tout le temps qu’il dure, le même danger doit les faire trembler. Des
fables
bien faites sont utiles au public, elles présente
ue disent les enthousiastes de Lafontaine, qui font de son recueil de
fables
un second évangile ; sur-tout pour les enfans qu’
faire des hommes parfaits. Verba & voces prætereaque nihil. Les
fables
de la mythologie païenne, si elles étoient purgée
répetent leur carrillon, bon ou mauvais. Un enfant n’étudie point les
fables
par goût, on l’y force ; & après avoir reçu l
t, & la rend plus sensible. Les enfans ne se souviennent plus des
fables
, ils n’oublient point les contes, même dans un âg
enfant & un homme fait : un enfant qu’on veut instruire avec des
fables
, les apprend d’abord, s’en amuse comme d’un chose
; de son esprit : pour la morale il n’y pense pas, ce ne sont que des
fables
. Le beau précepteur qu’un corbeau qui mange un fr
é & la simplicité de l’enfance, c’est la supposer stupide. Jamais
fable
n’a fait faire un acte de vertu à un enfant, ne l
un enfant, ne l’a corrigé d’aucun vice. Un homme fait, qui prend les
fables
pour ce qu’elle sont, en rit d’abord, mais s’arrê
d’abord, mais s’arrête à la morale qu’on en tire. Il y a fort peu de
fable
dans l’histoire ; on n’en voit qu’une dans l’Ecri
’un orateur qui, pour se faire écouter, commence son discours par une
fable
; parmi les romains, celle de l’estomac qui diger
; les pieces d’Esope à la Cour, d’Esope à la Ville, toutes farcies de
fables
, n’ont pas réussi : ces productions n’ont ni véri
e l’invention, de la versification libre : jamais on n’a plus fait de
fables
, ni plus loué Lafontaine dont on parloit fort peu
nous y ramene sans cesse ; mais ces modeles sont bien différens de la
fable
. On ne nous dit que la vérité que nous avons sous
fable. On ne nous dit que la vérité que nous avons sous les yeux, la
fable
ne conte que des chimeres, qui ne sont pas même s
r, du château de cristal, quoique plein de morale aussi bonne que les
fables
. En a-t-on jamais fait une matiere d’entretien ?
ans l’Ecriture, si ordinaires dans le style oriental, ne sont que des
fables
: car si les faits qui en font le corps étoient v
vrais ce seroient des exemples, non des paraboles. Mais du moins les
fables
humaines sont vraisemblables, & les fables de
les. Mais du moins les fables humaines sont vraisemblables, & les
fables
des animaux sont absurdes. Un pere qui reçoit son
seignement ? accréditera-t-il des bêtes ? On a fait beaucoup moins de
fables
que de romans : le goût du vice en est la cause.
moins de fables que de romans : le goût du vice en est la cause. Les
fables
ne flattent point les passions, l’amour n’entre p
oit fait ses provisions dans ses contes. Ils ont été le passeport des
fables
, & en ont fait le crédit : voilà le mot de l’
& la bonne morale à l’obscénité. Jamais, s’il n’eut fait que des
fables
, il n’eût en des panégyristes, l’Académie n’eût p
es, l’Académie n’eût pas pensé à lui : mais ils plaisent plus que ses
fables
, ils ont la protection des passions : On n’a pas
amp; le beau monde en fin ses délices, & les savent mieux que les
fables
. Le théatre, qui est le grand maître des mœurs, y
grand maître des mœurs, y puise ses plus beaux drames. On voit peu de
fables
dans les comédies, & les contes de Lafontaine
p; n’en tire dequoi plaire & égayer. Après avoir fait réciter une
fable
à un enfant le livre à la main, on n’y pense plus
mager avec les contes. Quel homme, quelle femme du bon ton débite les
fables
dans les compagnies ? On riroit de son enfantilla
une étude sérieuse ; mais seulement la lecture des poëtes & de la
fable
: c’est de la prose découpée en différens modeles
l-à-propos partagé les Œuvres de Lafontaine en deux recueils, l’un de
fables
& l’autre de contes ; du moins l’on a mal rem
s & l’autre de contes ; du moins l’on a mal remplis le recueil de
fables
, non-seulement parce que ces deux mots sont synon
on-seulement parce que ces deux mots sont synonimes, un conte est une
fable
, une fable est un conte, l’intrigue d’une piece d
t parce que ces deux mots sont synonimes, un conte est une fable, une
fable
est un conte, l’intrigue d’une piece de théatre e
le, une fable est un conte, l’intrigue d’une piece de théatre est une
fable
, une histoire fausse est une fable, mais parce qu
gue d’une piece de théatre est une fable, une histoire fausse est une
fable
, mais parce que, supposant la distinction ordinai
’Esope & de Phedre, a fait incomparablement plus de contes que de
fables
. Les contes sont mêlés avec les fables & form
ablement plus de contes que de fables. Les contes sont mêlés avec les
fables
& forment une grande partie du recueil. C’est
me par hasard, & conduire par goût à celui dont on se défioit. La
fable
dans le sens où on le présente aux enfans, est un
as. Ce qui se passe entre des hommes, quoique fabuleux, n’est pas une
fable
, mais un conte, un bon mot, aventure, anecdote. P
, anecdote. Pour se conformer au titre, il falloit donc se borner aux
fables
: ce qui auroit fait un fort mince volume. Pour l
ontes on en a laissé quantité qui auroient pu trouver place parmi les
fables
aussi bien que ceux qu’on y a inséré. Tels sont l
p; le bucheron, &c. & cent autres qui ne sont point de vraies
fables
. Qu’on ne dise point que ce choix a été fait par
été fait par modestie, il y en a plusieurs très-licencieux parmi les
fables
. Joconde, les deux amis, la matrône d’Ephese, le
lus galant. Il s’en faut donc bien qu’on puisse mettre sans choix les
Fables
de Lafontaine entre les mains des jeunes gens. Eh
ceaux qui n’en sont pas la vingtieme partie. On a prétendu que le sel
fables
de Lafontaine consiste en ce que, par un des air
des animaux : au lieu que Lamothe & d’autres fabulistes, par des
fables
plus ingénieuses, plus naïves, plus morales que c
récit, & semblent se moquer de l’auditeur. Il en résulte que ces
fables
sont fort inutiles à l’éducation des enfans, qu’e
revendiquoient tout ce qu’il s’est approprié, ce seroit le geai de la
fable
. Il peut même avoir pris ce mot dans le patois de
amner l’usage dans des Ecoliers qui étudient les belles Lettres et la
fable
. Et vous n’oublierez pas de nous alléguer encore,
ocat en deux endroits, ces vers de M. Despreaux : « De n’oser de la
fable
employer la figure, De chasser les Tritons de l’E
e et Païen, Mais dans une profane et riante peinture, De n’oser de la
fable
employer la figure, etc. » Le sujet pouvait-il
os fictions le mélange coupable, Même à ses vérités donne l’air de la
fable
