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1 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. » pp. 188-216
Bouffons et Bateleurs que nous avons décrits ; car ils les notèrent d' infamie par les Lois, et les déclarèrent indignes de poss
les Bateleurs exerçant l'art de bouffonner, ont été marqués de cette infamie , qui fait soulever tant de gens par ignorance ou
dans une si importante occasion ; car on n'imposerait pas une peine d' infamie , par des mots équivoques, et qui ne peuvent être
and les Empereurs Dioclétien et Maximilien déclarent exempts de toute infamie des Mineurs que l'on en croyait notés pour avoir
etourner à la pratique d'une vie honnête, ce qui témoigne assez que l' infamie ne s'était point étendue sur les Comédiens ni sur
ut pas parler ni de Tragédies ni de Comédies, qui ne notaient point d' infamie ceux qui les jouaient ; mais d'un récit de vers l
et. et de Spect. Probus, après avoir dit qu'en Grèce il n'y a point d' infamie de faire un Spectacle de sa personne au peuple su
éniques, les Histrions, les Mimes, et l'art de Bouffonner condamnés d' infamie , et jamais la Comédie ni la Tragédie, ni les noms
onvaincantes que les Ecrivains des derniers siècles, qui ont étendu l' infamie des Scéniques, jusques sur les Représentateurs de
sévérité Romaine ; et pour cela, dit-il, jamais ils ne furent notés d' infamie  ; ils ne perdirent point leur droit de suffrage d
ris entre ceux qui pratiquaient l'art de bouffonner, ni jamais noté d' infamie les Athlètes « Athletas Sabinus et Cassius respon
trompé d'avoir dit que les Athlètes et Xystiques avaient été notés d' infamie par les Lois Romaines, puisque nous lisons le con
. Aussi quand les Conciles et les Pères de l'Eglise ont allégué cette infamie du Théâtre ancien, ils en ont toujours parlé suiv
l'on ne peut pas dire que ce grand Saint parle d'autre chose que de l' infamie des Mimes et Farceurs des Jeux Scéniques, à cause
2 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125
Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. Tout le monde sait que l
e Comédien est infâme ; mais peu de personnes ont une idée juste de l’ infamie . C’est une peine portée par les lois en punition
nce, quelquefois encourue par la seule notoriété de fait. Telle est l’ infamie attachée au métier de Comédien, qui ne saurait êt
s les registres publics, s’abandonnent impunément au premier venu ; l’ infamie de leur conduite, la plus grande des punitions po
oi : « Satis pœnarum credebant in ipsa professione flagitii. » Cette infamie est expressément ordonnée (L. 1. 2. 4. de his qui
suivant, nous l’allons voir dans celui-ci pour le droit civil. Cette infamie est si ancienne, si connue et si constante, que T
ous les déposez, vous changez leur état civil, vous les condamnez à l’ infamie , les chassez de la Cour, du Barreau, du Sénat, de
tes de capit diminut. en sont le précis et la description exacte de l’ infamie légale. Cette infamie, trop méritée et trop bien
en sont le précis et la description exacte de l’infamie légale. Cette infamie , trop méritée et trop bien justifiée, a fait donn
jours mauvais, et en général le métier et ceux qui le font méritent l’ infamie dont la loi les couvre. Premier effet. Un fils qu
ste pas moins, les parents n’en ont pas moins le droit, la tache de l’ infamie n’est pas moins certaine, et si le cas se présent
un mineur de vingt-cinq ans qui monte sur le théâtre, n’encourt pas l’ infamie , pourvu qu’il quitte avant la majorité (L. Si fra
peut de même déshériter un Comédien encore mineur, qui ne mérite ni l’ infamie légale ni la disgrâce paternelle, par une faute q
raitons pas ainsi les pauvres, dit la loi : la pauvreté n’est pas une infamie , les plus grands Seigneurs ne se mésallient pas e
se, Justinien permet aux Comédiennes et à leurs filles de purger leur infamie par des lettres de réhabilitation, comme il le pe
tation de leurs mères, alors n’ayant jamais été enveloppées dans leur infamie , elles n’ont pas besoin de se faire réhabiliter :
connaît que pour les mépriser, et les retrancher de la société par l’ infamie . C’est ce que rapporte Cicéron dans son livre de
de l’honneur, puisqu’il ne craint pas de le perdre en s’exposant à l’ infamie  ? Le véritable déshonneur est dans la profession,
osant à l’infamie ? Le véritable déshonneur est dans la profession, l’ infamie légale n’en est que la déclaration. Quelles expre
e ces traits, toujours les verges à quelque esclave. La bassesse et l’ infamie du métier dispensait de tout ménagement à leur ég
3 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Table des chapitres. »
e ; 50 Chap. IV. Bassesse légale du métier de Comédien, 75 Chap. V. Infamie civile des Comédiens, 100 Chap. VI. Suite de l’i
75 Chap. V. Infamie civile des Comédiens, 100 Chap. VI. Suite de l’ infamie civile, 125 Chap. VII. De l’infamie canonique de
diens, 100 Chap. VI. Suite de l’infamie civile, 125 Chap. VII. De l’ infamie canonique des Comédiens, 152 Chap. VIII. De l’ex
4 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
Chapitre VI. Suite de l’ infamie civile. Les lois envisagent les hommes dans de
n, leur habitation, leurs honneurs, leurs amitiés, etc. La peine de l’ infamie se fait sentir partout, et les Comédiens, en qui
urs pas. Nous avons vu dans le chapitre précédent les effets de cette infamie sur les successions, les mariages et les charges
e n’est dans cet occasion ni bon historien ni jurisconsulte. Jamais l’ infamie n’a été attachée à la condition d’esclave ; l’esc
e ; l’esclavage est un malheur, et non un crime, et le châtiment de l’ infamie n’a jamais été imposé qu’au crime. Qu’on parcoure
imposé qu’au crime. Qu’on parcoure toutes les lois qui établissent l’ infamie , on n’y trouvera jamais l’esclavage. La professio
rsonnes libres ont toujours pu s’y livrer, en subissant la peine de l’ infamie . Ce n’est donc qu’à raison de la bassesse de cet
nt constamment déclaré le théâtre infâme. L’Apologiste convient que l’ infamie dure parmi nous, et il s’en plaint, et cependant
ienne, comme l’action la plus contraire à l’honnêteté publique, par l’ infamie d’une société si déshonorante. Cicéron, dans ses
traire il faut conclure qu’ils le sont. La déclaration juridique de l’ infamie est une sentence du Juge qui déclare encourue l’i
uridique de l’infamie est une sentence du Juge qui déclare encourue l’ infamie imposée par la loi. Dans la jurisprudence Françai
on, on les menace de leur faire le procès et les couvrir légalement d’ infamie , s’ils se conduisent mal, et on leur fait espérer
sur le titre de his qui not. inf.) donnent cette règle, que quoique l’ infamie soit attachée au crime, et encourue de droit dès
n la supposant vraie, ne fait donc que confirmer la loi générale de l’ infamie des Comédiens, et ordonner au Juge de la leur déc
5 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
es, Tragicomiques ou Comiques. Il s’agit donc de vous prouver que ces infamies qui se passaient dans les Spectacles des anciens
re leur silence, et leur affectation à ne point invectiver contre ces infamies des Spectacles. Les plus zélés et les plus sages
olence ; mais à peine ont-ils ouvert la bouche pour parler contre les infamies des Spectacles. Et quand je compare les déclamati
les Fêtes dédiées à leurs Dieux, dans certains Spectacles et dans les infamies qui s’y passaient ; ils n’avaient garde de s’oppo
rs profanes et leur retenue criminelle à ne point déclamer contre les infamies des Spectacles, à la crainte qu’ils avaient de pa
la corruption des mœurs, de déclamer encore plus fortement contre ces infamies . Sans cette raison, l’illustre Stoïcien Sénèque q
ue les autres Spectacles, et n’est pas suffisant pour convaincre de l’ infamie prétendue de la Comédie. Or voici la conséquence
e la raison qui a empêché les Auteurs profanes de déclamer contre les infamies des Spectacles qui faisaient partie de l’idolâtri
é de déclamer avec beaucoup plus de liberté et de violence contre les infamies des Comédies, si, comme vous le prétendez, ces in
ce contre les infamies des Comédies, si, comme vous le prétendez, ces infamies avaient été communes aux Comédies comme aux autre
leur affectation me persuade que les Comédies étaient exemptes de ces infamies . Il me semble que je vous entends dire que je n’a
pas dans une Comédie, mais dans la rnaison, qu’Héliogabale parut avec infamie  ; ce ne fut pas d’une Comédie que Caton fut oblig
cturer de cette première preuve que les Comédies étaient exemptes des infamies des autres Spectacles, comme vous l’allez encore
s point d’endroit où l’on puisse appliquer et inférer l’exécution des infamies dont il est question. Pensez-y bien vous-même, et
us. J’infère donc encore par le silence que je remarque de toutes ces infamies dans les anciens Poètes, que leurs Pièces en deva
ourtant que dans la Lettre à Donat ; qu’il décrit, dis-je, toutes les infamies qui s’y pratiquaient : il fallait ajouter, ou qui
ble que ce que j’ai dit vous doit suffire pour vous persuader que les infamies dont les Pères et les Auteurs profanes ont parlé,
arce que c’étaient des Fêtes consacrées à l’idolâtrie, qu’à cause des infamies qui se commettaient ou que l’on représentait dans
ire que le danger dont parle Saint Cyprien, n’était fondé que sur les infamies des Spectacles, et qu’ainsi c’est toujours à caus
ient pas également infâmes, et que ce n’est pas seulement à cause des infamies que les Pères ont tant déclamé contre, et les ont
me, Alexander Alexandro que vous citez pages 16 et 17, en parlant des infamies des Spectacles des Anciens, n’ont pas prétendu co
ies des Spectacles des Anciens, n’ont pas prétendu comme vous que ces infamies fussent communes à toute sorte de Spectacles. Et
t contre tous les Spectacles, ce n’a pas été seulement à cause de ces infamies , mais encore pour les autres et les mêmes raisons
ourrais en demeurer d’accord si je convenais avec vous que toutes les infamies dont les Saints Pères ont parlé, se passaient sur
de faire une apologie du Théâtre des Anciens, si les licences et les infamies ne l’avaient gâté dans la suite des temps. Et c’e
l’apologie du vôtre, en nous disant qu’on en a entièrement banni les infamies des Anciens, et qu’on a toujours conservé le prem
, on l’a bien corrompu dans un autre ; et si on n’y aperçoit plus les infamies des Anciens, on y aperçoit encore moins leur véri
caractère et le génie des Spectacles de ce temps, il n’y a point là d’ infamie des Anciens, cependant le Poète ne fait pas assur
âmable même dans l’idée des gens du monde, quoiqu’il soit purifié des infamies des Anciens. On ne peut pas dire non plus que ce
ere frons pudica. 28 » Mais il est bon, comme dit Tertullien, que les infamies qui se passent soit dans les Loges, soit derrière
surprise pages 30, 31 et 32, de ce que le Digeste de Justinien note d’ infamie les Comédiens, et qu’ils soient regardés comme te
coliers, des cabaretiers ne sont rien pour vous. Ne confondez pas les infamies , il y en a sans doute de plusieurs sortes, et qui
ndue dans nos actions, que les Canonistes appellent « ex delicto ». L' infamie des cabaretiers est dissipée, dites-vous, mais ce
vous avez affaire. Les Lois peuvent à la vérité décharger et purger d’ infamie des gens qu’elles en auraient notés dans un autre
uoique l’Ordonnance du 16 Avril 1641 ait relevé les Comédiens de leur infamie , elle l’a fait sous des conditions qu’ils n’exécu
onditions qu’ils n’exécutent pas, et par là même ils retombent dans l’ infamie dont ils étaient notés auparavant, sans qu’ils en
t qui les fait jouer ne serait pas seul capable de leur attirer cette infamie , il était inutile de vous faire cette objection.
