Le Fils de Dieu étant venu en ce monde pour y apporter le
feu
céleste de l’amour de Dieu, comme il dit à l’Evan
s’efforce de tout son possible, d’allumer dans le cœur des hommes, le
feu
infernal de l’amour sensuel et déshonnête. A cet
ætitias, des joies déplorables, parce qu’elles sont des allumettes du
feu
d’impudicité, et des tisons du feu dévorant qui t
ce qu’elles sont des allumettes du feu d’impudicité, et des tisons du
feu
dévorant qui tourmentera les impudiques en toute
été serein, fut obscurci par d’épais nuages : tout l’horizon était en
feu
par la multitude d’éclairs qui se succédaient san
entiment. Six personnes furent entièrement réduites en cendres par le
feu
du ciel ; soixante-dix autres en furent atteintes
n jouait à Amsterdam en 1772, la Fille mal gardée et le Déserteur, le
feu
prit à une ficelle tombée sur un lampion. Cette f
es poudres : pendant qu’on jouait la comédie dans la salle du bal, le
feu
prit à de la poudre qu’un épicier avait imprudemm
fit sauter le plancher et une chambre qui était au-dessus, et mit le
feu
à la couverture, qui, en tombant, renversa une pa
Chapitre IV. Des
Feux
de-Ioye. I l n’est point de Spectacle plus éc
ses solides & pesantes voltigent dans l’air, & la legereté du
feu
l’emporte sur le pois de la matiere qu’il enléve
ette surprenante varieté d’effets, semblent ne dépendre que d’un beau
feu
, d’une subtile & vive imagination. Il n’y a a
a Feste, ou du sujet de la Feste. Ainsi rien n’est ridicule comme ces
Feux
de la S. Jean, où l’on represente des Dragons ou
tes de Théatre. PAR un ancien usage, la ville de Toulouse fait un
feu
d’artifice pour chaque nouveau premier Président
69 exigea si rigoureusement cet hommage, qu’il fit tirer deux fois ce
feu
, parce que la premiere fois, une pluye qui survin
ité lui ont gagné tous les cœurs. Bien loin d’exiger à son entrée, ce
feu
d’artifice, ce bal, ce festin, il le désendit ; &
i est son Patron, il s’est signalé par une belle fête, & un grand
feu
, qui se confondit avec celui de la Saint Jean, se
mpagne dans la cour, & aux environs, pour voir tirer un fort beau
feu
d’artifice, dont ces bonnes gens n’avoient aucune
arfaitement, surtout un grand arbre Chinois, & un soleil dont les
feux
également vifs & variés, firent (qui en doute
ui en doute) l’admiration des spectateurs, qui, jusqu’alors pour tout
feu
de la Saint Jean avoient brûlé quelques bottes de
la à Paris, à Turin, à Lyon, pour le mariage du Comte de Provence. Le
feu
d’artifice fini, nouveau repas, on trouva dans la
s de rasades, à l’honneur des fils de Tatone. Après le soupé, un beau
feu
d’artifice, suivi d’un bal paré, où se réunirent
e de barques, remplies de personnages qui représentoient l’enfer, des
feux
, des fouets, des roues, & divers instrumens d
la victime. Le théatre fut la premiere étincelle qui alluma ce grand
feu
. Dans son livre du nouvel Evangile. il accuse le
ordonner à ceux dont on a souillé les saints habits, de les jetter au
feu
. M. de Chalabre a fait peu de cas de ces plaintes
qu’on commençoit une piéce fort devote, en faveur des Chevaliers, le
feu
prit derrieres le théatre, dans la chambre des ac
des Déesses, & autres machines, & empêcha la communication du
feu
, l’incendie auroit eu les suites les plus funeste
ndie du théatre d’Amslerdam ; sur la fin de l’opéra un lampion mit le
feu
à un cordon qui pendoit le long de lacou’isse, le
lampion mit le feu à un cordon qui pendoit le long de lacou’isse, le
feu
prit à la coulisse même, & delà à tout le thé
ée, & on ferma la grande, parce que l’air extérieur augmentoit le
feu
. Cette précaution augmenta le désordre, on s’étou
’Ingénieur de la Ville accourut pour l’éteindre, il y fut étouffé, le
feu
se porta à seize maisons voisines, & menaçoit
e la piéce. L’illumination du soit est d’un goût supérieur : un grand
feu
d’artifice termine ordinairement le spectacle. Co
vos yeux : Isabelle, mon cœur, que ses rais gracieux Avivent le saint
feu
qui sans cesse m’enflamme. Je n’eusse sans mouri
le gage de mon âme. Que s’il me reste encor quelque esprit animé Du
feu
de vos propos qui ne soit consommé, Il sert à sou
à peine parler au peuple, devenu humble & traitable, comme si le
feu
pénétrant dans son ame en eût amolli la dureté, l
e les jeunes gens fussent tous impudiques. C’est nous qui allumons le
feu
& nous y jetons. Quand vous allez au théatre
irs lascifs, des objets indécens, des femmes immodestes, Les premiers
feux
étoient allumés par des mains barbares, & ceu
p; ceux-ci le sont par de mauvaises pensées, des désirs criminels. Le
feu
le plus dévorant n’est pas celui qui consume les
emèdes, & on vous fait des blessures ; nous tâchons d’éteindre le
feu
du vice, & on l’allume. C’est bâtir d’une mai
milité dont il méprise la bassesse, sur la charité dont il éteint les
feux
, sur la foi dont il affoiblit la soumission, la m
ndroit on que tout cet appareil ne seroit pas capable de réveiller le
feu
de la concupiscence, toujours si prêt à s’embrâse
embrâser, & d’en augmenter l’ardeur ? A qui en imposeroit on ? Le
feu
s’éteint-il par les alimens qu’on lui fournit ? I
ntant ce qu’ils aiment, comme à notre façon de parler, c’est faire du
feu
, qu’y mettre du bois, et c’est donner cours à l’e
ubler les tranquillités de la vie ? pourquoi jeter de l’huile dans un
feu
déjà trop ardent, et que toutes les lois tâchent
elles des autres ; c’est par la vanité de ces entretiens, nourrir des
feux
qu’on devait éteindre par des larmes des pénitenc
ue les Romans soient entre les mains de leurs filles ? ils mettent le
feu
à la paille, pourquoi s’étonner si elle brûle ; L
êtres de l'ancienne loi, auxquels il ordonne d'entretenir toujours le
feu
sur l'autel, et d'avoir soin d'y mettre tous les
t le Prêtre qui doit avoir soin de nourrir sur l'autel de son cœur le
feu
de la charité, en y mettant tous les jours du boi
tres de l'ancienne loi, auxquels il ordonne d'entretenir toujoursg le
feu
sur l'autel, et d'avoir soin d'y mettre tous les
t le Prêtre qui doit avoir soin de nourrir sur l'autel de son cœur le
feu
