e Piéce qu’il lui plaît. Si c’est au contraire pour le spectateur, le
goût
de celui-ci l’emporte avec raison sur le sien. Le
y a quelques années,) il n’y parviendroit pas non plus. C’est donc le
goût
du public qui fait le sors des pièces & des A
ir les piéces ; ils ne les admettent que pour lui. Mais pourquoi leur
goût
n’est-il pas le sien ? Le public n’a pas même rec
gers, tout dépose contre leur fier despotisme. Le cri est général. Le
goût
du Théatre est, à la vérité, porté parmi nous jus
nous inspirer autant d’aversion pour le Théatre que nous aurons eu de
goût
pour lui. Si les Comédiens vouloient refléchir au
Mais le parlement voyant d’un côté tout ce qu’on avait à redouter du
goût
excessif de la nation pour le théâtre, et voyant
ait réduite à si peu de sujets, et ces sujets seraient si éloignés du
goût
des spectateurs, qu’elle tomberait d’elle-même :
ût assez plaisant. On veut plus d’emportement dans le risible ; et le
goût
qu’on avait pour Aristophane et pour Plaute montr
goût qu’on avait pour Aristophane et pour Plaute montre assez que le
goût
pour le risible dégénère ordinairement en licence
s, qui lui ressemblent beaucoup, et qui sont peut-être encore plus du
goût
des spectateurs, sont restées en possession de ce
97, se glorifiant d’avoir introduit en Allemagne un Spectacle dans le
goût
Grec & Romain, Græcanis & Romuleis lusibu
e capable de les traiter. Le Tasse voulut tenter une Tragédie dans le
goût
des Grecs ; mais il ne les connoissoit pas assez.
longueur & son esprit, sut éblouir toute l’Europe. L’Italie prit
goût
à ce genre Dramatique : un Michelagnolo mit sur l
ée en cinq Parties, dont chacune avoit cinq Actes. Elle étoit dans le
goût
d’une Piéce Espagnole, intitulée Caliste & Me
atoria, paroît à Crescembeni une belle & ingénieuse invention. Le
goût
de ce nouveau genre Dramatique & surtout le g
se invention. Le goût de ce nouveau genre Dramatique & surtout le
goût
des Piéces en Musique, fit tomber en Italie la Tr
succedé les Jodelets de Scarron, & des Piéces d’intrigues dans le
goût
Espagnol. Les Jodelets & les D. Japhet faisoi
viens de citer : & comme on pourroit dire qu’un Savant n’a pas le
goût
de la Musique, je joins à sa plainte, celle de Gr
que fut connue en Allemagne plus tard que par tout ailleurs, & le
goût
des Représentations Saintes y dura si longtems qu
lant de Delfino devoient écarter de l’Angleterre & de l’Italie le
goût
de la belle Nature ; mais enfin nos Tragédies mie
’ils avoient tenue jusqu’alors. On doit placer l’Epoque d’un meilleur
goût
en Angleterre au Caton d’Addisson, & en Itali
e (quoique très-éloignée de la perfection) fut l’époque d’un meilleur
goût
. Je parlerai dans la suite de cette Piéce ; &
es Tragédies connues aujourd’hui en Espagne, y ont aussi introduit un
goût
différent de celui de Lopes, de Calderon, & d
es Tragédies de l’Abbé Conti, & sa belle traduction d’Athalie, le
goût
du Poëme Dramatique chanté, paroît aujourd’hui do
Chapitre XV. Les spectacles éteignent le
goût
de la piété. « On serait peut-être moins coup
que d’allumer des passions vicieuses ; mais elles éteignent encore le
goût
de la piété. Comme on n’y apprend à juger des cho
fît, ne serait-elle pas plus propre à l’irriter qu’à le fléchir ? Le
goût
de la vérité peut-il subsister dans un cœur qui n
a vérité ? Ah ! une expérience journalière nous apprend qu’on perd le
goût
de tous les biens spirituels en s’abandonnant aux
pectacles de funestes impressions qui, en éteignant dans leur cœur le
goût
de la piété, y allument le feu des plus fougueuse
angereuse pour tout le monde, trop brillante pour les femmes, trop du
goût
de celles qui fréquentent la comédie, pour être j
la comédie, pour être jamais redoutée. En vain parlera-t-on contre un
goût
dominant, la raison qui devroit en éloigner est c
ût, qu’on les goûtât à Jérusalem autant qu’à Paris. Ce n’étoit pas le
goût
d’une nation aussi sérieuse. Aime-t-on la science
ce qu’elles donnent aux ames les plus innocentes ; la familiarité, le
goût
pour le vice, qu’elles inspirent aux ames les plu
! Ut vidi ut perii, ut me malus abstulit error ! 3.° On en inspire le
goût
en présentant ces objets ornés de tous les agréme
e. Il en rend une infinité qui ne le seroient pas, & en répand le
goût
dans le monde sur ceux-mêmes qui n’y vont pas. 2.
lus : Qui ingrediuntur ad eam non revertentur. Gardez-vous d’avoir du
goût
pour ces beautés séduisantes, & de vous laiss
de la journée. Les farces les plus boussonnes étoient le plus de son
goût
. Personne n’eut plus de part à sa faveur qu’un Po
s prologues des opéras de Quinaut en faveur de Louis XIV sont dans ce
goût
; ils ne sont que plus ridicules chez une nation
ur ne doit jamais avoir des chaînes ; on n’en voit que les fleurs. Le
goût
de la liberté séduit tout : l’obligation de s’aim
la création de ce nouveau genre de citoyens. En répandant par-tout le
goût
de la friuolité, fournissant un continuel amuseme
dans les Actrices (on le sait bien, quel éloge), où la multitude des
goûts
n’énerve que trop souvent la force du sentiment,
de la délicatesse. Cer abandon si commun au théatre, à toute sorte de
goûts
, pourquoi est-il blâmable ? est-ce parce que ce s
la plus curieuse, la plus touchée. Tous les Poëtes se conforment à ce
goût
; il n’y a guère que les vieux amateurs, ou quelq
si. Ce trait ne prouve pas moins la corruption des mœurs que celle du
goût
du siecle & du théatre. Je suis fâché de trou
aire sur la nécessité des scènes amoureuses. Mais le théatre étoit le
goût
décidé, le foible des Jésuites (le P. Porée a com
& de dire les choses comme elles sont, mais où l’on canonise ses
goûts
pour s’en faire un mérite, on a imaginé un systêm
sés d’amour, & n’en sont pas moins estimés. Mais la mode & le
goût
ont prévalu, l’amour n’en exerce pas moins son em
ours mêmes figures, même marche à droit ou à gauche. Le principe d’un
goût
si général & si mauvais, n’est que le vice, l
qui relevées par l’art deviennent précieuses ? C’est même, en fait de
goût
, une espéce de maxime : on s’occuppe plus volonti
emprunte des images, on invente des traits, en un mot on consulte le
goût
; le dessein le plus riche est appellé, la symmét
s d’adresse & de subtilité, que sa finesse particuliere & son
goût
est de s’envelopper avec plus de soin. Mais si c’
st obligé de se prêter, d’y mettre continuellement du sien : sinon un
goût
décidé, une intelligence particuliere ; du moins
aximes & nos mœurs : le fonds & l’ordonnance d’une Piéce ; le
goût
& la forme de la représentation. Au lieu que
es Acteurs sur la voie : du reste à ceux-ci à courir la carriere avec
goût
, & à la fournir avec les graces & l’intel
. On peut les varier suivant ses connoissances & même suivant son
goût
: avec du tems & de la réflexion l’on y parvi
mi les Acteurs, on consulte moins l’esprit & les lumieres, que le
goût
particulier, le génie de chacun. En effet on port
’agit ici de la belle nature, de la nature enfin perfectionnée par le
goût
; mais pour la distinguer il ne faut pas moins de
encore moins l’applaudissement officieux d’un caractére décidé, d’un
goût
qui nous est propre, de mœurs qui nous sont perso
peu que les régles soient scrupuleusement observées. Le caractére, le
goût
, les mœurs particulieres ; tout cela ne laisse pa
; en fait de Musique des lumieres bien solides ; en fait de Poësie un
goût
bien fin, parce que, comme nous l’avons déjà dit,
les qualités rares : le feu du génie, la chaleur de l’imagination, le
goût
de la nature & le talent de la précision. D’a
les beaux Arts. C’est celui qui est le plus dans la nature, dans son
goût
, & dans son caractére ; celui qui demande de
t-il quelqu’un a qui il vienne seulement en pensée, que ces traits de
goût
, ces images enluminées soient susceptibles de pra
du Jeu par son attrait particulier pour l’esprit de désœuvrement, le
goût
décide, l’intérêt, ou la passion. Un oisif recher
r l’uni d’une vie, qui dès qu’elle est uniforme, devient insipide. Le
goût
particulier vous fait du jeu un besoin, l’intérêt
ien n’est capable de nous amuser d’une maniere aussi analogue à notre
goût
, à notre caractère, notre nature que la société :
t d’autres amusemens, c’est à chacun de consulter indistinctement son
goût
; & s’il veut y mettre du choix, de préférer
emens grossiers auxquels, on reconnoît les passions. L’esprit pur, le
goût
, l’imagination, sont les seuls principes appellés
’esprit pur sans doute a ses plaisirs, l’imagination ses douceurs, le
goût
ses délices. Disons plus : l’esprit a ses transpo
isons plus : l’esprit a ses transports, l’imagination son yvresse, le
goût
ses ravissemens ; mais à quelque point que tout c
t enfin, parce qu’il nous prend par un endroit sensible, la partie du
goût
. Quand les Spectacles n’auroient sur toutes les r
en effet de faculté chez nous qui n’y gagne. L’esprit s’y éclaire, le
goût
s’épure, les beaux Arts se perfectionnent, le cœu
belle que palpable, une expression aussi pitoresque que sensible. Le
goût
acquiert de son côté en ce qu’il devient & pl
le degré de justesse & de vérité dont elles sont susceptibles, le
goût
n’est qu’un principe équivoque capable de délire
us les beaux Arts ; parce que tous ne dépendent que du génie & du
goût
. Quand l’un a des lumiéres, & l’autre du tact
upé de nos mœurs que les autres, qui conserve le même esprit, le même
goût
: tout y est rendu à la gloire de la vertu &
aste & d’agrément. Non : l’horreur du vice est naturelle & le
goût
ne s’en acquiere, s’il est possible de parler ain
qui ne peut avoir dans aucun esprit le caractére d’impression. Si le
goût
par hazard s’en mêle ; on doit être encore sans i
emens ; il échauffe le génie au milieu des ris, & perfectionne le
goût
parmi l’agrément & la satisfaction. D’après c
CHAPITRE V. Des Jésuites. Le
goût
extrême et les travaux infinis des Jésuites pour
'abord redouté les écueils, et se livre avec autant de plaisir que de
goût
et d'érudition à toutes ces discussions intéressa
nduite de courtisan, qu'on n'exigeait pas, qui se conforme en tout au
goût
du Prince, le théâtre ait fait chez les Jésuites
e, si on ne lui en donnait la connaissance, et ne lui en inspirait le
goût
? et quelle troupe y viendrait, si ce goût et ces
et ne lui en inspirait le goût ? et quelle troupe y viendrait, si ce
goût
et ces connaissances ne lui avaient préparé des s
unes gens qui avaient joué au collège, ont porté leurs leçons et leur
goût
dans les cloîtres, et les Religieuses dont les Jé
épandus ensuite dans le monde, ils y apporteront leurs idées et leurs
goûts
, et chercheront à se satisfaire. Toutes les famil
s s'en apercevoir, toute une ville deviendra peu à peu comédienne par
goût
, bientôt elle appellera des troupes d'Acteurs, et
couter les jeunes gens ; ce ne sont pas les libertins, attirés par le
goût
du plaisir et les objets de la débauche. Les pièc
conduit au plus, conduit à tout, qu'il en donne l'idée, en inspire le
goût
, en allume le désir, est la source du torrent qui
ur les gagner tous à Dieu, comme S. Paul, ou s'accommodant à tous les
goûts
pour régner sur tout, comme le prétend Pascal, mè
pernicieux encens, n'a pas su prévoir que ces applaudissements et ce
goût
même allumaient sourdement la foudre qui devait l
ager les suffrages des Grands et du peuple, dont ils connaissaient le
goût
, ou dans l'idée que c'est un exercice utile à la
c'est sans doute contre leur intention que le Démon a mis à profit le
goût
pour les spectacles qu'ils ont répandu dans tout
es, qui en effet malgré l'apparente sainteté sont toutes dans le même
goût
. Mais en établissant le règne du théâtre, ils ont
font des consonances ou des dissonances qui plaisent ou déplaisent au
goût
& à l’odorat. L’art de cet assaisonnement est
re la rapidité des sons, former des croches, battre la mesure dans le
goût
& l’odorat ? Le P. Castel & tout le monde
n des tuyaux on a adapté une phiole d’une liqueur spiritueuse dont le
goût
est gradué selon les proportions harmoniques ; ch
iqueurs sont consonnantes, il s’en forme une de leur mélange qui a un
goût
admirable : ce goût, au contraire, est détestable
antes, il s’en forme une de leur mélange qui a un goût admirable : ce
goût
, au contraire, est détestable si elles sont disco
ces mervilles on a donné au public l’admirable Traité de la Chymie du
goût
& dé l’odorat par un Marchand de liqueurs &am
t en est si rempli qu’en entrant chez elles l’odorat en est saisi, ce
goût
n’est pas nouveau. Les Romains qui portoient le l
e pareille cuisine, afin de goûter en même-temps le double plaisir du
goût
& de l’odorat quand on dépeçoit les viandes,
tir, mais pour s’en nourrir ou en tirer le suc. Mais dans l’homme, le
goût
pour les bonnes odeurs est aussi ancien & aus
es de leur terroir ; car chaque pays a les siennes, chaque femme son
goût
, & chacun prend ce qui le flatte, comme il ma
voit son odeur favorite, & comme cet aliment avoit toute sorte de
goûts
, elle avoit aussi toute sorte d’odeurs selon la f
at luxuria nostra . 4.° Le livre d’Esther fait un détail singulier du
goût
extrême qu’avoit pour les odeurs le voluptueux Ro
gâteaux ambrés & parfumés pour leur en donner le parfum & le
goût
. 5.° La célèbre Judith dont la bonne intention &a
, dans les viandes, dans les odeurs pour s’abîmer dans la volupté. Ce
goût
régnoit dans les auberges, où selon Juvenal un Pa
s mots nectar & ambroisie signifient seulement quelque chose d’un
goût
exquis & d’une odeur délicieuse. On donne le
oder à la délicatesse des Dames, on a ôtéaux remèdes l’odeur & le
goût
rebutant qu’ils ont ordinairement ; c’est un excè
, & ils se flatterent d’égaler dans leurs concerts domestiques le
goût
& la magnificence des rois. Brillantes époque
s plus de quatre mille ans, ne seroit que ridicule, si l’élégance, le
goût
du style galant, les détails révoltans de toutes
Ménage, est un mêlange de toutes sortes de viandes, qui n’a point de
goût
particulier, mais un résultat de plusieurs goût d
des, qui n’a point de goût particulier, mais un résultat de plusieurs
goût
divers. Ragoût bizarre que forment les restes des
me davantage : on veut rire, & il faut servir le public selon son
goût
. Ce n’est pas moins le goût des auteurs. Nous avo
& il faut servir le public selon son goût. Ce n’est pas moins le
goût
des auteurs. Nous avons déjà marqué nos allarmes
lei, l’honnête criminel, le Roué vertueux, &c. avoient annoncé ce
goût
. Loredon vient d’en donner une nouvelle preuve. A
espece de poëtique, qu’il ne tient pas à nos profonds penseurs que ce
goût
affreux, qui est presque tombé parmi les anglois,
goût affreux, qui est presque tombé parmi les anglois, ne devienne le
goût
françois. Les comédiens n’epargnerent rien pour r
pieces à suïcide dont il y a un grand nombre, ne sont-elles pas d’un
goût
fort approchant, & même plus atroces que les
re, comme dans Alzire & tant d’autres, tout cela est dans le même
goût
d’atrocité, quoiqu’un peu nuancé & adouci. La
resse ; il craignit un dénouement comique qui n’auroit pas été de son
goût
, il se hâta de le prévenir, & faisant le géné
Divin Voltaire. Divin Voltaire, Seul encor qui donnez le
goût
, Roman, conte, ode & caractere, Vous avez réu
ans tous les autres métiers, suivre pour réussir son talent & son
goût
. Mais, sur le théatre public comme sur celui de c
loi, soit que l’auteur lui-même ait composé les rôles exprès, dans le
goût
de l’actrice sa maîtresse : ce qui n’est pas rare
l faut faire représenter des pieces de théatre dans les collèges. Son
goût
pour l’art dramatique, qu’il paroît fort aimer, n
ner des rôles à apprendre, cet exercice ne leur apprend rien que leur
goût
& la lecture ne leur eût appris. Ils perdent
r eût appris. Ils perdent le train de leurs études, & prennent du
goût
pour la dissipation ; & cet inconvénient, tou
erdre le train de leurs études & beaucoup de temps, ne donnent un
goût
de dissipation ; &, par un autre inconvénient
litaire, le commerce, pour tout ce qui demande plus d’activité que de
goût
& de méditation, les représentions leur appre
mieux employer leur temps d’en faire des comédiens, de leur donner le
goût
de la dissipation ; & comme ceux-ci sont le p
ur carrillon, bon ou mauvais. Un enfant n’étudie point les fables par
goût
, on l’y force ; & après avoir reçu la petite
ni aucun sel. Un siecle frivole a saisi cette veine si analogue à son
goût
. La demangeaison d’écrire a fait profiter de la f
-il des bêtes ? On a fait beaucoup moins de fables que de romans : le
goût
du vice en est la cause. Les fables ne flattent p
as réussi, quoiqu’une libertine Zemis y soit mêlée. Le fonds est sans
goût
& sans sel. Lafontaine n’en a presque point a
un titre innocent, faire trouver comme par hasard, & conduire par
goût
à celui dont on se défioit. La fable dans le sens
indifférent, soit par le libertinage d’un cœur qui ne suivoit que ses
goûts
& ses penchans, soit de dessein formé, afin q
l’indécence de ses images, malgré un vernis de politesse qu’exige le
goût
du siecle, & qui le rend plus dangereux que l
luxe, l’art meurtrïer de la finance, la fureur épîdémique du jeu, le
goût
de la débauche que la nature abhorre, & la lâ
ique. On ne saurait prétendre actuellement que nous n’avons aucun
goût
pour la musique légère, & que notre langue ne
est si vrai que nous pouvons composer de la musique purement dans le
goût
Italien, sitôt que nous voulons nous y appliquer,
cune gradation n’adoucit un pareil écart. En un mot, le chant dans le
goût
Italien ressemble plutôt à des cris qu’aux accens
ement les modes d’un chant que les paroles qui l’accompagnent. Le
goût
du chant Italien est presque mêlé avec le nôtre.
