eut les sens, il adoucit les affections, et chasse une forte et ferme
conscience
d’un bon cœur et entendement. Et sif un tel galan
serrures fermées des cabinets et chambrettes, et parvenir jusqu’à la
conscience
, et à la plus secrète et occulte pensée des humai
bien que les autres, si est-ce qu’il s’estime net et pur, comme si sa
conscience
ne suffisait pas pour l’accuser lui-même. En publ
ur l’accuser lui-même. En public ils accusent les autres, et en leurs
consciences
ils sont coupables : ils sont contre eux-mêmes et
âtre ne savent que trop combien ils y ont appris. En sort-on avec une
conscience
plus délicate ? Y apprend-on à être plus réservé
tre Religion est aussi invariable que ses dogmes ; ce qui blessait la
conscience
des premiers fidèles, peut-il n’être pas interdit
un honnête divertissement. Ainsi raisonne-t-on pour tranquilliser une
conscience
qui s’alarme ; mais ceux qui raisonnent ainsi ne
, comme on n’en saurait disconvenir, qui peut y assister en sûreté de
conscience
? On ne s’aperçoit pas, dit-on, que les spectacle
re, Seigneur, que cette prétendue insensibilité ne soit l’effet d’une
conscience
apprivoisée avec le crime, et le fruit d’une fune
nd on le voit dans les fers. Rien n’étouffe tant la délicatesse de la
conscience
, que l’entière satisfaction des sens. Les remords
irées avec plus de force et d’artifice ? Qu’on se fasse un système de
conscience
, tel qu’on voudra ; que les libertins raisonnent
spece de conviction, en vertu de la quelle on agit au prejudice de la
conscience
, & malgré les plus pures lumieres de la grace
que cette diversité de sentimens. Car pourquoi, dirois-je, mettre ma
conscience
au hazard dans une chose aussi vaine que cella-la
onsultez, il seroit difficile, s’il me restoit quelque delicatesse de
conscience
, que je ne fusse pas absolument convaincu sur cet
siecle. Comprenez la, s’il vous plait, toute entiere. Il s’agit de la
conscience
& du salut, & tout ce qu’il a eu jusqu’à
es plus droites, & les garants sur qui l’on peut se reposer de sa
conscience
, de son ame, de son éternité. Serm. 9. pour le tr
CHAPITRE VII. Histoire des Cas de
Conscience
. Le Monde Chrétien avoit toujours été très-déc
Des Auteurs d’un si petit poids, n’étoient pas faits pour calmer les
consciences
. Tout étoit tranquille, on n’y pensoit plus, lors
d’un plus grand poids, que les décisions dont ils tranquilisent leur
conscience
. Boursaut avoit bon cœur ; il avoit eu des démêlé
nent parti pour elle, & malgré l’assurance qu’ils affectent, leur
conscience
plaide la cause de la vérité. Aucun amateur, aucu
frivoles, qui vont y perdre leur tems, leur argent, leur santé, leur
conscience
: des armées de coquettes ; des femmes mondaines
combat. Tout occupé de leur plaisir, s’embarrassant fort peu de leur
conscience
, ils rient des soins qu’on prend de la justifier.
aine sont les sages directeurs qui réglent & qui tranquilisent la
conscience
délicate des acteurs & des actrices, & Ra
t toléré, se livre aussi-bien que nous à l’anathême dans le for de la
conscience
. La comédie, dit-il, allume le feu des passions ;
eu des passions ; les Ministres de la Réligion la défendent ; dans la
conscience
on ne doit pas conclure de la tollérance publique
du génie & l’honneur de la nation ; mais en l’interdisant pour la
conscience
, on aura parlé en chrétien, en homme raisonnable.
s droits sur notre obéissance ; on en concluroit mal qu’on ne peut en
conscience
y assister ; mais puisqu’il ne dépend pas de nous
ever contre des spectacles si dangéreux, & il est étonnant que la
conscience
des chrétiens soit moins éclairée ou moins delica
si dangereuse que la danse, vous pouvez facilement inferer en qu’elle
conscience
sont ceux, qui donnent le bal, & ceux qui prê
as au tribunal de penitence, ne pouvant étouffer le reproche de vôtre
conscience
, qui vous en reprend ? Vous voyez donc clairement
que nous jugeons absolument n’être point contre la loi de Dieu. Nôtre
conscience
est donc nôtre juge en cette matiere, & nous
feroient leur devoir, s’ils exigoient de ceux, dont il gouvernent les
consciences
, qu’ils n’y allassent jamais. Permission. J
ent est périlleux et contraire à la piété : Qu’il interroge sa propre
conscience
, quelque artifice dont il se serve pour la trom
14, verset 23] c . Ce qui n’est point réglé sur les sentiments de la
conscience
, et contre la Loi de Dieu. Il est vrai que plusie
juger de leur insensibilité, que ceux qui en sont inquiétés aient une
conscience
erronée ou scrupuleuse, mettant du péché où il n’
la crainte de faire mal allant à la Comédie, est un effet, non d’une
conscience
erronée, mais plutôt de cette grâce qui la rend t
asser pour innocents devant Dieu et devant le Tribunal de leur propre
conscience
? Lisez tout ce que Salomon prononce d’une débauc
nant de manger de la chair immolée aux Idoles, pour ne blesser pas la
conscience
de son Frère infirme en la Foi, la nécessite de m
ce comme un chrétien doit parler de son frère ? Sait-il le fond de sa
conscience
? Le connaît-il assez pour cela ?A-t-il toujours
toujours été avec lui ? Est-il enfin un homme qui puisse parler de la
conscience
d’un autre par conjecture et qui puisse assurer q
et au préjudice de la charité, de juger même du fond des âmes et des
consciences
, qui ne sont connues qu’à Dieu, puisque le même a
dant il devrait être satisfait de voir que Sganarelle a le fond de la
conscience
bon, et que, s’il ne s’explique pas tout à fait b
èle fera sans doute considérer son livre, il passera pour un homme de
conscience
, les tartufes publieront ses louanges, et, le reg
si fréquentée : « Mille gens, dit-il,i d’une éminente vertu et d’une
conscience
fort délicate pour ne pas dire scrupuleuse, appro
cates et si scrupuleuses » ne sont point touchées de ces règles de la
conscience