de la charité, en y mettant tous les jours du boi
ce monde si ancien & tant de fois renouvelé, sera consumé par le
feu
, quel spectacle, quel transport, quel ravissement
es, qui enseignoient que l’ame n’est pas immortelle, livrés aux mêmes
feux
avec leurs disciples ! ces Poëtes tragiques &
rçans que sur le théatre ! les Comédiens plus dissous par la force du
feu
que par la dissolution de leurs mœurs & de le
verrez dans la religion Chrétienne, la foi combattre le fer & le
feu
, vaincre & adoucir les bêtes féroces, & à
mp; fécondes, qui tracent une toute dans le désert par une colonne de
feu
, & chargent tous les jours la table de tout u
vons-nous pas dans les divines Écritures le char & les chevaux de
feu
qui enlèverent Élie, bien plus merveilleux que to
lus d’idées véritablement grandes que tous les théatres du monde ; ce
feu
qui tombe du ciel sur la victime & sur ses en
s dans ceux qui regardent : enfin de vrais mouvements, qui mettent en
feu
tout le parterre et toutes les loges : et tout ce
tes, que tout cet appareil n’entretient pas directement et par soi le
feu
de la convoitise ; ou que la convoitise n’est pas
onnêteté et aux bonnes mœurs dans le soin de l’entretenir ; ou que le
feu
n’échauffe qu’indirectement ; et que, pendant qu’
u suprême, daigne m'entendre… Que l'esprit éternel s'enflamme de ton
feu
. » Même galimatias. Si c'est l'esprit de l'homm
e projet d'enlever à son Dieu Une âme qu'il semblait échauffer de son
feu
. » Une hypocrite sans religion, sans pudeur, qu
ant elle se respecte elle-même : « Au frère d'un mari je révèle mes
feux
. » Eh ! pourquoi cette honorable confidence ? a
croie damnée dans le songe où elle lui parle : « De tourbillons de
feux
elle était entourée, On pouvait voir son cœur de
e ; La foudre suit le spectre, et l'enfer a mugi, Puissé-je dans ces
feux
allumés par le ciel Expier les erreurs d'un pench
Expier les erreurs d'un penchant criminel. » Quel galimatias ! les
feux
de l'enfer n'expient aucun crime, les feux de la
» Quel galimatias ! les feux de l'enfer n'expient aucun crime, les
feux
de la passion, qui sont des péchés, expient-ils l
ssez près le galimatias. « Et qui prêts à brûler des plus coupables
feux
, Morts pour le genre humain pensent vivre pour eu
e l'Evangile et de S. Paul ; il ne fait que brûler des plus coupables
feux
. Je ne sais si ce Poète a fait son cours de théol
donne une belle excuse : « Si le ciel s'offensait du retour de mes
feux
, Il saurait les éteindre, et triompherait d'eux.
evenir, remontrer ; ces deux retours sont-ils justes ? J'alimente mon
feu
, il vit de mes soupirs, il brûle de mes larmes, s
e glace qui enflamme Les Héros, les Princes, les Cieux : Si le chaste
feu
de Cyprine N’a jamais atteint ta poitrine, Pourqu
jamais atteint ta poitrine, Pourquoi donc s’embrasent les Dieux ? Ce
feu
saint, l’honneur des Vestales, Echauffe les âmes
le secret. Les piéces de Théâtre ne respirent pour la plûpart que le
feu
impur. Ce n’est point ici une accusation hasardée
irréconciliable du Dieu qui précipite les impudiques dans l’étang de
feu
& de souffre ? Œuvres tom. 7. Paris. 1748.
rée aussi de son mari, elle revint en France, comptant de ranimer les
feux
du Roi, il la méprisa ; elle courut le monde, &am
conquêtes. Ce n’est pas un péché isolé, un péché momentané, c’est un
feu
qui s’entretient, & brûle sans cesse, qui app
e la condition, ni l’éclat de la naissance ou des richesses, comme un
feu
qui consume sans distinction, tout ce qui s’offre
ulement les incendiaires décidés, qui de propos délibéré mettoient le
feu
aux maisons, ce qui a toujours, été un crime capi
capital ; mais encore ceux qui négligeoient de couvrir, d’éteindre le
feu
, qui en portoient négligemment, par la faute desq
indre le feu, qui en portoient négligemment, par la faute desquels le
feu
pouvoit prendre, sans aucune mauvaise volonté, qu
& bien volontaire, puisqu’elle se pare à dessein, pour attirer le
feu
de l’impureté, de tous le plus prompt & le pl
, au cercle, dans les rues. Est-ce par hazard que vous avez allumé le
feu
? Je le veux, il n’en brûle pas moins, vous n’en
me limon, y sont inaccessibles dans le temple même de la Volupté ! Le
feu
impur perce jusques dans les déserts ; sa chaleur
ant ceux qui les représentent, que ceux qui les voyent, s’exposent au
feu
éternel. C’est pourquoi quand même vous seriez as
t, Ainsi comme il vint ravir Lede, En Vénus trouver le remède Au doux
feu
qui le martyrait. Ou bien quelque angélique esse
, Luisant d’autant de gentillesses Qu’on a vu briller de sagesses Aux
feux
divins de ton bel œil. Grand Prince qui sais tou
ur le Théâtre secret de son cœur ; on éprouvera donc les atteintes du
feu
impur ; & cela peut-il être autrement dans le
. ch. 26 l’image de ses miséres, l’amorce & la nourriture de son
feu
. Son exemple & sa doctrine nous apprennent à
-Live. Les verges étoient la punition de la négligence à conserver le
feu
sacré, & par respect pour la Prêtresse coupab
glise condamne les professions forcées. 5.° Les Vestales gardoient le
feu
sacré chacune à son tour, & pour une plus gra
re en faction chacune de celles qui doivent pendant la nuit garder le
feu
sacré ; mais on vouloit faire une scène. 6.° Que
me ignorance. Faire venir des esclaves rallumer avec des flambeaux le
feu
sacré, est une fausseté ridicule. On ne confioit
ne se servoit que de lampes ; on n’employoit pas même les lampes. Le
feu
sacré ne se rallumoit qu’aux rayons du soleil, da
où l’on présentoit des matieres seches & combustibles. C’étoit un
feu
pur venu du ciel. Le Sénat ne se mêloit point des
es autels brisés Tombent anéantis sous ces toits embrasés, Que de ce
feu
sacré les flammes vengeresses De l’injuste Vesta
ns doute, elle annonçait même un sentiment louable ; mais les chastes
feux
de la mère pouvaient en inspirer d’impurs à la fi
mphithéâtre, dit saint Cyprien, et qui s’en retournèrent avec tout le
feu
d’une passion criminelle ! C’était des Pénélope q
u on les augmente. La force de l’intérêt, la chaleur du sentiment, le
feu
de l’action, les ornements de la poésie, tout l’e
