/ 316
1 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE V. Du principal motif de la Réformation du Théâtre. » pp. 49-58
en n’intéresse plus essentiellement la République que l’éducation des enfants  ; et je suis persuadé que, si on y donnait toute
ecommande et qu’on nous fasse envisager, avec raison, l’éducation des enfants comme le moyen le plus assuré de former de bons C
re, même dans les Villes les mieux policées, de faire, en élevant les enfants , des fautes essentielles et irréparables. C’est a
islateurs en cette partie. Communément, jusqu’à l’âge de dix ans, les enfants sont très bien élevés ; depuis dix ans jusqu’à qu
n élevés ; depuis dix ans jusqu’à quinze, l’éducation faiblit, et les enfants commencent à être gâtés, souvent même par leurs p
de l’extérieur, que du fond et de l’essentiel de l’éducation de leurs enfants  : on ne s’attache à leur apprendre que la polites
les publics, où les pères et les mères s’empressent de conduire leurs enfants de l’un et de l’autre sexe. Quelles atteintes mor
poussé l’attention, sur cet article, jusqu’à défendre de réciter aux enfants des fables et des contes, qui renfermassent la mo
entaient que les premières impressions, qui se font dans l’esprit des enfants , ne s’effacent jamais ; et que, dans un âge tendr
euse et irréparable. On commence, de bonne heure, par dire aux petits enfants , qu’ils doivent suivre l’exemple de leur père et
ce sont les pères et les mères qui les conduisent aux Spectacles, ces enfants sont persuadés que non seulement il n’y a pas de
ne pas donner de mauvais exemples à la jeunesse, c’est parce que les enfants , n’ayant pas assez de lumière pour juger des chos
dignité, les vieillards, etc. ont un grand ascendant sur l’esprit des enfants par le respect qu’on leur inspire pour eux, et qu
pas indispensable par tant d’autres motifs, celui de l’éducation des enfants serait seul assez puissant, pour en faire sentir
2 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XI. Les pères et mères perdent leurs enfants en les conduisant ou en leur permettant d’aller aux spectacles. » pp. 105-107
Chapitre XI. Les pères et mères perdent leurs enfants en les conduisant ou en leur permettant d’aller a
. » Henriade, chant IX. « Communément jusqu’à l’âge de dix ans les enfants sont bien élevés. Depuis dix ans jusqu’à quinze,
ien élevés. Depuis dix ans jusqu’à quinze, l’éducation faiblit et les enfants commencent à être gâtés par leurs pères et mères.
de l’extérieur, que du fond ou de l’essentiel de l’éducation de leurs enfants . On ne s’attache à leur apprendre que la politess
-mêmes le prix ? Néanmoins ils sont ensuite au désespoir, quand leurs enfants donnent dans des désordres préjudiciables à leur
indre les pères et mères qui, par leurs exemples, ont inspiré à leurs enfants le goût et l’amour du théâtre ? Obligés encore pl
t Dieu de toutes les suites qu’elles peuvent avoir à l’égard de leurs enfants  ? et n’est-ce pas sur eux principalement que tomb
tes, gouverneurs indignes de l’être, en conduisant aux spectacles vos enfants ou vos élèves, vous leur présentez vous-mêmes la
3 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
nd de cette même corruption qui fait regarder dans le monde comme des enfants mal nés et sans mérite, ceux qui ne vengent pas l
u Traité de la Comédie, qui se trouve dans L’Education Chrétienne des Enfants selon les maximes de l’Ecriture sainte, et les In
uéri de ces passions. L’Auteur conclut de ces principes, que plus les Enfants témoignent d’empressement pour les Comédies, moin
res, et que les parents doivent s’efforcer de bannir du cœur de leurs enfants . SECTION CINQUIEME. Idée que Mr. l’Abbé Fleur
Chansons mondaines. Ayez un soin tout particulier d’empêcher vos Enfants d’apprendre des chansons mondaines. Je ne puis vo
s aux Chansons qui sont communes parmi le monde, et qu’on apprend aux enfants dès qu’ils commencent à parler. Celles qui passen
n y a-t-il de pères et de mères qui souffrent sans scrupule que leurs enfants se remplissent l’esprit et la mémoire de ces Chan
pères et les mères ne doivent-ils donc pas avoir, de préserver leurs enfants de cette peste qui corrompt presque tout le monde
u’ils se plaisent à entendre chanter ces Chansons mondaines par leurs enfants  ; mais même à les leur apprendre eux-mêmes ? Sain
yprien en parlant des pères et des mères qui faisaient manger à leurs enfants des viandes offertes aux Idoles, fait dire aux en
manger à leurs enfants des viandes offertes aux Idoles, fait dire aux enfants ces paroles étonnantes : Nos propres pères ont ét
ides ; Et saint Augustin expliquant ce Passage, dit qu’encore que les enfants n’ayant point de part à cette action criminelle p
spirituellement leurs âmes. Combien les mères qui apprennent à leurs enfants des Chansons de médisance ou d’impudicité, sont-e
tres. Ces viandes ne corrompaient réellement ni l’âme ni le corps des enfants , elles ne faisaient que passer en eux comme les a
Voilà Pères et Mères ce que vous devez inspirer de bonne heure à vos Enfants . Ne souffrez jamais qu’on fasse ou qu’on dise en
s efforcés de suivre ces règles de l’Apôtre dans l’Education de leurs Enfants , et qui ne leur auront pas absolument défendu ces
4 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
usage de faire à la fin des Classes des Tragédies, pour apprendre aux Enfants à déclamer et leur inspirer une hardiesse honnête
rrait prendre pour y parvenir des voies non seulement plus utiles aux Enfants à qui on fait perdre un temps infini, et aux Maît
es spectacles sans y mettre de distinction. La raison d’apprendre aux Enfants à déclamer, et de leur inspirer cette hardiesse h
tant d’horreur. Que l’on connaisse que c’est une instruction pour les enfants , et non un divertissement qu’ils veulent donner a
tendons point par là condamner la dépense qui se fait pour donner aux enfants des prix qui leur donnent de l’émulation, et qui
ffet s’ils ne sont exacts. Dans des lieux destinés pour apprendre aux enfants leur religion et la vertu plus que la science, qu
5 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
; fit crier vive le Roi. A ce bruit Athalie accourut, & voyant un Enfant sur le Trône, s’écria, ô trahison ! Le Grand-Prêt
iser, elle est entrée dans son Temple. La ressemblance de Joas avec l’ enfant qu’elle a vu en songe lui cause des soupçons. Mat
par Athalie, vient lui offrir la paix à condition qu’on lui livrera l’ Enfant & un Trésor dont on lui a donné connoissance.
; par les preuves qu’il donne à Athalie, la force à reconnoître que l’ Enfant qu’elle voit est Joas. Elle ordonne à ses soldats
ns qui ont vu donner le coup, Josabet & la Nourrice ont emporté l’ Enfant , & ne l’ont jamais quitté ; un autre témoin d
ayant de son vol que moi seul pour complice, Dans le Temple cacha l’ Enfant & la Nourrice. Ces Levites qui ont vu l’En
Temple cacha l’Enfant & la Nourrice. Ces Levites qui ont vu l’ Enfant apporté & élevé dans le Temple, doivent sur c
oir remettre sur le Trône un Prince en âge d’agir par lui-même, ou un Enfant de huit ans : mais parce que Corneille a conduit
ece de dureté à Abner, & à Josabet, & qui ne caresse jamais l’ Enfant , se trouble pour lui, s’attendrit & pleure, q
cause de ces dangers très-éloignés, & ne pleure point sur ce même Enfant lorsqu’Athalie vient à main armée pour le lui arr
ses Mœurs agréable & doux ; par l’esprit Homme, par la simplicité Enfant  : il vecut dans une médiocre fortune exemt de ten
oublée & inquiete. Pourquoi Mathan conseille-t-il le meurtre d’un Enfant  ? Pourquoi anime-t-il Athalie à mettre le feu au
La Scene de Joas devant Athalie offre le même tableau. Quand ce même Enfant verra apporter en cérémonie l’épée de David, &
i ne soit à son Pere. Le Grand-Prêtre qui donne ses conseils à cet Enfant , rassure les craintes de Josabet, ranime la foi d
ce, Qu’il soit comme le fruit en naissant arraché. Il prend cet Enfant pour le mener au milieu des combattans, en lui di
e nous appellons le stile Oriental. On est même surpris d’entendre un Enfant parler avec simplicité de choses quelquefois fort
dans le premier Vers de sa Piéce : ce stile n’eût pas été celui d’un Enfant . Le Grand-Prêtre sait aussi quand il parle à Joas
e sait aussi quand il parle à Joas, se proportionner à la portée d’un Enfant , & on a le même plaisir quand on l’entend rab
onne de la dignité à la Piéce, comme dans Athalie : on voit entrer un Enfant , escorté d’une nombreuse compagnie, un Enfant qui
lie : on voit entrer un Enfant, escorté d’une nombreuse compagnie, un Enfant qui s’approche d’une Reine qui l’attend, & qu
avec l’épée de David, & le Livre de la Loi, on voit seul avec un Enfant un homme respectable par son âge, sa dignité, ses
temens, & tout à coup ce Vieillard vénérable est aux pieds de cet Enfant . Les Levites entrent, & le serment est prêté
n sur le Livre de la Loi. Lorsqu’au dernier Acte le rideau se tire, l’ Enfant paroît sur un Trône auprès de sa Nourrice : Josab
6 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104
ice et l’usure, on voit avec peine qu’il met en spectacle, devant les enfants comme devant leurs parents, le fils d’un avare qu
ésulter de ce scandale inouï pour les jeunes spectateurs, ou pour les enfants qui, d’instinct, d’après le mouvement de leur cœu
ropre intérêt et la honte d’y manquer devraient du moins empêcher des enfants d’aller jusqu’à outrager ainsi l’auteur de leurs
avare, qu’il est permis, ordinaire, qu’il arrive nécessairement qu’un enfant méprise son père, le vole et se moque de lui quan
nduite imitée de la sienne sera également applaudie. Et, de plus, les enfants ne pouvaient manquer d’étendre les conséquences e
privé de l’appui de la religion, a été rompu aussi : on a vu que les enfants ont manqué de soumission et de respect à leurs pa
éveillent ou délient et mettent à l’aise les passions naissantes des enfants , il eût été bien plus sage de faire entendre à Ha
s paroles persuasives que j’emprunte d’un académicien célèbre : « Vos enfants sont vertueux, sensibles, reconnaissants, nés pou
se souvenir que vous êtes leur père, si vous oubliez qu’ils sont vos enfants , le vice l’emportera sur la vertu, le mépris dont
valets se ligueront pour dérober à votre avarice les secours que vos enfants n’ont pu obtenir de votre amour ; la dissipation
la dissipation et le larcin seront le fruit de vos épargnes ; et vos enfants , devenus vicieux par votre faute et pour votre su
la famille de cet avare, lui rappeler qu’il est du devoir absolu des enfants de respecter leur père, de supporter patiemment s
