ienne a porté si loin dans tous les temps & la malignité & la
licence
, que sacrifiant les mœurs & les personnes à l
iens, a rendu les nouveaux un peu plus sages sur cet article. Mais la
licence
, qui n’a pas plus à craindre les grands que les p
eprésentation, plus dangereuse que la lecture, de toutes ces pieces :
licence
de représentation qui doit être sans bornes, puis
aces, on n’ajoûte pas toutes les vertus), tous gens célèbres par leur
licence
, qui a fait leur célébrité, plus ou moins grande,
t que parler le langage des sociétés (& les sociétés le sien). La
licence
devoit moins être imputée aux Auteurs qu’au publi
pieces en vaudeville, & comme ce spectacle étoit livré à toute la
licence
que les mœurs toléroient alors, il n’y épargna pa
nt alors. On crioit alors comme aujourd’hui, le théatre est épuré, la
licence
en est bannie. Apprenons la vérité d’un amateur,
rès la piece sérieuse, pour ne pas laisser prescrire les droits de la
licence
. Ce sont de grosses gaietés. Dancour & ses co
a jalousie Espagnole y ont bouffi la grandeur Romaine, & banni la
licence
Françoise. Ce goût dramatique est moins dangereux
t les ardeurs de la concupiscence & le foyer du péché. Ce goût de
licence
& de malignité est l’habit & l’air à la F
le regne de Philippe V ont fait ce qu’ils ont pû pour y introduire la
licence
théatrale. Je ne sais s’ils ont réussi. Ils auroi
grand traité sur le théatre d’Athènes. Il ne se plaint point de leur
licence
. Eût-il dû les traduire & les analiser, si el
des ames basses, corrompues & mercenaires, qui font métier de la
licence
, & fréquentés par des libertins & des imp
. Avant même les Empereurs Romains, c’est-à-dire avant le regne de la
licence
théatrale, tandis que la République avoit encore
que pour inspirer les passions, & rassembler avec la plus grande
licence
& avec le plus dangereux artifice, dans leurs
es noms des Citoyens que l’on critiquait. La République en réprima la
licence
; mais la Comédie, en se corrigeant, n’abandonna
rent reçues avec un applaudissement général, par la raison même de la
licence
qui y régnait, et qui plut infiniment, non seulem
tes Comiques Latins qui nous restent, Térence se ressent un peu de la
licence
des Atellanes ; et Plaute s’y était livré avec en
vices qui dominaient dans leur pays d’une manière trop favorable à la
licence
. A Rome, la jeunesse était plongée dans la débauc
gtemps dans cet état de pureté. Elle retomba bientôt dans sa première
licence
; et c’est à cette dernière corruption qu’il faut
Quand on condamne l’immodestie des femmes, ne parle-t-on que de cette
licence
grossiere du théatre payen, dont l’histoire a con
ur, l’éducation honnête qui en éloigne, n’ont jamais eu en vue que la
licence
des femmes qui découvre autre chose que le visage
it faite tomber. Jetons un voile sur ces horreurs ; bornons-nous à la
licence
dont on n’ose être l’apologiste que parce qu’on l
ouleur, de sa confession & de sa réforme. Qu’au milieu même de la
licence
quelque personne respectable se présente, elle en
e peut souffrir rien d’impur : le démon au contraire en triomphe ; la
licence
est le fruit de sa victoire, & lui en prépare
la naissance ou la dignité ont-elles jamais autorisé une Actrice ? la
licence
est-elle un titre de noblesse ? de quel rang est-
ative ? L’or, l’argent, les pierreries, fussent-ils de votre état, la
licence
n’entrera jamais dans le nombre de vos droits. En
rreurs. La modestie de l’extérieur eût été la livrée de la vertu ; la
licence
fait éclater la corruption qui en est le principe
les loix. S. Chrysostôme s’élève fortement contre une si pernicieuse
licence
: mal à propos m’opposez-vous l’usage, c’est trop
voit sans cesse ; nulle fatigue ni à voir, ni à se faire voir. Si la
licence
des discours corrompt les bonnes mœurs, combien p
des discours corrompt les bonnes mœurs, combien plus les corrompt la
licence
des nudités ! Une statue, un tableau sans drapper
unesse qu’ils sont chargés de former à la vertu ! C’est introduire la
licence
dans l’asyle de la pureté, & devenir tentatri
de plusieurs autres, qui entreprennent de justifier ouvertement leurs
licences
. Ce Poete, quoique poïen, avoue de bonne foi qu’i
u disparut, le libertinage regna ; & par une suite nécessaire, la
licence
s’empara du théatre, de la poësie, de la musique,
enduntur enim quibus est equus, & pater ; & res, &c. La
licence
, c’est d’ordinaire se porter aux derniers excès.