ée, mais dans votre imagination et dans votre cœur, où elle allume un
feu
plus ardent que la fournaise de Babylone. Ce n’es
e. Ce n’est pas l’étoupe, la poix, le soufre qui sont l’aliment de ce
feu
, mais les objets les plus séduisants et les plus
ons vicieuses, ils ressemblent à l’embrasement d’une maison, quand le
feu
y a cessé on voit long-temps des étincelles &
celles & des pointes de flammes percer à travers les cendres ; le
feu
y vit encore, mais il manque de matière ainsi le
l’assemblage des deux sexes, sur-tout des jeunes gens, c’est-à-dire,
feu
contre feu ; quel souffre ! quelles allumettes pl
ge des deux sexes, sur-tout des jeunes gens, c’est-à-dire, feu contre
feu
; quel souffre ! quelles allumettes plus infernal
ffre ! quelles allumettes plus infernales pour enflammer davantage un
feu
déjà tout ardent, qu’on ne peut trouver de l’eau
mp; ornemens lubriques sollicitent au crime comme de l’huile jetée au
feu
; il ne faut douter que toutes ces choses ne soie
; que ce n’est qu’à l’esprit qu’on adresse la tendresse du chant, le
feu
des regards, les attitudes, la danse, le langage
ommes furent attaqués par les regards (purement spirituels), dont les
feux
embrasent leurs ames, ils furent animés d’une ard
r été touché jusqu’aux larmes, seulement en le lisant, & senti le
feu
de l’impureté s’allumer dans son cœur ; & l’o
n faire entendre que l’ame n’est qu’une matiere déliée, une espèce de
feu
épuré, Mens ignea terrenæ fæcis exuta, comme diso
e des femmes (quelle image), courent brusquement à elles avec tout le
feu
des désirs (voilà l’Arétin). Aussi ont-ils une am
vous. On y trouve le même systême, on n’y connoît que des esprits de
feu
qui animent des statues en secouant leur flambeau
nt des statues en secouant leur flambeau, pour leur donner une ame de
feu
, dans le goût aussi de l’Abbé Prades, mens ignea
lus tendrement, se dire les choses les plus galantes, sans allumer un
feu
criminel dans leur cœur ? Le spectateur, témoin é
rprètes des volontés des Dieux, les Vestales chargées d’entretenir le
feu
sacré, le Peuple, le Sénat, les Consuls, les très
our la jeunesse. Le précipice est pour elle bien plus profond, car le
feu
des passions est plus vif, il n’y faut qu’une éti
plus chastes que vous. Fuyez donc cette mer de malheurs, ce fleuve de
feu
, cet air empesté du théatre, qui allume le feu de
malheurs, ce fleuve de feu, cet air empesté du théatre, qui allume le
feu
de l’enfer. Vous voulez donc, dites-vous, que nou
rres aux Acteurs, puisque par ces plaisirs criminels, ils allument le
feu
de l’enfer. En louant ces folies, on s’en tend co
us notre malheureux penchant pour le vice ? comment éviterons-nous le
feu
de l’enfer, quand nous nous en faisons un art &am
e Dieu & secoué le joug de Jesus-Christ, ne faisant aucun cas des
feux
de l’enfer, méprisant Dieu & les Anges ; elle
mp; redire, chanter avec grace, débiter avec assurance, déclamer avec
feu
, exécuter avec goût cette morale anti-chrétienne,
spirituel en corporel très-grossier. Une Actrice éteindroit tous les
feux
de Platon pour allumer les siens. Que cette idole
vos traits, vous vous livrez aux siens ; il allume dans votre cœur le
feu
dont vous le consumez ; refuserez-vous de sa main
ondamnent à payer le dommage l’imprudent qui par hasard auroit mis le
feu
à la maison de son voisin. Le prochain doit-il êt
lle un dédommagement ? Quel compte à rendre à Dieu, d’allumer tant de
feux
, non par hasard, mais de dessein prémédité ! Le p
les objets qu’on veut faire cacher ne sont pas moins attrayans que le
feu
des yeux & les traits délicats d’une belle ph
à couvert de la pluie, de peur que le froid de l'hiver ne diminuât le
feu
de la volupté : « Ne hieme voluptas impudica frig
on des habits, l'indécence des parures, la mollesse des démarches, le
feu
des regards, la douceur de la voix, la liberté de
sque ce monde si ancien et tant de fois renouvelé sera consumé par le
feu
! quel immense spectacle, quel étonnement, quel r
lle n'est point immortelle, couverts de confusion et livrés aux mêmes
feux
avec leurs disciples ; les Poètes palpitant d'eff
ue sur le théâtre, les Comédiens seront comme dissous par la force du
feu
plus que par la dissolution de leurs mœurs et de
œurs et de leurs gestes. Ce Cocher sera tout embrasé dans une roue de
feu
, les Athlètes seront lancés dans les brasiers. Je
musique. Faut-il que pour la fable il se soit consumé, Tout ce beau
feu
d’esprit parmi nous allumé ! Mensonges séducteurs
cène a produit ! Qui sait presque toujours allumer dans nos veines Le
feu
dont il brûla les Phèdres, les Chimènes. Malheur
est transporté hors de lui-même, tantôt il se sent le cœur plein d’un
feu
martial, et s’imagine combattre, tantôt agité de
e passion insensée qui fait des ravages incroyables dans le monde, ce
feu
d’enfer qui enflamme le cercle de la vie de la pl
es ajustements, la symphonie, n’est-ce pas là jeter de l’huile sur du
feu
, et aplanir le chemin à un torrent ? Si le but pr
’il ne tente pour surprendre, il grince des dents, il rugit, il jette
feu
et flamme, et vous vous arrêtez tranquillement à
lousies, & des démêlés de toilette ; faut-il qu’elles allument le
feu
d’une guerre sanglante ? De pareilles insultes, a
hoix & sans goût. Henri IV qui avoit l’esprit vif, & plein de
feu
, a disans doute mille choses agréables, des bons
ilie, Disciple de Newton & de la vérité, Tu pénétres mes sens des
feux
de ta clarté : Je quitte Melpoméne & les jeux
ins, dont son cœur n’est plus touché ; je ne sai ce que c’est que les
feux
de la clarté : la clarté ne frappe que la rue. Co
ité ! Confidens du Très Haut, substence éternelle, qui brûlez de ses
feux
, qui couvrez de vos aîles, le trône où votre Maît
amp; la mer demeurer toujours abaissée ou élevée. Comette lancés vos
feux
& revenez sans cesse, des mondes épuisés rani
mondes épuisés ? Sont-ils hors de l’Univers l’imité ? Quels sont les
feux
que lancent les cometes ? Elles ne font que réflé
apon. Ces saintes filles furent alarmées de ce voisinage, comme si le
feu
ou la peste se fussent approchés de leur Couvent.
