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1 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
gré d’être tenté. On s’apprivoise aisément avec ce qui plaît, quelque danger qu’il s’y trouve. La douceur du poison en fait ou
de la force des passions, de la malice et des ruses du tentateur, du danger de s’exposer aux moindres occasions d’être tenté 
droit d’attendre un miracle, à qui va s’exposer librement à un pareil danger  ? Il est certain que les personnes les plus vertu
par les ennemis qu’ils vont chercher, soient dans ces assemblées sans danger . Certainement tous les Saints qui ont parlé des s
es. Nul autre langage n’est reçu dans ces lieux de plaisirs. Et quels dangers , Seigneur, dans cette fatale nécessité de n’y avo
ce du cœur humain, que de vouloir nous faire accroire qu’il n’y a nul danger , que tout est innocent dans ces spectacles ? Ce n
t sans dessein, une lecture peu modeste faite sans malice, mettent en danger la vertu la plus affermie, et sont très souvent d
séduire, ne sera ni une occasion prochaine de péché, ni un manifeste danger à des gens nourris, la plupart dans une criminell
armes dans le plus redoutable de leurs retranchements. Ce qui est un danger évident aux plus grands Saints, cesse-t-il d’être
ui est un danger évident aux plus grands Saints, cesse-t-il d’être un danger dès qu’on mène une vie peu chrétienne ? Et n’y a-
es des spectacles. Mais pour ne pas chercher la mort, est-on moins en danger d’être percé de coups quand on s’expose à mille t
quer inutilement ; et cette voix intérieure si propre pour avertir du danger , et pour éveiller le pécheur, peut-elle se faire
it jamais sitôt, que quand on s’expose librement, et de sang froid au danger . On ne sent, dit-on, nulle impression dans l’âme 
laisants qui laissent dévorer leurs brébis pour ne les pas retirer du danger , qui ne pensent pas même qu’il y ait du péril ; c
es spectacles profanes soient licites ; il sera toujours vrai que les dangers qu’on y trouve, les dispositions qu’on y apporte,
2 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VI. De ceux qui dansent avec quelque danger de tomber en péché. » pp. 28-29
Chapitre VI. De ceux qui dansent avec quelque danger de tomber en péché. Celui qui se rend aux asse
mber en péché. Celui qui se rend aux assemblées où l’on danse avec danger de commettre quelque péché mortel, devient sans d
âme, qui est inestimable. Car l’Ecriture dit, « Que celui qui aime le danger , perdra infailliblement dans ce même danger qu’il
, « Que celui qui aime le danger, perdra infailliblement dans ce même danger qu’il ne craint pas, et qu’il recherche. » « Qui
lui qui doit raisonnablement appréhender qu’il se mettra dans le même danger , en assistant à la danse, commet la même faute :
3 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163
-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. « Un pas hors du devoir peut
e avec joie. « Il est vrai que peu de personnes connaissent tout le danger des passions, dont on n’est ému que parce qu’on l
s ne touche pas assez pour tourmenter : c’est en cela que consiste le danger du théâtre. Car on ne se défie point de l’amour n
rs ; et c’est ce qui doit faire trembler ceux qui croient que tout le danger de la comédie n’est que d’un certain côté, et qu’
’il n’est pas permis d’y aller pour éprouver par soi-même s’il y a du danger de les fréquenter. D’ailleurs, est-il permis de s
’ailleurs, est-il permis de se jeter à la mer, pour juger s’il y a un danger réel de s’y noyer, sous prétexte que tous ceux qu
-il permis de se précipiter dans un incendie pour essayer s’il y a un danger réel de s’y brûler, parce qu’on en a retiré des p
ution, dans une forêt infestée par des voleurs, pour voir s’il y a un danger réel de la traverser, sous prétexte que tous ceux
tous ceux qui y ont voyagé n’ont pas été assassinés ? La certitude du danger ne suffit-elle pas pour nous empêcher de faire ce
4 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
’à ce point, que de s’exposer pour satisfaire une vaine curiosité, au danger de leur salut. Demandons pour ce sujet les lumier
rale, soit en representant l’énormité d’un crime, soit en exposant le danger qu’il y a de le commettre, que toute exaggeration
u’on les a voulu allarmer pour peu de chose, en faisant le mal, ou le danger plus grand qu’il n’est ; de sorte que lorsqu’un P
viter l’occasion du peché, me donne un juste sujet de craindre que le danger du peché mortel ne soit pas capable d’arrêter leu
tel. Prenez bien, je vous prie, ma pensée ; car je ne parle point des dangers imprévûs, involontaires, & où le hazard nous
’il y a du peché à chercher l’occasion du peché, & à s’exposer au danger de le commettre ? ou bien, n’est-ce pas mettre en
sion du peché, si ce n’est la rechercher, & se precipiter dans le danger  ? Non, me direz-vous, car la précaution que vous
tout sujet de croire, que ce soit une occasion prochaine, ou bien un danger évident ; puisque ces spectacles sont tout autres
dans l’experience qu’ils ont de leur foiblesse, ne peuvent ignorer le danger où ils s’exposent : car si ces spectacles, tels q
qui n’ont-pas la même force, ni une vertu à l’épreuve de s’exposer au danger d’en commettre, ne devenez-vous pas coupables du
inels à l’égard de certaines personnes, & qui ne sont jamais sans danger à l’égard des autres, tels que sont les bals, com
ils ne font pas une occasion prochaine de peché à l’égard de tous, le danger est toûjours assez grand, pour porter tous ceux q
impose une espece d’obligation d’y assister. Je fonde, Messieurs, ce danger sur ce que ces spectacles nous mettant devant les
té, d’estime & de desir ; or dites-moy, si vous ne voyez point de danger d’y attacher vôtre affection, en y assistant si v
u’il marque y avoir tant de passion ? ou du moins n’y a-t-il point de danger que leur cœur ne s’y corrompe par le plaisir même
me qu’ils ont à le voir ? Que si ces spectacles nous mettent ainsi en danger de prendre l’esprit du monde, il n’y a pas moins
outiennent si mal le personnage qu’ils representent ? Or, s’il y a du danger de s’accoûtumer à entendre des sentimens & de
u’ils les inspirent à ceux qui les frequentent ; y aura-t-il moins de danger à les voir exprimer, representer, approuver, écou
avez pour ces sortes de spectacles, qui vous fait fermer les yeux au danger present ; & je ne doute point que vous n’en p
e âge, vôtre profession & vôtre état vous mettent à couvert de ce danger  ; car cela même est le plus dangereux écueïl où v
le moins qu’on en puisse dire, est, qu’ils nous exposent toûjours au danger du peché : Beatus homo qui non respexit  ; heure
vôtre experience ne vous a point encore fait connoître qu’il y eût du danger pour vous, & qu’ainsi vous ne regardez pas ce
5 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
Entretien troisieme Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur de
rale, soit en representant l’énormité d’un crime, soit en exposant le danger qu’il y a de commettre, que toute exaggeration, d
u’on les a voulu allarmer pour peu de chose, en faisant le mal, ou le danger plus grand qu’il n’est, de sorte que lorsqu’un Pr
tel. Prenez bien, je vous prie, ma pensée ; car je ne parle point des dangers imprévûs, involontaires, & où le hazard nous
’il y a du peché à chercher l’occasion du peché, & à s’exposer au danger de le commettre ? ou bien, n’est-ce pas mettre en
sion du peché, si ce n’est la rechercher, & se precipiter dans le danger  ? Non, me direz-vous, car la précaution que vous
tout sujet de croire, que ce soit une occasion prochaine, ou bien un danger évident ; puisque ces spectacles sont tout autres
dans l’experience qu’ils ont de leur foiblesse, ne peuvent ignorer le danger où ils s’exposent : car si ces spectacles, tels q
ui n’ont pas la même force, ni une vertu à l’épreuve, de s’exposer au danger d’en commettre, ne devenez-vous pas coupable du s
inels à l’égard de certaines personnes, & qui ne sont jamais sans danger à l’égard des autres, tels que sont les bals, com
s ne sont pas une occupation prochaine de peché à l’égard de tous, le danger est toûjours assez grand, pour porter tous ceux q
impose une espece d’obligation d’y assister. Je fonde, Messieurs, ce danger sur ce que ces spectacles nous mettant devant les
té, d’estime & de desir ; or dites moy, si vous ne voyez point de danger d’y attacher vôtre affection, en y assistant si v
u’il marque y avoir tant de passion ? ou du moins n’y a-t-il point de danger que leur cœur ne s’y corrompe par le plaisir même
me qu’ils ont a le voir ? Que si ces spectacles nous mettent ainsi en danger de prendre l’esprit du monde, il n’y a pas moins
outiennent si mal le personnage qu’ils representent ? Or, s’il y a du danger de s’accoûtumer à entendre des sentimens & de
u’ils les inspirent à ceux qui les frequentent ; y aura-t-il moins de danger à les voir exprimer, representer, approuver, écou
avez pour ces sortes de spectacles, qui vous fait fermer les yeux au danger present ; & je ne doute point que vous n’en p
e âge, vôtre profession & vôtre état vous mettent à couvert de ce danger  ; car cela même est le plus dangereux ecueïl où v
le moins qu’on en puisse dire, est, qu’ils nous exposent toûjours au danger du peché : Beatus homo qui non respexit  ; heure
vôtre experience ne vous a point encore fait connoître qu’il y eût du danger pour vous, & qu’ainsi vous ne regardez pas ce
6 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
u’il dit d’un Acteur, appellé Planipes, a, 86 Arcere. Son Ode sur le danger des Spectacles, a, 260, 503 ; & b, 213 Archi
re les Bals, a, 408. Sentimens de M. le Comte de Bussy-Rabutin sur le danger des Bals, b, 445 Barbier (Daucour). Sa Réponse a
. Son respect pour l’Ecriture Sainte, b, 139. Son observation sur les dangers des Spectacles, b, 325 Berthier (le P.) Son Elog
Preuve de son respect pour la Religion, a, 509. Son sentiment sur les dangers des Théatres, a, 515. Sa description historique d
ides, b, 321 Brun (le). Citation de quelques-uns de ses Vers sur les dangers des Théatres, a, 353 Bruyere (la). Caractere de
n sur les mots Bal & Ballet, b, 449 Bussy-Rabutin (le Comte de). Dangers de la folle passion de l’amour, appellée galanter
. Dangers de la folle passion de l’amour, appellée galanterie, a, 12. Dangers des talens mal conduits, ibid. Son témoignage sur
, a, 12. Dangers des talens mal conduits, ibid. Son témoignage sur le danger des Bals, a, 407 ; & b, 445 C Caisotti (M.