es soubrettes, les bouffons, les parades, qui les remplacent par leur
licence
, & ont souvent armé la sévérité des loix, pou
qui y règne, les crimes qui s’y commettent, la liberté, ou plutôt la
licence
de faire sous le masque tout ce que la passion in
forcé de dire (C. 11.) : Rien n’est plus prompt que les progrès de la
licence
; les institutions les plus saintes dégénèrent en
corruption elles se précipitèrent avec rapidité dans la plus affreuse
licence
. Rome & toute l’Italie furent plongées dans l
ndre la volupté ; on ne fut pas long-temps sans les confondre avec la
licence
. On les appela lascives, nom qui désigne assez le
s danses de l’amour ; celles-ci furent le tableau de la plus effrénée
licence
. Les danses nuptiales furent aussi les peintures
si les peintures les plus licentieuses : les danseurs joignoient à la
licence
du sujet la grossiereté de l’exécution ; on vit d
qu’il n’a point de successeurs en France ? Après la mort d’Auguste la
licence
des Danseurs pantomimes devint sans bornes. La mu
es jalousies furent poussées jusqu’à la violence, l’audace jusqu’à la
licence
la plus effrénée. Les gens les plus distingués fu
le sage Trajan les chassa, & abolit dans Rome un spectacle que la
licence
rendoit intolérable. Tout le monde y applaudit, &
oit se rétablir. Il réforma quelques abus, prescrivit des bornes à la
licence
, & diminua le nombre des représentations. La
eux, par-tout les écueils inséparables de la danse, la bizarrerie, la
licence
des masques, l’heure indue, les passions que tout
s points de vûe imaginables. Voici un trait frappant de l’excès de la
licence
. Danchet composa en 1712, & fit mettre en mus
heureuses découvertes, bien-tôt on y donnera le degré de Docteur, la
licence
y est déjà établie ; la morale y est toûjours aus
même faut-il se consoler de la contrainte, par quelque farce dont la
licence
satisfasse le goût du spectateur & de l’Acteu
te décence ? La modestie fournit trop peu, plaît peu, embarrasse ; la
licence
fournit beaucoup, frappe agréablement, rapidement
rence les droits de la modestie à couvert, rassurent la pudeur que la
licence
eût révolté, & met à son aise le libertinage
occasion, quelle sollication, quelles avances ! C’est là que règne la
licence
: les yeux, les gestes, la langue, le cœur, tout
libre carriere, tout s’y fait entendre, tout s’y fait goûter. Quelle
licence
n’y fait pas régner ce qui se dit sur le théatre
nt mille fois plus dangereux que les Payens avec toute leur prétendue
licence
, Les Communautés & les Collèges ne souffriren
détruit le premier esprit de tous les corps, un luxe extravagant, une
licence
impudente, un sacrifice entier de toute pudeur &a
e Religion condamne le Paganisme dans tous ses chefs, elle en suit la
licence
en plusieurs points ; qu’avec une morale austère
tins, mêmes réjouissances, mêmes fêtes. Le libertinage est public, la
licence
n’en est guère moins effrénée. Serait-on bien reç
aval sont un reste du Paganisme mitigé ? Mais, grâces au Seigneur, la
licence
des lâches Chrétiens ne saurait déroger à l’invar
ut se dédommager par avance de ces pleurs à venir, par toute sorte de
licence
. L’Eglise obligera dans peu de jours les Chrétien
scandalisent : de quel terme oserait-on se servir pour autoriser une
licence
si scandaleuse ? L’esprit du monde, l’intempéranc
férence. Tous les Théatres ont commencé par des bouffonneries dont la
licence
fait le sol. Ils n’ont eu d’abord que des treteau
egles, parlé des vertus ; c’étoit précipiter la chûte. La liberté, la
licence
le peuplent & le perpétuent. Ce privilége exc
rriture saine, & empoisonne l’aliment grossier qu’on lui sert. La
licence
y est ordonnée & autorisée, la bonne morale e
mais aucun Théatre où Didon a tant de fois paru, n’a porté si loin la
licence
. Virgile, quoique païen, n’en dit qu’un mot : dan
e cherchent qu’à satisfaire leur passion, lors même qu’ils blament la
licence
. 2°. Si l’ancien Opera comique est libre, c’est
oyens, aux ambulans qu’aux permanens, comme si l’on devoir tolérer la
licence
sous le nom de gaieté, & approuver une gaieté
le nom de gaieté, & approuver une gaieté dont le caractere est la
licence
. C’est bien là le cas de l’Evangile : Væ vobis q
-facile à prouver. Je n’aurais eu garde de dire le moindre mot de ses
licences
, si elles n’étaient connues de tout le monde. Il
le nouveau Spectacle indigne de l’estime de l’honnête homme. Ses
licences
lui attirent un grand nombre d’énnemis. Les p
-Bouffon est le seul Spectacle qui ne soit point encore épuré. La
licence
est bannie depuis long-tems de nos Théâtres. Faut
e, font des impressions plus vives dans l’ame de ses Lecteurs, que la
licence
éffrénée de Grécourt & de l’Arétin. Le consei
un des prémiers qui, en parlant des Drames, ait averti d’en bannir la
