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1 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
ienne a porté si loin dans tous les temps & la malignité & la licence , que sacrifiant les mœurs & les personnes à l
iens, a rendu les nouveaux un peu plus sages sur cet article. Mais la licence , qui n’a pas plus à craindre les grands que les p
eprésentation, plus dangereuse que la lecture, de toutes ces pieces : licence de représentation qui doit être sans bornes, puis
aces, on n’ajoûte pas toutes les vertus), tous gens célèbres par leur licence , qui a fait leur célébrité, plus ou moins grande,
t que parler le langage des sociétés (& les sociétés le sien). La licence devoit moins être imputée aux Auteurs qu’au publi
pieces en vaudeville, & comme ce spectacle étoit livré à toute la licence que les mœurs toléroient alors, il n’y épargna pa
nt alors. On crioit alors comme aujourd’hui, le théatre est épuré, la licence en est bannie. Apprenons la vérité d’un amateur,
rès la piece sérieuse, pour ne pas laisser prescrire les droits de la licence . Ce sont de grosses gaietés. Dancour & ses co
a jalousie Espagnole y ont bouffi la grandeur Romaine, & banni la licence Françoise. Ce goût dramatique est moins dangereux
t les ardeurs de la concupiscence & le foyer du péché. Ce goût de licence & de malignité est l’habit & l’air à la F
le regne de Philippe V ont fait ce qu’ils ont pû pour y introduire la licence théatrale. Je ne sais s’ils ont réussi. Ils auroi
grand traité sur le théatre d’Athènes. Il ne se plaint point de leur licence . Eût-il dû les traduire & les analiser, si el
des ames basses, corrompues & mercenaires, qui font métier de la licence , & fréquentés par des libertins & des imp
. Avant même les Empereurs Romains, c’est-à-dire avant le regne de la licence théatrale, tandis que la République avoit encore
que pour inspirer les passions, & rassembler avec la plus grande licence & avec le plus dangereux artifice, dans leurs
2 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. » pp. 2-17
es noms des Citoyens que l’on critiquait. La République en réprima la licence  ; mais la Comédie, en se corrigeant, n’abandonna
rent reçues avec un applaudissement général, par la raison même de la licence qui y régnait, et qui plut infiniment, non seulem
tes Comiques Latins qui nous restent, Térence se ressent un peu de la licence des Atellanes ; et Plaute s’y était livré avec en
vices qui dominaient dans leur pays d’une manière trop favorable à la licence . A Rome, la jeunesse était plongée dans la débauc
gtemps dans cet état de pureté. Elle retomba bientôt dans sa première licence  ; et c’est à cette dernière corruption qu’il faut
3 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
Quand on condamne l’immodestie des femmes, ne parle-t-on que de cette licence grossiere du théatre payen, dont l’histoire a con
ur, l’éducation honnête qui en éloigne, n’ont jamais eu en vue que la licence des femmes qui découvre autre chose que le visage
it faite tomber. Jetons un voile sur ces horreurs ; bornons-nous à la licence dont on n’ose être l’apologiste que parce qu’on l
ouleur, de sa confession & de sa réforme. Qu’au milieu même de la licence quelque personne respectable se présente, elle en
e peut souffrir rien d’impur : le démon au contraire en triomphe ; la licence est le fruit de sa victoire, & lui en prépare
la naissance ou la dignité ont-elles jamais autorisé une Actrice ? la licence est-elle un titre de noblesse ? de quel rang est-
ative ? L’or, l’argent, les pierreries, fussent-ils de votre état, la licence n’entrera jamais dans le nombre de vos droits. En
rreurs. La modestie de l’extérieur eût été la livrée de la vertu ; la licence fait éclater la corruption qui en est le principe
les loix. S. Chrysostôme s’élève fortement contre une si pernicieuse licence  : mal à propos m’opposez-vous l’usage, c’est trop
voit sans cesse ; nulle fatigue ni à voir, ni à se faire voir. Si la licence des discours corrompt les bonnes mœurs, combien p
des discours corrompt les bonnes mœurs, combien plus les corrompt la licence des nudités ! Une statue, un tableau sans drapper
unesse qu’ils sont chargés de former à la vertu ! C’est introduire la licence dans l’asyle de la pureté, & devenir tentatri
4 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-9
de plusieurs autres, qui entreprennent de justifier ouvertement leurs licences . Ce Poete, quoique poïen, avoue de bonne foi qu’i
u disparut, le libertinage regna ; & par une suite nécessaire, la licence s’empara du théatre, de la poësie, de la musique,
enduntur enim quibus est equus, & pater ; & res, &c. La licence , c’est d’ordinaire se porter aux derniers excès.
es soubrettes, les bouffons, les parades, qui les remplacent par leur licence , & ont souvent armé la sévérité des loix, pou
5 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
qui y règne, les crimes qui s’y commettent, la liberté, ou plutôt la licence de faire sous le masque tout ce que la passion in
forcé de dire (C. 11.) : Rien n’est plus prompt que les progrès de la licence  ; les institutions les plus saintes dégénèrent en
corruption elles se précipitèrent avec rapidité dans la plus affreuse licence . Rome & toute l’Italie furent plongées dans l
ndre la volupté ; on ne fut pas long-temps sans les confondre avec la licence . On les appela lascives, nom qui désigne assez le
s danses de l’amour ; celles-ci furent le tableau de la plus effrénée licence . Les danses nuptiales furent aussi les peintures
si les peintures les plus licentieuses : les danseurs joignoient à la licence du sujet la grossiereté de l’exécution ; on vit d
qu’il n’a point de successeurs en France ? Après la mort d’Auguste la licence des Danseurs pantomimes devint sans bornes. La mu
es jalousies furent poussées jusqu’à la violence, l’audace jusqu’à la licence la plus effrénée. Les gens les plus distingués fu
le sage Trajan les chassa, & abolit dans Rome un spectacle que la licence rendoit intolérable. Tout le monde y applaudit, &
oit se rétablir. Il réforma quelques abus, prescrivit des bornes à la licence , & diminua le nombre des représentations. La
eux, par-tout les écueils inséparables de la danse, la bizarrerie, la licence des masques, l’heure indue, les passions que tout
6 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
s points de vûe imaginables. Voici un trait frappant de l’excès de la licence . Danchet composa en 1712, & fit mettre en mus
heureuses découvertes, bien-tôt on y donnera le degré de Docteur, la licence y est déjà établie ; la morale y est toûjours aus
même faut-il se consoler de la contrainte, par quelque farce dont la licence satisfasse le goût du spectateur & de l’Acteu
te décence ? La modestie fournit trop peu, plaît peu, embarrasse ; la licence fournit beaucoup, frappe agréablement, rapidement
rence les droits de la modestie à couvert, rassurent la pudeur que la licence eût révolté, & met à son aise le libertinage
occasion, quelle sollication, quelles avances ! C’est là que règne la licence  : les yeux, les gestes, la langue, le cœur, tout
libre carriere, tout s’y fait entendre, tout s’y fait goûter. Quelle licence n’y fait pas régner ce qui se dit sur le théatre 
nt mille fois plus dangereux que les Payens avec toute leur prétendue licence , Les Communautés & les Collèges ne souffriren
détruit le premier esprit de tous les corps, un luxe extravagant, une licence impudente, un sacrifice entier de toute pudeur &a
