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1 (1574) Second livre. Seconde épître. Cécile Cyprien à Donat [extrait] « letter » pp. 40-41
eut les sens, il adoucit les affections, et chasse une forte et ferme conscience d’un bon cœur et entendement. Et sif un tel galan
serrures fermées des cabinets et chambrettes, et parvenir jusqu’à la conscience , et à la plus secrète et occulte pensée des humai
bien que les autres, si est-ce qu’il s’estime net et pur, comme si sa conscience ne suffisait pas pour l’accuser lui-même. En publ
ur l’accuser lui-même. En public ils accusent les autres, et en leurs consciences ils sont coupables : ils sont contre eux-mêmes et
2 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
âtre ne savent que trop combien ils y ont appris. En sort-on avec une conscience plus délicate ? Y apprend-on à être plus réservé
tre Religion est aussi invariable que ses dogmes ; ce qui blessait la conscience des premiers fidèles, peut-il n’être pas interdit
un honnête divertissement. Ainsi raisonne-t-on pour tranquilliser une conscience qui s’alarme ; mais ceux qui raisonnent ainsi ne
, comme on n’en saurait disconvenir, qui peut y assister en sûreté de conscience  ? On ne s’aperçoit pas, dit-on, que les spectacle
re, Seigneur, que cette prétendue insensibilité ne soit l’effet d’une conscience apprivoisée avec le crime, et le fruit d’une fune
nd on le voit dans les fers. Rien n’étouffe tant la délicatesse de la conscience , que l’entière satisfaction des sens. Les remords
irées avec plus de force et d’artifice ? Qu’on se fasse un système de conscience , tel qu’on voudra ; que les libertins raisonnent
3 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16
spece de conviction, en vertu de la quelle on agit au prejudice de la conscience , & malgré les plus pures lumieres de la grace
que cette diversité de sentimens. Car pourquoi, dirois-je, mettre ma conscience au hazard dans une chose aussi vaine que cella-la
onsultez, il seroit difficile, s’il me restoit quelque delicatesse de conscience , que je ne fusse pas absolument convaincu sur cet
siecle. Comprenez la, s’il vous plait, toute entiere. Il s’agit de la conscience & du salut, & tout ce qu’il a eu jusqu’à
es plus droites, & les garants sur qui l’on peut se reposer de sa conscience , de son ame, de son éternité. Serm. 9. pour le tr
4 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience . Le Monde Chrétien avoit toujours été très-déc
Des Auteurs d’un si petit poids, n’étoient pas faits pour calmer les consciences . Tout étoit tranquille, on n’y pensoit plus, lors
d’un plus grand poids, que les décisions dont ils tranquilisent leur conscience . Boursaut avoit bon cœur ; il avoit eu des démêlé
nent parti pour elle, & malgré l’assurance qu’ils affectent, leur conscience plaide la cause de la vérité. Aucun amateur, aucu
frivoles, qui vont y perdre leur tems, leur argent, leur santé, leur conscience  : des armées de coquettes ; des femmes mondaines
combat. Tout occupé de leur plaisir, s’embarrassant fort peu de leur conscience , ils rient des soins qu’on prend de la justifier.
aine sont les sages directeurs qui réglent & qui tranquilisent la conscience délicate des acteurs & des actrices, & Ra
t toléré, se livre aussi-bien que nous à l’anathême dans le for de la conscience . La comédie, dit-il, allume le feu des passions ;
eu des passions ; les Ministres de la Réligion la défendent ; dans la conscience on ne doit pas conclure de la tollérance publique
du génie & l’honneur de la nation ; mais en l’interdisant pour la conscience , on aura parlé en chrétien, en homme raisonnable.
s droits sur notre obéissance ; on en concluroit mal qu’on ne peut en conscience y assister ; mais puisqu’il ne dépend pas de nous
ever contre des spectacles si dangéreux, & il est étonnant que la conscience des chrétiens soit moins éclairée ou moins delica
5 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
si dangereuse que la danse, vous pouvez facilement inferer en qu’elle conscience sont ceux, qui donnent le bal, & ceux qui prê
as au tribunal de penitence, ne pouvant étouffer le reproche de vôtre conscience , qui vous en reprend ? Vous voyez donc clairement
que nous jugeons absolument n’être point contre la loi de Dieu. Nôtre conscience est donc nôtre juge en cette matiere, & nous
feroient leur devoir, s’ils exigoient de ceux, dont il gouvernent les consciences , qu’ils n’y allassent jamais. Permission. J
6 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
ent est périlleux et contraire à la piété : Qu’il interroge sa propre conscience , quelque artifice dont il se   serve pour la trom
14, verset 23] c . Ce qui n’est point réglé sur les sentiments de la conscience , et contre la Loi de Dieu. Il est vrai que plusie
juger de leur insensibilité, que ceux qui en sont inquiétés aient une conscience erronée ou scrupuleuse, mettant du péché où il n’
la crainte de faire mal allant à la Comédie, est un effet, non d’une conscience erronée, mais plutôt de cette grâce qui la rend t
asser pour innocents devant Dieu et devant le Tribunal de leur propre conscience  ? Lisez tout ce que Salomon prononce d’une débauc
nant de manger de la chair immolée aux Idoles, pour ne blesser pas la conscience de son Frère infirme en la Foi, la nécessite de m
7 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
ce comme un chrétien doit parler de son frère ? Sait-il le fond de sa conscience  ? Le connaît-il assez pour cela ?A-t-il toujours
toujours été avec lui ? Est-il enfin un homme qui puisse parler de la conscience d’un autre par conjecture et qui puisse assurer q
et au préjudice de la charité, de juger même du fond des âmes et des consciences , qui ne sont connues qu’à Dieu, puisque le même a
dant il devrait être satisfait de voir que Sganarelle a le fond de la conscience bon, et que, s’il ne s’explique pas tout à fait b
èle fera sans doute considérer son livre, il passera pour un homme de conscience , les tartufes publieront ses louanges, et, le reg
8 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IX. Qu’il faut craindre en assistant aux comédies, non seulement le mal qu’on y fait, mais encore le scandale qu’on y donne. » pp. 41-43
si fréquentée : « Mille gens, dit-il,i d’une éminente vertu et d’une conscience fort délicate pour ne pas dire scrupuleuse, appro