e même pied que celui des Collèges, il n’y aura pas sans doute plus d’ infamie dans la suite de monter sur l’un que sur l’autre.
oure en France, on ne cessera point de condamner votre Théâtre. Cette infamie dont on le note, n’est pas seulement dans l’idée
il s’en trouve quelqu’un. Et d’où vient ce scrupule, si ce n’est de l’ infamie dont ils sont notés dans le Public. Détruisez cet
ant que les choses seront sur le même pied, et tant que la cause de l’ infamie subsistera en eux. Je dis plus encore, à savoir,
ngagés que par libertinage. Or je dis que la véritable cause de cette infamie dont le Public les note, et dont ils se croient e
mme vous, que ces Pères n’eussent déclamé que contre les excès et les infamies des Spectacles des anciens, puisque sans doute ce
pour une cause si sainte, ils n’avaient garde d’y insérer toutes ces infamies dont vous nous avez tant parlé. Celles dont Salvi
ie, parmi toutes les raisons dont ils se sont servis outre celle de l’ infamie , ils n’ont pas exclu, mais plutôt supposé les con
6 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
s un livre de dévotion (Tom. 2. pag. 354.), pour peindre l’excès de l’ infamie d’une femme de qualité qui s’était absolument oub
ntatione traductus, en peignant les fonctions de Comédien, ajoute à l’ infamie . C’est une métaphore prise des criminels condamné
ance, mais l’a authentiquement couverte de la tache ineffaçable d’une infamie légale. Il faut que ces nobles sentiments de déce
est tombé au-dessous de la plus vile roture, par la note légale de l’ infamie (comme nous l’allons voir au Chapitre suivant), q
primée au plus obscur paysan. Quoi de plus opposé à la noblesse que l’ infamie  ? L’une est la gloire de la vertu, l’autre l’igno
vent rien. Les lois Romaines les plus sévères n’ont jamais puni d’une infamie légale ces légèretés passagères que les Empereurs
contraste n’est-il pas ridicule ? mépriser une profession, la noter d’ infamie , et accueillir ceux qui l’exercent, aller les ent
re singulière, où pour remédier à l’inconvénient de la roture et de l’ infamie des Comédiens, on propose un expédient qui, je cr
même, dans des instants de raison et de vertu, rendaient justice à l’ infamie de ce métier. Tibère, quoique très vicieux, voula
pour trois batelées de fols, nous en envoyasses une de sages ! quelle infamie  ! Rome, jamais vaincue des vaillants et vertueux,
quelques Comédiens, Brutus, renommé Orateur, lui dit : « C’est grande infamie à toi, qu’ayant vaincu les Africains, toi, tant s
7 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
Chapitre VII. De l’ infamie canonique des Comédiens. L’infamie civile des
Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. L’ infamie civile des Comédiens, dont nous venons de parler,
e des Comédiens, dont nous venons de parler, emporte nécessairement l’ infamie ecclésiastique. L’Eglise pourrait-elle ouvrir le
ême scandale ; ce n’est pas seulement la bassesse du salaire, c’est l’ infamie du métier qui exclut des saints ordres, de même,
d’hommes des apostats et des démons. Quant à l’irrégularité de cette infamie , on peut consulter tous les Auteurs qui ont trait
i devrait avoir mis l’original en cendre. » La seconde partie de l’ infamie canonique regarde les laïques. L’Eglise n’a point
Parlement. La fraude sur la diversité du domicile fut reconnue, et l’ infamie du métier n’est pas un empêchement dirimant qui r
e poursuivre le procès. M. Cochin, quoique son défenseur, frappé de l’ infamie du métier de Comédien, ne peut s’empêcher de conc
s règles de sagesse auxquelles tous les autres sujets sont soumis ? l’ infamie de leur métier, le désordre de leur conduite, don
inconstance, ou plutôt sa perfidie, son parjure, son libertinage, son infamie , forment un préjugé légitime contre elle, une pré
8 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
tre, pour y voir les excès des Comédiens tout pleins d'impureté, et d' infamie . SAINT AMBROISE ARCHEVEQUE DE MILAN, Dan
die, où ils ne voient et n'entendent rien de bon, où tout est plein d' infamie et d'iniquités dont leurs oreilles et leurs yeux
r tout le monde avec vous pour emplir vos oreilles des ordures et des infamies qui sortent de la bouche de ces bouffons; vous pu
que les derniers des hommes vous invitent à entendre publiquement ces infamies que vous détestez si fort dans vos maisons ; non
des vers infâmes ; car si lors même qu'on est le plus éloigné de ces infamies , on a tant de peine à se conserver dans toute la
es hommes et des jeunes gens; enfin le règne de l'abomination et de l' infamie . Toutes ces choses devraient donc porter ceux qui
9 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE II. » pp. 18-28
son opinion touchant la Comédie Françoise. Il prétend que la peine d’ infamie dont les Histrions ou Farceurs sont flétris par c
ation, quiconque y paroît se donnant en spectacle, encourt la peine d’ infamie . Scena est, ut Labeo definit, quæ ludorum facien
nt sur le théâtre pour en tirer du profit ; ceux-ci sont tous notés d’ infamie , sans exception, parce qu’ils divertissent le mon
10 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
mpêcher les représentations théâtrales ; ils ont noté les Comédiens d’ infamie , fait vendre leurs meubles, enlevé les sièges, dé
iens et les Anglais apprennent que nous flétrissons de la plus grande infamie un art dans lequel nous excellons, qu’on excommun
que nos lois autorisent un art déclaré infâme, ou qu’on ose couvrir d’ infamie un art autorisé par les lois, récompensé par les
11 (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193
uches publiques, & des nudités scãdaleuses, le deshonneur & l’ infamie , & tout ce qui se peut imaginer de lascif &am
rter s’il pouuoit le Saint Esprit dans ces lieux de débauches & d’ infamie , puisqu’à l’issuë de la Messe étant congedié auec
; qui ce semble ne tiene à gloire d’y estre ioüé par des insolents. L’ infamie est estimée en public, chacun y fait estat du des
on throsne ; prend-il plaisir à voir tant d’objets & de marques d’ infamie , pour estre puis après moins honteux & plus l
sent à se prostituer, ont quelque espece d’hõnesteté dans vne extreme infamie  ; leur abandonnement est en secret, leurs crimes
l’adultere par la vuë. Ainsi les impudicitez, le des-honneur & l’ infamie augmentent à veuë d’œil. Ainsi vn hõme qui est so
12 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
où il paraît quelque innocence et rayon de justice, il y eût quelque infamie attachée ? Que si en ce temps où on ne fait état
épublique, que de croire qu’ils eussent voulu flétrir d’aucune note d’ infamie des personnes qui ne sont pas moins nécessaires a
ncapacité de parvenir aux charges de la République, soit une marque d’ infamie  : Cette objection est frivole, puisque ceux qui s
autre chose que l’argent qu’on demande à la porte. Où est donc cette infamie dont on s’efforce de charger GUILLOT-GORJU ? Et s
montrer comment l’ose-t-on dire sans avoir peur de participer à cette infamie  ? Quelle perversité n’est-ce point, dit un grand
13 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « III. Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’auteur de la Dissertation. » pp. 5-9
. Il faudra donc que nous passions pour honnêtes les impiétés et les infamies dont sont pleines les comédies de Molière, ou qu’
x, quoi qu’il en soit, Chrétien qui avez appris de Saint Paul que ces infamies ne doivent pas seulement être nommées parmi les f
14 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
re, « c’est une contradiction dans nos mœurs, d’un côté, de laisser l’ infamie attachée au spectacle, et de l’autre, de regarder
aordinaire sur la scène du monde, s’avisa d’un expédient singulier. L’ infamie des Comédiens était si constamment établie, que c
i ménageait une exception. N’osant toucher à la loi qui établissait l’ infamie , ce qui aurait révolté tout l’Empire, il déclara
font le métier de Comédien par intérêt ; que ceux-ci sont couverts d’ infamie , et les autres en sont exempts : loi fort inutile
ues. Dès que le Sénat en fut instruit, pour éviter en quelque sorte l’ infamie dont il allait se couvrir en paraissant sur le th
pereurs Chrétiens, Constantin et ses enfants, en bannirent toutes les infamies que le paganisme y avait souvent tolérées, et le
15 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
se faisoient sur ces modeles, cette sainte union seroit une source d’ infamies . Le Ch. Mais si la morale des poëtes comiques
empêcher les représentations théâtrales. Ils noterent les comédiens d’ infamie , firent vendre leurs meubles, enlever leurs siege
ouvent le grossirent, n’abrogerent jamais les loix qui les notoient d’ infamie . Neron même les respecta ; & lorsqu’ils les v
on & leur plume ? Combien doit être corrompue la source de tant d’ infamies  ! Ils ont beau dire, d’après Martial & La Fon
16 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
re marqués à leurs armes, c’est-à-dire, bien désignés par les notes d’ infamie qui leur étaient propres, et qui les rendaient od
paraître des femmes toutes nues sur le Théâtre, et à y commettre des infamies qui ne méritaient que les ténèbres. On n’y fait p
pas pour cela moins d’amour : et si on n’y commet plus les dernières infamies , on y tient au moins des discours, surtout dans l
commencer par Tertullien : en même temps qu’il déteste l’horreur et l’ infamie des Spectacles, il se fait cette objection : Dieu
Spectacles il y ait un milieu criminel entre la danse de David et les infamies de la gentilité idolâtre ; on ne peut en douter,
se. Il commence ainsi lui-même à se proposer celle que l’on tire de l’ infamie , dont les Comédiens sont notés dans le Droit Civi
bonnes en elles-mêmes, pourquoi ceux qui les jouent sont-ils notés d’ infamie dans le Digeste ? » On voit bien que cette objec
médiens soient infâmes.» Voilà notre Docteur déjà tout consolé de son infamie , se reposant sur l’innocence prétendue de la Comé
quivoques ; il s’efforce en se tournant d’un autre côté, de secouer l’ infamie qu’il avait endossée trop ingénument. « Pourquoi,
ait dire néanmoins pour exempter ces sortes de personnes de la note d’ infamie qui est propre aux Comédiens, supposé qu’elles en
e les autres. Qu’il lise les Lois, et il verra qu’elles font tomber l’ infamie « sur ceux qui font métier de jouer sur le Théâtr
erté et de hardiesse dans les emplois publics. Quoique l’on exempte d’ infamie les jeunes gens que l’on fait déclamer dans les C
e Docteur emploie une autre espèce de lexiveo pour effacer la tache d’ infamie dont les Comédiens se trouvent marqués dans les L
vation où ils sont aujourd’hui, reste-t-il le moindre vestige de leur infamie  ? Pourquoi donc y en aura-t-il dans une professio