ette patience est l’exercice le plus noble, le plus méritoire que des enfants bien nés puissent faire de leur vertu ; que non s
de se révolter et d’en venir à des extrémités fâcheuses contre leurs enfants ingrats et dénaturés, souffrent long-temps, meure
s, souffrent long-temps, meurent quelquefois de chagrin ; que de bons enfants , qui ont moins droit d’exiger, ne sont pas obligé
l ; et que probablement leur père se souviendra enfin qu’ils sont ses enfants , s’ils n’oublient pas qu’il est leur père ; et pu
re disgracié de la nature, il est raisonnable qu’ils s’assimilent aux enfants d’un père disgracié de la fortune, et suivent les
laudissements et l’estime publique. Conseillés et agissant ainsi, les enfants ne seront pas plus forcés à voler leur père que l
donnent dans l’excès contraire, se laissent fléchir et mener par des enfants exigeants et prodigues qui les ruinent avec leurs
elles dans un commerce doublement illégitime, d’où il est résulté des enfants adultérins, des bâtards, qui n’avaient pas d’état
rencontre partout, dont le sang vicié se perpétue dans de malheureux enfants qui arrivent au monde chargés de toutes les disgr
7 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  piété et bienfaisance d’un comédien.  » pp. 365-370
is que sa mère, devenue veuve, avait dissipé son bien et celui de ses enfants  ; qu’alors elle fut obligée de demeurer avec un f
n’était jamais parvenue à faire aucune découverte sur le sort de cet enfant . Beauchâteau fut moins étonné de ce récit que sa
chancelier Séguier, se faisaient un plaisir d’exercer l’esprit de cet enfant . A douze ans, il donna un recueil de ses poésies 
chancelier Séguier, eussent-ils accordé leurs soins protecteurs à un enfant qui n’avait puisé le goût de la poésie que dans l
8 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125
Justinien ne leur était pas plus favorable. Il ne permettait pas aux enfants Comédiens de se plaindre du testament inofficieux
i, instituendum curavi, ut ludio, ganao, Histrioque fieres ? » Si un enfant qui s’est fait Comédien, ne peut se plaindre du t
ôté lorsqu’on a institué un Comédien pour héritier, non seulement les enfants du testateur, quoiqu’il leur ait laissé la légiti
i not. inf. Cependant, selon la remarque que nous avons faite, ni les enfants ni les frères ne pourraient faire casser l’instit
. 3. et tous les Jurisconsultes, sur la matière de l’exhérédation des enfants et du testament inofficieux, dans les institutes,
, et qui dans le fond n’est rien pour eux, trop heureux même que leur enfants trouvent du pain, en faisant les Rois et les Prin
nt les Rois et les Princes, ne se sont pas avisés de déshériter leurs enfants Comédiens, et ceux-ci se sont aussi peu embarrass
i le père y a consenti, il n’est pas recevable à s’en plaindre ; si l’ enfant a quitté avant le testament, ou même avant la mor
e qu’il a tâché de réparer. Second effet. Comme on peut déshériter un enfant qui se fait Comédien, on a droit de répudier une
st toujours diminuer le nombre des crimes. Elles veulent bien que les enfants qui en naissent, ne soient pas traités de bâtards
non subjacent legibus. » Il est défendu de traiter en légitimes les enfants nés d’une Comédienne, ni même d’une fille de Comé
d’une Comédienne, ni même d’une fille de Comédienne, non plus que les enfants d’une esclave on d’une fille de marchand d’esclav
sées. Tout doit être rendu à la famille, ou confisqué, quand même ces enfants auraient obtenu du Prince des lettres de légitima
agistrat s’oublie jusqu’à avouer et à traiter en légitimes de pareils enfants , il devient infâme lui-même : « Senatores, Præfec
es traits. La Bourguignon, dite la Beauval, fameuse Actrice, était un enfant exposé ; une blanchisseuse qui la trouva par hasa
emière ville où il s’arrêta avec la troupe, il l’épousa, et en eut un enfant . Ce mariage fut absolument inconnu à sa famille,
re ». C’était en effet pour des gens d’honneur une vraie menace, si l’ enfant eût été légitime. La le Grand avançait que quand
9 (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30
e trajet de la maturité avec les bottes de l’Ogre du petit Poucet. Un enfant du Marais, au courant du répertoire ordinaire des
e, et trouvèrent plus économique de payer le petit entretien de leurs enfants avec la paye qu’ils apportaient régulièrement le
licencieuse, et le mélodrame acheva de tourner la tête à ces pauvres enfants . Leur langage se forma de tout le répertoire du g
une heure après, d’autres parades assemblaient sur la même place les enfants , les oisifs et tout ce que Paris renferme de bada
es saltimbanque-funambules, bateleurs de tous les temps, que mes deux enfants distinguèrent une famille, qui sur leurs disposit
oleil 41 et le Château du Diable 42, sont je crois les trois premiers enfants de cette bâtarde43, qui accoucha quelques années
nfants de cette bâtarde43, qui accoucha quelques années après de deux enfants , l’un avoué par le malheur, et l’autre par le bon
ait ramener, un mauvais sujet consommé. Médiateur dans une querelle d’ enfants pour de pures vétilles, le plus jeune me répondit
ur pour les mœurs, je m’abstiendrai de rapporter ici : eh ! bien, mon enfant , deviens-tu plus raisonnable ? tes principes s’hu
s à la belle étoile ! Passe encore pour le petit Vaudeville, ce malin enfant se fourre partout ; son galoubeth, son tambourin,
igurer des charlatans. Je n’avais pas fait trente pas, qu’une bonne d’ enfants vint me prier de lui dire ce qu’on donnait le soi
ue la jeune personne ne s’était pas seulement occupée de la garde des enfants confiés à ses soins, et que les coulisses du Mont
cercle de ses devoirs ; moitié faiblesse, moitié séduction, la pauvre enfant vole à sa ruine. Malgré la résolution où j’étais,
rreurs du genre ne veulent plus, avec raison, être regardés comme des enfants , et une riche draperie remplace une légende qui,
célèbre de Piron (écrite en 1736). k. [NDE] « Ecoute-nous comme des enfants  » (sicut infantes audi nos), devise d’Audinot, qu
de marionnettes à la Foire Saint-Germain puis fit jouer une troupe d’ enfants à l’Ambigu-Comique, inauguré en 1769 sur le Boule
10 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
e bien souvent les parents eux-mêmes sont les premiers à perdre leurs enfants . Les uns n’exercent aucune surveillance sur eux ;
. « Et tourne en dérision les respectables droits des pères sur leurs enfants , des maris sur leurs femmes, des maîtres sur leur
rle ainsi : « Souvent on voit des parents, qui mènent eux-mêmes leurs enfants aux spectacles publics et à d’autres divertisseme
es, et dans six de ces pièces, le héros principal est un bâtard ou un enfant trouvé ; et toute cette masse d’horreurs a été en
r résisté à toutes les sollicitations du siècle. On vous dira, chères enfants , qu’on vous a fait tourner la tête, qu’on vous a
n outrée, qu’on vous a inspiré de vains scrupules, qu’aujourd’hui les enfants se croient plus sages que leurs parents et veulen
voici une dernière réflexion à laquelle votre cœur ne résistera pas. Enfants catholiques, vous avez eu le bonheur de recevoir
e famille, qui êtes assez aveugles pour engager, pour forcer même vos enfants à fréquenter le théâtre, vous ne comprenez pas qu
rver les mœurs, qu’elle est le plus sûr garant de l’obéissance de vos enfants envers vous, et que votre bonheur futur dépend de
et vous ne voulez pas comprendre pour vous-mêmes. Pères et mères, vos enfants à qui vous aviez fait donner une bonne éducation,
s les suites funestes, que le goût du théâtre aura produites dans vos enfants  ? C’est sur vous principalement que tombera la ma
ons et revenez à des sentiments plus chrétiens. Au lieu d’engager vos enfants à fréquenter le spectacle, employez tout ce que v
naire plus occupés de l’extérieur que du fond de l’éducation de leurs enfants ne s’attachent qu’à leur apprendre les manières e
cellence ? Néanmoins, ils se livrent ensuite au désespoir quand leurs enfants donnent dans des désordres préjudiciables à leur
11 (1580) De l’institution des enfants « De l’institution des enfants. Essais, I, 26 [fin] »
De l’institution des enfants Essais, I, 26 [fin]a [a] Mon âme ne laissait p
n maître ouvrier. C’est un exercice que je ne méloue point aux jeunes enfants de maisoni ; et ai vu nos Princes s’y adonner dep
uyenne. i. [NDE] Comprendre : que je ne condamne pas pour les jeunes enfants de bonne maison. j. [NDE] « Il découvre son proj
12 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Post-scriptum. » pp. 201-216
enaçant, de lui ôter sa place, c’est-à-dire, son pain et celui de ses enfants , il résulte incontestablement, ainsi que je viens
se paternelle, les affections intimes et cordiales d’un père pour son enfant  ; les gages qu’il lui en a donnés depuis son berc
e paraissant pas encore à sa sollicitude des garanties suffisantes, l’ enfant étant parvenu à cet âge, elle l’affranchit du pou
ouvrage ; rendez-les propres à leur destinée ; assurez aussi à leurs enfants ce qu’ils leur doivent ; comme la nature, en form
13 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
plus sûrement dans la voie du Ciel, qui oblige les hommes de se faire Enfants , et les Maîtres de se réduire dans le rang de Dis
. 1, verset 12d toutes les vérités qui lui donnent le pouvoir d’être enfant de Dieu, sont tellement combattues par les idées
s’en moquer., et faisant de nos plus redoutables mystères des jeux d’ enfant , des délires d’un furieux, et des extravagances d
u, et transgressant toute sa Loi. On tombe dans le même crime que les Enfants d’Israël, lorsqu’ils adorèrent le Veau d’or, et o
e à son Prochain, voire à toute l’Église. Quand il n’y aurait que les enfants les plus faibles de cette divine Mère, qui s’en m
chacun de la garde de son prochain. On ne doit pas s’étonner que les enfants du monde combattent avec tant de chaleur ces sent
ant membres de Jésus-Christ, qui a fait profession au nom de tous ses enfants de n’être point du monde : et comme des nourrices
e les mains de l’ennemi. Pour nous, jouissons de la vraie liberté des enfants de Dieu, élevant notre esprit à la contemplation
14 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXII.  » p. 492
si vain et aussi dangereux que la Comédie: et s'il se considère comme enfant de Dieu, comme membre de Jésus-Christ, illuminé p
ne d'une si haute qualité, que de prendre part à ces folles joies des enfants du siècle.
15 (1675) Traité de la comédie « XXXII.  » p. 327
ussi vain, et aussi dangereux que la Comédie. S'il se considère comme enfant de Dieu, comme membre de Jésus-Christ, illuminé p
gne d'une si haute qualité que de prendre part à ces folles joies des enfants du siècle.