7 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
e Religion condamne le Paganisme dans tous ses chefs, elle en suit la licence en plusieurs points ; qu’avec une morale austère
tins, mêmes réjouissances, mêmes fêtes. Le libertinage est public, la licence n’en est guère moins effrénée. Serait-on bien reç
aval sont un reste du Paganisme mitigé ? Mais, grâces au Seigneur, la licence des lâches Chrétiens ne saurait déroger à l’invar
ut se dédommager par avance de ces pleurs à venir, par toute sorte de licence . L’Eglise obligera dans peu de jours les Chrétien
scandalisent : de quel terme oserait-on se servir pour autoriser une licence si scandaleuse ? L’esprit du monde, l’intempéranc
8 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140
férence. Tous les Théatres ont commencé par des bouffonneries dont la licence fait le sol. Ils n’ont eu d’abord que des treteau
egles, parlé des vertus ; c’étoit précipiter la chûte. La liberté, la licence le peuplent & le perpétuent. Ce privilége exc
rriture saine, & empoisonne l’aliment grossier qu’on lui sert. La licence y est ordonnée & autorisée, la bonne morale e
mais aucun Théatre où Didon a tant de fois paru, n’a porté si loin la licence . Virgile, quoique païen, n’en dit qu’un mot : dan
e cherchent qu’à satisfaire leur passion, lors même qu’ils blament la licence . 2°. Si l’ancien Opera comique est libre, c’est
oyens, aux ambulans qu’aux permanens, comme si l’on devoir tolérer la licence sous le nom de gaieté, & approuver une gaieté
le nom de gaieté, & approuver une gaieté dont le caractere est la licence . C’est bien là le cas de l’Evangile : Væ vobis q
9 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
-facile à prouver. Je n’aurais eu garde de dire le moindre mot de ses licences , si elles n’étaient connues de tout le monde. Il
le nouveau Spectacle indigne de l’estime de l’honnête homme. Ses licences lui attirent un grand nombre d’énnemis. Les p
-Bouffon est le seul Spectacle qui ne soit point encore épuré. La licence est bannie depuis long-tems de nos Théâtres. Faut
e, font des impressions plus vives dans l’ame de ses Lecteurs, que la licence éffrénée de Grécourt & de l’Arétin. Le consei
un des prémiers qui, en parlant des Drames, ait averti d’en bannir la licence . Les Auteurs de Poètique n’en ont presque rien di
able cause. On le regarde, sans doute, comme un Théâtre consacré à la licence , qu’il serait ridicule de reprendre de ses manièr
Aucun Spectacle Français ne s’était encore avisé de prendre une telle licence . Puisque on la tolère, que ne devons-nous pas nou
des autres. Il est aisé de se convaincre que je n’ai point grossi les licences de notre Opéra. Je me suis contenté de mettre sou
10 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VI. Les spectacles produisent et favorisent l’incrédulité. » pp. 86-89
le luxe : ces deux causes réunies ont occasionné le débordement d’une licence effrénée. Celle-ci a enfanté l’impiété et l’irrél
èces de théâtre ; car, si on voulait leur faire un crime de certaines licences qu’ils prennent, ils ont à répondre qu’ils ne fon
11 (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438
nfrérie ; ce que faire ils ne pouvaient bonnement sans notre congé et licence  ; requérant sur ce notre gracieuse Provision : No
uellement, par la teneur de ces présentes Lettres, autorité, congé et licence , de faire jouer quelque Mystère que ce soit, soit
sent jouir pleinement et paisiblement de notre présente grâce, congé, licence , don et octroi dessus dits, sans les molester, ne
12 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [P] » pp. 441-443
ures Comédies trop de Scènes de Parades ; on y voit souvent règner la licence grossière & révoltante des anciennes Comédies
des mœurs & de ridicules ; quelquefois même on y voit règner une licence grossière ; les jeux de Thalie n’y sont plus anim
13 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79
utes ces comédies, selon son goût, sont pleines de malignité & de licence . On peut dire de lui, comme Boileau dit de Regnie
tes de formes ; sa plume étoit également vendue à la piété & à la licence  ; il passoit avec la même facilité & la même
trefaire ; sur-tout une hardiesse incroyable, une malignité & une licence effrénées. C’est un grand mérite dans le monde dr
beauté en général, comme tous les jours le théatre prétend excuser sa licence par les idées risibles de son innocence, disant q
c des personnes très-distinguées, exigeoient des ménagemens : trop de licence auroit nui à sa fortune. Il donna à l’Opera &
ra sans doute aux gens du monde, aux amateurs du théatre, pour qui la licence n’est rien moins qu’un crime, pour qui même elle
t pas moi ; c’est l’Abbé de Chaulieu, homme non suspect en matiere de licence , qui pense ainsi de l’Art d’Ovide. C’est dans ce
e. Le nouvel Ovide a pris l’ancien pour modele : même doctrine, même licence d’idées & d’images, peintures aussi lascives 
ittoresque, faisant facilement des vers, sur-tout de ces vers dont la licence & la malignité assurent la succès, par le suf
ses contes. Ce n’est faire l’éloge, ni de l’un, ni de l’autre. A une licence qui révolte la pudeur la moins délicate, l’Ariost
ucteur dans sa préface, dit que, quand Moliere donna ses comédies, la licence du théatre étoit si grande, que ce comique peu sc
14 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175
nnoissance, & à elles, & à lui, & tout aussi peu l’énorme licence dont elles ont souillé ses vers. Chaque actrice a
une scrupuleuse modestie. Le Théatre doit lui en savoir bon gré ; la licence de ses farces y trouve un apologiste : elles sont
s héroïdes, d’Abaillard & de Cominges, ajoutent l’irréligion à la licence . Nous avons parlé ailleurs de ces deux sujets, aj
galité des talens & des succès, mais encore par l’inégalité de la licence dans un sens contraire. Les contes & la plupa
Quelque fois sa verve s’allume, & déconcerte la pudeur ; mais la licence de ta plume prouve elle-même ta candeur. On ne p
que Voltaire soit son héros, il en dit plus de mal que de bien sur sa licence & la méchanceté. Parlant de la Poésie érotiq
des vers frivoles sans ordre, sans suite, qui n’ont de mérite que la licence qui y regne ; il faut pourtant que l’Auteur ait d
es jours on désapprend à rougir par la lecture des mauvais livres. La licence de la Presse est incroyable, il s’imprime ; il se
15 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
est rien en comparaison d’un système qui ayant pris naissance dans la licence républicaine d’un pays où le mélange de toutes le
r de voir l’innocence devenir, comme parle St. Jérôme, la proie de la licence publique (victimæ libidinum publicarum) ; peu sen
rg. O paganisme, vous qui avez déifié le vice, qui avez introduit la licence des mœurs parmi vos dieux même, qui méliez le réc
votre empire il y avoit un divertissement quelconque qui dégénérât en licence , qui, au lieu de soulager, de fortifier les homme
tueuse et paisible tous les effets du vice et de la plus incorrigible licence . On verroit des milliers de citoyens détruits par
ltipliées… Dissimulant, par une humiliante nécessité, cette source de licence dans les grandes villes, empêchez qu’elle ne pénè
valent pas mieux que celles d’Aristophane ; cent petites farces d’une licence digne de la sévérité de la police. Et quant aux m
16 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
’autres lieux. La présence des Magistrats autorisait ordinairement la licence et les autres désordres du théâtre et du cirque.
