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1 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
tout le temps qu’il dure, le même danger doit les faire trembler. Des fables bien faites sont utiles au public, elles présente
ue disent les enthousiastes de Lafontaine, qui font de son recueil de fables un second évangile ; sur-tout pour les enfans qu’
faire des hommes parfaits. Verba & voces prætereaque nihil. Les fables de la mythologie païenne, si elles étoient purgée
répetent leur carrillon, bon ou mauvais. Un enfant n’étudie point les fables par goût, on l’y force ; & après avoir reçu l
t, & la rend plus sensible. Les enfans ne se souviennent plus des fables , ils n’oublient point les contes, même dans un âg
enfant & un homme fait : un enfant qu’on veut instruire avec des fables , les apprend d’abord, s’en amuse comme d’un chose
; de son esprit : pour la morale il n’y pense pas, ce ne sont que des fables . Le beau précepteur qu’un corbeau qui mange un fr
é & la simplicité de l’enfance, c’est la supposer stupide. Jamais fable n’a fait faire un acte de vertu à un enfant, ne l
un enfant, ne l’a corrigé d’aucun vice. Un homme fait, qui prend les fables pour ce qu’elle sont, en rit d’abord, mais s’arrê
d’abord, mais s’arrête à la morale qu’on en tire. Il y a fort peu de fable dans l’histoire ; on n’en voit qu’une dans l’Ecri
’un orateur qui, pour se faire écouter, commence son discours par une fable  ; parmi les romains, celle de l’estomac qui diger
; les pieces d’Esope à la Cour, d’Esope à la Ville, toutes farcies de fables , n’ont pas réussi : ces productions n’ont ni véri
e l’invention, de la versification libre : jamais on n’a plus fait de fables , ni plus loué Lafontaine dont on parloit fort peu
nous y ramene sans cesse ; mais ces modeles sont bien différens de la fable . On ne nous dit que la vérité que nous avons sous
fable. On ne nous dit que la vérité que nous avons sous les yeux, la fable ne conte que des chimeres, qui ne sont pas même s
r, du château de cristal, quoique plein de morale aussi bonne que les fables . En a-t-on jamais fait une matiere d’entretien ?
ans l’Ecriture, si ordinaires dans le style oriental, ne sont que des fables  : car si les faits qui en font le corps étoient v
vrais ce seroient des exemples, non des paraboles. Mais du moins les fables humaines sont vraisemblables, & les fables de
les. Mais du moins les fables humaines sont vraisemblables, & les fables des animaux sont absurdes. Un pere qui reçoit son
seignement ? accréditera-t-il des bêtes ? On a fait beaucoup moins de fables que de romans : le goût du vice en est la cause.
moins de fables que de romans : le goût du vice en est la cause. Les fables ne flattent point les passions, l’amour n’entre p
oit fait ses provisions dans ses contes. Ils ont été le passeport des fables , & en ont fait le crédit : voilà le mot de l’
& la bonne morale à l’obscénité. Jamais, s’il n’eut fait que des fables , il n’eût en des panégyristes, l’Académie n’eût p
es, l’Académie n’eût pas pensé à lui : mais ils plaisent plus que ses fables , ils ont la protection des passions : On n’a pas
amp; le beau monde en fin ses délices, & les savent mieux que les fables . Le théatre, qui est le grand maître des mœurs, y
grand maître des mœurs, y puise ses plus beaux drames. On voit peu de fables dans les comédies, & les contes de Lafontaine
p; n’en tire dequoi plaire & égayer. Après avoir fait réciter une fable à un enfant le livre à la main, on n’y pense plus
mager avec les contes. Quel homme, quelle femme du bon ton débite les fables dans les compagnies ? On riroit de son enfantilla
une étude sérieuse ; mais seulement la lecture des poëtes & de la fable  : c’est de la prose découpée en différens modeles
l-à-propos partagé les Œuvres de Lafontaine en deux recueils, l’un de fables & l’autre de contes ; du moins l’on a mal rem
s & l’autre de contes ; du moins l’on a mal remplis le recueil de fables , non-seulement parce que ces deux mots sont synon
on-seulement parce que ces deux mots sont synonimes, un conte est une fable , une fable est un conte, l’intrigue d’une piece d
t parce que ces deux mots sont synonimes, un conte est une fable, une fable est un conte, l’intrigue d’une piece de théatre e
le, une fable est un conte, l’intrigue d’une piece de théatre est une fable , une histoire fausse est une fable, mais parce qu
gue d’une piece de théatre est une fable, une histoire fausse est une fable , mais parce que, supposant la distinction ordinai
’Esope & de Phedre, a fait incomparablement plus de contes que de fables . Les contes sont mêlés avec les fables & form
ablement plus de contes que de fables. Les contes sont mêlés avec les fables & forment une grande partie du recueil. C’est
me par hasard, & conduire par goût à celui dont on se défioit. La fable dans le sens où on le présente aux enfans, est un
as. Ce qui se passe entre des hommes, quoique fabuleux, n’est pas une fable , mais un conte, un bon mot, aventure, anecdote. P
, anecdote. Pour se conformer au titre, il falloit donc se borner aux fables  : ce qui auroit fait un fort mince volume. Pour l
ontes on en a laissé quantité qui auroient pu trouver place parmi les fables aussi bien que ceux qu’on y a inséré. Tels sont l
p; le bucheron, &c. & cent autres qui ne sont point de vraies fables . Qu’on ne dise point que ce choix a été fait par
été fait par modestie, il y en a plusieurs très-licencieux parmi les fables . Joconde, les deux amis, la matrône d’Ephese, le
lus galant. Il s’en faut donc bien qu’on puisse mettre sans choix les Fables de Lafontaine entre les mains des jeunes gens. Eh
ceaux qui n’en sont pas la vingtieme partie. On a prétendu que le sel fables de Lafontaine consiste en ce que, par un des air
des animaux : au lieu que Lamothe & d’autres fabulistes, par des fables plus ingénieuses, plus naïves, plus morales que c
récit, & semblent se moquer de l’auditeur. Il en résulte que ces fables sont fort inutiles à l’éducation des enfans, qu’e
revendiquoient tout ce qu’il s’est approprié, ce seroit le geai de la fable . Il peut même avoir pris ce mot dans le patois de
2 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IV. » pp. 17-22
amner l’usage dans des Ecoliers qui étudient les belles Lettres et la fable . Et vous n’oublierez pas de nous alléguer encore,
ocat en deux endroits, ces vers de M. Despreaux : « De n’oser de la fable employer la figure, De chasser les Tritons de l’E
e et Païen, Mais dans une profane et riante peinture, De n’oser de la fable employer la figure, etc. » Le sujet pouvait-il
os fictions le mélange coupable, Même à ses vérités donne l’air de la fable . » C’est donc, selon M. Despreaux, abuser de la
e l’air de la fable. » C’est donc, selon M. Despreaux, abuser de la fable , ou plutôt de la Religion, que d’y mêler vos orne