tre Opéra-Bouffon actuel est dans ce dernier genre ; on y découvre le
goût
Italien & le goût Français ; il n’est pas dif
el est dans ce dernier genre ; on y découvre le goût Italien & le
goût
Français ; il n’est pas difficile de le distingue
manquer d’avoir une musique éxcellente ; puisque nous avons joint le
goût
savant & ingénieux de la musique Italienne au
avons joint le goût savant & ingénieux de la musique Italienne au
goût
naturel & simple de la musique Française ?
s un concert, ou bien au nouveau Spectacle, telle Ariette est dans le
goût
Italien ; celle-ci est dans le genre Français. Af
r éxemple, que la Romance d’On ne s’avise jamais de tout, est dans le
goût
Français ; & que l’Ariette, Je suis un pauvre
nre de leur musique. On verra que le Maréchal est entièrement dans le
goût
Italien ; on verra qu’Isabelle & Gertrude, es
ariations. On avouera que M. Monsigi fait particulièrement honneur au
goût
Français ; & qu’on retient d’abord par cœur t
à démontrer. La musique du Devin de Village n’est aucunement dans le
goût
Italien : sans y faire une trop longue attention,
amp; des accords à peu près semblables. Cependant comme les mœurs, le
goût
, ou les caprices de chaque Peuple, répandent de l
aisons entières. Il est donc certain que la partie du public, dont le
goût
est invariablement décidé pour le vrai, l’utile e
machinal et grossier qu’il y prend sans réflexion, émousse en lui le
goût
des choses simples et décentes. On perd l’habitud
e comme le corps, dans une stupide indolence. La farce n’exerce ni le
goût
ni la raison : de là vient qu’elle plaît à des âm
c plaisir ? Le public comprend trois classes : le bas peuple, dont le
goût
et l’esprit ne sont point cultivés, et n’ont pas
n maître, en lui payant le double de son prix, si on lui a inspiré ce
goût
; ce qui est mis de pair avec les plus grands vic
i-même souffre de la fréquentation du peuple, il faut le servir à son
goût
, on se met dans la nécessité des grossièretés, de
e Bourgogne, de Guénégaud, etc. tout à suivi la pente des vices et le
goût
du peuple ; qui peut s’en défendre ? on veut atti
s, l’étalage des beautés et des règles, la critique des défauts et du
goût
, dans le fond Melpomène et Thalie n’aiment que la
étaient eux-mêmes un des fruits du théâtre, qui en avaient inspiré le
goût
et donné l’idée : tout retomberait sur lui. 2.° C
n effet que si la diminution, le dégoût, le mépris de la chasteté, le
goût
, l’impression du vice, le moyen de tromper les su
tième de mariés. Les amateurs du théâtre sont la plupart dans le même
goût
: d’un million de gens qui le fréquentent, la moi
encouragé ; le divorce permis devait même le faciliter. Cependant le
goût
du célibat, ou plutôt de la débauche, était si gé
t que la licence des mœurs. Le mariage a trop de charges pour être au
goût
des libertins, il est trop méprisé au théâtre, et
ue permis, y fut inconnu pendant cinq siècles. Ce ne fut que quand le
goût
de la comédie y fut devenu dominant, qu’on ne res
on explique la politique des Spectacles ; le génie des Atheniens leur
goût
effrene pour le plaisir, demandant des amusemens
toujours aimé la volupté, il est dangereux d’unir les hommes par le
goût
du plaisir . L’objection est pressante. Solon s’e
iasme pour la beauté des femmes, &c. C’est une production dans le
goût
du siecle ; on prendroit l’Auteur pour un Deïste
p; les attraits de sa beauté. Les estampes du livre sont dans le même
goût
, des enfans autour de Cyrus avec un Telescope, un
u’il fit de la musique en Perse (France) tint de la perfection de son
goût
, n’essuya point les gradations des Arts. Parfaite
; devient un vrai plaisir pour eux (le libertinage du siecle & le
goût
de la musique ont le même principe). De tous les
aussi inépuisable que prompt (il n’y a que six pieces de bonnes). Son
goût
& son discernement dans l’arrangement des suj
ouer ses pieces, le dégraderent. Il avoit de l’imagination, mais sans
goût
, sans regle, sans décence. C’est un cheval fougue
mpues. Le grand art du Théatre est de savoir combiner le vice avec le
goût
& le style du siecle, pour insinuer l’un à la
ien ; Moliere un homme du monde, un agreable débauché, qui parle avec
goût
, qui amuse & fait rire, mais rend le vice aim
amp; de grossiereté du plus du plus bas peuple, qu’il fréquentoit par
goût
, quoique favorisé de plusieurs Milords, qui appar
t, quoique favorisé de plusieurs Milords, qui apparemment avoient des
goûts
semblables. Cyranno ne se mêla point de politique
e comédie perpétuelle, où la Princesse joue toujours quelque rôle. Le
goût
du Théatre étoit dominant dans cette Cour, &
’un esprit fort onrné habile Mathématicien. & cependant livré par
goût
à ces frivolités. Il s’y croyoit obligé par recon
e ses graces en le jouant. Le Mercure galant fit galamment l’éloge du
goût
de la Princesse, en le relevant jusqu’aux nues. L
gans de Féeries, qui n’ont ni commencement, ni suite, ni fin, dans le
goût
des mascarades & des farces de Malezieux &
En voici deux raisons. Outre que la France n’étoit pas alors dans le
goût
de donner de l’importance au Théatre, d’ailleurs
cout je ne sais comment, la plupart ridicules, sans suite & sans
goût
. Que dans des Poësies familieres on mette quelque
re venir & ajouter à des mots des idées burlesques, c’est le meme
goût
très-gothique qui avoit inventé les anagrammes, l
u débit, ne peut piquer que les palais des agréables du tems, dont le
goût
n’est pas plus respectable que la foi & les m
ite. C’est un aveu du discrédit où est tombé Moliere, & du peu de
goût
qu’a pour lui le public, quoique placé parmi les
il ne savoit pas distinguer Lucain de Virgile . Par hasard & par
goût
il avoit étudié Lucain, Poëte analogue à ses idée
e page. On a voulu imiter les Lettres Persanes : Quelle différence de
goût
, d’esprit, de finesse, d’agrément ! Cet ouvrage e
is & gazés. Si chacun d’eux s’avisoit d’écrire un roman selon son
goût
, les peintures en seroient aussi libres. Il y a u
candaleuses qui s’y font passées. Chaque ville pourroit faire dans ce
goût
une jolie compilation bien édifiante. Il parcourt
s, en fait de grands maîtres. Il s’est tres-bien peint lui-même : Mon
goût
, dit-il, est de ne m’amuser qu’à des espèces de m
e glisser imperceptiblement, mais trop efficacement dans le cœur ? Le
goût
de l’Auteur s’annonce par le choix même des sujet
Visir, & même dans celui du grand Seigneur, tant elle est dans le
goût
& l’esprit d’une nation si chaste par tempéra
de la représentation au serrail. Il est vrai que la gloire d’être du
goût
& d’avoir servi aux plaisirs du serrail, flat
Mais peu importe d’éclaircir ce mystere, il suffit de faire sentir le
goût
dominant du Théatre de S. Foix, ce qui n’en fait
égitime, & un éloge du célibat voluptueux, où l’on se livre à son
goût
sans contrainte, en voltigeant d’objet en objet.
a maîtresse pensent de même, malgré des parens qu’on trompe. C’est le
goût
du temps & celui de l’Auteur (comme il paroît
a puisé cette morale dans son séjour à Constantinople, & dans son
goût
pour la vie du serrail ? Ce n’est pas mon dessein
amp; la fidélité, & tout cela pour l’intérêt des mœurs, & par
goût
de la saine morale. Aussi la Déesse de la volupté
a gloire de l’invention, même dans ces petits riens dont il fait avec
goût
des découpures. Ces déguisemens d’une maîtresse p
out de la finesse, de la légèreté, de l’élégance ; mais c’est le même
goût
, la même gaze, le même libertinage, les mêmes all
s, et raisonnables, ce qui me serait impossible s’ils n’avaient aucun
goût
pour le plaisir ; ils aiment la société, qu’ils a
les débauches de cabaret auxquelles ils se livrent beaucoup moins par
goût
que pour suivre la mode ; faisons-leur sentir que
e partie de nos artisans même rougiraient qu’on put leur reprocher un
goût
si crapuleux. Si nos petits-Maîtres n’ont pas moi
les plaisirs d’une société mi-partie entre les hommes et le Sexe, le
goût
des concerts, des cercles amusants et des soupers
ges, vertueux et bons Chrétiens. Que Molière ait d’abord respecté le
goût
du Public pour s’en faire écouter, il a bien fait
nt la médecine qu’il présente à son enfant. Il s’agit de savoir si le
goût
que Molière a reconnu dans ses compatriotes, étai
ant c’était entretenir les défauts, les ridicules et les vices que ce
goût
mal dirigé pouvait produire. Or il est aisé de pr
duire. Or il est aisé de prouver que l’usage que Molière a fait de ce
goût
, loin d’être préjudiciable, fut utile aux progrès
rendrait du cœur d’un Peuple ne serait pas fondée légitimement sur le
goût
de ses spectacles, il est certain, à ce qu’il me
l’estime de Louis XIV furent seuls capables de le préserver. Quant au
goût
que vous supposez diminué pour les pièces de Moli
est si bien accueilli des spectateurs, pense-t-on que ce soit par le
goût
qu’ils prennent pour le sens et la simplicité de
neuves et singulières. »u S’il était vrai que le Public eût tant de
goût
pour les idées neuves et singulières, les vôtres
aisonnement. Le Public est si sot à leur avis, que sa conduite et son
goût
ne peuvent jamais leur tenir lieu de démonstratio
’un vicieux tourmenté sur la scène comique, partent également de leur
goût
pour la vertu et du plaisir qu’ils ont de voir le
ureuse, à Goa l’honneur de brûler des Juifs »ab : pourquoi citer des
goûts
atroces pour en faire induire que le nôtre est ma
e crois vous avoir démontré ci-dessus en citant Britannicus que notre
goût
pour l’amour n’était pas condamnable en lui-même,
écoutent ou qui la lisent, qu’on peut présumer que des scènes dans ce
goût
, et destinées à la même critique, feraient une im
u Public »bd ; quoi de plus juste et de plus sensé : n’est-ce pas au
goût
général, que les particuliers raisonnables doiven
Public. Or nos Auteurs veulent plaire, ils doivent s’assujettir à son
goût
: ce n’est donc qu’après avoir reconnu ce goût qu
ent s’assujettir à son goût : ce n’est donc qu’après avoir reconnu ce
goût
qu’ils se permettent de lui donner des pièces qui
qui respirent la Vertu. Le Public applaudit ces pièces, donc il a du
goût
pour la Vertu, donc les Auteurs font bien et très
a Vertu, donc les Auteurs font bien et très bien de se soumettre à ce
goût
et de recevoir la loi du Public. Ne craignez poin
tendresse ou le désespoir dans les Tragédies, qui, par la naïveté, le
goût
et la légèreté de leurs sons portent la joie la p
reformule ici librement l’argument suivant de Rousseau : « Aussi, le
goût
général ayant changé depuis ces deux Auteurs [Cor
unes gens. Les Jesuites, quoique par un excès de complaisance pour le
goût
des grands & du public sissent jouer des piec
lus séduisans, l’égarement de l’âge le plus foible, l’enthousiasme du
goût
le plus vif, des passions les plus emportées de l
en interdire la fréquentation, en écarter les idées, en combattre le
goût
, en faire sentir le danger, en faire craindre le
fortifie. On doit beaucoup se défier des jeunes personnes qui ont du
goût
pour le théatre, & le leur permettre moins qu
puis comprendre comment des gens sages ont pu vouloir leur donner ce
goût
, soit-en les menant aux spectacles, soit en les f
ation, fût-il réel, compensera-t il jamais l’atteinte mortelle que ce
goût
même portera tôt ou tard à leur religion & à
orgueil, la colere, la malignité, le mensonge, l’intrigue, &c. le
goût
du théatre est un composé de tous les goûts du vi
ge, l’intrigue, &c. le goût du théatre est un composé de tous les
goûts
du vice. On voit aisément ce qui frappe le plus u
qu’à dissiper les jeunes-gens, leur faire perdre leur temps & le
goût
de l’étude, & leur inspirer le goût & la
re perdre leur temps & le goût de l’étude, & leur inspirer le
goût
& la curiosité du théatre. Ceux qui ont joué
t en France, furieux en Angleterre. Tout se naturalise & prend le
goût
du terroir. Ces passions portées à la brutalité,
ile noire, à l’effervescence, sont comme le grand ressort, l’appui le
goût
du Théatre Britannique. Melpomene n’y déclame pas
? Il faut du courage pour inspirer des sentimens si peu conformes au
goût
de ceux avec qui un jeune Seigneur doit vivre. C’
era donc plus son éleve le reste de sa vie, & il empêchera que le
goût
de l’une ne fasse désirer les autres C’est vouloi
omme vicieux, l’Acteur & le spectateur prennent insensiblement le
goût
du vice, & se familiarisent avec lui ; car en
pourquoi réaliser & exalter ainsi les passions, c’est-à-dire, le
goût
du vice, l’état de l’ame dans le vice ? Car les p
ance & la pratique ? Faut il qu’on donne à la jeunesse l’idee, le
goût
, le modele, l’exercice de ces erreurs dangereuses
e, l’injustice, la galanterie, la dépravation de nos Marquis ? Le bou
goût
, les regles du théatre n’y sont pas moins blessée
isoit leur toilette, les peignoit, les paroit de sa main, décidoit du
goût
& de la mode de leur parure, n’épargnoit rien
s importantes de la royauté, du sacerdoce, de la magistratere, que ce
goût
efféminé de luxe, de parure, de frivolité : fruit
ie, qui n’ont avec le tout & les autres parties qu’une liaison de
goût
, un arrangement de mode, très-incertain & trè
etur, erat enim cooperta. Nouvelle preuve combien les nudités sont du
goût
de la débauche. Une femme chrétienne peut-elle se
? se flatteroit-elle qu’aucun de ceux qui la verront ne sera dans le
goût
de ces vieillards ? Esther fut un modele de modes
bellit & la remplace, est notre ouvrage, le chef-d’œuvre de notre
goût
; elle en aiguise les traits, & fournit des a
occupés de leurs conquêtes. On consulte les savans & les gens de
goût
, coiffeuses, femmes de chambre, amies, petits-maî
la vanité, l’impureté, la jalousie commandent, &c. Je sais que ce
goût
, plus ancien que le théatre, fut toujours dans la
front. Point de femme du monde qui ne se pare en Actrice ; jamais le
goût
& la folie de la parure ne furent portés si l
uvrages des création de génie, des chef-d’œuvres d’invention & de
goût
. Quels sont les arts libéraux ? La peinture ? ils
oujours captif. J’ai cru d’abord que c’étoit une plaisanterie dans le
goût
de l’Abbé Coyer, pour tourner en ridicule la foli
e l’intervalle qu’établit la différence des états, qu’il ait assez de
goût
pour sentir les impressions que son art doit fair
l’Orient. Les femmes ne manquent pas de prétextes pour justifier leur
goût
dominant, les Actrices encore moins, ou plutôt el
e soi-même ; il faudra perdre dans le mariage cette habitude & ce
goût
de dissipation, ou se préparer bien des revers. U
ces deux portraits une Actrice voudra-t-elle se reconnoître ? Quelque
goût
qu’une fille ait pour le mariage, aucune n’avoue
mp; ces écarts. Il ne les blâme pas moins, & c’est mal servir son
goût
que de se les permettre. Le voulût-il, on devroit
ce qu’il leur plaît. Il s’en faut bien qu’il faille les y forcer, le
goût
& le penchant les entraînent. Cependant c’est
mari, à ses enfans, à ses domestiques ? La toilette occupe trop ; le
goût
, les préparatifs & la jouissance de son triom
nces. Tout cela ne forme point un savant. Jamais il ne composa que de
goût
& de génie : il lut quelques comédies Espagno
Dancourt, Monfleuri, du Théatre Italien. Ces traités seroient dans le
goût
de Mathanasius ou Chef-d’œuvre d’un Inconnu, ou à
; mais il en a été le germe. On lui en est redevable, il a répandu le
goût
du Théatre, & il possédoit un peu de tous ces
que celles qui font métier d’amuser les hommes ! quels hommes dont le
goût
est d’être amusé par de telles femmes ! Ce n’est
tions. Il est vrai qu’il la porta à l’excès, & qu’il a inspiré ce
goût
à tous les Théatres, jusque-là fort simples, &
écessité dans la province ; fixé à la Cour, il fallut se conformer au
goût
du maître. Le Théatre déploya ses richesses, se p
’excusoit sur ce qu’il falloit pour gagner de l’argent s’acommoder au
goût
des halles. Des motifs si bas, des moyens si mépr
divers, mais par-tout il est connoissable, même air, même style, même
goût
, même marche ; par-tout le même ton & la même
; de la ville, ses ouvrages sont l’histoire des mœurs, des modes, des
goûts
du siecle, & le tableau le plus fidele de la
nce du génie de Descartes ; mais on respectoit moins les préjugés, le
goût
des connoissances rapprochoit les conditions. Dan
vré à la galanterie, prodiguant les fêtes, qui trouve un homme de son
goût
, dont les bouffonneries l’amusent & favorisen
qui lui feroit peu d’honneur. Ce n’est que faute d’invention & de
goût
qu’on accumule tant d’objets. Quoi qu’il en soit,
de pareilles salles. Les caffés publics sont à peu-près dans le même
goût
. Il n’y a de nouveau que d’en avoir une publique,
aisirs, la chasse, les exercices militaires, selon les idées & le
goût
de la nation. Le Paradis de Mahomet est le Vauxha
fort décoré, on rassemble tous les plaisirs, pour satisfaire tous les
goûts
, danse, musique, jeu, masque, repas, spectacle, c
ation, rafraîchissemens, danse, musique, tout y est rassemblé avec un
goût
exquis. La vivacité de l’air subtil du païs donne
Ce ne sont pourtant pas des hibous qui fuyent le jour, mais c’est le
goût
regnant, les bougies éclairent mieux que le solei
s prérogatives singulieres ; quoique le comerce y soit florissant, le
goût
du plaisir y domine ; on le respire avec l’air, i
ie, Venez dissiper vos humeurs Dans le palais de la Folie. Le
goût
par les mains de Torré Vient de construire un t
s Arts & des Lettres, où règnent tout à la fois le faste & le
goût
, se fut rendu l’admirateur d’un Spectacle ridicul
n’est point le caprice qui fait rejetter ou préférer telle chose : le
goût
qu’elles ont pour un genre presqu’adoré dans la C
xtasions à des peintures trop naïves qui auraient autrefois choqué le
goût
& la délicatesse. Au sujet de l’objection, si
que je viens de citer, sous prétexte de son ancienneté, & que les
goûts
ne sont plus tels qu’ils étaient autrefois, le té
son mérite. Il faut un grand art pour savoir contenter les différens
goûts
. « Une pièce de Théâtre, dit Aristote, doit pour
: un sot est plus difficile a émouvoir, à charmer, que celui dont le
goût
est éclairé ; il n’est pas aisé de se mettre à sa