’à midi, recommençait après dîner jusqu’à l’entrée de la nuit ; et la licence était toujours beaucoup plus grande à la fin qu’a
ntation des autres jeux, à condition d’en retrancher toutes sortes de licences contraires à l’honnêteté, et aux bonnes mœurs. La
17 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE VI. » pp. 456-466
adultères par les regards très impudiques de l’incontinence, et de la licence à recevoir un tas de sales objets que l’on représ
elle ou le fort où toutes sortes d’impuretés se pratiquent avec toute licence et effronterie » : ensuite de quoi il rapporte un
18 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
u’avec le peu d’habits dont les premiers hommes étoient couverts, ces licences eussent été bien dangereuses ; & sur le Théat
nspection modeste qui interdit ces images. Dans l’usage du monde, ces licences sont interdites ; elles rendroient suspect d’un m
onneur. Il n’est pas moins vrai qu’on trouve dans son ouvrage, 1°. la licence de la galanterie ; 2°. la fadeur de la flatterie 
des éditions de Juvenal, d’Horaces, de Terence, purgées de toutes ces licences . On ne devroit faire usage que de ces recueils él
ollege, & j’en sortis savant, Puis venu d’Orléans, où je pris mes licences , Je me fis Avocat au retour des vacances. Je suiv
n’a point paru sur le Théatre François de piece plus scandaleuse : sa licence fait son mérite. Si l’on en supprimoit les endroi
19 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
epuis long-temps épuisée, où l’on ne peut mettre aucun sel que par la licence & le crime ? toujours même fadeur, quelque ri
ortelle ne donnent pas à leur innocence la morale de l’opéra & la licence de la comédie ! Ces images ne s’effacent jamais d
nne méthode, & peut-être, pour se dédommager, avec encore plus de licence  : ils ne seroient pas même en état de remplacer l
, Acteurs, Actrices, tout est également licencieux. Peut-être même la licence n’a-t-elle fait qu’augmenter : preuve certaine qu
ils auront peine à comprendre que leurs ayeux en aient pu souffrir la licence . Attendons, & comptons sur la postérité. Il s
revenoit au monde & alloit à l’opéra, il croiroit être à Rome. La licence , la corruption des mœurs y sont les mêmes dans le
20 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXX. Profanation du dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes. » pp. 109-116
donnant le salaire de leur ouvrage ? En vérité on pousse trop loin la licence  : les commandements de Dieu, et en particulier ce
on 168, article 2]. qu’on ne cesse de nous alléguer pour autoriser la licence , exige, comme on a vuCi-dessus, n. 25.ak , pour
21 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
tous, fut obligé de faire des lois pour prévenir et pour réprimer la licence des théâtres et surtout des pantomimes. Il défend
fonneries, devinrent des satires. Le parlement de Paris réforma cette licence . Il n’y eut que les enfants sans souci qui demeur
depuis cette époque une tradition non interrompue de plaintes sur la licence de leur profession. Les comédies de Molière, né e
22 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
it par cœur, & on l’auroit réformé ! Freron même qui rougit de sa licence , & souvent l’imite dans ses feuilles, ne le t
sance est aussi ancienne que le théatre, ou plûtôt de concert avec la licence elle l’a formé. C’est dans la Grèce, séjour de la
joie La sagesse, l’esprit, l’honneur furent en proie. Enfin de la licence on arrêta le cours : Le Magistrat des loix empr
coûta la vie à Socrate, le plus sage des Grecs. On crut en arrêter la licence en défendant de nommer personne ; mais à la place
Un peuple entier dont le mauvais gouvernement autorisoit ces infames licences , méritoit bien de devenir l’esclave des Romains,
23 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Sommaire. »
moderne a embrasse jusqu’à présent ; ses Poèmes sont trop remplis de licences . La Pastorale & la Parodie lui conviennent mi
24 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
extrait du requisitoire du procureur-syndic : Les loix de réprimer la licence & de la corruption des mœurs, étant un des pr
de scandale, dont elles peuvent être la source ; si des dangers de la licence , dont elles sont le prétexte, on passe à la quali
lesses, ou plutôt qu’il a fait son cours d’humanité, qu’il a pris ses licences . La plupart de ses pieces sont très-licencieuses,
t pas le hasard ou quelques saillies qui défigurent ses œuvres par la licence des images. Il confesse dans l’avertissement qu’e
où le vice le plus impudent a tenu le pinceau. Cette scène ne cede en licence qu’au ballet pantomime de Noverre, qui, jaloux de
elier, & ne fait qu’embarrasser le peintre ; mais qui augmente la licence & en multiplie les objets, Alexandre vient ac
es : mais il n’en est gueres besoin, l’immodestie de leurs habits, la licence de leurs gestes, de leurs mouvemens, de leurs œil
; plus dangereux, c’est une corruption réfléchie, un vice artisé, une licence systêmatique, où l’on diversifie, multiplie, comb
briller les graces de ses vestales ; & s’il peut enchéris sur la licence , il aura certainement l’accessit & quelque po
qu’une sincere pénitence ait expiré le crime & le scandale de ses licences , à un tribunal qui les punit éternellement ! On v
25 (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42
tés du beau, ne viennent à ces spectacles que pour ces traits dont la licence et la trivialité forcent le rire, et ce sont eux
onc, pour arriver à ce but, leur laisser toute liberté ; en bannir la licence , non par la censure et les prohibitions, mais par
a liberté répetent tous cet adage favori, que la liberté n’est pas la licence . Qui doute de cette vérité commune ? Les loix son
mune ? Les loix sont faites pour protéger la liberté, en punissant la licence . Relativement au théâtre, où finit la liberté, l
icence. Relativement au théâtre, où finit la liberté, la commence la licence  — non : là commence la loi. Il vaut mieux préveni
t de l’enchaînement et de la suite qu’elle devoit avoir. Aussi quelle licence , quelle hardiesse, aux directeurs des petits spec
euple puisse jouir ; mais il n’y a pas de bonheur sans mélange, et la licence est l’alliage de la liberté ; c’est une tache sur
26 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7
ord religieuses pour faire craindre l’enfer, mais qui dégénérerent en licence & toutes sortes de débauches. On choisissoit
les champs couvert de pampres & barbouillé de lie ; il a donné la licence à Venus, à l’Amour, la nudité aux Graces, la frai