16 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
ier de Comédien. 2.° Le baptême. On ne peut sans doute le refuser aux enfants des Comédiens, on ne le refuse pas à ceux des hér
ur Comœdi. » A quelles mains l’Eglise confierait-elle l’éducation des enfants  ? quelles cautions de leurs mœurs et de leur reli
peut-il résulter de ces mariages, qu’une perpétuité de vice dans les enfants qui en naîtront, qui seront élevés dans le désord
ise de Duchemin, jeune homme de dix-sept ans, fils d’un Comédien. Cet enfant , enchanté d’être mari de Chimène, Bérénice, Rodog
on qu’elle déteste ; elle les regarde comme des brebis égarées et des enfants rebelles, qu’elle ne désespère pas de ramener au
’un et l’autre droit, que le mariage subséquent ne peut légitimer des enfants , si dans le temps de leur naissance les deux épou
en état de se marier ensemble ; que Scaramouche étant marié quand cet enfant naquit, c’était un enfant adultérin, incapable d’
ble ; que Scaramouche étant marié quand cet enfant naquit, c’était un enfant adultérin, incapable d’être jamais légitimé. Ce q
question de droit, et démontre ce grand principe qu’il n’y a que les enfants nés ex soluto et soluta, qui puissent être légiti
Eccles. African.), ont décidé que la charité de l’Eglise recevant les enfants prodigues qui revenaient à elle, même les apostat
17 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
son mari, et se livre à un amour adultère… Cependant, un père et ses enfants , une mère et sa fille, de graves sénateurs, se pl
idèles et à tous les âges, leur dit : C’est à vous que j’écris, ô mes enfants bien-aimés, à vous, Pères de famille, et à vous,
, l’objet de ses censures : elle n’a rien oublié pour en éloigner ses enfants . Plusieurs Conciles prononcent l’excommunication
r Religion, s’excuseront-ils devant Dieu d’avoir exposé eux-mêmes des enfants élevés avec soin, à perdre dans une telle école l
t nous allons donner quelques extraits. « Rien de plus indigne d’un Enfant de Dieu et d’un membre de Jésus-Christ, que le mé
ais à y aller. « Communément,36 jusqu’à l’âge de dix ans, dit-il, les enfants sont bien élevés : depuis dix ans jusqu’à quinze,
n élevés : depuis dix ans jusqu’à quinze, l’éducation faiblit, et les enfants commencent à être gâtés, souvent même par leurs p
aire, plus occupés de l’extérieur que du fond de l’éducation de leurs enfants , ne s’attachent qu’à leur apprendre les manières
publics où les pères et les mères ont l’imprudence de conduire leurs enfants de l’un et de l’autre sexe. Or, quelles atteintes
ellence ? Néanmoins, ils se livrent ensuite au désespoir, quand leurs enfants donnent dans des désordres préjudiciables à leur
ères et mères prennent de s’opposer aux engagements amoureux de leurs enfants . Il se moque, avec raison, de ces personnes qui d
rrait dire de ceux qui les fréquentent : N’ont-ils donc ni femmes, ni enfants , ni amis ? « Le Théâtre purge les passions qu’o
it. Il tourne en dérision les respectables droits des pères sur leurs enfants , des maris sur leurs femmes, des maîtres sur leur
18 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
ls cédèrent leurs privilèges à une troupe de comédiens qu’on appelait enfants sans souci. Le chef de cette troupe s’appelait le
lesques. Les clercs des procureurs au parlement transigèrent avec les enfants sans souci pour donner au public de pareilles rep
es théâtres ; mais ils furent moins fréquentés. Les basochiens et les enfants sans souci eurent la préférence : ils avaient pou
ires. Le parlement de Paris réforma cette licence. Il n’y eut que les enfants sans souci qui demeurèrent en possession d’amuser
plaidoyers les citations des anciens écrivains grecs et latinsi. Les enfants sans souci s’étaient aperçus que ce n’était pas e
19 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
e l’on doit avoir pour l’ordre de l’Eglise et l’obligation qu’ont ses enfants de s’appliquer aux choses de Dieu, ne permet poin
i nourrissent l’esprit du siècle ? Certes les vrais Chrétiens, et les enfants de Dieu n’ont pas accoutumé de se servir de ces m
is qu’ils cherchent leurs plaisirs sensuels, lorsqu’elle veut que ses enfants gémissent devant Dieu, et entrent dans les afflic
20 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
nt les Comédies. Si la crainte de faire naître dans le cœur de vos enfants des passions qui leur seraient funestes, vous obl
oblige, ma Sœur, à veiller encore avec plus de soin pour empêcher vos enfants de s’affectionner à ces malheureux spectacles. Je
ulement de vous montrer l’obligation que vous avez d’en détourner vos enfants ) je vous ferais voir que tout ce que S. Cyprien,
point l’impureté : Vous ne devez pourtant pas laisser d’empêcher vos enfants , de s’y trouver ; Hom. 6 sur Saint Matt. « parce
s un lieu qui lui appartenait. » Il faut donc ma Sœur, inspirer à vos enfants de l’horreur de la comédie ; parce que elle est u
hé, que l’on est moins guéri de ses passions. » De sorte que plus vos enfants témoigneront d’ardeur pour les comédies, moins le
21 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. » pp. 2-17
oduire la représentation d’une Comédie si instructive. L’Avare a deux enfants , un fils et une fille : le fils aime éperdument l
) il n’en est pas moins incontestable que le mauvais exemple des deux enfants de l’Avare est un poison mortel pour la jeunesse,
is de leur esprit ni de leur cœur les idées et les sentiments que les enfants de l’Avare y auront gravés ; et ils s’en souviend
22 (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -
aperçoit dans les spectacles, aux soins qu’elle prend d’éloigner ses enfants de tout ce qui peut nourrir des passions dangereu
a magie, du secours dans les Enfers.... Samuel ne toléra-t-il pas les enfants d’Héli quelques corrompus qu’ils fussent, et les
que jusques ici l’Eglise ait vainement exhorté un grand nombre de ses enfants , à renoncer aux Jeux de Théâtre, les Prédicateurs
, et ne jamais se lasser de montrer et de purifier les taches que les enfants du siècle contractent. A force de crier on gagne
23 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
ont à se satisfaire. Toutes les familles, charmées du succès de leurs enfants , et ravies du spectacle, prendront les mêmes sent
ra les Auteurs, on s'initiera dans tous les mystères, on exercera les enfants , on leur fera répéter leurs rôles, leurs frères e
ir des Acteurs danser sur le théâtre, aider à exercer, on habille les enfants , on les farde comme des Actrices. Et ce Prédicate
ts sur la réputation ? les femmes se respectent-elles davantage ? les enfants sont-ils plus soumis à leurs parents ? règne-t-il
a grossi au centuple les registres de la Salpêtrière, de Bicêtre, des Enfants trouvés, etc. de la Flandre aux Pyrénées, des Alp
ctacles. Qu'aucun d'eux n'ait pour ami un Comédien ou un Danseur. Les enfants des Prêtres doivent même s'en abstenir. » M. de F
ait pourtant alors très épuré depuis les lois de Constantin et de ses enfants , qui avaient par là signalé leur zèle pour le chr
24 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
ns à la française. « On était plus grossier de mon temps, dit-il, les enfants étaient de vrais polissons ; mais ces polissons o
des jeux établis à Rome, demanda : les Romains n’ont-ils ni femmes ni enfants  ? le barbare avait raison. » Ce barbare ne savait
t point. Car au fond toutes les mères ressemblent à Jocaste, tous les enfants ressemblent à Œdipe, en ce qui fait l’intérêt et
nges ? Personne ne sait-mieux que lui qu’à Sparte, pour préserver les enfants des excès du vin, on leur faisait voir des esclav
esclaves dans l’ivresse. L’état honteux de ces esclaves inspirait aux enfants la crainte ou la pitié, ou l’une et l’autre en mê
, et M. Rousseau en est bien instruit. Dira-t-il que pour rendre leur enfants tempérants et sages, les Spartiates les rendaient
nger des passions nous deviennent personnels. Une mère qui égorge ses enfants , une femme incestueuse et adultère, qui rejette s
quoi l’on devait consacrer ce genre si naturel et si touchant, dont l’ Enfant Prodigue est le modèle, et que les gens qui ne ré
ce ; un mari livré à une seconde femme qui lui fait haïr ses premiers enfants , et qui le flatte pour le dépouiller. Voilà les g
lles de l’Europe, où cet excellent comique est joué, pour mener leurs enfants à la plus pernicieuse école du vice. « Son plus g
e faible d’un homme pusillanime pour une marâtre qu’il a donnée à ses enfants , et qui n’attend que son dernier soupir pour s’en
? En est-ce un dans L’Avare que la manie de se priver soi-même et ses enfants des besoins d’une vie honnête, pour accumuler et
mœurs ? » Supposons que dans un sermon l’Orateur dit à l’avare : vos enfants sont vertueux, sensibles, reconnaissants, nés pou
se souvenir que vous êtes leur père, si vous oubliez qu’ils sont vos enfants , le vice l’emportera sur la vertu, et le mépris d
valets se ligueront pour dérober à votre avarice les secours que vos enfants n’ont pu obtenir de votre amour. La dissipation e
. La dissipation et le larcin seront le fruit de vos épargnes, et vos enfants devenus vicieux par votre faute et pour votre sup
en action. Ni l’Orateur ni le Poète ne veulent encourager par là les enfants à manquer à ce qu’ils doivent à leur père ; mais
re aux père à ne pas mettre à cette cruelle épreuve la vertu de leurs enfants . Passons aux mœurs du Misanthrope que M. Rousseau
en serait pas la cause. Les mœurs du Glorieux, de la Métromanie, de l’ Enfant prodigue, des Dehors trompeurs, du Méchant i, son
tre que chacun avec sa compagne vécût dans sa maison au milieu de ses enfants  ; mais ces mœurs ne peuvent subsister que chez un
me qui sait tout, qui fait tout ; la bonne est sur le théâtre, et les enfants sont au parterre. » Quand on met au théâtre Didon
ser qu’elles savaient quelque chose : ces femmes-là n’étaient pas des enfants . Quand on peint des femmes bien nées, il faut bie
enu celui des convenances. Ce plan une fois établi, l’inclination des enfants contredit souvent les intentions des pères. Mais
dirai-je ; c’est souhaiter le plus dur esclavage à sa femme et à ses enfants . Si par malheur vos vœux sont remplis, il n’aimer
en action ces préceptes, il serait bon de repre2senter sur la scène l’ enfant prodigue au milieu des malheureuses qui l’ont éga
lui-même aura d’attraits. Prenez un jeune débauché au dénouement de l’ Enfant Prodigue ; s’il est attendri, s’il a versé des la
ons communes, a été obligé de rendre tous les biens communs jusqu’aux enfants , et de former son nœud politique des débris de to
25 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Punctum Unicum. » pp. 5-6
. B. — (Eæ improbantur : 1.° Scriptura.) L’Écriture recommande aux enfants de l’Église qui doivent être sérieux, la gravité
que ces mouvements indécents et folâtres qui se font aux danses. Les enfants du monde se réjouissent et prennent leurs ébats,
26 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
u. Tout cela marque beaucoup d'esprit, de goût et de religion dans un enfant de huit à neuf ans. Il en avait beaucoup en effet
différent. Il leur recommande fortement de ne pas souffrir que leurs enfants aillent à la comédie, de les châtier, s'ils y von
rage de M.M. Parfait, on n'en verra que de deux espèces ; les uns des enfants de famille, que la débauche a livrés au théâtre ;
toute la ville, que le spectacle durait presque tout le jour, que les enfants des plus grands Seigneurs y étaient Acteurs, que
t, et se repentiront, mais trop tard, d'avoir ainsi éteint dans leurs enfants la vertu, la sagesse, la soumission. Il est certa
e autre de vos pieces. » Si des pièces jouées dans un couvent par des enfants élevés dans la vertu, sous les yeux des supérieur
a-t-on sans danger celles que donnent des Actrices qui ne sont ni des enfants ni des religieuses ? C'était une leçon qu'elle se
ateur de la célèbre Fondatrice, dans son petit S. Cyr (la maison de l' Enfant Jésus), a fait aussi son théâtre, et ses filles y
re de la vaine gloire, surtout en parlant devant le Roi ; comment des enfants se préserveront-ils d'une vanité si naturelle ? C
27 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIII. La Comédie considérée dans les Acteurs. » pp. 26-29
avec leurs graces & leurs agrémens meurtriers. Quel crime dans un enfant de Dieu de se tuer ainsi de ses propres mains, de
ne frémit pas ! Où est donc la foi ? Où est la charité ? Est-ce être enfant du Pere céleste ? Est-ce être celui de l’Eglise ?