. » C’est donc, selon M. Despreaux, abuser de la
e l’air de la fable. » C’est donc, selon M. Despreaux, abuser de la
fable
, ou plutôt de la Religion, que d’y mêler vos orne
profanes dont elle n’est point susceptible. C’est donner l’air de la
fable
à des sujets Chrétiens, que d’y faire entrer vos
i furent introduites de bonne heure en ces divertissements furent les
Fables
Atellanes, ainsi nommées de la Ville d'Atelle dan
leur logis, avec les ornements qu'ils avaient portés en jouant leurs
Fables
, je ne connais point quelle était l'excellence de
té m'en ont appris, avec les noms de quelques célèbres Auteurs de ces
Fables
; car nous n'en avons aucun exemple, il ne nous e
t ou conjointement en tout ou en partie en leurs représentations. Ces
Fables
néanmoins furent jouées dans Rome assez longtemps
eurs par leurs agréables railleries. Et quelques-uns ont écrit que la
Fable
de Nevius, intitulée la Masquée, fut jouée de nou
la cité, que de les y recevoir1. pour raison qu’il affirme, que leurs
fables
(ainsi les appelle-t-il) desquelles Homère et Hés
dieux, ou bien ils en parlent mal.Il excuse les Poètes touchant leurs
fables
. Toutefois quant à moy, je ne trouve point que ce
tte raison soit suffisante de ce qu’ils ont par la raillerie de leurs
fables
méprisé les sottes opinions qu’avaient les Païens
nt être fort dangereux, et pour cette occasion ils appropriaient sous
fables
obscures ce qu’ils ne pouvaient ou n’osaient dire
mis au nombre des dieux après leur mort ? Que signifie autre chose la
fable
des Egyptiens, par laquelle ils disent, que Osiri
, et par eux posées et distinguées en leurs propres lieux ? Quant aux
fables
, lesquelles sont inventées, en partie pour en tir
ussi pour en tirer plaisir et passe-temps, elles ne sont à rejeter.Le
fable
Poëtiques ne sont à reietter. Il les faut enseign
aux jeunes enfants, à raison que sous les appâts et allèchements des
fables
,Platon 2. de Rep. ou de Iusto. ils apprennent ce
uange immortelle.Eusebe liu. 12. ch. 2. de la preparat. Euang. Telles
fables
façonnent les jeunes gens, et les rendent plus pr
, mais aussi pour en tirer une chaste modestie. Et certes les grandes
fables
d’Homère et d’Hésiode ne sont point inutiles, qua
cieux. Si ne veux-je pas toutefois défendre tellement et soutenir les
fables
Poétiques que je les veuille toutes approuver et
hil. d’Erasme. Je ne serais d’avis de réciter en plein Théâtre telles
fables
inutiles : néanmoins les gens de lettres les pour
exerçant l’art de peinture, et depuis devenu plus savant, vendit ses
fables
aux Ediles :Crinite au ch. du li. 1. des Poetes L
Les anciens Romains ont de tout temps détesté tous les auteurs de ces
fables
,Ciceron 4. de Rep. fragment 3. et tous joueurs de
eux qu’ils dépendaient beaucoup plus à faire jouer leurs Comédies, et
Fables
Palliates, qu’és plus grosses et urgentes guerres
[n] li. 2. de la Rép[ublique]. 1. Il excuse les Poètes touchant leurs
fables
. 2. Jupiter Opt[imus] Max[ixmus] ainsi les ancien
heophrasto. Voy Ramus en son Oraison, pro Philosophica disciplina. Le
fable
Poëtiques ne sont à reietter. Platon 2. de Rep. o
ous dites, qu'il répond à l’élection, et qu’il sera représenté par la
fable
de la Pomme d’or. » Cette Pomme d’or, mes Pères,
e à faire souvenir ceux qui ont lu les Poètes, de l’Histoire ou de la
fable
de ces trois Déesses qui se disputant l’une à l’a
voici l’application que vous faites ou que vous pensez faire de votre
fable
en sa faveur. Six Génies dansent, dites-vous, lo
nd une voix qui prononce distinctement ce mot au plus digne. Dans la
fable
, c’est à la plus belle, mais comme cette inscript
si qu’en ont usé les Saints Evêques. Lisez, mes Pères, au lieu de vos
Fables
des Païens, l’Histoire de l’Eglise. Vous y trouve
Pères, un Héros de nos jours qui ne ressemble guère à celui de votre
fable
. Le premier est fait Cardinal sans qu’il y songe,
toutes ses vertus par ces symboles clairs, et expressifs tirés de la
fable
. Car il n’y en a aucun qui représente ni la chast
ux et si indigne d’un Evêque que vous en faites ne soit pas moins une
fable
, que la fable même d’où vous dites que vous avez
ne d’un Evêque que vous en faites ne soit pas moins une fable, que la
fable
même d’où vous dites que vous avez tiré les symbo
& la simplicité chrétiennes sont bien étrangères dans le pays des
fables
. Formées à l’école d’un Dieu, qui dit, Je suis là
rce que les uns & les autres ne croient & ne débitent que des
fables
. Il pouvoit ajoûter, parce que les fables des uns
t & ne débitent que des fables. Il pouvoit ajoûter, parce que les
fables
des uns & des autres portent des coups mortel
lange perpétuel de vrai & de faux qui donne un air de vérité à la
fable
, & un air de fable à la vérité. La plûpart de
& de faux qui donne un air de vérité à la fable, & un air de
fable
à la vérité. La plûpart des rôles qu’on joue sont
qui confond dans le même ouvrage l’Etre suprême & les Dieux de la
fable
, qui prend les histoires pour des contes, & l
mot à tromper, & accoûtume à se laisser tromper, à se repaître de
fables
, sans s’embarrasser de la vérité, à réaliser tout
mpudique, frivole, menteur. Sans doute on sait que ce ne sont que des
fables
. On n’en est guère moins séduit. Ce Courtisan ign
naturellement sans y penser. Le théatre se donnant lui-même pour une
fable
, combien de traits d’histoire, de sentimens, de r
tatio. » Diomedes. l. 3. aventures de leurs Dieux ; quelques vieilles
Fables
, ou quelques Moralités, et le faisaient avec tant
métriusLucian., dansa seul sans instruments et sans chansons toute la
fable
de Vénus et de Mars; Après quoi Démétrius lui dit
lui parlait des mains. Le même Auteur veut que le Protée des vieilles
Fables
qui prenait toutes sortes de figures, et qui fais
avait instruit son chien à danser et jouer avec lui une partie de ses
Fables
, dont Plutarque fait un récit particulier dans so
dont on faisait les Tragédies, ce qu'ils nommaient les arguments des
Fables
, comme ce fameux Pantomime Mnester que Suétone di
les sujets n'en sont pas Historiques, mais Moraux, ne traitant aucune
Fable
que par occasion, et fort rarement ; de sorte qu'
rpins ni brodequins, et jouaient nu-pieds et a plate terre de petites
Fables
ridicules de la populace, et je ne crois pas qu'i
ie et précise la doctrine religieuse. b. [NDE] Jean de La Fontaine,
Fables
choisies, Paris, C. Barbin, 1694, Livre XII, Fabl
n de La Fontaine, Fables choisies, Paris, C. Barbin, 1694, Livre XII,
Fable
XX « Le Philosophe Scythe », p. 92, v. 16.
