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1 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — introduction » p. 2
Le Fils de Dieu étant venu en ce monde pour y apporter le feu céleste de l’amour de Dieu, comme il dit à l’Evan
s’efforce de tout son possible, d’allumer dans le cœur des hommes, le feu infernal de l’amour sensuel et déshonnête. A cet
ætitias, des joies déplorables, parce qu’elles sont des allumettes du feu d’impudicité, et des tisons du feu dévorant qui t
ce qu’elles sont des allumettes du feu d’impudicité, et des tisons du feu dévorant qui tourmentera les impudiques en toute
2 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVII. Accidents arrivés dans les spectacles. » pp. 150-153
été serein, fut obscurci par d’épais nuages : tout l’horizon était en feu par la multitude d’éclairs qui se succédaient san
entiment. Six personnes furent entièrement réduites en cendres par le feu du ciel ; soixante-dix autres en furent atteintes
n jouait à Amsterdam en 1772, la Fille mal gardée et le Déserteur, le feu prit à une ficelle tombée sur un lampion. Cette f
es poudres : pendant qu’on jouait la comédie dans la salle du bal, le feu prit à de la poudre qu’un épicier avait imprudemm
fit sauter le plancher et une chambre qui était au-dessus, et mit le feu à la couverture, qui, en tombant, renversa une pa
3 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre IV. Des Feux de-Ioye. » pp. 184-185
Chapitre IV. Des Feux de-Ioye. I l n’est point de Spectacle plus éc
ses solides & pesantes voltigent dans l’air, & la legereté du feu l’emporte sur le pois de la matiere qu’il enléve
ette surprenante varieté d’effets, semblent ne dépendre que d’un beau feu , d’une subtile & vive imagination. Il n’y a a
a Feste, ou du sujet de la Feste. Ainsi rien n’est ridicule comme ces Feux de la S. Jean, où l’on represente des Dragons ou
4 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114
tes de Théatre. PAR un ancien usage, la ville de Toulouse fait un feu d’artifice pour chaque nouveau premier Président
69 exigea si rigoureusement cet hommage, qu’il fit tirer deux fois ce feu , parce que la premiere fois, une pluye qui survin
ité lui ont gagné tous les cœurs. Bien loin d’exiger à son entrée, ce feu d’artifice, ce bal, ce festin, il le désendit ; &
i est son Patron, il s’est signalé par une belle fête, & un grand feu , qui se confondit avec celui de la Saint Jean, se
mpagne dans la cour, & aux environs, pour voir tirer un fort beau feu d’artifice, dont ces bonnes gens n’avoient aucune
arfaitement, surtout un grand arbre Chinois, & un soleil dont les feux également vifs & variés, firent (qui en doute
ui en doute) l’admiration des spectateurs, qui, jusqu’alors pour tout feu de la Saint Jean avoient brûlé quelques bottes de
la à Paris, à Turin, à Lyon, pour le mariage du Comte de Provence. Le feu d’artifice fini, nouveau repas, on trouva dans la
s de rasades, à l’honneur des fils de Tatone. Après le soupé, un beau feu d’artifice, suivi d’un bal paré, où se réunirent
e de barques, remplies de personnages qui représentoient l’enfer, des feux , des fouets, des roues, & divers instrumens d
la victime. Le théatre fut la premiere étincelle qui alluma ce grand feu . Dans son livre du nouvel Evangile. il accuse le
5 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185
ordonner à ceux dont on a souillé les saints habits, de les jetter au feu . M. de Chalabre a fait peu de cas de ces plaintes
qu’on commençoit une piéce fort devote, en faveur des Chevaliers, le feu prit derrieres le théatre, dans la chambre des ac
des Déesses, & autres machines, & empêcha la communication du feu , l’incendie auroit eu les suites les plus funeste
ndie du théatre d’Amslerdam ; sur la fin de l’opéra un lampion mit le feu à un cordon qui pendoit le long de lacou’isse, le
lampion mit le feu à un cordon qui pendoit le long de lacou’isse, le feu prit à la coulisse même, & delà à tout le thé
ée, & on ferma la grande, parce que l’air extérieur augmentoit le feu . Cette précaution augmenta le désordre, on s’étou
’Ingénieur de la Ville accourut pour l’éteindre, il y fut étouffé, le feu se porta à seize maisons voisines, & menaçoit
e la piéce. L’illumination du soit est d’un goût supérieur : un grand feu d’artifice termine ordinairement le spectacle. Co
6 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « Sonnet à la Seignore Isabelle, sur son voyage à Monceaux »
vos yeux : Isabelle, mon cœur, que ses rais gracieux Avivent le saint feu qui sans cesse m’enflamme. Je n’eusse sans mouri
le gage de mon âme. Que s’il me reste encor quelque esprit animé Du feu de vos propos qui ne soit consommé, Il sert à sou
7 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
à peine parler au peuple, devenu humble & traitable, comme si le feu pénétrant dans son ame en eût amolli la dureté, l
e les jeunes gens fussent tous impudiques. C’est nous qui allumons le feu & nous y jetons. Quand vous allez au théatre
irs lascifs, des objets indécens, des femmes immodestes, Les premiers feux étoient allumés par des mains barbares, & ceu
p; ceux-ci le sont par de mauvaises pensées, des désirs criminels. Le feu le plus dévorant n’est pas celui qui consume les
emèdes, & on vous fait des blessures ; nous tâchons d’éteindre le feu du vice, & on l’allume. C’est bâtir d’une mai
milité dont il méprise la bassesse, sur la charité dont il éteint les feux , sur la foi dont il affoiblit la soumission, la m
8 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VI. Elle le donne pour une foiblesse : mais on veut qu’il y régne. » p. 12
ndroit on que tout cet appareil ne seroit pas capable de réveiller le feu de la concupiscence, toujours si prêt à s’embrâse
embrâser, & d’en augmenter l’ardeur ? A qui en imposeroit on ? Le feu s’éteint-il par les alimens qu’on lui fournit ? I
9 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
ntant ce qu’ils aiment, comme à notre façon de parler, c’est faire du feu , qu’y mettre du bois, et c’est donner cours à l’e
ubler les tranquillités de la vie ? pourquoi jeter de l’huile dans un feu déjà trop ardent, et que toutes les lois tâchent
elles des autres ; c’est par la vanité de ces entretiens, nourrir des feux qu’on devait éteindre par des larmes des pénitenc
ue les Romans soient entre les mains de leurs filles ? ils mettent le feu à la paille, pourquoi s’étonner si elle brûle ; L
10 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVIII.  » p. 489
êtres de l'ancienne loi, auxquels il ordonne d'entretenir toujours le feu sur l'autel, et d'avoir soin d'y mettre tous les
t le Prêtre qui doit avoir soin de nourrir sur l'autel de son cœur le feu de la charité, en y mettant tous les jours du boi
11 (1675) Traité de la comédie « XXVIII.  » pp. 321-322