ns : le temps avec tous ses changements n’a point encore couvert leur infamie  ; c’est en eux une espèce de caractère ineffaçabl
e n’est pas merveille si les Cabaretiers et les Médecins ont secoué l’ infamie , et que les Comédiens en demeurent toujours charg
dant, il ne faut pas qu’ils se tiennent pour bien lavés de la tache d’ infamie qu’ils ont tous sur le corps. Voyons s’ils se rel
t, que ceux qui jouent la Comédie sont d’honnêtes infâmes ; puisque l’ infamie est attachée au métier de Comédiens, ainsi que je
17 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106
méprisent ceux qu'ils approuvent, ils estiment l'Art, et ils notent d' infamie ceux qui l'exercent: N'est-ce pas un étrange juge
s que ceux qui la font, quelque agréables qu'ils soient, sont notés d' infamie  ? Chap. 23. Puisque les hommes quelques fav
s acteurs, indignes d'être admis aux dignités, et qu'ils les notent d' infamie , combien plus sévère sera le jugement que la Just
de tuer les hommes : La fureur n'est pas moindre au Théâtre ; mais l' infamie y est plus grande : car un Acteur y représente le
18 (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -
été condamnées, et que leurs Acteurs ont été excommuniés, et notés d’ infamie . L’Auteur de la Dissertation prétend tout le cont
dit-il, dont l’Eglise a frappé les Histrions, et les Scéniques, et l’ infamie dont les Lois Civiles les ont notées, ne tombent
édiens, et les Acteurs de Tragédies : et les Lois Civiles en notant d’ infamie les Histrions, et les Scéniques généralement, et
l’Art de bouffonner. D’où il infère que les Lois Civiles en notant d’ infamie ceux qui montent sut le Théâtre pour exercer Arte
tous ceux qui montent sur le Théâtre pour le gain, ne soient notés d’ infamie par les Lois. Mais il est difficile de comprendre
la Dissertation a pu dire que les Comédiens n’ont jamais été notés d’ infamie , en même temps qu’il allègue une Déclaration de l
par laquelle il paraît que les Comédiens avaient toujours été notés d’ infamie jusqu’à cette année-là ; et qu’ils n’en furent al
s, et des dignités de leur République ; mais ils les ont même notés d’ infamie , et les ont exclus de leurs Tribus. IV. Réfut
s de leurs Tribus. IV. Réfutation. Les Comédiens sont notés d’ infamie par l’Edit du Préteur, puisqu’ils sont compris pa
i fratres dans le Code nous apprend que les Comédiens étaient notés d’ infamie , puisqu’ils étaient du nombre de ceux qui montaie
oi Julia ff. de ritu nupt. marquent que les Comédiens étaient notés d’ infamie . VIII. Réfutation. La Loi Senatoris ff. d
aient pas l’art de représenter les Jeux, étaient exempts de la note d’ infamie , mais non pas ceux qui exerçaient cet art, et qui
naient sous les noms d’Histrions, et de Scéniques, étaient notés de l’ infamie de droit à cause de leur profession : Mais ceux d
aient d’ailleurs de bonnes qualités, encore qu’ils fussent notés de l’ infamie de droit, à cause de leur métier, n’étaient pas n
l’infamie de droit, à cause de leur métier, n’étaient pas notés de l’ infamie de fait. XV. Réfutation. Les Athlètes, le
ient employés aux Jeux des sacrés solennités, n’étaient point notés d’ infamie  : Mais ceux qui exerçaient cette profession pour
montre qu’elles étaient infâmes, et que leurs Acteurs étaient notés d’ infamie parmi les Romains. XVIII. Réfutation. Nos
en condamnant tous les Jeux Scéniques ou de la Scène, et en notant d’ infamie leurs Acteurs, ont aussi condamné les Comédies, e
bres de la Musique ? Qu’on avait même choisi la nuit pour accroître l’ infamie , et pour ne laisser aucun asile à la pudeur ; et
t les Prêtres des Dieux. Mais est-il possible qu’on se persuade que l’ infamie ne soit pas incompatible avec la plus solennelle
mbres de la Musique. Qu’on avait même choisi la nuit pour accroître l’ infamie , et pour ne laisser aucun asile à la pudeur ; et
ans la diction Texte en grec., plus d’impudence dans les vers, plus d’ infamie dans les postures ? Et il n’y a point de Comédie
rs de la Scène, sont purs et éloignés de toute sorte d’impureté, et d’ infamie . Si cela était ainsi, personne n’estimerait jamai
héâtre où ils ne voient ni entendent rien de bon, où tout est plein d’ infamie et d’iniquité, dont leurs oreilles et leurs yeux
ne pense qu’à rire ; où l’on ne voit que des exemples d’ordure, et d’ infamie . Les Théâtres causent de grands maux aux villes ;
-y bien. Les jeux de la Scène, ces spectacles où l’on ne voit que des infamies , et des ordures, que des images de vanité, et de
tus Isidorus Presbiter Damiata. Epist. 185. lib. 5., fussent pleins d’ infamie et d’iniquité, néanmoins les Empereurs les consid
cruautés de l’Amphithéâtre, avec la barbarie des Gladiateurs, avec l’ infamie des jeux de Flore. C’est renoncer à Dieu, que de
ouffons, et Bateleurs que nous avons décrits ; car ils les notèrent d’ infamie par les Lois, et les déclarèrent indignes de poss
les Bateleurs exerçant l’art de bouffonner, ont été marqués de cette infamie , qui fait soulever tant de gens par ignorance, ou
ental de la question qu’il traite, à savoir si les Romains ont noté d’ infamie les Comédiens : Et comme il est contraint d’avoue
Ecrivains des derniers siècles ont estimé qu’ils les avaient notés d’ infamie  ; il soutient qu’en cela ils se sont abusés ; et
trième livre de la République nous apprend que les Romains notaient d’ infamie les Comédiens ; ce qui est confirmé par S. August
e le déshonorait point ; parce que parmi les Grecs il n’y avait pas d’ infamie à jouer des Tragédies, ni d’autres pièces de Théâ
infâmes ; mais qu’au contraire parmi les Romains ils étaient notés d’ infamie . Car l’on n’aurait point remarqué dans l’histoire
ui descendent en l’Arène… qu’ils relèvent leur art : ils les notent d’ infamie ouvertement ; ils leur font changer d’état pour l
sortes de gens qui sont punis par les lois civiles, qui les notent d’ infamie , doivent encore attendre un jugement plus sévère
s Acteurs, indignes d’être admis aux dignités, et qu’ils les notent d’ infamie  ; combien plus sévère sera le jugement que la jus
de Scéniques, ou d’Acteurs de la Scène ; et comme ils étaient notés d’ infamie , aussi bien que les Acteurs des autres Spectacles
utrefois en vénération, étant tombées dans le dérèglement, et, dans l’ infamie par la conduite honteuse de cet Empereur ; tout l
dans une si importante occasion : car on n’imposerait pas une peine d’ infamie par des mots équivoques, et qui ne peuvent être é
re que par des faussetés ? Ceux qui soutiennent que les lois notent d’ infamie les Joueurs de Comédie, et de Tragédies, allèguen
une occasion si importante ; parce qu’on n’imposerait pas une peine d’ infamie par des mots équivoques, et qui ne peuvent être é
t nécessaire de les nommer. C’est pourquoi l’Edit du Préteur notant d’ infamie tous ceux généralement qui montent sur le Théâtre
le Théâtre pour exercer l’art des Jeux, artem ludicram, note aussi d’ infamie par conséquent ceux qui montent sur le Théâtre po
roit de la loi seconde du Digeste, au titre, de ceux qui sont notés d’ infamie , dans un abrégé du Droit écrit en Grec par ordre
quand les Empereurs Dioclétien et Maximien déclarent exempts de toute infamie des mineurs que l’on en croyait notés pour avoir
etourner à la pratique d’une vie honnête. Ce qui témoigne assez que l’ infamie ne s’était point étendue sur les Comédiens, ni su
, et les Tragédiens ne soient point infâmes ; puisqu’ils sont notés d’ infamie par d’autres lois comme nous l’avons montré ci-de
mmes Scéniques quittant ce métier, peuvent être relevées de la note d’ infamie , et même qu’elles peuvent contracter un légitime
’est donc sans raison que l’Auteur de la Dissertation prétend « que l’ infamie ne s’était point étendue sur les Comédiens, ni su
dit-il sans le prouver, les femmes n’y jouaient point » ; Comme si l’ infamie des Comédiens ne s’étendait pas sur leurs femmes,
e la Dissertation, les Comédiens ont si bien reconnu eux-mêmes, que l’ infamie dont ils sont notés par les lois, s’étendait auss
le feu Roi de leur accorder une Déclaration pour les relever de cette infamie . Dissertation pag. 198. «  Les lois con
e ces paroles sont très propres pour faire commettre aux hommes cette infamie avec plus de hardiesse ? » Je demande à l’Auteur
on ne pense qu’à rire, où l’on ne voit que des exemples d’ordure et d’ infamie . » Dissertation pag. 200. et 201. « Quand
veut parler ni de Tragédies, ni de Comédies, qui ne notaient point d’ infamie ceux qui les jouaient ; mais d’un récit de vers l
præf. de viris illust. , après avoir dit qu’en Grèce il n’y a point d’ infamie de faire un spectacle de sa personne au peuple su
ne, et qui y paraissent devant le peuple, ils n’ont jamais été noté d’ infamie parmi ces peuples-là ; mais parmi nous toutes ces
, qui y paraissaient devant le peuple, et qui n’étaient point notés d’ infamie parmi les Grecs, étaient jugés infâmes parmi les
, qui y paraissaient devant le peuple, et qui n’étaient point notés d’ infamie  : et partant, puisque Probus dit que toutes ces c
éniques, les Histrions, les Mimes, et l’art de bouffonner condamnés d’ infamie  ; et jamais la Comédie, ni la Tragédie, ni les no
connu qu’il déclare que les Comédies, et les Tragédies sont pleines d’ infamie et de crimes ; parce qu’elles sont des représenta
dans les paroles, qui le représentent. » Tertullien prouve encore l’ infamie des Comédies, et des Tragédies, en prouvant l’inf
prouve encore l’infamie des Comédies, et des Tragédies, en prouvant l’ infamie de tous les Spectacles en général, par celle de l
l ajoute encore celle-ci, que les Acteurs des Spectacles sont notés d’ infamie par les lois, et que par conséquent les Spectacle
sque ceux qui la font, quelques agréables qu’ils soient, sont notés d’ infamie  ? » Dans le dénombrement qu’il fait de ces Acteu
niques. Et comme il déclare que les Acteurs Scéniques étaient notés d’ infamie  ; il déclare par conséquent que les Acteurs des C
encore que tous ces Acteurs des Spectacles, qui sont punis et notés d’ infamie par les lois civiles, doivent attendre un jugemen
onvaincantes que les Ecrivains des derniers siècles, qui ont étendu l’ infamie des Scéniques jusques sur les représentanteurs de
tur. » Valer. Maxim. lib. 2. cap. 4., , jamais ils ne furent notés d’ infamie  ; ils ne perdirent point leur droit de suffrages
e pour dire que « les Ecrivains des derniers siècles qui ont étendu l’ infamie des Scéniques jusques sur les représentations des
cevoir de contredit ». Les Atellanes, dit-il, n’étaient point notés d’ infamie , comme Valère Maxime le témoigne en termes exprès
rce que la raison pour laquelle les Atellanes n’étaient point notés d’ infamie , ne convient pas aux Acteurs de Comédies, et de T