. Que je crains encore une fois qu’ils ne soient d
a piece, donna, dit-on dans la Préface, le célebre édit de liberté de
conscience
. Ce premier fait est alteré. Galien estimoit les
p; fit cesser la persécution. Jamais il ne-donna d’édit de liberté de
conscience
, dont les Payens n’avoient pas même l’idée ; ils
ession extérieure de l’idolâtrie, & ne s’embarrassoient pas de la
conscience
: chacun, sans avoir besoin d’édit, pensoit ce qu
Religion Chrétienne qui fasse de la foi intérieure une obligation de
conscience
. Un Prince Chrétien même ne peut pas donner cette
té ; il peut tolérer la profession extérieure de la religion, mais la
conscience
n’est pas de son ressort. Il le feroit en vain :
idolâtrique. Un Chrétien peut-il dire que l’idolâtrie soit permise en
conscience
, & qu’un Prince Chrétien accorde la liberté d
mise en conscience, & qu’un Prince Chrétien accorde la liberté de
conscience
aux idolâtres ? Peut-on même dire qu’il l’accorde
ere la Religion Catholique, & donne aux Catholiques la liberté da
conscience
? Mettre les deux religions de niveau, c’est les
jet, sa fin, son intrigue, son dénouement, son langage, la liberté de
conscience
de toutes les religions. Il est à désirer, dit-on
pour des crimes, ils n’ont jamais gêné ni pu gêner la pensée & la
conscience
, ils n’y ont aucun intérêt, pourvu que l’extérieu
qu’a fait le gouvernement contre les Calvinistes, pour la liberté de
conscience
, expression chérie, aussi-peu correcte, que cette
rs intérieurs de l’esprit & du cœur, & donner la liberté à la
conscience
de croire ce qu’il lui plait. L’apologie de Cala
réparée autant qu’il est possible ; mais est-ce un édit de liberté de
conscience
, une permission d’avoir des Temples, une légitima
; la créance ne lui a pas fait donner un coup de plus. La liberté de
conscience
va-t-elle jusqu’à laisser les plus horribles forf
t ; aucun d’eux ne se croit infaillible. Mais ils ont jugé selon leur
conscience
, le Roi ne leur en a fait aucun reproche, le publ
espèce de conviction, en vertu de laquelle on agit au préjudice de la
conscience
et malgré les plus pures lumières de la grâce : o
que cette diversité de sentiments. Car pourquoi, dirois-je, mettre ma
conscience
au hasard dans une chose aussi vaine que celle-là
onsultés, il seroit difficile, s’il me restoit quelque délicatesse de
conscience
, que je ne fusse pas absolument convaincu sur cet
iecle. Comprenez-la, s’il vous plaît, toute entiere ; il s’agit de la
conscience
et du salut, et tout ce qu’il y a eu jusqu’à prés
t les plus droites, et les garants sur qui l’on peut se reposer de sa
conscience
, de son ame, de son éternité. Ah ! Chrétiens, soy
cher Auditeur, vous à qui je parle, et qui avez dans vous-même votre
conscience
pour témoin de ce que je dis, n’est-il pas vrai q
s trop loin, je dis trop loin selon la raison, le Christianisme et la
conscience
; il en conviendra : en effet dans la plupart des
in parce que vous n’aurez point dans votre jeu le ver intérieur de la
conscience
, qui vous reproche la perte du temps qui s’y cons
dessus, faut-il une autre loi que la loi de l’Evangile, que la loi de
conscience
, que la loi de nature ? Qu’on dise après cela que
la censure peut moins trouver à reprendre, et sur quoi les loix de la
conscience
ont moins, ce semble, à réformer ? Or je prétends
tant préjudiciable à l’ame, qu’il est agreable aux sens. l’Eglise, la
conscience
, & les frequens naufrages de l’innocence, son
e d’en être interessée, puis que les personnes, qui avoient un peu de
conscience
, fuyoient le Theatre, comme un lieu de scandale,
p; de peché, & qu’on n’y voyoit, que celles, qui avoient perdu la
conscience
, & la pudeur. Mais aujourd’huy, soûs ce prete
eut dire enfin, que ce n’étoit pas assez au Demon, que les gens d’une
conscience
toute perduë fussent à luy, par la scandale d’un
allégresse ; N’est ce pas éluder toutes les clameurs du peuple et des
consciences
, de faire un spectacle d’honneur et de joie des c
e en comparaison de cela ne leur paraissent plus que des atomes, leur
conscience
s’y tient assurée, et sans en concevoir des remor
jaloux ; et la passion qui échappe à tous les liens, des lois, de la
conscience
, de l’honneur, qui l’emporte sur l’amour des frèr
[frontispice] Abrégé du Dictionnaire des cas de
conscience
, de M. Pontas, Dans lequel on trouve un grand n
à la vue de tout le monde, son Curé la lui a refusée. L’a-t-il pu en
conscience
? R. Puisque ce Comédien est connu publiquement p
tant préjudiciable à l’ame, qu’il est agréable aux sens. L’Eglise, la
conscience
, & les fréquens naufrages de l’innocence, son
d’en estre interressée, puis que les personnes, qui avoient un peü de
conscience
, fuyoient le Théatre, comme un lieu de scandale,
p; de péché, & qu’on n’y voyoit, que celles, qui avoient perdu la
conscience
, & la pudeur. Mais aujourd’huy, sous ce préte
ut dire enfin, que ce n’estoir pas assez au Démon, que les gens d’une
conscience
toute perdue fussent à luy, par le scandale d’un
s méprise jusques à ce que enfin on ait acquis une fausse sécurité de
conscience
. On arrive tard à cet aveuglement total si étroit
de notre repos. On fait ce qu’on peut pour prendre les remords d’une
conscience
effrayée pour de fausses allarmes. On regarde ave
illes gens qui pourraient peut-être aller au bal sans intéresser leur
conscience
, seraient ridicules d’y aller ; et les jeunes gen
eraient leur devoir, s’ils exigeaient de ceux dont ils gouvernent les
consciences
, qu’ils n’y allassent jamais. Et certes si les sp
e renoncer que cette diversité de sentiment ; car, pourquoi mettre ma
conscience
au hasard dans une chose aussi vaine dont je puis
i ne sont plus, vous avertit de votre derniere fin. Point d’examen de
conscience
on le spectacle ne soit compris, point de Confess
ruption de votre cœur, & qui soutenez si mal au jugement de votre