profanes dont elle n’est point susceptible. C’est donner l’air de la fable à des sujets Chrétiens, que d’y faire entrer vos
3 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VI. Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. » pp. 135-144
i furent introduites de bonne heure en ces divertissements furent les Fables Atellanes, ainsi nommées de la Ville d'Atelle dan
leur logis, avec les ornements qu'ils avaient portés en jouant leurs Fables , je ne connais point quelle était l'excellence de
té m'en ont appris, avec les noms de quelques célèbres Auteurs de ces Fables  ; car nous n'en avons aucun exemple, il ne nous e
t ou conjointement en tout ou en partie en leurs représentations. Ces Fables néanmoins furent jouées dans Rome assez longtemps
eurs par leurs agréables railleries. Et quelques-uns ont écrit que la Fable de Nevius, intitulée la Masquée, fut jouée de nou
4 (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127
la cité, que de les y recevoir1. pour raison qu’il affirme, que leurs fables (ainsi les appelle-t-il) desquelles Homère et Hés
dieux, ou bien ils en parlent mal.Il excuse les Poètes touchant leurs fables . Toutefois quant à moy, je ne trouve point que ce
tte raison soit suffisante de ce qu’ils ont par la raillerie de leurs fables méprisé les sottes opinions qu’avaient les Païens
nt être fort dangereux, et pour cette occasion ils appropriaient sous fables obscures ce qu’ils ne pouvaient ou n’osaient dire
mis au nombre des dieux après leur mort ? Que signifie autre chose la fable des Egyptiens, par laquelle ils disent, que Osiri
, et par eux posées et distinguées en leurs propres lieux ? Quant aux fables , lesquelles sont inventées, en partie pour en tir
ussi pour en tirer plaisir et passe-temps, elles ne sont à rejeter.Le fable Poëtiques ne sont à reietter. Il les faut enseign
aux jeunes enfants, à raison que sous les appâts et allèchements des fables ,Platon 2. de Rep. ou de Iusto. ils apprennent ce
uange immortelle.Eusebe liu. 12. ch. 2. de la preparat. Euang. Telles fables façonnent les jeunes gens, et les rendent plus pr
, mais aussi pour en tirer une chaste modestie. Et certes les grandes fables d’Homère et d’Hésiode ne sont point inutiles, qua
cieux. Si ne veux-je pas toutefois défendre tellement et soutenir les fables Poétiques que je les veuille toutes approuver et
hil. d’Erasme. Je ne serais d’avis de réciter en plein Théâtre telles fables inutiles : néanmoins les gens de lettres les pour
exerçant l’art de peinture, et depuis devenu plus savant, vendit ses fables aux Ediles :Crinite au ch. du li. 1. des Poetes L
Les anciens Romains ont de tout temps détesté tous les auteurs de ces fables ,Ciceron 4. de Rep. fragment 3. et tous joueurs de
eux qu’ils dépendaient beaucoup plus à faire jouer leurs Comédies, et Fables Palliates, qu’és plus grosses et urgentes guerres
[n] li. 2. de la Rép[ublique]. 1. Il excuse les Poètes touchant leurs fables . 2. Jupiter Opt[imus] Max[ixmus] ainsi les ancien
heophrasto. Voy Ramus en son Oraison, pro Philosophica disciplina. Le fable Poëtiques ne sont à reietter. Platon 2. de Rep. o
5 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VI. » pp. 27-35
ous dites, qu'il répond à l’élection, et qu’il sera représenté par la fable de la Pomme d’or. » Cette Pomme d’or, mes Pères,
e à faire souvenir ceux qui ont lu les Poètes, de l’Histoire ou de la fable de ces trois Déesses qui se disputant l’une à l’a
voici l’application que vous faites ou que vous pensez faire de votre fable en sa faveur. Six Génies dansent, dites-vous, lo
nd une voix qui prononce distinctement ce mot au plus digne.  Dans la fable , c’est à la plus belle, mais comme cette inscript
si qu’en ont usé les Saints Evêques. Lisez, mes Pères, au lieu de vos Fables des Païens, l’Histoire de l’Eglise. Vous y trouve
Pères, un Héros de nos jours qui ne ressemble guère à celui de votre fable . Le premier est fait Cardinal sans qu’il y songe,
6 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IX. » pp. 44-46
toutes ses vertus par ces symboles clairs, et expressifs tirés de la fable . Car il n’y en a aucun qui représente ni la chast
ux et si indigne d’un Evêque que vous en faites ne soit pas moins une fable , que la fable même d’où vous dites que vous avez
ne d’un Evêque que vous en faites ne soit pas moins une fable, que la fable même d’où vous dites que vous avez tiré les symbo
7 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
& la simplicité chrétiennes sont bien étrangères dans le pays des fables . Formées à l’école d’un Dieu, qui dit, Je suis là
rce que les uns & les autres ne croient & ne débitent que des fables . Il pouvoit ajoûter, parce que les fables des uns
t & ne débitent que des fables. Il pouvoit ajoûter, parce que les fables des uns & des autres portent des coups mortel
lange perpétuel de vrai & de faux qui donne un air de vérité à la fable , & un air de fable à la vérité. La plûpart de
& de faux qui donne un air de vérité à la fable, & un air de fable à la vérité. La plûpart des rôles qu’on joue sont
qui confond dans le même ouvrage l’Etre suprême & les Dieux de la fable , qui prend les histoires pour des contes, & l
mot à tromper, & accoûtume à se laisser tromper, à se repaître de fables , sans s’embarrasser de la vérité, à réaliser tout
mpudique, frivole, menteur. Sans doute on sait que ce ne sont que des fables . On n’en est guère moins séduit. Ce Courtisan ign
naturellement sans y penser. Le théatre se donnant lui-même pour une fable , combien de traits d’histoire, de sentimens, de r
8 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
tatio. » Diomedes. l. 3. aventures de leurs Dieux ; quelques vieilles Fables , ou quelques Moralités, et le faisaient avec tant
métriusLucian., dansa seul sans instruments et sans chansons toute la fable de Vénus et de Mars; Après quoi Démétrius lui dit
lui parlait des mains. Le même Auteur veut que le Protée des vieilles Fables qui prenait toutes sortes de figures, et qui fais
avait instruit son chien à danser et jouer avec lui une partie de ses Fables , dont Plutarque fait un récit particulier dans so
dont on faisait les Tragédies, ce qu'ils nommaient les arguments des Fables , comme ce fameux Pantomime Mnester que Suétone di
les sujets n'en sont pas Historiques, mais Moraux, ne traitant aucune Fable que par occasion, et fort rarement ; de sorte qu'
rpins ni brodequins, et jouaient nu-pieds et a plate terre de petites Fables ridicules de la populace, et je ne crois pas qu'i
9 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Lettre à M. Rousseau, citoyen de Geneve. »
ie et précise la doctrine religieuse. b. [NDE] Jean de La Fontaine, Fables choisies, Paris, C. Barbin, 1694, Livre XII, Fabl
n de La Fontaine, Fables choisies, Paris, C. Barbin, 1694, Livre XII, Fable XX « Le Philosophe Scythe », p. 92, v. 16.
