/ 293
1 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
p; de s’exposer à tout ce qui en favorise le cours. Y a-t-il rien qui flatte plus cette passion, que tout ce qui se voit &
t en nous refusant tout ce qui peut favoriser nos passions, & les flatter , & non pas en nous dissipant, que nous entret
d des mauvaises impressions que les Comedies font sur nous, nous nous flattons aisément qu’elles ne nous sont point dangereuses 
nt de la concupiscence, & qui ne sont agréables qu’en ce qu’elles flattent la corruption de notre nature. On ne doit pas cro
nne-t-on ? C’est que l’image qu’on nous donne de la vengeance, est si flattée , & tellement embellie, que bien loin d’attire
se précautionner contre l’air empesté qu’on y respire. Car peut-on se flatter de sortir innocent de ces assemblées, où tous les
2 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « I. Occasion et dessein de ce Traité : nouvelle Dissertation en faveur de la Comédie. » pp. 1-3
éblouissent les gens du monde toujours aisé à tromper sur ce qui les flatte . On a tâché d’éluder l’autorité des Saints Pères
se cause. Il n’en faut pas davantage pour tromper les simples et pour flatter la faiblesse humaine trop penchée par elle-même a
3 (1823) Instruction sur les spectacles « Introduction. » pp. -
Introduction. « Evitez cette école où l’on instruit les cœurs A flatter la licence, à mépriser les mœurs. » Cardinal de B
opres à réformer le vice. Comme il n’y a point de divertissements qui flattent davantage les passions, on ne néglige rien pour s
4 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XV. La tragédie ancienne, quoique plus grave que la nôtre, condamnée par les principes de ce philosophe.  » pp. 61-63
t souffrir les lamentations des théâtres qui « excitaient, dit-il, et flattaient en nous cette partie faible et plaintive, qui s’é
re déplorée avec tant de larmes. Il ne trouve pas moins mauvais qu’on flatte cette autre partie plus emportée de notre âme, où
5 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
. Toute pétrie qu’elle est de chimères, la comédie aurait-elle osé se flatter de cet honneur ? Mais non, ce bizarre assortiment
a vérité aux Grands, à qui tout la déguise, et que tout s’empresse de flatter  : on peut, sous des noms empruntés, y tourner leu
Grands ; il n’oserait l’entreprendre, et ne saurait y réussir. Il les flatte au contraire et les corrompt. C’est ce que remarq
s, des Orateurs bas et mercenaires, qui n’osent ouvrir la bouche, qui flattent quelquefois les Grands jusqu’aux pieds des autels
n loin d’instruire et de reprendre les Grands, le théâtre entretient, flatte , augmente tous leurs défauts, oisiveté, paresse,
is XIV et toute la Cour ? qu’a pu dire de plus fort le paganisme pour flatter des Princes qu’il mettait au rang des Dieux ? Il
ore occupé du théâtre ; il songe moins qu’il est Empereur qu’il n’est flatté d’être excellent Comédien : « Ah ! quelle perte,
6 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VIII. Les intrigues sont la vraie fin de la comédie. » pp. 15-17
servitude qui est l’effet Pag. 617.du péché, qui porte au péché. On flatte une passion qu’on ne peut mettre sous le joug, qu
é ; & cette tyrannie qu’on y étale sous les plus belles couleurs, flatte la vanité d’un sexe, dégrade la dignité de l’autr
7 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VI. Ce que c’est que les mariages du théâtre.  » pp. 25-27
le une servitude qui est l’effet du péché, qui porte au péché ; et on flatte une passion qu’on ne peut mettre sous le joug que
beauté et cette tyrannie qu’on y étale sous les plus belles couleurs flatte la vanité d’un sexe, dégrade la dignité de l’autr
8 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre X. Les spectacles ne sont propres qu’à rendre romanesques ceux qui les fréquentent. » pp. 102-104
uffer l’imagination et sans mettre du faux dans l’esprit. Les femmes, flattées des adorations qu’on rend à leur sexe sur le théâ
plus d’hommages et d’encens. La gloire d’avoir une cour, qu’elles se flattent de ne devoir qu’à leurs charmes, est le sujet don
9 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
être excusé au jugement de Dieu, de croire plutôt à un homme qui vous flatte , qui vous parle en secret, et qui ne vous apporte
rysostome, et S. Cyprien, et aux autres Pères de l’Eglise qui ne vous flattent point, puisqu’ils n’ont point besoin de vous ; au