apprend-on ? à connaître l'amour, à ne pas craindre, à satisfaire les
feux
naissants que la nature allume, que les objets at
st machinal et involontaire. C'est un homme qui approche trop près du
feu
, il a beau ne pas le vouloir, il est impossible q
vrai, les excès et les éclats ; mais pour être couvert de cendres, le
feu
n'est pas moins ardent ; un souffle l'allume avec
ion, les réunit et les lance tous dans un cœur qui va s'exposer à son
feu
. Ce mot de foyer, le mot propre de la comparaison
je fais, me rappelle un autre foyer derrière le théâtre, où tous les
feux
du vice sont encore plus ardents. Les honnêtes fe
leurs succès et de leurs conquêtes, et allumaient dans les cœurs les
feux
les plus vifs, que des spectateurs, plus attentif
urs Sermons entiers sur des Dimanches, avecde pareilles Sentences Par
feu
M. l’abbe de Bretteville. TOME QUATRIEME A PARISC
lement il aura attrapé un rhume pour s’être trop longtemps éloigné du
feu
. La Scène de L’Orphelin C. est dans une contrée
chauffe en avançant dans son travail ; et voici un trait singulier du
feu
qui l’anime : « Je ne serais pas plus surpris d’e
ujet l’y conduise en aucune sorte, ne regarde ce prodige que comme un
feu
follet, ou comme le Cerf volant de Sydrophel dans
faible que le poison ! C’est à peu près comme si quelqu’un mettait le
feu
à une maison, et s’imaginait l’éteindre en criant
mettait le feu à une maison, et s’imaginait l’éteindre en criant, Au
feu
. Au dernier Acte de cette Pièce, Rasor imite un e
x d’Asmodée et de Belzébuth, comme des vapeurs mêlées de soufre et de
feu
capables d’infecter l’air qui nous environne. San
es choses trop recherchées pour un homme qui souffre cruellement : le
feu
le gagne de toute part, le brûle, le consume ; et
aussi grand que Jupiter ; mais au cinquième Acte il perd l’œil par le
feu
.Heraclid. p. 295. Le Chœur dit dans un autre Poèm
Ligny, nouvelle édition Revûe et augmentée de l’éloge historique de
Feue
Madame Henriette de France A PARISChez Hippolyt
AVIS. J’apprends dans le cours de l’impression de cet ouvrage que
feu
M. Dryden si souvent et si justement attaqué par
aint qu’il est, ne fournit pas des moyens suffisans pour éteindre ces
feux
criminels ; qu’au contraire il en augmente la viv
e ou irréligion ; la vérité y est fort peu respectée. Pénètre-toi des
feux
de la grâce invincible. La grace n’est point invi
grâce invincible. La grace n’est point invincible, elle n’a point de
feux
, l’homme ne se pénètre pas lui même des feux. Le
cible, elle n’a point de feux, l’homme ne se pénètre pas lui même des
feux
. Le ton de la menace appartient à l’erreur. Dieu
pris pendant dix ans pour la religion, pour de saints mouvemens, mon
feu
, ma passion : Lorsqu’à Dieu j’ai cru rendre homma
impérieuse ? ne viennent-ils pas y faire éclater les désirs & les
feux
dont ils sont dévorés ? le sexe le plus tendre &a
cle où tout tend, au contraire, à l’excuser ou à la fortifier ? Quels
feux
criminels ne peuvent point allumer les objets qu’
primés que par la voix d’un acteur qui paroît lui-même embrâsé de ces
feux
profanes, & qui les peint par ses gestes, son
uder à devenir ou l’objet de leur indécente critique, ou l’aliment du
feu
impur qui les dévore ? C’est-là, mes Frères, ce q
que si des objets si séduisans n’ont point allumé dans votre cœur le
feu
des passions, c’est qu’il en étoit déja tout cons
rce qu’on ne peut s’exposer soi-même à la tentation, & attiser le
feu
de la concupiscence ; parce qu’enfin des personne
molissent, énervent, rendent les hommes efféminés, & allumennt le
feu
de l’amour, ils ne sont propres qu’aux femmes, &a
e du printemps, au lys le long des eaux, à l’encens qui brûle dans le
feu
. Tel le Ministre, brûlant de la charité, brillant
t les faire craindre à tout le monde ; elles sont, dit S. Cirille, le
feu
de la volupté, le foyer du vice, l’hameçon de Vén
oëme est d’ailleurs bien écrit. Le danger d’allumer dans les cœurs le
feu
de l’amour, a fait croire à quelques Casuistes qu
nt. Aucune odeur sur les mers, sur les rivieres, dans les élemens, le
feu
, l’air, l’eau, la terre, les métaux, les fruits,
: In seipsos fœtorem suum ferent . Généralement par-tout on voit le
feu
& le soufre de toutes les odeurs la plus piqu
, dis-je, attaque de front l’Evangile, & ne tend qu’à éteindre le
feu
que Jesus-Christ est venu jetter sur la terre.
