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1 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
Carnaval & de quelques autres temps, Les Conciles & les Peres défendent aux Laïques de se masquer. Les Conciles & les
éfendent aux Laïques de se masquer. Les Conciles & les Evêques le défendent surtout aux Ecclesiastiques. La danse n’est point
point un divertissement indifferent. Les Conciles & les Peres la défendent à tous les Fidéles. Elle est particulierement déf
a troisiémec, parce que la Discipline des Eglises Reformées de France défend positivement d’aller à la Comédie & à la Trag
e condamne la Comédie & les Spectacles dans les passages qui nous défendent de suivre les desirs deréglez de la convoitise &a
rvir à les fortifier & à les y entretenir ; Et dans ceux qui nous défendent les moindres impuretez & les moindres paroles
tes ou frivoles. La cinquiéme, parce que le Concile d’Elviref en 305. défend aux femmes & aux filles Chrétiennes d’épouser
s Comédiens ; & que le Concile du Dôme de Constantinoplei en 692. défend aux Laiques, sous peine d’excommunication, de se
acles profanes. » Le Concile Provincial de Narbonnec en 1609. « Nous défendons aux Ecclesiastiques d’assister aux Comédies, aux
omédies publiques, avec des Laïques. » « Le Synode d’Aixe en 1658. «  Défendons à tous Ecclesiastiques de nostre Diocese & ré
la condition Ecclesiastique. » Le Synode d’Orleansf en 1664. « Nous défendons aux Prêtres & aux autres Ecclesiastiques qui
ales, & de Monsieur d’Arenton d’Alés, Evêques de Genevea : « Nous défendons à tous Prêtres, sous peine de suspension, d’assis
s & toutes sortes de boufonneries. » Le Synode d’Aixc en 1672. «  Défendons à toutes les personnes Ecclesiastiques d’assister
ous avons de détourner nôtre Clergé d’un si pernicieux scandale, Nous défendons sous de tres-grandes peines à tous les Ecclesiast
e ces vains spectacles que les Conciles & les Prelats de l’Eglise défendent aux Ecclesiastiques par tous les passages que nou
ux joüez en public ou en particulier, vû que de tout temps cela a été défendu entre les Chrêtiens, comme apportant corruption d
istent à leurs representations. » Du Synode de Sens en 1524e. « Nous défendons aux Ecclesiastiques les jeux de theatre, & ge
x boufonneries. » Du Concile Provincial de Narbonne en 1609d. « Nous défendons aux Ecclesiastiques sous peine de prison & au
d’Evreux en 1664e. « Conformement aux Saintes Loix des Conciles, Nous défendons à tous Ecclesiastiques les spectacles, farces, bo
rces & toute sorte de boufonnerie. » Du Synode d’Aix en 1672g. «  Défendons à toutes les personnes Ecclesiastiques d’assister
lable raison. Les Ordonnances Roïaux, & les Arrests des Parlemens défendent tres expressement les masques, dont certaines gen
rmel dans l’Ordonnance de Chastillon sur Loing en 1539.b le 9. Mai. «  Défendons (dit-il) à toutes personnes de quelque état qu’il
on de corps & de biens, sans aucune exception de personnes. » «  Défendons à toutes personnes de recevoir, logerc, ne recele
ssion ou pardon consequemment reprins ni aprehendez en Justice. » «  Défendons (dit Charles IX. dans une Ordonnance du 5. Févrie
 » « Par arrest de Paris (dit Bouchel) du 25. Avril 1514c il a été défendu à tous Marchands de plus vendre ou tenir masques,
Palais. » « Par Arrest de la Cour de Roüen du 28. Mars 1508. il est défendu à toutes personnes de porter, vendre ou acheter a
« Si vous considerez avec attention (dit ce saint Prelat) ce qui est défendu par ce precepte du Deuteronome, vous verrez que c
ment parce que cela peut donner lieu à l’impureté, & que cela est défendu par la Loi en termes exprés, à cause que les Païe
que le Concile d’Auxerrea en 578. & Saint Eloi Evêque de Noïonb, défendent aux Fidéles de se déguiser en cerfs ou en genisse
ques plaisent à Dieu ; puisqu’en defendant de faire aucune figure, il défend à plus forte raison de faire des figures de son i
n a écrit l’histoire. Car il dit positivement qu’en Angleterre il est défendu sous peine de la vie de se masquera, Una omnium
débauchées & des malfaicteurs. Le Parlement de Toulouse a souvent défendu par ses Arrests à toutes sortes de pernes de vend
ines funerailles & sepultures, qu’ils appellent de Carnaval. Nous défendons sous peine d’excommunication, de plus faire tels
es masques qui ont des figures de demons. Car non seulement nous leur défendons ce jeu, mais nous le défendons aussi à tous les F
de demons. Car non seulement nous leur défendons ce jeu, mais nous le défendons aussi à tous les Fidéles de nôtre Diocese sous pe
res d’amende applicable à nous. » Le Synode de Sense en 1524. « Nous défendons aux Ecclesiastiques les mascarades & les autr
eries &c. » Le Concile Provincial de Bourdeaux e en 1583. « Nous défendons aux Ecclesiastiques de jamais paroître masquez. »
masqueront jamais. » « Le Concile Provincial d’Aix g en 1585. « Nous défendons aux Ecclesiastiques de se masquer. » Le Concile
ynodaux du Diocese de saint Maloi en 1618. « Les Loix Ecclesiastiques défendent aux Prêtres d’aller en mascarades, representer au
tacles publics. » Les Statuts du Diocese de Limogesa en 1619. « Nous défendons tres expressément aux Ecclesiastiques de se masqu
es Ordonnances du Diocese d’Alet, depuis 1640. jusqu’en 1659.c « Nous défendons aux Ecclesiastiques tous divertissemens scandaleu
la rigueur du Droit. » Les Statuts Synodaux de Sensd en 1658. « Nous défendons aux Ecclesiastiques tous spectacles, boufonneries
d’Evreuxf en 1664. « Conformément aux saintes Loix des Conciles, nous défendons à tous Ecclesiastiques les spectacles, boufonneri
alare, vel saltare . Et le Concile du Dôme de Constantinopleb en 692. défend les danses publiques & particulieres, non seu
sé en Asie ; Et ce reproche estoit si sanglant que Ciceron n’osa l’en défendre autrement qu’en niant absolument que cela fût. On
gt-sept des avertissemens pour les réglemens des particuliers, lequel défend de danser, distinguant prudemment entre ceux qui
es de Sully Evêque de Paris, qui mourut en 1208a. « Il est absolument défendu aux Ecclesiastiques de se trouver dans les lieux
les lieux où l’on danse. » Du Synode de Vvorcesterb en 1240. « Nous défendons aux Ecclesiastiques d’assister aux jeux deshonnêt
rez & les Prêtres doivent servir d’exemple aux Laïques, nous leur défendons sous de grandes peines de lutter, ni de danser. »
r. » Des Statuts Synodaux de Milon Evêque d’Orleansd en 1314. « Nous défendons expressément aux Prêtres d’assister aux spectacle
spectacles ni aux danses. » « Du Synode de Langres e en 1404. « Nous défendons aux Ecclesiastiques, à ceux qui sont dans les Ord
x Prêtres, de sauter ni danser. » Du Synode de Sensa en 1514. « Nous défendons aux Ecclesiastiques, les danses & tous les au
iciers, soit exemplaire & édifiante pour tout le monde, nous leur défendons expressément d’assister aux danses, aux joûtes, a
es de danser. Du premier Concile Provincial de Milanf en 1565. « Nous défendons aux Ecclesiastiques toutes sortes de danses. » D
Du Concile Provincial de Toulousea en 1590. « Nous interdisons & défendons absolument aux Ecclesiastiques les danses & l
s Synodaux du Diocese de S. Maloe en 1618. « Les Loix Ecclesiastiques défendent aux Prêtres de hanter les danses, soulles ou brel
elans. » Des Statuts Synodaux du Diocese de Limogesf en 1619. « Nous défendons très-expressément aux Ecclesiastiques les taverne
Des Ordonnances du Diocese d’Alet, depuis 1640 jusqu’en 1659.g « Nous défendons aux Ecclesiastiques tous divertissemens scandaleu
&c. » Des Ordonnances du Diocese de Châlon sur Marnec en 1657. «  Défendons aux Ecclesiastiques de nôtre Diocese de se trouve
es, ou autres assemblées de débauches. » Du Synode d’Aixd en 1658. «  Défendons à tous Ecclesiastiques de nôtre Diocese & res
ls &c. » Des Statuts Synodaux de Sense en la même année : « Nous défendons aux Ecclesiastiques tous spectacles, farces, dans
; Instructions Synodales de Monsieur Godeau Evêque de Vencef : « Nous défendons aux Ecclesiastiques, sous peine d’amende, applica
eux aussi en 1664. « Conformément aux saintes Loix des Conciles, nous défendons à tous Ecclesiastiques les spectacles, bals, comm
toutes ces choses. » Des Ordonnances du Diocese d’Autuna en 1669. «  Défendons à tous les Ecclesiastiques de se trouver aux jeux
ectacles publics, danses, bals &c. » Du Synode d’Aixc en 1672. «  Défendons à toutes les personnes Ecclesiastiques d’assister
ent devant sa Majesté. Je n’ai point marqué en particulier qu’il fût défendu aux Religieux & aux Religieuses de danser ; &
2 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27
n Prédicateur prêchera-t-il ce qu’il vient d’entendre ? un Confesseur défendra-t -il ce qu’il vient de faire ? A plus forte raison
le plus doux des hommes (Statuts Synod. part. 3. tit. 4.) qui la leur défend , sous peine de suspense ipso facto, et un Concile
e Italien (Luc de Ferrariis, tom. 2. art. 4. N. 17.), qui à la vérité défend aux Ecclésiastiques et aux Religieux de représent
i sévères en ce point que les canons de l’Eglise. L’Empereur Honorius défend à tous les Evêques, Prêtres, Diacres, Sous-diacre
t pompis Diaboli, quorum non minima pars sunt spectacula ». Justinien défend absolument et sans exception à tout le Clergé, mê
s sont un ordre à part), j’ose dire qu’on n’en trouvera pas un qui ne défende la comédie aux Ecclésiastiques. Madame de Mainten
reuves ; mais j’en conclus qu’à plus forte raison la comédie leur est défendue  : plus indécente et plus dangereuse que tous ces
829, le Concile huitième de Paris, appelé le sixième (L. 1. C. 38.), défend la comédie aux Ecclésiastiques par diverses raiso
ile de Laodicée, C. 34. rapporté par Yves de Chartres (P. 2. C. 78.), défend aux Clercs d’être présents à certaines comédies,
les Comédiens entreront, « Surgere de convivio et abire. » 2.° Il est défendu aux enfants des Prêtres de représenter la comédie
° Le Concile sixième de Constantinople in trullo (ann. 680. Con. 51.) défend de regarder les représentations de théâtre, et mê
pectacles. Le troisième Concile de Tours (l’an 813. C. 7.) va jusqu’à défendre aux Ecclésiastiques même les décorations, et les
et par leurs attraits y font glisser le poison du vice. N’est-ce pas défendre d’avance l’opéra et les concerts, où l’on en chan
ut trop louer la sagesse de M. de Colbert, Evêque de Montpellier, qui défendit à tous les Bénéficiers du Chapitre d’aller au con
apportées, L. 17. L. 18. C. de Episcop. et Cleric. Mais on a beau le défendre  : peut-on espérer que le Clergé n’ira point au sp
t du théâtre. Quelle est la vertu assez forte, assez éclairée pour se défendre de tant de pièges de toutes parts semés, et pour
e servir d’habits ecclésiastiques ou religieux ; pourquoi ne pas leur défendre aussi d’y recevoir des Religieux et des Ecclésias
t-il plus indécent d’y voir l’habit que la personne ? Il devrait être défendu aussi de représenter des pièces de leur compositi
ants mystères de l’intrigue et du dénouement d’une comédie ? S’il est défendu au Clergé d’assister à ces folies, lui est-il per
crétales. Le chap. penult. De vit. et honest. Cleric. est précis pour défendre la comédie aux Clercs. L’interprétation de Diana
ation. Sous le même titre de honest. Cleric. on trouve des canons qui défendent l’impudicité, l’ivrognerie, et l’usure. Ne sont-c
culier elle est alors permise même aux Religieux, si leur règle ne le défend pas expressément, comme si les canons de l’Eglise
3 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »
s Jeux de Théâtre, 188 S. Ambroise engage l’Empereur Valentinien I. à défendre aux femmes Chrétiennes le métier de Comédiennes,
ndamne le seul concours des hommes et des femmes, 145 Clercs, on leur défend le métier de Bateleur, 224. 228. 241 Clergé de Fr
on leur défend le métier de Bateleur, 224. 228. 241 Clergé de France, défend dans l’Assemblée de Melun de jouer des Comédies d
Cimetières, 240 Clovis n’avait qu’un joueur d’instrument, 131 Comédie défendue avant et après l’extinction de l’Idolâtrie, 34. M
ne vivent pas chrétiennement, à servir au Théâtre, 105. Théodose leur défend de porter des pierreries et des étoffes brodées,
pagne n’a plus de Jeux sous les Visigots, 125 Evêques, Justinien leur défend d’assister aux Spectacles, 134 Excommunication, c
édien, sa conversion et son martyre, 74 Godeau (M.) Evêque de Grasse, défend sous peine d’excommunication qu’on élève des Théâ
édiennes de se marier aux enfants de famille, 136 Justinien Empereur, défend les Spectacles aux Evêques et aux Prêtres, 135. P
e qui lui chantait des chansons de piété, ibid. Louis le Débonnaire, défend aux bouffons de prendre des habits de Religieux,
7. 108 Théodose le jeune prive les Païens de toutes les Charges, 114. défend les Spectacles les jours de Fête, 118 Théophile E
’y en eut presque plus dans le quinzième siècle, 210 V Valentinien I. défend aux Gouverneurs les Spectacles, 108 Valère Maxime
au Grand Conseil le 25. Avril de la même année, par lesquelles il est défendu à tous Libraires et Imprimeurs, d’imprimer et ven
4 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
rougir la vertu, nous ne viendrions point dans la chaire de vérité le défendre contre ses détracteurs. Mais, qu’y a-t-il de comm
édulité du peuple en flattant ses passions, et que de nos jours il le défend , parce que le théâtre, par la direction des espri
cle, dis-je, était ce que le font ces hommes absurdes, il faudrait le défendre  ; il serait alors tout aussi dangereux que lorsqu
st avec le ciel des accommodements ? g Ministres de la religion, qui défendez le spectacle, sous quelque prétexte que ce soit,
mitrés ? Le chef de votre Eglise ne permet-il pas à Rome, ce que vous défendez à Paris ? M. le vicaire de telle paroisse ne refu
Rome et à Turin qu’à Paris, qu’il est permis dans ces deux villes, et défendu dans la dernière. Il y a, je crois, une immense d
ssaire à l’entretien de la vie humaine, l’art des comédiens n’est pas défendu . » (Tom. 2. 2. 9. 168 ad. 3) Ce saint docteur aj
on de comédien servant au divertissement de l’homme, ne doit pas être défendue  ; « qu’ainsi il est permis de vivre du gain de ce
ntôt l’extrême licence des gens d’Église blessa la cour même ; il fut défendu de jouer des pièces qui eussent trait aux mystère
s cesse en but aux sarcasmes et à la malignité publics. Ne pouvant se défendre sur quelque point qu’on l’attaque, il se fâche, s
ienne, ils admettent une distinction des personnes que Jésus-Christ a défendue . Catholiques français, soyons plus justes envers
carrière. g. [NDE] Acte IV, sc. 5 de Tartuffe de Molière. « Le Ciel défend , de vrai, certains contentements, Mais on trouve
5 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en quelque temps de l’année que ce soit. » pp. 146-153
Chapitre XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en qu
uchant la prohibition des danses. La première est, s’ils ont droit de défendre sous des peines Ecclésiastiques, qu’on ne danse p
point, il est évident qu’ils peuvent sous des peines Ecclésiastiques défendre la danse les jours des Dimanches et des Fêtes, et
our appuyer et faire observer le droit commun, les Evêques peuvent la défendre par leurs Ordonnances, aux jours et aux temps que
on. Pour le second, on ne peut non plus douter qu’un Evêque ne puisse défendre la danse absolument et en tout temps, parce que l
éloigner du vice. Et de là il s’ensuit nécessairement qu’ils peuvent défendre la danse en tout temps, parce que comme nous avon
6 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
t retranchés de l'Eglise. CANON LXVII. Du même Concile. Il faut défendre aux femmes, et aux filles fidèles, ou catéchumène
CANON II. Du 3. Concile de CARTHAGE, tenu l'an 397. Qu'il soit défendu à tous Laïques d'assister aux Spectacles: Car il
fendu à tous Laïques d'assister aux Spectacles: Car il a toujours été défendu aux Chrétiens d'aller aux lieux qui sont souillés
es; c'est à dire, selon l'interprétation de Zonare, il a toujours été défendu aux Chrétiens d'aller aux lieux où l'on ne fait q
aut demander aux très-pieux Empereurs Théodose et Valentinien, qu'ils défendent les Spectacles des Théâtres, et des autres Jeux l
qui est rapportée dans le Code de Théodose l'année suivante 425. Nous défendons aux Peuples dans toutes les Villes de notre Empir
Ce saint Concile général condamne ceux qu'on appelle Comédiens, et défend entièrement leurs Spectacles, comme aussi les Dan
ligion dont ils font profession; c'est pourquoi le Décret de ce Canon défend , et interdit tout ce qui relâche l'esprit, et dis
7 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