e à trouver des raisonnements spécieux et de fausses lueurs pour nous flatter . Ainsi les avaricieux, les vindicatifs, les duell
10 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
, leurs sentiments, leurs expressions, tout conspire à réveiller ou à flatter les inclinations que nous avons tous pour la gloi
ce de la Poësie, & l’enchantement des paroles par lesquelles elle flatte la corruption du cœur, étouffent peu-à-peu les re
les rappelle toujours à l’ordre ; & de-là vient que le Poëte les flatte si agréablement, comme je le disois tout à l’heur
ommes quelquefois les premiers à les déplorer ; notre amour propre se flatte qu’il commence par-là à s’en guérir, & comme
malheur du Héros à son imprudence plutôt qu’à sa passion ; nous nous flattons que nous serons plus sages ou plus heureux ; peut
ce sentiment, dont le cœur le plus corrompu est toujours agréablement flatté , & peu s’en faut qu’il ne se croye vertueux,
portrait sur lui-même formé. La Tragédie prend une autre route pour flatter notre amour propre, & elle n’y réussit pas mo
ne nous l’inspire pas moins par l’admiration des vertus que nous nous flattons de posséder, ou dont nous trouvons au moins les s
t sur nous une impression aussi forte qu’agréable. Soit que nous nous flattions de croître en quelque maniere avec les objets qui
idera. Virgil. Il conçoit une plus haute idée de ses forces : il se flatte de penser avec plus d’élévation, & c’est là s
a Poësie est plus parfaite. Elle réalise sans effort tout ce qui peut flatter ses passions en les remuant agréablement. Corneil
odele, s’il nous paroît digne d’estime ou d’admiration, & de nous flatter d’avoir remporté la victoire, &c. Lorsque nou
la vûe de ces fautes qui échappent aux meilleurs Auteurs : nous nous flattons aisément que puisque nous les appercevons, nous l
11 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312
Comédies a corriger. L’AVARE DE MOLIERE. Je me flatte d’avoir démontré dans le premier Chapitre de cet
is deux jours auprès de lui, parce qu’il n’a perdu aucune occasion de flatter sa passion pour l’argent ; il peut ajouter que so
i en faisait espérer, et qu’en cas qu’il parvint à les trouver, il se flattait que le goût qu’Harpagon aurait pris pour lui le d
12 (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47
rché que par les gens de l’art. Mais celui qui trace une perspective, flatte le peuple & les ignorans, parce qu’il ne leur
à la fois, &, sous l’opinion d’une plus grande capacité d’esprit, flatte le sens en séduisant l’amour-propre. Les représe
s objets mêmes, & craignent d’être détrompés d’une erreur qui les flatte , soit en donnant le change à leur ignorance, soit
t auquel il cherche à plaire, comment ne défigurera-t-il pas, pour le flatter , les objets qu’il lui présente ? Il imitera ce qu
des imitations plus faciles & plus diverses, le Poëte emeut & flatte davantage les spectateurs. Cette habitude de sou
pens de nous-mêmes le soin qu’on y prend de nous plaire & de nous flatter . Quand donc, ami Glaucus, vous rencontrerez des
e la vertu. *. L’expérience nous apprend que la belle harmonie ne flatte point une oreille non prévenue, qu’il n’y a que l
13 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
hrétien est un homme qui, renonçant du fond de son cœur à tout ce qui flatte les sens, ne doit s’occuper qu’à les mortifier ;
air ; qui s’est engagé par là à ne pas vivre selon les sens, à ne pas flatter les désirs corrompus de son cœur, peut-il fréquen
’il fréquente les spectacles ; de quelque innocence dont il puisse se flatter , en reportant dans ces lieux son cœur exempt d’im
ce des spectacles de nos jours, où, loin de révolter, tout amollit et flatte , où l’on n’éprouve que les attaques d’une insinua
14 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
dépens de nous-mêmes, le soin qu’on y prend de nous plaire et de nous flatter . » « En effet, que voyons-nous dans la plupart
g, leurs sentiments et leurs exploits, réveillent au fond de l’âme et flattent des inclinations vicieuses d’où naissent en nous
stime publique due aux gens de bien ? Mais tel est le goût qu’il faut flatter sur la scène ; telles sont les mœurs d’un siècle
qui, toujours charmé de tout, encourage incessamment les méchants, et flatte , par coupable complaisance, les vices d’où naisse
bité, n’en ont que mieux suivi ses vues intéressées, en s’attachant à flatter une jeunesse débauchée et des femmes sans mœurs.