27 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Naumachies. » pp. 100-111
u en estendre la signification au lieu où cela se faisoit ; C’est une licence qu’ils se sont donnée, & qui n’a pas assez de
oye preparée. Outre que toutes ces Festes furent infectées de tant de licences & de tant de saletez, si du moins on en croit
28 (1823) Instruction sur les spectacles « Introduction. » pp. -
ion. « Evitez cette école où l’on instruit les cœurs A flatter la licence , à mépriser les mœurs. » Cardinal de Bernis. Au
29 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
employer le mot et donner l’idée profane de comédie (Tit. des menues licences , n. 497.). « Autour de Carême-prenant, dit-elle,
te satisfaction à la Cour de Rome, et supprima ce théâtre, qui par sa licence l’avait d’ailleurs bien mérité. Mais comme le peu
bien on jugeait redoutable le spectacle tel qu’il est, abandonné à la licence des acteurs et des passions. Tel est l’esprit de
en leur faveur. Dans les Missions étrangères on se donne de pareilles licences . L’histoire des Incas de Garcilasso de la Vega (L
30 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
r fut donc toujours opposé, la scène était donc alors réformée, et la licence des Païens ne subsistait plus. Ce Saint ne leur e
e libérateur que ces jeux scéniques, ces spectacles d’impureté, cette licence de vanité, sont l’ouvrage de vos faux Dieux. Il v
oi des 12 tables la réputation des citoyens n’est pas abandonnée à la licence des Poètes il n’est permis de parler de personne
ivre développe cette même doctrine. Le ch. 20. fait le portrait de la licence des mœurs de Rome, introduite avec le théâtre, in
31 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
l'article des spectacles et le scandaleux recueil des fadeurs et des licences de tous les galants du royaume n'empêchera pas de
 ? l'ignorance. De quel air ? de la présomption. Avec quel fruit ? la licence et la fatuité. On n'a jamais tant et si peu écrit
de les mêmes propos : point de comédie où quelqu’un ne prenne la même licence contre son père, son mari, son maître. Quel sage
32 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
ù il se détaillent, l’un à l’autre, leurs anciens désordres, avec une licence dont une danseuse de l’opéra rougiroit. Des faits
érite que pour relever l’Apologie des passions, & en illustrer la licence . Saint François de Sales, Entr. 16, rapporte ce t
même l’esperer, ne racheteroit jamais les maux infinis que feroit la licence à attaquer les personnes. Monaco 24 Mars 1772. P
ent chez eux, pour épurer la scéne, mais ils n’ont jamais justifié la licence & le danger des spectacles ; ils ont toujours
pectacle ! Le théatre eût bientôt monté les esprits à la satyre, à la licence & la méchanceté. On rimailla des chansons inj
33 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
reux ? croit-on que la piété & les mœurs gagnent beaucoup dans la licence de la peinture ? les Actrices sont-elles plus sag
La Comédie Italienne, dit-il (L. 34. C. 20.), est remplie de tant de licence , que du style comique fait pour délecter & co
troupe de Comédiens & de Comédiennes ? Ces pieces dégénérerent en licence , il fallut les abolir ; l’usage en a également pa
! ils pensent que c’est celle qui attirera le plus de monde, & la licence tient l’échelle à la charité. Le Courier d’Avigno
34 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-10
es traits perçans, des discours, des gestes, des intrigues galans, la licence des compagnies, les dangers d’une vie oisive, dis
pas, lorsqu’armée des attraits & de la parure des actrices, de la licence des discours & des gestes, d’une danse volupt
35 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152
res pieux on a tant de peine à régler le théâtre, que sera-ce dans la licence d’une troupe de comédiens, qui n’ont point de règ
ût qu’on avait pour Aristophane et pour Plaute, montre assez à quelle licence dégénère naturellement la plaisanterie. Térence,
36 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
donc que ceux qui sont aujourd’hui de la même Profession prennent une licence pareille ; Que cela se voit dans leurs Pièces les
te, la prononciation, et tout ce qui est en elles s’accorde fort à la licence des paroles qu’elles récitent et à leur sujet. No
37 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
recs, sévère chez les Romains, il tomba bientôt dans la plus effrénée licence  ; cent fois les Empereurs furent obligés par des
qui duraient plusieurs jours, comme des Saturnales : attirées par la licence et par l’espérance du gain, des troupes de Batele
ui s’y engageraient. Rien n’est plus contraire à ce saint état que la licence des mœurs. Le mariage a trop de charges pour être
38 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
i dépouille la nature de tout ce qu’il prodigue à la vanité, ni cette licence d’opinions, qu’on peut appeler ce second luxe de
isme, Spinosisme, Athéisme. Ces monstrueux excès ne sont ils donc que licence d’opinion, luxe d’esprit, abus de la raison ? Ces
s. Renverser toute religion, blasphêmer le Tres-Haut, n’est-ce qu’une licence & un luxe ? Les Athanase, les Cirille, les Au
es échaffauds & les roues punissent quelque chose de plus que des licences . L’anéantissement de la Divinité est plus qu’un a
es esprits forts, sont des fureurs non des abus, des forfaits non des licences , un délire non pas un luxe. Ainsi doit parler cel
39 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE III. Réflexions sur le renouvellement du Théâtre. » pp. 36-41
parts, ils ont tâché, dans tous les temps, de mettre des bornes à la licence des Théâtres. Nous voyons de nos jours que les Sp
40 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109
merce est le vrai Sacrement, & il ouvre la porte à la plus grande licence . Est-il bien difficile, & n’est-il pas ordina
n’ont jamais été révoquées en doute dans le Christianisme, malgré la licence du monde entier dont il a condamné sans ménagemen
rs ont commencé, dit Horace, tout Payen qu’il étoit, par proscrire la licence dans le commerce des femmes, par les liens du mar
41 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
euple, vous les leur faites aimer. Après les premiers désordres d’une licence rustique, qui sur les tombereaux de Thespis furen
assez châtié du côté des mœurs, et n’alarma les Magistrats que par la licence de la satire. A Rome il fut d’abord plus réservé 
ême soient longtemps respectées. Tout empire : le luxe introduisit la licence , le théâtre leur donna des ailes, elles vengèrent
