es mécontentements, et des mélancolies ; qu’on n'y rit jamais ; on ne
joue
jamais ; on est en récollection, et Oraison conti
e mauvaise impression que Satan met dans les esprits, qu’on défend de
jouer
et de se recréer, à tous ceux qui entreprennent l
se promener, 3. s’entretenir en des devis et des discours joyeux, 4.
jouer
du luth, de la guitare, de la harpe, des épinette
5. chanter en musique, ou entendre chanter. 6. aller à la chasse. 7.
jouer
à quelque jeu licite, qui montre l’habilité et l’
gue. 8. se trouver aux bals, danses, comédies, et même y danser, ou y
jouer
son personnage comme les autres. Différant à parl
ge, et quasi farouche : l’autre extrémité est, vouloir toujours rire,
jouer
, se recréer, de façon, que cela soit plutôt occup
pour la vertu, au livre premier de ses Offices, « Il est loisible de
jouer
, et de rire, mais modérément, comme avec médiocri
ait accorder sans offense de Dieu. Sainte Elisabeth Reine de Hongrie,
jouait
et se recréait ès assemblées qui se faisaient pou
ant un jour un Citoyen de Rome, le trouva jouant au billard, invité à
jouer
avec lui, l’accorda ; mais avec une sainte condit
r : c’est où je vise en cet article, vous enseignant la pratique pour
jouer
, et pour vous recréer, sans aucune offense de Die
ont par des jeux. §. II. Outre l’avis général de ne commencer point à
jouer
sans jeter une œillade à DieuComment il faut comm
Dieu au jeu, il faut prendre garde à cinq choses. 1. La personne qui
joue
. 2. L’intention avec laquelle on joue. 3. Le temp
inq choses. 1. La personne qui joue. 2. L’intention avec laquelle on
joue
. 3. Le temps qu’on met à jouer. 4. La somme qu’on
i joue. 2. L’intention avec laquelle on joue. 3. Le temps qu’on met à
jouer
. 4. La somme qu’on joue. 5. La façon de jouer. Qu
ec laquelle on joue. 3. Le temps qu’on met à jouer. 4. La somme qu’on
joue
. 5. La façon de jouer. Quant au premier, qui est
3. Le temps qu’on met à jouer. 4. La somme qu’on joue. 5. La façon de
jouer
. Quant au premier, qui est la personne qui joue,P
joue. 5. La façon de jouer. Quant au premier, qui est la personne qui
joue
,Première, A la personne qui joue. souvenez-vous q
au premier, qui est la personne qui joue,Première, A la personne qui
joue
. souvenez-vous que toute sorte de jeu n’est pas c
de nécessité. Quant au second,Seconde A l’intention pour laquelle en
joue
. qui regarde l’intention, je ne veux pas ici disp
garde l’intention, je ne veux pas ici disputer, à savoir si celui qui
joue
seulement pour avoir le plaisir du jeu, ou seulem
, au Chapitre second, parlant de l’intention. Je n’improuve pas qu’on
joue
pour le plaisir, et pour le lucre, mais j'improuv
u le veut, et si elles croyaient que Dieu ne le voulût pas, jamais ne
joueraient
: 2. Pour plaire à Dieu, et pour l’honorer en cet
, qui est en l’âme, la plus belle marque de l’image de Dieu. 3. Elles
jouent
, pour avec plus de vigueur du corps et de l’espri
ce de Dieu, tant de fois recommandée en l'Ecriture sainte, à ceux qui
jouent
et se recréent ; « Que les justes se réjouissent,
ustes se réjouissent, et se recréent en la présence de Dieu. »80 « Je
jouais
devant lui sur le rond de la terre »,81 dit la Sa
tre faits devant Dieu, en quatre manières :In quatre manières on peut
jouer
devant Dieu. 1. comme devant l’objet principal de
otre Oraison ; et que Dieu se réjouisse en elle, comme les courtisans
jouent
devant le Roi pour le recréer. 3. Comme devant la
étienne, cette intention en votre jeu, vous y mériterez beaucoup ; ne
jouez
pas par le seul motif de la nature, et du sentime
jouez pas par le seul motif de la nature, et du sentiment (les bêtes
jouent
ainsi à leur mode,) ni même par le seul mouvement
en sa propre saison : on pèche au jeu quant au temps ; 1. Lors qu’on
joue
en un temps destiné et ordonné pour une autre occ
rs qu’on emploie trop de temps au jeu, vous en verrez qui ne font que
jouer
dès le matin jusques au soir, d’autres qui emploi
travail : or ceux-ci, ou ils ne travaillent point, ne s’occupant qu’à
jouer
, ou au lieu de se recréer, ils se lassent, ils fa
de se servir du jeu par manière de repos ; être cinq ou six heures à
jouer
aux échecs, ou aux cartes, ou à la paume, n’est p
un repos pour le corps. Soyez plus sage que ceux-ci, âme Chrétienne,
jouez
rarement ; car Dieu vous a mis au monde pour trav
Dieu condescendant à votre faiblesse, veut que vous vous recréiez, et
jouiez
; n’abusez pas de ce congé, ménagez le bien, ayez
nchons quelque chose du boire, et du manger, du dormir, du parler, du
jouer
, soyons plus exacts à prendre garde à nous » ;93
nous » ;93 mais surtout gardez ceci en la semaine Sainte : j’en ai vu
jouer
le Vendredi Saint, avec horreur de mon cœur, et j
s au lieu du jeûne. Quant au quatrième,Quatrième, la somme qu’il faut
jouer
. qui touche la somme qu’on joue, ou le gain qu’on
rième,Quatrième, la somme qu’il faut jouer. qui touche la somme qu’on
joue
, ou le gain qu’on y fait ; il est assuré qu’on pe
; il est assuré qu’on peut exposer quelque chose à gagner à celui qui
jouera
mieux ; car au jeu il y a quelque habilité, et in
ieu de payer ce que l’on doit, on fait de nouvelles dettes, soit pour
jouer
, soit pour entretenir sa maison. 3. Les pauvres s
nt soulager les pauvres de ce qui leur est superflu, et par ainsi ils
jouent
la substance et la vie du pauvre, qui subsisterai
eurs, et pour élever leur famille, et néanmoins en un coup de dés ils
joueront
cinquante, ou cent pistoles. N’imitez pas ces per
te, ou cent pistoles. N’imitez pas ces personnes ici, Ame Chrétienne,
jouez
selon vos moyens, et plutôt moins que trop, soyez
trop, soyez l'avocat des pauvres, et pactisez avec ceux avec qui vous
jouez
en faveur des pauvres, afin qu’ils participent à
qu’on aura gagné au jeu. Quant au cinquième, qui concerne la façon de
jouer
,De la façon de jouer. Les péchés qui se font en l
eu. Quant au cinquième, qui concerne la façon de jouer,De la façon de
jouer
. Les péchés qui se font en la façon de jouer. on
de jouer,De la façon de jouer. Les péchés qui se font en la façon de
jouer
. on peut manquer : 1. Jouant à des jeux illicites
relevés que celui-là : ce n’est pas qu’il ne faille prendre plaisir à
jouer
pendant que l’on joue, car autrement on ne se rec
ce n’est pas qu’il ne faille prendre plaisir à jouer pendant que l’on
joue
, car autrement on ne se recréerait pas ; mais il
n affection excessive. 3. Trompant en jouant, ou jouant avec ceux qui
jouent
ce qui ne leur appartient pas, et qui ne peuvent
et autres qui dépendent d’un supérieur ; ou contraignent les autres à
jouer
par menaces et injures, par ainsi les gagnent ; o
connaît n’y entendre que bien peu, et fait semblant de ne savoir pas
jouer
: en tous ces cas, suivant la plus commune opinio
jeu, il faut prendre garde à cinq choses. Première, A la personne qui
joue
. 77. [NDA] Amb. 2. off. c. 15. « Hoc est pulchr
e sexui, et personæ reddere. » Seconde A l’intention pour laquelle en
joue
. Les bonnes intentions qu’on peut avoir au jeu.
. 8. « Ludens coram eo in orbe terrarum. » In quatre manières on peut
jouer
devant Dieu. 83. [NDA] Psalm. 36. « Delectare i
emps. 90. [NDA] Sap. 15. « Æstimaverunt esse ludum vitam nostram. »
Jouer
longtemps nuit beaucoup. Certains temps en l’anné
s, et arctius perstemus in custodia. » Quatrième, la somme qu’il faut
jouer
. Jouer une somme excessive, est péché. 96. [NDA
rctius perstemus in custodia. » Quatrième, la somme qu’il faut jouer.
Jouer
une somme excessive, est péché. 96. [NDA] Dan.
96. [NDA] Dan. 4. « Peccata tua eleemosynis redime. » De la façon de
jouer
. Les péchés qui se font en la façon de jouer. Les
redime. » De la façon de jouer. Les péchés qui se font en la façon de
jouer
. Les bals et danses, choses indifférentes. Pour n
es bornes du divertissement, eux qui ne destinent toute leur vie qu’à
jouer
. Si l’excès du divertissement est donc un péché (
’ils ne mêlent point, comme on dit, le sacré au profane, et qu’ils ne
jouent
point en un temps défendu. Et quoique dans la vie
Que le peuple s’assit pour manger et pour boire et qu’il se leva pour
jouer
. » C’est une réponse que nous devons donner à tou
quelque chose de si horrible et de si infâme que la Comédie, comme la
jouait
du temps de nos pères, qu’il n’y a personne à l’h
e plus vilain et de plus infâme, de ce qu’un Comédien, par exemple, y
joue
avec les gestes les plus honteux et les plus natu
hète ne dit-il pas que Benjamin était au milieu des jeunes filles qui
jouaient
du tambour ? Dieu ne promet-il pas aux Juifs par
Jérémie, 31, 13. qu’après leur retour de la Chaldée, ils danseront et
joueront
des tambours ? Les danses et les plaisirs, conclu
peuple s’assit pour manger et pour boire, et ils se levèrent pour se
jouer
. » Le second est de l’ExodeExode, 32., où l’on vo
ous, si les Comédies sont bonnes en elles-mêmes, pourquoi ceux qui la
jouent
sont-ils notés d’infamie par le Digeste de Justin
II. Tit. De his qui notantur infamia. ? Si ce n’était pas un crime de
jouer
la Comédie, on n’aurait pas traité les Comédiens
que les Comédiens fussent infâmes pour monter sur le Théâtre et pour
jouer
la Comédie, je voudrais savoir en vertu de quoi l
autre chose ? Qu’on ne me dise point que c’est parce que les derniers
jouent
par intérêt, et pour en retirer du profit, au lie
c. »Lege II., ff. de his qui notantur infamia. : « Les Comédiens qui
jouent
d’une manière honnête, ou pour se divertir, ou po
e selon ce Commentateur, l’infamie ne tombe que sur les Comédiens qui
jouent
d’infâmes Comédies, et non pas sur ceux qui n’en
tuels et les Canons de ces Conciles n’en veulent qu’aux Comédiens qui
jouent
des Pièces scandaleuses, ou qui ne les représente
r exemple, excommunie les fidèles, et suspend les Ecclésiastiques qui
joueront
aux Jeux de hasard. Celui d’Eliberis, celui de Co
itiers une Abbesse fut accusée par ses propres Religieuses pour avoir
joué
aux Dés dans son Monastère. Les Lois des Empereur
ont formelles ; et l’on en trouve non seulement contre les Clercs qui
jouent
, mais encore contre ceux qui les regardent jouer,
ntre les Clercs qui jouent, mais encore contre ceux qui les regardent
jouer
, ou qui s’intéressent dans leur jeu. Saint Clémen
êtres, d’Evêques et d’Ecclésiastiques, ne font point de difficulté de
jouer
, et qu’ils prétendent que toutes ces Censures des
de ces Rituels rigoureux dont nous avons parlé, on ne laisse pas d’y
jouer
la Comédie, qui y est soufferte et peut-être appr
il était vrai que la Comédie fut scandaleuse ? De la manière qu’on la
joue
à Paris, je n’y vois rien de criminel : Il est vr
tes de personnes à venir à la Comédie et aux autres Spectacles qui se
jouent
avec Privilège du Roi, et par des troupes entrete
int, que les Prélats ne s’y opposent en aucune manière, et qu’elle se
joue
avec le Privilège d’un Prince qui gouverne ses Su
her. Quant à la lecture des Pièces que l’on imprime après qu’on les a
jouées
, je suis obligé d’avouer qu’il ne n’en est jamais
édies, n’a servi qu’à me faire connaître, que de la manière qu’on les
joue
Paris elles sont sages, modestes, et bonnes en qu
se que Cicéron déplorait par ces paroles : « Il y a une manière de se
jouer
basse, insolente, criminelle et honteuse. » La se
chose de cette première corruption déguisée sous de plus beaux noms.
Joue-t
-on aujourd’hui une Pièce où il n’y ait quelque in
ceux qui vont à la Comédie, ni ceux qui la composent, ni ceux qui la
jouent
, ne relâchent point leur esprit jusqu’à la dissol
aient point d’autre emploi, à l’égard des autres hommes, que celui de
jouer
, ils en ont toutefois à l’égard de Dieu et par ra
gardée dans la Comédie à Paris, et par toute la France, où l’on ne la
joue
qu’à l’heure qu’il faut la jouer. Une des choses
et par toute la France, où l’on ne la joue qu’à l’heure qu’il faut la
jouer
. Une des choses contre laquelle les Saints Pères
le les Saints Pères se gendarmaient le plus, était le temps auquel on
jouait
autrefois la Comédie. Elle durait tout le jour ;
le profit des hommes que pour leur récréation. Il est vraiv que l’on
joue
en des temps Saints, comme les jours de Fête et d
les oblige à se mortifier en ce temps ; de plus que les Comédiens qui
jouent
tous les jours ne pèchent point, parce qu’étant d
’étant dévoués au public, c’est moins pour leur divertissement qu’ils
jouent
que pour celui des autres ; et qu’ils peuvent jou
tissement qu’ils jouent que pour celui des autres ; et qu’ils peuvent
jouer
tous les jours, parce que tous les jours il se pe
sirs qui en tel jour ne sont pas défendus ; surtout puisqu’elle ne se
joue
que dans in temps propre, et que, grâce au zèle d
t de dresser des Théâtres dans les Eglises, et l’on aurait horreur de
jouer
des Comédies dans ces Lieux Saints : on a des Thé
y est gardée, aussi bien que celle des personnes. Les Acteurs qui les
jouent
ne sont point des personnes consacrées ni vouées
Prêtre ou d’un Religieux, ce sont des blasphèmes.w. » Ceux donc qui
jouent
la Comédie sont d’honnêtes Gens qui se sont desti
res. Je ne trouverais pas qu’il y eut moins de mal pour eux que s’ils
jouaient
à la paume, aux cartes, aux dés, jeux qui sont co
uliers, ils ne soient pas criminels. J’en excepte les Comédies qui se
jouent
en certains Pays, comme à Rome, à Venise, et dans
e qu’il n’y a point de mal pour eux de se trouver aux Comédies qui se
jouent
dans les Maisons Religieuses, ou dans les Collège
p. [NDUL] « Je dis donc, Philothée, qu’encore qu’il soit loisible de
jouer
, danser, se parer, ouïr des honnêtes comédies, ba
éa et le suivant ont été ainsi modifié en 1725 : Il est vrai que l’on
joue
en des temps de piété, et c’est ce qu’il y a de p
es à ce sujet. [Des Arcis lisant :] On sait que la Jeunesse Romaine
jouait
exclusivement les Atellanes. Les Nations modernes
que l’Opéra-comique fesait un Spectacle à part, on y fit très-souvent
jouer
des Enfans, & c’est-là que se sont formées de
r opérér cette utilité, il est nécessaire que le Néomime puisse faire
jouer
les Pièces Tragiques, Comiques, & des Opéras,
& s’exerceraient dans les Pièces même où ils seraient destinés à
jouer
par la suite. Pour dédommager les Grands Spectacl
eût le droit d’y prendre les Sujets exercés dans son genre, soit pour
jouer
instantanément dans les Pièces où ils auraient de
aussi gauche que messéante dans la bouche des Enfans-acteurs, qu’ils
jouent
de petites Pièces plus proportionnées à leur âge
’en retourner faute de Billets, lorsque les premiers Acteurs daignent
jouer
dans les bonnes Pièces. 3. Ceux que la proximité,
, petit Arlequin très-intelligent, haut de 2 pieds : 15 ans. Pezé, a
joué
jusqu’à présent les rôles de Pierrot, & plusi
es rôles de Pierrot, & plusieurs Rôles de Femme. Talon l’aîné,
joue
les Amoureux, les Abbés : cet Enfant donne les pl
Hurpy fils, destiné à doubler le Pierrot………… 8 ans Les mêmes Acteurs
jouent
& dansent. Hurpy père, fait parler Polichi
omœdum fieri. » Cicer. or. pro Ros. que Roscius avait instruit à bien
jouer
la Comédie, et qui par ses soins s'était mis en g
dit qu'après l'établissement des Jeux Scéniques, les jeunes gens qui
jouèrent
les Fables Atellanes, ne permirent jamais aux His
qui en faisaient la décoration, selon la qualité de la pièce que l'on
jouait
dans l'espace libre nommé Proscenium ou avant-scè
c'est-à-dire, les Histrions, Mimes, Farceurs, et autres Bouffons, ne
jouaient
point sur l'avant-scène en Grèce ; mais seulement
point sur l'avant-scène pour faire leurs plaisanteries ; mais qu'ils
jouaient
tous sur l'Orchestre. Nous en pourrions encore ra
tielle et nécessaire des Jeux Scéniques ; car ils furent institués et
joués
sans elles durant cent cinquante ans ou environ,
ra ars ad Satyrarum modos perrepsit. » Val. Max. l. 2. c. 4. l'art de
jouer
ou bouffonner, ne signifie proprement, comme on l
e ans avant les Comédies et les Tragédies, et que S. Grégoire appelle
jouer
sur la Scène ; et le nom de Scéniques et d'Histri
e nom de Scéniques et d'Histrions a toujours été restreint à ceux qui
jouaient
toutes ces licencieuses plaisanteries des Jeux co
nt pas trouver étrange qu'on leur donne le nom des personnages qu'ils
jouent
. « Hos tamen ludos vocant in quibus sanguis hu
. Mais enfin Andronicus donna publiquement dans Rome des Fables qu'il
jouait
lui-même, et dont ces vieilles Satires lui prestè
amatiques sur le même exemple. Et tant s'en faut qu'il ait inventé et
joué
des Comédies, nous trouvons au contraire que tous
que nous l'avons montré. Et comment eût-il été possible qu'il eût pu
jouer
seul, c'est-à-dire chanter et danser une Comédie
us peregit. » Val. Max. l. 2. c. 4. et de toucher des instruments, il
jouait
excellemment ses Fables sans parler ; Car je dema
commencé, et qui ont continué cette faute, comment Andronicus pouvait
jouer
seul une Comédie ou une Tragédie, et comment il l
vait jouer seul une Comédie ou une Tragédie, et comment il la pouvait
jouer
sans prononcer une parole ? Et voilà comme il est
ur les Histrions Grecs, explique fort clairement que les hommes seuls
jouaient
les personnages des femmes, en disant qu'on était
présenter la Courtisane Thaïs, une honnête femme ou une Nymphe, et en
jouer
si bien le personnage qu'on l'eût pris pour une f
anser et sauter, c'est-à-dire pour y faire la Mime, et non pas pour y
jouer
des Comédies, qui ne faisaient point partie de ce
iens ces noms Latins, Comœda ou Tragœda, pour signifier une femme qui
jouait
la Comédie ou la Tragédie, il n'y en a point, ou
ux autres représentations Théâtrales, et non pas que les femmes aient
joué
les Comédies et les Tragédies sur le Théâtre. Enc
s allusions trop faciles à saisir, il est défendu aux comédiens de la
jouer
, et au public de l’entendre.6. Il faut que ces al
; d’autres auteurs, dans la vûe d’intéresser les comédiens et d’être
joués
plus promptement, ont embrassé leur parti et ont
, remplissent les petits spectacles15. Ne vaudroit-il pas mieux qu’on
jouât
sur ces théâtres, pour un prix modique, les piece
; car aucun de ceux qui les suivent, ne pourroient supporter de voir
jouer
les mêmes pieces aux délassemens, aux associés, e
des priviléges dramatiques sera utile aux auteurs qui ne peuvent être
joués
que sur un seul théâtre, aux acteurs qui ne peuve
euvent être joués que sur un seul théâtre, aux acteurs qui ne peuvent
jouer
que sur un seul théâtre, aux ouvriers de tous gen
Spectacles. Il seroit aussi ridicule d’obliger des acteurs à ne
jouer
que des tragédies, ou des comédies, ou des farces
0 Eh bien, si la nation est propriétaire, ses pieces ne doivent être
jouées
que sur le théâtre de la nation. Nos chefs-d’œu
de la nation, dans quelque pays du monde qu’on les lise ou qu’on les
joue
. Appeler ainsi la salle dans laquelle on les repr
sont-elles pas parvenues ? et cependant les comédiens n’en ont jamais
joué
aucune. Ils ont des dettes considérables, dont ce
alculer23. Ils prétendent que, si d’autres comédiens se permettent de
jouer
leurs pieces, ils seront ruinés. Ils comptent don
essous du leur ; alors ils la défendoient absolument, et elle n’étoit
jouée
nulle part. 5. M. d’Aranda, ambassadeur d’Espagn
deur d’Espagne, a fait défendre dom Carlos, tragédie de M. le Febvre,
jouée
chez Madame de Montesson, et que les comédiens Fr
par M. de Fontanelle, a été défendue pendant quinze ans, quoiqu’on la
jouât
dans toutes les provinces, parce que, sous cette
de ces priviléges comme la perte de l’art, et dans le même moment ils
jouent
Les Trois Noces, piece ornée de musique et de dan
pièces de théâtre, soit imprimées, soit manuscrites, ne pourront être
jouées
sur aucun théâtre public pendant la vie de l’aute
u manuscrite. Art. XX. Les comédiens, qui sont déjà en possession de
jouer
des ouvrages de musique et des pieces de théâtre,
permettre de mauvais ballets. Les Comédiens François ne pouvoient pas
jouer
des opéras comiques. Les Comédiens Italiens ne po
as jouer des opéras comiques. Les Comédiens Italiens ne pouvoient pas
jouer
des pieces sans musique. Ils en obtinrent ensuite
t chassé les véritables Italiens, qui étoient leurs peres, ils purent
jouer
des pieces sans musique, même en cinq actes, mais
es vendredis, et ces jours-là il leur étoit interdit, par l’opéra, de
jouer
des pieces en musique. Ils viennent d’obtenir du
pposant que des opéras originaux étoient parodiés ; c’est ainsi qu’il
joue
l’Isle enchantée, de M. Bruni, et le nouveau dom
its la Dictature, la Censure, la Découpure. Les Varietés ne pouvoient
jouer
que des piéces en trois actes. M. Nicolet étoit o
eur substituer des enfans. Les Elèves de l’Opéra ne pouvoient d’abord
jouer