tres de l'ancienne loi, auxquels il ordonne d'entretenir toujoursg le feu sur l'autel, et d'avoir soin d'y mettre tous les
t le Prêtre qui doit avoir soin de nourrir sur l'autel de son cœur le feu de la charité, en y mettant tous les jours du boi
12 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195
ce monde si ancien & tant de fois renouvelé, sera consumé par le feu , quel spectacle, quel transport, quel ravissement
es, qui enseignoient que l’ame n’est pas immortelle, livrés aux mêmes feux avec leurs disciples ! ces Poëtes tragiques &
rçans que sur le théatre ! les Comédiens plus dissous par la force du feu que par la dissolution de leurs mœurs & de le
verrez dans la religion Chrétienne, la foi combattre le fer & le feu , vaincre & adoucir les bêtes féroces, & à
mp; fécondes, qui tracent une toute dans le désert par une colonne de feu , & chargent tous les jours la table de tout u
vons-nous pas dans les divines Écritures le char & les chevaux de feu qui enlèverent Élie, bien plus merveilleux que to
lus d’idées véritablement grandes que tous les théatres du monde ; ce feu qui tombe du ciel sur la victime & sur ses en
13 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18
s dans ceux qui regardent : enfin de vrais mouvements, qui mettent en feu tout le parterre et toutes les loges : et tout ce
tes, que tout cet appareil n’entretient pas directement et par soi le feu de la convoitise ; ou que la convoitise n’est pas
onnêteté et aux bonnes mœurs dans le soin de l’entretenir ; ou que le feu n’échauffe qu’indirectement ; et que, pendant qu’
14 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
u suprême, daigne m'entendre… Que l'esprit éternel s'enflamme de ton feu . » Même galimatias. Si c'est l'esprit de l'homm
e projet d'enlever à son Dieu Une âme qu'il semblait échauffer de son feu . » Une hypocrite sans religion, sans pudeur, qu
ant elle se respecte elle-même : « Au frère d'un mari je révèle mes feux . » Eh ! pourquoi cette honorable confidence ? a
croie damnée dans le songe où elle lui parle : « De tourbillons de feux elle était entourée, On pouvait voir son cœur de
e ; La foudre suit le spectre, et l'enfer a mugi, Puissé-je dans ces feux allumés par le ciel Expier les erreurs d'un pench
Expier les erreurs d'un penchant criminel. » Quel galimatias ! les feux de l'enfer n'expient aucun crime, les feux de la
» Quel galimatias ! les feux de l'enfer n'expient aucun crime, les feux de la passion, qui sont des péchés, expient-ils l
ssez près le galimatias. « Et qui prêts à brûler des plus coupables feux , Morts pour le genre humain pensent vivre pour eu
e l'Evangile et de S. Paul ; il ne fait que brûler des plus coupables feux . Je ne sais si ce Poète a fait son cours de théol
donne une belle excuse : « Si le ciel s'offensait du retour de mes feux , Il saurait les éteindre, et triompherait d'eux. 
evenir, remontrer ; ces deux retours sont-ils justes ? J'alimente mon feu , il vit de mes soupirs, il brûle de mes larmes, s
15 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Mlle de Guise » pp. -1
e glace qui enflamme Les Héros, les Princes, les Cieux : Si le chaste feu de Cyprine N’a jamais atteint ta poitrine, Pourqu
jamais atteint ta poitrine, Pourquoi donc s’embrasent les Dieux ? Ce feu saint, l’honneur des Vestales, Echauffe les âmes
16 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — V. La Comédie donne des leçons de l’amour impur. » pp. 9-11
le secret. Les piéces de Théâtre ne respirent pour la plûpart que le feu impur. Ce n’est point ici une accusation hasardée
irréconciliable du Dieu qui précipite les impudiques dans l’étang de feu & de souffre ? Œuvres tom. 7. Paris. 1748.
17 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
rée aussi de son mari, elle revint en France, comptant de ranimer les feux du Roi, il la méprisa ; elle courut le monde, &am
conquêtes. Ce n’est pas un péché isolé, un péché momentané, c’est un feu qui s’entretient, & brûle sans cesse, qui app
e la condition, ni l’éclat de la naissance ou des richesses, comme un feu qui consume sans distinction, tout ce qui s’offre
ulement les incendiaires décidés, qui de propos délibéré mettoient le feu aux maisons, ce qui a toujours, été un crime capi
capital ; mais encore ceux qui négligeoient de couvrir, d’éteindre le feu , qui en portoient négligemment, par la faute desq
indre le feu, qui en portoient négligemment, par la faute desquels le feu pouvoit prendre, sans aucune mauvaise volonté, qu
& bien volontaire, puisqu’elle se pare à dessein, pour attirer le feu de l’impureté, de tous le plus prompt & le pl
, au cercle, dans les rues. Est-ce par hazard que vous avez allumé le feu  ? Je le veux, il n’en brûle pas moins, vous n’en
18 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVI. Efficace de la séduction des Spectacles. » pp. 36-39
me limon, y sont inaccessibles dans le temple même de la Volupté ! Le feu impur perce jusques dans les déserts ; sa chaleur
ant ceux qui les représentent, que ceux qui les voyent, s’exposent au feu éternel. C’est pourquoi quand même vous seriez as
19 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur de Nemours » pp. -
t, Ainsi comme il vint ravir Lede, En Vénus trouver le remède Au doux feu qui le martyrait. Ou bien quelque angélique esse
, Luisant d’autant de gentillesses Qu’on a vu briller de sagesses Aux feux divins de ton bel œil. Grand Prince qui sais tou
20 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33
ur le Théâtre secret de son cœur ; on éprouvera donc les atteintes du feu impur ; & cela peut-il être autrement dans le
. ch. 26 l’image de ses miséres, l’amorce & la nourriture de son feu . Son exemple & sa doctrine nous apprennent à
21 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
-Live. Les verges étoient la punition de la négligence à conserver le feu sacré, & par respect pour la Prêtresse coupab
glise condamne les professions forcées. 5.° Les Vestales gardoient le feu sacré chacune à son tour, & pour une plus gra
re en faction chacune de celles qui doivent pendant la nuit garder le feu sacré ; mais on vouloit faire une scène. 6.° Que
me ignorance. Faire venir des esclaves rallumer avec des flambeaux le feu sacré, est une fausseté ridicule. On ne confioit
ne se servoit que de lampes ; on n’employoit pas même les lampes. Le feu sacré ne se rallumoit qu’aux rayons du soleil, da
où l’on présentoit des matieres seches & combustibles. C’étoit un feu pur venu du ciel. Le Sénat ne se mêloit point des
es autels brisés Tombent anéantis sous ces toits embrasés, Que de ce feu sacré les flammes vengeresses De l’injuste Vesta
22 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
ns doute, elle annonçait même un sentiment louable ; mais les chastes feux de la mère pouvaient en inspirer d’impurs à la fi