42 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXIII. Impossibilité de réformer entièrement les spectacles. » pp. 191-194
te montre assez que le goût pour le risible dégénère ordinairement en licence . Térence qui, à l’exemple de Ménandre s’est modér
43 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
inairement subalterne, ils s’imaginent avoir trouvé un passeport à la licence théâtrale. Eh quel est l’impie, quel est le débau
? quels progrès ne font-ils pas dans le monde ? est-il douteux que la licence du théâtre n’en grossisse tous les jours l’abomin
uffrir, les Magistrats s’armèrent de leur autorité pour arrêter cette licence , et avec raison. On ne peut trop maintenir le res
contre toutes les religions. Mais du moins n’était-il pas dévot ; la licence de son Dictionnaire en écarte bien loin le soupço
44 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42
, dit-il, les Pantomimes, si décriez dans le Paganisme-même, par leur licence , & dont il assure qu’Arlequin, Pierrot, Scara
En effet leurs habits ridicules, leurs in promptu, leurs Lazzis, leur licence , semblent démontrer cette belle origine ; dont de
de Venise ? Les Italiens furent chassés par Louis XIV à cause de leur licence  ; valent-ils mieux aujourd’hui ? Les tragédies &a
, plus de tabarinage, de farce, reste de son ancienne futilité, & licence , sont les seuls traits qui mettent entr’eux quelq
ectacles ont été portés à un plus grand excès de somptuosité & de licence . Ce goût frivole a si bien pris dans cette nation
ités, en France comme en Italie ; les libertins se repaissent de leur licence , le peuple de leur grossiereté, on en chante les
45 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
hardiesse p us que philosophique : il peignoit ce qu’il éprouvoit. Sa licence seule a fait sa fortune : il seroit oublié s’il a
s, des chansons licencieuses, & des commerces avec les femmes. La licence de ses écrits, sa morale épicurienne souilloit un
e. C’est-là que naquit le trop fameux pyrrhonien, dont la plus grande licence , dont les mœurs & la religion sont aujourd’hu
amp; plaisent encore, quoique beaucoup moins, par les gasconnades, la licence , la hardiesse, l’indépendance, la vanité, la naïv
à son Pyrrhonisme ; en exaltant Lafontaine, on fait l’apologie de sa licence & de ses contes, & on invite à les lire ;
l au vice, au faste l’imprudence des plus viles Phrinés, emprunter la licence assise dans le Cirque où viennent tous les rangs,
46 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVI. Efficace de la séduction des Spectacles. » pp. 36-39
tes les plus profondes ; & eux nouveaux prodiges, au milieu de la licence du Spectacle, ouvrant leurs oreilles & leurs
47 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190
C'est pourquoi un homme à qui la puissance Royale donnait une grande licence , faisait cette prière à Dieu: Détournez mes yeux
48 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
currilitas ». Car où est-ce que la bouffonnerie triomphe avec plus de licence que dans les Comédies ? Et n’est-ce pas là le sel
piété régnait dans les Spectacles, aussi bien que l’effronterie et la licence . Il n’est point question ici des courses de cheva
e dans la danse de David il n’y a rien de honteux, ni qui ressente la licence des scènes et des fables grecques. Mais il ne s’e
ns les Spectacles tout ce qui n’est point de la superstition ou de la licence des Gentils : mais il serait aisé de le confondre
damnant des Spectacles qui n’avaient rien de la superstition et de la licence des Gentils, à cause de la vaine pompe qui les ac
pensé de la Comédie. Ainsi notre Docteur me donnera, s’il lui plaît, licence de faire cet examen ; et je lui promets, moyennan
ils sont ; et où des poupées non pas de dévotion, mais des Poupées de licence bien animées et bien vives, paraissent avec les a
urs enfants montassent sur le Théâtre, et ceux qui se donnaient cette licence , étaient censés dès lors avoir dégénéré, suivant
les Comédiens ne sont pas plus absous des Censures de l’Eglise par la licence de ces Abbés, que ces Abbés le sont par la licenc
de l’Eglise par la licence de ces Abbés, que ces Abbés le sont par la licence des Comédiens. Notre Docteur pousse son impudenc
et animée de son Esprit, et de réprimer par la force de la vérité la licence effrénée des Chrétiens relâchés et vicieux, que d
49 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
9. Son témoignage sur la piété & les talens de M. Pascal, a, 514. Licence des Poëtes dramatiques, b, 324. Beau (le), Profe
cles, b, 248 Bergerac (Cyrano de), cité par Bayle pour exemple de la licence des Poëtes dramatiques, b, 324 Bergier (l’Abbé).
-propos aux Spectacles, b, 408 Bernard (Saint). Son jugement sur les licences que certains Ecclésiastiques se permettent, a, 42
, 521 Bielfeld (le Baron de). Son aveu ingénu sur la nécessité de la licence du Théatre, a, 85 Bignon (l’Abbé). Notice apolog
sa conduite, a, 302 Caton d’Utique. Son caractere, a, 241 Catulle. Licence des Poëtes, a, 100 Caulet (François-Etienne de),
e, 472 Pontac (de). Sa Réponse à la Reine, Femme de Louis XV, sur la licence de quelques Prélats relativement aux Spectacles,
a nécessité où le Poëte est de se conformer au goût du public pour la licence , 89. Son opinion sur le suicide, 92. Ses fausses
50 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
ires dont l’autorité publique ne s’embarrasse que pour en réprimer la licence , & ne lui fait point l’honneur de lui donner
dont il fait l’ornement, & panégyriste de ce luxe & de cette licence , qui a tout perdu, & perdu les Médicis même,
foi ; elles ont dans les acteurs & les actrices des apôtres de la licence , des mœurs, qui ne laisseront jamais retablir la
n’est rien moins que dévot ; la liberté dont on y jouit, ou plutôt la licence qui y regne, la facilité de s’y cacher dans la fo
elle joignit les graces & la liberté Françoise, devenue une vraie licence . Le Roi dans cette école fit plus de progrès dans
51 (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864
é pour l’innocence, des azyles inviolables ; & vous au sein de la licence théatrale, vous seriez inaccessible à la tentatio
s du corps & toutes les facultés de l’ame. De-là, elle souffle la licence parmi la jeunesse, elle réveille l’impudicité dan
52 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70
é pour l’innocence, des azyles inviolables ; & vous au sein de la licence théatrale, vous seriez inacessible à la tentation
