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1 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
us. En condamnant si ouvertement la comédie, vous vous attirez plus d’ ennemis que vous ne pensez. Gens de considération & d
de théatre. Ils ne viennent donc pas de Dieu, mais du démon qui est l’ ennemi de Dieu pour détruire l’œuvre de Dieu. Voilà l’op
de son attention, n’est-ce pas vouloir de gaieté de cœur fournir aux ennemis visibles & invisibles de notre salut des arme
er à la comédie, c’est vouloir donner des armes contre nous mêmes aux ennemis visibles & invisibles de notre salut. Nous ne
visibles & invisibles de notre salut. Nous ne connoissons point d’ ennemis en ce genre de guerre. Nous sommes amis de tout l
échés d’y travailler, quand nous l’avons voulu : & si ce sont des ennemis que vous appellez invisibles, il ne faut pas s’ét
’étonner que nous ne puissions pas nous en défendre. Il faut voir son ennemi , pour pouvoir le combatre ; & nous n’avons ja
s à parer des coups invisibles. Qu’entendez-vous donc, M. P., par ces ennemis visibles & invisibles de notre salut, ausquel
ntre nous-mêmes, quand nous allons à la comédie ? Réponse. Les ennemis de notre salut sont de deux sortes. Il y en a d’é
de deux sortes. Il y en a d’étrangers, il y en a de domestiques. Nos ennemis étrangers, c’est le monde & ce que l’on appel
p; spacieuse, qui, comme parle le Sauveur, méne à la perdition . Nos ennemis domestiques, c’est nous-mêmes, c’est notre chair
nt donner en mille égarement, quand on veut les contenter ; voilà nos ennemis visibles qu’il nous est assez facile de bien conn
s ennemis visibles qu’il nous est assez facile de bien connoître. Nos ennemis invisibles, c’est le démon qui se sert de notre p
le mal, afin de nous faire pécher ; & c’est à tous ces différent ennemis que nous donnons de puissantes armes pour nous co
e, c’est fournir contre nous-mêmes des armes au plus dangereux de nos ennemis , qui est la coutume du monde. Nolite conformari
r, pour ne vous pas souiller avec le monde, qui est le premier de vos ennemis visibles. Votre second ennemi visible, c’est votr
ec le monde, qui est le premier de vos ennemis visibles. Votre second ennemi visible, c’est votre propre chair & la violen
les chaînes, que de doux martyre ; & le démon, comme un troisiéme ennemi , le plus artificieux de tous, ne tarde guéres à a
2 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
défaire en habile homme d’un concurrent ; à se venger à coup sûr d’un ennemi  ; à élever sa fortune sur les débris de celle d’a
x dire, que des gens sans vertu, la plupart même déjà vaincus par les ennemis qu’ils vont chercher, soient dans ces assemblées
usques dans le lieu saint ; les longues austérités ne désarmant pas l’ ennemi , il faut être éternellement en garde contre son p
’est-à-dire, s’exposer sans défense à tous les traits empoisonnés des ennemis de notre salut, et se précipiter sans armes dans
elle en sûreté ceux qu’elle porte jusques dans les retranchements des ennemis  ? Et pour ne vouloir goûter que la douceur du poi
le crime, et le fruit d’une funeste captivité ; on laisse en paix un ennemi quand on le voit dans les fers. Rien n’étouffe ta
ins à craindre, que ceux qui leur en donnent un violent et déréglé. L’ ennemi du salut est trop malin et trop rusé pour décrier
3 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
u lieu de garder leur ville, ne s’occupaient que des spectacles ; les ennemis en profitèrent, y entrèrent sans résistance, la p
e personnes. Un jour qu’on y était assemblé en foule (sans penser à l’ ennemi , qui était aux portes), et extrêmement attentifs
ne paraît pas, le temps favorable passe, l’ordre n’est pas exécuté, l’ ennemi échappe, on est battu. Où était-il ? que faisait-
la faiblesse des troupes, au défaut des vivres, à la supériorité de l’ ennemi  ; on se trompe, absorbé dans l’ivresse des specta
e, ne purent suspendre les spectacles ? Oui, dans le temps même que l’ ennemi escaladait les murs, se répandait de tous côtés,
ns qui le suivait et campait avec lui ; il la prêtait même au Général ennemi . Dans la guerre de Flandres de 1744 les deux Géné
perfluité, qui tourne tout en décoration, en frivolité, en volupté. L’ ennemi peut se fier à la corruption des mœurs : sans com
athèmes que vous vouliez lui faire lancer ; pour vaincre sûrement vos ennemis , rendez-les voluptueux, envoyez dans leur camp de
4 (1646) Science du chrétien « Des comédies. » pp. 638-643
’Homélie 8. qu’il a fait de la Pénitence, décrit fort bien le sixième ennemi de notre chasteté, lorsque parlant des comédies s
. Le Pros. Donnez-moi maintenant des armes pour combattre ce dernier ennemi . Le Moyen de s’en dispenser. 1. Neoph. Je réduis
dans cette volonté, je vous assure déjà de la victoire sur ce sixième ennemi  : mais ce n’est pas assez, il faut qu’un cœur Chr
5 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44
Charles XII. C harles XII & Auguste II, ces deux célebres ennemis , qui ont joué des rôles si extraordinaires sur la
ile de dire qu’un tel homme n’aimoit point le Théatre : il en étoit l’ ennemi juré. Si on faisoit une tragédie de Charles XII,
us. Charles en fut instruit, & dit froidement : Je n’envie à mon ennemi , ni ses plaisirs, ni ses victoires. Que les Saxon
Ambassadrice de n’être pas trop difficile : c’étoit mal connoître son ennemi . La Comtesse met envain tout en œuvre pour avoir
ece est finie, battez des mains . Le Czar Pierre, son rival & son ennemi , homme aussi singulier, mais dans un autre genre,
ans l’usage d’étaler l’orgueil & le faste, & d’insulter leurs ennemis vaincus, surtout les Rois leurs confreres, par de
6 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
vaises, le meilleur Acteur est le plus mauvais. Pourquoi réveiller un ennemi si redoutable, et lui prêter de nouvelles forces 
ri ; le bénéfice de cet Evêque, s'il était mort ; de faire mourir cet ennemi , s'il était soldat dans l'armée ennemie, etc. Idé
ait mort ; de faire mourir cet ennemi, s'il était soldat dans l'armée ennemie , etc. Idées frivoles, fruits d'une imagination dé
tience. Mais ce n'est que pour les vaincre encore, que l'on agace ces ennemis vaincus, comme dans un jeu d'escrime, pour en dev
n'y cherchent que l'amusement et le plaisir, à irriter, à appeler des ennemis toujours vainqueurs, toujours puissants, pour se
augmente ? On sentira à la première occasion la force impérieuse d'un ennemi à qui on a fourni des armes, et l'inutile répugna
on n'attaque qu'avec le fleuret, et on enseigne à se défendre ; ici l' ennemi seul s'exerce et attaque avec l'épée à deux tranc
de chercher le remède à ses maux, il applaudit, il invite, il paie l' ennemi qui les rend incurables et lui perce cruellement
us avons parlé ci-dessus, ne sont point en sûreté contre cet agréable ennemi (leçon que le sieur Arnaud n'a pas prétendu donne
avec fureur, qu'on s'y applique, qu'on s'y délecte avec transport ? l' ennemi qu'on fuit, qu'on combat, qu'on a vaincu, renaît
7 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « [Introduction]  » p. 2
l’aimer et la pratiquer, et que le gouvernement se déclare contre son ennemi secret et le plus dangereux, je veux dire l’ennem
déclare contre son ennemi secret et le plus dangereux, je veux dire l’ ennemi de la religion et de la vertu.