s, 88. Définition de la Philosophie appliquée à la Magistrature, 107. Dangers des mauvais exemples des Grands, 119. Pensée sur
1 Colisée, Quel est l’objet de ce Spectacle, & quels en sont les dangers , b, 456 & suiv. Collier (Jérémie), Anglois.
Prince de). Extrait de son Traité sur la Comédie, b, 133 Corneille. Dangers de l’indiscrétion, a, 10, Caractere d’un mariage
de ses assertions, a, 596 ; b, 278, 596 Dancour, b, 607 Danse. Ses dangers , b, 445-458 Danses (Traité des), b, 131 Danses
Jean-Jacques Rousseau, a, 223. Son opinion sur le duel, 224 Martial. Dangers des Théatres pour les femmes, a, 44. Exemple de l
dée de son systême sur l’influence des climats dans le moral, b, 370. Dangers de la passion pour les Théatres, 280. Qui sont ce
4 O Observations sur la Comédie, b, 193 Ode de M. Arcere, sur le danger des Spectacles, 503 Oldemburge. Son opinion sur
e Italien. Notice sur son Ouvrage contre les Théatres, b, 124 Ovide. Dangers du fol amour, a, 11. Effets du jeu des Actrices s
, 11. Effets du jeu des Actrices sur le Théatre, 28. Son aveu sur les dangers des Théatres pour les mœurs, 96. Son conseil donn
b, 412. Ses réflexions pour la réforme de notre Théatre, 425. sur le danger des Spectacles pour la jeunesse, 443. Portrait de
ent le Théatre devient une école d’impiété, 323. Son sentiment sur le danger des Romans, 334. Caractere de ses Feuilles Hebdom
42. Notice sur l’usage des applaudissemens du Théatre, 558 Quinault. Dangers du fol amour, a, 8. Caractere de ses Poëmes, 82.
héatre, 508 Quinte-Curce. Caractere des Scythes, a, 40. Quintilien. Dangers des représentations, & même de la lecture des
qu’il reprochoit aux Comédies d’Aristophane, 88. Son opinion sur les dangers des Spectacles, a, 95. Ce qu’il pensoit sur les e
héatre, 508. Anecdote honorable à sa mémoire, b, 419 Racine (Louis). Dangers de la passion des Théatres, a, 67. Ne point emplo
s des Tragédies dans les Colleges, 484 Rochefoucault (le Duc de la). Dangers des Théatres, a, 45 Rois. Ce que leur caractere
e du 18 Août 1770, a, 466. Utilité de la Religion chrétienne, b, 470. Dangers de nos Théatres pour la Religion, a, 469 Sempron
t de ceux qui fréquentoient les Théatres, a, 33. Ce qu’il pensoit des dangers des Théatres, 95. Sa critique contre la fureur de
es pour l’observation du rit national, a, 150 Stryck, Jurisconsulte. Dangers des Spectacles, a, 58. Citation d’une imposition
succes, a, 19. Ce qui y attire la plupart des Spectateurs, 27. Leurs dangers , 45. Défauts de nos Tragédies, 49. Ils sont conda
& des Théatres sur les mœurs, 329. Corruption des Théatres, & dangers de leur fréquentation comparés à la description q
aints, 384. Représentations domestiques des Pieces de Théatre ; leurs dangers , 405, 465. Combien peu ils sont propres à corrige
). Son attention à exposer les sentimens de Boileau Despréaux sur les dangers des Théatres, b, 160 Varron. Ses plaintes de la
pe), b, 287 Virgile. Funestes effets de la passion de l’amour, a, 4. Dangers & effets du sol amour, 10. Suites d’une folle
7 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. » pp. 223-228
CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rap
des mœurs. L’utilité de l’art théâtral dans l’ordre social, et les dangers attachés à la profession de comédien, sous le rap
du présent chapitre ; mais je crois devoir faire sentir ici, que les dangers de la profession de comédien, ne peuvent justifie
terre sainte. Je suis bien éloigné de pallier la vérité, au sujet des dangers de la profession de comédien, sous le rapport des
s de son temps, allait à la comédie : mais Nicole disait aussi que le danger de la comédie, est qu’on y fait paraître bien sou
8 (1844) Théologie morale « CHAPITRE I. Des Péchés de luxure non consommée, sections 644-651. » pp. 291-296
ible, de la lecture de ces sortes d’ouvrages, qu’on ne peut lire sans danger pour l’innocence, la vertu, les mœurs. Les lire a
ère de récréation, ne pèchent que véniellement, à moins qu’il n’y ait danger prochain d’une délectation criminelle2. 645. Ceux
ceux qui croient pouvoir y aller, doivent se tenir en garde contre le danger . 647. Le spectacle par lui-même n’est point mauva
s les autres diocèses de notre province. 649. Lorsqu’un acteur est en danger de mort, le curé doit lui offrir son ministère. S
indiquant les moyens à prendre pour se prémunir fortement contre les dangers inséparables de sa profession. Toutes choses égal
saint Antonin. 651. Rarement la danse, même décente, est sans quelque danger  : le plus souvent elle est dangereuse, plus ou mo
9 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118
t du monde. Comment pourraient-ils donc être dans ces assemblées sans danger  ? Afin que nous expliquions ce point avec plus de
er ce principe qui est incontestable, qu’on ne peut se mettre dans le danger de pécher sans faire tort à sa conscience, et qu’
t se trouver dans ces assemblées avec sûreté de conscience, et que le danger d’offenser Dieu y est évident, non seulement pour
comme forcés, ou par rencontre dans ces assemblées, s’y arrêtent avec danger d’y concevoir quelque mauvais désir, et d’être to
ouchant les périls que je viens de décrire. Mais ce n’est pas le seul danger auquel on s’expose en allant au bal, il y en a en
qui vont aujourd’hui au bal, et qui fréquentent la danse, à cause des dangers qui en sont inséparables, et auxquels ils s’expos
eut avoir aujourd’hui aucune assemblée pour la danse où il n’y ait du danger , à cause de la corruption du siècle et des mauvai
10 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE IV. Détail des péchés qu'on commet en allant aux Spectacles. Réponse à ceux qui demandent s'il y a péché mortel, et si tous ceux qui y vont, sont également coupables. » pp. 76-81
te]. c. 19. v. 1. D. Tous ceux qui y vont sont-ils exposés aux mêmes dangers  ? R. Quand Dieu dit dans l'Ecriture que « celui q
s dangers ? R. Quand Dieu dit dans l'Ecriture que « celui qui aime le danger y périra », « Qui amat periculum peribit in illo.