licence
. Les Auteurs de Poètique n’en ont presque rien di
able cause. On le regarde, sans doute, comme un Théâtre consacré à la
licence
, qu’il serait ridicule de reprendre de ses manièr
Aucun Spectacle Français ne s’était encore avisé de prendre une telle
licence
. Puisque on la tolère, que ne devons-nous pas nou
des autres. Il est aisé de se convaincre que je n’ai point grossi les
licences
de notre Opéra. Je me suis contenté de mettre sou
le luxe : ces deux causes réunies ont occasionné le débordement d’une
licence
effrénée. Celle-ci a enfanté l’impiété et l’irrél
èces de théâtre ; car, si on voulait leur faire un crime de certaines
licences
qu’ils prennent, ils ont à répondre qu’ils ne fon
nfrérie ; ce que faire ils ne pouvaient bonnement sans notre congé et
licence
; requérant sur ce notre gracieuse Provision : No
uellement, par la teneur de ces présentes Lettres, autorité, congé et
licence
, de faire jouer quelque Mystère que ce soit, soit
sent jouir pleinement et paisiblement de notre présente grâce, congé,
licence
, don et octroi dessus dits, sans les molester, ne
ures Comédies trop de Scènes de Parades ; on y voit souvent règner la
licence
grossière & révoltante des anciennes Comédies
des mœurs & de ridicules ; quelquefois même on y voit règner une
licence
grossière ; les jeux de Thalie n’y sont plus anim
utes ces comédies, selon son goût, sont pleines de malignité & de
licence
. On peut dire de lui, comme Boileau dit de Regnie
tes de formes ; sa plume étoit également vendue à la piété & à la
licence
; il passoit avec la même facilité & la même
trefaire ; sur-tout une hardiesse incroyable, une malignité & une
licence
effrénées. C’est un grand mérite dans le monde dr
beauté en général, comme tous les jours le théatre prétend excuser sa
licence
par les idées risibles de son innocence, disant q
c des personnes très-distinguées, exigeoient des ménagemens : trop de
licence
auroit nui à sa fortune. Il donna à l’Opera &
ra sans doute aux gens du monde, aux amateurs du théatre, pour qui la
licence
n’est rien moins qu’un crime, pour qui même elle
t pas moi ; c’est l’Abbé de Chaulieu, homme non suspect en matiere de
licence
, qui pense ainsi de l’Art d’Ovide. C’est dans ce
e. Le nouvel Ovide a pris l’ancien pour modele : même doctrine, même
licence
d’idées & d’images, peintures aussi lascives
ittoresque, faisant facilement des vers, sur-tout de ces vers dont la
licence
& la malignité assurent la succès, par le suf
ses contes. Ce n’est faire l’éloge, ni de l’un, ni de l’autre. A une
licence
qui révolte la pudeur la moins délicate, l’Ariost
ucteur dans sa préface, dit que, quand Moliere donna ses comédies, la
licence
du théatre étoit si grande, que ce comique peu sc
nnoissance, & à elles, & à lui, & tout aussi peu l’énorme
licence
dont elles ont souillé ses vers. Chaque actrice a
une scrupuleuse modestie. Le Théatre doit lui en savoir bon gré ; la
licence
de ses farces y trouve un apologiste : elles sont
s héroïdes, d’Abaillard & de Cominges, ajoutent l’irréligion à la
licence
. Nous avons parlé ailleurs de ces deux sujets, aj
galité des talens & des succès, mais encore par l’inégalité de la
licence
dans un sens contraire. Les contes & la plupa
Quelque fois sa verve s’allume, & déconcerte la pudeur ; mais la
licence
de ta plume prouve elle-même ta candeur. On ne p
que Voltaire soit son héros, il en dit plus de mal que de bien sur sa
licence
& la méchanceté. Parlant de la Poésie érotiq
des vers frivoles sans ordre, sans suite, qui n’ont de mérite que la
licence
qui y regne ; il faut pourtant que l’Auteur ait d
es jours on désapprend à rougir par la lecture des mauvais livres. La
licence
de la Presse est incroyable, il s’imprime ; il se
est rien en comparaison d’un système qui ayant pris naissance dans la
licence
républicaine d’un pays où le mélange de toutes le
r de voir l’innocence devenir, comme parle St. Jérôme, la proie de la
licence
publique (victimæ libidinum publicarum) ; peu sen
rg. O paganisme, vous qui avez déifié le vice, qui avez introduit la
licence
des mœurs parmi vos dieux même, qui méliez le réc
votre empire il y avoit un divertissement quelconque qui dégénérât en
licence
, qui, au lieu de soulager, de fortifier les homme
tueuse et paisible tous les effets du vice et de la plus incorrigible
licence
. On verroit des milliers de citoyens détruits par
ltipliées… Dissimulant, par une humiliante nécessité, cette source de
licence
dans les grandes villes, empêchez qu’elle ne pénè
valent pas mieux que celles d’Aristophane ; cent petites farces d’une
licence
digne de la sévérité de la police. Et quant aux m
’autres lieux. La présence des Magistrats autorisait ordinairement la
licence
et les autres désordres du théâtre et du cirque.
