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1 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
entendre les adulteres d’un Jupiter et des autres divinités, dont les excès exprimés ouvertement et sans réserve, blessant le
montrer. C’est le sujet de la seconde Partie. II. Part. Tout excès , Chrétiens, est un vice ; et la vertu même, qui e
et des récréations de la vie. Si pour être sage, il faut l’être sans excès , à plus forte raison faudra-t-il éviter l’excès p
, il faut l’être sans excès, à plus forte raison faudra-t-il éviter l’ excès pour se divertir en sage. Cependant, mes chers Au
t, mes chers Auditeurs, il y a des divertissements dans le monde où l’ excès est si ordinaire, que, quoiqu’ils puissent être d
tant de désordres. Vous le sçavez : on joue, mais sans retenue, et l’ excès est tel, que ceux mêmes qui en sont coupables, so
des jeux que l’usage du monde autorise le plus, il y a trois sortes d’ excès opposés à la raison et à la religion. Excès dans
us, il y a trois sortes d’excès opposés à la raison et à la religion. Excès dans le temps qu’on y emploie, excès dans la dépe
és à la raison et à la religion. Excès dans le temps qu’on y emploie, excès dans la dépense qu’on y fait, excès dans l’attach
ès dans le temps qu’on y emploie, excès dans la dépense qu’on y fait, excès dans l’attachement et l’ardeur avec laquelle on s
nous ? Non, Chrétiens ; et je m’en suis déclaré d’abord ; je blâme l’ excès du jeu, et en vain me répondrez-vous que le jeu e
u, j’entends certain jeu, est indifférent, et quand je soutiens que l’ excès du jeu est criminel, votre proposition et la mien
né, et une profanation dont vous aurez à lui répondre. Cependant d’un excès on tombe dans un autre ; excès dans le temps que
s aurez à lui répondre. Cependant d’un excès on tombe dans un autre ; excès dans le temps que l’on perd au jeu, et excès dans
on tombe dans un autre ; excès dans le temps que l’on perd au jeu, et excès dans la dépense qu’on y fait. Jouer rarement, mai
aque fois ; ou hazarder peu, mais jouer continuellement, ce sont deux excès défendus l’un et l’autre par la loi de Dieu ; mai
r la loi de Dieu ; mais au dessus de l’un et de l’autre, un troisieme excès c’est de jouer souvent et toujours de risquer bea
tout le reste. Or comment appellez-vous cela ? et si ce n’est pas un excès , faites-m’en concevoir un autre plus condamnable 
as encore assez pour vous instruire, et pour vous faire connoître les excès du jeu ? Peut-être même quelques-uns, par une sag
rs ; et s’il ne va pas jusques-là, votre jeu n’est-il pas toujours un excès  ? excès, non-seulement dans le temps qu’on y empl
s’il ne va pas jusques-là, votre jeu n’est-il pas toujours un excès ? excès , non-seulement dans le temps qu’on y emploie et d
dans votre esprit à des idées sensuelles, ni jouer sans mesure et à l’ excès , comme vous faites. Quand votre vie seroit exempt
en de criminel, et dont l’usage, si vous le voulez, ne va point à des excès remarquables ; mais Dieu néanmoins prétend avoir
sements dans la vie de plus d’une espece : il y en a d’honnêtes, sans excès et sans danger, et voilà ceux qui vous sont accor
2 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXII. On vient à saint Thomas : exposition de la doctrine de ce Saint. » pp. 79-81
article la question qu’il examine est à savoir s’il peut y avoir de l’ excès dans les divertissements et dans les jeux ; et il
i est la troisième en ordre, où, pour montrer qu’il ne peut y avoir d’ excès dans les jeux, il propose l’art « des baladins »,
t, quel qu’il soit et de quelque façon qu’on le tourne, on est dans l’ excès du jeu, c’est-à-dire du divertissement, puisqu’on
3 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
é & la pratique le péché mortel y est ordinaire. N’y eût-il que l’ excès de parure, il mériteroit la condamnation. La vert
it la condamnation. La vertu consiste dans une juste modération. Tout excès est un vice, même dans les choses permises. Excès
te modération. Tout excès est un vice, même dans les choses permises. Excès de manger & de boire, excès de sommeil, excès
vice, même dans les choses permises. Excès de manger & de boire, excès de sommeil, excès d’économie, excès de profusion.
es choses permises. Excès de manger & de boire, excès de sommeil, excès d’économie, excès de profusion. L’excès des parur
. Excès de manger & de boire, excès de sommeil, excès d’économie, excès de profusion. L’excès des parures, qui entraîne t
; de boire, excès de sommeil, excès d’économie, excès de profusion. L’ excès des parures, qui entraîne tant d’autres excès, mé
, excès de profusion. L’excès des parures, qui entraîne tant d’autres excès , mériteroit-il plus de grace ? Il ne peut être ap
rès du luxe & de la misere, se multiplient de même en raison de l’ excès où ils sont portés l’un & l’autre. C’est ce
e. Quoique le luxe & la faste soient souvent réunis, ce sont deux excès différens, qui sont quelquefois séparés. Le faste
de & chez les Philosophes du siécle, blâme ouvertement le fard, l’ excès du luxe & des parures, l’inconstance des mode
le. C. 55 Montagne parle au long du luxe des odeurs, portés aussi à l’ excès . Dans les Bagatelles de l’Abbé Coyer, Lettre à un
imidité, d’autres qui ne rougissent pas assez par impudence. Ces deux excès font également naître des soupçons : un masque qu
4 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à conserver. » pp. 276-294
négligé en travaillant : je cherchais donc dans une Comédie un de ces excès de la passion d’amour qui portent les Amants à to
r pour se satisfaire : qui les rendent aveugles : en un mot un de ces excès qui font regarder les Amants comme des insensés,
nt pas être sur ses gardes, l’avale à long traits : on n’y voit que l’ excès de la passion. Angélique est cent fois en danger
vent apprendre à éviter les risques qu’ils courent, et à détester les excès où elle porte ceux qui s’y livrent. Lorsqu’on met
t. Lorsqu’on met sur le Théâtre la passion d’amour parvenue à de tels excès , c’est, à mon avis, une grande leçon pour les Spe
5 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32
amp; en petite quantité ; car il convient avec tout le monde que leur excès est un poison, & qu’à tous égards l’eau pure
isi, ce goût n’est pas nouveau. Les Romains qui portoient le luxe à l’ excès pour embaumer leur théatre, y faisoient couler pe
ns parfumés, afin d’avoir en les lisant le plaisir de sentir l’odeur. Excès de sensualité dont à la longue la santé est altér
e à faire le discernement des alimens avant d’en faire usage ; mais l’ excès & la passion est répréhensible, & même da
outre mesure tout ce qui est outre mesure n’est plus dans l’ordre. L’ excès est inévitable, l’habitude y accoutume si bien qu
lus grands efforts le tirent à peine du stupide assoupissement où ses excès l’ont plongé. L’Église est si persuadée des péché
les Juifs & chez les Sauvages, dans certain tempérament, dans les excès de bouche ou de volupté. Mais ce détail ne nous r
, & je le crois fort difficile ; il n’y a donc que l’abus & l’ excès de vicieux. Montagne croit que les Médecins pour
e les pcres, diminue la transpiration, affoiblit les nerfs, &c. l’ excès des meilleures choses est nuisible. Montagne y do
es l’odeur & le goût rebutant qu’ils ont ordinairement ; c’est un excès de luxe qui nuit à leur efficacité, & ne soul
6 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
divertissement, eux qui ne destinent toute leur vie qu’à jouer. Si l’ excès du divertissement est donc un péché (comme on n’e
s en condamnent quelque chose avec les Pères, ce n’en peut être que l’ excès . Pour prouver que ce n’est que l’excès qu’il faut
Pères, ce n’en peut être que l’excès. Pour prouver que ce n’est que l’ excès qu’il faut condamner dans tous les jeux et les pl
aînant contre la Comédie, saint Thomas explique ce qu’il entend par «  Excès  », et suppose comme un principe incontestable« Qu
issantes peuvent être réglées par la raison : il s’y trouve donc de l’ excès quand elles ne suivent plus cette règle et qu’ell
l’Eglise, puisque, selon saint Thomas, ils n’invectivent que contre l’ excès de la Comédie, et nous ne ferons rien en cela qu’
stome s’entendent des jeux excessifs peu modérés, et kil ajoute que l’ excès dans jeu tient d’une folle joie, appelée par S. G
tant déchainés contre la Comédie, ça a été parce que de leur temps, l’ excès en était criminel et immodéré, et que s’ils l’ava
hose la plus scandaleuse qui fut dans l’Eglise. N’est-ce pas contre l’ excès de « Hoc igitur modo, etc. » lib. De spectac. Cap
donc besoin que des lumières de la raison pour condamner de si grands excès . Aussi lisons-nous dans saint Chrysostome« Barbar
la au contraire ne sert qu’à la confirmer ; car ce n’est que contre l’ excès de la Comédie que s’arment les Saint Pères, au li
indifférentes, et que ce n’est pas les condamner que d’en reprendre l’ excès . Saint Cyprien« Quod David, etc. »lib. De spectac
s permet, mais les promet lui-même. »Psaume 67, 28. En effet, ôtez l’ excès qui se peut glisser dans la Comédie, je ne sais p
ue toutes ces Censures des Pères de l’Eglise se doivent entendre de l’ excès du jeu, et non pas de celui qui est modéré, sans
es Chefs, je n’ai pu trouver dans la Comédie la moindre apparence des excès que les Saints Pères y condamnaient avec tant de
e dans les jeux, qui est de ne pas dissiper l’harmonie de l’âme par l’ excès et la longueur des plaisirs. Il n’est rien de plu
r devoir à leur Créateur. » S. Jean de Damas condamnait aussi le même excès en ces termes« Civitates quaedam, etc. »3.parall.