? Succès des Ariettes même hors de la Scène. On dirait que le
goût
pour la Musique Italienne est devenu en France un
ires, trop heureux d’amuser les laquais & la populace. Dès que le
goût
se relacha, dès que la frivolité vint s’emparer d
ention à ce qu’il nous reste à dire. Il fait perdre insensiblement le
goût
que nous avions pour les Pièces de Corneille &
de faire apprendre & retenir l’histoire en s’amusant : c’étoit le
goût
des anciens maîtres. Les histoires sacrées, habil
sentimens dont il corrompt votre cœur, les passions qu’il exalte, le
goût
du monde qu’il vous donne, les exemples du vice q
ne cherche plus à toucher les cœurs, on s’efforce de les déchirer, ce
goût
sauvage & atroce, nous replonge dans la barba
par des obscénités grossieres, qui ne pouvoient pas même être de leur
goût
? Térence, qui, soit pour leur faire sa cour, soi
spirer ? N’y eût-il que le danger de leur donner l’idée, l’estime, le
goût
du théâtre, qu’ils ne prendront que trop-tôt dans
e espece : le quatrieme, la volupté par des regards, des pensées, des
goûts
. Tout cela revêtu de tous les agrémens imaginable
it-on, plusieurs heures en oraison, & un appartement dans le même
goût
aux Capucines. Cependant elle se décrie elle-même
e, & l’empêchoit de se rencontrer avec lui-même. Je lui donnai du
goût
pour la musique, la danse, la Comédie & l’Ope
beaucoup, il excelloit dans les airs gais, pour lesquels on avoir du
goût
. Jéliote exécutoit encore mieux, que Rameau ne co
roscrire, & de deux Opéras comiques. On lui confia les détails de
goût
dans les spectacles particuliers des petits appar
s idées, & des pieces des Auteurs Grecs, le style, les régles, le
goût
du Théâtre ; l’Accadémicien n’efface point le Jés
thée. Ce sujet en est monstrueux. Ce n’est qu’une déclamation dans le
goût
de Séneque ; pendant cinq actes, Prométhée est cl
ans sa perfection. La tragédie des Perses est absolument dans le même
goût
que les sept chefs. Récits, descriptions de batai
enans dans cette piece. On évoque l’ame de Darius : ce n’est guère le
goût
du tems, il a fallu tout l’art de Voltaire ; pour
res, leurs comédies étoient aussi licentieuses : c’est une affaire de
goût
. Les payens alloient droit au crime, & ne con
François font leur capital. Le bon sens & la raison, en dépit du
goût
dominant, sont pour les Grecs. Outre le scandale
ue pas l’impression de la terreur & de la pitié, qui sont le vrai
goût
de ce genre. Chez les Grecs, il y a des grandes b
légère. Il y a apparence qu’ils étoient fort licentieux ; c’étoit le
goût
du temps, & le ton Italien. Ceux de la Reine
en. Ceux de la Reine Marguerite, qu’on ne lit plus, sont dans le même
goût
. On dit que Catherine les ayant lus leur donna la
futures. Comme toutes les Actrices & les coquettes elle avoit un
goût
décidé pour la parure, quoique avide d’argent. El
s ne répérent cette fadeur. Malheureusement Catherine inspira le même
goût
à ses enfans. C’étoit le goût des Medicis, dont l
lheureusement Catherine inspira le même goût à ses enfans. C’étoit le
goût
des Medicis, dont la somptuosité effaçoit tous le
rais théatres ; on ne pouvoit plaire à cette Cour qu’en favorisant ce
goût
. Léon X le porta sur le Saint Siege, & le Car
illante de domestiques. Aucun des Medicis n’a été savant ni n’a eu du
goût
pour les sciences, & n’a cessé, pour tout cet
son penchant. On lui a soupçonné plusieurs amans favorisés, soit par
goût
de galanterie, soit par politique, pour les mettr
I, qu’elle aimoit le plus, & qu’elle avoit le plus élevé dans ses
goûts
, scandalisa encore davantage avec ses mignons, &a
rge tout-à-fait découverte ; Brantome qui montre par-tout beaucoup de
goût
pour les nudités, en étoit extasié. En Espagne on
pour être vue de tout le monde. Cette conduite galante n’étoit pas du
goût
de Philippe second, le plus sérieux des hommes, d
spagnole, & ne lui prépara pas un sort heureux en lui donnant ces
goûts
& ces manieres, qu’elle ne suivit que trop. I
scene au plus haut point de la gloire, & en a par-tout répandu le
goût
. Mais Mazarin n’avoit pas comme Cathérine, &
s à la comédie reguliere, il ne va qu’aux tretaux. C’étoit si bien le
goût
du temps, que la Reine Marguérite, sœur de Franço
er dans la Cour tout l’évangile. Il reste des vestiges de ces anciens
goûts
, quoique sous une forme bien différente, dans les
rt s’achette au prix des bonnes mœurs. Les dévotions n’étoient pas du
goût
de Cathérine, non plus que les Confreres de la Pa
plus legere de religion, comme à la Comédie Françoise. Ce systeme, ce
goût
de vice, qu’on honnore du beau nom de perfection
vant encore aucun de formé qu’elle peut embrasser, étoit du moins par
goût
& par caractere pétrie de tous les sentimens
t pas apperçu qu’en justifiant & louant en elle ce qui est de sou
goût
, il la décrie encore davantages. Il passe rapidem
suit par-tout, & sert à ses intrigues. 2° Un esprit comédien, un
goût
de théatre qui en fait une vraie Actrice, & u
ces Dames à jouer la comédie, c’étoit des Actrices parfaites ; ni du
goût
de la Reine pour le théatre. C’étoit l’amatrice l
e le plus dramatique. Ecoutons encore Brantome, vrai comédien par ses
goûts
& sa frivolité. Elle inventoit toujours quel
it reçu quelque ordre de le composer, soit qu’il n’ait écouté que son
goût
ou son intérêt, cet éloge perpétuel des Grands, s
de cette piété, portée à une sorte d’excès, figureroient mal avec le
goût
du spectacle. M. Besplas peut retrancher ce Préla
source dans la religion ; les Philosophes, les Théologiens voyant le
goût
des peuples pour les spectacles, en donnèrent des
gles : voilà sa premiere origine. Mais si les peuples avoient déjà du
goût
pour les spectacles, si on les perfectionna, il e
la réformation ! Mais il espère que quelque beau génie conciliera le
goût
de la nation & les mœurs. Le génie de quelque
a que lui qui puisse faire un accommodement si difficile, puisque le
goût
de la nation & le goût des Grands est précisé
un accommodement si difficile, puisque le goût de la nation & le
goût
des Grands est précisément le goût des mauvaises
sque le goût de la nation & le goût des Grands est précisément le
goût
des mauvaises mœurs, & de tout ce qui les ent
u libertinage, le citoyen & l’étranger. Ne fît-il qu’inspirer son
goût
, & le répandre dans tout le royaume & tou
à une école de bonnes mœurs, qu’est-ce qu’une école de débauche ? Le
goût
de la nation & des Auteurs est tourné presque
prices. Femme qui prétend ne chercher que dans elle seule la règle du
goût
de la nation. Il est vrai que les femmes ont beau
la nation. Il est vrai que les femmes ont beaucoup d’influence sur le
goût
& la mode à la Cour & dans les belles com
t plus que le parterre. Quel succès attendre, si on ne se conforme au
goût
des arbitres de la gloire ! Il seroit très-danger
ntage que d’y aller tous les jours y dépenser son bien, en prendre le
goût
, le langage, l’esprit, &c. ? Le nouveau théat
u inspireroit peut-être à nos beaux génies les moyens de concilier le
goût
de la Nation & les mœurs. Ceux qui songeront
isirs ? Quels moyens, au moins capables de fixer l’attention & le
goût
, présente-t-elle à une mere vertueuse qui veut pr
us arrêté à la Tragédie qu’à la Comédie, parce qu’il me semble que le
goût
de la Nation & des Auteurs est tourné presque
-il, avoit formé le plan d’une Tragédie Françoise d’Œdipe, suivant le
goût
de Sophocle, sans y mêler aucune intrigue postich
n n’en retrancheroit que de faux ornements qui blessent les regles du
goût
. *. Il seroit à souhaiter que M. de Fénelon eût d
uteurs amis de la vertu veuillent annoblir la Scene, faire tourner le
goût
de la Nation du côté des objets que nous avons in
que, quel des théatres est le plus dangereux. Chacun décide selon son
goût
, c’est-à-dire selon qu’il est plus ou moins affec
i pernicieux, on doit être regardé comme un empoisonneur qui donne un
goût
agréable à des liqueurs mortelles. Les comiques A
ngs & le mélange des sexes qui règne en France. Le fonds & le
goût
sont plus différens encore. Le spectacle dont on
-delà des Monts que le théatre de la Cour plûtôt par grandeur que par
goût
. On s’en embarrasse si peu que les Acteurs y sont
dans la bassesse de l’obscénité ou la petitesse de la bouffonnerie :
goût
analogue au génie de ces peuples, dont les amours
ont bouffi la grandeur Romaine, & banni la licence Françoise. Ce
goût
dramatique est moins dangereux que le goût Franço
i la licence Françoise. Ce goût dramatique est moins dangereux que le
goût
François. Les trois cens pieces de Lopès de Vega,
ntretient les ardeurs de la concupiscence & le foyer du péché. Ce
goût
de licence & de malignité est l’habit & l
n général il regarde le théatre comme une école du vice ; il blâme le
goût
du peuple, que le gouvernement ne devoit pas souf
François, que ses ancêtres avoient aussi peu goûté que la nation. Ce
goût
s’est répandu dans les autres Cours Allemandes. O
iecle en aiguise les traits, la gaze légère de politesse en relève le
goût
. Les femmes de théatre, mieux aguerries, ne diffé
homme, faire des incongruités de bonne chère & des barbarismes de
goût
. Le Dictionnaire de Trévoux ajoûte que barbarisme
llures, en peindre les horreurs, en excuser les excès, en inspirer le
goût
, en faire sentir les mouvements, en ouvrir l'écol
-on se promettre de ne pas passer ces bornes, c'en est assez, le seul
goût
volontaire du plaisir mérite l'enfer. Que le flam
t plus rapide qu'on est sans défiance et sans repentir. De là naît un
goût
pour le théâtre qui va jusqu'à l'enthousiasme, un
tendres, les peignant vivement, les fardant, les assaisonnant à notre
goût
, les approchant de nous, les offrant à la jouissa
théâtre, n'y trouvent qu'un plaisir médiocre ; il faut réveiller leur
goût
trop usé, par des nouveautés, des raffinements, d
s et modérés ne font que glisser sur des cœurs pétris de volupté ; le
goût
du péché peut seul leur plaire. C'est bien au thé
nement du péché. Le plaisir du théâtre est celui d'un malade dont le
goût
dépravé dédaigne les aliments sains et utiles, et
odé. S. François de Sales emploie cette comparaison : C'est encore le
goût
d'un Danseur de corde qui s'amuse à regarder l'ab
ous, à peine sais-je lire, j'ai pris cet attirail par prudence et par
goût
, enfin comme un passe-partout : c'est moins un ét
rai, ou retranchent quelque chose de l'original, pour s'accommoder au
goût
de la nation ; mais ils ont peu à faire pour les
goût de la nation ; mais ils ont peu à faire pour les rapprocher, le
goût
du vice et la licence à le peindre en a fait tous
arements et de ses malheurs ; le devoir de l'homme est de réformer ce
goût
dépravé, par l'amour des biens spirituels et la s
ns, présomptueux, ignorans, débauchés, sans lettres, sans mœurs, sans
goût
, sans modestie, sans décence, que le public ne ce
les mauvais, & à les obliger de se dégrader jusqu’à consulter le
goût
d’une troupe insolente, dont on veut ménager les
rçant à se conformer, non aux régles du bon goût, mais aux idées, aux
goûts
, aux fantaisies des comédiens, pour obtenir leurs
dans tous nos drames. Plusieurs en sentent l’indécence & le faux
goût
, & voudroient s’en passer. C’est aux comédien
auteurs. Les comédiens sont des gens à talens, gens d’esprit & de
goût
. On ne peut prendre de meilleurs guides. C’est un
ndre son rôle : Et où peut-il avoir pris son esprit, ces lumieres, ce
goût
épuré, ces sentimens nobles, cette bonne éducatio
etits spectacles forains remplissoient le vuide du théatre aboli ; le
goût
de la danse, passion épidémique, se réveille tout
es mains, Chaque ouvrier dans son article a suivi ses idées & ses
goûts
: l’un a des mœurs, l’autre en manque, l’un est c
mps assez riche & assez fou. Ce seigneur , dit-il, connu par son
goût
& ses talens, s’en étoit fait une occupation
feuille d’un grand livre. J’ai vu des fleuristes qui avoient le même
goût
pour les fleurs : ils colloient ainsi les feuille
s les jours ce mauvais goût flétrit les lauriers. Une comédie dans le
goût
du Moliérisme est un prodige. Il plaint tristemen
éatre, à mesure qu’ils tombent dans la barbarie & la décadence du
goût
, & ne conçoit pas la bizarrerie de notre empr
ingénieux ; tandis que nous avons les chef-d’œuvres à la Moliere. Le
goût
des comédiens même, qui ne devroient parler, agir
toutes Molieristes seront sans doute mieux reçues ; &, malgré le
goût
du siecle & la fureur du théatre, les connois
qui néglige le sublime Moliere ? C’est bien le moyen d’entretenir ce
goût
corrompu, que de fournir au public cette nuées de
ncore du théatre italien. On est forcé pour plaire de se conformer au
goût
du public. Il en est de même des mœurs. Les amate
& malheureusement la plupart des poëtes ont sur les mœurs le même
goût
que le public, & ils entretiennent celui du p
ils en sont trop bien secondés. Le monde le plus-brillant n’a pas le
goût
moins dépravé, & les femmes qui rient sous l’
semblent eussent la sagesse de ne pas monter sur le tribunal que leur
goût
pour la comédie déshonore, & de ne pas se dés
pas pour se corriger qu’on la pince, mais dans ses ébats montrera des
goûts
plus délicats. Je ne blâme pas ce portrait qui e
ouronne, qu’une femme de mauvaise vie, devenue plus délicate dons ses
goûts
, ne se livre plus, comme la Bejar, belle-mere de
& les jeunes seigneurs. Elle étoit françoise, & inspiroit ce
goût
à son mari : goût bien différent de celui du sava
seigneurs. Elle étoit françoise, & inspiroit ce goût à son mari :
goût
bien différent de celui du savant Jacques I. son
s folies des actrices, est au désespoir de la trouver si froide à son
goût
. Il découvre, par le moyen d’une femme de chambre
rdeau, poëme de l’homme, d’après l’histoire naturelle de Buffon. Quel
goût
peut-on trouver dans un sujet qui n’a rien de neu
jamais destiné à payer des vers galants. Mazarin se piquait encore de
goût
et de magnificence, et quoique bien inférieur en
ire des ballets et des mascarades, mais avec plus de profusion que de
goût
, plus de bruit que d’agrément, plus de pointes, d
s opérasl Français, à l’imitation des Italiens, qui avaient tourné le
goût
de la nation, cette pièce, quoique représentée av
oms de Lysis (la France), et d’Hespérie (l’Espagne). Il n’avait ni le
goût
ni le génie de son prédécesseur, il n’en donna po
vénements publics : la plupart des prologues des opérasp sont dans ce
goût
. Mais l’Europe de Richelieu était une satire très
celle qui fait l’avantage ni du peuple ni du Souverain, et jamais le
goût
du théâtre n’entra dans le nombre des choses qu’i
e de foi de la sainteté des spectacles. Cette historiette est dans le
goût
de celles de M. Cahusac, qui dans son Traité de l
op importantes pour aller à la comédie, qui même n’était ni dans leur
goût
ni dans celui de leur siècle. C’est sans doute un
le P. Alexandre appelle avec raison putidissima fabula, a dû être du
goût
d’un Comédien. Il est encore dans son caractère d
et n’ont été imités d’aucun de leurs successeurs. La dissipation, le
goût
du luxe et du plaisir, firent du mal à l’Eglise ;
Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le
goût
. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du
s voulons dire le sentiment, beaucoup plus difficile à séduire que le
goût
. S’il étoit possible que les Auteurs fissent une
oissances sont impérieuses. Elles appellent sans cesse au tribunal du
goût
, juge assez intégre, pris généralement, & si
ies qui le professoient, on rendit justice à leurs beaux Ouvrages. Le
goût
du Théatre devint-il général ? Il peupla le Parte
les lueurs l’aveuglent. Elle aspire au mérite de passer pour avoir du
goût
. Il est plus aisé de s’en supposer que d’en acqué
d de son activité à proportion que l’esprit fait des progrès ; que le
goût
analytique est le plus cruel fléau de l’imaginati
st certain que non-seulement l’excessive sensibilité, mais le moindre
goût
que l’on y prend, est l’ennemi mortel de la dévot
est l’ennemi mortel de la dévotion. Les plaisirs spirituels sont d’un
goût
si différent des plaisirs charnels, qu’on ne saur
’on y devienne sensible. Le S. Esprit est appelé le consolateur et le
goût
qu’un fidèle trouve dans les exercices de la piét
encore après cela les douceurs de la dévotion ne seront pas selon son
goût
, parce que ce ne sont pas les plaisirs de la chai
la comédie, le cœur s’y épanche sans obstacle, & s’y livre à son
goût
avec liberté. La plûpart de ces pieces sont les C
i (trop libre) pour que nous nous y arrêtions ; mais il peint bien le
goût
actuel : le siecle dans les mots veut de la modes
e rôles, de nations, de costume ; on en fait faire d’ailleurs dans le
goût
de ceux qui le commandent & en fournissent le
parfaits que d’en faire des Comédiens, on ne peut y mieux réussir. Le
goût
des spectacles se répand de plus en plus, dit le
poison). Rien n’anime (ne dissipe) plus la société, ne forme plus le
goût
(du désordre), ne rend les mœurs plus honnêtes (m
mençal, est de tout, & partout, & donne à tout ses idées, ses
goûts
, ses allures. Le Mercure (juin 1765) annonce l’ét
grande école ; Paris enverra des maîtresses aux provinces, donner le
goût
, offrir des modèles, dégourdir la timide pudeur,
u au moment de l’être. Les premiers ne cherchent qu’à satisfaire leur
goût
; ils empoisonnent tout, & se repaissent de t
empoisonnent tout, & se repaissent de tout, trouvent par-tout le
goût
du crime, & s’y enfoncent de plus en plus : Q
crime, paroître l’aimer, s’y déterminer, le commettre, en inspirer le
goût
en exprimer les mouvemens, en diminuer l’horreur,
non plus une tolérance populaire, puisque malgré toute la ferveur, le
goût
, l’ivresse de ses amateurs, il n’est personne qui
ssible de contenir des gens qui par état se dévouent au crime, ou par
goût
s’en rendent les spectateurs. Ce seroit un miracl
urir, les exercices de piété ; l’indifférence pour la religion est le
goût
décidé de tous les états, l’irréligion & la d
il l'avait parfaitement rendu. Tout cela marque beaucoup d'esprit, de
goût
et de religion dans un enfant de huit à neuf ans.