’à midi, recommençait après dîner jusqu’à l’entrée de la nuit ; et la
licence
était toujours beaucoup plus grande à la fin qu’a
ntation des autres jeux, à condition d’en retrancher toutes sortes de
licences
contraires à l’honnêteté, et aux bonnes mœurs. La
adultères par les regards très impudiques de l’incontinence, et de la
licence
à recevoir un tas de sales objets que l’on représ
elle ou le fort où toutes sortes d’impuretés se pratiquent avec toute
licence
et effronterie » : ensuite de quoi il rapporte un
u’avec le peu d’habits dont les premiers hommes étoient couverts, ces
licences
eussent été bien dangereuses ; & sur le Théat
nspection modeste qui interdit ces images. Dans l’usage du monde, ces
licences
sont interdites ; elles rendroient suspect d’un m
onneur. Il n’est pas moins vrai qu’on trouve dans son ouvrage, 1°. la
licence
de la galanterie ; 2°. la fadeur de la flatterie
des éditions de Juvenal, d’Horaces, de Terence, purgées de toutes ces
licences
. On ne devroit faire usage que de ces recueils él
ollege, & j’en sortis savant, Puis venu d’Orléans, où je pris mes
licences
, Je me fis Avocat au retour des vacances. Je suiv
n’a point paru sur le Théatre François de piece plus scandaleuse : sa
licence
fait son mérite. Si l’on en supprimoit les endroi
epuis long-temps épuisée, où l’on ne peut mettre aucun sel que par la
licence
& le crime ? toujours même fadeur, quelque ri
ortelle ne donnent pas à leur innocence la morale de l’opéra & la
licence
de la comédie ! Ces images ne s’effacent jamais d
nne méthode, & peut-être, pour se dédommager, avec encore plus de
licence
: ils ne seroient pas même en état de remplacer l
, Acteurs, Actrices, tout est également licencieux. Peut-être même la
licence
n’a-t-elle fait qu’augmenter : preuve certaine qu
ils auront peine à comprendre que leurs ayeux en aient pu souffrir la
licence
. Attendons, & comptons sur la postérité. Il s
revenoit au monde & alloit à l’opéra, il croiroit être à Rome. La
licence
, la corruption des mœurs y sont les mêmes dans le
donnant le salaire de leur ouvrage ? En vérité on pousse trop loin la
licence
: les commandements de Dieu, et en particulier ce
on 168, article 2]. qu’on ne cesse de nous alléguer pour autoriser la
licence
, exige, comme on a vuCi-dessus, n. 25.ak , pour
tous, fut obligé de faire des lois pour prévenir et pour réprimer la
licence
des théâtres et surtout des pantomimes. Il défend
fonneries, devinrent des satires. Le parlement de Paris réforma cette
licence
. Il n’y eut que les enfants sans souci qui demeur
depuis cette époque une tradition non interrompue de plaintes sur la
licence
de leur profession. Les comédies de Molière, né e
it par cœur, & on l’auroit réformé ! Freron même qui rougit de sa
licence
, & souvent l’imite dans ses feuilles, ne le t
sance est aussi ancienne que le théatre, ou plûtôt de concert avec la
licence
elle l’a formé. C’est dans la Grèce, séjour de la
joie La sagesse, l’esprit, l’honneur furent en proie. Enfin de la
licence
on arrêta le cours : Le Magistrat des loix empr
coûta la vie à Socrate, le plus sage des Grecs. On crut en arrêter la
licence
en défendant de nommer personne ; mais à la place
Un peuple entier dont le mauvais gouvernement autorisoit ces infames
licences
, méritoit bien de devenir l’esclave des Romains,
moderne a embrasse jusqu’à présent ; ses Poèmes sont trop remplis de
licences
. La Pastorale & la Parodie lui conviennent mi
extrait du requisitoire du procureur-syndic : Les loix de réprimer la
licence
& de la corruption des mœurs, étant un des pr
de scandale, dont elles peuvent être la source ; si des dangers de la
licence
, dont elles sont le prétexte, on passe à la quali
lesses, ou plutôt qu’il a fait son cours d’humanité, qu’il a pris ses
licences
. La plupart de ses pieces sont très-licencieuses,
t pas le hasard ou quelques saillies qui défigurent ses œuvres par la
licence
des images. Il confesse dans l’avertissement qu’e