10 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
dans les poëtes. Ce sont des grands témoins d’un pareil fait ! Cette fable n’existe en effet que dans leur tête. Adam &
Ce lieu de délices a été l’occasion des rêveries & de toutes les fables de Saturne, de Rhée, de Jupiter, &c. donc les
étendue modestie de son traducteur, le mêlange des mysteres & des fables , de Dieu & des démons qui révoltent, des opér
s’en faut bien que dans Lafontaine ainsi que dans Phedre, toutes les Fables soient également propres à l’éducation des Enfans
échappent. Rousseau, dans son Emile, le démontre par l’analyse de la fable du Corbeau. Il y en a de galantes & même de l
donner à la jeunesse. On en a fait des recueils où on a retranché ces fables dangereuses, comme on a fait des éditions de Juve
erfidie ; ceux du Loup la rapine & la cruauté ? Choissez dans les fables que vous ferez lire, celle du Chien, qui, ayant t
ntre le scandale, puisse les lire sans risque. Je souhaiterois que la fable du Loup & de l’Agneau fût jointe à celle de l
ntaine & tous les Fabulistes seroient bien mutilés, la moitié des fables seroient supprimées, le Lion, le Tigre, le Loup,
es leçons, & faire haïr leur défauts. Ce que font communément les Fables de la Fontaine. Il applique cette morale à l’Hist
quel délire ! Mais comment cet Instituteur si délicat, qui trouve les fables du lion, du renard, du loup pernicieuse à la jeun
11 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
Poète Romain. Mais enfin Andronicus donna publiquement dans Rome des Fables qu'il jouait lui-même, et dont ces vieilles Satir
ain que ce n'en pouvait pas être ; c'étaient des Mimes, ou de petites Fables qu'il mettait en Vers, comme les Fableaux de nos
t pris la forme des Satires, Andronicus le fit passer des Satires aux Fables , pour plaire aux Spectateurs. Ce qui fait voir qu
l. 2. c. 4. et de toucher des instruments, il jouait excellemment ses Fables sans parler ; Car je demanderais volontiers à ceu
dire une Joueuse de ces petites pièces de Poésie, contenant quelques Fables ou quelques Moralités que l'on nommait aussi Mime
12 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63
Chapitre III. De la Fable Tragique. L a Fable, où le sujet d’un Poéme d
Chapitre III. De la Fable Tragique. L a Fable , où le sujet d’un Poéme dramatique, s’entend asse
gédie, sur ceux que le Poéte invente, & sur ceux qu’il tire de la Fable où de l’Histoire, sur les changemens qu’il peut f
se commettent de nos iours, contre quelques parties du plan, où de la Fable Tragique. Telles sont l’exposition, l’intrigue, l
ions sur les choses possibles, qui ne doivent point entrer dans cette Fable , parce qu’elles n’ont pas une vraisemblance assez
s possibles, mais non vraisemblables, qu’on mêle mal-à-propos dans la fable tragique. Personne ne doute qu’il n’y ait des vér
13 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à conserver. » pp. 276-294
crois, la correction et l’instruction que l’on doit chercher dans une fable dramatique. Je ne puis m’empêcher de remarquer un
te l’applaudissement des connaisseurs. On voit clairement que dans sa fable il n’a envisagé que la correction des mœurs ; mar
suivre pas à pas le génie de ce grand homme dans la production de ses Fables de Théâtre ; bientôt je fûs convaincu qu’il avait
iant. J’admire surtout le grand art de Molière dans un point de cette fable . Ariste qui donne de si bonnes Leçons aux Maris t
14 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96
Chapitre III. LA fable des amours de Cupidon & de Psiché, inventée p
snier dans sa mythologie, traite avec raison de conte puerile ; cette fable vient d’être rajeunie dans un poëme en huit chant
des notes, comme si elle en valoit la peine, pour servir de suite aux fables de l’Abbé Aubert, & qui assurément doit en em
simple nature ; la beauté même y gagne : tel est la moralité de cette fable . Je ne garantis pas que ses auteurs & ses res
actrice & de toutes les femmes qui sont gloire de les imiter. La fable de Cupidon, & de Psiché, n’est point de l’anc
ata. Mais on est monté sur ce ton ; tout est dit. La fortune de cette fable vint d’abord dans le tems d’Appulée, où le Pagani
mp; du génie ne se contenta pas de la mithologie, dont on ui joua les fables , elle voulut de l’histoire. Il falut faire passer
le dévoile. Les fruits amers sont connoitre l’arbre qui les porte. La fable de la magicienne Medée est connue de tout le mond
a fugit macies abeunt pallorque rugæque. C’est sans doute sur cette fable qu’a été imaginée une autre fable de la Fontaine
gæque. C’est sans doute sur cette fable qu’a été imaginée une autre fable de la Fontaine de Jouvence, qui rajeunissoit ceux
15 (1644) Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. Discours quatriesme « Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. » pp. 100-132
e blanc & de tout le rouge de nos voisins ? Dans la plus-part des Fables que nous auons veuës, nous n’auons rien veu qui l
la Republique. Et le vray lupiter mesme n’est-il pas appellé dans les Fables le tranquille & le serein, aussi bien que le
rs, διδασκάλοι καὶ κωμωδοδιδάσκαλοι, & qu’on disoit enseigner des Fables , pour dire Faire iover des Comedies. Et de là vie
stoit deuenüe toute la Ville ; comme si les Histoires rares & les Fables peu connües, les Allegories & les Antitheses
. La Doctrine de laquelle nous parlons, est inseparablement vnie à la Fable  ; ne passe point du particulier au general ; entr
frapper à la porte : La leur au contraire se destache du corps de la Fable  ; nâge au dessus du sujet, & ne se mesle poin
16 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XI. Que les Poèmes Dramatiques n'ont point été condamnés. » pp. 230-236
, écrit Saint Augustin, ce sont les Comédies et les Tragédies, où les Fables des Poètes sont représentées parmi les Spectacles
e et la Tragédie, que pour les sujets qui contenaient quelquefois des Fables malhonnêtes, et non pas l'art du Poète, ni l'exer
17 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XII. » pp. 58-61
a flûte. Si c’est ainsi, mes Pères, que vous honorez les Héros de vos fables , c’est justement sur le contre-pied que les Saint