conscience
le parti que vous défendez devant le monde ? Tout
en trouvera point qui ne condamne les spectacles. Tous les examens de
conscience
, toutes les préparations à la pénitence, à l’Euch
asteur qui lui dit en substance : Un comédien est excommunié ; or, ma
conscience
me défend d’admettre aux prières publiques de l’é
n a bientôt fait de crier au fanatisme, de se moquer du curé et de sa
conscience
; mais ce n’est pas là le moyen de s’éclairer, et
u’il n’y a pas lieu de l’appliquer ici, et qu’il peut sans blesser sa
conscience
admettre le corps d’un comédien, attendu qu’un co
oir là que le pur effet d’une dureté ou d’une grande insensibilité de
conscience
. Mais enfin, quelle est donc cette vertu à l’épre
au spectacle dans le cas dont il s’agit3 ; à moins qu’il ne fût d’une
conscience
très-timorée et qu’il ne pût s’autoriser sur sa p
otablement obscènes, sans pécher mortellement, pourvu qu’il fût d’une
conscience
très-timorée, nous demanderons quelle est cette c
fût d’une conscience très-timorée, nous demanderons quelle est cette
conscience
très-timorée d’un jeune homme qui assiste à de pa
e de contradiction pratique, et un jeune homme qui a véritablement la
conscience
très-timorée, le voit-on fréquenter des spectacle
timat stare, videat ne cadat. Le texte et l’exemple du jeune homme à
conscience
timorée sont pris de saint Liguori qui s’exprime
’il détermine à faire des Comédies un Auteur qui craint de blesser sa
conscience
dans un semblable travail. Peut-être aurait-on de
et pour vous guérir de la crainte scrupuleuse où vous êtes que votre
conscience
ne soit intéressée dans les ouvrages de votre esp
r éloquence pour en donner une si grande horreur aux fidèles, que les
consciences
faibles et timorées ne veulent pas même qu’il soi
aison des maux réels et souvent irréparables qu’elle produit dans les
consciences
. Qu’il soit convaincu qu’appeler la Comédie moins
saints Décrets en déclarant que les Comédiens pouvaient en sûreté de
conscience
jouer tous les jours sans excepter les plus solen
ire ni entreprendre, dont nous ne soyons certains et résolus en notre
conscience
, s’il est agréable à Dieu ou non. Que les actions
. Que les actions de soi indifférentes, sont rendues bonnes, quand la
conscience
est bonne ; mauvaises, quand la conscience est ma
t rendues bonnes, quand la conscience est bonne ; mauvaises, quand la
conscience
est mauvaise, ou irrésolue. Que cette force de la
quand la conscience est mauvaise, ou irrésolue. Que cette force de la
conscience
, n’a lieu, qu’ès choses en soi indifférentes, non
leur nature sont mauvaises, qui ne deviennent jamais bonnes, quelque
conscience
que l’on y apporte. Que l’on doit apprendre de la
ou infidèles ; celles-ci étant pollues, et en l’entendement, et en la
conscience
, tout ce qui en sort, est pareillement polluTit.
èle n’entreprendra jamais rien, dont il n’est résolu, et assuré en sa
conscience
, ni ne tâchera à sauver la vie terrienne, en hasa
ions, d’avec les précautions. Je renvoie les autres observations à la
conscience
d’un chacun. Voilà donc la cause efficiente de no
tan, d’entrer en nos cœurs, par cette fausse porte ? Peut-on nier, en
conscience
, que la fin de ces jeux, soit autre aujourd’hui ?
fumée de ces sauces de la cuisine infernale. Je m’en rapporte à leur
conscience
, s’ils ne prennent mille fois plus de plaisir à v
on seulement en s’en retournant, mais aussi en y allant. »et Que « la
conscience
témoigne à un Chrétien, que Dieu les a en horreur
’en convaincre, que le Théâtre peut faire d’honnêtes gens, peut-il en
conscience
, s’il ne se sent pas en état de remplir une carri
au fond très respectable par l’objet qu’il se propose, on ne doit en
conscience
s’appesantir que sur les abus qui l’accompagnent
e jamais à tromper personne, on me permettra de croire que je dois en
conscience
faire usage d’un talent qui peut contribuer à fai
contraint de faire essuyer à tout le monde et très souvent contre sa
conscience
. Quel est l’homme raisonnable qui ne préferera pa
e de l’inclination pour aucune de ces professions Mécaniques et qu’en
conscience
pour m’y livrer, je me sentisse capable de l’exer
ires ? Osera-t on prendre le parti du Commerce, pour peu qu’on ait la
conscience
timorée ? On sent bien qu’un bon chrétien dans ce
ment fortune, qu’en se contentant des gains licites, qu’en se faisant
conscience
de vendre des marchandises déteriorées, qu’en se
uteurs. Je crois donc que les plus scrupuleux de nos Pasteurs sont en
conscience
obligés de travailler à nous rendre l’estime publ
ce désir est un crime, quel est le Prédicateur qui pourra répondre en
conscience
de la pureté de ses intentions ? Celui qui prêche
ne retient que trop ce qu’on a appris. Revient-on du théatre avec une
conscience
plus délicate, des idées plus pures, un langage,
st à craindre que cette prétendue insensibilité ne soit l’effet d’une
conscience
apprivoisée avec le péché, & le fruit d’une c
dans les fers. La satisfaction des sens étouffe la délicatesse de la
conscience
, les remords s’émoussent à force de piquer inutil
la religion & la vertu sont le moins écoutées. Quelque systême de
conscience
qu’on tâche de se faire, il sera toujours vrai qu
& les autorités pour & contre, & abandonnant chacun à sa
conscience
sur le parti qu’il doit prendre, Diana a fait une
r. Sa doctrine sur la comédie se réduit. 1.° Chacun doit consulter sa
conscience
. S’il y a pour lui quelque danger de pécher, il p
omédies, romans, conduisent à l’impureté, & comme tels doivent en
conscience
être évités. Sect. 3. C. 7. Tous les Théologiens
. VI. De l’Iconomanie théatrale. 140. Chap. VII. Histoire des cas de
conscience
, 158.
eims, etc. TOME PREMIER comprenant le traite des actes humains, de la
conscience
, des loisdes peches, des vertus et du decalogue.