es que ceux auxquels son éducation était confiée, auraient corrigé ce
goût
prématuré du théâtre, qu'on ne lui permit de sati
pour les affaires dans les premiers jours de son règne, ainsi que son
goût
pour le luxe, le plaisir et la dépense, et tout c
cation de la jeunesse, lui inspirer la honte du mal, et lui donner le
goût
du bien. La comédie fait tout le contraire, et se
ces que la fréquentation du théâtre. La jeunesse y perd absolument le
goût
de l'étude, et constamment tout son temps. Je m'e
blic, différentes dans les mœurs des Acteurs et des Actrices, dans le
goût
et les vues de l'Auteur, dans le choix des specta
les honnêtes femmes : le rôle qu'elles font sur le théâtre, donne du
goût
pour celui qu'elles jouent ailleurs. Cependant j'
une grande faute, et un malheur pour la France, où il en répandit le
goût
? comment peut-il mettre en parallèle la construc
es écoles du droit. Autre aventure dans la même ville et dans le même
goût
. La troupe des Comédiens ayant manqué en 1761, pa
de tolérance pour les idées du monde, les faiblesses humaines, et les
goûts
de la Cour où elle régnait, et à qui personne ne
re dans leur maison et avoir soin d'une famille, la dissipation et le
goût
du plaisir sont encore plus à craindre pour elles
, ne négligeait rien pour la lui rendre agréable. Elle connaissait le
goût
de Louis XIV pour le spectacle, il s'en privait
vec l'essai qu'on en fait, l'intelligence qu'on conserve avec lui, la
goût
qu'on inspire pour lui, et de persuader le public
levées à S. Cyr rapportent dans les provinces des airs de hauteur, un
goût
de luxe, un fonds de paresse et d'oisiveté, des s
i, par une sévérité mal entendue, êtes presque toujours opposés à des
goûts
que la nature et la jeunesse autorisent ; vous qu
utorisent ; vous qui, sans faire aucune attention à l’inclination, au
goût
, au caractère de vos enfants, ne leur prescrivez
t ; permis à vous seul de ne les trouver que plaisants ; vous avez un
goût
privilégié. Revenons au Misanthrope. Vous trouvez
c douceur et politesse : « Monsieur, j’ai le malheur de n’être pas du
goût
le plus général : peut-être ai-je tort ; mais dès
dictée de la nature et de la raison. S’il s’en rapportait plus à son
goût
et à ses lumières qu’au mauvais jugement de gens
its Auteurs comme nous trouvent des fautes »dg où les gens d’un vrai
goût
ne voient que des beautés. Vous reprochez à Moliè
dépens du Misanthrope, il lui fait quelquefois tenir des propos d’un
goût
tout contraire au caractère qu’il lui donne ; tel
s elle peut devenir un bon mot. C’est une chose que les seuls gens de
goût
sont capables de saisir ; mais vous nous avez ave
de goût sont capables de saisir ; mais vous nous avez avertis que le
goût
n’est pas de votre goût. « Morbleu, vil complais
e saisir ; mais vous nous avez avertis que le goût n’est pas de votre
goût
. « Morbleu, vil complaisant, vous louez des sott
la même vue, il lui fait tenir quelquefois des propos d’humeur, d’un
goût
tout contraire à celui qu’il lui donne. Telle est
infamie légale, du mépris public, & des anathèmes de l’Eglise. Le
goût
, ou plutôt la fureur qu’ont toujours eu les femme
r elles ; c’est le meilleur fonds de la troupe. Elles en inspirent le
goût
à leur famille & à leurs amis, elles y attire
nes Actrices que de bons Acteurs, & généralement pour les arts de
goût
, pour la danse, la musique, la parure, un sexe l’
pôle à l’autre une nation commerçante très-achalandée ; mais selon le
goût
du pays il y a plus ou moins de liberté. En Franc
entimens & leurs pensées, leurs désirs & leurs projets, leurs
goûts
& leurs souvenirs, leurs amours & leurs p
patricienne, & si sérieuse ? Je vous plains si vous avez pris ce
goût
pour des hommes publics, exposes par leur conditi
lles on chante des cantiques, pour elles se débite une morale de leur
goût
& un langage qui ne fait qu’établir leur empi
angereuses de l’infidélité ? Le théatre est précisément monté dans le
goût
des femmes, & assorti au caractere & aux
amuse, les invite à l’amusement, tout y est amusant & frivole. Le
goût
du plaisir est leur goût dominant : un essain de
sement, tout y est amusant & frivole. Le goût du plaisir est leur
goût
dominant : un essain de plaisirs voltige autour d
mmes pouvoient déposer, combien raconteroient-ils d’anecdotes dans ce
goût
, des Actrices & amatrices du théatre ! Une fe
i-semblance. Ce Prince, autrefois venu à Paris, pouvoit avoir pris du
goût
pour les spectacles, & s’être amusé, comme mi
personnes d’un âge mûr, doivent aller également puiser les leçons du
goût
, du bon esprit, de la faire morale & des sent
n’en doutez pas. Monsieur, sont la cause premiere de la décadence du
goût
; & comme le goût de la saine Littérature inf
ieur, sont la cause premiere de la décadence du goût ; & comme le
goût
de la saine Littérature influe nécessairement sur
porte ombrage, & défendre à l’Auteur d’avoir de l’esprit & du
goût
par tout ailleurs que chez eux. Si on livre sa pr
, ont vu qu’une autorité supérieure leur défendait de travailler avec
goût
, & de mettre de l’esprit dans leurs Pieces, i
Citoyens préservés de la contagion générale & fermes partisans du
Goût
, ne cesserent d’aller applaudir aux chef-d’œuvres
ne fut plus touché du Comique de Regnard, ni de celui de le Sage. Le
goût
se blasa à tel point de jour en jour, qu’on devin
ivrées à un abandon, qui j’ose le dire, ne fait point honneur à notre
goût
dominant. Les Molé, les Doligny, les Préville, le
l-famées, & des jeunes gens qui y contractent, en peu de tems, le
goût
de la paresse, celui de la dissipation & des
rétaux ; il s’en suit que les adorateurs de ces prostituées, n’ont de
goût
, ainsi qu’elles, que pour les facilités, les turp
ait douter de l’influence des Spectacles Forains, sur la décadence du
goût
, des talens & des Lettres Les croquis en tout
e répand sur tout ce qui l’environne, la décence de son extérieur, le
goût
& la propreté de sa mise, l’enjouement de sa
ens qui, depuis long-tems, ont contracté l’habitude de la paresse, le
goût
de la dissipation & des plaisirs ! Pour s’ava
e passion criminelle pour les filles de joie, nous fait contracter le
goût
, engendre la fatuité. Et, en effet, comment ne pa
Voltigeuses, à des Bouffons de la plus plate espece. O dépravation du
goût
! O esprit frivole de mes Compatriotes ! Et quoi,
eunes personnes du sexe, qui y montent, ne servent qu’à recruter… Nul
goût
, nulle sensibilité, nulle finesse, nul tact, null
cieusement M. d’Arnaud Lettre sur la Tragédie d’Euphemie., dès que le
goût
du Public est corrompu, rien n’est plus rare que
Art méchanique, qu’en travaillant nuit & jour à la dépravation du
goût
& des mœurs ? Encore une fois, tout établisse
nt, au moins extérieurement, de nos Salles, des écoles de probité, de
goût
& de bonnes mœurs, tandis que le lieu, les Pi
sauraient aller dans ces endroits vagabonds, sans contracter avec le
goût
de la paresse, mille défauts qui les rendent inca
des Boulevards sont bonnes, c’est-à-dire, qu’elles sont écrites avec
goût
, avec décence & délicatesse, ou elles sont ma
eprésentations, il est constant qu’elles corrompent tout-à-la-fois le
goût
, les esprits & les cœurs, donc elles ne doive
n’aurait pas vu avec une indifférence Stoïque, le triomphe du mauvais
Goût
& de la Débauche ; ce grand Magistrat, dont t
vial, (ce qui serait déjà un très-grand mal, puisque la corruption du
Goût
influe toujours sur celles des mœursFeuille Hebdo
rétaux, la Jeunesse oisive, qui trouve une distraction conforme à son
goût
dans ces lieux impurs, se répandrait sur le pavé
acles plus dignes de la Nation, des Spectacles capables de ramener le
goût
& les mœurs, des Spectacles, enfin, qui dirig
ail le temps qu’ils perdent aux Boulevards. Avec de l’application, le
goût
du travail & de l’étude serait insensiblement
tectes qui en ont donné les plans. 24. M. de Montesquieu appelle le
Goût
, l’avantage de découvrir avec finesse & avec
ur du Discours intitulé : Quelles sont les Sources de la décadence du
Goût
, l’appelle l’œil de l’esprit qui nous fait distin
avec la nature. Voyez le Discours, sur les sources de la décadence du
Goût
, par M. L.*** de l’O.*** page 3 & 4. 25. Nom
ous quelque nouveau Cicéron, pour défendre & venger la raison, le
goût
& les mœurs ! M. de la Dixmerie. Eloge de Vol
ours sur les trois genres, & des Remarques sur la Langue & le
Goût
, par M. Marmontel, Historiographe de France, l’un
uarante de l’Académie Françoise. Dans le nombre de personnes qui par
goût
feroient leurs délices du spectacle, dit la Préfa
enser ou de vivre, éloignent du spectacle, pourroient satisfaire leur
goût
, & se consoler de cette privation sans craind
en, que leur âge, leur état, leur façon de vivre en éloignent, ont du
goût
pour lui, sont affligés d’être obligés de s’en él
. L’Opéra s’empressa de faire faire de pareils habits, si fort de son
goût
. La fameuse Clairon à la comédie Françoise eut la
livre en secret à sa passion, comme font tous les libertins, dans le
goût
de Melanie & d’Euphemie, libertines scandaleu
à vivre, Seneque m’apprend à mourir. Voilà un Evangile d’un nouveau
goût
, & des Pasteurs inconnus à l’Eglise, tous deu
un Philosophe qui le fait. Cette morale en action devoit être dans le
goût
de Regnard. Le nœud, le dénouement de la plus par
uelque fripponnerie qui réussit. Ceux qui voudroient composer dans le
goût
de Regnard, trouveront uue matiere abondante dans
ndaleusement contre la vie Religieuse. C’est le ton du jour, c’est le
goût
dominant, l’irreligion & l’impureté. Un homme
a bibliotheque du Roi ; mais que pour répandre de la variété & un
goût
original à leur ouvrage, on travestit ces comédie
équipage. Dans les Mille & un quart d’heure, autre Roman du même
goût
, aussi frivole & plus ridicule que les Mille
l. Ce Prince a fait quelque sejour en France, & a pris à Paris le
goût
du Spectacle. Il l’a transporté dans son pays, il
tude de spectacles divers qui durerent dix ou douze jours, ont peu de
goût
& de sagesse. Un petit Prince se ruine à ces
nom de Sylphes, de Génies, d’Enchanteurs, de Fées. Les pieces dans ce
goût
sont sans nombre : elles prouvent également la st
, comme à Aix, à Angers, à Avignon, &c. Tout cela peu conforme au
goût
régnant de la philosophie, qui se joue de tout, &
’est qu’une folie, que l’on doit sur-tout au Théâtre, qui en donna le
goût
, l’idée & le modele. La Mythologie païenne ne
les modes des femmes ne sont que le fruit constant & indécent des
goûts
des actrices. Veut-on au contraire que les coulis
désapprouve les spectacles en eux-mêmes ; mais on craint, dit-on, le
goût
de parure, de dissipation et de libertinage que l
des uns et des autres ; les représentations théâtrales formeraient le
goût
des citoyens, et leur donneraient une finesse de
it bientôt la meilleure de l’Europe ; plusieurs personnes, pleines de
goût
et de dispositions pour le théâtre, et qui craign
ien, pour soulager mon ennui, j’en préparais peut-être au lecteur. Le
goût
, le choix, la correction ne sauraient se trouver
onné ce carnaval deux bals par semaine, l’un paré, l’autre masqué. Le
goût
, la magnificence, la variété, l’ordre & l’agr
l’opéra chez lui, il y a joué de fort bonne grâce, & chanté avec
goût
. Les autres rôles ont été remplis par deux filles
mœurs & cet air de dignité convenable à des Princesses qui ont du
goût
pour le plaisir. Avec cet assaisonnement, elle a
nseuse de l’opéra, a fait la conquête du Duc d … qui n’a jamais eu du
goût
pour sa femme. Le Grand Prieur & Fanchon More
pour la petite Dufort, aatre danseuse de l’opéra. Tant on est dans le
goût
des filles de théatre. Les Italiens se sont resse
raits de la débauche. Mais c’est la faute de nos mœurs & de notre
goût
. Soit dit pour la justification de nos théatres.