Dans le Traité des Spectacles Quand même la sainte Ecriture ne défendrait pas aux Chrétiens d'aller aux Spectacles, la pude
t pas aux Chrétiens d'aller aux Spectacles, la pudeur le leur devrait défendre : Lors que l'Ecriture commande quelque chose, elle
, il y a des choses si honteuses, qu'elle trouve plus à propos de les défendre seulement en général, sans les exprimer en partic
r que souvent il vaut mieux ne point exprimer en particulier ce qu'on défend , pour ne pas donner occasion de le faire, puis qu
'il n'exprime pas ces crimes dans l'Ecriture, il ne laisse pas de les défendre , puisque la sévérité dont il use dans la punition
qu'il se sera prescrit soi-même. Mais qu'est-ce donc que l'Ecriture a défendu  ? Elle a défendu de regarder ce qu'il n'est pas p
scrit soi-même. Mais qu'est-ce donc que l'Ecriture a défendu ? Elle a défendu de regarder ce qu'il n'est pas permis de faire, e
il apprend à les commettre, ainsi l'on aime tellement tout ce qui est défendu , qu'on se remet devant les yeux, même ce que le t
8 (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381
e l’an 789. Capitul. Reg. Francor. tome i, col. 229, art. 44. Il leur défendit de former aucune accusation en Justice. Pour se c
tias Jocorum. L’Ordonnance du Prévôt de Paris du 14 Septembre 1395, défend aux Jongleurs de ne rien dire, représenter ou cha
mes donnèrent lieu à cette défense. En 1609, une Ordonnance de Police défendit aux Comédiens de représenter aucunes comédies ou
Titre du respect dû aux Eglises, que l’Ordonnance du 24 Juillet 1728 défend d’afficher aux portes des Eglises des pièces de t
corporali pœnæ subsistat & exilio tradatur. L’Impératrice-Reine défendit en 1754 les Comédies, Opéras, Concerts, & aut
agist. Cod. Theod. de Spectacul. Théodose, Gratien & Valentinien, défendirent par une Loi du 19 Mai 386, à tous Juges de se tro
n des jours de la naissance & de l’avénement des Empereurs : leur défendent même dans ces jours d’y assister l’après-dîner. L
heod. lib. 2 nullus de Spectacul. Théodose le jeune & Valentinien défendent de représenter aucuns jeux, soit du Théâtre, soit
Les derniers Conciles de Rouen 1581, de Tours 1583, de Bourges 1584, défendent les spectacles aux jours de Dimanches & de Fê
tes. Ceux de Mayence, Tours, Rheims, Châlons-sur-Saône, tenus en 813, défendent aux Evêques, Prêtres & autres Clercs, à peine
Procureur-Général du Roi fit des remontrances en 1541 pour les faire défendre . « Le commun peuple, disoit-il au Parlement, dès
9 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109
regor. Tolos. L. 39. C. 11. Syntag. L’ordonnance de François I, 1539, défend à toute sorte de personnes de recevoir & de l
hamp & punies. Long-temps auparavant un édit du 9 mars 1399 avoit défendu dans tout le royaume de courir en masque. Un autr
La jurisprudence des arrêts s’est conformée aux ordonnances, & a défendu de porter, vendre & débiter des masques. La C
Duluc, L. 6. tit. 17. art. 13. Arrêt du Parlement de Grenoble qui le défend , sous peine de prison, amende de cinq cents livre
relle. Basset, tom. 2. L. 9. tit. 6. Autre du Parlement de Rouen, qui défend , sous grieves peines, de porter, vendre, acheter
vestes induunt laicales. Car si tous les canons & les ordonnances défendent aux laïques de se déguiser en Ecclésiastiques, en
eux, de paroître sous ces habits au bal, au théatre, il est bien plus défendu à ceux-ci de s’habiller en laïques. Eh ! que sero
t ; il a un uniforme réglé, c’est sa mode invariable. Il lui est même défendu de se conformer au monde, d’en prendre l’esprit,
rtullien, aux Comédiens ? Opus personatum, quæro quid Deo placeat. Il défend toute sorte de déguisemens, à plus forte raison c
natus es ? car mentitis fœminam vel fœmina virum ? Tout mensonge est défendu de Dieu, celui de l’habit, des gestes, des action
loigner le peuple d’Israël de toutes ces horreurs, que Dieu lui avoit défendu les déguisemens. Cette raison n’est pas tout-à-fa
de les imiter. Il étoit donc très-à-propos, pour les en préserver, de défendre absolument les déguisemens. Cet Auteur prétend en
emploi étoit peu fait pour un Confesseur. Ce grave Missionnaire s’en défendit , & dit que les Chinoises étant fort retirées,
ire les femmes ; & de l’autre part le Syndic des Masques, qui les défend , non pas en niant les faits, l’abus de masquerie
t les défendeurs de nulle vouloir injurier, mais les portent pour eux défendre par la ville de ceux qui voudroient les détrousse
ors & excepté les gens de basse condition, auxquels le masque est défendu , si ce n’est d’aller en masque de papier, robes r
Masques danseront ou entretiendront les Damoiselles, est étroitement défendu aux Maris & amis n’empêcher les Masques en le
ls vont, mener un tabourin ou haut bois, ou pour le moins vielle. Est défendu aux Masques de prendre le nom d’autrui, mais leur
eur langue, & mentir tant que bon leur semblera. Est expressément défendu à tous Maris de n’aller masqués pour entretenir l
ur accoutrement, marche, maniere de danser, & autres indices, est défendu aux Ménétriers de les découvrir, sous peine de fr
& brisement de fluttes sur leur tête, & de mille buffes. Est défendu à tous Marchands de drap, soie ou laine, chapelie
10 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIII. Que les lois civiles défendent de danser, et d’aller à la Comédie les jours des Fêtes. » pp. 67-75
Chapitre XIII. Que les lois civiles défendent de danser, et d’aller à la Comédie les jours des
qu’elles sont défendues. Nous allons donc voir, s’il est expressément défendu de danser les jours des Fêtes ; parce que suivant
es ; parce que suivant la maxime des Casuistes mêmes, ce que les lois défendent de faire les jours des Fêtes, est contraire à la
s : « dans lesquels jours (disent-ils) à cause de leur sainteté, nous défendons toutes sortes de spectacles ; et nous mettons enc
ut a cunctis executionibus, » etc. Et plus bas : « Mais quoique nous défendions toutes ces œuvres serviles par la considération d
t une particulière application à Dieu, et à la prière, puisqu’ils ont défendu en ces saints jours, sous des peines très rigoure
11 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE I. Condamnation de la Comédie par la sainte Ecriture, par les Conciles et par plusieurs raisons. » pp. 7-11
que Dieu n’a pas laissé de punir très sévèrement ce qui n’était point défendu par la Loi en termes formels et précis : car, par
par la Loi en termes formels et précis : car, par exemple, la Loi ne défendait pas de ramasser de petits brins de bois le jour d
de sa vacation, se sont toujours contentés dans les Conciles de leur défendre seulement d’aller à la Comédie aux saints jours d
saints jours des Dimanches et des fêtes. celui de Tours tenu en 1583. défend sous peine d’excommunication de représenter en ce
plus souvent. C’est pourquoi nous voyons qu’ils leur ont tout à fait défendu les comédies, les bals et les danses. Je ne m’arr
12 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures. » pp. 164-167
res. On nous dira peut-être que l’Ecriture sainte et l’Evangile ne défendent point les spectacles. Nous répondrons, avec saint
 ? « Mais on se trompe de dire que l’Evangile et l’Ecriture sainte ne défendent nulle part ces divertissements profanes. Ils ne l
inte ne défendent nulle part ces divertissements profanes. Ils ne les défendent pas en particulier quelque part, parce qu’ils les
des joies mondainesbq ? » Comment ose-t-on avancer que l’Evangile ne défend point les spectacles, tandis que tout l’Evangile
13 (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303
ubinarii, comœdi. » page 108. an 1654. imprimé depuis quarante ans ne défendait de donner les Sacrements qu’à des Comédiens, qui
omédie, pour oser dire d’un air moqueur à ceux qui croyant la Comédie défendue , se feraient un scrupule d’y aller: « Jusqu’à pré
n scrupule d’y aller: « Jusqu’à présent, je l’avoue, je croyais qu’on défendait les choses parce qu’elles étaient mauvaises, et n
à ses Enfants de s’aller exposer au hasard d’offenser Dieu ; elle la défend donc généralement, et dès lors la voilà mauvaise
nd donc généralement, et dès lors la voilà mauvaise parce qu’elle est défendue . Mais nous allons aussi montrer qu’elle est défen
arce qu’elle est défendue. Mais nous allons aussi montrer qu’elle est défendue , parce qu’elle est mauvaise, et que presque toute
était obligé d’y tendre des voiles avec des mâts et des cordages pour défendre les Spectateurs, des ardeurs du Soleil. Ces voile
541.. Cet Empereur établit quelques lois touchant les spectacles. Il défendit aux jeunes gens de l’un et de l’autre sexe d’alle
de la Judée. Domitien fut grand amateur des spectacles, cependant il défendit aux Histrions de monter sur le Théâtre, et ne leu
était indigne des personnes graves d’assister aux jeux de Théâtre. Il défendit aux Chevaliers Romains de fréquenter ces jeux87 e
asser les Comédiens, il régla qu’on leur donnerait cinq Ecus d’or, et défendit de leur en donner jamais plus de dix96. Il diminu
eur. Libanius tout Païen qu’il était, écrit qu’un Empereur Constance. défendit sagement cette folie. La Fête de Majume qui avait
1. c.2.. Constantin embrasse le Christianisme, il fait des lois pour défendre de sacrifier aux Idoles, et pour permettre de bât
om[en]. Hist[oria]. Eccles[iastica]. L. 1. cap. 8 que dès lors il fut défendu à toutes personnes de consulter les devins, de se
poscentes (si tamen Antistites probant) beneficii consequantur. » On défendit la même année par une Loi donnée à Trèves de fair
e sera pas inutile d’observer en passant, qu’en 385 Théodose le Grand défendit d’entretenir dans les maisons ou de faire venir d
’abord l’Eglise dans le Concile de Laodicée, tenu environ l’an 330, a défendu simplement aux Ecclésiastiques de se trouver aux
ennes, pour en donner de l’horreur à tous les fidèles. Enfin Théodose défendit cet usage par une Loi. L’Année suivante ce religi
gem nostram quàm dudum tulimus committat. » Valentinien I. avait déjà défendu en 364, aux Gouverneurs de Province d’employer au
et à décider les affaires sérieuses. En l’année 393, le même Théodose défendit aux Comédiennes de porter des pierreries et des é
’avoir un air de propreté que S. Chrysostome condamne. Il fallut donc défendre aux Comédiennes de prendre l’habit des Vierges, e
es autres règlements qui ne purent être qu’agréables à l’Eglise. Elle défend de mettre le tableau d’aucun Pantomime, d’aucun C
bonnes grâces l’accompagna au Cirque ; mais il observe que cela était défendu par les Canons ; Contra Ecclesiasticum Canonem.
riminelles187. Justinien se contenta de faire observer les Canons qui défendaient aux Ecclésiastiques d’assister aux spectacles ; à
veut donc qu’il soit libre aux Comédiennes de quitter le Théâtre, et défend à toutes sortes de personnes de les contraindre à
ne Ecclésiastique, quelques Chrétiens s’imaginèrent qu’il n’était pas défendu d’aller aux spectacles et ce fut ce qui engagea T
s dans l’Eglise, ils en seront chassés. Et au Canon 67213, le Concile défend sous peine d’excommunication aux femmes Chrétienn
I. Homélie sur le second chapitre de saint Matthieu, que saint Paul a défendu aux Chrétiens les paroles vaines et bouffonnes, q
quidem Clericus deponatur, si vero Laicus segregetur. » Can[on]. 51., défendit aux Clercs et aux Laïques d’y assister, aux premi
équentes génuflexions, des ballets et des danses. Ce Saint Concile ne défendit pas seulement de fréquenter des concerts si profa
Code Legoult . De falsis legib[us]. § 12., qu’autrefois les Empereurs défendaient en ces saints jours les spectacles, les courses d
ombat des bêtes, comme le 51e Canon aussi bien que le 24e semblent le défendre , mais que tous convenaient que l’Eglise défendait
e le 24e semblent le défendre, mais que tous convenaient que l’Eglise défendait aux Chrétiens d’assister aux jeux et aux danses q
ant toujours les Chrétiens à l’exacte observation de l’Evangile, leur défend les plaisirs qui ne sont pas nécessaires à la vie
le Théâtre, excitent les spectateurs à des ris immodérés, et qu’elle défend encore d’assister aux danses ou à tous autres jeu
nt toujours le nom de Jongleurs et d’Histrions. Il était expressément défendu aux Prêtres d’assister à de tels festins, et de f
nt mauvais : comme si on voulait jouer à des jeux que l’Eglise aurait défendu , car pour lors encore il pourrait y avoir péché m
qui ne croit pas qu’une chose puisse être mauvaise, parce qu’elle est défendue  ; car S. Thomas distingue deux circonstances qui
lorsqu’il s’y mêle quelque chose de mauvais, et l’autre lorsqu’il est défendu par l’Eglise. Donc sans qu’il fût nécessaire d’en
. », que le divertissement étant quelquefois nécessaire, il n’est pas défendu qu’il y ait des hommes qui puissent quelquefois n
dite Confrérie ». Voici les termes de l’Arrêt : « La Cour a inhibé et défendu , inhibe et défend auxdits Suppliants de jouer le
oici les termes de l’Arrêt : « La Cour a inhibé et défendu, inhibe et défend auxdits Suppliants de jouer le Mystère de la Pass
honnêtes et licites, sans offenser et injurier aucunes personnes, et défend ladite Cour de jouer ou représenter dorénavant au
l cas, qui est espèce d’exaction sur le pauvre peuple ». La Cour leur défendit de jouer à l’avenir des Farces sans permission, s
l’Eglise, et nos Rois mêmes avaient toujours réputés infâmes, et leur défendit de jouer, ni de plus obtenir de semblables Lettre
vêque de Tournai286 [NDE] Paginé 122. et Légat du Siège Apostolique, défend aux Moines de vendre du vin dans l’enceinte du Mo
leterre des Bateleurs, puisqu’un Synode de Wigornie assemblé en 1240. défend aux Ecclésiastiques d’assister aux danses et aux
l’an 1279. nous apprend qu’il y avoir des Comédiens en ce Pays. On y défend aux Clercs de fréquenter les Bouffons, les Histri
s bouffons et les bateleurs. Un Concile tenu à Salzburg en 1310. leur défend de faire cet indigne métier. « Ne sint joculatore
cum, en 1215. et non pas en 1260. comme le veut le P. Hardouin, avait défendu sous peine d’excommunication, les danses qui se f
tte Ville, après avoir rappelé l’autorité de ce même Concile général, défend aux Clercs les Mascarades, les jeux de Théâtre, l
les jeux de Théâtre, les danses et les autres bouffonneries ; il leur défend encore de se trouver aux Assemblées où l’on chant
des instruments, et d’empêcher qu’ils ne jouent dans le voisinage. Il défend encore de célébrer la Fête des Fous ou des Innoce
et un grand vacarme. Un Concile de la Province de Tours tenu en 1448. défend ces Spectacles sous peine d’excommunication. Un C
blé en 1515. avait servi d’exemple à celui de Sens de l’an 1528. pour défendre aux Clercs d’assister aux jeux de Théâtre, et de
s turpes. » Dans un Synode Diocésain de Chartres de l’an 1538. il est défendu aux Prêtres, et surtout aux Curés, de faire le mé
de Cambrai tenu en 1550. ordonne la même chose. Le Synode de Chartres défend encore les mascarades qui se faisaient le jour de
les en profanaient la sainteté en assistant aux jeux de Théâtre. On y défend aux Prêtres et surtout aux Curés de se trouver au
nstruments et différents autres Farceurs ; ce désordre est sévèrement défendu , aussi bien que les danses et les représentations
taient composées de Prêtres, de femmes et de bouffons ; le Synode les défend sous peine d’excommunication et d’une amende arbi
Les Statuts Synodaux du Diocèse de Soissons que nous venons de citer, défendent en particulier aux Ecclésiastiques de ne point se
que de Brescia en Lombardie, qu’on appelait aussi le second Ambroise, défendait aux Clercs de ne point se trouver dans les lieux
ntion des Lecteurs. Le Synode de Camerino dans l’Ombrie tenu en 1630. défend de laisser dresser des Théâtres aux Charlatans et
nt le peuple des bonnes œuvres. Le Synode de Polycastro de l’an 1655. défend pendant les jours des Fêtes les Comédies, les far
vant revue et approuvée par lui ou par son Vicaire Général... mais il défend les représentations des Histoires pieuses ou tiré
fieri prohibemus. » Un autre Synode Diocésain d’Albano tenu en 1687. défend seulement de représenter sans la permission de l’
des Airs lascifs, efféminés et tels qu’on chante sur le Théâtre ; il défend encore les chansons déshonnêtes et tout ce qui pr
n en 1579. dans le Règlement qu’elle fit sur l’observance des Fêtes ; défendit toutes sortes de spectacles comiques, et renouvel
rovinces ses Règlements imprimés. Un Concile de Bourges de l’an 1584. défend expressément au peuple de faire des mascarades, e
du Concile Provincial de Reims de 1583. celui de Tours tenu en 1585. défend sous peine d’excommunication, les Comédies, les j
i denuncientur et publicentur. » Un Concile d’Aix tenu la même année, défend en particulier les Jeux comiques et les autres fo