é sans le secours d'une crainte salutaire, qu'il conçoit à la vue des dangers qui l'environnent. Si au contraire il se familiar
dangers qui l'environnent. Si au contraire il se familiarise avec ses dangers , et qu'il marche avec confiance sur le bord du pr
11 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
ndamnation ne porte pas moins sur le spectacle : mêmes raisons, mêmes dangers , mêmes prétextes. Qu’on change les noms, les deux
ces, la douceur du chant, les attitudes de la danse, tout augmente le danger du vice, les alarmes de la vertu. L’Eglise pronon
oguer l’un & raconter l’intrigue de l’autre ; par conséquent même danger , même obligation de s’en abstenir. Le théatre est
nemis, connus, inconnus, étrangers & proches, rien n’est épargné. Dangers extrêmes, dont on ne se tire que par quelque ridi
se sait bon gré d’y être pris, on s’y apprivoise aisément ; malgré le danger , la douceur du poison en fait oublier les funeste
être pas blessée ? Quel droit d’attendre un miracle à qui s’expose au danger  ? Le Saint le plus durci dans les travaux, le plu
musement indifférent ? Un mot, une lecture, un coup d’œil, mettent en danger la vertu la plus affermie, & l’assemblage de
a passion a de plus vif, & l’art de plus rafiné, ne sera point un danger pour des ames nourries dans la mollesse & le
etire dans un désert, on s’ensevelit dans un cloître, pour éviter les dangers du commerce du monde, & à peine l’asyle de la
foible croit pouvoir se jeter au milieu des plus grands ennemis ! Le danger n’est-il à craindre que pour les dévots ? n’y en
lutôt à les éviter qu’à demander à Dieu la grace d’y être préservé du danger qui s’y trouve. Il n’y a point de danger dans le
a grace d’y être préservé du danger qui s’y trouve. Il n’y a point de danger dans le monde, ou c’est là qu’il se trouve ; c’es
’un péché véniel, quoique très-facilement mortel. Mais il y trouve un danger extrême, & par conséquent une obligation étro
tre, où le spectateur ne cherche ni ne trouve ni plaisir criminel, ni danger de péché, telles que peuvent être quelques pieces
en Europe, il est certain que la comédie ordinaire présente tous les dangers à la fois à tout le monde, comme dans une bataill
t. 1.° Chacun doit consulter sa conscience. S’il y a pour lui quelque danger de pécher, il pèche mortellement en y allant. S’i
12 (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142
ire, il n’aura qu’une notion confuse du terrein & de la nature du danger . C’est justement le cas où vous vous trouvez, Mon
de trouver un homme désintéressé : enfin vous deviez vous exposer au danger , si vous vouliez remporter une gloire solide &
t avec saint Augustin, qui amat periculum, in illo peribit  : car ce danger ne peut rien sur un homme sensé, qui, débarrassé
es vous-même le rôle du comédien que vous condamnez si sévérement. Le danger que vous courez est donc bien plus grand à la lec
us répondre, à la vérité, que vous êtes tous les jours exposé au même danger . Le beau sexe, aujourd’hui, ne se fait plus scrup
13 (1646) Science du chrétien « Des comédies. » pp. 638-643
uand bien je vous concéderais que le corps serait bon, il y a trop de danger d’y assister. « Qui>Eccles. 3 voit un précipic
écipice, ne doit pas se hasarder à faire un pas glissant. Qui aime le danger , périra », dit le Sage. Le Quatrième objection.
rira », dit le Sage. Le Quatrième objection. Pros. Il n’y a point de danger , dira un autre, il y a longtemps que je fréquente
14 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
pies & des mondains décidés que je veux convaincre aujourd’hui du danger des spectacles profanes : nous n’avons point de p
pouvez les fréquenter, sans vous exposer à votre perte éternelle. Le danger des Spectacles pour la piété & pour les mœurs
’ils veulent verser dans nos ames ; nous devons être plus effrayés du danger qu’attirés par le plaisir : omnia illic seu forti
tion du Gouvernement & des loix. Enfin, lorsque nous exposons les dangers inhérens à la nature même des Spectacles, & q
leur propre expérience, & prétendent n’y avoir jamais trouvé ces dangers par lesquels nous voulons les effrayer. Voilà ce
discours : ce ne sont point de tels hommes que je veux convaincre du danger des Spectacles. Je n’entreprends d’en détourner q
pure & plus conforme à celle de Jésus-Christ ? diminue-t-elle les dangers qu’y courent la piété & les mœurs ? Que les G
entraîne vers des plaisirs si frivoles & si dangereux ? Mais ces dangers sont-ils aussi réels que nous le prétendons ? En
it un partisan du théâtre, en vain s’efforce-t-on de me convaincre du danger des Spectacles ; mon expérience me rassure contre
’illusion. Vous dites, mes Frères, que jamais vous n’avez éprouvé les dangers du Spectacle, & qu’il ne fait sur vous aucune
laissez pas pour cela de blâmer la témérité qui vous a fait braver le danger  ; craignez de tenter davantage le Seigneur, &
stables : votre cœur bien approfondi ne prouve que trop évidemment le danger des Spectacles. D’après cela ne demandez plus, me
15 (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276
ces concomitantes, elles sont le plus souvent pleines d’écueils et de dangers pour l’innocence et la vertu. Purgez et épurez le
inspirent : car, comme dit encore Bossuet, « c’est là précisément le danger , que pendant qu’on est enchanté par la douceur de
ffirment imperturbablement qu’ils ne voient dans les spectacles aucun danger pour eux, qu’ils sortent du théâtre aussi purs qu
indécentes, ni exécutées d’une manière indécente, sauf néanmoins tout danger particulier et tout scandale. Mais voici d’autres
t, par curiosité ou par récréation, c’est-à-dire sans nécessité, à un danger prochain de péché mortel que l’on ne peut manquer
, Mgr Gousset, et plusieurs théologiens étrangers, sauf toujours tout danger particulier et tout scandale. Ces théologiens, co
tia statûs, comme ils disent, en supposant toujours qu’il n’existe ni danger particulier ni scandale. On donne pour raison qu’
. On appelle occasion prochaine du péché mortel tout ce qui expose au danger moral où probable de pécher mortellement. Il y a
omment Mgr Gousset s’exprime sur ce point : « Lorsqu’un acteur est en danger de mort, le curé doit lui offrir son ministère. S
t. Racine, Bayle, la Mothe, Gresset, Riccoboni, qui avaient connu les dangers des spectacles, gémissaient de s’être dévoués au
16 (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379
ur Peuple ; donnez des spectacles auxquels ils puissent assister sans danger , & où le Sage puisse avouer le Roi. Que la Re
forme qui le rendit propre à être un amusement utile & exempt de dangers *. Quelle ressource cette Capitale par exemple off
. Le Prélat s’éleve contre les chants passionnés de Lulli, contre les dangers de représenter, même l’amour légitime à cause des
ême Sujet, & de la même maniere. Il a combattu la Comédie par les dangers de l’amour, même légitime, par les occasions de t
ux que personne jusqu’à quel point un cœur pouvoit être sensible sans danger . Il parut dans le Mercure d’Avril 1726 un Mémoire
17 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
ation, en écarter les idées, en combattre le goût, en faire sentir le danger , en faire craindre le péché. Malheur à ceux qui l
téméraire qui après une expérience qu’il déplore, se livre encore au danger . L’état de péché actuel & d’impénitence doit
aël, noli exultare, quia fornicatus es à Deo tuo. Il y a plus que le danger  ; le mal augmente sans cesse, péché sur péché, pa
ite, peu formée, sera-t-elle abandonnée sans ménagement au plus grand danger , le sera-t-elle par ceux même qui sont chargés de
goût pour le théatre, & le leur permettre moins qu’à d’autres. Le danger est pour elles beaucoup plus grand. Je ne puis co
s inclinations & les repugnances, sont diversifiés à l’infini. Ce danger n’est donc pas le même pour tous, non plus que le
mme des alimens & des tempéramens. La jeunesse est le temps où le danger est le plus grand, & influe le plus sur tous
ues des Peres de l’Eglise, il ajoute celles-ci. 1.° Il fait sentir le danger de la danse théatrale, de la musique efféminée, &
ppe & les assaisonne, font avaler le poison avec d’autant plus de danger , qu’on le boit avec plus de plaisir. Qu’on ne se
lanc & le rouge dont les femmes se peignent, qui forment un autre danger , quoique ce soit une chose si commune, qu’elle es
veuille qu’on les éloigne des spectacles. Sans doute il y a moins de danger dans la lecture que dans la représentation ; Phed
dans l’original ? Les pieces du théatre ont pour les mœurs les mêmes dangers que les Romans, & les Romans les mêmes avanta
mp; de modération, fait gémir sur l’aveuglement des maîtres, & le danger qu’on fait courir au disciple. En condamnant les
18 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXIII.  » p. 493
subsister sans une crainte salutaire, que l'âme conçoit à la vue des dangers dont elle est environnée. Elle ne peut ignorer la
ut que ce soit en s'aveuglant soi-même, en perdant le souvenir de ces dangers , et en étouffant aussi cette disposition par laqu
19 (1675) Traité de la comédie « XXXIII.  » pp. 328-329
sans le secours d'une crainte salutaire, qu'elle conçoit à la vue des dangers dont elle est environnée. Elle ne peut ignorer la
t que ce soit en s'aveuglant elle-même, en perdant le souvenir de ses dangers , et en étouffant ainsi cette disposition par laqu
20 (1677) L’Octavius « Paragraphes XXXVI-XXXVIII du texte latin » pp. 159-171
x, qui a obtenu ce qu’il demande. Où est le soldat qui n’affronte les dangers en la présence de son prince ? Car personne ne re
llance. Mais le soldat de Jésus-Christ n’est point abandonné dans les dangers  ; il triomphe même dans la mort. Ainsi il peut bi
uoique une grande foule les accompagne, ils se trouvent seuls dans le danger . Tu es riche, mais il ne fait pas bon se fier à l
21 (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38
arts qu’il y avait jeté quantité d’idées neuves et vigoureuses sur le danger des Spectacles, tels même qu’on les représente pa
ient s’assurer sa présence et ses suffrages. De là suit évidemment le danger du Spectacle, contre lequel nous réclamons par ce
clure que ce n’est pas le pur besoin d’un délassement honnête et sans danger qui entraîne aux Spectacles. S’ils étaient épurés
vère qu’en France. Mais le Cid, après tout, n’a-t-il pas lui-même ses dangers  ? Si je cite pour le prouver un exemple tiré d’un
érée, intrépide sans emportement, hardie sans témérité, affrontant le danger sans le craindre, et s’y exposant dans les circon
ait prendre les mesures les plus justes pour y réussir, nonobstant un danger très apparent qui nous expose à perdre quelque ch
n même temps également décidés à rester inébranlables au plus fort du danger où leur devoir les appellerait. Ils plaçaient leu
22 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre XI. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics, en augmente le danger. L’on ne peut assister aux spectacles sans péril. » pp. 191-200
es Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics, en augmente le danger . L’on ne peut assister aux spectacles sans péril.