rt de représenter les Jeux, et que par conséquent ils étaient notés d’ infamie par les lois qui ne les exceptent point « Infamia
soit là un faux raisonnement : les Atellanes n’étaient point notés d’ infamie  ; les Comédiens donc, et les Tragédiens, ne l’éta
exerçaient point l’art de représenter les Jeux, n’étaient pas notés d’ infamie  ; les Comédiens donc, et les Tragédiens, qui exer
. Il faut encore remarquer que si les Atellanes n’étaient pas notés d’ infamie , c’était un privilège qu’on avait accordé à la Je
conclure que les Comédiens et les Tragédiens n’étaient point notés d’ infamie , à cause que les Atellanes en étaient exemptés pa
ime : Et de plus on ne peut nier que ces Atellanes ne fussent notés d’ infamie aussi bien que les Histrions. Or il est facile de
de la ville, et de toute l’Italie ; soit qu’il méprisât toute sorte d’ infamie  ; soit qu’il appréhendât d’irriter les esprits, e
r faire voir que les Ecrivains des derniers siècles, qui ont étendu l’ infamie des Scéniques jusques sur les représentations des
stimés infâmes ; Ce qui est très différent : car il y a deux sortes d’ infamie  ; l’une de droit, et l’autre de fait : ceux-là so
t l’autre de fait : ceux-là sont proprement infâmes, qui sont notés d’ infamie par les lois ; ceux-là sont estimés infâmes, lesq
ux-là sont estimés infâmes, lesquels quoiqu’ils ne soient pas notés d’ infamie par les lois, ne laissent pas de passer pour infâ
ui les sépare des honnêtes gens, et les exclut des dignités ; c’est l’ infamie de fait. Ces différences d’infamie sont marquées
les exclut des dignités ; c’est l’infamie de fait. Ces différences d’ infamie sont marquées dans le droit civil : « Les portes
d. de dignitatibus., ne seront point ouvertes à ceux qui sont notés d’ infamie , ni à ceux qui sont souillés de quelque crime, ou
orte qu’il y avait des personnes qui encore qu’elles fussent notées d’ infamie par les lois à cause de leur profession, n’étaien
’elles avaient d’ailleurs ; c’est-à-dire qu’elles étaient notées de l’ infamie de droit ; mais non pas de l’infamie de fait. « O
ire qu’elles étaient notées de l’infamie de droit ; mais non pas de l’ infamie de fait. « On peut être, dit Schardius « Variis m
appellatur, superior vero facti. » Schardius in lexico juris., noté d’ infamie en diverses manières ; premièrement par l’opinion
aves, et vertueuses, est réputé infâme quoiqu’il ne soit point noté d’ infamie par le droit, ni par les lois.… L’autre genre d’i
point noté d’infamie par le droit, ni par les lois.… L’autre genre d’ infamie est celle dont le droit civil note quelqu’un ; qu
dans l’opinion des gens de bien : c’est ce qui s’appelle communément infamie de droit ; l’autre s’appelle infamie de fait. »
est ce qui s’appelle communément infamie de droit ; l’autre s’appelle infamie de fait. » Et c’est de cette infamie de fait, do
ie de droit ; l’autre s’appelle infamie de fait. » Et c’est de cette infamie de fait, dont parle Macrobe, comme l’a très bien
ularum non notandis., n’ont pas toujours été estimés infâmes de cette infamie de fait ; car Roscius fut fort chéri et loué des
uparavant des Danseurs, montre clairement qu’il ne parle que de cette infamie de fait : car, après avoir dit auparavant que tou
s estimaient les danses indignes des honnêtes gens (ce qui marque une infamie de fait) il ajoute : « mais quant aux Histrions,
ameux Roscius ». Il est donc à juger, par là, qu’il ne parle que de l’ infamie qui vient de l’opinion des sages, et qui est l’in
parle que de l’infamie qui vient de l’opinion des sages, et qui est l’ infamie de fait. Sur quoi il faut remarquer que comme ces
pour faire voir encore plus évidemment que Macrobe ne parle que de l’ infamie de fait, et non pas de l’infamie du droit, c’est
emment que Macrobe ne parle que de l’infamie de fait, et non pas de l’ infamie du droit, c’est que Macrobe ne fonde ce qu’il dit
éron, lequel au contraire déclare en termes exprès qu’il y avait de l’ infamie à monter sur le Théâtre.   « Roscius, dit-il « 
rsonne ; quoique à l’égard de sa profession de Comédien il fût noté d’ infamie par les lois, qui déclarent infâmes tous ceux qui
ris entre ceux qui pratiquaient l’art de bouffonner, ni jamais noté d’ infamie les Athlètes, ou Lutteurs, bien qu’ils combattiss
trompé, d’avoir dit que les Athlètes et Xystiques avaient été notés d’ infamie par les lois Romaines, puisque nous lisons le con
faux raisonnement : « Les lois Romaines, dit-il, n’ont jamais noté d’ infamie les Athlètes ni les Thyméliques, ou Musiciens, ni
quent les Comédiens, et les Tragédiens n’ont aussi jamais été notés d’ infamie . » Cette induction est visiblement fausse : parc
a raison pour laquelle les lois ont exempté les Athlètes de la note d’ infamie « Athletas autem Sabinus et Cassius responderunt
lement fausse. Quant à la raison pour laquelle les lois ont exempté d’ infamie les Thyméliques, ou Musiciens, les Xystiques, les
la loi Athletas, lesquelles nous font entendre que la loi n’exempte d’ infamie ces sortes de gens, qu’à cause du service qu’ils
rompé d’avoir dit, que les Athlètes, et Xystiques avaient été notés d’ infamie par les lois Romaines, puisque nous lisons le con
question. Car par exemple les Conducteurs de chariots sont exemptés d’ infamie par la loi Athletas du Digeste ; et ils sont noté
emptés d’infamie par la loi Athletas du Digeste ; et ils sont notés d’ infamie par la loi si qua du Code : « Si dans les portiqu
anières. Premièrement ils disent que la loi du Digeste, qui exempte d’ infamie les Athlètes ou Lutteurs, les Thyméliques ou Musi
hariots, et les autres, dont parle cette loi, doit être entendue de l’ infamie de Droit ; et que celle du Code qui met les Condu
Conducteurs de chariots au rang des infâmes, doit être expliquée de l’ infamie de fait : « Il semble, dit Albericus Gentilis « H
not., que les conducteurs de chariots étaient aussi souillés de cette infamie de fait, comme il paraît dans la loi du Code, qui
l s’ensuit encore que les autres personnes qui étaient exemptées de l’ infamie de Droit avec les Conducteurs de chariots ne lais
vec les Conducteurs de chariots ne laissaient pas d’être infâmes de l’ infamie de fait. » Ce qui est confirmé par le témoignage
e manière d’accorder ces lois, est, que la loi du Digeste n’exempte d’ infamie les Conducteurs de chariots, et les autres person
or. , défendit sévèrement aux Chevaliers Romains, de se souiller de l’ infamie du Théâtre, et de l’Arène. » Hérodien confirme c
autrefois en vénération, étant tombées dans le dérèglement et dans l’ infamie par la conduite honteuse de cet Empereur, tout le
ent employés aux jeux des solennités sacrées, n’étaient point notés d’ infamie , comme la loi Athletas le marque en termes exprès
Nerva filius responderunt. » l. 2. de iis qui not. infam., qui note d’ infamie ceux qui entrent dans les Combats pour le gain, e
ui descendent en l’Arène, qu’ils relèvent leur art ; ils les notent d’ infamie ouvertement, ils leur font changer d’état, pour l
ouve dans le 3. livre du Digeste au titre 2. de ceux qui sont notés d’ infamie  ; où entre autres choses il est dit ; « Celui qui
r l’art de représenter les jeux, ou pour réciter des vers, est noté d’ infamie . » Ulpien au même livre, dans la loi 2. au §. der
rompé d’avoir dit que les « Athlètes et Xystiques avaient été notés d’ infamie par les lois Romaines, puisque nous lisons le con
« Aussi quand les Conciles et les Pères de l’Eglise ont allégué cette infamie du Théâtre ancien, ils en ont toujours parlé suiv
L’Auteur de la Dissertation veut que les Conciles aient parlé de l’ infamie du Théâtre selon la fausse doctrine, et non pas s
ert. pag. 212. et 213. : « Aussi quand les Conciles ont allégué cette infamie du Théâtre ancien, ils en ont toujours parlé suiv
issertation pag. 213 et 214. « Saint Augustin n’étend point cette infamie au-delà de ceux qui s’occupaient à la célébration
l’on ne peut pas dire que ce grand Saint parle d’autre chose que de l’ infamie des Mimes, et Farceurs des jeux scéniques, à caus
, chap. 13. et 27. dit l’Auteur de la Dissertation, ne parle que de l’ infamie des Mimes, et Farceurs des Jeux scéniques, à caus
ues, à cause de leur impudence ; S. Augustin donc ne parle point de l’ infamie des Acteurs de Comédies, et de Tragédies. Y eut-i
mêmes lieux qu’il cite de S. Augustin ; où ce grand Saint parle de l’ infamie des Acteurs des Jeux publics, il est indubitable
allègue, S. Augustin parle des sentiments des Romains qui notaient d’ infamie les Acteurs des Jeux publics, qu’il oppose aux se
lics, qu’il oppose aux sentiments des Grecs qui ne les notaient pas d’ infamie , comme il l’avait montré aux Chapitres précédents
fait voir dans le 10. Chapitre, comme les Grecs bien loin de noter d’ infamie les Acteurs de Tragédies, et de Comédies, les ont
’un culte qu’on rend à la divinité ? Et de quel front peut-on noter d’ infamie les Acteurs de ces ordures du Théâtre, si l’on ad
ont aussi compris selon les sentiments des Romains qui les notaient d’ infamie . D’où il s’ensuit, que l’Auteur de la Dissertatio
ans le 27. chapitre du 2. livre de la Cité de Dieu, ne parle que de l’ infamie des Mimes et farceurs des jeux scéniques qui se r
aient pour apaiser la Déesse Flore ; donc S. Augustin n’étend point l’ infamie des Acteurs de la Scène au-delà de ceux qui s’occ
ffit-il pas de lui avoir montré ci-dessus, que S. Augustin parle de l’ infamie des Acteurs de Tragédies et de Comédies en beauco
par la vertu et l’honnêteté, que de les adoucir par le vice et par l’ infamie , etc. » Il est donc constant que S. Augustin par
nt les Histrions sont punis par les lois des Empereurs, est la note d’ infamie , par laquelle ils sont exclus des dignités, comme
ntre autres Lucas de Penna ; ajoutant que parmi ces Histrions notés d’ infamie , sont compris ceux qui montent sur le Théâtre, et
rs actions, avaient encouru l’indignation de tous les gens de bien, l’ infamie des lois et l’anathème du Christianisme, il ne fa
e ces paroles sont très propres pour faire commettre aux hommes cette infamie détestable avec plus de hardiesse ? » Et de même
itution, leur nom et leurs qualités. Je passe sous silence les autres infamies , qui devraient être ensevelies dans les ténèbres
nt les Histrions sont punis par les lois des Empereurs, est la note d’ infamie , par laquelle ils sont exclus des dignités, comme
l’enseigne Lucas de Penna ; ajoutant, que parmi ces Histrions notés d’ infamie , sont compris ceux, qui même sans faire de farces
tre, où vous verriez les excès des Mimes tous pleins d’impureté, et d’ infamie , où vous verriez les danses des hommes efféminés.