teux pour votre Héros et pour vous-même, d’avoir choisi dans toute la fable un Symbole si peu propre à représenter une extrêm
18 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. » pp. 188-216
Val. Max. l. 2 c. 4 étaient originairement venus d'Etrurie, et leurs Fables tenaient beaucoup des vieilles Satires, mais avec
ce. » Pouvait-il s'expliquer plus clairement ? Et si les Acteurs des Fables Atellanes ont été si favorablement traités, nous
fection des Grands, et l'applaudissement des peuples. Au lieu que les Fables Atellanes nous sont entièrement inconnues, comme
onteuse, et qui doit donner de l'horreur à la véritable Religion, ces Fables voluptueuses et criminelles écrites contre leurs
19 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VII. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques étaient distingués des Histrions et Bateleurs des Jeux Scéniques. » pp. 145-164
t le mot d'Histrion aux Mimes, qui par leur danses représentaient les Fables des faux Dieux, en disant, « qu'un seul contrefai
l'établissement des Jeux Scéniques, les jeunes gens qui jouèrent les Fables Atellanes, ne permirent jamais aux Histrions de s
oir sur l'Orchestre un lit préparé pour y représenter par la Danse la Fable de Mars et de Vénus, ce qui ne se faisait que par
20 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91
d cela serait, la plupart des actions tragiques, n’étant que de pures fables , des événements qu’on sait être de l’invention du
dans les circonstances inventées s’amuse à réfléchir que ce sont des fables , les larmes que l’Acteur lui arrache prouvent ass
bloui par des objets tout nouveaux pour lui, oubliant que c’était une fable qu’il voyait représenter, lorsqu’il entendit Atré
lus grand que moi, vous avez bien osé l’attaquer. Souvenez-vous de la fable de « La Colombe et de la Fourmi »ce : je ne suis
Nanine, Paris, P. G. Le Mercier, 1749. ce. [NDE] J. de La Fontaine, Fables choisies, Paris, D. Thierry, 1668, Livre II, Fabl
. de La Fontaine, Fables choisies, Paris, D. Thierry, 1668, Livre II, Fable 12, p. 72-73. cf. [NDE] Lucrèce, De Rerum natur
21 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
a oublier ses amis, ses voisins, ses proches, pour s’intéresser à des fables , pour pleurer les malheurs des morts, ou rire aux
nnoblies avec art ; des sottises héroïques consacrées par de vieilles fables ou histoires ; de beaux sentiments, qui ne sont à
nd cela serait, la plupart des actions tragiques n’étant que de pures fables , des événements qu’on sait être de l’invention du
i en diminuent l’horreur et qui en augmentent le danger ? Ce sont des fables , à la vérité, mais des fables qui font sur le cœu
i en augmentent le danger ? Ce sont des fables, à la vérité, mais des fables qui font sur le cœur de plusieurs des impressions
22 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99
La Scene faisoit voir des Temples ou des Palais, & le sujet ou la Fable comprenoit les amours ou les exploits de quelque
Scene estoit un tissu d’arbres & de verdure, & le sujet ou la Fable un evenement ou une representation de quelques am
des Spectateurs. Ceux de la Scene representoient quelque chose de la Fable qui se joüoit ; & pour ne rien oublier de ce
eintes certaines choses qui pouvoient avoir raport, ou au sujet de la Fable , ou du Chœur, ou des Intermedes, & qui donnoi
23 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175
lles aimables Qui savent charmer nos loisirs, Et sur la Scène par des fables , Nous donnent de si vrais plaisirs, Ces Sirenes e
en doute que ce n’étoit pas un Fabuliste, un homme qui composoit des fables , mais un Fablier, un arbre qui porte des sables,
la nature ? Les Ouvrages de Lafontaine n’ont que trois objets : ses fables ont les bêtes. Les autres, la débauche du bas peu
ils n’en ont pourtant aucun aussi encanaillé que Lafontaine. Dans ses fables même, s’il mêle quelqu’homme à ses animaux, c’est
ers, villageois On y trouve aussi plusieurs de ces contes mêlés à ses fables , & en cent endroits de la galanterie, qu’un s
ur ne donneroit point à ses enfans. Aussi a-t-on fait une édition des Fables choisies, d’où l’on a sagement élagué toutes ces
ut. On trouveroit cent personnes dans la populace qui conteroient des fables aussi bien que lui, s’ils savoient faire des vers
24 (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « [FRONTISPICE] »
ISPICE] Lettres nouvelles De Monsieur Boursault. Accompagnées de Fables , de Remar-ques, de bons Mots et d’autres Particul
25 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « [FRONTISPICE] »
SPICE] Lettres nouvelles De Monsieur Boursault. Accompagnées de Fables , de Remar-ques, de bons Mots et d’autres Particul
26 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
èle sujet lui inspire par ses reproches : le sujet de la Pièce est la fable de Philomène, et Mme de Tagliazucchi y traite la
les pauvres Dames se manifeste si fort, qu’on peut vous appliquer la fable du Renard qui pour se défaire du Loup son ennemi
ons. eq. [NDE] J. de La Fontaine, « Le Lion, le Loup et le Renard », Fables nouvelles, et autres poésies, Paris, D. Thierry,
es nouvelles, et autres poésies, Paris, D. Thierry, 1671, Livre VIII, Fable 3. er. [NDE] J.-J. Rousseau, op. cit., p. 189, n
-30. et. [NDE] Voir J. de La Fontaine, « Le Renard et les Raisins », Fables choisies, op. cit., Livre III, Fable 11, p. 121-1
, « Le Renard et les Raisins », Fables choisies, op. cit., Livre III, Fable 11, p. 121-122.
27 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
près avoir défini la Tragédie, la divise en six Parties : L’Action ou Fable , les Mœurs, les Sentimens, la Diction, la Décorat
eux qu’examiner chacune séparément, dans Athalie. §. I. L’Action ou Fable . L’Action est non seulement, suivant Aristote
ie peut subsister sans Mœurs, & non pas sans Action. L’Action, ou Fable , est le tissu, le contexte des affaires, la compo
ses : c’est par ce tissu, cette composition, par l’art de disposer sa Fable , que le Poëte est, suivant Aristote, plus Poëte,
imite soit véritable, il n’est pas moins créateur & auteur de sa Fable , parce que l’œconomie avec laquelle il l’a dispos
s Sujets Tragiques. Voilà les Principes d’Aristote sur l’Action ou la Fable . J’en vais faire l’application à celle d’Athalie.
