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1 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VII. De la Diction. De la Poësie dans la Tragédie. » pp. 122-130
issante, sans force, sans images, sans embonpoint, sans carnation. Ce défaut est d’autant plus commun, qu’il est fondé sur un
ar comparaison, dilemme ou apostrophe. J’ai dit que le premier de ces défauts avoit un préjugé pour fondement. Il y a en effet
, ce que l’on passe au Héros. Nous exigeons que le Théâtre répare les défauts de la Nature. L’imitation doit être belle ; on ne
utenir une grande action avec des ressorts foibles & communs ? Le défaut contraire n’est pas moins funeste aux pièces drag
t l’oreille, éblouit & ôte au spectateur le tems d’apercevoir ses défauts . On fait donc des vers ronflans. Les sentimens le
2 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75
amuser du ridicule des choses, plutôt que de l’essence des choses. Ce défaut vient d’une légéreté d’esprit qui refuse d’approf
séquence. C’est celui qui naît des préjugés de la nation sur certains défauts qu’elle respecte, pour ainsi dire, & qu’il fa
lie, mais on n’ose pas l’abandonner le premier. Il en est de même des défauts qu’une nation tolere, & qui sont devenus si c
die n’a eu jusqu’ici parmi nous que le droit de se saisir de quelques défauts particuliers de peu de conséquence, dont le plus
célebre Auteur avoit tracé de l’hypocrisie. Quatrieme Obstacle. Défaut de liberté. En fin je trouve un quatrieme &a
acle qui s’oppose parmi nous à la perfection de la Comédie ; c’est le défaut de liberté qui l’empêche d’exposer sur la scène l
3 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33
s momens où l’homme est assez de bonne foi pour avouer qu’il a un tel défaut . Mais si ce même homme est raillé sur ce défaut,
avouer qu’il a un tel défaut. Mais si ce même homme est raillé sur ce défaut , non-seulement il n’en conviendra plus, mais il c
evient au même, qu’elle peut bien engager les hommes à déguiser leurs défauts , mais non pas à les abandonner. La Comédie qui ch
uelle importance sera une correction qui tombera sur des Mœurs ou des défauts qui ne seront ni affligeans, ni révoltans, ni dan
rien corriger, puisqu’on ne lui laisse la liberté que d’attaquer des défauts qui n’ont aucune qualité nuisible à la Société, &
4 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
t le goût se raffine ; il nous paraît aujourd’hui dans ces pièces des défauts , qui ne paraissaient point à nos pères, gens d’es
’en faire un excellent que d’en faire un tout neuf qui soit exempt de défauts , et rempli de plus grandes beautés et en plus gra
e, du mépris, ou du ridicule sur les crimes, sur les vices et sur les défauts que produit ou l’injustice, ou la paresse, ou la
et à la finesse est louée, et où la vertu et la justice jointe à des défauts personnels est blâmée ou tournée en ridicule ; et
de ridicule le mépris et l’indignation que méritent les vices et les défauts , il négligeait fort l’utilité publique pour ne so
5 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Avertissement. » pp. -
dont elles jouissent, les beautés qu’on y admirait, en rendaient les défauts plus dangereux, & mettaient ces mêmes défauts
t, en rendaient les défauts plus dangereux, & mettaient ces mêmes défauts dans le cas de trop séduire les jeunes Poètes. J’
6 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251
ec art. C’est à quoi le Spectateur fait le plus d’attention. Certains défauts dans la conduite, dans la marche, dans le stile d
de même est-il ridicule de se le permettre à la fin. Ce qui serait un défaut s’il était suivi de plusieurs Sçènes, ne sçaurait
ouceur, à l’humanité du Père de famille ? Si M. Diderot tombe dans le défaut qu’il a sujet de reprocher aux Auteurs dramatique
ujet de reprocher aux Auteurs dramatiques, on doit en conclure que ce défaut est difficile à éviter, & qu’on à lieu de cra
7 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
les quatre-vingt-dix autres n’en connoissent, ni les beautés, ni les défauts , comment les sentiroient-ils, comment en seroient
du nombre de celles qui sont restées au Théâtre. On nous a montré les défauts de la conduite, & du style de cette Tragédie,
es fautes de la versification. On nous a objecté que le Cid plein de défauts , ne se soutient que par la Poësie. C’est connoîtr
iers, lisent & voyent le Cid avec un grand plaisir. C’est que les défauts qui s’y remarquent sont oubliés, dès que l’ame s’
e ces Poëmes ne se fissent goûter, s’ils n’avoient contre-eux que les défauts de style. Les idées de Milton, quelquefois outrée
8 (1765) Apologie du théâtre français pp. 1-4
et qui, par ses pinceaux, En caressant les cœurs, reprend tous leurs défauts . Le célèbre Ecrivain ! ô la bouche éloquente ! *
s silence, De leurs prédécesseurs parfaits imitateurs ; Même de leurs défauts discrets admirateurs, Etalent sous nos yeux de be
9 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
e de précieuses ridicules. Moliere, dit-on, corrigea son siécle de ce défaut . Ce fruit de son Apostolat lui couta peu : à l’ex
mérite à Hortense, de n’en avoir pas besoin pour lui trouver quelque défaut , je vais la voir dans sa chambre, au milieu de se
ectation de parure, le blanc, le rouge, les odeurs supposent de vrais défauts , qu’on veut réparer. La vraie beauté se suffit à
s’en croie, on a toute sorte de mérite, les graces effacent tous les défauts , le coloris du tein donne toutes les vertus. Les
illesse : aujourd’hui on les veut tous blancs, ce qui couvre-tous les défauts des cheveux roux, cendrés, & même le mélange
dont le mortier ou le plâtre remplit les trous, & cache tous les défauts , semble rajeunir les vieillards, se confondre ave
par les choses les plus légeres, ce qui peut également s’entendre des défauts & des graces. Le sens le plus naturel qui se
isent dans ce qu’on aime, jusqu’à un cheveu ; mais aussi les moindres défauts y déplaisent, en ternissant la beauté. Un regard,
10 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. De la Parodie. » pp. 78-89
ouve à se moquer de son semblable, & qui nous porte à rire de ses défauts & de ses actions, qui donna naissance à la Pa
sentiel qu’une Parodie, ainsi que tout ouvrage satirique, n’ait aucun défaut . Celui qui tourne les autres en ridicule, doit le
si opposées les unes aux autres. Si la Parodie n’avait encore que ces défauts , on pourrait quelquefois y jetter les yeux pour s