s, et des sentiments raisonnables, qu’on en conclue qu’il n’y a aucun danger , que ceux qui les représentent, nous communiquent
d’aller aux spectacles. Il n’est pas possible de marquer ici tous les dangers que l’on court dans les spectacles. La cupidité y
23 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
belets ? Ne se borne-t-on pas aux exhortations générales, d’éviter le danger , de ne pas écouter de mauvais discours, fréquente
un mot un assemblage recherché de tous les plaisirs & de tous les dangers à la fois, un élixir de tous les vices, un chef-d
deux compositeurs distingués, & qui en ont par eux-mêmes senti le danger , & se sont déclarés hautement contre lui, deu
it permis d’y aller ; si le théatre offre des avantages, il offre des dangers  : l’autorité publique qui ne voit les objets qu’e
upiscendum, jam mæchatus est in corde suo. Rien d’indifférend dans le danger , quand on s’y expose. Qui amat periculum, peribit
t n’y pas pécher parce qu’il s’expose témérairement au péché. Dans un danger involontaire, dans une occasion qu’on ne peut évi
aux médecins, quelquefois avec la plus vive douleur, ne sont pas sans danger . Phedre l’accusant, & racontant les fautes se
ions pernicieuses où tout devoit les allarmer & les révolter. 1°. Dangers d’Idolâtrie. Ces jeux venoient des payens, &
mp; célébrer le culte de cet Empereur, comme d’une divinité même. 2°. Dangers de libertinage. Ces mêmes choses n’étoient pas mo
reusement attaquée. Nous n’avons pas l’idolâtrie à craindre ; mais le danger pour les mœurs est le même, & l’irréligion qu
est pas moins injurieuse & funeste à l’homme que l’idolâtrie. 3°.  Dangers de férocité. La vue de tant de sang répandu dans
24 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « X. Différence des périls qu’on cherche et de ceux qu’on ne peut éviter. » pp. 44-45
érils qu’on cherche et de ceux qu’on ne peut éviter. Il compare les dangers où l’on se met dans les comédies, à ceux qu’on ne
s doute, la conséquence est fort bonne : tout est plein d’inévitables dangers  ; donc il en faut augmenter le nombre. Toutes les
25 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
étail suffirait pour anéantir les spectacles, où sont réunis tous les dangers du vice. Ce grand Docteur ne s’y borne pas. Plût
Jésus-Christ, il prouve combien nous devons soigneusement éviter les dangers infinis du vice, qui se trouvent sur tous nos pas
qui se trouvent sur tous nos pas dans le siècle. Il les fait voir ces dangers , et dans les pompes du luxe, qui fascinent les ye
s traits retombent directement sur le théâtre, qui rassemble tous ces dangers à la fois. Ce ne sont dans la société, pour ainsi
terre et sa folie, les Actrices et leurs manèges, le spectacle et ses dangers , les coulisses, les loges, les foyers, les maison
26 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
e en vain en le nommerai-je aujourd’hui, en vain en découvrirai-je le danger . Esprit-Saint, donnez force & efficace à mon
qu’on s’y propose, & qui tout au plus deviendroit criminel par le danger qu’on pourroit y courir ; mais danger à présent,
lus deviendroit criminel par le danger qu’on pourroit y courir ; mais danger à présent, dit-on, chimérique, le théâtre étant é
trompe, on en convient en général ; mais on ne croit plus trouver du danger nulle part ; & jusques sur le sein de sa crue
Mondain dans les spectacles ; il ne croit jamais y courir le moindre danger . J’enrasserois en vain autorités sur autorités, p
, & dont Dieu vous redemandera les ames ; secondement à raison du danger auquel vous vous exposez, danger moindre si vous
a les ames ; secondement à raison du danger auquel vous vous exposez, danger moindre si vous voulez, pour vous que pour d’autr
indre si vous voulez, pour vous que pour d’autres, mais toujours vrai danger pour vous, c’est toujours un vrai péché, un péché
erte de votre innocence, pour que vous ne trembliez pas au plus petit danger  ? La grace, dites-vous, & je veux le croire,
27 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
s, pour être plus épurés, ne laissent pas de faire craindre de grands dangers pour la pudeur & les autres passions qu’ils p
courses de bague, les combats des animaux, &c. 3°. En montrant le danger des spectacles, il ne faut cependant rien outrer,
ui les y obligent : mais d’un autre côté, on ne peut trop exagérer le danger que courrent ceux qui se font une habitude du spe
n breuvage de miel mêlé de poison : soyez donc en cela plus touché du danger , que du plaisir. La conscience est toujours en d
plus touché du danger, que du plaisir. La conscience est toujours en danger dans les spectacles.Quel est d’ordinaire le but d
u’on y entend, excite & entretient ces impressions. Parmi tant de dangers & tant d’écueils, comment la vertu & l’in
mp; un cœur fort tendre, se croiront assez fermes pour s’exposer à un danger si certain & si évident ? Les suites & l
gré d’être tenté. On s’apprivoise aisément avec ce qui plaît, quelque danger qui s’y trouve. La douceur du poison en fait oubl
la force des passions, de la malice, & des ruses du tentateur, du danger de s’exposer aux moindres occasions d’être tenté 
’à s’aveugler pour satisfaire ses passions, on ferme les yeux sur les dangers que les spectacles renferment. Conduite des prem
uelle, d’ouvrir les yeux à tant d’aveugles qui se précipitent dans le danger . Faisons leur voir combien ils se rendent coupabl
à la seconde Partie.Après la peinture que je viens de vous faire des dangers du théâtre, après vous les avoir montrés comme co
posent en téméraires ; & qu’enfin celui qui aime & cherche le danger y périra ? Dans le monde tout est plein de piége
de notre conscience au sortir du spectacle suffit pour en montrer le danger .Mais, qu’est-il besoin d’autorité, où il ne faut
e même envain le nommerai-je aujourd’hui, envain en découvrirai-je le danger . Les théâtres sont le foyer où s’allume le feu d
qu’on s’y propose, & qui tout au plus deviendroit criminel par le danger qu’on pourroit y courir : mais danger à présent,
lus deviendroit criminel par le danger qu’on pourroit y courir : mais danger à présent, dit-on, chymérique, le théâtre étant é
e trompe, on en convient en général, mais on ne croit plus trouver de danger nulle part ; & jusques sur le sein de sa crue
mondain dans les spectacles ; il ne croit jamais y courir le moindre danger . J’entasserois en vain pour le détromper autorité
& dont Dieu vous redemandera les ames : secondement, à raison du danger auquel vous vous exposez, danger moindre si vous
les ames : secondement, à raison du danger auquel vous vous exposez, danger moindre si vous voulez pour vous que pour d’autre
oindre si vous voulez pour vous que pour d’autres, mais toujours vrai danger pour vous ; c’est donc toujours un crime pour vou
te de votre innocence, pour que vous ne trembliez point au plus petit danger  ? La grace, dites-vous, & je veux le croire,
tacles, ils portent communément au mal. La conscience est toujours en danger dans les spectacles. Les suites & les effets
de notre conscience au sortir du spectacle suffit pour en montrer le danger . Le plus grand reproche qu’on faisoit aux premier
28 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
l éclate par la fièvre. En s’affaiblissant peu à peu, on se met en un danger évident de tomber avant qu’on tombe, et ce grand
les jours avec l’auteur de la dissertation qu’ils ne sentent point ce danger . Poussez-les un peu plus avant, ils vous en diron
s noyez. N’en croyons donc pas les hommes sur leurs maux ni sur leurs dangers , que leur corruption, que l’erreur de leur imagin
29 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVII. Accidents arrivés dans les spectacles. » pp. 150-153
ie où nous aurions horreur de mourir. Si on n’y court pas toujours le danger d’y perdre la vie du corps, on y court toujours l
toujours le danger d’y perdre la vie du corps, on y court toujours le danger d’y perdre la vie de l’âme. bm. [NDE] Desprez d
30 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
où tous les objets sont dangereux, où l’assemblage artisé de tous les dangers imaginables forme une totalité de tentation à laq
d’indifférens. Tous ceux où l’on voit des péchés, de la turpitude, du danger de pécher, sont mauvais & défendus à tout le
gémira de son erreur ; les oracles de l’Eglise nous en font sentir le danger , & ce n’est pas l’asyle dans lequel les amate
me les enfans, à qui on permet des récréations, mais sans excès, sans danger , sans indécence ; qu’on n’y souffre rien que de c
adouci, voilé, assaisonné de mille manieres, augmenter ou diminuer le danger & le mal ; mais dans la totalité du spectacle
conscience, il ne peut pas y avoir deux avis sur sa condamnation. Le danger est de même relatif au caractère des personnes, p
petit nombre, qui prétend ne pas y pécher, parce qu’il le met dans un danger évident de pécher. Que dans une occasion involont