que des pantomimes. On leur permit ensuite, mais
gaze des bleuettes. Ces derniers spectacles étoient d’abord soumis à
jouer
la parade, ensuite on les obligea seulement a con
et dangereuses pour leurs maîtres. 16. Pendant plusieurs années on a
joué
aux Associés toutes les pieces du théâtre Françoi
ssez jolie salle. Aujourd’hui que ces pieces leur sont défendues, ils
jouent
tous les drames de M. Mercier, et ceux de M. de F
ouse vertueuse et d’autres pieces imprimées ou manuscrites, qui ne se
jouent
pas sur les autres théâtres. Le peuple suit et ap
oit toujours en l’avantage, et que Racine n’auroit pas réussi à faire
jouer
sa Phedre, s’il u’y avoit pas eu deux troupes. 1
ite dans le nombre de quarante, l’Académie, dis-je, a été cruellement
jouée
sur le théatre. M. Pelisson nous l’apprend dans s
ntitulée Comédie de l’Académie, où le corps & les membres étoient
joués
, comme ils l’ont été dans les Factums de Furetier
rit. On a depuis donné cette comédie à S. Evremond ; ainsi Boursaut a
joué
Moliere, Boileau, le Mercure, & la Cour dans
ce de jetton qu’ils gagnoient à perpétuité. Après tout une piece bien
jouée
vaut un quartier bien prouvé, & suppose plus
toit plus facile, puisqu’il les savoit par cœur, & les avoit vues
jouer
; il y en a de bonnes. Il est généralement vrai q
ciblement ; ce qui met une si grande différence entre les Acteurs qui
jouent
les mêmes pieces, les Orateurs qui prononcent le
pellées dans le pays Mirepoises, ouvrirent leur théatre, & firent
jouer
leurs Pensionnaires. Le Chapitre, le Séminaire, E
. Le Prédicateur & les Actrices prépareront chacun leur rôle pour
jouer
l’un le matin, l’autre le soir. La tragédie de Te
ont par un passe droit injuste, ils reculerent la représentation pour
jouer
une autre piece qui étoit postérieure en date ; c
reveillé. Elle fut admise au sacré Scrutin du Tribunal suprême &
jouée
. Le succès n’en parut pas assez complet au Sieur
mitié, non un examen juridique. La piece étoit légalement reçue &
jouée
sans correction ; elle avoit un droit acquis à un
faire, rejeta les corrections & même la piece, & refusa de la
jouer
. Contradiction visible. Si la piece est mauvaise,
e injuria forma. On signifie au Sieur Renou que sa piece ne sera pas
jouée
jusqu’à ce qu’il soit venu, la corde au col, nud
it soit conservé à l’Auteur ou à ses héritiers, tant que la piece est
jouée
, ou a droit de l’être. Il faudroit donc aussi que
t (la perte est légere) Mais les Comédiens prétendent qu’accoutumés à
jouer
toute sorte de rôles, ils ont un tact supérieur a
ont de l’esprit, mais il ne se fie pas au grand nombre. Un Acteur qui
joue
le valet, peut-il juger du Héros ? Celui qui joue
mbre. Un Acteur qui joue le valet, peut-il juger du Héros ? Celui qui
joue
les Princes, peut-il juger de George Dandin ? Oub
qui la caractérisent. Cette piece n’est plus la même qui fut d’abord
jouée
. Ce défaut dans les femmes est fort rare, on devr
’ancien, augmente beaucoup le danger. Les anciens ne faisoient jamais
jouer
les femmes ; ils les tenoient séparées des hommes
galanterie pour une femme, de libéralité pour un Domestique. On ne se
joue
point du scrutateur des cœurs, on ne mérite pas m
s de théatre sont plus charlatans & plus dupes que d’autres ; ils
jouent
, ils sont joués ; ils sortent de derriere les cou
plus charlatans & plus dupes que d’autres ; ils jouent, ils sont
joués
; ils sortent de derriere les coulisses, ils exis
p; les autres s’assemblent. Ainsi le Diable fait chanter une femme ou
jouer
une flûte, afin que tous les pourceaux, c’est-à-d
cun s’en va de son côté pour chercher une nouvelle terre. L’orchestre
joue
des airs de fuite, qui diminuent peu à peu comme
ion ni la raison n’eût donné de pareils motifs d’aimer Dieu. C’est se
jouer
très-indécemment des choses les plus sainte. On e
mp; jour, fêtes & dimanches. Pour creuser les fondemen, on y fait
jouer
la mine. Deux hommes y ont été écrasés. Que tout
anisme très-savant : c’était de petites figures hautes d’un pied, qui
jouaient
des Pièces, & fesaient tous les gestes analog
sur un pareil fondement ? La jeunesse des hommes & des femmes qui
jouent
la Comédie, s’écoule ordinairement dans une crapu
ur débutant ne serait pas goûté sur le Théâtre de la Capitale, il ira
jouer
sur ceux de la Province. VIII. Les Villes de Prov
Villes de Province, assez considérables pour avoir un Théâtre où l’on
jouerait
toute l’année, ou seulement durant l’hiver, tirer
s, &c. XVII. Lorsque les Acteurs & les Actrices mariés auront
joué
le temps convenable, ils seront enfin affranchis
as le mal que vous cherchez à prévenir, Monsieur. Des Pièces tendres,
jouées
par des femmes honnêtes, pourront bien disposer l
naut-Dufrêne, notre plus grand Acteur après Baron. 30. Duchemin père,
jouait
les Rôles de Financier & les Rôles à manteau
M. Le Noir de la Thorillière, & fils du fameux Acteur de ce nom ;
jouait
lui-même supérieurement les Financiers & quel
ridicules. 2. Béjart, autrement mademoiselle Molière : on dit qu’elle
jouait
supérieurement le Comique noble, talent le plus p
e noble, talent le plus précieux sans doute, & le plus rare. Elle
jouait
encore les Soubrettes & les Reines : assembla
ort par les Vieillards, amateurs du premier Théâtre du monde : elle a
joué
durant plus de 40 années, ayant débuté en 1693, p
morte en 1761, âgée de 19 ans. 32. Le Kain, femme du célèbre Acteur :
jouait
les Soubrettes, 1761-1768. Acteurs du Théâtr
an. 56. LEKAIN, début en 1751 : excellent Tragédien : on trouve qu’il
joue
ses rôles parfaitement dans les mêmes apercevance
mais dans ceux d’honnête bonhommie des Drames nouveaux, on sent qu’il
joue
d’après son cœur, & les larmes qu’il fait ver
au Regnard chaussat le cothurne tout exprès pour lui. Il excelle pour
jouer
les valets fripons. 64. FEULIE : 1766 : Cet Acteu
: tant-pis & pour nous & pour lui, s’il veut toujours imiter.
Joue
les amoureux & quelques rôles tragiques. 69.
tent de la Fille de Jupiter. 34. DROUIN, 11 Juin 1742 : Cette Actrice
joue
(maintenant) les rôles de caractère, avec beaucou
tte facilité, cet enjoûment propres à son genre. 36. HUS, 1753 : Elle
joue
les Amoureuses ; & la beauté seule produit da
ractère. Doublante. 47. DESMARES, grande femme ni belle ni laide, qui
joue
plus mal que bien. (Les rôles de Vieilles ridicul
n, & la fera regretter. Acteurs & Actrices distingués, qui
jouent
sur les autres Théâtres. Au Théatre Italien. Acte
e charmante Actrice a la voix belle, son parler est enchanteur ; elle
joue
dans le vrai les rôles d’ingénuité. * A l’Opéra.
t bien, en effet, qu’il ne soit pas coupable, puisqu’on lui permet de
jouer
sa pièce à la face du Louvre, dans la maison d’un
l sait que tout le monde est désabusé, il a appréhendé que l’on ne le
jouât
, et c’est ce qui lui a fait mettre la main à la p
mêmes du bruit qu’ils ont fait, et ils ont eu tant de peur de se voir
joués
qu’ils ont publié que l’on attaquait les vrais dé
coutume, et se sont servis de la véritable dévotion pour empêcher de
jouer
la fausse. Je n’en dois pas demeurer là, et j’ai
sa justification, puisque je prétends prouver qu’il est impossible de
jouer
un véritable dévot, quand même on en aurait desse
enversé ; cependant c’est ce que les hypocrites, qui craignent d’être
joués
, reprennent dans la pièce de Molière. Pour moi, j
ns la pièce de Molière. Pour moi, je ne sais pas par où l’on pourrait
jouer
un vrai dévot. Pour jouer les personnes, il faut
ur moi, je ne sais pas par où l’on pourrait jouer un vrai dévot. Pour
jouer
les personnes, il faut représenter naturellement
on ne fait voir que de bonnes actions, le véritable dévot ne sera pas
joué
. L'on me dira peut-être qu’au lieu de lui faire f
un dévot, c’est un hypocrite, et l’hypocrite par conséquent est seul
joué
, et non pas le vrai dévot. Je sais bien que si le
t que deux pièces que les tartufes reprennent, dont l’une n’a pas été
jouée
. Cependant nous avons également vu du monde à dou
lic à Paris, y monta la première, Et sottement zélée en sa simplicité
Joua
les Saints, la Vierge et Dieu par piété. » Boilea
x dignes de récompense et d’honneur. » Solon lui défendit en effet de
jouer
ses pièces à Athènes. Eschyle augmenta le nombre
oètes lui rendissent quelques hommages. Epigène ayant le premier fait
jouer
un drame dont le sujet était étranger à Bacchus,
après nature ; les personnes y étaient désignées par leurs noms. On y
jouait
les philosophes vivants et même les dieux. Les ma
Les magistrats s’en amusaient beaucoup ; mais, lorsqu’on eût osé les
jouer
eux-mêmes, ils trouvèrent que la plaisanterie pas
alignité a trop de charmes, on chercha à éluder la loi. On continua à
jouer
des aventures, en déguisant les noms des personne
ait ménagée de manière qu’on pût aisément y reconnaître ceux que l’on
jouait
, il fallut une nouvelle loi pour défendre de fair
qu’ils se montraient plus ou moins ridicules. La première comédie fut
jouée
environ quarante ans après la mort de Sophocle et
les cabarets. Il y avait aussi à Rome des mimes et des pantomimes qui
jouaient
toutes sortes de sujets tragiques et comiques, sa
les peuples modernes ; mais ce ne fut d’abord qu’un mélange de farces
jouées
concurremment avec les mystères. Elles commencère
rois de France avaient toujours réputées infâmes, et leur défendit de
jouer
ni de plus obtenir de semblables lettres, sous pe
frais la Gaussin en équipage de Princesse de Paris à Marseille, pour
jouer
sur un théâtre qui n'est plus fermé à personne. L
idicule, à copier les gens, à composer des farces à leur façon, à les
jouer
entre eux. Que lisent-ils ? Molière, Racine, Quin
rôle qu'elles font sur le théâtre, donne du goût pour celui qu'elles
jouent
ailleurs. Cependant j'étais trop jeune pour m'att
re, dit : Il y a un théâtre à Amsterdam, un à La Haye. Sur le premier
jouent
des artisans qu'on paie fort médiocrement. On s'e
» L'Auteur observe que les coquetteries des Marquises de nos théâtres
jouées
en Hollande, y ont gâté depuis vingt ans et conti
sme : pouvait-il condamner atrocement la Société, qui partout faisait
jouer
des pièces, surtout chaque année à Paris, où lui-
t aux constitutions de S. Ignace, qui veut que tout soit en Latin, on
jouait
une pièce Française entremêlée de ballets de tout
prononça l'arrêt d'abolition, et accorda la grâce, à condition qu'on
jouerait
Pourceaugnac, et que la plus jolie Actrice débute
ens joyeux d'autant, voyant une si abondante recette. Pourceaugnacfut
joué
aux éclats de rire et aux acclamations réitérées
ons réitérées de cette studieuse jeunesse, surtout aux scènes où l'on
joue
les Avocats et les Médecins. La paix fut faite, l
autres, les rendirent timides. Mais aguerris par leurs confrères, ils
jouèrent
quelque temps après un grand rôle dans le triomph
t satisfait. L'Andromaque, l'Iphigénie, l'Alexandre de Racine, furent
joués
avec succès. On ne songeait point encore à faire
à ses vues. Elle écrivit à Racine : « Nos petites filles ont si bien
joué
Andromaque, qu'elles ne la joueront de leur vie,
ne : « Nos petites filles ont si bien joué Andromaque, qu'elles ne la
joueront
de leur vie, ni aucune autre de vos pieces. » Si
joueront de leur vie, ni aucune autre de vos pieces. » Si des pièces
jouées
dans un couvent par des enfants élevés dans la ve
n exprès pour eux, et l'annonça par ces paroles : « Aujourd'hui on ne
jouera
que pour les Saints. » Les Saints n'y seraient pa
ssister à la pièce, elles se mirent en oraison dans le temps qu'on la
jouait
, sans doute pour en demander pardon à Dieu. L'Evê
n de S. Cyr, n'y a paru, ni pour lors, ni dans les pièces qui ont été
jouées
dans la suite. Cette Congrégation a été toujours
et pour plaire au Roi qui le demanda, Madame de Maintenon fit encore
jouer
Athalie, ce fut d'une manière si languissante, si
distractions que donne le charme des vers, de l'orgueil de celles qui
jouent
, de la jalousie de celles qui ne jouent pas, des
s, de l'orgueil de celles qui jouent, de la jalousie de celles qui ne
jouent
pas, des airs de hauteur qu'on prend au théâtre e
iété (elles sont en petit nombre et la plupart très médiocres), on en
jouera
de profanes, on y invitera des laïques ; dans tou
scrupule ; elle déclare à Racine que ses filles de S. Cyr ont si bien
joué
ses pièces, qu'elles ne les joueront de leur vie,
que ses filles de S. Cyr ont si bien joué ses pièces, qu'elles ne les
joueront
de leur vie, et elle en fait composer, représente
autant ? Ne se donnèrent-ils pas en spectacle sur des théâtres où ils
jouaient
la comédie, ainsi que dans les processions, dans
aisaient monter sur les planches, et ils y montaient eux-mêmes pour y
jouer
la comédie. Telle a été la conduite des jésuites
ls s’étaient constitués vrais comédiens, en obtenant la permission de
jouer
leurs ouvrages, qui étaient déjà connus sous le n
, et jamais les clercs de la Basoche ne furent excommuniés pour avoir
joué
la comédie. Nous ajouterons, en passant, que dans
railles de cet empereur ; et, selon la coutume de ces temps-là, il en
joua
le personnage en imitant et en contrefaisant les
oblesse. Or, on n’a jamais vu de gentilshommes excommuniés pour avoir
joué
la comédie et en avoir exercé la profession. Ce q
, de Reims, de Chalon-sur-Saône m, etc., qui défendaient au clergé de
jouer
la comédie et d’assister à des représentations th
fanes. Ce que je viens d’exposer sommairement sur les prêtres qui ont
joué
la comédie, dont on trouve la preuve et les détai
rôles étaient remplis par des prêtres, ont-ils la décence des pièces
jouées
sur nos théâtres modernes ? Lisez les premières v
e nous prétendions faire l’apologie sans restriction de tout ce qu’on
joue
sur nos théâtres ; nous savons que les mœurs n’y
e bouffonneries où la religion et les choses les plus saintes étaient
jouées
comme des farces ; où les ministres de la religio
tenu du gouverneur de Milan d’examiner toutes les pièces qu’on devait
jouer
au théâtre. Le censeur, chargé de l’examen provis
ux de sa gravité et de sa contrainte à l’Église, on le voyait le soir
jouer
la pantomime, et égayer le public par des plaisan
ême licence des gens d’Église blessa la cour même ; il fut défendu de
jouer
des pièces qui eussent trait aux mystères de la r
ssent bien gardés de le permettre. Mais depuis cette époque, on les a
joués
comme les autres ; leurs défauts, leurs vices, on
rte du monopole, d’une influence acquise, le dépit de ne plus pouvoir
jouer
les autres, et la douleur de se voir jouer soi-mê
e dépit de ne plus pouvoir jouer les autres, et la douleur de se voir
jouer
soi-même. Laissez nos princes ecclésiarquess expl
s exploiter à leur gré le théâtre, ils trouveront que tout ce qui s’y
joue
est à la plus grande gloire de Dieu ; mais n’espé
nt (Paris, 1731-1749, 15 vol.) racontent qu’un curé de Metz, en 1437,
joue
le Christ dans le Mystère de la Passion et manque
on et des saintes Lettres, 100 Exemples de cet abus dans l’Astrologue
joué
et dans l’Orphelin, 101 Dans le vieux Bachelier e
dans Plaute et dans Térence, 251 Vaine Justification de l’Astrologue
Joué
, dans sa Préface, 254 Sentiment d’Horace contrair
sa Préface, 254 Sentiment d’Horace contraire à celui de l’Astrologue
joué
, 256 Exemple de Ben Jonson inutile pour justifier
e joué, 256 Exemple de Ben Jonson inutile pour justifier l’Astrologue
Joué
, 260 Autorité de Shakespeare opposé à l’Astrologu
l’Astrologue Joué, 260 Autorité de Shakespeare opposé à l’Astrologue
Joué
, 263 Erreur de l’Auteur de l’Astrologue Joué, sur
re opposé à l’Astrologue Joué, 263 Erreur de l’Auteur de l’Astrologue
Joué
, sur la différence qu’il met entre la Tragédie et
gs à leur gré, & comment se faire rendre justice. Ils refusent de
jouer
, ce qui ne leur a pas plus. Et joueroient mal si
hûte, menacent de ne pas faire valoir, & assurent que quand on ne
joue
pas avec confiance de cœur & d’affection, les
évocables que celles du destin. Il est établi qu’aucune piéce ne sera
jouée
qu’elle n’ait été présentée à la troupe, examinée
nécessité d’y faire examiner les piéces, l’impossibilité de la faire
jouer
, si elles ne leur plaisent, la souveraineté de la
rniroient bien des scénes comiques ; mais comment espérer de la faire
jouer
? Sans examen elle seroit unanimement rejettée, M
pas tout-à-fait aux auteurs qu’il faut s’en prendre, si l’amour doit
jouer
le grand rôle dans tous nos drames. Plusieurs en
e tout ce qui appartient au théâtre. Ainsi un auteur, s’il veut faire
jouer
ses piéces, doit commencer par perdre ses mœurs,
ans avoir plus d’esprit & des talens. Les comédiens eux-mêmes qui
jouent
le mieux, sont tous gens très-communs & très-
lle la tout entier par elle-même, soit qu’on la lise ou qu’on la voie
jouer
. Une tragédie de Racine vaut-elle moins pour être
n la voie jouer. Une tragédie de Racine vaut-elle moins pour être mal
jouée
? Une farce de Vadé vaut-elle mieux pour être jou
ins pour être mal jouée ? Une farce de Vadé vaut-elle mieux pour être
jouée
supérieurement ? C’est l’habit qui pare l’homme,
C harles XII & Auguste II, ces deux célebres ennemis, qui ont
joué
des rôles si extraordinaires sur la scène du mond
ablir son empire avec la mollesse ; & la comédie que Frederic fit
jouer
à Dresde, & où il mena la Famille royale, le
r étoient propres ; Charles gagnoit des batailles, Auguste le faisoit
jouer
dans des comédies. Il en joua une entr’autres à M
noit des batailles, Auguste le faisoit jouer dans des comédies. Il en
joua
une entr’autres à Mariembourg, capitale de la Pru
l est indécent que le Théatre respecte assez peu les princes pour les
jouer
, il est ridicule qu’ils poussent la fanfaronade j
onade jusqu’à représenter le vaincu comme vainqueur. Le Roi de Prusse
joue
aujourd’hui à Mariembourg des drames d’un autre g
ur en faire le siége, & le Roi, au milieu de toutes ces attaques,
jouer
tranquillement aux échets, & selon sa coutume
st finie, allons souper, comme Auguste mourant à ses amis, j’ai bien
joué
mon rôle, la piece est finie, battez des mains .
nçois à reprendre la barbe ; sur-tout il fait bâtir un Théatre, &
joue
la comédie au milieu de la neige & des glaces
ournir à cette dépense, il n’a rien ? Les ressorts qu’il fallut faire
jouer
furent plus humilians que l’ambassade n’étoit hon
du Séminaire ou Collége féminin, qui s’est établi à Petersbourg, ont
joué
le jour de la fête de l’Impératrice, une Comédie
obe contraire aux Spectacles, 155. Se moque des Païens qui laissaient
jouer
leurs Dieux, 347 Aubignac favorable aux Comédiens
portrait qu’il fait de l’Opéra, 24 S. Bonaventure, ne veut pas qu’on
joue
des Comédies les jours de jeûne et de pénitence,
, 224. 228. 241 Clergé de France, défend dans l’Assemblée de Melun de
jouer
des Comédies dans les Cimetières, 240 Clovis n’av
durant le Paganisme, qu’elle n’est à présent, 78. Tragédies Grecques
jouées
à Rome, 85. Plus honnêtes que ce qu’on voyait dan
ux de dés ou de cartes, 288 Comédies saintes, leur commencement, 211.
jouées
au profit des Confrères de la Passion, 214. Défen
s de ce Prélat contre les Spectacles, 309 Grégoire Evêque d’Antioche,
joué
sur le Théâtre, 134 Guiart des Moulins, bon écriv
la Junius donne son bien aux Comédiens, 73 Michel III. Empereur, fait
jouer
le Patriarche Ignace, 174 Mimes, leurs fonctions,
ien, 59. Met de la différence entre les Comédiens publics et ceux qui
jouent
dans les maisons particulières, 207 Nerva favoris
he, condamne les Spectacles, 143 Thomas Evêque d’Antioche calomnié et
joué
sur le Théâtre, 133. S. Thomas d’Aquin, discussio
lé la Métromanie de Piron. Il se passa cinq ans encore avant qu’on la
jouât
: on la déchiroit même. L’auteur dit à un acteur
x. La conséquence étoit si juste qu’on ne sut que lui répondre. On la
joue
enfin. Mais voici la friponnerie : la piece étoit
r diminuer la recette & grossir les frais, on a imaginé, I° de la
jouer
mal, & après qu’on a exclu l’auteur, on la re
a jouer mal, & après qu’on a exclu l’auteur, on la reprend, on la
joue
bien. 2° On a construit de petites loges que les
nombreuse. Les Almanaths du Théatre en rapportent près de mille qu’on
joue
, sans compter des milliers qu’on ne joue pas ; &a
pportent près de mille qu’on joue, sans compter des milliers qu’on ne
joue
pas ; & c’est ce qui abâtardit & dégrade
ne. Bien loin d’encourager les compositeurs, on devroit défendre d’en
jouer
, d’en composer de nouvelles : la plupart ne sont
endre la censure des magistrats, les comédiens pouvoit recevoir &
jouer
des pieces obscènes & impies, &c. parce q
a consulté des Avocats, a pris la voie légale, pour les obliger à la
jouer
. Procès comique qu’aucun tribunal ne vit jamais.