[FRONTISPICE] Le Dictionnaire des cas de
conscience
décidés suivant les principes de la morale, les
ncieuses, sur-tout dans ces pays idolâtres, & alors sans doute la
conscience
ne permet pas de s’en amuser. Il y en avoit chez
ntationes quæ fiunt hodie. D’où il conclud qu’on n’y peut assister en
conscience
, ni rien donner aux Histrions. Il parle de différ
tissement très-dangereux, très-mauvais, qu’on ne peut se permettre en
conscience
. Qui ne sent la différence des romans avec les li
il se trouve & sera toujours, pour peu qu’on écoute la voix de la
conscience
, il ne peut pas y avoir deux avis sur sa condamna
xcusable, contraire au sentiment de tout le monde & à leur propre
conscience
, une punition redoutable ; que la tolérance des P
bien de la peine de surmonter le respét humain pour satisfaire à leur
conscience
. Je vous avouë pour cette raison, que j’ai cherch
le ne peut pas aller à la Comedie, sans s’en faire encore un point de
conscience
. Non, Madame ; & pour vous en convaincre, je
t mort. Or péchant de la sorte contre vos Freres, & blessant leur
conscience
qui est foible, vous pechez contre Jesus-Christ
errible demangeaison pour la Comedie : mais le remors salutaire de la
conscience
contre-balance ce desir : que dit-elle pour en ét
crains beaucoup qu’elle n’ait extorqué ce commandement pour calmer sa
conscience
. Quoi qu’il en soit, un pere, qui commande cela à
dissement public pour assurer les courages contre les reproches de la
conscience
, et les menaces des lois : on met l’honneur à nou
sement, qui peut le rendre criminel, et qui hasarde, s’il ne ruine sa
conscience
; s’il veut des spectacles, il a les histoires Sa
s’explique : Je ne doute pas qu’on ne puisse trouver le repos de la
conscience
dans toute la Religion ; ce n’est pas la Religion
dans toute la Religion ; ce n’est pas la Religion qui la sanctifie la
conscience
, mais la conscience qui sanctifie la Religion ; l
on ; ce n’est pas la Religion qui la sanctifie la conscience, mais la
conscience
qui sanctifie la Religion ; la Religion est saint
onne un esprit supérieur. Qu’est-ce que sanctifier la Religion par la
conscience
, non la conscience par la Religion ? La Religion
rieur. Qu’est-ce que sanctifier la Religion par la conscience, non la
conscience
par la Religion ? La Religion a-t-elle besoin d’ê
es, soit qu’ils l’embrassent ou ne l’embrassent pas ? Et comment leur
conscience
peut-elle la sanctifier ? La conscience est un ju
rassent pas ? Et comment leur conscience peut-elle la sanctifier ? La
conscience
est un jugement, on la dirige, on l’éclaire par l
tifier que la Religion ? Toutes les Religions donnent le repos de la
conscience
; par conséquent le Mahométisme, l’idolatrie, &a
; car si on est libre d’embrasser la Religion que l’on veut, selon la
conscience
, comme nous avons vu. A quoi sert un Gouverneur q
sex qui en fut le châtiment, la jeta dans une tristesse mortelle ; la
conscience
par ses remords, la tendresse par ses regrets la
uë, par l’experience, par l’intention, & souvent par rapport à la
conscience
de ceux qui se trouvent dans ces assemblées, ou d
hé mortel, ni à leur expliquer ce qu’ils pouvoient faire en sûreté de
conscience
, ou ce qu’ils ne pouvoient pas ; c’étoit assez de
ce côté là, ne peuvent-ils pas y assister sans s’en faire un point de
conscience
? Non, Messieurs, car je dis en second lieu, que
e décision de S. Paul, Chrétiens, peut servir de resolution au cas de
conscience
que vous me proposez ; car je veux que le bal, la
imiter en celle-cy. Car pourquoy, dira-t-on, se feroit-on un point de
conscience
d’assister à ces spectacles, puisque les gens d’u
volontairement, & sans necessité ? Et ne me dites point que vôtre
conscience
ne vous reproche rien sur ce chapitre, & que
uë, par l’experience, par l’intention, & souvent par rapport à la
conscience
de ceux qui se trouvent dans ces Assemblées, ou d
hé mortel, ni à leur expliquer ce qu’ils pouvoient faire en sûrêté de
conscience
, ou ce qu’ils ne pouvoient pas ; c’étoit assez de
ce côté là, ne peuvent-ils pas y assister sans s’en faire un point de
conscience
? Non, Messieurs, car je dis en second lieu, que
aisir. Cette décision de S. Paul, peut servir de resolution au cas de
conscience
que vous me proposez ; car je veux que le bal, la
imiter en celle-cy. Car pourquoy, dira-t-on, se seroit-on un point de
conscience
d’assister à ces spectacles, puisque les gens d’u
volontairement, & sans necessité ? Et ne me dites point que vôtre
conscience
ne vous reproche rien sur ce chapitre, & que
[FRONTISPICE] dictionaire de cas de
conscience
, ou decisions des plus considerables difficultez
ieux que l’amour de Dieu, la connoissance de la vérité, la paix de la
conscience
, une vie pleine de bonnes œuvres, une mort tranqu
vices par les vertus ; le grand spectacle de l’ouverture du livre des
consciences
, qui en développera les plus secrets replis ; le
um homo cum fortuna compositus. Cicéron dit aussi : La vertu & la
conscience
sont le plus beau théatre de l’homme : Nullum the
édie, quel des deux excite les remords ou comble de consolation votre
conscience
? quand vous vous rappelez un sermon ou une scène
yables subtilités dont ils se servent, pour étouffer les cris de leur
conscience
justement allarmée ; c’en est assez, le bandeau t
au spectacle, dans le cas dont il s’agit ; à moins qu’il ne fût d’une
conscience
très timorée, et qu’il ne pût s’autoriser sur sa
à la vie dévote, part. 1. ch. 23. 11. [NDA] Dictionnaire des cas de
conscience
, au mot Comédie. 12. [NDA] Il n’est pas fait men
lles sont capables d’en estre touchées. On se fait en mesme temps une
conscience
fondée sur l’honnesteté de ces sentimens ; &
s peu instruits, ou présomptueux s’imaginaient, que sans blesser leur
conscience
ils pouvaient assister aux spectacles du Cirque,
le fonds véritablement pauvre. Arrachez-lui le masque, entrez dans sa
conscience
; qu’il est pauvre en vertu ! qu’il est bas dans
ncre, en ressent la plus pure joie. & trouve dans la pureté de sa
conscience
le plus doux repos & la plus consolante satis
ur le théatre le jugement que dictent la raison, la religion & la
conscience
.
