’il vend, que d’avancer que l’Ac
vrages modernes, qui ne se jouent point ; qu’on suppose à ceux-ci les beautés de celles-là, on en fera le même cas. On ne joue
14 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Onzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 244-249
, tu l’embellis. Te vaut-elle, entre nous ? a-t-elle ta fraîcheur, ta beauté  ? Tu l’effaceras entièrement, si tu lui dérobes t
e : cependant, tous trois doivent m’intéresser ; la dernière, pour la beauté de son âme ; les deux autres, parce que monsieur
al. Elle est brune, faite au tour ; & joint à la régularité de la beauté , toutes les grâces des jolies femmes ; voila pour
15 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
Si l’on ne trouvait au Spectacle Moderne du Sublime & de grandes beautés , irait-on quarante fois à la même Pièce ? Me fera
l’éloge ? Ce grand homme connaissait trop les règles, les véritables beautés du Théâtre, pour s’être trompé en parlant des moy
rumoy a bien raison de dire, « Les Œuvres poètiques peuvent avoir des beautés d’un ordre plus ou moins élevé, & plaire par
evé, & plaire par des graces différentes ». L’Opéra-Bouffon a ses beautés particulières qu’il est impossible aux autres Thé
en juge : « Ce n’est que le sang froid qui applaudit au Théâtre à la beauté des Vers. » La conséquence que j’ai tirée n’est-e
gnorans qu’aux gens d’esprit. Mais c’est une nouvelle preuve de leurs beautés  : un sot est plus difficile a émouvoir, à charmer
leurs épithètes, qui nous paraissent si ridicules, étaient une grande beauté . Preuves que le nouveau Théâtre corrompt le b
16 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
ien tendu. Dans les pays chauds elles le laissent nud pour montrer la beauté de leurs pieds. Toutes les femmes par cette raiso
plus d’un pied. Cette élevation aussi incommode que bisarre étoit une beauté & un titre de noblesse. Un gentilhomme en Pou
chante l’oreille des amans. A la Chine la petitesse des pieds fait la beauté des femmes. Des qu’une fille est née, on lui serr
ir par les talons, mais à la Chine les petites tailles sont aussi une beauté . Elles achêtent cherement cette beauté. Elles peu
petites tailles sont aussi une beauté. Elles achêtent cherement cette beauté . Elles peuvent à peine se tenir, & marcher su
par ostentation, pour étaler leur opulence, & faire briller leur beauté  : Soleis addunt margaritas, gestare non est sati
us sont des diamans du temple de cuivre doré ; luxe même inutile à la beauté qui n’en a pas besoin, & à la laideur qui n’e
es plus piquans. Comment, parmi tant d’autres graces qui rendoient la beauté de Judith incomparable, sa chaussure pût-elle fra
te subtilibus, calceavi te hiacinthio. Ce n’est qu’une figure de la beauté intérieure de l’ame, & des ornemens des vertu
danses voluptueuses, cet amour sensuel, cette vanité insensée de leur beauté & de leur parure, ces démarches criminelles,
17 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238
éxemple. Il est démontré maintenant qu’elle fait une des principales beautés de nos Drames. Aucun Moderne n’oserait s’en dispe
fois que la Scène change, qu’on va représenter une nouvelle Pièce. La beauté des décorations ne charme que le Peuple. L’homme
est suivie. Selon moi, cette règle adoptée répandrait de grandes beautés dans les Pièces modernes. Le Roi & le Fermier
est réellement témoin de l’avanture qu’il ne voit qu’au Théâtre. Les beautés du Drame que je viens de citer achèveront de pers
dès la naissance du Théâtre pratiquaient cette règle, source de mille beautés . L’action du Maréchal est aussi bien faite que ce
e règle, si l’on a quelqu’estime pour la vraisemblance & pour les beautés de l’art. Elle est peut-être la seule qui soit de
uspart des Drames modernes, les gâtent & ternissent souvent leurs beautés , parce qu’ils n’ont aucune analogie avec l’action
18 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274
c cet époux qui m’est si cher, qui le charmait dans ma Rivale ? De la beauté  ; des grâces plus touchantes que la beauté ; des
ait dans ma Rivale ? De la beauté ; des grâces plus touchantes que la beauté  ; des talens applaudis… un culte public ?… Hé-bie
une Actrice de M… où ses talens commençaient à briller. Sans être une beauté régulière, la *** avait un air de vivacité, un ne
a hâte, paraît aussitôt sur la Scène, éclipse sa Rivale autant par sa beauté que par son jeu. Dès que son Rôle fut achevé, ell
trice nouvelle, mais en homme transporté : & comme pour vanter la beauté de l’inconnue, il répétait souvent à sa femme qu’
19 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Avertissement. » pp. -
est estimable par la délicatesse, l’élégance de son stile, & les beautés qu’il répand dans ses productions ; l’autre par l
ils nous ont donné, parce que la réputation dont elles jouissent, les beautés qu’on y admirait, en rendaient les défauts plus d
20 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
e, ont-ils l’oreille assez Françoise, pour être frappés de toutes ces beautés de Langage & d’Harmonie, qui dépendent souven
qu’il excelle par la peinture des Passions, l’art de les émouvoir, la beauté des expressions, & la pureté du langage : mai
te ? Quand il nous offrira dans sa Langue une Tragédie avec les mêmes beautés , & tous les mêmes défauts qu’il y trouve, nou
connoissances : ensuite Octave très-amoureux de Cléopatre en loue la beauté , en disant, qu’elle brille sur les autres beautés
Cléopatre en loue la beauté, en disant, qu’elle brille sur les autres beautés , comme la Lune sur les Etoiles ; que si le Sceptr
lle se perfectionne, si ceux qui sont capables de faire connoître les beautés de l’Art, ne trouvent pas des Auditeurs, capables
les goûter. On croiroit que l’air du Pays n’est point favorable à ces beautés , à entendre dire à S. Evremond, parlant des Tragé
21 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VIII. Les intrigues sont la vraie fin de la comédie. » pp. 15-17
. « Qui étale, bien que ce soit pour le mariage, cette impression de beauté sensible qui force à aimer & qui tâche de la
a honte de la nature raisonnable, l’empire d’une fragile & fausse beauté  ; & cette tyrannie qu’on y étale sous les plu
22 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VI. Ce que c’est que les mariages du théâtre.  » pp. 25-27
21.. Qui étale, bien que ce soit pour le mariage, cette impression de beauté sensible qui force à aimer, et qui tâche à la ren
la honte de la nature raisonnable : l’empire d’une fragile et fausse beauté et cette tyrannie qu’on y étale sous les plus bel
23 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XII. La représentation des pièces de théâtre est plus dangereuse que la lecture. » pp. 108-110
, c’est que le lecteur n’est sensible qu’aux grâces du style, qu’à la beauté des pièces : au lieu que le spectateur est exposé