où le vice le plus impudent a tenu le pinceau. Cette scène ne cede en
licence
qu’au ballet pantomime de Noverre, qui, jaloux de
elier, & ne fait qu’embarrasser le peintre ; mais qui augmente la
licence
& en multiplie les objets, Alexandre vient ac
es : mais il n’en est gueres besoin, l’immodestie de leurs habits, la
licence
de leurs gestes, de leurs mouvemens, de leurs œil
; plus dangereux, c’est une corruption réfléchie, un vice artisé, une
licence
systêmatique, où l’on diversifie, multiplie, comb
briller les graces de ses vestales ; & s’il peut enchéris sur la
licence
, il aura certainement l’accessit & quelque po
qu’une sincere pénitence ait expiré le crime & le scandale de ses
licences
, à un tribunal qui les punit éternellement ! On v
tés du beau, ne viennent à ces spectacles que pour ces traits dont la
licence
et la trivialité forcent le rire, et ce sont eux
onc, pour arriver à ce but, leur laisser toute liberté ; en bannir la
licence
, non par la censure et les prohibitions, mais par
a liberté répetent tous cet adage favori, que la liberté n’est pas la
licence
. Qui doute de cette vérité commune ? Les loix son
mune ? Les loix sont faites pour protéger la liberté, en punissant la
licence
. Relativement au théâtre, où finit la liberté, l
icence. Relativement au théâtre, où finit la liberté, la commence la
licence
— non : là commence la loi. Il vaut mieux préveni
t de l’enchaînement et de la suite qu’elle devoit avoir. Aussi quelle
licence
, quelle hardiesse, aux directeurs des petits spec
euple puisse jouir ; mais il n’y a pas de bonheur sans mélange, et la
licence
est l’alliage de la liberté ; c’est une tache sur
ord religieuses pour faire craindre l’enfer, mais qui dégénérerent en
licence
& toutes sortes de débauches. On choisissoit
les champs couvert de pampres & barbouillé de lie ; il a donné la
licence
à Venus, à l’Amour, la nudité aux Graces, la frai
u en estendre la signification au lieu où cela se faisoit ; C’est une
licence
qu’ils se sont donnée, & qui n’a pas assez de
oye preparée. Outre que toutes ces Festes furent infectées de tant de
licences
& de tant de saletez, si du moins on en croit
ion. « Evitez cette école où l’on instruit les cœurs A flatter la
licence
, à mépriser les mœurs. » Cardinal de Bernis. Au
employer le mot et donner l’idée profane de comédie (Tit. des menues
licences
, n. 497.). « Autour de Carême-prenant, dit-elle,
te satisfaction à la Cour de Rome, et supprima ce théâtre, qui par sa
licence
l’avait d’ailleurs bien mérité. Mais comme le peu
bien on jugeait redoutable le spectacle tel qu’il est, abandonné à la
licence
des acteurs et des passions. Tel est l’esprit de
en leur faveur. Dans les Missions étrangères on se donne de pareilles
licences
. L’histoire des Incas de Garcilasso de la Vega (L
r fut donc toujours opposé, la scène était donc alors réformée, et la
licence
des Païens ne subsistait plus. Ce Saint ne leur e
e libérateur que ces jeux scéniques, ces spectacles d’impureté, cette
licence
de vanité, sont l’ouvrage de vos faux Dieux. Il v
oi des 12 tables la réputation des citoyens n’est pas abandonnée à la
licence
des Poètes il n’est permis de parler de personne
ivre développe cette même doctrine. Le ch. 20. fait le portrait de la
licence
des mœurs de Rome, introduite avec le théâtre, in
l'article des spectacles et le scandaleux recueil des fadeurs et des
licences
de tous les galants du royaume n'empêchera pas de
? l'ignorance. De quel air ? de la présomption. Avec quel fruit ? la
licence
et la fatuité. On n'a jamais tant et si peu écrit
de les mêmes propos : point de comédie où quelqu’un ne prenne la même
licence
contre son père, son mari, son maître. Quel sage
ù il se détaillent, l’un à l’autre, leurs anciens désordres, avec une
licence
dont une danseuse de l’opéra rougiroit. Des faits
érite que pour relever l’Apologie des passions, & en illustrer la
licence
. Saint François de Sales, Entr. 16, rapporte ce t