cates et si scrupuleuses » ne sont point touchées de ces règles de la conscience . Que je crains encore une fois qu’ils ne soient d
9 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
a piece, donna, dit-on dans la Préface, le célebre édit de liberté de conscience . Ce premier fait est alteré. Galien estimoit les
p; fit cesser la persécution. Jamais il ne-donna d’édit de liberté de conscience , dont les Payens n’avoient pas même l’idée ; ils
ession extérieure de l’idolâtrie, & ne s’embarrassoient pas de la conscience  : chacun, sans avoir besoin d’édit, pensoit ce qu
Religion Chrétienne qui fasse de la foi intérieure une obligation de conscience . Un Prince Chrétien même ne peut pas donner cette
té ; il peut tolérer la profession extérieure de la religion, mais la conscience n’est pas de son ressort. Il le feroit en vain :
idolâtrique. Un Chrétien peut-il dire que l’idolâtrie soit permise en conscience , & qu’un Prince Chrétien accorde la liberté d
mise en conscience, & qu’un Prince Chrétien accorde la liberté de conscience aux idolâtres ? Peut-on même dire qu’il l’accorde
ere la Religion Catholique, & donne aux Catholiques la liberté da conscience  ? Mettre les deux religions de niveau, c’est les
jet, sa fin, son intrigue, son dénouement, son langage, la liberté de conscience de toutes les religions. Il est à désirer, dit-on
pour des crimes, ils n’ont jamais gêné ni pu gêner la pensée & la conscience , ils n’y ont aucun intérêt, pourvu que l’extérieu
qu’a fait le gouvernement contre les Calvinistes, pour la liberté de conscience , expression chérie, aussi-peu correcte, que cette
rs intérieurs de l’esprit & du cœur, & donner la liberté à la conscience de croire ce qu’il lui plait. L’apologie de Cala
réparée autant qu’il est possible ; mais est-ce un édit de liberté de conscience , une permission d’avoir des Temples, une légitima
 ; la créance ne lui a pas fait donner un coup de plus. La liberté de conscience va-t-elle jusqu’à laisser les plus horribles forf
t ; aucun d’eux ne se croit infaillible. Mais ils ont jugé selon leur conscience , le Roi ne leur en a fait aucun reproche, le publ
10 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
espèce de conviction, en vertu de laquelle on agit au préjudice de la conscience et malgré les plus pures lumières de la grâce : o
que cette diversité de sentiments. Car pourquoi, dirois-je, mettre ma conscience au hasard dans une chose aussi vaine que celle-là
onsultés, il seroit difficile, s’il me restoit quelque délicatesse de conscience , que je ne fusse pas absolument convaincu sur cet
iecle. Comprenez-la, s’il vous plaît, toute entiere ; il s’agit de la conscience et du salut, et tout ce qu’il y a eu jusqu’à prés
t les plus droites, et les garants sur qui l’on peut se reposer de sa conscience , de son ame, de son éternité. Ah ! Chrétiens, soy
cher Auditeur, vous à qui je parle, et qui avez dans vous-même votre conscience pour témoin de ce que je dis, n’est-il pas vrai q
s trop loin, je dis trop loin selon la raison, le Christianisme et la conscience  ; il en conviendra : en effet dans la plupart des
in parce que vous n’aurez point dans votre jeu le ver intérieur de la conscience , qui vous reproche la perte du temps qui s’y cons
dessus, faut-il une autre loi que la loi de l’Evangile, que la loi de conscience , que la loi de nature ? Qu’on dise après cela que
la censure peut moins trouver à reprendre, et sur quoi les loix de la conscience ont moins, ce semble, à réformer ? Or je prétends
11 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79
tant préjudiciable à l’ame, qu’il est agreable aux sens. l’Eglise, la conscience , & les frequens naufrages de l’innocence, son
e d’en être interessée, puis que les personnes, qui avoient un peu de conscience , fuyoient le Theatre, comme un lieu de scandale,
p; de peché, & qu’on n’y voyoit, que celles, qui avoient perdu la conscience , & la pudeur. Mais aujourd’huy, soûs ce prete
eut dire enfin, que ce n’étoit pas assez au Demon, que les gens d’une conscience toute perduë fussent à luy, par la scandale d’un
12 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
allégresse ; N’est ce pas éluder toutes les clameurs du peuple et des consciences , de faire un spectacle d’honneur et de joie des c
e en comparaison de cela ne leur paraissent plus que des atomes, leur conscience s’y tient assurée, et sans en concevoir des remor
jaloux ; et la passion qui échappe à tous les liens, des lois, de la conscience , de l’honneur, qui l’emporte sur l’amour des frèr
13 (1764) Comédie pp. 252-254
[frontispice] Abrégé du Dictionnaire des cas de conscience , de M. Pontas, Dans lequel on trouve un grand n
à la vue de tout le monde, son Curé la lui a refusée. L’a-t-il pu en conscience  ? R. Puisque ce Comédien est connu publiquement p
14 (1680) Entretien X. Sur la Comédie « Entretien X. sur la Comedie » pp. 363-380
tant préjudiciable à l’ame, qu’il est agréable aux sens. L’Eglise, la conscience , & les fréquens naufrages de l’innocence, son
d’en estre interressée, puis que les personnes, qui avoient un peü de conscience , fuyoient le Théatre, comme un lieu de scandale,
p; de péché, & qu’on n’y voyoit, que celles, qui avoient perdu la conscience , & la pudeur. Mais aujourd’huy, sous ce préte
ut dire enfin, que ce n’estoir pas assez au Démon, que les gens d’une conscience toute perdue fussent à luy, par le scandale d’un
15 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
s méprise jusques à ce que enfin on ait acquis une fausse sécurité de conscience . On arrive tard à cet aveuglement total si étroit
de notre repos. On fait ce qu’on peut pour prendre les remords d’une conscience effrayée pour de fausses allarmes. On regarde ave
illes gens qui pourraient peut-être aller au bal sans intéresser leur conscience , seraient ridicules d’y aller ; et les jeunes gen
eraient leur devoir, s’ils exigeaient de ceux dont ils gouvernent les consciences , qu’ils n’y allassent jamais. Et certes si les sp
16 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
e renoncer que cette diversité de sentiment ; car, pourquoi mettre ma conscience au hasard dans une chose aussi vaine dont je puis
i ne sont plus, vous avertit de votre derniere fin. Point d’examen de conscience on le spectacle ne soit compris, point de Confess