dans les poëtes. Ce sont des grands témoins d’un pareil fait ! Cette
fable
n’existe en effet que dans leur tête. Adam &
Ce lieu de délices a été l’occasion des rêveries & de toutes les
fables
de Saturne, de Rhée, de Jupiter, &c. donc les
étendue modestie de son traducteur, le mêlange des mysteres & des
fables
, de Dieu & des démons qui révoltent, des opér
s’en faut bien que dans Lafontaine ainsi que dans Phedre, toutes les
Fables
soient également propres à l’éducation des Enfans
échappent. Rousseau, dans son Emile, le démontre par l’analyse de la
fable
du Corbeau. Il y en a de galantes & même de l
donner à la jeunesse. On en a fait des recueils où on a retranché ces
fables
dangereuses, comme on a fait des éditions de Juve
erfidie ; ceux du Loup la rapine & la cruauté ? Choissez dans les
fables
que vous ferez lire, celle du Chien, qui, ayant t
ntre le scandale, puisse les lire sans risque. Je souhaiterois que la
fable
du Loup & de l’Agneau fût jointe à celle de l
ntaine & tous les Fabulistes seroient bien mutilés, la moitié des
fables
seroient supprimées, le Lion, le Tigre, le Loup,
es leçons, & faire haïr leur défauts. Ce que font communément les
Fables
de la Fontaine. Il applique cette morale à l’Hist
quel délire ! Mais comment cet Instituteur si délicat, qui trouve les
fables
du lion, du renard, du loup pernicieuse à la jeun
Poète Romain. Mais enfin Andronicus donna publiquement dans Rome des
Fables
qu'il jouait lui-même, et dont ces vieilles Satir
ain que ce n'en pouvait pas être ; c'étaient des Mimes, ou de petites
Fables
qu'il mettait en Vers, comme les Fableaux de nos
t pris la forme des Satires, Andronicus le fit passer des Satires aux
Fables
, pour plaire aux Spectateurs. Ce qui fait voir qu
l. 2. c. 4. et de toucher des instruments, il jouait excellemment ses
Fables
sans parler ; Car je demanderais volontiers à ceu
dire une Joueuse de ces petites pièces de Poésie, contenant quelques
Fables
ou quelques Moralités que l'on nommait aussi Mime
Chapitre III. De la
Fable
Tragique. L a Fable, où le sujet d’un Poéme d
Chapitre III. De la Fable Tragique. L a
Fable
, où le sujet d’un Poéme dramatique, s’entend asse
gédie, sur ceux que le Poéte invente, & sur ceux qu’il tire de la
Fable
où de l’Histoire, sur les changemens qu’il peut f
se commettent de nos iours, contre quelques parties du plan, où de la
Fable
Tragique. Telles sont l’exposition, l’intrigue, l
ions sur les choses possibles, qui ne doivent point entrer dans cette
Fable
, parce qu’elles n’ont pas une vraisemblance assez
s possibles, mais non vraisemblables, qu’on mêle mal-à-propos dans la
fable
tragique. Personne ne doute qu’il n’y ait des vér
crois, la correction et l’instruction que l’on doit chercher dans une
fable
dramatique. Je ne puis m’empêcher de remarquer un
te l’applaudissement des connaisseurs. On voit clairement que dans sa
fable
il n’a envisagé que la correction des mœurs ; mar
suivre pas à pas le génie de ce grand homme dans la production de ses
Fables
de Théâtre ; bientôt je fûs convaincu qu’il avait
iant. J’admire surtout le grand art de Molière dans un point de cette
fable
. Ariste qui donne de si bonnes Leçons aux Maris t
Chapitre III. LA
fable
des amours de Cupidon & de Psiché, inventée p
snier dans sa mythologie, traite avec raison de conte puerile ; cette
fable
vient d’être rajeunie dans un poëme en huit chant
des notes, comme si elle en valoit la peine, pour servir de suite aux
fables
de l’Abbé Aubert, & qui assurément doit en em
simple nature ; la beauté même y gagne : tel est la moralité de cette
fable
. Je ne garantis pas que ses auteurs & ses res
actrice & de toutes les femmes qui sont gloire de les imiter. La
fable
de Cupidon, & de Psiché, n’est point de l’anc
ata. Mais on est monté sur ce ton ; tout est dit. La fortune de cette
fable
vint d’abord dans le tems d’Appulée, où le Pagani
mp; du génie ne se contenta pas de la mithologie, dont on ui joua les
fables
, elle voulut de l’histoire. Il falut faire passer
le dévoile. Les fruits amers sont connoitre l’arbre qui les porte. La
fable
de la magicienne Medée est connue de tout le mond
a fugit macies abeunt pallorque rugæque. C’est sans doute sur cette
fable
qu’a été imaginée une autre fable de la Fontaine
gæque. C’est sans doute sur cette fable qu’a été imaginée une autre
fable
de la Fontaine de Jouvence, qui rajeunissoit ceux
e blanc & de tout le rouge de nos voisins ? Dans la plus-part des
Fables
que nous auons veuës, nous n’auons rien veu qui l
la Republique. Et le vray lupiter mesme n’est-il pas appellé dans les
Fables
le tranquille & le serein, aussi bien que le
rs, διδασκάλοι καὶ κωμωδοδιδάσκαλοι, & qu’on disoit enseigner des
Fables
, pour dire Faire iover des Comedies. Et de là vie
stoit deuenüe toute la Ville ; comme si les Histoires rares & les
Fables
peu connües, les Allegories & les Antitheses
. La Doctrine de laquelle nous parlons, est inseparablement vnie à la
Fable
; ne passe point du particulier au general ; entr
frapper à la porte : La leur au contraire se destache du corps de la
Fable
; nâge au dessus du sujet, & ne se mesle poin
, écrit Saint Augustin, ce sont les Comédies et les Tragédies, où les
Fables
des Poètes sont représentées parmi les Spectacles
e et la Tragédie, que pour les sujets qui contenaient quelquefois des
Fables
malhonnêtes, et non pas l'art du Poète, ni l'exer
a flûte. Si c’est ainsi, mes Pères, que vous honorez les Héros de vos
fables
, c’est justement sur le contre-pied que les Saint
