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1 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
gneur. Ils sont maintenus dans le droit d’examiner les mœurs de leurs filles , de juger celle qui a tenu la meilleure conduite,
e chaque année on donnât cette somme & une couronne de roses à la fille de la Paroise que les habitans jugeroient la plus
. Quel homme ne s’estimeroit heureux d’unir sa destinée à celle d’une fille reconnue pour être le plus attachée à ses devoirs
rdre, l’officiant bénit le chapeau de roses, le met sur la tête de la fille , & fait un discours à l’assemblée. Cette fête
il connoissoit le prix de la vertu. Il se rendit chez cette vertueuse fille , & la conduisit à l’église, comme un pere men
vertueuse fille, & la conduisit à l’église, comme un pere mene sa fille à l’autel pour la marier. Dans la suite, la fiert
l voulut se mêler de l’élection : il exigea qu’on lui présentât trois filles , comme les trois déesses au berger Paris, pour do
Salenciennes. Ils en sont redevables à fête de la Rose. Toutes les filles aspirent à la gloire de la couronne, & s’effo
par leur sagesse ; les garçons aspirent tous au bonheur d’épouser la fille vertueuse qui sera couronnée : pas un ne pense à
ampêtres de l’innocence. Tous les habitans, juges des mœurs de leurs filles , rougiroient de manquer eux-mêmes à ce que leur s
d, la santé, la droiture, Sont les seuls biens estimés parmi nous. La fille apporte à son heureux époux L’honneur pour dot &a
à nourrir son vieux pere, Pour que son fils le nourrisse à son tour. Fille on ne veut que mériter la rose : Epouse on songe
quelquefois un enfant, peut-il être instruit des mœurs de toutes ces filles  ? S’il est un libertin (ce qui parmi les jeunes S
ens ont joui paisiblement du droit de couronner la plus sage de leurs filles . Une justice toujours exacte dans la distribution
. Les Salenciennes ont la satisfaction de voir tous les ans plusieurs filles concourir pour le prix. Le nombre des filles vert
r tous les ans plusieurs filles concourir pour le prix. Le nombre des filles vertueuses est plus grand que ne pensent, & l
ir. Cette récompense, de l’aveu de Favart, est non-seulement pour les filles , mais pour toute la Paroisse de Salenci, un puiss
farces de Favard & de Pezai, qui toutes deux degradent, & les filles , & leurs parens, & en font des gens de th
es. La Reine qui aime & protege la vertu, s’est déclarée pour ces filles  ; tout le public y a applaudi ; les tribunaux leu
oit l’ancien tableau, dont il fera une copie. La fête de la rose, une fille récompensée pour sa vertu, ont paru un phénomene
ece, avoue, & il dit vrai, qu’ il n’y a pas un seul exemple d’une fille qui ait eu quelque foiblesse, & d’une Rosiere
de toutes ces pieces, où, comme dans toutes les autres comédies, ces filles ne sont que des coquettes. M. de Pezai, dont la f
n’est pas celle qu’ont pris pour regle les juges de la rose & les filles qui l’ont méritée : la couronne à ce prix seroit
d’une fète édifiante il en fait un libertinage scandaleux, & des filles les plus sages autant d’actrices. Le mémoire hist
nci. Cet homme respectable imagine de donner tous les ans à celle des filles de sa Terre qui jouiroit de la plus grande réputa
Cette étendue, toute de la façon de Favart, ne seroit pas juste : la fille la plus sage peut avoir des parens répréhensibles
t des distinctions. Le ruban bleu n’en seroit plus une, si toutes les filles Salenciennes en étoient décorées, non-plus que la
veux flottans à grosses boucles sur ses épaules, accompagnée de douze filles aussi vétues de blanc, avec un large ruban bleu e
e nommer), ensuite on forme un bal champêtre . Ce bal champêtre, ces filles , ces rubans en baudrier, ces garçons qui les tien
On devroit établir un prix de sagesse dans une grande ville entre des filles de condition : on pourtoit alors donner l’essor a
de cour ? Croyoit-ou cette fiction peu vraisemblable ? La sagesse des filles n’est-elle que dans un village ? On fait venir un
ertu, ne la donneroient qu’a leurs maitresses, & engageroient les filles dans le désordre pour l’obtenir. Favart ne prévoy
cclesiastique qui fonde à perpétuité une somme pour marier une pauvre fille chaque année : mais, bien différent de S. Medard
érent de S. Medard qui établit toute la Paroisse juge du mérite de la fille , ce Corps vénérable, par intérêt & par craint
e, par intérêt & par crainte, laisse à un Seigneur le choix de la fille . Qui lui garantit que ce choix sera toujours cano
ere : on ne sait point sur qui le choix tombera, on ne sait pas si la fille n’est pas promise ailleurs. Ce seroit un moyen de
’Auteur a été d’établir la morale de Moliere, qu’ il faut laisser aux filles une entiere liberté. &c que les galanteries q
t pas s’appercevoir  ; & il met, comme Moliere, en contraste deux filles élevées différemment, dont celle qui fut toujours
eur en vingt endroits convient qu’on les y suit, & que toutes les filles y sont fort sages. Comment, par des bons mots, qu
tre-dire lui-même. Rara avis in terris. Nous avons cette année trois filles sages : ce bonheur mérite bien qu’on fasse du bru
traits, l’éclat de tant d’objets s’efface. Un soupir, un désir, ô ma fille , peut ainsi troubler un cœur où la sagesse brille
x réussi, a aussi fondé un prix de trois cens livres, en faveur de la fille de la Paroisse qui aura été jugée la plus modeste
a bien voulu y consentir, & n’a pas exigé le droit de choisir la fille  : mais la Marquise s’est chargée pour cette fois
es exercices sont peu à la mode. Par ordonnance du Bailli, toutes les filles de la Paroisse, depuis dix-huit ans jusqu’à trent
ouveaux syndics & marguilliers, pour par eux nommer séparément la fille qui lui paroître plus digne du prix. On l’avoit a
Cette assemblée doit être mal composée & tumultueuse. Toutes les filles , sans distinction, bonnes ou mauvaises, sont appe
me une croix de Malthe au côté gauche. La premiere sera pour la bonne fille , la seconde pour le bon vieillard. L’année suivan
2 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230
ere de Salenci, il est annuellement distribué à un garçon & à une fille alternativement une médaille, qui a pour inscript
e s’est attiré quelque reproche est exclus du droit de le donner. Les filles à quatorze ans & les garçons à quinze peuvent
xhorte les autres à les mériter une autre année. Si c’est l’année des filles , elle est couronnée de Roses, la Dame du lieu lui
sa voix à une êtrangere, disant qu’elle méritoit mieux le prix que sa fille . A la seconde, le garçon à qui la voix commune le
e par sa rareté, qui prouve combien est reconnue la vertu de ces deux filles , combien leur caractere est aimable, combien leur
st aimable, combien leur réputation est établie, c’est que toutes les filles de la paroisse, leurs compagnes dont plusieurs av
ce petit discours : Vous avez grand sujet de vous réjouir, ma chere fille , puisque ce jour est pour vous un jour de triomph
u Régiment & des boëtes qu’on tiroit dans la voisinage, & les filles chanterent des couples composés par un Bénédictin
u prix & du lustre à la beauté en continuant à être l’exemple des filles , vous mériterez bientôt une destiné aussi glorieu
e désemplissoit pas, elle y trouva deux jeunes Princesses Polonoises, filles du Prince Podoski qui étoit à Besançon & que
il y a encore dans le monde plusieurs personnes vertueuses, plusieurs filles sages, quoique le nombre en soit petit ; mais dan
rtu, triomphe pour eux intéressant. Ils sentoient qu’en inspirant aux filles l’émulation de la vertu, on leur préparoient des
s habits, & la situation où elles s’offrent à leurs esclaves. Les filles & les garçons de saint Farjeux ne connoissent
ubans & de bouquets, & vont tous ensemble deux à deux chez la fille couronnée. L’Orateur qui devoit la complimenter m
ieillards vous ont choisie, les mœurs ont applaudi à leur choix ; les filles ont orné votre triomphe, les grands & le peup
rent suivies de la Bénédiction du T. S. Sacrement, après laquelle les filles chanterent des couplets accompagnés de la musique
du moins de les célébres alternativement entre les garçons & les filles , les mœurs des uns ne sont pas moins nécessaires
custodiret illum . Le premier de ces prix est destiné à deux pauvres filles de la Campagne des environs de Montauban, recomma
ix ; savoir : à l’Auteur du meilleur ouvrage & aux deux Curés des filles qui ont été jugé les plus vertueuses de la Parois
oivent fournir pour l’année suivante, & où l’on trouve le nom des filles à qui le prix a été accordé. Ce prix très-honorab
u, leur procurera un établissement avantageux, & excite entre les filles de la Paroisse une émulation de vertu pour pouvoi
3 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
RE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. Les personnes du monde, dit S. Aug
font perdre le temps, qui est si précieux. On voit des femmes et des Filles si entêtées, et si passionnées du jeu, qu’elles n
ais Dieu vous le refusera, dit l’Ange de l’Apocalypse, la femme et la Fille sage font toutes deux leur divertissement de leur
toutes deux leur divertissement de leur occupation, et la femme et la Fille insensée font leur occupation de leurs divertisse
la chasteté des honnêtes femmes. Tertullien rapporte l’histoire d’une Fille Chrétienne, qui fut possédée du Démon, pour avoir
ait au Démon, qui l’avait fait si hardi que d’entrer dans cette jeune Fille , qui appartenait à Jesus-Christ par son Baptême ?
ait gloire ; si bien que c’est un dangereux écueil pour la pureté des Filles , qui le doivent éviter avec soin, si elles ont de
ns on peut dire, à la honte de plusieurs Mères Chrétiennes, que leurs Filles savent plutôt un pas de danse, que les principes
de, sans se soucier de plaire au Seigneur. Cependant Dieu parlant aux Filles de Jérusalem par son prophète Ezéchiel, leur ditE
vos cœurs : j’étendrai ma main dessus vous, et vous ferai mourir. Les Filles et les femmes Israélites irritèrent Dieu par leur
ce qui a fait dire à saint Ambroise qu’il n’y a que les femmes et les Filles prostituées qui s’y adonnent ; car peut-il y avoi
s Chrétiennes, continue ce grand Saint, ce qu’il faut apprendre à vos Filles  : que la femme adultère danse ; mais que celle qu
tère danse ; mais que celle qui est chaste et pudique, enseigne à ses Filles la piété, et non pas à danser. Nous voyons dans l
apport même de l’Historien Joseph, que faire danser devant le Roi une Fille mondaine fort ajustée, et fort adroite à cet exer
, en se plaignant de ces excès, que l’on ajuste, et que l’on pare les Filles du siècle, que l’on veut produire, et que l’on so
tous les honneurs, qui ne sont dus qu’a Dieu seul. L’extérieur d’une fille mondaine ainsi parée, découvre assez clairement l
conquêtes, et gagner des cœurs ; elle se préfère à toutes les autres Filles  ; elle se tient fière, et prend un air de grandeu
s voûtes du Ciel ne le purent plus supporter. Voyons maintenant cette Fille mondaine dans l’assemblée ; elle n’est pas plutôt
ant, et si opiniâtre dans la persécution : cependant que faites-vous, Filles mondaines par vos ajustements trop affectés ? Vou
d libido erat prope. » Après cela jugez du mal, que les approches des Filles mondaines font dans un bal, et combien elles en f
s deux personnes, qui dansent au milieu d’une nombreuse assemblée, la Fille avance ou recule en cadence, le garçon la suit. C
xes, ne donnent-ils pas un juste sujet de craindre pour la pudeur des Filles qui s’y adonnent ? N’appréhendez-vous pas pour el
dit dans l’Evangile, et le Prophète Roi remarque que la gloire de la Fille du Roi est au-dedans d’elle-même. Or ce Royaume d
rs, et à contribuer au plaisir commun, ils y voient des femmes et des Filles qui font tout ce qu’elles peuvent pour se faire a
ue les hommes n’ont pas assez de pouvoir pour porter une femme ou une Fille d’honneur à un sentiment, ou à quelque action mal
t souvent votre plus grand malheur et celui des autres femmes, ou des Filles vient d’un premier entretien dans un bal, ou de q
lque liberté, à condition qu’ils ne regarderaient jamais ni femme, ni Fille , afin de conserver la pureté de son cœur. Il faut
fait exprèsJob. C. 31. v. 1., de ne jeter jamais un regard sur aucune Fille . Mais, répondrez-vous, il faut donc dire adieu à
empérament, qui ont surmonté généreusement tous ces obstacles, et les Filles les plus volages, les plus légères et les plus mo
4 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
ne quatrieme qui ne vaut pas mieux, c’est un thême en quatre façons : fille forcée à se faire Religieuse, fille amoureuse que
c’est un thême en quatre façons : fille forcée à se faire Religieuse, fille amoureuse que son amour traversé de ses parens a
rale de cette piece reçoit son application. Toutes les Communautés de filles ne sont donc que des assemblées détestables de pe
ous les jours. Les vocations forcées sont très-rares : la plûpart des filles s’engagent volontairement, & grand nombre con
endoit visite. Ils deviennent subitement amoureux l’un de l’autre. La fille se dégoûte de son couvent, & devient folle d’
bat aussi en duel ; il est tué, & la famille est réduite à cette fille qu’on avoit sacrifiée. Mais dans Rainucio le déno
ébitée dans ses Héroïdes. Le tissu du Roman est plus raisonnable ; la fille est long-temps amoureuse, souvent visitée de son
ible, où personne ne paroisse, où le père & la mère tiennent leur fille , envoyent chercher un Curé, que ce Curé parle en
ait consigné la porte, qu’il y fasse des folies, & qu’enfin cette fille vienne s’empoisonner & mourir sans que person
duretés à la confiance d’un homme respectable qui le prie de voir sa fille  : Je sais ce que je dois faire, je ne trahis ni v
e. Cela peut ne pas être ; il ne le sait pas, il n’a pas encore vu la fille . Il y a quelquefois des tentations dans les meill
, c’est un ordre. Il est très-probable que Jephté n’a point immolé sa fille , mais l’a consacrée à la virginité ; mais il est
ppose à l’entrée dans l’intérieur du Couvent, & à la sortie de la fille , dont nous parlerons bien-tôt. Quoique les erreur
t des horreurs dans l’ordre des mœurs & de la religion. C’est une fille & un prétendu gendre qui, sans frein & sa
en face contre le père un torrent d’injures & d’imprécations. La fille maudit le jour de sa naissance, se souhaite à ell
de laquelle l’Eglise gémit, & que Bourdaloue a voulu peindre. Une fille qui s’empoisonne pour ne pas faire des vœux, vomi
s devoirs. Cornelie a le malheur de plaire à l’Empereur Domitien. Une fille moins vertueuse se feroit honneur de cette brilla
fable de Mélanie le nœud lui-même se détruit. On veut représenter une fille forcée à être Religieuse, & on ne rapporte au