8 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
i de Prusse abandonne ses alliés, & se ligue contr’eux avec leurs ennemis l’Empereur, la Czarine, le Roi d’Espagne ; mais i
e qu’il demande, elle n’en sera que plus exposée aux entreprises d’un ennemi qu’elle aura rendu plus fort : ce qui occasionna
pas besoin de changer à tous moment d’opération & de dessein. Un ennemi du Machiavélisme ignore la perfidie & l’usurp
M. m’a faites. Qu’elle ne m’abandonne par lâchement à la merci de mes ennemis , après avoir attiré sur moi toutes les forces de
pensoit fort différemment, rappella ses troupes, se lia avec lui : d’ ennemie la Russie devint son alliée. Cet aveu de sa foibl
France, corrompt ses alliés par des belles promesses, lui en fait des ennemis , & se ligue contre elle avec eux. Il est vrai
rain, qu’en cas de guerre, il demeureroit unis au Roi contre tous ses ennemis , & que le Grand Maître seroit Prince & Co
droits, elle lui a promis fidélité, garantie & secours contre ses ennemis , & aujourd’hui elle se met à leur tête pour l
n de son attentat, Dieu permette que la Pologne trouve son plus grand ennemi dans celui qu’elle a élevé, sans égard pour la re
sulte l’Impératrice & le Roi de France, dont il fut tour à tour l’ ennemi & l’allié jusqu’à quatre fois ; la Silésie, l
nt qu’on leur donne. Un rien leur persuade qu’ils sont supérieurs à l’ ennemi . Un rien les décourage. Ces riens sont la gloire
 ; la façon adroite de conserver leur avantage, & d’accuser leurs ennemis  ; je me rappellois les actes quelquefois bizarres
9 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXIII.  » p. 493
est environnée. Elle ne peut ignorer la puissance et la malice de ses ennemis , qui font la ronde à l'entour d'elle pour la dévo
e de nous percer le cœur. Elle sait qu'elle marche au milieu de mille ennemis et de mille pièges, et qu'elle y marche sans lumi
10 (1675) Traité de la comédie « XXXIII.  » pp. 328-329
est environnée. Elle ne peut ignorer la puissance et la malice de ses ennemis qui font la ronde autour d'elle pour la dévorer,
che de nous percer le cœur. Elle sait qu'elle marche au milieu de ses ennemis et de mille pièges, et qu'elle y marche sans lumi
11 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
ur s’être livrés à la mollesse ? « Tant que les Grecs furent sobres, ennemis du luxe, partisans de la vertu, ils vainquirent l
, ils vainquirent les Perses, ils firent échouer les projets de leurs ennemis  ; mais, lorsqu’après la bataille de Marathon et d
d’Athènes. Les citoyens de cette ville, autrefois si formidable à ses ennemis , étaient plus occupés des spectacles et des fêtes
12 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
re aujourd’hui, ces profanes et scandaleux divertissements. C’était l’ ennemi du salut des hommes, qui, élevé presque sur tous
jours ? C’est un article de foi, que le monde est son irréconciliable ennemi  : et il y aura un temps où un Chrétien pourra san
les pièges qu’on y tend ? Quelle vertu intrépide au milieu de tant d’ ennemis  ? Le temps du carnaval sera donc le temps qu’on s
ît au bal, tout ce qui vient troubler cette passion est regardé comme ennemi de notre repos. On fait ce qu’on peut pour prendr
es-leur que selon saint Chrysostome, il n’y a point de plus dangereux ennemis du salut que ces divertissements nocturnes, ni qu
13 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — I. Fin principale de l’Incarnation du Verbe. » pp. 5-6
& qui a fait sa paix avec Dieu. Le souvenir seul d’avoir été son ennemi , & d’avoir porté le joug du démon, le fait fr
’œuvre de Jesus-Christ dans son cœur. C’est pour le faire triompher d’ ennemis si formidables, que les Livres saints lui découvr
14 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — V. La Comédie donne des leçons de l’amour impur. » pp. 9-11
, ou auxquelles on ne donne que les voiles les plus transparents. Son ennemi s’y montre avec une confiance & une liberté q
os larmes. Et cela ne nous suffit-il pas pour le déclarer hautement l’ ennemi irréconciliable du Dieu qui précipite les impudiq
15 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
amp; la pureté des mœurs qui l’accompagne depuis long-tems. Leurs Ennemis sont en pétit nombre. Mais qu’ai-je besoin de
e son avis. Les Censeurs du Théâtre ignorent son utilité. Les Ennemis du Spectacle, qui s’en éloignent par état, ou par
Nos Voisins se montrent bien plus sensés que nous. Quels sont les Ennemis du Spectacle. Les Gens dont j’ai parlé plus h
ont les Ennemis du Spectacle. Les Gens dont j’ai parlé plus haut, ennemis de la Comédie par ignorance ou par entêtement, vo
16 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
i le fait servir. » Dans la tragédie de Pompée, Cornélie sa veuve, ennemie déclarée de César, va lui découvrir une conspirat
le grand César qui la débite. « Que m’offrirait de plus la fortune ennemie , A moi qui tiens le trône égal à l’infamie ?
m de père et le titre de fils, Je deviens le plus grand de tous ses ennemis . J’irai pour l’empêcher jusqu’à la force ouvert
peut l’assassiner. Pour tromper un Tyran, c’est générosité. Sur l’ ennemi commun sauront prendre leur temps. » Ce sont l
de son père, justifie le meurtre d’Athalie, parce qu’« un tyran est l’ ennemi public, contre lequel tout homme est soldat ». Ja
er, selon la doctrine Moliniste, que le mensonge est permis contre un ennemi . Toutes ces basses embûches sont encore de l’inve
re d’Israël, Nos mains ne peuvent pas, comme autrefois Jahel, Des ennemis de Dieu percer la tête impie. Voilà donc quels
foi dans les cœurs endormie, Jusque dans son palais cherchons notre ennemie . Dans l’infidèle sang baignez-vous sans horreur
ser le fer entre nos mains remis Qu’après l’avoir vengé de tous ses ennemis . Qu’a l’instant hors du Temple elle (Athalie) so
nt faible ou douteuse ; elle trouverait dans le peuple dramatique des ennemis secrètement armés contre elle par leur goût. Il e
ces lieux Où le Sénat impie ose troubler nos Dieux. Dans un sang ennemi .… » Il faudrait copier toute la pièce, si on v
faut percer le sein. Ah ! je te reconnais à cette noble audace : Ennemi des Tyrans, et digne de ta race, Ton nom seul e
et l’amour. Nous avons rassemblé des mortels intrépides, Eternels ennemis de nos maîtres avides. La soif de te venger, to
gnanime, Se disputer l’honneur d’abattre la victime, Et sur leurs ennemis confondant leurs efforts, A chacun des Tyrans a
ais chercher la main qui briserait ses fers. Comme vous, des Tyrans ennemie implacable. Je vais prendre sa place, et bravan
17 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160
les succez avoient eu de foibles obstacles & de peu considerables ennemis . Ainsi tous les Combats contre les Pirates, les E
us les Combats contre les Pirates, les Esclaves, ou contre des lâches ennemis , dont la honteuse redditiõ auroit prevenu une hõn
t touchant la Victoire. Le nombre de Citoyens sauvez, & celuy des ennemis ou morts ou blessez, devoit estre exact & fid
orieuse solemnité, il distribuoit à toute l’Armée les despoüilles des ennemis , sans s’en rien reserver que l’honneur du iour &a
; & qu’ils ont sceu enfin tirer du service & de la gloire des ennemis des hommes, & du rebut des forets. Cor. tac.
