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1 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Cirque. » pp. 9-43
la lutte qui du commencement n’estoit qu’vne épreuve innocente de la force ou de l’adresse de deux hommes, est devenuë ensui
commencement estoient volontaires, & qui n’eclatoient que par la force des sentimens convaincus, devinrent indispensable
n y receuoit tous ceux qui avoient de l’argent pour le pary, ou de la force pour la defence. Car ces factions s’emportoient q
oir cette conjecture qui faute de raison & d’authorité aura telle force qu’elle pourra. I’ay conceu un peu mieux la dispo
se ou dans la legereté, & le succez dependoit beaucoup plus de la force & de la nature que de l’esprit ou de l’adress
nieres à observer, certaines regles à suivre, & certains tours de force & d’adresse à executer. Par exemple, quand ap
que iamais. Les coupables estoient encor plus maltraitez, malgré leur force ou leur dexterité, ils estoient exposez aux beste
euez & choisis par leur bonne mine, & sur l’apparence de leur force , non-seulement estoient bien traitez, mais encore
n n’epargnoit rien pour en conseruer la santé, l’embonpoint & les forces la santé, l’embonpoint & les forces qui pouvo
santé, l’embonpoint & les forces la santé, l’embonpoint & les forces qui pouvoient contribuer au plaisir public. Ie ne
t agrée quelques uns, ou qu’ils estoient convenus de la taille, de la force & du prix, ils les amenoient dans leurs Ieux
es considerables pour ceux qui avoient consommé leurs ans & leurs forces dans ces exercices, & leur fit distribuer à c
e. Mais d’ailleurs le plaisir agissant sur les esprits avec autant de force que la Religion, plusieurs particuliers regaleren
2 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Mlle de Guise » pp. -1
ce L’emprisonnez en vos yeux : Il dit, là je me demande, D’en haut la force est plus grande, Je ne pouvais être mieux. Là il
èches, Rend mille cœurs abattus : Là il montre que ses armes Prennent forces dans les charmes De vos célestes vertus. Lors le
pourra désormais Garantir, bien qu’il s’efforce Contre la puissante force Qui ne vous laisse jamais. Minerve tient la pens
3 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique récitative & à plusieurs parties. » pp. 80-93
onsommées par un feu si actif, ont besoin de repos & de nouvelles forces . Elles trouvent l’un & l’autre dans la musiqu
s la musique, qui donnant un cours moins vif aux esprits, répare leur force épuisée. C’est pour cela que les Anciens avoient
& la musique n’étoit chez eux qu’un moyen de leur donner plus de force ou plus de douceur. Ainsi ils n’avoient garde de
e sifflement des vents, le craquement des dents des animaux. » Quelle force , quel merveilleux, une pareille musique ne répand
a point d’Orateur qui voulût en faire une, encore qu’il eût assez de force de poulmons pour la réciter. Le délassement du Sp
4 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VIII. Les spectacles favorisent les duels. » pp. 93-95
’on n’a jamais tort avec un homme, pourvu qu’on le tue ! Telle est la force de certains préjugés, qui, tout opposés qu’ils so
a raison, se soutiennent toujours, et que les rois, armés de toute la force publique, ne peuvent détruire, parce que l’opinio
udir au théâtre ce même Cid qu’on irait voir pendre à la Grève, si la force des lois ne se trouvait pas inférieure à celle de
5 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VII. De la Diction. De la Poësie dans la Tragédie. » pp. 122-130
n de la plûpart de nos Poëmes est trop séche, trop languissante, sans force , sans images, sans embonpoint, sans carnation. Ce
cette belle magicienne, par le prestige & les enchantemens, nous force à voir & à croire des choses passées, ou qui
on, qui tendoit à diminuer le crédit de leurs cérémonies. Négliger la force , la pompe ou la douceur de l’expression, c’est vo
ue couplet d’un rôle. Il est visible que ces vices viennent du peu de force des Athlétes. On a peu de paroles, quand on a bea
6 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XIII. S’il est nécessaire qu’une Pièce de Théâtre plaise autant à la lecture qu’à la représentation. » pp. 359-363
oute à cause de ses difficultés. Mais on répondra qu’il faut avoir la force & le courage de les vaincre, une chose a d’au
on s’intéressera plutôt à celui qui touche, qui ébranle l’ame par la force de ses discours, qu’à celui qui s’éxprime grossiè
fameux Philosophe, « La Tragédie ne laisse pas de conserver toute sa force sans représentation & sans Acteurs62… Peu imp
7 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
imité des pensées, la majesté du style, l’énergie des expressions, la force des situations, l’harmonie & la véhémence de
dans un panegirique. Catilina n’est-il pas encore peint avec plus de force dans Saluste ? Cet Auteur n’est-il pas entre les
se forme plus aisément l’habitude de séparer la cause primitive, des forces qu’elle fait mouvoir ; on juge non les moyens emp
monstre accablé & couvert d’ignominie, subsisteroit dans toute sa force  ? Seide meurtrier, nous feroit horreur malgré le
dans ses peines, son attachement à la vertu qui le fait résister à la force de sa passion, le rendant digne de notre estime ;
’aurions pas sûrement regardé comme estimable un homme qui n’a pas la force d’y résister. Que résulteroit-il donc de cet admi
us excitent au bien ; notre amour pour la vertu acquiert de nouvelles forces  : le but de l’art n’est pas de l’embellir, car el
, c’est un art qui peut, en les faisant agir, nous faire sentir leurs forces , l’étendue de leurs mouvemens, nous indiquer quel
qui longtems exposée aux assauts des passions, a connu la nature des forces que la raison peut opposer à leur fougue trop imp
nt mélangées, un art qui tend à les perfectionner, prête une nouvelle force aux loix, & facilite par consequent les opéra
u plus dur esclavage, qui ne connoissoit presque d’autre vertu que la force & le courage, qualités estimables, mais qui d
es d’un travail assidu & pénible, ont besoin de renouveller leurs forces dans le repos : le plaisir est la récompense de l
ssaire que la nourriture : un travail continu épuiseroit autant leurs forces que la privation des alimens. Il est incontestabl
de leurs ouvrages, animées par le feu du génie elles acquierent cette force d’expression qui nous entraîne & nous subjugu
u’il les fait agir, il n’y a que le sentiment qui puisse donner de la force à son expression. Le Comédien avant que d’entrer
il veut établir ? C’est à cette flexibilité des ames qui sentent avec force & rapidité, qu’on doit l’excellence des arts.
8 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
les passions autant qu’ils le peuvent, pour les exprimer avec plus de force  : il suffit de penser, avec saint Augustin, que c
s, si ce n’est de les réaliser en nous et de leur donner une nouvelle force  ? N’est-ce pas là que, par des peintures vives qu
à l’esprit, si on ne peut même en sentir toute la beauté et toute la force sans entrer dans la pensée de l’auteur ou dans l’
en être touché ? N’admire-t-on pas un auteur, qui, employant toute la force de son génie à représenter quelque grande passion
tation et à leurs pressantes sollicitations : ils l’y entraînèrent de force . Il ferma constamment les yeux pendant le spectac
9 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
raticable ; que ceux qui s’y sont engagés, la plupart malgré eux, par force ou par désespoir, y gémissent sous la haire &
ans le silence de la retraite, dit la Préface, ont une véhémence, une force auxquelles sont incapables d’atteindre la langueu
ses Payennes. C’est par-tout des personnes sans vocation, entrées par force dans un Monastère avec une passion violente qu’el
que se répéter. Si Euphemie a moins de beautés, d’élévation & de force , elle n’a guère moins de choses répréhensibles su
e Dieu, ce Dieu jaloux, &c. cette répétition a de la grace, de la force  ; mais si souvent, elle est fastidieuse. Ces quat
cle saint où Dieu même repose, seroit-il jamais trop puni ? Malgré la force & la beauté de l’expression, la religion, la
oit forcer & l’enlever, & qu’elle lui résistoit de toutes ses forces . Aussi se dément-elle un moment après par les inj
issant la mort même imprimée, qu’il est difficile d’être vertueux ! A force de grossir les traits, on passe la nature : Qui v
10 (1768) Des Grands dans la Capitale [Des Causes du bonheur public] « Des Grands dans la Capitale. » pp. 354-367
pire. Ici leurs vertus & leurs vices ont plus de liberté & de force . Rendus à leur grandeur naturelle, ils se montren
t Apostolat, sur-tout dans l’état actuel de nos mœurs, a-t-il plus de force que les exemples & les exhortations même du s
is & les plus criminels ne lui résistent point. Il arrache par la force de sa parole & par l’autorité de son rang, le
es avec les revers, les dangers, les passions, verroient éclater leur force , & applaudir à leur triomphe ; ainsi ces vert
11 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VII. Les spectacles favorisent les suicides. » pp. 90-92
s pièces tragiques sont pleines de cette sorte de fureur, qu’on nomme force d’esprit, mais qui n’est au fond qu’une faiblesse
rin qu’on n’a pas le courage de surmonter. Comme elles font valoir la force au détriment de la raison, le courage au détrimen
12 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
ngue. Vous ajoutez qu’il faut « ou quitter la partie, ou employer une force de logique telle qu’une retorque raisonnable devi
ermettre de ne point abandonner la partie, quelque grande que soit la force de votre logique ; et tout-à-l’heure nos lecteurs
ainte de la maison d’Obédedom dans sa ville, il dansait de toutes ses forces devant le Seigneur. Le même auteur nous apprend,
uent…. » Je crois, M. le Laïc, qu’il serait difficile d’ajouter à la force de ce passage. Ce serait, au contraire, affaiblir
u spectacle ? Est-ce ma faute à moi, si vous n’avez point employé une force de logique telle que la réplique fût impossible ?