a demandé l’habit avec instance. Le père n’a rien fait pour gêner sa fille . Jamais vocation plus libre, tout est venu d’elle
s se rendre aussi-tôt à l’inconstance, au caprice, à la passion de sa fille , est l’unique crime du père. C’est être mal adroi
olence plus difficile. A qui persuadera-t-on que pendant deux ans une fille de quinze ans, mécontente, amoureuse, forcée, don
On lui fait tenir des discours ingénieux au-dessus de la portée d’une fille de seize ans, des vers bien tournés, élégans, fig
erreurs, des expressions philosophiques, qu’on ne voit point dans les filles , & qui écartent toute idée de séduction, qui
e plume sans religion rimarum plenus sum, unde quaque difflue. Quelle fille parlant de son amour, dira d’elle-même, Satisfair
e manger & boire n’est qu’appaiser la faim & la soif ? Quelle fille métaphysique sur son amour jusqu’à dire, Mon cœur
timent, de trouver un appui ! Les romans mêmes ne le font pas. Quelle fille , élevée dans la piété & la modestie, dira, Co
amp; le rendre un objet de pitié auprès de toute personne sensée. Une fille raisonnable, fervente, qui est entrée de bonne fo
primois beaucoup plus qu’il n’eut osé prétendre, (n’est-ce pas là une fille bien honnête ?). M. de la Harpe croit faire parle
s’il peut se flater d’avoir fait quelque impression sur le cœur de sa fille . On fait de cette fille une folle, elle vient aup
oir fait quelque impression sur le cœur de sa fille. On fait de cette fille une folle, elle vient auprès du Curé égarée, ne s
iller à son père, qu’il faut suspendre la profession, & mettre sa fille dans les remèdes : Votre santé qui paroît affoibl
ion & le monde. Je n’approuve pas non plus ces noms familiers, ma fille , mon enfant, qu’il emploie souvent. Ce n’est pas
ens ; on donne à toutes les Religieuses le nom de Madame. Cette chere fille est aussi égarée auprès de son père temporel qu’a
ar une mort violente, leur désespoir est vrai-semblable ; mais qu’une fille assez intrepide, ou plutôt assez insolente, pour
; que la justice & la piété condamnent, & le témoignage de sa fille dément. Les réduits ignorés, où des esprits crédu
s’il l’eût connu, l’exemple de la Religieuse mourante qui détourna sa fille . La mère répond en forcenée, Par un sentiment vil
Pourquoi connoissant les Communautés si méchantes, y a-t-elle mis sa fille pensionnaire ? Pourquoi lui a-t-elle laissé prend
oit instruire l’Abbesse & la Communauté, qui n’auroit pas reçu sa fille , le Confesseur, le Supérieur, l’Evêque qui l’auro
sance filiale, vont-elles jusque-là ? N’est-ce pas avec raison que sa fille lui dit : Et vous l’avez souffert, & vous l’a
ît ces Religieuses lâches, cruelles, abominables, à qui elle livre sa fille , l’état affreux où elle l’entraîne, ce besoin de
ela d’erreurs, de foiblesse, d’enfance. Si le père vouloit égorger sa fille , sa mère se bornera-t-elle à crier, à pleurer, à
re des ennemis, ni offenser les protecteurs de son fils, & que sa fille doit à son père un grand respect & une parfai
la fureur qui m’anime, Ou si je ne vous puis dérober à ses coups, Ma fille , ils pourroient bien m’immoler avant vous, De mon
u’au lieu de le rendre odieux, & de garder tout l’intérêt pour sa fille , c’est au contraire la fille qu’on rend méprisabl
, & de garder tout l’intérêt pour sa fille, c’est au contraire la fille qu’on rend méprisable par une conduite insensée &
-honnête homme qui n’a rien fait pour forcer, ni même pour engager sa fille à se faire Religieuse, qui arrange les affaires d
se, qui arrange les affaires de sa famille sur les arrangemens que la fille même a voulu, mais qui demeure ferme sans vouloir
au caprice, à la passion survenue après coup sans aucune raison. Une fille se choisit un mari convenable. Son père le lui ac
d’élever ses enfans. La mère de celle-ci n’y paroît guere propre ; la fille lui en fait injustement le reproche. Hélas ! de t
es, & bien-tôt on est dedans, on attend dedans, la mère reçoit la fille entre ses bras, le Curé la fait asseoir auprès de
5 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
’ils ravissent par la vue et l'ouïe tous ceux qui les considèrent. La fille n’a point autrement d’excès en sa beauté mais ell
souhaiter de l’autre elle désespère. Car vous devez savoir que cette fille à tant de vertu et particulièrement tant de piété
c’était comme le dernier effort de sa Muse et de son esprit. Elle est fille de Maître et dès son enfance elle a été dressée à
comparables, son Père est un des principaux de la troupe de qui cette fille est la prunelle de l’œil il en est plus jaloux qu
en est plus jaloux que de sa femme, et ne vous imaginez pas que cette fille soit autre chose qu’une perle de vertu car outre
ne somme pour le mariage ou temporel ou spirituel de quelques pauvres filles je vous supplie très instamment Madame, ou plutôt
er que mon nom soit mis au livre de vie et avec ceux de ces heureuses filles qui commenceront dès ce monde à chanter le Cantiq
sement mêler avec cette artificieuse gravité Espagnole, lui dit, « Ma fille , vous me demandez une chose si petite par de si g
le lui donna sa main à baiser, et le Roi admirant le courage de cette fille et approuvant ce que la Reine avait dit fut le pr
tre que le doigt de Dieu était en cette action et qu’il voulait cette fille pour son épouse. Et d’effet la Reine la prit par
la droite de Dieu, oui la droite de Dieu a relevé le courage de cette fille ô que c’est une chose puissante qu’une forte insp
ous deux Amants de Rosoria. On tenait que le père et la mère de cette fille iraient se jeter aux pieds du Roi et de la Reine
e iraient se jeter aux pieds du Roi et de la Reine pour demander leur fille qu’ils tenaient pour leur trésor, et qu’ils ne po
e Comédienne. S’il faut appeler Conversion l’entrée en Religion d’une fille qui avait toujours été pleine de piété et de pure
6 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
que mettre dans la bouche de la Supérieure. 2.° Il fait un Couvent de filles sans clôture, tout y entre sans permission &
t y entre sans permission & sans difficulté. Tous les Couvents de filles sont cloîtrés ; les Communautés qui ne sont pas c
parloir ou au confessional. 4.° C’est contré la vrai-semblance qu’une fille bien élevée, qui a été dix ans Religieuse, qu’on
tre pas de pain. On a voulu faire un contraste entre le fils & la fille en faveur de l’amoureuse, & ménager deux ou t
man de la profession d’Euphemie est absurde. Une veuve veut forcer sa fille unique, âgée de vingt ans, de se faire Religieuse
our assurer tous ses biens à son fils. Une veuve a peu d’autorité, la fille a sa légitime dans les biens de son père, avec qu
terme dans une bouche catholique & religieuse !), sans que ni la fille ni l’amant fasse la moindre résistance. La mère f
fille ni l’amant fasse la moindre résistance. La mère fait dire à la fille que l’amant est mort ; elle le croit bonnement sa
re voit tout cela sans s’en embarrasser, ni s’informer que devient sa fille , quoique cela rompe toutes ses mesures ; elle l’a
elle l’abandonne si bien, que dix ans après elle ne sait encore où sa fille a porté ses pas, son désespoir, & la croit mo
ire aucune perquisition sur sa mort qui assuroit tous ses projets. La fille qui achève l’histoire, y ajoute d’autres absurdit
instruit ; on reçoit sans s’informer, de la main d’une étrangère, une fille unique de condition, dans la même ville. Les Supé
ne des nuits d’Yong, pour faire peur. Ce n’est point là un Couvent de filles , qui jamais ne se sont avisées de ces pompes paye
e sais combien d’évanouissemens & d’embrassades de la mère, de la fille , de l’amant, de l’autel, de la tête de mort. A to
le est élevée, & elle doit l’être considérablement, puisque cette fille y appuyoit la tête & la main, & y avoit p
és & d’extravagances ? Le rôle de Madeleine qu’on fait jouer à la fille , à travers une exhortation pathétique faite à son
Que l’emportement est déplacé dans une convertie, une Religieuse, une fille qui prêche pour convertir les autres ! Elle se re
parti, fait des reproches à la mère, & un dernier compliment à la fille , à qui seule il attribue sa conversion : Je t’obé
s le moment de charmes. C’est du précieux. Cependant on donne à cette fille des visions, des foiblesses de femmelette : Des f
lignité pour donner du ridicule aux Religieuses. On fait mentir cette fille pour excuser son amant, je l’engageois à partager
idolâtrai que toi (expressions dévotes). Il l’accuse d’avoir forcé sa fille à se faire Religieuse, quoiqu’elle l’ait laissée
7 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
le à vingt autres comédies, l’École des Pères, l’École des Mères, des Filles , des Garçons, des Jaloux, des, &c. semblent p
asard, on enseigne aussi-bien les maris que les femmes, ou plûtôt les filles , à qui on apprend à secouer le joug de l’autorité
oulant se marier, & craignant l’infidélité de sa femme, élève une fille dans la retraite depuis le berceau, pour en faire
s une boëte, ici une lettre jetée avec une pierre par la fenêtre, une fille qui parle à la fois au jaloux & à l’amant, &a
La doctrine générale qui en résulte, c’est que la bonne éducation des filles consiste à leur donner une entiere liberté, les l
que les autres ; qu’on ne peut compter ni sur les femmes, ni sur les filles  ; qu’il faut s’y attendre, s’en faire un jeu, &am
fureur, Elle m’est odieuse, & l’horreur est si forte… Cette fille ne péche pas par ignorance, elle connoît son tort
le connoît son tort : … Je sais, dit-elle, qu’il est honteux Aux filles d’expliquer si librement si leurs vœux. Elle n
s d’expliquer si librement si leurs vœux. Elle n’agit pas moins en fille perdue, en fille de théatre : Le temps presse,
librement si leurs vœux. Elle n’agit pas moins en fille perdue, en fille de théatre : Le temps presse, il fait nuit ; a
aître a-t-il pensé qu’il affoiblit le ridicule, & rend odieuse la fille qu’il couronne pourtant par le mariage qu’elle dé
, ce qui choque la vrai-semblance, quoique aimant passionnément cette fille , qu’il a prise à la campagne, & comblée de bi
s les sentimens. Le dénouement est le même dans l’École des Maris. La fille s’enfuit toute seule, & se réfugie fort décem
avec lui par la fenêtre. Belle façon de conclure un mariage ! Ici la fille s’enfuit avec son amant, qui fait le mort. Molier
’enfuit avec son amant, qui fait le mort. Moliere aime les fuites des filles avec leurs amans. Dans le Médecin malgré lui l’hé
ne fortune de la jeunesse de Languedoc. Dans la suite il en épousa la fille , dont il seroit très-difficile de dire qui étoit
des gens de qualité ; & la seule instruction qu’elle donnoit à sa fille , c’étoit de soûtenir sa noblesse, & de ne s’a
n’est pas actrice. Il s’adresse au père de Sara, & lui demande sa fille . Le père fait d’abord quelque difficulté sur le r
e que des vûes de religion. Ne craignez rien, dit-il, votre vertueuse fille est dûe à un homme qui craint Dieu : Timenti Deum
tend tout de sa bonté, on le prie avec confiance. C’est le père de la fille qui les unit & prononce ces belles paroles qu
a vertu. Voici qui lui paroîtra encore plus ridiculé. La mère mène la fille à la chambre nuptiale, la fille verse des larmes
encore plus ridiculé. La mère mène la fille à la chambre nuptiale, la fille verse des larmes amères. Une Actrice verser des l
n, où vous trouviez vos parens dans une santé parfaite. Pour vous, ma fille , nous vous recommandons d’honorer votre beaupère
8 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106
a ville. On avoit admis aux bals masqués une douzaine des plus jolies filles de par le monde, pour animer la conversation, &am
ce, & chanté avec goût. Les autres rôles ont été remplis par deux filles , dont l’une est Sultane favorite, & des Acteu
rnée. Il n’y avoit pas une honnête femme, mais toutes les plus jolies filles de la ville ; le théatre bien éclairé & décor
omposé, ni si pernicieux que les théatres de société). Lett. 70. Les filles de l’opéra ont tenu un concile dans les coulisses
e deux (elle accoucha dans les coulisses). Lett. 108. Il faut que les filles de l’opéra aient été inoculées (de la petite véro
du brillant début de la Hus, digne élève de la Clairon, peut-être sa fille . C’est la plus jolie figure, un cœur qui sent, un
les chansons aussi agréablement qu’il les compose. Ce sont de vraies filles de joie, mais bien nées, avec qui l’on peut soupe
arquis du Rozet vient de faire jouer la comédie la Méchante C’est une fille hautaine qui ne se plaît que dans le désordre qu’
taine de voleurs en est le héros. Il est pris par la trahison de deux filles de joie, & condamné au dernier supplice. Il a
dit-on, de bonnes plaisanteries. En voici quelques-unes : Sais-tu, ma fille , ce que c’est que le mariage ? Crois-tu que nous
es abominations : & vous laissez ouverte à vos femmes & à vos filles cette caverne pleine de serpens ! Madame du Noye
etite Dufort, aatre danseuse de l’opéra. Tant on est dans le goût des filles de théatre. Les Italiens se sont ressentis de la
l de Noailles : M. de Harlay en avoit un peu moins) le mène loin. Les filles de joie l’en ont remercié par une jolie requête q
Lett. 12. La Péruvienne de Boissi est une aventure mise en vers d’une fille étrangère extrêmement belle qui parut quelques jo
rmes lui promettoient. Il intitula la piece : La Beauté du jour ou la Fille à l’enchère. Ce seul titre étoit une calomnie, sa
s, qui justifie les soupçons de quelques Savans, que le goût pour les filles de théatre est aussi ancien que le théatre même (
l’Ecriture, pour faire le portrait satyrique d’une je ne sais quelle fille de l’opéra, de l’orchestre, & de la musique d
t, le plus propre à gâter le cœur, sur-tout des jeunes gens & des filles . On ne sauroit leur donner de plus mauvaises leço
n Prince méprisable, qui vendoit les loix à tout venant, au gré d’une fille de théatre qu’il avoit épousée, l’Impératrice Thé
n rabattre, j’en conviens ; mais le fait est vrai. Théodore étoit une fille de théatre, & une prostituée, que Justinien e
9 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE III. Qu'une Mère est très coupable de mener sa fille aux Spectacles. Que c'est une erreur de croire que la Comédie soit destinée à corriger les mauvaises mœurs. Que rien au contraire n'est plus propre à les corrompre. » pp. 65-75
CHAPITRE III. Qu'une Mère est très coupable de mener sa fille aux Spectacles. Que c'est une erreur de croire qu
propre à les corrompre. D. Que doit-on dire d'une mère qui mène sa fille aux spectacles ? R. On doit dire qu'elle est bien
x spectacles ? R. On doit dire qu'elle est bien coupable d'exposer sa fille à perdre l'innocence de son Baptême par lequel el
t dans un point de vue si flatteur, et si séduisant. D. Mais si cette fille est si jeune qu'elle ne puisse suivre ni le sujet