mphithéâtre, dit saint Cyprien, et qui s’en retournèrent avec tout le feu d’une passion criminelle ! C’était des Pénélope q
u on les augmente. La force de l’intérêt, la chaleur du sentiment, le feu de l’action, les ornements de la poésie, tout l’e
ée, mais dans votre imagination et dans votre cœur, où elle allume un feu plus ardent que la fournaise de Babylone. Ce n’es
e. Ce n’est pas l’étoupe, la poix, le soufre qui sont l’aliment de ce feu , mais les objets les plus séduisants et les plus
23 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
ons vicieuses, ils ressemblent à l’embrasement d’une maison, quand le feu y a cessé on voit long-temps des étincelles &
celles & des pointes de flammes percer à travers les cendres ; le feu y vit encore, mais il manque de matière ainsi le
l’assemblage des deux sexes, sur-tout des jeunes gens, c’est-à-dire, feu contre feu ; quel souffre ! quelles allumettes pl
ge des deux sexes, sur-tout des jeunes gens, c’est-à-dire, feu contre feu  ; quel souffre ! quelles allumettes plus infernal
ffre ! quelles allumettes plus infernales pour enflammer davantage un feu déjà tout ardent, qu’on ne peut trouver de l’eau
mp; ornemens lubriques sollicitent au crime comme de l’huile jetée au feu  ; il ne faut douter que toutes ces choses ne soie
 ; que ce n’est qu’à l’esprit qu’on adresse la tendresse du chant, le feu des regards, les attitudes, la danse, le langage
ommes furent attaqués par les regards (purement spirituels), dont les feux embrasent leurs ames, ils furent animés d’une ard
24 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
r été touché jusqu’aux larmes, seulement en le lisant, & senti le feu de l’impureté s’allumer dans son cœur ; & l’o
n faire entendre que l’ame n’est qu’une matiere déliée, une espèce de feu épuré, Mens ignea terrenæ fæcis exuta, comme diso
e des femmes (quelle image), courent brusquement à elles avec tout le feu des désirs (voilà l’Arétin). Aussi ont-ils une am
vous. On y trouve le même systême, on n’y connoît que des esprits de feu qui animent des statues en secouant leur flambeau
nt des statues en secouant leur flambeau, pour leur donner une ame de feu , dans le goût aussi de l’Abbé Prades, mens ignea
lus tendrement, se dire les choses les plus galantes, sans allumer un feu criminel dans leur cœur ? Le spectateur, témoin é
rprètes des volontés des Dieux, les Vestales chargées d’entretenir le feu sacré, le Peuple, le Sénat, les Consuls, les très
25 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
our la jeunesse. Le précipice est pour elle bien plus profond, car le feu des passions est plus vif, il n’y faut qu’une éti
plus chastes que vous. Fuyez donc cette mer de malheurs, ce fleuve de feu , cet air empesté du théatre, qui allume le feu de
malheurs, ce fleuve de feu, cet air empesté du théatre, qui allume le feu de l’enfer. Vous voulez donc, dites-vous, que nou
rres aux Acteurs, puisque par ces plaisirs criminels, ils allument le feu de l’enfer. En louant ces folies, on s’en tend co
us notre malheureux penchant pour le vice ? comment éviterons-nous le feu de l’enfer, quand nous nous en faisons un art &am
26 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
e Dieu & secoué le joug de Jesus-Christ, ne faisant aucun cas des feux de l’enfer, méprisant Dieu & les Anges ; elle
mp; redire, chanter avec grace, débiter avec assurance, déclamer avec feu , exécuter avec goût cette morale anti-chrétienne,
spirituel en corporel très-grossier. Une Actrice éteindroit tous les feux de Platon pour allumer les siens. Que cette idole
vos traits, vous vous livrez aux siens ; il allume dans votre cœur le feu dont vous le consumez ; refuserez-vous de sa main
ondamnent à payer le dommage l’imprudent qui par hasard auroit mis le feu à la maison de son voisin. Le prochain doit-il êt
lle un dédommagement ? Quel compte à rendre à Dieu, d’allumer tant de feux , non par hasard, mais de dessein prémédité ! Le p
les objets qu’on veut faire cacher ne sont pas moins attrayans que le feu des yeux & les traits délicats d’une belle ph
27 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
à couvert de la pluie, de peur que le froid de l'hiver ne diminuât le feu de la volupté : « Ne hieme voluptas impudica frig
on des habits, l'indécence des parures, la mollesse des démarches, le feu des regards, la douceur de la voix, la liberté de
sque ce monde si ancien et tant de fois renouvelé sera consumé par le feu  ! quel immense spectacle, quel étonnement, quel r
lle n'est point immortelle, couverts de confusion et livrés aux mêmes feux avec leurs disciples ; les Poètes palpitant d'eff
ue sur le théâtre, les Comédiens seront comme dissous par la force du feu plus que par la dissolution de leurs mœurs et de
œurs et de leurs gestes. Ce Cocher sera tout embrasé dans une roue de feu , les Athlètes seront lancés dans les brasiers. Je
28 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
musique. Faut-il que pour la fable il se soit consumé, Tout ce beau feu d’esprit parmi nous allumé ! Mensonges séducteurs
cène a produit ! Qui sait presque toujours allumer dans nos veines Le feu dont il brûla les Phèdres, les Chimènes. Malheur
29 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
est transporté hors de lui-même, tantôt il se sent le cœur plein d’un feu martial, et s’imagine combattre, tantôt agité de
e passion insensée qui fait des ravages incroyables dans le monde, ce feu d’enfer qui enflamme le cercle de la vie de la pl
es ajustements, la symphonie, n’est-ce pas là jeter de l’huile sur du feu , et aplanir le chemin à un torrent ? Si le but pr
’il ne tente pour surprendre, il grince des dents, il rugit, il jette feu et flamme, et vous vous arrêtez tranquillement à
30 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
lousies, & des démêlés de toilette ; faut-il qu’elles allument le feu d’une guerre sanglante ? De pareilles insultes, a
hoix & sans goût. Henri IV qui avoit l’esprit vif, & plein de feu , a disans doute mille choses agréables, des bons
ilie, Disciple de Newton & de la vérité, Tu pénétres mes sens des feux de ta clarté : Je quitte Melpoméne & les jeux
ins, dont son cœur n’est plus touché ; je ne sai ce que c’est que les feux de la clarté : la clarté ne frappe que la rue. Co
ité ! Confidens du Très Haut, substence éternelle, qui brûlez de ses feux , qui couvrez de vos aîles, le trône où votre Maît
amp; la mer demeurer toujours abaissée ou élevée. Comette lancés vos feux & revenez sans cesse, des mondes épuisés rani
mondes épuisés ? Sont-ils hors de l’Univers l’imité ? Quels sont les feux que lancent les cometes ? Elles ne font que réflé
31 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
apon. Ces saintes filles furent alarmées de ce voisinage, comme si le feu ou la peste se fussent approchés de leur Couvent.