13 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
its du penchant ; c’est là que l’âme amollie par degrés perd toute sa force et son courage ; qu’on languit, qu’on soupire, qu
voix et des instruments enflamme les désirs, ôte à l’esprit toute sa force , corrompt les bonnes mœurs, excite impétueusement
er à éteindre et à étouffer en nous ce qui peut nous rester encore de force et de vertu. « Musica nunc in scenis effœminata,
14 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
it pour garants les saints Peres, & l’on ne feroit qu’employer la force de leurs expressions. Mais comme je me suis impos
amne, condamner le monde qui les justifie, & vous faire sentir la force de ces deux véritez importantes dans les deux Par
rtifient dans les spectacles, elles y perdent au contraire toute leur force  ; & ce n’est que dans ce dessein, dit S. Chry
shonorée par ces sortes de divertissements, s’est armée de toutes ses forces pour les combattre, & tout ce qu’elle a eu de
u’une persecution aussi cruelle que celle de Valerien n’eut jamais la force de l’ébranler. Je parleray au peuple d’une des pl
ances d’un bouffon aux oracles de Jesus-Christ. Il y détruit avec une force invincible les fausses raisons dont on se servoit
Freres, de vous le répéter. Plaise à mon Dieu, que vous en sentiez la force , & que vous ayez assez d’humilité & de sa
ous est possible ; laissant aux attraits tout-puissans de la grace la force de les toucher. Tertullien,1. & saint Cyprien
équivoques, excitent les passions, & font perdre à l’ame toute sa force . Ils s’élevent contre ces représentations libres
ntraires à ce qui se passe dans nos jours ? Ils ont combattu avec une force incroyable les spectacles du Cirque & de l’Am
des usages honteux, craignez, si vous ne vous y opposez de toutes vos forces , que la malediction de Dieu ne tombe sur vous com
rs, il est temps de donner des bornes à un Discours, qui a épuisé mes forces , aussi bien que vostre patience. Que le monde fas
15 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
ui paraissent admirables au Théâtre, parce qu’ils sont prononcés avec force & avec le feu du sentiment. L’impression lui
& les rochers, nous rend témoins de nouveaux prodiges ; elle nous force à chérir des Drames tout-à-fait mal écrits, malgr
st persuadé que l’arrangement naturel des mots prête beaucoup plus de force au discours qu’un étalage de figures & de mét
le stile d’une Comédie-mêlée-d’Ariettes, qui sera par-tout de la même force , c’est-à-dire bas & commun, n’aura pas besoin
genre que cet Auteur embrasse lui fait faire souvent des faux pas. A force de vouloir peindre la Nature, il donne dans le ba
pendé. Qu’on accuse encore l’Opéra-Bouffon d’avoir un stile unique, à force d’être mauvais. Estimables Auteurs de ses Drames
soutient pas toujours ; à côté d’un morceau plein de chaleur & de force , on voit souvent un endroit faible. L’homme se dé
16 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre X. Des Incidens & des Episodes. » pp. 159-164
p; des Episodes. N os Auteurs n’ayant point en eux-mêmes assez de force pour conduire une action simple jusq’au cinquiéme
alance, mais on la promet encore. Cela cause une émeute populaire. On force la prison de Zaraès, on y massacre Iphis, au lieu
17 (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864
r dans ses individus. Ici le Théologien Espagnol reprend de nouvelles forces , il se met à la tête d’une légion innombrable de
pas aux raisons tirées de la règle des mœurs & de l’Evangile, la force qu’on ne peut y méconnoître, quand on est de bonn
ncipes si relâchés forment une trop foible défense pour résister à la force des raisons & des grandes maximes que leur op
t plus vive. Mais enfin, dit-on, les Peres n’ont éclaté avec tant de force contre l’ancienne Comédie qu’à cause de l’idolâtr
18 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70
r dans ses individus. Ici le Théologien Espagnol reprend de nouvelles forces , il se met à la tête d’une légion innombrable de
pas aux raisons tirées de la règle des mœurs & de l’Evangile, la force qu’on ne peut y méconnoître, quand on est de bonn
ncipes si relâchés forment une trop foible défense pour résister à la force des raisons & des grandes maximes que leur op
ôt plus vive. Mais enfin, dit-on, les Peres n’ont éclaté avec tant de force contre l’ancienne Comédie qu’à cause de l’idolâtr
19 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163
une exception pour eux, et qu’ils auront assez de discernement et de force pour découvrir et éviter le piège où tombent les
l’égard d’une même personne, qui revient des spectacles avec moins de force et plus d’orgueil, et qui n’est présomptueuse que
lle est à leur égard, on fortifie les liens qui l’asservissent, on la force à se répandre au dehors ; on l’amuse par des chos
20 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77
me disputer cet effet ; quand même l’on soutiendrait que l’exemple de force et de vertu qu’on voit dans Titus, vainqueur de l
tat n’est bonne et solide que quand tous se sentant à leur place, les forces particulières se réunissent et concourent au bien
enaient les enfants, qui leur répondaient en chantant de toutes leurs forces . Et nous bientôt le serons, Qui tous vous surp
21 (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325
qu’ils imitent plutôt les vices d’autruy qui nous entraînent par une force agreable, & qui flatte la nature, que les ver
ntationes Ægyptiacas, & arcana quadam similiter fecerunt , par la force de la magie, & par l’operation du demon, luy
tes d’ouvrages s’est corrompuë parmi les Payens, elle a donné plus de force au vice pour le faire suivre, que de charme à la
s spectacles publiques, par l’exemple des Gentils, a employé toute la force de ses raisons pour les en détourner, en leur fai
spect. c. 2.  : voicy la forme de leur argument, vous jugerés de sa force . Toutes les choses qui sont au monde sont creées
te au peché par des voyes differentes, le diable nous y pousse par la force de ses tentations, la chair nous y attire par l’a
e la comedie ont des charmes contre lesquels on a souvent ou moins de force pour combattre, ou moins de volonté pour y resist
violées, elles ne vinssent troubler son repos ; elle commandoit à la force d’éloigner de son trône & de son palais, les
mourir dans le cœur, on les sacrifie toutes à son plaisir, prudence, force , justice, pudeur, innocence, vous ne vous rencont
accompagne pas puisque vous choisissez le plus mauvais party : vôtre force vous a abandonné, puisque vous n’avez pû resister
itent avec plaisir, parce que les objets émeuvent les puissances avec force  ; & qu’une delectation morose qui est déja cr
mestiques, ne luy laissent plus la liberté de se donner à Dieu, ny la force de rompre ses fers, ny le courage de renoncer au
me pour étudier au Droit, il fut un jour meiné & traîné comme par force au spectacle du combat des Gladiateurs, recusant
esomption dans son bon propos, que de confiance en Dieu, & que de force dans son esprit ; mais quel grand mal pour le pau
teursL. 6. div. iustit. c. 20., parce que la presence des objets a la force de les émouvoir dans les cœurs les plus tranquile
22 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVII. On y risque tout par une seule assistance. » pp. 40-44
ut par-là que son cœur, où il y avoit bien plus de présomption que de force , & qui étoit d’autant plus foible, qu’il avoi
n’est plus le même homme, continue ce Pere, qu’on avoit traîné par la force  : c’est un homme de même trempe que tous ceux qui
23 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24
oète comédien, qui en jouant son malade imaginaire ou son médecin par force reçut la dernière atteinte de la maladie dont il
me, si elle n’était imprévue, inespérée, défendue, et emportée par la force . Si l’on ne propose pas dans nos comédies des vio
24 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
les hérétiques et tous les mécréants. Ils voudraient les convertir à force ouverte et les exterminer tous, ici-bas, comme de
la terrible prérogative de vérités légales, il soutient, avec la même force de logique, que les autres gouvernements, non cat
de jugement, mais il tient à un parti formidable, qui sent qu’avec la force en main, on peut se passer de tout, et même se mo
ue qu’elle l’envisage, ne peut être maintenue et pratiquée que par la force , que par la terreur et par les supplices, tandis
té, s’exprime ainsi qu’il suit : (Page 131), « Il y a de la démence à force d’y avoir de la déraiso ».. — (Page 132), « Il y
25 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75
eul n’enfanteront jamais de morceaux de cette richesse & de cette force . Quel enthousiasme de passion ! Quelle fécondité
te tirade trop longue pour être citée toute entière, ne manque pas de force ni de vivacité. Mais l’énergie & la chaleur y
ns difficulté la partie supérieure de Corneille. Il y excelle. Quelle force  ! Quelle variété ! Ne lui disputons point à cet é
ritannicus. C’est ici que Racine n’est en rien inférieur à Corneille. Force , élévation, grandeur, caractères, tout est réuni
us noble & plus tragique. Le caractère de Roxane est d’une grande force . Le personnage d’Acomat est au-dessus de tout élo
t l’être dans les siens. Ses défenseurs, au contraire, n’ont eu ni la force de l’abandonner sur ses défauts, ni le courage d’