31 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et modernes. » pp. 179-182
nt modelés, n’a pas laissé, dans sa Politique, de supposer un certain danger dans les représentations. Il ne conseille point d
, elle sert du moins à prouver, suivant les lumières de la raison, le danger des spectacles. Il n’en est pas de même du témoig
32 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
utre cette multiplication de crime, la seule immodestie forme le même danger , & le même péché. Quelque nom de Saint qu’on
dangéreux qu’on n’en abuse, & qu’on ne tombe dans l’idolâtrie. Ce danger est bien médiocre. Il faut le prévenir par l’inst
up du bien. L’Iconoclaste qui détruit les saintes images, à raison du danger qu’y trouvent les simples ; combien doit-il anath
nisme. Dans les pays Protestans, où l’on fait semblant de craindre le danger de l’idolâtrie, tout est plein de mauvais tableau
e n’en faisoit aucun cas, & pour en peindre la frivolité & le danger , qui en font tout le mérite. Il disoit plaisemmen
&c. La loi défendoit en général les images. Pour éviter ce double danger , la nation n’avoit jamais vu que les Chérubins qu
33 (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148
charges & de leurs emplois ; ce qui fait qu’ils sont exposez à un danger continuel de faire des fautes, & des injustic
ard ? Il en doit user avec beaucoup de discretion, parcequ’il y a du danger de donner l’absolution à une personne qui a comme
t mieux souffrir par penitence cette humiliation, que de se mettre en danger de faire une communion sacrilege, qui est un des
utre la profanation du sacrement à laquelle on l’expose, on le met en danger encore plus lourdement qu’auparavant, l’infidelit
malheur, qui ne peut arriver que tres difficilement, puisqu’en cas de danger de mort tout Prestre peut donner l’absolution, ai
penitent dans cette derniere sorte d’ignorance, s’il juge qu’il y ait danger de luy découvrir la verité à raison des grands in
34 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258
e. Que moins il est éclairé plus il est aisé de le gouverner. Page 31 Dangers du pouvoir absolu. Page 32 Haine du fanatisme jés
éries jésuites, et des moyens d’en comprimer l’influence. Page 159 Du danger de permettre à l’autorité ecclésiastique l’exerci
. Page 168 Ce ne sont point de vaines craintes, que de pressentir les dangers de l’influence du parti religieux, qui veut place
222 CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théatral, et des dangers attachés a la profession de comédien, sous le rap
ous le rapport des mœurs. Page 223 L’utilité de l’art théâtral et les dangers de la profession de comédien, sont étrangers à la
est proposé de traiter. Page 223 Mesures du gouvernement au sujet des dangers de la profession de comédien. Page 224 C’est aux
35 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398
reur est un sentiment vif de sa propre faiblesse, à la vue d’un grand danger  : elle est entre la crainte & le desespoir. L
nous laisse entrevoir, au moins confusément, des moyens d’échapper au danger . Le desespoir se précipite dans le danger même. L
t, des moyens d’échapper au danger. Le desespoir se précipite dans le danger même. La terreur au contraire affaisse l’âme, l’a
amp; lui ôte l’usage de toutes ses facultés : elle ne peut ni fuir le danger , ni s’y précipiter. Or c’est ce sentiment que pro
36 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12
u’il aime. XVII. Il est vrai que peu de personnes connaissent tout le danger des passions, dont on n’est ému que parce qu’on e
fice du Théâtre, et c’est aussi en cela que consiste l’illusion et le danger  : car on ne se défie point de l’amour ni de l’amb
rs ; et c’est ce qui doit faire trembler ceux qui croient que tout le danger de la Comédie n’est que d’un certain côté, et qu’
37 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVII. On y risque tout par une seule assistance. » pp. 40-44
nt coupables ! Leur est-il donc permis de se jetter eux-mêmes dans un danger si évident ? Leur est-il permis d’ignorer qu’ Pro
outré les descriptions vives que nous avons faites de cette foule de dangers qu’on court aux Spectacles ? Nos allarmes étoient
38 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XIII. Du temps que l’on perd au bal et à la danse. » pp. 280-284
u’on fît attention aux pieges que tout ceci tend à la chasteté, et au danger qu’il y a que le démon s’en prevaille pour nous p
e Chrétienne de s’exposer soi-même, et d’exposer les autres à de tels dangers  ? N’est-il pas juste de les éviter, et de fuir to
39 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
ée, Fagan avance des principes également faux ; 1.° le théatre est un danger ordinaire qu’on trouve partout, qui ne nuit qu’à
qui ne nuit qu’à ceux qui succomberoient également ailleurs ; 2.° le danger des ames foibles est bien récompensé par l’avanta
Jamais aucun Casuiste ne l’a porté si loin que le théatre. Il y a du danger par-tout, & ceux qui succombent au spectacle
ent ailleurs. Cela peut être. Mais quoi ! parce qu’il y a beaucoup de dangers , faut-il les multiplier & les augmenter ? fau
s censures que les gens de bien respectent ? Ce n’est qu’augmenter le danger . Ce panégiriste des Comédiens y pense-t-il, &
pieces qui n’avoient point vu le jour, & démontre sensiblement le danger de la comédie. On a cru dire un bon mot quand on
40 (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146
es ? Et, quand il serait sans passion, lui est-il permis de voir avec danger , et d’aimer avec complaisance les représentations
a écrit tout ce qui est capable d’en faire connaître le ridicule, le danger et le venin. Ce grand Saint, à la vérité, en fave
41 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157
dale triomphe, dans une assemblée où l’innocence est toujours fort en danger  ? Arnobe qui, dans le siècle suivant entreprit la
t. Basile1 & St. Ambroise2 qui se sont vivement élevés contre les dangers des Spectacles : là, dit St. Jerôme3 s’accomplit
enchanteresse dont il ne pouvoit se déprendre. Le Sénat en comprit le danger , lorsqu’il n’étoit plus tems de s’y opposer, le r
sont modélés, n’a pas laissé dans sa politique de supposer un certain danger dans les représentations. Il ne conseille pas d’y
42 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
us rien de honteux, & on la voit avec plaisir : mais peut-on sans danger , voir avec plaisir une passion qu’on ne doit poin
s chutes de ceux qui menant une vie toute sensuelle, s’exposent à des dangers dont les plus forts n’entreprendroient pas de se
pour le glorifier, & pour lui plaire, qu’il va s’exposer à mille dangers de l’offenser ? & souffriroit-on sans horreur
oraison, que de pareils spectacles ; & rien ne prouve mieux leurs dangers , que l’opposition qu’ils ont avec la priére conti
43 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
e doit bien plus vous effrayer. Il suffit de courir volontairement le danger de la perdre, pour l’avoir déjà perdue. Or pouvez
nger de la perdre, pour l’avoir déjà perdue. Or pouvez-vous douter du danger du spectacle, vous qui connoissez la corruption d
ne risquez rien ? Oui, il y a péché de vous exposer sans nécessité au danger de perdre la grace ; péché d’autoriser par votre
la modestie & la pudeur ; où personne n’entre sans le plus grand danger de perdre l’innocence. Tous les Pères se sont hau
44 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
abales. Mais, en supposant que les gouvernements ne puissent pas sans danger supprimer les théâtres, ni en diminuer le nombre,
r le nombre, chose qui ne paraît pas croyable, ne courent-ils pas des dangers infiniment plus grands en s’exposant aux atteinte
45 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
les funestes effets de cette conduite inexcusable. Il y a surtout un danger , parmi tant d’autres, où bien souvent la pureté d
e sincérité dans les pénitents ; d’ailleurs le confesseur est juge du danger que court son pénitent dans telle occasion donnée
et toujours plaisante, et la pudeur toujours offensée, ou toujours en danger d’être violée par les derniers attentats, par les
i aux sentiments qu’elles inspirent **. « Car c’est précisément là le danger , pendant qu’on est enchanté par la douceur de la
s, les gens du monde disent tous les jours qu’ils ne sentent point ce danger . (Nous venons d’y répondre.) Poussez-les un peu p
es de notre diocèse l’assistance aux théâtres, laquelle vu les grands dangers auxquels elle les expose, est un péché grief. » I
ntées avec une crudité plutôt repoussante que dangereuse ? Le mal, le danger est dans la pensée intime, qui représente tous le
46 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
qui y paroissent, est un des plus grands & des plus inséparables dangers du spectacle. Ne fût-ce qu’un moment, fût-on dans
: il faut s’en défier lors même qu’on la pleure. On ne peut lire sans danger la peinture si vive de l’état de son cœur que S.