587. Par M. Germain Valens de la Guelle Evêque de cette Ville, il est défendu de laisser représenter des Comédies et des Specta
Metz imprimé en cette Ville en 1605 sous ce titre : Agenda Metensis. Défend de donner la Sépulture Ecclésiastique aux Histrio
able par son zèle et par son savoir aux Evêques des premiers siècles, défend sous peine d’excommunication dans ses Ordonnances
el de son Eglise imprimé à Paris en 1660. dans l’article De Patrinis, défend d’admettre pour Parrains les Bateleurs et les Com
rdonnances Synodales de son Diocèse, imprimées en 1694. à S. Quentin, défend les spectacles à tous les Ecclésiastiques avec ce
r condamner l’Eglise, les Saints Pères, les plus Saints Prélats. » Il défend d’aller à la Comédie sous peine d’excommunication
rsité, de concert avec les Principaux des Collèges les plus célèbres, défendit de faire paraître des danses aux intermèdes des T
é envers les Pauvres, et par son zèle pour la discipline de l’Eglise, défend aux Ecclésiastiques d’assister à l’Opéra et à la
erait assez pour croire que l’on n’y fait aucun mal, on ne saurait se défendre de celui qu’y font les autres, et comme les compl
ne voudraient pas cesser de fréquenter la Comédie et l’Opéra. Et nous défendons à tous Prêtres, Bénéficiers et Ecclésiastiques de
ux joués en public ou en particulier, vu que de tout temps cela a été défendu entre les Chrétiens, comme apportant corruption d
is Civiles et Ecclésiastiques qui déclarent les Comédiens infâmes, et défendent la fréquentation des Théâtres, et parle de plusie
nt que des femmes osent monter sur le Théâtre : Que l’Ecriture sainte défend à tous les Fidèles d’aller voir ces femmes ni de
de l’Oratoire ne diffèrent pas beaucoup de celles-là. On a seulement défendu dans l’Oratoire de faire des Comédies ; on exhort
, et fondé sur saint Thomas, ou plutôt sur la loi du Deutéronome, qui défend si expressément de prendre les habits d’un autre
ugle les esprits, et le silence trouve des protecteurs qui tâchent de défendre ce que nous voyons faire tous les jours. Il y a m
mmuniés par l’Eglise. L’Ecriture Sainte, les Conciles et les Pères le défendent . « Les victimes des impies, dit Salomon Prov[erbe
Saint Thomas, que bien des personnes croient indulgent aux Comédiens, défend distinctement de leur faire des impositions pour
est certain que c’est un très grand péché. Les Pères et les Conciles défendent sous de grièves peines d’avoir aucune part aux co
.. Saint Louis ne les avait donc pas chassé du Royaume, et il ne leur défendit pas non plus de monter sur le Théâtre, puisqu’ils
l’occasion d’un désordre arrivé sur le Théâtre à Antioche, Justinien défendit les spectacles. « Undique discussione divinis pr
14 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
ie dans cet ouvrage pour montrer que la Comédie est un divertissement défendu à ceux qui font profession de la Religion Chrétie
rement contre la Comédie, sans parler des autres Spectacles. Ceux qui défendent les Spectacles en général condamnent le Théâtre a
lorsqu'ils les trouveront répandus dans leurs Ouvrages. TatienTatien défend la Comédie aux Chrétiens, parce qu'elle est plein
rivoles et inutiles. TertullienTertullien, Apologeticum, chap. 38. la défend , parce que les Chrétiens ignorent toutes sortes d
es plaisirs des Chrétiens, par opposition à ceux dont il prétend leur défendre l'usage. Clément d'Alexandrie ne lui est pas plus
15 (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42
e ; si elles ne blessent pas le bon sens et la raison, le censeur les défend comme attentatoires aux priviléges des grands thé
emens trop aisés à faire, des allusions trop faciles à saisir, il est défendu aux comédiens de la jouer, et au public de l’ente
iens et d’être joués plus promptement, ont embrassé leur parti et ont défendu leurs priviléges, ou du moins, desirant en secret
s quartiers et les lieux où ils doivent les placer ? 3°. Peut-on leur défendre de s’établir dans des quartiers ou des lieux part
ttribueroit à un petit nombre de citoyens. Tout ce qui peut nuire est défendu par la loi. Le théâtre ne sçauroit donc pas nuire
ar la loi. Le théâtre ne sçauroit donc pas nuire, puisqu’il n’est pas défendu par la loi. La liberté consiste à pouvoir faire t
par la loi. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui n’est pas défendu par la loi. Il est donc permis d’élever un théâtr
Il est donc permis d’élever un théâtre, puisque le théâtre n’est pas défendu par la loi. La loi ne sçauroit défendre à un cito
, puisque le théâtre n’est pas défendu par la loi. La loi ne sçauroit défendre à un citoyen ce qu’elle permet à un autre. Si un
à tout le monde d’élever un théâtre. Il n’y en a pas non plus qui le défende  ; des priviléges ne sont pas des loix. Tout ce qu
défende ; des priviléges ne sont pas des loix. Tout ce qui n’est pas défendu , par la loi, est permis par la loi. Ainsi, en s’a
nt doit avoir des loix générales, qui protegent les propriétés et les défendent de la fraude et de l’injustice ; mais cette prévo
si elle rendoit les magistrats juges des spéculations particulieres. Défendre à des directeurs d’élever un théâtre, sous prétex
e possesseur d’un privilége qui permet à lui seul de faire ce qui est défendu à tous les autres, ne manquera jamais de trouver
sureté publique n’y est pas intéressée. Un marchand d’étoffes peut-il défendre à un autre marchand d’étoffes de devenir son vois
toit jouée nulle part. 5. M. d’Aranda, ambassadeur d’Espagne, a fait défendre dom Carlos, tragédie de M. le Febvre, jouée chez
r son héros Andronic. 6. La tragédie des Druïdes, de M. Leblanc, fut défendue à la huitieme représentation, parce qu’on y voyoi
se faire carmelite. Ericie ou la Vestale, par M. de Fontanelle, a été défendue pendant quinze ans, quoiqu’on la jouât dans toute
a jouoit cependant sur tous les théâtres particuliers ; mais il étoit défendu de l’offrir au peuple. Les ministres redoutoient
rmis à l’acteur de s’évanouir, même de se blesser ; mais il lui étoit défendu de se tuer ou de mourir. Ces pieces devoient remp
16 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. » pp. 90-103
hapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. Il
été des Idolâtres. ConstantinZozime. ayant embrassé le Christianisme, défendit les Jeux des Gladiateurs, comme une brutalité cri
s publics, qu'ils nomment les Delicos, et la Joie du Peuple, ils n'en défendirent pas absolument la célébration, mais ils en retran
e avec les Festins, quand les occasions s'en présenteront ; mais nous défendons d'y faire aucun sacrifice aux Idoles, ni d'y prat
inian, Théodose et Léon n'en voulurent pas priver le peuple, mais ils défendirent de les célébrer aux jours de Dimanche, de Noël, d
17 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
édicateurs et de nos plus célèbres Avocats n’y ont pas paru. II. Nous défendons de joindre à la représentation de ces Tragédies,
es rendre de bons Chrétiens, qu’à en faire de bons Acteurs. III. Nous défendons absolument et très étroitement de se servir de li
ment encore si on y joignait quelqu’une des choses que nous venons de défendre dans le précédent Règlement : et si ce scandale a
ue de ces lieux, et une espèce d’abomination dans le lieu saint, Nous défendons très expressément à tous Prêtres du Clergé ou Rég
la lumière avec les ténèbres, et Jésus-Christ avec Bélial ? VII. Nous défendons aussi de mêler des paroles profanes et qui senten
18 (1588) Remontrances au roi Henri III « [Chapitre 2] » pp. 128-135
s ne manquent point. Jugez (Sire) si cela est faire justice. Ceux qui défendent telles choses disent une seule raison d’apparence
autres débauches qu’il fait lesdits jours de fêteRaisons de ceux qui défendent et soutiennent les jeux aux jours de fêtes., auqu
est contre les lois divines et humaines., et les lois humaines qui le défendent . La loi dit tit. de feriis au Cod. qu’il n’est po
r de la fête en aucune volupté : et l’Empereur auteur de cette Loi le défend expressément : d’où il apperti que aller et assis
rées et vérifiées ès choses qui sont contre Dieu. Raisons de ceux qui défendent et soutiennent les jeux aux jours de fêtes. Réfut
19 (1664) Traité contre les danses et les comédies « TABLE DES CHAPITRES du contenu en ce Livre » pp. -
Du Dimanche et des jours des Fêtes. p. 53. XIII. Que les lois civiles défendent de danser, et d’aller à la Comédie les jours des
, et des jeunes filles qui vont au bal. p. 142 XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en qu
ani, pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. page 154. Instruct
20 (1638) L’Image du Vray Chrestien. Chapitre IV « Chapitre 4. » pp. 106-108
et Comédiens. LE titre contient tout ce qui est du Chapitre lequel défend  : d’assister aux banquets, festins, jeux, danses,
tés. Question 1. P ourquoi le B.P.S. François a si étroitement défendu de se trouver aux Comédies, Festins etc. Rés
iété. » Remarque. IL faut ici remarquer qu’en la Règle n’est défendu au Tertiaires d’assister à toutes sortes de Spect
21 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
voir. Deux ou trois pièces sur mille paraissent faites dans la vue de défendre les droits de Dieu, le Festin de Pierre, les Phil
ute la France fut étonnée, on cria de tous côtés ; la piété du Roi en défendit deux fois la représentation. La défense dura deux
art de ses autres pièces, qu’il est infiniment plus difficile de s’en défendre que dans son Tartuffe, où il mène ouvertement à l
théâtre ? Le concile de Carthage (canon 17.), parlant des spectacles, défend aux Chrétiens d’aller dans des lieux où l’on ente
ce qu’avec raison le concile traitait de blasphème et d’invective, et défendait aux Chrétiens d’écouter. Sous un Roi très chrétie
e que dressa le théâtre contre la religion, en faisant semblant de la défendre . Qui peut supporter, disait-on, la témérité d’un
éussit point et ne pouvait y réussir. Un Comédien n’est pas fait pour défendre la religion ; le Saint Esprit, qui descendit sur
fripon de valet qui fait semblant de prendre parti pour elle et de la défendre . Il s’en acquitte d’une manière si impertinente e
oute son autorité pour éloigner des fidèles ce subtil poison, jusqu’à défendre , d’après l’Apôtre, toute communication avec les h
s. Athènes en fut scandalisée, et le Poète Grec en convint : il ne se défendait , non plus que le Poète Français, qu’en disant que
e se payait point de ces raisons, et plus d’une fois ce sage Tribunal défendit la composition et la représentation des pièces de
ralités, jouées en public ou en particulier. De tout temps elle a été défendue aux Chrétiens, comme apportant corruption de foi
tement contre les spectacles par ces deux raisons sensibles. L’Apôtre défend de prononcer le nom du crime ; pourrait-il en app
eligion soit toujours maltraitée, lors même qu’on fait semblant de la défendre  ? m. [NDE] Ici, le mot signifie que les intérêt
22 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178
par les saints Pères et par les saints conciles. Si l’Ecriture ne défend point les spectacles, c’est qu’ils n’étaient pas
cieux dépôt dans leurs ouvrages. L’Eglise, dans plusieurs conciles, a défendu la fréquentation des spectacles et les spectacles
qui l’a rapporté, et nous l’avons dans la bibliothèque d’Origène : il défend les jeux de théâtre, ainsi que les excès contre l
nstantinople, l’an 692, s’explique en ces termes : « Le saint concile défend les farceurs et leurs spectacles, et les danses q
spectaculis fœdari38. » Le premier concile de Ravenne, de l’an 1286, défend aux clercs d’entretenir dans leurs maisons ou des
ncile de Tours qui se rapproche de notre siècle, il est de l’an 1583, défend sous peine d’excommunication les comédies, jeux d
23 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
plaisirs ; il faut certainement un courage plusque mediocre, pour se défendre d’un gros qui nous attaque par autant d’endroits
glise ont esté employez par les inspirations de ce divin Esprit, pour défendre l’innocence contre les insultes & les efforts
grand nombre de personnes. Les peres & les meres sont obligez de défendre à leurs enfans d’aller à des Comedies si pernicie
urieuses à Dieu, que funestes aux peuples. I. Raison. Obligation de défendre les méchans livres. Comme cette proposition e
ale de cette Partie, je la prouve en premier lieu par l’obligation de défendre les méchans livres. La défense des livres contrai
ne sont pas moins interessez que luy, qu’il ne peut se resoudre de se défendre contre des sujets qu’il ne considere pas comme se
ermis de voir, selon le sentiment de ce grand Personnage, ce que Dieu défend de faire ; on ne peut pas regarder avec innocence
lic. Arelat. 1. can. 5. Arelat. 2. can. 20. Deux Conciles d’Arles défendent de recevoir les Acteurs à la penitence, s’ils ne
oses indifferentes d’elles-mesmes. Les Magistrats sont obligez de défendre des actions indifferentes, & quelquefois util
, n’est pas un peché ; les Magistrats ne sont pas moins obligez de le défendre , quand le public y est interessé, quand il est en
elles peuvent porter du préjudice au public ; & Dieu veut qu’ils défendent ce qui est contraire à la premiere & à la sou
ant de courage pour les empescher de paroistre, que vous en avez pour défendre les choses les plus indifferentes quand l’estat p
articuliers de ne point aller à ces especes de Comedies, les peres de défendre à leurs enfans d’y aller, les Magistrats d’empesc
es peres, & meres, & des Magistrats : Ils sont obligez de les défendre . Les peres & les meres n’ont pas assez de
es mesmes satisfactions qu’eux dans les Pieces ambiguës, & ils se défendent par ces exemples contre ceux qui les détournent d
, ou plus difficile à guerir, & qui ruinent le bien qui se seroit défendu des Pieces criminelles par la retraite, & par
vertissements demandoient aux Peres, en quel lieu de l’Escriture Dieu défend d’aller aux Comedies. Tertullien avouë qu’il n’y
, entretiennent les extravagances & les crimes. Les Conciles, qui défendent aux laïques d’aller aux Comedies, alleguent pour
de sçavoir, de pieté, d’autorité, le soin de revoir, d’approuver, de défendre , de corriger les Pieces qui devoient paroistre su
s saintes. Lact. sub Leo. 10. sess 10. de Imp. Le Concile de Latran défend d’imprimer les Livres qui traitent des choses sai
son esprit ? Il n’y a point de privilege, point d’exemption ; il est défendu d’imprimer aucun de ces Livres qui n’ait passé pa
s Pieces seront examinées, point de raison qui doive les détourner de défendre qu’on les jouë, & qu’on les imprime avant cet
Magistrats pour des choses de moindre consequence. Les Magistrats défendent de joüer la Comedie dans le temps des Offices div
conscience & son salut à ce hazard, sans offenser celuy qui nous défend une indiscretion si contraire à la crainte que no
ace si impie, & pour vanger l’outrage fait à une Majesté que vous défendriez , s’il estoit necessaire, aux dépens de vos biens,
24 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
geront de pareils jeux dignes de récompense et d’honneur. » Solon lui défendit en effet de jouer ses pièces à Athènes. Eschyle a
ux-mêmes, ils trouvèrent que la plaisanterie passait les bornes ; ils défendirent ce genre de comédie. Comme la malignité a trop de
t y reconnaître ceux que l’on jouait, il fallut une nouvelle loi pour défendre de faire la satire personnelle des citoyens. Il n
t pour réprimer la licence des théâtres et surtout des pantomimes. Il défendit aux jeunes gens de l’un et de l’autre sexe d’assi
sous le règne de Tibère, le sénat fut obligé de rendre un décret pour défendre aux sénateurs de fréquenter les écoles des pantom
ns, qui ne furent pas sans effet pour plusieurs. Le concile de Trente défendit aussi de faire servir l’Ecriture sainte à des suj
lise et nos rois de France avaient toujours réputées infâmes, et leur défendit de jouer ni de plus obtenir de semblables lettres
25 (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426
nt le nom de Chrétiens, lesquels n’ont point de honte de soutenir, et défendre par l’autorité des saintes écritures, les superst
ont proposés pour nous exhorter à la vertu Evangélique, à soutenir et défendre les vices : pour ce que ces choses-là ne sont pas
e tait de quelque chose, pour garder modestie, c’est alors qu’elle la défend et prohibe davantage. Si la vérité s’étendait jus
’à soi-même, aura plus de poids et d’autorité. Quand l’écriture saine défend l’idolatrie, elle défend quant et quants tout ce
poids et d’autorité. Quand l’écriture saine défend l’idolatrie, elle défend quant et quants tout ce qui en dépend.Qu'est-ce d