e point la Pièce que Racine s’est attaché à versifier avec le plus de force & de correction ? J’ose au moins avancer qu’i
ersificateurs qu’on n’oseroit comparer à Racine, qu’ils écrivent avec force , & qu’on dit de lui simplement qu’il écrit av
ent écrites, que le style en est fort, que les Vers en sont pleins de force  ! Ces expressions que l’on prodigue pour caractér
er différens Versificateurs, cette élégance attribuée à Racine, cette force accordée à de jeunes commençans, signifieroient-e
es commençans, signifieroient-elles pour ceux-ci qu’ils réunissent la force & l’élégance, & pour Racine que l’éléganc
la force & l’élégance, & pour Racine que l’élégance exclud la force  ? De quelle manière qu’on s’explique, je ne vois
u mal-entendu. De beaux Vers sont ceux où il y a de l’harmonie, de la force & de l’élégance. Sans ces trois qualités poin
26 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
l’aide desquels on puisse agir sur les mœurs d’un peuple ; savoir, la force des lois, l’empire de l’opinion, et l’attrait du
à la vertu, il éteint enfin l’amour qu’on lui porte. Ainsi tout nous force d’abandonner cette vaine idée de perfection qu’on
’intrépide vertu de Zopire15. Il fallait un Auteur qui sentît bien sa force , pour oser mettre vis-à-vis l’un de l’autre deux
père, épouse sa mère, et se trouve le frère de ses enfants. Un autre force un fils d’égorger son père. Un troisième fait boi
n respect pour lui dont on ne peut se défendre. En cette occasion, la force de la vertu l’emporte sur l’art de l’Auteur et fa
t et concentrent l’amour-propre ; et de ce concours naît une certaine force de courage, une fierté de caractère qui ne laisse
homme du monde qui se fait peine de tromper celui qui le consulte. La force du caractère voulait qu’il lui dît brusquement, «
Si quelquefois l’habile Auteur laisse agir ce caractère dans toute sa force , c’est seulement quand cette force rend la scène
se agir ce caractère dans toute sa force, c’est seulement quand cette force rend la scène plus théâtrale, et produit un comiq
st fait en son nom, on trouve le moyen d’arracher son consentement de force , et tout se termine au gré des Acteurs et des Spe
ents capables d’en imposer à la multitude. Ne sachant plus nourrir la force du Comique et des caractères, on a renforcé l’int
t me disputer cet effet ; quand même on soutiendrait que l’exemple de force et de vertu qu’on voit dans Titus, vainqueur de l
que trop, il faut la leur rendre insupportable en les contraignant, à force d’ennui, d’employer utilement un temps dont ils n
es lois bien exécutées ? Il s’agit de savoir si cela se peut : car la force des lois a sa mesure, celle des vices qu’elles ré
ois les lois influent sur les mœurs, c’est quand elles en tirent leur force . Alors elles leur rendent cette même force par un
quand elles en tirent leur force. Alors elles leur rendent cette même force par une sorte de réaction bien connue des vrais p
un affront l’épée à la main. Il s’ensuit de-là : Premièrement, que la force n’ayant aucun pouvoir sur les esprits, il fallait
et cet homme, passant alors pour un poltron qui veut être honoré par force , n’en sera que plus méprisé. Quant à ce que disen
prême les mêmes effets qu’a naturellement le jugement public quand la force n’annule point ses décisions ; que le tribunal n’
est très sûr que pour les avoir négligées, pour avoir voulu mêler la force et les lois dans des matières de préjugés et chan
on ? Tels sont les préjugés que les Rois de France, armés de toute la force publique, ont vainement attaqués. L’opinion, rein
mille causes fortuites, mille circonstances imprévues font ce que la force et la raison ne sauraient faire ; ou plutôt, c’es
; ou plutôt, c’est précisément parce que le hasard les dirige, que la force n’y peut rien : comme les dés qui partent de la m
vous d’instituer des Censeurs ? Nous en avons déjà30 ; et si toute la force de ce tribunal suffit à peine pour nous maintenir
core une source de mauvaises mœurs dans le désordre des Actrices, qui force et entraîne celui des Acteurs. Mais pourquoi ce d
e l’enfantement, ce surcroît de travail exigeait-il une diminution de forces  ? Mais pour les réduire à cet état pénible, il le
Actrices entraîne celui des Acteurs ; surtout dans un métier qui les force à vivre entre eux dans la plus grande familiarité
d’état de prendre notre manière de vivre trop pénible pour lui, nous force de prendre la sienne trop molle pour nous, et ne
r leurs amis dans de bonnes chambres bien fermées. Si l’on compare la force des hommes anciens à celle des hommes d’aujourd’h
journellement n’étant faits que pour amuser des femmes, et n’ayant ni force ni profondeur, volent tous de la toilette au comp
nage point dans la dispute : chacun, se sentant attaqué de toutes les forces de son adversaire, est obligé d’employer toutes l
ront leur âpreté dans le commerce du monde ; les autres gagneront des forces en les exerçant ; tous deviendront, je l’espère,
rtition, loin d’être proportionnelle, charge le pauvre au-delà de ses forces et soulage le riche en suppléant aux amusements p
vois pas quelle grande justice on trouve à cela. On me demandera qui force le pauvre d’aller aux Spectacles ? Je répondrai,
ément le mettre au-dessus des lois. Alors le gouvernement n’a plus de force , et le riche est toujours le vrai souverain. Sur
ros de quelques Pièces soumettent l’amour au devoir, en admirant leur force , le cœur se prête à leur faiblesse ; on apprend m
e pour la surprendre ; il se pare de fort enthousiasme ; il usurpe sa force  ; il affecte son langage, et quand on s’aperçoit
rche à communiquer sa joie et ses plaisirs ; il invite, il presse, il force , il se dispute les survenants. Toutes les société
e adroitement concertés prennent la place des assemblées publiques. A force de se cacher comme si l’on était coupable, on est
que leur vie frugale et laborieuse, leurs mœurs pures et sévères, la force d’âme qui leur était propre, pouvaient seules ren
venaient les enfants qui leur répondaient, en chantant de toute leur force . « Et nous bientôt le serons, Qui tous vous su
at n’est bonne et solide que quand, tous se sentant à leur place, les forces particulières se réunissent et concourent au bien
27 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
e que nous n’avons pas besoin, absolument parlant, de savoir toute la force , toute la finesse des signes, pour en saisir les
que les défauts de style. Les idées de Milton, quelquefois outrées, à force dêtre élevées, auroient fait tomber son Poëme, si
de mots que d’idées. Le style médiocre est froid, rampant & sans force . Le plus mauvais est celui qui ne dit rien, ou qu
n’ont pu justifier d’une juste critique, en est un de la seconde. La force & la chaleur sont un grand relief de l’expres
28 (1644) Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. Discours quatriesme « Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. » pp. 100-132
i n’est point le nostre. Nos gens ont cherché de l’esclat & de la force où il ne failloit que de la clarté & de la do
t que tout finit où finit son domaine. Pensez vous, Monsievr, que la force & l’audace de ces premiers Vers vaille dauant
evr, ny foiblesse ny lascheté que cette douceur apparente ; c’est vne force dissimulée. Ce n’est point vn effet d’impuissance
r haut, & que toutes ses actions ne doiuent pas estre de toute sa force . Ce Pericles estoit tousjours homme bien disant,
habillemens de Theatre, quelques flustes, plusieurs brodequins, & force masques. Au dessus il y a cette inscription en la
29 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195
s plus perçans que sur le théatre ! les Comédiens plus dissous par la force du feu que par la dissolution de leurs mœurs &
mais les crayons de Raphaël & de Michel-Ange. Ramassez toutes les forces de votre génie, disoit-il aux impies ennemis de J
a couvert les oiseaux de plumes, les poissons d’écailles ? par quelle force l’aigle plane-t-il au-dessus des nues, & d’un
u style, de la grandeur des pensées, de la sagesse des maximes, de la force des expressions, de la douceur, de l’insinuation,
conteritur, Deus amatur. Eh que sont dans vos spectacles ces tours de force , ces tours d’adresse, en comparaison de nos mirac
30 (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38
es, tels même qu’on les représente parmi nous, et usé de ces coups de force qui surprennent, réveillent, et donnent enfin ouv
vertu ; que si les Pères et les Conciles se sont élevés avec tant de force contre les représentations théâtrales de leurs te
quelque chose. J’espérais dès lors que vous alliez réunir toutes vos forces et ranimer tout votre zèle pour en réprimer les a
e bravoure une vertu qui nous engage à toute entreprise au-dessus des forces communes et ordinaires pour un objet honnête, uti
ité et la Religion. Quoi ! la bravoure se borne-t-elle à des coups de force qui émanent du corps, et ne renferme-t-elle pas a
31 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
ndra, lorsque tout ce qui nous environne, nous pousse. Hé par quelles forces se soûtiendra la personne d’un caractere tel que
ra la personne d’un caractere tel que vous m’étalez ? par ses propres forces  ? c’est orgueil, c’est présumption, qui causera i
nd par leur exemple ils authorisent les autres, qui n’ont pas la même force , ni une vertu qui se peut exposer au danger de co