28 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
les amis plus sensibles et plus constants, les pères plus justes, les enfants plus tendres, les femmes plus fidèles et plus vra
t être accordés aux hommes, du moins comme un jouet qu’on donne à des enfants qui souffrent. Mais ce n’est pas seulement un jou
ce du plaisir. Non seulement on a voulu distraire de leurs peines ces enfants adultes ; on a voulu que ce Théâtre, où ils ne vo
nné dans nous, car vous ne croyez pas apparemment que le fœtus et les enfants à la mamelle aient aucune notion du juste et de l
empoisonne Britannicus pour régner en paix, une Médée qui égorge ses enfants , et qui part en insultant au désespoir de leur pè
idie et de mauvaises mœurs ; des femmes qui trompent leurs maris, des enfants qui volent leurs pères, d’honnêtes bourgeois dupé
e son fils ? que l’avarice des pères produit la mauvaise conduite des enfants  ; enfin dans toutes, cette vérité si utile, que l
r et à le plaindre. On rit de sa mauvaise humeur, comme de celle d’un enfant bien né et de beaucoup d’esprit. La seule chose q
e, j’avoue que je suis encore plus touché des scènes pathétiques de l’ Enfant prodigue p, que des pleurs d’Andromaque et d’Iphi
au plaisir seul de rire ? « Les hommes sont tous de fer ! » s’écrie l’ Enfant prodigue, après avoir fait à son valet la peintur
usage, en donnant à leurs filles la même éducation qu’à leurs autres enfants . Qu’elles apprennent seulement de vous, en receva
nt encore davantage. Autant vaudrait aller au Sermon. » p. [NDE] L’ Enfant prodigue (repr.1736, publ.1738), comédie en cinq
29 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
d’école ? Il n’y a que trop de science. Cette multitude innombrable d’ enfants qui devraient remuer le rabot ou tracer des sillo
s, ses meubles ? comment s’appliquer à remuer le rabot, à soigner des enfants , à servir le public ? On y devient inepte. L’amou
la probité, la sagesse, elle est immense, je dis pour l’éducation des enfants , l’union des époux, l’arrangement des affaires, l
vo corrupto. » Ce que Mornac sur cette loi applique en ces termes aux enfants de famille à qui on donne ces sentiments : « Dete
et des affaires, n’ont la plupart, ne peuvent ni ne veulent avoir des enfants , n’ont aucun soin de ceux que le hasard leur donn
30 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
ette sorte : Job. 21. 11…13. On voit sortir en foule, dit-il, leurs enfants de leurs maisons, qui dansent & qui sautent e
tes si complaisants que vous n’oseriez résister au libertinage de vos enfants . Quoi ! vos pères & mères vous permettent de
récompense de sa danse, la tête du plus grand & du plus saint des enfant des hommes : Saltavit filia Herodiadis, & pl
& les mères, les maîtres & maîtresses qui permettent à leurs enfants & domestiques, de se masquer, participent à t
31 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35
on durant trois nuits, l’attribue à la guérison miraculeuse des trois Enfants de Valésius, et aux révélations qu’ils eurent de
aire par les Empereurs au jour de leur naissance ou de celle de leurs enfants . Adrien les ordonna au jour de la sienne ; à l'ad
ient dans un Chariot aux Jeux Circenses, avaient été vus par un jeune enfant qui regardait passer la procession du haut de son
stes, divins, demi Dieux et même des Dieux : Les Athlètes sont nommés enfants et imitateurs d'Hercule par Galien. Euthymus Locr
32 (1574) Second livre. Seconde épître. Cécile Cyprien à Donat [extrait] « letter » pp. 40-41
les mères ne s’estiment être parricides, et cause de la mort de leurs enfants , en les contemplant ainsi mourir. Détourne ta vue
t par le ministère des oiseaux se lançant pour s’amouracher de jeunes enfants et les ravir. Demande maintenant, si celui qui re
33 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
e les Pères chassent souvent de leurs maisons, et de leur table leurs enfants qui se laissent emporter à la débauche, non pas a
paroles peu honnêtes ? Vous ne pouvez souffrir rien de sale dans vos enfants ni dans vos femmes le moindre mot qui choque l'ho
chercher. Il semble, dirent-ils, que les Romains n'aient ni femme, ni enfants , et qu'ainsi ils aient été contraints de s'aller
ui qu'il reçoit de la société d'une honnête femme, et de celle de ses enfants . Mais je vous montrerai, me direz-vous, des perso
34 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « L. H. Dancourt, Arlequin de Berlin, à Mr. J. J. Rousseau, citoyen de Genève. » pp. 1-12
blis à Rome. Les Romains, demanda ce bonhomme, n’ont-ils ni femmes ni enfants  ? Le Barbare avait raison »a  : oui Monsieur, ce
est avec raison qu’il demandait si les Romains n’avaient ni femmes ni enfants . Ces mêmes horreurs subsistant encore du temps de
os spectacles, répondait : « les Français n’ont-ils donc ni femmes ni enfants  ? » le Barbare aurait tort, il serait bien stupid
35 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
a été jusqu’à vouloir, non pas qu’ils fussent seulement appellés ses enfants  ; mais qu’ils le fussent en effet. « Ut filii Dei
spiritu Dei aguntur, hi sunt Filii Dei. » Il faut donc que comme ses enfants , ses disciples et ses imitateurs, ils étudient la
quer avec justice ce que J.C. dit aux Juifs. Vous êtes les véritables enfants du diable, vous agissez par son esprit, vous suiv
t sans aucunes prières, dans un endroit du Cimetière, où l’on met les enfants morts sans Baptême. Et il est bon de remarquer ic
et la piété de toute l’Eglise, et s’ils avaient dessein de porter ses enfants aux passe-temps les plus mondains, lorsqu’elle pr
nts, pour en prendre de tristes et de lugubres ; afin de donner à ses enfants une preuve sensible de sa douleur, et pour leur f
36 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
rrait dire de ceux qui les fréquentent : N’ont-ils donc ni femmes, ni enfants , ni amis, comme répondit un barbare, à qui l’on v
ants. L’un tue son père, épouse sa mère, et se trouve le frère de ses enfants  ; un autre force un fils d’égorger son père ; un
e ; il tourne en dérision les respectables droits des pères sur leurs enfants , des maris sur leurs femmes, des maîtres sur leur
sur leur réputation ? Les femmes se respectent-elles davantage ? Les enfants sont-ils plus soumis à leurs parents ? L’union rè
car j’observe que les parents qui s’occupent de l’éducation de leurs enfants vous redoutent étrangement ; que les personnes à
37 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
e géant ne réussit qu’à se retourner et à changer de côté ; l’aimable enfant aura bien de la peine à se dégager tout à fait d’
sa large bouche. Des hommes déguisés en Ours ou en Chats bottés, des enfants et des femmes mourants sous le couteau, voilà le
actif. Aujourd’hui tout le monde va à la comédie. On y mène jusqu’à l’ enfant qui tète ! Aussi devient-on très délicat à certai
38 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. » pp. 217-229
rion qui persévère en la turpitude de son art, et qui perd les jeunes enfants en leur enseignant ce qu'il a mal appris. » Sain
mes, chansons, danses et bouffonneries, auxquelles ils disent que les enfants de Caïn s'étaient trop adonnés, sans avoir parlé
39 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
les mouvements qu’on se donne pour les faire réussir comme des jeux d’ enfants , des toiles d’araignées, le mouvement irrégulier
de, ce feu d’enfer qui enflamme le cercle de la vie de la plupart des enfants d’Adam, l’impureté dont saint Paul ne veut pas qu
aisser mourir de faim et qu’on devrait lapider, voudriez-vous que vos enfants ou quelqu’un de votre famille exerçât un art si h
précurseur du Messie, de l’ami de l’Epoux, du plus grand d’entre les enfants des hommes, fut le prix de quelques pas en cadenc
40 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
’estime pour le courage du Vizir qu’on plaint d’être le jouet de deux enfants , et de la haine pour le Sultan qui fait mourir le
ment pendant six ans. Elle est assassinée pour faire régner un de ses enfants de sept ans, qu’on dit avoir été sauvé par hasard
es Rois légitimes. Encore même le fils prétendu d’Athalie était-il un enfant inconnu, qui paraît tout à coup, dont la naissanc
être agit par ordre du Roi. Autre ridicule. Quel ordre peut donner un enfant de sept ans, qui n’apprend ce qu’il est qu’à la f
ent l’insolence de tous les rebelles. Les réponses injurieuses de cet enfant , à la Reine elle-même, ainsi que les chœurs, et l
e eût été composée de son temps, on l’eût fait apprendre par cœur aux enfants , comme le catéchisme, on eût couronné le Poète. I
ilà donc quels vengeurs s’arment pour ta querelle, Des Prêtres, des enfants , ô Sagesse éternelle ! Puisse périr comme eux q
t et par choix porte les premiers coups à son père. Du moins Joas, un enfant de huit ans, n’est que le spectateur du meurtre d
ierté et de son luxe, et de la violence faite à Lucrèce par un de ses enfants . Quel trône subsisterait, si ces sortes de raison
es trahisons et des conjurations. On ne doit pas épargner ses propres enfants . Voltaire peut-il oublier que ce qu’il canonise d
41 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109
ils la nécessité ? §. 12 Si le pere dans son testament ordonne à son enfant d’épouser telle personne, le réduit à sa légitime
réduit à sa légitime, ou attache quelque peine à sa désobéissance, l’ enfant n’est pas obligé d’obéir. Cette loi n’est pas ju
nous on peut déshériter, non un fils qui refuse de se marier, mais un enfant qui se marie contre le gré de son pere. Qu’à la b
ur les personnes, il faut attendre le même âge pour tous les deux. Un enfant sort de tutelle à douze, à quatorze ans, il peut
42 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28
u contraire ne songent qu’à se bien établir sur la terre eux et leurs enfants  ; parce qu’ils la considèrent comme leur Patrie,
ils ont renoncé dans leur Baptême : Et il ne met pas au nombre de ses enfants ceux qui prennent plaisir de s’écarter des voies
ner que cet esprit conduise jamais à la Comédie un Chrétien qui est l’ enfant de Dieu ? Un enfant qui aime son père, prendrait-
onduise jamais à la Comédie un Chrétien qui est l’enfant de Dieu ? Un enfant qui aime son père, prendrait-il plaisir à le voir
43 (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38
les comme vous y seriez entrés ? Y conduiriez-vous votre famille, vos enfants , vos amis ? Et ce que vous y auriez vu et entendu
rit ; qui formât des Citoyens, des Pères et des Mères de famille, des Enfants et des Sujets dociles ; qui ne respirât que l’hon
onciliable avec les Théâtres tels que nous les avons. Le salut de ses Enfants lui est trop cher, pour souffrir ce qui y met obs
qui n’est pas bien éloigné de l’enfance, souvenons-nous qu’il est des enfants à tout âge, surtout quant à la violence des passi
44 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
me langage, et se trouvent appuyés de tout ce que l’Eglise a de vrais enfants et de vrais fideles. Que reste-t-il donc ? je l’a
e au Ciel que vous en compreniez toute la conséquence ! Vous avez des enfants , et après avoir mis votre premiere étude à leur i
otre excuse, et suffira-t-il de lui dire que vous vouliez dresser vos enfants et leur donner la science du monde ? N’étoit-ce p
ivre, l’office divin ; avant le jeu, le soin de votre famille, de vos enfants , de vos domestiques, de vos affaires ; avant le j
a des dettes à payer, on a une nombreuse famille à entretenir et des enfants à pourvoir, on a des domestiques à récompenser, o
ménage tout pour le jeu ; on voit tranquillement et de sang froid des enfants manquer des choses les plus nécessaires ; on plai
perflu leur enleve ; ce jeu très-commun vous empêche de fournir à des enfants ce que demande non seulement une éducation honnêt
45 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Huitième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 287-295
, m’a-t-il dit, le gage précieux d’une heureuse union. La mère de cet enfant m’est bien chère : belle comme vous même… Vous al
as ; & plus clairvoyant par l’instinct seul de la nature, ce cher enfant m’a reconnue ; il balbutiait, en me souriant, le
46 (1823) Instruction sur les spectacles « Conclusion. » pp. 195-203
teurs et les protecteurs de cette œuvre des ténèbres, éloignez-en vos enfants , sauvez-les du naufrage ; si, dans la crainte de
uels et moins barbares que ces peuples idolâtres qui immolaient leurs enfants aux faux dieux : vous immoleriez les vôtres, non
47 (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127
s aussi ils l’introduisent tellement fâché pour la perte de son petit enfant , qu’il pleure comme un veau. Toutes telles folies
fable Poëtiques ne sont à reietter. Il les faut enseigner aux jeunes enfants , à raison que sous les appâts et allèchements des
Grecs [Liu. 1. Geograph.ainsi qu’escrit Strabon] instruisaient leurs enfants en la Poésie, non seulement pour apprendre quelqu
ient réciter telles paroles inhumaines et enflées : « Il mangea ses enfants de ses propres dents.Ciceron 4. Tusc. et 3. de Or
bateleur, farceur, et autres que nous appelons communément en France, Enfants sans souci, ne s’assissent en pas un des quatorze
48 (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107
uit. Ce sont des Rogers-bontempsc desquels parle Job disant : « Leurs enfants sortent comme troupeaux à l’ébat, et pour jouer i
e pour peine et punition de cela, Michol ne fut trouvée digne d’avoir enfants . Les Béthuliens firent grande fête après la mort,
ur leur vieillesse. Et les places de la cité seront toutes remplies d’ enfants et de filles, jouant et s’ébattantEn Zacharie, 8.