apprend-on ? à connaître l'amour, à ne pas craindre, à satisfaire les feux naissants que la nature allume, que les objets at
st machinal et involontaire. C'est un homme qui approche trop près du feu , il a beau ne pas le vouloir, il est impossible q
vrai, les excès et les éclats ; mais pour être couvert de cendres, le feu n'est pas moins ardent ; un souffle l'allume avec
ion, les réunit et les lance tous dans un cœur qui va s'exposer à son feu . Ce mot de foyer, le mot propre de la comparaison
je fais, me rappelle un autre foyer derrière le théâtre, où tous les feux du vice sont encore plus ardents. Les honnêtes fe
leurs succès et de leurs conquêtes, et allumaient dans les cœurs les feux les plus vifs, que des spectateurs, plus attentif
32 (1697) Essais de sermons « [FRONTISPICE] »
urs Sermons entiers sur des Dimanches, avecde pareilles Sentences Par feu M. l’abbe de Bretteville. TOME QUATRIEME A PARISC
33 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168
lement il aura attrapé un rhume pour s’être trop longtemps éloigné du feu . La Scène de L’Orphelin C. est dans une contrée
chauffe en avançant dans son travail ; et voici un trait singulier du feu qui l’anime : « Je ne serais pas plus surpris d’e
ujet l’y conduise en aucune sorte, ne regarde ce prodige que comme un feu follet, ou comme le Cerf volant de Sydrophel dans
faible que le poison ! C’est à peu près comme si quelqu’un mettait le feu à une maison, et s’imaginait l’éteindre en criant
mettait le feu à une maison, et s’imaginait l’éteindre en criant, Au feu . Au dernier Acte de cette Pièce, Rasor imite un e
x d’Asmodée et de Belzébuth, comme des vapeurs mêlées de soufre et de feu capables d’infecter l’air qui nous environne. San
es choses trop recherchées pour un homme qui souffre cruellement : le feu le gagne de toute part, le brûle, le consume ; et
aussi grand que Jupiter ; mais au cinquième Acte il perd l’œil par le feu .Heraclid. p. 295. Le Chœur dit dans un autre Poèm
34 (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « [frontispice] »
Ligny, nouvelle édition Revûe et augmentée de l’éloge historique de Feue Madame Henriette de France A PARISChez Hippolyt
35 (1715) La critique du théâtre anglais « AVIS. »
AVIS. J’apprends dans le cours de l’impression de cet ouvrage que feu M. Dryden si souvent et si justement attaqué par
36 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
aint qu’il est, ne fournit pas des moyens suffisans pour éteindre ces feux criminels ; qu’au contraire il en augmente la viv
e ou irréligion ; la vérité y est fort peu respectée. Pénètre-toi des feux de la grâce invincible. La grace n’est point invi
grâce invincible. La grace n’est point invincible, elle n’a point de feux , l’homme ne se pénètre pas lui même des feux. Le
cible, elle n’a point de feux, l’homme ne se pénètre pas lui même des feux . Le ton de la menace appartient à l’erreur. Dieu
pris pendant dix ans pour la religion, pour de saints mouvemens, mon feu , ma passion : Lorsqu’à Dieu j’ai cru rendre homma
37 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
impérieuse ? ne viennent-ils pas y faire éclater les désirs & les feux dont ils sont dévorés ? le sexe le plus tendre &a
cle où tout tend, au contraire, à l’excuser ou à la fortifier ? Quels feux criminels ne peuvent point allumer les objets qu’
primés que par la voix d’un acteur qui paroît lui-même embrâsé de ces feux profanes, & qui les peint par ses gestes, son
uder à devenir ou l’objet de leur indécente critique, ou l’aliment du feu impur qui les dévore ? C’est-là, mes Frères, ce q
que si des objets si séduisans n’ont point allumé dans votre cœur le feu des passions, c’est qu’il en étoit déja tout cons
rce qu’on ne peut s’exposer soi-même à la tentation, & attiser le feu de la concupiscence ; parce qu’enfin des personne
38 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137
molissent, énervent, rendent les hommes efféminés, & allumennt le feu de l’amour, ils ne sont propres qu’aux femmes, &a
e du printemps, au lys le long des eaux, à l’encens qui brûle dans le feu . Tel le Ministre, brûlant de la charité, brillant
t les faire craindre à tout le monde ; elles sont, dit S. Cirille, le feu de la volupté, le foyer du vice, l’hameçon de Vén
oëme est d’ailleurs bien écrit. Le danger d’allumer dans les cœurs le feu de l’amour, a fait croire à quelques Casuistes qu
nt. Aucune odeur sur les mers, sur les rivieres, dans les élemens, le feu , l’air, l’eau, la terre, les métaux, les fruits,
 : In seipsos fœtorem suum ferent . Généralement par-tout on voit le feu & le soufre de toutes les odeurs la plus piqu
39 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — II. Ce qui rend à irriter la concupiscence combat directement cette fin. » p. 7
, dis-je, attaque de front l’Evangile, & ne tend qu’à éteindre le feu que Jesus-Christ est venu jetter sur la terre.