ruption de votre cœur, & qui soutenez si mal au jugement de votre conscience le parti que vous défendez devant le monde ? Tout
en trouvera point qui ne condamne les spectacles. Tous les examens de conscience , toutes les préparations à la pénitence, à l’Euch
17 (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68
asteur qui lui dit en substance : Un comédien est excommunié ; or, ma conscience me défend d’admettre aux prières publiques de l’é
n a bientôt fait de crier au fanatisme, de se moquer du curé et de sa conscience  ; mais ce n’est pas là le moyen de s’éclairer, et
u’il n’y a pas lieu de l’appliquer ici, et qu’il peut sans blesser sa conscience admettre le corps d’un comédien, attendu qu’un co
18 (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276
oir là que le pur effet d’une dureté ou d’une grande insensibilité de conscience . Mais enfin, quelle est donc cette vertu à l’épre
au spectacle dans le cas dont il s’agit3 ; à moins qu’il ne fût d’une conscience très-timorée et qu’il ne pût s’autoriser sur sa p
otablement obscènes, sans pécher mortellement, pourvu qu’il fût d’une conscience très-timorée, nous demanderons quelle est cette c
fût d’une conscience très-timorée, nous demanderons quelle est cette conscience très-timorée d’un jeune homme qui assiste à de pa
e de contradiction pratique, et un jeune homme qui a véritablement la conscience très-timorée, le voit-on fréquenter des spectacle
timat stare, videat ne cadat. Le texte et l’exemple du jeune homme à conscience timorée sont pris de saint Liguori qui s’exprime
19 (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32
’il détermine à faire des Comédies un Auteur qui craint de blesser sa conscience dans un semblable travail. Peut-être aurait-on de
et pour vous guérir de la crainte scrupuleuse où vous êtes que votre conscience ne soit intéressée dans les ouvrages de votre esp
r éloquence pour en donner une si grande horreur aux fidèles, que les consciences faibles et timorées ne veulent pas même qu’il soi
aison des maux réels et souvent irréparables qu’elle produit dans les consciences . Qu’il soit convaincu qu’appeler la Comédie moins
saints Décrets en déclarant que les Comédiens pouvaient en sûreté de conscience jouer tous les jours sans excepter les plus solen
20 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
ire ni entreprendre, dont nous ne soyons certains et résolus en notre conscience , s’il est agréable à Dieu ou non. Que les actions
. Que les actions de soi indifférentes, sont rendues bonnes, quand la conscience est bonne ; mauvaises, quand la conscience est ma
t rendues bonnes, quand la conscience est bonne ; mauvaises, quand la conscience est mauvaise, ou irrésolue. Que cette force de la
quand la conscience est mauvaise, ou irrésolue. Que cette force de la conscience , n’a lieu, qu’ès choses en soi indifférentes, non
leur nature sont mauvaises, qui ne deviennent jamais bonnes, quelque conscience que l’on y apporte. Que l’on doit apprendre de la
ou infidèles ; celles-ci étant pollues, et en l’entendement, et en la conscience , tout ce qui en sort, est pareillement polluTit.
èle n’entreprendra jamais rien, dont il n’est résolu, et assuré en sa conscience , ni ne tâchera à sauver la vie terrienne, en hasa
ions, d’avec les précautions. Je renvoie les autres observations à la conscience d’un chacun. Voilà donc la cause efficiente de no
tan, d’entrer en nos cœurs, par cette fausse porte ? Peut-on nier, en conscience , que la fin de ces jeux, soit autre aujourd’hui ?
fumée de ces sauces de la cuisine infernale. Je m’en rapporte à leur conscience , s’ils ne prennent mille fois plus de plaisir à v
on seulement en s’en retournant, mais aussi en y allant. »et Que « la conscience témoigne à un Chrétien, que Dieu les a en horreur
21 (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54
’en convaincre, que le Théâtre peut faire d’honnêtes gens, peut-il en conscience , s’il ne se sent pas en état de remplir une carri
au fond très respectable par l’objet qu’il se propose, on ne doit en conscience s’appesantir que sur les abus qui l’accompagnent
e jamais à tromper personne, on me permettra de croire que je dois en conscience faire usage d’un talent qui peut contribuer à fai
contraint de faire essuyer à tout le monde et très souvent contre sa conscience . Quel est l’homme raisonnable qui ne préferera pa
e de l’inclination pour aucune de ces professions Mécaniques et qu’en conscience pour m’y livrer, je me sentisse capable de l’exer
ires ? Osera-t on prendre le parti du Commerce, pour peu qu’on ait la conscience timorée ? On sent bien qu’un bon chrétien dans ce
ment fortune, qu’en se contentant des gains licites, qu’en se faisant conscience de vendre des marchandises déteriorées, qu’en se
uteurs. Je crois donc que les plus scrupuleux de nos Pasteurs sont en conscience obligés de travailler à nous rendre l’estime publ
ce désir est un crime, quel est le Prédicateur qui pourra répondre en conscience de la pureté de ses intentions ? Celui qui prêche
22 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
ne retient que trop ce qu’on a appris. Revient-on du théatre avec une conscience plus délicate, des idées plus pures, un langage,
st à craindre que cette prétendue insensibilité ne soit l’effet d’une conscience apprivoisée avec le péché, & le fruit d’une c
dans les fers. La satisfaction des sens étouffe la délicatesse de la conscience , les remords s’émoussent à force de piquer inutil
la religion & la vertu sont le moins écoutées. Quelque systême de conscience qu’on tâche de se faire, il sera toujours vrai qu
& les autorités pour & contre, & abandonnant chacun à sa conscience sur le parti qu’il doit prendre, Diana a fait une
r. Sa doctrine sur la comédie se réduit. 1.° Chacun doit consulter sa conscience . S’il y a pour lui quelque danger de pécher, il p
omédies, romans, conduisent à l’impureté, & comme tels doivent en conscience être évités. Sect. 3. C. 7. Tous les Théologiens
23 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 —  TABLE DES CHAPITRES.  »
. VI. De l’Iconomanie théatrale. 140. Chap. VII. Histoire des cas de conscience , 158.
24 (1844) Théologie morale « [FRONTISPICE] »
eims, etc. TOME PREMIER comprenant le traite des actes humains, de la conscience , des loisdes peches, des vertus et du decalogue.