fut jamais l’école de la sainteté. Mais outre les raisons communes de
conscience
, que n’exigent pas d’eux l’élévation et les fonct
Magistrats ne peuvent pas aller à la comédie, peuvent-ils du moins en
conscience
la permettre ou la tolérer ? Diana, qu’on n’accus
l rapporte le sentiment des Théologiens qui décident qu’on ne peut en
conscience
la permettre ni la tolérer, parce que, selon S. T
lus sévère que les Casuistes, décide que les Magistrats ne peuvent en
conscience
souffrir les Comédiens dans leur ville, et doiven
cta fidelibus. » « Millep. 38. gens d’une éminente vertu, et d’une
conscience
fort délicate, pour ne pas dire scrupuleuse, ont
convient pas de ce que le Théologien avance ici, que mille gens d’une
conscience
délicate, pour ne pas dire scrupuleuse, vont à la
st une science Tartuffe Act. 4. Sce. 5. D’étendre les liens de notre
conscience
, Et de rectifier le mal de l’action Avec la puret
éloigne d’elle, et elle s’abandonnant au torrent de sa corruption. Sa
conscience
à beau lui faire alors quelquefois de cuisants re
s gens. Les jeunes gens qui n’ont ni crainte de Dieu, ni honneur, ni
conscience
, apprendront d’Arnolphe dans l’Ecole des FemmesDa
e tout le public. « Mille gens, dit-il, d’une éminente vertu et d’une
conscience
fort délicate, pour ne pas dire scrupuleuse, ont
Anges, qu’aux meurtriers et aux empoisonneurs ? J’atteste sur cela la
conscience
du Théologien. Toutes les danses, tous les chants
t bien employés : il y joindra même si l’on veut de quoi rassurer les
consciences
sur le jeu, le luxe, et la bonne chair. Car il es
re ni l’un ni l’autre : mais je sais bien qu’il ne les tire pas de sa
conscience
; et il m’avouera que si elles venaient à cesser,
ffaire à leur jugement, dans une soumission parfaite aux règles de la
conscience
et de la charité. On les écoute ces interprètes,
Théologien a pourtant vu « mille gens d’une éminente vertu, et d’une
conscience
fort délicate, pour ne pas dire scrupuleuse, qui
que l’oreille la plus chaste ne pût entendre ». Cette délicatesse de
conscience
est commode. Les scrupules qui naîtront de là ne
t profession d’une vertu et dévotion particulière, et qui voulant par
conscience
s’en retirer, s’y porteraient sans scrupule, esti
ième, comment ou peut assister aux comédies mauvaises sans blesser sa
conscience
. s’il arrive que vous soyez contrainte, soit par
qui ne l’est pas ; payer ses dettes, entretenir sa famille, oblige la
conscience
d’un chacun, ce qui ne se peut faire, parlant pou
prochaine du péché. Pour prendre ces récréations, sans endommager la
conscience
; je donne ici trois avis.Pour n’être mauvaises,
anse, ou si l’on n’a pas si bien dansé que les autres ; un remords de
conscience
pour les péchés qu’on y a fait, ou qu’on a été au
erciez Dieu si vous en sortez bague sauve, sans avoir intéressé votre
conscience
, ni celle des autres. Demandez-lui pardon des man
ième, comment ou peut assister aux comédies mauvaises sans blesser sa
conscience
. 64. [NDA] Eccl. 5. « Collaudabo te Deum Saluat
et pour vous guérir de la crainte scrupuleuse où vous estes que votre
conscience
ne soit intéresséeb dans les Ouvrages de votre es
r éloquence pour en donner une si grande horreur aux fidèles, que les
consciences
faibles et timorées ne veulent pas même qu’il soi
personnes scrupuleuses devraient savoir pour assurer du repos à leur
conscience
. Il demande article 2. entre autres ce que l’on d
bjection ? Et ne vous est-il pas le plus aisé du monde de tirer trois
consciences
de toute sa Doctrine. La première, que sous le no
mnaient avec tant de raison. Mille gens d’une éminente vertu et d’une
conscience
fort délicate, pour ne pas dire scrupuleuse, ont
dies, telles qu’on les représente aujourd’hui, qui puisse empêcher en
conscience
les Chrétiens d’y assister. A l’égard des Confess
r ou de n’y point aller : on ne force personne d’y assister contre sa
conscience
; et après une journée de travail, ce n’est pas t
là, Monsieur, ce que sans trahir la vérité, et sans croire blesser ma
conscience
, je puis vous répondre pour mettre la vôtre dans
ulté… » b. [NDUL] Intéressé, blessée, endommagée. De sorte que votre
conscience
n’y soit point intéressée, ni la paix altérée (Bo
tout ce qui est renfermé dans cet Ouvrage, on verra qu’on ne peut en
conscience
assister sans pécher à l’Opéra et à la Comédie. F
le Sieur Boursaut de la crainte scrupuleuse Page 1 où il est, que sa
conscience
ne soit blessée dans ses Pièces de Théâtre, il s’
r éloquence pour en donner une si grande horreur aux Fidèles, que les
consciences
faibles et timorées ne veulent pas même qu’il soi
éâtres, sachant que celui-là pèche contre Jésus-Christ, qui blesse la
conscience
faible de son frère ;b 1. Cor. 8. et que selon la
sur l’autorité de la Tradition ? Combien ceux qui traitent des Cas de
Conscience
approuvent-ils, ou condamnent-ils tous les jours
vie présente, que la liberté des enfants de Dieu, que la pureté de la
conscience
, que la paix qui se goûte par celui qui est conte
e desir que j’ai de leur salut, est que vous assuriez tellement leurs
consciences
, et mettiez les affaires de leurs âmes dans un si
t sur des actions exterieures de piété ; puisqu’il ne peut laver leur
conscience
du sang, je ne dis pas des corps, mais des âmes q
Car les Comédiens ont un secret merveilleux pour penser en sureté de
conscience
à toutes ces choses ; mais l’Évangile a oublié de
ins un à l’acquisition de la seconde ; ce qui se fait en examinant sa
conscience
, en approchant des Sacrements, au moins en assist
œur ; au lieu que la Loi des Princes temporels, quoiqu’elle oblige en
conscience
, sortant d’une puissance finie et bornée, suppose
le jugement ; ils ont pour la plupart des péchés considérables sur la
conscience
dont ils n’ont point fait pénitence, ni rien qui
oui parler de la Harangue de leur Régent de troisiéme, & comme ma
conscience
ne me reprochoit rien à l’égard des Jésuites, je
à Dieu d'y avoir assisté ? N'est-ce pas une preuve sensible que leur
conscience
dément leurs fausses lumières, et qu'ils sont eux
Pasteur. Le gouvernement fût-il plus indulgent encore, les loix de la
conscience
ne sont ni moins sévères ni moins certaines ; on
i l’abus prévaut, c’est un malheur dont il faut gémir. Les loix de la
conscience
doivent l’emporter sur les loix civiles : dans un
udre quand ils se convertissent ? Pour la tolérance théologique de la
conscience
, jamais les Théologiens ne l’ont accordée aux spe
st que du bruit, & un bruit bien foible contre le sentiment de la
conscience
. Je vois sans nuage & sans enthousiasme que l
et pour cette raison ne donna aux Jésuites aucune entrée, ni dans sa
conscience
, ni dans les affaires de l’Etat, et fit renvoyer
’elles-mêmes, si on les renfermait dans ces règles. » Je laisse à la
conscience
de cette savante et zélée Compagnie, et à celles
l’on n’entend que la douceur intérieure de la charité, la paix de la
conscience
, l’onction de la grâce, l’espérance de l’éternité
ses saintes, la familiariser avec tous les plaisirs, et lui former la
conscience
la plus relâchée ? A-t-on pu ne pas prévoir que c
ité religieuse, et s’il en est résulté d’heureux et vastes effets, sa