ables. On voyoit ensuite en divers autres chariots les depoüilles des ennemis  ; leurs chevaux, leurs chariots, leurs armes, leu
he, & estoient suivis des Citoiens délivrez, ou rachetez de leurs ennemis , des Voisins & des Alliez, secourus ou rétabl
à la Victime destinée, que l’on n’eust pris une entiere vengeance des ennemis , & qu’ils ne fussent egorgez. Toutefois Cicer
rrivoit un grand bien pour la Republique, & un grand mal pour ses ennemis . Car comme de tout temps l’air d’Italie a esté fo
18 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « LIVRE QUATRIEME. » pp. 1-3
les ressorts, et s'exposer à être blessé tôt ou tard par ces mortels ennemis , surtout la jeunesse, dont le cœur neuf et facile
des assaillants, la place ne tarde pas de tomber entre les mains d'un ennemi si puissant, et qui par les charmes du plaisir n'
19 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
r d’empoisonneurs Rodrigue et Chimène ? plût au Ciel que les barbares ennemis du plus beau des arts, eussent la piété de Polyeu
nt jusqu’aux nations qui nous haïssent : tout bien pesé, il faut être ennemi de sa patrie pour condamner nos Spectacles. J’ai
20 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190
utes parts ce qui est propre à entretenir les vices. L'oisiveté est l' ennemie de l'âme, qui la dépouille de toutes ses inclinat
ueuses ; C'est pourquoi un très savant homme donne ce conseil : Que l' ennemi du genre humain, dit-il, vous trouve toujours occ
21 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XII. » pp. 58-61
es du nombre des vrais sages puisque vous avez terrassé le plus grand ennemi de la sagesse. » C’est à cet ennemi, mes Pères, q
vous avez terrassé le plus grand ennemi de la sagesse. » C’est à cet ennemi , mes Pères, que vous faites succomber le Symbole
22 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
ondante de la population pour renforcer ses légions, et repousser les ennemis de la patrie ? quand au lieu d’une jeunesse mâle
tent les vues et les efforts du zèle circonspect. La vérité également ennemie de la lâche timidité et d’un empressement inutile
progrès ou les pertes de son rival…. Mais si ces deux inconciliables ennemis ne peuvent faire de conquête qu’aux dépens l’un d
pectacles. Si les lois quelquefois absurdes, mais toujours sévères et ennemies de la molesse, que Minos et Lucurge avoient donné
…. Sans parler des tyrans et des fléaux de l’espèce humaine, tous les ennemis de la liberté et du droit public ont saisi ce moy
ment ce qu’on pourroit appeler des hôpitaux ambulans. Sans avoir vu l’ ennemi , sans avoir approché des régions d’où l’insalubri
en eux-mêmes. Des flottes qui sembloient porter le destin des empires ennemis , ont ramené dans les ports proportionnellement pl
ucteurs de ces hordes conquérantes, ne s’en plaignirent pas, et que l’ ennemi ne s’en aperçut jamais… La décence me défend de t
23 (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32
ie moins les sens qu’elle ne les divertit, ils l’ont dépeinte comme l’ ennemie et la rivale de la vertu. Ils prétendent qu’elle
e ? Mais pourquoi Dieu nous aurait-il fait une loi de pardonner à nos ennemis , s’il n’avait voulu lui-même la suivre ? Et puisq
onsieur de Molière d’un reproche si bien fondé, qu’on ne se déclare l’ ennemi de la raison et le protecteur d’un coupable, j’ab
stérile qu’elle est, pouvait suffire pour montrer l’injustice de ses ennemis . Lorsqu’on veut montrer la bonté d’une cause qui
24 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
e ou à ceux de Thémis, ils lui sont absolument opposés : comment deux ennemis irréconciliables se serviraient-ils de leçon et d
ecclésiastique ? Ce pieux et savant Auteur n’était pas Janséniste, ni ennemi des Jésuites. La conduite des Jésuites fut toujou
ai droit de m’inscrire en faux contre toutes les imputations de leurs ennemis . Le théâtre ainsi épuré, et n’étant plus qu’un ex
sont la suite de ce goût, et en éteignent les remords, ont armé leurs ennemis et refroidi leurs amis, et les ont refroidis eux-
us propres de la Religion. Trois. Entr. « La Religion n’est pas aussi ennemie du plaisir qu’elle le paraît ; il lui sert souven
Casuistes, il sera toujours vrai que l’Evangile et le monde sont deux ennemis irréconciliables : « Qui veut venir après moi, do
25 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114
mais tout commerce entre nous ; Si je veux ton trépas, c’est en juste ennemie . Puis s’adressant aux cendres de Pompée1 : Car
armi ces objets ce qui le plus m’afflige, C’est d’y revoir toujours l’ ennemi qui m’oblige Laisse-moi m’affranchir de cette ind
oi l’on s’est engagé par les vœux du Baptême, n’ont pas de plus grand ennemi que la morale du Théâtre, dont on ne peut attendr
26 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
reux, & pour laquelle il faut se battre, & contre qui ? amis, ennemis , connus, inconnus, étrangers & proches, rien
à surprendre la bonne soi, à se défaire d’un rival, à se venger d’un ennemi  ; & comme les Acteurs donnent un grand relief
& une vertu naissante, des gens sans vertu, déjà vaincus par les ennemis qu’ils cherchent, s’y soutiendroient ! Les Sainte
Chrétiens, l’iniquité naît par-tout, les austérités ne désarment pas ennemi , il faut éternellement être en garde contre son p
l y a de plus foible croit pouvoir se jeter au milieu des plus grands ennemis  ! Le danger n’est-il à craindre que pour les dévo
péché, & le fruit d’une captivité funeste ! On laisse en paix un ennemi qui est dans les fers. La satisfaction des sens é
sont aussi à craindre que ceux qui leur en donnent un trop violent. L’ ennemi est trop rusé pour proposer grossierement le mal 
rs à la fois à tout le monde, comme dans une bataille rangée tous les ennemis de la vertu se réunissent pour la combattre de to
27 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
eur, & s’en servit comme d’une arme redoutable pour pétrifier ses ennemis  ; mais il ne put la couper sans détourner les yeu
a sur sa poitrine, comme une armure invincible, qui écartoit tous ses ennemis . Les trois Furies étoient représentées à peu près
i qui a su vaincre l’amour du plaisir, trionphera aisément des autres ennemis  : ce sera par la vue de la laideur du vice, de sa
urs. Apollonius les appelle les chiets de Junon, qui les envoye à ses ennemis  ; elle les envoya à Ænée, comme le raconte Virgil
o. Quoi, César, au milieu des fureurs de la guerre, au milieu de vos ennemis & des plus grands dangers, vous avez pu vous
perdere mundi. Il rougit d’avoir combattu dans Pompée son gendre un ennemi pauvre : Pudet genero cum paupere bellum. Il en
rédictions, la trahison & de sa ville, en découvrant son état à l’ ennemi , & celle de l’ennemi, en lui en imposant par
amp; de sa ville, en découvrant son état à l’ennemi, & celle de l’ ennemi , en lui en imposant par des faussetés. Toutes les
’une femme qui, pour délivrer sa patrie, s’expose à tout dans le camp ennemi afin de surpendre le Général, & lui ôter la v
udith Françoise, ont gagné des batailles, soutenu des siéges, tué des ennemis , & se sont exposées aux plus grands dangers.
28 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
r les regards. Personne ne se jette dans le Camp ni dans le parti des Ennemis sans avoir abandonné ses Armes et les Enseignes s
, observ. explique combien les Prélats ont de peine pour résister à l' Ennemi du Christianisme. « Nous avons, dit-il, une grand
écrier en faveur d'un Vainqueur que le Diable a déjà vaincu ; Que cet Ennemi ne trouve rien en vous qui soit à lui, renoncez à
is qu'elle y consent ; Ils ne perdent pas la vie par la main de leurs Ennemis , ni par le fer des Barbares ; mais par eux-mêmes,
29 (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -
eux et de charmant pour surprendre et pour séduire, aller au Camp des ennemis avec cet équipage, exposer sa vertu à la brutalit
t plus puissant pour réconcilier avec le Théâtre ceux qui en sont les ennemis déclarés ? Comme toute sorte de gloire appartient
30 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
s ces mêmes assemblées ils admettent trois ministres étrangers, leurs ennemis , qui non-seulement y ont voix délibérative, mais
re qui y réside de la part de l’Impératrice de Russie, son plus grand ennemi , a donné cette fête sous les yeux de la Cour, &am
e prend aucune part aux disgraces de ses voisins, ou plutôt une ville ennemie qui s’en réjouit, une ville insensée qui triomphe
Jesuites étoient des nobles polonois dont le nom étoit illustré, sans ennemis , sans persécution ; jamais ni la Cour, ni le Séna
main sur ma personne, & m’avez calomnié en ces termes : Voici mon ennemi , toujourt contraire à mes sentimens, que je mépri
s de toutes especes, se déclara hautement pour sa Dulcinée, défia son ennemi , mit la lance en arrêt, & le menaça de la lui
31 (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352
1673.2. Poëte François. 1520. MR. Moliére est un des plus dangereux ennemis que le Siécle ou le monde3 ait suscité à l’Eglise
  La Précieuse à tes bons mots   A reconnu son faux mérite.   L’Homme ennemi du Genre Humain,   Le Campagnard qui tout admire
es véritables sentimens de la Religion, quoi qu’en veuillent dire les ennemis de la Bigoterie, & nous pouvons assurer que s
32 (1707) Lettres sur la comédie « Réponse à la Lettre de Monsieur Despreaux. » pp. 276-292
llez et priez, pour ne point entrer en tentation, imaginez-vous que l’ ennemi est toujours aux portes ; ce qui est, ce me sembl
c l’enthousiasme de M. Baillet, que Molière est un des plus dangereux ennemis que le démon ait suscité aux bonnes mœurse ; que
oi, je me tiens déjà à demi battu, quand je considère à quel illustre ennemi j’ai à faire : mais au moins j’aurai toujours un
33 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
ges naître. Chacun de ses enfans, nourris sous sa tutelle, Devînt son ennemi lorsqu’il regna sans elle. Ses mains au tour du t
d’intérêt, de rivaux & d’amis, Toujours prête à s’unir à tous ses ennemis  : Esclave des plaisirs, mais moins qu’ambitieuse,
crédit & leurs intrigues. Elle ne prit aucun parti, & quoique ennemies irréconciliables, elle conserva l’amitié de l’une
atignon, Moscouet, &c. jusqu’au Prince de Condé, qui, quoique son ennemi , se réconcilioit si aisément avec elle, agissoit
drapeaux la guerre la plus dangéreuse à sa famille, à ses amis, à ses ennemis , & à tous ceux avec qui elle avoit à traiter.