même l’esperer, ne racheteroit jamais les maux infinis que feroit la
licence
à attaquer les personnes. Monaco 24 Mars 1772. P
ent chez eux, pour épurer la scéne, mais ils n’ont jamais justifié la
licence
& le danger des spectacles ; ils ont toujours
pectacle ! Le théatre eût bientôt monté les esprits à la satyre, à la
licence
& la méchanceté. On rimailla des chansons inj
reux ? croit-on que la piété & les mœurs gagnent beaucoup dans la
licence
de la peinture ? les Actrices sont-elles plus sag
La Comédie Italienne, dit-il (L. 34. C. 20.), est remplie de tant de
licence
, que du style comique fait pour délecter & co
troupe de Comédiens & de Comédiennes ? Ces pieces dégénérerent en
licence
, il fallut les abolir ; l’usage en a également pa
! ils pensent que c’est celle qui attirera le plus de monde, & la
licence
tient l’échelle à la charité. Le Courier d’Avigno
es traits perçans, des discours, des gestes, des intrigues galans, la
licence
des compagnies, les dangers d’une vie oisive, dis
pas, lorsqu’armée des attraits & de la parure des actrices, de la
licence
des discours & des gestes, d’une danse volupt
res pieux on a tant de peine à régler le théâtre, que sera-ce dans la
licence
d’une troupe de comédiens, qui n’ont point de règ
ût qu’on avait pour Aristophane et pour Plaute, montre assez à quelle
licence
dégénère naturellement la plaisanterie. Térence,
donc que ceux qui sont aujourd’hui de la même Profession prennent une
licence
pareille ; Que cela se voit dans leurs Pièces les
te, la prononciation, et tout ce qui est en elles s’accorde fort à la
licence
des paroles qu’elles récitent et à leur sujet. No
recs, sévère chez les Romains, il tomba bientôt dans la plus effrénée
licence
; cent fois les Empereurs furent obligés par des
qui duraient plusieurs jours, comme des Saturnales : attirées par la
licence
et par l’espérance du gain, des troupes de Batele
ui s’y engageraient. Rien n’est plus contraire à ce saint état que la
licence
des mœurs. Le mariage a trop de charges pour être
i dépouille la nature de tout ce qu’il prodigue à la vanité, ni cette
licence
d’opinions, qu’on peut appeler ce second luxe de
isme, Spinosisme, Athéisme. Ces monstrueux excès ne sont ils donc que
licence
d’opinion, luxe d’esprit, abus de la raison ? Ces
s. Renverser toute religion, blasphêmer le Tres-Haut, n’est-ce qu’une
licence
& un luxe ? Les Athanase, les Cirille, les Au
es échaffauds & les roues punissent quelque chose de plus que des
licences
. L’anéantissement de la Divinité est plus qu’un a
es esprits forts, sont des fureurs non des abus, des forfaits non des
licences
, un délire non pas un luxe. Ainsi doit parler cel
parts, ils ont tâché, dans tous les temps, de mettre des bornes à la
licence
des Théâtres. Nous voyons de nos jours que les Sp
merce est le vrai Sacrement, & il ouvre la porte à la plus grande
licence
. Est-il bien difficile, & n’est-il pas ordina
n’ont jamais été révoquées en doute dans le Christianisme, malgré la
licence
du monde entier dont il a condamné sans ménagemen
rs ont commencé, dit Horace, tout Payen qu’il étoit, par proscrire la
licence
dans le commerce des femmes, par les liens du mar
euple, vous les leur faites aimer. Après les premiers désordres d’une
licence
rustique, qui sur les tombereaux de Thespis furen
assez châtié du côté des mœurs, et n’alarma les Magistrats que par la
licence
de la satire. A Rome il fut d’abord plus réservé
ême soient longtemps respectées. Tout empire : le luxe introduisit la
licence
, le théâtre leur donna des ailes, elles vengèrent
te montre assez que le goût pour le risible dégénère ordinairement en
licence
. Térence qui, à l’exemple de Ménandre s’est modér
inairement subalterne, ils s’imaginent avoir trouvé un passeport à la
licence
théâtrale. Eh quel est l’impie, quel est le débau
? quels progrès ne font-ils pas dans le monde ? est-il douteux que la
licence
du théâtre n’en grossisse tous les jours l’abomin
uffrir, les Magistrats s’armèrent de leur autorité pour arrêter cette