ois à la raison ne détruisent pas l’effet des passions que nous avons flattées . Nous instruisons un moment : mais nous avons lon
15 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
r, jusqu’à un certain point, leurs penchants, qu’on y ménage, qu’on y flatte même leurs passions favorites, qu’on y donne aux
des sentiments délicats, et avec tout le venin de l’enchantement. Ils flattent notre amour-propre en nous faisant voir des passi
i naissent de la concupiscence, et qui ne plaisent qu’autant qu’elles flattent les inclinations corrompues des spectateurs. Qu’o
16 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
ipides, au lieu qu’il court, pour ainsi dire, au-devant de celles qui flattent ses passions, et qui favorisent ses désirs. Ce n’
ux, Soulever contre toi les hommes et les Dieux : Ces Dieux qui t’ont flatté , ces Dieux qui m’ont trompée, Ces Dieux qui dans
es plus pieuses. Vous remarquerez qu’il n’y en a presque point qui ne flattent avec ce fard qui en déguise l’horreur, et en fait
tes Ecritures, parce que la nature corrompue n’y trouvant rien qui la flatte , elle s’en dégoûte, et préfère injustement ces Ve
nt Lactance, quelque douceur qu’il y ait dans les sons harmonieux qui flattent nos oreilles, on les peut aisément mépriser, parc
qu’ils ne s’emparent entièrement de toute la volonté, pendant qu’ils flattent les sens. Vous ne devez donc, conclut cet Auteur,
17 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
uite que peut avoir ma reponse. La Comedie est un divertissement, qui flatte les sens ; on y passe agréablement quelques heure
requentation, vous ne me sçauriez voir de bon œil, & ma morale ne flattera pas vos oreilles, puisqu’elle devra tendre à ne v
ennent à ce qu’ils ont de commun avec leur auditoire, & qu’ils en flattent la sensualité par des discours, qui passent d’ord
18 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
e exige la pureté du cœur ? Quel vice peut-on dire qu’elle ait jamais flatté  ? Y a-t-il un moment dans toute la vie, qu’elle e
ison quand on se plaît à être trompé. Toute erreur qui nourrit et qui flatte la passion, a des charmes. Pour peu qu’on ait de
sprit de Religion ; dites à cette jeune femme qu’un leurre de fortune flatte et éblouit, et qui n’a plus de goût que pour les
19 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
e dans un si grand fracas de plaisirs ; rien n’est du goût que ce qui flatte les sens, et parmi tant d’objets si capables de p
n ; que tout ce qui concourt à ce profane divertissement, tout ce qui flatte nos sens, est un piège à la vertu. Quelle si déli
’une multitude de libertins, à qui il plaît de n’approuver que ce qui flatte , prévaudront-elles à la morale de l’Evangile, et
20 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — [Introduction] » p. 2
e le feroient abandonner : heureuse révolution, dont on ne sauroit se flatter  ; le Théatre & le vice sont trop liés, ils on
21 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IV. » pp. 68-81
, un langage plus poli, des sentimens plus délicats, cette maniere de flatter les passions est nécessaire, relativement aux gen
té : il faut des traits hardis pour réveiller l’attention, & pour flatter le goût peu chrétien du siécle ; c’est un moyen s
22 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 12
es, par les mouvements de la danse, avec les charmes des instruments, flattent vos sens et vous provoquent à la lubricité. Plusi
23 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
oin d’instruire & de reprendre les grands, le théâtre entretient, flatte , augmente tous leurs défauts, l’oisiveté, la pare
IV & toute la cour ? Qu’a pu dire de plus fort le paganisme, pour flatter des princes qu’il mettoit au rang des dieux ? Il
Qui peut définir, qui peut discerner ces divers degrés ? Qui peut se flatter de ne jamais franchir la foible barriere qui en s
24 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE V. » pp. 82-97
un spectacle de risée. Que cherche-t-on aux Spectacles ? Tout ce qui flatte les sens, ce qui favorise leur rébellion, les obj
is à la raison, ne détruisent pas l’effet des passions que nous avons flattées . Nous instruisons un moment, mais nous avons long
25 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
en que ces gens-là ne puissent persuader ? Ils émeuvent les sens, ils flattent les passions, ils abattent la plus forte vertu: C
tous les Jeux; et pour attirer à soi les fidèles Chrétiens, elle les flatte , et les charme, par les voluptés des yeux, et des
26 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163
u dehors que parce qu’elles sont les images de ses maladies. Elle est flattée par tout ce qui flatte ses passions ; elle veut s
les sont les images de ses maladies. Elle est flattée par tout ce qui flatte ses passions ; elle veut sentir ce qu’elle aime,
27 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12
dehors, que parce qu’elles sont les images de ses maladies. Elle est flattée par tout ce qui flatte ses passions. Elle veut se
les sont les images de ses maladies. Elle est flattée par tout ce qui flatte ses passions. Elle veut sentir ce qu’elle aime, e
28 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XVI. » pp. 69-70
n la plus follement idolâtre que l’on puisse concevoir. La passion de flatter votre Héros vous transporte de telle sorte, qu’el
29 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178
la religion, avec la participation des sacrements ; pouvez-vous vous flatter d’y trouver Jésus-Christ, notre sauveur et notre
es fussent alors très-rares, sous prétexte que ces sortes d’exercices flattent les passions en retraçant des actions criminelles
30 (1697) Satire à Mgr Bossuet « SATIRE A MONSEIGNEUR JAQUES BENIGNE BOSSUET. EVEQUE DE MEAUX. » pp. 46-48
rêcher l’esprit de Pénitence ; Et comment dans ce siècle osent-ils se flatter , Qu’on subira le joug qu’il savent éviter ?  Tels
31 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
voir être rapportées à Dieu et faites pour sa gloire. Or, qui peut se flatter , en assistant aux Spectacles, d’agir pour Dieu ?