conscience
lui dit qu’il participe à tout le bien auquel il
ur demander, avec la plus affectueuse sollicitude, comment, dans leur
conscience
, elles peuvent concilier leur présence aux specta
ment ; enfin, je vous demanderai si vous pouvez vous endormir avec la
conscience
d’avoir évité, durant la soirée qui vient de s’éc
bienfaisance, enfin, dans le témoignage honorable et délicieux d’une
conscience
pure. Nous engageons tous ceux qui ont des doutes
u Verbe Eternel qui est le Fils de Dieu. J'espère qu'il touchera leur
conscience
, et qu'il leur persuadera aisément de sortir volo
r lesquels ils ont été chassés de l'Eglise, ils y rentreront avec une
conscience
pure ; mais ceux qui se souillent eux-mêmes, et q
este e ineffable, qui ne sera point troublée par les remords de notre
conscience
, qu'ayant mené ici-bas une vie chaste, nous seron
uoique poïen, avoue de bonne foi qu’il ne suit pas les lumieres de sa
conscience
; mais qu’entraîné par la passion, le mauvais exe
tu, & se condamne lui-même : il ne faut que le livrer à sa propre
conscience
; & c’est l’arrêt que Dieu lui sera prononcer
ou à l’occasion de la danse ; qui peut douter qu’il ne soit obligé en
conscience
de s’en abstenir, et qu’il ne pèche grièvement, s
ar l'horreur qui l'accompagne. On tâche donc de faire en sorte que la
conscience
s'accommode avec la passion et ne la vienne point
ion, aucune habitude antérieure ne pourra prévaloir sur la voix de la
conscience
, et sur cette paix de l’âme, ce trésor le plus pr
l'horreur qui l'accompagne. On a donc tâché de faire en sorte que la
conscience
s'accommodât avec la passion, et ne la vînt point
désir légitime ; mais si, en l’entreprenant, on n’a pour soi, ni les
consciences
scrupuleuses, ni les consciences aisées, à qui do
ntreprenant, on n’a pour soi, ni les consciences scrupuleuses, ni les
consciences
aisées, à qui donc pourra-t-on s’adresser ? Ce se
nre de vie, qui exige tant d’étude & de sujettion. Du côté de la
Conscience
. Une Piéce de Théâtre, est un Livre. Un Livre pe
e, de plus-en-plus, sévère sur le choix des Sujets. 2°. Du côté de la
Conscience
, à maintenir, avec force, les Réglemens déjà étab
s trop souvent, de commettre sans pitié, sans remords et en sûreté de
conscience
, sous le prétexte des intérêts de la religion et
s’accoutume à ne plus faire usage de la raison et à ne plus avoir une
conscience
qui leur soit propre ; ils sont soumis à l’erreur
es ont pas lus, et ne veulent pas les lire, on leur en fait un cas de
conscience
. Tout livre mis à l’index religieux et politique,
pour plaire à leur maître, confiaient également la direction de leur
conscience
à des jésuites. La faction religieuse, dès la plu
ent sentir aux personnes de vôtre rang, lorsqu’il s’agit de calmer la
conscience
. Telles sont les pernicieuses maximes du monde, q
es, & des garans, fur qui seuls vous pouvez vous reposer de vôtre
conscience
, de vôtre ame, & de vôtre éternité. Pesez don
qu’on ne peut se mettre dans le danger de pécher sans faire tort à sa
conscience
, et qu’on est indispensablement obligé de fuir to
re, qu’on ne peut point se trouver dans ces assemblées avec sûreté de
conscience
, et que le danger d’offenser Dieu y est évident,
? Celui de se conformer à ce goût général ; de conserver toujours une
conscience
sans reproche, un esprit sensé, une âme tendre, &
m’aimez-vous ? Et je crois qu’il a voulu dire en substance ; si votre
conscience
ne vous rend ce témoignage que vous m’aimez, et q
er au Ciel ? » Belmour répond : « Hom ! non pas tout à l’heure, en ma
conscience
; non en vérité. » S’excuser par plaisanterie d’a
ussi porter sa part. » Impiété bouffonne, placée ici pour rassurer la
conscience
alarmée de celles qui commencent à chanceler dans
de l’amitié ne s’acquiert-elle qu’aux dépens de la Religion et de la
conscience
? En est-on meilleur ami lorsqu’on a moins de rai
ques bouffonneries obscènes, un abus de l’Écriture dont on ne peut en
conscience
rapporter que ces deux mots. Sams. « Le nom de Sa
nsolante : « Je l’en ai chassé ; sois en repos…. A l’heure qu’il est,
conscience
, je te défie de m’inquiéter. » Il est à remarquer
e ôte insensiblement l’horreur du crime et affaiblit la lumière de la
conscience
dans ceux qui en sont témoins ; parce qu’elle por
era pas la sépulture Chrétienne. Les Spectacles inquiètent si peu les
consciences
Italiennes, que ceux qui sont chargés par état d’
peuples comme des juges suprêmes en fait de religion et d’affaires de
conscience
. Ces ecclésiastiques sont bien nés sujets du roi
lâme ? A la vérité, tandis que la raison est sur ses gardes et que la
conscience
ne gauchit point, il n’y a guère lieu d’appréhend
: et celui qui n’en soutient pas l’épreuve, il est dès là rejeté. La
conscience
est selon eux une chimère gênante, et la vertu un
uit-il, j’ose avancer, et je le fais sur le témoignage sensible de ma
conscience
, que j’ai toujours tremblé à la moindre pensée d’
trange qu’on se resalît aussitôt l’imagination par le souvenir, et la
conscience
par le désir d’une chose qu’on n’ignore plus être
e jugera à propos, que sa beauté doit faire taire tous les cris de sa
conscience
; parce qu’il n’est rien que le Ciel ne soit obli
de paradoxe de dire, qu’on ne peut aller à la Comédie sans blesser sa
conscience
et sans offenser Dieu. Et c’est ce qui nous doit
appante pour le caractère de leur esprit & la délicatesse de leur
conscience
, eussent déposé leurs scrupules dans le sein d’un
le théâtre de son ancien opprobre, étoit capable de rassurer bien des
consciences
: mais le P. Le Brun, de l’Oratoire, vint les all
omwel, sans périr sur la scène, mais toujours tourmenté par sa propre
conscience
, toujours environné de spectres, toujours défiant
ère en peine de la vertu, si elle est sans récompense : la voix de la
conscience
ne l’inquiétera guère, si ce n’est qu’une idée en
s en confessez, parce que vous ne pouvez étouffer le remords de votre
conscience
qui vous en reprend ; mais vous vous en confessez
Missionnaires, aux Confesseurs, aux Casuistes, aux livres d’examen de
conscience
, d’enseigner le vice par le détail trop circonsta
suistes & de fréquenter les Italiens, de n’oser-lire un examen de
conscience
& d’apprendre Moliere par cœur : Clodius accu
e ; & sans faire tort aux Actrices Payennes, on peut en sûreté de
conscience
accorder la palme aux Actrices Françoises. Dans l
nnera la mort ; mais chacun doit consulter son tempérament, sonder sa
conscience
, examiner ses foiblesses, le flambeau de la foi,
y avoir de bon, pour couvrir le mauvais et tâcher de tranquilliser sa
conscience
? N’y fit-on aucun mal soi-même, il suffit d’occa
le nom de cette Actrice, où avec un air de religion et de remords de
conscience
elle lui demande s’il est vrai que les Comédiens
une longue consultation, soutenue d’un long mémoire, tranquillise la
conscience
timorée de la Clairon, dont il élève jusqu’aux nu
traiter d’héroïsme digne des panégyriques de l’Eglise les remords de
conscience
qu’elle fait semblant d’avoir de son métier de Co
arrive que trop souvent) qu'on célèbre des jeux publics, j'atteste la
conscience
d'un chacun, où se trouve la foule des Fidèles ?