à aimer ce qu'on se fait une habitude de voir. D. Que doit faire une fille que sa mère veut mener aux spectacles ? R. Elle d
crudelem. » Epist. 5. ad Heliod. D. Si malgré les remontrances de sa fille une mère ne laissait pas de lui persuader, ou de
tam monast.Malheur à une telle mère, elle devient la meurtrière de sa fille . Dieu lui redemandera son innocence, et lui fera
10 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59
n extrait. Il fut d’abord marié avec la Princesse Nicole, sa cousine, fille & héritiere de son prédécesseur, qui lui port
n’étoit point délicat, ni sur l’âge, il épousa à soixante un ans une fille de treize ans, dont il eût pu être le bisayeul ;
isayeul ; ni sur la naissance, il signa un contrat de mariage avec la fille d’un Apothicaire. Il en donna la promesse à la fi
mariage avec la fille d’un Apothicaire. Il en donna la promesse à la fille du Maître d’Hôtel de sa sœur la Duchesse d’Orléan
a la porte de l’Hôtel d’Orléans. A Bruxelles il devint amoureux d’une fille du commun, dont la mere sage & vigilante, mép
ivantes, & promettoit d’épouser cette troisieme. Il fut que cette fille & sa mere étoient invitées à un repas chez un
rendit, & demanda tout haut à la mere de parler tête à tête à sa fille , seulement pendant le temps qu’il pourrait tenir
lui parla si long-temps, qu’il ennuya la compagnie, la mere & la fille . Ces hommes amoureux d’une Actrice, d’une Soubret
inaires dans les intrigues, pour tromper des parens, pour séduire une fille , pour gagner des domestiques, pour écarter un riv
e, aidé de quelques troupes que lui avoit fourni Louis XIV. Il vit sa fille , l’aima, l’épousa, & tout fut oublié. La fête
ir. Mais tout changea de face par sa faute. Il devint amoureux d’une fille de la Reine ; le mariage n’étoit pas sortable, on
importantes qui l’appeloient ailleurs, il forma une intrigue avec la fille d’un Grand d’Espagne, dont il devint subitement a
uisé en courrier, & revint à Madrid pour voir & enlever cette fille . Il la voit & ne peut l’enlever, mais lui fai
offres & ses engagemens, & lui promettent de lui emmener leur fille en Lorraine. Il revient à Paris, de là en Flandre
touchoit que son plaisir ; une bourgeoise l’amusoit aussi bien qu’une fille de qualité. Il se divertissoit dans un corps de g
aire de traits de zele qui lui font honneur, en sauvant l’honneur aux filles , en punissant les attentats, en se sauvant des pi
foiblesse livroit à tout. Un jour , dit-il, entendant la Messe, une fille de dix ans, une des plus belles creatures de la v
11 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
uive point dans leurs égaremens. Aussi-je dois vous avouer, que cette Fille de condition, qui survint, quand vous étiez chez
corps qu’elle suit, que cette sorte de vie est proche de l’enfer. Une Fille qui vit dans les delices, est déjà morte : elle e
fession : voila, Madame, quels seroient les justes sentimens de cette fille sur la conduite des Devotes : mais pourquoi ne s’
’est-elle pas enfant : de Jesus Christ par le Batême ? N’est-elle pas fille de l’Eglise, qui pleure & gemit sur les Comed
se indigne de sa profession, si elle assiste à la Comedie ; & une fille de Jesus-Christ se persuade, qu’il n’y a rien de
la profession de Comedienne est indigne de sa naissance. Hé bien une fille de condition se rendroit infame en voulant faire
ondition se rendroit infame en voulant faire la Comedienne, & une fille de Jesus-Christ se conservera l’honneur de son ad
er sa conscience. Quoi qu’il en soit, un pere, qui commande cela à sa fille , ne doit, ni ne peut pas vouloir qu’elle lui obéi
eut pas vouloir qu’elle lui obéisse. C’est un Pere cruel, qui méne sa fille comme Darius fit aller autrefois son cher Daniel
l à la fosse des Lions : quel est son desespoir de porter lui-même sa fille au bucher pour qu’elle soit la victime de ses pas
naissantes ? Mais afin que ce Pere n’attire pas sur lui & sur sa Fille les malheurs, que Dieu répand ordinairement sur l
qu’il se souvienne, que la providence Divine ne lui a pas donné cette Fille pour lui, mais pour elle-même ; que, si cette fil
a pas donné cette Fille pour lui, mais pour elle-même ; que, si cette fille est le gage de l’amitié de Madame son Epouse, ell
prémiere, & qu’ainsi il n’est pas seulement obligé de l’élever en Fille de condition, mais qu’il est encore plus obligé d
ien plus forte raison lui est-il defendu de donner des préceptes à sa Fille , qu’elle s’expose à faire les prémiers naufrages
de la parole, d’une expression douce, & de la declamation ; cette Fille commence à sortir de la sainte ignorance où elle
12 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
rince de la Synagogue vint à lui, et l’adorant lui dit : Seigneur, ma fille vient présentement de rendre l’esprit ; mais vene
rai guérie.) Jésus alors se retournant, et la regardant, lui dit : Ma fille , ayez confiance, votre foi vous a sauvée ; et à l
gens qui faisaient grand bruit ; et il leur dit : Retirez-vous, cette fille n’est pas morte, mais elle dort : et ils se moqua
lui. Après qu’on eut fait sortir tout ce monde, il entra où était la fille , et l’ayant prise par la main, elle se leva ; et
, c’est pour vous rendre agréable. Et qu’est-ce qu’il en arrive ? une fille Chrétienne qui aura vécu dans la modestie, croyan
t matri suæ4 . Or comme Hérode célébrait le jour de sa naissance, la fille d’Hérodias dansa publiquement devant lui, et elle
mit avec serment de lui donner tout ce qu’elle lui demanderait. Cette fille ayant été instruite auparavant par sa mère, lui d
ns la prison. Et sa tête fut apportée dans un plat, et donnée à cette fille , qui la porta à sa mère. Miseri estato, luget
13 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
d’Ericie, est un autre imbécille. Se peut-il qu’il ait oublié que sa fille est parmi les Vestales, puisqu’il l’y a mise par
ienne au Couvent faire le procès à une Vestale, sans s’informer si sa fille est impliquée dans ces soupçons, qu’il parle à la
grande Prêtresse & à toutes les autres, sans s’appercevoir que sa fille y manque ? C’est elle qu’on lui livre sans la lui
udes attendrissantes de ce pere justement affligé avant d’avoir vu sa fille  ? Corneille, Racine, auroient bien mieux fait val
e grand Pontife, à qui il donne assez de fermeté pour faire mourir sa fille , se trouble, ne sait ce qu’il dit, pleure comme u
e, chancelle, tombe comme une femme, prend les mains de l’amant de sa fille , qui la déshonore, est cause de sa mort, & à
le complice, ou plutôt l’auteur & le seul coupable du crime de sa fille . On faisoit à même temps à Rome le procès au sédu
ux, contre cette même Vesta dont il venge l’honneur par le sang de sa fille . Il le souffre, il lui applaudit, il le caresse,
les se relevoient d’heure en heure, comme font (sans comparaison) les filles du Saint Sacrement, qui d’heure en heure vont fai
revient au Temple, fait préparer la fosse, a une longue scène avec sa fille & son amant, & fait exécuter la sentence
rser avec lui (coup de théatre encore), jusqu’à ce qu’enfin la pauvre fille , revenue de sa pamoison, arrache le poignard des
de lui donner du secours. La plaie pouvoit n’être pas mortelle : une fille de quinze ans, effrayée, encore à demi-pâmée, a l
lus brillant & le plus agréable ? que peut ambitionner de plus la fille de la plus haute naissance ? se plaint-on de la v
emps, car son fils vient de mourir, ce fils pour lequel il a forcé sa fille à être Vestale, & de chagrin il vient se fair
x mariages quelquefois les plus mal assortis, à la séduction de leurs filles , contre toutes les loix, qui ont donné singuliere
14 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118
 ; et on y vient encore fort ajusté, et avec pompe. Les femmes et les filles y sont parées comme des temples, et il n’y a poin
nous devons avoir d’en détourner nos yeux. « Ne regardez point aucune fille , dit-il, de peur que sa beauté ne soit une occasi
qu’il avait fait un pacte avec ses yeux pour ne point regarder aucune fille , de peur que son imagination et son esprit n’en f
la chasteté. On écrit aussi qu’Alexandre le Grand refusa de voir les filles de Darius, de peur qu’ayant vaincu les Rois, et l
soit pour se placer, soit encore pour prier ou inviter les femmes ou filles à danser ; il se rencontre mille occasions de con
sent les inclinations, et affections particulières pour les femmes ou filles dans ces lieux ; car tout le monde sait qu’elles
nner occasion de dresser des embûches à la pudicité des femmes et des filles , et de tendre des pièges à leur simplicité, et à
15 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
(ennoblissement du pays), & de se marier avantageusement avec une fille qui avoit plus que lui cinquante ans de noblesse
x d’inclination pour le théatre, moins on doit le leur permettre. Les filles & les femmes, naturellement plus tendres, plu
singuliere à l’honneur de la vertu, pour l’inspirer à la jeunesse. La fille du village dont la sagesse, la modestie, la bonne
u Seigneur, au milieu des applaudissemens de toute la Paroisse. Cette fille couronnée, qu’on appelle la Rosiere, ne tarde pas
dinairement quelque présent. Cet usage respectable donne à toutes les filles du lieu une belle émulation à qui se conduira le
mere, comme si une belle & constante émulation de vertu entre les filles , une récompense publique d’une sagesse distinguée
son propre pere, à qui elle explique les sentimens qu’il ignoroit, en fille sans pudeur : Ah Colin ! ah mon pere ! que mon b
e son pere est couché, & tout le monde l’est dans le village. Une fille vertueuse seroit couchée aussi, & ne passeroi
n effet il seroit bien surpris de trouver sa maison ouverte, & sa fille à la porte avec son amant. Mais pourquoi une fill
ouverte, & sa fille à la porte avec son amant. Mais pourquoi une fille si sage craint-elle les yeux de son pere ? pourqu
s bien coupable. Voilà une belle Rosiere ! On fait une scene de deux filles aspirantes à la rose qui auroient pu avoir l’acce
lli du village, un des Juges de la rose. Le Bailli est amoureux de la fille , lui fait des déclarations, la menace, verbalise
marques du triomphe sont prématurées. Elle résiste au Bailli, non en fille vertueuse par principe de religion, mais en coque
L’Auteur sans doute aime les amours nocturnes. Peut-on penser qu’une fille de bon sens insulte son Juge, lui oppose un rival
veux déshonorans qui doivent la faire condamner, & que ce soit la fille la plus sage, la plus modeste, distinguée par sa
i en est témoin, a-t-il si grand tort de juger indigne de la rose une fille qui oublie toutes les loix de la pudeur ? Quoi de
agistrats. C’est un Juge qui n’agit que par passion, pour obtenir une fille qu’il aime. Il promet de faire gagner le prix, si
our qui tient la balance, & qui prononce. Est-ce bien inviter les filles de Salenci à la vertu, & les piquer d’une bel
emblance, au costhume, à l’esprit même de la piece. Il n’y a point de fille à Salenci qui pour obtenir la rose, ne fasse la p
mme si on donnoit un amant favorisé à Lucrece & à Susanne. Quelle fille n’auroit pas droit à la rose, si elle est dûe aux
16 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 11
e veillant pas sur vos domestiques, vos serviteurs se débauchent, vos filles ou vos servantes sont cajolées, vos affaires deme
’abandon. Si vous êtes un jeune homme, vous regardez et convoitez les filles , vous allumez en votre cœur un feu infernal et di
duels, de dissensions et d’inimitiés immortelles. Enfin, si vous êtes fille , vous convoitez les jeunes hommes, ou vous vous p
17 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
èrent d'abord une maison près des Carmélites, rue Chapon. Ces saintes filles furent alarmées de ce voisinage, comme si le feu
s (heureusement le nombre en est petit), qui mènent elles-mêmes leurs filles à la boucherie ? S. Augustin (Hom.  21. L.  50. H
eaucoup écrit ! S. Evremont composa une pièce dont le fonds était une fille devenue folle par la lecture et la représentation
résentation des opéra, comme Don Quichotte par la lecture des romans, fille pleine de tendres sentiments pour un Comédien, et
pensée est vraie, et d'un grand usage pour les mœurs. L'éducation des filles mérite une attention particulière : elle est ordi
à apprendre, réveillent l'attention des parents sur les garçons : une fille bornée à de petites fonctions, qui exigent peu de
pour la maison de S. Cyr et représenter des pièces de théâtre par ses filles , elle les a fait exercer par Racine, y a fait ven
le comme contraire à la piété, à l'éducation de la jeunesse, même des filles , qui ont moins de prétexte et plus de danger que
Depuis ce temps-là, dans tout le royaume, beaucoup de Communautés de filles qui ne s'étaient pas avisés d'être Comédiennes, s
des effets opposés à ses vues. Elle écrivit à Racine : « Nos petites filles ont si bien joué Andromaque, qu'elles ne la jouer
de vingt endroits, qu'il était indécent de produire ses nièces et des filles de qualité rassemblées de tout le royaume, que c'
danger, puisque, selon M. de Fénélon, son bon ami (de l'Education des filles ), « tout ce qui peut faire sentir l'amour, plus i
. Cyr (la maison de l'Enfant Jésus), a fait aussi son théâtre, et ses filles y ont représenté, tandis que lui-même empêchait l
est leur ôter cette honte modeste qui les retient dans le devoir. Une fille redoutera-t-elle un tête à tête avec un homme, ap
On ne peut, répliqua le Curé, en rien conclure pour les collèges des filles . Les garçons sont destinés à des emplois qui les
e, de robe ou d'épée ont besoin de l'exercice de la déclamation : les filles sont destinées à la retraite, leur vertu est d'êt
ois de Sales, dit-elle, était moins rigide que vous ; il permet à ses filles de représenter des pièces de dévotion. Il est vra
'Evêque de Chartres lève son scrupule ; elle déclare à Racine que ses filles de S. Cyr ont si bien joué ses pièces, qu'elles n
18 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
une vrai-semblance. Quoi qu’il en soit, il ajoute : On discuta si ces filles péchèrent en se prostituant, & si leur action
. C’étoit du temps de la Chevalerie. Aujourd’hui leurs Dames sont des filles entretenues ; tant l’esprit philosophique a bien
. Comme il s’égaie pendant cinq ou six pages (75 & suiv.) sur les filles de joie ! il prétend que c’est un mal nécessaire,
, à un de ses sermons. L’Auteur rapporte les statuts ridicules de ces filles , dressés, dit-il, par l’Evêque de Paris, où l’on
es & autres lieux publics deux sortes de Prêtresses de Vénus, les filles entretenues, & celles qui n’ayant pas encore
u’on auroit eu de la peine à compter dans Paris cinquante ou soixante filles entretenues, & même par qui l’étoient-elles ?