s graces, découvrir des secrets, ménager des protecteurs, séduire des ennemis , donner de faux avis. Ce sont les ressorts ordina
trouble vous plait & vous nourrit, le repos est votre plus grand ennemi  : Varillas, Perefixe. Autre trait qui le caracté
l Prince. Ces Troupes suivent dans les voyages, sans craindre que les ennemis de l’Etat les enlevent, & vont dans les armée
manquer ses propres projets ; elle abandonne ses amis, se livre à ses ennemis , suscite des obstacles, change à tout moment, ne
se brouillant avec ses quatre fils, & mariant ses filles avec ses ennemis & ceux de l’Etat. Les attentats lui coutoient
34 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
souvent des moyens pleins d’élévation, pour déployer, aux yeux de ses ennemis & des Etrangers, son courage & sa fermeté
Grèce : elle avoit une grande puissance, puisqu’elle avoit de grands ennemis . Cependant sous lui, la Tragédie resta encore loi
onné de raisons. Elles méritent de trouver ici leur place. Le génie, ennemi de la contrainte, se réfroidit, s’abaisse, dès qu
35 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
on prochain…. Vous aimerez votre prochain comme vous-même…. Aimez vos ennemis …. Faites du bien à ceux qui vous haïssent… priez
les effets irrésistibles de la loi du plus fort. Ils comprimèrent les ennemis des idées absurdes par l’appareil de la terreur,
faux principes et de doctrines détestables, deviennent également les ennemis déclarés des sciences, et à l’exemple de leurs in
fanatisme religieux, de ces hommes qui composent la faction servile, ennemie acharnée de l’instruction et des lumières de la p
ntôt ouvertement et le plus souvent secrètement, avec hypocrisie, les ennemis jurés de toute autorité qui leur résiste, et les
36 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
ant craindre & respecter par le Grand Condé, qui, tour à tour son ennemi & son adorateur, dépose à ses genoux les laur
été dans les brigues des Conclaves, se poursuivre tous les deux comme ennemi de l’Etat, l’un par les entreprises les plus hard
mêmes, s’arme contre son Roi, quitte le royaume, va combattre chez l’ ennemi , & répand le sang des françois pour lesquels
fait mourir personne, avoit fait du bien à tout le monde, même à ses ennemis . Une procession de Moines est-elle plus ridicule
ause), & prétend avoir été forcée de recourir à la protection des ennemis de l’Etat, pour se défendre des entreprises formé
de la Rochefoucault, le Maréchal de Turenne & tous leurs adhérans ennemis de l’Etat, perturbateurs du repos public criminel
jour donnoit quelque nouvelle scène. Mazarin & la Rochefoucault, ennemis jurés, se livrent à la discrétion l’un de l’autre
un repas somptueux à tous les Princes & à tous les Seigneurs ses ennemis . Bacchus mit le sceau à la paix ; toutes les pass
s nieces eurent bientôt dissipées. Mad. de Longueville fut alors sans ennemis , & dans la plus grande faveur : elle n’en pro
37 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
onscience, & le salut public, que d’entretenir les plus dangereux ennemis de Dieu, que de nourrir & de soûtenir les cau
, les paroles, les gestes des Acteurs, leur silence mesme, aident ces ennemies à vaincre la vertu, elles en triomphent dans le m
dre de se défendre contre des sujets qu’il ne considere pas comme ses ennemis , parce qu’ils sont tout leur possible pour luy pl
ne prêtent leur bras, & leur forces à l’Eglise, pour reprimer ces ennemis declarez de Dieu, & des vertus, pour étouffer
recevoir l’épée de la justice, si l’on ne s’en sert point contre ces ennemis declarez du Ciel, & de l’Estat ? L’on debiter
r faire accroire à toute la terre qu’il n’enseignoit point ce que ses ennemis luy imputoient, qu’il reconnoissoit la necessité
u’il estoit bien éloigné mesme de nier que les bons mouvemens que ses ennemis mettoient au nombre des graces necessaires, le fu
ces belles apparences, sans qu’ils s’en soient presque apperçus : Des ennemis déguisez sont quelquefois dans le cœur de la vill
onne les ait vû entrer ; & comme on ne reconnoist que ce sont les ennemis , que quand ils commencent à tuer, à brûler, à pil
es precedens dans la Religion, & dans les armes, qui triomphe des ennemis de l’Eglise, & de l’Estat avec un succés si g
38 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
dolâtres de son siecle, des ambitieux, des séditieux, des avares, des ennemis irréconciliables, nous qui ne pouvons souffrir, m
miel qu’il cache persidement la mort. De-là tous ces agréments, que l’ ennemi de la pudeur a pris soin de répandre sur les spec
z les Auteurs profanes, ainsi que les saints Peres, de gens austeres, ennemis des divertissements & des plaisirs. Des exemp
e tous les autres. Le théâtre, poursuit Tertullien, est l’Empire de l’ ennemi de Jesus-Christ, mes Freres, & vous quittez,
Savez-vous donc que celui qui quitte son Prince pour s’attacher à son ennemi , doit se résoudre à périr avec lui ? Malheureux !
ésoudre à périr avec lui ? Malheureux ! Ah ! voulez-vous périr avec l’ ennemi de Jesus-Christ ? Mais je raisonne en vain, je tâ
39 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
comme indignes de lui, des hommages qu’on rend également au monde son ennemi  ? Oui, mes Frères, toute alliance de Jésus-Christ
st vous ordonne d’oublier les injures, de pardonner sincèrement à vos ennemis , de les aimer ; & vous applaudissez à un héro
vous applaudissez au fanatisme de ces fiers républicains implacables ennemis de la royauté ; vous les voyez sans horreur tremp
’on y expose la peinture de leur propre cœur. Laissez-les enfin à ces ennemis de la croix de Jésus-Christ, qui n’ont de pensée
mes Frères, éloigner de vous tout trait de ressemblance avec ce monde ennemi de Jésus-Christ. A Dieu ne plaise que vous croyie
ous les a inspirées, plus aussi vous devez vous éloigner du monde son ennemi . A Dieu ne plaise que vous croyiez pouvoir allier
40 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
enversons un tas d’opinions ridicules qu’on ose établir ouvertement . Ennemis de toute partialité, ayons la double satisfactio
œurs… (p. 16. 17.) des Ecrivains dangereux, des hommes sans pudeur, ennemis de l’autorité & du Christianisme, dont ils on
ption des mœurs… des déclamateurs dangereux ; des hommes sans pudeur, ennemis de l’autorité & du Christianisme dont ils n’
l convient de faire ou ne pas faire à son égard ;… langage du Déiste, ennemi de la révélation  : qu’elle ne puisse plus nous d
e ? Que dis-je, hélas ! Quand nous n’aurions pas à combattre tous ces ennemis étrangers, n’aurions-nous pas encore cet Ange de
es hommes puissans, qui (p. 6.) jaloux d’étendre la domination de cet ennemi du genre humain, veulent abrutir les Peuples pour
ée ? L’oublierez-vous jusqu’à la fin ? Le démon de l’Opéra, ce vrai ennemi de son salut & du nôtre, s’applaudira-t-il