ns du corps & toutes les facultés de l’ame. De-là, elle soufle la licence parmi la jeunesse, elle réveille l’impudicité dan
53 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33
u Sage qui leur prescrit de fuir les femmes dont la parure porte à la licence , qui enlévent les cœurs des jeunes gens, qui les
54 (1802) Sur les spectacles « RÉFLEXIONS DE MARMONTEL SUR LE MEME SUJET. » pp. 13-16
’est déjà que trop corrompu et n’a pas besoin de l’être encore par la licence des spectacles ; le monde honnête et poli, qui jo
55 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
is, une immense distance entre la sévérité des mœurs françaises et la licence des mœurs italiennes. Que prétendez-vous donc par
sque toujours libres et bouffonnes. Il est vrai que bientôt l’extrême licence des gens d’Église blessa la cour même ; il fut dé
56 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
; confond tout. Sous les derniers Empereurs la comédie avoit porté la licence à l’excès. Néron, Caligula, Commode, Héliogabale,
pas les derniers Empereurs. Ce ne fut même que des excès passagers de licence . Vespasien, Tite, Alexandre-Sévère, les Antonins,
ent-ils grace. Mais le Censeur peut-il répondre des mœurs & de la licence des Acteurs & des Actrices ? M. Fléchier, Evê
57 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
t mieux se respecter, et n’ayant pas les mêmes motifs, supprima cette licence qui n’épargnait pas les têtes couronnées, que son
vertissements. Ainsi la comédie fut approuvée, et l’« enjouement, (la licence ) de l’Italienne se sauva sous la protection des p
e Docteur de Cour qui se dise de son sentiment, et de faire passer la licence des Italiens sous la protection du sérieux França
58 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
res scandaleuses, crimes énormes ; le pinceau se prostitue à tout. La licence du théatre a gagné jusqu’aux livres saints ; il v
nisse absolument la Peinture. Il seroit beau d’être iconoclaste de la licence . Au contraire, le regne de la peinture est plus f
on pere adoptif ; des portraits de ce caractère sont inestimables. La licence en fait le prix. Apellés, se donna un autre model
par des prodiges, & raconte une si ridicule métamorphose, avec la licence qui lui est ordinaire. Plusieurs de ses traducteu
e dans les carnations & les formes du corps humain, comme dans la licence des paroles, ce n’est, dit-on, que l’esprit, les
59 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
s épurée : les Empereurs Chrétiens en avaient banni l’idolâtrie et la licence , le Gouverneur de Milan (la Ligurie) ni son père
faits sur la pureté, on sent bien avec quelle sévérité il condamne la licence des peintures, la superfluité des parures, l’indé
60 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
la patrie, qui venge l’honneur & les bonnes mœurs sacrifiées aux licences de telles scenes, qui accoutument les yeux du Peu
premiers Poëtes qui en parlant des drames, ait averti d’en bannir la licence . Il faudroit que les Auteurs, sur-tout ceux qui t
’on applaudit, qu’on éleve jusqu’aux nues… puisqu’on tolere de telles licences , que ne devons-nous pas attendre à voir représent
61 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
indifférente, qui ne devient mauvaise que par les circonstances de la licence , de l’assemblée, du temps, du lieu, ce qui suffir
t qu’il commençoit à s’y glisser des abus, qu’on s’y donnoit bien des licences , qu’on y exposoit la vie en dansant sur la corde 
d’insinuation, la vivacité de la passion, le goût des spectateurs, la licence des Acteurs, l’immodestie des Actrices, le fonds
62 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre IX. Des Exercices, ou Reveuës Militaires. » pp. 197-204
soldat osast quitter son rang, pour quelque raison que ce fust. Toute licence estoit criminelle. Les Chefs inexorables, toute p
63 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VI. Les obstacles qu’on peut rencontrer pour parvenir à la Réformation du Théâtre. » pp. 59-68
cessité de revenir à leur ancienne méthode, et peut-être avec plus de licence et de désordre qu’auparavant, pour se dédommager
64 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
n’autorise point le péché. Le nom de Henri a été le passe-port de la licence  : on l’étaye encore, contre toute sorte de vraise
t que de haillons par l’imitation maussade qu’on en a faite, & la licence dont on les a chargées, que l’original ne se perm
s çà & là : mais une infinité de bassesses, de bouffonneries, des licences du plus bas comique, des horreurs dégoutantes, de
es, & abolies par nos Rois, parce qu’elles précipitoient dans une licence effrenée. Effet ordinaire de la danse, le bal ma
65 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
ût des convives ? Si les Auteurs & les Acteurs s’abandonnent à la licence par goût, les spectateurs n’en sont pas moins cou
ge, des manieres plus chrétiennes, plus de goût pour la dévotion ? La licence du siecle, la corruption des mœurs, l’indifférenc
té. Il dit assez durement, mais avec trop de vérité : Je pense que la licence du théatre est la perte très-certaine des bonnes
rtaine des bonnes mœurs parmi les Chrétiens. Quelques partisans de la licence qui s’efforcent d’en faire l’apologie, se laissen
66 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202
sarcasmes contre les plus respectables personnes qui condamnoient la licence de ses farces. Qu’on envisage dans les derniers m
dans ses idées. Il appelle gloire le goût qu’a le libertinage pour la licence de Moliere. Ce n’est pas une gloire, elle ne peut
s, Racine d’en avoir fait le corps des siennes, Moliere surtout de sa licence , de ses bouffonneries, de sa mauvaise morale, &am
s services à l’Eglise & à l’Etat, elle avoit ouvert la porte à la licence des plus odieux parallesles. Elle peut dire, comm
ge des peres ou des maîtres. Ils serviroient plutôt à les décrier. La licence des imitateurs de Moliere est-elle une preuve de
, que le sexe n’est point fait pour une gene excessive. Mais pour une licence sans bornes, afin d’en faciliter la séduction. Qu
67 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566
se voir dans le cas de faire des loix pour prévenir & réprimer la licence des Théatres, & sur-tout des Pantomimes. Il d
héatres par la considération de l’idolâtrie, mais aussi à cause de la licence des Drames qui y étoient représentés ; Hedelin d’
eux leur aveugle couroux.  Pourra-t-on croire un jour cette énorme licence , Qui des fameux François profanoit la vaillance ?