11 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE III. Qu'une Mère est très coupable de mener sa fille aux Spectacles. Que c'est une erreur de croire que la Comédie soit destinée à corriger les mauvaises mœurs. Que rien au contraire n'est plus propre à les corrompre. » pp. 65-75
qu'un fameux Comédien Molière.du dernier siècle avait corrigé plus de défauts à la Cour, et à la Ville que tous les Prédicateur
'a pas parlé selon la vérité. Quand on examine de près quels sont les défauts que ce Comédien a corrigés, on trouve que tout se
se, qui ont toujours quelques vers de leur façon à montrer. Voilà des défauts dont ce Comédien a peut-être arrêté le cours. Car
12 (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352
moyen qu’il a su réformer, non pas les mœurs des Chrétiens, mais les défauts de la vie civile, & de ce qu’on appelle le tr
tude. Mais, Moliere, à ta gloire il ne manqueroit rien Si parmi leurs défauts que tu peignis si bien, Tu les avois repris de le
ere, & qui publient hautement dans Paris, qu’il a corrigé plus de défauts à la Cour & à la Ville lui seul que tous les
discipline de l’Eglise & la réforme de nos mœurs. Tous ces grands défauts à la correction desquels on veut qu’il se soit ap
13 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XV. Des nouveautés & de leur nombre. » pp. 2-7
a nouveauté est l’élement du François. Et pour le dire en passant, ce défaut qui part d’une extrême vivacité est peut-être plu
qui en retrecissant la sphère des désirs, annonce presque toujours un défaut d’organisation. C’est donc flatter le public que
14 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et modernes. » pp. 179-182
e plus capable de les inspirer, et que, si elles ont corrigé quelques défauts , ces défauts sont certaines qualités qui ne sont
e de les inspirer, et que, si elles ont corrigé quelques défauts, ces défauts sont certaines qualités qui ne sont pas tant un c
15 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210
t de tous les Auteurs Grecs celui qui la négligea d’avantage. Ce seul défaut me ferait préférer les Ouvrages de Sophocle aux s
fait entendre que l’orsqu’on lui laisse le tems de supputer de lègers défauts  ; mais quand l’action court, sans jamais s’arrête
age n’est point tel qu’il devrait être. Je trouve encore d’autres défauts dans la Pièce dont il s’agit ; c’est que le titre
ans les lieux de son district. La duplicité d’action est un grand défaut . Je conseille aux jeunes Poètes qui voudront
saillans, évite avec beaucoup d’adresse dans le Devin du Village, ce défaut trop ordinaire. Il suppose qu’il court une Chanso
er aussi que leurs Auteurs se rendent presqu’éxcusables d’un si grand défaut , en fesant arriver le dénouement avec une prompti
16 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
s sa Langue une Tragédie avec les mêmes beautés, & tous les mêmes défauts qu’il y trouve, nous reconnoîtrons que la Tragédi
troit, après avoir lu leurs paroles. Il avoue en même tems les grands défauts de ce Poëte, un merveilleux contraire à la Nature
éâtres, l’ignorance des Régles. La seconde fut la paresse des Poëtes, défaut de ces Poëtes même si étonnants par leur fécondit
Représentation, & dans laquelle les Critiques ont relevé tant de défauts , fut quand elle parut, si vantée par les Gens de
des bons Ouvrages de l’Antiquité & des nôtres, sont malgré leurs défauts , préférables à toutes celles que Gravina & Cr
’entendre. Je ne m’arrêterai pas à relever dans cette Piéce tous les défauts de stile & de conduite, ni des Amours aussi d
17 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre X. Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs, bien loin de les réformer. » pp. 185-190
Ils ne condamnent effectivement et ne rendent ridicules que certains défauts moins considerables, comme l’humeur difficile des
nous imaginons facilement que ceux qui remarqueront en nous ces mêmes défauts qui sont dans les grands hommes, jugeront que nou
18 (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406
t-il de grands Seigneurs dont les flatteurs applaudissent jusques aux défauts , et qui ne se verraient jamais, tels qu’ils sont,
’un ton trop sévère et trop haut Vouloir d’un Orgueilleux réprimer le défaut C’est le rendre encore plus superbe ; Au lieu que
chose qui puisse blesser la plus scrupuleuse Vertu. J’y reprends les défauts en général sans toucher à personne en particulier
19 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85
ment ; puisqu’il n’est que trop commun d’être aveugle sur ses propres défauts , pendant qu’on est si clairvoyant sur ceux des au
zélée, pour vous reprocher avec affection, et pour mettre au jour vos défauts et ceux de toute la Ville ; s’il vous arrive, par
ns les leçons qu’ils y reçoivent, ignoreraient, toute leur vie, leurs défauts , loin de travailler à s’en corriger. Mais, pour t
20 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312
tte Comédie me paraît excellente ; le Poète entreprend de corriger un défaut qui, selon le titre de sa Pièce, paraît particuli
ut pays ; cependant si l’on y prend bien garde on s’appercevra que ce défaut n’est que trop commun, et que malheureusement en
tte Pièce serait très bonne pour le nouveau Théâtre : elle corrige un défaut commun à presque tous les hommes qui prennent ais
21 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160
pour les mœurs ? Est-ce parce qu’elle jette un ridicule sur certains défauts  ? Mais on voit, en examinant les Pièces de Molièr
examinant les Pièces de Molière, et de nos Auteurs modernes, que ces défauts ne sont que des vices décriés dans le monde, et i
contribuerait pas à les lui faire acquérir. Ainsi, ce sont moins des défauts réels, que des défauts d’usage et de mode, qui n’
s lui faire acquérir. Ainsi, ce sont moins des défauts réels, que des défauts d’usage et de mode, qui n’ont rien en eux de crim
que sur des vains prétextes, et qui ne reproche à son siècle que des défauts superficiels, plus intéressants pour la société q
qui attire plus au mal qu’il n’en éloigne, et qu’elle répand sur les défauts un certain ridicule trop plaisant pour en donner
si elles ne sont tout à fait marquées. Lorsqu’on nous représente des défauts qui surpassent de beaucoup les nôtres, au lieu de
de leçons et de meilleures, pour avoir enfin été la plus utile, quels défauts y reprend-on ? On ne peut s’empêcher de rester un
ux persuader de ce qu’on vient de dire, que Molière n’attaque que des défauts superficiels, peu intéressants pour les mœurs, et
els, peu intéressants pour les mœurs, et qui sont même la plupart des défauts imaginaires. On y apprend que c’est une lâche mét