omme le Poëte a conduit l’imitation de cette Action, c’est-à-dire, sa Fable . Le Grand-Prêtre qui soutient sa Dignité par une
28 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
s furent les premiers qui rendirent par de seuls gestes le sens d’une Fable régulière d’une certaine étendue. Le Mime ne s’ét
y ajouta plusieurs instrumens, même des voix ; & rendit ainsi les Fables régulières. Au bruit d’un Chœur composé de Musiqu
29 (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406
rôle Pendant toute sa vie a su faire le sien ? Si les fictions et les fables Parmi les Chrétiens sont blâmables Et trahissent
t où il y a des abus, et pour lui faire dire, sous les apparences des Fables , la Vérité à tout le monde, sans que personne pui
30 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
er de meilleures choses ; mais par amour du jeu, et pour entendre des fables , qui augmentant de plus en plus ma curiosité, et
pitié de ses propres misères, tandis qu’il verse des larmes pour des fables  ! « Quid miserius misero, non miserante se ipsum,
ux d’autrui compassion. Mais quelle compassion peut-on avoir pour des fables et des jeux de théâtre ? L’Acteur invite à s’affl
æ famæ parvi numina noluerant. » Mais, dites-vous, ce ne sont que des fables . Vous n’en êtes que plus impie de leur imputer de
31 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106
ou celui qui s'habille d'une manière indigne d'un homme; laissons les fables d'Agesilaus, et du Poète Ménandre; pourquoi perdr
t du Poète Ménandre; pourquoi perdrais-je le temps à admirer dans les fables un Joueur de flute, et pourquoi m'arrêterais-je à
ides, les airs plus agréables, les voix plus charmantes : au lieu des fables , vous y trouverez des vérités, au lieu des fourbe
32 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  TABLE DES CHAPITRES. » pp. 3-4
s Aristote divise la Tragédie, sont examinées dans Athalie. §. I. La Fable , ou l’Action. §. II. Les Mœurs. §. III. La Dict
33 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
e tous les hommes, & la sienne, qui lui ont donné ces leçons. La Fable enseigne la même vérité par deux traits célebres.
iginel, principe funeste du péché actuel & de la damnation. Cette fable est pleine de bonnes instructions, une tête de fe
’est point de Gorgone & plus puissante & plus terrible. Cette fable est susceptible de bien d’autres applications. To
s autres Mithologistes ont cherché dans l’histoire l’origine de cette fable en Grece, en Asie, en Affrique : cette diversité
sa Démonstration évangelique. Le savant Prélat croyant voir toute la fable du Paganisme dans l’Ecriture Sainte, a trouvé de
beaucoup qu’un homme de Théatre soit couvert de l’Egide de Pallas. La fable des trois Furies revient à peu près au même dans
entier. On croit que c’est celui qui avala le Prophete Jonas. Dans la fable les lamies, comme les sirenes, les sphinx, les tr
34 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
ans le cours des siecles tout se répete dans la réalité comme dans la Fable  : Nil sub sole novum. Bavalon devoit donner un si
icule pire qu’une parodie. Ce grand trait de patriotisme n’est qu’une fable , ces héros prétendus sont des lâches, ces brillan
bourse ; sa piece ressemble à tant d’autres dont le fond n’est qu’une fable , & qui toutes en deviennent une par les circo
ur y mettre de la vertu, l’Auteur de Thamar au contraire y ajoute des fables pour rendre la piece plus vicieuse. Elle est pris
impudence de proposer ces regles lorsqu’actuellement on substitue des fables grossieres à cette vérité authentique, & à la
;c. On doit à la vertu ce choix judicieux, même dans les traits de la fable & de l’histoire profane, à plus forte raison
aduire & d’imprimer, en donnent une mince idée. C’est un tissû de fables & de prodiges ridicules. Eût-il eu les plus b
amuse, & c’est là le mal. De quoi les amuse-t-on ? de crimes, de fables , de folies, d’obscénités, de bassesses. Il entret
35 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XI. » pp. 55-57
rtus de votre Héros par des Symboles clairs et expressifs tirés de la fable . Car rien n’est plus obscur que la liaison qu’on
36 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
i altérer les caractères connus et consacrés par l’Histoire ou par la Fable  ; qu’Achille soit emporté, ardent, fier, inflexib
 : lorsque le sujet est choisi, qui doit être un trait éclatant de la Fable ou de l’Histoire, on tâche d’y ramener toutes les
rs que commence le dénouement, qui doit toujours naître du fond de la Fable , et qui ne peut être préparé avec trop d’artifice
eu de récits, une action continuelle et qui se précipite à sa fin. La Fable , ou la composition du sujet, est la partie la plu
ujet, est la partie la plus essentielle de la Tragédie : On l’appelle Fable , parce qu’il est libre au Poète d’inventer les su
. Les Auteurs de ces Comédies n’avaient nul goût de la Fiction, de la Fable , de la Versification ; on ne se paraît point pour
37 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — article » pp. 419-420
saire pour jouer le rôle d’Ariane, qu’il ne l’a été pour composer les Fables de Lafontaine & les Tragédies de Corneille. I
38 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « II. » pp. 9-11
ochain, dans la charité, dans la foi, dans la chasteté. Il fuyait les fables impertinentes et puériles dont vous faites vos tr
39 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE III. En quoi consiste le Plaisir de la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques. » pp. 49-62
reconnoître qu’elles sont une suite de Traditions obscurcies par les Fables . Suivant Homere une Furie, qui n’est occupée qu’à
t chercher l’origine dans une Tradition de vérités, obscurcie par les Fables . Les hommes avoient entendu parler de la chute d’
40 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149
es, de cantiques sublimes dans les livres saints ! Ce ne sont pas des fables qu’ils contiennent, la vérité s’y rencontre de to
s. En vain les méchants m’assaillent, ô mon Dieu ! en m’offrant leurs fables , leurs représentations insensées. Je ne veux plus
41 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « I. » pp. 6-8
ise et dans ses saintes pratiques, que vous témoignez l’être dans les fables des Poètes, vous auriez su peut-être ce qui se pa
42 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « PRÉFACE. » pp. 3-6
fermeront l’oreille à la vérité pour ne la plus ouvrir qu’à de vaines fables et à des contes. »Ibid. 4. 3. Il a paru dans Pa
43 (1590) De l’institution de la république « QUATORZIEME TITRE. Du Théâtre et Scène. » pp. 507-508
de la Rep. Les Scènes étaient dressées selon le sujet et argument des fables .Vitruve li. 5. ch. 8. Or y avait-il trois manière
44 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
s ténebres épaisses qui en résulterent eurent donné lieu à toutes les fables monstrueuses de l’idolâtrie, la Poésie ne s’occup
énébreux, & qui est cause que nous nous laissons emporter par des fables . Les Poëmes licencieux n’ont eu dans tous les tem
la raison corrompue & égarée par les ténebres de l’idolâtrie. Les fables d’Isis & de Sérapis peuvent faire regarder l’
ue presque tous les Peuples anciens ont reçu la coutume de charger de fables leurs Histoires & leur Religion. Les Perses,
ppellée la Patrie des Dieux ; pouvoit aussi être nommée la Patrie des fables & du mensonge. On n’a une idée des Romans de
e de Photius, où l’on en trouve les noms & quelques extraits. Les Fables Milésiennes, les Amours de Daphnis & de Cloé,
’art d’amours est en chose. Il y a des épisodes où le mélange de la Fable & de la Religion présente des impiétés révolt
ne plus s’alarmer. *** Jusques à quand veut-on, sous d’imprudentes fables ,  Nous cacher un nouvel écueil, Et donnant de bea
45 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190
re des Vanités de la Cour, Chap. 8. Notre siècle s'attachant à des fables e à de vains amusements, ne prostitue pas seuleme
46 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre X. Des Incidens & des Episodes. » pp. 159-164
s les Savans en l’Art, dit l’Abbé d’Aubignac, nous apprennent que les Fables polymythes, c’est-à-dire, chargées d’un grand nom
47 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et modernes. » pp. 179-182
urs l’antidote qu’il faudrait opposer à ce poison subtil. Ce sont des fables que l’on réalise et qui deviennent contagieuses.