son procès, qu’aucun Juge puisse ni veuille forcer les comédiens à se
jouer
eux-mêmes, peindre sur leur Théatre leur impiété
on : & quand même on les y forceroit, l’auteur en seroit très-mal
jouée
. M. Palissot, homme courageux & ferme, qui ne
si la piece a dû déplaire à deux sortes de libertins ; les uns qui se
jouent
de tout, & dont le palais blasé ne goûte que
nt équipage, des diamans sans nombre, un train du plus grand ton : il
joue
à s’abymer, malgré son opulence. Ce qui arrive t
très-communs. C’est une courtisanne de la plus basse extraction, qui
joue
la noblesse, & trompe un jeune homme de condi
ore pas que les Ordonnances de nos Rois ont défendu rigoureusement de
jouer
les Ecclésiastiques & les Religieux, même d’e
s n’ont pas eu tort de se fâcher contre Palissot, & de refuser de
jouer
sa piece. Les Dames accoutumées à recevoir des ho
spectacles, aux Bal, il la suit comme un ombre. Il doit y chanter, y
jouer
au proverbe. C’est ma fureur à moi qu’un proverbe
médies, ou plutôt une comédies fort longue, qu’on peut partager &
jouer
à deux fois, sous le nom de l’Ami sage, pour tour
après huit mois de sollicitations. Malgré sa réception, on ne l’a pas
jouée
. Il en présenta une seconde, & en a vainement
s faire retentir le Barreau, occuper la balance de Thémis du refus de
jouer
une comédie, voilà du grand ! La Troupe ne manque
comédiens de plus à l’avenir en prendre de pareilles, & ordre de
jouer
la piece refusée : & par un crime de rébellio
ans de patience & de priere, il vint des ordres de la Cour de la
jouer
. On l’apprit tant bien que mal, enfin elle a paru
trente ans à refuser la représentation d’une piece reçue, & de la
jouer
mal, quand l’autorité la leur faire jouer. L’aute
ne piece reçue, & de la jouer mal, quand l’autorité la leur faire
jouer
. L’auteur étoit en droit de porter ses plaintes ;
us sommes plus comédiens que ceux qui montent sur le Théatre : ils ne
jouent
que trois heures, & nous jouons tous les jour
i montent sur le Théatre : ils ne jouent que trois heures, & nous
jouons
tous les jours. Nous jouons les rois, les héros,
ls ne jouent que trois heures, & nous jouons tous les jours. Nous
jouons
les rois, les héros, les maris, les amans, les ho
voir paru sur la Scène viennent dans le monde comme les autres, &
jouent
mieux que les autres : ils se sont exercés sur le
accueillirent ; elles sont traduites dans différentes langues, on les
joue
sur plusieurs Théatres de l’Europe. Ces premiers
ui qui lui aura été destiné , art. 53. Les Comédiens seront tenus de
jouer
les pieces reçues dans le temps convenus & de
ulte de ce règlement, 1° que les Comédiens ne peuvent se dispenser de
jouer
les pieces qu’ils ont reçues : 2° Que les Auteurs
Cependant, aux termes de la délibération, la piece reçue ne sera pas
jouée
. Par-là le contrat est anéanti, & les droits
45 & 46 : en consequence, que Comédiens Français soient tenus de
jouer
sa piece reçue le 6 août 1773, suivant l’ordre da
étoit en effet l’opinion publique, qui de vous pourroit se résoudre à
jouer
les rôles de Narcisse ou du Tartuffe ? Verroit-on
vec la finesse naturelle de leur sexe, que l’indécence n’étoit pas de
jouer
la comédie des Courtisannes, mais de s’y refuser
Public pourroit trouver étrange que la Comédie Française, après avoir
joué
les Philosophes, & & même les Dévôts, se
oit-il s’attendre en effet que dans une piece où il étoit question de
jouer
les Courtisannes, la plupart de ses juges auroien
establement utile : mais, parce que la Comédie n’a pas voulu qu’on la
jouât
, faudra-t-il donc que l’Auteur soit privé du frui
un spectacle sans Comédiens de profession, puisque le Poëte pourroit
jouer
ses piéces lui-même, comme il y en a des exemples
eut-être, qu’il est possible que le Comédien compose les piéces qu’il
joue
, comme l’Auteur peut jouer celles qu’il a composé
le que le Comédien compose les piéces qu’il joue, comme l’Auteur peut
jouer
celles qu’il a composées ; & qu’il y en a aus
re d’Auteurs qui ne puissent représenter dans leurs ouvrages. Ils les
jouent
en les composant ; sans cela, comment jugeroient-
ompent quelquefois à cet égard, cela ne prouve pas qu’ils n’ayent pas
joué
en travaillant ; mais seulement qui ont manqué de
du moins plus difficile. Tous les Acteurs des Grecs & des Romains
jouaient
masqués. Leurs masques étaient une espèce de casq
dans le monde. Paris a vu depuis peu avec plaisir un Acteur tragique
jouer
ses rôles avec la plus grande simplicité. Sa décl
rt, pour ainsi dire, dans les bras de sa gloire, se néglige, & ne
joue
bien que par caprice. S’il voulait considérer que
ent. On ne saurait donc trop recommander aux Comédiens en général, de
jouer
pendant tout le tems qu’ils sont sur la Scène, so
er la vraisemblance. Il est ridicule, par éxemple, que le même Acteur
joue
deux roles dans une Pièce. Je peux croire d’abord
s mouvemens qui éxpriment le plaisir qu’il éprouve. Difficulté de
jouer
l’Opéra-Bouffon. Combien ne faut-il pas conna
. Combien ne faut-il pas connaître la Nature pour être en état de
jouer
dans l’Opéra-Bouffon ou dans la Comédie-mêlée-d’A
Princesses, le Dauphin, le Roi même, montaient sur le théâtre, pour y
jouer
des rôles dans les ballets et les pièces qui se r
; la Majesté royale y était trop peu respectée. Un grand Roi doit-il
jouer
le Roi de théâtre, et à plus forte raison un rôle
après lui-même. Un coup de hasard lui ouvrit les yeux. En 1670 il vit
jouer
la belle pièce de Britannicus ; il fut frappé du
ue ce Prince, fou du théâtre jusqu’à s’y montrer parmi les Acteurs, y
jouer
des rôles, y disputer des prix, craignit d’y être
t révolté tout l’Empire, il déclara qu’il fallait distinguer ceux qui
jouent
quelque rôle pour leur plaisir, et ceux qui font
inscrit parmi les Acteurs, monter sur le théâtre, y passer sa vie, y
jouer
des rôles, y disputer des prix, les y recevoir, l
sé, chanté, représenté des comédies ; son plus grand plaisir a été de
jouer
le rôle d’un infâme baladin, de remporter une cou
l’incendie de Troie ; et pour mieux représenter le premier rôle qu’il
jouait
dans cette affreuse tragédie, il chanta un poème
un poème qu’il avait composé sur la prise de Troie. Oreste n’a jamais
joué
ni chanté de pareil drame : « Troica non scripsit
but y fut célébré comme celui de nos Actrices. Il parcourut la Grèce,
joua
, chanta, remporta sur tous les théâtres des prix
ur du Sénat. Il parut donc sur la scène, récita des vers de sa façon,
joua
de la lyre, fléchit un genou, salua l’assemblée,
les. On se dédommage sur le commun des hommes, dont chaque jour on se
joue
. Et quel est le théâtre qui oserait démasquer et
rdants, mais trop justes, contre tous les Officiers de Thalie. Ils se
jouaient
eux-mêmes dès les premiers temps. Nos théâtres mo
d’applaudir aux extravagances des Patriciens, d’écouter les rôles que
jouent
les Fabiens, de rire des soufflets que se laissen
ceux qui dansent sur la corde et qui font des sauts périlleux, ou qui
jouent
des gobelets, ne sont pas ceux qu’on appelle des
s sur le Théâtre : On a encore voulu faire distinction entre ceux qui
jouaient
des Comédies facétieuses, et ceux qui représentai
t des Tragédies, et autres Pièces de leur style, comme si ceux qui ne
jouaient
que des Pièces sérieuses eussent été des Hommes v
nciens Comédiens ne faisaient aucune difficulté dans leur Religion de
jouer
des Pièces de mauvais exemple, on s’imaginera don
es faites à la hâte, comme celles que les Saltimbanques et Charlatans
jouent
aux places publiques, elles sont faites toutes ex
u’en Prose. Les Poètes et les Comédiens diront que ces Comédies ne se
jouent
pas souvent, et que s’il en échappe quelques-unes
on permet bien en des maisons Religieuses, que des Enfants de qualité
jouent
leur personnage dans des Comédies composées exprè
qui fît examiner par Gens experts, les Pièces que l’on voudrait faire
jouer
devant le peuple, afin que leur représentation ne
oëmes aux Comédiens ; de leur réception, & du choix de ceux qu’on
joue
dans les intervales. Un Comédien joue-t-il po
amp; du choix de ceux qu’on joue dans les intervales. Un Comédien
joue-t
-il pour soi ? Si cela est, il peut jouer telle Pi
intervales. Un Comédien joue-t-il pour soi ? Si cela est, il peut
jouer
telle Piéce qu’il lui plaît. Si c’est au contrair
nt bons qu’à lui-même ? C’est donc pour le spectateur que le Comédien
joue
. Il remplit cette obligation par son zéle, par so
ic à Paris y monta la première ; Et sottement zélée en sa simplicité,
Joua
les Saints, la Vierge et Dieu par piété. Le savoi
ands abus du théâtre. Les choses saintes ne sont pas faites pour être
jouées
et servir d’amusement au peuple. « De la foi d’
goûtés. Souffrirait-on à la Cour, ni même dans un Etat policé, qu’on
jouât
le Roi, les Princes, les Magistrats même des autr
royaumes, non seulement par la crainte de la satire, mais encore, ne
jouât
-on que leurs belles actions, pour ne pas blesser
t à faire représenter des comédies saintes de la même manière dont on
joue
à l’Hôtel de Bourgogne avec des intermèdes ou des
nt la plus respectueuse circonspection. Le théâtre aurait pu servir à
jouer
les faux Dieux, et à tourner le paganisme en ridi
moquer dans les temps des persécutions, les Païens avaient si souvent
joué
le christianisme et ses mystères. Le fameux S. Ge
aussi peu de succès : et les libertins qui ont quelquefois essayé de
jouer
la religion, n’ont pas été plus heureux. C’est la
poursuivi les Quakers par de rigoureux châtiments, on s’avisa de les
jouer
sur le théâtre de Londres, et il faut convenir qu
Jansénisme, et leur critique par un Janséniste. Ces pièces n’ont été
jouées
sur aucun théâtre public, et je doute qu’on les e
a loi, mais pour repaître ses yeux de quelque prodige, mais pour s’en
jouer
et le renvoyer couvert, en dérision, d’une robe b
anseuses ? Ce Peintre serait regardé comme un impie, qui aurait voulu
jouer
la religion. Mais que ferait-il, que ce que fait
discours pieux, un autre aux amours de Jupiter. Le Comédien défigure,
joue
, parodie les choses les plus saintes avec une ind
(Godeau.) On a porté la sévérité jusqu’à défendre aux Organistes de
jouer
pendant l’office divin des vaudevilles, des pièce
ger de sentiment ni de conduite, mais seulement d’habit et de masque,
jouent
indifféremment tous les rôles ! La tolérance géné
ge du temps, où l’on avait des pleureurs à gages, et un orchestre qui
jouait
des airs tristes et lugubres, Tibicines, et turba
le Cantique des Cantiques sont des espèces de drames qu’on n’a jamais
joués
, qu’on n’oserait jouer, et qui ne furent pas comp
es sont des espèces de drames qu’on n’a jamais joués, qu’on n’oserait
jouer
, et qui ne furent pas composés pour être joués. C
joués, qu’on n’oserait jouer, et qui ne furent pas composés pour être
joués
. Ces dialogues forment des scènes où paraissent d
Mais ils sont absolument étrangers dans le pays de la vertu ; pour la
jouer
naturellement, il faudrait les transformer. Ils o
n ne prend et qu’on ne perd jamais, qui les trahit malgré eux. Ils ne
joueraient
pas la vertu, s’ils la pratiquaient, s’ils la con
sques empêchait qu’on ne vît souvent un Acteur déja flétri par l’âge,
jouer
le personage d’un Jeune-homme amoureux & aimé
toujours assorti à son Rôle ; & l’on ne voyait jamais un Comédien
jouer
le Rôle d’honnête-homme avec la Physionomie d’un
sa situation présente. C’est ainsi qu’agissait le Comédien, quand il
jouait
des Scènes où il devait changer d’affection, sans
n Ouvrage sous l’Empereur Commode, dit que le masque du Vieillard qui
joue
le premier Rôle dans la Comédie, doit être chagri
es Nations, & quelquefois, comme dans les Pièces d’Aristophane, à
jouer
, sous leurs propres traits, des personages vivans
ter à leurs Acteurs, quoique nous ayions raison à notre tour de faire
jouer
nos Acteurs à visage découvert. Cependant plusieu
sont aujourd’hui nos contes des Fées ; et les Jongleours ou Jongleurs
jouaient
des instruments. Ainsi pour se rendre plus agréab
son plaisir, il ne donnerait rien : que s’il était à un joueur, il en
jouerait
devant le Péager, et que par ce jeu, il serait qu
s des Jongleurs ou « Jongleresses, qui auraient été louées pour venir
jouer
dans une assemblée, d’en envoyer d’autres en leur
à tous Joueurs de farces, « Bateleurs, et autres semblables gens, de
jouer
les jours de Dimanches et de Fêtes, aux heures du
heures du Service divin ; de se vêtir d’habits Ecclésiastiques, et de
jouer
des choses dissolues, ou de mauvais exemple ; à p
le : il fait aussi défenses à tous Juges de leur donner permission de
jouer
que sous ces conditions. » Ces mêmes défenses fur
jouir ainsi le Public par une espèce de Comédie, où la Comédie serait
jouée
elle-même, en la canonisant en apparence : et j’a
er, pourvu qu’ils demeurent dans les termes de la modestie, qu’ils ne
jouent
pas dans des temps défendus, et que d’ailleurs il
ue le Peuple s’assit pour manger et pour boire, et qu’il se leva pour
jouer
». Saint Thomas répond à ce passage de saint Chrys
et ne conserva que le nom du Temple de la Déesse. Car le Démon qui se
jouait
de la fausse crédulité des Païens, leur inspira a
Et pourrions-nous la lui pardonner, si nous n’étions persuadés qu’il
joue
toujours la Comédie au travers de ces contrevérit
il n’y a rien de mauvais dans les Opéras et dans les Comédies qui se
jouent
aujourd’hui en France. Un tel raisonnement ne peu
t-à-dire, ou qu’ils parlent de certains flûteurs sans conséquence qui
jouaient
de leur temps, et à qui nos Comédiens ne voudraie
, parce qu’il suppose qu’on a raison de ne point faire de scrupule de
jouer
à des jeux de hasard, de passer le temps en banqu
saint, prédit que les Juifs au retour de leur captivité, danseront et
joueront
du tambour, pour marque de leur joie et de leur r
il y a même de l’impiété à le penser. On ne croira pas non plus qu’on
joue
jamais des Comédies chez les Religieux les plus r
us, si les Comédies sont bonnes en elles-mêmes, pourquoi ceux qui les
jouent
sont-ils notés d’infamie dans le Digeste ? » On
, des Prêtres et des Religieux, et enfin des personnes les plus sages
jouer
la Comédie. Néron autrefois a monté sur le Théâtr
il verra qu’elles font tomber l’infamie « sur ceux qui font métier de
jouer
sur le Théâtre, et qui en tirent un gain et un pr
représenté depuis comme auparavant des Pièces purement Comiques, on a
joué
des farces, on a dansé des ballets, les décoratio
uels et les Canons de ces Conciles, n’en veulent qu’aux Comédiens qui
jouent
des Pièces scandaleuses, ou qui ne les représente
êtres, d’Evêques et d’Ecclésiastiques, ne font point de difficulté de
jouer
, et qu’ils prétendent que toutes ces Censures des
médie, de ce qu’il y a quelques Abbés et quelques Ecclésiastiques qui
jouent
à des jeux de hasard : car les Canons pour cela n
ans les Diocèses où l’on se sert de ces Rituels, on ne laisse pas d’y
jouer
la Comédie, qui y est soufferte, et peut-être app
ui lui furent faites alors. Si les Comédiens ne cessent donc point de
jouer
à Paris, ce n’est pas une marque de l’approbation
s moyens dont il s’est servi. « Pour moi, dit-il, de la manière qu’on
joue
la Comédie à Paris, je n’y vois rien de criminel.