’avoir un petit ménage ou souper en liberté avec un ou deux amis. Ces filles évitoient l’éclat, alloient simplement vêtues. L’
a France deviendroit si humble ? Il y a à présent à Paris trois mille filles entretenues (sans compter les Actrices, danseuses
e, on écrit effrontément dans les pieces du procès, à la requête de … fille entretenue, souvent on y ajoute le nom de l’entre
e à la police, elle répond qu’elle s’est comportée selon les loix, en fille entretenue, qu’elle n’a qu’un amant. Ce style lég
Un arrêt authentique défend aux Magistrats municipaux de se mêler des filles entretenues, & ne leur laisse d’inspection qu
omme une plante venimeuse ! P. 151. Les Ecclésiastiques violoient les filles & femmes de la noblesse, afin qu’il n’y eût p
il y en a eu jusqu’à quinze), & il y a des milliers de couvens de filles . Ces Couvents, dit-on, sont à la décharge des fam
uoi ! parce que la nature sacrifiée a repris ses droits, parce qu’une fille a cédé à ses désirs & à ceux de son amant, to
nses abbatiales pour les cadets de la noblesse, les riches Couvens de filles pour faire des Chapitres de Chanoinesses qui puis
une nuit de continence est un siecle pour un Derviche qui épouse six filles à la fois pour avoir des suppléantes. Les Evêques
s à trois noces ? L’Eglise appelle œuvre de miséricorde d’épouser une fille déréglée. Un Prêtre au mariage de son frère, fut
les ames de ceux qui sont morts dans l’habit de son ordre. Une jolie fille , ajoute-t-il, déguisée en homme, fut prise dans l
isoient le jour & la nuit des processions où hommes & femmes, filles & garçons, marchoient pêle mêle avec la plus
très-ridicule, il est vrai, mais en plein jour, & il n’y avoit ni filles ni femmes. C’est Henri III & ses Pénitens qui
e mets, dit-il, à l’entrée de ma boutique une femme aimable & des filles jolies, ajustées avec toutes les recherches de la
19 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
obitas est carbonculus. Les Payens ont connu cette verité. Cornelia, fille du grand. Scipion, femme du Consul Simpronius Gra
nt de femme qui ne conserve jusqu’à la mort le goût de la parure. Une fille , dit le Seigneur, ne peut oublier sa parure, &
, pour recompenser sa patience. Entr’autres choses il lui donna trois filles , les plus belles du pays : speciosiores, ou selon
eilleures, c’est-à-dire les plus vertueuses, meliores. Il donne à ces filles des noms qui nous paroissent fort singuliers. Il
uralisation est sans conséquence. Personne ne s’embarrasse du nom des filles de Job. Ces noms mystérieux ne doivent pas surpr
ont l’odeur n’est pas agréable. Ce seroit un vilain nom d’appeler une fille une prise de casse, à moins que le climat ne l’eû
t que c’est une aromate estimée du temps de Job, auquel il compare sa fille . Le dernier mot Cornustibii est encore plus embar
Cornu est le vase qui le renferme. C’est donc comme si l’on disoit ma fille est le pôt au fard, un vase d’antimoine. A quoi f
propre à figurer chez un Apoticaire, n’a certainement rien à quoi une fille doive être jalouse de ressembler. Mais comme l’Ec
e être jalouse de ressembler. Mais comme l’Ecriture dit que ces trois filles étoient très-belles, voici ce qu’on imagine pour
’autres couleurs par des compositions. Ainsi c’est dire le tein de ma fille est si vif & d’un si beau rouge, qu’elle ress
e est un pôt au rouge, ou bien son tein est blanc comme la céruse. Ma fille , Madame la Comtesse est un pôt de céruse. Enfin l
épouse dit : Je suis noire, mais belle ; Nigra sum, sed formosa. Ma fille est une belle brune, une belle noire ; la Baronne
plus riche & de plus beau. Job prétendoit donc par là comparer sa fille à l’albâtre, à l’or, au diamant, aux bois les plu
voit par-tout dans l’Ecriture, Job a voulu dans les noms de ses trois filles représenter le changement de sa fortune. Il étoit
& d’embellissemens extérieurs du visage, afin qu’en épousant une fille on n’eût égard qu’à ses mœurs & à ses vertus,
20 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XV. Devoir des parens & des maîtres. » pp. 34-35
mere d’avoir quelques sentimens pour arracher d’entre les mains de sa fille des Romans ou d’autre mauvais livres, pour lui in
sent chrétiennes laisseroient aller, ou conduiroient elle mêmes leurs filles au Théâtre, où elles trouveroient les mêmes écuei
veuglement dans de telles meres ! N’auroient elles donc donné à leurs filles la vie du corps, que pour leur en ôter une autre
21 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
isoit l’admiration de la Judée, que de faire danser devant le Roi une fille mondaine, bien parée, & fort adroite à cet ex
dans le Miracle, dont il est parlé dans l’Evangile, en resuscitant la fille du Prince de la Synagogue ; Miracle, qu’il ne voû
, c’est pour vous rendre agreable. Et qu’est-ce qu’il en arrive ? une fille chrétienne, qui aura vecu dans la modestie, croya
de modestie y aura donné occasion, au pere, & à la mere de cette fille , qui lui ont permis d’aller au bal ; à celui qui
ins on peut dire à la honte de plusieurs Meres chrétiennes, que leurs filles sçavent plûtôt un pas de danse, que les principes
ivertir a prendre leurs plaisirs ; ils y voyent des femmes, & des filles , qui font tout ce qui peuvent pour se faire admir
22 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
ême. Que dit l’Ecriture Sainte contre les Danses ? Dieu parlant aux filles de Jérusalem par le Prophète Ezechiel, dit : « Po
ntes femmes, vous voyez ce qu’il faut apprendre et désapprendre à vos filles . Que la femme adultère danse, dit ce grand Saint 
Saint : mais celle qui est pudique et chaste, qu’elle enseigne à ses filles la piété, et non pas à danser. » Il appelle encor
e une école de gaillardise : c’est un apprentissage d’impudicité. Les filles vont à la danse pour s’y donner de la vogue ; mai
ière au libertinage, et qu’on fait passer le crime en recréation. Les filles sont ravies d’aise, de voir que la légèreté de le
e la familiarité et grande liberté qui se pratiquent entre garçons et filles dans la danse. 4. La danse dissipe et fait perdre
23 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
et la France à de fortes contributions. Les émissaires avertirent les filles qui se trouvoient vacantes, que je faisoit meuble
es deux pieces, Arlequin au Serrail, & le Derviche qui épouse six filles dans son isle déserte, méritent aussi-bien que le
e, qui d’intelligence avec la soubrette qu’il a gagnée, se déguise en fille de chambre, & rend indécemment toute sorte de
e. N’est-il pas incomparablement plus indécent de donner l’amant pour fille de chambre ? Ce Sylphe abusant de la foiblesse d’
enchante-t-elle subitement un spectateur qui n’est pas imbécille, une fille bien élevée, & même philosophe ? Quelle philo
. On y voit un trait fort joli, parce qu’il est vrai ; en parlant des filles enfermées dans les Couvens : L’ombre des autels,
e, dans l’Oracle, qui ne sait ce que c’est qu’un homme, celle de deux filles dans l’Isle sauvage, à qui leur mere fait accroir
s. Ces statues de décoration qui s’animent, ce Silphe amoureux devenu fille de chambre, cette fille assez imbécille pour ne p
tion qui s’animent, ce Silphe amoureux devenu fille de chambre, cette fille assez imbécille pour ne pas le deviner à son masq
Sauvages ne sont pas noirs, ce sont les Negres d’Afrique), & ces filles sont assez sotes pour le croire ? Ainsi la Nourri
minée. Mais ce qui fait peur à un enfant de quatre ans, fait rire des filles de dix-huit, & fait pitié au spectateur. Frer
sortes d’agaceries, de l’enfermer chez soi au milieu d’une troupe de filles , comme dans un serrail ? idée familiere à l’Auteu
on. L’amour sera bien-tôt délié, on peut s’en reposer sur le cœur des filles  ; le principal est de l’introduire, tout le reste
24 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
ment de raison n’est-elle pas capable de produire dans l’esprit d’une fille , quand elle voit épouser par Chimène celui qu’ell
que les devoirs les plus essentiels et les plus indispensables d’une fille à l’égard de son père, doivent céder à la passion
. Je la ferais encor, si j’avais à la faire. » Et l’on entendra une fille dire froidement à celui qui a cruellement assassi
passer sa vie à dresser continuellement des pièges à l’innocence des filles qui lui plaisent, les cajoler, et en abuser. En u
et encore moins Chrétiennes, ne laissent pas néanmoins de mener leurs filles , pour commencer, disent-elles, à leur faire voir
s parents ; elle a lu dans le Malade Imaginaire,Act. 11. Sce. que des filles sages et bien honnêtes, se moquent d’être obéissa
’une femme sage considère s’il lui est utile d’exposer aux yeux de sa fille un exemple aussi dangereux qu’est celui qu’on voi
er en terre dans trois jours. » Si la grâce de Dieu abandonne cette fille , elle sera assez innocente pour répondre, comme f
que le diable leur inspire de dresser des pièges à la simplicité des filles . « Vous savez bien, dit-ilb, quels que soient n
de veiller à la conservation de l’honneur et de la chasteté de leurs filles . Pour les parents. Comme il n’y a rien de plus
, de plus caché et de plus impénétrable que l’esprit et le cœur d’une fille  ; les parents se garderont bien de mener les leur
ole des Femmes. Acte III. Ne font point les vertus des femmes et des filles . C’est l’honneur qui les doit tenir dans le devoi
r c’est toujours un très dangereux spectacle, que de jeunes et belles filles qui paraissent sur le théâtre avec tous les agrém
25 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement général du personnel et des revenus de l’ancien clergé séculier et régulier de france.  » pp. 351-362
ons, chefs d’ordre ou de congrégations, parmi lesquelles une seule de filles , savoir : 1°. Bourg-Achard, en Normandie, chef
dividus. revenu annuel. 1°. Deux cent cinquante-trois abbayes de filles (presque toutes de nomination royale) des ordres
, etc., renfermant 10.120 2.654.000 2°. Soixante-quatre prieurés de filles des mêmes ordres. 2.560 68.000 3°. Vingt-quatre
00 3°. Vingt-quatre chapitres de chanoinesses ou autres prieurés de filles nobles. 600 350.000 4°. Autres religieuses de l
26 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312
ervice d’Harpagon père de sa Maîtresse, et cela du consentement de la fille . Cette Scène est prise de la Comédie Italienne de
est de persuader à son père, avec le temps, de consentir à marier sa fille , chose à laquelle peut-être il ne penserait jamai
de très mauvais exemple ; elle fait cent fourberies pour brouiller la fille de sa Maîtresse avec Acante son amant, à qui elle
de son mari, se dit veuve et prétend épouser Acante l’amant de de sa fille . Laurette, par ordre de sa Maîtresse, fait de son
ect de pouvoir faire de mauvaises impressions. Léandre aime Isabelle, fille de Chicaneau, et ne se flattant pas qu’en la dema
27 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
it son peuple. Dans le voyage que la Reine fit à Bayonne pour voir sa fille Reine d’Espagne, il se dépensa des sommes énormes
ncore davantage avec ses mignons, & fut assassiné. Margueritte sa fille fut répudiée par Henri IV à cause de sa vie licen
vaincre, & remportoit en effet de grandes victoires. C’étoit des filles des premieres maisons du royaume dont elle faisoi
mieres maisons du royaume dont elle faisoit ses Pages, sous le nom de Filles d’honneur. Elle n’en vouloit que de jeunes &
amp; portoient à son temple de riches offrandes, & sous le nom de filles d’honneur rendoient à leur Reine des services imp
qui joua le mieux son rôle fut Mademoiselle de Limeuil, l’une de ces filles d’honneur. On la dépêcha contre le Prince de Cond
alens pour n’être pas employée. La Reine n’eut rien à répondre. Cette fille d’honneur mourut bientôt après, & fit une fin
ibués par quelques Auteurs à deux Demoiselles de Limeuil, toutes deux filles de la Reine ; peu importe, ils partent tous deux
ncurrent dans la regence, & lui lâcha Mademoiselle Durouet, autre fille d’honneur, tres-jolie & très-adroite, & p
pour faire la paix avec un geste qui sembloit lui offrir toutes ses filles rangées au-tour d’elle. Il les regarda l’une aprè
Cathérine, ne l’ont tant décriée qu’elle s’est décriée elle-même. Les filles d’honneur, qui composoient la troupe des Actrices
re des excuses, se brouillant avec ses quatre fils, & mariant ses filles avec ses ennemis & ceux de l’Etat. Les attent
oiqu’Italienne d’origine & Espagnole devenue par le mariage de sa fille , sa chambre n’étoit nullement fermée â tous &
tonnant qu’élevée dans ces principes & accoutumée à cette vie, sa fille déplut à la Cour d’Espagne & à Philippe II so
s, Comtes, Barons & des Dames leurs femmes & Demoiselles leur filles , & plusieurs autres de leurs contrées. C’est
ha des beaux jours de Cathérine. Il fut fort adonné aux femmes ; ses filles même furent de bonnes compagnes. Louis son fils l
de la joyeuse bande de Cathérine ; & il chassa si bien Marguerite fille de Cathérine, qu’il avoit épousée, qu’il la repud
de rien. Il est vrai que ce jeu ne plaisoit point aux Dames & aux Filles qui l’accompagnoient . Elles étoient exercées à u
depuis qu’il est fait, il n’y a rien de pareil. Au reste, toutes ces filles ne faisoient qu’obéir à leur Maîtresse ; il y avo
ntes. Le meilleur temps qu’elles aient eu, c’est quand elles étoient filles  ; car elles avoient leur libéral arbitre pour êtr
dies, comme la Sophonisbe de S. Gelais, très-bien représentée par les filles , Dames Demoiselles & Gentils-hommes de la Cou
28 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
ts et aux personnes en place d’épouser des Comédiennes, ni même leurs filles , non plus que des personnes publiques (dans les l
mme qui aurait épousé une femme prostituée ou une Comédienne, ou leur fille (aux yeux des canons, comme aux yeux des lois, c’
bigamie, il en est une qui consiste à épouser une femme veuve, ou une fille corrompue par un autre, ne fût-ce qu’une fois. L’
times d’un privilège extorqué par la débauche du théâtre, une honnête fille , un fils de famille, séduits et changés en bête p
caramouche entretenait la Duval, autre Comédienne, et en avait eu une fille avant le départ d’Izabelle, qu’il eut l’audace de
u de temps après. Ses parents s’assemblent pour donner un tuteur à la fille , ils défèrent la tutelle à Scaramouche son père,
ent la restitution de la dot. La scène change encore ; il désavoue la fille , et prétend que c’est le fruit de la prostitution
fait interroger. Il rétracte tout ce qu’il avait dit, et reconnaît sa fille . Sa mort mit fin à ses variations ; mais le procè
. Sa mort mit fin à ses variations ; mais le procès subsista entre la fille , dont l’état était un problème, et les parents, q
subséquent. Les collatéraux, sans convenir qu’elle fût véritablement fille de Scaramouche, ce que la prostitution de la mère
étaient pas mariés, et s’ils l’étaient, un adultère avec la Duval. La fille combattait la vérité du mariage, les parents s’ef
stance des temps et des lieux permettaient d’espérer, et déclarant la fille adultérine, déclara la légitimation impossible, e
29 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
ibles en vertu, pour leur donner une bonne éducation, surtout à leurs filles . L’on dit qu’on a grand tort d’avoir condamné et
s suites. Non, je ne l’avais pas ouï dire depuis ces deux détestables filles qui y réussirent ; avec cette différence, qu’elle
; Je voudrais sans en revenir à toute la sévérité Judaïque contre les filles et les femmes, que l’on fît trois ou quatre règle
en que je propose, est une pieuse association de toutes les femmes et filles d’une vie chrétienne, mais exempte des affectatio
traiter une autre fois cette importante matière : C’est de donner aux filles une autre éducation qu’on n’a pas fait depuis qua
XIX de la Genèse : seules rescapées de la destruction de Sodome, les filles de Loth en viennent à s'unir avec leur père. e.