teux pour votre Héros et pour vous-même, d’avoir choisi dans toute la
fable
un Symbole si peu propre à représenter une extrêm
Val. Max. l. 2 c. 4 étaient originairement venus d'Etrurie, et leurs
Fables
tenaient beaucoup des vieilles Satires, mais avec
ce. » Pouvait-il s'expliquer plus clairement ? Et si les Acteurs des
Fables
Atellanes ont été si favorablement traités, nous
fection des Grands, et l'applaudissement des peuples. Au lieu que les
Fables
Atellanes nous sont entièrement inconnues, comme
onteuse, et qui doit donner de l'horreur à la véritable Religion, ces
Fables
voluptueuses et criminelles écrites contre leurs
t le mot d'Histrion aux Mimes, qui par leur danses représentaient les
Fables
des faux Dieux, en disant, « qu'un seul contrefai
l'établissement des Jeux Scéniques, les jeunes gens qui jouèrent les
Fables
Atellanes, ne permirent jamais aux Histrions de s
oir sur l'Orchestre un lit préparé pour y représenter par la Danse la
Fable
de Mars et de Vénus, ce qui ne se faisait que par
d cela serait, la plupart des actions tragiques, n’étant que de pures
fables
, des événements qu’on sait être de l’invention du
dans les circonstances inventées s’amuse à réfléchir que ce sont des
fables
, les larmes que l’Acteur lui arrache prouvent ass
bloui par des objets tout nouveaux pour lui, oubliant que c’était une
fable
qu’il voyait représenter, lorsqu’il entendit Atré
lus grand que moi, vous avez bien osé l’attaquer. Souvenez-vous de la
fable
de « La Colombe et de la Fourmi »ce : je ne suis
Nanine, Paris, P. G. Le Mercier, 1749. ce. [NDE] J. de La Fontaine,
Fables
choisies, Paris, D. Thierry, 1668, Livre II, Fabl
. de La Fontaine, Fables choisies, Paris, D. Thierry, 1668, Livre II,
Fable
12, p. 72-73. cf. [NDE] Lucrèce, De Rerum natur
a oublier ses amis, ses voisins, ses proches, pour s’intéresser à des
fables
, pour pleurer les malheurs des morts, ou rire aux
nnoblies avec art ; des sottises héroïques consacrées par de vieilles
fables
ou histoires ; de beaux sentiments, qui ne sont à
nd cela serait, la plupart des actions tragiques n’étant que de pures
fables
, des événements qu’on sait être de l’invention du
i en diminuent l’horreur et qui en augmentent le danger ? Ce sont des
fables
, à la vérité, mais des fables qui font sur le cœu
i en augmentent le danger ? Ce sont des fables, à la vérité, mais des
fables
qui font sur le cœur de plusieurs des impressions
La Scene faisoit voir des Temples ou des Palais, & le sujet ou la
Fable
comprenoit les amours ou les exploits de quelque
Scene estoit un tissu d’arbres & de verdure, & le sujet ou la
Fable
un evenement ou une representation de quelques am
des Spectateurs. Ceux de la Scene representoient quelque chose de la
Fable
qui se joüoit ; & pour ne rien oublier de ce
eintes certaines choses qui pouvoient avoir raport, ou au sujet de la
Fable
, ou du Chœur, ou des Intermedes, & qui donnoi
lles aimables Qui savent charmer nos loisirs, Et sur la Scène par des
fables
, Nous donnent de si vrais plaisirs, Ces Sirenes e
en doute que ce n’étoit pas un Fabuliste, un homme qui composoit des
fables
, mais un Fablier, un arbre qui porte des sables,
la nature ? Les Ouvrages de Lafontaine n’ont que trois objets : ses
fables
ont les bêtes. Les autres, la débauche du bas peu
ils n’en ont pourtant aucun aussi encanaillé que Lafontaine. Dans ses
fables
même, s’il mêle quelqu’homme à ses animaux, c’est
ers, villageois On y trouve aussi plusieurs de ces contes mêlés à ses
fables
, & en cent endroits de la galanterie, qu’un s
ur ne donneroit point à ses enfans. Aussi a-t-on fait une édition des
Fables
choisies, d’où l’on a sagement élagué toutes ces
ut. On trouveroit cent personnes dans la populace qui conteroient des
fables
aussi bien que lui, s’ils savoient faire des vers
ISPICE] Lettres nouvelles De Monsieur Boursault. Accompagnées de
Fables
, de Remar-ques, de bons Mots et d’autres Particul
SPICE] Lettres nouvelles De Monsieur Boursault. Accompagnées de
Fables
, de Remar-ques, de bons Mots et d’autres Particul
èle sujet lui inspire par ses reproches : le sujet de la Pièce est la
fable
de Philomène, et Mme de Tagliazucchi y traite la
les pauvres Dames se manifeste si fort, qu’on peut vous appliquer la
fable
du Renard qui pour se défaire du Loup son ennemi
ons. eq. [NDE] J. de La Fontaine, « Le Lion, le Loup et le Renard »,
Fables
nouvelles, et autres poésies, Paris, D. Thierry,
es nouvelles, et autres poésies, Paris, D. Thierry, 1671, Livre VIII,
Fable
3. er. [NDE] J.-J. Rousseau, op. cit., p. 189, n
-30. et. [NDE] Voir J. de La Fontaine, « Le Renard et les Raisins »,
Fables
choisies, op. cit., Livre III, Fable 11, p. 121-1
, « Le Renard et les Raisins », Fables choisies, op. cit., Livre III,
Fable
11, p. 121-122.
près avoir défini la Tragédie, la divise en six Parties : L’Action ou
Fable
, les Mœurs, les Sentimens, la Diction, la Décorat
eux qu’examiner chacune séparément, dans Athalie. §. I. L’Action ou
Fable
. L’Action est non seulement, suivant Aristote
ie peut subsister sans Mœurs, & non pas sans Action. L’Action, ou
Fable
, est le tissu, le contexte des affaires, la compo
ses : c’est par ce tissu, cette composition, par l’art de disposer sa
Fable
, que le Poëte est, suivant Aristote, plus Poëte,
imite soit véritable, il n’est pas moins créateur & auteur de sa
Fable
, parce que l’œconomie avec laquelle il l’a dispos
s Sujets Tragiques. Voilà les Principes d’Aristote sur l’Action ou la
Fable
. J’en vais faire l’application à celle d’Athalie.