peintre. Lett. 81. Je ne me laisse pas subjuguer par le Jansenisme de
goût
, cette petite bienséance, plus précieuse que mode
re qu’elle se trouve un grand fonds de sensibilité. Des ce moment son
goût
pour le cloître se dissipe & s’évanouit. Tel
emps d’Assuérus, qui justifie les soupçons de quelques Savans, que le
goût
pour les filles de théatre est aussi ancien que l
e : sujets peu propres à réussir, dit Voltaire, quoique fort dans son
goût
. Lett. 102. Quel intérêt si grand peut on me fair
dans l’ame des Spectateurs. Peut-on réduire toutes ces causes au seul
goût
que les hommes ont naturellement pour l’Imitation
tu ; & je découvrirai dans cette réflexion une nouvelle source du
goût
que l’on a pour ce genre de Poësie. On n’a pas d
e la violence & de la cruauté, l’horreur de la servitude & le
goût
de la liberté. On est charmé de voir que l’ambiti
aux ames les moins vertueuses ; c’est parce qu’il agit sur elles par
goût
& par sentiment, plutôt que par voye de lumie
trouvons un si grand à mépriser ? C’est que l’homme réunit en soi des
goûts
qui paroissent opposés l’un à l’autre, mais qui n
qu’on doit en attendre ; & comme cette espece de plaisir vient du
goût
que nous avons naturellement pour les objets qui
e ce que je disois il n’y a pas long-temps, que l’homme a souvent des
goûts
contraires qui ont chacun leur genre de volupté,
i nous menace personnellement, & cette inclination est l’effet du
goût
que nous avons pour tout ce qui est nouveau ; non
op audacieusement les bornes du vraisemblable . Il sçait concilier le
goût
que les hommes ont pour l’apparence même de la Vé
ns de l’Auteur, la fécondité de son génie & la délicatesse de son
goût
y suppléront avantageusement par les nouvelles dé
r de juger, à quoi l’Auteur attribue dans la suite de son discours le
goût
que nous avons pour l’Imitation ; c’est plûtôt pa
lle à l’Imitation. L’on entretient d’ailleurs, & l’on augmente ce
goût
dans les enfants, par les louanges qu’on leur don
à tout imiter. III. Je consens très-volontiers qu’on regarde le
goût
que la plûpart des gens d’esprit ont pour la Pein
’ennuyeuse. V. Après avoir fait ces réflexions générales sur le
goût
que les hommes ont pour l’Imitation, il restera d
à sa censure, comme autant de Clients de notre raison & de notre
goût
, qui attendent avec une inquiétude flatteuse pour
t tous nos jugements, & l’espérance d’y parvenir nous en donne un
goût
& comme une satisfaction anticipée qui nous s
comme je l’ai dit ailleurs, & sa paresse la veut facile. Ainsi le
goût
qu’il trouve à juger des rapports est fondé en pa
our la contention & le travail les éloigne des premiers, & le
goût
qu’ils ont pour ce qui affecte les sens & l’i
ce temps. La Comédie ayant enfin reçu des loix de la décence & du
goût
, la Parade cependant ne fut point absolument anéa
’amusent encore quelquefois à composer de petites Pièces dans ce même
goût
. A force d’imagination & de gaîté, elles sais
lant à celui d’Auguste, dans la fête la plus solennelle, le manque de
goût
, l’ignorance & la malignité aient fait admett
étier, je fais plus, je l’estime, sûr que j’ai pour moi la raison, le
goût
et le public ; j’entre courageusement en lice pou
contraire à la pudeur, et que Caton, averti que sa présence gênait le
goût
du peuple, quitta le Théâtre pour n’être point sp
sont partout. Celles où les Auteurs n’ont envisagé que de flatter le
goût
particulier de la Nation, n’ont pas à beaucoup pr
core plus qu’agréables. C’est Corneille et Molière à qui l’on doit ce
goût
et ce goût est le père du Misanthrope et du Tartu
u’agréables. C’est Corneille et Molière à qui l’on doit ce goût et ce
goût
est le père du Misanthrope et du Tartuffe. Si l’o
s en secouant leur flambeau, pour leur donner une ame de feu, dans le
goût
aussi de l’Abbé Prades, mens ignea terrenæ fæcis
villes la dissolution théatrale ne connoît point de bornes : c’est le
goût
de la populace. Le caractère des Magistrats l’arr
coûtumés à jouer toute sorte de rôles, ont intérêt de se conformer au
goût
dominant. Voilà leur unique vertu, l’hypocrisie.
t pas des gros mots de la Place Maubert. Mais avec tous ces différens
goûts
les passions sont toûjours les mêmes : la nature
ins séduisante. Elle en est même plus insinuante, en se conformant au
goût
des spectateurs. Et n’est-ce pas l’artifice ordin
ler de la contrainte, par quelque farce dont la licence satisfasse le
goût
du spectateur & de l’Acteur. C’est le vrai se
eur justification & leur analyse, les objets & les leçons, le
goût
& le sentiment du crime, les termes équivoque
. S’il est au monde quelqu’un qui cherche à plaire, si quelqu’un a du
goût
, de l’adresse, de l’exercice, de la fécondité, po
elle tournure à donner à l’esprit des filles, que de leur inspirer le
goût
du théatre, qu’on devroit leur faire craindre com
raindre comme l’écueil le plus dangereux de la vertu ! Il faut que ce
goût
, ou plûtôt cette fureur soit bien dominante, pour
héatre François, que M. de Belloy, homme sérieux, qui a entrepris par
goût
, de traiter les grandes actions des Héros Françoi
ier & de revenant, on dit bien des choses plates, triviales, sans
goût
, sans esprit ; tout son mérite est une multitude
plupart de ses productions sont de platitudes, des bouffonneries sans
goût
& sans finesse : sur deux ou trois mille piéc
glées, elle doit donc être soufferte, les bons l’approuvent, c’est le
goût
du peuple, il en est infatué, (c’est une insulte
aractère rendoit insupportable aux autres. Causes de la décadence du
goût
sur le théatre. Parmi une foule de causes de la d
du goût sur le théatre. Parmi une foule de causes de la décadence du
goût
sur le théatre, dont le détail forme une espece d
n personnage, non selon le caractère qui lui est propre, mais dans le
goût
de son idôle ; c’est renverser l’ordre. Un acteur
écles & de tous les climats. Une autre source de la corruption du
goût
, aussi bien que des mœurs, c’est la considération
épublicain devient grandeur d’ame ; la fierté Romaine gasconnade ; le
goût
du siécle, le caractère des Nations, le style des
sent-ils, au chef des auteurs & des acteurs de la scéne poëté par
goût
plus que par étude. Le libertinage de la jeunesse
u’elles ont été formées d’après eux-mêmes, sont toutes prises de leur
goût
particulier, & du caractère du livre qu’elles
ence, le seul vrai tragique : le plaisir en tout genre est relatif au
goût
& au caractere ; musique gaie ou triste ; ali
excellence. Le Judicieux Horace dont on ne peut revoquer en doute le
goût
exquis, le désendoit expressement. Nec pueros co
i, à tout propos, le séme dans la conversation sans esprit & sans
goût
. On prend au théâtre ces chevilles indécentes pou
ermes de vertus elles répandent dans le cœur innocent des enfans ? Le
goût
du théâtre a donc fait main basse sur la piété, &
ontre l’intention sans doute des Prélats réformateurs, l’entrée de ce
goût
de théâtre dans les cloîtres, ait leur réforme po
appelle l’idée de la vertu ? Quel siécle, dites-vous, quel pays, quel
goût
, quelles mœurs ? C’est le siécle, le pays, le goû
s, quel pays, quel goût, quelles mœurs ? C’est le siécle, le pays, le
goût
, les mœurs du théâtre. La vertu & le théâtre
ien du Paganisme, n’a pas laissé échapper ces horreurs si fort de son
goût
, & si dignes de son infame pinceau ; il les a
aux Silvies, aux Vestris. Si les loix étoient observées. On colore ce
goût
de libertinage, du prétexte de montrer l’habileté
artent, les brisent, les mutilent, les font couvrir de draperie ? Nos
goûts
nous décelent. Jugez, comme le sage Ulysse, du dé
elent. Jugez, comme le sage Ulysse, du déguisement d’Achille, par son
goût
pour les armes. On trouve un trait singulier sur
s fort immodestes, que le Cardinal qui n’étoit pas si dévot, soit par
goût
, soit par air, avoit acheté à grand frais. Elle p
lui de leurs maîtresses, en mignature. Ces Breloques sont de meilleur
goût
, que la toilette des Indes, dont elles font l’équ
bbé, disoit un de ses favoris, est d’une pureté angelique, & d’un
goût
exquis ; il voit tout sans danger, il n’envisage
attribuer l’amour excessif de la peinture, qu’à la frivolité & le
goût
pour les peintures obscénes, qu’à la dépravation
t les mêmes pensées, les mêmes desirs, les mêmes mouvemens, les mêmes
goûts
, les mêmes crimes que l’objet même. Triste vérité
et acheter à si grands frais quelque ligne avouée par la raison et le
goût
? Il faudra donc que ce laborieux mortel qui, à t
es pas à droite ou à gauche, tout est fait. Ce n’est même que dans le
goût
national ; tout le reste est ennuyeux. Qui s’emba
allait, pour gagner de l’argent, attirer le peuple et s’accommoder au
goût
des halles. Des motifs si bas et des moyens si mé
pour eux-mêmes, si on fait voir qu’on ne prend à son école qu’un faux
goût
de sublime, qu’il égare plus qu’il n’instruit ? J
es croit des dieux, c’est un Mézence que la foudre doit écraser. Quel
goût
plus faux que d’admirer des attentats dignes des
rées des charmes de la poésie et de la pompe du spectacle, donnent un
goût
faux, des idées d’enfant, un langage frivole. C’e
r est-il capable ? 3° On reproche deux défauts au style du siècle, un
goût
de colifichet, un ton de familiarité ; on les doi
mais ces babioles ne feront passer un nom à la postérité. C’est là le
goût
du théâtre : tout y est colifichet. Le théâtre lu
un microscope qui grossit une mouche ; et l’habitude, le préjugé, le
goût
du plaisir mettent le verre sur vos yeux, vous vo
es l’une sur l’autre, qu’il y aurait de l’injustice à les séparer. Ce
goût
théâtral influe sur tout, de proche en proche dep
ots. Le souffle contagieux du théâtre a infecté la littérature par le
goût
de colifichet, et on a fait un mérite. Mérite fac
les fréquentent, ne prennent pas moins leur ton de privauté que leur
goût
de libertinage. Tout ce joli monde, qui se mêle a
(Isa., XIII, 21.). Mais les prédicateurs font des portraits dans le
goût
de la comédie ; ils ont tort. C’est un nouveau gr
es ? l’ignorance et le vice. De quel air ? de la présomption. De quel
goût
? de la frivolité. Avec quel fruit ? la licence.
comble. Un habile Ecrivain, qui a laissé beaucoup d’ouvrages, dans le
goût
de son temps, il est vrai, comme les meilleurs Ec
spectacle monstrueux, aussi revoltant que ridicule ; il ne feroit dû
goût
ni des acteurs ni des spectateurs. Il feroit dete
mbre de la piété. La religion en peinture se fait detester. Il n’a du
goût
que pour le vice. Il paroît singulier que ce Sain
établir, & vous damner avec elle ? Un mari aussi aveugle pour les
goûts
de sa femme, & les autorisant, y fournissant
chandise ; pourquoi exposez-vous la vôtre, pourquoi reveillez vous le
goût
des acquéreurs par tant d’ornemens, si vous ne vo
ais la nature est trop commune & trop fade, il faut en relever le
goût
; le palais des hommes est trop blasé, il faut le
Il est dans toutes les villes des modeles d’élégance, des oracles de
goût
, de mode, de parure, à qui tout se pique de resse
la parure des femmes qui achevera de les perdre elles-mêmes. Le seul
goût
de la parure, qu’elles inspirent, suffiroit pour
s préparer, ou à les étaler ; il n’y a plus ni loisir, ni liberté, ni
goût
, ni lumiere pour rien de serieux. En sortant du b
n leur enseigne a parer des poupées. Elles y ont de la dextérité ; le
goût
de la parure naît & croît avec elles ; on ne
iles, les inities dans ces sublimes mysteres, & leur en donner le
goût
exquis. La partie la plus constance, la plus soig
ambre pour mettre un livre sérieux, qu’on cherche sur-tout l’ombre de
goût
pour rien approfondir, ce n’est qu’à la faveur de
femmes. & avec tout son génie, ne porra-t-elle pas au tombeau ce
goût
frivole de la danse, de la parure, de la galanter
les savent se moderer, & ne pas aller au théatre en entretenir le
goût
, & chercher les modeles ! Nous écoutera-t-on,
t pu s’épargner les frais de la pomade. La simplicité eût été plus du
goût
du pauvre. Les ornemens & la richesse leur fo
gion dans les cœurs. Ces danses de Théatres s’emparerent tellement du
goût
public, qu’elles firent dans la suite l’occupatio
nceté, ordurier par corruption de mœurs, impie par principe & par
goût
. Ce mauvais naturel ne fit que le rendre plus pro
satyres dans les Atellanes, qui étoient des Pieces à peu près du même
goût
, quant au comique bas & licencieux ; mais qui
avoient conservé la coutume de jouer eux-mêmes dans leurs Pieces. Le
goût
de la multitude pour les Atellanes & pour les
inviter la jeunesse à dégénérer de ses ancêtres, en se livrant à des
goûts
qui ne peuvent provenir que de l’oisiveté & d
ensuite corrompus, ils leur communiquerent également leurs vices. Le
goût
des Spectacles en fut un qui pénétra dans toutes
ation Romaine y avoit établis. Ils pouvoient d’autant moins y prendre
goût
, qu’ils n’entendoient ni la langue Latine, ni la
es Prélats étoient obligés d’assister. Ces fêtes n’avoient rien de ce
goût
de galanterie que l’esprit de l’ancienne Chevaler
eur inutilité, & leur danger pour l’esprit & pour le cœur. Le
goût
des folles fictions, que nous appellons la Romanc
s leur histoire de Zoroastre. Cecrops transporta de l’Egypte le même
goût
d’invention ; & la Grece, qui fut appellée la
rerent à Rome avec les dépouilles de la Grece, y inspirerent aussi le
goût
des fictions qu’on n’y avoit connues jusqu’alors
ns. Les fictions romanesques avoient été chez les Grecs les fruits du
goût
, de la politesse & de l’érudition ; mais chez
abolissement des tournois, & les guerres civiles firent cesser le
goût
de ces Romans héroïques & de Chevalerie : enf
s ? Quelles en sont les leçons & les préceptes ? Le rafinement du
goût
corrompu des Villes, les maximes scandaleuses de
mes, n’en parlent que pour en faire les portraits les plus odieux. Un
goût
de débauche domine toujours dans le rôle qu’ils l
d’histoires amoureuses & de Nouvelles galantes qu’on est dans le
goût
d’écrire depuis trente ou quarante ans. En voulan
qu’ailleurs. Nos Versificateurs étoient encore sans correction, sans
goût
, & bégayoient à peine des Poëmes informes, ta
ritable grandeur. Il fut réservé à l’Italie de répandre de nouveau le
goût
des mœurs & des arts dans toutes les autres p
ait rire sans paroître trop ridicule, & quelquefois des traits de
goût
imprévus & assez agréables. On a sur cet âge
de Citoyens désœuvrés dont on crut devoir occuper le loisir, selon le
goût
des temps, par des représentations pieuses qui fu
par tout l’Univers, dans les langues recues, dans les mœurs, dans le
goût
, ne l’ont point fait oublier. Elle semble acquéri
qu’ordinairement les Auteurs ne traitent que des sujets analogues au
goût
de leur tems. Aristote n’aurait point fait une Po
s ouvrages de notre Philosophe, loin de soupçonner la justesse de son
goût
: si l’Auteur Grec avait soutenu que le blanc est
ser le peuple. « Voilà d’où naît la diversité des spectacles selon le
goût
des diverses nations. Un peuple intrépide, grave
les favorisent et les fortifient. « Une bonne conscience éteint le
goût
des plaisirs frivoles ; c’est le mécontentement d
entement de soi-même, c’est le poids de l’oisiveté, c’est l’oubli des
goûts
simples et naturels qui établissent la prétendue
s le prix de l’estime publique due aux gens de bien ? Mais tel est le
goût
qu’il faut flatter sur la scène ; telles sont les
juger de ses vrais effets. Ayant à plaire au public, il a consulté le
goût
le plus général de ceux qui le composent ; sur ce
a consulté le goût le plus général de ceux qui le composent ; sur ce
goût
il s’est formé un modèle, et sur ce modèle un tab
détruisent l’amour du travail, découragent l’industrie, inspirent le
goût
de subsister sans rien faire. On y apprend à ne c
us les maux. » « On nous dira peut-être que le théâtre épuré par le
goût
et la décence est devenu pour les modernes une éc
et enfin la pompe du théâtre et les déclamations tendres inspirent le
goût
de la vanité, et viennent à bout d’énerver les mœ
éclame au théâtre, de le fréquenter, et de prendre pour la comédie un
goût
qui peut avoir des suites bien funestes, surtout
e douceur, cette onction, cette piété, qui seules peuvent inspirer le
goût
et persuader la pratique de la vertu, sans laquel
difficulté de les composer, de les apprendre, de les représenter, ce
goût
, ou plutôt cette fureur pour le théâtre est alors
s règles : et pour gagner tout le monde à Dieu, se prêtent à tous les
goûts
. » Nous n’examinons pas ici le sentiment de leurs
ièces que les Jésuites ont données dans leurs collèges ; l’idée et le
goût
du théâtre, qu’ils ont partout inspiré, sans dout
es, les lectures, les conversations frivoles, qui sont la suite de ce
goût
, et en éteignent les remords, ont armé leurs enne
la délicatesse des parfums, les oreilles par l’harmonie du chant, le
goût
même par les innocents festins qu’elle permet. Ta
ndance, en France par des chansons. » Voilà le caractère Français, le
goût
du frivole, le Français même en convient et en ri
mme dans l'ivresse ou le délire parle plus qu'un homme sage. Voilà le
goût
qui fait aimer le théâtre, et que le théâtre entr
à le goût qui fait aimer le théâtre, et que le théâtre entretient, un
goût
frivole de colifichet. Un colifichet est une joli
ées l'une sur l'autre qu'il y aurait de l'injustice à les séparer. Le
goût
théâtral influe sur tout. Jamais les Français n'o
i les fréquentent ne prennent pas moins leur ton de privauté que leur
goût
de libertinage. Que respecteraient-ils dans des c
te, ni la modeste retenue qui s'observe. Que sera-ce d'un art qui par
goût
et par principe se réjouit aux dépens de tout ? c
est si bien accueilli des Spectateurs, pense-t-on que ce soit par le
goût
qu’ils prennent pour le sens et la simplicité de
ses Chefs en voyant ses Baladins ; pour maintenir et perfectionner le
goût
quand l’honnêteté est perdue ; pour couvrir d’un
ns leurs Parcs solitaires, qu’elles vont se montrer à Vauxhall. De ce
goût
commun pour la solitude, naît aussi celui des lec
ux qu’il n’eût point existé. » Page 227. « Qu’est-ce au fond que ce
goût
si vanté ? L’art de se connaître en petites chose
ys ? Il ne restait plus qu’eux à détruire. XLVI. Quelle définition du
goût
! Le goût embrasse tout : c’est la justesse du ta
restait plus qu’eux à détruire. XLVI. Quelle définition du goût ! Le
goût
embrasse tout : c’est la justesse du tact, c’est
e l’accompagner, ne put s’en défendre : mais dès le surlendemain, son
goût
pour le Spectacle, me le ramena à dîner. C’était
e me conduit en triomphe : elle déploie pour me parer, tout ce que le
goût
& l’expérience lui ont donné d’art. Pour la p
durant quelque temps à faire subsister dans sa première vivacité, le
goût
du Magistrat ; c’est que sa jeune épouse était ob
Conseiller ne desaprouva que le secret qu’elle lui avait fait de ses
goûts
; ensuite il lui parla de l’Actrice nouvelle, mai
enaître pour elle & ses premiers sentimens de tendresse, & ce
goût
vif, qu’il venait d’éprouver pour un nouvel objet
aux cercles ou au jeu, et de là aux spectacles, pour y assister sans
goût
, sans discernement, sans fruit, fort satisfaits a
conforment leur jeu ? Ne sont-ils pas trop intéressés à se prêter au
goût
des spectateurs pour qu’ils ne travaillent pas de
s hommes, au lieu de s’attacher à éclairer leur raison, pour que leur
goût
le plus ordinaire ne soit pas le goût du vice bie
irer leur raison, pour que leur goût le plus ordinaire ne soit pas le
goût
du vice bien plus que celui de la vertuai ? Comme
dicis, qui, sous prétexte de Beaux-arts, prodiguoient leur bien, sans
goût
& sans choix, sans aucune attention à la reli
t le libertinage, & tous grands amateurs des spectacles. Ces deux
goûts
sont inséparables, & l’on voit tous les jours
roles : mais il étoit mauvais acteur. Toutes ces comédies, selon son
goût
, sont pleines de malignité & de licence. On p
er sa justice. Son libertinage fut sans bornes, sans choix & sans
goût
: il eut une foule de maîtresses, & du plus b
n Moliere, cet immortel Racine, cet incomparable Voltaire, ce dieu du
goût
, du génie, cette déesse des graces, cette adorabl
: c’est un rêve fait sur le Parnasse, & cette vertu n’est pas du
goût
d’Apollon. Arétin se fit peindre plusieurs fois.
le intitulée, Aminthe, le premier drame, dit-on, qui ait paru dans ce
goût
. On n’avoit auparavant que des églogues séparées,
émiciens qui lui doivent ordinairement toute leur fortune académique.