suit : le royaume des cieux (dit Jesus-Christ ailleurs) se prend par force , & ceux, qui employent la force, le ravissent
sus-Christ ailleurs) se prend par force, & ceux, qui employent la force , le ravissent » : Matt. 11. v. 12. & violent
y est presque infaillible ; & que ce seroit, ou ne pas sçavoir la force de ces objéts, ou ignorer la foiblesse de nôtre n
32 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE V. Du principal motif de la Réformation du Théâtre. » pp. 49-58
liariser avec lui. Ces principes de corruption reçoivent une nouvelle force des Spectacles publics, où les pères et les mères
pas assez de lumière pour juger des choses par eux-mêmes, ni assez de force pour combattre leurs désirs, se laissent entraine
33 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXII. De l’usage du Théatre relativement au Comédien. » pp. 104-121
pour la perfection, & pour nos intérêts. C’est un tyran qui nous force à tout ce qu’il lui plaît : sans droit, sans moti
rrection. Dans ce laps de tems les facultés sensitives réparent leurs forces , aux dépens de la prédilection paternelle. Le fla
mp; lui. L’établir leur juge, c’est donner au moucheron le prix de la force , au préjudice de l’éléphant. Un Drame n’est fait
34 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251
tiraient du contraste plusieurs avantages ; ils fesaient sortir avec force le principal caractère mis en action ; il semble
rd dans le stile propre à chaque Poète ; car le Poète qui écrira avec force rendra ses personnages plus fiers, plus hèroïques
Spectacle ressemblent un peu à ceux du grand Opéra : ils sont fades à force d’être tendres, répètent presque toujours les mêm
35 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
es ont déployé leurs zèles, le style ses agrémens, le raisonnement sa force & son autorité. Ce seroit un motif de silence
situations : envain la mesure est-elle parlante ; elle n’a jamais la force du sentiment : inutilement les traits sont animés
ans son goût, & dans son caractére ; celui qui demande de plus de force dans l’esprit, le plus de chaleur dans le génie,
e de frivolité qui est toujours auprès d’une personne qui pense, sans force ni vertu ; & ce ton dogmatique, imposant, qui
 ; & si quelquefois le cœur est de la partie, ce n’est que par la force souveraine du beau, fait pour enchanter tout ce q
l’art & le talent se déployent ; Musiques entendues, où toute la force & l’expression concourrent ; enfin Représenta
es choses n’y sont-elles pas présentées avec plus de netteté, plus de force , plus d’expression, que dans tout autre cas quelq
L’amour y a-t-il sa délicatesse & sa pûreté ? L’amour paternel sa force & sa dignité, l’amour filial sa noblesse &
qu’en la réduisant en préceptes, en maximes, loin de lui prêter de la force & du crédit, on la rend fastidieuse, incommod
mpe, évidemment sans danger, par la raison que ces traits seront sans force & sans vertu. Comment au reste peut-on imagin
. Ce n’est pas qu’il nous dispose * à aimer, encore moins qu’il nous force à faire un choix  : il seroit singulier que de-là
qu’on lui doit, est un ris, ce ris en aura plus d’éclat & plus de force  : voilà tout ce qui peut en arriver. Il seroit si
36 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
ndre les Acteurs ; et ainsi la lecture même tient quelque chose de la force de la représentation. Or la représentation fait t
J’ai de la peine à me résoudre de le dire ; mais enfin la vérité m’y force . Ce sont des gens qui dans leurs cabinets épuisen
37 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre III. Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. » pp. 14-21
conséquent illicite. Et la raison du Concile d’Agde n’a pas moins de force touchant les Danses secrètes qu’à l’égard des pub
nexcusable dans son péché. Et si quelqu’un nous oppose pour éluder la force du Canon du Concile d’Agde, que le Concile ne par
38 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
t les autres hommes comme des locustes. »2 Ces discours eurent telle force , que ce peuple trop crédule eût quitté l’entrepri
t les Chrétiens à adorer les Idoles, et à leur offrir de l’encens par force , et à contrecœur. « Pensez-vous disait-il, que v
a besoin du sommeil, du manger, du boire, du repos, pour réparer les forces du corps affaibli ; aussi a-t-il besoin de quelqu
aibli ; aussi a-t-il besoin de quelque récréation pour rafraîchir les forces de l’esprit. Les Anges, qui sont de purs esprits,
récréations, étant incapables d’altération, ou de diminution de leurs forces , et puissances spirituelles : l’esprit de l’homme
peur, dit-il, de le rompre ; car demeurant ainsi courbé, il a plus de force pour s’étendre : et moi, ajouta le Saint, j’en fa
s charges, ayant réparé par le repos, et par ces divertissements, les forces que le travail avait diminué ou épuisé : et c’est
contenter, aussi bien ès petites choses comme ès grandes, il a telle force qu’il navre et emporte le cœur du même Dieu. Proc
l, et de la médecine, en prendre trop, c’est détruire sa santé et ses forces , non pas les réparer, il en est de même du jeu.Jo
39 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29
eme préjugé. Le caractère des Auteurs dramatiques. Qui peut éluder la force de cette présomption ? la plûpart corrompus, qu’e
nent quelquefois se mêler. Cette objection a plus de malignité que de force , elle ne tend qu’à mettre aux prises la piété &am
ûtumât si bien que la satiété menât à l’insensibilité ; Mithridate, à force d’avoir pris du poison, ne pouvoit plus s’empoiso
les liqueurs les plus fortes ; un débauché, dégoûté, blasé, énervé, à force d’excès, devient insensible ; les Dames Romaines,
on s’imaginera devenir charitable à force de barbarie, & chaste à force d’incontinence ! Voilà la vertu des amateurs du t
e ipsum ! Que c’est un mauvais juge de la prétendue expérience de sa force , qu’un homme livré au plaisir ! se connoît-il ? s
mbrables, qui sont la juste punition de la présomption en ses propres forces , & de la témérité qui s’expose au danger : pu
40 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
corps plus que l’esprit, ont donné la préférence aux Spectacles où la force du corps & la souplesse des membres se montra
où il suit deux choses : la première que les spectacles où on voit la force du corps & la souplesse, ne demandent presque
d’Eden trop délicieux : mais si cette magnificence est au-dessus des forces des Rois, il faut avouer d’un autre côté que nos
des effets si grands & si avantageux, est au-dessus de toutes les forces humaines ; ce serait celui qu’emploierait un Dieu
Comédiens formés, ne sont pas des machines qu’on ne remue que par la force  : ils ont de l’esprit, du bon sens ; & la man
gion qui défend comme des crimes les plaisirs les plus innocens ; qui force les hommes dont elle s’est une fois rendue maitre
41 (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47
ement. La scène représente les hommes agissant volontairement ou par force , estimant leurs actions bonnes ou mauvaises, selo
nes au-delà de leur prix, qu’on n’épuise pas, à pleurer ses maux, les forces qu’on a pour les adoucir, & qu’enfin l’on son
s passions, ni d’autre mérite que leur foiblesse. Ainsi l’égalité, la force , la constance, l’amour de la justice, l’empire de
iles facultés aux dépens des plus nobles, en épuisant & usant ses forces sur les choses les moins dignes de l’occuper, en
n jour plus sensibles par amusement & par jeu, nous perdons toute force pour leur résister, quand elles nous assaillent t
rop sensibles peut-être à ses beautés, nous nous munirons pourtant de force & de raison contre ses prestiges : si nous os
42 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209
qu’on ne peut l’éviter, c’est assez de combattre & de s’armer de force & de courage au moment de la tentation. Quand
! quel danger pour la jeunesse en qui la convoitise est dans toute sa force , d’en contempler en ce cercle diabolique, qui n’o
s amusemens dans la vie pour se délasser, sans quoi l’on perdroit les forces & le courage, & c’est là, disent-ils, l’é
nd ses rayons sur l’Hémisphére, comme une source abondante ; mais ses forces diminuent dès qu’il a fourni les deux tiers de sa
er de la part du très-Haut qui fait venir enfin contre lui toutes les forces de l’Assirie & de la Chaldèe. Israël est puni
43 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173
et triompher, que par le pouvoir absolu et les richesses, que par la force , la terreur et les supplices, et enfin, que par l
leur principe favori, que la religion ne peut se soutenir que par la force et la terreur, tandis qu’elle ne doit obtenir de
r sus, contre leur souverain légitime, de lui arracher la vie de vive force , ou de l’assassiner, ou de l’empoisonner par trah
semblables, jugent à propos de m’attaquer, je proteste avec toute la force dont je suis capable, contre une calomnie aussi j
44 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE II. » pp. 18-28
térêt propre que l’on a préféré à celui de l’État ; ce motif plein de force sur l’esprit humain, étouffe les leçons de la jus
t de tems en tems renouvellé sa condamnation, étant contraints par la force de la vérité. Quelques-uns ont imité la politique
45 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — [Introduction] » pp. 2-6
& vouloit entrer en scène. Moliere tiroit le licol de toutes ses forces , & appelloit à son aide tous ses camarades.