lité auquel est attachée la puissance de ces génies malfaisans , nous ennemis déclarés de toute autre Religion que de la nôtre,
; mais que ne peut-il être exterminé du milieu de nous, ce plus grand ennemi des Rois & de tout le genre humain ! Pourquoi
s concerts.* Il a devant nos pas fait voler la victoire. L’Amalécite ennemi de sa gloire Est effacé de l’Univers. » Doutez v
adés que moi de la défaite du théâtre de nos jours, ce vrai Amalécite ennemi de la gloire de notre Dieu… Pardon, Génie Françoi
41 (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38
stes ; qui mît un frein aux passions et apprît à les régler ; qui fût ennemi déclaré du vice et épargnât le vicieux : persécut
dans le premier sens, qui sait également repousser la brutalité d’un ennemi qui le surprend, et dédaigner les affronts d’un S
ur honneur à défendre leurs Compatriotes, et non pas à les traiter en ennemis déclarés. Le premier16, attaqué par un faux Brave
agance, que cette valeur intrépide qui leur inspirait de fondre sur l’ ennemi , et de prodiguer leur vie pour la défense de leur
42 (1607) Prologue de La Porte, Comédien
s m’ayant déjà comme exilé de la scène, voici que la médisance de nos ennemis m’y a contraintement rappelé. C’est donc une très
ense de la comédie a prononcé l’arrêt sévère mais très juste dû à nos ennemis , en son livre au titre Du Jeu, quest. 22, en ces
adé que les armes et les âmes des comédiens ne servent que contre ses ennemis . aj. [NDE] Comprendre : à ceux qui reçoivent du
43 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
lois. Comme une sentinelle vigilante, il donne l’allarme, fait voir l’ ennemi , previent l’attaque. Comme un Juge severe, &
voulez tromper, mais vous ne me tomperez pas ; je punirai en vous mon ennemi  : Mulier pieta est perpetua fraus. On ne veut
e batterie, nouveau plan de campagne, nouveaux combats pour charmer l’ ennemi , toujours renaissans. Quelle vicissitude de laide
lme, & se tiennent volontiers cachées. Elles ne vont pas agacer l’ ennemi , & même évitent prudemment les rencontres, où
c hardiesse & avec feu ; & quand on les met aux prises avec l’ ennemi  ; elles combattent avec une sainte fureur. Leur v
e pureté dont ils devroient être l’image & donner des leçons. Les ennemis étrangers seroient peu redoutables, si la chair q
l’esprit ne leur ouvroit la porte, & ne leur prêtoit des armes. L’ ennemi le plus dangéreux est au milieu de nous. La premi
44 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
autre espece ; il avoit des talens & des lumieres, mais il étoit ennemi des Religieux, singulierement des Jésuites, avec
me à Benoît XIV, plus savant que lui, qui l’avoit élevé à la pourpre, ennemi déclaré du Cardinal Valenti, Secrétaire d’Etat, q
un mandement du Chapitre pour la réception de la constitution que ses ennemis firent brûler dans le cloître ; ses confreres par
théatre porte son poison jusque dans Port Royal qui fut toujours son ennemi déclaré. Quels rapports ont ces pieces si contrai
eur qui ne sentoit point l’amertume de la satyre, & désarmoit ses ennemis . Voilà l’Académicien aimable ; & c’est tout c
garement, soit ignorance de la vérité, soit malignité, car il eut des ennemis , soit pour épargner au Théatre cet exemple &
encieux pour & contre la favorite, il la décria pour plaire à ses ennemis , il la chanta pour lui plaire. Les Abbés Comédien
45 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — X. Ses impressions sont réelles, quoique non apperçues. » p. 22
t la pudeur ; & si vous voulez que nous croyions que vous en êtes ennemis , n’aimez pas à les écouter. Serm. 37. sur S.
46 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127
le à lui-même, plein de sagesse & de courage ; il battra tous vos ennemis  : vous devez le servir & lui obéir. Celui-ci
n rempant pour se mieux cacher, regarder au loin à la découverte de l’ ennemi . Quand on l’a découvert, on se cache dans les bro
es simulés, où l’on donne des batailles feintes ; tantôt on appelle l’ ennemi à grands cris, on vient donner l’alerte, on empor
rsée, de Bellérophon, &c. fait des guerres sanglantes, contre des ennemis de toile on de carton. On n’en éleve pas moins le
la droite, & les méchans à la gauche : sous quel de ces drapeaux ennemis marchez vous ? Quelle route suivez-vous ? Quel te
47 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
nne. Ce grand homme est absolument inconnu au théatre, quoique son ennemi . Il n’est connu dans le monde que par le Clergé,
st singulierement distingué par ses actions & ses ouvrages, comme ennemi déclaré de l’impureté du luxe des femmes & de
. Mais on les garde parce qu’on aime le vice, & que la piété, son ennemie déclarée, est un censeur redoutable. Mais, dit-on
de son ouvrage ? Tel ce Roi de Juda qui en montrant ses trésors à ses ennemis se fit déclarer la guerre pour les lui enlever. L
s plus grands amis, les plus affectionnés serviteurs sont souvent les ennemis les plus funestes : Inimici hominis domestici ej
les femmes, occupé avec elles de parure & de galanterie, voir son ennemi s’emparer de son royaume, preudre d’assaut la cap
re, c’est le malheur de l’homme, qui se laisse vaincre à ces frivoles ennemis . L’empire Romain, ce colosse énorme de puissance,
a desertion du transfuge n’est donc pas douteuse, ni la victoire de l’ ennemi  ; tout est rangé sous ses drapeaux : les voilà ar
48 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
propres à entretenir les vices, & sur tout l’oisiveté, qui est l’ ennemie de l’ame & qui la dépoüille de toutes ses inc
rre est un combat continuel », parce qu’il n’a pas plûtôt terrassé un ennemi , que cette défaite en fait naître un autre en lui
echéa, lorsque la necessité les y oblige, ou pour se dérober de leurs ennemis , ou faute d’habits qui leur soient convenables, o
t recevoir chez soi un ami caché sous un masque, qui n’y reçoit qu’un ennemi & un ennemi mortel qui n’y va que pour observ
soi un ami caché sous un masque, qui n’y reçoit qu’un ennemi & un ennemi mortel qui n’y va que pour observer tout ce qui s
qui s’y fait, afin d’en tirer avantage ou de nuire. On en exclut les ennemis que l’on connoît, & on y admet ceux que l’on
illeurs la nuit qu’on choisit ordinairement pour les danses, estant l’ ennemie de la pudeur & la confidente des crimes, anim
estant si puissamment attaqué du côté des yeux par les ruses de nôtre ennemi , qui est si subtil. » Il n’est pas mal aisé de j
49 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « PREFACE. » pp. -
ue est aisée. Cela n’est pas brave, mais cela est commode. Je ne suis ennemi déclaré, ni de la Comédie, ni des Comédiens. Il y
50 (1715) La critique du théâtre anglais « LISTE DES NOMS. des Comédies et des Personnages, traduits de l’Anglais en Français. » pp. -
Burning Pestle. C. Dameret. Sparkish. P. M. le Digne. S. Worthy. P. L’ Ennemi du Sexe. Woman-Hater. C. La Femme de la Campagne.