le de gens oisifs, que le loisir et l’inaction jetteraient dans mille excès infiniment plus dangereux. Mais, malgré cette tol
7 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
en. Ces circonstances criminelles sont le lieu, le temps, la durée, l’ excès , la passion, l’intention, le caractère des person
’est pas sans exemple (j’en ai vu plusieurs) qu’elle abrège la vie. L’ excès de ses agitations échauffe le sang, donne des mal
é, mais ce n’est qu’un exercice modéré, un divertissement honnête ; l’ excès est toujours pernicieux : Servandi corporis &
n de la danse, qui dans la lie de l’empire fut portée aux plus grands excès . Laroche-Flavin, des Parlemens, L. 8. C. 44. nous
les siecles d’ignorance permettoit de danser dans les Eglises, est un excès d’indécence incroyable. David dansa devant l’Arch
ent, qui ne respirent que la pénitence, doivent-ils être employés aux excès d’une joie insensée ? 4.° Les danses publiques da
is an diaboli ? Car peut-on se dissimuler que par-tout où règnent les excès , les passions, les impuretés, ce ne soit le templ
nt, font-ils exempts de gourmandise, même quelquefois des plus grands excès  ? & n’est-ce pas après ces excès que se font
même quelquefois des plus grands excès ? & n’est-ce pas après ces excès que se font les plus grandes folies ? est-il rare
ler sur vous-même ; l’habit religieux répand plus d’indécence sur ces excès , mais n’en augmente pas, en diminue même le dange
êlât-il pas des circonstances criminelles, ce qui est impossible, les excès qu’on y commet, le temps qu’on y perd, la peine q
8 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
d’autres, des moments de lumière où la vérité se découvre, et où les excès deviennent si grands et si visibles, que l’on est
n’avons que trop de sujet de craindre dans notre Diocèse ces sortes d’ excès , et nous nous trouvons par là dans l’obligation d
us être garants. Qu’ils y évitent avec soin toute immodestie, et tout excès dans la dépense qu’il y faudra faire. Qu’ils n’ai
9 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « Préambule » pp. -
à l’homme de sang-froid, de s’efforcer d’en diminuer les trop grands excès . Toutefois, si nous étions parvenus au dernier de
er les uns les autres, commettre toutes les espèces d’injustices et d’ excès , chercher le bonheur en détruisant ce qui en est
oduit cet effet, en attirant et captivant la foule qu’il a agitée à l’ excès et égarée. Je prends pour exemple le justement cé
chacun de nombreux et chauds partisans dont je blâme franchement les excès contraires, d’être qualifié à la fois de fanatiqu
10 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79
es de bassesses pour avoir de l’argent ; il poussoit la flatterie à l’ excès . Ses héros avoient toutes les vertus, étoient sup
Lafontaine avec Lulli, pour un opéra mal payé. Lafontaine irrité à l’ excès se vengea par la comédie du Florentin, peu digne
admirateurs, tout cela en impose par un ton hardi & ferme, par l’ excès même, dont il reste toujours quelque chose, lors
e qui ne fit que lui donner de la publicité, & offença le Duc à l’ excès . Le Duc entretenoit un bouffon qui l’amusoit par
que de villes & de bourgs. C’est , dit l’historien du Tasse, un excès , mais un excès louable qui, multipliant les Savan
& de bourgs. C’est , dit l’historien du Tasse, un excès, mais un excès louable qui, multipliant les Savans, multiplie le
Académie de la Crusca fut moins indulgente : elle donna dans un autre excès . Il parut quelques Dialogues attribués au Tasse,
, au ciel, sur la terre, tout porte tes fers. Il tomba dans un autre excès , il insulta le Duc par ses lettres : il écrivit d
une idé de cet production scandaleuse. Il en sentoit parfaitement les excès , il se contentoit de la lire, & n’en donnoit
s goût pour le mépriser ? Et lui, & sa maison y étoient loués à l’ excès . Pouvoit-il n’en être pas flatté ? Mais le nom de
aussi bien & mieux écrites que Roland : en valent-elles mieux ? L’ excès de la flatterie la décrédite auprès des princes q
s de sacrifier la vertu au goût du monde. Il accuse notre siecle d’un excès de politesse trop gênante, qui dégénere en puéri
in le respect pour les bonnes mœurs ? L’auteur ne se reproche pas ces excès . Ceux, dit-il, à qui une conscience délicate fai
11 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7
e burlesques si elles n’intéressoient la vertu. Il y a peut être de l’ excès dans cette généralité, mais il n’est que trop vra
ythologie païenne ne lui est pas moins redevable de la plupart de ses excès . Le théatre n’a point fait les dieux, il est vrai
e de cette partie de leur liturgie, qui consiste en débauche & en excès . Le vice lui doit ses progrès, le démon son empir
12 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
t, hypocrite, menteur, misanthrope, médisant, en un mot pour tous les excès qui font souffrir les autres et qui rendent les v
inspirer du mépris pour la mollesse, pour la fainéantise, et pour les excès du luxe et de la volupté, qui diminuent le bonheu
opposer au furieux désir des plaisirs des sens si nuisibles dans leur excès à la société, que le ressort ou le désir des plai
entes pièces sérieuses, où la vertu est honorée et le vice puni ; cet excès dans les parodies est la suite de la corruption d
13 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183
qu’aucun prétexte n’autorise. Le théatre fut toujours coupable de ces excès , il étale le plus grand faste, il en entretient l
pierres, d’étoffes précieuses. Cette comparaison est un reproche de l’ excès , du luxe & de la parure des femmes, elles se
bles, & fait gémir les gens de bien, & rire le monde de leurs excès & de leurs excuses. Telle est la conduite, te
e celui qui les porte, & l’Empire à ceux qui les voyent, autant l’ excès , l’immodestie, l’affectation par un effet contrai
s, tous les Saints se sont distingués jusqu’à la porter à une sorte d’ excès  ; toutes les réformes des Religieux en ont fait u
II, ch. X du luxe. On ne peut assez parler du luxe des habits, dant l’ excès est grand, & on en parle toujours inutilement
isérables dans l’oppression, tandis que les autres régorgent dans les excès de bouche, font nager leurs crachats dans l’or, s
visage sera jeté dans l’enfer comme dans une marmite , pour marquer l’ excès du tourment du feu où les hommes brûleront comme
mme une marmite , tout plombé, plein de noir de fumée, pour marquer l’ excès d’accablement où la justice de Dieu jettera ses e
14 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
au carnaval ce qu’ils faisaient tous les ans aux bacchanales ? mêmes excès , mêmes festins, mêmes réjouissances, mêmes fêtes.