30 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
’ils eussent conspiré contre la pudeur de leurs femmes & de leurs filles , ils leur laissoient la liberté de venir à ces pe
s quelque Ursuline ou quelque Régente particuliere apprend à lire aux filles . Une femme Professeur, comme il y en a deux en It
mp; de l’opéra. Jusqu’aux Communautés religieuses, il y en a vingt de filles sur une d’hommes, qui représentent des pieces dan
pieces dans leurs Monastères. Et n’est-ce pas pour une Communauté de filles , Saint-Cyr, qu’une femme, Madame de Maintenon, a
furent si séduisantes, ni étalées dans un jour si favorable, que des filles sur un théatre, exercées à la danse, au chant, au
la grossiereté de ce siecle. Ayant reçu, dit-il, la supplication des filles de joie de la grande Abbaye de Toulouse, qui se p
om. Pasquier, qui vivoit dans le quatorzieme siecle, dit avoir vu les filles du Château verd à Toulouse, ayant l’enseigne de l
on des loix, & peuvent faire part de leurs privilèges. Jamais les filles de joie ne furent ni si nombreuses, ni si libres,
qu’elles ne soient publiquement livrées au premier venu. Ainsi toute fille qui n’est entretenue que par un amant, peut impun
eilleuses ? ce sont vos concitoyennes, vos amies, vos parentes, votre fille , votre sœur, ce sont des filles d’une haute naiss
yennes, vos amies, vos parentes, votre fille, votre sœur, ce sont des filles d’une haute naissance, d’une fortune brillante, d
os oracles. Peut-on comprendre qu’un pere délicat sur les mœurs de sa fille , un mari sur l’honneur de sa femme, un amant même
ques. A les en croire, il n’y a pas dans le monde de femme fidèle, de fille vertueuse. On les suit dans toutes leurs démarche
31 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  piété et bienfaisance d’un comédien.  » pp. 365-370
issé abuser par l’amour, et par un président de qui elle avait eu une fille , mais que malgré des recherches multipliées, elle
n disant : Ma chère tante ! Ma chère tante ! C’est moi qui suis cette fille inconnue ! C’est moi qui suis votre nièce ! Quell
re le protégé favori de la reine, mère de Louis XIV, Anne d’Autriche, fille de Philippe III, roi d’Espagne, et l’une des prin
32 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233
près s’être crevé les yeux, prie Créon de lui amener ses deux petites filles pour les embrasser avant que de partir. Si l’on s
caprice, que je conseille de faire usage de la Scène des deux petites filles dans Œdipe : j’ai représenté, il y a trente ans,
i que cet Amant fût destiné à être son époux, sont indécents dans une fille bien née ; ils blessent également les sentiments
personnages que son sujet lui fournissait, il a mis sur la Scène une fille d’Eurimaque Roi de Samos : par là il affaiblit le
intérêt et de politique à s’attacher Jason, en lui faisant épouser sa fille , ce qui l’oblige à répudier Médée ; mais, dans to
; mais, dans tous les temps et dans tous les pays, le spectacle d’une fille qui se détermine à épouser un homme marié, et cel
actère de Créuse : loin de la faire amoureuse de Jason, ce serait une fille modeste, soumise aux volontés de son père : tout
temps, qui, après avoir abusé de la simplicité et de la bonne foi des filles , ont recours au divorce pour les quitter et les r
que par goût. Jugurtha veut épouser Artemise et donner à son rival sa fille Ilione, qui est par là suffisament autorisée à ai
passion, qui donne la mort à son rival, à sa Maîtresse et à sa propre fille , en même temps. Je trouve donc cette Tragédie tr
par hasard. Un amour si violent et si subit n’est pas décent dans une fille  ; je crois qu’il faudrait le modérer ; et, puisqu
33 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
ail de ses exploits militaires des aventures de Ninon l’Enclos, d’une fille qu’on avoit séduite en promettant qu’il l’épouser
aller divertir. C’est une foire où chaque marchandise a son prix. Les filles s’y débitent par des rendez-vous ou des mariages,
Valere y avoit sa Lucinde ; surtout y foisonnoient les actrices, les filles de l’Opéra, qui savent à fond tous les rafinemens
de l’Opéra de Bruxelles fut longtemps sa principale maîtresse. Cette fille étoit d’un figure & d’un caractere à donner d
voir que le Prince, on en venoit aisément à bout par des présens. Les filles de l’Opéra ne se piquent pas de constance ; elles
ne fut plus embarrassé que l’étoit Son Altesse Electorale entre deux filles  ? qu’il aimoit, & vouloit conserver. Elles ne
usses clefs, enfin ou entre dans le Couvent pendant la nuit, & la fille , avec qui tout étoit concerté, malgré les beaux s
n loin, quand on s’apperçut de la supercherie. On fit grand bruit. La fille déclara qu’elle ne vouloit pas être Religieuse, m
ics, comme en Italie. On y trouve, pour contenter tous les goûts, des filles de joie de tous les pays, parées comme des Reines
tres. On tient chaque nuit dans ces maisons une espece de bal, où ces filles dansent tour-à-tour avec les Matelots au son de t
sement ? Le Spinguis est une maison de pénitence où l’on renferme les filles quand elles sont hors d’usage ; on les fait trava
e pour leurs festins, leurs fêtes, leurs divertissemens ; ce sont les filles Juives. La nation des Juifs est extremement nombr
fs est extremement nombreuse, marchande & riche en Pologne. Leurs filles n’oseroient paroître au théatre, mais elles sont
nt l’arche, même depuis Marie, sœur de Moyse, qui dansa à la tête des filles après le passage de la Mer Rouge. Les Danseuses d
34 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
qui ne finissent point. Aussi est-elle écrite sur les Mémoires de sa fille , que l’historien donne pour garans, & lui en
a fin fut si tragique. Il avoit d’ailleurs chez lui sa femme & sa fille qui étoient très-bien faites, & qui lui servo
graces de son pinceau : aussi fit-il une fortune immense. Il maria sa fille au Marquis de Feuquieres, l’un des grands hommes
s, dont il a fait dans Pourceaugnac une scène très-indécente avec une fille débauchée de Beziers. Mignard fit le portrait d
ujours dans une parfaite intelligence avec sa femme, & en eut une fille aussi distinguée par ses vertus & ses mérites
ppaise. La moitié de la piece roule sur les amours de Moliere pour la fille de la Bejard, qu’il épousa dans la suite. Cet ana
avec la Bejard couvrent Moliere d’infamie. La Bejard passoit pour sa fille  : ce que son commerce public avec la mere rendoit
étoit fort douteuse. Du moins étoit-il certain que le mariage avec la fille de sa maîtresse étoit incestueux, par conséquent
e vice, & mettre à découvert la turpitude de la mere qui donne sa fille , de Moliere qui l’épouse, & de la fille qui l
e de la mere qui donne sa fille, de Moliere qui l’épouse, & de la fille qui le reçoit pour mari. Mais il est faux que la
alité, ne recevoit que des gens de condition, & recommandoit à sa fille de soutenir l’honeur de sa naissance, en ne se li
orne la servante qui est vieille & fort laide, & inspire à la fille Bejard des soupçons affreux contre son amant, qu’
dans la maison de Moliere. (Pourquoi donc Moliere veut-il enlever la fille qu’il a sous sa main ?) La servante subornée dema
es autres, & va travailler dans son cabinet ; pendant la nuit une fille honnête vient lui demander sa protection ; la fil
ndant la nuit une fille honnête vient lui demander sa protection ; la fille Bejard échappe à sa mere, pour avoir recours à lu
35 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
sans faire semblant de rien, examine si son domestique le vole, si sa fille a une intrigue. Mais appeler le galant, l’attaque
ettre l’adultère sans risque ; quelle leçon pour les femmes & les filles  ! quelle morale ! Qu’eût-on dit de Buzembaum, s’i
d chez lui avec son garçon, l’y garde malgré sa famille, lui donne sa fille & tout son bien ; au préjudice de son fils un
ieux, des circonstances qui en diminuent la noirceur. On lui donne la fille de la maison en mariage, mais ce n’est point lui
oliere lui-même, entretenant la D… la N… la Bejart, & épousant sa fille , sans s’embarrasser de la consanguinité, ni même
ans le plus grand danger ! Convient-il qu’une mère devant Marianne sa fille , sa servante & son mari, traite de cagoterie
t pourtant elle qui l’a attaqué. L’utile & édifiant conseil à une fille à qui on ne veut pas donner son amant ! Sachez
une fille à qui on ne veut pas donner son amant ! Sachez que d’une fille on risque la vertu, Lorsque dans son hymen son
acte. Peut-il tomber dans l’esprit que dans le même temps on marie sa fille , & on donne son bien à son gendre, qu’en vûe
blés pour attendre Orgon qui arrive de la campagne, la femme & la fille sont toutes parées, & l’amant arrive bien-tôt
36 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125
une femme prostituée, disent là-dessus les Auteurs, de déshériter sa fille sous prétexte de prostitution ? Ce serait bien la
titution ? Ce serait bien la fable de l’écrevisse qui reprochait à sa fille qu’elle allait à reculons : « Non licet Meretrici
re, dans ces occasions, a droit de chasser son fils de sa maison. Une fille qui se livrerait au théâtre serait encore plus co
t ; mais on ne peut trop mépriser et écarter les Comédiennes et leurs filles , ainsi que les filles des pourvoyeurs de femmes p
op mépriser et écarter les Comédiennes et leurs filles, ainsi que les filles des pourvoyeurs de femmes publiques : « Amplissim
t entraîné par faiblesse, Justinien permet aux Comédiennes et à leurs filles de purger leur infamie par des lettres de réhabil
erunt, etc. » (L. 23. C. de Nupt.). La même loi étend cette grâce aux filles des Comédiens, aux mêmes conditions ; mais si ell
traiter en légitimes les enfants nés d’une Comédienne, ni même d’une fille de Comédienne, non plus que les enfants d’une esc
fille de Comédienne, non plus que les enfants d’une esclave on d’une fille de marchand d’esclaves, ou de leur rien donner di
ies, aguerries à empoisonner les cœurs et à vider les bourses ? Leurs filles , formées à leur école, ne sont pas moins à redout
llants ni sonores). Celui-ci l’enleva à Filandre, et l’adopta pour sa fille . Charmée de la bonne grâce avec laquelle Beauval
ariage ne fut pas sans difficulté. Monchindre Paphetin, choqué que sa fille adoptive se mariât sans son consentement, et à un
37 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109
justice a-t-elle quelque prise sur cet affreux secret ? §. 14. Si la fille donne son consentement, si elle fait un signe de
user une Actrice qui le déshonore, lui ordonner d’épouser une honnête fille qu’il a séduite ; il peut y ajouter en punition o
ité dépend de la puberté qui est très-suffisante à douze ans pour les filles , & à quatorze ans pour les garçous. Mais si l
eoises. §. 28. Si un homme, maître de ses droits, séduit une honnête fille sous promesse de mariage, ce sera un mariage véri
& n’est-il pas ordinaire de faire des promesses de mariage à une fille pour la séduire, & à une fille rusée de s’en
ire des promesses de mariage à une fille pour la séduire, & à une fille rusée de s’en faire faire pour attraper un mari,
ior est jure. Mais si la chose a été livrée au second, si la seconde fille a accompli le mariage, elle doit l’emporter sur s
eût osé de même : Si un roturier, soi-disant Gentilhomme, épouse une fille de qualité, marché nul. Dieu nous préserve que c
38 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203
ire, la joie de Luzignan est suspendue par la crainte de retrouver sa fille Musulmane. Cet incident ouvre une seconde source
en eût conservé cette dépouille, & moins encore l’eût donnée à sa fille qu’elle n’aimoit guere plus. Ainsi on ne sçait co
est tombé dans la même faute. Luzignan est convaincu que Zaïre est sa fille par une croix qu’il apperçoit. Il lui demande dep
er. Il n’avoit donc pas besoin de se munir d’un poignard pour tuer sa fille  ; il ne savoit pas qu’elle méritât cet excès de r
perçoit chargée de fers, augmente sa rage. Il veut frapper Danaüs. Sa fille se jette entre lui & son pere. Quoique Danaüs
uple, où voilà ma victime. C’est alors qu’il leve le poignard sur sa fille . Lincée qui avoit perdu le tems à demander sa fem
39 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466
aume où l’on élève des Enfans-Trouvés, un choix des Garsons & des Filles , qui, parvenus à l’âge de dix ans, seront bien co
en tout la même éducation. Ce seront des femmes qui gouverneront les Filles  : chaque jour elles s’assembleront dans une Salle
s au rejet après la troisième année deviendraient Soldats ; & les Filles , Ouvrières dans des métiers utiles : on continuer
Elèves des deux sexes assisteront aux Représentations publiques ; les Filles à l’Amphithéâtre, les Garsons au Parterre, afin q
pli seize ans, tant pour la voix que pour l’actricisme. A quinze, les Filles pourront monter sur le Théâtre de la Nation, &
urprendre, ils adoreront l’Actrice qui les a charmés dans la première Fille perdue qui frappera leurs regards, en sortant du
imi, 1699-1728. 10. Desmares, Tragédienne, 1689-1731. 11. Du Boccage, fille du Comédien de ce nom, les Rôles de Soubrette ; 1
uinaut, Cadette, dite, Dufrêne, 1718-1741. Ces trois Actrices étaient filles du Comédien Dufrêne. 23. Lamotte, 1722, débute po
quelque temps après : quitte en 1759 ; morte en 1769. 24. Dangeville fille  ; excellente dans les Rôles de Soubrette : elle e
s éblouissent, ces coups-de-foudre qui nous terrassent, partent de la Fille de Jupiter. 34. DROUIN, 11 Juin 1742 : Cette Actr
40 (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46
rage de vous retirer à la campagne pour garantir votre fils, et votre fille de la corruption de la capitale, et vous livret t
habileté ; aujourd’hui que votre fils a atteint quinze ans, et votre fille quatorze, vous revenez à Paris pour leur faire ac
On nous donne pour raisonnable dans la même pièce, la démarche d’une fille de condition qui va tous les soirs en sécret appr
eu des danses. Madame Prud’homme présente au nouvel époux, une petite fille , fruit des amours précoces de la nouvelle mariée 
, le valet répond : sot cornu vous-même  ; et en montrant la petite fille à son maître, il ajoute : que vous êtes heureux 
dis les leçons que l’on donnoit à ces petits garçons et à ces petites filles . De prétendue Maîtres de goût leur apprenoient co
t le viellard dégoûté vinssent acheter à ses parens l’innocence d’une fille de dix à onze ans. Desirez-vous de savoir ce que
trent tôt ou tard dans les troupes ambulantes des Provinces ; que les filles qui ne peuvent s’élever au rang de courtisannes e
amant, placé sur le cœur. Que diroit votre fils, que penseroit votre fille à l’aspect de ces Phrinés agaçant les hommes de l
olumens, à quelques exceptions prés, y sont fort modiques. Aussi les filles y sont forcée, pour ainsi dire, au libertinage. L
ues, il arrive de tous les quartiers de la ville, d’amples recrues de filles qui se répandent dans l’amphithéâtre, dans les lo
41 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
exprimer la licence, la frivolité, la débauche, le mensonge. Actrice, fille de l’Opéra, femme de mauvaise vie, sont des terme