Goût
frivole & dangereux qui perd l’académicien, é
eu pense que réduire l’amour en art, c’est en émousser le plaisir. Le
goût
de ce fameux libertin est une paresse voluptueuse
esprit ; il est très-physique & dans les sens, mais assaisonné au
goût
de Chaulieu. Le Sieur Bernard est plus vif, crain
t procuré bien des bénéfices. La liberté du célibat étoit plus de son
goût
. La cour, qui ne vouloit que tirer parti de son l
littéralement sans blesser la pudeur . Il en rejette la faute sur le
goût
du siecle où les grossieretés passoient pour un b
conséquence : comme s’il étoit jamais permis de sacrifier la vertu au
goût
du monde. Il accuse notre siecle d’un excès de po
son fils s’appliquât à des choses utiles. Il combattit long-temps ce
goût
frivole : mais tous ses éfforts furent inutiles,
aignoient pas d’y jouer des rôles. Cette occupation étoit fort de son
goût
, & il disoit que c’étoient les plus heureuses
nement, on devient grand maître à cette école ; c’en est l’esprit, le
goût
& l’enseignement. Siffler pour se moquer, es
burlesque, & ne vaut pas mieux : c’est l’ordinaire en France, les
goûts
forment le langage, les conversations ne sont tis
prétendues richesses de la langue. On pourroit suivre à la piste, les
goûts
qui ont dominé, en divers tems ; & en faire l
les enfans du vice en le leur rendant familier, & en inspirant le
goût
de la volupté, en guerir la passion ; & nos s
ibue la chûte de sa pièce, trop vraie & trop décente pour être au
goût
du monde. L’amour des femmes est le goût dominant
p; trop décente pour être au goût du monde. L’amour des femmes est le
goût
dominant, & il n’y est pas épargné, ce crime
ce ! aussi n’a t-il pas réussi. Les femmes dont il a si peu ménagé le
goût
& les graces, ont été très mécontentes, elles
, où quelques-unes se sont signalées, & dont leur foiblesse, leur
goût
, leur frivolité, leurs infirmités, leurs occupati
théatres qui l’autorisent. Quoique ces séparations ne soient point du
goût
de l’Evangile, il les tolere quand les excès des
ur dans Amphitrion, un tour d’adresse dans George Dandin, par-tout un
goût
pardonnable : le chagrin des maris trompés, leur
i contre les Dieux, Comme il n’a plus de mœurs, qu’il soit aussi sans
goût
. L’auteur fait pourtant le philosophe, & jou
nous. Le petit livre des amusemens sérieux & comiques est dans ce
goût
; on fait parcourrir l’opéra, le caffé, la comédi
inée. Pour le bien de la paix, il a été convenu que chacun suivra son
goût
sans rompre de lance, pour décider qui est la plu
quelque précepte qu’on l’assaisonne. Un jeune homme y prendra plus de
goût
pour le vice, que vos morales ne lui en inspirero
lus rude que celle du carême, qu’on ne connoît pas. On donne un avant
goût
du plaisir futur, on annonce les pieces qui se re
. Dans le Collége Royal où ce même Prélat préside, & où selon son
goût
systématique, il il a fait une infinité d’arrange
ais c’est toujours une bonne école de mœurs & de réligion dans le
goût
du Prélat ; on y représente les mêmes pieces, on
fois à la comédie, dont on n’avoit aucune idée en Moscovie. Il y prit
goût
, non pour des pieces régulieres, & bien faire
tage ; ils font des traités captieux, les notres sont équivoques ; le
goût
du plaisir nous mene à la prodigalité, le faste l
n voit par-là dans quels ridicules font tomber la galanterie & le
goût
du théatre, ils ne connoissent point de frein, &a
ion simple, mais profonde, au Marquis Maffei vivant, elle est dans le
goût
de celle que Montpellier dressa au feu Roi, à Lou
gne, qu’elle a vu dans son voyage : le changement du gouvernement, le
goût
françois qui s’y est introduit depuis Philippe V,
ont aussi leur médaille, en récompense de leurs talens supérieurs, le
goût
& l’équité de cette Princesse en répondent. I
une grande fête. Il étoit d’un Corps toujours partisan de la scène :
goût
déplacé, qui contre les bonnes intentions de ces
n d’esprit & d’érudition, qui suppose une étude profonde & un
goût
extrême pour l’art dramatique. De tels défenseurs
; on ne verra travailler des Auteurs que par vanité, par intérêt, par
goût
du vice, ou pour flatter le goût du public. Ainsi
urs que par vanité, par intérêt, par goût du vice, ou pour flatter le
goût
du public. Ainsi cette idée métaphysique d’en fai
de la table au jeu, du jeu au spectacle, sans discernement & sans
goût
; des gens accablés d’affaires, qui comme dans un
mode & la foule ; de vrais libertins, qui veulent satisfaire leur
goût
pour le vice, & repaître leurs yeux & leu
eur & l’Acteur, si intéressés à leur plaire, se conforment à leur
goût
, comme dans un repas on tâche de se conformer au
nforment à leur goût, comme dans un repas on tâche de se conformer au
goût
des convives ? Si les Auteurs & les Acteurs s
ves ? Si les Auteurs & les Acteurs s’abandonnent à la licence par
goût
, les spectateurs n’en sont pas moins coupables ;
poison. Ils nuisent encore aux sciences, parce qu’ils font perdre le
goût
de toute autre étude & absorbent toute l’atte
idées plus pures, un langage, des manieres plus chrétiennes, plus de
goût
pour la dévotion ? La licence du siecle, la corru
avisez-vous de mettre d’honnêtes femmes au Théâtre ? Si vous aviez le
goût
grec, vous n’y mettriez que des Courtisanes, des
vous dites ci-dessus pour prouver que le spectacle ne peut porter le
goût
de la Vertu dans nos cœurs se trouve anéanti main
e des prostituées : est-ce ainsi que vous justifiez la délicatesse du
goût
de vos pudiques Anciens ? Le remède est fin et si
brodent, mais c’est vous qui dessinez ; elles aiment les étoffes d’un
goût
capricieux, mais c’est vous qui louez ce goût et
aiment les étoffes d’un goût capricieux, mais c’est vous qui louez ce
goût
et qui le leur inspirez : ce sont vos dessinateur
t vos dessinateurs de fabriques qui se cassent la tête à imaginer des
goûts
baroques. Encore un coup les hommes font les femm
us vous en rapporterez à son jugement et à ses lumières en matière de
goût
, vous ne ferez que ce qu’ont fait des hommes plus
vous y trouverez un bon nombre de morceaux de tous genres, et dans le
goût
et le style de tous les différents poètes les plu
s petits-maîtres Français un peu mieux instruits, un peu plus gens de
goût
, rendront aux talents l’hommage qu’on leur rend e
hommes à qui la nature l’a bien voulu accorder, si l’éducation et le
goût
ne parvenaient à le développer ; ce n’est donc qu
sinon les hommes ? Fous eux-mêmes, comment pourraient-ils inspirer le
goût
de la sagesse au beau sexe ? Voici quelque chose
euses impressions d’une morale, parfois voisine de la dépravation. Le
goût
se perd, et tel qui pouvait prétendre à siéger un
vaudevilliste, qui compte quatre succès, n’a pas d’autre système. Le
goût
du spectacle, que je suis loin de condamner, fait
et une fille, fruits de leur hymen, montrèrent, dès leur bas âge, un
goût
décidé pour le travail. Les parents épargnèrent d
x ou trois représentations d’un spectacle bourgeois leur donnèrent le
goût
de la comédie ; les économies ne suffirent pas mê
que leur conversation. L’ouvrage, négligé par suite de ce malheureux
goût
, attirait souvent sur eux les réprimandes du maît
tuent presque toujours aux dépens du naturel. J’en suis fâché pour le
goût
présent, mais je voudrais voir bannir de la scène
ècle a ses erreurs. J’entends un censeur moderne grommeler contre mes
goûts
et crier au scandale !… Eh ! bien, oui, monsieur
on, au bas de l’affiche, une réflexion qui n’eût peut-être pas été du
goût
de tout le monde, quand je fus accosté par un mon
familles, aux manufactures, en fortifiant dans la classe ouvrière un
goût
innocent dans son principe, instructif même pour
ssources aux théâtres d’un ordre supérieur ; mais plus tard, quand le
goût
et les connaissances auront présidé au choix des
l rend l’inaction insupportable, et qu’une bonne conscience éteint le
goût
des plaisirs frivoles : mais c’est le mécontentem
entement de soi-même, c’est le poids de l’oisiveté, c’est l’oubli des
goûts
simples et naturels, qui rendent si nécessaire un
oit instruire. Voilà d’où naît la diversité des Spectacles, selon les
goûts
divers des nations. Un Peuple intrépide, grave et
’il ne peut que suivre et embellir. Un Auteur qui voudrait heurter le
goût
général, composerait bientôt pour lui seul. Quand
attaqua des modes, des ridicules ; mais il ne choqua pas pour cela le
goût
du public8, il le suivit ou le développa, comme f
lle de son côté. C’était l’ancien Théâtre qui commençait à choquer ce
goût
parce que, dans un siècle devenu plus poli, le Th
evenu plus poli, le Théâtre gardait sa première grossièreté. Aussi le
goût
général ayant changé depuis ces deux Auteurs, si
age est bien accueilli des Spectateurs, pense-t-on que ce soit par le
goût
qu’ils prennent pour le sens et la simplicité de
ral, le Poète ne peut qu’altérer ces rapports, pour les accommoder au
goût
du peuplej. Dans le comique il les diminue et les
s le prix de l’estime publique due aux gens de bien ? Mais tel est le
goût
qu’il faut flatter sur la Scène, telles sont les
ut-être de tous ceux qu’on a mis sur notre Théâtre le plus sentant le
goût
antique. Ce n’est point un héros courageux, ce n’
juger de ses vrais effets. Ayant à plaire au Public, il a consulté le
goût
le plus général de ceux qui le composent : sur ce
a consulté le goût le plus général de ceux qui le composent : sur ce
goût
il s’est formé un modèle, et sur ce modèle un tab
la même vue, il lui fait tenir quelquefois des propos d’humeur, d’un
goût
tout contraire à celui qu’il lui donne. Telle est
it propose un instant après la chanson du Roi Henri pour un modèle de
goût
. Il ne sert de rien de dire que ce mot échappe da
entants, et c’est à ceux-là que les Genevois déjà cités attribuent le
goût
de luxe, de parure, et de dissipation dont ils cr
réquentation des Comédiens, mais celle du Théâtre, qui peut amener ce
goût
par son appareil et la parure des Acteurs. N’eût-
assez vifs pour devenir des occupations eux-mêmes, et substituer leur
goût
à celui du travail. La raison veut qu’on favorise
supporter cette petite dépense ; supposons encore qu’ils prennent du
goût
pour ce même Spectacle ; et cherchons ce qui doit
ses chefs en voyant ses baladins ; pour maintenir et perfectionner le
goût
quand l’honnêteté est perdue ; pour couvrir d’un
courager l’industrie ; à ruiner les particuliers ; à leur inspirer le
goût
de l’oisiveté ; à leur faire chercher les moyens
ns leurs parcs solitaires, qu’elles vont se montrer à Vauxhall. De ce
goût
commun pour la solitude, naît aussi celui des lec
-mêmes, se livrent moins à des imitations frivoles, prennent mieux le
goût
des vrais plaisirs de la vie, et songent moins à
implicité. L’état des Comédiens étant de paraître, c’est leur ôter le
goût
de leur métier de les en empêcher, et je doute qu
le. L’attrait de la chasse et la beauté des environs entretiennent ce
goût
salutaire. Les portes, fermées avant la nuit, ôta
partie de l’année, les fêtes militaires que ces prix occasionnent, le
goût
de la chasse commun à tous les Genevois, réunissa
y rassemble, et là, chacun se livrant sans gêne aux amusements de son
goût
, on joue, on cause, on lit, on boit, on fume. Que
ntillons de leurs conversations qui nous restent, que l’esprit, ni le
goût
, ni l’amour même, perdissent rien à cette réserve
est, me disais-je, la destination de la Nature, qui donne différents
goûts
aux deux sexes, afin qu’ils vivent séparés et cha
oins sa raison pour un temps et l’abrutit à la longue. Mais enfin, le
goût
du vin n’est pas un crime, il en fait rarement co
je doute un peu que des Parisiens à Genève y conservent longtemps le
goût
de notre gouvernement. Il ne faut point le dissim
tion ce qu’on leur a donné pour censure, ou du moins en dirigeant nos
goûts
et nos inclinations sur les choses du monde qui n
à l’amour, à tout ce qui peut efféminer l’homme et l’attiédir sur le
goût
de ses véritables devoirs. Tout le Théâtre França
pour qui elles ont été faites, nous deviendra préjudiciable, jusqu’au
goût
que nous croirons avoir acquis par elles, et qui
t que nous croirons avoir acquis par elles, et qui ne sera qu’un faux
goût
, sans tact, sans délicatesse, substitué mal à pro
sse, substitué mal à propos parmi nous à la solidité de la raison. Le
goût
tient à plusieurs choses : les recherches d’imita
et n’en serons que plus ridicules. On ne l’est point pour manquer de
goût
, quand on le méprise ; mais c’est l’être que de s
s’en piquer et n’en avoir qu’un mauvais. Et qu’est-ce au fond que ce
goût
si vanté ? L’art de se connaître en petites chose
mûrement toutes ces réflexions, avant de mettre en ligne de compte le
goût
de parure et de dissipation que doit produire par
diens ? Car ce ne seront point eux proprement qui auront introduit ce
goût
de dissipation : au contraire, ce même goût les a
t qui auront introduit ce goût de dissipation : au contraire, ce même
goût
les aura prévenus, les aura introduits eux-mêmes,
us dites qu’elle en souffre de plus mauvais qui choquent également le
goût
et les mœurs ; mais il y a bien de la différence
ut sans beaucoup d’inconvénients. Si ces fades Spectacles manquent de
goût
, tant mieux : on s’en rebutera plus vite ; s’ils
ommence à les sentir, ils sont irrémédiables. Nos mœurs altérées, nos
goûts
changés ne se rétabliront pas comme ils se seront
me dise où de jeunes personnes à marier auront occasion de prendre du
goût
l’une pour l’autre, et de se voir avec plus de dé
ndrait un peu plus de leur cœur ; les convenances d’âge, d’humeur, de
goût
, de caractère seraient un peu plus consultées ; o
nt ceux même qui passaient leur journée à ce sot amusement : mais les
goûts
constants d’un peuple, ses coutumes, ses vieux pr
te ne s’est bien trouvé d’avoir violé cette loi. 9. [NDA] Je dis le
goût
ou les mœurs indifféremment : car bien que l’une
ui demande éclaircissement et discussion ; mais qu’un certain état du
goût
répond toujours à un certain état des mœurs, ce q
aux petits ouvrages qui ne demandent que de la légèreté d’esprit, du
goût
, de la grâce, quelquefois même de la philosophie
ont été écrites par un homme. Or partout où dominent les femmes, leur
goût
doit aussi dominer : et voilà ce qui détermine ce
uvenir que, pour que la Comédie se soutienne à Genève, il faut que ce
goût
y devienne une fureur ; s’il n’est que modéré, il
t d’imaginer quelquefois les jugements que plusieurs porteront de mes
goûts
sur mes écrits. Sur celui-ci l’on ne manquera pas
rcé de censurer les Pièces : ceux qui sont morts ne seront pas de mon
goût
, et je serai piqué contre les vivants. La vérité
mp; ne fut guere regreté. Sa mere lui laissa la liberté de suivre son
goût
. A huit ans, étant en cinquieme, je faisois des
amp; ne produit pas toujours d’aussi pernicieux effets. Mais c’est le
goût
de tout ce qui fréquente le théatre. On l’y appor
être Poëte dramatique, & lui-même ne s’y destinoit pas. C’est le
goût
, ou plutôt la fureur du théatre qui l’égara. Il e
France à la Cour de Londres, à qui il sut plaire. La ressemblance de
goût
& d’idée, qui lui avoit gagné le Cardinal, lu
mpagnie. C’étoit son naturel. Le choix de ses personnages répond à ce
goût
: ce sont toujours des gens riches, des gens de c
itudes, les bouffonneries sont dans le caractere des Acteurs. Ici par
goût
, par choix, par habitude, on ne voit que des gens
même raison ; aussi n’ai-je prétendu faire qu’une tragi-comédie d’un
goût
nouveau, qui alliat les traits sublimes de la tra
urpris. Tout ce qui porte l’empreinte de la galanterie est si fort du
goût
des François, qu’on se l’arrache. Le mot de vieil
alais des coulisses & des loges. L’Auteur se plaint encore que le
goût
depravé a fait assaisonner sa piece de beaucoup
ux mots, Icon, qui en Grec signifie image, & manie, c’est-à-dire,
goût
excessif ; passion extrême, espece de fureur, pou
on pour le théâtre ; Métromanie, passion pour les vers ; Musicomanie,
goût
excessif pour la musique ; Anglomanie, fureur pou
Voilà qui décele le caractère des hommes, chacun s’arrange selon son
goût
; les meubles & les habits sont une espece de
e ses progrès : le regard fait naître la pensée, la pensée produit le
goût
, le goût méne à la délectation, la délectation en
grès : le regard fait naître la pensée, la pensée produit le goût, le
goût
méne à la délectation, la délectation entraîne le
ices, le bonheur des amans, dans les bras de la volupté, réveille les
goûts
, anime l’espérance, écarte les remords, enivre de
partement, lorsqu’il se fait son logement & ses meubles & son
goût
. Un homme fastueux y étale la magnificence, un ho
ttres firent en Grèce des progrès rapides. La Comédie se ressentit du
goût
délicat qui distinguait les Grecs de tous les peu
de se voir esclave, perdit en même tems son antique valeur & son
goût
pour les Arts. Des Spectacles des Romains.