et s’attirer le tribut d’éloges qu’on peut rendre aux grâces et à la beauté d’un sexe qui n’a pas besoin de tant d’art pour n
24 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
i ne sont à personne, & qui peuvent être à tout le monde ; de ces Beautés bannales, qui jouissent du droit exclusif de sédu
premier des droits est sans doute de s’amuser d’elle-même. Une jeune Beauté voit également, dans une glasse fidelle, ses attr
ns sa bouche une phrase vide deviendra scandaleuse. Mais qu’une jeune Beauté , dont l’innocence n’est point un problème, parle
e de faire passer dans nos âmes le sentiment vif, animé de toutes les beautés de notre Corneille, de notre Racine, de notre Vol
ollesse dangereuse portait dans les âmes cette Actrice fameuse par sa beauté , son pathétique, & sa criminelle facilité ? S
ce, comme ces Républicains au culte de Vesta, de jeunes & chastes Beautés à l’emploi important & sublime de nous attend
-elle aujourd’hui cousulter Corneille, pour exprimer si dignement les beautés de ce grand homme ? Non, dira le sieur Ch***, mai
mp; de la souplesse. Ils font plus ; ils osent interdire à ces jeunes Beautés l’art innocent de la parure. Interdire la parure
25 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
M.e Lambert, est le véritable intérêt des femmes. Elle augmente leur beauté , elle en est la fleur, elle sert d’excuse à la la
ore aux charmes ce la société. Une femme sans pudeur, malgré toute sa beauté , est par là-même très-dégoutante. Il est vrai que
de toute espece, que les Dames Angloises employent pour relever leur beauté , je vous assure qu’il n’y a point d’homme parmi n
es du sien. Elles sont fort blanches , dis-je, c’est leur principale beauté , si c’en est une. Selon moi, c’est un avantage tr
ocès, on se plaint que les présens, les faveurs, la sollicitation, la beauté , la complaisance des plaideuses fait souvent penc
c cette alternative, elles arrivent comme les autres au tombeau de la beauté & de la vie. Voici un portrait des amateurs d
r, dit Tertullien, est la fleur de toutes les vertus. Elle étale leur beauté , elle repand leur odeur, elle fait l’honneur du C
de ses défauts, pour y remédier, elle ne peut épuiser le détail de sa beauté . Pour l’adorer, elle compte, ou plutôt ne peut co
comme César : Je viens, je suis vue, j’ai vaincu. Que le regne de la beauté est peu durable ! il n’a que la vie de la rose. L
l’ennemi, toujours renaissans. Quelle vicissitude de laideur & de beauté , de dégoût & d’éloge, de défaites & de co
blancheur, la délicatesse, le prix inestimable de la pureté, la vraie beauté de l’ame, est d’un ordre infiniment supérieur à l
26 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259
onc pas attaquer notre Tragédie, sur la Partie qui en fait une grande beauté , & qui consiste dans le Stile. Je n’ai jamais
ou longue des Syllabes, il n’y a point de Vers sans Rimes ; & la Beauté de ces Vers, quand ils sont faits par un bon Poët
uoique les Vers y soient enchaînées par des rimes si exactes. La même Beauté doit se trouver dans la Poësie Italienne, puisque
pour deux Poëtes, que je ne puis les relire, sans y trouver quelques beautés nouvelles. L’un des deux est celui, qui dans le P
un Heros, c’est parce qu’elle est belle ; son empire est celui de la Beauté  : ainsi dans nos Tragédies toute Maîtresse fut ap
qualités de leur ame, des femmes très-communes : ce n’est que par la beauté que Cleopatre captive César, & qu’Emilie a to
ragédies modernes. De quelque côté qu’on l’examine, on n’y trouve que beautés admirables…. C’est un Ouvrage parfait, qui mérite
27 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
, artificielles ou naturelles ; dans les Pays où la blancheur est une beauté , elle doit être à la mode ; mais dans l’Afrique &
e rende. Ainsi nous assurons & étendons sans cesse l’Empire de la beauté , par des demi-lunes. Les fonctions de Barbiers P
faire à propos des mouvements de tête, qui mettent dans leur jour la beauté de leur chevelure, & le chef-d’œuvre de leur
semblant de refuser ; on loue, on admire, on éleve jusqu’aux cieux la beauté , les graces, les talens, les succès Dramatiques d
nt pas de la couleur, mais ternissent le teint, qui n’augmente pas la beauté , mais l’effacent en éblouissant. Quand ces Empere
sans défauts, sa chevelure extrêmement longue faisoit sa plus grande beauté  ; il en étoit trés-curieux. Ce Prince étoit livré
t des fleurs, des rubans, des pierres précieuses, qui en éclipsent la beauté  ; car les cheveux naturels sont un ornement ; les
rieur imposant se réduisent à rien. L’impression a son fard aussi. La beauté du papier, l’élégance des vignettes, nouveautés d
aces du souris ; & ce qui est le plus terrible pour une femme, sa beauté étoit cachée, & ne pouvoit faire de conquêtes
28 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  AVERTISSEMENT DE. L’ÉDITEUR. » pp. -
notre Théatre actuel, donne des règles sûres pour l’enrichir par des beautés solides, & en écarter tout ce qui peut blesse
’équité, en relève les défauts avec justesse & en fait sentir les beautés avec intérêt. Par-tout il annonce l’esprit observ
29 (1765) Apologie du théâtre français pp. 1-4
e chez toi toujours l’âme attendrie. ***  On goûte avec plaisir les beautés d’un Ouvrage Où l’on voit de l’Auteur l’art, l’ér
Même de leurs défauts discrets admirateurs, Etalent sous nos yeux de beautés , de science ! ***  Poursuivons notre éloge et l
30 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Avertissement. » pp. -
oit lire une mauvaise piéce, ou un livre plein d’un bout à l’autre de beautés de même force, je choisirois le premier. Je demeu
e leurs chefs-d’œuvres, on veut au moins montrer qu’on en connoît les beautés . D’où il arrive que ceux qui ont plus de présompt
peut s’appesantir sur la théorie sans priver la nation d’un genre de beautés plus utiles. Elle regarde les discutions dogmatiq
31 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
acile au même Auteur de perfectionner un ouvrage qui a déjà plusieurs beautés et d’en faire un excellent que d’en faire un tout
re un tout neuf qui soit exempt de défauts, et rempli de plus grandes beautés et en plus grand nombre que l’ancien qui était dé
x proposé de perfectionner telle pièce, alors il ne perdrait rien des beautés de telle pièce de Corneille, de Racine, de Molièr
successeurs, ou s’il se trouvait forcé de perdre quelques-unes de ces beautés , il leur en substituerait de plus grandes et y en
32 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. Si la Musique Française est plus agréable que la Musique Italienne. » pp. 287-291
mettent à la portée de tout le monde. Pour être en état de sentir les beautés , la fraîcheur & le coloris d’un tableau de Ru
si que je crois l’avoir déjà remarqué. Notre chant héroïque offre une beauté noble & sérieuse, qui peut ne pas convenir à