licence
, et avec raison. On ne peut trop maintenir le res
contre toutes les religions. Mais du moins n’était-il pas dévot ; la
licence
de son Dictionnaire en écarte bien loin le soupço
, dit-il, les Pantomimes, si décriez dans le Paganisme-même, par leur
licence
, & dont il assure qu’Arlequin, Pierrot, Scara
En effet leurs habits ridicules, leurs in promptu, leurs Lazzis, leur
licence
, semblent démontrer cette belle origine ; dont de
de Venise ? Les Italiens furent chassés par Louis XIV à cause de leur
licence
; valent-ils mieux aujourd’hui ? Les tragédies &a
, plus de tabarinage, de farce, reste de son ancienne futilité, &
licence
, sont les seuls traits qui mettent entr’eux quelq
ectacles ont été portés à un plus grand excès de somptuosité & de
licence
. Ce goût frivole a si bien pris dans cette nation
ités, en France comme en Italie ; les libertins se repaissent de leur
licence
, le peuple de leur grossiereté, on en chante les
hardiesse p us que philosophique : il peignoit ce qu’il éprouvoit. Sa
licence
seule a fait sa fortune : il seroit oublié s’il a
s, des chansons licencieuses, & des commerces avec les femmes. La
licence
de ses écrits, sa morale épicurienne souilloit un
e. C’est-là que naquit le trop fameux pyrrhonien, dont la plus grande
licence
, dont les mœurs & la religion sont aujourd’hu
amp; plaisent encore, quoique beaucoup moins, par les gasconnades, la
licence
, la hardiesse, l’indépendance, la vanité, la naïv
à son Pyrrhonisme ; en exaltant Lafontaine, on fait l’apologie de sa
licence
& de ses contes, & on invite à les lire ;
l au vice, au faste l’imprudence des plus viles Phrinés, emprunter la
licence
assise dans le Cirque où viennent tous les rangs,
tes les plus profondes ; & eux nouveaux prodiges, au milieu de la
licence
du Spectacle, ouvrant leurs oreilles & leurs
C'est pourquoi un homme à qui la puissance Royale donnait une grande
licence
, faisait cette prière à Dieu: Détournez mes yeux
currilitas ». Car où est-ce que la bouffonnerie triomphe avec plus de
licence
que dans les Comédies ? Et n’est-ce pas là le sel
piété régnait dans les Spectacles, aussi bien que l’effronterie et la
licence
. Il n’est point question ici des courses de cheva
e dans la danse de David il n’y a rien de honteux, ni qui ressente la
licence
des scènes et des fables grecques. Mais il ne s’e
ns les Spectacles tout ce qui n’est point de la superstition ou de la
licence
des Gentils : mais il serait aisé de le confondre
damnant des Spectacles qui n’avaient rien de la superstition et de la
licence
des Gentils, à cause de la vaine pompe qui les ac
pensé de la Comédie. Ainsi notre Docteur me donnera, s’il lui plaît,
licence
de faire cet examen ; et je lui promets, moyennan
ils sont ; et où des poupées non pas de dévotion, mais des Poupées de
licence
bien animées et bien vives, paraissent avec les a
urs enfants montassent sur le Théâtre, et ceux qui se donnaient cette
licence
, étaient censés dès lors avoir dégénéré, suivant
les Comédiens ne sont pas plus absous des Censures de l’Eglise par la
licence
de ces Abbés, que ces Abbés le sont par la licenc
de l’Eglise par la licence de ces Abbés, que ces Abbés le sont par la
licence
des Comédiens. Notre Docteur pousse son impudenc
et animée de son Esprit, et de réprimer par la force de la vérité la
licence
effrénée des Chrétiens relâchés et vicieux, que d
9. Son témoignage sur la piété & les talens de M. Pascal, a, 514.
Licence
des Poëtes dramatiques, b, 324. Beau (le), Profe
cles, b, 248 Bergerac (Cyrano de), cité par Bayle pour exemple de la
licence
des Poëtes dramatiques, b, 324 Bergier (l’Abbé).
-propos aux Spectacles, b, 408 Bernard (Saint). Son jugement sur les
licences
que certains Ecclésiastiques se permettent, a, 42
, 521 Bielfeld (le Baron de). Son aveu ingénu sur la nécessité de la
licence
du Théatre, a, 85 Bignon (l’Abbé). Notice apolog
sa conduite, a, 302 Caton d’Utique. Son caractere, a, 241 Catulle.