quant et quants tout ce qui en dépend.Qu'est-ce donc que l’écriture a défendu  ? Elle a prohibé de regarder ce qu’elle prohibe d
d en public : et même entre les lois on enseigne tout ce que les lois défendent et prohibent. Que fait un fidèle Chrétien entre c
ivre de la rep. de Patricius de Siennes. Note. Quand l’écriture saine défend l’idolatrie, elle défend quant et quants tout ce
ius de Siennes. Note. Quand l’écriture saine défend l’idolatrie, elle défend quant et quants tout ce qui en dépend. Les specta
26 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
s Athènes une Ordonnance vers l’an du Monde 3647. avant J.C. 407. qui défendit à tous Poètes de nommer les personnes dans leurs
résentés dans les Villes où ils avaient été établis d’antiquité, » et défendirent de les transférer en d’autres lieux. La présence
sance des Empereurs, ou celui de leur avènement à l’Empire. Elle leur défend même en ces jours d’y assister l’après-dîner. Ell
es Consuls, et fait défenses à tous autres Juges d’en connaître. Elle défend enfin d’en représenter aucuns le jour du Dimanche
maient Majuma, qui était rempli d’obscénités. L’Empereur Constance le défendit par une Loi dont Libanius et S. Chrysostome font
dose le souffrit pendant quelque temps, et sur la fin de son règne le défendit . Honorius et Arcadius importunés par le Peuple en
27 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
Quelques injures que l’on puisse dire à un innocent, on craint de le défendre lorsque la religion y est mêlée : l’imposteur est
isonnements ne tendent qu’à faire voir que le roi a eu tort de ne pas défendre Le Festin de Pierre, après avoir fait tant de cho
uses pour la religion. Vous voyez par là que je ne dois pas seulement défendre la pièce de Molière, mais encore le plus grand, l
isonnement est persuasif. Il faut avoir de grandes lumières pour s’en défendre , il dit beaucoup et prouve encore davantage, et c
Pierre j , susciter quelque acteur pour soutenir la cause de Dieu et défendre sérieusement ses intérêts. » Il fallait donc pour
eront pas grand bruit. Peut-être que si j’attaquais aussi bien que je défends , elles seraient plus divertissantes, puisque la s
re fournit des plaisanteries que l’on rencontre rarement lorsque l’on défend aussi sérieusement que je viens de faire. Je puis
28 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453
de moindres raisons ? Ce fut aussi pour ce sujet que Octave Auguste défendit aux femmes d’y assister, et l’un des Scipion voya
injustes passe-temps, et que la corruption le porte à ce qui est plus défendu . En quoi est-on trompé par la Comédie ? C’est q
oses que vous censurez, qui font la Comédie ? C’est aussi ce qui est défendu par toutes les lois divines et humaines, et qui f
hrétienne, et à la loi de Dieu, qui parlant par la bouche de S. Paul, défendit aux Ephésiens Ad Eph. 5. 3. de nommer aucune sor
car tous les assistants font un pareil mal, comme étant pareillement défendu , et le nombre des fous étant infini selon l’Ecrit
c permis de leur donner quelque chose ? C’est ce qui est étroitement défendu par les Canons,Cap. donare dist. 86. qui les cond
29 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175
s Théâtres, dont on crut Hédelin encore l’auteur. M. de Voisin voulut défendre le Traité de M. le Prince de Conti contre la Comé
on ne croyait pas que personne osât mettre la main à la plume pour la défendre . Cependant après plus de vingt années de silence,
voir si la Comédie peut être permise, ou si elle doit être absolument défendue . Le Théologien prétendu veut justifier la Comédie
age contre la Comédie qui parut après la Lettre du P. Caffaro, qui la défendait , est une Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une pe
30 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93
et des Ordonnances de l’Eglise avec les Lois des Empereurs. Elles ne défendent pas avec moins de rigueur ces usages sensuels et
ore citées, dans lesquelles ces Princes zélés pour la gloire de Dieu, défendent comme un crime, de s’adonner les jours des Fêtes
s occupari. » L. ult. Puisque donc les Empereurs ont si absolument défendu toute sorte de jeux, de divertissements séculiers
’est-à-dire, sans exception, ni limitation, « Qu’il est nécessaire de défendre les danses, et les chansons profanes, pendant les
hapitres de ce Concile, il est aussi dit, sans restriction « que l’on défendra qu’on ne danse point les jours des Fêtes des Sain
31 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
Lettre d'un théologiena Monsieur, Je m’étais toujours défendu de vous donner par écrit mon sentiment sur la Com
p. 16. Tertullien, nous n’y trouvons nulle part, que, de même qu’elle défend , en termes exprès, d’adorer les Idoles, ou de com
hommes une recréation honnête, n’a rien, selon moi, qui mérité d’être défendu , et je ne les crois pas en état de péché, pourvu
me on dit, le sacré au profane, et qu’ils ne jouent point en un temps défendu . Et quoique dans la vie (ce sont toujours les par
ce que je vous choisirai dans leurs écrits de plus faible. Salvien se défendait d’en rien dire, par la peine qu’il aurait eue d’e
Laïques mêmes n’assistent point aux Spectacles, car il a toujours été défendu à tout Chrétien d’aller où il y a des blasphémate
à la récréation de l’homme, qui est nécessaire pour sa vie, n’est pas défendue d’elle-même : de là vient qu’il n’est pas non plu
n’est pas défendue d’elle-même : de là vient qu’il n’est pas non plus défendu de vivre de cet artHistrionatus Ars, etc. in 3. p
e change Introd. ad vit. devot. : aussi voyons-nous qu’elle n’est pas défendue par le Saint de nos jours, le grand François de S
Ah, disent ses ennemis, elle n’est que trop mauvaise, puisqu’elle est défendue . Jusqu’à présent je l’avoue, je croyais qu’on déf
uisqu’elle est défendue. Jusqu’à présent je l’avoue, je croyais qu’on défendit les choses parce qu’elles étaient mauvaises, et n
ément à bout, voyons les autorités de l’Ecriture Sainte, qui semblent défendre la Comédie et semblables spectacles, et tâchons d
t les danses des Juifs étaient accompagnées : et que saint Paul enfin défend jusqu’à l’apparence du vrai mal, et non de ce qui
moins qui se piquent de l’être, vous ont montré certains Rituels, qui défendent aux Confesseurs d’administrer les Sacrements aux
Le troisième enfin, est la lecture des Comédies, qui ne nous est pas défendue comme en pourrait être la représentation ; et je
omédies ne nuisent que par accident, n’est-ce pas toujours nuire ? On défend bien de lire la Bible en langue vulgaire, de peur
, quand même ce ne serait que par accident. S’il était vrai qu’on dut défendre toutes les choses qui pourraient avoir des suites
sérieuses, telle qu’est la Comédie ; et l’on aurait tort pour cela de défendre les unes et les autres, parce que cette défense d
honnêtes, comme nous l’avons assez prouvé, elle ne doit pas être plus défendue le Dimanche, que les plaisirs qui en tel jour ne
3.Decret cap. 12 cit. I. cum decorem domus Dei. du Saint Siège, qui défendait aux Prêtres, Diacres, etc. de se plus émanciper à
rrible Prostitution. On ne contrevient point en France aux Canons qui défendent de dresser des Théâtres dans les Eglises, et l’on
32 (1574) Livre premier. Epître dixième. Cyprien à Eucratius son frère « Epître dixième. » pp. 30-31
nteté de l’Eglise soit souillée Deuter. 225.. Car puisqu’il estLa loi défend que les hommes se déguisent en femmes, et les fem
éfend que les hommes se déguisent en femmes, et les femmes en hommes. défendu en la loi, que les hommes ne vêtent point les hab
hafauds est déshonnête, et corrompt la Jeunesse. Deuter. 225. La loi défend que les hommes se déguisent en femmes, et les fem
33 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PREFACE CONTENANT L’HISTOIRE DU DIX-SEPTIEME SIECLE, SUR LA COMÉDIE. » pp. -
cru qu’Hédelin était encore l’Auteur. M. de Voisin se crut obligé de défendre le Traité de Monsieur le Prince de Conti contre l
on ne croyait pas que personne osât mettre la main à la plume pour la défendre . Cependant après plus de vingt années de silence,
voir si la Comédie peut être permise, ou si elle doit être absolument défendue . Ce Théologien prétendu (je l’appelle ainsi, parc
34 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
remarqué Tertullien, nous n’y trouvons nulle part que de même qu’elle défend en termes exprès d’adorer les Idoles, elle comman
. Il dit donc premièrement que Tertullien reconnaît que l’Ecriture ne défend nulle part d’assister aux Spectacles ; et il le c
s pas. Mais il soutient avec cela que le Théâtre ne laisse pas d’être défendu sous d’autres termes plus généraux où il se trouv
non qu’en lisant l’Ecriture nous n’y trouverons point de précepte qui défende la Comédie, en exprimant le mot de Comédie, nous
mps. Mais est-ce une conséquence pour cela que la Comédie ne soit pas défendue dans l’Ecriture par d’autres préceptes de morale
int du tout : car autrement on pourrait dire que l’Ecriture sainte ne défend en aucun endroit de filouter et de boulinere ; pa
e Docteur beaucoup d’autres endroits de l’Ecriture, où la Comédie est défendue de cette manière : il y en a une infinité, et on
que Jésus-Christ lui-même a prescrite aux Chrétiens ? Mais comment se défendra encore le Docteur de cet endroit de l’Epître aux
re que quelque précepte formel qui les aurait défendus, puisqu’ils se défendent assez d’eux-mêmes : et qu’ainsi en cet état la bo
assent ; et pour but de la course, regardez la fin de toutes choses ; défendez fortement les sociétés de l’Eglise, éveillez-vous
lieu entre la danse de David et ces sortes de Spectacles qui pût être défendu , et que parmi les Pièces de Théâtre il n’y en eût
ux Dieux. Il faut donc faire voir à notre Docteur qu’il y a un milieu défendu entre la danse de David et les Spectacles honteux
trionatus, ou le métier de Farceur, dit donc saint Antonin, n’est pas défendu de lui-même, parce qu’il sert à la recréation de
Aussi voyons-nous, dit-il en parlant de la Comédie, qu’elle n’est pas défendue par le Saint de nos jours le grand François de Sa
e la Comédie, il est bien plus vraisemblable que c’aurait été pour la défendre plutôt que pour la permettre, puisque dans tous l
eurs, les bateleurs, et autres gens semblables de mauvaise vie, et de défendre aux hôteliers et à tous les autres, sous de grièv
Diocèse et de sa Province, mais dans les Règlements de sa Famille il défend encore expressément à ses domestiques de se trouv
à dire qu’il faut bien que la Comédie soit mauvaise, puisqu’elle est défendue  : là-dessus il se réjouit, et se donne la Comédie
e de prouver qu’une chose est mauvaise, parce que Dieu et les Lois la défendent . Il reprend après cela son sérieux, et entreprend
a son sérieux, et entreprend de montrer que la Comédie n’est pas même défendue . Et pour toutes preuves, quant à la Loi de Dieu,
moins qui se piquent de l’être, vous ont montré certains Rituels qui défendent aux Confesseurs d’administrer les Sacrements aux
idiction Ecclésiastique pour bannir la Comédie de son Diocèse, que de défendre dans son Rituel d’admettre les Comédiens à la sac
comme ils y sont traités, et il y trouvera plusieurs Arrêts qui leur défendent de jouer, « à peine d’amende arbitraire et de pun
cela que fait ici notre Docteur, quand il nous dit : « que s’il était défendu d’aller à la Comédie, une belle femme ne devrait
es, de la pénitence et de l’observation du Carême. Car enfin l’Eglise défend les Spectacles à tous les Chrétiens ; et le Docte
veut que saint Thomas les permette même aux Pénitents : l’Eglise les défend sans exception, et pour tous les temps de l’année
honnêtes, comme nous l’avons assez prouvé, elle ne doit pas être plus défendue les Dimanches, que les plaisirs qui en tel jour n
 » Canon 1. Il confirme la même chose par les Lois des Empereurs, qui défendent absolument les Spectacles aux jours de Fêtes, et
où saint Charles infère que « puisque les Empereurs ont si absolument défendu toute sorte de jeux et de divertissements séculie
remarquer que ce dernier Concile qui fut approuvé par le saint Siège, défend de représenter des Comédies les Fêtes et Dimanche
cteur ; il fait aussi le Législateur : il ordonne, et il dispense. Il défend aux Religieux, aux Ecclésiastiques et aux Evêques
ustesse. h. [NDE] mandie = mendie. i. [NDE] patrociner = maintenir, défendre , soutenir. j. [NDE] savoir = à savoir. k. [NDE
35 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
dont nous parlons ne fassent impression sur les faibles, il faut leur défendre d’aller à la Comédie, et non point aux autres, ou
ordinaire, est mauvaise ; c’est ce qui a fait qu’elle a toujours été défendue jusqu’à présent aux Fidèles. Que l’idolâtrie ait
ne devaient point être défendus, Tertullien montre que l’Ecriture les défend , lorsqu’elle condamne la concupiscence du siècle 
ession, qu’il soit chassé hors de l’Église. » Et dans le Canon 67, on défend aux femmes Fidèles et Catéchumènes d’épouser des
de Carthage de l’année 419, et qui est inséré dans le Droit Canon, on défend aux infâmes tels que sont les Comédiens de pouvoi
se d’Afrique, on demande aux Empereurs Théodose et Valentinien qu’ils défendent les Spectacles aux jours de Dimanches et autres g
l’attachement du peuple pour ces Spectacles était trop grand pour les défendre tout à fait. Le sixième Concile tenu à Constantin
le, in Trullo, Canon 51. condamne ceux que l’on appelle Comédiens, et défend leurs Spectacles, comme aussi les danses qui se f
ans un Recueil53 des Décrets de la Province de Tours, par lesquels on défend sous peine d’anathème de faire les jours de Diman
t une fort mauvaise réputation dans le public, avec qui l’Apôtre nous défend de demeurer et de manger. Dans le même Manuel, au
lui jusqu’à présent. Dans les Actes de Milan, Livre troisième, il est défendu aux Clercs d’assister aux Comédies, comme étant d
aint Charles parle de la Comédie, on ne peut pas dire qu’elle ne soit défendue qu’aux Clercs ; de même quand il est dit au Titre
mbre 11 et 12 du troisième Concile de Milan, que la Comédie doit être défendue aux jours de Fêtes67, du moins aux heures du Serv
saint Charles apporte des raisons générales qui prouvent qu’elle est défendue à toute sorte de personnes en tout temps ; elle d
oute sorte de personnes en tout temps ; elle doit néanmoins être plus défendue aux Ecclésiastiques, qui sont des personnes attac
rsonnes attachées à l’Eglise qu’aux Séculiers, et elle doit être plus défendue aux heures du Service divin qu’en tout autre temp
La seconde est, qu’on ne peut pas dire non plus que Saint Charles ait défendu les Comédies de son temps, par rapport seulement
e raison que le Parlement de Paris, par son Arrêt du 9 Décembre 1541, défendit aux Maîtres de la Confrérie de la Passion établie
ets dans l’âme de ceux qui y vont, afin qu’on puisse dire qu’elle est défendue à toute sorte de personnes : car une personne doi
e la Comédie, ne faisant ce semble aucune peine à la pudeur, on ne se défend pas d’un poison qui est d’autant plus dangereux q
Théâtre ». Le Rituel de Châlons-sur-Marne, de l’année 1649, page 12, défend de recevoir pour parrains du baptême les pécheurs
: de sorte que l’on peut dire en cet endroit qu’il est plus facile de défendre tout à fait de jouer les Comédies, que d’entrepre
aux Fidèles d’assister aux Comédies ; vu que de tout temps cela a été défendu entre les Chrétiens, comme apportant corruption d
ines qui laissent beaucoup de péchés impunis, dit105 que si elles les défendaient tous, cela empêcherait plusieurs biens qui en pou
he pas néanmoins qu’elle ne soit mauvaise et qu’elle ne soit toujours défendue par l’Eglise. On répond à la seconde demande de l
36 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
lequel nous tenons en autres choses, pour permis, ce qui n’y est pas défendu . Si donc cette parole, non seulement ne favorise
ermet pas plus les PaïennesTit. 1. 1 Tim. 3 et 4 t  ; voire elles les défend toutes, en termes exprès ; Que si elle en défend
t  ; voire elles les défend toutes, en termes exprès ; Que si elle en défend le trop grand étudeu en particulier, où quelques-
stes ; d’exécrations, et invocations des Dieux Païens : Or l’Ecriture défend en termes exprès, non seulement de jurer par les
lon le jugement de S. Cyprien, que nous verrons ci-après : l’Ecriture défend en termes exprèsEph. 5 ab , de nommer la paillard
rs, qu’aucun autre, qui soital en tout le reste de l’Ecriture, lequel défend , que l’homme ne soit vêtu de vêtement de femme, n
exercer nul office viril ; que c’est là, que vise l’Apôtre, quand il défend à la femme d’enseigner en l’Eglise1 Tim. 2. Eph. 