ous apprend que les Prélats vertueux éleverent leur voix contre cette licence  ; tel fut entr’autres M. Godeau, Evêque de Grasse
art leur a donnée dans les Strophes suivantes d’une de ses Odes ; les licences qu’ils se permettent à cet égard, & qu’ils cr
ns du corps & toutes les facultés de l’ame. Delà, elle souffle la licence parmi la jeunesse ; elle réveille l’impudicité da
tous les Théatres publics. Ces sages Littérateurs en connoissoient la licence , comme Gerard-Jean Vossius, Jacques Bernard que n
rée dans le Mercure du mois d’Août 1723, où l’on donne une idée de la licence des Théatres de Londres. « Du temps de Jacques I,
l’un des plus fameux Poëtes de cette Nation, se livra totalement à la licence de son Pays. Tous ses Drames respirent l’obscénit
nous servent de modeles ? N’avons-nous pas adopté plusieurs de leurs licences scandaleuses ? Combien de fois en effet la Cour &
es de Théatres ; car si l’on vouloit leur faire un crime de certaines licences qu’ils prennent, ils ont à répondre qu’ils ne fon
e bonheur ; & que chargé de les défendre, même contre leur propre licence , il doit rétablir & soutenir les mœurs par l’
y a rien dans l’exemple de David qui soit honteux, ni qui ressente la licence des scenes & des fables dramatiques163 ». L’
& qui, en étalant leurs feux criminels, donnent des leçons d’une licence effrénée qui ne tend qu’à détruire les moyens lég
l’Eglise il y en a qui osent sur cette matiere être les patrons de la licence , il est aisé de les confondre par une foule d’aut
à ses vérités donne l’air de la fable. La nécessité de réformer la licence de nos Spectacles est donc bien connue. Mais cett
es premiers Poëtes qui en parlant de Drames ait averti d’en bannir la licence . » Je ne puis estimer ces dangereux Auteurs, Qu
on applaudit, qu’on éleve jusqu’aux nues…. Puisqu’on tolere de telles licences , que ne devons-nous pas attendre à voir représent
urera qu’insensible aux plaisirs, Chez toi, dans une vie ouverté à la licence , Elle conservera sa premiere innocence ? Par toi-
es plus épurées, entraîneront nécessairement avec eux le désordre, la licence & le relâchement des mœurs qui regne toujours
x dans sa contexture & dans son néologisme, que monstrueux par la licence des idées, & par leur contradiction. C’est en
rer par l’éclat des talens, tentent de se faire une réputation par la licence de leurs Ecrits. L’Avertissement préliminaire est
me, & abstraction faite de ce qui ne devoit être attribué qu’à la licence des Poëtes, à la corruption des Acteurs publics,
adopter avec fureur tout ce qui sort de leur Isle, leurs mœurs, leur licence , leur esprit de murmure, leurs usages, leurs mode
quisitoire de M. Long, Chanoine, Promoteur-Général, pour réformer une licence qui, est-il dit dans le Requisitoire, avoit scand
& le luxe. Ces causes réunies ont occasionné le débordement d’une licence effrénée. Celle-ci a enfanté l’impiété & l’ir
erficielles qui ne font que des turlupins. Il ont enfin introduit des licences & des ridicules dans les mœurs219 ». N’en rés
ts ». On ne doit l’attribuer qu’à l’anarchie morale introduite par la licence des Incrédules modernes, qui attaquent ouvertemen
n’attendit pas la vieillesse & les infirmités pour réprouver les licences de sa lyre. Ce n’étoit, selon les voluptueux, que
ntraîner par ces jeunes gens insensés qui cherchent dans la guerre la licence plutôt que la gloire, & dont les désordres so
s ne pourront commander la décence ! Non, la liberté ne fut jamais la licence . L’homme ne veut point de chaînes ; mais il lui f
France étoit le seul pays de l’Europe où l’irreligion, l’impiété, la licence effrénée des opinions n’eussent pas encore pénétr
sique. De même, si nous n’avions pas des semences vives de toutes les licences qui se représentent sur les Théatres, si nous n’a
68 (1715) La critique du théâtre anglais « TABLE DES PRINCIPALES matières. Contenues dans ce Volume. » pp. 494-500
L’Obscénité du Théâtre Anglais dans le langage, page 1 Suite de cette licence de nos Poètes modernes, 3 L’obscénité ; contre le
69 (1677) L’Octavius « Paragraphes XXXVI-XXXVIII du texte latin » pp. 159-171
ur des trônes que pour abuser de leur pouvoir, et pécher avec plus de licence . D’ailleurs sans la connaissance de Dieu, qui peu
70 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
onde, sur-tout contre les chrétiens, qu’il n’appelloit que galiléens. Licence très-indécente dans un prince, dans un philosophe
t unir le vice à la vertu, la difformité aux graces, la modestie à la licence , le bon esprit & la bouffonnerie, le bon sens
71 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
u’il vante et non pas sa beauté, Rien du profane amour n’y ressent la licence  ; Tout respire en Esther la paix et l’innocence.
72 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
et animée de son esprit, et de réprimer par la force de la vérité la licence effrénée des Chrétiens relâchés et vicieux, que d
73 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
près, car les femmes y ont plus de liberté, & il y regne plus de licence dans les deux sexes. La richesse, la chaleur du p
arts & les sciences y soient aussi bien cultivés. En revanche la licence y est plus grande, les Actrices à meilleur marché
Provinces. La noblesse & la pureté ne souffroient ni bassesse, ni licence , ni bouffonneries. Il n’y avoit dans l’Empire que
bien pris les allures, la naïveté, l’énergie de son modele, pour les licences qui lui sont familieres, ne doutons pas qu’il ne
74 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
les discours, & jette dans le cœur de plus profondes racines. La licence va à l’exces, on ne rougit pas de peindre ce qu’i
e toutes les galanteries qui le précédent. Je présume que malgré leur licence , ils ménagent assez la foiblesse & la pudeur
s radoucis que ses tableaux ont trop de mollesse , il eût dû dire de licence . Il ajoute très-sensément : Le style du Poëte se
sévérité de l’autre, ériger la galanterie en vertu, la tolérance, la licence en politesse, en agrément de la société. Cette do
75 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137
omique & inépuisable, qui fourniroit à plusieurs pieces ; mais la licence y seroit inévitable, si le portrait étoit ressemb
La modestie est le garant & le gardien de la vertu autant que la licence y répand de justes ombrages. On n’est guere plus
un sacrement qui est l’image de l’union de Dieu avec son Eglise ! la licence conduit-elle à la vertu, & le crime à la paix
douceur, la beauté naturelle sans affeterie. La passion se plait à la licence des nudités, la sagesse les condamne. Le même pri
76 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
er est communément indécente : gestes, parures, nudités, emportement, licence , mollesse. Le temps. Pour les Acteurs, c’est tout
ailleurs ce sont des questions de nom, personne ne se déclare pour la licence contre les mœurs ; mais qu’est-ce que licence ? q
e ne se déclare pour la licence contre les mœurs ; mais qu’est-ce que licence  ? qu’est-ce que bonnes mœurs ? Chacun s’en forme
77 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
l’on est obligé de parler et de donner des règles pour en arrêter la licence . Nous n’avons que trop de sujet de craindre dans
78 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390
vices : telle fut la Comédie ancienne. Les Loix, pour réprimer cette licence , défendirent de nommer. La malignité des Poètes,
portant à travers la flame. mais ni ces exagérations forcées, ni une licence d’imagination qui viole toutes les règles, ni un
79 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
ir à s’aveugler et à se tromper soi-même, de tirer de ce S. Homme une licence pour tout le monde d’aller à la Comédie, encore q
us dangereux que la matière. Il n’y a artifice dans la Rhétorique, ni licence dans la Poésie, dont ils ne se servent pour expri