es de personnes de venir à la Comédie et aux autres Spectacles qui se
jouent
avec Privilège du Roi. » Un argument en matière
fiches, dit-il, invitent à la Comédie et à d’autres Spectacles qui se
jouent
avec Privilège de Sa Majesté. Les Magistrats n’en
ns des rues, dit-il, invitent à la Comédie et à des Spectacles qui se
jouent
avec Privilège du Roi ; les Magistrats ne les emp
sont traités, et il y trouvera plusieurs Arrêts qui leur défendent de
jouer
, « à peine d’amende arbitraire et de punition cor
s et les meilleurs connaisseurs, que dans les Comédies mêmes que l’on
joue
aujourd’hui, il reste toujours quelque chose de l
qui peut séduire le cœur par le remuement des passions, dont on fait
jouer
souvent les ressorts les plus fins sous de belles
: il faut l’entendre prêcher là-dessus. « Il est vrai, dit-il, qu’on
joue
en des temps saints, comme les jours de Fête et d
les oblige a se mortifier en ce temps. De plus, que les Comédiens qui
jouent
tout les jours ne pèchent point, parce qu’étant d
’étant dévoués au Public, c’est moins pour leur divertissement qu’ils
jouent
que pour celui des autres ; et qu’ils peuvent jou
tissement qu’ils jouent que pour celui des autres ; et qu’ils peuvent
jouer
tous les jours, parce que tous les jours il se pe
ce saint temps, dis-je, il sera permis d’aller à la Comédie et de la
jouer
tous les jours ? Quelle fureur, quel aveuglement
t de réjouir les autres durant tout ce temps ? Et ils pourront même y
jouer
tous les jours, parce que tous les jours il peut
n temps de Carême ? Cela veut-il dire enfin que les Comédiens peuvent
jouer
tous les jours du Carême, afin de divertir tous l
irs qui en tel jour ne sont pas défendus ; surtout, puisqu’elle ne se
joue
que dans un temps propre, et que, grâce à la vigi
hes ; et les Comédiens suivant cette doctrine, auront le privilège de
jouer
les Dimanches : et non seulement ils ne pècheront
mais ils satisferont à un des devoirs de leur état qui les oblige de
jouer
autant de fois qu’il se trouvera des personnes qu
nts, en disant qu’il n’approuve les Dimanches que les Comédies qui se
jouent
hors les temps du Service divin, et après que les
lus supportables : on avoue qu’en France on ne permet pas qu’elles se
jouent
dans les Eglises, et qu’on n’y souffre pas même q
se jouent dans les Eglises, et qu’on n’y souffre pas même qu’elles se
jouent
dans les lieux où l’on rend la Justice : mais ce
ardée dans les Comédies d’aujourd’hui, tant à l’égard de ceux qui les
jouent
, qu’à l’égard de ceux qui en prennent le divertis
ard de ceux qui en prennent le divertissement. « Les Acteurs qui les
jouent
, dit-il, ne sont point des personnes consacrées n
d’un Prêtre ou d’un Religieux, ce sont des blasphèmes. Ceux donc qui
jouent
la Comédie, sont d’honnêtes gens qui se sont dest
i de faire, et qu’il exécute assez mal. « Les personnes, dit-il, qui
jouent
les Comédies, ne sont point consacrées ni vouées
andise, ainsi que font les Comédiens ? Cependant, selon lui, ceux qui
jouent
la Comédie sont d’honnêtes gens qui se sont desti
à cet emploi. N’est-ce pas proprement comme s’il disait, que ceux qui
jouent
la Comédie sont d’honnêtes infâmes ; puisque l’in
médies ne se sauveront pas à la faveur de l’innocence de ceux qui les
jouent
. Voyons si elles seront plus heureuses du côté de
e la méditation des saintes Lettres. J’en excepte les Comédies qui se
jouent
en certains pays, comme à Rome, à Venise et dans
e Morale. Tout ce qu’il pourrait prétendre en Italie, suppose qu’il y
jouât
, ce serait peut-être en finissant son rôle de rec
our courir le monde en avanturier qui écoute toutes les passions, qui
joue
toutes sortes de rôles, qui se moque des loix de
ien depuis qu’elle avoit pris les renes du gouvernement, elle faisoit
jouer
des comédies, n’avoit à sa Cour que des bouffons
s tretaux où elle s’est montrée ; un détail de divers rôles qu’elle a
joué
les mettra sous les yeux ; l’amour du théatre ren
yeux ; l’amour du théatre renverse jusqu’aux têtes couronnées. Elle
joua
la comédie, non-seulement parce que toute sa vie
sa vie fut une comédie perpétuelle, mais encore porce qu’elle faisoit
jouer
la comédie dans son Palais, jusques là le théatre
, fit venir à grand frais & soudoya des troupes de Comédiens, fit
jouer
toute sorte de piècces, y passoit des temps consi
Médecine, il en avoit sans doute un autre qui lui permettoit aussi de
jouer
la comédie quoiqu’ecclésiastique. Jean Michon, f
ent à l’unisson des Acteurs & des objets : bien de gens entendant
jouer
des instrumens, battent naturellement la mesure,
s ressorts se détendent ; on dit du Cardinal de Richelieu que faisant
jouer
la Mirame, il ne se possédoit pas, répétoit, anti
oublie les loix de la décence, & n’est plus sa maîtresse. Elle a
joué
le désintéressement, elle-même qualifia de comédi
de son nouveau personnage, elle s’écria comme Auguste mourant : j’ai
joué
mon rôle, personam egi . Sur le bord d’un ruissea
d’Elisabeth d’Angleterre qui avoit refusé vingt-quatre mariages &
joué
la virginité pendant quarante ans. Christine répo
pour les demander, & en obtint une partie jusqu’à sa mort. Elle
joua
le sexe. Le penchant d’un sexe pour l’autre est n
étoit comme une coulisse d’où une Actrice sort habillée en homme pour
jouer
quelque Prince ou plutôt quelque Arlequin. Une Re
de ne pas accepter des hommages qu’elle sentoit ne pas meriter. Elle
joua
la savante & même la Mecène, d’abord utilemen
obtenir d’elle un moment d’audience ; on prétend même que Moliere la
joua
dans les Femmes savantes, & il est vrai qu’il
e Moliere la joua dans les Femmes savantes, & il est vrai qu’il y
joua
l’Abbé Menage, l’un des protégés & des plus z
ard ; car il est censé prêt à tout, mais qui est très-préparé, car on
joue
par-tout la comédie. Ce proverbe étoit : Jeux des
s son Histoire Latine & Italienne des femmes philosophes. Elle a
joué
la Religion. Le P. d’Avrigni prétend qu’alle doit
n France, & le mauvais succès de leur théatre ; c’étoit encore se
jouer
de la Religion : mêlant ainsi le burlesque avec
, jusqu’alors fort équivoque, étoit enfin devenue très-sincère. Elle
joua
le vice. Elle le joua si naturellement & si c
ivoque, étoit enfin devenue très-sincère. Elle joua le vice. Elle le
joua
si naturellement & si constamment, que la plu
nons-nous à l’extérieur dont personne ne fait un mystère : ce rôle se
joue
autrement que les autres, les autres sont de comm
ôle se joue autrement que les autres, les autres sont de commende, on
joue
la savante, la dévote, la glorieuse sans l’être,
on joue la savante, la dévote, la glorieuse sans l’être, & on ne
joue
pas la libertine sans l’être ou la devenir ; l’ob
u quatre ans en ças, les maîtres de la Passion ont entrepris de faire
jouer
et représenter le Mystère de la Passion, quit a é
un sergent à verge, un tapissierv et autres semblables, qui ont fait
jouer
les Actes des Apôtres, en iceux commis plusieurs
es Apôtres, et fait durer trois ou quatre journées ce qu’ils devaient
jouer
en une journée, afin d’exiger plus d’argent du pe
t des farces et autres jeux impudiques, lascifs ou dérisoires, qu’ils
jouent
en la fin ou au commencement, pour attirer le com
uelques autres leurs compagnons ont de nouveau entrepris faire encore
jouer
l’année prochaine le Vieil Testament et veulent f
cuterbf ledit Mystère de l’Ancien Testament. Est que, le Roi ayant vu
jouer
quelque fois le Mystère de la Passion y a deux an
nt quasi tous les rôlesbo faits, et jà partout publiébp que l’on doit
jouer
. Néanmoins le procureur général du Roi, par une r
trepreneurs ne sont gens pour faire l’édification mais par l’histoire
jouée
sera représenté l’Ancien Testament, et le pourron
w. [NDE] Tant dans l’histoire représentée que dans la manière de la
jouer
. x. [NDE] Les prédicateurs n’eussent eu personne
Paris. bc. [NDE] Les maîtres du Mystère de la Passion, qui avait été
joué
en 1539. Comme il est dit après, François Ier y a
Il avait approuvé le spectacle et marqué son intérêt pour le mystère
joué
en 1541, les Actes des Apôtres. bd. [NDE] Chacun
ombre de Piéces, vû la lenteur des Histrions, & leur négligence à
jouer
les nouveautés ; & je le prouve, car il est t
e prouve, car il est tems de parler. Ces Messieurs & ces Dames ne
jouent
que huit Piéces nouvelles par an, soit tragiques,
53 qui sont inscrites sur le noir Tableau du Foyer, ne pourront être
jouées
que dans six ans & demi, (le calcul est aisé
ses Perfidies à la mode, Comédie cinq Actes en vers, qui doivent être
jouées
…. quand…. Dieu seul le sait ; à son rang, c’est-à
dre à l’illustre Auteur de Caliste & d’Astarbé, que sa Comédie se
joue
enfin ; mais ce ne pourra être qu’en 1779, encore
s, quelques Poëtes Dramatiques, las d’attendre cinq à six ans, firent
jouer
leurs Piéces sur les Théâtres de Province ; entr’
pas pourquoi ceux-ci ne rameneroient pas la méthode ancienne de faire
jouer
leurs Piéces sur les Théâtres des grandes Villes
s forceroit bientôt à solliciter auprès des Auteurs, la permission de
jouer
les Piéces jugées vraiment bonnes dans cette espe
crainte avoit fermées, il donna un repas à tous les Ministres, il fit
jouer
un opéra Italien. La ville de Dresde ne fut signa
r, & d’aller à l’opéra dans le fort de leur désastre ; peut-on se
jouer
plus indecemment de l’humanité & des bienséan
rians, mais d’un rire bien différent. On ne s’est pas encore avisé de
jouer
la comédie le jour de l’enterrement, à l’honneur
il travailla, dit-on, malgré lui, il fit Esther, cette piéce d’abord
jouée
à St. Cir, le fut ensuite plusieurs fois à Versai
iversel, & deux ans après Athalie, quoique fort supérieure, &
jouée
par les mêmes personnes, beaucoup mieux exercées,
efois le Roi, la Reine, les Princes alloient danser & quelquefois
jouer
sur le théatre avec les comédiens. La régularité
trice faisoit dresser le théatre chez elle, & venir les comédiens
jouer
avec les Princesses. Baron avoit-il tant de tort
lles avoient passé au ruban jaune, & n’en avoient plus besoin. On
joua
toute sorte de piéces, & les acteurs & le
VIII. Anecdotes illustres du Théatre. LOuis XII étoit souvent
joué
sur le théatre. Lorsque les courtisans lui représ
mauvais acteurs, & on rapporte que les moindres fautes faisoient
jouer
les sifflets. Auguste, qui ménageoit le peuple, l
endre le siége d’Amsterdam où il échoua, ce fut de ce qu’on l’y avoit
joué
sut le théatre, en représentant ses amours avec u
tal. ; ce sont de jeunes garçons qui en prennent les habits, & en
jouent
les rôles. Mais cette défense vint à contre tems
enri IV pere du peuple, & sur le même objet, sur les finances. On
joua
devant lui, & toute la Cour une mauvaise farc
ui, & toute la Cour une mauvaise farce, où il étoit grossiérement
joué
avec les Officiers de justice, comme on avoit jou
toit grossiérement joué avec les Officiers de justice, comme on avoit
joué
Louis XII ; car souvent les auteurs, soit pour em
llet & une comédie de société, que la Reine lui donne, & fait
jouer
dans sa chambre. C’étoit une espece d’impromptu s
plaise au Ciel qu’il profite de ces sages avis. Le Prince de…… qui a
joué
tant de rôles dans la guerre de la succession, en
e de…… qui a joué tant de rôles dans la guerre de la succession, en a
joué
bien d’autres dans la Cour de Cithere ; il a remp
ouant le rôle de Didon, dans l’opéra d’Enée. On ne peut plus vivement
jouer
son rôle, heureusement la blessure ne fut pas mor
de pénitence, à condition de quitter le pays. Dans la tragédie qu’on
joua
à la Cour pour le mariage de Mr. la Clairon céléb
Clairon célébre actrice qui avoit quitté le théatre, fut choisie pour
jouer
le premier rôle. Grand débat avec la Dumenil, à q
ôle. Grand débat avec la Dumenil, à qui ce rôle appartient, & qui
joue
supérieurement. La Troupe s’assemble, & à l’e
lairon l’emporte. Qui peut tenir contre les charmes de Fretillon ? On
joua
pour la premiere fois la comédie en Suéde sous le
pour la premiere fois la comédie en Suéde sous le Roi Jean III, on y
joua
la Passion selon le goût du tems. L’acteur qui fa
se, on y cabriole ; il y a d’excellens danseurs dans la troupe ; on y
joue
, on y fait des repas, on y représente de petites
pe aux regards des mortels. Aussi étoit-ce pour Emilie, qui venoit de
jouer
le rôle d’Issé, dans l’opera de ce nom. On les tr
dige, quand on est aussi frivole que lui ? C’est un acteur divin, qui
joue
toutes sortes de rôles, & un spectateur entou
dont Tertullien fait ici la suppositionbn ? « Le 26 juillet 1769 on
jouait
la comédie à Feltri, en Italie, lorsqu’il s’éleva
en furent atteintes mortellement. « Comme on était sur le point de
jouer
la comédie sur le palais d’Asté à Rome, le planch
essées très dangereusement, dont dix ou douze moururent. « Comme on
jouait
à Amsterdam en 1772, la Fille mal gardée et le Dé
t le jour anniversaire de la conspiration des poudres : pendant qu’on
jouait
la comédie dans la salle du bal, le feu prit à de
maître ni de l’heure où on le donne, ni de choisir les pieces qu’on y
joue
, ni de la compagnie qui s’y rend. Peut-on y aller
e la Fontaine, qui se moque de la décence, comme en effet il s’en est
joué
dans ses Contes. Il invoque le génie de Bocace, a
résenter à l’amphitéatre, tantôt la salle à danser, tantôt la scène à
jouer
, &c. On a même imaginé à l’opéra de lever le
ns à faire rouler dans les allées d’un jardin, pour pouvoir à son gré
jouer
la piece dans un cabinet de verdure ; & si l’
asie sur la beauté, les graces, les talens des jeunes personnes qui y
jouèrent
; elles l’emportent sur toutes les Actrices passé
on trouve, on fait naître les occasions & les prétextes, qu’on ne
joue
la comédie que pour s’en ménager, mais encore par
s théatres publics, les Seigneurs Romains se dédommagèrent en faisant
jouer
chez eux. Nous n’avons pas aujourd’hui ce prétext
toute la tournure de son éducation la porte à goûter, à apprendre, à
jouer
la comédie ; 3.° la plûpart de ses maîtres &
s’étoit pas avisée, paroît entousiasmé de la Dumesnil, qui est allée
jouer
à Lion, & dont apparemment il a su mériter le
romener comme Vénus, semblable à une Nymphe dont les beaux cheveux se
jouent
au gré du vent sur ses joues vermeilles, chanter
lois, & l’apprit par cœur. Il fit tout ce qu’il put pour la faire
jouer
sur le théatre public ; n’ayant pu l’obtenir, il
euil, & mourut. Un jeune Abbé, riche & de condition, ayant vu
jouer
la Gaussin, alla se prosterner à ses pieds aux fo
intrigues, vos désordres ; Auteur & Acteur, quelle comédie vous y
jouez
, & plus vivement que sur la scène ! L’Acteur
s rendoit parfaitement. Et vous qui sur des théatres domestiques vous
jouez
, vous copies vous-même, n’est-ce pas assez d’avoi
onné le scandale ? faut-il le reproduire sur une seconde scène, &
jouer
ainsi deux comédies par un scandale nouveau ? L
maisons riches ont des théatres de société, les grands, les femmes y
jouent
, la magistrature, la police s’y rendent journelle
d’autres singes qui les imitent. Les paysans du village de Montreuil
jouent
des tragédies & des comédies. On a voulu les
omédiens ayant été avertis par les Confesseurs qu’ils ne devaient pas
jouer
cette Comédie, l’absolution même ayant été refusé
t, et promettent non seulement de faire leurs efforts pour ne la plus
jouer
, mais jusqu’à ce qu’ils l’aient obtenu de leurs M
ci-dessus alléguées, peuvent-ils les absoudre, sous prétexte qu’on la
joue
à Paris, à Rome, et ailleurs ? 4°. Un Evêque, un
-dessus, sont d’avis qu’on ne peut accorder les Sacrements à ceux qui
jouent
, ou qui font jouer la Comédie intitulée le Festin
qu’on ne peut accorder les Sacrements à ceux qui jouent, ou qui font
jouer
la Comédie intitulée le Festin de Pierre, ils les
ensurée, et il est indubitable qu’on ne peut sans un très grand péché
jouer
en public pour divertir les spectateurs une Pièce
t. Les Comédiens ne sont pas justifiés en disant que cette Comédie se
joue
à Paris et à Rome ; comme si on ne savait pas que
8 de Civit. Dei. Vives ibid. d . Ainsi quand ils n’avaient assez bien
joué
au gré de ce Prince des ténèbres, il apparaissait
, il sera aisé de vider notre question ; à savoir, S’il est permis de
jouer
Comédies, Tragédies, et autres tels jeux, en l’Eg
qui y est traitée : Secondement, l’appareil ou la manière dont on les
joue
. La matière se prend, ou de l’Ecriture Sainte ; o
ire rire : Qu’elle doit être prêchée, méditée, pratiquée, gardée, non
jouée
: Qu’elle est commise aux Pasteurs, non aux Batel
s, que cette permission de les savoir, n’infère pas la licence de les
jouer
, et que la connaissance en doit être rapportée à
ux. Il est plus que notoire, qu’en toute Comédie, ou Tragédie, qui se
joue
en public ; on se déguise, on contrefait le sexe,
principalement en compagnie, qui n’est jamais petite, aux lieux où se
jouent
Comédies ou Tragédies. Mais voici comment répliqu
int, de représenter si bien, et de contrefaire si naïvement ce qu’ils
jouent
, à ce que plusieurs, et s’il était possible, tous
s Dieux pour faire cesser la peste des corps, commandaient qu’on leur
jouât
des jeux : Mais votre Pontife Scipion, pour empêc
Scéniques parmi le peuple, qui n’était accoutumé qu’aux jeux, qui se
jouent
en la lice ; la peste des corps n’a point cessé,
e même par l’expérience nous enseigne ; Ceux qui s’exercent souvent à
jouer
Comédies, et Tragédies ; ne peuvent espérer autre
Comédies et Tragédies, ne se doivent entendre, que de celles, qui se
jouaient
entre les Païens, qui nous empêchera de faire mêm
es Empereurs Chrétiens, ne parlent que des Comédies et Tragédies, que
jouaient
les Païens ; car les Chrétiens étaient bien guéri
gnages, contre les Jeux Comiques et Tragiques de ce temps ; auquel on
joue
les mêmes Comédies et Tragédies, que jouaient les
ues de ce temps ; auquel on joue les mêmes Comédies et Tragédies, que
jouaient
les Païens, à savoir, celles de Plaute, Térence,
.2. ca.2 db , qu’on n’apportât point de sièges pour s’asseoir, à voir
jouer
, ni dedans la ville, ni à mille pas près ; afin d
la vilénie des Scènes, c.à.d. des Jeux Comiques ou Tragiques, qui se
jouaient
aux Théâtres ; lesquels n’étant que de gazons, du
bon en l’Eglise Chrétienne : De fait, entre les jeux, que les Païens
jouaient
à l’honneur de leurs faux dieux, et ceux que les
ns jouaient à l’honneur de leurs faux dieux, et ceux que les Papistes
jouent
quelquefois aux fêtes de leurs saints, il n’y a p
ib. 36. ca. 15 ds . Sempronius Sophus répudia sa femme, pour avoir vu
jouer
des jeux à son désudt ; Et ajoute l’historienVa.
ec , qu’il n’y a rien plus indigne d’un Chrétien, que les jeux qui se
jouent
aux Théâtres, lesquels il appelle, comme a été di
; et le voulait continuer, étant devenue Chrétien, non toutefois pour
jouer
au Théâtre en public, mais pour en façonner d’aut
ntendre ce qu’on y pourra faire, l’Adultère s’y apprend, en le voyant
jouer
; et quand le mal de l’Autorité publique sert de
in act. et hom. 31. in 4. Lo ep : Et voyant, qu’à Constantinople, on
jouait
des jeux, auprès d’une statue de l ’Impératrice,
Romaine, déteste l’impiété des Prêtres, qui aujourd’hui permettent de
jouer
l’histoire de la passion de notre Seigneur) s’il
y recevoir du plaisir ; servant eux-mêmes de sujet aux Païens ; pour
jouer
des Tragédies, où il n’y avait rien de feint, ni
de si sanglantes en Europe, principalement sus le Théâtre de France,
jouées
aux dépens des vrais Chrétiensfc ; que ceux qui v
: si elle défend de les étudier, elle défend encore bien plus de les
jouer
en public. w. [NDE] L’argument reviendra chez P
ncommodités tous les jours, à cause que lesdits Comédiens exercent et
jouent
leurs comédies et farces, même en ce saint temps
de ladite permission du Lieutenant civil, si aucune y a d’exercer et
jouer
comédies audit jeu de paume de la Fontaine, en la
au collège, et, pour tirer avantage de tout à son ordinaire, qu’il y
jouait
les premiers rôles, et qu’il y était « maître ouv
t dans les petites villes il y a toujours quelques gens officieux qui
jouent
des pièces. Les grands Seigneurs solennisent leur
parvenu à la dissolution où il fut porté sous les Empereurs et où se
jouaient
les comédies de Plaute et de Térence, qui nous re
métier s’appliquent au jeu des Bateleurs, défend à tous Comédiens de
jouer
quelque jour que ce soit, sous peine du fouet et
avons vu que les Clercs des Procureurs s’avisèrent de composer et de
jouer
des pièces qui ne furent d’abord que des mystères
usieurs siècles. La nouvelle comédie leur a si peu succédé, qu’elle a
joué
longtemps sur des théâtres différents, qu’elle a
tiques, des Religieux, et même des Evêques : les Prêtres, les Curés y
jouaient
les premiers rôles ; c’était même un honneur qu’o
vocat général, « il fut défendu aux Comédiens Italiens ou Français de
jouer
aucune comédie, soit aux jours de fêtes, soit aux
à la requête du Procureur général, il fut défendu aux Comédiens, qui
jouaient
alors à l’hôtel de Cluny, « de jouer leurs comédi
ut défendu aux Comédiens, qui jouaient alors à l’hôtel de Cluny, « de
jouer
leurs comédies, et de faire aucune assemblée en q
, et nos Rois même, ont toujours réputés infâmes, et leur défendit de
jouer
, ni de plus obtenir de semblables lettres ; et né
n’en avaient pas autant ». Il ajoute : Le Parlement leur défendit de
jouer
, mais ils obtinrent des lettres patentes pour qu’
ls s’en consolèrent aisément par la liberté que le Roi leur laissa de
jouer
, l’honneur qu’il leur faisait de venir à leurs pi
mitateur de toutes choses, fut donné a cette espèce de Comédiens, qui
jouaient
toutes sortes de sujets avec leurs gestes, soit n
vaient pas s’aider du mouvement du visage dans leur Déclamation ; ils
jouaient
masqués, ainsi que les autres Comédiens. [Adel
up plus agréables. Macrobe raconte, que Pylade se fâcha un jour qu’il
jouait
le Rôle d’Hercule furieux, de ce que les Spectate
ent ces Troupes complettes de Pantomimes, & qu’ils commencèrent à
jouer
des Pièces suivies. Apulée nous rend un compte ex
le Théâtre de l’Opéra-comique à Paris, quelques-uns de ces Comédiens
jouer
des Scènes muettes que tout le monde entendait. J
Nous savons aussi que les Chinois ont des espèces de Pantomimes, qui
jouent
chez eux sans parler : les Danses des Persans ne
onfrères chacun d’eux proportionnablement ; disant en outre que s’ils
jouaient
publiquement et en commun, que ce serait le profi
teneur de ces présentes Lettres, autorité, congé et licence, de faire
jouer
quelque Mystère que ce soit, soit de la Passion e
s, et un chacun d’eux, durant les jours desquels ledit Mystère qu’ils
joueront
se fera, soit devant Nous, ou ailleurs, tant en r
ction et sauvegarde, durant le recors d’iceux jeux, et tant comme ils
joueront
seulement, sans pour ce leur méfaire, ou à aucuns
euvième Novembre 1548. leur permit de s’y établir, à condition de n’y
jouer
que des sujets profanes, « licites et honnêtes, e
ges, et fit défenses à tous autres qu’aux Confrères de la Passion, de
jouer
ni représenter aucuns jeux, tant dans la Ville, F
es lettres de permission auparavant à eux données et octroyées, faire
jouer
et représenter en l’année prochaine ledit Jeu et
et permet, auxdits Le Royer et consorts impétrants d’icellescm, faire
jouer
et représenter en l’année prochaine ledit Jeu et
ur l’exécution d’icelui jeu et mystère, leur défend ladite cour faire
jouer
ou procéder audit jeu à autres jours que de fêtes
ermis. Le roi veut qu’ils puissent et qu’il leur soit permis de faire
jouer
… ck. [NDE] Qu’il conviendrait. cl. [NDE] Après
urs, se répandait de tous côtés, et passait tout au fil de l’épée, on
jouait
la comédie : « Circumsonabant armis muros, et Car
se confondaient avec les cris de joie et les chansons de ceux qui se
jouaient
au théâtre : « Confundebatur vox morientium, voxq
et qui avait composé quelque comédie, de monter sur le théâtre et de
jouer
sa pièce. Ce ne fut qu’une fois, par plaisanterie
rs de la pièce les traits les plus piquants contre César. Après avoir
joué
son rôle, il descendit du théâtre, et alla cherch
on ne lui pardonne pas d’avoir méprisé les bienséances, jusqu’à faire
jouer
des comédies par des Chevaliers et des femmes de
os camps et dans nos villes de guerre : il n’en est point où on ne la
joue
aussi régulièrement qu’à Paris. Dans les anciens
pour faire donner la comédie à l’armée, ou que les Officiers y aient
joué
des rôles. On n’a jamais eu besoin d’interdire ce
, si elle est mauvaise. Les pièces que le guerrier doit le moins voir
jouer
sont les bonnes tragédies, elles sont pour lui le
sait pas manier le mousquet et l’épée quand on n’a appris qu’à faire
jouer
la tabatière et l’éventail. Peut-on faire goûter
de tapisseries, de duvet, de velours ! Comment le théâtre, qui a tant
joué
les Marquis et les Petits-maîtres, n’a-t-il pas d
ie littéraire.) Ils choisissoient les meilleures, & les faisoient
jouer
sans appareil, & si elles réussissoient, ils
ans appareil, & si elles réussissoient, ils les faisoient ensuite
jouer
avec toute la pompe dont elles étoient susceptibl
ces de Paris, ce sont des artisans qu’on paye fort médiocrement ; ils
jouent
pour leur argent, on s’en contente & tout va
lé le Cap de Bonne-Espérance, se livre à la joie, après le Te Deum on
joua
une belle comédie, qu’on avoit apprise & exer
belle comédie, qu’on avoit apprise & exercée depuis Goa, pour la
jouer
: alors la carraque étoit ouverte de tout côté ;
du Parlement de Paris, qui plaida devant le Roi de Dannemarc, a fait
jouer
à Auteuil, sur le magnifique théatre du Comte de
; les comédiens l’avoient d’abord reçue, mais n’avoient pas voulu la
jouer
. L’auteur l’avoit retirée, & publiée, dit-il
que réunie au talent de l’orateur, même à ceux de l’acteur ; car il y
joua
aussi très-parfaitement. Mais on n’est pas étonné
à la réquisition du bâtonnier ; on souffre qu’un Avocat compose &
joue
sur un théatre, & que des Magistrats courent
ille la peine de l’occuper, en lui apprenant le jour où elles ont été
jouées
, leur titre, intrigue, auteur, acteur, actrice, d
ut le monde. Ce ton de mépris est un proverbe, c’est un comédien, il
joue
la comédie, allez vous à la comédie ? Rochon d
le motif & la cause, ce qui met dans la nécessité d’un recitatif
joué
par le pantomime, ce qui eut ramené non les parol
t celle de l’impression, après 1647, que l’Heraclius de Corneille fut
joué
; mais avant son impression, on lui marqua que Ca
ord par jalousie, ensuite par la suggestion des ennemis des Jésuites,
joua
la comédie pour le perdre, & ne craignit pas
ne sorte d’actrice par son libertinage, sa feinte piété, son talent à
jouer
toute sorte de rôle ; & le Pere Girard trop f
p; le Pere Girard trop facile, qui d’abord la crut une sainte, fut le
jouer
de sa malice, & l’ayant démasquée à contre-te
amie & de femme de chambre, des Actrices & des figurantes. Il
joua
un tour à un Archevêque ; il l’invita à dîner, &a
ece commence. Le Prélat pris au trébuchet ne put s’en dédire ; il vit
jouer
la piece, s’en consola sans peine, & racontoi
la sans peine, & racontoit de bonne grace le tour qu’on lui avoit
joué
. On l’a vu habillé en femme, dit l’Auteur de sa v
une extravagance de femme, comme si on eût fait conduire un char, ou
jouer
à la lutte & au ceste, &c. Justelipse, qu
s de Pollieucte ; on les admira. Rosalie fut annoncée, fit son début,
joua
cinq ou six fois, fut applaudie, & d’une voix
it la clef. On la trouva si belle, sur-tout la Reine, qu’on voulut la
jouer
à la Cour le jour de la naissance du Roi. La Rein
la jouer à la Cour le jour de la naissance du Roi. La Reine voulut y
jouer
le premier rôle (quelle imprudence !). Cette Rein
t ce pas encore de ridicules mascarades, si souvent & avec raison
jouées
sur le théatre, que le luxe & le faste que to
frippon affecte une grande fidélité, une fille livrée à la galanterie
joue
l’Agnès ou la Lucrèce, un traître contrefait l’am
oiblesse nuisoient à l’action ; on se trompoit, les femmes en général
jouent
mieux leurs rôles que les hommes ; elles sont nat
erpétuel, tout y est masqué, on ne porte que les habits du rôle qu’on
joue
. Il y en a plusieurs dont le visage est toujours
mple du célèbre Garrik, Acteur Anglois, homme unique dans son art. Il
joue
supérieurement tous les rôles tragiques & com
’en faire qui ressemblassent parfaitement aux personnes qu’on vouloit
jouer
. Personne ne pouvoit s’y méprendre ; les Magistra
oit s’y méprendre ; les Magistrats les défendirent. Moliere a souvent
joué
ce tour, entr’autres à Pourceaugnac & à Georg
& à George Dandin, personnages très-réels, qu’il contrefit &
joua
. Ces cas sont rares parmi nous. Les Romains par d
d’autant plus qu’on n’avoit point alors les lorgnettes qui parmi nous
jouent
un si grand rôle à tous les spectacles. Il n’y av
mp; la comédie sont les trois hommages qu’on rend à leur place ; on y
joue
les mêmes pièces qu’à Madrid ; on est trop paress
pas, mais elle lui dit : entendez cette flûte de laquelle mon amant
joue
, sur la prochaine colline, elle m’appelle avec ta
u Peintre. Les Persans ne veulent que la simple imitation de l’action
jouée
, qui, peut se faire aussi parfaitement à terre qu
soi-disant Gentilhomme qui, par libertinage, a couru le monde, &
joué
toute sorte de rôles. On a la mal-adresse de lui
amoureux d’une Actrice qui joue le rôle de Chimene dans le Cyd ; elle
joua
si bien, que ne pouvant me contenir, je la suivis
ri des Dames, en sortant de jouer un rôle sur le théatre, j’allois en
jouer
un autre dans les ruelles. La bonne chere, les ha
ait le portrait d’un Comédien sous le nom d’Alcibiade, d’un homme qui
joue
toute sorte de rôles, un libertin, mais un homme
le centre de la corruption des mœurs, où la corruption seule compose,
joue
, écoute, regarde, prononce & donne seule le p
p; le dénouement du Recueil de Thalie, de l’Abbé de Voisenon qui s’en
joue
avec succès au théatre italien. St. Charles n’y s
, & font rire à peu près comme un écureuil, un chien, un chat qui
jouent
& plaisent par leur adresse & leur souple
pour l’éloquence du corps, nous ne sommes que quatre en France, qui
jouent
bien , disoit-il. Il n’avois pas tort en un sens
rs de jubé Dussai-je être vingt fois sur le fait attrapé, Je le ferai
jouer
à la barbe du Suisse Le sifflet.