u de jours les Chrétiens à jeûner ; il faut prévenir ce jeûne par des excès , et des repas qui feront autant de débauches. On
i scandaleuse ? L’esprit du monde, l’intempérance dans les repas, les excès dans le jeu, les assemblées de plaisirs, la coméd
ries, et il sait les mépriser. Et pour n’être point inquiété dans ces excès scandaleux par les mouvements de la grâce, on les
15 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149
laisirs dangereux et criminels, mais modérément, sans passion et sans excès  ; mais sagement, sans dissipation et folie ; mais
. Si la comédie était permise sous ce prétexte, il n'est ni espèce ni excès de divertissement qui ne fût permis, puisqu'elle
perfection par l'esprit, l'étude, les talents, l'exercice, l'adresse. Excès du temps que l'on y perd, de la dépense qu'on y f
la moindre apparence que le meilleur des Rois laissât insulter à cet excès à la misere publique, et faire sentir la déprédat
la dissolution et de la frivolité. La vertu est toujours éloignée des excès . C'est cette dissipation et cette frivolité que d
es cruautés, le crime de s'occuper des crimes ? C'était sans doute un excès de s'affecter si fort et inutilement de ce qu'ils
ui établissaient une morale sévère, et quoique avec trop de fiel et d' excès , du moins leurs actions et leurs enseignements ne
16 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206
beaucoup d’autres auteurs, est un moyen infaillible de corruption, l’ excès contraire est aussi très-funeste. Il consiste dan
qu’un moraliste, publiant aujourd’hui qu’il ne faut pas commettre tel excès , voluptueux ou avantageux, dont la multitude des
prendre son trésor qui y est caché. On ne doit pas plus douter que l’ excès ne soit commis qu’on ne doute que le trésor ne fû
tir enfin à quel degré de fermentation elles ont dû s’élever, à quels excès elles ont dû se livrer, lorsqu’on leur eut ouvert
ce que j’ai déjà dit pour faire apprécier l’influence du théâtre. Les excès multipliés de plusieurs membres du clergé, dévots
17 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
une de ses lettres : Je suis méfiante, soupçonneuse, ambitieuse à l’ excès , emportée, superbe, impatiente, méprisante, raill
it la mieux connoître qu’elle même ? A moins qu’on ne dise que par un excès d’humilité, elle chargeoit son portrait comme on
en être pasfrappé, sur-tout dans Christine qui portoit les choses à l’ excès . Elle faisoit tous les exercices d’un homme avec
un nom supposé, ce qui débarrasse de la géne du céremonial & des excès de la dépense. Christine ne voulut rien perdre de
s, puisque ce n’est que la même chose. Le thème en trois façons, leur excès même les décredite ; d’autres Savans l’ont louée
e notre âge. Il y en a cinquante encore pleines de fadeurs, que leur excès même rend ridicule : Pictoribus at que Poetis qu
ausis, dont Bodin a profité, mais très-mal ; en donnant dans les deux excès opposés d’une superstition puérile & d’une im
signala son zèle contr’eux, l’objet de son zèle étoit très-louable, l’ excès de son zèle Christine le trouve déplacé, & cr
dont elle croyoit descendre ; elle porta la jalousie aux plus grands excès qui lui donnoient droit de faire remonter sa géné
18 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178
lus capable de nous inspirer une crainte salutaire de l’amour que les excès et les transports effrénés où cette passion entra
de violence, dans Pyrrhus et dans Hermione, qu’elle produit tous les excès que nous voyons. Il me semble donc que l’on pourr
ité ; ayant voulu terminer cet article par un exemple remarquable des excès de la passion d’amour ; car ces excès fidèlement
par un exemple remarquable des excès de la passion d’amour ; car ces excès fidèlement représentés sont selon moi presque aus
deux fils de Brutus, pour Julie fille de Tarquin, est porté à un tel excès dans cette Pièce, qu’il mérite d’être présenté au
19 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
rent en 349 cette grande ville, et la prirent d’assaut. Croira-t-on l’ excès du désordre que rapporte Salvien (L. 6. de Gubern
yle et de Sophocle, encore même ne pourraient-elles pas atteindre à l’ excès de ces maux : « Quæ Carthaginenses passi sunt Æsc
fit dans la suite, au rapport de Tacite (C. 18.). Parmi tant d’autres excès qu’on reproche à Néron, on ne lui pardonne pas d’
mais passé à l’armée. Une ordonnance de nos Rois qui en défendant ces excès , les supposerait, serait peu honorable à nos trou
20 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
odestie, « Que les Histrions semblent pécher contre cette vertu par l' excès du divertissement, en ce qu'ils n'ont point d'aut
nt d'autre pensée en toute leur vie que de jouer. De sorte que si cet excès est un péché, les Histrions devraient être toujou
21 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
e faire voir que ce que les Pères avaient dit, doit être appliqué aux excès qui se trouvaient dans les Spectacles des Anciens
dans les nôtres. Vous prétendez que les Pères n’ont condamné que ces excès , et non pas la Comédie prise en elle même, c’est-
et non pas la Comédie prise en elle même, c’est-à-dire, purgée de ces excès . Pour faire voir que les Théologiens ne sont pas
t déclamé contre les Spectacles, ce n’a pas été seulement à cause des excès qu’on voyait dans ceux des anciens, mais aussi po
été condamnées par les Pères, ce n’a pas été seulement à cause de ces excès , comme vous l’avez prétendu. Pour la preuve de ce
d’une manière plus précise que ce n’est pas seulement à cause de ces excès que les Pères ont condamné les Spectacles, comme
ns que vous conveniez avec moi que ce n’est pas seulement à cause des excès prétendus qu’il condamnait les Spectacles des anc
infamies des Spectacles, et qu’ainsi c’est toujours à cause de leurs excès seulement qu’il les condamne. Mais quelque fort q
que vous n’avez pu trouver dans la Comédie, la moindre apparence des excès que les saints Pères y condamnaient avec tant de
que vous découvrissiez par les moyens dont vous vous êtes servi, les excès que les Pères condamnaient ? Est-ce que vous n’en
n précepte formel dans l’Ecriture : il n’en a pas non plus contre les excès qui peuvent s’y trouver, et que vous condamnez ce
vous rétractiez pas, ou que vous ne disiez pas que ce ne sont que les excès de la Comédie que les Conciles ont condamné : en
oyait pas, comme vous, que ces Pères n’eussent déclamé que contre les excès et les infamies des Spectacles des anciens, puisq
ès et les infamies des Spectacles des anciens, puisque sans doute ces excès ne duraient plus du temps de Saint Charles. Et co
pas seulement déclamé contre les Spectacles des anciens, à cause des excès qui s’y trouvaient ; mais aussi à cause de la van
pé sur leur sujet ; qu’en un mot ce n’est pas seulement pour tous vos excès prétendus qu’ils ont condamné le Théâtre, mais po
. Et puisqu’il ne condamnait pas les Spectacles seulement à cause des excès , mais parce qu’il voyait qu’en cela les Chrétiens
la même raison je condamne les vôtres, quoiqu’ils soient exempts des excès des Anciens. Je pourrais sans peine vous faire vo
êtement et richement selon sa condition, et vivre sans mollesse, sans excès et sans délicatesse à son aise, sans être taxé de
, selon leur condition, et qui vivent à leur aise sans mollesse, sans excès et sans délicatesse. Apprenez donc à bien disting
énéral des Jeux défendus, dans lesquels on doit toujours considérer l’ excès et le scandale. Je n’entre pas dans la distinctio
». « Saint Jean de Damas42 , continuez vous, condamnait aussi le même excès en ces termes. ‘Il y a certaines Villes où les ha
22 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
lées avec le plus grand art. S. Thomas décide qu’il peut y avoir de l’ excès dans les divertissemens même innocens, & qu’a
nnent des péchés. Il se fait une objection. Si quelqu’un donne dans l’ excès , c’est sans doute les Histrions, qui y passent le
ndre preuve de gravité dans ces bouffonneries, ces ris immodérés, cet excès de passion, cette ivresse de plaisir, ce ravissem
, qu’il n’y ait rien de mauvais, d’indécent ou de dangereux, jamais d’ excès ni dans la chose ni dans l’affection qu’on y a ;
e traite comme les enfans, à qui on permet des récréations, mais sans excès , sans danger, sans indécence ; qu’on n’y souffre
23 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
eut un succès d’enthousiasme & d’ivresse (expression louche). Cet excès suffit pour le décréditer. Qui prouve trop ne pro
il en est ici moins qu’ailleurs. Peu de parens portent la dureté aux excès . Dans les conditions communes on y a peu d’intérê
ais qu’en détestant la vie. On ne voit point dans les Communautés ces excès de scélératesse, & ils y seroient sans conséq
cule l’orgueil, la malignité des Sages, leur mépris des hommes, leurs excès impies, couverts du ton d’humanité, de bienfaisan
dit plus rien, que pour insulter de nouveau ce père infortuné, dans l’ excès de sa douleur : D’un repentir tardif je vous vois
avoir la moindre relation, six mois après se livrent aux plus grands excès . Le roman est mieux filé dans Cominge, Ericie &am
Euphémie. On s’aimoit, on le savoit, on avoit nourri la passion, les excès étoient préparés. Ici c’est un imbécile qui ne pr
ofession elle est tous-à coup changée, & se livre aux plus grands excès de sa passion. Eh ! pourquoi ? deux mots d’une Re
hales ? un style élégant, une gaze légère, des sentimens honteux, un excès d’amour, ne sont-ils pas plus dangereux encore ?