51 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — introduction » p. 2
u, comme il dit à l’Evangile ; l’esprit malin qui est un singe et son ennemi mortel, s’étudie aussi de son côté, et s’efforce
52 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179
est en effet une peine, et qui fortifie la mauvaise volonté comme un ennemi intérieur. Mais les cœurs des hommes sont si perv
mbole aux Catéchumènes. Sachez, mes bien aimés, que le Démon notre ennemi séduit et prend plus de gens par la volupté, que
arrive quelque bon succès ; si nous remportons des victoires sur nos ennemis  ; enfin si Jésus-Christ nous comble de ses faveur
ous déclarons en quelque façon apostats, transgresseurs de la Loi, et ennemis des Sacrements ; car la première protestation que
53 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
exercer leurs jeux : Mais l’Empereur Sévère, ne pouvant souffrir ces Ennemis des bonnes mœurs, fit publier un Edit, par lequel
prits, le trône de la vertu, l’exemple de l’inconstance des choses, l’ ennemie de l’ignorance, le modèle de l’Orateur, le raccou
blasphème des Juifs, qui l’appelaient séducteur, corrupteur des lois, ennemi de l’Etat, un séditieux, un larron, et autres imp
remiers Chrétiens, quand les Païens les appelaient secte pernicieuse, ennemis des Dieux, des Empereurs, des mœurs, et enfin de
54 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
de l’imitation. Enfin la religion compte aujourd’hui presque autant d’ ennemis déclarés que la litérature se glorifie d’avoir fo
e Soldat, plus il est aisé & commode, plus il court lestement à l’ ennemi . Pour le goût de la comédie, je crois sans peine
à la vertu ; mais faire l’apothéose du corrupteur de la nation, de l’ ennemi de la piété, d’un Histrion qui a passé la moitié
Savans, art. 1420. des Poëtes, dit. Moliere est un des plus dangereux ennemis que le monde ait sucité à l’Eglise, d’autant plus
es véritables sentimens de la religion, quoi qu’en veuillent dire les ennemis de la bigotterie, & nous pouvons assurer que
55 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
ant. Nous entrons, dit S. Augustin, dans cette vie accompagnés de cet ennemi dans la nécessité de le vaincre, et c’est être he
nt Jérôme ; l’esprit et la chair sont dans votre personne, comme deux ennemis furieux, qui s’enferment dans un tonneau armés de
affectés ? Vous fortifiez, dit le même S. Augustin, le parti de votre ennemi . Ce sont des troupes auxiliaires, que vous appele
e revivre. Après cela, jugez si vous pourrez surmonter cet effroyable ennemi que la nature a renfermé dans vous-même, puisque
l’Ecriture sainte. Samson le plus fort de tous entre les mains de ses ennemis , devint le plus faible entre les bras de Dalila,
56 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
homme est le champ de bataille, et bien loin de se défaire du premier ennemi en lui suscitant le second, il est blessé par l'u
ntes, des dépenses ruineuses. La vengeance trouble le repos, fait des ennemis , attire de fâcheux revers. Se livre-t-on à la vol
e : peut-on sans bassesse ne pas laver un affront dans le sang de son ennemi  ? Le Cid est un éloge complet du duel, il en fait
t une grandeur ; le pardon est une faiblesse. La charité, l'amour des ennemis , sont-ils connus sur la scène ? L'intempérance et
ilène, les folies des Bacchantes sont des divertissements. Tout y est ennemi du travail, et n'en parle que pour s'en plaindre,
57 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
ormé le projet & pris toutes les mesures pour attirer le Chef des Ennemis , & le prendre. Henri, qui ne savoit que se ba
p; le prendre. Henri, qui ne savoit que se battre, vint avec éclat, l’ ennemi se retire, & le projet manque. Pardieu , dit
is qu’on le décele deux ou trois fois en sa présence, dans un château ennemi  ; 7°. le secret de Roger, qui l’a reconnu, dont o
n moment pour se reconnoître. 6°. Saint Louis, à la discrétion de ses ennemis , malgré le horreurs de sa prison, & les tourm
e, de la main, de la lettre de créance, pour pénétrer, pour tromper l’ ennemi , sont si communs dans l’histoire & si naturel
les : point d’unité d’action. Dans un temps de guerre, assiégé par un ennemi redoutable, on envoie des couriers avec des dépêc
Les courtisans, loin d’imiter un Dieu qui pria & mourut pour ses ennemis , se déchaînoient contre ces infortunés. J’avoue
oient contre ces infortunés. J’avoue , dit-il de l’un, qu’il est mon ennemi , mais c’est précisément ce qui doit suspendre mes
te, vous vivez sous un Prince qui cherche à diminuer le nombre de ses ennemis & à augmenter celui de ses amis. Henri IV, q
58 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
ais est l’univers, un Maire soutient la couronne, rendre sa ville à l’ ennemi c’est raffermir la couronne. Ces puérilités feroi
t monarchique, esprit rare sur le Théatre, ordinairement républicain, ennemi des Rois dans presque toutes les tragédies, Brutu
itant, de sortir les armes à la main, pour chercher à travers l’armée ennemie , la mort ou la liberté : folie qu’Eustache combat
’en sit un zélé Ministre. Eustache ternît sa gloire en se livrant à l’ ennemi de son Roi, entrant à son service, & se liant
alors fort considérable : c’est toujours avoir reçu une pension de l’ ennemi , ce qui encore le rend très-suspect. Ainsi ce Hér
expatrierent, & se disperserent, non dans la Syrie, d’où venoit l’ ennemi , où elles n’ont jamais paru, & où elles auroi
qu’une action de grace rendue à Dieu d’une victoire remportée sur les ennemis de l’Etat. Dans les guerres de la religion, où le
e la religion, où les Hugenots, armés contre le Roi, étoient déclarés ennemis de l’État, un détachement de l’armée qui ravageoi
, aussi-bien que l’intérêt de la ville, demandoient qu’on chassât les ennemis . Les habitans les attaquerent, & les chassere
59 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130
inture des Passions voluptueuses qu’il craignoit : il en étoit si peu ennemi , que dans sa vieillesse, il chantoit encore dans
cessité que ce soient des actions qui se passent entre amis, ou entre ennemis , ou entre gens qui ne soient ni l’un ni l’autre.
entre ennemis, ou entre gens qui ne soient ni l’un ni l’autre. Si un ennemi tue un autre ennemi, nous ne ressentons aucune Pi
ntre gens qui ne soient ni l’un ni l’autre. Si un ennemi tue un autre ennemi , nous ne ressentons aucune Pitié, ni à lui voir f
seul objet, est de recommander ce qui cause le plus d’émotion : si un ennemi tue son ennemi, la vue du sang en causera ; mais
de recommander ce qui cause le plus d’émotion : si un ennemi tue son ennemi , la vue du sang en causera ; mais si un fils tue
d’Euripide, lorsqu’ils se laissérent subjuguer par les Lacédémoniens ennemis des Spectacles, j’ai peine à me persuader que les
de joye comparer ce funeste exploit aux Exploits guerriers contre les ennemis de l’Etat, en disant à ce Fils, Ton premier co
60 (1715) La critique du théâtre anglais « DESSEIN DE L’OUVRAGE. » pp. -
r ces talents sont aujourd’hui comme de puissantes armes en des mains ennemies  : on les tourne du mauvais côté desa armes ; et o
61 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
ne prêtent leurs bras & leurs forces à l’Eglise pour reprimer ces ennemis publics des bonnes mœurs… Quoi ! un Magistrat sou
Pourquoi recevoir l’épée de la justice si on ne s’en sert contre ces ennemis déclarés de Dieu & des hommes ? On débitera d
a nuit qu’on choisit ordinairement pour ces assemblées, comme étant l’ ennemie de la pudeur & la confidente des crimes, donn
défaire en habile homme d’un concurrent, à se venger à coup sûr d’un ennemi , à élever sa fortune sur les débris de celle d’au
on des mœurs innocentes. Les spectacles sont cette ivraie que l’homme ennemi est venu semer dans le champ du Pere de famille.