25 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « [FRONTISPICE] »
[FRONTISPICE] Le Dictionnaire des cas de conscience décidés suivant les principes de la morale, les
26 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
ncieuses, sur-tout dans ces pays idolâtres, & alors sans doute la conscience ne permet pas de s’en amuser. Il y en avoit chez
ntationes quæ fiunt hodie. D’où il conclud qu’on n’y peut assister en conscience , ni rien donner aux Histrions. Il parle de différ
tissement très-dangereux, très-mauvais, qu’on ne peut se permettre en conscience . Qui ne sent la différence des romans avec les li
il se trouve & sera toujours, pour peu qu’on écoute la voix de la conscience , il ne peut pas y avoir deux avis sur sa condamna
xcusable, contraire au sentiment de tout le monde & à leur propre conscience , une punition redoutable ; que la tolérance des P
27 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
bien de la peine de surmonter le respét humain pour satisfaire à leur conscience . Je vous avouë pour cette raison, que j’ai cherch
le ne peut pas aller à la Comedie, sans s’en faire encore un point de conscience . Non, Madame ; & pour vous en convaincre, je
t mort. Or péchant de la sorte contre vos Freres, & blessant leur conscience qui est foible, vous pechez contre Jesus-Christ
errible demangeaison pour la Comedie : mais le remors salutaire de la conscience contre-balance ce desir : que dit-elle pour en ét
crains beaucoup qu’elle n’ait extorqué ce commandement pour calmer sa conscience . Quoi qu’il en soit, un pere, qui commande cela à
28 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
dissement public pour assurer les courages contre les reproches de la conscience , et les menaces des lois : on met l’honneur à nou
sement, qui peut le rendre criminel, et qui hasarde, s’il ne ruine sa conscience  ; s’il veut des spectacles, il a les histoires Sa
29 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82
s’explique : Je ne doute pas qu’on ne puisse trouver le repos de la conscience dans toute la Religion ; ce n’est pas la Religion
dans toute la Religion ; ce n’est pas la Religion qui la sanctifie la conscience , mais la conscience qui sanctifie la Religion ; l
on ; ce n’est pas la Religion qui la sanctifie la conscience, mais la conscience qui sanctifie la Religion ; la Religion est saint
onne un esprit supérieur. Qu’est-ce que sanctifier la Religion par la conscience , non la conscience par la Religion ? La Religion
rieur. Qu’est-ce que sanctifier la Religion par la conscience, non la conscience par la Religion ? La Religion a-t-elle besoin d’ê
es, soit qu’ils l’embrassent ou ne l’embrassent pas ? Et comment leur conscience peut-elle la sanctifier ? La conscience est un ju
rassent pas ? Et comment leur conscience peut-elle la sanctifier ? La conscience est un jugement, on la dirige, on l’éclaire par l
tifier que la Religion ? Toutes les Religions donnent le repos de la conscience  ; par conséquent le Mahométisme, l’idolatrie, &a
; car si on est libre d’embrasser la Religion que l’on veut, selon la conscience , comme nous avons vu. A quoi sert un Gouverneur q
sex qui en fut le châtiment, la jeta dans une tristesse mortelle ; la conscience par ses remords, la tendresse par ses regrets la
30 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
uë, par l’experience, par l’intention, & souvent par rapport à la conscience de ceux qui se trouvent dans ces assemblées, ou d
hé mortel, ni à leur expliquer ce qu’ils pouvoient faire en sûreté de conscience , ou ce qu’ils ne pouvoient pas ; c’étoit assez de
ce côté là, ne peuvent-ils pas y assister sans s’en faire un point de conscience  ? Non, Messieurs, car je dis en second lieu, que
e décision de S. Paul, Chrétiens, peut servir de resolution au cas de conscience que vous me proposez ; car je veux que le bal, la
imiter en celle-cy. Car pourquoy, dira-t-on, se feroit-on un point de conscience d’assister à ces spectacles, puisque les gens d’u
volontairement, & sans necessité ? Et ne me dites point que vôtre conscience ne vous reproche rien sur ce chapitre, & que
31 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
uë, par l’experience, par l’intention, & souvent par rapport à la conscience de ceux qui se trouvent dans ces Assemblées, ou d
hé mortel, ni à leur expliquer ce qu’ils pouvoient faire en sûrêté de conscience , ou ce qu’ils ne pouvoient pas ; c’étoit assez de
ce côté là, ne peuvent-ils pas y assister sans s’en faire un point de conscience  ? Non, Messieurs, car je dis en second lieu, que
aisir. Cette décision de S. Paul, peut servir de resolution au cas de conscience que vous me proposez ; car je veux que le bal, la
imiter en celle-cy. Car pourquoy, dira-t-on, se seroit-on un point de conscience d’assister à ces spectacles, puisque les gens d’u
volontairement, & sans necessité ? Et ne me dites point que vôtre conscience ne vous reproche rien sur ce chapitre, & que
32 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « [FRONTISPICE] »
[FRONTISPICE] dictionaire de cas de conscience , ou decisions des plus considerables difficultez
33 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195
ieux que l’amour de Dieu, la connoissance de la vérité, la paix de la conscience , une vie pleine de bonnes œuvres, une mort tranqu
vices par les vertus ; le grand spectacle de l’ouverture du livre des consciences , qui en développera les plus secrets replis ; le
um homo cum fortuna compositus. Cicéron dit aussi : La vertu & la conscience sont le plus beau théatre de l’homme : Nullum the
édie, quel des deux excite les remords ou comble de consolation votre conscience  ? quand vous vous rappelez un sermon ou une scène
34 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Avis au lecteur. » p. 
yables subtilités dont ils se servent, pour étouffer les cris de leur conscience justement allarmée ; c’en est assez, le bandeau t
35 (1844) Théologie morale « CHAPITRE I. Des Péchés de luxure non consommée, sections 644-651. » pp. 291-296
au spectacle, dans le cas dont il s’agit ; à moins qu’il ne fût d’une conscience très timorée, et qu’il ne pût s’autoriser sur sa
à la vie dévote, part. 1. ch. 23. 11. [NDA] Dictionnaire des cas de conscience , au mot Comédie. 12. [NDA] Il n’est pas fait men
36 (1678) Maxime LXXXI « LXXXI » pp. 39-41
lles sont capables d’en estre touchées. On se fait en mesme temps une conscience fondée sur l’honnesteté de ces sentimens ; &
37 (1733) Traité contre les spectacles « AVERTISSEMENT. » pp. 143-144
s peu instruits, ou présomptueux s’imaginaient, que sans blesser leur conscience ils pouvaient assister aux spectacles du Cirque,
38 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
le fonds véritablement pauvre. Arrachez-lui le masque, entrez dans sa conscience  ; qu’il est pauvre en vertu ! qu’il est bas dans
ncre, en ressent la plus pure joie. & trouve dans la pureté de sa conscience le plus doux repos & la plus consolante satis
ur le théatre le jugement que dictent la raison, la religion & la conscience .