s que leurs enfants et leurs domestiques les fréquentent. Une honnête fille , liée avec eux, se déshonorerait. Jamais dans le
aisante, et qui ne se lie avec eux pour satisfaire sa passion ? « Les filles de l’Opéra enchantent comme des Fées, dit du Fres
ême entre pécheurs, ni jusqu’aux femmes mariées, aux Religieuses, aux filles d’une honnête famille, à qui il ne fut jamais per
dresse à corrompre les autres, devrait être restitué aux pauvres. Les filles de famille, les femmes mariées, qui, contre la vo
t qu’on en fait, mérite quelques regards. On voit ici le manège d’une fille de théâtre, les subtilités et l’effronterie d’une
roles tranchantes et décisives : « Je suis chez moi, tout est à moi ; fille de l’opéra, je suis ma maîtresse, je ne dépends d
l leur argent et leur cœur, et consacrer leurs plus beaux jours à des filles de théâtre nées dans le libertinage ? quelle puni
it. » Bientôt on alla plus loin, on permit (L. 2. ibid.) à toutes les filles des Comédiennes, qui bien différentes de leurs mè
rion Pelissier, Ravaudeuse de Rouen. Cette Princesse est la Hermance, fille d’un Savetier. Il est peu de ces Princesses qui n
ourtisanes souffertes à Rome sont moins pernicieuses à l’Etat que les filles de l’Opéra. Celles-ci excitent plus de troubles e
42 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
pas un meuble propre pour un soldat. Malgré cela, il entretenoit des filles qui l’ont tué, & c’est une comédienne (la Fav
pompeusement conduit & enterré dans une chapelle luthérienne. Les filles des mémoire ont élevé un tombeau de marbre, des s
il se livra à la débauche sous ses yeux, jusqu’à séduire ses propres filles d’honneur. La Princesse en fut si fort & si j
storien a voulu sauver de l’oubli que mérité une vie si dépravée. Une fille d’une famille honnête ayant passé la nuit chez le
t au commandant. Les pleurs que versoit abondamment cette malheureuse fille , sa beauté, sa jeunesse la firent bientôt reconno
amp; l’offensa mortellement en débauchant sous ses yeux quatre de ses filles d’honneur, des premieres maisons du pays. La dern
s-à-vis celui de la Duchesse, en étoit séparé par une vaste cour, les filles étoient logées à rez-de-chaussée à côté de leur m
amp; lui fit faire ses couches à l’insçu de ses parens. Il en eut une fille qui mourut bientôt après. C’est le seul enfant qu
n, il étoit trop épuisé, trop aguerri, trop usé pour être pere. Cette fille fut mise dans un couvent : on n’a plus entendu pa
pris Dresde, chassé l’Electeur, fait prisonnieres sa femme & ses filles , il ait mené le même jour à la comédie une famill
43 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
s en ridicule, c’est un bien ; mais un fils qui insulte son père, une fille qui souffre dans sa maison son amant déguisé en v
de Térence ; & quoique la galanterie des femmes mariées & des filles de famille fût peut-être aussi commune qu’elle l’
décence Romaine respectoit, on a dégradé les femmes mariées & les filles de famille, en leur faisant jouer le rôle des Cou
re à ce qu’enseigne la religion, & à ce qu’une mère sage dit à sa fille  ; on y prend au premier coup d’œil l’amour le plu
le les mères les plus sévères, qui ne vont ni ne laissent aller leurs filles à la comédie, y assistent & leur laissent voi
paroître à l’occasion de la mort de son amant sont indécens dans une fille bien née, blessent également les sentimens qu’on
gédie, je n’entends dans les plaintes qui échappent à la Reine qu’une fille abandonnée de son amant. Cette action ne peut ins
ire de mauvaises impressions. Pour y réussir, on trompe le père de la fille , on lui fait signer un contrat de mariage, lui la
formera à l’Hôtel une espèce de noviciat de douze garçons & douze filles . Un ancien Comédien & une ancienne Comédienne
44 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
assage de l’Ecclésiastique ; « Ne fréquentez jamais une femme, ni une fille qui aime la danse, et n’ayez nulle communication
tracter aucune amitié, et d’avoir aucune familiarité avec elles. Sara fille de Rachel, fut fidèle à les fuir, parce qu’elle é
Ajoutons encore ce passage bien remarquable d’Isaïe : « Parce que les filles de Sion se sont laissées emporter à la vanité, et
-il, ne condamne pas moins par ces paroles la conduite de beaucoup de filles de l’Eglise », Basilius. « Quin et in hodiernum
is, se dedunt inhonestis disciplinis. » c’est-à-dire, de femmes et de filles Chrétiennes, qui par une indiscrète et fausse joi
45 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
mp; la seconde sa vie depuis sa conversion jusqu’à sa mort. C’est une fille de la lie du peuple (comme le sont toutes les Act
coutumé de distribuer des sommes considérables pour marier de pauvres filles ). Elle ajouta à ce pathétique discours un coup de
fit écrire sur le livre de vie, c’est-à-dire sur la liste des pauvres filles qu’on devoit marier. Elle fit plus, connoissant c
ns pris au hasard, qui suffiront pour le faire connoître. Le goût des filles de l’opéra est à la mode, elles sont séduisantes
buser une ame bien née. Tu serois bien sot de croire à la vertu d’une fille d’opéra ; elle joue la fille honnête, & fait
rois bien sot de croire à la vertu d’une fille d’opéra ; elle joue la fille honnête, & fait son métier ; elle fait à quel
lle fasse éprouver des rigueurs. Faut-il te prouver la conduite d’une fille d’opéra ? Ce seul titre l’annonce, son état ne la
passant à… eut la dévotion d’être Pénitent blanc. Son épouse & sa fille eurent aussi la dévotion d’assister à la réceptio
46 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seconde Lettre. De madame Des Tianges, À sa Sœur. » pp. 21-24
eux dire ; il faut toujours m’ouvrir ton cœur. Ursule ! ô ma sœur, ma fille  ; fille chérie que je porte dans mon sein… Mais q
 ; il faut toujours m’ouvrir ton cœur. Ursule ! ô ma sœur, ma fille ; fille chérie que je porte dans mon sein… Mais que veule
47 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
us belle peut-être, mais moins séduisante & moins remuante que sa fille , avoit fait une espece de prologue, par les amour
en prison : je suis la plus malheureuse mere du monde ; mon fils, ma fille , mon gendre se sont déclarés contre vous. La Rei
upes. Si on eut rapproche les objets, on eut fait une jolie scène. La fille sur le trône dans Paris, la mere à genoux demanda
suppliante, deux ans après, poussant à la révolte ce fils & cette fille pour qui elle avoit demandé grace en les condamna
ifier & lui demander grace. Elle lui point ses fils en prison, sa fille fugitive, sa belle-fille déguisée en femme-de-cha
re, Princesse remplie de religion, & sort attachée à la Reine, sa fille lui fit faire des démarches peu mesurées qui la f
sse de Chevreuse tourne casaque, se dévoué aux Princes pour marier sa fille au Prince de Conti, qui donne sa parole & fai
e Turenne devint Royaliste, le Duc d’Orléans devint Frondeur & sa fille Amazone ; nouvelle déclaration qui révoque la der
s remplissoit. Dans le moment de son entrée le Duc d’Orléans & sa fille avoit ordre de sortir de Paris ; le Cardinal de R
te, veuve du Maréchal de Montmorenci, Religieuse & Supérieure des Filles de la Visitation, modele de sainteté. Elle passa
it eu ses maîtresses comme la Duchesse avoit eu ses amans. Une de ses filles naturelles s’étoit faite Religieuses, & son p
n seul péché  ; de quel œil verroit-elle une bâtarde à la tête de ses filles , ajouter au crime de sa naissance ses propres dér
farce complette que le Duc, mari & pere, entre sa femme & sa fille , les caressant toutes les deux. La réconciliation
res de charité, puisqu’elle avoit eu la plus grande attention pour la fille naturelle de son mari, Abbesse de Maubuisson ; qu
48 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
ux. Les mères, craignant l’efficace de ses paroles, enfermaient leurs filles quand il prêchait, ne doutant pas qu’il ne les dé
e sublime la mort de S. Jean Baptiste, occasionnée par la danse de la fille d’Hérodias. Tels sont les funestes effets de ces
. Tels sont les funestes effets de ces voluptueuses agitations. Cette fille ayant dansé devant Hérode, avec les grâces et l’i
dementia. » Voilà, mères Chrétiennes, de quoi vous devez garantir vos filles  ; apprenez-leur la religion, et non la danse ; il
apprenez-leur la religion, et non la danse ; il n’appartient qu’à la fille d’une adultère d’être une danseuse : « Videtis qu
49 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à rejeter. » pp. 313-318
ur les mœurs. En effet, elle renferme mille leçons des ruses dont une fille peut faire usage pour faire connaître à son Amant
le cœur et pervertir l’innocence de la jeunesse la mieux élevée ; les filles d’esprit et les innocentes y trouvent également d
50 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. » pp. 2-17
Poète Latin l’avait couvert. Les désordres des femmes mariées, et des filles trop complaisantes occupèrent la place des amours
d’une Comédie si instructive. L’Avare a deux enfants, un fils et une fille  : le fils aime éperdument la maîtresse de son pèr
une fille : le fils aime éperdument la maîtresse de son père ; et la fille , de son côté, aime un jeune Cavalier, qui s’est i
51 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatrième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 28-32
iller, de concert avec monsieur de Longepierre, sur un fils & une fille qu’il laissait, & de les pourvoir à son gré.
eur Des Tianges veut satisfaire, en unissant le jeune Des Arcis, à la fille d’un ami commun. Dans les circonstances où tu te
52 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
spectacle la plus dangereuse, la plus recherchée, la plus remplie de filles perdues, beaucoup plus même que les grandes Actri
au plus saint des enfans des hommes. Combien cependant la danse de la fille d’Hérodias étoit-elle moins dangereuse que nos da
jours, les heures entieres, on en est uniquement occupé. C’étoit une fille seule ; ici c’est une foule de danseurs & de
vinrent en dansant à la rencontre de David vainqueur de Goliath ; la fille de Jephté vient avec ses compagnes au-devant de s
fille de Jephté vient avec ses compagnes au-devant de son père ; les filles que les Benjamites enlèverent, comme les Romains
vius, L. 4. in vitâ Alphonsi. Le Roi de Sicione Clistene ayant mis sa fille au concours, & la promettant au plus digne, p
ayant beaucoup dansé, le Roi lui dit : Vous dansez trop bien pour ma fille , votre danse a rompu votre mariage : De saltasti
53 (1646) Science du chrétien « Des comédies. » pp. 638-643
ère objection. Pros. Oui mais, dira un petit garçon comme moi, ou une fille de maison, Mon père le veut, ma mère le commande,
e n’obéis, je serai mal traité, si je ne veux suivre ma mère, dira la fille , je serai châtiée, elle ne me caressera plus. Le
54 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
dans la bouche d’Argante père, qui au lieu de consoler, d’exhorter sa fille en père vertueux, se met du côté des railleurs, &
é qui dans deux ou trois heures débaucha trois femmes & autant de filles . La scène Angloise fait mourir ; mais le François
ler plus loin. L’École des Femmes est moins révoltante ; c’est là une fille libre, ici une femme mariée qui s’oublie jusqu’à
c, il y en a mille qui prennent une maîtresse au spectacle ; pour une fille religieuse, le spectacle forme mille coquettes, &
Fourberies de Scapin & de cent autres comédies). Le fils & la fille se flattent mutuellement dans leurs amours, compl
je ne sais quel homme venu de Naples, qui reconnoît je ne sais quelle fille perdue dans un naufrage, livrée au hasard à je ne
contre les bonnes mœurs. Il y découvre même une autre indécence : la fille de l’Avare, au risque de tout, de concert avec so
& les enfans illégitimes. Elles ne les souffrent qu’après que les filles ont accompli l’âge de vingt-cinq ans, & les g
55 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
ine sœur de saint Grégoire de Nysse, qui avait un si grand soin de sa fille , qu’elle ne lui permettait pas de lire des Fables
rait infini. Apres cela on trouve encore des Mères qui y mènent leurs filles , et des Maris leurs Femmes, et qui osent se plain
de piété, et qu’il n’y paraîtra point de personnages de femme, ni de fille  ; enfin par la quatrième Assemblée générale de l’
e, qui renouvelle le règlement contre les personnages de Femmes et de Filles sur le Théâtre de leurs Collèges. On voit ensuite
ne belle action, Je la ferais encore, si j’avais à la faire. » Et la Fille du Père assassiné, loue l’assassin, « Tu n’a fai
, ou tue. » Dans Polyeucte cette Pièce prétendue sainte, on voit une Fille qui parle d’un Amant que ses parents ne voulaient
56 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Onzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 244-249
quand nous embrasserons-nous ? quand presserai-je contre mon sein ma fille , ton fils… ou plutôt le mien ? Qu’a dit monsieur
lui : il ne faut pas souffrir cela : la sympathie opérerait, & ma fille , un jour, serait une volage… En vérité je suis fo
57 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’Ecriture Sainte. » pp. 6-13
es. 9. C’est sans doute par la lumière de cet Esprit Saint, que Sara fille de Rachel avait été conduite, qui répandant son c
t exprimée dans la prophétie d’Isaïe « par les démarches mesurées des filles de Sion », qui attiraient la malédiction de Dieu
58 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239
de désobéissance ; car lorsque le père est fâché, c’est à dire que la fille lui est rebelle. » La conclusion renferme la plus
ient en propre à l’auteur du Relaps, c’est P. 97. le Père fâché et la Fille rebelle. Le Chapelain Bulle dit au Jeune La Mode 
ur la tête et le sceptre en main : il offre une grosse rançon pour sa fille , et insiste fort sur l’honneur qu’il a d’être con
ctère, hors le seul Agamemnon : ce superbe Prince refuse de rendre la fille de Chrysès, et renvoie le père avec mépris. Apoll
’une Princesse que Virgile nomme, Regina Sacerdos. C’est Rhée Sylvie, fille de Numitor Roi d’Albe et mere de Romulus et de Re
nthée au contraire le menace, et est puni pour son impiété. Iphigénie fille d’Agamemnon est choisie pour être Prêtresse de Di
liance digne de la famille Royale ;Vid. Seld. de Synedr. il épousa la fille du Roi : son crédit et son pouvoir allaient si lo
et au plus haut point de sa grandeur et de son crédit fut marié à la fille de Potiphar, Prêtre d’Héliopolis. Le Texte sacré
disproportion de rang ou une inclination de la part de Joseph pour la fille de Potiphar. Les Mages de la Perse et les Druides
59 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
de danser. Ils sont donc les imitateurs de l’infame Hérodias, dont la fille reçut, pour prix & récompense de sa danse, la
sed adulteræ filia  ; Danse qui voudra, mais cela ne convient qu’à la fille d’une adultère : quant à la mère qui est sage &am
age & reconnue pour chaste, son emploi doit être d’apprendre à sa fille , non la danse, mais la religion & la morale d
ages, néanmoins il faut avouer que ces assemblées de garçons & de filles produisent presque toujours quelques desordres. L
60 (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107