est surmontée par la raison : Mais par ce moyen, il serait seulement défendu à l’homme, de prendre l’habit de femme ; et non à
restreint aux seules assemblées Ecclésiastiques, car puisque l’Apôtre défend ailleurs à la femme d’enseigner en l’Eglise, il s
êtus de vieux haillons, pour faire peur aux oiseaux, ce qui n’est pas défendu . Ils pourront bien joindre cet épouvantail, avec
mais quand l’occasion le requiert : Les négatifs sont ceux, qui nous défendent quelque chose, et nous obligent à nous en absteni
te de tromperie parle cette objection : Un Prince terrien, qui aurait défendu le port des armes, sans exception, se contenterai
eux : Mais votre Pontife Scipion, pour empêcher la peste des Esprits, défendait de bâtir un Echafaud : S’il vous reste quelque pe
subversion de probité, et honnêteté, que craignait Scipion, quand il défendit de bâtir des Théâtres, voyant que facilement vous
eprocher à aucun, qu’en lui donnant le moyen d’y répondre, et de s’en défendre en jugement. Au reste, quand même la fin susdite
Chrétienne ? restreignant à celle-là, tous les passages, qui nous la défendent , pour maintenir, et établir celle-ci, en l’Eglise
isme sur le modèle de l’intégrité, qu’il remarquait au Christianisme, défend les Tavernes, et les Théâtres à ses prêtresSozom.
ilaine et infâme contagion : Car, ajoute-t-ilDeut. 22 ej , si la Loi défend à l’homme de se vêtir d’habit de femme, et si ceu
u. [NDE] « étude » est ici masculin. v. [NDE] comprendre : si elle défend de les étudier, elle défend encore bien plus de l
masculin. v. [NDE] comprendre : si elle défend de les étudier, elle défend encore bien plus de les jouer en public. w. [ND
37 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24
quoi qu’on puisse dire, la concupiscence de la chair, que Saint Jean défend de rendre aimable, puisqu’il défend de l’aimer. L
cence de la chair, que Saint Jean défend de rendre aimable, puisqu’il défend de l’aimer. Le grossier que vous en ôtez ferait h
la joie de ce hardi jeune homme, si elle n’était imprévue, inespérée, défendue , et emportée par la force. Si l’on ne propose pas
38 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
aujourd’hui fort tombé. Quelques Visiteurs des Carmélites le leur ont défendu , peu d’Evêques et de grands Vicaires les approuve
déchaussés de l’année 1645 (Part. 4. C. 6.) sont très sévères ; elles défendent , sous peine de la prison, d’aller au bal et à la
int Sacrement. Les constitutions des nouveaux Ordres ont généralement défendu ces amusements. Les constitutions des Ermites de
ordre des Cordeliers, Augustins, Jacobins, Carmes, dont les règles ne défendent aux Confrères d’aller à la comédie. Les règles de
orte, en finissant, le décret 17 d’un Concile de Cologne en 1549, qui défend absolument aux Religieuses, et par conséquent, aj
s des sentiments des Casuistes, et il est aisé de sentir que ceux qui défendent la comédie à tout le monde, à plus forte raison n
que a donné trois décisions, qu’il n’est pas facile de concilier : il défend absolument la comédie aux Ecclésiastiques, il la
auxquels dit M. la Loubère (Tom. 1. pag. 140. de son voyage), il est défendu d’assister à la comédie, quoique plus châtiée que
êque, qui avait ordonné l’exclusion. Celui-ci donna un mandement pour défendre la comédie, et fit prêcher contre, et refuser l’a
39 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
ir été consulté, si la Comédie pouvait être permise, ou si elle était défendue absolument. Il tâche de faire l’Apologie des Comé
eurs, les Bateleurs, et autres gens semblables de mauvaise vie, et de défendre aux Hôteliers et à tous autres sous de grièves pe
Comédiens y sont traités ; qu’on y trouvera plusieurs Arrêts qui leur défendent de jouer, à peine d’amende arbitraire et de punit
Discours sur la Comédie, où l’on voit la Réponse au Théologien qui la défend , avec l’Histoire du Théâtre, et les Sentiments de
Il y a une Lettre en tête, dans laquelle l’Auteur de ces Discours se défend de la faire imprimer, en disant qu’il se contente
ui font métier de monter sur le théâtre, Tit. 3. Chap. 21. Et l’autre défend aux Clercs d’assister aux Jeux du Théâtre, sous p
s pieuses ; ce qui y fit ajouter des Farces que le Parlement de Paris défendit en 1541. sous François I. comme contraires aux Sa
tiré des Tragédies des Collèges, par les règles de l’Université, qui défendent d’y rien représenter que d’édifiant, et d’en excl
On confirme cette condamnation par les Statuts des Jésuites, qui leur défendent de faire paraître des personnages de Femme sur le
40 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
étaient scrupuleux observateurs, telles que les lois somptuaires, qui défendaient tous les excès du luxe et de l'intempérance ; cel
qui prescrivaient aux femmes la modestie et la sobriété, jusqu'à leur défendre de boire du vin, et de porter de l'or sur leurs h
r auteur ? Que l'ignorance humaine se croit sage, surtout lorsqu'elle défend la cause de la volupté ! Bien d'autres s'éloignen
profanateur sont bien différents. Tous les crimes que les païens même défendent , ne se commettent qu'avec les ouvrages de Dieu. L
ontinence ? Dieu n'a formé aucune créature pour servir au crime qu'il défend , l'abus que nous en aurons fait nous damnera. Apr
arés ! Soyons-en du moins dans le vice. « 16.° Puisque la fureur est défendue , fuyons les spectacles où elle règne. Voyez ce pe
mour frivole, aversion injuste, fût-il même permis d'aimer, il serait défendu de haïr sans raison, puisqu'il l'est de haïr même
i partout ailleurs est un péché ? « 17.° L'impureté n'étant pas moins défendue que la fureur, on doit fermer le théâtre, qui en
à l'impureté hors du théâtre,parce que Dieu en est témoin ? Ce qu'il défend est toujours mauvais. Telle est la vérité, la pur
nous frappe ? Les masques seront-ils plus agréables à Dieu ? lui qui défendait dans l'ancienne loi de peindre les créatures, per
41 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
ecs : ce que Cicéron témoigne dans la cause du Comédien Roscius qu’il défendit avec ardeur. Mais quoiqu’elle soit introduite à p
as qui suit d’un Arrêt du Parlement de Paris du 9. Décembre 1541. qui défendit aux Maîtres de la Confrérie de la Passion établie
représentations de leurs Pièces jusqu’en 1541. que le Parlement leur défendit de jouer, jusqu’à ce que le Roi en eût autrement
dont nous parlons ne fassent impression sur les faibles, il faut leur défendre d’aller à la Comédie, et non point aux autres ; o
naire, est mauvaise ; ce qui fait que jusqu’à présent on l’a toujours défendue aux fidèles. Que l’idolâtrie ait été une des rais
ne devaient point être défendus, Tertullien montre que l’Ecriture les défend , lorsqu’elle condamne la concupiscence du siècle 
sion, qu’il soit chassé hors de l’Eglise. » Et dans le Canon 67. « On défend aux femmes fidèles et catéchumènes d’épouser des
de Carthage de l’année 419. et qui est inséré dans le Droit Canon, on défend aux infâmes, tels que sont les Comédiens, de pouv
e d’Afrique, on demande aux Empereurs Théodose et Valentinien, qu’ils défendent les spectacles aux jours de Dimanches et autres g
l’attachement du peuple pour ces spectacles était trop grand pour les défendre tout à fait. Le VI. Concile tenu à Constantinople
ple in Trullo, Canon 51. condamne ceux que l’on appelle Comédiens, et défend leurs spectacles, comme aussi les danses qui se f
hæc sancta Synodus… » des Décrets de cette Province, par lesquels on défend sous peine d’anathème de faire les jours de Diman
t une fort mauvaise réputation dans le public, avec qui l’Apôtre nous défend de demeurer et de manger. » Dans le même Manuel a
epuis lui jusqu’à notre temps. Dans les Actes de Milan liv. 3. il est défendu aux Clercs d’assister aux Comédies, comme étant d
ont ce Saint parle de la Comédie, on ne peut pas dire qu’elle ne soit défendue qu’aux Clercs : de même quand il dit au titre de
, nomb. 11. et 12. du III. Concile de Milan, que la Comédie doit être défendue aux jours de Fêtes, du moins aux heures du Servic
Saint Charles apporte des raisons générales qui prouvent qu’elle est défendue à toutes sortes de personnes et en tout temps : e
sortes de personnes et en tout temps : elle doit néanmoins être plus défendue aux Ecclésiastiques, qui sont des personnes attac
onnes attachées à l’Eglise, qu’aux Séculiers ; et elle doit être plus défendue aux heures du Service qu’en tout autre temps. Que
La seconde est, qu’on ne peut pas dire non plus que Saint Charles ait défendu les Comédies de son temps, par rapport seulement
raison que le Parlement de Paris, par son Arrêt du 9. Décembre 1541. défendit aux Maîtres de la Confrérie de la Passion établie
ets dans l’âme de ceux qui y vont, afin qu’on puisse dire qu’elle est défendue à toutes sortes de personnes : car un Chrétien do
la Comédie ne faisant, ce semble, aucune peine à la pudeur, on ne se défend pas d’un poison qui est d’autant plus dangereux q
r le Théâtre. » Le Rituel de Châlons-sur-Marne de l’an 1649. page 12. défend de recevoir pour Parrains au Baptême les personne
: de sorte que l’on peut dire en cet endroit qu’il est plus facile de défendre tout à fait de jouer les Comédies, que d’entrepre
aux fidèles d’assister aux Comédies, vu que de tout temps cela a été défendu entre les Chrétiens, comme apportant corruption d
entur, si omnia peccatis districte prohiberentur. » que si elles les défendaient tous, cela empêcherait plusieurs biens qui en pou
e pas néanmoins qu’elle ne soit mauvaise, et qu’elle ne soit toujours défendue par l’Eglise. On répond à la seconde question, ou
42 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIII. Si l’on peut excuser les laïques qui assistent à la comédie, sous le prétexte des canons qui la défendent spécialement aux ecclésiastiques. » pp. 52-57
aïques qui assistent à la comédie, sous le prétexte des canons qui la défendent spécialement aux ecclésiastiques. Il est souven
s qui la défendent spécialement aux ecclésiastiques. Il est souvent défendu aux clercs d’assister aux spectacles, aux pompes,
lle de certains docteurs qui rapportent les canons par où l’usure est défendue aux ecclésiastiques, comme s’ils portaient une pe
43 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
ice, qu’à deux ou trois Ecrivains près, qui ont fait semblant de s’en défendre , ils n’ont pas réclamé contre la juste sévérité d
s l’excommunication, où sous peine d’excommunication mineure, on leur défend de commercer avec l’excommunié. Puisqu’il n’y a r
qu’on chantât des choses saintes sur le théâtre de l’opéra, qu’il le défendit , et il n’y eut point de concert, jusqu’à ce qu’on
168.). Le concile in trullo de l’an 680. (Can. 51.) va plus loin ; il défend à tout le monde de regarder, à plus forte raison
1588, approuvé par le S. Siège s’explique bien clairement. D’abord il défend de recevoir à la sainte table tous les pécheurs p
e infames, quales sunt fures, Meretrices, Histriones. » L’Apôtre nous défend même de manger avec eux : « Quibuscum versari et
médies, tragédies, farces, moralités, vu que de tout temps cela a été défendu aux Chrétiens, comme apportant corruption des bon
u 21 octobre 1680, réunit toutes les troupes des Comédiens en une, et défendit à tous autres Comédiens Français de s’établir dan
s forment de nouvelles plaintes, et demandent au Parlement qu’il soit défendu à la Foire de faire même des monologues, puisqu’o
e domestique, sans aucun rapport au théâtre, tout cela n’est pas plus défendu aux Comédiens qu’à tout autre, quelque excommunié
44 (1704) Des Bals et Comedies « Des Bals et Comedies. » pp. 31-33
erait assez pour croire que l'on n'y fait aucun mal, on ne saurait se défendre de celui qu'y font les autres, et comme les compl
, ne voudront pas cesser de fréquenter la Comédie et l'Opéra, et Nous défendons à tous Prêtres, Bénéficiers, et ecclesiastiques d
45 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
hommes, qu’il les porte à différer de s’instruire de ce qui leur est défendu , pour avoir un prétexte de s’y satisfaire, ou à t
abord : si les spectacles sont innocents pourquoi des confesseurs les défendent -ils à leurs pénitents ? Pourquoi refusent-ils l’a
héâtre, combien trouve-t-on de confesseurs sages et instruits, qui le défendent  ? Lesquels faut-il suivre. S’il se trouve des fid
nd pas, dit-on encore, comment tel confesseur permet ce que tel autre défend . L’Évangile est-il donc différent ? Cette différe
des impressions du théâtre et qu’on n’y fait aucun mal, on ne peut se défendre de celui qu’y sont les acteurs et les actrices, s
r leur consentement, sont devant Dieu coupables du même péché. « Or, défendre au comédien d’être vicieux, c’est défendre à l’ho
bles du même péché. « Or, défendre au comédien d’être vicieux, c’est défendre à l’homme d’être malade (J.-J. Rousseau.) N’est-c
 canons et aux règlements de plusieurs saints et dignes évêques, nous défendons aux fidèles de notre diocèse l’assistance aux thé
s 8e et 13e siècles, quand les septième et douzième conciles généraux défendaient aux fidèles d’y assister et que St. Bernard disai
iaux, des synodes diocésains, grand nombre d’évêques de tous les pays défendent aux fidèles d’assister au théâtre. Donc le théâtr
vais. Troisième fait. — Un très-grand nombre d’évêques et de rituels défendent aux confesseurs d’absoudre ceux qui assistent au
46 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
sieurs autres, qui s’étoient tenus auparavant en Occident. Ce Concile défend de recevoir un comédien qui veut se faire chrétie
les aux Comédies & à ceux qui y assistoient. Le Concile d’Afrique défend de forcer des chrétiens à fréquenter les Spectacl
é. 4 Le septieme Concile Général (c’est le premier de Latran en 787) défend aux fidéles de fréquenter les Comédiens, & ve
gne. Le Concile de Châlons-sur-Saone, tenu en 813, sous Charlemagne, défend aux ecclésiastiques d’assister aux spectacles, so
que les sixieme & douzieme généraux. Le Concile de Tours en 1585, défend les Comedies &c. Sous peine d’excommunication
, aux fidéles d’assister aux Comédies, vû que de tout tems cela a été défendu entre les Chrétiens. Le Gouvernement civil d’Ang
Principes & Magistratus &c. à chasser les Comédiens, & à défendre aux hôtelliers & à tous autres, sous de griev
p; Lisons. Ceux de Châlons-sur-Marne en 1649, & de Troyes en 1660 défendent d’admettre les Comédiens pour parrains. Ad hoc m
mandent l’absolution à l’Eglise . Ceux de Rheims & d’Alet en 1677 défendent d’accorder l’absolution à ceux qui fréquentent l
re ce qui suit : L’Eglise condamne les Comédiens, & croit par-là défendre assez la Comédie ; la Décision en est précise dan
êque de Noyon, dans ses Statuts & Ordonnances Synodales en 1694., défend les spectacles avec la même vigueur, à tous les F
es fideles… de s’abstenir de ces faux & malheureux plaisirs… nous défendons à tous Prêtres & Ecclésiastiques de ce Diocés
tion encourue ipso facto. Celles de Noyon, dont nous avons parlé, les défendent aux Ecclésiastiques, sous peine de suspense de l
; les Peres de l’Eglise avoient toujours réputées infames, & leur défendit de jouer, ni de plus obtenir semblables lettres,
buseroit assez, pour croire qu’on n’y feroit aucun mal, on ne peut se défendre de celui qu’y sont les autres, & comme compli
ogiens, & tous les Confesseurs consultés, ainsi que tous ceux qui défendent aux fidéles d’assister aux spectacles, donnent to
s l’horreur des spectacles, c’est de la part de l’Eglise, qu’ils leur défendent d’y assister, c’est en son nom, qu’ils leur décla
47 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176
NI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et t
au temps qui est destiné pour la pénitence, parce que les Canons les défendent en ces jours : et comme dit saint Ambroise, ce se
hé ; et celui-là semble commettre une mauvaise action, qui pouvant la défendre la souffre sans rien dire par lâcheté de cœur, et
fêtes avec la révérence et la dévotion convenable ; et pour cela j'ai défendu en ces mêmes jours les danses, et toute sorte de
t sur ce sujet la ville de Milan, par ses Lettres Apostoliques ; et à défendre même dans Rome, comme nous lisons dans la vie de
48 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
uent les comédies.L’Eglise condamne les comédiens, & croit par-là défendre assez les comédies : la décision en est précise d
nt de décrets publics contre les comédies, & tant de loix qui les défendent , qu’on ne peut presque les compter. Si maintenant
comédie doit être rangée parmi les maux & les désordres que l’on défend toujours, & que l’on ne laisse pas de commett
uoiqu’on en puisse dire, la concupiscence de la chair, que saint Jean défend de rendre aimable, puisqu’il défend de l’aimer. L
cence de la chair, que saint Jean défend de rendre aimable, puisqu’il défend de l’aimer. Le grossier que vous en ôtez feroit h
n que rien ne manquât à leur satisfaction. Le métier de comédien est défendu , & par conséquent il n’est pas permis d’assis
ne faisant aucune peine à la pudeur attachée à leur sexe, elles ne se défendent pas d’un poison aussi dangereux, & plus caché
donnent ces divertissemens criminels au public. Deux Conciles d’Arles défendent de recevoir les acteurs à la Pénitence, s’ils ne
inte ne condamnent nullement ces divertissemens profânes : ils ne les défendent pas en particulier, quelque part, parce qu’ils le