à peine ouverts lui firent appercevoir le désordre & redouter le danger de la concupiscence dans ses plus puissans attrai
umises ne faisoient courir aucun risque ; le péché faisant naître les dangers , força d’élever la barrière de la modestie. Sa lo
plus indulgens ne peuvent qu’en blâmer du moins l’imprudence & le danger . Pour les autres femmes, les graces de leurs riva
lications. Hélas ! ces allusions criminelles ne vérifient que trop le danger & le crime des indécences que je combats : la
la présomption fait négliger toutes les mesures ; plus on s’expose au danger , moins on est en état d’en sortir avec succès. On
47 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
de la séduction avec laquelle cet Ange artificieux nous déguisera les dangers du Théâtre et ses horreurs. Le Démon en effet tou
, ni le naufrage dans la foi, s’abandonnent au milieu des plus grands dangers . Saint Chrysostome disait autrefois, si je connai
’il nous scandalise, il nous sera libre de nous exposer au plus grand danger  ? Quels paradoxes, quelles inconséquences ! C’est
ainte de nous laisser surprendre par le péché ; si, lorsqu’on aime le danger , on y périt, comment excuser les Théâtres qui pré
e pas consentir à de mauvais désirs, et l’on pourra sans risque, sans danger , sans scrupule, s’exposer aux périls d’un Spectac
e soit pas le vôtre, et qu’actuellement même que je vous fais voir le danger des Spectacles, vous ne murmuriez pas en secret c
santé ! que de personnes qui pensent intérieurement comme nous sur le danger des Spectacles, et qui attendent à la mort à se r
48 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209
roit entre les jeunes gens d’un même sexe, ne suppose aucune sorte de danger , mais une simple indécence. Sur votre Théâtre, Ma
lexandrie1 des piéges les uns pour les autres. On dira que ce nouveau danger est le même dans toutes les assemblées. On trouve
e tentation que l’on recherche de gaieté de cœur ; au lieu de fuir le danger , on le suit, parce qu’on l’aime, & que l’on n
reux de regarder une femme modeste, même dans les lieux saints ! quel danger pour la jeunesse en qui la convoitise est dans to
pes que je viens d’établir. Vous avez dû sentir tout le vice & le danger de votre état ; c’est un scandale perpétuel que l
49 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
igez de le défendre, quand le public y est interessé, quand il est en danger de manquer luy-mesme des choses necessaires à la
semble que je ne pouvois rien expliquer qui fist mieux connoistre le danger , & les mauvais effets des crimes déguisez par
ant en des lieux où l’on sçavoit bien que l’innocence seroit en grand danger , & en faisant moins d’estat du salut que de l
e charité pour leurs enfans, s’ils souffrent qu’ils s’engagent en ces dangers où ils ne pourroient en conscience leur permettre
e qu’on peut le laisser entrer dans le Royaume ou dans une Ville sans danger  ; ils sont obligez de faire jurer, ou signer les
s suspectes pour soûlager les particuliers de l’apprehension & du danger d’estre trompez. Ils ne peuvent pas en conscience
p; morti. Esther. 4. Ester se plaint qu’Aman l’avoit engagée dans le danger , & livrée à la mort. Elle fut, à la verité, e
gée dans le danger, & livrée à la mort. Elle fut, à la verité, en danger de mourir, mais Dieu la preserva, & le perfid
ient des mains pour applaudir, les Magistrats n’ont pas remedié à ces dangers publics, comme je l’avois commandé, que feray-je
rt de ces termes ; vous ne doutez point de sa sincerité. Prevenez ces dangers , & ces malheurs, avec les précautions que j’e
fensé par des desobeïssances formelles à ses commandemens, que par le danger de violer une des loix, ou de ne pas observer un
50 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
grossiereté y font un mélange ridicule du sacré & du profane. Le danger n’en est pas moins grand. Cette ombre de dévotion
la passion poursuit également, & devore des yeux son aliment. Le danger sur le Théatre est au plus haut point, exposé au
ge de sa maîtresse, où sous l’écorce de la louange il fait sentir les dangers & les crimes de cette partie, si soigneusemen
ient celui du châtiment ; c’est en même tems instruire les hommes des dangers du vice & de ses suites, en rendant difforme
nutile de s’y arrêter ; c’est toujours la même leçon de morale sur le danger & les suites de la volupté, ou la beauté natu
fureurs de la guerre, au milieu de vos ennemis & des plus grands dangers , vous avez pu vous livrer à des amours infames av
traires aux loix de l’Evangile. S. témérité à s’exposer au plus grand danger d’offenser Dieu ; une foule de mensonges & de
u des siéges, tué des ennemis, & se sont exposées aux plus grands dangers . Dieu se sert de tous ces événemens pour faire ré
santes. C’est aux amateurs raisonnables à sentir le ridicule & le danger d’une profession aussi criminelle, & les moye
51 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
DU DANGER DES SPECTACLES. EXTRAIT DES PENSEES DE PASCAL
un grand nombre de personnages graves et respectables, convaincus des dangers de ces funestes plaisirs, ont cru de leur devoir
, sur les plaisirs des yeux et sur les vanités de la vie. Si donc les dangers qui résultent des plaisirs de la scène sont tels
nous aucune résistance. Quels avantages pourraient compenser de tels dangers  ? Tous les plaisirs, tout l’attrait que ces amuse
ceux qui ont des doutes sur les représentations dramatiques et sur le danger qu’il peut y avoir à s’y livrer, enfin nous engag
52 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
a saisie de frayeur : « Ou je rêve, ou nous sommes dans le plus grand danger , voilà les Perses »: « Aut somnio, aut magnum per
ue rapporte Salvien (L. 6. de Gubern. mund.) ? croira-t-on que ni les dangers de la guerre, ni les alarmes d’un siège, ni la te
erve, les rend lâches, en fait des femmes, incapables de soutenir les dangers , les travaux, les combats, les blessures. Les Poè
larmes, ces violentes agitations qui font frémir à la vue d’un grand danger ou d’un grand malheur. Par là, disent les maîtres
53 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
el emploi pour une Religieuse d’assister à des leçons de danse ! quel danger de se rappeler le souvenir de ce qu’elle a quitté
que plus régulier, ne vaut pas mieux que ces rustiques désordres ; le danger même y est plus grand. La nuit & les masques
vérité de la police. Je me renferme dans le prochain & inévitable danger pour les bonnes mœurs, dans le bal d’ailleurs le
oit le bal du temps de Job (21), & on se damnoit en dansant : les dangers & les crimes de la danse sont de tous les tem
mblent ce qui perd. Où est dans un bal le supérieur qui veille sur le danger , l’autorité qui le repousse, la modestie qui le f
en fassiez courir le risque ? qui vous répond de leur fermeté dans le danger , de leur victoire dans la tentation ? Leurs regar
d’indécence sur ces excès, mais n’en augmente pas, en diminue même le danger . Un Religieux seroit mieux préparé, combattroit a
54 (1824) Du danger des spectacles « [FRONTISPICE] »
[FRONTISPICE] DU DANGER des SPECTACLES ouopinion de quelques pieux et emi
55 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « [frontispice] »
ns de toutes les Regles de cet Art, on fait connoître en même têms le danger qu’il y a dans la lecture des Poëtes. A PARISChe
56 (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864
iques : il emprunte jusqu’au langage des Payens, pour faire sentir le danger aux Chrétiens qui s’y exposent. Le théâtre, leur
nécessaire comme un remède contre l’oisiveté de la jeunesse & ses dangers . Des principes si relâchés forment une trop foibl
rsaires : c’est qu’en plaidant pour les Spectacles ils en montrent le danger , leur langage favorise trop les passions pour ne
57 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79
Entretien cinquieme Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R.