ré lui tout en caracolant, & fut culbuté. Il crioit de toutes ses forces aux spectateurs : Pardon ! Messieurs, pardon ! c
46 (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -
e n’était fondée que sur la prévention qui n’examine rien, et dont la force impérieuse entraîne ordinairement la multitude ;
udith ? n’y voit-on pas le merveilleux et le pathétique dans toute sa force  ? On y voit une Veuve consacrée au Seigneur, dévo
47 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
mment établi, & de ces mêmes tempêtes qu’il a tiré sa plus grande force . La tyrannie de la noblesse, l’esclavage du peupl
 ; le second, qui pense que les bonnes mœurs sont le vrai soutien, la force , l’appui des Etats, s’opposoit à ce qui n’est fai
mens. Le Prince Suboninski, chef de la police, s’opposa de toutes ses forces à l’érection d’un Théatre permanent ; mais inutil
milles. Ils sont obligés de mandier leur pain, couverts de hailons. A force d’humbles supplications, de respectueuses requête
s grand concours, assureroit la plus grande licence. Mais que peut la force des raisons, & l’intérêt de la vertu, contre
t ainsi aux spectateurs : Laissez-moi fondre sur lui, il connoîtra la force de mon bras, ou le diable l’emportera ; &c. E
48 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
ourquoi réveiller un ennemi si redoutable, et lui prêter de nouvelles forces  ? ne vaudrait-il pas mieux le chasser ? Pourquoi
étier, un état de vie, y consacrer tous ses talents, ses moments, ses forces , sa santé ! Peut-il être de métier plus détestabl
issants, pour se livrer à leur discrétion et leur donner une nouvelle force , à s'exposer sans défense à leurs coups, à aider
et la faiblesse qui s'augmente ? On sentira à la première occasion la force impérieuse d'un ennemi à qui on a fourni des arme
'imagination de l'homme le plus passionné n'atteint pas à ce degré de force  ; combien y est elle aidée, étendue, enrichie ! q
aussi heureux que Mithridate, qui se rendit inaccessible au poison à force d'en prendre, et peu de gens voudraient en faire
49 (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -
persuadé que l’amour se glisse dans le cœur par les yeux, parle avec force contre cet abus : Il reproche aux Chrétiens de qu
er et de purifier les taches que les enfants du siècle contractent. A force de crier on gagne toujours des âmes à Dieu. Saint
it plusieurs sur la place. « Je parlai, dit ce Père12 , avec toute la force possible, pour arracher des cœurs de mes Auditeur
50 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
tre des sentimens & des mœurs, quoi qu’elle soit sans grace, sans force & sans art, plait quelques fois d’avantage au
Macédoine, représenta devant eux l’Andromède d’Euripide, avec tant de force & de pathétique, qu’ils furent atteints d’une
tale des Belles-Lettres. Si la plus-part de nos Auteurs n’ont plus ni force ni génie, à quoi faut-il en attribuer la cause, s
de l’Opéra-Bouffon ; il la mine chaque jour en acquérant de nouvelles forces  ; semblable à l’insecte qui dévore en se formant,
51 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390
rprise. De cette disposition à saisir le ridicule, la Comédie tire sa force & ses moyens. Il eût été sans doute plus avan
eptible de délicatesse & d’honnêteté ; il donne même une nouvelle force au Haut-Comique ; ainsi qu’au Comique-Bourgeois,
s mœurs de son siècle ; un discernement juste & prompt, & une force d’imagination qui réunisse sous un seul point de
e ne peut être ni soutenu par la grandeur des objets, ni animé par la force des situations, & qu’il doit être à la fois f
52 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
que ce soit pour le mariage, cette impression de beauté sensible qui force à aimer, et qui tâche à la rendre agréable, veut
y reçoit les premières impressions de l’amour, ou on les augmente. La force de l’intérêt, la chaleur du sentiment, le feu de
, on oublie sa raison et son propre cœur. On est séduit sans avoir la force de revenir contre de si douces et de si fortes im
s me le persuader, dit encore ce saint docteur ? Celui qui n’a pas la force de contenir ses regards, mais qui est si empressé
53 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
elle y fut un art qui servit également au plaisir, à la religion, aux forces du corps, au développement des graces, à l’éducat
délasser l’esprit, comme il faut du sommeil au corps pour réparer ses forces , que le dimanche a été établi de Dieu comme un jo
chés, elle y prépare, elle y conduit par l’état où elle met l’ame, la force qu’elle donne aux passions, & le dégoût qu’el
t avec raison qu’un Pasteur pieux & éclairé s’élève de toutes ses forces contre ces bacchanales qui rappellent toute la fu
ine de péché, parce qu’elle l’offre, le facilite, y invite, y mène, y force presque. La disposition avec laquelle on s’y rend
ragé par un grand nombre de victoires déjà remportées, qui connoît la force de l’ennemi, démêle ses ruses, évite ses embuscad
même, qui vous jetez en téméraire au milieu des coups, qui donnez des forces à vos adversaires, les invitez à vous attaquer, a
54 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
uis-je traduire dignement une Tragédie qu’elle achève maintenant ! La force des caractères, la beauté, la nouveauté des situa
antage : je sens combien elle s’altère sous ma plume, c’est ce qui me force à ne pas vous donner un plus long échantillon de
uel elle s’est proposé avec succès, de donner à la miniature toute la force et l’énergie du dessin et du coloris de la peintu
n’ont pas plus de courage que les Lionnes ; ils ont peut-être plus de force  ; quant à l’instinct, il semble entre tous les An
d’état de prendre notre manière de vivre, trop pénible pour lui, nous force de prendre la sienne trop molle pour nous, et ne
Voilà donc ces hommes qu’il faut craindre d’avilir : ils n’ont pas la force d’être hommes, et vous voulez qu’on les ménage ;
donner mal à propos de la raison aux hommes, puisqu’ils n’ont pas la force de résister au sexe le plus faible, et de s’empêc
55 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318
genieux, le tissu regulier & artiste, & l’execution pleine de force & de relief. Cette representation a beaucoup
rtifice du Theatre & des Acteurs ajoûte encore quelque chose à la force des premieres idées, & inculque dans l’esprit
rir quelque interpretation profane & licencieuse, & qui mesme force à penser ce que la bienseance a forcé de taire. Q
ement, qu’autant que par ce relâche, il peut l’y ramener avec plus de force , & avec une nouvelle application. Il peut pas
les plus adroits & les plus entendus Maistres à retrancher de la force du pas, de la presteté du mouvement, & des au
égard à son Compagnon. Il faut plus qu’un sçavoir commun & qu’une force ordinaire, pour secourir à la nage un homme qui s
ole. Le Chant n’est qu’un parler agreable, inventé pour ajoûter de la force aux paroles, par l’agréement de la voix, & pa
a ne vient point seulement de la difference des pas, mais mesme de la force de la constitution, de l’habitude, de l’oreille,
s, qui sont absolument necessaires pour bien dancer dans un Balet. La force & la constitution sont les deux premiers elem
de l’Ouvrier, & donnent tout un autre air, & toute une autre force aux Ouvrages. La bonté du Masque dépend pour la m
; des rencontres heureuses pour les choses. Trop d’art, & trop de force y sont hors de leur lieu, & par consequent sa
justesse. Les grands corps sont ordinairement fluets, & plus les forces sont divisées & éparses, & moins elles on
sse son Camp, se poste & prenne ses alignemẽts, mais avec tant de force & tant de dexterité qu’il surmonte tout ce qu
56 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. » pp. 142-158
-moi bien pourtant. Craignez d’entreprendre un ouvra-au dessus de vos forces . Je vois briller dans vos yeux ce feu qui nous an
g tems immobile, & me parcourt de la tête aux pieds sans avoir la force de parler. Peu s’en faut qu’il ne me traite de vi
ait indigne de lui. On doit tempérer, pour ainsi dire, la trop grande force d’esprit, mais avec tant d’art que la médiocrité
57 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398
créé les choses & les expressions : il a partout une majesté, une force , une magnificence, qu’aucun de nos Poètes n’a sur
e Vega. Il créa le Théâtre Anglais, par un génie plein de naturel, de force & de fécondité, sans aucune connaissance des
eur, semble laisser un plus grand vide dans le monde. Enfin l’idée de force & de grandeur qu’on attache à leur nom, augme
58 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [G] » pp. 408-415
mp; qui redescendaient ensuite sous le Théâtre par le relâchement des forces qui les avaient fait monter. Ces forces consistai
héâtre par le relâchement des forces qui les avaient fait monter. Ces forces consistaient, comme celles de nos Théâtres, en de
argent, ou d’autres qui s’y offraient par ostentation d’adresse ou de force . Si le criminel vainquait la bête, il était renvo
59 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
prononcer toutes ces bouffonneries devant tant de monde ? Avec quelle force Démosthene ne déclamoit-il pas contre les Histrio
liariser avec lui. Ces principes de corruption reçoivent une nouvelle force des spectacles publics, où les peres & meres
me à des lieux infames ; elle a excommunié les Comédiens. Avec quelle force Saint Charles Borromée n’exhorte-t-il pas les Pri