, avec qui on n’a formé aucune liaison, débute-t-elle par ces féroces excès  ? Ce n’est pas l’amour, la vengeance, l’ambition,
24 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
Chapitre V. Du Luxe des coëffures. L’ EXCÈS du Luxe dans les ornemens de la tête, n’est pas n
esse ; quoique l’une n’exclue pas l’autre, je suis surpris que dans l’ excès & le rafinement du luxe, où le théatre donne,
aux gens de la campagne, tout le monde en porte, & plusieurs à l’ excès , & il y en a grand nombre de l’un & de l’
. Tandis que dans le même tems l’histoire lance des anathêmes sur les excès de Cléopatre, en Egypte, d’Hérode à Jérusalem, de
tous les tems, l’esprit de Théatre les passions, les vices portés à l’ excès ont fait la célébrité des hommes. Ces Princes ne
ait la célébrité des hommes. Ces Princes ne sont connus que par leurs excès . C’étoit par magnificence qu’ils employoient cett
25 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29
évérité des loix & l’animadversion des Magistrats, pour arrêter l’ excès de ces désordres : Desinit in vim dignam lege Reg
à la frivolité, s’y dégradent par les liaisons, les familiarités, les excès auxquels ils s’exposent. La comédie nuit à tout.
eurs les plus fortes ; un débauché, dégoûté, blasé, énervé, à force d’ excès , devient insensible ; les Dames Romaines, malgré
a pratiquer. Le paganisme n’a jamais porté jusques-là ses plus grande excès  : il avoit à côté du théatre des coulisses, qu’on
nos foyers & de nos coulisses ; mais il respectoit le public. Les excès ne sont à craindre ni au parterre ni aux loges, i
, & mettre bien à l’aise la vigilance chrétienne. Encore même ces excès doivent faire éviter les spectacles, car c’est là
26 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
laisse encore quelque légere décence, & ne porte pas aux derniers excès . Avec quels applaudissemens ne verroit-il pas dét
onnêtes, & de proposer, pour acquérir la perfection de l’art, les excès de ces monstrueux modeles. Juvenal, plus raisonna
cle ; elle doit peindre les passions & les inspirer, imiter leurs excès , ce n’est plus danser qu’imparfaitement : c’est u
impudiques des dieux immortels, leurs cruautés, jalousie & autres excès  ? C’étoient les sujets de leurs fétes & de le
aire à leur culte. Le plus grave des philosophes défend de boire avec excès , si ce n’est aux fêtés de Bacchus. Rousseau, E
r-tout enthousiasme, l’un pour le comique, l’autre pour le tragique : excès dans tous les deux. Quelqu’un mettra Nicolet au-d
suprême, cette rareté, cet esprit, ce caractere distinctifs sont des excès de ridicule ; sa naïveté sans doute est une grace
27 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVII. Que les femmes ne montaient pas sur l’ancien théâtre. » p. 65
ncieuses que les nôtres, et qui l’étaient en effet jusqu’aux derniers excès dans le comique, étaient exemptes du moins de cet
28 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
qui conservent toute son activité, ne produise mille monstres. A quel excès la débauche n’est-elle pas portée dans les villes
A qui donc la dépravation des mœurs est-elle le plus redevable de ses excès  ? Au Théatre. Mais ces excès, dont on ne peut se
mœurs est-elle le plus redevable de ses excès ? Au Théatre. Mais ces excès , dont on ne peut se dissimuler la cause, sont-ils
s des titres à la gloire ? Les éditeurs & les panégyristes de ces excès , les censeurs royaux qui donnent leur approbation
il de la vertu. On croit le sauver en disant qu’on n’en fait voir les excès que pour en dégouter. Erreur, la plupart des piec
Erreur, la plupart des pieces en sont voir les douceurs & non les excès , & dans les excès même les graces de l’actric
pieces en sont voir les douceurs & non les excès, & dans les excès même les graces de l’actrice qui les représente,
ouve, le langage qu’elle tient, ont déjà corrompu le cœur avant que l’ excès arrive. Phedre a fait de profondes blessures que
29 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44
e visite & demander à déjeûner à ce Prince infortuné. Surpris à l’ excès de la hardiesse, & piqué de cette espece d’in
assent quinze jours ensemble dans les plaisirs, se livrant à tous les excès de la débauche. Qu’on compare ces hommes, d’un cô
tint jusqu’à la mort, sans se démentir un instant ; & portées à l’ excès , ses vertus furent quelquefois des defauts, donne
30 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXIV.  » pp. 482-483
, et qui tâchent de remédier au dégoût qui accompagne naturellement l' excès des plaisirs; et comme cette nécessité ne vient q
31 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VII. Paroles de l’auteur et l’avantage qu’il tire des confessions.  » pp. 28-29
ces chefs je n’ai pu trouver dans la comédie la moindre apparence des excès que les Saints Pères y condamnent avec tant de ra
32 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
versités ne seroit pas une comédie indifférente. On ne voit pas que l’ excès de ces éloges les détruit, que les commentaires n
c enthousiasme, & en même-temps se trahissent eux-mêmes par leurs excès . Notre inimitable Shakespear est un écueil pour t
& le peuple fit brûler chaque année son image dans des rues. Les excès de la Ligue produisirent en France quelque chose
lque chose d’approchant : pour s’en éloigner on a donné dans un autre excès . Le Pape qui y fut toujours un objet de vénératio
r le trône, on abandonna ces objets religieux, on donna dans un autre excès . La scène changea de face, la Mythologie prit la
n’ont d’autre mouvement que celui de l’archet, & plusieurs autres excès dont il fait le détail. Voilà , dit-il, qui est
isonnable, croit supportable cet usage inhumain : il n’en blâme que l’ excès . Il le croit même utile, comme une école de bravo
33 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85
, l’indigence dans laquelle il court le risque de se précipiter par l’ excès de ses profusions.7 Enfin les sujets des Comédies
leur apporterait, dis-je, la mort, en les entraînant dans de nouveaux excès par ses discours et par ses actions. Mais à propo
34 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XV. Application de la doctrine précédente aux danses et aux bals qui se font aujourd’hui. » pp. 94-96
is la fête de Noël jusques au Carême, qu’on s’y abandonne avec plus d’ excès . Comment pourrait-on donc les justifier dans ce t
35 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
ut. Sous les derniers Empereurs la comédie avoit porté la licence à l’ excès . Néron, Caligula, Commode, Héliogabale, monstres
ailleurs, ne sont pas les derniers Empereurs. Ce ne fut même que des excès passagers de licence. Vespasien, Tite, Alexandre-
ous lequel il vivoit, étoit précisément ce théatre porté aux derniers excès qu’il condamne ? Etoit-il supportable aux yeux de
user, même les jours saints. Si la modération est impossible, & l’ excès criminel, la fuite est indispensable. La comédie
36 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-9
; res, &c. La licence, c’est d’ordinaire se porter aux derniers excès . Il fallut implorer les loix & les magistrats
quelque chose d’énigmatique dans sa conduite : il a loué Moliere à l’ excès , & l’a amerement critiqué ; il le craignoit p
37 (1715) La critique du théâtre anglais « DESSEIN DE L’OUVRAGE. » pp. -
gion. Leur conduite considérée sous ce double rapport, est un tissu d’ excès monstrueux que je réduis à quatre choses : à leur
38 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104
parce qu’il lui refusait de l’argent, ne voulant pas contribuer à ses excès  : celle-là s’est comportée de même envers sa mère
es et aux reproches dont ils voyent accabler Harpagon, donnent dans l’ excès contraire, se laissent fléchir et mener par des e
dont la mémoire est proposée à notre admiration ! Au surplus, de tels excès étaient rares, ou plutôt n’existaient point. L’au
tous ceux dont l’exemple et la censure redoutable préviennent tant d’ excès plus dangereux opposés à ceux de l’austère vertu,
ennent tant d’excès plus dangereux opposés à ceux de l’austère vertu, excès dont les leurs sont un salutaire contrepoids. Mai