plutôt que celles d’une retraite entiere : il faut conclure que si l’ ennemi nous assiége de toutes parts, nous ne devons pas
pas à un Théologien rigide, mais à un homme du monde qui n’étoit pas ennemi de ses joies, à un courtisan aussi illustre par l
s Chrétiens ne recevoient pas de plus grands reproches de la part des ennemis de la Foi, que de ne paroître jamais ni au cirque
dolâtres de son siécle, des ambitieux, des séditieux, des avares, des ennemis irréconciliables, nous qui ne pouvons souffrir, m
du miel qu’il a soin de cacher la mort. De-là tous ces agrémens que l’ ennemi de la pudeur a pris soin de répandre sur les spec
ez les Auteurs profanes ainsi que les saints Peres, de gens austeres, ennemis des divertissemens & des plaisirs. Différens
ent aux spectacles.Le théâtre, poursuit Tertullien, est l’empire de l’ ennemi de J. C. & vous quittez, vous désertez l’Egli
re ! Savez-vous que celui qui quitte son Prince pour s’attacher à son ennemi , doit se résoudre à périr avec lui ? Malheureux v
résoudre à périr avec lui ? Malheureux voulez-vous donc périr avec l’ ennemi de Jesus-Christ ? Mais je raisonne en vain, je tâ
62 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
ivent donner du poids à son suffrage contre le théatre. Elle en est l’ ennemie déclarée, & de tout ce qui tient à lui. C’est
çons de vertu, & laissent l’impression du vice. Vous portez votre ennemi au milieu de vous : tenez une conduite qui vous r
ère, devant ses enfans : tant la vertu se fait rendre justice par ses ennemis même. Toute la religion s’élève contre cette indé
ologie est foible dans le Christianisme. Dieu & le monde sont des ennemis irréconciliables, vous ne pouvez les servir tous
ésirs & des espérances d’une Actrice ; elle appelle cette armée d’ ennemis , elle leur foutnit des armes, elle anime le comba
63 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
sairement que nous dansions. Euripide, malgré tous ses succès, eut un Ennemi redoutable dans Aristophane, qui avoit un grand c
des nouvelles de ce Poëte qui rendoit ses citoyens redoutables à ses ennemis . Quelquefois quand il avoit joué sa Piece on le c
la Scene, je l’attacherai à une roue. Il y a grande apparence que les ennemis d’Euripide qui étoient en grand nombre, parce qu’
: mais cette guerre se termina à l’avantage des Lacédémoniens, peuple ennemi de la Musique & des Spectacles. Les vainqueur
64 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
on : c’estoit alors chanter les Victoires que Dieu remportoit sur les ennemis  ; c’estoit pour marquer la joye qu’ils avoient de
enir sur ses gardes, & de se mettre en disposition de repousser l’ ennemi du salut, on se dépouille (si j’ose parler de la
65 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
et très profondes dans son âme, il ne voit pas les précipices que ses ennemis lui creusent, et les chaînes qu’ils lui forgent,
mes, et s’engagent à une vie austère et solitaire, pour affaiblir ces ennemis domestiques ont encore des combats à soutenir dan
de cœur une pareille tentation, et d’ouvrir tous vos sens à de cruels ennemis qui ont juré vôtre perte. Ils ne s’empareront pas
66 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
e du prince & au turc, on l’appella Georges, & le turc fut un ennemi quelconque par lui vaincu. Cette comédie à Varsov
âchée en passant par un amateur, que fera-t-elle contre cette armée d’ ennemis  ? Miladi ne voit pas que son ouvrage & son ra
se corrigea. L’auteur qui rapporte ce trait, l’embellit en protestant ennemi des Papes, exagere beaucoup ce défaut naturel, qu
nent encore. Son libertinage le changea si fort, qu’il s’en déclara l’ ennemi , annéantit son autorité, & le peuple fit brûl
Corneille, qui lui étoit si supérieur, & qui eut à combattre des ennemis , des rivaux, l’Académie, la Cour & le Ministr
se tenoit à leur côté sur le théatre. Ces grands acteurs avoient deux ennemis à vaincre, leurs concurens & l’envie de rire
67 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « II. » pp. 9-11
ose. Mais en voici tout le mystère. Feu M. le Cardinal Grimaldi était ennemi de votre méchante Morale ; il n’avait que de l’ho
68 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
as l'usage qu'il ordonne de faire de ses dons, ni les desseins de son ennemi , qui veut nous les faire profaner. L'abus et l'us
n, puisqu'il l'est de haïr même avec raison. Dieu ordonne d'aimer ses ennemis , de bénir ceux qui nous maudissent : ferait-on in
-t-il donc à ce transfuge qui abandonne son Prince pour passer vers l' ennemi , qu'une mort certaine ? « 25.° Peut-on penser à D
ables, mais des vérités. Voulez-vous du pugilat et de la lutte, que d' ennemis vous avez en tête ! Voyez les victoires de la pur
69 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE III. En quoi consiste le Plaisir de la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques. » pp. 49-62
t, troublé par le sentiment de son crime, regardoit la Divinité comme ennemie , dont la haine implacable pour le Genre Humain, e
coupable, en le dépeignant comme un orgueilleux qui s’étoit déclaré l’ ennemi , non-seulement de l’Amour mais du Mariage. Hippol
70 (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100
nistériel s’il n’est congréganiste ou jésuite de robe courte. Il sera ennemi secret de la charte, il donnera au souverain le p
es serviles de l’infâme société des jésuites régicides ultramontains, ennemis implacables des libertés de l’église gallicane. I
71 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
férence qui condamnât leur exercice. Il faut donc que quelque Savant, ennemi de la danse, le lui ait donné par dérision. Quoi
nt des pieds, la mollesse du chant, le mélange des scènes ; voilà les ennemis de la pudeur, les amis du crime, les attraits de
qui le fuit ? & où fut-on jamais plus assiegé, plus pressé par l’ ennemi , plus invité par l’occasion, plus engagé par les
grand nombre de victoires déjà remportées, qui connoît la force de l’ ennemi , démêle ses ruses, évite ses embuscades ; & s
, de péchés à expier, de bonnes œuvres à faire, de pièges à éviter, d’ ennemis à combattre, peut-il passer les jours à cabrioler
72 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VII. Des Carozels. » pp. 191-195
ront à leur rencontre : Les Troyens se rangeront dans leur Ville. Les ennemis se camperont au tout, & après divers efforts
73 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206
ion, du genre de la première, quoique moins grande, la voix d’un seul ennemi pouvait aussi donner à un homme de bien qui respe
de blesser celles-ci quoiqu’il soit facile de les distinguer de leurs ennemis , etc. Au lieu de précautions aussi sages qu’il eû
eut bientôt des cantonnements partout, étaient de mauvais sujets, des ennemis déclarés de l’ordre ; qu’ils étaient des loups eu
74 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195
Ange. Ramassez toutes les forces de votre génie, disoit-il aux impies ennemis de Job, couvrez-vous de vos plus riches habits, &
prospérité & l’adversité peuvent également servir à combattre mes ennemis . Je sais être supérieur & à l’assaut de la do
tres du monde ; ce feu qui tombe du ciel sur la victime & sur ses ennemis , cette pluie refusée pendant trois ans, qui tout
75 (1715) La critique du théâtre anglais « PREFACE DE L’AUTEUR » pp. -
et. Certainement nos Dramatiques regardent la vertu comme leur grande ennemie  : ils en ont donné des marques non équivoques en
76 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114
traits de ce caractere lui attirerent une foule de querelles & d’ ennemis , dont sa vie fut toujours agitée. Mais le trait l
étoit aussi attaché au Duc d’Orléans, Regent, que celui-là étoit son ennemi . Le premier le loue avec autant de flatterie que
dinal de Polignac a de quoi surprendre. Le Cardinal de Polignac étoit ennemi du Duc d’Orléans, & avoit pris parti contre l
plus efficace que des farces, que leur frivolité décrédite ? Le grand ennemi de la société, le vol, le meurtre, l’adultere, l’
77 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
le déguisement trompeur dont on use, n’en est que plus dangereux. Un ennemi couvert est bien plus à craindre qu’un ennemi déc
que plus dangereux. Un ennemi couvert est bien plus à craindre qu’un ennemi déclaré. Ainsi ce tempérament artificieux, dont l
ême Pièce dits par un père à un fils, pour le porter à se venger d’un ennemi . « Va contre un arrogant éprouver ton courage,
tu opprimée : et sous ce prétexte commode, je saurai bien pousser mes ennemis . Je les accuserai d’impiété ; je ferai déchaîner
78 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150
qu’il y a de prétendans. Les talents ne sont plus de rivaux, mais des ennemis . Les Muses, ces filles de la paix, sont continuel
oujours. Mais il y a communément une ligue favorable, & une ligue ennemie . L’une & l’autre l’emportent sur la petite po
79 (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14
e En longs habits de deuil sous les traits de Chimène Contre un cher ennemi , tendre objet de ses pleurs, Craindre de décider
Théâtre, Prodiguant tes trésors de corail et d’albâtre ; De ces fiers ennemis contre nos jours armés. Vengeant sur ton sofa les
80 (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7
n aversion tous ceux qui se sont mêlés d’en faire ? Vous avez assez d’ ennemis  ; pourquoi en chercher de nouveaux ? Oh ! que le
Desmarets, nous ne refusons point de lire vos Lettres. Poussez votre Ennemi à toute rigueur. Examinez Chrétiennement ses mœur
81 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
es exprès, pour les y enseigner. Certains Païens s’en montraient plus ennemis que nous, mêlant parmi leurs sacrifices du sang,
s par la prospérité, et ne voulant pas, que fussiez hors de crainte d’ ennemi  : Car il n’estimait pas la République heureuse, o
fermer plusieurs portes d’une ville, s’il en demeure une ouverte à l’ ennemi  ? puisque en ces choses, on ne propose autre but,
s appelant Saturninsdl, Loups garous, mélancoliques, hypocondriaques, ennemis de tout plaisir, voire de toute société : Faudra-
aises coutumes, et les scandaleux exemples, comme les plus pernicieux ennemis de l’intégrité de nos mœurs : Que si entre les Pa
nouveauté des farces, et vanités Païennes ; lesquelles un des grands ennemis des Chrétiens, se plaint tant, avoir été abolies
mment oublié de célébrer les jeux séculaires. L’allusion à ce « grand ennemi des chrétiens » reste obscure.