39 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
fut jamais l’école de la sainteté. Mais outre les raisons communes de conscience , que n’exigent pas d’eux l’élévation et les fonct
Magistrats ne peuvent pas aller à la comédie, peuvent-ils du moins en conscience la permettre ou la tolérer ? Diana, qu’on n’accus
l rapporte le sentiment des Théologiens qui décident qu’on ne peut en conscience la permettre ni la tolérer, parce que, selon S. T
lus sévère que les Casuistes, décide que les Magistrats ne peuvent en conscience souffrir les Comédiens dans leur ville, et doiven
40 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
cta fidelibus. » « Millep. 38. gens d’une éminente vertu, et d’une conscience fort délicate, pour ne pas dire scrupuleuse, ont
convient pas de ce que le Théologien avance ici, que mille gens d’une conscience délicate, pour ne pas dire scrupuleuse, vont à la
st une science Tartuffe Act. 4. Sce. 5. D’étendre les liens de notre conscience , Et de rectifier le mal de l’action Avec la puret
éloigne d’elle, et elle s’abandonnant au torrent de sa corruption. Sa conscience à beau lui faire alors quelquefois de cuisants re
s gens. Les jeunes gens qui n’ont ni crainte de Dieu, ni honneur, ni conscience , apprendront d’Arnolphe dans l’Ecole des FemmesDa
41 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VII. Paroles de l’auteur et l’avantage qu’il tire des confessions.  » pp. 28-29
e tout le public. « Mille gens, dit-il, d’une éminente vertu et d’une conscience fort délicate, pour ne pas dire scrupuleuse, ont
42 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
Anges, qu’aux meurtriers et aux empoisonneurs ? J’atteste sur cela la conscience du Théologien. Toutes les danses, tous les chants
t bien employés : il y joindra même si l’on veut de quoi rassurer les consciences sur le jeu, le luxe, et la bonne chair. Car il es
re ni l’un ni l’autre : mais je sais bien qu’il ne les tire pas de sa conscience  ; et il m’avouera que si elles venaient à cesser,
ffaire à leur jugement, dans une soumission parfaite aux règles de la conscience et de la charité. On les écoute ces interprètes,
Théologien a pourtant vu « mille gens d’une éminente vertu, et d’une conscience fort délicate, pour ne pas dire scrupuleuse, qui
que l’oreille la plus chaste ne pût entendre ». Cette délicatesse de conscience est commode. Les scrupules qui naîtront de là ne
43 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
t profession d’une vertu et dévotion particulière, et qui voulant par conscience s’en retirer, s’y porteraient sans scrupule, esti
ième, comment ou peut assister aux comédies mauvaises sans blesser sa conscience . s’il arrive que vous soyez contrainte, soit par
qui ne l’est pas ; payer ses dettes, entretenir sa famille, oblige la conscience d’un chacun, ce qui ne se peut faire, parlant pou
prochaine du péché. Pour prendre ces récréations, sans endommager la conscience  ; je donne ici trois avis.Pour n’être mauvaises,
anse, ou si l’on n’a pas si bien dansé que les autres ; un remords de conscience pour les péchés qu’on y a fait, ou qu’on a été au
erciez Dieu si vous en sortez bague sauve, sans avoir intéressé votre conscience , ni celle des autres. Demandez-lui pardon des man
ième, comment ou peut assister aux comédies mauvaises sans blesser sa conscience . 64. [NDA] Eccl. 5. « Collaudabo te Deum Saluat
44 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
et pour vous guérir de la crainte scrupuleuse où vous estes que votre conscience ne soit intéresséeb dans les Ouvrages de votre es
r éloquence pour en donner une si grande horreur aux fidèles, que les consciences faibles et timorées ne veulent pas même qu’il soi
personnes scrupuleuses devraient savoir pour assurer du repos à leur conscience . Il demande article 2. entre autres ce que l’on d
bjection ? Et ne vous est-il pas le plus aisé du monde de tirer trois consciences de toute sa Doctrine. La première, que sous le no
mnaient avec tant de raison. Mille gens d’une éminente vertu et d’une conscience fort délicate, pour ne pas dire scrupuleuse, ont
dies, telles qu’on les représente aujourd’hui, qui puisse empêcher en conscience les Chrétiens d’y assister. A l’égard des Confess
r ou de n’y point aller : on ne force personne d’y assister contre sa conscience  ; et après une journée de travail, ce n’est pas t
là, Monsieur, ce que sans trahir la vérité, et sans croire blesser ma conscience , je puis vous répondre pour mettre la vôtre dans
ulté… » b. [NDUL] Intéressé, blessée, endommagée. De sorte que votre conscience n’y soit point intéressée, ni la paix altérée (Bo
45 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CONCLUSION » pp. 113-114
tout ce qui est renfermé dans cet Ouvrage, on verra qu’on ne peut en conscience assister sans pécher à l’Opéra et à la Comédie. F
46 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
le Sieur Boursaut de la crainte scrupuleuse Page 1 où il est, que sa conscience ne soit blessée dans ses Pièces de Théâtre, il s’
r éloquence pour en donner une si grande horreur aux Fidèles, que les consciences faibles et timorées ne veulent pas même qu’il soi
éâtres, sachant que celui-là pèche contre Jésus-Christ, qui blesse la conscience faible de son frère ;b 1. Cor. 8. et que selon la
sur l’autorité de la Tradition ? Combien ceux qui traitent des Cas de Conscience approuvent-ils, ou condamnent-ils tous les jours
vie présente, que la liberté des enfants de Dieu, que la pureté de la conscience , que la paix qui se goûte par celui qui est conte
e desir que j’ai de leur salut, est que vous assuriez tellement leurs consciences , et mettiez les affaires de leurs âmes dans un si
t sur des actions exterieures de piété ; puisqu’il ne peut laver leur conscience du sang, je ne dis pas des corps, mais des âmes q
Car les Comédiens ont un secret merveilleux pour penser en sureté de conscience à toutes ces choses ; mais l’Évangile a oublié de
ins un à l’acquisition de la seconde ; ce qui se fait en examinant sa conscience , en approchant des Sacrements, au moins en assist
œur ; au lieu que la Loi des Princes temporels, quoiqu’elle oblige en conscience , sortant d’une puissance finie et bornée, suppose
le jugement ; ils ont pour la plupart des péchés considérables sur la conscience dont ils n’ont point fait pénitence, ni rien qui
47 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE. De Racine à Despréaux, » pp. 83-84
oui parler de la Harangue de leur Régent de troisiéme, & comme ma conscience ne me reprochoit rien à l’égard des Jésuites, je
48 (1675) Traité de la comédie « XXXI.  » pp. 325-326
à Dieu d'y avoir assisté ? N'est-ce pas une preuve sensible que leur conscience dément leurs fausses lumières, et qu'ils sont eux
49 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
Pasteur. Le gouvernement fût-il plus indulgent encore, les loix de la conscience ne sont ni moins sévères ni moins certaines ; on
i l’abus prévaut, c’est un malheur dont il faut gémir. Les loix de la conscience doivent l’emporter sur les loix civiles : dans un
udre quand ils se convertissent ? Pour la tolérance théologique de la conscience , jamais les Théologiens ne l’ont accordée aux spe
st que du bruit, & un bruit bien foible contre le sentiment de la conscience . Je vois sans nuage & sans enthousiasme que l
50 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
et pour cette raison ne donna aux Jésuites aucune entrée, ni dans sa conscience , ni dans les affaires de l’Etat, et fit renvoyer
’elles-mêmes, si on les renfermait dans ces règles. » Je laisse à la conscience de cette savante et zélée Compagnie, et à celles
l’on n’entend que la douceur intérieure de la charité, la paix de la conscience , l’onction de la grâce, l’espérance de l’éternité
ses saintes, la familiariser avec tous les plaisirs, et lui former la conscience la plus relâchée ? A-t-on pu ne pas prévoir que c
51 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
ité religieuse, et s’il en est résulté d’heureux et vastes effets, sa conscience lui dit qu’il participe à tout le bien auquel il
ur demander, avec la plus affectueuse sollicitude, comment, dans leur conscience , elles peuvent concilier leur présence aux specta
ment ; enfin, je vous demanderai si vous pouvez vous endormir avec la conscience d’avoir évité, durant la soirée qui vient de s’éc
bienfaisance, enfin, dans le témoignage honorable et délicieux d’une conscience pure. Nous engageons tous ceux qui ont des doutes