33 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIII. De l’éducation des jeunes Poëtes, de leurs talents & de leurs sociétés. » pp. 204-218
é les jours & les nuits à consulter les Anciens, à se nourrir des beautés de leurs ouvrages ; quand ils ont puisé les plus
rwick a plu malgré la critique, qui prouve qu’une piéce a des grandes beautés si elle a des défauts ; & l’Auteur doit être
de l’Auteur. Selon vous on n’en pouvoit rien retrancher sans ôter une beauté . Il y avoit un rôle qui convenoit à une Actrice,
34 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIV. De l’usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. » pp. 219-233
grouppez bien vos figures ; que la grandeur de l’action, jointe à la beauté de l’ordonnance, ne laisse rien à désirer. Que vo
ce corps. Leur arrangement lumineux & harmonique en constitue la beauté . C’est là la tâche des Auteurs. Telle est donc l’
ervent le corps de l’ouvrage ? Tant pis. Combien de grands traits, de beautés se sont présentés à la plume, que la crainte que
35 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre III. Du Bal. » pp. 178-183
s. Ce sont des Parties essentielles sans lesquelles il n’y a point de beauté ny de merite veritable. Il est deux choses princi
rre que sur un Theatre, & puis qu’il s’agit de faire paroistre la beauté des Dames, la bonne mine des Cavaliers, & l’i
36 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203
nte à une sagacité, à une pénétration admirables, fasse découvrir des beautés qui leur avoient échappé. Mais outre que ces ames
s spectateurs éclairés, pour qui les reconnoissances ont de nouvelles beautés  : ou celles-ci deviennent de plus en plus rares,
un personnage par celui qui en devoit être frappé. Cet artifice a des beautés  ; mais le malheur est que ces poignards sont donn
ie. Cette pièce, tirée de l’Ecriture, étoit plus propre à ce genre de beautés . Selon la Loi des Chrétiens, Dieu a souvent fait
37 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
ceux qui les considèrent. La fille n’a point autrement d’excès en sa beauté mais elle à une modeste gravité, une douceur maje
tre et font voir clairement avec combien de passion ils adorent cette beauté , et elle relevant son teintg et baissant ses yeux
beauté, et elle relevant son teintg et baissant ses yeux augmente sa beauté par sa pudeur et sa modestie : et en même temps e
tous les spectateurs comme une vivante image de vertu. Certes quelque beauté que les yeux remarquent en une femme rien ne flat
38 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
rès la meilleure pièce, une farce vienne dédommager de ses ennuyeuses beautés . On en a si fort prisé jusqu’aux moindres traits,
s chacune cinq ou six scènes vraiment sublimes. Mais ce peu de vraies beautés est éclipsé par des verbiages, des déclamations,
e. Il faut penser comme l’Ange des ténèbres, pour goûter de pareilles beautés . Milton les sème à chaque pas dans son Paradis pe
nflure n’est que faiblesse de génie. On ne sait pas trouver de vraies beautés , on se pare de faux brillants. On croit être gran
abaisser la Divinité, c’est détruire la grandeur même de Caton, et la beauté de sa pensée. Si les dieux ne sont que ses égaux,
des poëtes dramatiques. Mais, à la bonne heure, ma franchise sera une beauté , un blasphème sublime, un attentat héroïque. Corn
its de fureur. Retranchez des tragédies les plus belles ces affreuses beautés qui ne peuvent que gâter l’esprit et le cœur, que
élégance continue, qu’on appelle monotonie de perfection, satiété de beauté . On veut quelquefois voir les gens en déshabillé,
rche un bel objet et le rende décemment. Deux choses défigurent cette beauté  : la trivialité et la petitesse. La beauté, dans
ux choses défigurent cette beauté : la trivialité et la petitesse. La beauté , dans les moindres choses, a de la noblesse et de
39 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63
is une estime aveugle lui feroit peu d’honneur. Sa Zaïre a de grandes beautés , puisque malgré un grand nombre de fautes essenti
de ce qu’on fait pour elle. Cela est dans l’ordre ; mais cette jeune beauté lui a-t-elle appris la cause de ce changement, &a
nt procurer la délivrance de son malheureux pere ! Cet incident a des beautés  ; mais comment est-il amené ? Pour Zaïre, il l’a
es foiblesses dont l’humanité est capable, d’admirer en même tems les beautés qu’elle nous présente ! Les Comédiens accoûtumés
40 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
le jeu des acteurs, de quoi couvrir ses défauts, & remplacer des beautés qui lui manquent. Un homme enthousiasmé du théâtr
gabale pour juger des modes, des habits des coëffures, du fard, de la beauté des femmes ; car ici les actrices sont assises su
p; infructueux orgueil, vont le perdre dans leur propre bassesse ; la beauté de la représentation ne fait pas le mérite de la
ce Colisée mérite d’être vu ; mais son étendue qui fait sa principale beauté , a des inconvéniens ; si l’on se perd une fois de
41 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
du cœur humain, par cette délicatesse de sentimens, & toutes ces beautés , qu’on ne découvre pas dans une premiére lecture,
rit. On lit avec attention Britannicus : pour en découvrir toutes les beautés , il faut refléchir, & l’on ne va point au Spe
’écrie Roscommon, où notre Langue rejettera entiérement cette barbare beauté , & paroîtra dans la majesté Romaine, qu’elle
’où naît un très-grand intérêt, étant outre cela recommandable par la beauté des caracteres, & les vérités qu’elle enseign
42 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
out ce qui peut inspirer la volupté est étalé avec toutes ses grâces, beauté , nudité, danse, chant, parures, attitudes, vers,
es senilem ferre sententiam. » Il y avait à Rome une Courtisane d’une beauté parfaite, qui corrompait la jeune noblesse, d’aut
t y portent la mort. Gardez-vous, dit-il, de fixer vos regards sur la beauté , sur la parure des femmes ; le désir suivrait de
âces naïves de la nature, elle s’efforce, en se fardant, d’étaler une beauté empruntée, « aduiterinis fucis affectatæ pulchrit
43 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265
t qu’on puisse y remarquer, le Cid sera toujours une Pièce remplie de beautés . Ce ne sont pourtant pas là les beautés dont je v
toujours une Pièce remplie de beautés. Ce ne sont pourtant pas là les beautés dont je voudrais qu’on fit usage sur la Scène ; e
nserver Bérénice pour le Théâtre. POMPÉE. En faveur des grandes beautés que l’on trouve dans cette Tragédie, je voulais l
puisse faire, c’est de laisser aux curieux le plaisir d’en goûter les beautés à la lecture, plutôt que de s’obstiner à la faire
44 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
bourgeois n’a pas sans doute apperçu, ou plutôt qu’il a pris pour des beautés . Les visigots auroient pensé de même. La plupart