omme le Poëte a conduit l’imitation de cette Action, c’est-à-dire, sa
Fable
. Le Grand-Prêtre qui soutient sa Dignité par une
s furent les premiers qui rendirent par de seuls gestes le sens d’une
Fable
régulière d’une certaine étendue. Le Mime ne s’ét
y ajouta plusieurs instrumens, même des voix ; & rendit ainsi les
Fables
régulières. Au bruit d’un Chœur composé de Musiqu
rôle Pendant toute sa vie a su faire le sien ? Si les fictions et les
fables
Parmi les Chrétiens sont blâmables Et trahissent
t où il y a des abus, et pour lui faire dire, sous les apparences des
Fables
, la Vérité à tout le monde, sans que personne pui
er de meilleures choses ; mais par amour du jeu, et pour entendre des
fables
, qui augmentant de plus en plus ma curiosité, et
pitié de ses propres misères, tandis qu’il verse des larmes pour des
fables
! « Quid miserius misero, non miserante se ipsum,
ux d’autrui compassion. Mais quelle compassion peut-on avoir pour des
fables
et des jeux de théâtre ? L’Acteur invite à s’affl
æ famæ parvi numina noluerant. » Mais, dites-vous, ce ne sont que des
fables
. Vous n’en êtes que plus impie de leur imputer de
ou celui qui s'habille d'une manière indigne d'un homme; laissons les
fables
d'Agesilaus, et du Poète Ménandre; pourquoi perdr
t du Poète Ménandre; pourquoi perdrais-je le temps à admirer dans les
fables
un Joueur de flute, et pourquoi m'arrêterais-je à
ides, les airs plus agréables, les voix plus charmantes : au lieu des
fables
, vous y trouverez des vérités, au lieu des fourbe
s Aristote divise la Tragédie, sont examinées dans Athalie. §. I. La
Fable
, ou l’Action. §. II. Les Mœurs. §. III. La Dict
e tous les hommes, & la sienne, qui lui ont donné ces leçons. La
Fable
enseigne la même vérité par deux traits célebres.
iginel, principe funeste du péché actuel & de la damnation. Cette
fable
est pleine de bonnes instructions, une tête de fe
’est point de Gorgone & plus puissante & plus terrible. Cette
fable
est susceptible de bien d’autres applications. To
s autres Mithologistes ont cherché dans l’histoire l’origine de cette
fable
en Grece, en Asie, en Affrique : cette diversité
sa Démonstration évangelique. Le savant Prélat croyant voir toute la
fable
du Paganisme dans l’Ecriture Sainte, a trouvé de
beaucoup qu’un homme de Théatre soit couvert de l’Egide de Pallas. La
fable
des trois Furies revient à peu près au même dans
entier. On croit que c’est celui qui avala le Prophete Jonas. Dans la
fable
les lamies, comme les sirenes, les sphinx, les tr
ans le cours des siecles tout se répete dans la réalité comme dans la
Fable
: Nil sub sole novum. Bavalon devoit donner un si
icule pire qu’une parodie. Ce grand trait de patriotisme n’est qu’une
fable
, ces héros prétendus sont des lâches, ces brillan
bourse ; sa piece ressemble à tant d’autres dont le fond n’est qu’une
fable
, & qui toutes en deviennent une par les circo
ur y mettre de la vertu, l’Auteur de Thamar au contraire y ajoute des
fables
pour rendre la piece plus vicieuse. Elle est pris
impudence de proposer ces regles lorsqu’actuellement on substitue des
fables
grossieres à cette vérité authentique, & à la
;c. On doit à la vertu ce choix judicieux, même dans les traits de la
fable
& de l’histoire profane, à plus forte raison
aduire & d’imprimer, en donnent une mince idée. C’est un tissû de
fables
& de prodiges ridicules. Eût-il eu les plus b
amuse, & c’est là le mal. De quoi les amuse-t-on ? de crimes, de
fables
, de folies, d’obscénités, de bassesses. Il entret
rtus de votre Héros par des Symboles clairs et expressifs tirés de la
fable
. Car rien n’est plus obscur que la liaison qu’on
i altérer les caractères connus et consacrés par l’Histoire ou par la
Fable
; qu’Achille soit emporté, ardent, fier, inflexib
: lorsque le sujet est choisi, qui doit être un trait éclatant de la
Fable
ou de l’Histoire, on tâche d’y ramener toutes les
rs que commence le dénouement, qui doit toujours naître du fond de la
Fable
, et qui ne peut être préparé avec trop d’artifice
eu de récits, une action continuelle et qui se précipite à sa fin. La
Fable
, ou la composition du sujet, est la partie la plu
ujet, est la partie la plus essentielle de la Tragédie : On l’appelle
Fable
, parce qu’il est libre au Poète d’inventer les su
. Les Auteurs de ces Comédies n’avaient nul goût de la Fiction, de la
Fable
, de la Versification ; on ne se paraît point pour
saire pour jouer le rôle d’Ariane, qu’il ne l’a été pour composer les
Fables
de Lafontaine & les Tragédies de Corneille. I
ochain, dans la charité, dans la foi, dans la chasteté. Il fuyait les
fables
impertinentes et puériles dont vous faites vos tr
reconnoître qu’elles sont une suite de Traditions obscurcies par les
Fables
. Suivant Homere une Furie, qui n’est occupée qu’à
t chercher l’origine dans une Tradition de vérités, obscurcie par les
Fables
. Les hommes avoient entendu parler de la chute d’
es, de cantiques sublimes dans les livres saints ! Ce ne sont pas des
fables
qu’ils contiennent, la vérité s’y rencontre de to
s. En vain les méchants m’assaillent, ô mon Dieu ! en m’offrant leurs
fables
, leurs représentations insensées. Je ne veux plus
ise et dans ses saintes pratiques, que vous témoignez l’être dans les
fables
des Poètes, vous auriez su peut-être ce qui se pa
fermeront l’oreille à la vérité pour ne la plus ouvrir qu’à de vaines
fables
et à des contes. »Ibid. 4. 3. Il a paru dans Pa
de la Rep. Les Scènes étaient dressées selon le sujet et argument des
fables
.Vitruve li. 5. ch. 8. Or y avait-il trois manière
s ténebres épaisses qui en résulterent eurent donné lieu à toutes les
fables
monstrueuses de l’idolâtrie, la Poésie ne s’occup
énébreux, & qui est cause que nous nous laissons emporter par des
fables
. Les Poëmes licencieux n’ont eu dans tous les tem
la raison corrompue & égarée par les ténebres de l’idolâtrie. Les
fables
d’Isis & de Sérapis peuvent faire regarder l’
ue presque tous les Peuples anciens ont reçu la coutume de charger de
fables
leurs Histoires & leur Religion. Les Perses,
ppellée la Patrie des Dieux ; pouvoit aussi être nommée la Patrie des
fables
& du mensonge. On n’a une idée des Romans de
e de Photius, où l’on en trouve les noms & quelques extraits. Les
Fables
Milésiennes, les Amours de Daphnis & de Cloé,
’art d’amours est en chose. Il y a des épisodes où le mélange de la
Fable
& de la Religion présente des impiétés révolt
ne plus s’alarmer. *** Jusques à quand veut-on, sous d’imprudentes
fables
, Nous cacher un nouvel écueil, Et donnant de bea
re des Vanités de la Cour, Chap. 8. Notre siècle s'attachant à des
fables
e à de vains amusements, ne prostitue pas seuleme
s les Savans en l’Art, dit l’Abbé d’Aubignac, nous apprennent que les
Fables
polymythes, c’est-à-dire, chargées d’un grand nom
urs l’antidote qu’il faudrait opposer à ce poison subtil. Ce sont des
fables
que l’on réalise et qui deviennent contagieuses.