ue cette diversité de sentiments. Car, pourquoi, dirais-je, mettre ma
conscience
au hasard dans une chose aussi vaine que celle-là
l’Eglise ont cru devoir hautement qualifier de péché. Il s’agit de la
conscience
et du salut ; tout ce qu’il y a eu, sur ces sorte
sions sont sans réplique, et les garants sur qui l’on se repose de sa
conscience
, de son âme, de son éternité. » Massilion, parl
te à une vie exemplaire, ne put absolument calmer ses inquiétudes. Sa
conscience
, mieux éclairée, lui fit éprouver, jusqu’à la fin
ors, comme je le reconnais aujourd’hui, qu’on a toujours tort avec sa
Conscience
quand on est réduit à disputer avec elle. Dieu a
deux. Les Casuistes décident en conséquence qu’on ne peut pas même en
conscience
garder les portraits d’une maîtresse ou d’un aman
n’est point à qui dans le tems-même où il se donne cette licence, la
conscience
ne fasse le procès à ses regards, à ses meubles &
Sur l’infâme tableau de Leda ; il décide qu’on ne peut le retenir en
conscience
, même en le voilant, quoiqu’un chef d’œuvre de pe
ina del humano regocijo &c. C’est-à-dire, Le triomphe sacré de la
conscience
, la science divine de se récréer, le bonheur des
Ouvrage très-utile pour le bien des ames & la direction sûre des
consciences
, composé par D. Ramire Cayorcy Fonseca Prêtre : i
ina del humano regocijo &c. C’est-à-dire, Le triomphe sacré de la
conscience
, la science divine de se récréer, le bonheur des
Ouvrage très-utile pour le bien des ames & la direction sûre des
consciences
, composé par D. Ramir Cayorcy Fonseca Prêtre : im
s se dérober aux yeux du Verbe éternel : j’espère qu’il touchera leur
conscience
, et qu’il leur persuadera de sortir volontairemen
r lesquels ils ont été chassés de l’Eglise, ils y rentreront avec une
conscience
pure. Mais ceux qui se souillent eux-mêmes, et qu
dies, les unes sont honnêtes, modestes, et fondées sur la bonté de la
conscience
de ceux qui les représentent, ou les font représe
tre religion est aussi invariable que ses dogmes ; ce qui blessait la
conscience
des premiers fidèles peut-il n’être pas interdit
ez moi que pour m’amuser, & je m’amuse innocemment. La vérité, la
conscience
, souscrivent-elles à cette apologie ? Quoi ! ni d
sible ? Je ne prétends pas faire ici le Confesseur en examinant votre
conscience
; je m’en rapporte à vous-même, fi vous êtes de b
ut point guérir. Que conclure de cette tolérance forcée ? met-elle la
conscience
en sûrete ! fût-elle une permission positive, sau
sion paisible ; l’Eglise, les Peres, les gens de bien, les remords de
conscience
, même des gens du monde, n’ont cessé de la troubl
ous pouviez souffrir de semblables défauts sans appréhender que votre
conscience
en fût chargée ; ou bien Dieu vous a fait des com
ibertin, et que ce n’était que par contrainte et pour décharger votre
conscience
que vous le repreniez de ses défauts. Je vous aur
a osé la lui offrir et s’en promettre récompense, les lumières de la
conscience
des amateurs du monde ne sont pas éteintes jusqu’
s d’une joie ineffable qui ne sera pas troublée par les remords de la
conscience
, et qu’ayant mené ici-bas une vie chaste et innoc
us ne sentons aucune autre que celle-là, aucun ver qui nous poigne la
conscience
d’un mordant repentir. Nos actions sont ouvertes
nage de la premiere querelle du théâtre en France z. [NDE] Avec une
conscience
pure (littér. non endommagée). Boyer transcrit à
ce que nous venons de dire qu’Aristobule et Marianne sont obligés en
conscience
de renoncer à la Comédie pour toujours et d’obéir
a refusée, dont Lucinius s’est fort scandalisé. Ce Curé a-t-il pu en
conscience
la lui refuser en public, malgré le scandale qu’i
de déclarer notre sentiment, qui est, que ces Religieux ne peuvent en
conscience
, et sans un péché fort grief continuer à prendre
, ni du Prince de Conti, je m’en rapporterai au témoignage seul de la
conscience
et de la raison. Dites-moi donc, je vous prie, mo
us habiles gens que moi ; ou vous en rapporter au témoignage de votre
conscience
; car vous êtes assez homme de bien pour n’avoir
e conscience ; car vous êtes assez homme de bien pour n’avoir pas une
conscience
tout à fait erronée. Mais que ce soit un péché ou
agédies. En vérité c’est une chose fâcheuse qu’on ne puisse goûter en
conscience
un plaisir si agréable, et qui semble si innocent
rait faire le portrait. Assurément il n’y aurait aucun danger pour la
conscience
dans un divertissement si dévot, mais il arrivera
r proposer ; et y sont d’autant plus tenus, qu’il s’agit d’un fait de
conscience
, qui regarde la gloire de Dieu, l’édification de
e la moindre parcelle sans l’avoir bien colloqué. Ainsi il fera grand
conscience
de s’aller seoir oisif des journées entières au p
ne pas du scandale, alors qu’il fait bien sa charge, et s’acquitte en
conscience
de ce à quoi il est tenu en vertu d’icelle. Leur
ils ne peuvent assister sans se blesser l’âme, et préjudicier à leur
conscience
. Mais d’ailleurs, nous les avertissons qu’à des E
e s’étend pas à faire de nouvelles lois, ni à géhenner la liberté des
Consciences
sur les choses de leur nature licites. Vu que c’e
de l’Eglise ont le droit de faire de tels règlements, et qui lient la
Conscience
, il n’y aurait pas de différence entre les Comman