n langage qui n’est pas naturel dans la société, qui anéantit plus de beauté qu’il n’en met au jour, & augmente infiniment
e ; la musique recommence, les larmes s’essuient, on est charmé de la beauté des chacones, on ne pense plus à son ami, il est
mé, il vit venir le cheval d’Alcibiade dont tout le monde admiroit la beauté . On couroit en foule au devant de lui, on le rega
mp;c. & ceux qu’ils se donnent, Arlequin, Scaramouche, &c. la beauté de la salle, la richesse des habits, la magnifice
adémie françoise, à la place du sieur Belloi ; ce discours, parmi les beautés qui naissent sous la plume de cet homme vraiment
s toutes ses attitudes, il en trace la création par l’anatomie de ses beautés , ces muscles, prononcez ces veines, foyers toujo
J’occupe ma raison du plaisir de mes yeux. Il ne doute pas que ces beautés ne lancent leurs traits sur les cœurs, n’excitent
mp; l’étoit sans allarmes ; elle s’enveloppoit de la seule pudeur. La beauté n’a rougi qu’en perdant la candeur. De la nudité
out ce que j’ai goûté, & la terre & les cieux, tout cede à ta beauté . Il prétend, d’après le grand maître Ovide, que
45 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IX. Du Dialogue. » pp. 320-335
de la suivre pas-à-pas : c’est d’elle qu’ils tirèrent les principales beautés de leurs Poèmes épiques, & des Pièces de leur
privée de cette simplicité de Dialogue, d’où résultent de si grandes beautés . Sénéque, à force de vouloir être élevé & sub
’insère ici me paraît un chef-d’œuvre d’éloquence naturelle, & de beautés de Dialogue. Une courte explication du sujet en f
46 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177
sorbez dans le Grec & le Latin, ne sont pas capables de juger des beautés modernes, & qui pis est, ils inspirent quelqu
is, grosses. Car outre ce que la fecondité de leur ventre couste à la beauté de leur visage ou de leur taille ; c’est un mal q
a commencé qu’il ne tarde à revenir depuis qu’il a finy. Cependant la beauté & la jeunesse sont les deux sources d’agréeme
47 (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16
mes fausses et scandaleuses, entraînés par l’harmonie du vers, par la beauté de la rime, mais plus souvent encore par le désir
s Français anciens et modernes. Je ne puis passer ici sous silence la beauté de vos Portraits, puisque la Peinture fut toujour
elle édition. Aucun de nos Poètes n’a rien écrit de supérieur pour la beauté et l’élévation des sentiments à ces deux morceaux
48 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75
tes gens, & concilier à ce Grand-homme autant d’admirateurs de la beauté de son ame, qu’il y a d’admirateurs de ses Tragéd
de mon opinion. Pour en trouver dans Racine de remarquables par leur beauté , c’est assez d’ouvrir son livre au hasard. Le cho
aroissez, Navarrois, Maures & Castillans. Mais elle doit toute sa beauté à cet intérêt de situation qui fait souvent réuss
mieux qu’homme de son tems, le vrai génie de la langue Françoise, ses beautés & ses délicatesses, il en ait revêtu sa Poési
es, de Cinna, & de tant d’autres chefs-d’œuvres, a des vers d’une beauté originale ; mais il ne possédoit assez bien, ni l
i se jette à ses pieds, & qu’attendri par ses larmes & par sa beauté , mais gêné par la présence de son Ministre, les p
rénice. Je trouve dans toutes les autres des caractères parfaits, des beautés de détail, des Scènes ravissantes où l’amour n’es
tragique, n’est point sauvé par la noblesse des sentimens, ni par la beauté de la versification. Racine le jugeoit très-propr
moins l’interêt des situations, la noblesse des caractères, & les beautés de détail. A ne consulter que le préjugé général,
ar l’interêt qui y règne & par la netteté des faits, & par la beauté des Vers. Il y a plusieurs momens de terreur dans
qu’une tendresse d’Epoux fondée sur l’estime & sur la vertu. Les beautés de détail sont dans cette Pièce d’un ordre supéri
ne fut capable d’en composer plusieurs du même genre & de la même beauté  ? C’est à ses successeurs, c’est à ceux qui march
49 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286
es soins de sa maison : c’était précisément les mêmes traits, la même beauté  : avec la même parure, on n’aurait pu distinguer
embellie, mais séduisante, parée de fleurs de la jeunesse & de la beauté  : son ton est celui de la douceur & de la ver
50 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318
e faire imiter, ou d’avertissement pour le faire fuir : & dont la beauté ou la laideur peuuent fortifier dans la volonté d
restesse si reguliere, & des changemens si soudains. Car outre la beauté de l’effet, ces changemens de figure demandent de
estement executer un commandement à un bataillon : mais il y a double beauté à le voir marcher dans sa nouvelle disposition. A
plus vives imaginations & des pensées les plus galantes. Quelque beauté que l’esprit y puisse aporter, & de quelque a
oins estre suffisamment éclairé dans la Musique, pour en discerner la beauté , la justesse & la convenance. Toutefois supos
ux & pour le public, de toucher icy quelque chose de la veritable beauté des airs. La premiere & plus essentielle beau
e de la veritable beauté des airs. La premiere & plus essentielle beauté d’un air de Balet est la convenance ; c’est à dir
efois plusieurs autres qui sont de grande consequence & de grande beauté . Par exemple, quelque contrainte qu’il arrive au
s delasser par quelque chose qui flate l’oreille, il est encore de la beauté du Spectacle, d’estendre ses plaisirs à tous les
ter des choses extravagantes, & qui ne marquent rien du Sujet. La beauté de leur chant peut les excuser parfois envers les
lent pour plaire, soit aux Dames, soit à eux-mesmes, quelque sorte de beauté & de galanterie mesme dans les Entrées, où il
rands évenements. Le Poëte toutefois doit prendre soin de la premiere beauté , beaucoup plus que de la seconde, parce qu’il n’e
mp; qui les charme. Le nombre en est permis, & fait une troisiéme beauté , mais il faut éviter la confusion, & tout ce
ent, que d’admiration de l’asseurance de l’Entreprenneur, & de la beauté de l’ouvrage. Nos Princes nous doivent estre plus
51 (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -
il m’est permis de m’applaudir, c’est d’avoir choisi un sujet dont la beauté a soutenu ma faiblesse. Je ne sais par quel hazar
euve si sage et si réservée quitter ses modestes habits, ajouter à sa beauté naturelle tout ce que l’artifice et l’orgueil mon
52 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
st certain que le Spectateur est plus-en état de faire attention à la beauté des Vers, dans la chaleur d’une prémière représen
chérir des Drames tout-à-fait mal écrits, malgré notre amour pour les beautés du stile. Voilà quels sont les éffets admirables
rts qu’il m’aurait fallu faire, pour prouver que des défauts sont des beautés . Que les Poètes du nouveau Théâtre sont peut-