libertin qui en fit l’objet de sa dévotion. Il peignit tout ce que la
Fable
a de plus licencieux, les amours des dieux, Zephi
pece de fruit ; Lafontaine, disoit-on, est un Fablier, il produit des
Fables
; Moliere est un Farcier, il porte des Farces, en
ssant génie n’est point du tout créateur, non-seulement parce que ses
Fables
& ses Contes sont pris dans quelques auteurs,
même visage. C’est dans la vérité un Fablier, un arbre qui porte des
fables
; son fruit est toujours de la même espece, &
, plus fin : chaque bonne scène de ses pieces vaut mieux qu’une bonne
fable
de Lafontaine. Je dis bon de l’un & de l’autr
de l’esprit humain. Mais à quoi servent les estampes des Dieux de la
Fable
? Qu’apprend un Bacchus, une Vénus, un Vulcain, u
iété, où elles étoient autrefois communes, tandis que les Dieux de la
fable
, les héros des Romans, le grotesque de toute espe
des Saintes ne sont pas moins dangéreuses que celle des Déesses de la
Fable
, ou des actrices de l’Opera. Je sçai que le mélan
cette définition peut convenir en quelque sorte à l'Histoire et à la
fable
, le Poème Dramatique a cela de différent d'elles,
e; il nous fait voir les choses comme présentes, que l'Histoire et la
fable
nous racontent comme passées, et qu'il les représ
animée, et pour ainsi dire, personnelle; au lieu que l'histoire et la
fable
ne nous les font voir que d'une manière morte et
— Etes-vous un peu sçavant ? — J’ai lû l’Histoire avec réfléxion, la
Fable
, & nos plus grands Poètes. — Vous êtes un pro
. Vous sçavez l’Histoire, dites-vous, à quoi vous servira-t-elle ? La
Fable
vous est aussi peu nécessaire : les Écrits de nos
st vrai qu’on ne puisse faire de Comédie sans y mêler les Dieux de la
Fable
. Tertullien traitait d’idolâtres les Chrétiens qu
l conserver pour ellebc ? « Celui qui se plaît à n’entendre que des
fables
se plaira-t-il à entendre la vérité ? Ah ! une ex
tention, sur cet article, jusqu’à défendre de réciter aux enfants des
fables
et des contes, qui renfermassent la moindre idée
os fictions le mélange coupable, Même à ses vérités donne l’air de la
fable
. » (Boil.) On pourrait faire de même l’histoire
l’autre. La sainteté de la religion fait mépriser la frivolité de la
fable
, les gens de bien en sont indignés ; ou, ce qui e
paroles, disait Job, « verbosi amici mei ». Vous ne me contez que des
fables
, disait le Prophète : Narraverunt mihi iniqui fab
ai, le vrai seul est aimable, Il doit régner partout, et même dans la
fable
. Le faux est toujours fade, ennuyeux, languissant
. La fumée de l’encens fait tourner la tête. Les noms des Dieux de la
Fable
qu’on y mêle, les grands mots adorables, divinité
s hâles, entremêlés de quelques mots latins, des noms des Dieux de la
Fable
, & de quelque ancien Empereur, composent tout
hien appelé Jonquille. Ce beau Chien que vante la
fable
, Qui des cieux orne la clarté,
rop riche bureau furent toutes mauvaises. Semblable au Cordonnier des
fables
de la Fontaine, qui en devenant riche, perdit tou
aussi leurs vols, leurs enchantemens, comme nous. C’étoient les mêmes
fables
. Le Théatre ne pouvoit manquer de regner à Hercul
et les Comédies, mais seulement les Spectacles qui représentaient les
fables
en la manière lascive des Grecs et des Romains, e
uvais. Car c’est un tableau où sont représentées des histoires ou des
fables
pour divertir, et plus souvent pour instruire les
on y puisse trouver, c’est que la plupart des Sujets sont tirés de la
Fable
; et encore quel mal est-ce là ? « Ce sont des Fa
sont tirés de la Fable ; et encore quel mal est-ce là ? « Ce sont des
Fables
dont on peut tirer des moralités fort instructive
Ep. , qui soutient qu’il est permis de tirer des vérités du sein des
Fables
Païennes, et que ce n’est au plus que recevoir de
aux hommes d’un honnête divertissement, parce qu’on y représente des
Fables
avec bienséance et modestie, et qu’il se trouve q
ne dansait pas avec des sauts et des gestes dissolus quelque honteuse
fable
des Grecs ; ils y célébraient la gloire de Dieu p
ction du Saint Esprit, y ferons-nous entrer les pompes du Diable, les
fables
de Satan, les cantiques de la débauche? » Et aill
? (1). Voyez le choix des petites Pièces du Théâtre Anglais. (2).
Fable
de la Fontaine, Liv. 5.