es bonnes mœurs : on voit qu’elles ont fini par tirer vanité de leurs excès  ; elles avaient pour centre et pour point de rall
39 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137
 : Unguento perfusa coma pectusque madidam est. Amat enim senex. L’ excès des parfums chez les anciens est incroyable. Depu
air scientifique. Mais ils n’ont eu garde de parler du ridicule, des excès , du danger pour les bonnes mœurs d’une marchandis
te abbatoient les fumées du vin & empêchoient l’ivresse à quelque excès qu’on se livrât, ce que je crois sans peine. Les
d’un si dangereux secours pour prévenir un mal qu’il se procure. Quel excès de corruption ! Les Poëtes Latins nous développen
’ait reproché ce luxe efféminé ; le plus grand nombre a donné dans un excès contraire. Les jeunes Ecclésiastiques , dit M. B
40 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIV. Troisième réflexion sur la doctrine de Saint Thomas : passage de ce saint docteur contre les bouffonneries. » pp. 85-87
et prouver que quelque reste de gravité s’y conserve encore parmi ces excès . Mais Saint Thomas est bien éloigné d’une doctrin
41 (1768) Des Grands dans la Capitale [Des Causes du bonheur public] « Des Grands dans la Capitale. » pp. 354-367
res ; accablées sous le poids des crimes, elles sont soulagées dans l’ excès de leurs maux. Le zele dans les Grands, a la même
; & qui pourroit raconter tous ses maux, montrer l’horreur de ses excès , ses fureurs, ses trahisons, ses ravages ! Il ser
42 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seconde Lettre. De madame Des Tianges, À sa Sœur. » pp. 21-24
e plains beaucoup les imaginations vives & les cœurs tendres avec excès . Ne montres-tu pas trop à ton époux que tu l’ador
43 (1751) Avertissement (Les Leçons de Thalie) pp. -
a Comédie dans toutes ses parties : il est un juste milieu entre deux excès également opposés ; les uns sans aucun examen con
44 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
c son éloquence, qu’il vaut mieux être ivrogne que galant, et croit l’ excès du jeu très facile à réprimer, si le gouvernement
nne ne sait-mieux que lui qu’à Sparte, pour préserver les enfants des excès du vin, on leur faisait voir des esclaves dans l’
ne vipère : il n’est point de femme qui appréhende de tomber dans cet excès d’égarement. Mais quand les gradations en sont bi
ssibilité des actions atroces, il faut qu’il sache que l’homme dans l’ excès de la passion est capable de tout, afin de lui fa
ens de bien, faibles, crédules, entêtés, confiants ou soupçonneux à l’ excès , imprudents même dans leurs précautions, et toujo
ent, insociable ; l’autre, que dans sa vertu Molière n’a repris que l’ excès . Vous donnez à Molière le projet d’un scélérat, e
e. Mais cette même probité s’irrite, passe les bornes et tombe dans l’ excès . Le Misanthrope déraisonne et devient ridicule, n
pe déraisonne et devient ridicule, non pas dans sa vertu, mais dans l’ excès où elle donne. Ecoutez ce dialogue : « Vous vou
police du monde. Il est vrai que Philinte, soit manque de goût, soit excès de politesse, loue des vers qui ne valent rien ;
’amour y est peint comme il doit l’être, terrible et funeste dans ses excès , respectable et touchant dans ce qu’il a d’honnêt
est louable en soi, comme toutes les passions bien réglées ; mais les excès en sont dangereux et inévitables : si l’idée de l
ns qui préparent à sentir l’amour ! Voilà, dis-je, cet amour dont les excès sont inévitables. Dans les climats où la sensibil
les contenir, quelle leçon plus frappante pour eux que le tableau des excès de l’amour, tel qu’il est peint sur la scène fran
le, c’est là, dites-vous, qu’on respire le poison d’un amour dont les excès sont inévitables. Ces mêmes âmes que vous trouvez
i je le relevais sérieusement, je tomberais peut-être moi-même dans l’ excès que je vous reproche : je m’en tiens donc à notre
45 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233
it eu lieu de s’excuser dans sa Préface, de n’avoir pas donné dans un excès que l’on aurait peut-être souhaité, en les faisan
on lui a faite, en la renvoyant ; et la catastrophe de l’action est l’ excès de son crime ; c’est ce crime qui seul doit attac
re de la réforme ; c’est-à-dire, une passion qui porte à de si grands excès qu’elle inspire l’horreur, et devienne par là pro
e peut pas disconvenir qu’elle ne soit infiniment instructive par son excès  ; parce que c’est le transport effréné de sa pass
46 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96
feu des desirs, la vivacité des mouvemens, l’épuisement des forces, l’ excès du libertinage, portent à tous les organes des co
avant l’Evangile, il n’y avoit que l’adultere & la brutalité des excès , de défendus ; excès qui perdirent les compagnons
n’y avoit que l’adultere & la brutalité des excès, de défendus ; excès qui perdirent les compagnons d’Ulysse, mais non l
se consiste, à ne pas perdre la raison, & ruiner la santé par des excès outrés. Cette philosophie peu scrupuleuse vient d
e scandale ? Une année se passe dans cet exercice de vertu, & les excès du vice : on se lasse enfin de tout, même du plai
47 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
cle. Les Officiers suivent les Actrices, & tombent dans les mêmes excès . La debauche regne, & on oublie une mort proc
scandaleux que la mascarade. Le théatre ne fit-il qu’occasionner ces excès , il seroit un très-grand mal. En parlant des amou
antomîme ordinaire d’une action infame, dont on a supprimé le dernier excès . V. Mercure de septembre 1773. Tout le monde, dit
une jeune fille qui le regardoient. On a beau supprimer les derniers excès de l’aventure, qu’aucun homme de théatre n’ignore
d ouvrage, Déisme, Matérialisme, Spinosisme, Athéisme. Ces monstrueux excès ne sont ils donc que licence d’opinion, luxe d’es
48 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
tant déchaînés, contre la Comédie, ça a été parce que de leur temps l’ excès , en était criminel et immodéré ; et que s’ils l’a
e modération. » Donc il doit approuver la Comédie où il n’y a point d’ excès . Que tout cela néanmoins ait une liaison parfait
que faute d’occupation l’activité de leur esprit ne les portât à des excès qui renverseraient toute la société, il tolère la
pour ainsi dire, contre la Croix et l’Esprit de Jésus-Christ, c’est l’ excès de l’abomination. On sait bien que les Prêtres et
testait ; combien d’Auteurs saints et profanes fait-il parler sur les excès des anciens Spectacles, comme si le crime ne se t
49 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « I. » pp. 6-8
t de joie, et d’avoir fait succéder une abondance de consolation à un excès de douleur.… la mort de notre S. Pontife, ajouten
50 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre III. L’amour profane est la plus dangereuse de toutes les passions. » pp. 29-31
osent point de digue à l’impétuosité de ce penchant, il n’est point d’ excès où l’on ne puisse être entraîné. Si on n’est poin
51 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
dans tous les points de vûe imaginables. Voici un trait frappant de l’ excès de la licence. Danchet composa en 1712, & fit
onformer au goût dominant. Voilà leur unique vertu, l’hypocrisie. Les excès des Iroquois & des Nègres ; si ces peuples av
mpire de la mode, jusqu’au péché. Il est des vices, des passions, des excès de mode, comme des équipages & des meubles. C
. (2. vol.). Il cite deux passages de deux hommes non suspects par un excès de religion & de décence. Baile (V. Acosta Re
52 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
s l’esprit, elles en perdent le boire et le manger, et passent en cet excès les jours et les nuits, sans se mettre en peine d
au monde. C’est ainsi, dit le Prophète Royalg, en se plaignant de ces excès , que l’on ajuste, et que l’on pare les Filles du
énédictions, et néanmoins il crie au secours de toutes parts dans les excès et dans les violentes insultesj que la concupisce
ltés. Vous ne manquerez pas de répondre, qu’on prend bien garde à ces excès , et qu’on ne souffre pas de semblables familiarit
53 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