48 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
libertin qui en fit l’objet de sa dévotion. Il peignit tout ce que la Fable a de plus licencieux, les amours des dieux, Zephi
pece de fruit ; Lafontaine, disoit-on, est un Fablier, il produit des Fables  ; Moliere est un Farcier, il porte des Farces, en
ssant génie n’est point du tout créateur, non-seulement parce que ses Fables & ses Contes sont pris dans quelques auteurs,
même visage. C’est dans la vérité un Fablier, un arbre qui porte des fables  ; son fruit est toujours de la même espece, &
, plus fin : chaque bonne scène de ses pieces vaut mieux qu’une bonne fable de Lafontaine. Je dis bon de l’un & de l’autr
49 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
de l’esprit humain. Mais à quoi servent les estampes des Dieux de la Fable  ? Qu’apprend un Bacchus, une Vénus, un Vulcain, u
iété, où elles étoient autrefois communes, tandis que les Dieux de la fable , les héros des Romans, le grotesque de toute espe
des Saintes ne sont pas moins dangéreuses que celle des Déesses de la Fable , ou des actrices de l’Opera. Je sçai que le mélan
50 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
cette définition peut convenir en quelque sorte à l'Histoire et à la fable , le Poème Dramatique a cela de différent d'elles,
e; il nous fait voir les choses comme présentes, que l'Histoire et la fable nous racontent comme passées, et qu'il les représ
animée, et pour ainsi dire, personnelle; au lieu que l'histoire et la fable ne nous les font voir que d'une manière morte et
51 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. » pp. 142-158
 — Etes-vous un peu sçavant ? — J’ai lû l’Histoire avec réfléxion, la Fable , & nos plus grands Poètes. — Vous êtes un pro
. Vous sçavez l’Histoire, dites-vous, à quoi vous servira-t-elle ? La Fable vous est aussi peu nécessaire : les Écrits de nos
52 (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191
st vrai qu’on ne puisse faire de Comédie sans y mêler les Dieux de la Fable . Tertullien traitait d’idolâtres les Chrétiens qu
53 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
l conserver pour ellebc ? « Celui qui se plaît à n’entendre que des fables se plaira-t-il à entendre la vérité ? Ah ! une ex
54 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE V. Du principal motif de la Réformation du Théâtre. » pp. 49-58
tention, sur cet article, jusqu’à défendre de réciter aux enfants des fables et des contes, qui renfermassent la moindre idée
55 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
os fictions le mélange coupable, Même à ses vérités donne l’air de la fable . » (Boil.) On pourrait faire de même l’histoire
l’autre. La sainteté de la religion fait mépriser la frivolité de la fable , les gens de bien en sont indignés ; ou, ce qui e
paroles, disait Job, « verbosi amici mei ». Vous ne me contez que des fables , disait le Prophète : Narraverunt mihi iniqui fab
ai, le vrai seul est aimable, Il doit régner partout, et même dans la fable . Le faux est toujours fade, ennuyeux, languissant
56 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112
. La fumée de l’encens fait tourner la tête. Les noms des Dieux de la Fable qu’on y mêle, les grands mots adorables, divinité
s hâles, entremêlés de quelques mots latins, des noms des Dieux de la Fable , & de quelque ancien Empereur, composent tout
hien appelé Jonquille.                     Ce beau Chien que vante la fable ,                 Qui des cieux orne la clarté,   
rop riche bureau furent toutes mauvaises. Semblable au Cordonnier des fables de la Fontaine, qui en devenant riche, perdit tou
aussi leurs vols, leurs enchantemens, comme nous. C’étoient les mêmes fables . Le Théatre ne pouvoit manquer de regner à Hercul
57 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
et les Comédies, mais seulement les Spectacles qui représentaient les fables en la manière lascive des Grecs et des Romains, e
uvais. Car c’est un tableau où sont représentées des histoires ou des fables pour divertir, et plus souvent pour instruire les
on y puisse trouver, c’est que la plupart des Sujets sont tirés de la Fable  ; et encore quel mal est-ce là ? « Ce sont des Fa
sont tirés de la Fable ; et encore quel mal est-ce là ? « Ce sont des Fables dont on peut tirer des moralités fort instructive
Ep. , qui soutient qu’il est permis de tirer des vérités du sein des Fables Païennes, et que ce n’est au plus que recevoir de
aux hommes d’un honnête divertissement, parce qu’on y représente des Fables avec bienséance et modestie, et qu’il se trouve q
58 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
ne dansait pas avec des sauts et des gestes dissolus quelque honteuse fable des Grecs ; ils y célébraient la gloire de Dieu p
ction du Saint Esprit, y ferons-nous entrer les pompes du Diable, les fables de Satan, les cantiques de la débauche? » Et aill
59 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre prémier. De la Comédie-Bourgeoise, ou Comique-Larmoyant. » pp. 6-13
? (1). Voyez le choix des petites Pièces du Théâtre Anglais. (2). Fable de la Fontaine, Liv. 5.