Dieu sans doute inspira les vers et la musique. Faut-il que pour la
fable
il se soit consumé, Tout ce beau feu d’esprit par
avec le Théâtre, la Jurisprudence avec la Comédie, l’Histoire avec la
Fable
, et un très célèbre Avocat avec un très mauvais P
Dieu. Il proteste en parlant de son Roman en versy qui est rempli de
fables
impertinentes, et de fictions impures « que Dieu
ircir la langue de l’Eglise, l’autre enseigne à parler le langage des
Fables
et des Idolâtres. L’un ôte tout le poison que les
ntiam non tenebit. » Sur quoi portent tant de maux si réels ? Sur des
fables
. Ni la joie de la comédie, ni la tristesse de la
pleurer d'un mal imaginaire, frémir d'un crime chimérique, rire d'une
fable
, de forger des sottises et des forfaits, de s'étu
qu'on n'imagine pas y trouver une vérité : du solide dans le pays des
fables
! des vertus à l'école des vices ! de la décence
tels ni de Sacrifices, si ce n'est pour représenter quelques vieilles
Fables
, qui font aussi peu d'impression sur nos esprits
le sens dont je parle, après celui du Jupiter de Plaute. Cependant la
fable
de Jupiter et de Danaé n’est qu’indiquée, l’expre
res des démons et des réprouvés que les supplices des Prométhée de la
fable
? Affreuses conséquences ! et toutefois je ne sai
suivant le Père Rapin, consiste dans le mélange de la vérité et de la
fable
, la Pièce de M. Dryden est plus fondée sur la vér
peu plus de temps à l’analyse de cette Comédie, dont j’examinerai la
Fable
, les mœurs, les caractères, etc. Voici la fable d
dont j’examinerai la Fable, les mœurs, les caractères, etc. Voici la
fable
de la manière que je la conçois. « La Mode jeune
evient maître par là d’un bien très considérable. » Sur ce plan de la
fable
, je trouve en premier lieu que la Pièce est mal à
ntrigue, il faut que nous disions quelque chose encore de plus sur la
fable
. « Le Lord-Fat dameret de Londres était convenu d
maine avant le jour marqué pour la cérémonie. » Voilà le fonds de la
fable
suivant le dessein du Poète. Le contretemps causé
r. Pour être bien exact sur ce point, le temps de l’histoire ou de la
fable
ne devrait pas excéder celui de la représentation
; les Satyres, les Faunes, les Cyclopes, & autres monstres de la
Fable
. En un mot, chaque genre de Poésie Dramatique ava
d’aveuglement. Si la matière est prise d’un Auteur profane ; c’est ou
fable
ou histoire ; l’Ecriture qui nous détourne expres
ou fable ou histoire ; l’Ecriture qui nous détourne expressément des
fables
Judaïques, ne nous permet pas plus les PaïennesTi
ourir comment, et pourquoi les Chrétiens peuvent, ou doivent lire les
fables
des Poètes, et autres écrits Païens ; et cette ma
t encourrait très juste répréhension. Or tout n’est que trop plein de
fables
et mensonges, de quelque côté qu’on se tourne, et
, voulut enfin commettre inceste avec son fils, qui la tua : Item les
fables
d’Hercule, servant à Omphale ; d’Achille, se cach
mitateurs de leurs impietez ; puisque iamais Dauid n’a representé les
fables
& les ordures de la Grece auec des détours &a
r par ses bouffõneries vn credit absolu aux salles plaisirs & aux
fables
du temps passé, qu’il fait reuiure dans la scene
ures à tous les Poëtes tragiques & comiques. Ce ne sont point des
fables
, mais des vérités. Quel plus beau spectacle, dit
ciel & sur la terre, pete tibi signum à Deo. L’histoire & la
fable
, la chimère & la réalité réunies ont-elles en
raisonnables passent leur vie à apprendre par cœur, à représenter des
fables
. Ils nous amusent. C'est une folie de se déguiser
ces trois sens différents), tel celui qui se repaît de mensonges, de
fables
, de personnages, de spectacles ; il nourrit des v
gédie Françoise à la hauteur divine des Grecs. Ce que les Héros de la
Fable
& de l’Histoire ont fait de plus grand, ont p
ure, on n’est nullement tenté de les adorer, leurs avantures sont des
Fables
que l’on prend pour ce qu’elles sont. Saint Augus
olte, & l’on siffle impitoyablement ce que l’on regarde comme des
Fables
. La vraisemblance est le vernis des Poèmes Dramat
u’à corrompre les bonnes mœurs de ceux qui les allaient voir, par des
fables
souvent déshonnêtes qu’il leur débitaient, « qui
nemi de la société ? Qui bâtit une rhapsodie de paradoxes tirés de la
fable
des Abeillesc 7, pour tromper les hommes, et leur
ernelle des acteurs d’Homere sur notre scène ? Que le fol amour de la
fable
cette enfin de l’emporter sur la tendre vénératio
ais corrompue à l’excès, dont on souille sans cesse la scène ; de ces
fables
scandaleuses & ridicules des dieux & des
esses du paganisme, dont on étale les débauches ? Que sont toutes les
fables
de la mythologie que des adulteres, des incestes,
Adam & d’Eve, dans la Genese, comme Milton, &c. soit dans les
fables
de la mythologie, sous les noms de Promethée, de
loges au grand nombre de dramatiques italiens qui le méritent peu. La
fable
de Biblis est prise des Metamorphose d’Ovide. On
les poëtes ne défigurent ; chacun compose à sa maniere. Ce n’est que
fable
sur fable : on ne peut rien apprendre au Théatre,
s ne défigurent ; chacun compose à sa maniere. Ce n’est que fable sur
fable
: on ne peut rien apprendre au Théatre, ni l’hist
ux qui pensent autrement, à notre avis, ressemblent à la Mouche de la
fable
, qui, grimpant le long d’un magnifique bâtiment,
défauts de l’Enfance : qu’on prenne encore des sujets naïfs dans les
Fables
de Lafontaine de Lamotte &c. Ainsi l’on créer
et grossier fut peut-être incapable de porter sa croyance au-delà des
fables
que l'on en en contait ; il est certain que leurs
rs spectateurs. C’est en empruntant principalement leurs sujets de la
fable
, qui leur offrait un paradis et un enfer, que les
e Sentences, assez d’Hymnes, et assez de Cantiques ; et ce ne sont ni
fables
ni fictions, mais des vérités pures et sincères.