nt les Histrions sont punis par les lois des Empereurs, est la note d’ infamie , par laquelle ils sont exclus des dignités, comme
tre autres Lucas de Penna, qui ajoute que parmi ces Histrions notés d’ infamie , sont compris ceux qui montent sur la Scène et y
même endroit, que les Romains condamnaient les Comédies, en notant d’ infamie leurs Acteurs, et que les Athéniens les condamnai
de respect qu’ils portaient à leur religion ; mais il ne charge ni d’ infamie , ni d’anathème ceux qui les représentaient. »
que Tertullien n’a point condamné les Comédies, et n’a point chargé d’ infamie ni d’anathème ceux qui les représentaient, n’est
aires aux bonnes mœurs, et que leurs Acteurs n’ont jamais été notés d’ infamie . A l’égard du premier point, Tertullien déclare e
t voir que tous les Acteurs des Spectacles en général étaient notés d’ infamie , comme nous l’avons prouvé ci-dessus dans la 12.
le soit ; tout le monde va néanmoins au Théâtre : On se plaît à cette infamie publique, ou pour y reconnaître ses vices, ou pou
nt les Histrions sont punis par les lois des Empereurs, est la note d’ infamie , par laquelle ils sont exclus des dignités, comme
tre autres Lucas de Penna, qui ajoute que parmi ces Histrions notés d’ infamie , sont compris ceux qui montent sur la Scène et y
e les Romains en condamnant tous les Jeux de la Scène, et en notant d’ infamie leurs Acteurs, ont aussi condamné les Comédies, e
squ’elles font partie des Jeux de la Scène, dont ils ont aussi note d’ infamie les Acteurs. Mais si l’Auteur de la Dissertation
au contraire sont très propres pour faire commettre aux hommes cette infamie détestable avec plus de hardiesse ?  Je ne conda
Tragédie de Jésus-Christ ou d’un Martyr, n’est pas maintenant noté d’ infamie , si ce n’est qu’il monte sur le Théâtre pour le g
Tragédie de Jésus-Christ ou d’un Martyr, n’est pas maintenant noté d’ infamie , si ce n’est qu’il monte sur le Théâtre pour le g
ugeant bien que ce reproche des anciens tombe sur la licence et sur l’ infamie des représentations de notre temps. C’est pourquo
avec la décence et l’honnêteté qu’elles demandent, tant à cause de l’ infamie de leurs personnes, que de la corruption et du dé
er des choses honnêtes ou malhonnêtes ; et qui pour cela sont notés d’ infamie par les lois Civiles, et excommuniés par les lois
qui montent sur la Scène pour le gain. « Parmi les Histrions notés d’ infamie , dit Ménochius après Lucas de Penna « Et illud ad
diques : ce sont les plaies de notre Religion, ce sont des monstres d’ infamie qui déshonorent l’Espagne, et qui ne subsistent q
Poètes, et par la mauvaise conduite des Acteurs, les Rois jetaient l’ infamie sur ceux qui montaient sur le Théâtre, où l’on av
il est marqué en termes exprès, que les Comédiens avaient été notés d’ infamie jusqu’au temps de cette Déclaration, c’est-à-dire
donc par cette Déclaration que les Comédiens ont toujours été notés d’ infamie jusqu’à l’an 1641. et qu’ils n’en sont relevés qu
avec la décence, et l’honnêteté qu’elles demandent, tant à cause de l’ infamie de leurs personnes, que de la corruption, et du d
er, s’ils ont soin de leur salut. Aussi les lois civiles les notent d’ infamie , et les lois de l’Eglise les déclarent excommunié
die, où ils ne voient et n’entendent rien de bon, où tout est plein d’ infamie , et d’iniquité, dont leurs oreilles et leurs yeux
it Prætor. ff. de his qui notant infamia., les lois Romaines notent d’ infamie ces mêmes acteurs de Comédies. Voyez la Loi 2. du
risent ; qu’on relève un art et un emploi, en même temps qu’on note d’ infamie ceux qui s’y adonnent ? Quel est le jugement par
ceux qui le donnent, ils ne laissent pas néanmoins de demeurer dans l’ infamie dont on les a notés ? » Qu’y a-t-il dans les Com
e au contraire de la rendre aimable. Elle y paraît sans honte et sans infamie  : On y fait gloire d’en être touché. Ainsi l’espr
ments (dont la Comédie fait aujourd’hui le principal) d’une si grande infamie dans le Christianisme, qu’il n’y a point d’homme
et que les Acteurs de ces Poèmes Dramatiques ont toujours été notés d’ infamie par les lois civiles, et déclarés excommuniés par
19 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
Ex professo, un Livre des Spectacles, décrit bien au long toutes les infamies qui s’y pratiquaient. On peut lire aussi quelque
t surtout leurs Bacchanales, fait des peintures si horribles de leurs infamies et de leurs prostitutions publiques, que je ne pu
commencer par Tertullien : en même temps qu’il déteste l’horreur et l’ infamie des Spectacles, il se fait cette objection. « Die
t bonnes en elles-mêmes, pourquoi ceux qui la jouent sont-ils notés d’ infamie par le Digeste de Justinien Lib. III. Tit. De his
e que de prouver la méchanceté d’une action parce qu’elle est notée d’ infamie . S’il était vrai que les Comédiens fussent infâme
ment méchante ; et de même qu’un parjure, ou un calomniateur, notés d’ infamie par la Loi que vous me citez, seront toujours inf
occasion, ou pour quelque motif que ce soit, sans encourir la tache d’ infamie , qui, selon vous, y est attachée. D’ailleurs pour
réputés infâmes. » Vous voyez donc bien que selon ce Commentateur, l’ infamie ne tombe que sur les Comédiens qui jouent d’infâm
t dans l’élévation où ils sont, reste-t-il le moindre vestige de leur infamie  ? Pourquoi donc y en aura-t-il dans une Professio
l’unique qui a fait autrefois déclarer les Comédiens infâmes, était l’ infamie qui régnait dans les Comédies qu’ils représentaie
’ils n’osent ouvertement rien dire d’impie, ni faire sur la Scène les infamies qui s’y commettaient autrefois ; mais il reste to
20 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
ques : l’acceptation du Magistrat le dénonce pour Comédien, la note d’ infamie imprimée par la loi sur la profession et sur ceux
cé aucun, et partout on peut communiquer avec eux, quoique par tout l’ infamie de leur métier et le danger de leur commerce les
aise compagnie. On ne peut pas prouver l’excommunication par la seule infamie  ; l’infamie n’emporte pas l’excommunication, on p
ie. On ne peut pas prouver l’excommunication par la seule infamie ; l’ infamie n’emporte pas l’excommunication, on peut être inf
on, on peut être infâme sans être excommunié ; ni l’excommunication l’ infamie , on peut être excommunié sans être infâme. Les lo
rales et particulières attachées à des péchés qui n’emportent point d’ infamie  ! Les Comédiens peuvent donc être, et sont certai
21 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
ohibebat. » (Ibid. L. 2. C. 8. 9. 10. 11. 29.). Il parle d’abord des infamies qui se commettaient sur les bords du Tibre dans l
t les Grecs, il faut honorer les Comédiens, cela est juste ; ces deux infamies sont unies. Mais, disent les Romains, les Comédie
eurs crimes, soit qu’ils soient véritables, ce qui est le comble de l’ infamie , soit qu’ils soient faux, ce qui serait le comble
a doctrine de Dieu et on décrie les Prédicateurs qui condamnent cette infamie publique, et on adore ces Dieux prétendus qui se
un théâtre public les amours des Dieux, les adultères de Jupiter, les infamies de Vénus, vrais ou faux ! Quels Dieux qui se plai
22 (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194
mence de leur zèle ne pouvaient être mieux employées qu’à décrier ces infamies  ; mais autant cette comédie était abominable, aut
u contraire que la comédie d’aujourd’hui, tout épurée qu’elle est des infamies de l’ancienne, est encore une école très dangereu
23 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
is qu’une autre portion les abhorre comme séparés de la société par l’ infamie , et de l’Eglise par l’excommunication. Votre déli
avilir en gardant un honteux silence. Passons maintenant à la note d’ infamie que l’on veut attacher à la profession du Théâtre
de la République, en les mettant en comparaison avec un homme noté d’ infamie . Mille autres traits font voir que Roscius était
24 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 7. SIECLE. » p. 182
cruautés de l'Amphithéâtre, avec la barbarie des Gladiateurs, avec l' infamie des Jeux de Flore ; C'est renoncer à Dieu que de
25 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Cirque. » pp. 9-43
er n’y acquirent pas plus de gloire. Mais ce qui mit le comble à leur infamie , fut que les plus coupables estoient compris parm
rs du Peuple, immolées à leur rage comme à celle des bestes. Dans une infamie égale parmy eux tous, le bon-heur fut fort differ
ce qui les fit apeller Dissoluti. Vet. Schol. Iuven. dissolus. Mais l’ infamie du mestier n’en empeschoit pas les richesses, &am
gouster le repos & de vivre affranchy de la servitude & de l’ infamie de sa premier profession. Ce n’est pas par manie
n les femmes & mesme les gens de qualité ne se soient exposez à l’ infamie de ces Combats. La chose fut encore plus effronté
26 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — II.  »
e au contraire de la rendre aimable. Elle y paraît sans honte et sans infamie . On y fait gloire d'en être touché. Ainsi l'espri
27 (1675) Traité de la comédie « III.  » p. 277
able au contraire de la faire aimer. Elle y paraît sans honte et sans infamie . On y fait gloire d'en être touché. Ainsi l'espri
28 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223
infâmes, dit-on , dans l’ordre des Loix, il resulte de cette peine d’ infamie , que la peine de la Loi contre un délit, détruit
ne, qu’on ne doit jamais punir deux fois pour le même délit. Ainsi l’ infamie prononcée par la Loi contre les Comédiens, les me
29 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7
s cornes, ces pieds de chevre, ces danses, ces chants, ces repas, ces infamies , ce font les rêves d’un malade, les écarts d’un c
ence & les ténebres, pour être plus libre, & mieux cacher les infamies qui s’y introduisirent ; on y venoit en foule, on
30 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
bâtir le superbe édifice, qui était comme la citadelle de toutes les infamies  ; et craignant les justes reproches que ce monume
rce que ces actions étant infâmes de leur nature, font rejaillir leur infamie sur les spectateurs. Jugez donc encore, mes Frère
me du théâtre consiste d’ordinaire dans le spectacle des plus grandes infamies . Ce sont ces infamies que représente, ou un Tosca