80 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
es de la multitude étonnée. Athènes, dans sa prévoyance, arrêta cette licence et plaça le théâtre, encore dans son enfance, sou
ne, la salle est toujours vide, ce qui pourrait faire craindre que la licence de la scène ne se glissât un jour dans les mœurs
81 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
amp; débauche, magnificence & simplicité, hauteur & bassesse, licence & modestie, tout lui étoit bon, tout lui étoi
encore, quoique un peu plus voilés depuis qu’on a puni leur excessive licence . Ce n’est qu’un tissu de farces qui n’ont jamais
st le temple où elle est le plus honnorée. Autre excès incroyable, de licence dans une mere Chrétienne. Cathérine donnoit à ses
l’ivresse de la passion. Cette conduite & ce systeme refléchis de licence supposent dans la Reine très-peu de religion. Ell
ient presqu’aussi retenues qu’en Italie ; mais jamais il n’a porté la licence aussi loin que sa Bellefille. Au reste la galante
82 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
sente encore de toutes sortes. Mais comme ils furent corrompus par la licence des Poètes, et par la mauvaise conduite des Acteu
83 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
urer, qu’invincible aux plaisirs, Chez toi, dans une vie ouverte à la licence , Elle conservera sa première innocence ? Par toi-
84 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209
s dans les Maisons des particuliers ; que la Débauche qui donne de la licence aux Conviés, leur fait perdre le respect qui est
85 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
ces réflexions ; comme si les soupers & les parties nocturnes, la licence de la nuit qui couvre tous les désordres de ses o
sagesse de la dame ne feroit pas une leçon de morale. Ces repas, ces licences , cette solitude favorisent bien les humeurs rêveu
rsations en sentences, cette philosophie que personne n’entend, cette licence modeste, cette malignité bienfaisante, &c. La
scène changea de face, la Mythologie prit la place de l’Evangile, la licence fut substituée à la vertu : les anciennes comédie
86 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
t, & les ridiculisa sous le nom de Vadius & de Trissotin. Les licences qu’il prenoit dans l’Ecole des femmes, les leçons
emmes n’étoient pas les seules, tous les gens de bien condamnoient la licence de ses pieces & leur mauvaise morale. L’Eglis
une espece d’école de morale mondaine & d’impiété qui enseigne la licence pour soi, la tolérance pour les autres, ennoblit
es éclairent mieux que le soleil, & les ombres qui favorissent la licence sont bien plus agréables que la lumiere qui la dé
87 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
ans le monde le même propos. Point de comédie où on ne prenne la même licence contre son père, son maître, son mari. On disting
plaisanterie médisante et habituelle monte l’esprit sur le ton de la licence . L’enjouement est naturellement familier, et la m
rebis, sont-elles des médisances ? Les sarcasmes, les équivoques, les licences , les impiétés d’un libertin sont-ils des instruct
la présomption. De quel goût ? de la frivolité. Avec quel fruit ? la licence . Jamais on n’a tant et si peu écrit et si bien et
88 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
dites-vous, ne sont plus aujourd’hui ce qu’ils étoient autrefois. La licence qui y régnoit, & qui leur a attiré tant de ju
s’étend-elle à tous les spectacles que l’on met sous vos yeux ? Si la licence est, en effet, bannie du théâtre national, ne s’e
reconnoître qu’on ne pouvoit y être attiré que par l’appas même de la licence , & avouer qu’en grossissant la foule des spec
89 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
s contempler à son aise, & être à portée de prendre avec elle des licences  ; les femmes sont communément assises, il faut se
illeurs, mais je ne comprends pas que ceux qui ont blâmé en lui cette licence ne se soient pas dit médecins, guérissez-vous vou
rneille, qui bien plus décent que ses prédécesseurs en avoit banni la licence , mais malgré cette réforme il reconnoît l’inutili
90 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
n les consacrant à la Religion & aux mœurs. La frivolité & la licence dont ils s’occupe les rendent funestes. Nous en a
t le plus souvent ce qu’ils disent : ils ne sont d’accord que pour la licence . Depuis ce temps-là le Seigneur du lieu, ou l’I
t n’a-t-il pas vu que, par ce mêlange mal-adroit de modestie & de licence , de bonne & de mauvaise morale, de passion &a
91 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
seule aujourd’hui soumise à la police. On comprend aisément l’énorme licence que trouve la débauche, pourvu qu’elle sauve, ce
;c. sont leurs livres de dévotion. Mais c’en est assez pour sentir la licence de leur vie, le désordre de leur immodestie, le d
tibles de tendresse, & portées à la passion : tout ici respire la licence , en offre les objets, en découvre les moyens, en
92 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56
ertu gémit d’en voir un. Cet extrait, par l’excès, la fadeur & la licence des éloges qu’il lui prodigue, décelle la main de
rand monde (de parfaits libertins), &c. On finit par justifier la licence qui regne dans ce théatre (& on n’en rougit p
c’est-à-dire l’hypocrisie de la chasteté, qui se donne toute sorte de licence sous des dehors décens ; enfin le Poëte la Fontai
93 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109
rès-considérables, & qui le sont ordinairement. Il n’est point de licence qu’on ne puisse se donner, & qu’on ne se donn
nne, ou plutôt qu’assure par les méprises, les erreurs, le secret, la licence , l’impunité, les attraits confondus des deux sexe
memoriam, commovet imaginationem. Les masques causent la plus grande licence , dit Verdier du Privat, Diver. Leçons, L. 2. C. 1
94 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
spectacles, dont le Prince nouveau Chrétien aurait si peu souffert la licence , qu’il en abolit une partie, et fit contre eux de
r). On y forme de mauvais desseins, on s’y donne des rendez-vous ; la licence des regards fait naître de mauvais désirs : « Dum
r avec impudence, satisfont la cupidité. Fuyez ces spectacles, que la licence et la frivolité des discours rendent si dangereux
95 (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420
, & même obscènes. Un écrivain Anglois, pour remédier à l’extrême licence des comiques de sa nation, est d’avis qu’on y éta
us. C’est qu’on n’y puise que le persifflage, la dissipation & la licence  ; que les hommes apprennent à y devenir des sybar
96 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
r, un financier, un fils de famille, étalent leurs charmes & leur licence , font espérer leurs faveurs, aiguisent leurs trai
& quelquefois, malgré tous les efforts, les trahissent. Outre la licence , la malignité, l’irréligion, excès communs à tous
97 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
pectacle. Quelle contradiction ! vous ne souffririez pas de pareilles licences dans les rues, encore moins chez vous, & vous
er des ordures. Vous le faites réellement, & même encore pis. Ces licences sont plus nuisibles que tout ce qu’il y a de plus
98 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38
ua la régularité du plan, une diction noble, l’éclat des pensées, aux licences extravagantes, aux sujets peu convenables, à un b
99 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223
ultation. Par ce détour artificieux, l’Auteur s’est donné la coupable licence de hazarder les propositions les plus contraires
100 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. De la Parodie. » pp. 78-89
a même manière que ceux qu’il tournait en ridicule, se permettait des licences toutes pareilles à celles d’Aristophane, ainsi qu
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