40 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
gnée de cendres : on a beau réformer le théâtre, on a beau couvrir le feu , il ne change point de nature, il brûle toujours,
rs chants, leurs danses, leurs discours, leurs attitudes, exhalent le feu sacré dont elles sont embrasées. Que leur sacerdo
théâtre, sur lequel pompeusement étalée elle donne ses lois, lance le feu de ses regards et les traits perçants de la lubri
et y ajoute encore en bien des endroits, des chants, des danses, des feux de joie, des illuminations, des représentations m
41 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre premier. » p. 162
les ay reduits aux Comedies, Bals, Balets, Mascarades ou Cavalcades, Feux de Ioye, ou Ioustes, Courses, Carozels, Entrées,
42 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85
la Déclamation théatralle. L es beautés d’un Poëme brillent d’un feu qui passe de l’Ouvrage à l’Auteur, comme il est p
passé de l’Auteur à l’Ouvrage. Les mouvemens sont le fruit de ce beau feu  ; & l’Acteur ne le doit qu’à ce qu’il déclame
art de bien rendre les idées d’un Auteur, est donc l’effet de ce beau feu , ou tout au plus, d’une étude où la mémoire agit
43 (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248
ostome répond : Que vous êtes heureux de pouvoir marcher au milieu du feu , sans crainte de vous brûler, sans que le feu fas
ir marcher au milieu du feu, sans crainte de vous brûler, sans que le feu fasse sur vous aucune impression ! Mais il n’en e
44 (1823) Instruction sur les spectacles « Conclusion. » pp. 195-203
u cabinet, serait capable d’échauffer votre âme, l’embraseraient d’un feu impur lorsqu’elles sont animées par les voix sédu
de la volupté. N’est-ce point assez que vous leur ayez communiqué le feu de la concupiscence en leur donnant la vie, faut-
45 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
errin qui avait été autrefois Introducteur des Ambassadeurs auprès de feu Monsieur, Duc d’Orléans, Oncle du Roi, fut le pre
rt pour entrer dans le lieu de l’Académie ; de porter aucunes armes à feu dans celui des représentations, d’y tirer l’épée,
sauver de ce lieu, où lesdits personnages se disposaient de mettre le feu , et dans lequel, avec une brutalité sans exemple,
s Comédies sont récitées et représentées ; d’y porter aucunes armes à feu , de faire effort pour y entrer, d’y tirer l’épée,
elque qualité et condition qu’elles soient, de porter aucunes armes à feu dans le lieu des représentations, d’y tirer l’épé
46 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
ins, qui dans les guerres civiles amortissaient par des spectacles le feu de la division, et surtout celle d’Auguste, à qui
nt ensuite, qui prend dans la cheminée des tisons embrasés, et met le feu au fagot. L’Empereur Charles-Quint paraît ensuite
e feu au fagot. L’Empereur Charles-Quint paraît ensuite, qui remue le feu avec une épée, comme pour l’éteindre, et l’allume
vient Léon X, qui prend une bouteille pleine d’eau pour jeter sur le feu  ; mais il se méprend, et y jette une bouteille pl
ir toutes les parties, mais ne pouvait en venir à bout. Luther mit le feu partout, en renversant toute la discipline ; Char
47 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
nceau de livres étoit condamné aux flammes dans la place publique. Le feu s’allumoit, lorsque tout-à-coup une troupe de lib
pe de libertins, qui en fut instruite, vint à main armée, éteignit le feu , enleva les livres, & les distribua dans la v
par les crimes qui s’y commettent, les intrigues qui s’y forment, les feux impurs qui s’y allument, les folies qui s’y font,
choses humaines. On peut en dire de même de l’ame juste, embrasée du feu de la charité, comme des rayons du Soleil, couron
Ces vains ornemens, ces piquans artifices allument dans votre cœur un feu violent. Votre femme est pour vous une maîtresse 
des levres, pendans d’oreilles, rubans, pompons, aigrettes, diamans, feu des regards, traits de la langue, impudence du fr
son empire, il y donne des loix, y prononce ses oracles, y allume ses feux , y étale ses livrées, y exerce son autorité, tout
; les yeux d’un Dieu sont noyés dans les larmes, ceux ci brulent d’un feu impur ; cette tête adorable est couronnée d’épine
48 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 12
n moment, dans la rue ou même en l’église, pour allumer un fort grand feu  ; témoin Samson, témoin David, témoin celui qui d
49 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
’inflexion de la voix, les nuances du geste, les traits du visage, le feu des regards, ne sont qu’un instinct naturel, une
tale ; des artificiers Italiens donnent des spectacles Pyriques, (des feux d’artifices,) & pour les animer d’avantage, y
e espece de cirque découvert ; c’est dans ce cirque que l’on tire des feux d’artifice, & qu’il se fait des joutes sur l’
50 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
t chaste de son écoled. Et quoique toute la France ait l’obligation à feu Monsieur le Cardinal de Richelieu, d’avoir épuré
leries, et autres indécences qui s’y commettent, aux attouchements du feu . Si vous prenez à main nue un fer bien chaud, vou
, qui brûlent la fleur de sa pureté, sans qu’on en puisse éteindre le feu qu’avec de très grandes difficultés. Vous ne manq
sposée à se rafraîchir dans un bain. Ce regard éveilla sa passion, le feu s’augmenta, il vit cette femme, elle lui plut, il
t de piété, affaiblissent les forces de l’Ame dévote, ralentissent le feu de la charité Chrétienne, et excitent dans le fon
51 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 11
vous regardez et convoitez les filles, vous allumez en votre cœur un feu infernal et diabolique qui vous porte à des actio
52 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
il abandonna son Electorat. Ses ennemis y entrerent, y mirent tout à feu & à sang. Il fut entierement ruiné, & eut
yrique & le Compliment de l’Archevêque de Lion. Le premier est un feu d’artifice, qui avec quelque personnage muet qu’o
ule, la défaite des Titans, &c. Cette matiere est très bornée. Le feu est un acteur avec qui on n’aime pas à se jouer,
pour sujet les Amours de Venus & de Mars, sujet très-libre, où le feu n’entre pour rien. Mais on l’y fit venir bien ou
lcain honteux & désesperé ne songe qu’à se venger. Il redouble le feu de ses forges, tout s’embrase, & vomit tant d
Il redouble le feu de ses forges, tout s’embrase, & vomit tant de feux & de flammes, les bombes, les pétards, font u
53 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
r dans celle de Rome, et qui lui a mérité les suffrages distingués du feu Pape ? Ce n’est pas m’exposer à l’épithète de Pap
eule Sapho et à une autre que vous ne nommez pas que vous accordez ce feu qui embrase l’âme, ce feu qui consume et dévore,
que vous ne nommez pas que vous accordez ce feu qui embrase l’âme, ce feu qui consume et dévore, pour en refuser la moindre
mes. Quant aux hommes, vous les croyez très abondamment pourvus de ce feu  : il faut que la plupart n’en fassent pas grand c
u que vous contre le sexe, pourquoi dis-je, ont-elles leur part de ce feu qui dévore ? C’est que le génie est un don du Cie