, à regarder l’indolence même et la mollesse comme un crime, à ne pas flatter vos désirs corrompus ; mais à les dompter. Ce n’e
e, lorsqu’il y participe ; donc, de quelque innocence qu’il puisse se flatter , en reportant de ces lieux son cœur exempt d’impr
is à la raison, ne détruisent pas l’effet des passions que nous avons flattées . Nous instruisons un moment, mais nous avons long
stime publique due aux gens de bien ? Mais tel est le goût qu’il faut flatter sur la scène ; telles sont les mœurs d’un siècle
eux suivre ses vues intéressées, se sont attachés dans leurs pièces à flatter une jeunesse débauchée et des femmes sans mœurs. 
32 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Avertissement. » pp. -
e la bonne Comédie, remplies de sublime & de pathétique. J’ôse me flatter que ces principaux Auteurs du Spectacle moderne,
33 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVII.  » pp. 471-473
sent de ces trois sources, et qui ne sont agréables qu'en ce qu'elles flattent les inclinations corrompues des lecteurs ou des s
34 (1675) Traité de la comédie « XVII.  » pp. 297-299
sent de ces trois sources, et qui ne sont agréables qu'en ce qu'elles flattent les inclinations corrompues des lecteurs, ou des
35 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
mere m’y mena, un jeune homme s’y trouva près de moi, il me plut, me flatta , il m’eut bien-tôt séduite ; l’entrée de mon cœur
& de sa Cour. J’ai rassemblé, dit l’Ecclésiaste, tout ce qui peut flatter les sens, je n’y ai trouvé que vanité & affli
fond Rameau, la brillante Fel, le moëlleux Geliotte, ont agréablement flatté mon oreille : Feci mihi cantores & cantatrice
e tous les trois ; chacun s’y satisfait en se repaissant de ce qui le flatte . On est monté sur ce ton en France, on se pique d
lus sûr & le plus agréable. Les applaudissemens & les faveurs flattent à la fois la sensualité & la vanité. On n’y e
36 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160
ujours été réfutées par des plumes habiles. Il s’est peut-être autant flatté de l’exception que je la crains. Mais plus jaloux
er de l’horreur. Le second, est que lorsque les portraits ne sont pas flattés , ils sont outrés. Les caractères sont si chargés,
tendre, écoutée, heureuse, leur trace la route qu’ils cherchent, les flatte du même succès. Leur situation est la même que ce
t remplis par des hommes ; tout y est châtié ; rien n’est capable d’y flatter la sensualité, ni de fomenter le dérèglement des
eurs, les Distraits, etc. tant d’autres caractères que l’on a ou trop flattés ou trop outrés ; en les rapprochant de la vérité,
es d’à présent, que ce Discours. Quoique l’Orateur semble quelquefois flatter la Comédie et la caresser, il est trop vrai pour
passe à la Comédie moderne. Il ne pense pas qu’elle ait raison de se flatter d’être plus pure que l’ancienne : le caractère qu
ions. Ces Requêtes cependant n’ont pas eu de succès ; M.F. doit-il se flatter que la sienne en aura davantage ? Lui surtout qui
il faudrait encore qu’ils le fussent par leur état. Car on a beau se flatter et s’étourdir sur cette profession, il n’y a pers
ir. Voilà à peu près à quoi se réduisent les objections de M.F. on se flatte de les avoir réfutées avec succès, et d’avoir pro
s gens, si on ne peut les en éloigner, de les empêcher, dis-je, de se flatter qu’ils ne font point de mal en le fréquentant, et
37 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — A SA MAJESTÉ IMPERIALE ELISABETH PREMIERE, IMPERATRICE DE TOUTES LES RUSSIES. » pp. -
la vérité qu’elle leur ferait connaître. Qu’il me soit permis de me flatter que le zèle dont je suis animé, me fera obtenir l
38 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
s (les Demoisell. de S. Cyr), &c. Jamais la vanité fut-elle mieux flattée  ? Cette Dame, exposée à tous les regards, les soû
ention du Poëte & de la favorite. Or de bonne foi, des pieces qui flattent si fort la malignité, sont-elles dans l’esprit de
p; au bien de l’État, l’abolition du calvinisme. Comment a-t-on pû se flatter que quelques louanges feroient oublier ces traits
e pouvoient manquer d’être applaudies & récompensées. Tout ce qui flatte le vice, ne manque jamais de partisans. On donnoi
39 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXI. Si les Comédiens épurent les mœurs. Des bienséances qu’ils prétendent avoir introduites sur le Théatre » pp. 86-103
i ne lui est pas dû ; on prétend qu’il épure les mœurs, & il s’en flatte lui-même, en s’attribuant la gloire d’avoir intro
quelquefois à la vertu, ne détruisent pas les passions que nous avons flattées . Nous instruisons un moment, mais nous avons long
40 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre dernier. Conclusion. » pp. 345-347
nre, s’écartent assez souvent de ces règles si èssentielles. J’ôse me flatter qu’on me rendra assez de justice pour sentir que
41 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
s. Aussitôt qu’on cesse de la combattre, et qu’on recherche ce qui la flatte et l’excite, elle rompt tous les liens qui la ret
e une servitude, qui est l’effet du péché, qui porte au péché ; et on flatte une passion qu’on ne peut mettre sous le joug que
on ne peut guère les considérer sans s’y laisser prendre. Qui peut se flatter d’être insensible au coup d’œil éblouissant des f