châtimens & la damnation éternelle ? Tout délassement n’est pas défendu .Ce n’est pas que je prétend de défendre tout déla
 ? Tout délassement n’est pas défendu.Ce n’est pas que je prétend de défendre tout délassement ; ce seroit outrer la morale de
ces jeux cruels devint si immodéré, qu’il ne lui fut possible de s’en défendre  ; tant il est vrai que le cœur ne peut être indif
de le fuir : cependant comme la cupidité est toujours ingenieuse à se défendre sur ce qui la favorise, & qu’il importe de ne
ce, & sur-tout cette malheureuse passion, que l’Apôtre saint Paul défend de nommer parmi les Chrétiens ; il n’est content
tente d’excommunier les ministres du théâtre, & elle croit par-là défendre assez le théâtre ; & même sa décision est pré
au plus qu’il faut les mettre au nombre des maux qu’elle ne cesse de défendre , & qu’on aime toujours. Quand les loix civil
indifférente en elle-même, il faut, en premier lieu, qu’elle ne soit défendue par aucune loi ; en second lieu, qu’on puisse, en
ur les spectacles, il s’agit donc d’examiner 1°. si aucune Loi ne les défend  ; 2°. s’ils peuvent être rapportés à quelque fin
ce que prétend le monde. Preuves de la premiere Soudivision. Loi qui défend les spectacles.1°. Une Loi qui défende les specta
a premiere Soudivision. Loi qui défend les spectacles.1°. Une Loi qui défende les spectacles ! Où est-elle, nous dit-on ? est-c
us grands péchés de sa jeunesse, & que saint Clément d’Alexandrie défend à tout Chrétien, sans réserve & sans exceptio
Conciles en ont-ils fait la distinction, pour permettre les uns & défendre les autres ? Ce sont tous les spectacles en génér
licite, & criminel. Les raisons qui dans tous les temps ont fait défendre les spectacles.C’est que les raisons qui engagere
expressément nommés : mais toute l’Ecriture ne tend-t-elle pas à les défendre  ? De quelle maniere a-t-on toujours regardé les
ssion ; c’est toujours cette malheureuse concupiscence que saint Jean défend de rendre aimable, puisqu’il défend de l’aimer ;
euse concupiscence que saint Jean défend de rendre aimable, puisqu’il défend de l’aimer ; c’est toujours cette concupiscence q
écle qu’on a prétendu justifier la comédie. Le métier de comédien est défendu , & par conséquent il n’est pas permis d’assis
peut être une œuvre agréable au Seigneur. Tout délassement n’est pas défendu . Les divertissemens qui nous sont permis doivent
rtie, & Soudivisions. Preuves de la premiere Soudivision. Loi qui défend les spectacles. Pour se justifier on oppose la di
interdits aux Chrétiens. Les raisons qui dans tous les temps ont fait défendre les spectacles. Les spectacles sont contraires à
49 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre III. Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. » pp. 14-21
la prohibition de la Danse n’est pas formellement contenue. Car le I. défend seulement les bouffonneries, « les railleries, et
tum. » De consecratione dist. 5. ex Concilio Nannetensi. Le second défend l'ivrognerie, les ris immodérés, les contes vains
consécration. Et c’est pour cela que le Canon du Concile de Laodicée défend ces mêmes Exercices de la danse, et la Comédie à
50 (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193
mens, quelquefois de simples conseils : & souuent ce qu’elle veut défendre est mieux défendu par son silence que par sa voix
e simples conseils : & souuent ce qu’elle veut défendre est mieux défendu par son silence que par sa voix, quand sa modesti
is pour reprendre nostre discours ; qu’est-ce que la sainte Escriture défend  ? Ie dis qu’elle défend de voir ce qu’elle défend
discours ; qu’est-ce que la sainte Escriture défend ? Ie dis qu’elle défend de voir ce qu’elle défend de faire. Elle a condam
la sainte Escriture défend ? Ie dis qu’elle défend de voir ce qu’elle défend de faire. Elle a condamné les representations, d’
d’estre icyleur accusateur, & la bien-seance de ma profession me défend de rapporter tous leurs discours, leurs abominati
à la face des loix mesme, on enseigne la pratique de tout ce qu’elles défendent . Dans ces lieux où les débauches fleurissent auec
51 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, par
aut pas trouver étrange que les Docteurs de la primitive Eglise aient défendu si rigoureusement aux Chrétiens d'y assister, par
her dans l'Écriture Sainte des paroles pour autoriser l'idolâtrie, et défendre les vaines superstitions qui sont mêlées dans tou
fin qu'elle pût être aimée. » Quand le Concile troisième de Carthage défend à tous les Chrétiens de donner les Spectacles pub
les Fidèles les fréquentent, c'est blasphémer le Nom de Dieu qui les défend , c'est honorer ces Dieux abominables, c'est-à-dir
évérité fut si grande dans les premiers siècles de l'Eglise, que l'on défendait absolument aux Chrétiens toutes les choses qui pa
52 (1675) Lettre CII « Lettre CII. Sur une critique de son écrit contre la Comédie » pp. 317-322
je ne fusse pas de votre sentiment, et que je trouvasse moyen de les défendre  : mais étant condamnés comme ils sont par plus d’
vues que des personnes d’esprit peuvent avoir. Car j’en ai vu qui en défendaient la citation, justement par la même raison dont d’
vre à la plus injuste censure, plutôt que de prendre de la peine à le défendre . Sap. 2. 12. a. [NDE] : Cette lettre n’est pas
53 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
it où la main de la sagesse et de la décence l’ont planté. 1.° La loi défend aux Comédiennes toutes les parures riches et dist
et dans toute l’Inde. La loi 10. (Codex Theodosianus de Scenicis) le défend absolument ; elle défend même d’avoir des esclave
loi 10. (Codex Theodosianus de Scenicis) le défend absolument ; elle défend même d’avoir des esclaves de ce caractère, ni de
cre nous apprend que Théodose par une loi expresse l’avait absolument défendu  : « Ministeria lasciva et plastricas in comessati
des Comédiens est regardé par les lois comme si dangereux, qu’il est défendu de laisser aux enfants et aux femmes la liberté d
odosianus de usu sellarum.) Tacite (L. 1. Annal.) remarque que Tibère défendit aux Sénateurs d’entrer même dans la maison des Co
» Leurs apologistes même (Marmontel, Fagan…) en conviennent, et ne se défendent que sur la pauvreté des Actrices, qui n’ayant pas
se, la religion, le bien public, et la vertu. Quatrième effet. Il est défendu , comme un crime énorme, de rien donner aux Comédi
ar surprise, par sédition, ce qui n’est pas rare, le vol fut toujours défendu , même entre pécheurs, ni jusqu’aux femmes mariées
à la Cour, théâtre de sa faiblesse. Sa passion pour un objet toujours défendu par l’Eglise, était scandaleuse dans un Prince de
54 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
suadé qu’il n’y a point de Parlement dont la discipline intérieure ne défende aux Conseillers d’aller à la comédie, qu’il n’y e
et le nourrir dans l’oisiveté. Cet Auteur avance qu’il est également défendu aux Magistrats d’aller au bal et aux danses, si c
1. tit. 16. verb. Bateleur.) un arrêt du Parlement de Toulouse, qui «  défend aux Capitoulse de permettre à aucun bouffon et ba
reuse et si déshonorante pour les Magistrats, que la loi Romaine leur défend d’aller jamais dans leurs maisons, non plus que d
our aveugle pour ces créatures, qui l’avaient d’abord perdu. Il était défendu aux filles de condition, surtout aux filles des S
is curæ tribuat, quam seriis actibus. » La loi 2. de spectac. (ibid.) défend à tous les Magistrats de rien donner aux Comédien
toutes les passions, l’expérience et la conduite de ceux même qui le défendent , fait si vivement sentir combien il est funeste à
ers arrêts du Parlement punirent les Basochiens. Un premier, qui leur défendit absolument de blesser la modestie et la réputatio
e et la réputation de personne, ayant été mal observé, un second leur défendit de jouer aucune pièce qui n’eût été examinée et a
55 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
oubli, ce qu’il attribue à l’amour qu’on avait pour tout ce qui était défendu . « Ita amatur quod non licet, ut quae etiam aetas
daient que ces Spectacles étaient permis, parce que l’Ecriture ne les défendait pas, que leur défense est renfermée dans celle de
tuant aux Chrétiens d’autres Spectacles à la place de ceux qu’il leur défendait , il ne leur retranche pas seulement les plus hont
oyait ceux-là bien plus honnêtes que ceux-ci. Cependant Saint Cyprien défend aux Chrétiens les uns et les autres indifféremmen
nt des circonstances : car Saint Thomas en disant qu’elle n’était pas défendue en elle-même « secundum se », ajoute immédiatemen
je soutiens qu’elles entrent dans la nature de la Comédie permise ou défendue , ou que l’on veut permettre ou défendre : ainsi,
ture de la Comédie permise ou défendue, ou que l’on veut permettre ou défendre  : ainsi, dès que vous voulez la mettre au nombre
que circonstance bonne ou mauvaise, par laquelle elle sera permise ou défendue . C’est ainsi que Saint Thomas l’a considérée, quo
pour blâmer ou se moquer de certaines personnes, leur profession est défendue , qu’il faut qu’ils la quittent, et que c’est un p
ique, et du mal à s’y affectionner, il n’est pas nécessaire de la lui défendre , elle se la défend assez elle-même ; d’ailleurs s
affectionner, il n’est pas nécessaire de la lui défendre, elle se la défend assez elle-même ; d’ailleurs s’il permet quelque
ial, après avoir lu les Pièces, ne manquerait pas de prétexte pour en défendre la représentation, à moins qu’elles n’eussent été
uisse être dans votre idée, on a toujours raison de la regarder comme défendue . Quand même elle ne serait pas une occasion proch
ercher de nouveaux endroits. Quoique vous n’en croyiez pas la lecture défendue à un Théologien, il y a longtemps que je suis per
vous avez rapportés page 46, pour nous persuader que l’on ne doit pas défendre les paroles ni les actions qui n’excitent les pas
ispenser aussi de rapporter page 49, « l’exemple de la Bible, dont on défend , dites-vous, la lecture en Langue vulgaire, parce
, et vous dire : Comment pouvez-vous prétendre que l’Ecriture n’a pas défendu la Comédie ? comme si elle ne l’avait pas assez s
défendu la Comédie ? comme si elle ne l’avait pas assez suffisamment défendue et condamnée, en condamnant les concupiscences du
quam sic litteras legere. 31 » Il n’est pas nécessaire que Dieu, pour défendre la Comédie, en ait fait un précepte formel dans l
le n’a pourtant point fait de précepte formel. On n’en voit point qui défende à un Religieux d’écrire en faveur de la Comédie ;
uand vous voudrez, je vous ferai voir par l’Ecriture que cela lui est défendu . En un mot, c’est assez pour que la Comédie soit
cela lui est défendu. En un mot, c’est assez pour que la Comédie soit défendue dans l’Ecriture, que nous y trouvions la défense
siècle n’y règnent pas moins que dans les autres. La Comédie est donc défendue et condamnée par l’Ecriture, et par conséquent on
dans la première Partie des Actes du Synode de l’an 1572, ne paraisse défendre les Comédies que les jours de Dimanche et de Fête
u moins qui se piquent de l’être, lui ont montré certains Rituels qui défendent aux Confesseurs d’administrer les Sacrements aux
lité ni d’aucun secours. Or le Rituel de Paris condamne la Comédie et défend d’administrer les Sacrements aux Comédiens, s’ils
que ceux que vous voulez justifier ; et ce sont ceux-là même à qui il défend d’administrer les sacrements. Cette défense est t
Car pour les Rituels et les Canons [ils] n’en mettent aucune, et les défendent également. » Et pour justifier ce que vous avance
les Comédiens étaient plus fidèles à suivre les Ordonnances qui leur défendent de mêler rien de déshonnête dans leurs Pièces de
mparfaits dans lesquels on empêcherait de grands biens, si elles leur défendaient toute sorte de péchés à la dernière rigueur. « Si
arlé, ce grand Prélat avait cru que la Comédie était particulièrement défendue les jours de Dimanche et de Fête quand on voulait
igés. Cela étant, il est évident que la Comédie doit être encore plus défendue les Dimanches et les Fêtes que les autres jours,
F, du Culte des Fêtes. C’est particulièrement dans ces jours-là qu’il défend et condamne les Spectacles. En un mot, si les Chr
e que vous auriez sans doute mieux fait, illustre Théologien, de vous défendre toujours de donner par écrit votre sentiment touc
la Comédie. Un Théologien ne doit mettre la main à la plume que pour défendre les intérêts de l’Eglise, et vous avez employé la
56 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
ité des livres saints, de l’Eglise, des Peres, des Païens mêmes, pour défendre les spectacles. Il seroit bien plus prudent d’imp
diens, comme les corrupteurs de l’esprit & du cœur. Cicéron, pour défendre Roscius, est obligé de dire qu’il est le seul qui
leurs bonnes intentions furent alors toujours traversées. Innocent XI défendit aux femmes de monter sur le Théatre. Innocent XII
faut qu’une cause soit bien désespérée, quand on cite à faux pour la défendre . Que des ignorans, disoit le grand Bossuet, vienn
atres publics, on aura toujours à leur opposer la loi de Dieu qui les défend . On ne pourra jamais acquérir de prescription con
celles que donnent la raison & la Religion. Il est, par exemple, défendu sur le Théatre d’ensanglanter la scene, même en l
uction pour vos enfans, où les hommes faits ont bien de la peine à se défendre de la séduction du vice ! Quel jugement porteront
crire. Je sais qu’il n’y a point de cause si mauvaise qu’on ne puisse défendre . Je connois les héros du parti, ils sont comme le
57 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXX. Profanation du dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes. » pp. 109-116
onnements aussi faibles que profanes de cet auteur : quiconque voudra défendre les comédies du dimanche par ses raisonnements ou
es comme les autres ? J’avoue qu’il y a des jeux que l’église même ne défend absolument que durant l’office ; mais la comédie
ui souille l’honnêteté et la sainteté de l’église », comme absolument défendu dans les saints jours. Saint Charlesaj avait pron
58 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE V. De la protection spéciale sanctionnée par le Pape, accordée aux Comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle, et par l’autorité temporelle. » pp. 120-129
ordonnance de l’an 813, du même empereur, d’accord avec les conciles, défendait aux évêques et à tous les autres ecclésiastiques
et autres gens infâmes, tandis que les autres conciles plus modernes défendent aux prêtres de jouer la comédie, ainsi que nous l
ernements agirent premièrement de concert avec les saints canons, qui défendaient aux prêtres de jouer la comédie, et ensuite ils s
59 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
7, Charles IX, en 1571. Henri III en 1577, Louis XIII, Louis XIV, ont défendu de faire de pareilles images, de les publier, exp
iens Conciles, entr’autres le III de Constantinople in Trullo, qui le défend absolument, & les appelle les corruptrices de
n seulement par le principe général, commun à tous les Chrétiens, qui défend les mauvais regards & les scandales, mais en
II Concile de Nicée, & celui de Trente qui ont si autentiquement défendu la cause des saintes images, en ont en même tems
tentiquement défendu la cause des saintes images, en ont en même tems défendu l’indécence : Omnis lascivia vitetur, dit celui d
amp; par-tout infiniment saint, il les voit ; les condamne, & les défend  ? On voit que quand on porte le Saint Viatique da
ce à tiroir, un tissu de scénes que la Réligion, la vertu, la décence défendent également de garder & de lire, & défendoi
60 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
rir. » cap. 25. Dans le Livre de l’Ecclésiastique, cap. 9. il est défendu de hanter ni écouter la femme danseresse, de peur
témoignages dans les Conciles et assemblées des Evêques, comme elle a défendu ces danses presque en tout temps. L’an 364. sous
364. sous le Pape Sylvestre dans un Concile tenu à Laodicée, elle les défendit même aux noces. Le Concile d’Aix-la-Chapelle, les
évotion, et c’est la raison pourquoi elle est encore plus étroitement défendue ès jours de Dimanches et Fêtes, que nous sommes o
61 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360
l serait à souhaiter qu’ils n’assistassent pas même aux noces. « On défend aux prêtres d’avoir des femmes chez eux, si ce n’
il les verra mener une vie plus chaste et plus honnête, le S. Concile défend à tous ecclésiastiques de tenir dans leurs maison
a constitution du pape Léon, aura pris ou gardé une concubine, on lui défend de célébrer la messe, de lire l’évangile ou l’épî
de les suivre avec ferveur, ils vous servent d’armes capables de vous défendre contre toutes les attaques des ennemis de votre s
62 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
Tradition n’a jamais varié sur cet article. III. Le Rituel de Paris défend de donner les Sacrements aux Comédiens, à moins q
de Valet qui fait semblant d’y prendre le parti de la Religion et de défendre la vertu, s’en acquitte d’une manière si impertin
n. La Religion y est partout insultée, quoiqu’on y introduise pour la défendre un misérable Valet, qui détruit par ses fades pla
s discours qu’il ne nous est pas permis de répéter ? » car Saint Paul défend jusqu’aux bouffonneries et aux paroles inutiles.