49 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118
tre pour apprendre aux avares que Quand les pères ne donnent rien aux enfants , les enfants les volent et leur manquent de respe
endre aux avares que Quand les pères ne donnent rien aux enfants, les enfants les volent et leur manquent de respect. Soyez du
« Vous qui négligez de prendre vous-mêmes soin de l’éducation de vos enfants , qui ne leur donnez souvent que vos valets pour s
faire aucune attention à l’inclination, au goût, au caractère de vos enfants , ne leur prescrivez que ce qu’ils doivent haïr, n
entir combien il est dangereux de souffrir aucun commerce entre leurs enfants et de pareilles gens. Montrez à quelqu’un comme o
50 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
nécessaire pour les plus justes emplois des hommes, et de donner aux enfants une traduction pure et chaste d’un Auteur qui exc
u public, puisqu’ils ont tous une même fin, qui est l’instruction des enfants , et qu’ils viennent tous d’un même principe qui e
Traducteur de Térence ? L’un traduit un Auteur pour l’instruction des enfants qui est un bien nécessaire, l’autre fait des Comé
plaisir inutile des hommes avec ce qui se fait pour l’instruction des enfants , « et quod in pueris necessitatis est, crimen in
nsuels des vers bucoliques, s’attacher à Virgile, et ce péché que les enfants commettent par contrainte, s’y adonner, eux, volo
51 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
e, l'instant le plus affreux de la pièce, où elle vient d'égorger ses enfants , et s'enfuit dans son char, en les montrant à Jas
fuit dans son char, en les montrant à Jason. Une femme qui égorge ses enfants pour se venger de l'infidélité de son mari, et s'
imères, de frivolité, de fables, de passions, de volupté. Ce sont des enfants qui courent après des papillons le long d'un abîm
aiment la vie réglée et retirée ! quelle invitation aux femmes et aux enfants de secouer ce joug tyrannique, et de ne regarder
int la pratique à la spéculation. Aussi fait-il de dignes élèves. Les enfants de Boursaut furent heureux d'aller à une autre éc
52 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
vient d'être enchanté d'une Actrice, en aime-t-on mieux sa femme, ses enfants , ses amis, ses domestiques ? Andromaque, Iphigéni
abiles Chirurgiens, les Sages-femmes, qu'on fouille les registres des Enfants trouvés, de la Salpêtrière, des maisons de Refuge
rait parmi nous d'une indécence insoutenable : Glicerion en travail d' enfant s'écrie derrière le théâtre : Junon, Déesse titul
ueux des conversations amoureuses de Racine, il faut des machines aux enfants , des farces au peuple. Eh ! qu'il y a d'enfants à
faut des machines aux enfants, des farces au peuple. Eh ! qu'il y a d' enfants à cinquante ans, de peuple sous la pourpre ! Le t
53 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149
un procès, le Médecin qui visite un malade, une mère qui instruit ses enfants , sont gens très sérieux et font des actions très
ines et si sottes, qui occupent la place des bonnes ? On pardonne aux enfants de courir après les papillons ; mais n'est-il pas
aître, peut-il être permis au disciple ? Trouvera-t-on au théâtre les enfants , les imitateurs d'un Dieu ? On n'y verra que ses
utenir la lecture ? Sont-ce des gens raisonnables ? Non : ce sont des enfants qui jouent, ce sont des gens de théâtre. Considér
a scène ? quelle mère chrétienne le laisserait voir et entendre à ses enfants , et leur donnerait des valets, des soubrettes, de
54 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A la signore Isabelle » pp. 25-
iversité de nos écrits : les miens sont comme l’ouvrage de ces petits enfants d’Homère, qui laissent couvrir de poussière ce qu
55 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
a présomption de Niobé, qui se glorifiait dans le grand nombre de ses enfants , et qui méprisait Latone, ont été punies avec jus
la cruauté de Médée, qui trempa ses mains dans le sang de ses propres enfants , et qui commit encore plusieurs autres crimes abo
a blâmé Euripide d’avoir représenté Médée, qui égorgeait ses propres enfants  ; il faut avoir l’âme barbare pour pouvoir souffr
qu’Ulysse exerça contre Astyanax ; les massacres que Pyrrhus fit des enfants de Priam, les parricides d’Atrée et de Tantale ;
paraissent sur la scène. Brutus ne manquait pas de tendresse pour ses enfants , cependant il les condamna à la mort, parce qu’il
e la Patrie l’emporta sur l’amour qu’un père a naturellement pour ses enfants . Les personnes de différents pays ont aussi des m
ine infortunée, qui avait perdu ses Etats, son Mari, presque tous ses Enfants , et qui était prête de voir égorger à ses yeux sa
56 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
ions ne sont point si engageantes ; la tendresse d’un Père envers ses enfants , ou d’un frère envers son frère, ne saurait produ
édie ne sera plus un divertissement qu’elles doivent défendre à leurs enfants , et en les portant à y assister, elles croiront a
sortes de sujets dans les Collèges, où tout est bon pour exercer les enfants , et où l’on peut impunément représenter tout ce q
our, il pourrait sentir les autres passions. Il pourrait aimer ou ses enfants ou son père. Il pourrait être zélé pour le bien d
a plupart cherchent moins à faire une bonne Tragédie qu’à exercer les enfants dont ils ont la conduite ; et je ne saurais leur
mourir son propre fils. Un Général d’armée qui sacrifie à sa foi ses enfants , sa femme et sa réputation. Une mère ambitieuse,
bulations, envoyées comme épreuves par Dieu, Eustache perdit femme et enfants avant de les retrouver lors d’une grande scène d’
57 (1607) Recit touchant la comédie pp. 2-8
s les frais d’icelle furent fournis par les pères et mères dont leurs enfants jouaient lors. Le premier jour du jeu, qui fut le
yaient les jésuites en fonction de l’importance du rôle joué par leur enfant . p. [NDE] Prêtre Jean = figure mythique, roi d’
58 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
it vrai, l'Eglise y aurait fait quelque différence, en marquant à ses enfants quels sont les Spectacles qui leur sont permis, e
défendus. Et la dernière, de lancer ses foudres sur ceux d'entre ses enfants qui désobéiraient à ses ordres et à sa discipline
59 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77
sses venaient voir leurs maris, les servantes apportaient du vin, les enfants même éveillés par le bruit accoururent demi-vêtus
ommes maintenant, A l’épreuve à tout venant. « Ensuite venaient les enfants , qui leur répondaient en chantant de toutes leurs
60 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
ntaine, comme les cloches répetent leur carrillon, bon ou mauvais. Un enfant n’étudie point les fables par goût, on l’y force 
ppris de plus ? Une bête qui parle surprend un instant & amuse un enfant , mais la finesse de l’allégorie & les vérités
nstructions, en rendant sa personne méprisable, & l’on veut qu’un enfant respecte un chien & un âne, se forme à son éc
e, le mérite d’un petit-maître. Il y a bien de la différence entre un enfant & un homme fait : un enfant qu’on veut instru
Il y a bien de la différence entre un enfant & un homme fait : un enfant qu’on veut instruire avec des fables, les apprend
a supposer stupide. Jamais fable n’a fait faire un acte de vertu à un enfant , ne l’a corrigé d’aucun vice. Un homme fait, qui
iere d’entretien ? Ils valent pourtant mieux que les tables ; point d’ enfant qui ne les écoute plus volontiers, qui n’en profi
e dequoi plaire & égayer. Après avoir fait réciter une fable à un enfant le livre à la main, on n’y pense plus, on va dans
l’homme & son image, l’homme entre deux âges, la fortune & l’ enfant , la besace, l’astrologue, Momus & le bucheron
61 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
ls viennent d’exécuter ; « 31. La petite âme, qui est figurée par un enfant en corset blanc, les bras et les jambes nues, qui
cependant par sauver la croix, et l’âme de l’homme, représentée par l’ enfant , de l’enlèvement qu’en veulent faire les diables 
des innocents ; on y voit le roi Hérode ordonner de faire mourir les enfants de la Judée, qui sont tous masqués avec une têtiè
tes on remarque Sainte Catherine de Sienne, auprès de laquelle est un enfant portant un soufflet dans une main, et dans l’autr
nses dans l’église, savoir : des lévites ou diacres, des prêtres, des enfants ou clercs, et des sous-diacres. Il y avait même c
onnes et impies. Dans l’église de Reims, on amenait dans le chœur, un enfant avec la mitre, la chape, les gants, la crosse et
faisaient dans le chœur toutes les fonctions qui sont destinées à ces enfants . On sonnait les cloches en carillon ; et d’abord
jour de fête : touchez la symphonie (le tambour à deux côtés) ; car l’ enfant qui naît selon la prophétie, sort comme un géant
nants de l’infanterie dijonnaise, nourrissons d’Apollon et des muses, enfants légitimes du vénérable père Bontemps, à tous fous
ant en désir de se trouver en l’assemblée de nos goguelus et aimables enfants de l’infanterie dijonnaise, et se reconnaissant c
toute fin, voulant à ce sujet être empaqueté et inscrit au nombre des enfants de notre redoutable dame et mère, attendu la qual
62 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « [Introduction] » pp. 4-5
Ville de Parlement, et aux frais de ses principales familles dont les enfants ont été vos Acteurs, et si on vous en croit, avec
63 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « TABLE DES CHAPITRES ET DES SECTIONS. »
aité contre la Comédie, qui se trouve dans L’Education Chrétienne des Enfants . page 65. Section v. Idée que M. l’Abbé Fleury a
64 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
pectacles dans un temps où l’idolâtrie détruite par Constantin et ses enfants , ne régnait plus sur le théâtre, et où leurs lois
ent ces jeux au peuple, presque tous les parents souhaitent que leurs enfants parviennent à une fortune qui leur en fasse quelq
Romains à renoncer à leurs Dieux et à leurs théâtres. Peuple célèbre, enfants des Régulus, des Scipion, des Fabius, éveillez-vo
us. » (Hom. 21. L. 50. Homid.) Pères et mères, lorsque vous voyez vos enfants , par un amour criminel, aller aux spectacles, châ
65 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
ial ? Comment donc souffrez-vous d'être par la vanité de ce Spectacle Enfants des Hommes ? D'où vient que vous Idem in Psal. 11
vrement diabolique. » Et ailleurs après avoir fait l'éloge des trois Enfants qui refusèrent d'adorer la StatueDe temp. barb. t
de Nabuchodonosor, il poursuit ainsi. « Tu aimerais certainement tes Enfants , si tu les aimais en celui qui te les a donnés, c
66 (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227
ne. On n’a point d’égard à tout cela. La Comédie plaît. On y mène les enfants , afin qu’ils y apprennent, dit-on, de bonne-heure
ment on leur devient semblable, quand on les va voir souvent ; et les enfants s’y corrompent de manière qu’on ne peut après cel
n n’écoutera pas ces gens, qui disent que cela donne plus d’envie aux enfants de le voir. Comment en auraient- ils envie, si l’