gnée de cendres : on a beau réformer le théâtre, on a beau couvrir le
feu
, il ne change point de nature, il brûle toujours,
rs chants, leurs danses, leurs discours, leurs attitudes, exhalent le
feu
sacré dont elles sont embrasées. Que leur sacerdo
théâtre, sur lequel pompeusement étalée elle donne ses lois, lance le
feu
de ses regards et les traits perçants de la lubri
et y ajoute encore en bien des endroits, des chants, des danses, des
feux
de joie, des illuminations, des représentations m
les ay reduits aux Comedies, Bals, Balets, Mascarades ou Cavalcades,
Feux
de Ioye, ou Ioustes, Courses, Carozels, Entrées,
la Déclamation théatralle. L es beautés d’un Poëme brillent d’un
feu
qui passe de l’Ouvrage à l’Auteur, comme il est p
passé de l’Auteur à l’Ouvrage. Les mouvemens sont le fruit de ce beau
feu
; & l’Acteur ne le doit qu’à ce qu’il déclame
art de bien rendre les idées d’un Auteur, est donc l’effet de ce beau
feu
, ou tout au plus, d’une étude où la mémoire agit
ostome répond : Que vous êtes heureux de pouvoir marcher au milieu du
feu
, sans crainte de vous brûler, sans que le feu fas
ir marcher au milieu du feu, sans crainte de vous brûler, sans que le
feu
fasse sur vous aucune impression ! Mais il n’en e
u cabinet, serait capable d’échauffer votre âme, l’embraseraient d’un
feu
impur lorsqu’elles sont animées par les voix sédu
de la volupté. N’est-ce point assez que vous leur ayez communiqué le
feu
de la concupiscence en leur donnant la vie, faut-
errin qui avait été autrefois Introducteur des Ambassadeurs auprès de
feu
Monsieur, Duc d’Orléans, Oncle du Roi, fut le pre
rt pour entrer dans le lieu de l’Académie ; de porter aucunes armes à
feu
dans celui des représentations, d’y tirer l’épée,
sauver de ce lieu, où lesdits personnages se disposaient de mettre le
feu
, et dans lequel, avec une brutalité sans exemple,
s Comédies sont récitées et représentées ; d’y porter aucunes armes à
feu
, de faire effort pour y entrer, d’y tirer l’épée,
elque qualité et condition qu’elles soient, de porter aucunes armes à
feu
dans le lieu des représentations, d’y tirer l’épé
ins, qui dans les guerres civiles amortissaient par des spectacles le
feu
de la division, et surtout celle d’Auguste, à qui
nt ensuite, qui prend dans la cheminée des tisons embrasés, et met le
feu
au fagot. L’Empereur Charles-Quint paraît ensuite
e feu au fagot. L’Empereur Charles-Quint paraît ensuite, qui remue le
feu
avec une épée, comme pour l’éteindre, et l’allume
vient Léon X, qui prend une bouteille pleine d’eau pour jeter sur le
feu
; mais il se méprend, et y jette une bouteille pl
ir toutes les parties, mais ne pouvait en venir à bout. Luther mit le
feu
partout, en renversant toute la discipline ; Char
nceau de livres étoit condamné aux flammes dans la place publique. Le
feu
s’allumoit, lorsque tout-à-coup une troupe de lib
pe de libertins, qui en fut instruite, vint à main armée, éteignit le
feu
, enleva les livres, & les distribua dans la v
par les crimes qui s’y commettent, les intrigues qui s’y forment, les
feux
impurs qui s’y allument, les folies qui s’y font,
choses humaines. On peut en dire de même de l’ame juste, embrasée du
feu
de la charité, comme des rayons du Soleil, couron
Ces vains ornemens, ces piquans artifices allument dans votre cœur un
feu
violent. Votre femme est pour vous une maîtresse
des levres, pendans d’oreilles, rubans, pompons, aigrettes, diamans,
feu
des regards, traits de la langue, impudence du fr
son empire, il y donne des loix, y prononce ses oracles, y allume ses
feux
, y étale ses livrées, y exerce son autorité, tout
; les yeux d’un Dieu sont noyés dans les larmes, ceux ci brulent d’un
feu
impur ; cette tête adorable est couronnée d’épine
n moment, dans la rue ou même en l’église, pour allumer un fort grand
feu
; témoin Samson, témoin David, témoin celui qui d
’inflexion de la voix, les nuances du geste, les traits du visage, le
feu
des regards, ne sont qu’un instinct naturel, une
tale ; des artificiers Italiens donnent des spectacles Pyriques, (des
feux
d’artifices,) & pour les animer d’avantage, y
e espece de cirque découvert ; c’est dans ce cirque que l’on tire des
feux
d’artifice, & qu’il se fait des joutes sur l’
t chaste de son écoled. Et quoique toute la France ait l’obligation à
feu
Monsieur le Cardinal de Richelieu, d’avoir épuré
leries, et autres indécences qui s’y commettent, aux attouchements du
feu
. Si vous prenez à main nue un fer bien chaud, vou
, qui brûlent la fleur de sa pureté, sans qu’on en puisse éteindre le
feu
qu’avec de très grandes difficultés. Vous ne manq
sposée à se rafraîchir dans un bain. Ce regard éveilla sa passion, le
feu
s’augmenta, il vit cette femme, elle lui plut, il
t de piété, affaiblissent les forces de l’Ame dévote, ralentissent le
feu
de la charité Chrétienne, et excitent dans le fon
vous regardez et convoitez les filles, vous allumez en votre cœur un
feu
infernal et diabolique qui vous porte à des actio
il abandonna son Electorat. Ses ennemis y entrerent, y mirent tout à
feu
& à sang. Il fut entierement ruiné, & eut
yrique & le Compliment de l’Archevêque de Lion. Le premier est un
feu
d’artifice, qui avec quelque personnage muet qu’o
ule, la défaite des Titans, &c. Cette matiere est très bornée. Le
feu
est un acteur avec qui on n’aime pas à se jouer,
pour sujet les Amours de Venus & de Mars, sujet très-libre, où le
feu
n’entre pour rien. Mais on l’y fit venir bien ou
lcain honteux & désesperé ne songe qu’à se venger. Il redouble le
feu
de ses forges, tout s’embrase, & vomit tant d
Il redouble le feu de ses forges, tout s’embrase, & vomit tant de
feux
& de flammes, les bombes, les pétards, font u
r dans celle de Rome, et qui lui a mérité les suffrages distingués du
feu
Pape ? Ce n’est pas m’exposer à l’épithète de Pap
eule Sapho et à une autre que vous ne nommez pas que vous accordez ce
feu
qui embrase l’âme, ce feu qui consume et dévore,
que vous ne nommez pas que vous accordez ce feu qui embrase l’âme, ce
feu
qui consume et dévore, pour en refuser la moindre
mes. Quant aux hommes, vous les croyez très abondamment pourvus de ce
feu
: il faut que la plupart n’en fassent pas grand c
u que vous contre le sexe, pourquoi dis-je, ont-elles leur part de ce
feu
qui dévore ? C’est que le génie est un don du Cie
Dames, puisque je remplis dignement du côté de la figure les rôles de
feu
M. Poisson : jugez Monsieur si je devrais être l’
nt, nous les comparons à des hommes qui refuseroient de croire que le
feu