ile, Rien ne touche son goût, tant il est difficile. Il veut voir des défauts à tout ce qu’on écrit, Et pense que louer n’est p
… … … … … » Le Misanthrope lui-même a aussi son tour ; et voici son défaut . C’est sa maîtresse elle-même qui prend soin de l
s cesse Qu’il nous faut en riant instruire la jeunesse, Reprendre ses défauts avec grande douceur, Et du nom de vertu ne lui po
un jeune homme dont l’excellent naturel est obscurci par quantité de défauts qui le rendent vicieux pour la société et pour le
uprès de lui que des gens qui lui ressemblent. Le projet réussit. Ses défauts le frappent quand il les voit dans les autres. Le
ène après ces deux Poètes, ont bien pu imiter ou surpasser même leurs défauts , principalement celui des sottises amoureuses ; m
fort différente de ce qu’elle fut jadis ; elle étale les vices et les défauts qu’elle réforme par ses Pièces ; elle cite les Pe
t dire qu’il réunit en lui seul toutes les qualités et la plupart des défauts des Poètes célèbres en ce genre. Aussi piquant qu
22 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390
naturelle aux hommes, est le principe de la Comédie : nous voyons les défauts de nos semblables avec une complaisance mêlée de
de nos semblables avec une complaisance mêlée de mépris, lorsque ces défauts ne sont ni assez affligeans pour exciter la compa
s qui pouvaient avoir pour objet, soit leurs vices connus, soit leurs défauts corporels, soit enfin leurs ridicules). Cratès, à
consiste dans la manière ; ce n’est point un genre à part ; c’est un défaut de tous les genres. Les amours d’une Bourgeoise &
er, ou qu’ils ne peuvent rougir, on qu’ils ne peuvent se corriger des défauts dont ils rougissent ; c’est rendre les caractères
23 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VII. » pp. 36-41
et reordinationi comparanda conjungitur. » Mais ce n’est pas le seul défaut de cause légitime qui se rencontre dans la Transl
t, cette prétendue translation de Lavaur à Aix, on n’y trouve que des défauts essentiels pour lesquels, selon l’ancienne discip
24 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en quelque temps de l’année que ce soit. » pp. 146-153
e plusieurs célèbres Canonistes, les Evêques pourraient suppléer à ce défaut , et faire les prohibitions nécessaires pour la ré
tement les Prélats de mettre la main à l’œuvre, et de suppléer à leur défaut par leur zèle et par leur autorité. Fin du Trait
25 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
a mort de quitter la scène, lorsque Christine y monta ; avec tous les défauts de son sexe, une vanité, un luxe, une licence pou
cée du nord, alla dans toute l’Europe promener son chagrin, & les défauts qui l’ont causé. Suivons-la sur les divers tretau
élever. Le grand jour où il montre fait encore mieux appercevoir les défauts . Ce peuple sage dans sa grossiéreté craignoit qu’
urs pour la combler d’éloges ; mais le prestige cesse, les vices, les défauts parurent, & après quelques éclairs de grandeu
le s’habilloit en homme, & en prenoit les allures pour cacher ses défauts  ; elle étoit petite & contrefaite, n’avoit ri
squerie, y ajoutoit encore de la rudesse & de la grossiéreté. Ces défauts étoient moins sensibles sous la figure d’un homme
uée au célibat, couroit le monde en aventurière, & avoit tous les défauts de son sexe, sans en avoir les agrémens. Tous les
le peu de temps qu’elle demeura à la Cour lui fut peu favorable ; ses défauts qui étoient grands furent d’abord couverts par le
ar les bonnes qualités & par le plaisir de la nouveauté, mais ces défauts percèrent bientôt, la surprise cessa, elle parut
nt au grand jour, ils sont d’abord reçus avec applaudissement ; leurs défauts aussi exposés, sont soustraits à la rigueur des l
26 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202
un grand Poëte comique ; mais ne puis-je pas parler en liberté de ses défauts  ? En pensant bien, il parle mal ; il se sert des
s la troisieme main d’un homme qu’il soupçonne l’avoir volé. Un autre défaut que je n’ai garde de pardonner à Moliere, c’est q
il propose à l’Académie de faire un traité, examine les beautés, les défauts de Terence, Aristophane, Moliere, &c. Ces ado
ouhaiter qu’on perfectionne le théatre, qu’il se réjouit d’y voir des défauts , parce que le poison en est moins dangereux, il d
oyens de le perfectionner & d’en ôter le poison en corrigeant les défauts qui l’affoiblissent. L’Académicien oublie l’Evêqu
mp; de sa sagesse ? ne diroit-on pas que l’irréligion efface tous les défauts des personnes & des ouvrages ? Trouver les pe
euses, les Agnez, Pourceaugnac, &c. L’homme passe, ses mœurs, ses défauts changent encore plus vîte. La moitié du Théatre d
es successeurs très-médiocres, & être très-médiocre soi-même. Les défauts des enfans ou des éleves ne font pas l’éloge des
t rien. Moliere n’est exactement rien hors du théatre. Rousseau a des défauts sans doute ; M. de Voltaire & M. de la Harpe
lui-même est bien éloigné de s’en flatter. Mais Rousseau rachette ces défauts par des beautés d’un autre prix que les bons mots
 ? Oui, quand il le rend intéressant par le vice. Si l’avarice est le défaut de l’âge avancé, peut-il changer la nature ? Non,
cé, peut-il changer la nature ? Non, mais il peut ne pas exagérer ses défauts , révolter les enfans contre leurs peres, & ex
27 (1675) Lettre CII « Lettre CII. Sur une critique de son écrit contre la Comédie » pp. 317-322
nce de réduire à trois remarques la critique d’un ouvrage si plein de défauts ; et l’on peut dire qu’une indulgence entière aur
à ce que l’on peut dire contre cette citation. Car c’est toujours un défaut d’avoir besoin d’être justifié par des raisons si
28 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
une femme qui se farde. Que de proces lui intente son miroir, que de défauts elle s’avoue ! Elle a honte d’elle-même, & se
lle s’avoue ! Elle a honte d’elle-même, & se couvre-d’un masque ; défaut de couleurs, défaut de fraicheur, défaut d’embonp
honte d’elle-même, & se couvre-d’un masque ; défaut de couleurs, défaut de fraicheur, défaut d’embonpoint, défaut de poli
amp; se couvre-d’un masque ; défaut de couleurs, défaut de fraicheur, défaut d’embonpoint, défaut de poli, défaut d’éclat, que
asque ; défaut de couleurs, défaut de fraicheur, défaut d’embonpoint, défaut de poli, défaut d’éclat, que fais-je, que de brêc
e couleurs, défaut de fraicheur, défaut d’embonpoint, défaut de poli, défaut d’éclat, que fais-je, que de brêches à reparer !