arle a la gloire d’éffacer les fautes qu’il fait quelquefois, par les beautés qu’il répand dans ses Ouvrages. De tous ceux qui
i est échappé des fautes qu’il est facile d’appercevoir au milieu des beautés dans lesquelles elles sont cachées, je vais citer
53 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99
& rebastir divers Theatres à diverses fois, qui n’eurent point de beauté singuliere ny de durée considerable. Mais enfin l
à Rome. Cependant toutes ces choses augmentant de iour en iour, leur beauté & leur merite : elles trouverent enfin leur d
du Theatre qu’Herodes fit à Athenes estoit de bois de cedre ; mais la beauté des Voiles dont quelques curieux affecterent de c
phonique, dont l’une ne concerne que la diversité des chants & la beauté de la voix, & l’autre consiste dans l’agremen
54 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
it la vérité, et la chair se révolte contre l’espritLes apparences de beauté que l’on donne aux badineries font perdre la vue
. 16, verset 11 : « ses sandales ont ébloui les yeux d’Holopherne, sa beauté a captivé son âme, et elle lui a tranché le cou a
 », Joan. 1 [Evangile de Jean, chap. 1, verset 12d Les apparences de beauté que l’on donne aux badineries font perdre la vue
. 16, verset 11 : « ses sandales ont ébloui les yeux d’Holopherne, sa beauté a captivé son âme, et elle lui a tranché le cou a
55 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
Tels sont par exemple les endroits où il est parlé de femmes, dont la beauté et les vertus ont eu des charmes pour d’autres qu
eu approuve ses ajustements et ajoute même de nouveaux agréments à sa beauté  ; quelle joie pour une assemblée, qui ne sait pre
d’autres choses que de parures, d’ajustements, et des avantages de la beauté  ? Cette Histoire et cent autres qu’on trouve dans
e ce qui doit enivrer. On prend ce vase, dit Origène, et charmé de sa beauté , on boit avec plaisir le poison qu’n y a détrempé
amants sans religion, se prosterner aux pieds de Judith372, l’appeler beauté immortelle, faire cent réflexions sur ses appâts,
m transivit per portas ipsa et abra ejus. » Les habitants admirent sa beauté , et ils ne lui font néanmoins aucune demande. « M
si noble et si digne des enfants de Dieu, si nous nous plaisons à la beauté et à la magnificence des spectacles, désirons de
56 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
dans l’ame des Spectateurs par la sublimité des pensées, & par la beauté des sentiments, une certaine admiration dont plus
uoi y trouvons-nous tant de charmes ? C’est premierement parce que la beauté & la régularité de l’ordonnance nous offrent
ité d’objets nous fatigue, une trop grande uniformité nous ennuye. La beauté de l’ordre & des proportions nous enchante, p
Poëte nous présente. Enfin le dernier effet de ce que j’ai appellé la beauté du tout ensemble, ou de l’ordre & de la condu
e l’unité & de la vérité. Il touche encore plus notre cœur par la beauté d’une morale qu’il rend sensible. Notre imaginati
le a fait par-là tout ce qui est de son ressort, & c’est alors la beauté de l’objet, la régularité, les proportions &
re plus lorsqu’elle a paru pour la premiere fois ? C’est donc dans la beauté du sujet même & de toutes ses circonstances,
qu’on peut appeller l’accessoire de la narration, je veux dire, à la beauté du style, aux harangues, aux descriptions, aux po
as ainsi quand les objets, dont on nous présente la Peinture, ont une beauté naturelle qui nous frappe & qui nous saisit p
, commence à se refroidir. On en revient toujours à juger de sa vraie beauté par la justesse & la fidélité de l’Imitation 
57 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -
mp; très-vraie de ce genre de Spectacle. Lorsque je me récrie sur ses beautés & sur son mérite, il suffira de penser le con
isir passager, & ne plaît même que parce qu’on est séduit par des beautés de mode ou de fantaisie. La réfléxion vient bient
58 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344
Tragédies charmeront pourtant toujours les Spectateurs, par la seule beauté de la diction & des pensées ; par l’intrigue
nées naturellement des événemens. Que le Poète ait encore soin que la beauté du Spectacle aille toujours en augmentant, en sor
59 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209
ire à ceux qui l’écoutent, Elle se sert de la douceur des Vers, de la beauté des expressions, de la richesse des figures, de l
résente sur le Théâtre le Vice avec ses laideurs et la Vertu avec ses beautés , il a bien plus d’inclination pour celui-là que p
60 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
lie, qui èxcellions dans la musique, puisqu’on la fait dépendre de la beauté d’une langue, ce qui peut être vrai pour le chant
eulement dans son Art, mais y porter une lumière, & l’enrichir de beautés dont on ne l’aurait jamais cru susceptible ? Il m
-Padronna, la Dona superba, &c. S’ils ne les égalaient pas par la beauté du chant, on verrait au moins que la Langue Franç
 : il a donc trouvé que notre chant, presque toujours égal, avait des beautés , puisqu’il s’applique dans la plus-part de ses Ou
voyelles. Ils sacrifient les èxpressions aux ports de voix, & la beauté même de la voix, que les accompagnemens doubles &
61 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
ureux : la magnificence des Théâtres, les changements des scènes ; la beauté , les ornements des personnages, contribuent beauc
un prétexte de Justice. On y voit les premières complaisances, d’une beauté qui se terminent en des adultères, en des sacrilè
62 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
embraser la cupidité. On peut voir innocemment & sans risque les beautés de la nature, la magnificence des cieux, les rich
aimer, à admirer un Dieu dont ils peignent les perfections, mais les beautés théatrales, vanités des vanités, pompe du monde,
un air de joie douce & vive étoit peint sur son visage, & sa beauté n’y perdoit pas. Pressée par le plaisir qu’elle r
dans cette métaphisique de sentimens, joignent aux grâces & à la beauté dont elles se croyent toujours richement pourvues
grossières absurdités) ; que cette Venus que le Ciel avoit doué d’une beauté divine, sentant des sentimens bien différens des
plaisirs (ce galimathias feroit rire une Actrice). L’esprit & la beauté suffisent pour entraîner ceux que les femmes voud
63 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132
tous les personnages qu’ils croyent propres à faire leur fortune, la beauté avec ses charmes, la politique avec ses intrigues
es, ne l’êtes jamais avec vous-mêmes, êtes éprises d’amour pour votre beauté , ou naturelle, ou artificielle, qui pointes &
’Antioche ; c’est-à-dire, la premìere actrice, la plus fameuse par sa beauté , ses talens, ses désordres & son immodestis.