ent insensiblement dès que leurs conquêtes les enrichirent, eurent un
goût
vif pour la Comédie, parce qu’elle éxcitait d’ava
a Comédie des Romains. La protection dont Auguste l’honnora, & le
goût
qu’il conçut pour les Belles-Lettres, paraissaien
pour la Religion, qui fit entreprendre les Croisades, éteignirent le
goût
qu’on avait pour les Troubadours, contraignirent
Arts se raniment, les Belles-Lettres fleurissent de toutes parts : le
goût
, la politesse viennent embellir la France ; &
igine fut la même que celle des Spectacles de France. La dévotion, le
goût
des Croisades, firent adopter à toute l’Europe de
le monde se croit en droit d’en faire l’application. On joue jusqu’au
goût
des Magistrats pour le spectacle, ce qui en effet
r les hommes respectables, on peut dater ce changement du temps où ce
goût
ayant gagné la robe, on l’a vue s’y confondre ave
n jour que Caton y parut, on vit une Actrice fort immodeste, selon le
goût
et l’usage de ces sortes de femmes, qui ne pouvan
se mesurer avec ces Magistrats petits-maîtres pour la délicatesse, le
goût
fin, et l’élégance de la parure. Aussi Caton ne s
, se sentira de la légèreté du style dramatique. Cependant on perd le
goût
et l’esprit de son état ; les devoirs qu’on n’aim
s que cette négligence tarira la source des profits du Palais, que ce
goût
ruineux expose à mille folles dépenses, qu’une fe
s et de fables des Poètes et des Auteurs profanes, à peu près dans le
goût
du recueil des Arrêts d’amour. En voici quelques
me vertueuse, raisonnable & sensible ? Celui de se conformer à ce
goût
général ; de conserver toujours une conscience sa
veulent perfectionner leurs talens ; tout est médiocre ou mauvais… Le
goût
de ton mari n’en est pas moins vif… Qui l’attirer
lte des fêtes & le délire des plaisirs, soit pour satisfaire leur
goût
, soit pour se cacher à eux-mêmes les malheurs qui
partisans qui l’honorent de leur approbation ; on sait que c’est son
goût
personnel & un des secrets de sa politique d’
faire aller Louis XIV, faire composer & jouer à Molière, qui par
goût
& par intérêt étoit à ses gages, l’Amphitrion
vertu. Toutes les femmes qui ont été à la même place, ont eu le même
goût
& le même intérêt pour faire ou pour conserve
dont Madame de Maintenon avoit élevé l’enfance, en prirent si bien le
goût
qu’ils passèrent leur vie en fêtes, en spectacles
que dans leur capitale. On prétend que Madame de Montespan inspira ce
goût
au Roi, elle n’eut point de peine à y réussir ; c
beaucoup, félicita les Officiers, & applaudit à l’esprit & au
goût
de Madame de Maintenon, il se retira quelque temp
nt trop violentes, l’attention qu’il exige trop soutenue pour être du
goût
de la volupté paresseuse, dans laquelle il langui
ation de la fistule ; étoit-ce le temps de donner des fêtes ? Mais le
goût
du théatre aveugle, ces hommes ont un nom dans la
heureux quartier on pourroit le construire, chacun choisit, selon son
goût
, le spectacle, se promena dans tout Paris, chaque
p; de la contrainte de la royauté, l’amour de l’indépendance & le
goût
des plaisirs. Louis XIV reçut Cazimire avec honne
our en avoir l’agrément, & aux spectacles qui étoient fort de son
goût
; il eut dû penser & agir en Chrétien, en Rel
e à la guinguette, de Roi devenir Arlequin. Malgré la faveur & le
goût
de la Reine, le théatre n’eut pas à Londres ce de
re, dont l’Ange des ténèbres fascine l’esprit. Attentif à profiter du
goût
des hommes pour les vanités du monde, il les leur
que le monde a de plus éblouissant & de plus propre à inspirer le
goût
de la volupté. Cet assemblage ravit, étonne, corr
suit les mœurs, & les forme. L’Auteur & l’Acteur étudient le
goût
dominant pour s’y conformer, l’exprimer & le
e sert utilement de l’autre, leurs intérêts sont communs, & leurs
goûts
les mêmes. Le cœur séduit se fait un Dieu de ses
mortification, la simplicité, la pauvreté, y sont des ridicules ; le
goût
des choses saintes, le recueillement, la présence
sans qu’Aristote ait tort, parce qu’il parle de ces choses suivant le
goût
de notre Tragédie, & sur l’expérience de ses
e de ses cinquante années : au lieu qu’Aristote en parloit suivant le
goût
de la Tragédie Grecque, & suivant l’expérienc
leur caractere changea, & pour occuper des Spectateurs d’un autre
goût
, on traita les Sujets de la Fable, & de l’His
e est faite aussi pour des Spectateurs plus tranquilles, qui ayant du
goût
& des connoissances, aiment les choses qui le
es n’étoient pas venus dans un tems, où les Romans avoient répandu un
goût
frivole, & où l’on recevoit bien mieux Bereni
esprit, & qui a été le premier Législateur de la société & du
goût
; si les personnes les plus considérables, si les
cule ? Qui peut entendre appeller legislateur de la société & du
goût
, celui qui a été le corrupteur de l’un & de
r de l’un & de l’autre, en tendant la société libertine, & le
goût
frivole ? Après tout, il n’a fait que des comédie
rès tout, il n’a fait que des comédies, il ne peut avoir épuré que le
goût
du théatre. L’art dramatique renferme-t il donc t
ute la carriere des lettres & des arts ? Il n’a pas même épuré le
goût
de la scéne ; la négligence de son style, sa poés
voilà le cahos & le désordre. Il y eut plusieurs ballers dans ce
goût
, au commencement du dernier siécle, on y ajoutoit
décorations, la simphonie ; c’étoit une dépense énorme, quoique sans
goût
. Les Princes y dansoient, on composoit pour eux d
Princes y dansoient, on composoit pour eux de mauvais vers, selon le
goût
courant ; c’étoit une espece de drame représenté,
comme un prévénu sur la sellette ; nous avons , lui dit-il, été par
goût
, à Richard III, nous irons par reconnoissance, cu
ais ils eurent beau argumenter, le parterre, les sifflets n’eurent ni
goût
, ni reconnoissance, ils répondirent à tous les ar
l fait le François mieux que l’Allemand ; cet Orphée Autrichien, a un
goût
, une vénération que rien n’égale pour cette langu
Melanie, Comminge, l’Honête-criminel, les Guebres, sont dans le même
goût
antichrétien, où, faisant semblant de n’en vouloi
e plaisirs. C'est pourquoi ce même Prophète à qui Dieu avait donné ce
goût
spirituel pour sa parole témoigne incontinent apr
u contraire s'abandonne à ces faux plaisirs, elle perd incontinent le
goût
des spirituels; et ne trouve que du dégoût dans l
e plaisirs. C'est pourquoi ce même Prophète à qui Dieu avait donné ce
goût
spirituel pour sa parole, témoigne incontinent ap
u contraire s'abandonne à ces faux plaisirs, elle perd incontinent le
goût
des spirituels, et ne trouve que du dégoût dans l
amp; l’opéra, pour se remettre de ses fatigues. Il avoit tellement de
goût
pour les spectacles, que M. de Turenne étant reve
tissemens où vous ne courrez aucun danger. Cette faveur étoit peu du
goût
de Turenne. Louis XIV donna au Duc de Lorraine un
XIV donna au Duc de Lorraine une autre comédie qui n’étoit pas de son
goût
. Ayant pris la ville de Nanci, il fit ce qu’il pu
a sainte, ou le panégyrique ? On trouve une canonisation dans le même
goût
en faveur d’Henri, Duc de Guise, dont Saintion so
rt aimé des femmes & fort reconnoissant, mais il étoit né avec un
goût
romanesque d’aventure qui fit de sa vie un tissu
uquet de plumes attachées à un cordon de diamans. Il fut bien plus au
goût
de la Reine que la Cour sérieuse du Parlement, qu
rées au vice, & ne diversifient la scene que par la diversité des
goûts
, des caracteres & des circonstances. L’Auteur
e séduire par ses assiduités & ses caresses, eut à peine perdu le
goût
de la piété, qu’elle courut au théatre où elle n’
été libertine qu’on appelle le monde. Taconet la sert mieux selon son
goût
que Corneille : il peut compter sur la préférence
ée & autorisée, la bonne morale est proscrite, on détruit même le
goût
, en excluant les regles, pour faire régner le dés
jeu des acteurs. Ils sont fort à la mode, on en fait exprès dans ce
goût
pour satisfaire les prudes, images naturelles du
prit des Grades ; il entra au Barreau ; il y auroit réussi, mais son
goût
l’entraîna au théatre où il se livra à son pencha
pportable ennuy. Cette raison est fort naturelle : mais n’est pas du
goût
du galant Journaliste ; voici la sienne : L’invi
s’être ennuyé pendant treize ans. Il suppose que l’auteur a le même
goût
que lui pour les femmes. Qu’on joigne ce morceau
style sec, roide, dur & souvent très-poëtique, ne pouvoit être du
goût
d’un homme toujours pleins de bouffonneries. Cett
ile aux jeunes poëtes dont on doit lui savoir gré : elle formera leur
goût
, corrigera les fanfaronnades des écrivains ennemi
anciens auteurs, où le texte étoit noyé. Les observations faites avec
goût
relevent les beautés & les fautes de ce pere
oit tout par cœur, & en récitoit des scènes entieres avec le même
goût
qu’il les avoit entendues & récitées soixante
; vous servez de sceptre comme de couteau . Les bouffonneries dans le
goût
de son temps sont des momens de délire pour un pe
omposer des prologues charmans ; sur-tout elle doit bien connoître le
goût
de son pere, pour avoir cru lui plaire, en lui so
uis Pradon & Racine n’avoit osé traiter un sujet tragique dans le
goût
de Phedre. La difficulté d’égaler l’élégance de l
bservations sur la tragédie, qui annoncent un homme d’esprit & de
goût
: mais son patriotisme le trahit, il prodigue des
ne du Théatre, comme il paroît par ses écrits, étoit digne d’avoir ce
goût
. Vaine, haute, bisare, médisante, peu sévere, vra
r de Son Eminence fit mettre fort au-dessus de celui-ci, avec le même
goût
qu’il paya 600 liv. six vers de Colletet, les plu
lance. Le Théatre commençoit d’être accueilli dans l’Académie, par le
goût
décidé du Cardinal : il y domine aujourd’hui. La
entreprend de justifier la Comédie, qui est un divertissement fort au
goût
des gens du monde, et de la faire passer pour une
er les ténèbres de ceux qui aiment ce vain amusement ; mais comme les
goûts
des hommes sont différents, j’espère que celui-ci
res enfans dans ces lieux infâmes, leurs jours y sont en péril ; leur
goût
et leurs mœurs s’y corrompront également. Sans do
de donner un nom. Me voici, monsieur, au second article concernant le
goût
. Imaginez-vous de prétendues comédies sans unités
de détresse et de chagrin ; cet auteur d’une petite Comédie pleine de
goût
, de décence et d’urbanité, s’annonce-t-il avantag
s Opéra comiques étoient au nombre des pêchés qu’il se reprochoit. Le
goût
de son côté ne l’a point absous. Vadé habitoit av
à ces petits garçons et à ces petites filles. De prétendue Maîtres de
goût
leur apprenoient comment il faut prononcer les éq
eurs têtes, augmentent en eux l’envie de mal faire, sans leur ôter le
goût
d’une vie molle et oisive. Pour les distraire, vo
use des sots, des ignorans, des gens peu délicats, et des hommes sans
goût
, sans savoir et sans expérience, ces spectacles r
, ou l’on feroit des efforts pour se consoler de n’avoir perdu que le
goût
, quoiqu’il ne soit rien moins qu’étranger au bonh
es accidens très-possibles, à se gâter l’esprit, le jugement & le
goût
, à perdre leurs mœurs, à subir toutes les peines
emens. Ceux qui ont daigné les protéger parmi nous, ont consulté leur
goût
, & jamais l’utilité publique. Je n’en excepte
nformant aux inclinations de ceux à qui l’on parle1, en flattant leur
goût
, & en les entretenant des choses qui les inté
est encore des Ecrivains courageux, qui luttent avec succès contre le
goût
dominant ; & qui, contens des suffrages du pe
nous manque ; nos voisins eux-mêmes en conviennent ; ce n’est que le
goût
des choses solides, & le talent de bien chois
gré d’intérêt qui conduisoit la plume des anciens Ecrivains. Fixez le
goût
du Public sur des objets vraiment intéressans, &a
avant que de la donner aux Comédiens. Le Docteur, qui étoit homme de
goût
, applaudit bien sincérement aux vrais beautés de
ser les liens dont l’habitude, le besoin, les liaisons de famille, le
goût
du plaisir, le tenoient enchaîné. Il y en a bien
l’a frappé, & le ton sur lequel il monte le corps & l’ame, le
goût
qu’il inspire, le langage qu’il apprend, les maxi
n le même, mais l’objet des amours étoit différent. C’étoit, selon le
goût
du temps, des Courtisanes ou des esclaves, comme
gens en place, des vieillards, des gens d’esprit, ils se font de leur
goût
, de leur attachement, & un devoir & un mé
s pour la religion & les mœurs. Il est vrai que dans ce siecle le
goût
du spectacle est extrême ; non-seulement on y mèn
n ne peut adopter cette piece. En voilà assez pour faire connoître le
goût
& le système de Riccoboni. Je ne parle pas de
par l’autorité publique, le théatre s’est rétabli de lui-même par le
goût
du plaisir. Il n’en est que plus affermi & pl
us déréglé ; il est plus commode, plus insinuant, plus analogue à nos
goûts
. L’ancien Acteur étoit défiguré par le cothurne,
les frais du combat. L'amour des spectacles n'est autre chose que le
goût
qu'a le peuple d'aller à la Grève voir pendre ou
istence ! « Et sa tranquillité ne vaut pas ses tourments » : c'est le
goût
d'un Néron. « N'allons-nous pas aussi pleurer ave
vent meurtriers, qui ne sont qu'un reste des anciens spectacles. Quel
goût
peut-on trouver dans les exécutions de la justice
n commence par servir le poison de la passion, le faire mordre par le
goût
du péché, et on vient annoncer une mort le plus s
teurs à qui ces jeux plaisent ? Je prie Dieu de ne pas me donner leur
goût
. » Toutes les pièces, même les plus saintes, ont
passions qu'autant qu'on en aime l'objet. Voici une preuve unique du
goût
du public pour les choses les plus odieuses. Le M
traite de barbare le mari même qui ne brûle pas assez d'encens. Quel
goût
de luxe et de magnificence, quels grands airs ne
nt on nourrit l'orgueil, la profusion, la dureté, à qui on inspire le
goût
du luxe, de la fatuité, de la débauche ? Qu'un Pr
les sens, par toutes les facultés, par toutes les passions, tous les
goûts
et tous les penchants à la fois. Voltaire qui le
nts, des grâces ; mais c'est une légèreté, une figure, une action, un
goût
! Les Païens n'en disaient pas autant de leurs Di
bien les coups, de peser si bien les circonstances, les intérêts, le
goût
, la sensibilité de tout le monde, qu'on n'aille s
le les exercices de piété, ni n'affaiblit l'onction de la grâce et le
goût
de la dévotion : goût incompatible avec le sentim
été, ni n'affaiblit l'onction de la grâce et le goût de la dévotion :
goût
incompatible avec le sentiment volontaire des pas
es conversations. Cette dissipation est contagieuse, elle est trop du
goût
de la passion pour ne pas faire des progrès rapid
mais cet esprit de futilité si répandu lui doit tous ses progrès. Un
goût
naturel de frivolité fut d'abord le jeu du théâtr
mposent et débitent des préceptes à leur mode et des sentences à leur
goût
, ajoutent, retranchent, changent, adoucissent à l
e Christine devint amatrice & Actrice. On connoissoit si bien son
goût
dans le monde, que dans toutes ses courses en Hol
soit point de dépense inutile, elle avoit l’humeur guerrière, dans le
goût
des peuples du nord. Le théatre changea tout, &am
n pria, on l’en pressa ; un mariage formé par la sagesse n’est pas du
goût
de Thalie, elle ne veut que les chaînes de la pas
les plaisirs que la nature a attaché à leur union. Il est rare que ce
goût
aille jusqu’à vouloir changer de sexe, & affe
sexe, & affecter les apparences d’un sexe différent. Tel étoit le
goût
décidé de cette Reine gothique selon l’expression
rna en comédie ; il ne lui resta que la force du tempérament & le
goût
des voyages, la dureté, la hauteur, l’emportement
esse, il y lut une comédie de sa composition qu’il savoit être de son