n pere, épouse sa mere, & se trouve frere de ses enfans. Un autre force son fils d’égorger son pere : un autre fait boire
la crainte de me rendre, & par le desir de me faire grace. Quelle force pouvoient avoir des réflexions involontaires cont
60 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
utres le soin d’en examiner le système, et d’exalter l’élégance et la force de votre style. Je n’y ai considéré que votre cœu
tale affectation de mépriser les hommes. Votre état est venu de là. A force de calomnier la société, ses membres, les arts qu
nos malheurs pour réponse. Vous attaquez les femmes trop vivement. La force de votre éloquence nous porterait quelquefois à v
oire ; mais vous vous ôtez jusqu’à la ressource de notre séduction, à force d’abuser du penchant que nous aurions à les calom
pas de la qualité du sang, il les avait ; droiture, fermeté, esprit, force , pénétration, goût, profondeur, philosophie. Si u
61 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
ecture, l’impudicité, & l’impieté ne nous sollicitent qu’avec des forces languissantes, & sans action ; sur les theatr
rtus. Ils ne nomment pas seulement les Comedies les alimens & les forces du peché, des pestes qui menacent toute la terre.
e contentent pas de nous presser de le commettre ; ces munitions, ces forces ne l’aident pas seulement à nous presser, ces pes
er les desordres publics ; les particuliers n’ont ny l’autorité ny la force d’en arrester le cours ; Dieu, qui en a donné le
nde ne sont pas excusables, si elles ne prêtent leur bras, & leur forces à l’Eglise, pour reprimer ces ennemis declarez de
conseils & des secours pour se satisfaire, ou par adresse, ou par force  ; ces passions violentes font sans doute quelque
age, ne s’apperçoit qu’aprés qu’il a eu le temps d’agir avec toute sa force , & qu’il a tout perdu. Des particuliers.
l’ordonne. Saint Jean Chrysostome ne pouvoit l’exprimer avec plus de force qu’en nommant ces assemblées des Diabolica Conci
ue les méchans Livres ; leur representation agit souvent avec plus de force sur le cœur, que le sujet mesme ne le pourroit fa
p; des Peres sur cet important sujet, écry avec tout ce qu’il a pû de force contre ces débauches publiques, dit qu’il ne faut
62 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
nt, pour ainsi dire, leur esprit & leur corps, leur adresse, leur force , leurs talens. Salomon n’avoit pas des Molieres,
, quel éloge), où la multitude des goûts n’énerve que trop souvent la force du sentiment, en détruisant le charme de la délic
s’embarrasse bien du crime ; c’est au contraire parce qu’il énerve la force du sentiment & détruit le charme de la délica
de tendresse. Quand on vit un peu d’amour, on fut moins mécontent. A force de protection j’obtins qu’on la jouât. Il a gâté
sensualité & la vanité. On n’y exige ni fécondité, ni variété, ni force  ; on n’y a pas besoin de génie, l’impureté suffit
héatre y est complet, &c. L’Avocat du Prieur ne contestoit pas la force de cette preuve, il se retranchoit à dire qu’un R
63 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124
ssent divinement à la vue des Spectateurs, de la délicatesse et de la force de la passion même ; ce qui mériterait de longs c
is seulement quand l’action est échauffée ; car un caractère de cette force tomberait, s’il paraissait sans faire d’abord un
c’est ici où l’on voit représentée mieux que nulle part ailleurs, la force de l’amour, et les grands et les beaux jeux que c
rreur naturelle, qu’il en a apporté à la faire paraître dans toute sa force , il n’aurait pu empêcher que cela ne parût toujou
te de gens, de ne se démentir jamais, quoi qui arrive ; de soutenir à force d’impudence toutes les attaques de la fortune ; n
esses de son art. Il fait lui dire plusieurs choses d’un ton et d’une force différente par les diverses personnes qui compose
aiment et qui les connaissent ; et que comme si on se défiait de leur force et de leur autorité, on n’ose les commettre où el
nt, et qui frappe d’abord les sens. Cela est si vrai, et telle est la force de la prévention, que je croirais prouver suffisa
ent comme il est par le Ridicule : et c’est de là que vient l’extrême force du ridicule sur l’esprit humain, comme de cette f
vient l’extrême force du ridicule sur l’esprit humain, comme de cette force procède l’effet que je prétends. Car la connaissa
rait, et si on ne le prouvait de cette sorte par la lumière et par la force du raisonnement. Voilà, Monsieur, la preuve de ma
64 (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193
s. Tous les Demons president diuersement à ces disputes de course, de force , de vigueur des nerfs, de voix & d’instrument
qu’il a premierement attiré dans ses poulmons ; il se peint la face à force d’y souffler, & puis retirant par les pertuis
tre disposez par vne diette extréme, & qui surpasse ce semble les forces de nostre nature ; sont-ils dignes de loüange ? C
à battre bien l’air auec vn balon d’airin, ayans ramassé toutes leurs forces dans les poings, afin de pousser plus loin céte l
65 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
qui troublent la société, et d’en arrêter les désordres par la seule force de la loi. Mais, en me lisant avec quelque attent
icats ; que ses plus tendres fruits semblaient devoir en augmenter la force , en perpétuer la durée : sourds à la voix de la r
l faut recourir à la religion. Non ! vous ne le trouverez que dans la force et la puissance de sa morale, dont l’orateur chré
ertus sans les peines et les sacrifices qui en produisent et toute la force et tout l’éclat ? Quel droit aurez-vous aux récom
ents capables d’en imposer à la multitude. Ne sachant plus nourrir la force du comique et des caractères, on a renforcé l’int
rificeaf, plaider au Sénat contre ses propres intérêts, avec toute la force de l’éloquence, toute l’énergie du sentiment et d
me de son état. « Les principes de corruption reçoivent une nouvelle force des spectacles publics, où les pères et mères ont
cieuses. L’intérêt public réclame cette réforme avec d’autant plus de force , que dans un siècle aussi léger que le nôtre, et
eusé dans la juste proportion de l’abondance de ses flots irrités, le force bientôt à garder ses limites. C’est ainsi qu’aprè
ar la loi à l’honorable soin d’en réclamer aux pieds des tribunaux la force et la puissance. C’est donc vainement que la prév
de tout le peuple, les décisions des jurisconsultes avaient toute la force et toute l’autorité des lois. Comme nous l’avons
après un honneur vain et chimérique, il gémit lorsque la nécessité le force d’entrer en lice pour y dévoiler publiquement les
ple interdit aux autres mortels, il évoque la déesse elle-même, et la force à rompre un trop long silence, en perpétuant ses
eux conciliateur du pauvre habitant des campagnes. La débilité de ses forces ne saurait même le rendre totalement étranger à s
, que le génie peut combiner ses ressources, et développer toutes ses forces pour arriver à son but : et faut-il donc, pour un
r les autels, indignement détruits ou renversés, de mettre toutes les forces de l’état sur un pied respectable, de placer la v
réunis et rapprochés pour lui consacrer ce qui leur restait encore de force , de talents et de courage. Guidé par l’amour du b
duire des fruits salutaires. Ce que les uns ne sauraient avoir par la force de la persuasion, les autres, aidés de la puissan
n style enchanteur, Marmontel n’a fait que prêter un nouveau degré de force par des aveux plus qu’indiscrets et une réfutatio
ur le grand nombre de ceux qui aiment à voir pulvériser, avec tant de force et de vérité, les frêles arguments de nos déistes
célèbre avocat à Constantinople, qui le premier s’éleva avec tant de force et de succès contre l’hérésie de Nestorius. (Voye
66 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
elles ont été déguisées sur le théâtre, et embellies par l’art ; et à force d’admirer et d’applaudir, on y apprend à ne rougi
sens, de la légèreté de l’esprit, de la faiblesse de la chair, de la force des passions, de la malice et des ruses du tentat
ccès ? Où est-ce que le luxe et la vanité sont inspirées avec plus de force et d’artifice ? Qu’on se fasse un système de cons
67 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — IV.  » p. 458
réglée ; elle est toujours déréglée en elle-même et ce n'est que par force qu'elle se contient dans les bornes que la raison
68 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Avertissement. » pp. -
vaise piéce, ou un livre plein d’un bout à l’autre de beautés de même force , je choisirois le premier. Je demeurerois plûtôt
ue parce qu’ils le sentent. En lisant un beau discours, on essaye ses forces . On se compare à l’Orateur, on prend la plume, on
69 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38
’ils rencontrent, il s’ouvrit un passage, & soumit l’Univers à la force de son enthousiasme. Ce phénomène jetta la Cour,
itable, Racine joignit tous les charmes, toute la fraîcheur, toute la force d’un excellent Coloris. Le pere de la Scène Franç
70 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XI. De l’amour & de ses impressions dans le Poéme Tragique. » pp. 165-178
ropre suc, & de lui donner ses justes proportions en ne tirant sa force que de l’action même. Mais, continue-t-il la forc
ns en ne tirant sa force que de l’action même. Mais, continue-t-il la force du génie, ne paroît-elle pas d’avantage à suivre
71 (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248