52 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
u Verbe Eternel qui est le Fils de Dieu. J'espère qu'il touchera leur conscience , et qu'il leur persuadera aisément de sortir volo
r lesquels ils ont été chassés de l'Eglise, ils y rentreront avec une conscience pure ; mais ceux qui se souillent eux-mêmes, et q
este e ineffable, qui ne sera point troublée par les remords de notre conscience , qu'ayant mené ici-bas une vie chaste, nous seron
53 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-9
uoique poïen, avoue de bonne foi qu’il ne suit pas les lumieres de sa conscience  ; mais qu’entraîné par la passion, le mauvais exe
tu, & se condamne lui-même : il ne faut que le livrer à sa propre conscience  ; & c’est l’arrêt que Dieu lui sera prononcer
54 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VII. De ceux qui sont aux autres occasions de ruine, et de péché. » pp. 30-32
ou à l’occasion de la danse ; qui peut douter qu’il ne soit obligé en conscience de s’en abstenir, et qu’il ne pèche grièvement, s
55 (1667) Traité de la comédie « Préface » pp. 452-454
ar l'horreur qui l'accompagne. On tâche donc de faire en sorte que la conscience s'accommode avec la passion et ne la vienne point
56 (1824) Du danger des spectacles « INTRODUCTION. » pp. 1-3
ion, aucune habitude antérieure ne pourra prévaloir sur la voix de la conscience , et sur cette paix de l’âme, ce trésor le plus pr
57 (1675) Traité de la comédie « I. » pp. 272-274
l'horreur qui l'accompagne. On a donc tâché de faire en sorte que la conscience s'accommodât avec la passion, et ne la vînt point
58 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
désir légitime ; mais si, en l’entreprenant, on n’a pour soi, ni les consciences scrupuleuses, ni les consciences aisées, à qui do
ntreprenant, on n’a pour soi, ni les consciences scrupuleuses, ni les consciences aisées, à qui donc pourra-t-on s’adresser ? Ce se
nre de vie, qui exige tant d’étude & de sujettion. Du côté de la Conscience . Une Piéce de Théâtre, est un Livre. Un Livre pe
e, de plus-en-plus, sévère sur le choix des Sujets. 2°. Du côté de la Conscience , à maintenir, avec force, les Réglemens déjà étab
59 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
s trop souvent, de commettre sans pitié, sans remords et en sûreté de conscience , sous le prétexte des intérêts de la religion et
s’accoutume à ne plus faire usage de la raison et à ne plus avoir une conscience qui leur soit propre ; ils sont soumis à l’erreur
es ont pas lus, et ne veulent pas les lire, on leur en fait un cas de conscience . Tout livre mis à l’index religieux et politique,
pour plaire à leur maître, confiaient également la direction de leur conscience à des jésuites. La faction religieuse, dès la plu
60 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
ent sentir aux personnes de vôtre rang, lorsqu’il s’agit de calmer la conscience . Telles sont les pernicieuses maximes du monde, q
es, & des garans, fur qui seuls vous pouvez vous reposer de vôtre conscience , de vôtre ame, & de vôtre éternité. Pesez don
61 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118
qu’on ne peut se mettre dans le danger de pécher sans faire tort à sa conscience , et qu’on est indispensablement obligé de fuir to
re, qu’on ne peut point se trouver dans ces assemblées avec sûreté de conscience , et que le danger d’offenser Dieu y est évident,
62 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seconde Lettre. De madame Des Tianges, À sa Sœur. » pp. 21-24
? Celui de se conformer à ce goût général ; de conserver toujours une conscience sans reproche, un esprit sensé, une âme tendre, &
63 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IX. » pp. 44-46
m’aimez-vous ? Et je crois qu’il a voulu dire en substance ; si votre conscience ne vous rend ce témoignage que vous m’aimez, et q
64 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168
er au Ciel ? » Belmour répond : « Hom ! non pas tout à l’heure, en ma conscience  ; non en vérité. » S’excuser par plaisanterie d’a
ussi porter sa part. » Impiété bouffonne, placée ici pour rassurer la conscience alarmée de celles qui commencent à chanceler dans
de l’amitié ne s’acquiert-elle qu’aux dépens de la Religion et de la conscience  ? En est-on meilleur ami lorsqu’on a moins de rai
ques bouffonneries obscènes, un abus de l’Écriture dont on ne peut en conscience rapporter que ces deux mots. Sams. « Le nom de Sa
nsolante : « Je l’en ai chassé ; sois en repos…. A l’heure qu’il est, conscience , je te défie de m’inquiéter. » Il est à remarquer
e ôte insensiblement l’horreur du crime et affaiblit la lumière de la conscience dans ceux qui en sont témoins ; parce qu’elle por
65 (1775) Voyage en Italie pp. 206-208
era pas la sépulture Chrétienne. Les Spectacles inquiètent si peu les consciences Italiennes, que ceux qui sont chargés par état d’
66 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement du clergé de france avant et depuis la révolution.  » pp. 346-350
peuples comme des juges suprêmes en fait de religion et d’affaires de conscience . Ces ecclésiastiques sont bien nés sujets du roi
67 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301
lâme ? A la vérité, tandis que la raison est sur ses gardes et que la conscience ne gauchit point, il n’y a guère lieu d’appréhend
 : et celui qui n’en soutient pas l’épreuve, il est dès là rejeté. La conscience est selon eux une chimère gênante, et la vertu un
uit-il, j’ose avancer, et je le fais sur le témoignage sensible de ma conscience , que j’ai toujours tremblé à la moindre pensée d’
trange qu’on se resalît aussitôt l’imagination par le souvenir, et la conscience par le désir d’une chose qu’on n’ignore plus être
e jugera à propos, que sa beauté doit faire taire tous les cris de sa conscience  ; parce qu’il n’est rien que le Ciel ne soit obli
68 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « PRÉFACE. » pp. 3-6
de paradoxe de dire, qu’on ne peut aller à la Comédie sans blesser sa conscience et sans offenser Dieu. Et c’est ce qui nous doit
69 (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420
appante pour le caractère de leur esprit & la délicatesse de leur conscience , eussent déposé leurs scrupules dans le sein d’un
le théâtre de son ancien opprobre, étoit capable de rassurer bien des consciences  : mais le P. Le Brun, de l’Oratoire, vint les all
omwel, sans périr sur la scène, mais toujours tourmenté par sa propre conscience , toujours environné de spectres, toujours défiant
70 (1715) La critique du théâtre anglais « PREFACE DE L’AUTEUR » pp. -
ère en peine de la vertu, si elle est sans récompense : la voix de la conscience ne l’inquiétera guère, si ce n’est qu’une idée en
71 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 19-20
s en confessez, parce que vous ne pouvez étouffer le remords de votre conscience qui vous en reprend ; mais vous vous en confessez
72 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
Missionnaires, aux Confesseurs, aux Casuistes, aux livres d’examen de conscience , d’enseigner le vice par le détail trop circonsta
suistes & de fréquenter les Italiens, de n’oser-lire un examen de conscience & d’apprendre Moliere par cœur : Clodius accu
e ; & sans faire tort aux Actrices Payennes, on peut en sûreté de conscience accorder la palme aux Actrices Françoises. Dans l
nnera la mort ; mais chacun doit consulter son tempérament, sonder sa conscience , examiner ses foiblesses, le flambeau de la foi,
73 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
y avoir de bon, pour couvrir le mauvais et tâcher de tranquilliser sa conscience  ? N’y fit-on aucun mal soi-même, il suffit d’occa
le nom de cette Actrice, où avec un air de religion et de remords de conscience elle lui demande s’il est vrai que les Comédiens
une longue consultation, soutenue d’un long mémoire, tranquillise la conscience timorée de la Clairon, dont il élève jusqu’aux nu
traiter d’héroïsme digne des panégyriques de l’Eglise les remords de conscience qu’elle fait semblant d’avoir de son métier de Co
74 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE V. Que la circonstance d'aller aux Spectacles un jour de Fête, et de jeûne est une circonstance aggravante. Que ceux qui les fréquentent ne sont pas disposés à approcher des Sacrements. » pp. 83-87
arrive que trop souvent) qu'on célèbre des jeux publics, j'atteste la conscience d'un chacun, où se trouve la foule des Fidèles ?