ant qu’un éloge modeste de cette Actrice : Elle est utile, agréable,
joue
avec aisance, avec agrément, avec distinction, ma
ns n’ont pas un si long voyage à faire pour arriver à leur cœur. On a
joué
long-temps à Naples des comédies où l’on copioit
ntéresse davantage.) Est-ce la faute des actrices ? Il est vrai qu’on
joue
mieux le comique, mais le meilleur tragique ne fa
établît honnêtement. Croiroit-on qu’un homme qui a composé & fait
jouer
plusieurs pieces, qui leur doit en partie sa gloi
toient alors bourgeois ; ils se rendirent justice, & la piece sut
jouée
, M. de Juvigni, Discours préliminaire de la Bibli
eligion fort plaisant. Ces peuples, dans leurs demeures souterraines,
jouent
aux échecs avec les mêmes pieces & les mêmes
it des maisons, les grands Seigneurs élevent chez eux des théatres, y
jouent
avec elles. Le mérite dramatique est un nouveau t
emeuroit attaché à ces frivoles passe-temps du siecle. Car c’est vous
jouer
de Dieu même, mon Frere, écrivoit saint Cyprien,
, puisqu’elle est la source de tant de désordres. Vous le sçavez : on
joue
, mais sans retenue, et l’excès est tel, que ceux
ction de la part du ciel. Je dis avec la paix du cœur, parce que vous
jouerez
sans passion, parce que vous jouerez dans l’ordre
la paix du cœur, parce que vous jouerez sans passion, parce que vous
jouerez
dans l’ordre, et que vous réduirez votre jeu à êt
le temps que l’on perd au jeu, et excès dans la dépense qu’on y fait.
Jouer
rarement, mais hazarder beaucoup chaque fois ; ou
rarement, mais hazarder beaucoup chaque fois ; ou hazarder peu, mais
jouer
continuellement, ce sont deux excès défendus l’un
u ; mais au dessus de l’un et de l’autre, un troisieme excès c’est de
jouer
souvent et toujours de risquer beaucoup en jouant
trouveroit plus rien, ou presque rien pour le jeu. Toutefois on veut
jouer
, et c’est un principe qu’on a tellement posé dans
a plus criante : parce qu’on ne peut pas acquitter ses dettes si l’on
joue
, ou qu’on ne peut jouer, si l’on acquitte ses det
qu’on ne peut pas acquitter ses dettes si l’on joue, ou qu’on ne peut
jouer
, si l’on acquitte ses dettes, on laisse languir d
n ; on n’a rien, dit-on, à leur donner, et néanmoins on trouve dequoi
jouer
. Parce qu’on ne peut accorder ensemble le jeu et
tuellement ces moyens, à ce qu’on prétend, mais pourtant on a de quoi
jouer
. Parce qu’il faudroit diminuer de son jeu, si l’o
rmettent pas encore de penser à eux, et cependant elles permettent de
jouer
. Parce que dans les nécessités publiques l’aumône
ais on cesse de l’être dès que le moment et l’occasion se présente de
jouer
. Tout cela veut dire qu’on sacrifie à son jeu les
ous faites la plus inutile et la plus injuste dépense. Si vous voulez
jouer
, que ce soit du vôtre, et souvenez-vous que le vô
et ne compte pour rien toute une succession qu’il perd, pourvu qu’il
joue
. Ces exemples peut-être ne sont-ils pas aussi com
ce, peut-il vous permettre un jeu où tout est déréglé ? Il vaut mieux
jouer
, dites-vous, que de parler du prochain, que de fo
rigues, ni donner entrée dans votre esprit à des idées sensuelles, ni
jouer
sans mesure et à l’excès, comme vous faites. Quan
dies publiques, où chacun, acteur et spectateur tout à la fois, vient
jouer
son rôle et faire son personnage ? Qu’auroient-il
'il n'en a l'assaisonnement. Il faut pour plaire glisser sur tout, se
jouer
de tout. Les romans et les comédies, tout frivole
itants de ces régions enchantées, malgré les rôles brillants qu'ils y
jouent
, ne sont assurément que de très petits êtres, je
gon, modes, études, ouvrages, etc. tout s'évanouit en colifichets. On
joue
partout la comédie. La pièce a quelque chose de p
t la mollesse jusqu'à faire dresser un théâtre dans son palais pour y
jouer
la comédie : « Scenasque ad ostentationem Histrio
d amateur, étant au lit de la mort, dit à ses amis : N'ai-je pas bien
joué
mon personnage ? fort bien, dirent-ils. Eh bien,
la société, comme dans la religion, quand toute la vie ayant aimé et
joué
la comédie, le bel esprit va s'ensevelir dans l'é
té du rôle ne met point de distinction entre eux, c'est la manière de
jouer
: une soubrette vaut quelquefois mieux qu'un Mona
sans conséquence. Cela n'est jamais dans la tragédie, où les rebelles
jouent
les premiers rôles, ni toujours dans la comédie,
et dans la nécessité de donner de mauvais exemples, de composer et de
jouer
des rôles vicieux, de faire dire des sottises. C'
itable et Bachique de tous les différends de son Canton que Molière a
joués
; ce sont ces Gentilhommeaux ridicules qui, le ne
qu’ils ont celui de tuer exclusivement un Lièvre, que Molière a voulu
jouer
; demandez à tous ces braves Cadets que la gloire
ilhommes qui ressemblent à ce Personnage. Molière a donc bien fait de
jouer
les Sotenville. Le Peuple et la Noblesse ne peuve
e à faire. Molière, et c’est toujours là votre opinion, n’a pas voulu
jouer
« les vices : il n’a joué que les ridicules »cy .
t toujours là votre opinion, n’a pas voulu jouer « les vices : il n’a
joué
que les ridicules »cy . Mais Monsieur, les ridicu
uité du jargon des beaux esprits femelles de son temps, que Molière a
joué
avec tant de succès dans sa Pièce. N’est-ce qu’un
ué avec tant de succès dans sa Pièce. N’est-ce qu’un ridicule qu’il a
joué
dans L’Avare ? Je crois que vous conviendrez que
? Je crois que vous conviendrez que c’est un Vice, et un Vice si bien
joué
que vous étiez fâché tantôt qu’on l’eut joué si c
Vice, et un Vice si bien joué que vous étiez fâché tantôt qu’on l’eut
joué
si cruellement. N’est-ce qu’un ridicule que le Ta
e qui exclue la politesse et la modestie. Voilà l’homme que Molière a
joué
et que tous vos sophismes ne justifient pas, vous
persuadés que le rôle de Réformateur est aussi dangereux qu’inutile à
jouer
. Philinte est de ces gens-là : il sait qu’un homm
i parlez ? Si cela est, c’est vous et vos pareils que Molière a voulu
jouer
et non pas Socrate. Il ne s’agit pas de savoir s
a, et que j’en connais aujourd’hui ; Molière a donc bien fait de les
jouer
. Otez-leur le nom de Misanthropes si vous voulez
e : « C’est une chose incroyable qu’avec l’agrément de la Police, on
joue
publiquement au milieu de Paris une Comédie, où,
er. On donna dans le même temps la comédie de Scaramouche Ermite, qui
jouait
ouvertement la religion : elle n’a pas été imprim
’avoir empêché la représentation de la pièce, que parce qu’il y était
joué
. Tout le monde sait sa maligne équivoque, lorsque
mmencer, Molière s’avançant sur le théâtre, dit : « Nous allions vous
jouer
le Tartuffe, mais M. le premier Président ne veut
jouer le Tartuffe, mais M. le premier Président ne veut pas qu’on le
joue
. » Trait le plus insolent et le plus injuste, don
uffe, puisqu’il était Bibliothécaire de M. de Lamoignon qu’on y avait
joué
. Cela peut être. Mais en cela il ne parle que com
autre poids. Le théâtre Anglais est dans ce goût d’irréligion. On y
joue
fréquemment les choses saintes. En voici un exemp
e de Dona Olimpia, belle-sœur du Pape Innocent X. (page 91.) « Il fut
joué
à Londres devant Cromveln, une comédie intitulée
e ne peut donc être trop censurée, et il est certain qu’on ne peut la
jouer
sans un très grand péché. » En effet, comme le re
un jeu d’insulter la Divinité ? la Divinité est-elle faite pour être
jouée
? Un Historien n’oserait rapporter en détail les
la Divinité. Peut-on n’être pas choqué de voir leurs adorateurs s’en
jouer
, les insulter, les maudire ? L’exemple du blasphè
osité de parti, et l’usage qu’ils ont souvent fait de la comédie pour
jouer
le papisme, ils ont constamment parlé du théâtre
le aux Fidèles d’assister aux comédies, tragédies, farces, moralités,
jouées
en public ou en particulier. De tout temps elle a
oient point en l’Ecriture sainte, que Dieu n’a point donnée pour être
jouée
, mais prêchée, que cela se fasse rarement, par l’
demander à leurs Hautes Puissances qu’on fît une défense générale de
jouer
pour les Provinces Unies, et qu’on y abolît le th
avis en extase, à la représentation d’une Piéce dragmatique, fût-elle
jouée
dans une grange. Mais pour peu que l’on entende c
t honteux sans doute, aux Comédiens François, que leur Théâtre, où se
jouent
les chefs-d’œuvres de l’esprit humain, le céde à
e n’est pas tout : une piéce demande-t-elle de la dépense ? Ils ne la
joueront
point. Quelque bonne qu’elle puisse être, l’Auteu
s parfaite ressemblance qu’il est possible. Si une jeune Actrice peut
jouer
le rôle d’une vieille, celle-ci peut faire le per
lecture. On a dit quelque part, que pour bien connoître si un Acteur
joue
juste, il faudroit se boucher les oreilles. Je cr
noient-ils des masques à leurs Comédiens ? Pourquoi les nôtres mêmes,
jouent
-ils avec des habillemens à la Romaine ou à la Gre
ginal, ne pouvant vivre, ni sans elle, ni avec elle, il composa &
joua
d’après nature une partie de ses drames. Peintre
bus delitiæ putant. Nous avons souvent parlé des rôles brillans que
jouent
dans l’Etat les Perruquiers, Coëffeurs, Parfumeur
des plus nécessaires, bien plus que de faire des vers, de peindre, de
jouer
des comédies : il doit obtenir le même degré d’es
s, le centre du genre humain ; tous les siecles, toutes les nations y
jouent
leur rôles. Il leur faut un Tailleur, un Coëffeur
du Théatre, les pieces bonnes ou mauvaises, imprimées ou manuscrites,
jouées
ou non jouées. On avoit déjà des Dictionnaires, d
s pieces bonnes ou mauvaises, imprimées ou manuscrites, jouées ou non
jouées
. On avoit déjà des Dictionnaires, des Bibliothèqu
ie, Psyché, Armide, Mariamne, Semiramis, &c. quoique les hommes y
jouent
d’aussi grands rôles. On ne connoissoit pas autre
eurs ministres fourbes, leurs oracles menteurs, & des rois cruels
jouent
les principaux rôles. Que devoient être des homme
ble, il seroit aisé de l’exploiter. Sans doute ils n’ont pas voulu se
jouer
eux-mêmes. Le même motif qui a occasionné les pro
la premiere représentation du Tartuffe, où les deux Bejards devoient
jouer
, Moliere étoit marié avec la Bejard longtemps aup
thorilliere, sont des contes ; l’embarras de Moliere, par le refus de
jouer
que firent ses deux femmes, dont la premiere n’ét
son, de le rouer de coups, il imagine pour se venger, eh quoi ? de le
jouer
sous le rôle du Tartuffe, avec le manteau & l
u Tartuffe, avec le manteau & le chapeau de l’hypocrite, comme il
joua
Pourceaugnac & George Dandin. Belle vengeance
ompagnie ; on lui enleve son manteau, son chapeau avec lesquels on va
jouer
la piece ; on l’y joue lui-même : car sous le mas
son manteau, son chapeau avec lesquels on va jouer la piece ; on l’y
joue
lui-même : car sous le masque du manteau & du
étage, étoit fort intéressant pour le public, sur-tout venant de voir
jouer
le Tartuffe de Moliere. L’auteur qui a imaginé ce
ici par la briéveté On appelle le Tartuffe Pirlon. N’a-t-on pas voulu
jouer
Piron, par ce mot mal déguisé, comme Freron par F
al déguisé, comme Freron par Frelon, Cotin par Tricotin ? La piece se
joue
, le prisonnier est délivré, & de nouveau renf
s les Romains sur le leur. Valère Maxime rapporte que des femmes nues
jouèrent
dans une pièce où l’infâme Héliogabale représento
excès de vin ? » Les comédiens sont flétris. Mais, si du moment qu’on
joue
la comédie on doit être réputé infâme, tant de ro
ces, tant de magistrats, tant de prêtres, tant de religieux qui l’ont
jouée
, ou qui la jouent le seront aussi. D’où vient en
strats, tant de prêtres, tant de religieux qui l’ont jouée, ou qui la
jouent
le seront aussi. D’où vient en fait-on représente
avoir rapport à un acteur ou une actrice ? car il n’importe pas qu’on
joue
par amusement ou pour gagner sa vie : si la chose
gation, aux temps, aux lieux, aux personnes. Aux temps, pour qu’on ne
joue
pas toute l’année, & à toute heure comme autr
l’office divin ; attention toujours gardée par les comédiens, qui ne
jouent
qu’entre cinq ou six heures, & qui donnent re
de paroisse, en Angleterre, qui tiennent des guinguettes, & qui y
jouent
du violon pour amuser les buveurs. L’apologiste d
elles les rend préférables à la vertu ; que les plus grands scélérats
jouent
sur le théâtre le plus beau rôle ; qu’ils y paroi
ment que les comediens Italiens, chassés de Paris en 1694, pour avoir
joué
des pièces licentieuses. Cette même déclaration d
leur gloire ; il est dressé pour eux plus que pour les piéces. Ils y
jouent
leur rôle plus que les acteurs. Ils soudoient les
les acteurs & les actrices, leurs bâtissent des salles, les font
jouer
chez eux, les admettent dans leur familiarité ; i
loges sont leur vrai théatre. Et je ne sais quelle des deux actrices
joue
le mieux, quelle des deux piéces est la plus mauv
icomte de Bolinbrock, Pair d’Angleterre, Ministre de la Reine Anne, a
joué
bien des rôles, & a déplu à tous les partis.