! ô deridenda vanitas ! sese detrahit homo, cum sit decus omnium. La beauté même de tous ces êtres, quoiqu’attachée à votre p
as vous. Quantum libet tibi alligaveris decoris non tui. Toutes ces beautés d’emprunt, sous lesquelles vous vous cachez, déce
r de quel gosier elle part, l’attribue à son pasteur, & admire la beauté de son organe, sa science musicale, & la fine
64 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
ppliqués aux arênes de Nîmes : C’est dans ce même lieu qu’une jeune beauté Qui ne respire ailleurs qu’amour & volupté, P
paresseuses pour se donner tant de peine, & trop jalouses de leur beauté pour se défigurer par des mouvemens violens ; ell
’étoit sans risque & avec gloire, puisqu’on s’égorgeoit pour leur beauté . Ces fameux Paladins & leurs dames, dont l’in
férente. La belle Paule étoit une Dame distinguée à Toulouse, dont la beauté rare & peut-être unique a passé en proverbe.
sont des filles d’une haute naissance, d’une fortune brillante, d’une beauté rare, d’un esprit supérieur, qui s’immolent pour
mêmes, en rient les premieres. Un mot de galanterie, un éloge de leur beauté , un coup d’œil passionné raccommode tout, fait to
65 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
leur attribuant le desir de plaire toute leur vie, leur a interdit la beauté à trante ans, elles lui auroient pardonné beaucou
ment trop beaux. Dans un siècle si vain, dans un monde frivole Où la beauté du sexe est la premiere idôle ; Où les femmes de
mes, George-Dandin ; mais ils ont toujours loué, exagéré, adoré, leur beauté , prêché leur liberté, leur indépendance, dévoué a
Une passion ou un vice quel qu’il soit, qui dévélope les graces de la beauté , la tendresse des sentimens se fait toujours pard
’intérêt, toutes sont vertueuses, tendres, pleines de graces & de beauté , toutes spirituelles, courageuses, élevées, enfin
’ancienne chevalerie, dans laquelle on se battoit à outrance, pour la beauté de sa Dulcinée. Ces idées se retrouvent, & so
races, ou sont plus que réparés par celles de la jeunesse & de la beauté , sur-tout par l’amour. Peut-elle ne pas en obteni
66 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339
Tragédie : il me semble que nos Poèmes sont privés par là de grandes beautés . Les Simphonies qu’on joue actuellement dans les
tique. « Le commencement doit être illustre, il en résulte de grandes beautés par la suite » ; affirme Scaliger dans plusieurs
67 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « FRAGMENT D’UNE LETTRE A ME. DE ****. SUR LES SPECTACLES. » pp. 82-92
cette méthode, si étrangère aux passions, produit quantité de petites beautés de détail, mais qui ne sortant pas essentiellemen
dmirable de l’Auteur. Il aurait été à désirer qu’au milieu de tant de beautés qui composent cet Ouvrage, M. de Voltaire se fût
68 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 12
provoquent à la lubricité. Plusieurs ont été réprouvés en admirant la beauté d’une femme, dit le Saint-Esprit par la bouche du
69 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44
troduit par les Comédiens où par les Romains ? Une Actrice d’une rare beauté se sera montrée nue dans un rôle qui l’exigeoit,
elle souffert ? Si l’Actrice l’a fait pour obtenir quelque grace ; la beauté a un pouvoir reconnu dans le secret, mais un étal
s divorces, les ruptures ; cette humiliante préférence donnée par les beautés de Théatre au plus offrant ; la honte de l’abando
70 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
res foyers, leur découvrirent les charmes de la Littérature, & la beauté des Spectacles, dont ils avaient à peine l’idée.
aibles. Cependant au milieu de ses Farces elle mêlait déja de grandes beautés . L’Avocat Patelin, une des plus anciennes pièces
e, Corneille & Molière, ornèrent la Tragédie & la Comédie des beautés dont elles sont susceptibles ; ils eurent l’art d
fait connaître par son seul travail, ainsi que Térence découvrit les beautés de la Comédie chez les Latins, & que Corneill
71 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217
n habit une aune d’étoffe ; donne-t-elle plus de grace, d’adresse, de beauté  ? jamais queue n’a embelli de visage. Que dans le
orés de la blonde Cerès, & les pampres du Dieu de la treille, les beautés de Flore, & les richesses de Vertumne. Il peu
ourcissent leurs robes autant qu’elles peuvent, pour faire briller la beauté de leur pied & de leur chaussure, arborent de
leurs entrechats. Il faut un Dupré, une Camargo, pour étaler tant de beautés  ; car une queue est embarrassante pour une danseu
égamment levées, pour ne pas priver le public de la vue de toutes ces beautés , & les Dames à queue de la gloire qui leur en
72 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VIII. De la Mascarade. » p. 196
exactement observé ; enfin, si le jugement ne regne par tout, quelque beauté que la rencontre, le temps, le soin, & la dép
73 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
amp; sans goût. On prend au théâtre ces chevilles indécentes pour des beautés , & ce n’est que stérilité de génie. On ne sai
, se donna un autre modele. Voyant la jeune Laïs, il fut frappé de sa beauté , & la prit chez lui, pour servir de modele à
inua de servir de modele ; les Peintres alloient chez elle copier ses beautés , elle ne refusoit pas à la toile ce qu’elle livro
en d’indécent, point de tableau d’histoire, avec des nudités, dont la beauté peut faire honneur à l’art, mais deshonore l’arti
à côté du sien, ses yeux sont tournés sur sa sœur, dont il admire la beauté , il en rapporte à Dieu toute la gloire ; admirez
la ceinture jusques vers les genoux, qui, pourtant ne dérobe point la beauté des formes, à peu-près comme la Pagne des négress
e : ces ouvrages de l’art n’affectent que les connoisseurs, par leurs beautés , & leurs défauts. Rien de plus mal entendu qu
74 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
e que des trésors, qu’il résulte de ce fatras de déclamation, que ces beautés sublimes se réduisent à très-peu de chose ; que d
ines, le soupers délicieux sont bien plus agréables au flambeau ; les beautés y sont plus piquantes, on s’y livre plus à son ai
e dans les traductions l’ordonnance, les attitudes, les couleurs, les beautés ni les défauts de l’original : trop littérales, e
mp; leur génie au-delà du jargon des sables. Aulieu du héros ou de la beauté qu’ils célebrent, on ne trouve dans leurs vers qu
est l’art de développer & de mettre dans un beau jour toutes les beautés . Quoi de plus beau que les vertus ! Il ne faut en
je soutiens devant, tous les hommes du monde n’avoir pas son égale en beauté . Et pour réponse : Moi, Thimothée Buck, qui ai
out un autre tour au combat, une gloire immortelle aux dames, dont la beauté seroit décidée à la pointe de l’épée, les acteurs
75 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
ardonne tout : ses écarts sont sans conséquence, ils passent pour des beautés , s’ils amusent. Aussi y a-t-il incomparablement p
ainsi de l’Homme de Cour. Cette piece n’a pas été jouée ; elle a des beautés , sur-tout des scenes de vérité (quel jargon !), q
ec applaudissement sur des Théatres de société, & qui a aussi des beautés & des scenes de vérité, a essuié une pareille