63 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
nt d’Eloges qui se rencontrent en plusieurs endroits. Les Comédies se défendaient davantage par la foule de leurs Auditeurs et Appr
ens ont été depuis longtemps réputés infâmes, et qu’il a toujours été défendu aux Chrétiens d’assister à leurs spectacles, comm
honnêtes hommes de la Ville, et que Cicéron ayant pris la peine de le défendre en une Cause, avait parlé de lui fort avantageuse
édiennes, qu’ils changeaient les habits de leur sexe, et que cela est défendu par les saintes Ecritures : Mais s’il faut représ
64 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
préférant leur mondaine curiosité à la charité divine, icelle Cour a défendu et défend à tous bateleurs, jongleurs, et autres
leur mondaine curiosité à la charité divine, icelle Cour a défendu et défend à tous bateleurs, jongleurs, et autres semblables
jour que ce soit, sous peine du fouet et bannissement du royaume ; a défendu et défend au Prévôt de Paris et à ses Lieutenants
e soit, sous peine du fouet et bannissement du royaume ; a défendu et défend au Prévôt de Paris et à ses Lieutenants civil et
civil et criminel, de bailler permission de jouer auxdits bateleurs ; défend pareillement à tous les hauts Justiciers de cette
tout à suivi la pente des vices et le goût du peuple ; qui peut s’en défendre  ? on veut attirer la foule, et faire rire, gagner
65 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
t les bêtes à la chasse ; ils sont aussi de l’avis que la Comédie est défendue , et que d’y assister est un péché mortel. La sixi
rt de ce verset du premier Psaume pour vérifier que l’Ecriture sainte défend d’aller aux Spectacles, comme elle défend l’homic
ifier que l’Ecriture sainte défend d’aller aux Spectacles, comme elle défend l’homicide, l’adultère et le vol. Mariana Jésuite
vrage de del Monaco, propose les raisons apparentes des mondains pour défendre la Comédie, et dont il faut voir le fort et le fa
vendant leurs Drogues. Il rapporte en détail leurs artifices, il leur défend de dire des paroles bouffonnes et malhonnêtes pou
t les Princes ; il conclut qu’il serait et plus sûr, et plus utile de défendre absolument les Spectacles, que d’entreprendre de
66 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
r et le corrupteur. Au reste tant de mauvaises choses, que les païens défendent eux-mêmes rigoureusement, ne se font-elles pas pa
ent, s’ils doivent absolument s’abstenir de ce que Dieu ne leur a pas défendu en termes exprès. Il est vrai, que nous ne trouvo
e m’amuse ici à subtiliser, venons à la principale autorité, qui nous défend les spectacles : elle est fondée sur notre baptêm
ui se prévalent de ce qu’il ne paraît point de loi positive, qui nous défende d’assister aux spectacles :1. Joan. 2. comme si c
ce ; parce qu’il est de sa nature un esprit tendre, et doux : il nous défend au contraire de l’inquiéter par nos fureurs, par
es choses mondaines sont l’ouvrage du démon. Lorsqu’on Chap. 16. nous défend la fureur, on nous interdit donc aussi toute sort
rmis d’aimer sans sujet, que de haïr injustement : du moins Dieu nous défend de haïr même avec raison ; puisqu’il nous command
raison ; puisqu’il nous commande d’aimer nos ennemis. Luc. 6. Il nous défend de maudire personne, même avec quelque sujet ; pu
rétiens, il leur est aussi permis dans le cirque ; mais s’il leur est défendu partout, il l’est aussi en cet endroit. De Chap. 
e inutile. Pourquoi nous sera-t-il permis de regarder ce qui nous est défendu de faire ? Pourquoi les mêmes choses qui souillen
nous trompons : ce que Dieu condamne, n’est jamais permis ; ce qu’il défend , est toujours et par tout illicite. Voilà en quoi
l’usage des masques soit approuvé de Dieu ? Je vous le demande. S’il défend toute sorte de simulacres, combien plus défendra-
vous le demande. S’il défend toute sorte de simulacres, combien plus défendra-t -il, qu’on défigure son image ? Non, non : l’auteu
67 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
n’est point assez à une ame soigneuse de son salut, d’éviter le crime défendu par le sixiéme commandement ; elle doit s’éloigne
aillé & qu’on s’est occupé pendant toute la semaine. Rép. On ne défend pas les divertissements honnêtes, mais ceux qui s
trent. C’est pourquoi le Concile de Laodicée, tenu sous S. Sylvestre, défend les danses, même aux noces : C. Laodicenum, Can.
la arrive dans les danses & les comédies ? Rép. La loi ancienne défend expressément à toutes sortes de personnes de se d
t, 1. que l’usage des masques étant un desordre très-pernicieux & défendu par les ordonnances de nos Rois & les Parleme
68 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
adius et Honorius, pour rendre ce contentement à leurs Provinces, ils défendaient expressément d'y mêler aucune chose et contraire
même chasser ces Jeux de Théâtres hors des Eglises. Et Boniface VIII défend l'art infâme des Bouffons, Jongleurs et Gueulards
on le fait pour cette fin, on ne peut pas dire que leur exercice soit défendu , ni qu'ils soient en état de péché quand ils le f
69 (1705) Traité de la police « Chapitre II. De l’origine des Histrions, des Troubadours, des Jongleurs, et des autres petits spectacles qui ont précédé en France l’établissement des grandes pièces de Théâtre, et des Règlements qui les ont disciplinés. » p. 436
de Tours, de Reims, et de Châlon-sur-Saone qui furent tenus l’an 813. défendirent aux Evêques, aux Prêtres et aux autres Ecclésiast
rmont Prévôt de Paris, du jour de sainte Croix en Septembre 1341. qui défend à ceux ou à celles des Jongleurs ou « Jongleresse
nnance du Prévôt de Paris, du quatorzième Septembre 1395. il leur fut défendu , « de ne rien dire, représenter, ou chanter dans
70 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209
, et ils lui prêtent des armes pour combattre la Vertu qu’ils veulent défendre . C’est pourquoi je détournerai toujours les Chrét
ans la raison de S. Cyprien, je leur dirai que le Fils de Dieu leur a défendu de regarder ce qu’il leur a défendu de commettre.
dirai que le Fils de Dieu leur a défendu de regarder ce qu’il leur a défendu de commettre. « Longe pulchrius magisque regium
71 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48
de tous les gens de bien, et il ne doit pas trouver mauvais que l’on défende publiquement les intérêts de Dieu, qu’il attaque
es dévots des ridicules ou des hypocrites : il a cru qu’il ne pouvait défendre ses maximes, qu’en faisant la Satire de ceux qui
Auguste fit mourir un Bouffon qui avait fait raillerie de Jupiter, et défendit aux femmes d’assister à des Comédies plus modeste
gnent pas : les derniers enfin plus dangereux que tous les autres, ne défendent la Religion que pour la détruire, ou en affaiblis
la Divinité différemment : le Maître attaque avec audace, et le Valet défend avec faiblesse : le Maître se moque du Ciel, et l
le moins susciter quelque Acteuro pour soutenir la Cause de Dieu, et défendre sérieusement ses intérêts : il fallait réprimer l
NDE] L’auteur cite le premier Placet présenté par Molière au Roi pour défendre son Tartuffe : « Je n’ai point laissé d’équivoque
72 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVIII. Doctrine de l’écriture et de l’église sur le jeûne. » pp. 98-101
t toutes les raisons. Il ne faut pas s’étonner que durant ce temps on défende spécialement les spectacles : quand ils seraient
ces profanes, elle s’abstenait des saintes réjouissances, et il était défendu Ibid. can. 51. [Ibid. canon 51]. d’y célébrer les
73 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IX. » pp. 158-170
le Sauveur à ses Disciples, & l’esprit de domination qu’il leur a défendu , ne concluent rien touchant la contestation prése
é qu’on lui suppose, elle ne sçauroit légitimer ce que la Loi de Dieu défend , un amusement contraire aux bonnes mœurs & à
ignant qu’encouragé par cet essai scandaleux, il ne prenne le goût de défendre les causes les plus décriées. Je souhaite néanmoi
74 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE II. Réponse aux objections qu'on tire de saint Thomas pour justifier les Spectacles, et aux mauvaises raisons qu'allèguent ceux qui croient pouvoir les fréquenter sans péché. » pp. 55-63
sont toujours la matière des concupiscences du siècle que saint Jean défend de rendre aimables, puisqu'il défend de les aimer
scences du siècle que saint Jean défend de rendre aimables, puisqu'il défend de les aimer. Le grossier qu'on en ôte, ferait ho
gles de l'Evangile. Le Théâtre pour être fréquenté n'en est pas moins défendu  : Et nous serons toujours en droit de dire avec s
75 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
ifice ex sanctis in illicita mutata sunt. » La raison et la pudeur le défendraient , si l’Ecriture ne le défendait pas. Son silence,
a sunt. » La raison et la pudeur le défendraient, si l’Ecriture ne le défendait pas. Son silence, dicté par la sagesse, en dit pl
ien que de convenable. Quelles sont les défenses de l’Ecriture ? Elle défend de regarder ce qu’elle défend de faire : « Prohib
sont les défenses de l’Ecriture ? Elle défend de regarder ce qu’elle défend de faire : « Prohibet spectare quod prohibet geri
rsonnage dont on ne sait s’il est homme ou femme ; on aime ce qui est défendu , et on rappelle les égaremens de la jeunesse que
teurs, entre autres un Philosophe habile nommé Aurolique. Il nous est défendu , dit-il (L. 3.), d’assister aux combats des Gladi
matiques de ces justes condamnations ? Ibid. Ep. 90. Pourquoi a-t-on défendu aux femmes de chanter dans l’Eglise, ce qui d’abo
s. Belle excuse ! comme s’il était jamais permis de faire ce que Dieu défend , et s’il cessait d’être mauvais pour n’être pas j
et si séduisants, que les âmes les plus chastes peuvent à peine s’en défendre  : « Honestæ mentes superare non possunt. » Comme
76 (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420
it contre les spectacles ne lui paroît fondé. Le théâtre, dit-on, est défendu , & sans doute qu’il mérite de l’être. Son but
ans un état violent, & les comédiens sont flétris. La comédie est défendue  ; mais, répond le Théatin, c’est précisément donn
ion. La comédie n’est, ni ne sçauroit être prohibée par elle-même. On défend les choses parce qu’elles sont mauvaises, & l
e. Tous ses raisonnemens contre la comédie tombent, selon ceux qui la défendent , sur celle d’autrefois. Il ne rapproche point les
laquelle il avoit donné sujet ; mais enfin il rompit le silence & défendit son opinion. Si, sur le théâtre, on a voulu quelq
es exemples illustres, ses fureurs & ses foiblesses, pour nous en défendre ou nous en guérir ». La comédie a le même avantag
77 (1707) Lettres sur la comédie « LETTRE, de Monsieur Despreaux. sur la Comédie. » pp. 272-275
prits vicieux, quoique non vicieuse d’elle-même, doit être absolument défendue , quoiqu’elle puisse d’ailleurs servir au délassem
ibles de la vérité ; cependant, qui est le fou qui a jamais pour cela défendu la lecture de Joseph ? Je vous barbouille tout ce
78 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
ontre ces passe-temps dangereux, dans son Apologiea qu’il a fait pour défendre les Chrétiens ; et Comitorius a fait un traité ad
dans l’Oraison pro Murena, dit que la danse est une espèce d’ivresse défendue aux personnes qui font profession de vertuf. C’es
en même temps son secours, avec lequel il l’assure qu’il pourra s’en défendre . N’est-il pas vrai qu’il semblait n’y avoir plus
onnête ? Cela est-il conforme à la modestie Chrétienne ? Oseriez-vous défendre et soutenir comme innocent un exercice, qui ne re
périences. Il y en a peu qui y résistent, et le seul secret pour s’en défendre , c’est de fuir. Fuyez, dit S. Paul, c’est le meil
des insultes de la chair ; cependant il s’y fie si peu, que pour s’en défendre au milieu de sa misère, il fait une convention se
vait être toujours bandé, sans courir risque de se rompre. Ce qui est défendu dans les divertissements ; c’est de les prendre a
s indifférentes bonnes, et les dangereuses permises ; on ne s’en peut défendre , et qu’on s’y trouve nécessairement engagées, com
79 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
e monde, s’il est de bonne foi), et qu’un guide éclairé (l’Eglise) le défend , et que sans avoir égard aux exemples contraires,
i bien que l’usure, malgré la tolérance, est véritablement mauvais et défendu en conscience. M. Beaumon cite diverses permissio
ue le peuple et les gens de métier s’appliquent au jeu des Bateleurs, défend à tous Comédiens de jouer quelque jour que ce soi
lement de Bretagne du 11 septembre 1574, et du 3 octobre 1578, qui le défendent sous les plus grièves peines. Dictionnaire des Ar
de rire. Sur les conclusions de M. Séguier, Avocat général, « il fut défendu aux Comédiens Italiens ou Français de jouer aucun
it dû être plus indulgente, à la requête du Procureur général, il fut défendu aux Comédiens, qui jouaient alors à l’hôtel de Cl
de l’Eglise, et nos Rois même, ont toujours réputés infâmes, et leur défendit de jouer, ni de plus obtenir de semblables lettre
ris ensemble n’en avaient pas autant ». Il ajoute : Le Parlement leur défendit de jouer, mais ils obtinrent des lettres patentes
80 (1707) Lettres sur la comédie « Réponse à la Lettre de Monsieur Despreaux. » pp. 276-292
e, elle fait un progrès sur les cœurs, dont il n’est pas permis de se défendre . A présent que nos qualités sont établies, souffr
esprits vicieux, quoique non vicieuse d’elle-même, ne doit point être défendue , quand surtout elle peut servir à l’instruction e
la vérité, et que cependant il n’y a jamais eu d’homme assez fou pour défendre la lecture de Josephd. Distinguons, Monsieur, s’i
homme, qui cherche à s’instruire, et qui sait que vous aimez qu’on se défende , afin de vous faire mieux goûter le plaisir de la
81 (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153
ue la suppression entiere des spectacles. Mais, dit-on, l’Ecriture ne défend point les spectacles. Les saints Peres ne les con
ue communément pour justifier les spectacles. L’Ecriture, dit-on, ne défend point les spectacles. Il est vrai que l’Ecriture
mp; 16, ne condamne-t-il pas les vains plaisirs du théâtre, lorsqu’il défend aux Chrétiens l’amour du monde comme incompatible
plus triomphante qu’au théâtre ? l’Apôtre saint Paul, Ephes. 4, 5, ne défend -il pas les théâtres, lorsqu’il interdit aux Chrét
as, (Gui I. de Seve de Rochechouart) contre la comédie, par lequel il défend , sous peine d’excommunication, à tous les Fideles
82 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « III. Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’auteur de la Dissertation. » pp. 5-9
pour savoir si la Comédie peut être permise, ou doit être absolument défendu  », in Pièces de théâtre de Boursault, Paris : Jea
pour savoir si la Comédie peut être permise, ou doit être absolument défendu  », in Pièces de théâtre de Boursault, Paris : Jea
83 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Punctum Unicum. » pp. 5-6
cclésiastique : Détournez vos yeux d’une femme bien ajustée3. Donc il défend de vous ajuster pour être vue ; et comme si vous
ui riez ! malheur à vous qui êtes rassasiés ! Ce n’est pas qu’il soit défendu de se réjouir ; mais remarquez que toutes les foi
84 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
ue nous ne puissions ne pas condamner en tout temps la Comédie : Nous défendons particulièrement à tous les Fidèles de notre Dioc
er avec plus de soin. Et à l’égard des Comédiens et Comédiennes, Nous défendons très expressément à nos Pasteurs et à nos Confess
85 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