ay ôté le bandeau de dessus leurs yeux, ne verront-elles pas moins le danger du Theatre, qu’elles en ont trouvé jusques icy le
Et aprés tout cela, n’est-il pas étonnant, que pour se jetter dans le danger de son salut, que pour perdre souvent son innocen
58 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70
iques : il emprunte jusqu’au langage des Payens, pour faire sentir le danger aux Chrétiens qui s’y exposent. Le théâtre, leur
nécessaire comme un remède contre l’oisiveté de la jeunesse & ses dangers . Des principes si relâchés forment une trop foibl
rsaires : c’est qu’en plaidant pour les Spectacles ils en montrent le danger , leur langage favorise trop les passions pour ne
59 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
tule, la Santé exerce, Cheminais, Croiset y redoutent les plus grands dangers , Souciet, Brumoy en enseignent la composition. Le
uisant, par conséquent moins dangereux. Car ici la perfection fait le danger , la meilleure pièce est la plus mauvaise, la plus
n'être pas grossier et maussade, à plus forte raison écarterait-on le danger , si comme l'ordonnait S. Ignace dans ses constitu
de tous les Ordres qui ont enseigné la même doctrine. Méconnaît-on le danger de ces productions ? Non : on a trouvé du venin d
eux, si décidé pour la religion et les mœurs, et jusqu'ici contre les dangers du théâtre, au lieu d'applaudir à cette vérité, s
60 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VI.  » p. 460
la folie à croire que Dieu nous délivrera toujours par sa grâce d'un danger où nous nous serons exposés volontairement et san
61 (1675) Traité de la comédie « VII.  »
la folie à croire que Dieu nous délivrera toujours par sa grâce d'un danger , où nous nous exposons volontairement et sans néc
62 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
ebutoient & s’en alloient. On peut voir dans Saint Chrisostôme le danger des spectacles, & le péché qu’on commet en y
onfesseurs ont proscrit dans le confessionnal ; on a fait craindre le danger , le scandale, le crime qui résulteroit du danger
n a fait craindre le danger, le scandale, le crime qui résulteroit du danger & du scandale seul, quand même on n’auroit po
r épurer la scéne, mais ils n’ont jamais justifié la licence & le danger des spectacles ; ils ont toujours prêché comme Bo
er à de si indignes bagatelles qui outre l’inutilité, nous mettent en danger de nous perdre  ! Voilà notre comédie, amusement
ans l’opera des fêtes Greques, est juste, & peint parfaitement le danger de la danse tous ses pas, ses mouvemens, ses attr
63 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218
dérer la peinture avec moins de précaution, et par conséquent plus de danger . Mais j’entends ici plusieurs personnes qui prote
lle, le leur interdire absolument, que ceux qui n'ayant pas connu ces dangers y ont été quelquefois par le passé, prient le Sei
u de sa dépendance, la partie n’est pas égale, ne multiplions pas nos dangers sans nécessité, il n’y en a que trop à droite et
64 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
éguiser pour n’avoir plus honte de rien, et pour s’exposer à tous les dangers sans crainte. Quel mal il y a de passer une parti
t des jours dans l’année où le précepte de se mortifier, d’éviter les dangers , de vivre en Chrétien, de mener une vie pure et e
triomphe de toutes les passions : que c’est un assemblage de tous les dangers du salut, et un précis vif et piquant de toutes l
65 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
r encore la saine Morale, il en est beaucoup dans l’illusion, sur les dangers auxquels elles s’exposent en fréquentant les Spec
urons les Livres Saints ; tout y commande la fuite du monde et de ses dangers . Le Sage nous y avertit de ne pas fréquenter une
artifice ? Or, quelle présomption, de croire que l’on résistera à un danger auquel on s’expose volontairement ! Ose-t-on bien
par des équivoques que voient à peine des enveloppes légères ! Quels dangers dans le jeu passionné et indécent des acteurs, et
l’aveuglement des Chrétiens ? » « Le Monde, dira-t-on, est plein de dangers inévitables… Il faut en convenir. Mais serait-ce
ce serait présomption et folie de croire que Dieu nous délivrera d’un danger auquel nous nous exposons volontairement et sans
on abuse pour justifier la composition des Ouvrages dramatiques et le danger des Spectacles, les textes prétendus favorables,
66 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
; nous sommes chrétiens ! la raison vous apprenoit qu’il faut fuir le danger , si on ne veux périr, & l’Evangile ne peut no
éatre. C’est-là qu’on apprend le libertinage, qu’on y trouve tous les dangers  : de-là on le porte dans la société, & par un
s raisons de la tolérance sont fausses, nous l’avons vu ailleurs ; le danger prétendu des désordres que pourroit occasionner l
essation des spectacles, n’est pas à beaucoup près aussi grand que le danger du vice que donne leur représentation. Danger pou
près aussi grand que le danger du vice que donne leur représentation. Danger pour danger, il n’y auroit pas à balancer sur le
rand que le danger du vice que donne leur représentation. Danger pour danger , il n’y auroit pas à balancer sur le choix : Fri
ifférentes : le Prince peut n’être pas coupable dans la tolérance des dangers & des crimes ; le particulier ne peut être in
67 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IV. » pp. 68-81
acles de notre siécle n’ont rien de commun avec ceux des Payens où le danger de l’idolâtrie étoit évident ; alors on sacrifioi
ivent charmer les Spectateurs & mériter leurs applaudissemens. Le danger n’est pas moindre pour la pureté des mœurs, que p
68 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE III. Qu'une Mère est très coupable de mener sa fille aux Spectacles. Que c'est une erreur de croire que la Comédie soit destinée à corriger les mauvaises mœurs. Que rien au contraire n'est plus propre à les corrompre. » pp. 65-75
s tous les Chrétiens à une retraite entière. La vie de retraite a ses dangers comme la vie d'un commerce réglé. « Où me fuirais
nde creata es ? » Ec[clésiaste]. c. 37. v. 3.qu'il nous délivrera des dangers où nous nous exposons volontairement. « Filii o
69 (1823) Instruction sur les spectacles « Conclusion. » pp. 195-203
tous les chrétiens, et qu’ils présentent encore aujourd’hui tous les dangers qui les ont fait condamner par les saints Pères.
ais vous, fuyez des plaisirs auxquels vous ne pouvez vous livrer sans danger , et qui vous rendraient moins fort pour résister
70 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 12
alus abstulit error (Virg. Ecl. 8.). Combien plus grand doit être le danger quand vous voyez des femmes auprès de vous, non e
71 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130
qui étant tombés dans de violentes passions, viennent à connoître le danger où ces passions les peuvent jetter ? Ils ont beau
rop tard. Cet aveu d’un de nos Poëtes me dispense de m’étendre sur le danger ordinaire des Tragédies. Je me borne à exhorter c
ntifs à ne nous faire pleurer que sur des Sujets dignes de larmes. Le danger de la Tragédie n’est pas de nous faire entendre d
é qu’une Tragédie peut être très-utile, je suis également persuadé du danger de presque toutes les Tragédies. Je repete à la f
cette Morale doit elle-même condamner les Spectacles. Sans parler des dangers ordinaires des Piéces, quand toutes les nôtres se
inaires des Piéces, quand toutes les nôtres seroient innocentes, quel danger n’y ajoutent pas les Acteurs & les Actrices ?
centes, quel danger n’y ajoutent pas les Acteurs & les Actrices ? Dangers dont les suites funestes à l’honneur, au repos, &
e des Familles, peuvent causer des désordres qui intéressent l’Etat ; dangers qui se trouvent dans la Représentation même d’Ath
n’inspirent que l’amour de la Vertu : peuvent-elles être jouées sans danger  ? Ce n’est point à moi à discuter cette question 
72 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
e dans les louanges que j’ai données à M. l’Abbé Desmares, et même un danger réel dans la publication de ma lettre. Ce Laïc, t
on y donne chaque jour des exemples de piété, et pour prouver que le danger existe, il ne faudrait pas se borner à dire : il
que le danger existe, il ne faudrait pas se borner à dire : il y a du danger . Vous citez, M. le Laïc, un comte Rabutin, de l’a
73 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [D] »
le bel âge ? A quoi bon Tant de raison Hors de saison ? Qui craint le danger De s’engager Est sans courage : Tout rit aux Aman
74 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27
omédie, mais qui leur permet d’y assister, pourvu qu’il n’y ait point danger de péché pour eux, ni scandale pour le public : C
s ouvrages par de telles plumes, c’est une des plus fortes preuves du danger du théâtre. Après tant de décisions si respectabl
n’y ait point de scandale (par exemple, dans des loges grillées), de danger de péché mortel, de défense particulière de leur
c raison qu’il y avait toujours et du scandale pour le Clergé, et des dangers pour tout le monde, d’aller à la comédie. c. [N
75 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
n goût, les peintures en seroient aussi libres. Il y a un aveu sur le danger des spectacles, que la vérité a arraché, malgré l
bien des personnes la pratiquent sincèrement, où l’on est éloigné des dangers & des pièges ; sous prétexte qu’on y éprouve
olérées, n’est-il pas vrai que la piece tient toujours, avec un grand danger , l’imagination remplie des plus mauvais objets ?