it que pour amasser de l’argent ; il sacrifioit les finesses & la beauté de l’art, pour attirer plus de monde à ses pieces
ttes & manquant de poudre, les créanciers, gens peu sensibles aux beautés de la danse & de la musique, ont dressé contr
antôt lents, tantôt précipités, Guident les pas légers de cent jeunes beautés ,   Les rivales de Terpsicore.  Dans ce charmant &
r le nom, le rang ni la fortune ; Les éloges flatteurs y sont pour la beauté .   Tendre amour, toi qu’on y revere,  Dieu du pl
76 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
répandue dans votre ame. Les roses ont des épines qui défendent leur beautés , mais les princesses sont au milieu des roses qui
rte entr’elle & la Duchesse de Montbazon. C’étoit une rivalité de beauté , sont ordinaire entre les femmes ; chacune avoit
tragique. Deux amans de parti contraire se battirent en duel pour la beauté de leurs dames : celui de la Princesse fut tué. L
formoient une cour dont on n’avoit point vu d’exemple. Charmés de sa beauté , ils interrompoient leurs conférences pour venir
battu en duel. Malgré le teint & les traits de son visage dont la beauté la déceloit, il fit semblant de la croire, la reç
la foule de ses adorateurs, & flattoient sa maligne jalousie. La beauté d’une femme fait tourner la tête comme le cœur. M
avec le Coadjuteur de Paris, dévoué aux femmes, travailloient pour la beauté fugitive, & comme le mariage est toujours le
avoit depuis long-temps entre elle & la Princesse une jalousie de beauté & de conquête, un intérêt d’ambition & de
77 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
, eut tous les défauts des femmes : fatuité du faste, idolâtrie de sa beauté , fureur des conquêtes, jalousie d’amour, rivalité
s le secret & le silence. Jamais femme ne fut plus infatuée de sa beauté , & plus occupée de l’envie de plaire. Jusques
bre d’une salle. La magnificence d’un trône ne vaut pas l’éclat de la beauté . Pendant les harangues qu’on lui faisoit elle ôto
mp; de le voir nud, afin qu’on ne perdit pas l’idée qu’on avoit de sa beauté , & qu’on ne fut pas instruit de ses défauts c
uvert malgré la rigueur de la saison, afin qu’on ne perdît rien de sa beauté . Le char & les chevaux étoient couverts de pi
is enfin on lui avoua le discours impertinent qu’il avoit tenu sur sa beauté . Elle en rit beaucoup. C’étoit une imprudence de
ir le Peintre, & le récompensa magnifiquement. Chez les femmes la beauté est le plus grand mérite ; il efface tous les déf
lus grand mérite ; il efface tous les défauts. L’amour, l’éloge de la beauté est le plus précieux hommage ; il fait pardonner
accord avec lui-même sur l’objet le plus essentiel de son ouvrage, la beauté d’Elizabeth. Il lui donne au commencement des yeu
78 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXIV. Conséquences de la doctrine précédente. » pp. 136-137
aux gens libres ? » Nous dirions maintenant aux honnêtes gens, Quelle beauté dans un art où l’on ne peut exceller sans honte ?
79 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Avis au lecteur. » pp. -
hoses qu'il contient. Enfin si on les sépare, ils ont tous deux leurs beautés et leurs forces ; et si vous les joignez ensemble
80 (1675) Traité de la dévotion «  Méditation. » pp. 66-67
e souhaites-tu mon cœur ? quelle est ta faim et ta soif ? Aimes-tu la beauté  ? tu la trouveras en Dieu, et Dieu te la donnera
81 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
intrigue, tous les détours du plus fin courtisan. Elle avoit assez de beauté pour inspirer de grandes passions, tout le manège
ergere, Princesse, Sultane, à la Chine, au Japon, au Perou, c’est une beauté Cosmopolite de tous les pays, de tous les états,
rêts paroissoit si enthousiasmé de ses graces, ne cessant de louer sa beauté incomparable, qu’on étoit fondé à lui soupçonner
bonne humeur. C’étoit grand dommage, car toutes ces Dames étoient des beautés parfaites, des danseuses admirables, des chanteus
e la Comédie, & celui de Mahomet, peuplé de belles Houris. Toute beauté y abondoit toute majesté, toute gentillesse. Bien
ine sans doute à la balance de Monsieur S. Michel. Rien n’égaloit sa beauté . Elle avoir la charnure & le cuir net & p
randes manches de toile d’argent, &c. Elle fut si contente de ses beautés , qu’elle s’y ravit en contemplation, & ne pou
contendoient avec les siens (par dévotion). On n’y voyoit que toute beauté , toute grâce, tout beau port, tout beau marcher,
82 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
de tems après en représentèrent un nouveau, presque semblable pour la beauté des décorations, & dont le sujet était puisé
ac, l’un des plus grands Machinistes de son tems, fit appercevoir les beautés que réunirait un jour ce Spectacle superbe. La Vi
aussi leurs Pièces chantantes sont-elles toujours froides, malgré les beautés de leur musique. Ils ont tort aussi de n’employer
endre. Le nouveau Théâtre nous offre-t-il tant de diversités, tant de beautés réunies ? & cependant il nous transporte, il
sens ni oreille ; & que la musique de Rameau ne réunit aucune des beautés de celle qu’on cherche à dénigrer. Ainsi chaque p
de Poèmes lyriques que par rapport aux paroles & aux différentes beautés que renferme leur action. On n’a point jusques à
-ci possède l’Art de se varier, il nous découvre à chaque instant des beautés nouvelles : on est en droit de reprocher à celui-
83 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
clat. Voici comment ce livre estimable peint les Actrices. Je vis les beautés de Babylone, j’examinai les mœurs de ses habitans
le temps encore plus précieux. Je vis venir vers moi une femme d’une beauté extraordinaire & pleine d’attraits ; il étoit
par le ver qui ronge sans cesse le cœur. Ensuite parut la vertu d’une beauté ravissante, véritable & sans fard, lumiere pu
nt des pieces divertissantes. Les pieces sérieuses, pour en sentir la beauté , en suivre l’art & la composition, sont une é
dort. L’ordre, la suite, l’enchaînement, les combinaisons, les vraies beautés d’une piece bien faite demandent une attention qu
n’en fit que rire, & en sut bon gré au Peintre. La réputation de beauté est plus chere aux femmes, que celle la vertu. Il
84 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
és, & les faisoit quelquefois deshabiller pour mieux saisir leurs beautés . Ainsi peignit-il demi-nuë la belle Marquise de G
u’il le porteroit en France, & le feroit voir à la Cour comme une beauté parfaite. Il tint parole ; & après avoir mont
détail, fait la description de chaque tableau, & se récrie sur sa beauté  ; les expressions lui manquent pour varier ses pa
manquent pour varier ses panégyriques. On ne doute pas que toutes les beautés de la Cour, Mesdames de la Valliere, Fontange, Mo
de l’embellir ; la peindre, c’étoit peindre la noblesse, l’esprit, la beauté même. Il devoit ajouter, c’est peindre la vertu
, à moins de l’avoir vue, on ne sauroit se faire une juste idée de sa beauté . La seule critique qu’on en a faite, c’est que l
85 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
de la bienséance ne sont pas gardées : et il n’y a point de véritable beauté où la vraisemblance manque, suivant la remarque d
ivent céder ; et alors « une règle doit être plutôt abandonnée qu’une beauté dans un Poème ».Præf. Tel est le sentiment de M.