n-tôt ; on en attribua la grace à la protection des Dieux, & l’on
joua
encore la comédie pour les remercier. Elle est do
it fait un habit de sa peau, qu’il portoit par-tout. Les Acteurs, qui
jouent
son rôle, ne prennent pas ce vêtement peu galant,
eux qui le fréquentent les ont toutes. Parmi toutes ces passions, qui
jouent
tour à tour de si beaux rôles, il en est une domi
son de l’indécence frappante qu’un Ecclésiastique compose & fasse
jouer
des comédies. L’Abbé est si fort au-dessus de ces
été pour ainsi dire pendant long-temps la comédie de la comédie. Il a
joué
les défauts des Comédiens, ce qui l’a mis mal ave
Quand on obtient ce qu’on aime, qu’importe à quel prix ? C’est se
jouer
du public, de dire que la comédie donne des leçon
ien fermé, & éclairé par des bougies, est un vrai théatre où l’on
joue
assis autour d’une table ; le tablier, la truelle
nt ; l’Opéra, les Italiens ne pensent ni n’ont jamais pensé à lui, ni
joué
aucune de ses pieces ; on en joue quelqu’une en P
ent ni n’ont jamais pensé à lui, ni joué aucune de ses pieces ; on en
joue
quelqu’une en Province, mais sans enthousiasme. L
théatres n’ont pas porté le délire jusqu’à le leur accorder. C’est se
jouer
du public & se rendre ridicule, de porter l’i
ta ses habits sans qu’il s’en apperçût. La Torilliere les prit, &
joua
son rôle avec les vêtemens du Poëte. On ne pouvoi
rôle avec les vêtemens du Poëte. On ne pouvoit s’y méprendre. Moliere
joua
un tour pareil à Pourceaugnac & à George Dand
onnée du Médecin, elle demanda qu’on lui fit venir un violon, qui lui
joua
un intermede d’Opéra. Ce trait est copié de Brant
ié de Brantome, Madame de Limeuil , dit-il, étant à l’agonie, se fit
jouer
par son Menetrier la marche des Suisses , avec ce
le fonds & l’essentiel, la folie & le désordre. Les passions
jouent
toujours leur rôle, quoique différemment marquées
de vers, d’unité, de temps & de lieux : Thespis sur son tomberau
joue
la comédie comme Moliere, quoique moins savamment
, des exercices & des jeux fatigans des fêtes locales, on faisoit
jouer
des comédies, & on donnoit des bals masques o
i on l’abandonnoit ; & on ne manquoit pas le même jour de l’aller
jouer
dans les places publiques dans différens quartier
end aussi-tôt la poste, pour venir à l’Opéra, & quand l’Opéra fut
joué
s’en retourna lentement. Sa Majesté Impériale aim
ouis XIV & de celle de l’Electeur de Baviere, où il a vécu, &
joué
bien des rôles. Le Roi voulut faire en personne l
donnoit de l’argent, quand elles en demandoient, leur en prêtoit pour
jouer
, qu’elles rendoient quand il leur plaisoit, c’est
e plus agréable. Comme le François rit de tout, & de lui-même, on
joua
sur le théatre cette expédition guerriere, intitu
mandoit, avec ses rats. Il gagna de très-grandes sommes. Ainsi chacun
joue
son rôle sur la scene du monde. Un Page du nouvea
si chacun joue son rôle sur la scene du monde. Un Page du nouveau Roi
joua
la sienne en Page. Il alla voir ces rats, & p
des Eaux. Les principales scenes amoureuses, où l’Electeur de Baviere
joua
un grand rôle, se passerent en Flandres & en
asconne qui se faisoit appeler la belle Comtesse, & qui donnoit à
jouer
& à boire dans une tente : c’étoit le rendez-
s dangereuses Magiciennes que les Ciroés & les Medées, dont elles
jouent
les rôles ; & quoique le Démon par les tentat
licentieuses, les actrices les plus indécentes. Depuis long-temps on
joue
à Londres l’Opéra des Gueux, & avec la plus g
amp; dès le lendemain on reprit cette farce, & on l’a encore plus
jouée
M. Filding, homme célebre dans la littérature Ang
i parloit au nom de tous les gens de bien. La farce n’en est que plus
jouée
& plus courue. Par une nouvelle scene digne d
de tout ce qu’il y a d’êtres pensans à Londres , il conjure Garrig de
jouer
cet opéra comique autant qu’il pourra. J’admire a
n, un théatre se trouve dressé, une troupe d’Acteurs prête, une piece
jouée
. Le spectacle lui est servi comme le repas : peut
aux couplets à l’honneur de Madame la Comtesse d’Artois. La piéce fut
jouée
par les enfans de l’Ambigu comique. C’est le nom
ere est très bornée. Le feu est un acteur avec qui on n’aime pas à se
jouer
, & qui a bientôt fini le dénouement des intri
esprits dans les maisons, ces apparitions de génies que le Théatre a
joué
cent fois sous le nom de Sylphes, de Génies, d’En
p;c. Tout cela peu conforme au goût régnant de la philosophie, qui se
joue
de tout, & qui tient à l’irréligion, fort inn
ns plusieurs mysteres, il fallut les faire paroître sur la scène pour
jouer
leurs rôles : il y eut même divers drames où ils
ujourd’hui des grandes & des petites pieces ; les petites étoient
jouées
par deux ou trois diables, les grandes par quatre
jamais. Ce ne sont que des jeux bisarres du caprice de l’acteur qui a
joué
les rôles, comme les modes des femmes ne sont que
. qu’il a engagé une troupe de Comédiens, de Chanteurs, de Danseurs à
jouer
sur son théatre, dont l’ouverture se fera d’abord
ince ; mais encore dans les choses de pur plaisir, comme les cartes à
jouer
; dans bien des endroits on élève la salle de spe
la salle de spectacle au profit de l’Hôtel de Ville, avec défense de
jouer
ailleurs ; on afferme l’entrée à la comédie, comm
siècle la Russie éclairée voyoit avec plaisir les grands de l’Empire
jouer
la comédie, & qu’il ne manquoit plus à la Pol
it du moins être Officier de l’État major pour aspirer à l’honneur de
jouer
le rôle d’Arlequin, qui étoit le plus beau de tou
avarre, qui avoit mis le nouveau testament en drame, & le faisoit
jouer
par les Dames & les courtisans. Telle Madame
ages ; mais rien de plus vrai & de plus juste, le Roi de Prusse y
joue
un grand rôle. Journal 30 juillet 1774. M. le Du
ins de patience, prit en main la cause de son chef, & défendit de
jouer
le Tartuffe, Louis XIV, frappé des plaintes de to
rendre assidument & y faire aller Louis XIV, faire composer &
jouer
à Molière, qui par goût & par intérêt étoit à
, mais plusieurs ont fait dresser des théatres chez elles, y ont fait
jouer
& joué elles-mêmes, n’étoient-elles pas en ef
eurs ont fait dresser des théatres chez elles, y ont fait jouer &
joué
elles-mêmes, n’étoient-elles pas en effet des Act
halie, n’en sont pas moins initiées dans les mistères & habiles à
jouer
leur rôle, & dans le fonds toute coquette n’e
’est-ce qu’une pièce sur la scène ? Que la représentation de la pièce
jouée
dans le monde ? La scène est partout ; elle est à
st-ce pas une Comédienne qui en va voir d’autres ? Une farce qu’on va
jouer
, en voyant la farce ? Il y a donc & il y aura
le fuient : l’autre des libertins qui l’aiment, le fréquentent ou qui
jouent
la comédie. Ces deux sortes d’Acteurs toujours d’
l, y avions chacun notre maîtresse, Actrice de l’opéra, qui y vinrent
jouer
. Le Public disoit que nous avions fait dépenser c
ont ils sont le tissu, le tableau, le plus sombre des Acteurs qui ont
joué
le plus grand rôle, & des personnages subalte
tent ; 1.° dans la fabrication & la vente exclusive des cartes à
jouer
, soit dans les jeux publics, soit dans les maison
issant ne craint point de suppression. 3.° Dans le droit de donner à
jouer
aux jeux de hasard. Ces jeux sont défendus en Fr
onne tous les vices, y conduise bien des joueurs, ils ne peuvent être
joués
que dans des salles qui y sont destinées, & q
parce que l’un travaille dans le fond d’un cabinet, & que l’autre
joue
en public, les finesses dont l’un assaisonnera so
ement & sans le moindre effort, dans les divers rôles que l’homme
joue
sur la terre, pourquoi le Comédien n’emprunteroit
rans, des libertins, des méchants. S’il est nécessaire au Comédien de
jouer
ces rôles d’après nature, on en fait donc un mons
re, on en fait donc un monstre en horreur au genre humain ? S’il doit
jouer
d’original tous les rôles excepté ceux-ci. On exi
sentir véritablement ce que l’on doit exprimer, on est hors d’état de
jouer
. Les sentimens se succédent dans une scéne avec u
l s’emparera de tous vos sens, & pendant quelques instans vous ne
jouerez
plus que machinalement. Que deviendra pour lors l
rsqu’on représentait, à Madame de Maintenon qu’il ne convenait pas de
jouer
à S. Cyr des pièces de théâtre, elle répondait qu
ur inspirer aux Religieux le désir du martyre. Le saint Père-maître y
jouait
son rôle, et c’était celui du Martyr qu’il se rés
e ; ce qui a donné lieu à un couplet de chanson fort connu : « Nous
jouons
des comédies Dans l’enclos de nos maisons, Et mêm
tire de son fonds le revenu naturel du loyer. Ce n’est pas même pour
jouer
la comédie, non plus que pour bien d’autres désor
joueurs de gobelet, qui ne représentaient aucune pièce ; qu’on n’y en
joua
que longtemps après sa mort, lorsque le théâtre d
t pas au-delà des Alpes, où les Religieux, d’ailleurs très édifiants,
jouent
quelquefois entre eux seuls, et fort secrètement,
er son habit, même pour peu de temps et pour sa commodité, comme pour
jouer
à la boule ; à plus forte raison par bouffonnerie
aître de la maison ; celui-ci choisit, et sans autre préparation, ils
jouent
sur le champ dans la salle du festin pour amuser
atin jusqu’à sept heures du soir. Je ne sais qui peut y tenir, soit à
jouer
, soit à regarder. Les Jésuites n’eurent pas le mê
s que les Siamoises. On a vu à Québec les Acteurs d’une comédie qu’on
jouait
au Collège, et qui tous étaient des Séminaristes,
v. 11. Cependant le théâtre ne s’est pas soutenu à Québec ; il ne s’y
joue
que quelques pièces de collège chez les Jésuites,
ait à Venise. Depuis 1637 qu’il y commença, jusqu’en 1700, il y a été
joué
six cent cinquante pièces, quoiqu’on ne représent
es, dont on ne cessait d’amuser le Roi et la Cour, et où les Italiens
jouaient
un grand rôle. Enfin pour célébrer le mariage du
Il les animait au contraire, les favorisait, les adopta même, les fit
jouer
à la Cour, et sans beaucoup s’embarrasser des bie
e, Germanique, Ausonie, il insultait tous les Souverains. Mazarin fit
jouer
le mariage du Roi avec l’Infante sous les noms de
s rares dans l’histoire sans sortir de la France. Philippe le Bel fit
jouer
Boniface VIII ; après l’avoir traité de fat dans
le Clergé, la pragmatique sanction, etc. (Menagiana, Tom. 7.). Il fut
joué
lui-même et traité d’avare. Il ne faisait qu’en r
esseur avait ouvertement autorisée. Louis XIII n’aurait jamais laissé
jouer
l’Empereur et le Roi d’Espagne, s’il eût été asse
ctoires ? Elles nuisent plutôt, en aigrissant les esprits des Princes
joués
, qui ne manquent guère d’en être instruits, et qu
s. Celui-ci ne fait aller les Papes que quelquefois aux pièces qui se
jouent
dans les collèges ou les maisons religieuses, ce
s. Il n’y avait alors que quelques gueux qui chantaient, gambadaient,
jouaient
des tours de passe-passe, et quelques Troubadours
édicis. Ce ne furent d’abord que de jeunes gentilshommes Romains, qui
jouaient
sans doute fort décemment, comme dans les collège
en actes, la cisailler en scènes, la travestir en comédies, la faire
jouer
par des hommes et des femmes sans mœurs, avec des
e de Dieu est faite pour être méditée, prêchée, adorée, non pour être
jouée
; elle est trop respectable pour fournir le fond
a leçon. Que ces religieux amateurs du théâtre aillent chez les Turcs
jouer
l’Alcorank, Mahomet, le Mufti, les Imans, les Der
Mufti, les Imans, les Dervis, sous le même prétexte qui leur fait ici
jouer
l’Ecriture, ils verront si les Mahométans trouven
r livrer aux profanateurs du parterre le dépôt sacré de la vérité, et
jouer
tour à tour indifféremment les Psaumes de David e
t un air de blasphème et d’impiété : qui sera assez téméraire pour en
jouer
le rôle, et recevoir des adorations ? L’Etre supr
uet à ses créatures, et à quelles créatures ? à des Comédiens ! Qu’on
joue
, à la bonne heure, les Divinités du paganisme, el
reux. La Duchesse de Bourgogne, le Duc d’Orléans, Madame de Melun, en
jouèrent
les premiers rôles devant le Roi. Le public y app
n ne mérite aucune attention. Le rôle infâme de courtisane qu’il fait
jouer
, pour tenter ce Saint, à la Princesse Héroïne de
donner, elle tomba dès la première représentation, parce qu’elle fut
jouée
par des Actrices qui n’étaient pas faites pour el
supérieure et par les rôles impies de Mathan et d’Athalie, qui y sont
joués
très naturellement. Les Comédiens ont quelquefois
es maisons des loges pour ces Théologiens… Il serait même à propos de
jouer
ces espèces de fous et de folies sur nos différen
abandonnée au théâtre de la foire, et les Acteurs récompensés pour la
jouer
. Cet Abbé, tout Prêtre qu’il était, homme de cond
rrange, on priera les Dames à souper, il se trouvera là quelqu’un qui
jouera
par hasard un menuet, on le dansera, il surviendr
deviendra bal, Lett. 41. Le Duc de … a donné l’opéra chez lui, il y a
joué
de fort bonne grâce, & chanté avec goût. Les
nner (juillet 1750) le Réveil de Thalie au théatre Italien, où on l’a
jouée
avec succès. La scène du tragicomique tremblant q
11. Il plut au Comédien Grandval, en 1751, de composer & de faire
jouer
une piece digne de lui, intitulée Gasparibout. C’
plates plaisanteries. Lett. 95. Le Marquis du Rozet vient de faire
jouer
la comédie la Méchante C’est une fille hautaine q
a mauvaise humeur de Madame de Maintenon. On les a chassés pour avoit
joué
la fausse Prude, où elle s’est reconnue. Tout Par
oit proscrit & sifflé. Car sachez que les pieces de Moliere ne se
jouent
actuellement que parce qu’elles sont déjà au théa
uvienne, rhabilla quelque scène, y sema des vaudevilles, & la fit
jouer
. Ces vaudevilles rapportent plus que les meilleur
e n’a donné la moindre ligne d’approbation. Le Marquis de Chimene fit
jouer
en 1753 une tragédie de sa façon, où il avoit att
ons le Magistrat a eu l’honneur sur le nouveau Gentilhomme : il a été
joué
le premier, & le premier sifflé. Son émule a
ressentir véritablement ce qu’on veut exprimer, on est hors d’état de
jouer
. Si dans un endroit d’attendrissement on se laiss
ion en est brillante & harmonieuse. La grande Actrice Clairon y a
joué
un grand rôle. Le Machiniste, qui y fait plusieur
i contre ceux-là même qui dansaient les Mimes les plus ridicules, qui
jouaient
les farces les moins honnêtes, et qui faisaient l
; car les premiers étaient estimés jusqu'à ce point que Sophocle qui
joua
lui-même quelques-unes de ses Tragédies, eut le c
due sur les Comédiens ni sur les Tragédiens, parce que les femmes n'y
jouaient
point, et que ces Acteurs étaient bien plus modes
nnée, ou qui exerce l'art de bouffonner, où l'on ne doit pas entendre
jouer
la Comédie, mais pratiquer les Danses honteuses,
ragédies ni de Comédies, qui ne notaient point d'infamie ceux qui les
jouaient
; mais d'un récit de vers libres et pleins de rai
hent point d'avoir récité des Tragédies et des Comédies, mais d'avoir
joué
des Instruments et bouffonné sur la Scène, ce que
commencement contraint de bouffonner en ces Jeux ; car il dit qu'il y
joua
des Mimes ce qui fait voir que ce n'était point u
ais d’icelle furent fournis par les pères et mères dont leurs enfants
jouaient
lors. Le premier jour du jeu, qui fut le septième
d’avantage. Entre autres, celui qui contrefaisait Dieu, et celui qui
jouait
le personnage de Lucifer, tellement emportés de m
xposer en risée la sainte vérité, faire que les profanes et athées se
jouent
audacieusement de tout ce qu’on proposera de vie
une composition de style bas, pourrait paraître peu adapté. L’auteur
joue
, dans tout le passage, avec les clichés poétiques
les parents payaient les jésuites en fonction de l’importance du rôle
joué
par leur enfant. p. [NDE] Prêtre Jean = figure
ver le temps de composer plus de mille pièces de théâtre, et en faire
jouer
plus de dix mille, préparer, exercer, habiller le
on ; mais le jeune Régent ne voulant pas avoir perdu sa peine, la fit
jouer
peu de temps après devant Charles Duc de Lorraine
t firent revivre leur théâtre. Dès qu'on avait fondé un Collège, on y
jouait
des pièces ; les sciences et la scène marchaient
ucune Communauté Religieuse avant eux n'avait imaginé ni n'aurait osé
jouer
des comédies. L'exemple de ces Pères a levé tous
à Thalie les clôtures les plus austères. Les jeunes gens qui avaient
joué
au collège, ont porté leurs leçons et leur goût d
est la source du torrent qui entraîne au théâtre. En s'accoutumant à
jouer
un petit jeu, on deviendra grand joueur, les peti
he l'Evangile et enseigne l'art de Molière, condamne la comédie et la
joue
, d'une main offre Bourdaloue et de l'autre Busemb
os du livre de Santarellit, et plus de quatre cent mille ont lu et vu
jouer
ces pièces meurtrières. A-t-on craint de distingu
un exercice utile à la jeunesse, ont continué de composer et de faire
jouer
des pièces de toute espèce. C'est là ce bras de c
à se charger de les composer, et s'en repentit ; qu'Esther n'est plus
jouée
, qu'Athalie tomba d'abord, et fut plus de vingt a
t air puérile de dévotion porté sur le théâtre, où tout le dément, et
jouèrent
toute sorte de pièces, qui en effet malgré l'appa
qu’une scene en grand, & le reste en mignature ; comme si on fait
jouer
la fin de la piece par des hommes ordinaires &
tableau est une sorte de pantomime. Comme toute la piece pantomime se
joue
sans parler, elle peut être figurée en saisissant
a Comédie Françoise. On la porteroit partout, on y apprendroit à bien
jouer
les gestes, les attitudes, les habits, les modes.
suivre le plan, le fil, le style, les beautés d’une piece qu’on voit
jouer
; il ne faut que des yeux & un cœur gâté pour
née) par le rôle de Laurence de tous le plus pieux, qu’on dit qu’elle
joua
d’original. Elle y eut un grand succès en tout ge
e, ils rendent l’indécence nécessaire, comme une partie du rôle qu’on
joue
. Peut-on habiller une Sultane comme un Religieuse
ieur S. Foix, & bien d’autres, nombre de pieces de Serail. On les
joue
d’original sur les trois théatres ; il ne faut pa
speré, son amour pour le théatre ne se ralentit pas. Elle continua de
jouer
. Un empereur Romain doit mourir debout , disoit
ui dansent & chantent divinement, & surtout des Comédiens qui
jouent
mieux que Baron. Il y a en effet dans l’Inde, à l
on les demande, on leur prescrit le Sujet de la piece, & qu’ils
jouent
sur le champ tout ce qu’on leur demande, comme le
apable de faire de tels inpromptu, c’est-à-dire, de composer & de
jouer
sur le champ une piece quelconque sur un sujet do
e au maître de la fête, qui choisit celle qui lui plait, & ils la
jouent
sur le champ, & peut-être y ajoutent ou chang
ieux observées, ce sont des troupes d’Acteurs qui courent, & vont
jouer
des comédies ; les femmes n’y paroissent pas. En
Religieux Chrétiens n’ont formé de troupe de Comédiens qui allassent
jouer
de ville en ville. C’est un jeune débauché, qui n
aucoup de masques y vinrent danser. Le plus singulier est une comédie
jouée
à l’Ecole militaire. Ce Prince, à l’exemple du Ro
’art dramatique ; car il est de l’essence d’un bon Guerrier de savoir
jouer
la comédie. Une piece bien représentée gagnera un
iée au Roi de France, qu’elle auroit rendu trop puissante. Dieu se se
joua
de tous ces projets ; Elisabeth survécut à Marie,
c’est une Comédienne qui parle beaucoup, & ne dit rien, & se
joue
de tout le monde. Philippe devoit s’y attendre
evoit pas demander, elle devoit tout uniment pour la refuser, non pas
jouer
la comédie, fait espérer par les plus grandes dém
le père, le fils & le frère se brisèrent à cet écueil. Elisabeth
joua
l’Espagne pour la troisième fois, quoique l’Espag
ionne le théatre, quoique ce soit dans ses mariages qu’elle a le plus
joué
la comédie, c’est là pourtant qu’elle en a renver
ée. Vaines paroles ! Elle avoit si bien formé des Comédiens qu’on lui
joua
à elle-même la comédie ; ses favoris ne jouèrent
des Comédiens qu’on lui joua à elle-même la comédie ; ses favoris ne
jouèrent
pas moins leur rôle, ils ne craignoient pas moins
obligés pour les bien rendre, d’en être pénétrés, sont tous ce qu’ils
jouent
, ils ont toutes sortes de sentimens & de reli
différentes. Tous les siècles, tous les pays, toutes les religions y
jouent
leur rôle, une Actrice est cosmopolite, elle joue
s les religions y jouent leur rôle, une Actrice est cosmopolite, elle
joue
toutes les Religions, & n’en a aucune. Le tou
par reconnoissance favorable au beau sexe & à la bâtardise ? Elle
joue
la comédie & doit faire honneur aux Actrices.
omme à une comédie ; si toute à l’heure moi Chef de l’Église j’allois
jouer
cette comédie, vous croiriez vous obliger de vous
héatre Italien n’en diroit pas davantage ; n’en diroit pas tant, elle
joue
le pour & le contre pour donner la farce comp
; le théatre change de décoration, c’est une pièce nouvelle, où elle
joue
le plus beau rôle. Acte V. Persécution des Cathol
au jeu & aux amusemens des Actrices ? est-il de rôle qu’elles ne
jouent
, de serment qu’elles ne fassent, & en est-il
grands événemens politiques, où les Princes, selon leurs intérêts, se
jouent
du genre humain ; regardez de près, ce n’est qu’u
ouent du genre humain ; regardez de près, ce n’est qu’une comédie que
joue
une Actrice couronnée. Sa vie fut un tissu de scè
nemie, & arriva à Edimbourg. L’entreprise ayant manqué, Elisabeth
joua
un nouveau rôle, & lui envoya une magnifique
jouir de ma politique depuis que je suis Reine. Croiroit-on qu’elle
jouât
la comédie jusqu’à envoyer des Ambassadeurs félic
l. Elisabeth plus politique que Jacques voulut sauver les apparences,
joua
la comédie, & fit semblant d’être affligée. L
n état un délire, peu de temps avant sa mort elle voulut danser &
jouer
du clavessin, & demandoit qui dansoit & j
médienne d’un mérite médiocre, mais rusée qui occupa la scène & y
joua
toute sa vie des tragédies, des comédies, des far
eces de théatre ne sont pas plus neuves : il y a deux mille ans qu’on
joue
Œdipe, Oreste, Iphigénie, les Médecins, les Avare
mbre de personnes se rendit le soir dans la salle du bal, pour y voir
jouer
des marionnettes : un épicier du voisinage avoit
de ces êtres efféminés par le libertinage ; ce sont des actrices qui
jouent
quelques rôles d’hommes. Une dame angloise, d’apr
n libertin. Le théatre ne s’ouvre que fort tard, & la comédie se
joue
au flambeau : tout y fait plus de sensation, la d
it ce que l’on vient d’entendre. La comédie fait beaucoup plus de mal
jouée
la nuit que jouée le jour : de-là vient que des a
nt d’entendre. La comédie fait beaucoup plus de mal jouée la nuit que
jouée
le jour : de-là vient que des arrêts du Parlement
ur : de-là vient que des arrêts du Parlement ont autrefois ordonné de
jouer
après midi & au grand jour. Mais depuis que l
les Epîtres de Séneque. On peut en dire autant du vice, quand on le
joue
sur le théatre : il s’y revêt d’une forme visible
ci un trait singulier, tout récent sur le théatre de Londres : on y a
joué
une tragédie nouvelle qui a été extrêmement appla
d’une si absurde manœuvre. Il faut que cette piece ait été composée,
jouée
& applaudie aux petites-maisons. Non, c’est s
ande & la plus adroite célérité, change tout-à-coup d’habit &
joue
toutes sortes de rôles, de roi, de gueux, de mili
un coûteau, une fourchette, une grille, une poële, une pipe, &c.