n plus condamnable, tout cela est sans décence & du plus pressant danger  ; c’est le jeu d’une imagination libertine qui s’
amp; les objets séduisans ? Est-il vrai qu’on doive imputer à Dieu le danger auquel on s’expose & la chûte qui suit la tém
76 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
uité ; cela a donné occasion à ceux qui ne connaissaient pas assez le danger de la Comédie, d’en faire de grands éloges. Mais
ussé les choses bien plus loin. Car il engage les spectateurs dans le danger de n’avoir jamais ni estime ni amour pour la véri
rents d’éloigner leurs enfants de toutes les occasions où ils sont en danger de perdre le précieux trésor de leur innocence, e
oires du vieux Testament ; ce qu’on a aussi découvert n’être pas sans danger , et être moins capable de produire de bons effets
tion sur le théâtre, mais seulement qu’on peut les lire avec moins de danger que les notres, étant même souvent une nécessité
77 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
re au théatre moderne, que n’avoit pas l’ancien, augmente beaucoup le danger . Les anciens ne faisoient jamais jouer les femmes
érilleux mêlange de sexe, que diroient ils aujourd’hui de cet amas de dangers que le vice a rassemblé sur un théatre ? Que diro
vres. Le péché & la vérité qui les condamne sont bien anciens. Ce danger , si redouté par les Vaudois, n’est pas diminué su
à entretenir par son argent, par sa plume, un métier, un exercice, un danger aussi pernicieux. Approuveroit-on un métier de re
r l’empire souverain qu’elle exerce sur le théatre, ses attraits, ses dangers , ses objets, toutes les batteries qu’elle y dress
la profondeur de la blessure qu’on se dissimuloit. Tout est plein de dangers dans le monde, on nous attaque de toute part. Pou
78 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
ts, si on leur ouvre la porte des spectacles, où se trouvent tous ces dangers à la fois, c’est-à-dire qu'il faut abandonner l'é
de la jeunesse, même des filles, qui ont moins de prétexte et plus de danger que les garçons, puisque n'ayant ni chaire, ni ba
 ; Esther et Athalie furent le fruit de la réflexion. L'expérience du danger la fit naître. Le langage des passions est facile
pendant si dangereuses aux yeux d'une femme de Cour, croira-t-on sans danger celles que donnent des Actrices qui ne sont ni de
a sainteté de l'histoire et de la piété des Actrices, en écarter tout danger , suivre les mouvements de la vertu, lui donner du
e les adoucissements qu'elle mettait aux passions n'en ôtaient pas le danger , puisque, selon M. de Fénélon, son bon ami (de l'
79 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CONCLUSION » pp. 113-114
éâtre, et que les Chrétiens n’y pourront aller sans péché, à cause du danger qu’il y a d’exciter ou de réveiller leurs passion
80 (1823) Instruction sur les spectacles « Introduction. » pp. -
ile de reconnaître que l’innocence ne court nulle part de plus grands dangers que dans les spectacles ; que c’est là que le pèr
81 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre V. Des Ioustes. » pp. 186-187
moins diminuer la surprise que cause le hazard & qui augmente le danger . Tout le monde sçait de quelle importance fut une
82 (1664) Traité contre les danses et les comédies « TABLE DES CHAPITRES du contenu en ce Livre » pp. -
r avec mauvais dessein. page 25. VI. De ceux qui dansent avec quelque danger de tomber en péché. p. 27. VII. De ceux qui sont
83 (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153
, &c. conviennent que le premier l’emporte sur le dernier pour le danger , & le trouvent plus propre à corrompre le cœu
on viole les loix de Dieu & de l’Eglise, & qu’on s’expose au danger sans raison ; ce qui est toujours mal. Mais d’où
ce qu’on s’y expose presque toujours à l’occasion prochaine, & au danger presqu’inévitable d’offenser Dieu ; 7°. parce qu’
84 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES CHAPITRES ET ARTICLES CONTENUS DANS LE PRESENT VOLUME. » pp. 7-9
dernier. De l’utilité de l’art théâtral, dans l’ordre social, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rap
85 (1823) Instruction sur les spectacles « Table des chapitres. » pp. 187-188
-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. 154 Chap. XIX. Les spectacles co
86 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — V.  » p. 459
V. Ce qui rend le danger de la Comédie plus grand, est qu'elle éloigne tou
87 (1759) Lettre sur la comédie pp. 1-20
abuse pour justifier la composition des Ouvrages Dramatiques & le danger des Spectacles, les Textes prétendus favorables,
ès, n’étoit qu’un de ces ridicules qui ne sont que de la fatuité sans danger , ou de la sottise sans conséquence, je ne m’y ser
88 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114
rigue, qu’on l’aime, & que l’on tremble avec lui lorsqu’il est en danger de la perdre, & qu’on s’estime heureux avec c
rement sur une intrigue amoureuse : le Héros s’expose aux plus grands dangers pour la faire réussir, & quand l’obstacle ne
89 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430
es tours, on ne daignera plus le regarder ; l’attention cesse avec le danger . D’où peu donc venir ce plaisir extrême, qui acco
. D’où peu donc venir ce plaisir extrême, qui accompagne seulement le danger où se trouvent nos semblables ? Est-ce une suite
90 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
preuve. On appelle occasion prochaine de péché, tout ce qui expose au danger moral, ou probable de pécher. Or, les Spectacles,
Or, les Spectacles, selon les Conciles, les Peres &c, exposent au danger moral ou probable de pécher, ils sont donc une oc
sion pour les Spectacles. Tant il est vrai, que celui qui s’expose au danger , court à une perte certaine : qui amat periculum
ation de l’Eglise & des Saints, en matiere de péché, s’exposer au danger prochain de le commettre, c’est s’en rendre coupa
-dire, qu’il faut plutot s’exposer à tout perdre, que de s’exposer au danger de pécher. » Conférences d’Angers pag. 202. Aussi
XIV. Selon tous les Théologiens, dit ce grand Pape, « on s’expose au danger de commettre les fautes les plus graves, en assis
, de les aider à exposer leur cœur en proie, de s’exposer soi-même au danger de leur chants &c ? » Un Auteur élevé dans la
urs ; & qu’on ne peut les fréquenter sans s’exposer au très grand danger de s’y corrompre… ainsi… nous sommes bien éloigné
91 (1677) L’Octavius « Paragraphe XII du texte latin » pp. 42-46
as ta condition, ne reconnais-tu pas ta faiblesse lorsque tu vois les dangers , lorsque tu es dans les ardeurs de la fièvre, et
92 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXV.  » p. 484
XXV. Mais il n'y a rien qui fasse mieux voir le danger de la Comédie, et combien elle est défendue aux C
93 (1675) Traité de la comédie « VI.  » pp. 280-282
VI. Ce qui rend le danger de la Comédie plus grand est qu'elle éloigne tous
94 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
regarder que comme un miel envenimé, dont ils ne peuvent goûter sans danger de se donner la mort ; enfin, parce que l’état d’
rêtiens ne pouvant y assister sans exposer leur salut à un tres-grand danger , dans le desir que nous avons de détourner nôtre
ne pourra pas se réjoüir avec Jesus-Christ. Personne ne se joüe sans danger avec un serpent ; personne ne se divertit impunem
en détourner, puisque l’Ecriture nous apprendd que celui qui aime le danger perira dans le danger. « Car enfin, dit admirable
l’Ecriture nous apprendd que celui qui aime le danger perira dans le danger . « Car enfin, dit admirablement saint Jean Chryso
ême Contre les danses & les Comedies, dans lequel il fait voir le danger , la vanité & l’illusion de ces divertissemens
gnent assez à leur mine qu’elles n’y sont pas de leur bon gré. A quel danger la chasteté n’est-elle point exposée dans ces sor
95 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
ans que ni mes exhortations, ni la vanité de ce divertissement, ni le danger où ils s’exposent, soient capables de les faire r
on de chûte. L’Evangile nous défend donc d’aller à la Comédie, où les dangers d’offenser Dieu sont évidents. 2. Quand le nombre
orps, qu’on n’aime le salut de son âme. L’on aime, et l’on cherche le danger . VII. OBJECTION. « S’Ilp. 46. ne faut pas aller
l vient hardiment, pour tenter ceux qui y vont ? Et si nous sommes en danger d’offenser Dieu dans l’Eglise où nous nous assemb
u ; et un homme qui va sans nécessité à la comédie, où il y a tant de dangers . Dans l’un, c’est un péché de faiblesse et involo
eut aller à ces assemblées du grand et du beau monde, sans un extrême danger de la pureté, de la piété et du salut ; et par co
il sa grace ? et en vous exposant témérairement comme vous faites, au danger de l’offenser : n’avez-vous pas sujet de craindre
96 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — X.  » pp. 464-465
Romans ces images de dérèglements honteux, l'on n'en ôtera jamais le danger , puisque l'on y voit toujours une vive représenta
97 (1675) Traité de la comédie « XI.  » pp. 288-289
Romans ces images des dérèglements honteux, l'on n'en ôtera jamais le danger , puisque l'on y voit toujours une vive représenta
98 (1675) Traité de la comédie « XXV.  » pp. 314-316
XXV. Mais il n'y a rien qui fasse mieux voir le danger de la Comédie, et combien elle est défendue aux C
99 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29
seurs des spectacles. Aucun qui ne convienne qu’il y a quelquefois du danger , qu’il y en a toûjours pour certaines personnes,
spectacles, dont nous avons tant de peine à vous faire comprendre le danger par les règles de la foi, furent interdits comme
ésomption en ses propres forces, & de la témérité qui s’expose au danger  : punition la plus ordinaire & la plus redout
mune, c’est de ne traiter de péché que les crimes grossiers, & de danger que les derniers attentats qui y entraînent. Eh !
rre ni aux loges, ils seroient punis. Si l’on ne craint point d’autre danger , on peut être tranquille, la police suffit pour r
100 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
a commencé à perdre l’homme, elle continue à perdre sa postérité. Ces dangers firent trembler la célèbre Mademoiselle Bernard.
l’amour, Tous ses Héros sont enfans de Cythère. Combien d’autres dangers pour la pureté, que la saine morale oblige de fui
tre ! 1.° L’oisiveté. Elle précipite dans les plus grands vices ; son danger a passé en proverbe. En est-il de plus dangereuse
de fuir avec soin le commerce ; les fréquenter, les voir même, est un danger extrême. Rien de plus doux que ses discours &
Chaussée. Nous avons parlé de l’oisiveté, comme d’un des plus grands dangers du théatre pour les bonnes mœurs ; il est un autr
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