cette symmétrie ? Elle étoit entrée dans le plus grand détail de ses défauts , pour y remédier, elle ne peut épuiser le détail
la vie de la rose. La nuit va tout engloutir ; le lendemain tous les défauts vont renaître. Il faut faire un nouveau visage ;
29 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
a pièce où cette maxime est mise en exemple ? « Quant à Mahomet, le défaut d’attacher l’admiration publique au coupable, y s
t on trouvera que les vices de caractère en sont l’instrument, et les défauts naturels le sujet ; que la malice de l’un punit l
sur ce goût il s’est formé un modèle, et sur ce modèle un tableau des défauts contraires, dans lesquels il a pris ces caractère
opre à y réussir. Ainsi, voulant exposer à la risée publique tous les défauts opposés aux qualités de l’homme aimable, de l’hom
ues dont l’absurdité et la triste uniformité sont encore les moindres défauts . Le devoir et la vertu sont dans vos pièces de ma
30 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56
ivre seul au fond d’un désert. Un misanthrope blâmera sans raison les défauts des hommes, & n’aura point d’idée juste des v
des hommes, & n’aura point d’idée juste des vertus contraires aux défauts qu’il censure ; sans cela même il ne seroit plus
joignant au portrait du vice qu’elle attaque, le portrait de quelques défauts ridicules, pourvu qu’ils naissent naturellement d
31 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
opinion si haute aux dépens des femmes, pourquoi donc avons-nous des défauts en plus grand nombre, et bien plus insupportables
s, plus sobres que les hommes en général : elles ont des vices et des défauts , j’en conviens ; mais elles n’en ont aucun que no
vouloir faire retomber sur la scène la maladresse, l’aveuglement, le défaut de jugement du jeune homme qui, trop précipité da
ergère : mon témoignage ne manquerait pas de vous être suspect. A son défaut , consultez Modène, Rome, Bologne, Venise, Vienne,
nols d’être cagots, jaloux et vindicatifs ; leurs femmes ont tous ces défauts . Les Français sont vains, étourdis, indiscrets, p
screts, présomptueux, coquets, capricieux ; leurs femmes ont tous ces défauts . Ne me dites pas que les hommes seraient tout aut
mmes, cessons de ne les trouver aimables que quand elles ont tous nos défauts , cessons d’aimer les broderies, les galons, les c
32 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIX. Nouvel abus de la doctrine de Saint Thomas. » pp. 102-108
icle quatrième, où il demande s’il peut y avoir quelque péché dans le défaut du jeu : c’est-à-dire en rejetant tout ce qui rel
ction 1]., qu’il semble qu’en cette matière « on ne puisse pécher par défaut , puisqu’on ne prescrit point de péché au pénitent
33 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206
un nouveau jour sur cette question, et achever de rendre sensible le défaut radical que j’y relève, en faisant un rapprocheme
oleur, assassin, empoisonneur, c’est qu’il ne l’a pas voulu ; car ces défauts sont concevables aussi dans le cœur d’un tel homm
llent dans la satire du Tartufe, et qui ont aveuglé le public sur ses défauts , comme la pompe et les richesses l’aveuglent ordi
le rire au lieu d’exciter l’indignation ; travestissant les vices en défauts brillants, les travers en agréments, les conventi
34 (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32
réable bouffon ? Il me semble que vous pouviez souffrir de semblables défauts sans appréhender que votre conscience en fût char
ainte et pour décharger votre conscience que vous le repreniez de ses défauts . Je vous aurais même conseillé de le blâmer fort
sans doute en repos, si ce n’est qu’il a lu qu’il fallait publier les défauts des gens pour les en corriger. Je trouve cette ma
35 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189
e n’est pas l’ouvrage d’un jour, j’en conviens, mais corrige-t-on les défauts des hommes avec autant de promptitude et; de faci
mmencé à corriger son Parterre, il falloit ne plus le flater dans ses défauts . Au reste, quand vous prétendez que les chefs-d’œ
u’ils l’ont eu dans un tems où l’on n’a pas apperçu si aisément leurs défauts , mais aussi où l’on n’en sentoit pas si parfaitem
arce que l’Œdipe et; l’Électre de ce Poëte ne sont pas sans de grands défauts . Nous verrions avec plaisir un sujet dont la mora
un pareil original. Il s’y rencontrera des spectateurs qui auront des défauts , sans avoir le cœur gâté, c’est à ceux-là que les
ît pas tel à celui qui le porte. L’amour propre cherche à pallier ses défauts , mais un miroir sert de juge. Je ne puis mieux vo
i grossissent les objets pour en faire appercevoir jusqu’aux moindres défauts . Ces verres sont nécessaires pour ceux dont la vu
de décrier absolument le Théatre François, lors même qu’il évite les défauts qu’on reproche aux Grecs ? Nous avons une Tragédi
ellement ? Je conviendrai avec vous que si nos Tragédies avoient des défauts aussi grands que ceux-là, vous auriez raison de d
un homme du monde… ainsi voulant exposer à la risée publique tous les défauts opposés aux qualités de l’homme aimable, de l’hom
très-propre à être censuré. Vous convenez vous-même qu’Alceste a des défauts réels dont on n’a pas tort de rire et; vous faite
pas tort de rire et; vous faites le procès à un homme qui fronde ces défauts . La vénération qu’on doit à la vertu doit-elle av
Il a donc senti que sa qualité d’honnête homme étoit altérée par des défauts . Sans doute il cherchoit à s’en corriger. Pourquo
votre façon de penser, puisque vous voulez qu’il soit exactement sans défaut  ; mais l’Auteur n’a pas voulu le peindre tel. Che
tant de vertu qu’Alceste en a, peut-on, me direz-vous, allier tant de défauts  ? La preuve que la chose est possible, c’est que
du Misantrope qu’on a prétendu tourner en ridicule, ce sont tous les défauts qui la rendent si maussade qu’il s’en faut peu qu
comme vous le dites vous-même, « une pareille haine ne seroit pas un défaut , mais une dépravation de la nature, et; le plus g
églé par des Édits, comme ce qui regarde le droit rigoureux ; mais au défaut des Édits qui seroient inutiles pour la réforme d
du peuple, et; ne se croyoient point avilis quand on critiquoit leurs défauts . C’est, ironie à part, ce que font réellement auj
es femmes. Vous êtes obligé d’avouer « qu’on accuse ces sociétés d’un défaut , c’est de les rendre médisantes et; satyriques….
36 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre IX. Des mouvements déréglés du corps qui se font dans la danse. » p. 36
douter que, suivant la doctrine de saint Thomas,22. q. 168. ar. 1. le défaut de modération dans le mouvement du corps, et les
37 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
, arrange les fleurs, &c. la Jérusalem délivrée a encore bien des défauts  : la critique de Boileau, qu’on a trouvé severe,
un sujet chrétien & dévot, & que lui-même donne pour tel. Ces défauts étoient inévitables. Cœur tendres, amant malheure
unies dans sa personne, ont fait un ouvrage plein de beautés & de défauts , plus dramatique qu’épique, qui n’est qu’une long
leure : cela est si aisé ! L’ironie ne corrige rien, elle supplée au défaut de raison. Il n’est pas moins vrai que ce poëme,
s, &c. ? Il vaut mieux en tirer des leçons, & faire haïr leur défauts . Ce que font communément les Fables de la Fontain
38 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
ses pieces. Ce sont des actions bourgeoises, des vices bourgeois, des défauts ridicules. Rien n’en est susceptible, ni dans le
mort le même ravage qu’il avoit fait de son vivant. Il a réformé les défauts de la vie civile, & ce qu’on appelle train du
es Lettres, avril 1684. On dit que Moliere a corrigé lui seul plus de défauts à la Cour & à la ville que tous les Prédicate
la discipline de l’Eglise & la réforme des mœurs. Tous ces grands défauts , à la correction desquels on veut qu’il se soit a
p; des effets du Théatre de Rome ; il le diroit de ceux de Paris. Le défaut des mœurs est une des sources de leur décadence.
39 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
s grands hommes ne sont ni infaillibles ni impeccables, ils ont leurs défauts et leurs erreurs ; et malgré l’étendue de leurs l
, il fallait supprimer, brûler cette tragédie, non pas y chercher des défauts de composition ; mais on la voulait livrer au rid
procès, sa gloire ne pouvait qu’y perdre ; sa pièce n’était pas sans défauts , ses lauriers n’étaient pas à l’abri d’une critiq
, et le Cardinal lui-même, parce qu’on y relève avec justice tous les défauts du Cid. Scudéry crut sa cause gagnée, et remercia
xcès un petit nombre de traits vraiment sublimes déparés par bien des défauts , et noyés dans un tas de choses médiocres et triv
40 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIV. De l’usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. » pp. 219-233
tendue. Elle eut l’art de remédier, comme avoit fait Démosthène, à un défaut si essentiel. Elle avoit rendu sa voix non-seumen
L’une & l’autre a eu des imitatrices, qui sont tombées dans deux défauts opposés, en croyant atteindre à leur perfection.