60 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
Dieu sans doute inspira les vers et la musique. Faut-il que pour la fable il se soit consumé, Tout ce beau feu d’esprit par
61 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
avec le Théâtre, la Jurisprudence avec la Comédie, l’Histoire avec la Fable , et un très célèbre Avocat avec un très mauvais P
Dieu. Il proteste en parlant de son Roman en versy qui est rempli de fables impertinentes, et de fictions impures « que Dieu
ircir la langue de l’Eglise, l’autre enseigne à parler le langage des Fables et des Idolâtres. L’un ôte tout le poison que les
62 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149
ntiam non tenebit. » Sur quoi portent tant de maux si réels ? Sur des fables . Ni la joie de la comédie, ni la tristesse de la
pleurer d'un mal imaginaire, frémir d'un crime chimérique, rire d'une fable , de forger des sottises et des forfaits, de s'étu
qu'on n'imagine pas y trouver une vérité : du solide dans le pays des fables  ! des vertus à l'école des vices ! de la décence
63 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. » pp. 90-103
tels ni de Sacrifices, si ce n'est pour représenter quelques vieilles Fables , qui font aussi peu d'impression sur nos esprits
64 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
le sens dont je parle, après celui du Jupiter de Plaute. Cependant la fable de Jupiter et de Danaé n’est qu’indiquée, l’expre
res des démons et des réprouvés que les supplices des Prométhée de la fable  ? Affreuses conséquences ! et toutefois je ne sai
suivant le Père Rapin, consiste dans le mélange de la vérité et de la fable , la Pièce de M. Dryden est plus fondée sur la vér
peu plus de temps à l’analyse de cette Comédie, dont j’examinerai la Fable , les mœurs, les caractères, etc. Voici la fable d
dont j’examinerai la Fable, les mœurs, les caractères, etc. Voici la fable de la manière que je la conçois. « La Mode jeune
evient maître par là d’un bien très considérable. » Sur ce plan de la fable , je trouve en premier lieu que la Pièce est mal à
ntrigue, il faut que nous disions quelque chose encore de plus sur la fable . « Le Lord-Fat dameret de Londres était convenu d
maine avant le jour marqué pour la cérémonie. » Voilà le fonds de la fable suivant le dessein du Poète. Le contretemps causé
r. Pour être bien exact sur ce point, le temps de l’histoire ou de la fable ne devrait pas excéder celui de la représentation
65 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [K] » pp. 421-424
 ; les Satyres, les Faunes, les Cyclopes, & autres monstres de la Fable . En un mot, chaque genre de Poésie Dramatique ava
66 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
d’aveuglement. Si la matière est prise d’un Auteur profane ; c’est ou fable ou histoire ; l’Ecriture qui nous détourne expres
ou fable ou histoire ; l’Ecriture qui nous détourne expressément des fables Judaïques, ne nous permet pas plus les PaïennesTi
ourir comment, et pourquoi les Chrétiens peuvent, ou doivent lire les fables des Poètes, et autres écrits Païens ; et cette ma
t encourrait très juste répréhension. Or tout n’est que trop plein de fables et mensonges, de quelque côté qu’on se tourne, et
, voulut enfin commettre inceste avec son fils, qui la tua : Item les fables d’Hercule, servant à Omphale ; d’Achille, se cach
67 (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193
mitateurs de leurs impietez ; puisque iamais Dauid n’a representé les fables & les ordures de la Grece auec des détours &a
r par ses bouffõneries vn credit absolu aux salles plaisirs & aux fables du temps passé, qu’il fait reuiure dans la scene 
68 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195
ures à tous les Poëtes tragiques & comiques. Ce ne sont point des fables , mais des vérités. Quel plus beau spectacle, dit
ciel & sur la terre, pete tibi signum à Deo. L’histoire & la fable , la chimère & la réalité réunies ont-elles en
69 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
raisonnables passent leur vie à apprendre par cœur, à représenter des fables . Ils nous amusent. C'est une folie de se déguiser
ces trois sens différents), tel celui qui se repaît de mensonges, de fables , de personnages, de spectacles ; il nourrit des v
70 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38
gédie Françoise à la hauteur divine des Grecs. Ce que les Héros de la Fable & de l’Histoire ont fait de plus grand, ont p
71 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IV. » pp. 68-81
ure, on n’est nullement tenté de les adorer, leurs avantures sont des Fables que l’on prend pour ce qu’elles sont. Saint Augus
72 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VII. De la Vraisemblance. » pp. 277-286
olte, & l’on siffle impitoyablement ce que l’on regarde comme des Fables . La vraisemblance est le vernis des Poèmes Dramat
73 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88
u’à corrompre les bonnes mœurs de ceux qui les allaient voir, par des fables souvent déshonnêtes qu’il leur débitaient, « qui
74 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. -
nemi de la société ? Qui bâtit une rhapsodie de paradoxes tirés de la fable des Abeillesc 7, pour tromper les hommes, et leur
75 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
ernelle des acteurs d’Homere sur notre scène ? Que le fol amour de la fable cette enfin de l’emporter sur la tendre vénératio
ais corrompue à l’excès, dont on souille sans cesse la scène ; de ces fables scandaleuses & ridicules des dieux & des
esses du paganisme, dont on étale les débauches ? Que sont toutes les fables de la mythologie que des adulteres, des incestes,
Adam & d’Eve, dans la Genese, comme Milton, &c. soit dans les fables de la mythologie, sous les noms de Promethée, de
76 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
loges au grand nombre de dramatiques italiens qui le méritent peu. La fable de Biblis est prise des Metamorphose d’Ovide. On
les poëtes ne défigurent ; chacun compose à sa maniere. Ce n’est que fable sur fable : on ne peut rien apprendre au Théatre,
s ne défigurent ; chacun compose à sa maniere. Ce n’est que fable sur fable  : on ne peut rien apprendre au Théatre, ni l’hist
77 (1759) Lettre d’un professeur en théologie pp. 3-20
ux qui pensent autrement, à notre avis, ressemblent à la Mouche de la fable , qui, grimpant le long d’un magnifique bâtiment,
78 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [N] » pp. 431-435
défauts de l’Enfance : qu’on prenne encore des sujets naïfs dans les Fables de Lafontaine de Lamotte &c. Ainsi l’on créer
79 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
et grossier fut peut-être incapable de porter sa croyance au-delà des fables que l'on en en contait ; il est certain que leurs
80 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE III. De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. » pp. 101-112
rs spectateurs. C’est en empruntant principalement leurs sujets de la fable , qui leur offrait un paradis et un enfer, que les
81 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
e Sentences, assez d’Hymnes, et assez de Cantiques ; et ce ne sont ni fables ni fictions, mais des vérités pures et sincères.