joue
toutes sortes d’airs, de la maniere la plus mélod
parle de la Religion que pour l’affoiblir, la décréditer, & s’en
jouer
. Le Spectateur ajoute une réflexion très-vraie, q
muse à des papillons. Il étoit encore mauvais acteur, & ne savoit
jouer
que les rôles des Spectres : de-là vient qu’il en
mis dans ses pieces. Rôles insipides & effrayans, mais faciles à
jouer
: il n’y a qu’à marcher enveloppé d’un linceul, s
aire aucun geste. Moliere n’étoit pas meilleur comédien, il ne savoit
jouer
que les rôles de Mascarille, de Sganarelle, comme
s combattans sont d’habiles acteurs. Un chien mordu par ses camarades
joue
très-bien son rôle, sa mort est un dénouement de
ent la musique, qui chantent, qui composent des vers, des Bergers qui
jouent
de la flûte, de la musette : les rossignols chant
où je faisois mes classes. Nous nous réunissions cinq ou six pour la
jouer
. Ma mere fit dresser chez elle un théatre, où tou
obligée de la mener à Bordeaux continuer ses études. A Bordeaux il y
joua
les personnes les plus distinguées dans sa premie
bras. Il fit des vers contre tous les Poëtes, où il les accuse de se
jouer
des regles, d’être tantôt dans les nues, tantôt d
croire qu’un versificateur si médiocre dans le tragique, où l’on sait
jouer
les mêmes rôles aux passions, ait pu enfanter un
ès-grand nombre qu’il a faits depuis, & que l’Académie de musique
joue
tous les jours. Il est vrai que la Grange a été f
mp; la folie, & on confirme le triple mariage. Cette farce, qu’on
joue
quelquefois, non pour son mérite, mais parce qu’e
mp; vaut beaucoup moins que plusieurs autres du même Auteur, qu’on ne
joue
pas. Mais elle blesse les mœurs, elle encourage l
la naissance & de la fortune, qu’on n’introduit guere que pour le
jouer
, il y en a vingt qui ne sont que peuple : c’est l
leurs saillies, leur naïveté, leurs bouffonneries ; mais il leur fait
jouer
un trop grand rôle. Ils conduisent & dénouent
tteurs de leurs amours, qui les servent dans leurs intrigues, qui les
jouent
, les volent, les trahissent, les décrient. Rien d
senté ces comédies au Conseil des Rois, avec ses mémoires, & fait
jouer
la comédie pour consoler les peuples de la revolu
du Parlement de Paris, & la défense faite à tous les Colléges d’y
jouer
des Comédies, le petit Collége de Vernon a cru se
u, suivi d’un ballet. Le Collége de N. a eu la même ambition, & a
joué
la même piece. Un plaisant a fait courir une broc
est vrai que le Parlement de N. n’a pas fait au Collége la défense de
jouer
des comédies, & que les Magistrats sont les p
lte les Médecins ; mais que n’osant s’adresser à eux, après les avoir
joués
, il se déguise, mais il est reconnu. Les Médecins
te piece, dit-on, étoit peu de chose ; les comédiens refuserent de la
jouer
, comme ils ont refusé de jouer les Courtisannes d
chose ; les comédiens refuserent de la jouer, comme ils ont refusé de
jouer
les Courtisannes de Palissot. Les Médecins l’aban
lte les Médecins ; mais que n’osant s’adresser à eux, après les avoir
joués
, il se déguise, mais il est reconnu. Les Médecins
te piece, dit-on, étoit peu de chose ; les comédiens refuserent de la
jouer
, comme ils ont refusé de jouer les Courtisannes d
chose ; les comédiens refuserent de la jouer, comme ils ont refusé de
jouer
les Courtisannes de Palissot. Les Médecins l’aban
la moitié sont en effet contre les bonnes mœurs. La piece ne fut pas
jouée
: on étoit trop enthousiasmé de la farce critiqué
tiquée, & on avoit eu trop de peine à obtenir la permission de la
jouer
. Voici le portrait de Moliere. Moliere amuse ass
primoit les endroits qui blessent les mœurs, personne n’iroit le voir
jouer
, aucun Théatre ne la joueroit. Nous en avons parl
Veut-il quitter le Théatre ? On le force d’y rester. Se dispenser de
jouer
certains rôles ? Il y est contraint. Sortir de Fr
on, après avoir occupé les premieres places dans les armées, venoient
jouer
leurs Poëmes sur le Théatre d’Athènes. On a vû en
, ont reproché avec raison à l’Empereur Néron. Au reste, que les Rois
jouent
la Comédie, je tiendrai la scène pour très-honoré
insi appellées, dit Tite-Live, parce que la jeune Noblesse ne pouvoit
jouer
que dans ces Piéces, & avoit seule le droit d
ne pouvoit jouer que dans ces Piéces, & avoit seule le droit d’y
jouer
. Le Théatre étoit donc regardé à Rome comme indig
rare beauté se sera montrée nue dans un rôle qui l’exigeoit, pour le
jouer
d’une maniere qui lui fût plus avantageuse, où po
es libéralités de monter sur le Théatre à l’âge de soixante ans, pour
jouer
une de ses Piéces. Dans le Prologue, qui est un
réguliere intitulée, le Conclave de 1774, drame en musique, pour être
joué
sur le théatre des Dames pendant le carnaval de 1
s ingénieuse & la plus maligne qui ait paru, dix-huit cardinaux y
jouent
chacun un rôle analogue aux inclinations & au
. homme d’esprit & de mérite, fort aimé en France & à Rome, y
joue
un des principaux rôles : Il est si dévot, dit-on
. Après ce petit intermede, où les passions de part & d’autre ont
joué
leurs rôle, on est venu à l’affaire importante de
ale qui en font la condamnation. A la cour, où d’agréables farceurs
jouent
tous les personnages qu’ils croyent propres à fai
e. Elle ne mêla le sacré au profâne que dans les comédies qu’elle fit
jouer
, où elle fit une grande faute. L’auteur n’en parl
au poéte qu’il étoit indécent que les ouvrages d’un religieux fussent
joués
sur le théatre public. Il obtint une défense de l
intenon lui avoit donné l’exemple sachant que les comédiens vouloient
jouer
Esther & Athalie, qu’elle avoit fait composer
n : c’est votre rôle. L’obéissance doit faire de vous un bon acteur :
jouez
donc bien votre personnage, qu’importe quel qu’il
excepter les actrices, qui réalisent parfaitement les amours qu’elles
jouent
: ce sont des vraies Armides, des vraies Angéliqu
qu’on quitte dans la coulisse. Le rôle du vice est naturel, & le
joue
sans efforts. On compare ailleurs à un comédien P
de chambre le peuplent saintement. Une des niéces jeune & jolie y
joue
un un grand rôle, & partage les cœurs. Elle l
en temps les violons & les flûtes interrompent l’Exercice, &
jouent
un intermedes & qu’à la fin on y chante des a
dans le sens moral que tout ce monde n’est qu’une comédie, où chacun
joue
son rôle, se contrefait et se masque, et cherche
aux, et sont confondus dans la poussière ; cette comédie fut toujours
jouée
, elle l’est partout. Je dis encore que toute la F
uvents, dans les maisons particulières ; on y court, on y monte, on y
joue
, on y passe la vie ; il se forme des troupes bril
puissant Seigneur ; il ne le cède qu’au Financier, qui véritablement
joue
aux dépens du public, une comédie, ou plutôt une
ule dépositaire de la vérité. Il y a même bien de la différence entre
jouer
et lire des comédies ; les décorations, les danse
fable, & un air de fable à la vérité. La plûpart des rôles qu’on
joue
sont même menteurs par réflexion & par princi
icité. Le talent d’Acteur n’exige pas moins ce caractère double, pour
jouer
si fréquemment, si aisément, si naturellement, to
oins que ce qu’il paroît, il ne pense rien moins que ce qu’il dit, il
joue
tout. La Cour est un théatre où tout est emprunté
i. Une amatrice du théatre n’aime que son jargon, ses airs, son luxe,
joue
toûjours quelque rôle. Elle transporte le théatre
héatre dans sa maison, dans son cœur ; forme souvent des troupes pour
jouer
des pieces, ou s’y enrôle, toute sa vie n’est qu’
e de pyrrhonisme qui fait tout mêler, tout confondre, douter & se
jouer
de tout, ou tout croire sans discernement, qui ap
ur fécondité à inventer, exagérer, contrefaire, flatter, ridiculiser,
jouer
, dépayser, masquer, colorer, en un mot, à mentir
bonne foi : il combat les intérêts du prochain, trouble son repos, se
joue
de sa crédulité, abuse de sa confiance. Le menteu
istrature à prendre le parti du théâtre ; elle y est très fréquemment
jouée
, ainsi que tous ses suppôts, Commissaires, Avocat
t auquel tout le monde se croit en droit d’en faire l’application. On
joue
jusqu’au goût des Magistrats pour le spectacle, c
la scène, se familiariser avec les Comédiens, prendre leurs allures,
jouer
eux-mêmes des pièces ? Quoique à la vérité les po
ils être profanés par une ridicule mascarade ? Ce n’est que pour s’en
jouer
qu’un Acteur en porte, et ils ne produisent d’aut
it dans de petits réduits, nommés loges, des hommes et des femmes qui
jouent
ensemble des scènes muettes. Une amante affligée
reparaissent, etc. Enfin on se rend à des salles (les foyers) où l’on
joue
une comédie particulière. Il semble que le lieu i
, qu’ils aient dans leurs maisons des théâtres particuliers, qu’ils y
jouent
des comédies, où il serait difficile de décider q
serait difficile de décider quel est le plus comique, du rôle qu’ils
jouent
, ou de leur position sur la scène ? Par une condu
Comédien fait disparaître le Magistrat. Le Marquis petit-maître qu’on
joue
, est moins ridicule et moins coupable. Il n’est p
le Théâtre quand ils étaient sifflés et moqués du peuple, pour avoir
joué
quelque mauvaise pièce, ou fait quelque faute sig
ut ou en partie en leurs représentations. Ces Fables néanmoins furent
jouées
dans Rome assez longtemps avant les Poèmes Dramat
lques-uns ont écrit que la Fable de Nevius, intitulée la Masquée, fut
jouée
de nouveau longtemps après par les Atellanes, fau
. Qu'on ne voie ni Auteur ni Acteur, mais seulement la personne qu'on
joue
; que le spectateur soit transporté, et comme tra
eut pas toujours travailler, prier, lire ; Il vaut mieux s'occuper à
jouer
qu'à médire. Ainsi pleine d'erreurs qu'elle croit
vanité, d'envie, de vengeance, de haine, de révolte, d'impiété, de se
jouer
de la vérité, de la vertu, de l'offense de Dieu e
ards étincelants, ces gestes convulsifs de tout ce monde efféminé qui
joue
et qui voit jouer la comédie, si capables de brûl
ces gestes convulsifs de tout ce monde efféminé qui joue et qui voit
jouer
la comédie, si capables de brûler tous les cœurs,
antes et gracieuses, tantôt présente des tableaux hideux et lugubres,
joue
tour à tour le comique, le tragique, l'opéra, la
ra, la foire, les bouffons. Notre âme y déploie les décorations, fait
jouer
les machines, lie les scènes, prononce les parole
lle aidée, étendue, enrichie ! quel ressort elle y acquiert ! combien
joue-t
-elle dans le temps où tout l'échauffe ! et combie
st satisfait qu'à mesure que les blessures sont plus profondes. Il se
joue
deux pièces à la fois, l'une sur le théâtre, l'au
é, nous nous insinuons toujours dans le ménage, on y donne le ton, on
joue
un personnage, etc. » Ce portrait du Clergé est-i
dultère, le meurtre, l'intrigue, la fourberie, la vengeance, etc. qui
jouent
constamment les plus grands rôles, elle s'en accu
fin, un Acteur voit clairement que la Tragédie ou la Comédie qu’il va
jouer
, fera bien ou mal reçue : & cette certitude e
-à-dire, une de nos meilleures piéces, fût d’abord refusée ? Elle fut
jouée
par les Petits Comédiens, & encore fallut-il
l’usage du Théatre est une boussole sûre pour eux ? Est-ce en voyant
jouer
, ou en jouant la Comédie qu’on acquiert cet usage
jouer, ou en jouant la Comédie qu’on acquiert cet usage ? Si l’Acteur
joue
, il est à son rôle ; le desir de le bien rendre e
plus ennuyeuse & la plus rebutante de leurs fonctions, c’étoit de
jouer
souvent les mêmes piéces, ou d’étudier des ouvrag
d’assister aux Comédies, Tragédies, Farces, Moralités, et autres jeux
joués
en public ou en particulier, vu que de tout temps
le ne soit comprise en l'Ecriture Sainte, qui n’est baillée pour être
jouée
, mais purement prêchée, aussi que cela se fasse r
représente le châtiment ? 3. Quel grand mal de passer quelque heure à
jouer
aux cartes pour relâcher son esprit ? Ce n’est pa
héatre à sa maniere, qui a composé plusieurs ouvrages comiques, &
joué
bien des rôles de toutes especes, qui d’abord fut
comédies dans ce Seminaire, & que le carnaval dernier ils firent
jouer
le Malade imaginaire de Moliere ; il ajoute que d
s Oratorio, c’est-à-dire, l’Oraison de quarante heures, ils faisoient
jouer
, dans la même Eglise, une tragédie sainte, Daniel
ortit sain & sauve, à la honte de la calomnie, qui l’y avoit fait
jouer
. Ce nouvelliste prétend encore que ces deux piéce
diction, un monde infini toute la journée, laissent-ils la liberté de
jouer
la comédie ? Dans la vérité, l’Oratorio se tient
, l’Oratorio se tient à l’Eglise de la Maison-Professe, la comédie se
joue
au Collége. L’application du Malade imaginaire à
mblable ; mais il n’y a aucune apparence que les Jésuites aient voulu
jouer
le Pape, qui les faisoit visiter, & le représ
oient, les Magistrats eux-mêmes avoient été acteurs, & laissoient
jouer
leurs enfans. Je ne crois pas ces représentations
atique, que l’automne avoit dispersé : pour réparer le tems perdu, on
joua
tous les jours, fêtes & dimanches ; la coteri
il donne sa Société pour garant, il se trompe. Les Jésuites ont fait
jouer
chez eux bien de piéces, en quoi ils avoient tort
ats, qui font à peu près toute la Ville, ont fait les honneurs, &
joué
quelque rôle ; entr’autres le Procureur du Roi, p
nclusions sur la scéne, en habit d’arlequin ; on auroit bien souhaité
jouer
quelque piéce de Sophocle ou d’Aristophane, ce th
qui les en instruisirent, et leur donnèrent des gens capables de les
jouer
et de les bien exécuter, selon l'intention qu'ils
de paroles, le peuple presse ordinairement les femmes débauchées qui
jouent
les Mimes, de paraître toutes nues sur le Théâtre
trouva même un si adroit, qu'il avait instruit son chien à danser et
jouer
avec lui une partie de ses Fables, dont Plutarque
dont le nom vient du Latin, qui signifié Joueurs, et qui dansaient et
jouaient
sur des Instruments de petits contes en vers, qu'
Pieds plats, parce qu'ils ne portaient ni escarpins ni brodequins, et
jouaient
nu-pieds et a plate terre de petites Fables ridic
ques ou Scénatiques, gens de scène ou de Théâtre, pratiquant l'art de
jouer
, bouffonner, et faire montre de leurs corps, par
aient représentées, ou pour parler le langage de ce temps-là, étaient
jouées
par personnages, sur des Théâtres publics. Castel
uées par personnages, sur des Théâtres publics. Castelvetro dit qu’on
jouait
à Rome la Passion de Jésus-Christ de telle manièr
hrist de telle manière, que les spectateurs éclataient de rire. On la
jouait
aussi en France : et j’ai une Pièce imprimée en 1
quent et scientifique docteur Maistre Jean Michel. Lequel mystére fut
joué
à Angiers moult triumphamment. Et dernièrement à
ersonnages qui sont à la fin dudit livre. Et sont en nombre CXLI. On
jouait
de même les Actes des Apôtres. Cet ouvrage, qui c
rs… Le tout veu et corrigé bien et deuement selon la vraye vérité. Et
joué
par personnages à Paris en l’Hostel de Flandres,
ntre l’Autel, la Farce aux prises avec l’Évangile, un Comédien qui se
joue
des Mystères, et qui fait raillerie de ce qu’il y
obligeant et de plus avantageux pour Molière : et certes, s’il n’eût
joué
que les Précieuses, et s’il n’en eût voulu qu’aux
lipses et aux Comètes : parce que c’est une chose inouïe en France de
jouer
la Religion sur un Théâtre, et Molière a très mau
semble à l’entendre parler qu’il ait un Bref particulier du Pape pour
jouer
des Pièces ridicules, et que Monsieur le Légat ne
cela, habillé en Sganarelle, qui se moque de Dieu et du Diable ; qui
joue
le Ciel et l’Enfer, qui souffle le chaud et le fr
tes : voilà ce qui compose la Pièce de Molière. Le Maître et le Valet
jouent
la Divinité différemment : le Maître attaque avec
ait rentrer en lui-même, et considérer qu’il est très dangereux de se
jouer
à Dieu, que l’impiété ne demeure jamais impunie,
fon, ni une Farce plus pitoyable ; et je connus par là que le Marquis
jouait
quelquefois Molière, de même que Molière raille q
e qu’elle contient, puisse soutenir que Molière dans le dessein de la
jouer
, soit capable de la participation des Sacrements,
Au Camp devant Lille donnant aux Comediens François la permission de
jouer
le Tartuffe à Paris. Dissertation Spectacles
dministrer ses biens, il produisit cette piece pour toute réponse. Il
joua
rarement dans ses pieces, à cause de son peu de v
tre, les cheveux chargés de poudre d’or, pour ressembler à Apollon, y
joua
de la lyre & récita des vers de sa compositio
les trois seules pieces connues, celles de Seneque n’ayant jamais été
jouées
. Ces pieces n’étoient données au peuple, que dans
ées pour les jours de réjouissance. Le Phormion & l’Hécire furent
jouées
aux Fêtes Romaines, l’Andrienne fut donnée aux Je
font présent à leurs maîtresses d’une esclave qui fait chanter &
jouer
de différens instrumens : c’est ainsi que de tous
dant de la musique de la Reine mere ; premier Opéra françois, d’abord
joué
à Issi & ensuite à Vincennes, par ordre du Ca
teres de la Passion, le Prévôt de Paris leur fit aussitôt défenses de
jouer
sans le congé du Roi, & sous peine de forfair
c. En 1559, sous Henri II. Jodelle & ceux qui le suivirent firent
jouer
leurs pieces sur le théâtre dressé dans les collè
rmain, jusqu’au 6 Octobre 1584, que le Parlement leur fit défenses de
jouer
en quelque lieu que ce soit. En 1600 il s’éleva u
ece & la premiere où il n’y a rien de licencieux. En 1641, il fit
jouer
sa tragédie de Polieucte, à l’occasion de laquell
qui le Cardinal de Richelieu fit présent d’un habit magnifique, pour
jouer
le Menteur. Ces troupes de Comédiens augmenterent
du bel air, rue de Vaugirard près le Luxembourg, où l’on commençoit à
jouer
les Opéra de Quinault & de Lulli. En 1673, Lo
mp devant l’Isle, il lui signa de sa main la permission d’aller faire
jouer
le Tartusse à Paris. Malgré cela, le jugement &am
toutes sortes de gestes, d’actions, de postures, & leur faisoient
jouer
une partie de leurs pièces. » Ces Spectacles, tou
actrice supérieure aux Clairons & aux Chammelés par l’habileté à
jouer
toute sorte de rôles, & par les passions &
pour composer le théatre d’Elizabeth. Un Roi de France fit autrefois
jouer
pendant trois jours la vie de Jeanne de Naples. O
: il rit, il se moque d’elle, comme le parterre fiffle un acteur qui
joue
mal : bien différence de Marie Stuart, qu’Elizabe
ix de la bienséance, elle n’attendit pas un mois à se remarier. Il se
joua
de même de ses enfans, tant de sa premiere femme
une, méprisée de trois Souverains, du Parlement & de la Noblesse,
joua
la scene obscure d’une simple particuliere. Rebut
e, & peu digne de Philippe II. Ces deux Princes firent réellement
jouer
Elizabeth sur les théatres de Madrid & de Par
ù la décoration changeoit à toutes les scenes. Une autre face qu’elle
joua
, ce fut le Parlement des femmes. La premiere fois
gers des amans. Ils lui faisoient leur Cour en se moquant d’elle. On
joue
à Londres une comédie qui souvent fait rire ceux
dansoit comme un enfant à soixante ans. Elle vouloit qu’on l’entendit
jouer
du clavecin, & demandoit si la Reine d’Ecosse
forme des hommes ne fut qu’une farce, qu’elle donna au Parlement pour
jouer
l’économie, pour en obtenir des subsides. Le Parl
disant : Voilà le traitre que j’ai tant aimé. Cette piéce de théatre,
jouée
réellement à Londres, a été mise en vers par Thom
e en vers par Thomas Corneille, sous le titre du Comte d’Essex, &
jouée
avec succès sur le théatre de Paris. Acte III. L
e. On fit alors sortir des coulisses le Duc d’Alençon, son cadet, qui
joua
mieux son rôle. La religion ne l’embarrassoit pas
me l’avoient été tant d’autres. La piéce fut un peu longue. L’actrice
joua
bien son rôle. Cathérine de Médicis, aussi bonne
s, aussi bonne comédienne, & peut-être plus rusée qu’Elizabeth, y
joua
le sien. Elle y avoit d’abord consenti. Elle s’en
, & le traversa, faisant semblant de la presser. Le pauvre amant,
joué
de tout le monde, au désespoir d’avoir perdu son
e à Londres le Duc d’Alençon ? Marforio répondoit, Il est allé voir
jouer
la comédie. Il croyoit trouver une femme, il n’a
la connoissoit, y soupçonna du mystere, & crut qu’on vouloit lui
jouer
quelque tour. Il craignit qu’on ne le retînt à Lo
cinq cents personnes. Elle monta sur le balcon où étoit la musique, y
joua
du clavecin, & chanta une chanson Françoise à
ge de la raison ou plutôt de la religion & de la charité, pour se
jouer
de l’un & de l’autre, & se procurer plus
es autres devoient lui répondre. Le coup fut donné & les sifflets
jouent
de tous côtés : mais malheureusement, en donnant
, on dit, la scène change. On appelle scène le théatre où les acteurs
jouent
; on l’applique encore à la division des parties
de la confiance du public, de faire bien payer pour un acteur qui ne
joue
pas, quelque grand qu’on suppose le Kain dans son
t mieux d’affaire : mais je doute que sur un tel théatre ils puissent
jouer
comme il faut. Le comte de Rochefort étoit du no
p; s’enfuirent tous deux couverts de confusion. Les plus braves gens,
jouent
à la guerre des comédies très inutiles & très
il étoit, eut en Espagne la même foiblesse au siège de Lerida. Il fit
jouer
, les violons à la tête de la tranchée, & envo
bler la fête. Les comédiens répondent fort poliment, mais refusent de
jouer
sa piece. Adieu la cinquantaine. Un de ses amis f
it voir à l’auteur qu’Œdipe, la premiere piece de Voltaire, avoit été
jouée
en 1718, cinq ans avant Mariamne, que la cinquant
our toute leur vie. Un jeune & précieux petit-maître, on lui sera
jouer
le marquis, le fat ; il est paresseux, indolent,
jouer le marquis, le fat ; il est paresseux, indolent, on lui-donne à
jouer
l’indolence, la paresse ; il est haut, il fera le
aîtrir son caractere. Par ce choix des acteurs, les pieces seront mal
jouées
. C’est dommage pour les spectateurs : mais c’est
la scène qui s’exercent toute la vie. Il n’y a point de comédien qui
joue
également bien toutes sortes de personnages, il y
oue également bien toutes sortes de personnages, il y en a peu qui en
joue
plusieurs disparates : il faut dans ce métier com
ces réflexions, qui sont très justes & très utiles à ceux qui ne
jouent
que des rôles vertueux, comme un prédicateur qui
e piece, elle fut d’abord appellée Pandulphe ; quand la défense de la
jouer
fut levée on la nomma l’Imposteur, le faux Dévot,
unément d’un homme qui se déguise pour tromper, c’est un comédien, il
joue
la comédie. Un comédien joue toutes sortes de rôl
uise pour tromper, c’est un comédien, il joue la comédie. Un comédien
joue
toutes sortes de rôles, & ne paroît jamais ce
ensorte qu’on peut voir les acteurs qui, dans les trois enfoncemens,
jouent
chacun leur rôle. Cette idée n’est pas neuve ; le
Mais si la morale des poëtes comiques est si abominable, comment les
joue-t
-on par-tout ? Non seulement les villes principale
ue le courtisan l’emporte sur l’évêque. Ajoutons que les pieces qu’on
joue
à la cour sont ordinairement plus châtiées que ce
u’on joue à la cour sont ordinairement plus châtiées que celles qu’on
joue
à la ville ; mais quand même ces pieces ne seroie
à danser sur le théâtre, ne fut-il pas corrigé par Racine ? Lorsqu’on
joua
devant lui, en 1670, la belle piece de Britannicu
; des colleges sont bien différentes du spectacle public. Si l’on y a
joué
quelquefois des pieces de Moliere, ce n’est qu’ap
& fréquenté qu’en France, où chaque bourgade croit du bel air de
jouer
la comédie, sans penser qu’elle la donne en la jo
les pièces de Molière ne valent rien, pource qu’elles sont trop bien
jouées
et qu’il sait leur donner de la grâce et en faire
e dévotion. A quoi songiez-vous, Molière, quand vous fîtes dessein de
jouer
les tartufesc ? Si vous n’aviez jamais eu cette p
ourrais dire toutefois qu’il savait bien ce qu’il faisait en laissant
jouer
Le Festin de Pierre, qu’il ne voulait pas que les
le permet en Italie et en Espagne, que depuis plusieurs années on le
joue
à Paris sur le théâtre italien et français, et mê
t voir que Le Festin de Pierre avait été permis partout où on l’avait
joué
et qu’on l’avait joué partout. Ce critique, aprè
e Pierre avait été permis partout où on l’avait joué et qu’on l’avait
joué
partout. Ce critique, après avoir fait le procès
ob disant : « Leurs enfants sortent comme troupeaux à l’ébat, et pour
jouer
ils ont le tambourin, la guiterne, et se réjouiss
ieux un jour de Dimanche ou autre fête, aller à quelque bon déjeuner,
jouer
à la paume ou à l’ébat aux champs, qu’être au ser
crit (dira-t-ilAu 2e livre des Rois, 6m.) que David et tout le peuple
jouaient
devant le Seigneur de toutes sortes d’instruments
e peuple s’assit pour manger et pour boire, puis ils se levèrent pour
jouer
"Saint Paul en la 1e épître aux Corinthiens, chap.