mpureté est-elle permise à celles qui naissent dans les palais, & défendue aux habitantes des cabanes ? le vice change-t-il
emme plus pernicieux, il n’est pas moins un crime, il n’est pas moins défendu à l’homme, ni l’obligation pour lui moins étroite
t confiée à ses soins ; c’est à lui à la ménager, à la soutenir, à la défendre  ; faut-il qu’il lui tende des piéges, qu’il cherc
. Elle veut des témoins qui déposent de leur conduite, des gardes qui défendent leurs vertus, des objets imposans qui les protége
e se montre que couverte de boucliers. Les statuts de tous les Ordres défendent aux Religieux de sortir sans compagnon, & aux
alheur à celui qui est seul ; personne ne le releve s’il tombe, ne le défend s’il est attaqué : Væ soli, cùm ceciderit non ha
vice. On peut avoir intérêt de cacher ses desordres, aucune loi ne le défend  ; on n’en a point à les étaler, toutes les loix d
cune loi ne le défend ; on n’en a point à les étaler, toutes les loix défendent le scandale. La vertu seroit contraire à elle-mêm
la scene du monde, que le visage d’une femme. Que l’orgueuil ne s’en défende pas, dit S. Cyprien ; la main qui tient le pincea
& la plus foible, tout-à-coup courageuse, combat en Amazonne pour défendre ses petits contre l’oiseau de proie. Je n’applaud
86 (1666) Seconde Lettre de Mr Racine aux deux apologistes des Hérésies Imaginaires « De Paris ce 10. Mai 1666. » pp. 193-204
e contre vous le parti de tous vos Auteurs ; c’est bien assez d’avoir défendu M. Pascal, il est vrai que j’ai eu quelque pitié
e choses à faire avant que de lire les romans ! » Vous voyez qu’il ne défend pas de les lire, mais il veut auparavant que je m
NDE] Il s’agit de Jean Barbier d’Aucour. d. [NDE] Montalte/Pascal se défend d’être de Port-Royal dans la Seizième Provinciale
53). i. [NDE] C’est le sujet de la Onzième Provinciale, où Pascal se défend d’avoir « tourné les choses saintes en raillerie 
87 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XI. Si on a raison d’alléguer les lois en faveur de la comédie. » pp. 46-48
(64).  ; c’est pourquoi elle condamne les comédiens, et croit par là défendre assez la comédie : la décision en est précise dan
être rangée parmi les maux dont un célèbre historieno a dit qu’on les défend toujours, et qu’on les a toujours. Mais après tou
88 (1647) Traité des théâtres pp. -
dre de la Discipline de sa vraie Eglise, laquelle sans contredit nous défend ces Théâtres. Cela étant ainsi, Ceux de nous qui
Il est généralement connu, que la profession que nous disons suivre, défend cette vanité, les Règlements de notre Discipline
y est ; Et d’ailleurs, il est tout notoire que notre Ordre public les défend très expressément. Lors donc que quelques-uns les
ait un autre règlement, qui de même leur fut fort honteux, Car il fut défendu à tout Sénateur d’entrer seulement en leur maison
tique. De plus, au troisième Concile de Carthage, au Canon 11, Il est défendu expressément à tous Chrétiens de donner des Spect
ordre de ceux qui furent là compilés. Ce saint et universel Concile «  défend absolument Ceux qu’on appelle, Bateleurs, et leur
mot ; Ainsi que nul des hommes n’a pu s’ingérer par-dessus ellecg, ni défendre ce que son silence avait laissé libre. Cette obje
» : Mais il soutient que comme son sens est d’une large étendue, elle défend diverses choses, sous lesquelles ils sont compris
en est au premier et second Commandement, et en tous les passages qui défendent de participer aux Idoles. 2. Nous y avons vu la p
ieu. Or on ne saurait contredire, que les passages de l’Ecriture, qui défendent de commettre ces horreurs, défendent aussi de les
les passages de l’Ecriture, qui défendent de commettre ces horreurs, défendent aussi de les feindre ; Blasphémer Dieu en jouant,
nt, « Tu ne paillarderas point » ; car le Législateur n’a pas entendu défendre l’action seule de la paillardise, mais généraleme
nous l’avons vu au chapitre septième. Ces lieux donc, sans contredit, défendent absolument les Théâtres. De ce peu de passages on
lence à ses Ministres, qui entreprendraient de parler de lui, et leur défend de rien « réciter de ses statuts, et de prendre s
é propre de notre Discipline Ecclésiastique, qui au même lieu où elle défend d’assister aux Comédies, permet toutefois que la
s se disent quant à eux de la Religion, et suivent une profession qui défend absolument cette sorte de récréationsep. 3. qu’il
s Théâtres se sont ainsi tournés de tous les côtés pour tâcher de les défendre , la force de la vérité tire d’eux une demi-confes
ent coupables de la ruine en laquelle ils les font tomber. Saint Paul défendait jadis de faire périr pour de la viandeet le frère
la provenance de cette citation. en. Vincent sait bien que Richelieu défend activement le théâtre et que Louis XIII a fait le
641 sa célèbre « Déclaration sur la profession des comédiens qui leur défend les paroles lascives et déshonnêtes » qui, sous c
éâtrales). fp. Ici, le sens est nettement religieux : la discipline défend les occasions de péché. fq. Comprendre : de donn
89 (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191
aux puissances établies de Dieu en toutes les choses, où Dieu ne nous défend pas de leur obéir, et là où il nous le défend, s’
choses, où Dieu ne nous défend pas de leur obéir, et là où il nous le défend , s’il ne faut pas obéir, il faut souffrir, De sor
90 (1764) Comédie pp. 252-254
ux qui meurent dans la Communion de l’Eglise, et que le Rituel Romain défend de la donner aux pécheurs publics. ☞ L’Auteur pen
de prendre d’autres habits que ceux de son sexe. 2°. Parce qu’il est défendu à un Religieux de quitter son habit, même pour un
91 (1643) La discipline des Eglises prétenduement réformées « Chapitre XIV. Des règlements ou avertissements particuliers » pp. 381-625
er tant étroitement qu’ils pourront l’Article 27. des Règlements, qui défend de danser, distinguant prudemment entre ceux qui
ux joués en public ou en particulier, vu que de tout temps cela a été défendu entre les Chrétiens, comme apportant corruption d
92 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
les Chrétiens ? Mais ni l’Evangile, dit-on, ni l’Ecriture sainte, ne défend nulle part la comédie, ni les autres spectacles p
Mais on se trompe de dire que l’Evangile, que l’Ecriture sainte ne défendent nulle part ces divertissements profanes. Ils ne l
inte ne défendent nulle part ces divertissements profanes. Ils ne les défendent pas en particulier quelque part, parce qu’ils les
es maximes et des joies mondaines. On demande où c’est que l’Evangile défend ces profanes divertissements ? On répond que tout
93 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
t exprimés en apparence, comme s’ils tenaient la mauvaise cause qu’il défend . Que les raisons sur lesquelles il s’appuie dans
s le Nouveau Testament. Combien les Conciles ont-ils décidé, ordonné, défendu de choses dans l’Église, sur l’autorité de la Tra
se dit Théologien, de dire que quoique tous les Pères et les Conciles défendent la Comédie, on peut néanmoins y aller ; parce que
ndent la Comédie, on peut néanmoins y aller ; parce que l’Écriture ne défend pas en termes exprés d’aller à la Comédie. Pour r
ains et dans les Jardins où il y avait des Idoles. Quand donc ils ont défendu les Spectacles comme une idolâtrie, c’était parce
Métier. CANON II.Du 3. Concile de Carthage, tenu l’an 397. Qu’il soit défendu à tous Laïques d’assister aux Spectacles ; car il
endu à tous Laïques d’assister aux Spectacles ; car il a toujours été défendu aux Chrétiens d’aller aux lieux qui sont souillés
partie de l’idolâtrie ; elle les regarde, elle les déteste, elle les défend en eux-mêmes : Et c’est aussi de la même manière
rés, d’autres Comédiens étant encore venus à Paris, le Parlement leur défendit de jouer, à peine d’amende arbitraire, et de puni
nt de se répandre en des paroles et des gestes agréables, qu’elle lui défend de perdre la gravité de son âme, et d’interrompre
orité ; il ne s’accommode pas même de celle de l’Apôtre,Ephes. 5. qui défend aux Chrétiens d’ouvrir jamais la bouche pour lais
tiers et tous autres qui les recevront chez eux.De Cauponis. Enfin il défend par un Statut exprès à tous les Maîtres d’Hôtelle
fait du grand nom de saint François de Sales, sur ce que ce Saint ne défend pas precisément les Spectacles à sa Philothée. Ch
ommunion tous les Fidèles,Ed. l’an 1654. excepté ceux ausquels il est défendu par de justes raisons de s’en approcher : Et il e
s’allumer avec la même ferveur, quoiqu’il y ait des Canons qui aient défendu également l’un et l’autre. Je réponds à cela : Pr
ni pour les envieux, ni pour les avares. La Politique se contente de défendre et de punir les péchés qui sont nuisibles à la so
94 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
satisfait qu’il lui conseilla d’en faire une à trente-un an. Ils s’en défendit . Enfin à force de le presser, il en sit une. Le P
pereurs ? nos Rituels, nos Conciles, nos Evêques, nos Théologiens, ne défendent -ils que les pantomimes de Rome ? Senèque peut-il
n’a ordonné d’y aller. Il y a au contraire une foule de Canons qui la défendent . Si l’abus prévaut, c’est un malheur dont il faut
é ; il sit en 1669 un livre contre la comédie, que l’Abbé de Voisin a défendu & fort augmenté. C’est une ferveur outrée, on
res & les pompes de Satan. Celles-là sont des péchés ; la loi les défend . La renonciation va plus loin ; les pompes sont l
, dont elle attaque audacieusement la morale & les censures, pour défendre l’un des plus grands maux du Christianisme. Le cé
95 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
en son ordre, du troisième commandement de la seconde table, où Dieu défend toute impureté et souillure de la chair, et tout
tiennent, sont telles ; Et que les raisons qu’ils apportent pour s’en défendre sont frivoles, et nulles : Et que la pure Antiqui
e pluie d’or dans le sein de Danaë, se servait de cette autorité pour défendre la mauvaisevie, en laquelle il se vantait d’être
x joués en public ou en particulier : Vu que de tout temps cela a été défendu entre les Chrétiens, comme apportant corruption d
que puisqu’il n’est pas permis d’offrir ès sacrifices, ce que la loi défend , il a aussi jugé que les Dieux ne peuvent être ho
ne coutume invétérée, pource qu’encore que le Pape Innocent III l’eût défendue par loi expresse, toutefois on ne pouvait empêche
ésument d’y exercer les jeux de leurs folies  ». Ce qu’il condamne et défend au même lieu. Mais on interprète cela des spectac
u’il a fait contre les spectacles, en use ainsi, contre ceux qui s’en défendaient et se «  flattaient, disant que cette abstinence
«  flattaient, disant que cette abstinence n’était point expressément défendue . Comme si, disait-il, il n’y avait pas abondamme
espèce de volupté, on ne peut nier que la convoitise d’iceux ne soit défendue  ». Il argumente là-même de la répugnanceaq qu’il
e S. Esprit excite ès cœurs des Chrétiens : et conclut que Dieu ayant défendu de contrister et inquiéter cet esprit de sainteté
et d’un ris immodéré. II argumente, de ce que toute impudicité étant défendue par la parole de Dieu, les Chrétiens sont par là
t aussi elle doit « être bannie de la cité, laquelle un certain Solon défendit être enseignée aux Thespiens, comme étant inutile
rçaient ces arts de jouer sur le Théâtre ; et par lois expresses, ont défendu qu’aucun de telles gens s’assît ès premiers quato
t leurs paroles, Cyprien59 avait raison néanmoins de dire, que « Dieu défend d’être spectateur de ce qu’il défend de faire. »
on néanmoins de dire, que « Dieu défend d’être spectateur de ce qu’il défend de faire. » Et Tertullien devant lui60, « pourquo
n’y eussent été conformes ». Aussi les constitutions Ecclésiastiques défendent l’un et l’autre, tant d’être acteur, que d’être s
mal convenables aux Chrétiens, et qui devaient être abolies ; « qu’on défende , disait-il, les spectacles et auditions qui sont
ce qu’on apprend en public, et on enseigne entre les lois, ce qui est défendu par les lois. Que fait au milieu de ces choses le
une partie de son peuplegw. Et cependant il n’avait point encore été défendu d’en désirer : Mais, comme je pense, Dieu voulut
96 (1731) Discours sur la comédie « Préface de l'Editeur. » pp. -
Discours sur la Comédie où l’on voit la réponse au Théologien qui la défend , avec l’Histoire du Théâtre, et les sentiments de
pour savoir si la Comédie peut être permise, ou doit être absolument défendue V. La Préface des sentiments de l’Eglise et des
97 (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38
u leur condition mettent à couvert de ses suites ; mais qu’il en faut défendre l’étude aux filles pauvres et de basse naissance,
y comprend aussi les Actrices, à qui il nous apprend13 qu’Innocent XI défendit de monter jamais sur aucun Théâtre ; c’est nous d
u danger où leur devoir les appellerait. Ils plaçaient leur honneur à défendre leurs Compatriotes, et non pas à les traiter en e
Brave dont il avait repris les blasphèmes, disait qu’après avoir osé défendre la cause de Dieu, il ne devait point la trahir po
Règlement du Souverain Pontife Clément XIII, aujourd’hui régnant, qui défend aux Ecclésiastiques d’assister aux représentation
98 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
premier, par une loi expresse (Cod. Theod. L. 2. de Spectac. L. 15.) défend absolument de donner des spectacles le dimanche,
age. Un arrêt du Parlement de Paris du même temps (1. oct. 1588.) les défend à tous bateleurs, joueurs de farce, et semblables
ables, esdits jours de fête. Bien plus, le Concile de Sens (en 1528.) défend d’employer des acteurs ou des violons, et autres
Fêtes, dans le Concile 3. de Tolède, can. 23. etc. Les mêmes Conciles défendent , les jours de fête, les danses publiques, les jeu
er de naufrage sur mer, une incendie à éteindre, une ville assiégée à défendre , un besoin pressant, un pauvre qui n’a pas un mor
ours. Le précepte de leur sanctification est, et négatif, en ce qu’il défend les œuvres mauvaises et les œuvres serviles, et a
99 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IV. Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des Comédiens du troisième âge en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession. » pp. 113-119
n du troisième concile de Carthage de l’an 397. Si un saint concile a défendu aux prêtres de jouer la comédie, donc ils s’étaie
de Tours, de Reims et de Chalon-sur-Saône, que nous avons déjà cités, défendaient également, sous peine de suspension et d’être mis
100 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
bal ce Magistrat examine les proces, que ce Jurisconsulte travaille à défendre ses Parties, que ce Médecin aille visiter ses Mal
; ignorans quod ad vincula stultus trahitur. Prov. 7. 1.° La religion défend absolument la danse aux personnes consacrées à Di
elle a été justement l’objet de l’anathême des Conciles, jusqu’à leur défendre de se trouver dans les lieux où l’on danse, même
de cette folie. Cicéron, dans l’oraison qu’il a faite pour lui, ne le défend qu’en niant le fait, comme hors de toute vrai-sem
. 8. C. 44. nous apprend que les mercuriales du Parlement de Toulouse défendent la danse à tous les Magistrats, si ce n’est le jo
e & dans les élèves ! 3.° La sainteté du temps. Il est absolument défendu par les Canons & par les ordonnances d’Orléan
épines qui environnent le lys de la pureté, peuvent la déchirer ou la défendre  ; l’austérité des règles, la vigilance des supéri
, la mortification, les exercices de piété sont des épines utiles qui défendent cette fleur ; les occasions qui perdent, le monde
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