42 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IX. Qu’il faut craindre en assistant aux comédies, non seulement le mal qu’on y fait, mais encore le scandale qu’on y donne. » pp. 41-43
itre XI, verset 25]. qui tremblent aux moindres discours qui viennent flatter leurs cupidités. Mais ce sont gens, dit l’auteur,
43 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144
s en sommes exemts, & la compassion que nous avons des Malheureux flatte notre amour propre. Nous nous vantons d’avoir une
ans. On se vante d’avoir pleuré à une belle Tragédie, parce qu’on est flatté de paroître avoir un cœur tendre : mais on ne se
44 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVIII. Autorité des loix. » pp. 45-47
erçoivent pas, c’est aux Prêtres à les instruire, & non pas à les flatter . « Dès le tems de S. Chrisostôme les deffenseurs
45 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIX. Autre principe de Platon sur cette matière. » pp. 69-71
e soucier de la vérité qui est simple et une, ils ne travaillent qu’à flatter le goût et la passion dont la nature est compliqu
46 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
urs objets enchanteurs. La magnificence des habits et des décorations flatte la concupiscence des yeux. Cette coupe, pleine de
ents, dont personne assurément ne s’avisera de former un concert pour flatter l’oreille ? Combien même de pièces ne sont que de
etés dégoûtantes, et ne conserva que ce qui pouvait plus efficacement flatter et séduire. La religion n’y a plus paru que comme
47 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « V. » pp. 23-26
e son Lutrin. « Pour comble de misère, un tas de faux Docteurs Vint flatter les péchés de discours imposteurs, Infectant les
48 (1715) La critique du théâtre anglais « PREFACE DE L’AUTEUR » pp. -
nnête ? Pour moi, je déclare que je ne sais point ce que c’est que de flatter le crime, et à mon avis, quiconque le prétend L’
49 (1823) Instruction sur les spectacles « Préface. » pp. -
pourquoi ne quittez-vous pas vos mauvaises habitudes ? » Nous ne nous flattons pas que ce petit écrit fera fermer les spectacles
50 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre III. L’amour profane est la plus dangereuse de toutes les passions. » pp. 29-31
faire un jeu. Lorsque ce sentiment n’a d’autre objet que ce qui peut flatter les sens, on perd souvent de vue les principes qu
51 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150
mauvaise ? Elle ne l’est pas en tout. Moins il y a d’endroits qui le flattent , plus il s’y arrête. S’il est distrait par les au
re au premier coup-d’œil. La réflexion apprend qu’on doit en être peu flatté . Si elle n’empêche pas quelques démarches, elle g
52 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-4
prit du siecle. Melpomene, toujours avec les grands, les ménage & flatte jusqu’à leurs vices ; Thalie vit avec les petits,
53 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « III. Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’auteur de la Dissertation. » pp. 5-9
ver que ces sentiments dont la nature corrompue est si dangereusement flattée , soient animés d’un chant qui ne respire que la m
54 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190
prostitue pas seulement les oreilles et le cœur à la vanité ; mais il flatte aussi son oisiveté par les plaisirs des yeux et d
55 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XV. Des nouveautés & de leur nombre. » pp. 2-7
désirs, annonce presque toujours un défaut d’organisation. C’est donc flatter le public que de lui donner des nouveautés. Comme
56 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XX. Silence de l’Ecriture sur les spectacles : il n’y en avait point parmi les Juifs : comment ils sont condamnés dans les saintes Ecritures : passages de saint Jean et de saint Paul. » pp. 72-75
u’on voit dans les Juifs ; et c’est une honte au peuple spirituel, de flatter les sens par des joies que le peuple charnel ne c
57 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VI. Les spectacles produisent et favorisent l’incrédulité. » pp. 86-89
piété ; il faut des traits hardis pour réveiller l’attention, et pour flatter le goût peu chrétien du siècle. C’est un moyen sû
58 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Punctum Unicum. » pp. 5-6
tiens, qui sont obligés d’être saints, et ne permettez pas qu’on vous flatte trompeusement, vous disant qu’il n’y a pas grand
59 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XI. Si on a raison d’alléguer les lois en faveur de la comédie. » pp. 46-48
aperçoivent pas, c’est aux prêtres à les instruire, et non pas à les flatter  : dès le temps de Saint ChrysostomeHom. 38. in Ma
60 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
es, & assorti au caractere & aux foiblesses de leur sexe ; il flatte , il favorise toutes leurs passions, il semble n’ê
redire, & ne s’occupe que des moyens d’y réussir. Leur vanité est flattée des éloges : ici tout les encense, tout est épris
ux du baptême, n’est-ce pas à l’opéra & à la comédie ? La musique flatte leur oreille : quoi de plus mélodieux, de plus te
rise en le déguisant, on soulage la pudeur en l’affoiblissant, on les flatte d’assez de vertu pour en éviter la grossiereté, d