goût
, parce que la pièce étoit fort licencieuse. Chape
estriction : Je suis bien aise , dit Christine, que ce soit de votre
goût
, on peut s’en rapporter à vous, pour votre Monsie
s plus grandes démonstrations, elle étoit femme & Reine, c’est le
goût
, l’usage, le style françois ; on s’épuise en appa
ans son Esprit des Loix, l’érudition immense que Bodin a entassé sans
goût
& sans ordre dans sa république, sans faire m
qu’en a fait dans le notre l’Esprit des Loix qui les a effacés. Son
goût
pour les arts , dit Voltaire, la fixa à Rome au m
rtre . C’est une scène tragique où le théatre est ensanglanté dans le
goût
de Shakespear. Quel que fut le crime de Monal Des
indécent de la Philosophie & de la Thêologie de l’Ecole, & un
goût
décidé pour les Philosophes Anglois & leurs s
déchire, étale, prolonge ces tourmens, & en repaît le public. Le
goût
sanguinaire des comédiens embellit l’échafaud, la
a roue, le fer, le supplice, & couronne de fleurs le bourreau. Le
goût
sanguinaire des spectateurs, qui les conduit au T
ophie & de charmes (comme celle qu’il cite, qu’il dit d’excellent
goût
, c’est-à-dire, très-licentieuses) qui seront à ja
ps fort licencieux ; mais par-là même analogue à son caractere, à son
goût
, à sa liberté, à son irréligion, à son cinisme. V
nable à un écrit presque inintelligible, sans ordre, sans suite, sans
goût
, fait assez peu de cas de son temps pour y perdre
n plus grand nombre de traits contre l’une & l’autre. C’étoit son
goût
& son caractere d’écrire le pour & le con
t pourtant en oublier les femmes (la plupart en effet étoient dans le
goût
de leurs maris) ; & parmi ces femmes, notre C
t ; il y a du sel, de très-bonnes plaisanteries, de l’esprit & du
goût
dans cet ouvrage qui déplaira à bien de gens. C’e
aris des loges réservées aux acteurs & aux actrices, mais dans un
goût
fort différent. Celles de Bruxelles sont gratuite
prix différens, Sapho qui par bon ton à la philosophie joint tous les
goûts
divers, tous les amusemens, Sophiste en apparence
us forte par le nombre & vantée en tous lieux, les corrupteur, du
goût
en paroissent les Dieux, eux seuls peuvent préten
aient, ceux qu’ils présentaient au Public, étaient une preuve de leur
goût
, & ne devaient souvent leurs succès qu’aux so
logue des Fêtes de l’Amour & de Bachus 49 est tout-à-fait dans le
goût
des Poèmes dont nous fesons nos délices. Je ne co
graves de son siècle, en furent apparemment la cause. A mesure que le
goût
se développait, on bannissait de l’Opéra-Sérieux
omique ; nous avons rétabli ce qu’on rejettait alors. Serai-ce que le
goût
a décliné, & qu’il s’est remis dans le même é
qu’ils soient, doivent être aussi l’ouvrage de la méditation & du
goût
. Ils sont fondés tous ensemble sur les mêmes prin
il davantage pour nous persuader qu’un Opéra-Sérieux est l’ouvrage du
goût
& de la connaissance parfaite des règles de l
it pris dans l’Histoire n’offre pas toujours un champ assez vaste. Le
goût
des Italiens ne doit pas décider du nôtre. Il me
; mais quand elle est mal placée, elle ne choque pas moins l’homme de
goût
. Je n’adopte pourtant point le sentiment de M. Ro
hérissent que la magnificence du Spectacle ; mais encore à l’homme de
goût
. Bien des choses nuisent à l’Opéra-Sérieux
t se dire à leur tour : laissons chanter les louanges de Rameau ; les
goûts
sont changés, il a su prendre celui de son siècle
cteurs, qui paraissent habillés par les mains de la richesse & du
goût
; ses Balets sont les plus beaux de l’Europe, &am
elle le rend certain de l’emporter sur l’Opéra-Sérieux ; tant que le
goût
de la Nation ne changera pas. 42. On trouve da
particulieres. Les premieres tiennent au tempérament, aux usages, au
goût
dominant des Nations. Les Espagnols, les Allemand
ffre de grandes difficultés. Tous les Peintres ont, comme on sait, un
goût
& des manieres qui leur sont propres, & t
oduisent le beau de tous les tems, que les Poëtes ont tout raporté au
goût
dominant de leur pays. Si cet abus a fait des pro
produit-il ? Des Auteurs sans forces, sans idées ; des Ouvrages sans
goût
, sans moële, sans sauce, pleins de longueries d’a
r et Pollux, Chantre de l’Amitié, sage et parfait modèle, Que de nos
goûts
légers emporta le reflux : Va.… dors, avec Quinau
me les cierges à ténèbres. Comme l’amour du spectacle fait partie des
goûts
de la jeunesse, elle va aujourd’hui porter ailleu
iables, qui ont soif du beau, n’en seront pas toujours privés. Le Bon
Goût
se sauvera du naufrage ; une voix s’est fait ente
e Protée. Les auteurs de ces inventions ont fait preuve d’un meilleur
goût
, mais ils ont reconnu la nécessité de laisser dor
ement ne passe ne passe pas le bout des levres. Ce sonnet est dans le
goût
de celui de Scarron, où après les plus grands mot
s rues deguisés de mille manieres bizarres : cette mode étoit trop du
goût
du jeune chanoine pour ne pas la suivre. Etant au
. L’auteur poissard de Dom Japhet d’Arménie lui en inspira si bien le
goût
, qu’elle l’introduisit dans la communauté de S. L
se aisément à une piece profane ; & dans la piece sainte même, le
goût
du spectacle que l’on prend, la décoration mondai
les horreurs ? Un petit grain de comique Y répand un
goût
exquis : Mais sans lui mélancolique
amp; aux jeux de Pompée ; il se felicite lui même de n’avoir point de
goût
pour ces sortes de plaisirs : Aliquam capio volu
rt la danse, que ni la vieillesse ni la maladie ne purent lui ôter ce
goût
. Il se levoit étant malade, se faisoit soutenir p
riser la comédie, mais de la favoriser dans un homme d’Eglise, que ce
goût
& ces ouvrages devoient exclure. On a imprimé
atre, toujours rival du théatre François, même de l’opéra, quoique le
goût
soit tres-différent, parodie & ridiculise pre
ur, la religion, la sincérité, la charité, l’humilité, la douceur, le
goût
de Dieu, la pensée des choses saintes, l’amour de
verra toujours à peu pres les mêmes personnes, le même peuple, que le
goût
, le vice, l’habitude rassemblent. Il y a eu dans
dmirer, n’est plus touchée de sa propre beauté, il faut en relever le
goût
par l’assaisonnement de la pature, comme on relev
ar l’assaisonnement de la pature, comme on releve & diversifie le
goût
des alimens. On est d’abord satisfait de la nouve
e parfaite ; c’étoit le grand art de la Sallé. Tout Opéra est dans ce
goût
, puisque la musique est adaptée aux paroles, ains
Notre ivresse n’est pas si grossiere, elle n’a pas le même objet, les
goûts
sont différens ; mais j’ose dire que la plupart d
t de plus de deux cents plats de diverses viandes apprêtées selon son
goût
; il alloit en faire la revue & le choix, &am
ée. Phrynicus, Cherilus, Eschylus, & ceux qui composerent dans le
goût
de Thespis, ne parlerent plus de Bacchus ; la Tra
premiere est le progrès même des Lettres. La seconde la corruption du
goût
& des mœurs ; & la troisieme est l’esprit
ut être universel, & l’on n’est que superficiel. La corruption du
goût
, celle des mœurs, & le desir de jouir de ces
se laissent entraîner à la volupté de la douleur ou du plaisir, sans
goût
& sans regle : mais cela est absolument étran
& dégoût pour celui qui les achete, ils sacrifieront d’abord leur
goût
, toutes les fois qu’ils y seront interessés, jusq
t, toutes les fois qu’ils y seront interessés, jusqu’à ce que ce même
goût
une fois corrompu, ne leur laisse plus aucun sacr
ois corrompu, ne leur laisse plus aucun sacrifice à faire. C’est à ce
goût
dépravé de la multitude, que l’on doit attribuer
er faire jouer le Tartusse à Paris. Malgré cela, le jugement & le
goût
de Moliere ne furent pas toujours exemts d’erreur
s de la jeunesse, devant le corps entier de la nation rassemblée ; le
goût
le plus sûr alors éclairera les talens ; les juge
es assemblées. La fête, sans eux, eût paru peu agréable. Tel étoit le
goût
du tems. On peut dire que le regne des Carlovingi
êtes à la Cour ; mais avec plus de galanteries, de politesse & de
goût
: on n’y retrouva ni cette grandeur, ni cette maj
êne a succé toute la corruption de la Fontaine, Moliere en a donné le
goût
. La Fontaine étoit de l’Académie, il eut le bonhe
années qu’un discours de reception de M. le Franc de Pompignan, d’un
goût
différent, en faveur de la religion, lui attira l
ions. La contradiction n’est que dans ses idées. Il appelle gloire le
goût
qu’a le libertinage pour la licence de Moliere. C
friponeries, Vulcain & les infidélités de son épouse, le Dieu du
goût
, le Dieu du génie, &c. Tout l’Olympe, qui fai
e marlage comme il vous plaira, & vous êtes divin. Ce n’est ni le
goût
, ni le génie, ni la vertu, ni l’adresse, que je c
alement Fenelon & Moliere, leurs mœurs, leur caractere & leur
goût
, comment figure-t-il avec lui-même ? justifiera-t
mp; les instrumens de musique qui pouvoient amollir une nation par le
goût
de la volupté. Quelle devroit donc être la sevéri
regnent d’un bout à l’autre, donnent-ils une plus grande idée de son
goût
que de son équité & de sa sagesse ? ne diroit
er qui auroit sçu par cœur les pieces dudit Moliere, composé dans son
goût
, & pris son esprit, comme l’on fait souvent e
colifichet où il déploie en migniature son esprit, son art & son
goût
par une vingtaine d’antitheses, dont la symmétrie
oit un homme qui n’ose combattre les préjugés du monde, qui ménage le
goût
de sa Compagnie pour le Théatre, & sur-tout v
st jamais bien loué qu’on ne soit traité de Philosophe. C’est le faux
goût
des hommes, la philosophie est la vraie gloire, l
es gestes & les attitudes des pantomimes. Il ne faut pas moins de
goût
dans l’un que dans l’autre, pour bien choisir ce
dans la satyre qu’il eu a imprimé, & qui fait peu d’hommes à son
goût
ou à son cœur. Rousseau, il est vrai, est inférie
irs, le tenir en tutelle, et demeurer toujours maître, lui inspira ce
goût
. Heureusement il n’a passéa ni à son successeur,
, son Médecin, homme d’esprit, mais grand pyrrhonien, la jeta dans le
goût
des comédies, et la dégoûta des affaires et des s
. Les Comédiens y prennent des airs de grandeur, un ton de fierté, un
goût
de luxe, un esprit de profusion ruineux et ridicu
rès comme les poupées qu’on fait circuler pour donner le modèle et le
goût
des modes aux Dames et aux coiffeuses. Le ridicul
t ne pouvait se passer de la compagnie des Acteurs ; il se moquait du
goût
des César pour le théâtre, et de la fureur des ha
DE] Autrefois, le verbe passer pouvait se conjuguer avec "avoir" : ce
goût
n’est passé... b. [NDE] Couronne donnée aux vai
assez vifs pour devenir des occupations eux-mêmes, et substituer leur
goût
à celui du travail. »eu Rien de plus sage assur
ant où porter ailleurs leur oisiveté. Un homme laborieux n’a point de
goût
plus vif que celui du travail ; un paresseux, un
ir soit celui que ces gens-là prennent ; il est trop délicat pour des
goûts
grossiers et corrompus. Le spectacle est si peu c
tinés : mais à ceux dont le travail exige plus de génie, d’esprit, de
goût
, et d’industrie que de force ; qui ne peuvent s’y
nrichira souvent de nouvelles idées, et qui d’un homme d’esprit et de
goût
pourra faire insensiblement un sage ; ces trois h
ses chefs en voyant ses baladins ; pour maintenir et perfectionner le
goût
quand l’honnêteté est perdue ; pour couvrir d’un
Caligula, des Maximien, et des Borgia ? Maintenir et perfectionner le
goût
quand l’honnêteté est perdue, c’est rendre encore
goût quand l’honnêteté est perdue, c’est rendre encore un service. Le
goût
peut subsister très bien avec l’honnêteté, et ne
rdue, c’est faire encore un très grand bien, que de nous conserver le
goût
. Si le spectacle couvrait d’un vernis de procédés
nt-Martin 4. Voilà sans doute un moyen très efficace pour inspirer le
goût
de la pudeur et de la modestie aux femmes de Théâ
aussi. Le vin dont vous faites si bien l’apologie n’était pas plus du
goût
de Lycurgue que vos Cercles particuliers. La seul
ment le Sénat n’eut pas l’autorité de l’effacer tout à fait : mais le
goût
effréné d’une Populace corrompue lui interdisait
venir insulter une nation respectable, blâmer tous ses usages et ses
goûts
, lancer des traits critiques sur son Gouvernement
reusement né pour ce genre de Poésie, avec un grand fond de génie, un
goût
délicat, une facilité merveilleuse pour l’express
er son attache : mais Racine, né avec la délicatesse des passions, un
goût
exquis, nourri de la lecture des beaux modèles de
rannise. Mais nos Poètes ont poussé trop loin la complaisance pour le
goût
de leur siècle ; ou, pour mieux dire, ils ont eux
ût de leur siècle ; ou, pour mieux dire, ils ont eux-mêmes fomenté ce
goût
avec trop de lâcheté. En renchérissant les uns su
rsf. » Les Romains portèrent dans les provinces qu’ils conquirent le
goût
qu’ils avaient pour les spectacles. Les troupes q
ation romaine y avait établis. Ils pouvaient d’autant moins y prendre
goût
, qu’ils n’entendaient ni la langue latine ni la r
e citoyens désœuvrés, dont on crut devoir occuper le loisir, selon le
goût
du temps, par des représentations pieuses qui fur
qu’ils amusaient le peuple ; ils y joignirent des farces assorties au
goût
corrompu du temps : ce qui attira contre eux un a
dans leurs principaux collèges. Ils y inspiraient à leurs écoliers le
goût
du théâtre, et dès l’âge le plus tendre ils les f
eux-mêmes leurs poésies. Par ce moyen ils introduisirent en France le
goût
de la comédie et du chant. On pourrait encore cit
re citer un grand nombre de gentilshommes qui, jusqu’à nos jours, par
goût
encore plus que par nécessité, se vouèrent à la p
logie. Il faut que dans toutes ses études il ait pris bien peu, et du
goût
de la science qu’il professe, et de l’esprit de l
e ces divinités ? Il dirait sans doute que nous aurions bien perdu le
goût
de la Religion de Jésus-Christ. Pour revenir au D
tant de tout cela un tout d’imagination théatral & romanesque, un
goût
de faux merveilleux ; on se familiarise avec le m
dans les paroles, aucune sûreté dans le commerce d’un homme qui a le
goût
& l’esprit de la comédie. Non seulement on ne
ent, les méprisent, les décrient ; ou si elles s’établissent, un faux
goût
donnera la préférence au flatteur sur le vrai, au
ont la crédule simplicité des peuples a fait des objets religieux. Le
goût
des tournois chez nos ayeux n’eut pas d’autre ori
vais exemples & la plus pernicieuse morale, par l’esprit & le
goût
faux qu’on inspire. C’est le vice qui le compose,
Auteur Anglais qui de deux Pièces Françaises, en compose une dans le
goût
de sa Nation, ne peut être, sans injustice, privé
outient seul une intrigue dépourvue d’art, de sens, d’esprit & de
goût
. Tel est le comique Italien ; aussi chargé d’inci
ense de leurs Pièces, n’en trouve-t-on pas une seule dont un homme de
goût
soutienne la lecture. Les Italiens ont eux-mêmes
Marquis peuvent être du Comique grossier, comme tout ce qui blesse le
goût
& les mœurs. Le Bas-comique au contraire, est
iété, faible ressource des esprits sans talens, sans étude & sans
goût
; ni ce Comique obscène qui n’est plus souffert s
ple, et de Philoctète, qui avait tué Pâris, ne fit que leur donner le
goût
des jeux, de la mollesse et de la volupté : « Vul
Ce qu’il y fait ! Il en est le destructeur : c’est lui qui inspire ce
goût
puérile de parure, ce goût lâche de mollesse, ce
le destructeur : c’est lui qui inspire ce goût puérile de parure, ce
goût
lâche de mollesse, ce goût efféminé de plaisirs,
qui inspire ce goût puérile de parure, ce goût lâche de mollesse, ce
goût
efféminé de plaisirs, ce goût insensé de profusio
e parure, ce goût lâche de mollesse, ce goût efféminé de plaisirs, ce
goût
insensé de profusion et de superfluité, qui tourn
▲