 ; on ne l’admireroit pas aujourd’hui, la piéce est peu de chose, à l’ excès de flatterie près. Celle de Moliere est tout auss
voit de belles qualités, n’a été divinisé avec tant de fadeur & d’ excès , c’est y répandre une image. Les louanges du théa
54 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
, qu’il doit s’entendre des personnes qui s’abandonnent aux jeux avec excès , et qui n’ont point d’autre fin que le plaisir du
t-il, tant déchaînés contre la Comédie, que parce que de leur temps l’ excès en était criminel et immodéré : et s’ils l’eussen
s explique saint Chrysostome, « des personnes qui usent des jeux avec excès , et qui ne se proposent point d’autre fin que le
’autre fin que le plaisir du jeu » : et lui veut qu’on l’entende de l’ excès des jeux mêmes, et de l’horreur qui accompagnait
bien que les Pères. Mais il soutient que tout cela ne regarde que les excès de la Comédie ancienne, et qu’ainsi on n’en peut
ntes, et que ce n’est pas la condamner que d’en reprendre seulement l’ excès comme il a fait». Voilà Monsieur, une conclusion
férentes qui les animent, où les passions se poussent d’ordinaire à l’ excès , et que l’on tâche néanmoins quelquefois de dégui
ne sont pas tout à fait pures, quoiqu’elles n’aillent pas jusques aux excès des Païens. Que saint Cyprien ait reconnu ce mili
ter le mérite à pousser les passions les plus grandes aux plus grands excès  ; où les jalousies, les désespoirs, les vengeance
nt prescrire ni prévaloir contre le Droit divin qui condamne tous ces excès . Et il pèche dans la forme, parce que le Docteur
es ces Censures des Pères de l’Eglise, ne doivent s’entendre que de l’ excès du jeu. Pourquoi donc ne pas dire la même chose d
55 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
en : c’est là qu’il apprit, qu’il goûta, qu’il commit les plus grands excès . Un Empereur Romain comédien ! Cela seul est un m
iorem pertulit omni vulnere cum Graccho jussus pugnare secutor. » Ces excès sont-ils croyables dans des âmes Romaines ? le po
violent pour avoir corrompu le sang des Fabiens et des Gracches ? Ces excès sont-ils plus croyables parmi nous dans une Noble
56 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33
ileiu même des larmes de la pénitence. Chercheroit-on à justifier des excès si visibles, si on connoissoit d’après M. Bossuet
57 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VI. Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. » pp. 135-144
int Jérôme dit pour faireD. Hieron. ep. ad Fabian. Diacon. entendre l' excès de quelque turpitude, « qu'un Mime ne la pourrait
58 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXV. Quatrième, cinquième et sixième réflexion : passage exprès de Saint Thomas, et conciliation de ses sentiments. » pp. 88-92
. « Si les histrions poussaient le jeu et le divertissement jusqu’à l’ excès , ils seraient tous en état de péché ; tous ceux q
59 (1574) Livre premier. Epître dixième. Cyprien à Eucratius son frère « Epître dixième. » pp. 30-31
de si peu de viandes, que l’Eglise donne par raison, et mesure, sans excès . Et qu’il n’estime pas, qu’on lui doive donner sa
60 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
qu’elle doit réunir ses traits les plus vifs, pour les préserver des excès auxquels ils peuvent s’emporter. Il faut aimer la
on s’imagine être raisonnable, on paroît absurde : ce n’est point par excès de vertu ni de raison ; car la raison & la ve
i de raison ; car la raison & la vertu ne sont pas susceptibles d’ excès , c’est erreur de l’esprit, c’est vice d’imaginati
ysteres : l’art Dramatique nous exhorte à ne pas les profaner par des excès pernicieux ; il couvre cette passion du voile de
ilisée par le commerce des deux sexes, ne produit point chez nous les excès auxquels les Turcs & les Persans se laissent
ifier un autre au repos, pour réparer l’abattement où les a réduits l’ excès de la veille. Le plaisir du spectacle n’a point c
61 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVII. On y risque tout par une seule assistance. » pp. 40-44
. Où est leur crime ? Ce seroit indubitablement porter les choses à l’ excès , que de les juger aussi coupables les uns que les
62 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « III. » pp. 12-16
s ont jugé indignes de personnes qui ne seraient pas folles, ou que l’ excès du vin n’aurait pas mis hors de leur bon sens. C’
63 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
ces divertissements contagieux, elles ont donné dans les plus grands excès , et se sont familiarisées avec les plus grands cr
64 (1643) La discipline des Eglises prétenduement réformées « Chapitre XIV. Des règlements ou avertissements particuliers » pp. 381-625
artes pour relâcher son esprit ? Ce n’est pas que je ne réprouve tous excès , et ces Mardi gras, que plusieurs Paroisses, par
65 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
me ridicule, qui avec sa femme porte l’entêtement de sa noblesse à un excès sans vrai-semblance. L’Auteur de la vie de Molier
iere convient de tous ces défauts, des grossieretés des valets ; de l’ excès du gentilhomme, du libertinage scandaleux de la f
e font supposer par-tout, on le sent plus vivement par la crainte des excès & du ridicule dont on vient de se remplir. Pe
t plus grands que les ridicules de l’avarice, fussent-ils poussés aux excès où on les porte, aussi peu vrais que vraisemblabl
66 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
exus rudis insciusque ferri, & pugnas accipit impius viriles. Ces excès ne pouvoient pas durer long-temps ni beaucoup se
; affoiblit l’impression que la multitude, la continuité de ces pieux excès devroient rendre plus vive. Une jeune fille se re
c’est-à-dire déployer tous les attraits du vice & se livrer à ses excès . Aussi les Apologistes de la comédie ne se sont j
ns vaincues. N’y a-t-il pas de l’indiscrétion d’apprendre au public l’ excès de la dépense que fait faire le théatre ? La célè
67 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
avagance dans Caligula, foiblesse dans Hercule, crainte dans Achille, excès de mollesse dans Sardanapale. Ce Roi d’Assyrie pa
ue dans un pays Chrétien, & même Catholique, on tolère de pareils excès . Mission, dans son voyage d’Italie, prétend que c
&c. qui en approchent ; mais aucune n’est poussée aux plus grands excès comme à Venise. Il y a même en France, surtout da
n dit que ce Garik est un honnête homme, qui n’a point donné dans les excès & le libertinage ordinaires aux Comédiens. Il
68 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218
rend ceux qui les commettent dignes des flammes de l’enfer. Plusieurs excès qui excluent du Ciel y sont transformés en vertus
et que leurs pièces comiques poussaient la licence jusqu’aux derniers excès , mais les nôtres sont-elles fort modestes, ce que
69 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
ence des habits & des décorations. Il est vrai qu’il la porta à l’ excès , & qu’il a inspiré ce goût à tous les Théatre
me pendant plusieurs années, réduit à la diette blanche par les pieux excès de sa pénitence, il ne reçut aucun soulagement de
t, où l’on se piquoit de délicatesse & d’élégance, peut-être avec excès , blâmoit ouvertement ses défauts. Il leur lança s
religion, & par les horreurs qu’on vomit contre elle, & par l’ excès de la superstition dont on l’a chargé. On ne fait
e la préférence ? le plaisir l’emportera toujours sur l’admiration, l’ excès de nos foiblesses sur leur condamnation. On aime
70 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44
oniens d’inspirer de l’aversion pour l’yvrognerie, par le tableau des excès mêmes de ce vice ? Sparte enseignoit la sobriété
ur avoir aussi des Actrices. Celles-ci la précipitérent dans tous les excès que nous voyons de nos jours. Elle étoit souvent
71 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
vous attirez souvent son indignation par les danses & les autres excès ausquels vous vous abandonnez. Dem. Est-il perm
qu’est celui du carnaval, où quantité de Chrétiens s’abandonne à des excès criminels, sans que presque personne s’y oppose.