61 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
vec plaisir. Quelle horreur ! « Proh nefas ! » Ils émeuvent les sens, flattent les passions, ébranlent la plus grande vertu. Les
Scripturarum sermonem simplicem aspernantur. » On ne goûte que ce qui flatte  ; et malheureusement tout ce qui flatte séduit :
tur. » On ne goûte que ce qui flatte ; et malheureusement tout ce qui flatte séduit : et n’est-ce pas une des sources de l’irr
undus est. » Pensons-nous que Dieu ne voit pas nos désordres, ou nous flattons -nous qu’il jettera sur nous un regard favorable,
62 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
séduire la jeunesse, à mépriser des parents, à vivre dans le crime, à flatter les passions, à honorer les vices, à accréditer l
res ; qu’il vous fait avaler un poison d’autant plus dangereux, qu’il flatte votre goût, et qu’il est mieux préparé ? Grand Di
nconséquents que déraisonnables, lorsqu’il s’agit de justifier ce qui flatte vos passions, et ce qui nourrit votre mollesse et
coniser l’amour et les plaisirs des sens, on fasse son Dieu de ce qui flatte les passions et la chair. Le cœur séduit commence
63 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
où l’on ne marche qu’en dansant, un spectacle où tout est réuni pour flatter le cœur, l’esprit, les yeux, les oreilles, que l’
24.) L’on a rassemblé à l’opéra tout ce qu’il y a de plus capable de flatter les passions ; la vue, par des décorations superb
était pris à Florence d’une belle passion pour cette Princesse, et se flattait d’en être aimé. Il la suivit en France, où il esp
64 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178
deux Acteurs qui lui donneraient d’excellentes leçons. J’ose donc me flatter que tout Lecteur raisonnable, et même délicat, ne
nne et très bien faite ; et, si s’en était ici la place, j’oserais me flatter de faire connaître, dans une courte apologie de c
t à les représenter telles qu’elles sont sans aucun changement, je me flatte qu’on n’y trouverait rien de contraire aux bonnes
65 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre prémier. Déssein de cet Ouvrage. » pp. 2-7
el zèle je saisis les occasions d’être utile ; & combien je serai flatté d’écrire désormais dans un genre qui distingue l’
66 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Parallèle du Poème épique avec les Pièces du nouveau genre. » pp. 107-112
Comédie ; je parlerai ailleurs de ce qui regarde la musique. J’ose me flatter que rien d’absolument essentiel ne m’est échappé.
67 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIII. Si l’on peut excuser les laïques qui assistent à la comédie, sous le prétexte des canons qui la défendent spécialement aux ecclésiastiques. » pp. 52-57
a plus grande partie est livrée aux sens, on se propose toujours d’en flatter les inclinations par quelques endroits : tout le
68 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVI. Sentiment de Saint Antonin. » pp. 93-96
alhonnêtes : turpia ». Nous pouvons tenir pour malhonnête tout ce qui flatte la concupiscence de la chair ; et si Saint Antoni
69 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157
e la Religion, avec la participation des Sacremens ; pouvez-vous vous flatter d’y rencontrer Jesus-Christ ? Ah ! Comment s’y tr
aint Bernard n’a pas laissé de les condamner3, sous prétexte qu’elles flattent nos convoitises, qu’elles retracent des actions c
70 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
ces, elle n’eût jamais été reçue. Avec l’assaisonnement du vice, elle flatta leur palais, & fut reçue avec transport. Ce n
comédiens qui en veulent, & ne veulent rien représenter, s’il ne flatte leur libertinage, & celui des spectateurs. Ja
71 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
. 1. Thess. 4. Vous vous défendez sur votre jeunesse, & vous vous flattez d’y trouver l’excuse de votre incontinence. Mais
sité où il est pour plaire de se conformer au goût dominant, & de flatter les vices du siecle, par conséquent d’en prendre
72 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
guliere Observation de la Discipline ? Et étoit-ce là le moment de se flatter , après tous les crimes que l’on vient d’exposer,
s sont écoutés, fussent semblables à celle-là, & qui fussent bien flattés d’une intrigue qui ne subsisteroit que par des to
ns les Piéces, ni impiété, ni satyre personnelle, ni obscénité. On se flatte d’avoir exposé un si grand nombre de raisons, que
73 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
teries, des aventures romanesques & licentieuses, les femmes sont flattées des adorations qu’on y rend à leur sexe ; elles s
lus d’hommages & le plus d’encens. La gloire d’avoir une cour qui flatte leurs passions, est le seul objet qui fixe leur e
ue dire des spectacles, en les regardant comme une école intéressée à flatter une jeunesse débauchée & des femmes prostitué
74 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
iome auquel elle est associée ; du moins, dis-je, a-t-elle lieu de se flatter d’obtenir le second. Je donne le pas pour un inst
vons encore une autre supériorité ; les Italiens même ne sauraient se flatter de composer si bien que nous, ce qu’en musique on
’est ce qu’il n’est pas facile de décider : chacun des deux partis se flatte d’avoir remporté une victoire complette. (61).