et les Comédies, mais seulement les Spectacles qui représentaient les fables en la manière lascive des Grecs et des Romains, e
l n’y a rien de honteux, ni qui ressente la licence des scènes et des fables grecques. Mais il ne s’ensuit pas pour cela que s
d’hui, et qu’il ne condamne que les Spectacles qui représentaient les fables en la manière lascive des Grecs et des Romains, e
avid ; donc il n’a condamné que les Spectacles qui représentaient des fables en la manière lascive des Grecs, et qui se célébr
saint Cyprien n’a condamné que les Spectacles qui représentaient les fables en la manière lascive des Grecs et des Romains, e
onde. « C’est un tableau, dit-il, qui représente des histoires et des fables , non pas tant pour divertir que pour instruire le
82 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
si grand soin de sa fille, qu’elle ne lui permettait pas de lire des Fables ni des Comédies, regardant comme une chose honteu
encore tendre, par toutes ces Histoires tragiques de femmes, dont les fables des Poètes sont remplies, ou par les idées mauvai
83 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
préjugés de naissance, que cette chimère, plus ridicule que celle des Fables , née de l’orgueil, nourrie par la flatterie, défe
a mort, et rendre croyables, par cet effort, tous les prodiges que la Fable attribue à ses forces plus qu’humaines. Si de par
84 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316
e tu verras un Héros véritable Surpasser en Valeur ceux qu’inventa la Fable . C’est-là qu’un jeune Aiglon qui n’a point de par
85 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
l’amour du plaisir ne se repaît que d’aventures scandaleuses, que de fables obscènes, n’engendre que des monstres et n’inspir
86 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178
actions humaines pour les tourner en ridicule dans la comédie ; leurs fables sont mêlées d’intrigues ; on y voit des filles sé
87 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE II. De la passion d’amour sur le Théâtre. » pp. 18-35
dernes en ont fait le motif principal et le fondement de toutes leurs fables . Puisque les Modernes ne savent parler que de l’
88 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130
ent pas à bout de leurs desseins, & de ce qu’ils souhaitent. « La Fable est proprement l’imitation de l’Action. J’entens
Fable est proprement l’imitation de l’Action. J’entens par le mot de Fable le tissu [ou le contexte] des affaires. Les mœurs
à la Tragédie, lesquelles constituent sa nature & son essence. La Fable , les mœurs, la diction, le sentiment, la décorati
le fondement, & que le Poëte a eu en vue quand il a construit sa Fable . Depuis le commencement de l’Iliade jusqu’à la fi
89 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67
is, dit-on, tout le monde sait que les aventures dramatiques sont des fables , qu’on pleure au théatre la destinée d’un héros q
Fontenelle à la tête de ses Eglogues, & la Mothe à la tête de ses Fables , & la plupart des écrivains, qui, pour faire
es païsages, les marines, les foires, les grotesques, les amours, les fables , les histoires, ne sont-ils pas de vrais tableaux
90 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
cun oublie ses parens, ses amis, ses voisins, pour s’intéresser à des fables , pleurer sur des malheurs, des morts, & rire
ter contre ces tourbillons d’esprits follets, qui ne débitent que des fables ridicules & grossieres, dignes de ces petits
91 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318
satisfait à tous ses devoirs : Car le Balet n’est, apres tout, qu’une Fable müette, où les Anciens estoient si bien versez, q
choisir un Sujet, ils n’ont qu’à detacher quelque trait de la vieille Fable , quelque poinct de l’histoire moderne, où quelque
beau Sujet, il faut bien examiner si le poinct de l’Histoire ou de la Fable qui nous a pû fraper l’imagination, a cette seve
vois pas de fonds ny plus sûr ny plus riche que l’Histoire, où que la Fable . Les Sujets d’invention me sont toûjours un peu s
à critiquer & qu’à contredire. Ce n’est pourtant pas assez que la Fable ou que l’Histoire ayent consacré un poinct illust
92 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177
us delicats par leurs petites Comedies, & d’effacer les anciennes Fables Atellanes. Non omnia apud priores meliora, sed n
93 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152
rétienne : « Les pécheurs, ceux qui aiment le monde, me racontent des fables  »Ps. CVIII. 84. [Psaume CXVIII, verset 84]. , des
94 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
difficile de porter plus loin l’indécence. On pardonne aux héros de a fable ce langage d’opéra, on est accoutumé à les entend
’exemple de Fontenelle pour les Eglogues, de Lamothe Houdart pour les Fables , de Voltaire sur le poëme épique, &c. Ce ne s
toutes les comédies morales sont des proverbes, mais plus longs, les fables , les contes moraux sont des proverbes, mais plus
voient ouverte, il a donné une piece sur Henri IV, intitulée comme la fable de Lafontaine, Le Roi & son Ministre. Ce n’es
95 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202
il avoit en son genre autant & plus d’esprit & de génie. Ses Fables sont très-bonnes & très-utiles, ses Contes ne
ateurs du Paganisme rejetoient loin d’une république bien policée les fables & les instrumens de musique qui pouvoient amo
Que Fenelon est grand ! il ressemble au vrai Dieu ou aux Dieux de la fable . Ces blasphêmes & ces folies, fruit assez nat
est-ce pas mêler le saint & le profane, le christianisme & la fable dans un Evêque, aux dépens de la bienséance &
96 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106
s quelque temps qui ont énervé & anéanti la vraie comédie. Ici la fable est simple. Un Capitaine de voleurs en est le hér
ssique les Contes de la Fontaine ? Ils sont aussi-bien écrits que ses Fables , qu’on fait apprendre aux enfans, aussi-bien &
97 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
; pieux Maître sont des sermons très instructifs. L’histoire & la fable y sont toutes rournées du côté de la morale. Ce s
marbre qu’il a travaillé. Le théatre connoît & a représenté cette fable , il en sent & fait sentir la vérité & la
98 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
gendre haine, en ceux qui pressent plus volontiers leurs oreilles aux fables et mensonges ; et qui aiment qu’on les entretienn
te. Que souvent es Temples très saints, principalement ès actes de la fable , on récite, en façon de chœur, les larcins des ad
nées de leur droit usage, et profanées quand elles sont converties en fables . Car lors elles exposent en moquerie la Religion
uquel toutes les histoires du Nouveau Testament étaient converties en fables comiques et tragiques, en plusieurs endroits si b
n écrit, que l’ancienne Grèce a sévèrement puni les acteurs de telles fables . Que dirait à présent Solon s’il vivait ? Or c
y a corruption plus vicieuse que celle des Théâtres comiques, car les fables des Comédies parlent ou de la défloration des Vie
99 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
x danses les récits d’actions héroïques, tirés de l’Histoire ou de la Fable  : tout cela se fit d’abord sans beaucoup d’appare
100 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
vec succès les vices favoris ; & qu’elle n’ose, comme l’Ane de la Fable , insulter que les ridicules expirans. Il s’ensuiv
humanité… Quand un homme est allé admirer de belles actions, dans des Fables , ne s’est-il pas acquitté de tout ce qu’il doit à
retracent, ne les lui font pas connaître ; il a vu ces traits dans la Fable & dans l’Histoire : si donc la Tragédie les l
rendit monstrueuses au bout d’un siècle, on composa ce qu’on nomme la Fable  ; & l’on représenta les actions de ces Héros
où il s’était retiré : Que Néron fit exécuter plusieurs traits de la Fable , où l’Actrice était forcée de se prêter à tout ce
res, ils voyaient dans leurs Acteurs, moins des gens qui jouaient des Fables , que des Citoyens instruits, qui représentaient a
nt faire une impression bien vive, parce qu’elles n’offraient que des Fables étrangères à la Nation ; telles étaient le Thyest
te l’écriture sans se déchirer. *. On peut voir quelques-unes de ces Fables recueilles, & sérieusement rapportées par Arn
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