ns Cléomène ; où il passe par-dessus l’unité de temps pour décrire la beauté d’une Famine. Du reste, la beauté est un mérite a
us l’unité de temps pour décrire la beauté d’une Famine. Du reste, la beauté est un mérite arbitraire qui dépend de la prévent
tains peuples : et il y a apparence que M. Dryden suit un peu pour la beauté de l’esprit l’opinion et le goût des Africains po
pour la beauté de l’esprit l’opinion et le goût des Africains pour la beauté du visage. Car n’est ce pas à son avis un beau sp
ste et qui ne se loue que le dernier. Il dit qu’il y avait de grandes beautés dans son premier projet du Roi Arthur.Ibid. Est-c
énorme chanson contre la Providence : « La Providence qui a formé la beauté du corps ne s’est embarrassée que du dehors et a
n femme de qualité s’adresse à la Duchesse en ces termes : « Illustre beauté je désire avec chaleur de savoir si le Puristissi
ène du Tailleur et du Jardinier est de la même solidité et de la même beauté d’esprit. Dans la troisième Partie, paraît une tr
lui a extrêmement plu dans l’original. Mais ce qui n’est pas déjà une beauté pour Marie de la Belle-humeur sied encore bien pl
deux considérables actions indépendantes l’une de l’autre, détruit la beauté de la subordination, fait languir une Pièce, et e
on : l’augmentation du nombre et des parties fait la diminution de la beauté et du prix. Sur cet examen du Relaps par rapport
oie des sens insinuent le péché dans notre âme, et lui ôtent toute sa beauté . » Saint Augustin nous a aussi laissé quelque cho
86 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
mu par les sentimens les plus vifs, l’imagination toujours remplie de beauté , de plaisir, d’obstacles, de succès, l’oreille fr
r, à l’admiration, qui n’a pour objet que le mérite, le caractère, la beauté , l’esprit, la vertu. Je n’en conteste point la po
deur de Notre-Seigneur, & respecter sa présence ; elle méprise la beauté du corps, les pompes du monde, les flatteries du
. de vel. Virg. Chaque femme est sa premiere idolâtre : elle adore sa beauté avec plus de complaisance que tous ses amans, ell
es plus téméraires & étouffer tous les sentimens corrompus que la beauté pourroit faire naître. Le visage, sur lequel le S
87 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Mlle de Guise » pp. -1
n enclose Il faut désirer quelque chose, C’est des yeux pour voir tes beautés . Belle sans art, ton artifice Est aussi grand qu
88 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
pas seulement de belles femmes, des femmes tendres ; le plaisir et la beauté n’eussent pas suffi pour séduire un homme tel que
d’affreux sentiments… Les Dieux, qui entendent les gémissements de la beauté , ne prendront-ils pas sa défense ?…. Non loin de
idées naturelles, et cela arrivera toutes les fois que l’on fuira la beauté …. Ah ! je connais bien la sagesse des maîtres que
l vous diront que jamais l’artifice ne souilla mes lèvres ; que cette beauté que vous avez daigné remarquer, ne me rendit jama
89 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVI. De la présentation des Poëmes aux Comédiens ; de leur réception, & du choix de ceux qu’on joue dans les intervales. » pp. 8-11
. Il remplit cette obligation par son zéle, par son jeu, & par la beauté des piéces qu’il donne. Le spectateur s’acquitte
90 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — V. La Comédie donne des leçons de l’amour impur. » pp. 9-11
peut-être la gloire, dont l’amour est plus dangereux que celui de la beauté même. Qu’on vante sur ce point tant qu’on voudra
91 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seconde Lettre. De madame Des Tianges, À sa Sœur. » pp. 21-24
d’abord elle enchante par cette réserve si rare & si séyante à la beauté  ; mais bientôt elle refroidit par sa simplicité m
92 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Douzième Lettre. De madame d’Alzan. » pp. 250-253
t-être de ce premier sentiment d’étonnement & d’admiration qu’une Beauté nonconnue avait d’abord causé. Faut-il vous avoue
93 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230
vertu, un prix dont jadis on avoit vu avec moins de justice honoré la beauté , (le jugement de Paris, allusion que la Rosiere &
e de votre sexe ; elle seule peut donner du prix & du lustre à la beauté en continuant à être l’exemple des filles, vous m
chant de la vertu, & jamais aucune actrice, aucun amateur, aucune beauté du Théatre ne l’a si bien imité. Au dernier coup
94 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — article » pp. 419-420
une plus violente impression. Mais dans cette Actrice, tout ce que la beauté a de plus touchant, suppléait à la faiblesse de l
95 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « Stances à Madame Isabelle, sur l’admiration où elle a tiré la France » pp. -
comprit en soi l’univers. A l’instant pour orner la terre, Des vives beautés qu’il enserre, Il lui voulut donner un Corps, Vra
96 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
relassant, symmétrisant, étalant à la fois plusieurs corps avec leurs beautés , se donnent un jour mutuel par leur opposition ou
les, c’est le mélange des deux sexes ; chacun y développe ses propres beautés , & agit sur les autres danseurs & sur les
anseurs & sur les spectateurs de toute espèce. Ces deux genres de beautés , à qui la nature donne des rapports si marqués &a
orte-le sur ton aîle ; Dieu charmant, tous les arts te doivent leur beauté Et tous leurs traits divers ; c’est toi que j’a
97 (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47
puisse appliquer les mêmes distinctions. Si l’utilité, la bonté, la beauté d’un instrument, d’un animal, d’une action se rap
ne suivons point un entêtement barbare, & ne méprisons point les beautés de l’art ; mais nous leur préferons les beautés i
e méprisons point les beautés de l’art ; mais nous leur préferons les beautés immortelles qui résultent de l’harmonie de l’ame,
ttraits séducteurs de la Poësie, & trop sensibles peut-être à ses beautés , nous nous munirons pourtant de force & de ra
98 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
é ; le Crime est terrassé, & nos cœurs sont satisfaits. Voila les beautés du Spectacle, & une partie de ses avantages.
trouble le repos des familles ; elle rend faible & criminelle la beauté qui ne se proposait quelquefois que d’enchaîner à
99 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
résentée doit plaire aux sourds & aux aveugles, aux sourds par la beauté des gestes & la vérité du pantomime, aux aveu
a beauté des gestes & la vérité du pantomime, aux aveugles par la beauté des paroles & le son agréable de la voix, &am
s ames, on y représente comme doux & invincible l’ascendant de la beauté , on ne songe qu’à s’en rendre la servitude aimabl
e & l’ouïe ; au bal par l’attouchement des mains, le regard de la beauté , la douceur du chant. Ceux qui dansent, rompent l
re & mesure ; il s’en commet plusieurs à chaque pas. Vanité de la beauté des ornemens, jalousie des uns des autres ; coler
100 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
if : tout est mort dans la lecture, tout est animé dans l’action ; la beauté de la décoration, l’énergie du geste, l’inflexion
amp; un Jour, désirant peut être de régner dans un serrail, comme les beautés Indiennes dont elle lit les aventures. Les moindr
rils, & pour qui ? pour une femme uniquement recommandable par sa beauté , souvent inconnue, dont on devient subitement amo
amp; élégans ouvrages ne le cèdent en rien à ceux du P. Porée pour la beauté du style, & l’emportent sur eux par l’onction
égliger. Mariana, célèbre par de bons & de mauvais livres, par la beauté de son style & la témérité de ses opinions, p
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