75 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. —  De la Comédie.  » pp. 267-275
mpérieusement, tant dans les intrigues que dans les caractères. Je me flatte d’avoir démontré combien cette passion est danger
76 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CONCLUSION, de l’Ouvrage. » pp. 319-328
e Théâtre en ce point, comme je l’ai dit tant de fois, et comme je me flatte même de l’avoir prouvé.
77 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
éra, quoique doublement Académie de musique & de danse, a été peu flatté des offres de l’Académie de la langue. Les Italie
tte servitude est cependant l’effet du péché & porte au péché. On flatte une passion qui livre les plus ruder assauts, qu’
êmes aussi bien qu’aux hommes. Elles se dissipent, perdent la pudeur, flattent leur vanité, & prennent les miseres de la pas
rit y est occupé de folies, le cœur rempli de sentimens ; & on se flatte que Dieu fera des miracles pour nous sauver, que
78 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
er des Auteurs que par vanité, par intérêt, par goût du vice, ou pour flatter le goût du public. Ainsi cette idée métaphysique
e cherchons qu’à les animer. Corneille, par l’élévation de son génie, flatta l’orgueil, nourrit la fierté, mit dans les mains
teur du crime que l’on fait triompher ; elle invite les domestiques à flatter sans pudeur, à servir sans remords les passions d
le afféterie de parure ! quel excès de rafinement ! quelle étude pour flatter les yeux & blesser les cœurs ! On frémit à l’
79 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
incipales raisons du danger de la Comédie, c’est qu’elle ne tend qu’à flatter les trois plus dangereuses passions de l’homme, l
80 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
est la mère des Spectacles, et pour y attirer les Chrétiens, elle les flatte par le plaisir des yeux et des oreilles. Toutes c
onsument des jours entiers en ces Jeux, et pour peu que le Diable les flatte , ils courent à ces Spectacles impies, et se jette
81 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
es égards avec lesquels vous m’avez combattu. Sur ce point seul je me flatte de ne vous point céder. Vous avez donné aux Gens
n’appartient qu’à vous d’être long et d’être lu, et je ne dois pas me flatter d’être aussi heureux en écarts. Le caractère de v
l’exige, à des intérêts plus pressants et plus chers. Ainsi elle nous flatte et nous élève tout à la fois, par l’expérience do
n n’y met sur le Théâtre que des héros, auxquels nous ne pouvons nous flatter de ressembler ; et vous blâmez à présent les pièc
élever l’âme, est bien capable, en mettant leur vanité à la gêne, de flatter leur amour-propre. On dirait que nous sentons leu
82 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
ebere. En effet, comment peut-on accorder ces actions séculières, qui flattent les sens, et donnent du plaisir à la chair, avec
83 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18
corrupteurs de la vie humaine ? Si le but de la comédie n’est pas de flatter ces passions, qu’on veut appeler délicates, mais
84 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
mple de ce qu'on a fait ; que les comédiens émeuvent les sens, qu'ils flattent les passions, et qu'ils abattent la plus forte ve
85 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
e par cette raison qu’un Prince ne la doit pas mépriser : Car elle ne flatte pas seulement l’oreille, qui est le plus délicat
86 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32
e, est détestable si elles sont discordantes ; ainsi une main savante flatte agréablement le palais, une ignorante l’empoisonn
latte agréablement le palais, une ignorante l’empoisonne, comme l’une flatte , l’autre écorche les oreilles. L’habile Auteur qu
ys a les siennes, chaque femme son goût, & chacun prend ce qui le flatte , comme il mange ce qui lui plaît. Quelques Auteur
87 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
Auteurs qu’au public (nous sommes devenus des saints) dont il falloit flatter la dépravation pour l’attirer (belle excuse ! dig
eurs pour les Ministres François. Il dit encore : Ce qui doit le plus flatter M. du Belloy est sans doute l’estime des Anglois,
is, un François dira que l’estime des Anglois est ce qui doit le plus flatter  ! Quel cas fait-il donc de celle de son Roi ? C’e
88 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
laisse dans le même état où elle le trouvef. Ce discours vous devrait flatter bien sensiblement puisqu’il est tout contraire à
entir afin de les mieux concevoir. Il s’échauffe, il s’emporte, il se flatte , il s’offense et se passionne jusqu’à sortir de l
moins d’offenser Dieu que de ne plaire pas aux hommes ; puisque pour flatter la passion de quelques-uns, vous vous moquez de l
89 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
s leurs passions ; le théâtre est plus zélé, il travaille à remuer, à flatter les passions de tout le monde. Jamais il n'y eut