brûle, parce qu’on ne sauroit leur donner une not
parce qu’on ne sauroit leur donner une notion exacte de la nature du
feu
; qui nieroient l’existence de la boussole, parce
l’Hydaspe Alexandre amoureux, Négligeant le combat pour parler de ses
feux
, Et du jaloux dessein de surprendre une ingrate A
n vain cet amour vertueux : Il ne sert qu’à nourrir de plus coupables
feux
L’amour dans ces Héros plus prompt à nous séduire
périence de tant de funestes chutes. Toute la France a l’obligation à
feu
Monsieur le Cardinal de Richelieu d’avoir purifié
vaises actions qui mènent de l’une à l’autre. L’Impiété qui craint le
feu
, et qui est condamnée par toutes les Lois, n’a ga
r sérieusement les choses saintes ; et couvre cette belle morale d’un
feu
de charte, et d’un foudre imaginaire, et aussi ri
été ne demeure jamais impunie, et que si elle échappe quelquefois aux
feux
de la Terre, elle ne peut éviter ceux du Ciel ; q
eux a-t-il trop de digues ? Faut-il qu’ils précipitent son cours ? Le
feu
de l’impureté qui fait des ravages si affreux dan
es, des tourments, des Croix, non plus à adorer, mais à souffrir, des
feux
que vous craignez et que vous prédisez aux autres
vers avec plus de bruit , disoit le Pâtissier, j’en fais avec plus de
feu
. Adam trouva le moyen de ramasser 56 éloges en v
p; on sent bien qu’elle a tous les talens, toutes les graces, tout le
feu
de plus célebres Actrices. Ainsi se passerent plu
er entre dans des cavernes, & quand la montagne est rétablie, les
feux
lancent des eaux de tous côtés. La lave, liqueur
ut étoit corrompu ? Cette Sodome n’est plus ; elle fut traitée par le
feu
du Vesuve comme la premiere Sodome l’avoit été pa
itée par le feu du Vesuve comme la premiere Sodome l’avoit été par le
feu
du ciel : digne punition de ses désordres, leçon
ble explosion d’un volcan, qui, comme la bouche de l’enfer, vomit des
feux
& des flammes, inonde & engloutit tout un
découvre tout-à-coup cet affreux monument de sa vengeance, image des
feux
éternels, pour alarmer & convertir le pécheur
u’une fievre la plus ardente allume dans un corps, en comparaison des
feux
dont la bouillante cupidité brûle nos cœurs ? Feu
en comparaison des feux dont la bouillante cupidité brûle nos cœurs ?
Feux
d’autant plus dangereux que nous ne voulons point
uneste foyer où s’allume, s’attise & se nourrit habituellement le
feu
des passions qui vous dévorent. Honorez-moi, je v
de ses anciennes miseres & tâcher d’y rallumer les étincelles du
feu
qui l’a brûlé ; c’est une femme livrée aux plaisi
es heureux ! La grande merveille ! Vous marchez tous les jours sur le
feu
sans vous brûler. Tandis que nous par une simple
que nous serons forcés de conclure qu’après avoir jetté la branche au
feu
, il y faut encore jetter le tronc : Telle est la
, n’est pas combattu, on se fait un jeu des foudres du Ciel & des
feux
de l’enfer. Où, si l’on ne se met point en peine
que nuës elles alloient disputer le prix des exercices gymmiques ; le
feu
des peintures dangereuses vomi par cent bouches i
émaque, tu es froid comme glace, & notre Paradis même est tout en
feu
. C’est sous le double point de vuë que nous prése
ginal. Ce seroit trop peu pour cet infame sauteur de nous montrer le
feu
des peintures dangereuses, vomi par cent bouches
atique, art déclamatoire & Pantomime, pour porter le fer & le
feu
dans nos Villes & nos campagnes ? Serons-nous
e & particuliere, si les Spectacles n’allumoient pas dans nous le
feu
qui les dévore : aussi est-ce pour en suspendre a
ou s’il ne fera qu’élaguer le tronc. J’ai d’abord condamné le tout au
feu
, il en est digne ; cela est prouvé il y a beau jo
aroles que j’ai empruntées d’eux, & qui comme autant de traits de
feu
, me pénètrent (p. 24.) plus que jamais de ces mê
s hommes, & servir de flambeau au demon, pour allumer par tout le
feu
de l’impudicité, demeurer les nuits entieres expo
els, pour me servir des termes du même Pere, amassent des charbons de
feu
sur nôtre teste, c’est-à-dire, qui se fortifient
r, lorsqu’il se fait entendre dans le cœur, et qu’il y fait sentir ce
feu
céleste dont David était transporté en prononçant
céleste dont David était transporté en prononçant ces paroles : « Le
feu
s’allumera dans ma méditation »Ps. XXXVIII. 4. [P
s la nature que l’Artiste va prendre son modéle ? Non : c’est dans le
feu
du génie, dans les sources fécondes d’un talent e
xactitude, de la précision, au lieu de ces transports sublimes, de ce
feu
céleste & dévorant, de ce ton énergique &
de la représentation souvent est aussi neuf qu’un étranger. Tout son
feu
est consentré sans sa tête : rien n’est capable d
nie, on peut dire qu’il a l’avantage. Pour rendre un rolle il faut un
feu
céleste, une sorte d’inspiration divine ; tandis
ur ; mais qu’il j’emporte sur lui pour toutes les qualités rares : le
feu
du génie, la chaleur de l’imagination, le goût de
anité avec sa douceur, la cruauté avec ses excès, l’ambition avec son
feu
; l’amour avec ses appas, &c. Toutes les pass
antage sur la façon de nous affecter : Piéces accomplies ; où tout le
feu
du génie se trouve épuisé ; Décorations sages où
soins elles sçavent les mériter : on le sent d’avance par l’espéce de
feu
& d’intérêt avec lequel on s’y attache ; au l
que Jesus-Christ est venu faire dans le monde ; embrâser les cœurs du
feu
de la charité, former des justes ; voilà l’unique
rudence chrétienne ? N’en auroit-on rien à craindre ? Croit-on que le
feu
qu’elles auroient jetté dans un cœur deja trop di
oux du Ciel, allumé par mes vœux Fasse pleuvoir sur elle un déluge de
feux
. Puissé-je de mes yeux voir tomber cette foudre,
ux du Ciel, allumé par mes vœux, Fasse pleuvoir sur elle un déluge de
feux
. Puis-je de mes yeux voir tomber cette foudre, Vo
é ne vous devienne un sujet de chûte : Eccli. 9. 5. & craignez ce
feu
d’enfer dont parle saint Jacques, qui brûle toujo
ne prononceray pas mon Discours, comme il a écrit sa Lettre, dans le
feu
de la persecution, & presque sous l’épée du b
milité & de sagesse pour vous en faire l’application. Tout est en
feu
dans l’Europe, s’écrie-t-il. La Dacie, l’Illyrie,
représentations libres de nos défauts & de nos miseres, & du
feu
infernal dont nous sommes embrasez : malheur qu’A
ns cela seroient criminelles. Mais un mariage à faire n’éteint pas le
feu
qu’allument les conversations libres, & n’arr
r de la Comedie, imprimée à la tête des Oeuvres de Boursault, obligea
feu
M. de Harlay Archevêque de Paris d’en interdire l
ns et la raison ? C’est quelque chose. Mais en voici tout le mystère.