41 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130
ne aucun signe qu’il ait une religion plus épurée. Racine ajoute à ce défaut une tendresse plus insinuante. Je dirai tout auta
onnes disent fort sérieusement à Paris, que Moliere a plus corrigé de défauts à la Cour & à la Ville, que tous les Prédicat
42 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
ez de traits dans leurs Poèmes auxquels peut convenir cet ouvrage, au défaut d’une critique particulière du Théâtre Français ?
lâche pour être trop étendu : quoique après tout, ce ne soit guère le défaut de M. Collier d’être diffus. Enfin j’ai ajouté ce
43 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
xistence ! Si les spectacles, considérés sous ce point de vue, ont un défaut à mes yeux, c’est d’être pour nous une distractio
s par les vices des hommes, la Comédie les ridicules attachés à leurs défauts  ; l’une et l’autre mettent sous les yeux ce que l
ns en les excitant. La règle, ce me semble, est vraie, mais elle a le défaut d’être mal énoncée ; et c’est sans doute par cett
» ; et où ce grand Poète a su réparer par les charmes de son style le défaut d’action et la monotonie de son sujet. Tout spect
ux sur la source de ces vices ; pour nous faire voir dans nos propres défauts (dans des défauts qui en eux-mêmes ne blessent po
e ces vices ; pour nous faire voir dans nos propres défauts (dans des défauts qui en eux-mêmes ne blessent point l’honnêteté) u
être, puisque l’objet naturel de la Comédie est la correction de nos défauts par le ridicule, leur antidote le plus puissant,
e, et non pour leur en faire voir les dangers et l’horreur : le grand défaut de ce siècle philosophe est de ne l’être pas enco
44 (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227
s, qui sans songer à se reformer eux-mêmes, attribuent aux autres des défauts souvent imaginaires. Eugene. On n’a point d’égar
esprits que je voudrais bien que mon fils acquît, sans contracter les défauts ordinaires à ceux qui s’appliquent à l’éloquence.
ppliquent à l’éloquence. Theodore. Si l’on sait bien le garantir des défauts des Poètes, on le garantira bien aussi de ceux de
45 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
I. Le grossier sans doute nous déplairait ; partout il nous paraît un défaut  ; mais la droiture et la franchise, qui ne seraie
de cette hypothèse scolastique. XII. Rendre ridicule les vices et les défauts , ce qui est l’effet du Comique, c’est fortifier e
lement.) Qu’il se satisfasse, et nous laisse dans nos Villes avec nos défauts  : il doit abandonner des hommes pervertis, et ass
46 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  TABLE DES CHAPITRES. » pp. 3-4
fait cesser le grand désordre qui regnoit sur les autres. CHAP. IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notr
47 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — V.  » p. 459
qui servent à Dieu de ministres ne sont pas stables, et il trouve des défauts dans ses Anges mêmes ; à combien plus forte raiso
48 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre IV. De l’illusion Théâtrale. » pp. 64-79
gard de l’âge des Acteurs. Il prétend qu’on voit, sans être blessé du défaut de vraisemblance, qu’on voit même avec plaisir un
reilles. Si on ne faisoit qu’entendre, on ne seroit jamais choqué des défauts qui nuisent à l’illusion, soit dans les Acteurs,
49 (1675) Traité de la comédie « VI.  » pp. 280-282
ui servent à Dieu de ministres ne sont pas fermes, et s'il trouve des défauts dans ses Anges mêmes ; à combien plus forte raiso
50 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
r le théâtre par plusieurs pieces dont la jalousie a trop exagéré les défauts & déprécié le mérite. Il s’en fait sur-tout h
par fureur, ce qui est plus burlesque que tragique ; malgré tous ses défauts , on le combla d’honneur. C’est le pere de la Trag
l’ombre de Ninus dans la belle tragédie de Sémiramis. Agamemnon a le défaut de plusieurs de nos piéces modernes. Les premiers
remplit la tragédie ; ce qui rend nos mœurs molles & efféminées, défaut inexcusable & danger redoutable, qui démontre
erfectionné. Si c’est là la perfection, qu’on me dise, quels sont les défauts essentiels, ceux dont on a affecté de mauvaises r
celle de Sakespear, par des bassesses, des ridicules, d’ordures, des défauts qui ne peuvent être tollérés dans quelque tems, d
51 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
pas l’objet du persifflage, non plus que de la comédie ; ce sont les défauts & les foiblesses qui rendent Ridicule. Ce mot
erdit la beauté à trante ans, elles lui auroient pardonné beaucoup de défauts  ; elles ne peuvent lui pardonner cette erreur. Tr
specté (flatté, idolâtré) le sexe ; il n’ont mis sur la scéne que des défauts legers, qu’elles-mêmes condamnent, ou s’ils en on
le désintéressement de Dom Quichotte, auprès de Dulcinée. Les petits défauts de la femme, critiqués sur le théatre, sont eux-m
n est le centre, ont porté jusqu’au comble. Cent fois on a attaqué ce défaut , qui en entraîne mille autres ; on n’en a jamais
riture attribue à Dieu ; pœnitet me fecisse hominem , n’est point un défaut . Voltaire qui fait tout, ignore-t-il l’explicatio
52 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVII.  » pp. 471-473
Et dans ses intérêts toujours inexorable Veut le sang le plus cher au défaut du coupable. » Personne aussi ne s'est jamais bl
53 (1675) Traité de la comédie « XVII.  » pp. 297-299
t dans ses intérêts toujours inexorable, Veut le sang le plus cher au défaut du coupable. » On écoute avec plaisir ces parole
54 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — A SA MAJESTÉ IMPERIALE ELISABETH PREMIERE, IMPERATRICE DE TOUTES LES RUSSIES. » pp. -
les Peuples que l’usage et le temps ont accoutumé à ne pas sentir les défauts de leurs Spectacles, peut facilement être embrass
55 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
L’homme est naturellement malin, sur-tout dans la débauche. Plein de défauts & de ridicules, il fournit abondamment à la s
même les caractères, on les contraste, pour en faire mieux sentir les défauts , & donner matiere au ridicule. Est-ce là la c
nt-ils moins malins & des leçons de malignité ? Ils font voir des défauts qu’on n’avoit point apperçûs, & font juger &a
ire du théatre, n’en ont si bien connu les beautés & critiqué les défauts , jusqu’aux Jesuites, dont les trente provinces ré
56 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
gères, qu’on regarde comme un mérite, sont au contraire un très-grand défaut . Elles rendent le sens moins clair, & fatigue
e la musique d’Italie valait mieux que la nôtre, n’ignoraient pas les défauts qui gâtent son chant, qu’on peut appeller des vic
faut encore retourner da-Capo. Ce passage est souvent dur ; c’est un défaut dans tous les Ouvrages ; c’en est un grand dans l
Pièces de musique de ne pouvoir finir : les Italiens tombent dans ce défaut plus que les Français. On a peine à s’accoutumer
57 (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142
e prévention ; zélé partisan du théâtre, je n’en dissimulerai pas les défauts . Il en est sans doute d’intolérables, que je n’en
que vous voyez vos foiblesses au grand jour ; l’esprit apperçoit les défauts du cœur ; & la connoissance des vices est le
58 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre dernier. Conclusion. » pp. 345-347