67 (1823) Instruction sur les spectacles « Table des chapitres. » pp. 187-188
qui les fréquentent. 102 Chap. XI. Les pères et mères perdent leurs enfants en les conduisant ou en leur permettant d’aller a
68 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — I.  » pp. 455-456
hrétienne, qu'on ne reconnaisse qu'il n'y a rien de plus indigne d'un enfant de Dieu et d'un membre de Jésus-Christ que cet em
69 (1675) Traité de la comédie « II.  » pp. 275-276
hrétienne, qu'on ne reconnaisse qu'il n'y a rien de plus indigne d'un enfant de Dieu et d'un membre de Jésus-Christ que cet em
70 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
l. 7. polit. c. 15. a bien raison de dire, qu’il faut bien garder les enfants d’aller aux jeux comiques. Il aurait encore mieux
e la Comédie d’à présent ? Convient-elle à des Chrétiens qui sont des enfants d’un Dieu, et à la sainteté des jours de Dimanche
rvir l’Eglise, si Dieu daigne les y appeler. Mais, me direz-vous, les enfants même de qualité, ne doivent-ils pas être déclarés
faciunt voluptatis », dit saint Jérôme, ainsi ce qu’on loue dans les enfants , est avec raison blâmable dans les comédiens. VI
cela aucun sujet de vous repentir. Vous avez aussi vos femmes, et vos enfants . On raconte que quelques Barbares entendant parle
qui avaient inventé ces vains divertissements, n’eussent ni femmes ni enfants ». Voulant dire, qu’une honnête femme et des enfa
ent ni femmes ni enfants ». Voulant dire, qu’une honnête femme et des enfants ne sont que trop suffisants pour donner à un homm
71 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VII. Le mariage dans les Comédies n’est que le voile de ce vice. » pp. 13-14
es paroles si dignes d’époux chrétiens :  Tob. 8. 5. Nous sommes les enfants des Saints, s’il ne nous est pas permis de nous u
72 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 3 : Livre VI, chap. 15] » pp. 663-664
ul. quæstionib. auquel pour la plupart assistent les femmes et petits enfants , est tout ému, tout tremblant, et frissonnant d’h
73 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
rdé par les lois comme si dangereux, qu’il est défendu de laisser aux enfants et aux femmes la liberté de les fréquenter ; ce s
gereux, et pour quelque somme d’argent abandonner leurs femmes, leurs enfants , leurs domestiques, s’abandonner eux-mêmes à la c
et détestent la société des Comédiens, et ne souffrent pas que leurs enfants et leurs domestiques les fréquentent. Une honnête
est bien employé ; si les parents et les maris qui y souffrent leurs enfants et leurs femmes, doivent être bien tranquilles ;
grands frais des mains du ravisseur ou du mari. Elle mit au monde un enfant , qu’elle attribua à différents pères, pour faire
74 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 13
vez que tant d’orphelins, tant d’autres pauvres désolés, qui sont les enfants de Dieu, les membres du Sauveur, sont rongés de v
75 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
ches plus vifs : « Memento ut diem sabbathi sanctifices. » Quel est l’ enfant Chrétien qui ignore les commandements de Dieu et
hes tu garderas, etc. Les fêtes tu sanctifieras, etc. si ce n’est les enfants des Comédiens, à qui on n’enseigne pas le catéchi
norer jusqu’à se faire Comédiens, ou souffrir que leurs femmes, leurs enfants , leurs parents s’en fissent ? Le temps qu’on y do
le devant Dieu. La loi est expresse : Vous ne ferez travailler ni vos enfants , ni vos esclaves, ni vos animaux, ni même les étr
76 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VI. Ce que c’est que les mariages du théâtre.  » pp. 25-27
II, 5. [Tobie, chapitre VIII, verset 5]. : « Nous sommes, disent-ils, enfants des saints, et il ne nous est pas permis de nous
77 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
es folles dépenses, comme un bon père tâche d’arrêter les folies d’un enfant prodigue qui court à sa perte ? Ces sommes immens
payer une Actrice, on laisse manquer du nécessaire à sa femme, à ses enfants , à ses domestiques : le créancier n’est pas payé,
s de banqueroutes à un Marchand, de dettes à un Seigneur, de vols aux enfants de famille, que les trois cents courtisanes. Une
78 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
lis à Rome. Les Romains, demanda ce bonhomme, n’ont-ils ni femmes, ni enfants  ? Le Barbare avait raison. L’on croit s’assembler
gir ? L’un tue son père, épouse sa mère, et se trouve le frère de ses enfants . Un autre force un fils d’égorger son père. Un tr
ent il tourne en dérision les respectables droits des pères sur leurs enfants , des maris sur leurs femmes, des maîtres sur leur
lui-même ? Autant vaudrait soutenir qu’un tendre père aime mieux les enfants d’autrui que les siens, parce qu’il s’irrite des
ement à la perte de son procès, loin d’en marquer d’avance un dépit d’ enfant  ? Ce sont vingt mille francs qu’il m’en pourra c
Dame de Cour qui fait dire le Catéchisme au petit Jean de Saintré. Un enfant ne saurait se nourrir de son pain, s’il n’est cou
ui se passe aux nouvelles Pièces. La Bonne est sur le Théâtre, et les enfants sont dans le Parterre. Encore une fois, je ne nie
s plus fréquents amusements est de chanter avec leurs femmes et leurs enfants les psaumes à quatre parties ; et l’on est tout é
. Malheureusement j’étais jeune : ma curiosité n’était que celle d’un enfant , et je songeais plus à m’amuser qu’à m’instruire.
e qu’on ne faisait pas. Il en coûte pour soi, pour sa femme, pour ses enfants , quand on les y mène, et il les y faut mener quel
ieuses, dont on a voulu payer l’offensé, ce sont de véritables jeux d’ enfant . Qu’un homme ait le droit d’accepter une réparati
les austères devoirs de la femme ne dérivaient pas de cela seul qu’un enfant doit avoir un père. Quand ces importantes considé
nt, aussi respectable que celui d’une mère de famille entourée de ses enfants , réglant les travaux de ses domestiques, procuran
nt d’avance à demi vendues ! Il faudrait nous croire une simplicité d’ enfant pour vouloir nous en imposer à ce point. Le vice
aucune espèce d’égalité. Nos exercices.de l’Académie sont des jeux d’ enfants auprès de ceux de l’ancienne Gymnastique : on a q
n montrant qu’elle fait de meilleurs citoyens. Il est certain que les enfants font mieux la révérence ; qu’ils savent plus gala
z maladroitement les hommes. On était plus grossier de mon temps. Les enfants rustiquement élevés n’avaient point de teint à co
ssieurs requinqués, et que ces hommes de quinze ans ne soient pas des enfants à trente ! Heureusement ils ne sont point tous ai
particuliers ; ils auront pu être familiers avec eux ; ils auront des enfants qui le seront encore, des femmes qui aimeront le
l’attention du gouvernement. Par tout pays il est permis d’amuser les enfants , et peut être enfant qui veut sans beaucoup d’inc
ement. Par tout pays il est permis d’amuser les enfants, et peut être enfant qui veut sans beaucoup d’inconvénients. Si ces fa
oudrais que les pères et mères y assistassent, pour veiller sur leurs enfants , pour être témoins de leur grâce et de leur adres
nt déjà donné des citoyens à la patrie, verraient encore leurs petits enfants se préparer à le devenir. Je voudrais que nul n’e
s notre Etat. Sans altérer l’autorité des pères, les inclinations des enfants seraient un peu plus en liberté ; le premier choi
mmes maintenant, A l’épreuve à tout venant. » Ensuite venaient les enfants qui leur répondaient, en chantant de toute leur f
sses venaient voir leurs maris, les servantes apportaient du vin, les enfants même éveillés par le bruit accoururent demi-vêtus
79 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
r » :10 Et saint Augustin expliquant ces paroles, que Jacob dit à ses enfants , lors qu’ils le pressaient de leur permettre de m
Christ même, si sérieux en toutes choses, se recréait avec les petits enfants , disant ; « Laissez venir à moi les petits enfant
it avec les petits enfants, disant ; « Laissez venir à moi les petits enfants , et ne les empêchez pas de s’approcher de moi, il
vue, et ne sont point endommagés par eux. Vous serez comme les trois enfants jetés dans la fournaise ardente en Babylone, un s
s, autre pour les réguliers, autre pour les séculiers, autre pour les enfants , autre pour les hommes faits : comme être vêtu de
de Dieu. « Ceux qui sont mûs et portés par l’Esprit de Dieu, sont ses enfants  »,87 dit saint Paul, « et là où l’esprit de Dieu
80 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
serions des insensés, dit-il, de faire enseigner à nos femmes, à nos enfants , à nos concitoyens, rienr de contraire à notre re
tation des divers partis, de donner des jeux magnifiques. Ce sont des enfants , dont on termine les querelles par la diversion d
e, et passent leur vie en débauches, tandis que leurs femmes et leurs enfants demandent inutilement du pain. Et Dieu sait si en
minum », pour arrêter leurs passions effrénées, comme on en donne aux enfants dans la faiblesse de l’âge. Si la bienséance ne l
81 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233
les embrasser avant que de partir. Si l’on se rappellait que les deux enfants d’Inès de Castro, dans la Tragédie de M. de la Mo
it rire tout le monde à la première représentation ; et que ces mêmes enfants ont fait couler les larmes de toute la France dan
ngrat : mais la vengeance qu’elle en prend, en massacrant ses propres enfants , est tout à fait barbare et dénaturée ; et je tro
nommer la Tragédie qui s’appelle Médée ; serait-ce Créuse, Créon, les Enfants , Jason même ? non, elle ne peut porter que le nom
82 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
à la conduite de leur vie, pour être imitateurs de Dieu, comme chers enfants , et ne se plaire plus à l’imitation de choses ind
ait pas besoin de travailler à les détourner de plusieurs actions des enfants du siècle, auquel ils se disent avoir renoncé. Un
ndon de dissolution  ». Mais, comme la plupart sont encore en partie enfants de ce siècle, il advient aussi qu’ils ne s’en peu
n public, doivent être entretenus en cette façon de vivre ; et si les enfants de Dieu, obéissant à sa parole, peuvent en bonne
soient en l’occasion de chute. Là certains hommes débauchés, appelés enfants sans souci u, ayant pour but de remplir leur bour
curiosité au préjudice de leurs familles ; ce qui détourne les jeunes enfants de l’obéissance due à leurs parents : ce qui les
ières. Certes, non seulement elles corrompent les tendres esprits des enfants , mais aussi elles tentent la pudicité des femmes
du contraire ? Il est vrai que les Lacédémoniens voulaient que leurs enfants contemplassent leurs Ilotes et esclaves quand ils
mal faire, publique et particulière. On ne laisse pas de châtier les enfants qui pour s’excuser disent, mon compagnon a bien f
, partie incroyables et absurdes. Pour exemple, des mères tuant leurs enfants , des enfants tuant leurs mères ; des hommes que l
oyables et absurdes. Pour exemple, des mères tuant leurs enfants, des enfants tuant leurs mères ; des hommes que leurs femmes f
iscrétion : et que les parents et parrains disaient au nom des petits enfants , pour leur faire ratifier en temps. 85. Mich.