Feu
M. le Cardinal Grimaldi était ennemi de votre méc
s ces spectacles profanes, où est employé tout ce qui peut allumer le
feu
de la passion : objets séducteurs, scènes agréabl
aujourd’hui comme innocens : c’est-là où le démon forge les traits de
feu
qui enflamment la convoitise, & où la mort en
es dans ceux qui regardent ; enfin, de vrais mouvemens qui mettent en
feu
tout le parterre ? Aussi que fait un acteur lorsq
les de théâtre qui me faisoient voir les images de ma misere & le
feu
de ma passion, me ravissoient & me charmoient
ntraire, ne sont que des rendez-vous, où le démon lance des traits de
feu
qui allument la convoitise, où la mort entre par
: voyez les remparts des villes s’écrouler au son des trompettes, le
feu
du Ciel descendre à la voix d’un homme mortel, un
cendie qu’une fiévre ardente allume dans un corps, en comparaison des
feux
dont la bouillante cupidité brûle nos cœurs ? feu
en comparaison des feux dont la bouillante cupidité brûle nos cœurs ?
feux
d’autant plus dangereux, que nous ne voulons poin
découvrirai-je le danger. Les théâtres sont le foyer où s’allume le
feu
des passions.Vos théâtres, oui vos théâtres : voi
voilà le funeste foyer où s’allume & se nourrit habituellement le
feu
des passions qui vous dévorent. De grace écoutez-
de ses anciennes miseres, & tâcher d’y ranimer les étincelles du
feu
qui l’a brûlé, une femme livrée aux plaisirs, esc
es heureux ! la grande merveille ! vous marchez tous les jours sur le
feu
sans vous brûler ; tandis que nous par une simple
uite du même sujet. Exorde. Les théâtres sont le foyer où s’allume le
feu
des passions. Ce que le monde pense ordinairement
e : l’or, dont la main de l’homme les a décorés, s’éclipse devant les
feux
célestes ; ils ne brillent plus que de leur clart
race infortunée des mortels. Tandis que l’ambition allume partout les
feux
de la guerre, qu’elle enfante les conquérants, ét
dans les rues. Un malheur déconcerta sa pruderie & sa dignité, le
feu
prit à sa maison pendant la nuit, & troubla f
rot, d’un petit laquais & de Javote, chacun menant sa chacune. Le
feu
avoit attiré bien du monde qui servit avec édific
& de carton, a été démoli de fond en comble, après la fête : des
feux
d’artifice, des brillantes illuminations avec des
ffei vivant, elle est dans le goût de celle que Montpellier dressa au
feu
Roi, à Louis XIV après sa mort ; l’une & l’au
uts, & de personnages qui représenterent l’enfer : on y voyoit du
feu
, des roues enflammées, divers autres genres de su
sées & l’énergie de son style ! il auroit embrasé la scène de ses
feux
. Mais l’amour ne fut que trop dédommagé par son s
si agréable & si féroce ? étrange maniere de guérir ! Allumer le
feu
pour l’éteindre, faire boire le poison pour le ti
le moindre sujet détruit les plus illustres familles. C’est comme le
feu
des volcans renfermé dans le sein des montagnes,
C’est un torrent impétueux, & on n’y sera pas emporté ? un grand
feu
, & on n’y sera pas brûlé ? On se retire dans
erniers crimes ; l’objet plaît d’abord, la tentation suit de près, le
feu
de la passion s’allume, on pense au crime, on le
elles autoriser le Théatre qui jette le trouble par tout, souffle le
feu
de l’impureté dans les jeunes gens, & le réve
en reglez & concertez, entreront dans la Ville & y metront un
Feu
artificiel. Ainsi tout est suivy, tout à part à l
personnes les plus spirituelles & les plus sçavantes : avec quel
feu
& quelle chaleur ! On le sçait. Les uns adora
a fontaine du Parnasse. En trouveroit-il de plus propre à éteindre le
feu
des passions, ou à laver les taches & les vic
ie lorsqu’ils renaîtront dans l’action, qu’ils seront vivifiés par le
feu
du mouvement, qu’ils parleront eux mêmes, au cœur
ferme, & de l’enthousiasme de la Poësie la plus sublime, de quels
feux
n’auriez-vous pas embrasé la Scéne ! Malheureusem
chose & même dans la Fable, comment vous traiterent-ils ? Dans le
feu
des batailles sanglantes où leurs Alexandres &
Scéne veut guérir. Etrange maniere de guerir, Messieurs ! Allumer le
feu
pour l’éteindre ! Présenter le poison pour le tir
blesser lui-même. S’il verse des larmes, c’est plus pour rallumer ses
feux
, que pour les éteindre. S’il déplore ses maux &am
Acteurs de notre Scéne. Poëte par goût plus que par étude, ce fut un
feu
de jeunesse, non la malignité de la fortune qui l
anter les cœurs, pour assoupir la raison, pour réveiller de coupables
feux
? Il étoit donc écrit dans les destins du Théatre
& le discernement plus fin dans l’action, qu’il ne l’eut dans le
feu
de sa composition ? Les Amazones Theatrales, si
les peuples verront refleurir la Religion et la piété » ? Est-ce que
feu
M. le Cardinal Grimaldi les avait laissé périr l’
cœur ne subjugue la raison en lui déclarant qu’il ne peut échapper au
feu
qui le consume. Comment gouverner par prudence ce
arle que des autres passions dont il nourrit, dont il allume tous les
feux
. A entendre quelques-uns de ses apologistes, on d
angage, attrayant par son jeu, Et maître de son rôle, il le rend avec
feu
: A l’aller écouter toujours il nous entraîne. *
Dans la condamnation du luxe des femmes S. Bernardin se plaint avec
feu
d’une chose qu’il dit fort commune de son temps e
c’est-à-dire, les Anges qu’il a séduit : comme une actrice allume le
feu
, séduit les cœurs, les entraîne dans ses filets :
u gré de tes vœux, l’émail de ces rives fleuries A peine suffit à tes
feux
; Comme toi papillon volage, Je n’ai de loi que m
nt la cabriole ; & quand on y a attaché des brillans, ce sont des
feux
folets, des étoiles éteincellantes qui marquent l
larmes qu’il fait verser sont délicieuses. 59. BRISARD, en 1758 : Du