rocher que la noblesse de leur action. Ceux qui se sont apperçus des défauts du Spectacle moderne, n’auront pu s’empêcher, en
59 (1751) Avertissement (Les Leçons de Thalie) pp. -
instruire et corriger les hommes que des portraits ridicules de leurs défauts . Attaquer les vices par ce côté, est les prendre
60 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232
vu, d’un Sallon ou telle autre pièce d’un véritable Appartement : ce défaut ne résulte pas de la maladresse des Acteurs, ou s
ns nos Tragédies boursoufflées, est seul capable de racheter bien des défauts . On en peut dire autant de Mahomet ; car tout Spe
Chef de Troupe ; la Recette imposait silence à la Gloire. Ce sont des défauts de cette espèce qui font que les personnes sans p
ue l’esprit servile peut suggérer, par intérêt, par malignité, ou par défaut d’apercevance, &c. Si l’on dit, que c’est pou
ge, nos poudres, nos pommades, nos mouches, nos colifichets, tous nos défauts  : Que leur manque-t-il pour nous ressembler entiè
satyre, je crois ? Il faut l’adoucir, en convenant, qu’avec tous ces défauts & ces ridicules, les hommes d’aujourd’hui val
ces dans les conditions, mais l’égalité dans l’espèce. Nous avons des défauts , nos pères avaient des vices ; nous avons des rid
p bien toutes les conditions ; on corrigera sur le nouveau Théâtre ce défaut dans l’Actricisme, qui ne tend qu’à généraliser l
ur & Psyché, ceux de Zoroastre, & peu d’autres, n’ont pas ces défauts . *. Il serait à desirer, qu’on pût aussi règler
s de Molière, tant l’économie théâtrale en est excellente, malgré les défauts qu’on leur reproche. Les Ouvrages de Corneille, d
l’un ses grimaces & sa continuelle invraisemblance, à l’autre son défaut de sensibilité, ou, comme l’on dit, d’entrailles 
la monotonie de son geste, à celui-là l’ignobilité de figure & le défaut d’organe. Il accusa l’Opéra-Comique de cette dise
est-à-dire, l’Art Exercitoire. *. Si l’on me demandait, quel est le défaut de nos Danses, je répondrais que le seul que j’y
affectent à peine chez nous. Je ne trouve donc à notre Musique que ce défaut -ci : elle ne me donne point de plaisir. Mon jugem
61 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
uctions l’ordonnance, les attitudes, les couleurs, les beautés ni les défauts de l’original : trop littérales, elles trahiroien
le par dérision une gauffre ; & afin qu’il ne s’excuse pas sur le défaut de poison, ou la difficulté de le mettre dans la
trait, l’embellit en protestant ennemi des Papes, exagere beaucoup ce défaut naturel, que la fréquentation & le goût du th
; & comme plusieurs modes n’ont été imaginées que pour cacher les défauts , ce magasin donneroit des mouches pour les bouton
esse, & qu’on ne fait tant valoir ses titres que pour suppléer au défaut de mérite, je ne puis comprendre les contradictio
es anglois sont enthousiasmés, qui font, selon eux-mêmes, oublier les défauts de bienséance, de vraisemblance, d’irrégularités,
62 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200
comme gratuitement cruel lorsque ses traits seront dirigés contre des défauts légers, qui n’excluent point la vertu et la sensi
érité pourra par ce moyen se graduer sur la gravité des délits ou des défauts , ce que les Athéniens ont trop négligé, etc., etc
vœu, il ne serait plus fait d’application inconsidérée aux écarts et défauts légers qui n’excluent point l’honneur ou la droit
de réparation, qui n’existe pas, qui est impossible aujourd’hui, par défaut d’unité ; ce qui compléterait l’institution de la
dicules ; c’est-à-dire, de gloser et s’égayer sur les faiblesses, les défauts , les erreurs, les préjugés, qui sont censés affec
63 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des Sentences mélées à l’action Théatrale, chez les Anciens & les Modernes. » pp. 153-158
’éclat de la versification, ne sont donc autre chose que des brillans défauts , qui suspendent le cours de l’action & de l’i
64 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  AVERTISSEMENT DE. L’ÉDITEUR. » pp. -
sa plume, conduite par le discernement & l’équité, en relève les défauts avec justesse & en fait sentir les beautés av
65 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
ue, qui se propose pour objet ce qui n’est point, et laisse, entre le défaut et l’excès, ce qui est, comme une chose inutile ?
er, en conséquence des précédentes, que le Théâtre Français, avec les défauts qui lui restent, est cependant à peu près aussi p
é la Pièce où cette maxime est mise en exemple ? Quant à Mahomet, le défaut d’attacher l’admiration publique au coupable, y s
ne puis m’empêcher d’y remarquer un mérite qui semblera peut-être un défaut à bien des gens. Le rôle de Thyeste est peut-être
ous trouverez que les vices de caractère en sont l’instrument, et les défauts naturels le sujet ; que la malice de l’un punit l
sur ce goût il s’est formé un modèle, et sur ce modèle un tableau des défauts contraires, dans lequel il a pris ces caractères
ropre à y réussir. Ainsi voulant exposer à la risée publique tous les défauts opposés aux qualités de l’homme aimable, de l’hom
rrait dire qu’il a joué dans Alceste, non la vertu, mais un véritable défaut , qui est la haine des hommes. A cela je réponds q
rte était ennemi du genre humain. Une pareille haine ne serait pas un défaut , mais une dépravation de la Nature et le plus gra
jours haïssable ou méprisable ; dans celle-là, quoiqu’Alceste ait des défauts réels dont on n’a pas tort de rire, on sent pourt
. Voilà donc de quel côté le caractère du Misanthrope doit porter ses défauts , et voilà aussi de quoi Molière fait un usage adm
tre un fripon sur la Scène, il faut un Auteur bien honnête homme. Ces défauts sont tellement inhérents à notre Théâtre, qu’en v
erons-nous pour cela toute ressource au moindre accident imprévu ? Au défaut de ces expédients, je n’en vois plus qu’un qui so
quent tout ce qui convient le mieux à un peuple libre. On accuse d’un défaut les sociétés des femmes, c’est de les rendre médi
e tous bons, droits, justes, fidèles, braves et honnêtes gens, à leur défaut près. En osera-t-on dire autant des vices qu’on s
, ou bien prétend-on faire de toute une ville un peuple d’hommes sans défauts et retenus en toute chose ? Combien de vertus app
r à les perdre ensemble. Conservons donc les cercles, même avec leurs défauts  : car ces défauts ne sont pas dans les cercles, m
emble. Conservons donc les cercles, même avec leurs défauts : car ces défauts ne sont pas dans les cercles, mais dans les homme
point dans la vie sociale de forme imaginable sous laquelle ces mêmes défauts ne produisent de plus nuisibles effets. Encore un
riche en suppléant aux amusements plus coûteux qu’il se donnerait au défaut de celui-là. Il suffit, pour en convenir, de fair
irées comme celles des Grecs des malheurs passés de la patrie, ou des défauts présents du peuple, pourraient offrir aux spectat
yant fait admettre, à plus forte raison les fera maintenir avec leurs défauts . Je m’appuie toujours sur la supposition qu’ils s
u moins quant à la figure, et de se montrer avec les agréments et les défauts qu’on peut avoir, aux gens qui ont intérêt de nou
vis de Zopire, que dans Mahomet lui-même ; et je prenais cela pour un défaut . En y pensant mieux, j’ai changé d’opinion. Omar
66 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
ore se font les grands trumaux, Dont la glace polie, égale & sans défauts , Vous reud exactement comme un portrait fidelle.