82 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — IX. La Comédie donne des leçons de toutes les passions. » pp. 18-21
innocente aux yeux de la vraie piété, elle n’en seroit pas moins son ennemie . La haine que la vertu a pour le vice ne se borne
83 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XIII. » pp. 62-65
la commodité qu’il trouve à être aimé, et ne voulant pas se faire des ennemis , et s’engager dans des suites fâcheuses qu’attire
84 (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864
ensure n’est point une satyre ; il est leur adversaire sans être leur ennemi  ; en ruinant leur sentiment, il ne touche ni à le
se sans peine & il y trouve des armes, dont il se sert contre ses ennemis , avec le plus grand avantage. En effet ces Docteu
85 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70
ensure n’est point une satyre ; il est leur adversaire sans être leur ennemi  ; en ruinant leur sentiment, il ne touche ni à le
se sans peine & il y trouve des armes, dont il se sert contre ses ennemis , avec le plus grand avantage. En effet ces Docteu
86 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  PRÉFACE. » pp. -
e que le mépris est le partage de ses pareils. Dussai-je me faire des ennemis de ses partisans, s’il est possible qu’il en ait,
87 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatrième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 28-32
de t’échapper, le moyen le plus sûr est de prendre les grâces de ton ennemie , de paraître plus aimable qu’elle : s’il est d’au
88 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79
& François I, rivaux de gloire & concurrens à l’Empire, & ennemis déclarés : adulateur pour & contre, au prorat
il s’y qualifioit de Divin, libre par la grace de Dieu, l’implacable ennemi des vices, le protecteur des vertus, le fléau des
ans quelle région sont situés les états de ce nouveau monarque ? Ses ennemis , qui étoient en grand nombre, firent frapper une
rivains dramatiques. On fait sa cour à un protecteur, on satyrise ses ennemis , on loue sa maîtresse, on exhale sa passion. Ce f
avoit arraché ses sentimens. Ce qui ne fit que prêter des armes à son ennemi , par l’aveu de son malheur & de son crime. Ex
ru quelque risque. Après sa mort civile, ses amis ou plutôt ses vrais ennemis , plus hardis que lui, n’ont plus gardé de mesure.
89 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
parlaient plus d’eux, que comme on ferait des Anthropophages, et des ennemis déclarés, non seulement de l'état, mais encore de
vec facilité, vous n'y pouvez faire de fautes ; elle n’a qu’une seule ennemie , c’est l’indiscrétion. De la Musique. §. 5.
est émoussée au moment qu’elle est pour se faire sentir. Quoique ses ennemis aient apporté, pour lui ôter la gloire qui ne lui
t son accès que devant un lutin : il eût aussitôt tué son ami que son ennemi  : Les fumées de sa rate qui lui montaient au cerv
ire qu’il faut aussitôt prendre un contre-poison pour faire mourir un ennemi , que volontairement nous avons fait entrer dans n
ire qu’une pauvre âme qui est assaillie au-dehors par de si puissants ennemis , qui est battue de tant d’endroits, qui est trahi
e très bons Auteurs que la Danse est un reste d’Idolâtrie, et que les ennemis de Dieu en usaient pour flatter leurs Idoles. On
trouvé surpris de vin, et qu’il n’eût pu aller à la rencontre de son ennemi . Faisons maintenant une petite réflexion sur ce q
hilistins : C’était chanter les Victoires que Dieu remportait sur ses ennemis  ; c’était pour fouler sous les pieds le faste et
e en de vains efforts, et qui pense avoir de grands avantages sur son ennemi , quand il s’est coupé un bras pour lui faire perd
e, comme fit Scipion, dont la démarche était si mesurée que quand ses ennemis l’eussent vu dans la danse, ils n’eussent rien pe
illeure composition. Le jeu, le bal, et le déguisement sont les trois ennemis jurés de l’innocence qui se doit trouver dans les
naient leurs femmes, il y pouvait avoir un habit commun pour ôter aux ennemis la connaissance des personnes qu’ils avaient à co
ement ? S’il est pernicieux, pourquoi ne le punit-on point ? S’il est ennemi des bonnes mœurs, que n’en fait-on justice ? S’il
ndages ? que les vindicatifs y ont trouvé lieu de se défaire de leurs ennemis  ? La vengeance est bien hardie pour faire un crim
création, où on quitte les livrées de Dieu pour prendre celles de son ennemi  ? MomonLucianus in Hermotimo. ne vaut pas mieux q
pute avec l’adresse, que la fuite échauffe la poursuite, et que notre ennemi succombe plutôt par notre valeur, que par sa faib
de la Chasse comme d’un champ de bataille, où il renversait autant d’ ennemis que la chair a coutume d’en susciter à ceux qu’el
ier tout ce qui passait, ne manque pas de venir sur les traces de son ennemi , rencontrant les mules, aussitôt il y fourre le p
90 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8
en qui ne soit honnête, et il répond : Celui qui veut empoisonner son ennemi , ne détrempe pas le poison dans du fiel ou dans d
91 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
ans le fameux livre de l’Esprit de M. Arnaud. Jurieu cependant est un ennemi déclaré du théatre, il dit l. 2, c. 3 : une pers
e, Auteur, neveu admirateur de Corneille, il n’étoit ni scrupuleux ni ennemi du théatre. Il étoit vrai. Les Journées amusant
enant que cet Écrivain condamne le théatre, la piété fut toujours son ennemie , comme le théatre fut toujours ennemi de la piété
tre, la piété fut toujours son ennemie, comme le théatre fut toujours ennemi de la piété. M. Godeau fut aussi partisant déclar
92 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
, et 96. « Les impies marchent dans un cercle, et Dieu embrasera ses ennemis dans le cercle. » Et celles-ci de l’Apocalypse, A
rbe et la vaine gloire, et que les hommes par conséquent y deviennent ennemis de Dieu. Il appelle les danses un divertissement
93 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218
ave, et qu’un esclave ne combat plus ? Car on ne sent la force de cet ennemi indomptable à toute autre puissance qu’à la grâce
ire, de peur qu’il ne vous livre un jour sans retour à vos véritables ennemis , ministres de sa justice. Mais Jésus-Christ a-t-i
94 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140
s de la pénitence qui expriment les sentimens de son cœur, Il eut des ennemis  ; il essuya bien des contradictions & des cri
olumes. Mr. Delaharpe en a fait dans le Mercure une critique amere en ennemi , & il faut convenir que si on avoit fait un c
out le cœur, de toute l’ame, de toutes les forces ; c’est l’amour des ennemis , si fort recommandé dans l’Evangile, où n’entre p
95 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
e en justifie pleinement la cause : ce n’est pas des hommes qu’il est ennemi , mais de la méchanceté des uns, et du support que
eux qui ne pensent pas ainsi : car au fond il n’y a pas de plus grand ennemi des hommes que l’ami de tout le monde, qui, toujo
à quelqu’un qui lui ressemblât ; ce qui n’arriverait pas s’il était l’ ennemi déclaré des hommes. « Cependant ce caractère si
96 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
n’avoient point péché, discit que puisqu’il est permis de massacrer l’ ennemi & d’employer toute sorte de moyens pour l’aff
be impure ; ils ne sont surement pas le fruit d’un bon arbre. C’est l’ ennemi déclaré du célibat des Prêtres & des Moines,
fait servir le théatre à la politique, en donnant du ridicule à leurs ennemis . Il a raison. Il autoit pu ajouter que ces armes
premieres loix de la bienséance, jusqu’à parler des Souverains, même ennemis , & à ridiculiser l’Eglise d’une maniere aussi
e arrache l’hommage le plus humiliant de la bouche de ses plus grands ennemis , elle les déconcerte au point de les faire parler
97 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
’endroit qu’on ouvre certains poëtes comiques, on les trouve par-tout ennemis des mariages & des mœurs. Par-tout quelqu’inf
uvé des apologistes, cet art pernicieux, qui n’eût dû trouver que des ennemis , ou plutôt, qui, pour l’intérêt de la vertu, n’au
98 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
résister ? on désire de douter, on doute ; on perd la foi, on devient ennemi de la vérité, on la combat ; on ne peut souffrir
s Saints qu’on trouvera des amateurs du théatre ; ils furent tous ses ennemis , non-seulement ceux que l’amour de la solitude en
99 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
t point trouver dans vos ouvrages des choses qui n’y sont pas, et vos ennemis , par une adresse malicieuse, ne feraient point pa
a cru que ce lui devait être un moyen infaillible pour terrasser son ennemi , après s’être servi du prétexte de la religion, c
100 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
d’horrible mémoire, ils se vengeront inquisitorialement de tous leurs ennemis . Avec quel plaisir, avec quelle complaisance ne r
pagnées d’attentats et d’atrocités de tous genres. Le pouvoir absolu, ennemi irréconciliable de la liberté et des droits impre
gane de malheurs pour leurs sujets et pour eux-mêmes. Les plus grands ennemis des souverains sont les adulateurs et les prêtres
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