d’ordinaire dans le spectacle des plus grandes infamies. Ce sont ces infamies que représente, ou un Toscan par ses gestes impud
voir : elle a telle et telle qualité…. Mais passons sous silence des infamies , qui devraient être ensevelies sous les plus épai
il en devienne moins pur. Si Dieu ne regardait pas nos crimes, et nos infamies , peut-être qu’alors nous éviterions la rigueur de
ier leur cœur, et souvent même leur corps, en commettant avec eux des infamies , qu’elles se piquent de condamner en public.) On
méprisent ceux qu’ils approuvent ; ils louent l’ouvrage, et notent d’ infamie l’ouvrier. Quelle étrange sorte de jugement, que
31 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
it de ridicule des Dieux infames, dont le culte n’étoit qu’un tissu d’ infamies . Voici les raisons de politiques qui ne valent pa
s’y consacrent, & dont le talent funeste est d’exceller dans les infamies . Ils se font appeller les Peintres des graces. Il
ir, ni l’étudier. Elle s’offre d’elle-même ; peut-on souffrir que ces infamies soient tournées en ornemens typographiques, &
igine. Le théatre en fait une autre espece d’apothéose, il a pris ces infamies pour le sujet de ses piéces. Les trois théatres o
universitas iniquitatis, comme dit St. Pierre. Les payens portoient l’ infamie à l’excès, dans leurs maisons, & sur-tout dan
lle lui rendoit un culte assidu. Le pieux Asa son fils indigné de ces infamies , arracha le bois, détruisit l’autel, brisa la sta
ominations, ce culte n’a-t-il pas été suivi ? Horreur de l’idolâtrie, infamies de l’impureté, les meurtres, les larcins, les par
32 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
able. Néanmoins tout le monde va aux Spectacles ; On se plaît à cette infamie publique, ou pour y reconnaître ses vices, ou pou
e feront les jeunes hommes, et les filles, voyant comme on commet ces infamies sans honte ? et comme tout le monde les regarde a
33 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
approuver leur profession. Ce sera le moyen de les rendre saints ; l’ infamie portée contr’eux les désole, ils se livrent au cr
ut-il aussi approuver le désordre des mauvais lieux, & en lever l’ infamie  ? Quelle charité ! les loix doivent aussi rétract
e les malfaicteurs. Si les Comédiens sont insensibles à la honte de l’ infamie , ils sont donc incorrigibles. Si la crainte des p
ouver une profession essentiellement mauvaise, lever la barriere de l’ infamie & des censures que les gens de bien respecten
34 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Lettre premiere. » pp. 2-17
ts dans la contestation présente : l’excommunication & la peine d’ infamie  ; celle-ci sera traitée en une seule Lettre qui s
acles ; mais en parcourant les délits qui sont atteints de la peine d’ infamie , comme il a rencontré celui-ci en route, il n’a p
35 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
qu’on dit châtiées, condamnoient généralement tous les Comédiens à l’ infamie , & cependant non-seulement ils y assistoient,
est, olimpicum certamen mulieres spectare. Sans couvrir les Acteurs d’ infamie , Athènes ne se dissimuloit pas le danger des repr
s que nous laissons imprimée sur le front des Comédiens la tache de l’ infamie légale, du mépris public, & des anathèmes de
pieces qu’ils représentent qui jette comme par-tout le mépris & l’ infamie sur leur état, ce sont leurs mœurs & leur con
uoient les femmes ; mysantropie chez les Romains, qui le couvroient d’ infamie  ; bizarrerie gothique parmi nous, qui laissons su
36 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VI. Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux, à raison de leur profession, et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’Eglise. » pp. 130-133
es citoyens, à les exciter à embrasser un état qui les dévouerait à l’ infamie et les exposerait à essuyer des outrages si affli
37 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVIII. Autorité des loix. » pp. 45-47
es funestes des passions qu’il excite ? Mais tirons le rideau sur ces infamies  ; & qu’il nous suffise d’avoir dit que ce fut
38 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210
er du sérieux et faire retomber sur un vil Dénonciateur la peine et l’ infamie que sa malice et sa mauvaise foi voulait nous fai
yens, pour le punir de sa mauvaise conduite, que l’on chasserait avec infamie du spectacle, deviendrait un exemple qui retiendr
res femmes impudiques pour les y faire pleurer leur égarement et leur infamie , sans espoir de remettre jamais le pied sur la sc
us, leur vertu ne sera qu’apparente : la crainte des châtiments, de l’ infamie et de la pauvreté seront les motifs de leur bonne
prenant qu’ils aient été flétris lorsqu’ils sont devenus l’Ecole de l’ infamie et de l’impureté : plus on prouvera que la proscr
ur sage, honnête homme et vraiment zélé, ne répand point le fiel et l’ infamie sur ceux dont les mœurs le choquent, il leur mont
Digeste de Justinien, Livre III, Titre II « De ceux qui sont notés d’ infamie  », 2, § 5, in Corpus de droit civil, ca. 530 : «
39 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
x dont vous venez de voir le crime, d’entendre des mêmes oreilles les infamies de la scène & les divines Ecritures, & de
quelque Général d’armée, pour remplir vos cœurs & vos oreilles d’ infamie . Vous reprendriez vos enfans, vous puniriez vos e
berones, serviles abjecti homines, vous invitent à venir entendre ces infamies , vous vous en réjouissez, vous leur en rendez gra
40 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « LIVRE QUATRIEME. » pp. 1-3
, on dirait qu'il ne mérite que des éloges, pourvu qu'on le purge des infamies de l'impureté ; comme si l'amour était la seule p
41 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
s contradictions de nos mœurs, que d’un côté on ait laissé un reste d’ infamie attaché aux Spectacles publics, et que de l’autre
42 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
toient au moins d’honnêtes gens, qui n’ont pas terni leur vie par les infamies du Tabarinage, & fait cent fois rougir la pud
; à la vie & à la mort, car il est vrai que Moliere a vécu dans l’ infamie légale, & Corneille en homme d’honneur, qu’il
aux mœurs, un Auteur dont les ouvrages sont pleins d’impiétés & d’ infamies , où la vertu est toujours ridicule, la corruption
é blessée, la sagesse éteinte, les devoirs oubliés ; c’est un abyme d’ infamie . Le siecle d’Horace permettoit la gaieté de la sa
43 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XI. Que les Poèmes Dramatiques n'ont point été condamnés. » pp. 230-236
de respect qu'ils portaient à leur Religion ; mais il ne charge ni d' infamie ni d'anathème ceux qui les représentaient. Et nou
44 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PREFACE CONTENANT L’HISTOIRE DU DIX-SEPTIEME SIECLE, SUR LA COMÉDIE. » pp. -
her contre les règles du Christianisme que d’y assister. La second, l’ infamie dont les Lois ont noté les Comédiens. Ces deux Ou
45 (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42
leurs parties, retire les méchants de leur impiétés par la crainte d’ infamie , exhorte à la vertu, déteste le vice, guerdonne l
46 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
Les termes en sont remarquables. C’est un homme qui persévère dans l’ infamie de son art, « in artis sua dedecore perseverat » 
t de tuer les hommes ! La fureur n’est pas moindre au théâtre, mais l’ infamie y est plus grande : « In scenicis non minor furor
adulteria dum singerat et simulatis erudiunt ad vera. » En voyant ces infamies représentées sans honte, et regardées avec plaisi
s autres, si l’on peut appeler honnête un état qui toujours couvert d’ infamie , est indigne d’un homme libre : « Hominis liberis
47 (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303
l’Eglise n’a condamné les Comédies, qu’à cause de l’Idolâtrie et des infamies que les Païens y mêlaient autrefois ? Comme si le
enant à Rome, il voulut se montrer au Théâtre. Le Sénat pour éviter l’ infamie dont il s’allait flétrir, s’il était vu sur la Sc
es. Le peuple et surtout les étrangers rougirent pour lui d’une telle infamie . Galba, Othon, ni Vitellius ne diminuèrent rien d
diens, leur donna des habits de soie, et sans se mettre en peine de l’ infamie attachée à leur profession, il en choisit un pour
e lapidèrent. Ainsi furent traités les Comédiens avec plus ou moins d’ infamie durant les trois premiers siècles, et les jeux de
me : car ce que firent Néron et Héliogabale ne pouvait pas ôter cette infamie . Néron après avoir fait le Comédien, donna lieu a
pe, Mimus, Nobilis. » Mais Juvénal ne peut soutenir la raillerie : l’ infamie que l’exercice du Théâtre donnait, lui paraissait
tre, de faire des postures ridicules, et même de se dépouiller. Cette infamie ne se faisait qu’une fois l’an, et on disait alor
ullien se récriant avec sujet contre le Sénat qui souffrait une telle infamie , leur dit De spectac[ulis]. c. 17. « Erubescat Se
à tous ces inconvénients ? Il tire une quatrième preuve Cap. 12. de l’ infamie dont sont notés tous ceux qui montent sur le Théâ
risent, qu’on relève un art, et un emploi en même temps, qu’on note d’ infamie ceux qui l’exercent ? Quel est le Jugement par le
eux qui les donnent, ils ne laissent pas néanmoins de demeurer dans l’ infamie dont on les a notés. » Nous montrerons, Messieurs
ns l’infamie dont on les a notés. » Nous montrerons, Messieurs, que l’ infamie subsiste encore par rapport aux Comédiens d’aujou
bic. 3.. Il dit nettement que le Théâtre est l’école de toute sorte d’ infamies et de débauches : « Schola fœdiatis omnis et lasc
eux en l’honneur de qui on puisse faire paraître sur les Théâtres des infamies , qui déshonorent également l’âme et le corps. » S
qu’ils observent ces conditions, ils ne seront pas à l’avenir notés d’ infamie  ». On vit bientôt que c’était exiger des Comédien
d’y assister, c’est pécher contre les règles du Christianisme. 2°. l’ infamie dont les lois ont noté ceux qui font la professio
ns publics Pag. 509.. » Il voudrait que « Sa Majesté levât la note d’ infamie décernée contre eux par les Ordonnances et Arrêts
n Livre, les Comédiens étaient infâmes. Et comment lever cette note d’ infamie , puisqu’il avoue lui-même dans la Dissertation su