la vie ; Mais ce jeu de nos mœurs quelquefois trop bouffon Excuse nos défauts , sans devenir profond. On y cherche un bon mot qu
me elle peut, & du compas François brave la symmétrie. Tous ces défauts littéraires ne nous auroient pas arrêté ; mais il
éclamer sur la scene Les beaux morceaux que Moliere a laissés, Où nos défauts sont par lui terrassés. En badinant ils savent co
67 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
grande punition que la simple exclusion, qu’on exclut pour de simples défauts de corps ou d’esprit, qui ne sont point de péchés
estion plus délicate. Lorsque le demandeur en cassation est auteur du défaut sur lequel il la fonde, comme Gervais et la Duclo
de la pénitence, et s’il trouve qu’il n’y a pas eu de mariage par le défaut de quelque condition essentielle à sa validité, i
ns examiner la validité des vœux, la légitimité d’une acquisition, le défaut d’un mariage, etc., il suffit qu’un Religieux lai
68 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149
un grand spectacle, dont la scène est dans son cœur, comique par ses défauts , tragique par ses crimes et sa réprobation. On n'
ent quelque chose de divin qui caractérise la sainteté, et couvre les défauts de l'humanité. La dissipation au contraire dépare
ur, terit pede. » Mais pourquoi attribuer exclusivement au théâtre un défaut commun dans le monde ? Non, je ne prétends pas qu
mateur ! qu'il se réforme lui-même. Les Comédiens réunissent tous ces défauts . Qui ne connaît leurs déportements ? qui ne voit
69 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124
des hommes, qui ne leur permet pas de faire aucune réflexion sur les défauts de ceux qu’ils estiment pieux, et qui est plus gr
si aisé que de faire leur procès : qu’il faut donc considérer si ces défauts sont produits d’une manière à en rendre la consid
tateurs : ce qui se réduit presque à savoir s’ils sont produits comme défauts , c’est-à-dire comme méchants et ridicules ; car d
connaître ce Ridicule il faut connaître la Raison dont il signifie le défaut , et voir en quoi elle consiste. Son caractère n’e
ue degré de ridicule, pour redresser nos voies par cette apparence de défaut de raison, et pour piquer notre orgueil naturel,
quer notre orgueil naturel, par le mépris qu’excite nécessairement ce défaut , quand il est apparent comme il est par le Ridicu
e cette force procède l’effet que je prétends. Car la connaissance du défaut de Raison d’une chose que nous donne l’apparence
ns qui lui soient avantageuses, c’est-à-dire par la considération des défauts d’autrui. Enfin il ne faut pas, pour dernière obj
70 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « AU LECTEUR. » pp. -
ain à mon ouvrage, ce n’est ni par négligence, ni par caprice, ni par défaut de respect ; il falloit arrêter promptement le po
71 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
oétique aux ouvrages des particuliers dont elle prétend découvrir les défauts , ou les beautés. Elle considère le choix du sujet
es d'autre chose ? Et même de nos jours, ne voyons-nous pas ces mêmes défauts dans quelques-unes des comédies les plus nouvelle
ens ont l'Eglise, et non pas le théâtre. » L'amour n'est pas le seul défaut de la Comédie, la vengeance et l'ambition n'y son
72 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
, on ne peut se dispenser de les soupçonner de mauvaise foi. C’est un défaut presqu’inséparable de l’humanité. On veut avoir t
ont la décence en toutes ses parties. Qu’ils ont aujourd’hui quelques défauts , qu’on ne saurait approuver, et qu’on ne devrait
73 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
dis plus, il n’y en a pas une seule au Théâtre qui ait réussi avec ce défaut . « Le savoir, l’esprit, le courage ont seuls notr
pour s’applaudir. D’où il résulte deux sortes de biens : l’un, qu’au défaut de la vertu, le désir de l’estime publique, la cr
ous trouverez que les vices de caractère en sont l’instrument, et les défauts naturels, le sujet ; que la malice de l’un punit
mment les vices de caractère sont l’instrument de son comique, et les défauts naturels, le sujet. Dans Le Tartuffe, le sujet du
inée d’un honnête homme pour un scélérat. Cette confiance est-elle un défaut naturel ? Dans L’Ecole des Femmes et dans L’Ecole
par la gêne et la vigilance. Cet abus de l’autorité confiée est-il un défaut naturel ? En est-ce un dans L’Avare que la manie
amnation s’il fait rire. Le comique de Molière n’attaque donc pas des défauts naturels, mais des vices de caractère, la vanité,
Sur ce goût il s’est formé un modèle, et sur ce modèle un tableau des défauts contraires, dans lequel il a pris ses caractères
is, reprend M. Rousseau, voulant exposer à la risée publique tous les défauts opposés aux qualités de l’homme aimable, de l’hom
ours haïssable ou méprisable ; dans celle-ci, quoique Alceste ait des défauts réels, dont on n’a pas tort de rire, on sent pour
omplices ni partisans des vices destructeurs de l’ordre, tolèrent les défauts , ménagent les faiblesses, flattent les vaines pré
sable d’un théâtre qui doit être l’école de l’honnêteté. Mais que ces défauts « soient tellement inhérents à ce théâtre, qu’en
me livré à l’instinct des bêtes chercherait partout sa moitié ; et au défaut de la beauté, la laideur serait adorée. L’occasio
74 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XIII. S’il est nécessaire qu’une Pièce de Théâtre plaise autant à la lecture qu’à la représentation. » pp. 359-363
s que celle dont le stile est pitoyable, & dont l’action est sans défaut , vit à peine quelques années. Ce que j’avance ici
75 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XII. » pp. 58-61
rde avec attention, ce qui n’est pas moins indigne d’un Evêque que le défaut , que vous voulez éloigner de son caractère. Ces y
76 (1764) Comédie pp. 252-254
nte une action, qui d’une manière ingénieuse et plaisante corrige les défauts des hommes, et divertit par la peinture naïve qu’
77 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PLAN. DU THEATRE. et autres Règlements, Qui sont la suite de ce qu’on a déjà vu, page 106 de l’Ouvrage. » pp. 329-337
s talents nécessaires pour le Théâtre, ou s’il leur survenait quelque défaut qui ne leur permit pas d’y jouer : dans ces deux
78 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
quoi se refuser ce que se permet tout le monde ? a-t-on à rougir d’un défaut général ? Mais aussi combien est à craindre un ét
ns vrai-semblance. L’Auteur de la vie de Moliere convient de tous ces défauts , des grossieretés des valets ; de l’excès du gent
nt pas cette piece du côté littéraire, & il y a véritablement des défauts  ; mais ce qui ne sera contesté de personne de bon
ses observations sur Moliere, dont il est admirateur, convient de ces défauts essentiels contre les bonnes mœurs. Il y découvre
79 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
amusements du plaisir. Ce ne sont même ni tous les vices, ni tous les défauts , ni tous les agréments. La tragédie n’expose que
sor, de quelle action de vigueur est-il capable ? 3° On reproche deux défauts au style du siècle, un goût de colifichet, un ton
rdination et aux bienséances, le met sans façon au niveau de tout. Ce défaut peut venir d’un fond d’orgueil. Dans la religion,
e objet ; je n’envisage que la familiarité du style, elle est un vrai défaut , elle s’écarte de l’ordre. Ce désordre n’est pas
diculiser ? Il est si difficile de séparer les droits de la place des défauts de la personne ! Sera-t-il possible dans une régi
80 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64