s conséquence. Que c'est mal connaître l'homme et ses passions, de se flatter qu'on en arrêtera à son gré le cours impétueux qu
e pas, il le regarde, le flaire, le savoure, en exprime le suc, et se flatte de n'en pas prendre le venin et de n'en être pas
90 (1675) Traité de la dévotion « Chapitre III. De la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre ; troisième source de l’indévotion. » pp. 58-65
longs traits ses plaisirs, et rien ne leur semble plaisant que ce qui flatte la chair et le sang qui bouillonne encore dans le
91 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130
point pour but de nous faire connoître la vérité ; mais seulement de flatter ce ce qu’il y a en nous de plus foible & de m
ans l’Ame un très-pernicieux gouvernement, par le soin qu’il prend de flatter ce qui est en elle d’insensé, ne se connoissant n
ent insatiable de lamentations, c’est cette même Partie que la Poësie flatte & qu’elle cherche à rassasier, & qu’alors
la terre qui doive nous causer de grandes douleurs, on ne doit point flatter en nous cette foible Partie de nous-mêmes, cette
raisons, que la Déesse de la Sagesse : mais l’objet du Poëte étoit de flatter les Athéniens, en faisant paroître Minerve dans l
92 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
original est dans tous les cœurs ; mais si le Peintre n’avait soin de flatter ces passions, les spectateurs seraient bientôt re
moins celui de l’honneur. Il est certain que le théâtre doit ménager, flatter même ces passions, s’il veut gagner la faveur du
quel est le vice qu’ils ont ménagé, quelle est la passion qu’ils ont flattée  ? Si Molière avait eu la timide circonspection qu
après s’être plaint que l’on a avili le personnage de Cicéron ; pour flatter le goût du siècle, que M. Rousseau s’écrie que l’
à une seconde femme qui lui fait haïr ses premiers enfants, et qui le flatte pour le dépouiller. Voilà les gens qui vont au Sp
structeurs de l’ordre, tolèrent les défauts, ménagent les faiblesses, flattent les vaines prétentions, passent légèrement sur le
ne sais même si, dans la morale la plus austère, il ne vaut pas mieux flatter un homme sur une bagatelle, que de s’exposer, par
applaudi. Voilà donc le personnage que Molière a voulu humilier, pour flatter le goût de son siècle. Si Molière a prétendu fair
uple très passionné ? Ecoutez ce qu’en dit M. Rousseau lui-même. « On flatte les femmes sans les aimer ; elles sont entourées
n a pas un qui en soit ému, comme il est dangereux de l’être. Ne nous flattons point d’avoir tant à nous craindre. Il n’est pas
93 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344
e. Les autres Théâtres le voyant s’enrichir à l’aide des Ariettes, se flattèrent au moins de ramener une partie de leurs Spectateu
94 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
leurs yeux des hommes tous nus, qui pouvaient offenser les sages, et flatter la débauche des autres, et remit au lendemain mat
95 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132
ndue du mot Opéra-Bouffon ; elle le rendra familier à des gens qui se flattent mal-à-propos de l’entendre ; elle servira sur-tou
96 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
odigieuse quantité de beaux vers, que j’appelle Cornéliens. Corneille flatte mon amour propre ; il me persuade l’excellence de
re ; il élève mon âme. Je lui en sais gré. » Ce langage Cornélien qui flatte si fort l’amour propre Volterrien, n’est que le m
égé. Ma Divinité seule après ce coup funeste. Ces dieux qui l’ont flatté , ces dieux qui m’ont trompée, Ces dieux qui dan
… Le ciel, le juste ciel vous devait ce miracle. Je sais, sans me flatter que de sa seule audace Un homme tel que moi doi
errai Rome en proie aux plus cruels malheurs, D’une tremblante main flatter la tyrannie, Ne gémir qu’en secret de la voir i
97 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
lle ne s’occupa que de sa parure, & malgré son âge avancé, osa se flatter (tant les femmes comptent sur le pouvoir de leurs
ême passion. Le sexe a toujours desiré de plaire aux hommes, & se flatte que la vivacité, la varieté des couleurs peuvent
eint le goût & l’étude, pour ne s’appliquer qu’à la frivolité qui flatte le vice. Au lieu de rendre les Etats florissans,
98 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238
e, parce qu’elles doivent être unies dans une Pièce de Théâtre. Je me flatte de les mettre plus vivement dans l’esprit du Lect
autés du Drame que je viens de citer achèveront de persuader (je m’en flatte au moins) ceux qui balanceraient encore à donner
99 (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38
igneur, de tel Magistrat même, qu’on nomme et qui peut-être se trouve flatté d’être nommé ? Or considérons l’origine de ce déb
ue nous ne cherchons, n’aimons, ne suivons de Spectacles que ceux qui flattent nos passions les plus répréhensibles, et vers les
100 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Avertissement. » pp. -
soutenant la gloire de l’Inde, aux perils de ses jours, que Porus se flatte de mériter le cœur de Roxane, qui n’a pas moins d
/ 293