75 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
ue cette diversité de sentiments. Car, pourquoi, dirais-je, mettre ma conscience au hasard dans une chose aussi vaine que celle-là
l’Eglise ont cru devoir hautement qualifier de péché. Il s’agit de la conscience et du salut ; tout ce qu’il y a eu, sur ces sorte
sions sont sans réplique, et les garants sur qui l’on se repose de sa conscience , de son âme, de son éternité. » Massilion, parl
te à une vie exemplaire, ne put absolument calmer ses inquiétudes. Sa conscience , mieux éclairée, lui fit éprouver, jusqu’à la fin
ors, comme je le reconnais aujourd’hui, qu’on a toujours tort avec sa Conscience quand on est réduit à disputer avec elle. Dieu a
76 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
deux. Les Casuistes décident en conséquence qu’on ne peut pas même en conscience garder les portraits d’une maîtresse ou d’un aman
n’est point à qui dans le tems-même où il se donne cette licence, la conscience ne fasse le procès à ses regards, à ses meubles &
Sur l’infâme tableau de Leda ; il décide qu’on ne peut le retenir en conscience , même en le voilant, quoiqu’un chef d’œuvre de pe
77 (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864
ina del humano regocijo &c. C’est-à-dire, Le triomphe sacré de la conscience , la science divine de se récréer, le bonheur des
Ouvrage très-utile pour le bien des ames & la direction sûre des consciences , composé par D. Ramire Cayorcy Fonseca Prêtre : i
78 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70
ina del humano regocijo &c. C’est-à-dire, Le triomphe sacré de la conscience , la science divine de se récréer, le bonheur des
Ouvrage très-utile pour le bien des ames & la direction sûre des consciences , composé par D. Ramir Cayorcy Fonseca Prêtre : im
79 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
s se dérober aux yeux du Verbe éternel : j’espère qu’il touchera leur conscience , et qu’il leur persuadera de sortir volontairemen
r lesquels ils ont été chassés de l’Eglise, ils y rentreront avec une conscience pure. Mais ceux qui se souillent eux-mêmes, et qu
80 (1646) Science du chrétien « Des comédies. » pp. 638-643
dies, les unes sont honnêtes, modestes, et fondées sur la bonté de la conscience de ceux qui les représentent, ou les font représe
81 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
tre religion est aussi invariable que ses dogmes ; ce qui blessait la conscience des premiers fidèles peut-il n’être pas interdit
82 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56
ez moi que pour m’amuser, & je m’amuse innocemment. La vérité, la conscience , souscrivent-elles à cette apologie ? Quoi ! ni d
sible ? Je ne prétends pas faire ici le Confesseur en examinant votre conscience  ; je m’en rapporte à vous-même, fi vous êtes de b
ut point guérir. Que conclure de cette tolérance forcée ? met-elle la conscience en sûrete ! fût-elle une permission positive, sau
sion paisible ; l’Eglise, les Peres, les gens de bien, les remords de conscience , même des gens du monde, n’ont cessé de la troubl
83 (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32
ous pouviez souffrir de semblables défauts sans appréhender que votre conscience en fût chargée ; ou bien Dieu vous a fait des com
ibertin, et que ce n’était que par contrainte et pour décharger votre conscience que vous le repreniez de ses défauts. Je vous aur
84 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218
a osé la lui offrir et s’en promettre récompense, les lumières de la conscience des amateurs du monde ne sont pas éteintes jusqu’
s d’une joie ineffable qui ne sera pas troublée par les remords de la conscience , et qu’ayant mené ici-bas une vie chaste et innoc
85 (1607) Prologue de La Porte, Comédien
us ne sentons aucune autre que celle-là, aucun ver qui nous poigne la conscience d’un mordant repentir. Nos actions sont ouvertes
nage de la premiere querelle du théâtre en France z. [NDE] Avec une conscience pure (littér. non endommagée). Boyer transcrit à
86 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750
ce que nous venons de dire qu’Aristobule et Marianne sont obligés en conscience de renoncer à la Comédie pour toujours et d’obéir
a refusée, dont Lucinius s’est fort scandalisé. Ce Curé a-t-il pu en conscience la lui refuser en public, malgré le scandale qu’i
de déclarer notre sentiment, qui est, que ces Religieux ne peuvent en conscience , et sans un péché fort grief continuer à prendre
87 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
, ni du Prince de Conti, je m’en rapporterai au témoignage seul de la conscience et de la raison. Dites-moi donc, je vous prie, mo
us habiles gens que moi ; ou vous en rapporter au témoignage de votre conscience  ; car vous êtes assez homme de bien pour n’avoir
e conscience ; car vous êtes assez homme de bien pour n’avoir pas une conscience tout à fait erronée. Mais que ce soit un péché ou
agédies. En vérité c’est une chose fâcheuse qu’on ne puisse goûter en conscience un plaisir si agréable, et qui semble si innocent
rait faire le portrait. Assurément il n’y aurait aucun danger pour la conscience dans un divertissement si dévot, mais il arrivera
88 (1647) Traité des théâtres pp. -
r proposer ; et y sont d’autant plus tenus, qu’il s’agit d’un fait de conscience , qui regarde la gloire de Dieu, l’édification de
e la moindre parcelle sans l’avoir bien colloqué. Ainsi il fera grand conscience de s’aller seoir oisif des journées entières au p
ne pas du scandale, alors qu’il fait bien sa charge, et s’acquitte en conscience de ce à quoi il est tenu en vertu d’icelle. Leur
ils ne peuvent assister sans se blesser l’âme, et préjudicier à leur conscience . Mais d’ailleurs, nous les avertissons qu’à des E
e s’étend pas à faire de nouvelles lois, ni à géhenner la liberté des Consciences sur les choses de leur nature licites. Vu que c’e
de l’Eglise ont le droit de faire de tels règlements, et qui lient la Conscience , il n’y aurait pas de différence entre les Comman