Comédiens304. On tolère les Comédies pour éviter pis, mais on note d’ infamie ceux qui montent sur le Théâtre, et on ne cesse d
her ceux que l’Eglise excommunie, et que les lois du Royaume notent d’ infamie , la perte du temps, la dépense inutile dans une c
48 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
nne. Ce personnage d’Elmire est d’une noirceur, d’une bassesse, d’une infamie dont le théatre fournit peu d’exemples. Quelle mè
, il faut donc que nous passions pour honnêtes les impiétés & les infamies dont sont pleines les comédies de Moliere, qui re
inexcusable que l’indifférence avec laquelle écoute les plus grandes infamies , & débite les maximes les plus fausses &
49 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301
de siffler toutes les vérités chrétiennes, de blasphémer, de dire des infamies au sexe même, de violer toutes les lois de l’amit
voilà comment on confond les marques naturelles de l’honneur et de l’ infamie , comment on renverse les idées de la vertu et du
pas d’enflammer ainsi la convoitise ? Chaque intermède est un tissu d’ infamies capables de choquer les oreilles d’un Païen, et u
c’est que des femmes et des femmes même du premier rang débitent des infamies . J’ai déjà fait à nos Poètes ce reproche fondé su
50 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202
ire de l’Europe rend aujourd’hui à Moliere, & le comparant avec l’ infamie de la profession de Comédien, flétrissure que lui
de convention. C’est un galimathias. Le génie dans l’avilissement, l’ infamie associée à la gloire. Ce n’est qu’une antithese.
ne gloire, elle ne peut appartenir qu’à la vertu ; c’est une nouvelle infamie ajoutée à l’infamie légale qui la mérite. Un corr
eut appartenir qu’à la vertu ; c’est une nouvelle infamie ajoutée à l’ infamie légale qui la mérite. Un corrupteur de mœurs n’a
us disons, voilà précisément ce qui lui a attiré & qui justifie l’ infamie légale dont il fut couvert, l’exclusion de l’anci
ai tragique, ce sont les accusations les plus graves : prostitutions, infamies , grossiéretés les plus crues, honteuse corruption
51 (1677) L’Octavius « Paragraphes XXXVI-XXXVIII du texte latin » pp. 159-171
l’homicide. Pour les théâtres, la fureur n’y est pas moindre, mais l’ infamie y est plus grande ; Où un Comédien représente les
52 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
l, un aveu plus fort de la méchanceté de ces Spectacles que la note d’ infamie qui est attachée à ceux qui les font, quelques pl
sations. « Toutes personnes, dit le Canon47 , qui ont quelque tache d’ infamie , c’est-à-dire, les Comédiens et les autres gens d
le Droit Canonique98, ils sont réputés infâmes et irréguliers ; or l’ infamie et l’irrégularité que les Comédiens contractent,
amie et l’irrégularité que les Comédiens contractent, n’est point une infamie ou une irrégularité pareille à celle que contract
ose toujours un péché : c’est pourquoi les Canonistes l’appellent une infamie ou une irrégularité ex delicto, c’est-à-dire, fon
arité ex delicto, c’est-à-dire, fondée sur quelque péché. Telle est l’ infamie ou l’irrégularité des Comédiens : car on ne peut
nt, par laquelle il paraît que les Comédiens ont toujours été notés d’ infamie jusqu’en ladite année 1641. Mais ils en sont rele
53 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
nfame dont elle est seule coupable. Ce dénouement n’est qu’un tissu d’ infamies dont la sage Léonor dit très-vertueusement : Je s
t tous sur ces modelles, cette sainte union ne seroit qu’une source d’ infamies . Je n’ai garde de soupçonner dans les gens de thé
récompense des passions, y être préparée par le crime, accompagnée d’ infamie , troubler enfin toute la société, & conduire
54 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
es loix se déclarèrent le plus fortement, l’édit du Préteur attacha l’ infamie au métier de Comédien. Toutes les personnes sages
Il est vrai que les Grecs n’avoient point de loix qui attachassent l’ infamie légale au métier de Comédien. Ces loix n’ont été
lus débauché qui fut jamais, ne connoissoit pas même cette punition d’ infamie légale, fruit de la pureté & de la décence de
55 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
âtre. « Il faudra que nous passions pour honnêtes les impiétés et les infamies dont sont pleines les comédies de Molière. La pos
est un ridicule de plus. On en appelle à cent autres pièces pleines d’ infamie , et à la conduite des Acteurs qui y répond, et so
s, et les mettre dans la bouche de quelque Prince ; sont-ce moins des infamies , et n’en sont-elles pas plus dangereuses ? Les or
56 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
accrédite l’infâme profession par la même autorité qui l’a couverte d’ infamie  ? Malgré cette multitude de défenses, les devoirs
t-on, sont infâmes dans l’ordre des lois, il résulte de cette peine d’ infamie , que la peine de la loi contre un délit détruit t
e qu’on ne doit jamais punir deux fois pour le même délit. ». Ainsi l’ infamie prononcée par la loi contre les Comédiens les met
57 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224
es désordres. Ces femmes étoient alors condamnées au mépris & à l’ infamie , bannies de toutes sociétés honnêtes ; leur rang
nge de considération & de mépris, d’indignation & d’égards, d’ infamie & d’éloge. Leur nombre s’est fort multiplié ;
s faire la révérence. Le Gouvernement a raison de laisser subsister l’ infamie prononcée contre les comédiens, l’honnêteté publi
ien de commun avec cet audacieux Ecrivain, qui cherche à la couvrir d’ infamie & de ridicule : elle mériteroit ces odieuses
Méchamment & calomnieusement j’ai couvert la Comédie Françoise d’ infamie & de ridicule. Je reconnois que tous les memb
commun avec un Auteur qui a cherché à la couvrir de ridicule & d’ infamie  ; qu’elle mériteroit les odieuses imputations de
58 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. » pp. 217-229
actions avaient encouru l'indignation et de tous les gens de bien, l' infamie des Lois, et l'anathème du Christianisme ; Il ne
59 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175
er contre les règles du Christianisme que d’y assister. La seconde, l’ infamie dont les Lois ont noté les Comédiens. Ces deux ou
60 (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426
par le regard des Spectacles de commettre adultère. On ajoute à cette infamie une autre infamie condigneaf : Tels sont les saut
Spectacles de commettre adultère. On ajoute à cette infamie une autre infamie condigneaf : Tels sont les sauteurs, et gens merv
61 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
risent ; qu’on relève un art et un emploi, en même temps qu’on note d’ infamie ceux qui s’y adonnent ? Quel est le jugement par
ceux qui le donnent, ils ne laissent pas néanmoins de demeurer dans l’ infamie dont on les a notés ? » Qu’y a-t-il dans les comé
62 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
’est pécher contre les régles du Christianisme, d’y assister. Et 2° l’ infamie , dont les Loix ont noté les Comédiens. Double dif
Pour réussir, ou plutôt pour en imposer, il ne s’avisa pas de nier l’ infamie , dont elle est couverte, ni l’excommunication, do
’Acteur est infame dans l’ordre des Loix, il résulte de cette peine d’ infamie , que la peine de la Loi contre un délit, détruit
pour le même délit. » Voici la conséquence qu’il en tire… « Ainsi l’ infamie prononcée par la Loi contre les Comédiens, les me
suivantes… « Chrétien, dit-il, qui avez appris de St. Paul, que ces infamies ne doivent pas être nommées parmi les fidéles… So
63 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
Poètes, et par la mauvaise conduite des Acteurs, les Rois jetèrent l' infamie sur ceux qui montaient sur le Théâtre, où l'on av
64 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
tente la justification du théâtre, dit d’Aubignac, on a contre soi l’ infamie dont les lois ont noté les comédiens. Après ces
ntretiennent dans leur mauvaise profession des gens, qui sont notés d’ infamie et qu’elles scandalisent les autres par ce mauvai
fait. — Les lois ecclésiastiques et civiles ont de tout temps noté d’ infamie les comédiens et les comédiennes. Donc le théâtre
65 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
autrefois des spectacles infames par eux-même, spectacles même d’une infamie groffrere, spectacles qui eussent fait rougir les
it d’eux. Vous trouverez une loi expresse de ce sage Sénat qui note d’ infamie tous ceux qui entretiendroient avec eux aucun com
s Peres ne déclamoient pas contre des théâtres de dissolution & d’ infamie , comme vous vous obstinez toujours à le prétendre
66 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
rand homme. La malignité du siècle y trouve un autre sel ; toutes ces infamies sont sur le compte des gens d’Eglise. La scéne se
ssein a peint des plus belles couleurs, pour donner de la vogue à ses infamies  ; qu’on juge de son mérite par l’idée qu’elle don
, où ce philosophe raconte, sans pudeur, & avec complaisance, ses infamies . Ce nom est risible, Philinte, Araminte, Ergaste,
67 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
le christianisme nous donne de l’impureté, & faire disparoître l’ infamie par des adulations, des fables, des impiétés, des
du théatre font les étonnés de la contradiction qui se trouve entre l’ infamie légale des comédiens & la considération dont
homme sage peut-il ne pas regarder avec mépris ce que la loi couvre d’ infamie , & se lier avec les ennemis de la vertu ? Vol
68 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29
on & leur plume ? combien doit être corrompue la source de tant d’ infamies  ! Ils ont beau dire, d’après Martial & la Fon
tin, de plus frivole, de moins instruit ; l’autorité la plus grave, l’ infamie la plus méprisable ; l’enivrement de la passion,
e vice & la vertu, la religion & l’impiété, l’honneur & l’ infamie , tout y est plus masqué que les Acteurs, plus far
69 (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46
r vous convaincre de plus en plus des effets que doivent avoir tant d’ infamies . Dans vos provinces vous ne méprisez pas assez Pa
sser représenter ; des discours de la tête d’Acajou, des spirituelles infamies du Miroir magique ; des niaiseries savantes de la