faire joyeuse chère, et pour y attraper ou décevoir quelques pauvres filles qui y vont aussi bien souvent pour se faire regar
es des jeunes et des vieux, ensemble des devises et des charolleso de filles avec instruments et chansons comme avaient jadis
esse. Et les places de la cité seront toutes remplies d’enfants et de filles , jouant et s’ébattantEn Zacharie, 8. [8, 4-5].. »
te et dissolu, tout en doit être référé à honnêteté : comme celui des filles qui disent jeu sans mal et sans vilénie. S’il y a
61 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VI. Les obstacles qu’on peut rencontrer pour parvenir à la Réformation du Théâtre. » pp. 59-68
âtre public et qui par conséquent n’ont garde d’y laisser aller leurs filles , ces mêmes mères assistent, sans aucun scrupule,
rs filles, ces mêmes mères assistent, sans aucun scrupule, avec leurs filles aux représentations des Comédies de Molière, lors
62 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
e, parce que le Concile d’Elviref en 305. défend aux femmes & aux filles Chrétiennes d’épouser des Comédiens sous peine d’
p; de l’autre sexe s’y assemblent & s’y placent confusément ; les filles & les femmes y vont pour voir & pour estr
oëffure étrangere, dément ce qu’il est, & s’étudie à paroître une fille dans ses habits, dans son marcher, dans ses regar
ont des impudiques & des adulteres, peuvent bien permettre à leur filles de danser ; mais que celles qui sont honnêtes &am
une école de divertissement, est un apprentissage d’impudicité : Les filles vont au bal & à la danse pour s’y faire conno
e au libertinage, & qu’on se fait un divertissement du peché. Les filles sont ravies de joïe, de voir que la legereté de l
deshonnêtes. A quoi bon tous ces fauts que les garçons font faire aux filles en les tenant par dessous les bras afin de les él
en les tenant par dessous les bras afin de les élever plus haut ? Les filles dansent toute une aprés-dinée & jusqu’à minui
elles dansent. « Où a-t-on jamais lû qu’aucune Sainte ait dansé ? Les filles & les femmes prudes & graves font semblan
sortes d’assemblées ? Il est bien difficile que les femmes & les filles l’y conservent à la vûë de tant d’hommes & de
63 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
es saintes Ecritures : Mais s’il faut représenter une Histoire où une fille prenne l’habit d’homme, comme de la Pucelle d’Orl
rmes. Il y a eu aussi des Comédies où étant besoin de représenter des filles habillées en hommes, ç’a été de jeunes garçons qu
nté ce Personnage ; En ce cas il n’y aurait donc eu que la qualité de fille qu’ils prenaient, qui nous eût offensé, et non pa
64 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
. Il y a deux prieres différentes, une pour les garçons, une pour les filles . Celle pour les garçons, après avoir demandé des
amp; suprême au Dieu supérieur & le seul vrai Dieu. La priere des filles est singuliere. Il n’y a point de femme du monde
nes de mérite & de vertu ; & les Sœurs grises sont toutes des filles très-pieuses qui se consacrent volontairement au
s gladiateurs. Les parens ont aussi peu droit de se plaindre, si leur fille , qu’ils ont livrée pour actrice, vient à être séd
, aux danseurs de la comédie, aux maîtres de danses, aux femmes & filles du monde (c’est-à-dire de mauvaise vie), soit qu’
jours, il sera fait un recensément général de toutes les femmes & filles du monde qui n’ont d’autre profession, état ou mé
œurs, étant un des principaux objets de la police, l’incontinence des filles publiques doit principalement fixer ses regards &
dans les deux sexes ? Ne sont-elles pas une occasion continuelle aux filles ou femmes du monde de répandre la corruption avec
che, ils peuvent avoir des maitresses : Zima s’en fait une ; c’est la fille de son instituteur, qui partage avec son pere le
t une infinité d’infames copies, Appelles assembloit plusieurs belles filles , pour prendre quelques traits de beauté de chacun
ïsme. Le vrai triomphe d’Alexandre fut auprès de la femme & de la fille de Darius, ses captives, aussi belles que Camparg
s chansons grivoises, boire à sa santé avec un meûnier, un paysan, sa fille , &c. les maréchaux de France ; 3°. les foyers
65 (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266
atherine, « pour lui servir de valet de chambre » (p. 277). Parmi ces filles étaient dispersés quelques plaisants qui s’efforç
s lettres), fils du Dieu vivant, et époux des âmes fidèles, prends ma fille Madeleine Gasselin pour mon épouse, et lui promet
66 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
é. Ces dangers firent trembler la célèbre Mademoiselle Bernard. Cette fille distinguée par sa vertu, aussi-bien que par ses p
, Madame la Marquise de Lambert, dans les Conseils qu’elle donne à sa fille , ouvrage plein d’esprit, de sagesse & de vert
n’en faut pas tant pour terrasser le plus intrépide ; un enfant, une fille , un mondain, se défendront-ils ? ils veulent être
. dit : Ici tout se termine au criminel amour, à l’art de séduire une fille , & de tromper un père de famille. Moquons-nou
. Un édit d’Orangzeb les obligea de choisir le mariage ou l’exil. Ces filles libertines demeuroient par troupes en de grands p
& récompenser les enfans ; il fut fort étonné de voir toutes les filles habillées de noir, il en demanda la raison : Mons
usité de préserver le cœur des pieges de l’amour, c’est d’élever les filles dans la plus rafinée coquetterie. L’expérience ap
67 (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30
Bastille et l’explosion de la poudrière de Grenelle. Un garçon et une fille , fruits de leur hymen, montrèrent, dès leur bas â
laire augmenta avec leurs années ; ils ne savaient pas lire ! Mais la fille avait une mise fort au-dessus de son état ; le ga
t ouvert l’imagination de la sœur, qui préféra bientôt les Maîtresses filles 3 à Paméla 4 ; et le frère, tout au Pâté d’anguil
me d’un séducteur, finit sa vie vagabonde dans un hôpital, ouvert aux filles repentantes, et le frère en devint fou de chagrin
lecture de cet extravagant ouvrage avait assez fait peur aux petites filles , sans que l’acteur, par une vérité un peu plus ri
tique, situé à l’entrée du cours du Temple, en arrivant par celui des Filles du Calvaire. Installé vis-à-vis, à la porte d’un
de nos théâtres s’achètent aujourd’hui, voilà ce qui fait… que votre fille est muette, dit Sganarelle, dans le Médecin malgr
68 (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83
Salles du Boulevard & des Foires, sont la retraite ordinaire des filles mal-famées, & des jeunes gens qui y contracte
19, qui apprendront à nos enfans à devenir honnêtes gens, & à nos filles , à devenir épouses fidelles & bonnes meres ?
t des endroits de scandale & de libertinage, que l’amour seul des Filles de Joye, y conduit la plupart de ceux qui y vont
enfin, que suivant l’impulsion qu’elles leur donnent ? Or, comme ces filles sont toutes dévouées à Taconnet, à Jeannot, à Pai
ons ; en effet, on ne saurait filer des intrigues avec les onze mille filles de la Capitale, sans éprouver des revers, des inf
s obscurs, qui ne lâchent prise que lorsqu’ils regorgent de sans, les filles de Vénus n’abandonnent leurs adorateurs, que lors
nt impossible qu’il ne s’éleve pas entr’eux différentes disputes. Ces filles grossieres, qui sont soudoyées pour y attirer la
; l’arrogance, sont les soutiens des Trétaux ; qu’eux seuls & les filles de joye y donnent le ton, sur-tout, aux représent
vertueux, à ce pere respectable, que ce n’est pas son fils, sa propre fille qu’on parviendra à débaucher & à faire entre
ns & autres de cette espece, dont une passion criminelle pour les filles de joie, nous fait contracter le goût, engendre l
toute une famille ; c’est-là que l’on apprend que mon épouse, que ma fille , peuvent briser, tout-à-coup, les liens sacrés qu
r un train de vie, qui est devenu pour lui une seconde nature. Que de filles , sur-tout, abandonnées & flétries pour jamais
eunes personnes du sexe, Ouvrieres, Marchandes de Modes, & autres filles de Bourgeois, qui toutes m’ont assuré qu’elles ne
Rempart. Si cette épidémie continue, avant une vingtaine d’années nos filles & nos femmes ne connaîtront plus qu’une seule
es ordures qui s’y débitent, qu’on en interdise l’entrée à toutes les filles de joie, qui s’y rendent en procession des quatre
res, qui souvent sont plus à craindre encore que ces femmes & ces filles qu’elles perdent par leur art infernal. Combien d
e lui demande quelle est cette Margot ? Héctor lui répond : c’est une fille ….. de tous ses droits usante & jouissance .
69 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « [FRONTISPICE] »
RUCTIONS sur divers sujets DE MORALE pourl'education chrestienne des Filles [...] A LYON,Chez Antoine Bourdet, ruë Mercière, à
70 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
euses qu’on initioit aux fêtes infames de Belphegor, & celles des filles Moabites qui par le conseil de Balaam, se répandi
ais non Moyse, comme le dit l’Auteur (pour faire le bal complet). Les filles de Silo, & non les Prêtres, dansoient dans la
es monstres prétendus, n’étoient dans la vérité qu’une mere & des filles prostituées, qui s’étoient établies sur le Promon
Paphos, Cithère, Gnide, Amathonte, &c. célèbres par le crime. Ces filles étoient légères à la danse comme des oiseaux, &am
rard, avec toute sa sagacité, n’y trouveroit de différence, sinon que fille de théatre dit encore plus que Sirene. Ces femmes
trône. Sa vie ne fut qu’un long sommeil. Il couroit le bal habillé en fille , La danse étoit la galanterie du temps. Dans le b
l’opéra) jonchée de fleurs, éclairée par des lustres ; d’un côté des filles qui dansent, d’un autre des gens à table, d’autre
71 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
déplacée dans les pieces de l’ancien Testament, comme Jephté, dont la fille alla en dansant au-devant de son père ; David, qu
i s’y chantent, les libertés qui s’y prennent, le peu de modestie des filles , la licence des garçons, la durée des ces diverti
; après qu’il est contracté, & le jour même des noces. Combien de filles se flattent d’y plaire aux hommes, espèrent d’y t
gens sages : & quel est l’homme sage qui n’aime mieux épouser une fille modeste, retenue, pieuse, qu’une danseuse, fût-el
ntracté entre des personnes religieuses & prudentes. Donnez votre fille à un homme sensé : Homini sensato da illam. C’est
ni sensato da illam. C’est de la main de Dieu qu’il faut recevoir une fille prudente : A Domino datur uxor prudens. A ces tra
as craindre les malédictions du ciel, annoncées par le Prophète ? Les filles de Sion se sont élevées, ont marché la tête haute
72 (1825) Des comédiens et du clergé « Préface. » p. 
n bout à l’autre, et ouvrez votre âme à la vérité ; la conviction est fille de la raison.
73 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  RECAPITULATION. » pp. 382-390
& des Machines, des Personnages apportés dans les airs, & une fille que le Chœur appelle Fille cornue ; c’est Io, moi
sonnages apportés dans les airs, & une fille que le Chœur appelle Fille cornue ; c’est Io, moitié Vache, qui se croit piq
74 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209
se qu’irritée ? Disons enfin que l’on voit et que l’on sent que cette fille est préparée à épouser le meurtrier de son Père,
e du crime que son Amant vient de commettre. Disons encore que si les filles sont assez sincères pour nous découvrir leurs sen
75 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
t occupé de son grand dessein, il ne parle jamais à son Fils, ni à sa Fille , il voit arriver son Fils, il sort sans lui dire
oît sur un Trône auprès de sa Nourrice : Josabet, son Fils, & ses Filles sont au pied du Trône, les Levites les armes à la
, & le premier Cantique de cette Piéce a rapport à cette Fête. La fille de Josabet qui quelquefois fait partie du Chœur,
rméde du quatriéme Acte quand les Levites partent pour le combat, les Filles pour les animer, chantent, Partez, enfans d’Aa
erver qu’elle n’est pas contre la vraisemblance, parce que ces jeunes Filles déplorant leur malheur présent, par des passages
oissent pour la premiere fois sur le Théâtre, Esther leur dit, Mes Filles , chantez-nous quelqu’un de ces Cantiques, Où vo
s les Enfans, les Vieillards,   Et la Sœur, & le Frere,   Et la Fille , & la Mere, &c. Cette peinture terribl
p;c. Cette peinture terrible est suivie de la plainte tendre d’une Fille de dix ans, qui se croyant dans le carnage, éléve
76 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
a point d’homme doué de jugement qui ne soit plus aise d’épouser une fille sage, modeste, retenue et retirée, qu’une danseus
compagnies mondaines, point de vaine complaisance en vous ou en votre fille au bal ? On ne condamne dans le monde que les péc
77 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124
chaleur de la dispute, donne un soufflet sans aucun sujet à la petite fille sur qui elle s’appuie, qui n’en pouvait mais. Cep
ge, qui est arrêté depuis longtemps, d’un fort brave Cavalier avec la fille de la maison, et que pourtant le Père de la Fille
devoirs et qui y satisfait jusqu’au scrupule. Elle se retire avec la Fille dont est question, nommée Mariane, et le Frère de
avec la Fille dont est question, nommée Mariane, et le Frère de cette fille nommé Damis, après être tombés d’accord tous ense
ui s’y passe, de quelle manière Monsieur Panulphe y est traité. Cette fille le fait admirablement : elle conte comment « il t
tre que leurs affaires vont mal, et l’oblige d’y aller pourvoir.   La Fille de la maison commence le second Acte avec son pèr
lement dans la nature, que cet homme se soit mis dans l’esprit que sa fille trouve Panulphe aimable pour mari, à cause que lu
e revient, et fait une scène toute de reproches et de railleries à la Fille , sur la faible résistance qu’elle fait au beau de
lui-même, si bon lui semble ». Sur ce discours, Valère amant de cette fille à qui elle est promise, arrive. Il lui demande d’
satisfactions pour les autres, et enfin lui dire qu’« il lui donne sa fille en mariage », et avec cela qu’« il veut lui faire
e faiblesse humaine ». Après cette belle résolution, il fait lever sa fille et lui dit que, « si elle cherche à s’humilier et
78 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
des Eriphiles, &c. Voudriez-vous avoir de pareilles Héroïnes pour filles , ou pour femmes ? » Ces savans, comme vous voyez
on goût &c, » est Auteur d’un excellent traité de l’Éducation des filles . Qu’y dit-il au chap. 13 ? Les Comédies corrompen
le, soit pour l’honneur de leurs femmes, soit pour la fûreté de leurs filles , soit &c. &c. &c ? N’est-ce pas un bi
présence, & enflammer par leur présence, & par celle de leurs filles , leurs inclinations vicieuses. 2°. Sans les spect
Réligion, moins de fidélité dans les femmes, moins de pudeur dans les filles , moins de docilité dans les enfans, dans les Vill
que j’ai lu l’excellent livre de Mr. de Fénélon, sur l’éducation des filles , celui de Mr. l’Abbé Clement, Prédicateur du Roi,
goût d’une Dame fort partisante des spectacles, & Mademoiselle sa fille fut fort aise de la voir en prendre la défense.