s lieux, en est alors retranché. Surtout si ceux qui gouvernent leurs Consciences y prêtent leur aveu, nous n’avons rien à y dire,
aucun d’eux qui voulût donner les pratiques de sa Cour pour régler la conscience , qui n’a son regard qu’à Dieu tout seul. De fait,
rme aux enseignements qu’il nous donne en sa Parole ; autrement si la conscience de quelqu’un lui dit que Dieu y est offensé, et s
, qui sont les partisans du monde, mais celle de la raison et de leur conscience , pour se retirer de ces lieux, où Dieu est offens
89 (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325
age) que ce plaisir dis-je ne suborne point vôtre raison, cõtre vôtre conscience  ; mais que tout le monde connoisse que vous ne ca
ulent entendre raison, & écouter les maximes de religion & de conscience , nous serons bien-tôt d’accord. Car n’est-il pas
ultez là-dessus vos confesseurs & vos Casuistes, il y va de leurs conscience de vous dire leurs pensées, aussi bien que de la
éguiser mes sentimens ; je ne sçais pas si elle est scrupuleuse cette conscience , mais du moins il me paroit qu’elle est assez bie
& invisibles, qui attachent vôtre cœur, & qui blessent vôtre conscience  ? N’est-il pas veritable enfin que vôtre volonté
e, & cette Dame se feroit un plus grand scrupule d’honneur que de conscience , de refuser la civilité du galant-homme, & de
épris du plaisir, que la veritable liberté, & que la pureté de la conscience . Voulez-vous des spectacles tragiques, meditez la
90 (1705) Pour le Vendredy de la Semaine de la Passion. Sur le petit nombre des Elûs. Troisiéme partie [extrait] [Sermons sur les Evangiles du Carême] pp. 244-263
puisqu’à un petit nombre d’Impies près, qui secoüant le joug de leur conscience , ne veulent suivre de regle que l’impieté & l
ider à se seduire & à se tranquiliser dans la fausse paix de leur conscience criminelle. Mais que conclure de ces grandes veri
91 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
éloquence, pour en donner une si grande horreur aux fidèles ; que les consciences faibles et timorées traitent de pernicieux et de
il dit, épurée, bonne et honnête, l’on y puisse assister en sûreté de conscience et sans scrupule. Ilp. 5. en fait un grand éloge
sister aux spectacles. MilleIbid. Gens d’une éminente vertu, et d’une conscience fort délicate, pour ne pas dire scrupuleuse, ont
sortes de gens d’une probité apparente, qu’on prétend même avoir une conscience timorée et scrupuleuse ; en faudrait-il davantage
pent à maintenir l’Etat en paix et en tranquillité. C’est à quoi leur conscience , leur honneur et leur devoir les obligent. Car il
92 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
appuy, des personnes dévoüées à corrompre les mœurs ; c’est trahir sa conscience , & le salut public, que d’entretenir les plus
ls souffrent qu’ils s’engagent en ces dangers où ils ne pourroient en conscience leur permettre de s’exposer, s’il ne s’agissoit q
ats sçavent qu’on jouë de ces fortes de Pieces, ils ne peuvent pas en conscience permettre que l’on continuë, jusqu’à ce qu’ils le
l’apprehension & du danger d’estre trompez. Ils ne peuvent pas en conscience permettre qu’on jouë des Pieces si dangereuses, s
s plus agreables que le mépris mesme des delices, que la pureté de la conscience , que l’affranchissement des frayeurs de la mort ?
e ou criminelle, ou mesme dangereuse, & on ne peut pas exposer sa conscience & son salut à ce hazard, sans offenser celuy
93 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
Confesseurs ; mais il me semble qu’on ne saurait assurer l’état de la conscience d’un homme qui s’est employé à ces compositions,
94 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106
à embrasser les occasions du péché par l'ignorance, et à trahir leur conscience par la dissimulation. Chap. 3. Il y a des f
établit dans une véritable liberté ; qui conserve la pureté de notre conscience  ; qui nous rend satisfaits de notre condition pré
95 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58
se des amusemens & des plaisirs on étouffe tous les remords de la conscience , ne doit-on pas craindre qu’ils ne se réveillent
96 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
le libre exercice de vos erreurs, osiez-vous, ou par crainte, ou par conscience approcher de ces spectacles que vous fréquentez a
97 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE VI. » pp. 456-466
théâtres. Le même Salvian ajoute encore un peu après, je demande à la conscience de tous, où est-ce qu’il y a plus grand abord de
98 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239
se soutient. Non, le vice n’aura point un empire sans limites, et les consciences n’y éprouveront point une sécurité sans interrupt
a une chose qui me paraît une matière de scrupule pour vous ; car la conscience est tendre, tendre ! c’est un enfant à la mamelle
x citoyen ; ou plutôt, ce n’est pas un homme. Dès qu’il n’y a plus de conscience , il n’y a plus ni sujétion, ni bonne foi, ni huma
lèges mieux établis ; et de meilleures raisons pour les maintenir. La conscience à part : où est le bon sens de se déchaîner contr
99 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
seurs. Et saint Thomas conclud qu’il n’y a aucun inconvénient pour la conscience , de représenter de pareils éxercices sur le théât
e aux comédiens qu’ils le prétendent, & de croire qu’on puisse en conscience rien donner pour le dédommagement ou substance de
je le veux ; mais la coutume n’excuse pas dans le for intérieur de la conscience . Saint Cyprien Evêque de Carthage Il est mort l’a
100 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
e pour les esclaves ; personne même ne devrait y monter, la loi et la conscience n’y sont pas moins positives. Mais les autres thé
ectacles, qu’on ne peut y assister quand un mouvement intérieur de la conscience s’y oppose (ce qui assurément arrive à tout le mo
l’usure, malgré la tolérance, est véritablement mauvais et défendu en conscience . M. Beaumon cite diverses permissions accordées a
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