83 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149
fond de ce divin miroir, Abraham aperçoit le libérateur promis ; ses enfants passent en Égypte pour s’y former en corps de nat
peuple, cessant d’être fidèle, devint l’esclave des Philistins ; les enfants de Loth, établis aux environs de la mer Morte, ac
84 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435
lui seul qu’ils tiennent leur autorité sur les autres, et qu’ils sont enfants de Dieu non seulement par adoption, comme le rest
participent. Or si le Prophète appelle les Juges, « des Dieux, et les enfants de Dieu », n’est ce pas pour les engager doucemen
85 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Des Spectacles des Grecs. » pp. 3-6
onna occasion d’en faire un volontaire & funebre à l’honneur de l’ Enfant devoré, & pour la consolation d’Hypsipile. A
86 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIX. Autre principe de Platon sur cette matière. » pp. 69-71
, et à vous, vieillards : je vous écris, jeunes gens : je vous écris, enfants  ; chrétiens, tant que vous êtes, n’aimez point le
87 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des Sentences mélées à l’action Théatrale, chez les Anciens & les Modernes. » pp. 153-158
nos Théatres, comme la jeunesse dévore celles d’Euripide, n’est qu’un enfant que les Sentences ne transportent qu’à raison de
88 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre III. L’amour profane est la plus dangereuse de toutes les passions. » pp. 29-31
Médée, fille d’Œtès, roi de Colchide, à égorger aux yeux de Jason les enfants qu’elle avait eus de lui. Que n’a-t-on pas à crai
89 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « LIVRE QUATRIEME. » pp. 1-3
e ? quel homme vertueux voudrait les prendre pour règle, et avoir des enfants , des amis, des domestiques formés à cette école ?
90 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
sées que des gens de la plus basse lie du peuple, à moins que quelque enfant prodigue ne quitte par libertinage la maison de s
pinière, ou si quelque honnête famille, par l’aveugle entêtement d’un enfant , s’est vu obligée d’accepter une si honteuse alli
qui défend aux bourreaux, bouchers, Comédiens et bâtards, et à leurs enfants , d’entrer au nombre des lettrés, ni d’obtenir auc
petite, on y perd beaucoup de temps. Ce ne sont que des occupations d’ enfant , de spectateurs vains, des Acteurs insensés. Ces
91 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
ntation. L’on sait tant de mariages faits avant le Sacrement ; tant d’ enfants trouvés, et maintenant, commence-t-on à dire retr
les mères ne se trouvent pas assez fortes de santé pour nourrir leurs enfants  : Et maintenant elles se trouvent trop faibles en
92 (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14
s parts ? Qui fait ainsi courir Paris aux Boulevards ? De femmes et d' enfants quelle affreuse cohue Je vois en se heurtant débo
onnais la coquette ; elle aura craint tes jeux ; Mais, crois moi, cet enfant le plus malin des Dieux, Avec certain fripon, qu’
93 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XI. Que les Poèmes Dramatiques n'ont point été condamnés. » pp. 230-236
les sont même comptées entre les disciplines libérales, et les jeunes enfants sont ordinairement obligés par des personnes âgée
94 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVII. Accidents arrivés dans les spectacles. » pp. 150-153
foudre. De tous côtés on ne voyait que des hommes, des femmes et des enfants privés de la vie ou du sentiment. Six personnes f
95 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 1 : Livre II, chap. 3] » pp. 104-105
palement celles qui se font ès Processions, sinon pour faire peur aux enfants , faire rire les bons compagnons et libertins, et
96 (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -
d’ordinaire les hommes à multiplier leurs revenus pour enrichir leurs enfants , portait au contraire ce Prince à faire de plus g
’en celles de Dieu. Un père moins pieux aurait craint d’appauvrir ses enfants  ; mais ce Prince avait des sentiments bien plus r
is l’illustre Paule à ceux qui lui disaient qu’elle appauvrissait ses enfants par ses charités ; Que ce qu’elle faisait en cela
e était persuadé que le plus grand trésor qu’il pouvait laisser à ses enfants , était une bonne instruction. C’est pourquoi dès
dessein d’accompagner de la Tradition de l’Eglise sur l’éducation des enfants . Et comme il était convaincu qu’il n’y a rien de
en de si dangereux, ni qui donne de plus pernicieuses impressions aux enfants que la Comédie, il composa un excellent discours
raison qu’il avait résolu de faire instruire à fondh Messeigneurs ses enfants . C’est une grande erreur, disait-il, de s’imagine
rs ce Prince qu’il retirait de ce monde ; en mettant Messeigneurs ses Enfants sous la conduite d’une Mère si vertueuse, et si c
es, bénit tellement le soin qu’elles prennent de l’éducation de leurs enfants , qu’il a voulu que l’instruction que le plus sage
cesse de Conti n’attire sur elle, et sur Messeigneurs les Princes ses Enfants de semblables bénédictions de la bonté de Dieu, q
tus de feu son Altesse sérénissime, dans Messeigneurs les Princes ses Enfants , que nous avons sujet de nous consoler de notre c
est imaginé qu’il y avait des Tragédies, et des Comédies du temps des enfants de Caïn. X. Réfutation. Le Concile Eliber
nelle partie de la Religion, pourquoi aurait-on défendu d’y mener les enfants  ? Car Aristote déclare que « les Législateurs ne
prendre l’éloquence ; il ne voulait pas néanmoins qu’on la permît aux enfants que lorsqu’ils seraient dans un âge plus avancé,
dans les Temples ; et l’on y met les tableaux d’Hercule égorgeant ses enfants . » Mais leurs Théologiens et leurs Philosophes e
us cruel, et de plus détestable, qui est que Saturne avait dévoré ses enfants  ; Quelques-uns donnent cette interprétation, que
Quod sumas, quanto dissipas libentius. » , Peu facile, sévère, à ses enfants barbare, Qui ne vous aime point, et sans cesse en
re dans nos maisons ? Et cependant nous abandonnerons la conduite des enfants , des femmes, du peuple, et en un mot, des Magistr
issement, et non pas d’étude. Est-il donc raisonnable que lorsque nos enfants sortent de l’école de leurs véritables Précepteur
ir la sagesse ? On ne doit donc pas permettre la Comédie afin que vos enfants en deviennent meilleurs ; mais c’est pour cette r
y en aurait point d’autre, qu’on doit abolir la Comédie, afin que vos enfants puissent librement s’exercer dans la vertu, sans
hac luce fuit. » Paulinus in vita S. Ambrosii., après avoir reçu ses enfants dans l’Eglise, et après les avoir recommandés à l
ad ann. 395., que Socrate et Sozomène se sont trompés, disant que les enfants de Théodose venant de Constantinople, le trouvère
-même les ait approuvés par sa présence, ou par celle des Princes ses enfants  : Et S. Ambroise, qui était si généreux, et si zé
ns déréglés, auxquels il ait assisté, ou y ait envoyé les Princes ses enfants pour y tenir sa place ; c’est qu’il y a été contr
ussent dignes des Chrétiens : et l’Empereur Théodose recommandant ses enfants à S. Ambroise pour les aider de ses Conseils, et
er les mêmes sentiments d’affection que tous les Pères ont pour leurs enfants  ? Certes ce qui nous afflige n’est pas seulement
es Eléments même nous font connaître que Dieu est en colère : Et vous enfants des hommes jusqu’à quand aurez-vous le cœur appes
nes, « que les Législateurs ne doivent point permettre qu’on mène les enfants à la Comédie ? Que les Législateurs, dit-il « Jun
. » Aristoteles lib. 7. Politic. cap. 17., ne souffrent point que les enfants aillent aux Comédies, ni aux Tragédies. » Quant
t notés par les lois, s’étendait aussi sur leurs femmes, et sur leurs enfants , que l’an mil six cent quarante-et-un ils suppliè
ion, qui persévère en la turpitude de son art, et qui perd les jeunes enfants en leur enseignant ce qu’il a mal appris. ». »  
frère qui a des différends avec son frère ; un père qui en a avec ses enfants  ; un fils qui fait sans cesse la guerre à son pèr
mes, chansons, danses et bouffonneries, auxquelles ils disent que les enfants de Caïn s’étaient trop adonnés, sans avoir parlé
pu s’imaginer qu’il y eût des Tragédies et des Comédies du temps des enfants de Caïn ? Et s’il n’y en avait point, comment veu
1. stromat. environ l’an 3400. de la création du monde : et tous les enfants de Caïn périrent par le déluge l’an 1655. de la c
édies n’ont paru que près de deux mille ans après la mort de tous les enfants de Caïn, et même la Comédie n’a été inventée qu’a
r qu’Aristote condamne les Tragédies et les Comédies en défendant aux enfants d’y aller. D’ailleurs pour montrer que ç’aae été
les sont même comptées entre les disciplines libérales, et les jeunes enfants sont ordinairement obligés par des personnes âgée
ête, on n’y a point parlé d’amourettes, point de folâtreries, point d’ enfants supposés, point d’argent escroqué, point de jeune
Scène : D’où vient que les vieillards les font lire et apprendre aux enfants qu’ils instruisent dans les arts que l’on nomme h
Scène. D’où vient que les vieillards les font lire, et apprendre aux enfants qu’ils instruisent dans les arts que l’on nomme h
e de ces vieillards, qui faisaient lire et apprendre les Comédies aux enfants , l’Auteur de la Dissertation ajoute du sien, que
ésister ? ne te sécheras-tu jamais ? Jusqu’à quand entraîneras-tu les enfants d’Eve dans cette vaste, et si périlleuse mer, don
r, misérable que j’étais, et c’était ce qui me faisait passer pour un enfant de grande espérance. » S. Augustin compare les M
S. Augustin compare les Maîtres qui faisaient lire, et apprendre aux enfants les Comédies, à des personnes ivres, qui voulaien
nfants les Comédies, à des personnes ivres, qui voulaient enivrer ces enfants . Et l’Auteur de la Dissertation fait dire faussem
la Dissertation fait dire faussement à S. Augustin, « que les jeunes enfants sont ordinairement obligés par des personnes âgée
raverat. » Rufinus adversus Hieronymum., que S. Jérôme expliquait aux enfants qu’on avait mis sous sa conduite dans le Monastèr
tres nations. » C’est aussi par une juste nécessité qu’on permet aux enfants la lecture des fables des Poètes et des Comédies,