onnant que les saints Docteurs de l’Eglise aient déclamé avec tant de force contre les spectacles. Voici un trait remarquable
aux pressantes sollicitations de ses amis ; mais ils l’entraînent de force . C’est en vain, leur dit-il, que vous me faites v
72 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « FRAGMENT D’UNE LETTRE A ME. DE ****. SUR LES SPECTACLES. » pp. 82-92
entiellement du sujet, forment un ensemble de pièces de rapport, sans force , et incapable de causer de grandes émotions. Aprè
Il n’y a peut-être aujourd’hui que M. de Voltaire qui puisse, par la force de ses Tableaux, s’opposer avec succès au goût ef
73 (1675) Traité de la comédie « V.  » p. 279
quelque chose du dérèglement qui lui est propre ; et ce n'est que par force qu'elle se contient dans les bornes que la raison
74 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
péril quil y a de coopérer à ces spectacles, même en y assistant par force 3 Le sixieme Concile Général tenu à Constantinop
termes. Le Concile de Bourges en 1584, ne s’éxprime pas avec moins de force , dans son quatrieme canon, que les sixieme &
vers, à Aix-la-Chapelle &c. &c. Ne sélevent pas avec moins de force , contre les Comédies & Comédiens. On feroit u
donnent les raisons, & ces raisons, pour la plupart, ont la même force contre les piéces de notre Théatre. Elles sont ti
& les Dépositaires de ses loix en exposent publiquement toute la force & toute l’étendue. Or qu’y lisons nous ? Il
acles, contre lesquels les Peres de l’Eglise s’élevoient avec tant de force . Les expressions, dit-il, tome I. page 674, les g
nseur du Théatre, personne n’a combattu les spectacles avec autant de force que vous. « On ne peut pas dire, que vous condamn
n peu plus d’étendue à ce raisonnement, pour en faire sentir toute la force . La foi, les mœurs, & tout ce qui y a un rapp
l’autorité de leur Ministére, leur représentant avec un zéle plein de force , combien les Comédies, qui sont la source de tous
75 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
regarder, ni à l’écouter, de peur que nous ne venions à périr par la force de ses charmes, nec audias illam, ne fortè perea
l’autorité des personnes, ni les priviléges des nations, n’ont pas la force de rendre légitime une mauvaise coûtume. C’est ai
re les mains, sont obligés en conscience de s’opposer de toutes leurs forces à une si mauvaise coûtume, qui ressent beaucoup p
76 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
n des fautes qui se commettent par des Ames foibles, qui n’ont pas la force de résister aux mauvais exemples. Quelque soin qu
ne peut en prendre que pour délasser son esprit, & reprendre ses forces . Le besoin qu’on a de divertissement, est moins g
ges exterieurs, n’ont pas besoin de divertissemens pour réparer leurs forces , ils ont besoin seulement de cesser leur travail
77 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224
etter le loisir qu’ils sont forcés de donner à la réparation de leurs forces , et de la tête et de l’esprit. Sully, bien loin d
De peur que la luette ne lui tombe à force de caquet, on lui donnera force Café, Thé, Chocolat, Liqueurs fraîches etc. Les h
a tranquillité. La Police, en tous lieux, a besoin de s’appuyer de la force , parce qu’il y a partout des réfractaires, et Gen
78 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
de la faire l’objet de sa passion, tâche de la rendre odieuse, par la force de ses calomnies, et priver un chacun du plus agr
plus Religieux de lui donner des louanges, et chacun confesse que la force de ses charmes est si grande, qu’il faut être pri
n’a rien exempté du joug de son pouvoir, puisque Dieu même a subi la force de sa tyrannie ; par le blasphème des Juifs, qui
d’un Calomniateur, ce Religieux en fait la grandeur de sa vertu et la force de sa Rhétorique. Il croyait éblouir le Vulgaire
79 (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32
bien mieux qu’à la plupart des gens du monde, qui ne se lassent qu’à force d’être oisifs ; et par conséquent si la Comédie é
r au 3e Concile Provincial21, que les Prédicateurs reprendraient avec force le dérèglement de ces plaisirs publics que les ho
e Carême ne se passe point qu’ils ne parlent souvent avec beaucoup de force contre les spectacles ; et si quelqu’un s’avisait
e adoucir par la droiture de leur raisonnement, et plus encore par la force du leur autorité. » V. Les pères maltraités pa
80 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
nt du V. siécle, ne s’en est pas expliqué avec moins de zèle & de force , au livre I. de la Cité de Ludi scenici, spectac
oir paru que dans le XIII. siécle, son témoignage n’en a pas moins de force , pour rendre recommandable ce qu’il a jugé digne
istesse & la douleur ; tous ces mouvemens opposés d’espérance, de force ou de crainte, dont la variété plaît & réjoui
maux, pour en éviter d’autres encore plus grands ; c’est-à-dire, par force & bien à contre-cœur. On a beau dire que la c
On n’a jamais vû personne se convertir au sortir d’une comédie par la force de ces critiques que l’on compare aux morales les
81 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
ent, et ne les peuvent supporter de peur que la vérité connue, ne les force d’abandonner ce qu’ils aiment. Ainsi ceux qui aim
chasteté. Les femmes néanmoins ne doivent pas tirer avantage de cette force  : et c’est, dit un grand Saint, comme si on se va
te force : et c’est, dit un grand Saint, comme si on se vantait de la force d’un poison malin, qui tuerait un homme sur le ch
ui ravagerait tout ce qu’il rencontre, ou enfin comme qui louerait la force des vents, qui font périr les vaisseaux sur la me
angereux, parce qu’ils dissipent l’esprit de piété, affaiblissent les forces de l’Ame dévote, ralentissent le feu de la charit
82 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91
as la Vertu et voilà tout à coup qu’on la lui fait aimer, et qu’on le force à pleurer pour elle : sondez son cœur dans ce mom
e ; en un mot si l’on sent de l’horreur pour le crime de Phèdre, elle force en même temps le Spectateur d’aimer ses remords e
l’on doit fuir soigneusement l’occasion et ne jamais présumer de ses forces  ; secundo, que la prévention des Juges fait la pe
qui redoublez l’horreur qui m’environne, Qu’heureusement pour vous la force m’abandonne : Mais croyez qu’en mourant mon cœur
afin qu’en multipliant ses efforts et ses tentatives, il acquière la force et l’adresse nécessaires pour y parvenir dans la
83 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
apologie qu’ils devoient à leur compagnie & à leurs ouvrages, la force de la vérité les entraîne, & la vertu est en
nnivence criminelle, l’impiété & l’indifférence à ses devoirs, de force d’esprit philosophique, à embellir le vice, à enl
ginaire. Son discours sur les romans donne à ces vérités une nouvelle force , par une identité de raison évidente. Un roman es
oit plus rien de honteux dans le vice déguisé & embelli ; & à force d’y applaudir, on apprend à n’en plus rougir; on
ation des sens, la foiblesse de la chair, la légèreté de l’esprit, la force des passions, la malice du démon, la suite des oc
n propre Corps, Mariana a composé un traité contre les spectacles. La force de la vérité lui a fait condamner l’esprit &
84 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
ur votre Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme et de toutes vos forces , et le prochain comme vous-même. » Mais quel amo
t pris par ses propres yeux comme par un piège, et que j’aie assez de force pour le faire périr. » Puis elle se pare de telle
le Dieu de nos pères vous donne la grâce, et qu’il affermisse par sa force toutes les résolutions de votre cœur, afin que Jé
quand on ferait quelque Tragédie, où l’Ecriture conserverait toute sa force et toute sa pureté, on ne pourrait la représenter
t qu’on pourrait faire des pièces où l’Ecriture conserverait toute sa force et toute sa pureté, ce serait la profaner que de
pectacles, désirons de voir cette sagesse éternelle, qui atteint avec force depuis une extrémité du monde jusqu’à l’autre, et
85 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
du Révérend ? Celui qui parle comme ne s’appuyant que sur ses propres forces , comme tirant de lui-même la plus pure vertu et l
rlé si fortement contre les Comédies, ne l’ont pas fait avec moins de force contre les jeux de cartes, de dés : ils ont crié
eurs Comédies : et les sérieux promettaient de faire vivre la vertu à force d’en faire voir l’éclat dans leurs pompeuses Trag
J’abrège son texte crainte d’ennuyer : mais je lui conserve toute sa force . Comment ose-t-il dire que des Spectacles où tout
étalée, et où le sensible agit selon toute sa délicatesse et toute sa force , sans augmenter son esclavage ! Une jeune fille d
sprit jusqu’à la dissolution de l’harmonie de l’âme. Il dit, qu’on ne force personne d’y assister ; et qu’après une journée d
86 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
es accords sont rudes, vifs, nerveux, bruyants, ils nous agitent avec force , & peuvent nous inspirer la colère & la f
ique instrumentale des Anciens ait eu la délicatesse, les charmes, la force de la nôtre. On aurait tort d’ajouter foi aux mer
e chant & l’harmonie auraient atteint chez eux l’énergie & la force , le tendre & l’agréable, auxquels ils sont ar
guères sans sa harpe. Alexandre, après ses conquêtes, voulut à toute force apprendre à jouer de je ne sais quel instrument.