archie ou dans une République ont tous deux pour objet d’attaquer les défauts particuliers à leur nation, ils ne manqueront pas
ts Citoyens abusant d’un excellent motif ne se seraient corrigés d’un défaut que pour en contracter d’autres très préjudiciabl
uvais goût en lui-même, et si en le respectant c’était entretenir les défauts , les ridicules et les vices que ce goût mal dirig
tueux, plus sensible, et par conséquent plus facile à corriger de ses défauts , puisqu’il faut des ressorts moins violents pour
ous verrions encore subsister sous la forme qu’ils avaient alors, les défauts , les vices et les ridicules que Molière a joués a
sir aujourd’hui qu’elle n’en faisait de son temps. Les ridicules, les défauts des mœurs qu’il a corrigés ne subsistant plus, il
81 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Onzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 244-249
e ne point gêner du tout monsieur D’Alzan. Ah ! Monsieur , malgré ses défauts , il est encore le seul homme capable de rendre Ur
82 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [Q] » pp. 444-446
médisance dans la Société, le fléau mesestimable des vices & des défauts . Il est à présumer qu’on ne donnera plus de Parod
83 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Avis » pp. -
t véritable ; mais qui, quand elle le serait, ne justifierait pas les défauts essentiels que les Puissances ont trouvés dans ce
84 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXIII. Passages de Saint Basile sur le sérieux de la vie chrétienne. » pp. 132-135
devoirs de la religion chrétienne. Que si l’on dit qu’en tout cas les défauts que reprend ici Saint Basile sont des péchés véni
85 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
e condamner. Le Ch. Vous ignorez sans doute, en parlant ainsi, les défauts que le théâtre a réformés. Je pourrois vous citer
rendre les grands, le théâtre entretient, flatte, augmente tous leurs défauts , l’oisiveté, la paresse, la frivolité, la railler
86 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
rix de la liberté est au-dessus de tout. La prison l’a corrigé de ses défauts  ; il en revient plus doux, plus patient, plus hum
a satisfaire. On aura de la peine à me croire ; mais ce n’est que par défaut de vertu que cette vérité paroît nouvelle & p
87 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
s Grecs alloient peut-être dans un excès & nous dans un autre. Le défaut ordinaire de notre Tragédie est de n’être point a
ui en donnent quatre, assez éloignés de l’enfance, d’où il résulte un défaut de vraisemblance. Puisqu’Œdippe a vécu plusieurs
88 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265
de la Tragédie du Cid, me dispensent d’en parler en détail : quelque défaut qu’on puisse y remarquer, le Cid sera toujours un
et de leur faire voir qu’il y a nombre de Pièces qui pêchent par des défauts d’imagination et de conduite, que je me suis bien
89 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
été conçu. Un philosophe, un homme libre, voit nécessairement plus de défauts dans son ami, que nous n’en voyons dans celui que
séduit dans son ami, c’est j’étais libre, et je ne le suis plus ; vos défauts , que je suis obligé de supporter, sont des chaîne
jouait le rôle de Phèdre, dans le moment qu’elle dit à Hippolyte, au défaut de ton bras, prête-moi ton épée ; elle sauta sur
90 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138
ouvons comparer la copie à l’original, nous en sentirions bientôt les défauts . En un mot, de fortes raisons nous convaincraient
91 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE V. Du principal motif de la Réformation du Théâtre. » pp. 49-58
ce, ni de faire des réflexions sur l’instruction qu’on peut tiret des défauts d’un caractère : ils n’ont des oreilles que pour
92 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. —  De la Comédie.  » pp. 267-275
proposer. 13. [NDA] On ne peut s’empêcher de remarquer que c’est un défaut dans l’Avare de ce que la cassette se retrouve ;
93 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
amp; de tant d’autres dont le denouement est si peu naturel & les défauts si sensibles, comment avec une prose si négligée,
l’excès auquel les ridicules étoient portés de son temps. Il est des défauts qui n’ont besoin que d’être fidélement retracés,
la sincerité, de la sévérité, même dans le temps qu’il reconnoît ses défauts , & dans un homme qui avoit beaucoup moins de
ractérisent. Cette piece n’est plus la même qui fut d’abord jouée. Ce défaut dans les femmes est fort rare, on devroit bien pl
94 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
n’a point été tellement éteinte en eux qu’ils n’aient bien connu les défauts les uns des autres : mais comme les sentiments, q
ssemblée de railleurs ou personne ne se connaît, et où chacun rit des défauts qui les rendent tous également coupables et ridic
fait pas des Saints ; mais elle est, dit-on, un remède naturel à nos défauts , elle peut du moins réformer les dehors jusqu’à c
réforme le dedans. Un Comique a le secret de montrer aux hommes leurs défauts sans qu’ils s’en puissent fâcher ; il y en a même
95 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42
plaisamment leurs maîtres & leurs condisciples, connoissent leurs défauts , & se disent leurs vérités. J’ai vu des écoli
beaucoup parlé, & en bien & en mal, qui eut en effet tous les défauts de sa maison, ne fut point un protecteur de la ma
prédécesseurs, aucun n’a approché de son luxe & de son faste ; ce défaut dont on ne se défend pas, dont on se fait gloire,
de tout : le théatre avoit nourri, & beaucoup augmenté en lui ce défaut . Quand il voyoit quelqu’un prévenu de bonne opini
laisants les traits des personnages ; ils se mocquent en même tems du défaut qu’on joue, & de leurs compatriotes. Riccobon
96 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
les Essais de Montagne étoient le bréviaire des honnêtes gens . Les défauts de Montagne n’ont pas échappé aux Anglois : le Sp
l’Egoïsme, que son traducteur, je ne fai pourquoi, appelle Egotisme. Défauts si communs à tous les poëtes, sur-tout dramatique
gascon nous apprend jusqu’à ses infirmités. Après avoir satyrisé les défauts & les vertus des autres, il publie aussi-tôt
parler de soi. On croit qu’il à formé le mot Egoïsme pour tourner ce défaut en ridicule ; & il est vrai que ce mot aujour
me personne. Audit in vastuas ancilla tua , &c. Ciceron avoit ce défaut  : il parloit toujours de lui-même ; on s’en moquo
97 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
ue la juste récompense et de la pièce et de l'Auteur. La familiarité, défaut ordinaire des personnes qui réfléchissent peu, es
diculiser ? Il est si difficile de séparer les droits de la place des défauts de la personne. Cette distinction est-elle possib
98 (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -
nir à cette parfaite unité qu’on me demande, on aurait à reprocher ce défaut presque à tous les Ouvrages de Théâtre. Si Monsie
99 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE VI. » pp. 456-466
sont licites, et s’ils ne sont point accompagnés de circonstances et défauts qui les rendent illicites et condamnables ; et po
100 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver sur le Théâtre de la Réformation. Avant Propos. » pp. 118-127
es Poètes, qu’il m’a été quelquefois impossible de ne pas relever des défauts que j’ai cru apercevoir dans leurs Ouvrages ; et
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