Dames, puisque je remplis dignement du côté de la figure les rôles de feu M. Poisson : jugez Monsieur si je devrais être l’
54 (1759) Lettre d’un professeur en théologie pp. 3-20
nt, nous les comparons à des hommes qui refuseroient de croire que le feu brûle, parce qu’on ne sauroit leur donner une not
parce qu’on ne sauroit leur donner une notion exacte de la nature du feu  ; qui nieroient l’existence de la boussole, parce
55 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
l’Hydaspe Alexandre amoureux, Négligeant le combat pour parler de ses feux , Et du jaloux dessein de surprendre une ingrate A
n vain cet amour vertueux : Il ne sert qu’à nourrir de plus coupables feux L’amour dans ces Héros plus prompt à nous séduire
56 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48
périence de tant de funestes chutes. Toute la France a l’obligation à feu Monsieur le Cardinal de Richelieu d’avoir purifié
vaises actions qui mènent de l’une à l’autre. L’Impiété qui craint le feu , et qui est condamnée par toutes les Lois, n’a ga
r sérieusement les choses saintes ; et couvre cette belle morale d’un feu de charte, et d’un foudre imaginaire, et aussi ri
été ne demeure jamais impunie, et que si elle échappe quelquefois aux feux de la Terre, elle ne peut éviter ceux du Ciel ; q
57 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XV. Devoir des parens & des maîtres. » pp. 34-35
eux a-t-il trop de digues ? Faut-il qu’ils précipitent son cours ? Le feu de l’impureté qui fait des ravages si affreux dan
58 (1677) L’Octavius « Paragraphe XII du texte latin » pp. 42-46
es, des tourments, des Croix, non plus à adorer, mais à souffrir, des feux que vous craignez et que vous prédisez aux autres
59 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112
vers avec plus de bruit , disoit le Pâtissier, j’en fais avec plus de feu . Adam trouva le moyen de ramasser 56 éloges en v
p; on sent bien qu’elle a tous les talens, toutes les graces, tout le feu de plus célebres Actrices. Ainsi se passerent plu
er entre dans des cavernes, & quand la montagne est rétablie, les feux lancent des eaux de tous côtés. La lave, liqueur
ut étoit corrompu ? Cette Sodome n’est plus ; elle fut traitée par le feu du Vesuve comme la premiere Sodome l’avoit été pa
itée par le feu du Vesuve comme la premiere Sodome l’avoit été par le feu du ciel : digne punition de ses désordres, leçon
ble explosion d’un volcan, qui, comme la bouche de l’enfer, vomit des feux & des flammes, inonde & engloutit tout un
découvre tout-à-coup cet affreux monument de sa vengeance, image des feux éternels, pour alarmer & convertir le pécheur
60 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
u’une fievre la plus ardente allume dans un corps, en comparaison des feux dont la bouillante cupidité brûle nos cœurs ? Feu
en comparaison des feux dont la bouillante cupidité brûle nos cœurs ? Feux d’autant plus dangereux que nous ne voulons point
uneste foyer où s’allume, s’attise & se nourrit habituellement le feu des passions qui vous dévorent. Honorez-moi, je v
de ses anciennes miseres & tâcher d’y rallumer les étincelles du feu qui l’a brûlé ; c’est une femme livrée aux plaisi
es heureux ! La grande merveille ! Vous marchez tous les jours sur le feu sans vous brûler. Tandis que nous par une simple
61 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
que nous serons forcés de conclure qu’après avoir jetté la branche au feu , il y faut encore jetter le tronc : Telle est la
, n’est pas combattu, on se fait un jeu des foudres du Ciel & des feux de l’enfer. Où, si l’on ne se met point en peine
que nuës elles alloient disputer le prix des exercices gymmiques ; le feu des peintures dangereuses vomi par cent bouches i
émaque, tu es froid comme glace, & notre Paradis même est tout en feu . C’est sous le double point de vuë que nous prése
ginal. Ce seroit trop peu pour cet infame sauteur de nous montrer le feu des peintures dangereuses, vomi par cent bouches
atique, art déclamatoire & Pantomime, pour porter le fer & le feu dans nos Villes & nos campagnes ? Serons-nous
e & particuliere, si les Spectacles n’allumoient pas dans nous le feu qui les dévore : aussi est-ce pour en suspendre a
ou s’il ne fera qu’élaguer le tronc. J’ai d’abord condamné le tout au feu , il en est digne ; cela est prouvé il y a beau jo
aroles que j’ai empruntées d’eux, & qui comme autant de traits de feu , me pénètrent (p. 24.) plus que jamais de ces mê
62 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
s hommes, & servir de flambeau au demon, pour allumer par tout le feu de l’impudicité, demeurer les nuits entieres expo
els, pour me servir des termes du même Pere, amassent des charbons de feu sur nôtre teste, c’est-à-dire, qui se fortifient
63 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152
r, lorsqu’il se fait entendre dans le cœur, et qu’il y fait sentir ce feu céleste dont David était transporté en prononçant
céleste dont David était transporté en prononçant ces paroles : « Le feu s’allumera dans ma méditation »Ps. XXXVIII. 4. [P
64 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
s la nature que l’Artiste va prendre son modéle ? Non : c’est dans le feu du génie, dans les sources fécondes d’un talent e
xactitude, de la précision, au lieu de ces transports sublimes, de ce feu céleste & dévorant, de ce ton énergique &
de la représentation souvent est aussi neuf qu’un étranger. Tout son feu est consentré sans sa tête : rien n’est capable d
nie, on peut dire qu’il a l’avantage. Pour rendre un rolle il faut un feu céleste, une sorte d’inspiration divine ; tandis
ur ; mais qu’il j’emporte sur lui pour toutes les qualités rares : le feu du génie, la chaleur de l’imagination, le goût de
anité avec sa douceur, la cruauté avec ses excès, l’ambition avec son feu  ; l’amour avec ses appas, &c. Toutes les pass
antage sur la façon de nous affecter : Piéces accomplies ; où tout le feu du génie se trouve épuisé ; Décorations sages où
soins elles sçavent les mériter : on le sent d’avance par l’espéce de feu & d’intérêt avec lequel on s’y attache ; au l
65 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — I. Fin principale de l’Incarnation du Verbe. » pp. 5-6
que Jesus-Christ est venu faire dans le monde ; embrâser les cœurs du feu de la charité, former des justes ; voilà l’unique
66 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VIII. Les intrigues sont la vraie fin de la comédie. » pp. 15-17
rudence chrétienne ? N’en auroit-on rien à craindre ? Croit-on que le feu qu’elles auroient jetté dans un cœur deja trop di
67 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIX.  » pp. 475-477
oux du Ciel, allumé par mes vœux Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux . Puissé-je de mes yeux voir tomber cette foudre,
68 (1675) Traité de la comédie « XIX.  » pp. 302-305
ux du Ciel, allumé par mes vœux, Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux . Puis-je de mes yeux voir tomber cette foudre, Vo
69 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
é ne vous devienne un sujet de chûte : Eccli. 9. 5. & craignez ce feu d’enfer dont parle saint Jacques, qui brûle toujo