s lieux, en est alors retranché. Surtout si ceux qui gouvernent leurs
Consciences
y prêtent leur aveu, nous n’avons rien à y dire,
aucun d’eux qui voulût donner les pratiques de sa Cour pour régler la
conscience
, qui n’a son regard qu’à Dieu tout seul. De fait,
rme aux enseignements qu’il nous donne en sa Parole ; autrement si la
conscience
de quelqu’un lui dit que Dieu y est offensé, et s
, qui sont les partisans du monde, mais celle de la raison et de leur
conscience
, pour se retirer de ces lieux, où Dieu est offens
age) que ce plaisir dis-je ne suborne point vôtre raison, cõtre vôtre
conscience
; mais que tout le monde connoisse que vous ne ca
ulent entendre raison, & écouter les maximes de religion & de
conscience
, nous serons bien-tôt d’accord. Car n’est-il pas
ultez là-dessus vos confesseurs & vos Casuistes, il y va de leurs
conscience
de vous dire leurs pensées, aussi bien que de la
éguiser mes sentimens ; je ne sçais pas si elle est scrupuleuse cette
conscience
, mais du moins il me paroit qu’elle est assez bie
& invisibles, qui attachent vôtre cœur, & qui blessent vôtre
conscience
? N’est-il pas veritable enfin que vôtre volonté
e, & cette Dame se feroit un plus grand scrupule d’honneur que de
conscience
, de refuser la civilité du galant-homme, & de
épris du plaisir, que la veritable liberté, & que la pureté de la
conscience
. Voulez-vous des spectacles tragiques, meditez la
puisqu’à un petit nombre d’Impies près, qui secoüant le joug de leur
conscience
, ne veulent suivre de regle que l’impieté & l
ider à se seduire & à se tranquiliser dans la fausse paix de leur
conscience
criminelle. Mais que conclure de ces grandes veri
éloquence, pour en donner une si grande horreur aux fidèles ; que les
consciences
faibles et timorées traitent de pernicieux et de
il dit, épurée, bonne et honnête, l’on y puisse assister en sûreté de
conscience
et sans scrupule. Ilp. 5. en fait un grand éloge
sister aux spectacles. MilleIbid. Gens d’une éminente vertu, et d’une
conscience
fort délicate, pour ne pas dire scrupuleuse, ont
sortes de gens d’une probité apparente, qu’on prétend même avoir une
conscience
timorée et scrupuleuse ; en faudrait-il davantage
pent à maintenir l’Etat en paix et en tranquillité. C’est à quoi leur
conscience
, leur honneur et leur devoir les obligent. Car il
appuy, des personnes dévoüées à corrompre les mœurs ; c’est trahir sa
conscience
, & le salut public, que d’entretenir les plus
ls souffrent qu’ils s’engagent en ces dangers où ils ne pourroient en
conscience
leur permettre de s’exposer, s’il ne s’agissoit q
ats sçavent qu’on jouë de ces fortes de Pieces, ils ne peuvent pas en
conscience
permettre que l’on continuë, jusqu’à ce qu’ils le
l’apprehension & du danger d’estre trompez. Ils ne peuvent pas en
conscience
permettre qu’on jouë des Pieces si dangereuses, s
s plus agreables que le mépris mesme des delices, que la pureté de la
conscience
, que l’affranchissement des frayeurs de la mort ?
e ou criminelle, ou mesme dangereuse, & on ne peut pas exposer sa
conscience
& son salut à ce hazard, sans offenser celuy
Confesseurs ; mais il me semble qu’on ne saurait assurer l’état de la
conscience
d’un homme qui s’est employé à ces compositions,
à embrasser les occasions du péché par l'ignorance, et à trahir leur
conscience
par la dissimulation. Chap. 3. Il y a des f
établit dans une véritable liberté ; qui conserve la pureté de notre
conscience
; qui nous rend satisfaits de notre condition pré
se des amusemens & des plaisirs on étouffe tous les remords de la
conscience
, ne doit-on pas craindre qu’ils ne se réveillent
le libre exercice de vos erreurs, osiez-vous, ou par crainte, ou par
conscience
approcher de ces spectacles que vous fréquentez a
théâtres. Le même Salvian ajoute encore un peu après, je demande à la
conscience
de tous, où est-ce qu’il y a plus grand abord de
se soutient. Non, le vice n’aura point un empire sans limites, et les
consciences
n’y éprouveront point une sécurité sans interrupt
a une chose qui me paraît une matière de scrupule pour vous ; car la
conscience
est tendre, tendre ! c’est un enfant à la mamelle
x citoyen ; ou plutôt, ce n’est pas un homme. Dès qu’il n’y a plus de
conscience
, il n’y a plus ni sujétion, ni bonne foi, ni huma
lèges mieux établis ; et de meilleures raisons pour les maintenir. La
conscience
à part : où est le bon sens de se déchaîner contr
seurs. Et saint Thomas conclud qu’il n’y a aucun inconvénient pour la
conscience
, de représenter de pareils éxercices sur le théât
e aux comédiens qu’ils le prétendent, & de croire qu’on puisse en
conscience
rien donner pour le dédommagement ou substance de
je le veux ; mais la coutume n’excuse pas dans le for intérieur de la
conscience
. Saint Cyprien Evêque de Carthage Il est mort l’a
e pour les esclaves ; personne même ne devrait y monter, la loi et la
conscience
n’y sont pas moins positives. Mais les autres thé
ectacles, qu’on ne peut y assister quand un mouvement intérieur de la
conscience
s’y oppose (ce qui assurément arrive à tout le mo
l’usure, malgré la tolérance, est véritablement mauvais et défendu en
conscience
. M. Beaumon cite diverses permissions accordées a
▲