et les Comédies, mais seulement les Spectacles qui représentaient les
fables
en la manière lascive des Grecs et des Romains, e
l n’y a rien de honteux, ni qui ressente la licence des scènes et des
fables
grecques. Mais il ne s’ensuit pas pour cela que s
d’hui, et qu’il ne condamne que les Spectacles qui représentaient les
fables
en la manière lascive des Grecs et des Romains, e
avid ; donc il n’a condamné que les Spectacles qui représentaient des
fables
en la manière lascive des Grecs, et qui se célébr
saint Cyprien n’a condamné que les Spectacles qui représentaient les
fables
en la manière lascive des Grecs et des Romains, e
onde. « C’est un tableau, dit-il, qui représente des histoires et des
fables
, non pas tant pour divertir que pour instruire le
si grand soin de sa fille, qu’elle ne lui permettait pas de lire des
Fables
ni des Comédies, regardant comme une chose honteu
encore tendre, par toutes ces Histoires tragiques de femmes, dont les
fables
des Poètes sont remplies, ou par les idées mauvai
préjugés de naissance, que cette chimère, plus ridicule que celle des
Fables
, née de l’orgueil, nourrie par la flatterie, défe
a mort, et rendre croyables, par cet effort, tous les prodiges que la
Fable
attribue à ses forces plus qu’humaines. Si de par
e tu verras un Héros véritable Surpasser en Valeur ceux qu’inventa la
Fable
. C’est-là qu’un jeune Aiglon qui n’a point de par
l’amour du plaisir ne se repaît que d’aventures scandaleuses, que de
fables
obscènes, n’engendre que des monstres et n’inspir
actions humaines pour les tourner en ridicule dans la comédie ; leurs
fables
sont mêlées d’intrigues ; on y voit des filles sé
dernes en ont fait le motif principal et le fondement de toutes leurs
fables
. Puisque les Modernes ne savent parler que de l’
ent pas à bout de leurs desseins, & de ce qu’ils souhaitent. « La
Fable
est proprement l’imitation de l’Action. J’entens
Fable est proprement l’imitation de l’Action. J’entens par le mot de
Fable
le tissu [ou le contexte] des affaires. Les mœurs
à la Tragédie, lesquelles constituent sa nature & son essence. La
Fable
, les mœurs, la diction, le sentiment, la décorati
le fondement, & que le Poëte a eu en vue quand il a construit sa
Fable
. Depuis le commencement de l’Iliade jusqu’à la fi
is, dit-on, tout le monde sait que les aventures dramatiques sont des
fables
, qu’on pleure au théatre la destinée d’un héros q
Fontenelle à la tête de ses Eglogues, & la Mothe à la tête de ses
Fables
, & la plupart des écrivains, qui, pour faire
es païsages, les marines, les foires, les grotesques, les amours, les
fables
, les histoires, ne sont-ils pas de vrais tableaux
cun oublie ses parens, ses amis, ses voisins, pour s’intéresser à des
fables
, pleurer sur des malheurs, des morts, & rire
ter contre ces tourbillons d’esprits follets, qui ne débitent que des
fables
ridicules & grossieres, dignes de ces petits
satisfait à tous ses devoirs : Car le Balet n’est, apres tout, qu’une
Fable
müette, où les Anciens estoient si bien versez, q
choisir un Sujet, ils n’ont qu’à detacher quelque trait de la vieille
Fable
, quelque poinct de l’histoire moderne, où quelque
beau Sujet, il faut bien examiner si le poinct de l’Histoire ou de la
Fable
qui nous a pû fraper l’imagination, a cette seve
vois pas de fonds ny plus sûr ny plus riche que l’Histoire, où que la
Fable
. Les Sujets d’invention me sont toûjours un peu s
à critiquer & qu’à contredire. Ce n’est pourtant pas assez que la
Fable
ou que l’Histoire ayent consacré un poinct illust
us delicats par leurs petites Comedies, & d’effacer les anciennes
Fables
Atellanes. Non omnia apud priores meliora, sed n
rétienne : « Les pécheurs, ceux qui aiment le monde, me racontent des
fables
»Ps. CVIII. 84. [Psaume CXVIII, verset 84]. , des
difficile de porter plus loin l’indécence. On pardonne aux héros de a
fable
ce langage d’opéra, on est accoutumé à les entend
’exemple de Fontenelle pour les Eglogues, de Lamothe Houdart pour les
Fables
, de Voltaire sur le poëme épique, &c. Ce ne s
toutes les comédies morales sont des proverbes, mais plus longs, les
fables
, les contes moraux sont des proverbes, mais plus
voient ouverte, il a donné une piece sur Henri IV, intitulée comme la
fable
de Lafontaine, Le Roi & son Ministre. Ce n’es
il avoit en son genre autant & plus d’esprit & de génie. Ses
Fables
sont très-bonnes & très-utiles, ses Contes ne
ateurs du Paganisme rejetoient loin d’une république bien policée les
fables
& les instrumens de musique qui pouvoient amo
Que Fenelon est grand ! il ressemble au vrai Dieu ou aux Dieux de la
fable
. Ces blasphêmes & ces folies, fruit assez nat
est-ce pas mêler le saint & le profane, le christianisme & la
fable
dans un Evêque, aux dépens de la bienséance &
s quelque temps qui ont énervé & anéanti la vraie comédie. Ici la
fable
est simple. Un Capitaine de voleurs en est le hér
ssique les Contes de la Fontaine ? Ils sont aussi-bien écrits que ses
Fables
, qu’on fait apprendre aux enfans, aussi-bien &
; pieux Maître sont des sermons très instructifs. L’histoire & la
fable
y sont toutes rournées du côté de la morale. Ce s
marbre qu’il a travaillé. Le théatre connoît & a représenté cette
fable
, il en sent & fait sentir la vérité & la
gendre haine, en ceux qui pressent plus volontiers leurs oreilles aux
fables
et mensonges ; et qui aiment qu’on les entretienn
te. Que souvent es Temples très saints, principalement ès actes de la
fable
, on récite, en façon de chœur, les larcins des ad
nées de leur droit usage, et profanées quand elles sont converties en
fables
. Car lors elles exposent en moquerie la Religion
uquel toutes les histoires du Nouveau Testament étaient converties en
fables
comiques et tragiques, en plusieurs endroits si b
n écrit, que l’ancienne Grèce a sévèrement puni les acteurs de telles
fables
. Que dirait à présent Solon s’il vivait ? Or c
y a corruption plus vicieuse que celle des Théâtres comiques, car les
fables
des Comédies parlent ou de la défloration des Vie
x danses les récits d’actions héroïques, tirés de l’Histoire ou de la
Fable
: tout cela se fit d’abord sans beaucoup d’appare
vec succès les vices favoris ; & qu’elle n’ose, comme l’Ane de la
Fable
, insulter que les ridicules expirans. Il s’ensuiv
humanité… Quand un homme est allé admirer de belles actions, dans des
Fables
, ne s’est-il pas acquitté de tout ce qu’il doit à
retracent, ne les lui font pas connaître ; il a vu ces traits dans la
Fable
& dans l’Histoire : si donc la Tragédie les l
rendit monstrueuses au bout d’un siècle, on composa ce qu’on nomme la
Fable
; & l’on représenta les actions de ces Héros
où il s’était retiré : Que Néron fit exécuter plusieurs traits de la
Fable
, où l’Actrice était forcée de se prêter à tout ce
res, ils voyaient dans leurs Acteurs, moins des gens qui jouaient des
Fables
, que des Citoyens instruits, qui représentaient a
nt faire une impression bien vive, parce qu’elles n’offraient que des
Fables
étrangères à la Nation ; telles étaient le Thyest
te l’écriture sans se déchirer. *. On peut voir quelques-unes de ces
Fables
recueilles, & sérieusement rapportées par Arn
▲