ne prononceray pas mon Discours, comme il a écrit sa Lettre, dans le feu de la persecution, & presque sous l’épée du b
milité & de sagesse pour vous en faire l’application. Tout est en feu dans l’Europe, s’écrie-t-il. La Dacie, l’Illyrie,
représentations libres de nos défauts & de nos miseres, & du feu infernal dont nous sommes embrasez : malheur qu’A
ns cela seroient criminelles. Mais un mariage à faire n’éteint pas le feu qu’allument les conversations libres, & n’arr
r de la Comedie, imprimée à la tête des Oeuvres de Boursault, obligea feu M. de Harlay Archevêque de Paris d’en interdire l
70 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « II. » pp. 9-11
ns et la raison ? C’est quelque chose. Mais en voici tout le mystère. Feu M. le Cardinal Grimaldi était ennemi de votre méc
71 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
s ces spectacles profanes, où est employé tout ce qui peut allumer le feu de la passion : objets séducteurs, scènes agréabl
aujourd’hui comme innocens : c’est-là où le démon forge les traits de feu qui enflamment la convoitise, & où la mort en
es dans ceux qui regardent ; enfin, de vrais mouvemens qui mettent en feu tout le parterre ? Aussi que fait un acteur lorsq
les de théâtre qui me faisoient voir les images de ma misere & le feu de ma passion, me ravissoient & me charmoient
ntraire, ne sont que des rendez-vous, où le démon lance des traits de feu qui allument la convoitise, où la mort entre par
 : voyez les remparts des villes s’écrouler au son des trompettes, le feu du Ciel descendre à la voix d’un homme mortel, un
cendie qu’une fiévre ardente allume dans un corps, en comparaison des feux dont la bouillante cupidité brûle nos cœurs ? feu
en comparaison des feux dont la bouillante cupidité brûle nos cœurs ? feux d’autant plus dangereux, que nous ne voulons poin
découvrirai-je le danger. Les théâtres sont le foyer où s’allume le feu des passions.Vos théâtres, oui vos théâtres : voi
voilà le funeste foyer où s’allume & se nourrit habituellement le feu des passions qui vous dévorent. De grace écoutez-
de ses anciennes miseres, & tâcher d’y ranimer les étincelles du feu qui l’a brûlé, une femme livrée aux plaisirs, esc
es heureux ! la grande merveille ! vous marchez tous les jours sur le feu sans vous brûler ; tandis que nous par une simple
uite du même sujet. Exorde. Les théâtres sont le foyer où s’allume le feu des passions. Ce que le monde pense ordinairement
72 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149
e : l’or, dont la main de l’homme les a décorés, s’éclipse devant les feux célestes ; ils ne brillent plus que de leur clart
race infortunée des mortels. Tandis que l’ambition allume partout les feux de la guerre, qu’elle enfante les conquérants, ét
73 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71
dans les rues. Un malheur déconcerta sa pruderie & sa dignité, le feu prit à sa maison pendant la nuit, & troubla f
rot, d’un petit laquais & de Javote, chacun menant sa chacune. Le feu avoit attiré bien du monde qui servit avec édific
& de carton, a été démoli de fond en comble, après la fête : des feux d’artifice, des brillantes illuminations avec des
ffei vivant, elle est dans le goût de celle que Montpellier dressa au feu Roi, à Louis XIV après sa mort ; l’une & l’au
uts, & de personnages qui représenterent l’enfer : on y voyoit du feu , des roues enflammées, divers autres genres de su
74 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
sées & l’énergie de son style ! il auroit embrasé la scène de ses feux . Mais l’amour ne fut que trop dédommagé par son s
si agréable & si féroce ? étrange maniere de guérir ! Allumer le feu pour l’éteindre, faire boire le poison pour le ti
le moindre sujet détruit les plus illustres familles. C’est comme le feu des volcans renfermé dans le sein des montagnes,
C’est un torrent impétueux, & on n’y sera pas emporté ? un grand feu , & on n’y sera pas brûlé ? On se retire dans
erniers crimes ; l’objet plaît d’abord, la tentation suit de près, le feu de la passion s’allume, on pense au crime, on le
75 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVIII. Autorité des loix. » pp. 45-47
elles autoriser le Théatre qui jette le trouble par tout, souffle le feu de l’impureté dans les jeunes gens, & le réve
76 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VII. Des Carozels. » pp. 191-195
en reglez & concertez, entreront dans la Ville & y metront un Feu artificiel. Ainsi tout est suivy, tout à part à l
77 (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211
personnes les plus spirituelles & les plus sçavantes : avec quel feu & quelle chaleur ! On le sçait. Les uns adora
a fontaine du Parnasse. En trouveroit-il de plus propre à éteindre le feu des passions, ou à laver les taches & les vic
ie lorsqu’ils renaîtront dans l’action, qu’ils seront vivifiés par le feu du mouvement, qu’ils parleront eux mêmes, au cœur
ferme, & de l’enthousiasme de la Poësie la plus sublime, de quels feux n’auriez-vous pas embrasé la Scéne ! Malheureusem
chose & même dans la Fable, comment vous traiterent-ils ? Dans le feu des batailles sanglantes où leurs Alexandres &
Scéne veut guérir. Etrange maniere de guerir, Messieurs ! Allumer le feu pour l’éteindre ! Présenter le poison pour le tir
blesser lui-même. S’il verse des larmes, c’est plus pour rallumer ses feux , que pour les éteindre. S’il déplore ses maux &am
Acteurs de notre Scéne. Poëte par goût plus que par étude, ce fut un feu de jeunesse, non la malignité de la fortune qui l
anter les cœurs, pour assoupir la raison, pour réveiller de coupables feux  ? Il étoit donc écrit dans les destins du Théatre
& le discernement plus fin dans l’action, qu’il ne l’eut dans le feu de sa composition ?   Les Amazones Theatrales, si
78 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « V. » pp. 23-26
les peuples verront refleurir la Religion et la piété » ? Est-ce que feu M. le Cardinal Grimaldi les avait laissé périr l’
79 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre III. L’amour profane est la plus dangereuse de toutes les passions. » pp. 29-31
cœur ne subjugue la raison en lui déclarant qu’il ne peut échapper au feu qui le consume. Comment gouverner par prudence ce
80 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « LIVRE QUATRIEME. » pp. 1-3
arle que des autres passions dont il nourrit, dont il allume tous les feux . A entendre quelques-uns de ses apologistes, on d
81 (1765) Apologie du théâtre français pp. 1-4
angage, attrayant par son jeu, Et maître de son rôle, il le rend avec feu  : A l’aller écouter toujours il nous entraîne. *
82 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217
Dans la condamnation du luxe des femmes S. Bernardin se plaint avec feu d’une chose qu’il dit fort commune de son temps e
c’est-à-dire, les Anges qu’il a séduit : comme une actrice allume le feu , séduit les cœurs, les entraîne dans ses filets :
u gré de tes vœux, l’émail de ces rives fleuries A peine suffit à tes feux  ; Comme toi papillon volage, Je n’ai de loi que m
nt la cabriole ; & quand on y a attaché des brillans, ce sont des feux folets, des étoiles éteincellantes qui marquent l
83 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466