tre lui et un prophète ou religieux, lequel dira ne devoir aucunement
jouer
pource qu’il a renoncé à toute mondanité. Mais je
anase en la Vie de Saint Antoine.. Ce n’est pas pour excuser ceux qui
jouent
aux jeux de hasard, lesquels étant défendus sont
ns déshonorer et offenser Dieu : Or les Jeux Comiques et Tragiques se
jouaient
anciennement pour ladite fin : Ils ne peuvent don
s se jouaient anciennement pour ladite fin : Ils ne peuvent donc être
joués
aujourd’hui sans ledit inconvénient. Fin
la pudeur, sont séverement châtiés. Ils ont des pieces sacrées qu’ils
jouent
dans les Eglises, si graves & si modestes, qu
d j’étois à Madrid, à une piece sainte (le Martyre de Sainte Cécile),
jouée
devant le Roi. Je répondis que la Cour & la c
voit en lui, on lui parle ; on entre dans le sentiment du rôle qu’on
joue
, on le réalise en soi-même, on en réussit mieux,
e. Tu serois bien sot de croire à la vertu d’une fille d’opéra ; elle
joue
la fille honnête, & fait son métier ; elle fa
ne peut la quitter sans risquer sa fortune. Quel dommage ! il auroit
joué
d’après nature le rival malheureux, respectueux,
un pas à faire. Ce projet m’étonne : moi vouloir épouser ! pourrai-je
jouer
le rôle d’une honnête femme ! c’est du haut comiq
au Séminaire de S. Sulpice à Paris dans les pieces de théatre qu’on y
joue
. Je ne répondrois pas que les jeunes Religieuses
eux, & l’exécution bizarre. Tels étoient nos anciens mysteres. On
joue
encore dans ce goût en Espagne ; le Roi y vient,
r les Comédiens, & fasse fondre les bougies. Voici la piece qu’on
joua
. Les Chevaliers de S. Jacques sont assemblés en c
de scandale. Fréquenter le spectacle, c’est autoriser et l’Acteur qui
joue
, et le spectateur qui le regarde. La prétendue ve
Confrères eurent la liberté de donner des moralités, et la basoche de
jouer
des mystères. Il s’éleva même une troisième troup
uand le théâtre s’en mêle. Les Basochiens commencèrent d’abord par se
jouer
entre eux, et représenter des tours de jeunesse,
tation de personne, ayant été mal observé, un second leur défendit de
jouer
aucune pièce qui n’eût été examinée et approuvée
présenter aucune pièce au Parlement, et de demander la permission de
jouer
. Le Roi de la basoche et ses grands Officiers aya
D’abord, pour faire leur cour à Philippe le Bel, leur fondateur, ils
jouèrent
plusieurs pièces contre le Pape Boniface VIII, al
oute aussi, car se prêtant tour à tour aux deux parties, on la voyait
jouer
tantôt le Dauphin, la Pucelle d’Orléans et les Se
t déclarée pour Clément. Les Basochiens la saisirent avidement, et la
jouèrent
à Paris sous les yeux de la Cour avec le plus gra
ement chassés. Ils abusèrent bientôt de son excessive indulgence, ils
jouèrent
une pièce intitulée Sottise, et qui à tous égards
ant les guerres du Calvinisme et de la Ligue ; ils auraient également
joué
les Catholiques et les Protestants, Charles IX et
s décorations & les habits. Peut-on démentir l’histoire, & se
jouer
des lecteurs, jusqu’à dire que les Romains estimo
on dans les provinces. Elle a beaucoup valu à l’Auteur, mais on ne la
joue
plus, & elle est devenue ridicule depuis qu’o
ce même Socrate qui fut bien payé de son assistance, puisqu’il y fut
joué
dans les Nuées de la maniere la plus indécente, c
les décorations éteignent tous les sentimens tragiques. Les François
jouent
beaucoup plus de comédies que de tragédies, &
au rouge près, du moins autant de Magdeleines. D’où vient qu’on ne la
joue
plus, & qu’à S. Cyr même on sur si content de
qu’on a été quarante ans sans la représenter ? Nos filles ont si bien
joué
, disoit Madame de Maintenon à Racine, qu’elles ne
es ont si bien joué, disoit Madame de Maintenon à Racine, qu’elles ne
joueront
plus de leur vie. Pompée & César détacheroie
cevoir des leçons du théatre ! Connoît-on la valeur des termes, ou se
joue-t
-on du lecteur ? La réformation va faire de toutes
vec Syrus, le voyant au spectacle, voulut, pour se divertir, les voir
jouer
tous deux, & juger de leur mérite. Laberius,
ucoup prier : César le pressa tant, qu’il fut obligé de se rendre. Il
joua
, & ne réussit pas ; Syrus l’emporta sur lui.
estin de Pierre, Soliman, &c. Les scènes des repas sont les mieux
jouées
& les plus naturelles. Ces Messieurs ont fait
hé ». Voilà le cas. Il s’agit de savoir si les Comédiens de nos jours
jouent
sans scandale, et d’une manière qui soit licite.
Selon le Roi Prophète, Benjamin était au milieu des jeunes filles qui
jouaient
du tambour ; Dieu promet aux Juifs qu’après leur
promet aux Juifs qu’après leur retour de la Chaldée ils danseront, et
joueront
des tambours ». Donc les Comédies telles qu’elles
à fait voir. Pourquoi Dieu promet-il aux Juifs « qu’ils danseront et
joueront
des tambours » ? C’est qu’il prévoyait qu’ils se
’y sont pas reconnus, et qu’il a été facile de les assembler pour les
jouer
en leur présence. Gens de tout âge, de toute cond
à l’égard des autres jeuxPage 37. . » Mais de quoi se plaint-il ? Ne
joue-t
-on point assez de Comédies ? On en joue, dira-t-i
s de quoi se plaint-il ? Ne joue-t-on point assez de Comédies ? On en
joue
, dira-t-il. Mais « certains Docteurs, ou du moins
s Abbés, des Prêtres, des Evêques, s’il en faut croire le Théologien,
jouent
aux cartes et aux dés malgré toutes les lois Eccl
blier ce qu’il doit à Dieu ? Certainement ceux qui font profession de
jouer
aux cartes et aux dés, ou qui passent la plus gra
s, dit-ilPage 37. , où l’on se sert des Rituels les plus rigoureux on
joue
la Comédie : si elle mauvaise pourrait-on la tolé
n a lu sur les affiches qu’on met au coin des rues, que la Comédie se
joue
avec Privilège du Roi, et par des Troupes entrete
é. Les circonstances requises sont, selon lui, que les Comédies ne se
jouent
point dans des Eglises, ou autres lieux particuli
plus partisan du Déisme, que du théatre ; mais dira-t-on, Voltaire se
joue
de tout, il dit au hasard le pour & le contre
andragore de Machiavel (qu’aucun théatre François ne le chargeroit de
jouer
,) vaut peut être mieux que toutes les comédies d’
les places publiques, & vont dans les maisons où on les appelle,
jouer
pour de l’argent, ce qu’on leur demande. Le gouve
uoiquelles ne respectent pas la pudeur & la piété, furent souvent
jouées
dans sa Cour, en sa presence, & celle du sacr
désordre, quand on voit un Pontite amateur du théatre, jusqu’à faire
jouer
la comédie dans le Palais du Vatican, sous ses ye
ibiana ne lui fit jamais mieux sa cour qu’en composant, & faisant
jouer
sa comédie. C’est la premiere & la derniere f
un des plus grands acteurs qui aient paru sur la scéne du monde ; il
joua
la comédie jusqu’à sa mort, par une hypocrisie so
ellées Maisons à caffé, où les uns prennent cette liqueur, les autres
jouent
, chantent, lisent, écoutent, regardent des joueur
ardent des joueurs de gobelets ; dans un bout de la sale des Tabarins
jouent
des farces, dans l’autre un Ecclésiastique en cha
le spectacle chez soi, des troupes d’acteurs courent les rues, &
jouent
par-tout, & a toute heure, pour de l’argent.
ncesse, née dans un mariage légitime. Les hommes les moins faits pour
jouer
cette comédie, les Jurisconsultes, les Evêques &a
grands noms ne doivent pas en imposer, ce sont des grands acteurs qui
jouent
des piéces sur le théatre du monde, pour être à l
, si l’amour du théatre ne l’a rendu stupide & insensé, à rire, à
jouer
, au milieu des bombes, & des canons, ayant la
ations, & toutes les folies théatrales. La premiere farce qu’on a
jouée
, intitulée l’Assemblée, en un acte & en vers,
es Femmes, & de quelqu’autres divertissemens, où les comédiens se
jouent
eux-mêmes ; bien des poëtes en ont fait, c’est un
air d’importance, & que ses antousiastes divinisent tout ce qui y
joue
un grand rôle, c’est surtout à l’Académie Françoi
l n’y a qu’elle qui le soit, & qui les répande dans le public. On
joue
des comédies dans tout les Royaumes de l’Europe,
tique ni réligieux ; ce seroit prophaner les choses saintes, & le
jouer
de la Réligion. Ce sage réglement est fort mal ob
aître à l’auteur l’idée de la petite farce des trois Roses, qu’il fit
jouer
peu de tems après. Son comique ne fut pas mieux a
meur, & le condamna par contumace : cependant la petite piéce fut
jouée
, & ne fut pas applaudie, Preville en étoit ac
& il est bien de l’intérêt des auteurs de forcer les comédiens à
jouer
? Il n’est pas difficile de faire tomber les meil
difficile de faire tomber les meilleures piéces ; ils se proposent de
jouer
celle-ci pour se justifier & se vanger. Les d
is, qu’il prie à genoux les directeurs de vouloir bien recevoir &
jouer
un opéra François, qu’il a essayé de faire ; car
ou dans les maisons particulieres, que des troupes de comédiens vont
jouer
; il n’y a aucun théatre public, aucun théatre à
ive souvent, dit le Pere Hosta missionnaire Italien du Tonquin, qu’on
joue
les comédies pendant le repas, ce divertissement
entent le volume de leurs comédies, on choisit la piéce, & ils la
jouent
sur le champ. Vers le milieu du répas, un des act
p; simple, sans exiger aucun changement ; en conséquence la piéce fut
jouée
, d’abord à Versailles, ensuite à Paris avec appla
rançois & italiens vont recommencer leurs voyages à la cour, pour
jouer
devant le Roi & la Famille Royale. S. M. s’ét
se plaindre que Moliere est abandonné, qu’on ne l’imite point, qu’on
joue
rarement ses pieces. Le même M. Bitaubé avoue de
ent parler, agir & penser que Moliere, est si dépravé qu’on ne le
joue
presque pas. Je ne dis pas les italiens, l’opéra,
connu : mais tous les théatres de provinces & de sociétés qui ne
jouent
que des nouveautés ; l’hôtel même de la comédie f
si fécond, si charmant, si amusant, il faut des ordres pour le faire
jouer
, des invitations pour le faire écouter quatre ou
Affaire de mode. La tragédie grecque a dû être en vers : les dieux y
jouent
toujours quelques personnages, on doit les faire
tre de plus grands ; les tableaux qu’on y voit, les aventures qu’on y
joue
sont l’opposé de ceux de Hogard. Des intrigues he
à la farce, un conseiller au parlement de…….. l’a composée, l’a fait
jouer
& imprimer. C’est une femme qui n’aime point
., oubliant ce qu’il doit au public & à lui-même, a composé, fait
jouer
, donné au public, & débiter sous son propre n
t fait comédien par libertinage, comme bien d’autres ; la troupe vint
jouer
dans la ville ; son fils fut reconnu, elle en fut
ut reconnu, elle en fut outrée, & alla à la comédie incognito. On
joua
Beverlai ou le Joueur anglois, image parfaite d’u
ens de bois. Il les a habillées comme les italiens, & leur a fait
jouer
des pieces italiennes Cette plaisanterie a attiré
armi toutes ses foiblesses, celle de monter sur leur théatre & de
jouer
avec eux. Le parlement fit fermer le théatre &
ur fournir trois actes implorer le secours du machiniste, & faire
jouer
toutes les machines, magiciens, démons, dieux, gé
’indépendance. En France, le zele pour la partie, l’amour pour le Roi
joueront
toujours les principaux rôles. Ce qu’a fait M. de
s fous, de l’âne et des cornards, ou lorsque les évêques dansaient ou
jouaient
à la boule dans les églises ou enfin lorsque les
’une infinité de folâtreries et d’insolences ». Au seizième siècle on
jouait
le dimanche, après diner, de saintes historiettes
ndisposé contre le pape Jules II, les confrères de la passion avaient
joué
un prince des sots. Sans doute ce prince n’était
de tous les nouveaux établissements ; la seule farce de Patelin y fut
jouée
avec quelque applaudissement sous Henry II. C’éta
ierPasquier, recher. de la Franc. l. 7. c. 7. qui rapporte l’avoir vu
jouer
, dit que cette Pièce était excellente ; il y comp
t Dion, et deux Comédies, la Rencontre et l’Eugène. Ces Pièces furent
jouées
avec beaucoup d’applaudissement devant Henry III.
ger la gloire du Théâtre avec l’Hôtel de Bourgogne. Une Troupe y vint
jouer
l’Hôtel de Cluny en la rue des Mathurins, qui est
84. pour en arrêter le progrès. « Il fait défenses à ces Comédiens de
jouer
leurs Comédies, ni de faire aucunes assemblées, e
el il fit défenses à tous Comédiens, « tant Italiens que Français, de
jouer
des Comédies, ou de faire des tours et subtilités
é des spectacles, il permit par « Sentence à ces Comédiens Forains de
jouer
pendant la Foire saint-Germain seulement, et sans
personne : comme aussi à condition de payer par chacune année qu’ils
joueraient
deux écus aux Administrateurs de la Confrérie de
édiens, depuis le jour de saint Martin jusqu’au quinzième Février, de
jouer
passé quatre heures et demies au plus tard ; auxq
tres de la Confrérie de la Passion établie à l’Hôtel de Bourgogne, de
jouer
leurs Pièces, quoique saintes, jusqu’à ce que le
es Officiers. Et parce que c’étaient les Confrères qui en ce temps-là
jouaient
eux-mêmes, il leur fut encore permis par des Lett
ions de leurs Pièces jusqu’en 1541. que le Parlement leur défendit de
jouer
, jusqu’à ce que le Roi en eût autrement ordonné,
e sont les termes de l’Arrêt de 1548.) avec défenses à tous autres de
jouer
ou représenter aucune histoire, sinon sous le nom
et Français, qui furent obligés de se servir de ce lieu, sans pouvoir
jouer
ailleurs ; et se contentèrent d’y réserver une lo
es paroles de cet Historien. Le Parlement leur fit défense de ne plus
jouer
, ni d’obtenir de pareilles Lettres, sous peine d’
vrai que cet Historien ajoute que les Comédiens ne laissèrent pas de
jouer
au petit Bourbon, lorsque la Cour fut de retour d
ens qui étaient pour lors à l’Hôtel de Cluny proche les Mathurins, de
jouer
leurs Comédies, et de faire aucune assemblée en q
e Paris fit défenses à tous Comédiens, tant Italiens que François, de
jouer
aucune Comédie, soit aux jours de Fêtes ou ouvrab
tres de la Confrérie de la Passion établie à l’Hôtel de Bourgogne, de
jouer
leurs pièces quoique saintes, jusqu’à ce que Sa M
, et de plaire pour attirer plus de monde à la Comédie. Le lieu où se
joue
la Comédie, présente encore une infinité d’occasi
vient de dire de la Comédie, ne peut s’appliquer aux Tragédies qui se
jouent
dans les Collèges, selon les Lois Académiques, qu
es, les circonstances enfin du lieu, du temps auquel les Tragédies se
jouent
, et encore des personnes qui s’y trouvent, fourni
es ; ceux qui donnent leur argent sont censés engager les Comédiens à
jouer
; c’est pourquoi les Comédiens seraient obligés p
nt pas la Comédie, comme il est arrivé quelquefois qu’ils n’ont point
joué
, quand ils n’ont pas eu assez grand concours de m
ble admettre cette espèce de pacte, lorsque parlant des Comédiens qui
joueraient
avec les conditions qu’il marque, ce qui n’arrive
la Comédie, dès le moment qu’ils y sont tous assemblés pour la faire
jouer
; ce qui fait que le péché qu’il y a en cette occ
pables, puisqu’ils contribuent d’une manière plus efficace à la faire
jouer
; de sorte que l’argent qu’on donne aux Comédiens
. est pareillement dans cette opinion. Il faut remarquer que l’on ne
joue
pas la Comédie pour une seule personne ; c’est un
nt n’étant pas entier et parfait, c’est un artifice du démon de faire
jouer
quelques Comédies où il n’y ait rien, ce semble,
n ne peut pas dire que le Rituel doive s’entendre des Comédies qui se
jouent
aux heures du Service Divin, les Fêtes et Dimanch
evés pour l’avenir sous cette condition, que dans les Comédies qu’ils
joueront
, il n’y ait rien qui blesse l’honnêteté publique
ion ; d’où l’on peut inférer qu’on a cru en ce temps-là qu’on pouvait
jouer
la Comédie sans péché. Mais bien loin que cette D
dire en cet endroit qu’il est plus facile de défendre tout à fait de
jouer
les Comédies, que d’entreprendre de les réformer
ore aujourd’hui ; on doit être persuadé que la Comédie, comme elle se
joue
par les Comédiens, a toujours été reconnue jusqu’
iettes, & l’Opéra Comique. VI. On parle dans [F] de l’avantage de
jouer
à visage découvert. VII. Dans [G], des Théâtres d
II. Dans [M], de la Danse. XIV. Dans [N], des Théâtres où l’on a fait
jouer
des Enfans. XV. Dans [O], de la Pantomime. XVI. D
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