feu
, du feu, bon Vieillard, & vous serez adoré. S
qu’il fait verser sont délicieuses. 59. BRISARD, en 1758 : Du feu, du
feu
, bon Vieillard, & vous serez adoré. Ses rôles
entir. 60. MOLÉ, en 1761 : Pour vous, il faut vous modérer : moins de
feu
, plus de naturel ; il ne vous manque, pour être u
Un geste forcé, des grimaces, peu d’organe, point de grâces ; mais du
feu
, peut-être de l’âme. Elle parodie mademoiselle Du
toucher ? Les nouvelles publiques, décembre 1774, disent, le deuil du
feu
Roi étant fini, les comédiens françois & ital
es grecs & les latins jusqu’aux russes. C’étoit l’unique étude du
feu
Comte, & l’emploi utile d’une fortune considé
jouer toutes les machines, magiciens, démons, dieux, génies, pluie de
feu
, foudre, tremblement de terre ; on a même fait ve
sais . C’est-à-dire, de savourer à longs traits tout ce qui allume le
feu
de l’impureté ; & cependant encore on dit fie
& curieux, tout leur être jouit, leur ame est dans leurs yeux, au
feu
de leurs regards leurs esprits sont brûlans , &am
tien. Que signifient ces paroles, l’ame est une étincelle allumée au
feu
des yeux d’une femme ? L’ame n’est une intincell
certain que nous n’avons point reçu les yeux pour allumer en nous les
feux
de la concupiscence, ni les oreilles pour écouter
à l’hiver, à cause de la blancheur de la neige : l’autre, couleur de
feu
qui était consacrée à l’été, à cause des rayons d
, et toute la terre avec ses habitants sera consumée par un déluge de
feu
. Quelle sera l’étendue de ce spectacle ! Quel éto
hes, qui se glorifiaient du nom de sages, maintenant tout couverts de
feu
en présence de leurs infortunés disciples, à qui
chers du cirque frapperont davantage notre vue, élevés sur un char de
feu
, et tout environnés de feu eux-mêmes. C’est alors
davantage notre vue, élevés sur un char de feu, et tout environnés de
feu
eux-mêmes. C’est alors qu’on verra tant de gladia
oisiveté par les plaisirs des yeux et des oreilles ; et il allume le
feu
de l'impureté cherchant de toutes parts ce qui es
pas d’embellir ces vices cruels qui portent par tout le fer & le
feu
, qui vont jusqu’à faire répandre le sang de ses c
s narguer. Ils jugèrent la Chanson digne d’eux, & la jettèrent au
feu
. Les Compositeurs de nos Pièces modernes, auraien
n’annonce que la stérilité ; qu’on le coupe, & qu’on le jette au
feu
. Chaque vertu a sa pudeur, pour ainsi dire. La ch
Scrupulos suggerit de vita. Elle est comme la fumée, qui découvre le
feu
; fumée brillante d’un feu impur : Fumus specios
Elle est comme la fumée, qui découvre le feu ; fumée brillante d’un
feu
impur : Fumus speciosus ignis impudici. S. Jero
cer, elles allument dans leurs cœurs & dans le cœur des autres le
feu
qui va les consumer, & qui ne doit jamais s’é
olution & du courage. Elles travaillent avec hardiesse & avec
feu
; & quand on les met aux prises avec l’ennemi
’est pas une espéce de scandale qu’on doive éviter, il faut jetter au
feu
les Ouvrages des SS. Peres, & l’Evangile même
re ; l’Or dont la main des hommes les a décorés, s’éclipse devant les
feux
célestes, il ne brille plus que de leur clarté re
race infortunée des Mortels. Tandis que l’ambition allume par-tout le
feu
de la guerre, qu’elle forme les Conquérans, établ
61. Il les condamne, veut qu’on les brûle, & dit que c’est par ce
feu
qu’on peut éviter le feu de l’enfer : Vitent igni
qu’on les brûle, & dit que c’est par ce feu qu’on peut éviter le
feu
de l’enfer : Vitent ignibus ignes, portent codice
dogme ; la fureur insensée de quelque Empereur, alluma seule ce grand
feu
qu’une aveugle prévention souffle encore. Quel ch
’abaisse, dès qu’on ne lui laisse pas prendre un libre essor. Dans le
feu
de l’enthousiasme, il ne voit que le grand, il n’
d’Ecrivain qui, en traitant des matieres neuves, n’ait senti plus de
feu
& plus de facilité que dans des sujets pris a
rament doux & tres-sensible ; elle a un cœur, qui prend aussi-tôt
feu
; l’imagination en est vive & forte, pour con
urs ; qu’on y trouve même plus de goût, & que l’on coure comme au
feu
, à la nouveauté de quelque piece ? Ne se peut-il
ont perdus par la beauté de la femme, et la passion s’allume comme un
feu
en la regardant. » En Saint Mathieu, chap. 5. v.
ainsi ceux qui les représentent et ceux qui les voient, s’exposent au
feu
éternel. C’est pourquoi quand vous seriez assez c
ps plus agréables aux spectateurs et plus utiles aux bonnes mœurs. Le
feu
Roi a déjà donné des Lettres de premier Géographe
rt malheureux de cette abominable créature. J’ai oui dire autrefois à
feue
Madame de la Fayette, que dans une conversation R
ns pas honte d’imiter son sage et courageux repentir ; jetons dans le
feu
ce que nous avons adoré. Les amusements qu’il a c
héologien : il y en eut même un, qui dit que cette Lettre méritait le
feu
, et que l’Auteur en devait faire une pénitence pu
l’Idole de la Comédie est toujours un jeune homme qui est brûlé d’un
feu
criminel. Par exemple, dans l’Andrienne de Terenc
s qui, en éteignant dans leur cœur le goût de la piété, y allument le
feu
des plus fougueuses passions ? « Combien de per
rans & noyés dans le plaisir, vivement animés & lançant mille
feux
? Que ne disent-ils pas ? Voilés d’un air de mode
t enivrer. Quel langage, lorsque d’intelligence ils se confient leurs
feux
, & mutuellement les allument ! Quel est le re
e, souvent même les attribue-t-on à une autre cause. Vous ne voyez le
feu
que quand la maison est embrasée ; voudrez-vous,
ls, eux qui ont appris le catéchisme dans Moliere. Malade insensé, le
feu
brûle vos entrailles, le Médecin vous déclare en
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