(je peins les faits) qui tous les jours vient publiquement savourer l’ infamie , qui, a la face de ses connoissances, de ses amis
70 (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420
gens qui en furent très-satisfaits. La crainte d’encourir la peine d’ infamie ne devroit-elle pas faire détester tout ce qui pe
en fût sauvée ; que le théâtre se seroit relevé de son premier état d’ infamie , sans les déclamations éternelles des Calvinistes
71 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
s’accommodèrent jamais. Cette idée de religion ne leur sauva pas une infamie si bien méritée. Le christianisme n’a point chang
ritée. Le christianisme n’a point changé, il a augmenté ces idées ; l’ infamie subsiste, et n’est que plus méritée, puisqu’ils o
72 (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38
on ne croit pas que des Dialogues récités sur des planches soient des infamies diaboliques »2, comme s’exprime M. de Voltaire. P
cités sur des planches, passent donc à Rome, comme ailleurs, pour des infamies diaboliques. M. Bandiera8 ne balance pas à le cro
73 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE I. Que les Spectacles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des Lois civiles. » pp. 43-53
'honnêteté est plus dangereuse. Comme elle paraît sans honte, et sans infamie , on fait gloire d'en être touché, on se familiari
74 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88
énorme, puisqu’il est puni dès cette vie de l’Excommunication et de l’ infamie , qui sont les deux plus grandes punitions qu’aien
75 (1823) Instruction sur les spectacles « Conclusion. » pp. 195-203
ession frappée de tous les anathèmes de l’Eglise, et qui les voue à l’ infamie publique ; c’est pour vous plaire que ces insensé
76 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
, un aveu plus fort de la méchanceté de ces spectacles, que la note d’ infamie qui est attachée à ceux qui les font, quelques pl
iones ac turpitudinibus subjectæ personæ. » , qui ont quelque tache d’ infamie , c’est-à-dire, les Comédiens, et autres gens de p
ist. 2. de Consecrat. ils sont réputés infâmes et irréguliers : or l’ infamie et l’irrégularité que les Comédiens contractent,
amie et l’irrégularité que les Comédiens contractent, n’est point une infamie et une irrégularité pareille à celle que contract
ose toujours un péché : c’est pourquoi les Canonistes l’appellent une infamie ou une irrégularité ex delicto, c’est-à-dire, fon
arité ex delicto, c’est-à-dire, fondée sur quelque péché. Telle est l’ infamie ou l’irrégularité des Comédiens : car on ne peut
is, par laquelle il paraît que les Comédiens ont toujours été notés d’ infamie jusqu’en ladite année 1641. Mais ils en sont rele
77 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179
ctrine de Dieu, qui par la voix de ses Prédicateurs crie contre cette infamie publique, pendant qu'on recherche de faux Dieux à
exclus les Comédiens de vos honneurs et de vos dignités les notant d' infamie . Dans le 1. Sermon sur le Verset du Psaume 32.
78 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
tièrement dépouillée de toutes les qualités, qui pouvaient la noter d’ infamie , et son mérite, l’ayant montée au plus haut degré
tend prouver en alléguant l’antiquité, que les Comédiens sont notés d’ infamie , selon les lois et constitutions Ecclésiastiques 
79 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
ient comprendre qu’on portât la fureur jusqu’à se vendre soi-même à l’ infamie  : « Nec sibi parcunt, sed extinguendas publice an
ois sans nombre qui condamnent le métier de Comédien et le couvrent d’ infamie , comme nous le montrons dans ce livre. Combien ce
80 (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32
à quoi aboutira le soin qu’il prendra de nous étaler avec emphase les infamies du Théâtre pendant le règne de l’Idolâtrie, et de
ixième siècle. Les Jeux en l’honneur des Idoles furent proscrits, les Infamies des Idolâtres bannies. Cependant le Concile de Co
81 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71
nombre de leurs législateurs, un de ces héros que vous condamnez à l’ infamie , on l’auroit cru, ou auroit vu suppliques & m
dans son Code, & d’immortaliser sa honte, au lieu de justifier l’ infamie de sa jeunesse, & de dégrader son autorité l’
eux de faire ces réflexions, & de pouvoir effacer si facilement l’ infamie de leur intrigue, & quelque fois des mariages
82 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175
. Je défie d’entendre ce galimathias, & de n’y entrevoir que des infamies . Abaillard n’a rien qui le console, le passe, le
oltaire les contes de Vadé. Ce n’est pas embellir sa couronne, si ces infamies sont à lui, c’est le radotage d’un vieux pécheur
imer, & que l’on décrie. On appelle badinage cette trop véridique infamie .     O mon cher fils ! la moitié de moi-même, Qu
83 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
ent avoir en horreur tout ce qui appartient au culte & ramène aux infamies de ces fausses Divinités : Depuis la dépravation
e ne sont presque tous que des sujets galans, c’est-à-dire toutes les infamies qui se sont passées sur la terre, ou qui ont été
que ; mais peut-on voir des Chrétiens faire métier de représenter ces infamies , & des milliers de Chrétiens spectateurs s’en
84 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
remords les Comédiens. DitesPage 30. que les « Comédiens sont notés d’ infamie par le Digeste de Justinien. » Ce n’est pas ce qu
noble après sa mort : il a été noble et infâme. Car encore un coup, l’ infamie est nécessairement attachée à un emploi qui ne se
fants sont aujourd’hui si honorablement placés, ont eu la même note d’ infamie . De ce que le public n’est point invité à manger
85 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
e l'ouvrage (Traité, Tradition, Sentiments) b. [NDE] Original : état infamie
86 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
lustre famille, elle poursuit avec rigueur et avec toutes les notes d’ infamie ces âmes perdues qui corrompent la pudicité des a
87 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
urs de tours de passe-passe, jongleurs et semblables, ont été notés d’ infamie par les lois Romaines, et par les constitutions E
rendent infâmes. Les paroles de la loi sont ; « Celui-làbz est noté d’ infamie , qui se produit sur le Théâtre pour y exercer un
, » où le Jurisconsulte Doneau cb remarque, ceux-là notamment notés d’ infamie , « qui montent sur le Théâtre pour le gain, et qu
précipite les imprudents en ruine. » C’est ce qui les a fait noter d’ infamie par les lois ; et celui-là est dit infâme, duquel
chastes : les femmes les plus chastes. bx. Être noté : être marqué d’ infamie . by. S. Augustin, Cité de Dieu, II, 13. bz. Di
commentaires sur le Digeste et le Code justinien. Doneau mentionne l’ infamie des acteurs dans ses commentaires, Donellus Enucl
fg. Comprendre : on ne peut pas les accuser sans se souiller de leurs infamies . fh. Comprendre : celui qui accuse le théâtre es
88 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
bli de la maniere la plus honorable ; Moliere demeura toujours dans l’ infamie du Théatre. Le Prince qui se plaisoit à récompens
homme Job, trouvent des délices dans les épines, de l’honneur dans l’ infamie . Sub sentibus delitiæ putant. Nous avons souve
faits ? Ses amours & le mariage avec la Bejard couvrent Moliere d’ infamie . La Bejard passoit pour sa fille : ce que son com
89 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
vise votre belle doctrine : c’est le catéchisme du diable & de l’ infamie . Pag. 115. Les pieces qu’on représente réveillent
résolution de se faire Religieuse, l’obstacle qu’y met sa famille, l’ infamie de sa profession, le danger que lui fait courir l
90 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
nieres, & qu’ils agissent de concert avec lui pour vous marquer d’ infamie  ? Comment donc osez-vous par vôtre presence anime
91 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
our s’y donner de la vogue ; mais c’est en effet pour y recevoir de l’ infamie  : c’est dans ces rencontres que les yeux s’y trou
92 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
s publics dont ils sont les instruments, pour se délivrer par là de l’ infamie publique que le Droit leur inflige. S’ils se plai
93 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
oraux et Politiques, et que c’était ceux-là qui n’étaient pas notés d’ infamie comme les autres ; Qu’un Roscius Comédien qui a é
94 (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276
le drame français moderne est devenu un enseignement d’immoralité, d’ infamie et d’horreurs, c’est-à-dire de meurtre, de suicid
« Il faudra donc que nous passions pour honnêtes les impiétés et les infamies dont sont pleines les comédies de Molière ». Voil
95 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
nda, où par les gestes les plus lubriques ils représentent toutes les infamies de la volupté. Leurs maîtres Chrétiens n’ont pu r
emens de la Vestris, les attitudes de la Prevôt, en un mot toutes les infamies de la danse théatrale, laissent-elles respirer la
96 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
taille et son port servaient beaucoup. Aussi Dion Cassius exagérant l' infamie des Jeux Juvénaux inventés par Néron, et qui n'ét
97 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
les Empereurs eurent embrassé le Christianisme, il est certain que l’ infamie des spectacles ou cessa entièrement, ou au moins
et de force, qu’ils avaient fait auparavant. Ce n’était donc plus l’ infamie des pièces, que les Comédiens représentaient alor
98 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
e cérémonial des aumôniers. Voltaire trouve une contradiction entre l’ infamie attachée au metier de comédien, & l’honneur q
99 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16
opposition à sa Religion qu’il faut s’en prendre, & à l’espèce d’ infamie que cette opposition répand sur le Dramatisme. Pr
100 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
dans une de ses ordonnances, les met au nombre des personnes notées d’ infamie . On voit dans ses Capitulaires que les gens vertu
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