te, telle simphonie, & c’est le seul sentiment qu’on éprouve avec force . On raconte pourtant39 que sous le règne de Henri
les suites fatales qu’elle entraîne après elle. Ils ont soutenu avec force qu’elle corrompait les mœurs, & causait des d
s, elle enflamme la luxure & les désirs déréglés, & ôte toute force & vertu à l’esprit, & le corrompt en tout
87 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
sèrent à l’exemple de Demetrius,Act. 19. 27. tout ce qu’ils purent de forces pour empêcher que leur Grande Diane ne tombât dan
foule d’écrits, celui de M. Collier subsiste contre eux dans toute sa force . Cet Auteur a eu le plaisir de voir combien nos P
88 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12
une exception pour eux, et qu’ils auront assez de discernement et de force pour découvrir le piège où tombent les autres, et
l’égard d’une même personne, qui revient des Spectacles avec moins de force et plus d’orgueil, et qui n’est présomptueuse que
89 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
eligion, « La manière enchantée d’écrire, qui dépend uniquement de la force de l’imagination ». La chute des Anges rebelles e
is effrayé de lui entendre dire que tout cela dépend uniquement de la force de l’imagination. Est-ce que l’histoire de Tophet
te l’étendue de la Nature, toute celle de la possibilité, et toute la force des causes invisibles ? Ainsi, malgré l’audace de
est, des démons qui s’entretiennent, etc. ne sont plus l’effet de la force seule de l’imagination : l’effet de la force seul
sont plus l’effet de la force seule de l’imagination : l’effet de la force seule de l’imagination, c’est une histoire feinte
on Quichotte, point de Chevalier errant qui ramasse plutôt toutes ses forces pour fondre sur eux. Sans allusion, M. D'Urfey em
prévenir son aîné, d’en contrefaire le personnage, de rejeter sur la force de son inclination son départ précipité et son ar
erti de leur arrivée, il fait une sortie en bon ordre avec toutes les forces du Château, et marche contre deux hommes, escorté
ction que toutes les autres. Il faut, pour ainsi dire, que toutes les forces du Théâtre se réunissent sous un seul Général ; q
t de la défense qu’il renferme subsiste en tout sens et dans toute sa force pour le Théâtre Anglais, aussi bien que pour le T
souvent donner envie de la faire, le commandement perd alors toute sa force , pour en avoir nommé l’objet. D’ailleurs, qu’avon
en arrive après cela de plus funeste. Il répond ensuite avec toute la force de l’éloquence qui lui est si naturelle, à plusie
nciles se sont tenus doit leur donner un nouveau degré d’estime et de force dans notre esprit. Alors les traditions Apostoliq
rs même, ils n’en saperaient pas moins les fondements du Théâtre : la force de leurs raisonnements subsisterait et suffirait
Ainsi, la cupidité devient-elle la maîtresse absolue de tout ; ainsi force-t -elle toutes les gardes de la pudeur. Que si le ma
90 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXIV. Conséquences de la doctrine précédente. » pp. 136-137
ez fait ce pas, Saint Chrysostome retombera sur vous avec une étrange force , en vous disant : C’est pour vous qu’un chrétien
91 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXIII.  » p. 493
ennemis et de mille pièges, et qu'elle y marche sans lumière et sans force ; parce qu'elle ne voit que ténèbres dans son ente
92 (1675) Traité de la comédie « XXXIII.  » pp. 328-329
ennemis et de mille pièges, et qu'elle y marche sans lumière et sans force , parce qu'elle ne voit que ténèbres dans son ente
93 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178
là, selon moi, le modèle le plus parfait que l’on puisse donner de la force de la passion, dont j’ai tant de fois parlé. Il e
se dispenser de mettre dans la bouche de Pauline le mot d’amour, qui force Polyeucte à lui faire la réponse que nous venons
s, par malheur pour le Théâtre moderne, non seulement il n’eut pas la force de la déclarer dans la Préface de sa Thébaïde ; i
avec grand soin, et ne s’est servi de l’amour que pour donner plus de force à la compassion de Plisthène, qui sans cela ne de
94 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
agédies qui ont manqué le but le plus noble de l’art, n’auront aucune force contre l’art même. Il s’ensuivra seulement que le
s bannir : mais ce fruit, qui peut naître des impressions que fait la force de l’exemple, lui manquait. » Voilà, ce me sembl
plus cruelles, luttant contre elle-même, triomphante par ses propres forces , et supérieure à l’infortune : il faut lire la sc
yables, par cet effort, tous les prodiges que la Fable attribue à ses forces plus qu’humaines. Si de pareils spectacles corrom
95 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — Avis de l’Éditeur, Sur les Notes suivantes. »
s, aurait voulu tout embrasser ; mais la tâche était au-dessus de ses forces  ; elle s’est vue elle-même dans la nécessité de n
96 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Avis au lecteur. » pp. -
ent. Enfin si on les sépare, ils ont tous deux leurs beautés et leurs forces  ; et si vous les joignez ensemble, on y trouvera
97 (1823) Instruction sur les spectacles « Table des chapitres. » pp. 187-188
Chap. V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusemen
98 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16
me, & parce qu’on l’aime, on se figure qu’elle est bonne, & a force de se le figurer, on s’en fait une espece de conv
à quoi ont-ils plus attribué les suites fatales, & plus donné la force du precepte ? Je ne dis pas que ç’a été une Moral
99 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusemen
ssions, dès qu’elles ont été déguisées et embellies par l’art ; et, à force d’admirer et d’applaudir, ils y apprennent à ne r
100 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64
pour la chute actuelle de son chef-d’œuvre, il prévoyait bien que la force de la raison subjuguerait le mauvais goût, et c’e
i fuira les ivrognes, mais qui se permettra pour la réparation de ses forces et le bien de sa santé, un usage modéré de sa bou
sse le voir avec une lunette, ou de pouvoir se battre avec les Ours à forces égales. Ils sentent trop que ces avantages physiq
de ces traits vifs et vrais qui rend le tableau plus frappant, et qui force le spectateur d’apercevoir les inconvénients du V
s dire, que ce point d’honneur pointilleux subsisterait avec moins de force , quand on aurait vu votre Comédie ou votre Tragéd
dites-vous Monsieur, peut-on attaquer le point d’honneur avec plus de force et plus d’énergie ? Cela ne vaut-il pas mieux que
’Auteur qui nous ôte le pouvoir d’y résister. Un habile Dramatique, à force d’étudier la nature du cœur humain, en connaît to
s les ressorts ; il sait les ajuster, les réunir, et rassembler leurs forces , pour en augmenter la puissance. Il est certain q
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