72 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265
s aux Spectateurs ; les chemins par où l’on passe, pour arriver à ces excès , avec tant de Scènes de tendresse, ne sont propre
qui fait la passion des Héros ; Phèdre et Andromaque, ce n’est que l’ excès de la passion d’amour, qui fait le motif de l’act
73 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
s près, où ses naïvetés donnent quelque agréable coup de pinceau, cet excès dans un domestique est inutile & sans vrai-se
tu. S’il aime Elmire, c’est avec ferveur ; s’il la caresse, c’est par excès de zèle. Les attraits du ciel réfléchis brillent
ccommodemens. (Ce n’est qu’ici, qu’enfin rougissant de ces honteux excès , on met en note, c’est un scélérat qui parle. Tou
74 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
t la peine de composer son appologie. Boursaut le fit & même avec excès . Il termine un pompeux panégyrique par avancer qu
vertissemens ; on recommandoit la modération, on faisoit craindre les excès & l’occasion du vice, on défendoit aux enfans
la brutalité qui vomit des infamies, l’impudence qui fait trophée des excès , sont peu à craindre, le dégoût, le mépris, l’hor
à l’esprit de leur Réligion, à la loi de Moyse, qui condamne tous ces excès , & à leurs mœurs naturellement graves, sérieu
75 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
voir de reformer les mœurs. Son génie fut favorablement secondé par l’ excès auquel les ridicules étoient portés de son temps.
, en retranchant les libertés qu’il s’est trop souvent permises. Cet excès de flatterie surprend dans un Ecrivain qui a de l
éternellement sur le théatre avec ses intrigues, ses transports, ses excès . Peut-on se trop éloigner d’un si fatal poison ?
s ; il n’en est point où l’on ne donne le bal & la comédie. A ces excès peuvent se rapporter les charivaris, especes de b
76 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
nt, si la religion & la vertu permettoient de rire de ces honteux excès . Dans le fonds, ce prince est plus guerrier que p
s se payer de mots. Il condamnoit les subtilités des Luthériens ; les excès des Calvinistes qui cassent les vitres, point de
chefs-d’œuvres des plagiats, des répétitions : il n’y a de neuf que l’ excès de l’impiété, & l’impudence à les répandre, o
attrapera toujours. Ne suivez pas pourtant mon exemple ; il y a de l’ excès  : tous vos officiers vous suivroient, & trava
77 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
qui, de persécutés, sont devenus persécuteurs. Nous y verrons à quels excès ont pu se porter les rivalités, la jalousie, l’am
radé, avili, qui, oubliant chaque jour sa dignité, se vautre dans les excès d’une hideuse ivrognerie. Celui-ci n’attend pas l
te, car, sans cela, eux seuls seraient coupables de ce qui paraîtrait excès de la part de leurs victimes. Et vous, prêtres av
rois jours ce qu’elle appelle les quarante heures en expiation de ces excès auxquels se porte toute la population. Ses prêtre
78 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
ment ce scandale sacrilége. Minerve, (c’est la sagesse) offensée à l’ excès de la profanation de son temple, s’en vengea sur
mmes, aux plus sages, aux plus vertueux. Leur passion les livre à cet excès jusque dans le Temple, & sous les yeux de la
ur les tapis de pied : Calcabatur onix totaque effusus in aulâ. Ces excès étoient alors nouveaux pour les Romains, chez qui
blonds, comme en France on a des Negres : Discolor bis sanguis. Les excès de la parure de Cléopatre sont incroyables ; ceux
rtations sont bien inutiles, elles ne justifieroient pas leur luxe, l’ excès de leur parure, de leur coquetterie. Quand même i
79 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
, mais en beau. Voilà le théatre & toute sa décence. Ecarter les excès grossiers de Caprée, de Crisis, des Sibarites, qu
peintre de corriger les mœurs par les tableaux grotesques, des divers excès où font tomber les vices. Il fit dans ces vues la
& se fait pendre. Ce sont des suites de tableaux où se voient les excès , les folies, les ridicules, les malheures de tout
ont la folie de renforcer le vent, par la fadeur des leurs éloges, l’ excès de leurs hommages, & l’enthousiasme de leur p
’effet de l’espece humaine, non-seulement informe, mais corrompue à l’ excès , dont on souille sans cesse la scène ; de ces fab
80 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
quelques Princes aussi débauchés, mais on n’en trouve point dont les excès soient allés jusqu’à prophaner dans sa propre rel
aduction, qui furent imprimées. C’étoit si peu de chose, que malgré l’ excès de leur flatterie, les Anglois les ont laissé per
aux hommages, de la prison au trône. Les folies de sa cavalcade, les excès de son faste, sa qualité de femme & de bâtard
nd nombre de libertins, qui en abusoient d’une maniere indécente. Ces excès , qui ne sont pas dans le génie d’une nation grave
rs plus belles & plus riches. Toutes les estampes font foi de ses excès . Aucun de ses prédécesseurs Rois & Reines n’e
; voulut courir à cheval avec lui. Tout le monde étoit surpris de ces excès . C’est apparemment la derniere fois que je recev
81 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VII. De la Diction. De la Poësie dans la Tragédie. » pp. 122-130
aux pièces dragmatiques. L’enflure n’est pas une imitation, c’est un excès de la Nature. Il y a longtems qu’on le dit, mais
82 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
nous faisant sentir du plaisir dans la représentation des plus grands excès de ces passions, car certainement si nous n’aimio
83 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXI. Réflexions sur la vertu qu’Aristote et Saint Thomas après lui ont appelée Eutrapelia. Aristote est combattu par Saint Chrysostome sur un passage de Saint Paul. » pp. 117-123
ge de Saint Paul. Après avoir purgé la doctrine de Saint Thomas des excès dot on la chargeait, à la fin il faut avouer avec
84 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128
es sacrifices, qui avait bu, & qui était en état de se porter aux excès les plus condamnables. » Le déréglement du peuple
aser de la foudre du Monarque, qui se présenterait sans ce métal, par excès de zèle, mais l’or anéantit les scrupules, &
tabac. « On s’y enyvre (dit-il) on y joue, on y soupe, &c. … … l’ excès du vin n’est pas un crime » : ô Ciel ! peut-on, s
i l’élève au-dessus de lui-même lorsqu’il sait l’écouter, & que l’ excès du vin lui fait perdre. Le vainqueur de Darius fi
end témoignage que le vin seul fut l’auteur de cette violence. Sans l’ excès de cette liqueur traîtresse, il n’eut pas immolé
s : on sait que son humeur pétulante, secondée du vin, le porta à des excès affreux qu’il ne couvait pas à jeun. Il expira à
la vie aux dépens d’un bras ou d’une jambe fracassée. Ce fut dans un excès de vin qu’il fit mourir son Fils dans les tourmen
lant à ma mémoire les crimes affreux de nos Pères, causés par le seul excès du vin.48 « Partout (poursuit Jean-Jacques) les
C’est (dit Voltaire, Annales de l’Emp. t. 2, p. 32) un effet que les excès du vin & même des alimens, font sur beaucoup
85 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
estans que cette association avoit été faite par le Roi. Il y eut des excès sans doute, tout le monde les condamne. Où n’y en
, la Reine lui fit rendre tous les honneurs dus à son rang, même avec excès  ; les orateurs firent avec éclat son oraison fune