larmes qu’il fait verser sont délicieuses. 59. BRISARD, en 1758 : Du feu , du feu, bon Vieillard, & vous serez adoré. S
qu’il fait verser sont délicieuses. 59. BRISARD, en 1758 : Du feu, du feu , bon Vieillard, & vous serez adoré. Ses rôles
entir. 60. MOLÉ, en 1761 : Pour vous, il faut vous modérer : moins de feu , plus de naturel ; il ne vous manque, pour être u
Un geste forcé, des grimaces, peu d’organe, point de grâces ; mais du feu , peut-être de l’âme. Elle parodie mademoiselle Du
84 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
toucher ? Les nouvelles publiques, décembre 1774, disent, le deuil du feu Roi étant fini, les comédiens françois & ital
es grecs & les latins jusqu’aux russes. C’étoit l’unique étude du feu Comte, & l’emploi utile d’une fortune considé
jouer toutes les machines, magiciens, démons, dieux, génies, pluie de feu , foudre, tremblement de terre ; on a même fait ve
sais . C’est-à-dire, de savourer à longs traits tout ce qui allume le feu de l’impureté ; & cependant encore on dit fie
& curieux, tout leur être jouit, leur ame est dans leurs yeux, au feu de leurs regards leurs esprits sont brûlans , &am
tien. Que signifient ces paroles, l’ame est une étincelle allumée au feu des yeux d’une femme  ? L’ame n’est une intincell
85 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
certain que nous n’avons point reçu les yeux pour allumer en nous les feux de la concupiscence, ni les oreilles pour écouter
à l’hiver, à cause de la blancheur de la neige : l’autre, couleur de feu qui était consacrée à l’été, à cause des rayons d
, et toute la terre avec ses habitants sera consumée par un déluge de feu . Quelle sera l’étendue de ce spectacle ! Quel éto
hes, qui se glorifiaient du nom de sages, maintenant tout couverts de feu en présence de leurs infortunés disciples, à qui
chers du cirque frapperont davantage notre vue, élevés sur un char de feu , et tout environnés de feu eux-mêmes. C’est alors
davantage notre vue, élevés sur un char de feu, et tout environnés de feu eux-mêmes. C’est alors qu’on verra tant de gladia
86 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190
oisiveté par les plaisirs des yeux et des oreilles ; et il allume le feu de l'impureté cherchant de toutes parts ce qui es
87 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — IX. La Comédie donne des leçons de toutes les passions. » pp. 18-21
pas d’embellir ces vices cruels qui portent par tout le fer & le feu , qui vont jusqu’à faire répandre le sang de ses c
88 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre prémier. Qu’on ne doit pas se figurer que la composition des nouveaux Drames soit aisée. » pp. 116-120
s narguer. Ils jugèrent la Chanson digne d’eux, & la jettèrent au feu . Les Compositeurs de nos Pièces modernes, auraien
89 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
n’annonce que la stérilité ; qu’on le coupe, & qu’on le jette au feu . Chaque vertu a sa pudeur, pour ainsi dire. La ch
Scrupulos suggerit de vita. Elle est comme la fumée, qui découvre le feu  ; fumée brillante d’un feu impur : Fumus specios
Elle est comme la fumée, qui découvre le feu ; fumée brillante d’un feu impur : Fumus speciosus ignis impudici. S. Jero
cer, elles allument dans leurs cœurs & dans le cœur des autres le feu qui va les consumer, & qui ne doit jamais s’é
olution & du courage. Elles travaillent avec hardiesse & avec feu  ; & quand on les met aux prises avec l’ennemi
90 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209
’est pas une espéce de scandale qu’on doive éviter, il faut jetter au feu les Ouvrages des SS. Peres, & l’Evangile même
re ; l’Or dont la main des hommes les a décorés, s’éclipse devant les feux célestes, il ne brille plus que de leur clarté re
race infortunée des Mortels. Tandis que l’ambition allume par-tout le feu de la guerre, qu’elle forme les Conquérans, établ
91 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
61. Il les condamne, veut qu’on les brûle, & dit que c’est par ce feu qu’on peut éviter le feu de l’enfer : Vitent igni
qu’on les brûle, & dit que c’est par ce feu qu’on peut éviter le feu de l’enfer : Vitent ignibus ignes, portent codice
dogme ; la fureur insensée de quelque Empereur, alluma seule ce grand feu qu’une aveugle prévention souffle encore. Quel ch
92 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
’abaisse, dès qu’on ne lui laisse pas prendre un libre essor. Dans le feu de l’enthousiasme, il ne voit que le grand, il n’
d’Ecrivain qui, en traitant des matieres neuves, n’ait senti plus de feu & plus de facilité que dans des sujets pris a
93 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79
rament doux & tres-sensible ; elle a un cœur, qui prend aussi-tôt feu  ; l’imagination en est vive & forte, pour con
urs ; qu’on y trouve même plus de goût, & que l’on coure comme au feu , à la nouveauté de quelque piece ? Ne se peut-il
94 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
ont perdus par la beauté de la femme, et la passion s’allume comme un feu en la regardant. » En Saint Mathieu, chap. 5. v.
ainsi ceux qui les représentent et ceux qui les voient, s’exposent au feu éternel. C’est pourquoi quand vous seriez assez c
95 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
ps plus agréables aux spectateurs et plus utiles aux bonnes mœurs. Le feu Roi a déjà donné des Lettres de premier Géographe
rt malheureux de cette abominable créature. J’ai oui dire autrefois à feue Madame de la Fayette, que dans une conversation R
96 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXII. Le repentir de quelques auteurs dramatiques d’avoir travaillé pour les théâtres doit nous engager à éviter ces divertissements. » pp. 183-186
ns pas honte d’imiter son sage et courageux repentir ; jetons dans le feu ce que nous avons adoré. Les amusements qu’il a c
97 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PREFACE CONTENANT L’HISTOIRE DU DIX-SEPTIEME SIECLE, SUR LA COMÉDIE. » pp. -
héologien : il y en eut même un, qui dit que cette Lettre méritait le feu , et que l’Auteur en devait faire une pénitence pu
98 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre X. Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs, bien loin de les réformer. » pp. 185-190
l’Idole de la Comédie est toujours un jeune homme qui est brûlé d’un feu criminel. Par exemple, dans l’Andrienne de Terenc
99 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
s qui, en éteignant dans leur cœur le goût de la piété, y allument le feu des plus fougueuses passions ? « Combien de per
100 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29
rans & noyés dans le plaisir, vivement animés & lançant mille feux  ? Que ne disent-ils pas ? Voilés d’un air de mode
t enivrer. Quel langage, lorsque d’intelligence ils se confient leurs feux , & mutuellement les allument ! Quel est le re
e, souvent même les attribue-t-on à une autre cause. Vous ne voyez le feu que quand la maison est embrasée ; voudrez-vous,
ls, eux qui ont appris le catéchisme dans Moliere. Malade insensé, le feu brûle vos entrailles, le Médecin vous déclare en
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