n mal de désobéir à l’Eglise ? Vous avez défendu à Mademoiselle votre fille , tout commerce avec certaines personnes. Vous ave
de compte à lui rendre de ma conduite. Une mere n’en doit point à sa fille , j’ai le droit de lui commander, c’est a elle à m
vous pas de l’Eglise ? Avez-vous plus de droit sur Mademoiselle votre fille , que l’Eglise n’en a sur vous ? Vous vous plaigne
glise n’en a sur vous ? Vous vous plaignez avec chaleur, de ce qu’une fille ne tient point compte d’une défense non motivée,
erché jusqu’à présent, qu’à me faire illusion. La désobéissance de ma fille , me fait sentir la mienne, son inconduite est l’e
tumultueux &c &c ? Si vous aviez défendu à Mademoiselle votre fille , l’entrée de quelques maisons &c qu’elle y al
atres, des Phedres, &c. &c. on y apprend aux femmes & aux filles à ne plus rougir. d’Aguesseau. 23°. Illicites &am
79 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 12
(3. Ob periculum, etc.) Depuis le péché originel, les garçons et les filles , les hommes et les femmes, sont si dangereux l’un
80 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63
berceau, Zaïre fut conduite en esclavage, après la prise de Cæsarée ; fille de Lusignan, elle fut sans doute trouvée dans son
t des sens. L’inquiétude même où ce tendre pere étoit de savoir si sa fille abandonnoit une fausse Religion pour la vraie, y
contribué ; mais on vient de voir un Prince rassuré sur la foi de sa fille , exciter ses amis à partager sa fermété, remettre
81 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
a religion soit ou paroisse être le principe ? L’école des meres, des filles , des garçons, des jaloux, semblent promettre de s
sage que les autres. On ne peut compter ni sur les femmes, ni sur les filles  : il faut s’attendre à leurs chûtes, s’en faire u
l souffrir lui-même ? Il n’entrera jamais dans l’esprit d’une honnête fille de se faite comédienne ; & la premiere résolu
82 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224
s votre Bal, et vous excitez l’émulation des mères à bien parer leurs filles . Eh Monsieur, songez donc au luxe que vous craign
ants ? Le Seigneur Commis, en supposant qu’il n’ait ni son fils ni sa fille dans l’assemblée, sera donc le seul qui pourra pr
ègre apparemment, on accorderait tous les ans la Couronne à celle des Filles , ou celui des Garçons, qui se trouverait miracule
83 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
prendre à la petite Fanchette ce que l’on entend en disant, « que les filles de Pantin & de Bagnolet n’ont besoin que d’un
aisé de trouver jusques dans Sancho-pança des morceaux qu’une honnête fille ne sçaurait entendre sans rougir. J’y vois d’abor
din ? est-il naturel qu’on s’y prenne de la sorte pour venir voir une fille à qui l’on n’a point encore parlé ? Dorlis me par
’est égal à cette volupté » ! Puis Dame Gertrude en arrivant dit à sa fille  ; « mais quelle agitation ! »… remarquez, je vous
e elle soupire en ôtant nonchalamment sa coèffe ; un instant après sa fille l’entend soupirer & prononcer ces paroles ; «
84 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71
La N. est la premiere actrice de Toulouse, où elle est née incognito, fille de la Pitro & du Public ; plusieurs peres se
ante maîtresse de leurs enfans, le plus contagieux exemple pour leurs filles  ; mais sa mere, sa sœur, elle-même ont été autref
ns peres de famille. L’Impératrice Theodora femme de Justinien, étoit fille d’un palfrenier des spectacles : elle fut de bonn
ux Sénateurs de se marier avec les femmes de théatre, même avec leurs filles & petites filles, quoi qu’elles n’en fissent
rier avec les femmes de théatre, même avec leurs filles & petites filles , quoi qu’elles n’en fissent pas la profession. Il
ue c’est à l’exemple de Loth, qui pour empêcher la Sodomie offrit ses filles aux habitans de Sodome ; ou comme le scorpion &am
85 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
’on appelle honnêtes & sages envoyent leurs enfans, garçons & filles à l’école de cette célebre courtisanne, pour les
s ce tableau, lance des traits, allume son flambeau ; ce n’est qu’une fille en peinture, mais n’en crains pas moins les bless
neuch, act. 3, scen. 3, le mauvais commerce d’un jeune homme avec une fille , à la faveur de son déguisement en habit d’eunuqu
r son crime, il s’excuse sur un tableau qu’il vit dans sa chambre. La fille le regardoit attentivement, il le regarda de même
à ces détestables tableaux. C’est, dit-on, pour nous apprendre que la fille la plus sage, fût-elle aussi insensible qu’une st
sit les traits de l’Ecriture, où l’on peut déployer l’obscénité : Les filles de l’Oth, la tentation de Joseph, David & Bet
rophete remarque que la peinture fut l’origine de leur débauches. Ces filles ayant vu des portraits des Chaldéens avec leurs h
86 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
CANON LXVII. Du même Concile. Il faut défendre aux femmes, et aux filles fidèles, ou catéchumènes, d'épouser des Comédiens
oyée à Herasius Proconsul d'Afrique, l'an 381 pour la publier. Si les filles qui sont de la race infâme des Comédiens refusent
87 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
es Spectacles; car on représente dans les Comédies l'incontinence des Filles , et les amours des femmes de mauvaise vie. Plus l
nt à en commettre de véritable ? Que feront les jeunes hommes, et les filles , voyant comme on commet ces infamies sans honte ?
88 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
rices. Elle vint à quinze ans à la Cour de France puiser à la source. Fille d’honneur de la Reine, charge qu’il a fallu aboli
honteux mariage. Henri étoit marié depuis vingt ans, & avoit une fille  ; il falloit faire divorce avec sa femme, & d
e fille ; il falloit faire divorce avec sa femme, & déshériter sa fille  ; la religion ne permettoit pas l’un, les loix du
La mere d’Elizabeth périt par la main du bourreau, & laissa à sa fille , avec la tache de bâtardise, l’infamie des crimes
r funeste. Son regne a été une S. Barthelemi continuelle. Celui de sa fille , qui en naissant respira cet air, ne fut guere mo
juge sa propre cause, casse son premier mariage, & en declare la fille bâtarde, confirme le second, & en déclare le
s propres décrets, & rendit hommage à ceux de Rome. Il déclara la fille de l’amour illégitime, inhabile à lui succeder, &
l’amour illégitime, inhabile à lui succeder, & Marie sa premiere fille légitime, héritiere de ses Etats. Sa mort mit fin
l fut ingrat, il épousa en secret, malgré la défense de la Reine, une fille dont il étoit amoureux. La Reine indignée chassa
89 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
je trouverais infiniment plus opportun, plus décent, de conduire mes filles , à une de nos bonnes tragédies ou comédies, qu’à
ipaux habitants, assemblés en l’hôtel de ville, pour l’élection de la fille la plus vertueuse qui devait cette année représen
représenter la sainte Vierge, ainsi que pour l’élection de six autres filles de Sion qui devaient l’accompagner. On procédait
ar quatre clercs dans un berceau en forme de tombeau, accompagnée des filles de Sion, ainsi que les représentants de S. Pierre
dans lequel était la représentation de la Vierge, et à ses côtés les filles de Sion ; ensuite le S. Pierre avec ses deux acol
e en exercice de la confrérie régalait chez lui la sainte vierge, les filles de Sion, et les magistrats de la ville. Les apôtr
urner à l’église, la sainte vierge se remettait dans son tombeau, les filles de Sion à ses côtés, et le clergé. Ils se rendaie
sainte vierge dans son tombeau, apporté sur le théâtre, exhortait les filles de Sion d’être toujours fidèles à Dieu, à qui ell
rd paraître un homme à cheval ; derrière lui est assise en croupe une fille choisie entre les plus belles de la ville, pour r
vier, l’âne portait sur son dos, jusqu’à la porte, une jeune et jolie fille , qui figurait la vierge Marie, tenant le petit Jé
« Je, Jésus, fils du Dieu vivant, l’époux des âmes fidèles, prends ma fille Madeleine Gasselin pour mon épouse, et lui promet
90 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128
mposer les poisons les plus subtils. Pour moi la Vérité, cette chaste Fille du Ciel, siège dans mon sein ; elle fait mes déli
use Théodora, Actrice célèbre, Femme de Justinien premier. Elle était Fille d’un Directeur des Spectacles de Constantinople ;
; c’est le moyen de convaincre les obstinés. Servius Tullius eut deux filles de Tarquinie, fille de Tarquin l’ancien ; il les
onvaincre les obstinés. Servius Tullius eut deux filles de Tarquinie, fille de Tarquin l’ancien ; il les maria aux deux petit
petits-fils de ce Prince, Lucius & Aruns, cousins germains de ses filles  ; la plus âgée à l’aîné, & la plus jeune au c
a passion sur l’espoir de promesses purement chimériques ; combien de filles abusées par une bonne foi composée ! coquinisme i
r il la garda) & de convoler dans les bras de Marguerite de Saal, Fille d’un Gentilhomme Saxon. C’est ainsi que le Luthér
aroles, mais d’effets. « Où sera l’imprudente Mère qui osera mener sa fille à cette école dangéreuse ? et combien de Femmes r
mon, je ne vois pas où serait l’imprudence d’une Mère qui menerait sa Fille à la Comédie ; ce ne serait que différencier le g
it, & délivra par cette action héroïque, le peuple Juif. Jézabel, fille d’Ethbaal, Roi des Sidoniens, épousa Achab Roi d’
s des allées tortueuses & savantes, l’infâme fruit de l’impudique Fille de Minos. Il faut un Homère pour chanter les Immo
ssion. Nannus était occupé ce jour-là aux préparatifs des noces de sa fille Cyptis, qui selon l’ancienne coûtume, devait elle
s, qui se trouva dans cette assemblée. Nannus approuva le choix de sa fille , & les Phocéens n’eurent pas de peine à obten
ais sentimens de la nature ne règnent que sur le peuple. Ah dignité ! fille de l’orgueil & mère de l’ennui, jamais tes tr
91 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
ans. Il faut choisir entre les plus dévotes, les plus convenables aux filles , où il y ait le moins d’hommes à représenter, en
tagne et en Poitou, et y a fondé une Congrégation d’hommes, et une de filles , qui rendent de grands services à l’Eglise et à l
gtemps à l’avance. On en fut scandalisé, la plupart des femmes et des filles , élevées dans des principes de religion, refusère
tardèrent pas à s’en repentir ; depuis ce temps-là les fautes de ces filles , jusqu’alors presque inouïesf, devinrent fréquent
92 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVIII. D’une excuse de laquelle se servent ordinairement les gens du monde, pour justifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal. » pp. 142-145
qui en inspire les pensées ! Craindra-t-on bien que ces hommes ou ces filles ne trouvent point des occasions de se marier, s’i
93 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316
être inutile ? Aux Muses dans son Louvre il accorde un Asile ; De ces Filles du Ciel se déclare l’Appui ; Veut que pendant son
rueux Repas A-t-il vu le Soleil retourner sur ses pas ? Y voit-on une Fille , en proie à sa colère, Faire passer son Char sur
94 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE II. De la passion d’amour sur le Théâtre. » pp. 18-35
erve ; qu’arrivera-t-il, lorsque, sur la scène, un jeune homme et une fille , avec toute la vivacité que l’art peut inspirer,
nd ils seront animés par l’exécution théâtrale. Que dit une mère à sa fille pour la prévenir contre cette passion si dangereu
95 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
née débauche. On le faisoit passer pour impuissant, quoiqu’il eut une fille de son mariage, & sa fille pour illégitime, e
ser pour impuissant, quoiqu’il eut une fille de son mariage, & sa fille pour illégitime, en disant que le Roi lui-même, q
entement. On prit ce prétexte pour le détroner, & pour exclure sa fille du trone. La debouche d’un Prince est ordinaireme
éde lui ôte la couronne, un autre le sceptre, un troisieme l’épée. Sa fille fut déclarée batarde, & née d’adultere, &
i fût jamais, il reconnut Isabelle, au mépris des droits de sa propre fille . A ce prix on lui laissa le nom de Roi, & une
firent place à une passion plus sérieuse, pour Madsle. de la Valiere fille d’honneur de Madame : ils avoient contribué à la
96 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
& de dextérité dans les affaires. Les Avis à son fils & à sa fille , sous un air empesé, peut-être trop sententieux,
ns une longue instruction d’une mère chrétienne à son fils & à sa fille il n’y ait pas un mot de dévotion, d’exercice de
û chez une femme si sage être mis au rang des livres classiques d’une fille . Tous ces traits en bien & en mal doivent don
e péché à son tour est une suite de la nudité : l’indécence en est la fille & la mère trop féconde. Je sais qu’on n’est p
’instrument à sa grace pour instruire, toucher, animer les cœurs. Une fille sage & modeste élève par sa modestie des barr
97 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — A SA MAJESTÉ IMPERIALE ELISABETH PREMIERE, IMPERATRICE DE TOUTES LES RUSSIES. » pp. -
lan à Votre Majesté Impériale, est une entreprise digne de l’Illustre Fille de Pierre le Grand ; puisque par là elle ferait g
98 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
Ils n’ont aucun respect pour les femmes de leurs amis, ni pour leurs filles , ni pour un jeune époux, ni pour un jeune homme j
ion de leurs mœurs, qu’on peut regarder avec autant de mépris que les filles prostituées ; & que ce qu’ils ont gagné par l
ignard dans le sein du pere de sa maîtresse ; Agamemnon qui immole sa fille à ses Dieux. L’un tue son pere, épouse sa mere, &
utant de gagné pour les peres de famille, soit sur l’honneur de leurs filles ou de leurs femmes, soit sur leurs bourses &
99 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-10
terminent, comme sur le théâtre, par un mariage de libertinage ; des filles séduites, enlevées, des héros avec des laquais &a
ant fait semblant de se tuer, quoiqu’il connoisse la fraude, avec une fille fiancée à un autre qui a fait à grands frais tous
100 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
Mal-heureuses Méres, Méres cruelles & parricides, qui parez vos filles comme on faisoit autrefois les victimes, qu’on de
se puissent executer que par des voïes si abominables ? Quoi si cette fille n’est vaine & ne voit ce monde, elle ne sauro
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