S. Jérôme dans l’Epître qu’il écrit au Pape Damase sur le sujet de l’ Enfant prodigue, d’où ce Canon est tiré nous l’apprennen
prend. Et quelque nécessité qu’il y ait à en permettre la lecture aux enfants  ; ce n’est qu’avec cette condition qu’on en retra
médies et des autres ouvrages des Poètes est dangereuse ; surtout aux Enfants  ; qu’il aille à l’école d’un Païen pour l’apprend
l’apprendre. Quintilien parlant des Poètes que l’on doit montrer aux Enfants , ditQuintilian. instit. orat. lib. 2. cap. 8. que
u’il croie que ces Comédies soient une des choses les plus utiles aux enfants , et qu’ils doivent lire avec plus de soin ; il ne
u mal que la Religion Chrétienne en pouvait souffrir ; voyant que les enfants étaient privés de l’instruction qu’ils avaient ac
l’imitation de celles des Poètes Comiques et Tragiques, afin que les enfants ne fussent pas même privés de cette utilité qu’il
oésies, ces Tragédies et ces Comédies ne servaient qu’à instruire les enfants par la lecture qu’ils en faisaient ; et on ne peu
ir, n’étant permise que par une pure nécessité pour l’instruction des enfants « Id quod in pueris necessitatis est, crimen in s
nymo.. Mais ce qui est très remarquable : Quoique l’Eglise permît aux enfants la lecture des Comédies avec la restriction que n
qu’un sage Législateur établisse touchant ce qu’on doit permettre aux enfants de dire, d’écouter, de lire et de voir. « Que l
re aux actions honteuses ; il faut donc accoutumer principalement les enfants dès leur bas âge, à ne rien dire et à ne rien éco
nt des choses honteuses. Que le Législateur ne souffre point que les enfants soient Spectateurs des Comédies ni des Tragédies,
us fortes et les plus agréables : c’est pourquoi il faut éloigner des enfants tout ce qui est déshonnête, et principalement ce
t S. Augustin parlant de la lecture des Comédies qu’on permettait aux enfants pour apprendre la pureté de la langue, et les orn
s plus sérieuses ; et ce serait une voie sûre pour bien instruire les enfants . » J’ajouterai encore ces paroles du P. Pierre
e que les anciens appelassent chez eux quelque Comédien, ou que leurs enfants allassent chez quelque Comédien pour former leur
tend être Orateur a besoin d’être instruit ; car je ne veux pas que l’ enfant que j’instruis, déguise sa voix en celle de femme
écessaires à un Orateur, et qui peuvent corrompre l’esprit tendre des enfants dans leurs premières années ; car ce qu’on imite
ent à s’avancer dans l’éloquence. C'est ainsi qu’on doit conduire les enfants lorsque la faiblesse de leur âge n’est pas capabl
est juste et raisonnable que des Païens n’aient pu souffrir que leurs enfants contrefissent la voix de femme, et que des Chréti
refissent la voix de femme, et que des Chrétiens permettent que leurs enfants se déguisent en filles et en femmes, qu’on leur c
sement. » Mais d’ailleurs quelle nécessité y a-t-il d’instruire des enfants à jouer des Tragédies et des Comédies ? Nous voyo
ui il était permis d’appeler un Comédien, ou d’envoyer chez lui leurs enfants pour apprendre la prononciation et les gestes ; b
écessaires à un Orateur, et qui peuvent corrompre l’esprit tendre des enfants  ; en un mot ils ne voulaient point qu’ils appriss
ermet pas d’appeler chez eux un Comédien, ni d’envoyer chez lui leurs enfants  ; souffrent qu’ils montent sur le Théâtre pour êt
Comédiens ? Certes ce n’est pas un petit mal, d’accoutumer ainsi les enfants à se plaire à la Comédie ; de sorte que sortant d
du temps est encore très considérable. Combien de temps emploient les enfants à s’exercer à représenter leurs personnages : il
it, est très remarquable, « Parce disait-il, qu’on n’envoie point les enfants aux Ecoles pour en faire des Comédiens ».  Dis
parler. Il faut encore avoir soin autant qu’il sera possible, que les enfants , et les jeunes filles n’assistent point à ces spe
lle en quelques Provinces, la fête des fous, ou des innocents, ou des enfants  : D’autres se masquent et représentent des jeux d
he de Notre Seigneur, Hérode, les Mages, et comment Rachel pleura ses enfants , etc. qui sont des choses qui appartiennent aux f
’entrée, qu’en commessation et ivrognesse ; et faudra que sa femme et enfants en endurent toute la semaine. Octavo, l’on a con
ue je ne dois... Rentrez dans mon esprit, jaloux ressentiments, Fiers enfants de l’honneur, nobles emportements, C’est vous que
hrétienne, qu’on ne reconnaisse qu’il n’y a rien de plus indigne d’un enfant de Dieu, et d’un membre de Jésus-Christ que cet e
cents pièces d’argent, pour lesquelles elle disait que son mari, ses enfants , et elle, non seulement avaient perdu la liberté,
uisqu’ils cherchent leurs plaisirs sensuels, lorsqu’elle veut que ses enfants gémissent devant Dieu, et entrent dans les afflic
s, dont la lecture ne peut servir qu’à corrompre les bonnes mœurs des Enfants , des jeunes hommes, des jeunes filles, et même de
éteignent presque toute la lumière de la raison dans les esprits des enfants , des jeunes gens, des hommes, des vieillards, des
osophes, il semble, dirent-ils, que les Romains n’aient ni femmes, ni enfants , et qu’ainsi ils se soient adonnés à ces divertis
emps après on publia un Livre excellent de l’Education Chrétienne des Enfants selon les Maximes de l’Ecriture sainte, et les in
r. AVIS TOUCHANT LES COMEDIES tiré du chapitre X. de l’Education des Enfants . Si la crainte de faire naître dans le cœur de vo
cation des Enfants. Si la crainte de faire naître dans le cœur de vos enfants des passions qui leur seraient funestes, vous obl
oblige, ma Sœur, à veiller encore avec plus de soin pour empêcher vos enfants de s’affectionner à ces malheureux spectacles. Je
ulement de vous montrer l’obligation que vous avez d’en détourner vos enfants ) je vous ferais voir que tout ce que saint Cyprie
point l’impureté : Vous ne devez pourtant pas laisser d’empêcher vos enfants de s’y trouver, « parce, dit S. ChrysostomeHom. 6
un lieu qui lui appartenait. » Il faut donc, ma Sœur, inspirer à vos enfants de l’horreur de la Comédie ; parce qu’elle est un
hé, que l’on est moins guéri de ses passions. » De sorte que plus vos enfants témoigneront d’ardeur pour les Comédies, moins le
hrétienne, qu’on ne reconnaisse qu’il n’y a rien de plus indigne d’un enfant de Dieu et d’un membre de Jésus-Christ que cet em
i vain et aussi dangereux que la Comédie : et s’il se considère comme enfant de Dieu, comme membre de Jésus-Christ, illumine p
ne d’une si haute qualité, que de prendre part à ces folles joies des enfants du siècle. XXXIII. La véritable piété ne peut sub
urir après son Dieu, qui est le vrai point de la dévotion. Les petits enfants s’affectionnent, et s’échauffent après les papill
fent après les papillons, nul ne le trouve mauvais, parce qu’ils sont enfants . Mais n’est-ce pas une chose ridicule, ains plutô
plus sûrement dans la voie du Ciel, qui oblige les hommes de se faire Enfants , et les Maîtres de se réduire dans le rang de Dis
ntre dans le royaume des cieux que si l’on est retourné à sa nature d’ enfant  ». , vous désirez de recevoir de la bouche d’un P
s », Joan. 1 bu toutes les vérités qui lui donnent le pouvoir d’être enfant de Dieu, sont tellement combattues par les idées
, p. 166] bz , et faisant de nos plus redoutables mystères des jeux d’ enfant , des délires d’un furieux, et des extravagances d
u, et transgressant toute sa Loi. On tombe dans le même crime que les Enfants d’Israël, lorsqu’ils adorèrent le Veau d’or, et o
e à son Prochain, voire à toute l’Eglise. Quand il n’y aurait que les enfants les plus faibles de cette divine Mère, qui s’en m
chacun de la garde de son prochain. On ne doit pas s’étonner que les enfants du monde combattent avec tant de chaleur ces sent
ant membres de Jésus-Christ, qui a fait profession au nom de tous ses enfants de n’être point du monde : et comme des nourrices
e les mains de l’ennemi. Pour nous, jouissons de la vraie liberté des enfants de Dieu, élevant notre esprit à la contemplation
que la divine Miséricorde tire de ses trésors. Dieu punit souvent les enfants du siècle, en permettant qu’ils tombent dans l’av
ue vous avez prise, de ne vous plus laisser aller à la persuasion des enfants du monde, et de ne plus permettre à ce corrupteur
voir des femmes, à qui le nombre des années, aussi bien que celui des enfants , acquiert le vénérable titre de mère, s’ériger en
ntre dans le royaume des cieux que si l’on est retourné à sa nature d’ enfant  ». Rom. 14 bt « Quotquot receperunt eum dedit
97 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
é, Met pour le voir passer les poissons aux fenêtres, Et fait voir un enfant qui va, saute, revient, Et joyeux à sa mère offre
és par de bons discours & de bons exemples. Si c’est là forcer un enfant , il n’y a point de Pensionnaire qui ne soit forcé
Pour réussir dans cet injuste projet, il ne suffit pas d’intimider un enfant , il faut, du Supérieur ecclésiastique, & de t
ette douce idée, Mon ame autour de lui recueilloit ses plaisirs. Quel enfant a jamais eu des rêveries si rafinées, a peint ave
e monde. Je n’approuve pas non plus ces noms familiers, ma fille, mon enfant , qu’il emploie souvent. Ce n’est pas le ton des C
un moyen plus rare, plus difficile d’attenter à ses jours. Comment un enfant qui a toujours été sous les yeux de sa maîtresse,
’un autre cœur. Ce galimathias de cœur, ce précieux de Clelie dans un enfant qui parle à son Curé, n’est ni décent ni vrai-sem
98 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XIII. » pp. 62-65
si elle n’était déréglée. Si cela n’était vrai, il aurait fallu que l’ Enfant prodigue eût été rejeté par son Père, parce que l
99 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XX. Silence de l’Ecriture sur les spectacles : il n’y en avait point parmi les Juifs : comment ils sont condamnés dans les saintes Ecritures : passages de saint Jean et de saint Paul. » pp. 72-75
ple trouve un assez agréable divertissement dans sa famille parmi ses enfants  : c’est où il se vient délasser à l’exemple de se
100 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
toutes rencontres son aversion pour cet état et pour l’inspirer à ses Enfants . Des Rituels de Diocèses très réglés les mettent
/ 316