prisonnés au fond du Louvre, y vivent en chartreux, mais indignés à l’ excès , embrassent les prisonniers, leur accordent tout,
mbitieux, qui l’avoit toujours gouverné. La Rochefoucault, irrité à l’ excès de la préférence donnée à Nemours, se vengea crue
réconciliation étoit fort difficile ; on étoit irrité contre elle à l’ excès , & on n’avoit pas tort ; on redoutoit ses pas
86 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148
bition et leur ignorance, cette même religion serait anéantie par les excès de ses propres ministres. Il est prouvé, en effet
87 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver sur le Théâtre de la Réformation. Avant Propos. » pp. 118-127
e la réforme toutes les Pièces où la passion d’amour est portée à des excès qui peuvent être préjudiciables plutôt qu’utiles 
88 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
onseille de l’interdire aux jeunes gens. Les Jesuites, quoique par un excès de complaisance pour le goût des grands & du
ns le jeune-homme, dans l’Acteur, dans le spectateur, toutes sortes d’ excès par cette frivole défaite ! La comédie est une es
& sévere, mais brutale & féroce ; elle se précipite dans les excès . Le François, plus doux, mais aussi libertin cont
la morale que ce sont des péchés mortels qui conduisent aux derniers excès . Le Bailli, qui en est témoin, a-t-il si grand to
89 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137
étrangere à notre sujet, mais très-naturelle. La Ligue avec tous ses excès n’a rien d’étonnant dans les circonstances où se
grossiere villageoise jouit d’une santé inaltérable ; les meurtriers excès de la mollesse, de la volupté, de la parure, abré
aturellement frivoles & volages sur leur parure ; mais jamais les excès ne furent aussi-loin que depuis que le spectacle
ns font une loi de la grande parure ; soit modestie, soit économie, l’ excès , l’affectation ne viennent guere que de la jeunes
90 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
-longues, jusqu’à la ceinture, ensuite jusqu’au gras des jambes ; cet excès ridicule amena la mode contraire. On ne voulut qu
arfaite, bien inestimable pour l’Etat, les mœurs & la Réligion. L’ excès ou l’affectation des parures, rend légitimement s
redèvenu Jesuite, a composé une Somme Théologique, éloignée des deux excès , du rélâchement & de la sévérité ; c’est un C
91 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
. On a vu en France des souliers à la Poulaine qui donnoient dans un excès opposé. Ils avoient au bout une corne recourbée q
si très-incommodes ; mais que ne feroit-on pas pour plaire ! Tous les excès du luxe passerent à la chaussure. On fit d’abord
les Dames Romaines & les petit-maîtres de son temps portoient à l’ excès le luxe de la chaussure, qu’elles y employoient l
92 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
ade de leur tendresse, dans un dialogue étudié, où tout est porté à l’ excès  ? On n’a pas besoin d’apprendre à sentir une pass
re & le prodigue y verroient le ridicule & le risque de leurs excès . Tous les vices y trouveroient leur remède ; un v
e l’autre le remède, leur ordonneroit la diette, leur interdiroit les excès , & leur mèneroit des femmes de mauvaise vie,
93 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
blic de rassembler les citoyens au spectacle ; ils n’y voient que les excès , les intrigues, le succès des passions ; il n’y f
pauvres ni les Eglises n’ont jamais eu à se mettre en garde contre l’ excès de leurs libéralités. Qu’en conclure encore ? C’e
rurent par son ordre la gorge découverte, ce qui fut regardé comme un excès de débauche ; car jusqu’alors les femmes avaient
94 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
ui n’est pas un livre de dévotion (Tom. 2. pag. 354.), pour peindre l’ excès de l’infamie d’une femme de qualité qui s’était a
main qui ne les haïssait pas. Ce peuple devint vicieux, il le fut à l’ excès , mais jamais assez insensé pour ne pas condamner
nt été fous du théâtre ; ils entretenaient et souvent causaient leurs excès . Au contraire, tout ce qu’il y a eu de Princes sa
95 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
vice, en prendre les allures, en peindre les horreurs, en excuser les excès , en inspirer le goût, en faire sentir les mouveme
ique, que la religion ne condamne pas tant le plaisir que l'abus et l' excès du plaisir, et que si on pouvait les séparer, com
aux objets, au plaisir, à l'émotion, même en passant. Sans doute les excès rendent plus coupables, tous les péchés ne sont p
96 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
En vérité nos Poètes déconcertent en quelque sorte la critique, par l’ excès de leur dissolution ! Il semble qu’ils regardent
ur qu’on osât lui faire publiquement son procès. Quoiqu’il en soit, l’ excès de la saleté sert en effet d’assurance et d’abri
s les deux autres parties. Aussi les Dames s’offensèrent-elles de ces excès et de ceux de Sancho : ce qui mortifia fort M. D'
ute vraisemblance qu’il passe ainsi de l’extrémité de la défiance à l’ excès de la crédulité. En un mot, Le Lord-Fat et Ventre
sée ingénieuse du jeune La Mode : « Je te montrerai, dit-il à Lori, l’ excès de ma passion par l’excès de ma tranquillité. » P
Mode : « Je te montrerai, dit-il à Lori, l’excès de ma passion par l’ excès de ma tranquillité. » Puisqu’il était en train de
ef-d’œuvre de séduction : il captive nos sens, et nous entraîne à des excès , auxquels on ne s’attendait point…. Si nous voulo
s Farceurs puisent dans la bourse du riche de quoi fournir à tous les excès , quoique le pauvre n’y trouve rien pour soulager
l’Athéisme ont de plus outré. Les Anciens ne donnaient point dans ces excès , comme nous l’avons fait voir ailleurs.Cap. 1. A
97 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
e aux yeux par quelque apparence d’enflure, il a peine à comprendre l’ excès de folie et l’ensorcellement des hommes qui se la
tes solennelles. Les plus sages d’entre les Païens les ont traitées d’ excès et de folie, ils n’ont souffert ces pernicieux pa
98 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
ux que l’on produit sur la scène, à ennoblir leurs désordres et leurs excès , à les imprimer plus fortement dans la mémoire. P
rs dépravésw. Qu’il y ait des personnes qui ne se livrent point à ces excès et qui mettent des bornes à leurs passions ; il s
99 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
e joua d’abord que des pièces innocentes, et se fit supprimer par ses excès . L’Hôtel de Bourgogne, de Guénégaud, etc. tout à
ïenne, le caractère des habitants, ne pouvaient manquer de porter à l’ excès . Rome le leur reproche, Julien l’Apostat dans la
100 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
u monde . Ce fut pourtant moins le Roi que sa mere qui donna dans ces excès . Ce voyage sous une apparence de fête, couvrit le
la Salle de l’Opéra est le temple où elle est le plus honnorée. Autre excès incroyable, de licence dans une mere Chrétienne.
quatre vingts femmes. Aucun Historien du monde n’a porté jusqu’à cet excès l’amusement & la reverie. Il me semble voir l
e sa Maison, la décadence de l’Empire Romain ; suite ordinaire de ces excès . Luxuria incubuit, victumque ulciscitur orbem.
& prétend la justifier par là du soupçon d’avarice ; comme si les excès énormes de prodigalités, de dissipations des bien
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