Licence
des Poëtes, a, 100 Caulet (François-Etienne de),
e, 472 Pontac (de). Sa Réponse à la Reine, Femme de Louis XV, sur la
licence
de quelques Prélats relativement aux Spectacles,
a nécessité où le Poëte est de se conformer au goût du public pour la
licence
, 89. Son opinion sur le suicide, 92. Ses fausses
ires dont l’autorité publique ne s’embarrasse que pour en réprimer la
licence
, & ne lui fait point l’honneur de lui donner
dont il fait l’ornement, & panégyriste de ce luxe & de cette
licence
, qui a tout perdu, & perdu les Médicis même,
foi ; elles ont dans les acteurs & les actrices des apôtres de la
licence
, des mœurs, qui ne laisseront jamais retablir la
n’est rien moins que dévot ; la liberté dont on y jouit, ou plutôt la
licence
qui y regne, la facilité de s’y cacher dans la fo
elle joignit les graces & la liberté Françoise, devenue une vraie
licence
. Le Roi dans cette école fit plus de progrès dans
é pour l’innocence, des azyles inviolables ; & vous au sein de la
licence
théatrale, vous seriez inaccessible à la tentatio
s du corps & toutes les facultés de l’ame. De-là, elle souffle la
licence
parmi la jeunesse, elle réveille l’impudicité dan
é pour l’innocence, des azyles inviolables ; & vous au sein de la
licence
théatrale, vous seriez inacessible à la tentation
ns du corps & toutes les facultés de l’ame. De-là, elle soufle la
licence
parmi la jeunesse, elle réveille l’impudicité dan
u Sage qui leur prescrit de fuir les femmes dont la parure porte à la
licence
, qui enlévent les cœurs des jeunes gens, qui les
’est déjà que trop corrompu et n’a pas besoin de l’être encore par la
licence
des spectacles ; le monde honnête et poli, qui jo
is, une immense distance entre la sévérité des mœurs françaises et la
licence
des mœurs italiennes. Que prétendez-vous donc par
sque toujours libres et bouffonnes. Il est vrai que bientôt l’extrême
licence
des gens d’Église blessa la cour même ; il fut dé
; confond tout. Sous les derniers Empereurs la comédie avoit porté la
licence
à l’excès. Néron, Caligula, Commode, Héliogabale,
pas les derniers Empereurs. Ce ne fut même que des excès passagers de
licence
. Vespasien, Tite, Alexandre-Sévère, les Antonins,
ent-ils grace. Mais le Censeur peut-il répondre des mœurs & de la
licence
des Acteurs & des Actrices ? M. Fléchier, Evê
t mieux se respecter, et n’ayant pas les mêmes motifs, supprima cette
licence
qui n’épargnait pas les têtes couronnées, que son
vertissements. Ainsi la comédie fut approuvée, et l’« enjouement, (la
licence
) de l’Italienne se sauva sous la protection des p
e Docteur de Cour qui se dise de son sentiment, et de faire passer la
licence
des Italiens sous la protection du sérieux França
res scandaleuses, crimes énormes ; le pinceau se prostitue à tout. La
licence
du théatre a gagné jusqu’aux livres saints ; il v
nisse absolument la Peinture. Il seroit beau d’être iconoclaste de la
licence
. Au contraire, le regne de la peinture est plus f
on pere adoptif ; des portraits de ce caractère sont inestimables. La
licence
en fait le prix. Apellés, se donna un autre model
par des prodiges, & raconte une si ridicule métamorphose, avec la
licence
qui lui est ordinaire. Plusieurs de ses traducteu
e dans les carnations & les formes du corps humain, comme dans la
licence
des paroles, ce n’est, dit-on, que l’esprit, les
s épurée : les Empereurs Chrétiens en avaient banni l’idolâtrie et la
licence
, le Gouverneur de Milan (la Ligurie) ni son père
faits sur la pureté, on sent bien avec quelle sévérité il condamne la
licence
des peintures, la superfluité des parures, l’indé
la patrie, qui venge l’honneur & les bonnes mœurs sacrifiées aux
licences
de telles scenes, qui accoutument les yeux du Peu
premiers Poëtes qui en parlant des drames, ait averti d’en bannir la
licence
. Il faudroit que les Auteurs, sur-tout ceux qui t
’on applaudit, qu’on éleve jusqu’aux nues… puisqu’on tolere de telles
licences
, que ne devons-nous pas attendre à voir représent
indifférente, qui ne devient mauvaise que par les circonstances de la
licence
, de l’assemblée, du temps, du lieu, ce qui suffir
t qu’il commençoit à s’y glisser des abus, qu’on s’y donnoit bien des
licences
, qu’on y exposoit la vie en dansant sur la corde
d’insinuation, la vivacité de la passion, le goût des spectateurs, la
licence
des Acteurs, l’immodestie des Actrices, le fonds
soldat osast quitter son rang, pour quelque raison que ce fust. Toute
licence
estoit criminelle. Les Chefs inexorables, toute p
cessité de revenir à leur ancienne méthode, et peut-être avec plus de
licence
et de désordre qu’auparavant, pour se dédommager
n’autorise point le péché. Le nom de Henri a été le passe-port de la
licence
: on l’étaye encore, contre toute sorte de vraise
t que de haillons par l’imitation maussade qu’on en a faite, & la
licence
dont on les a chargées, que l’original ne se perm
s çà & là : mais une infinité de bassesses, de bouffonneries, des
licences
du plus bas comique, des horreurs dégoutantes, de
es, & abolies par nos Rois, parce qu’elles précipitoient dans une
licence
effrenée. Effet ordinaire de la danse, le bal ma
ût des convives ? Si les Auteurs & les Acteurs s’abandonnent à la
licence
par goût, les spectateurs n’en sont pas moins cou
ge, des manieres plus chrétiennes, plus de goût pour la dévotion ? La
licence
du siecle, la corruption des mœurs, l’indifférenc
té. Il dit assez durement, mais avec trop de vérité : Je pense que la
licence
du théatre est la perte très-certaine des bonnes
rtaine des bonnes mœurs parmi les Chrétiens. Quelques partisans de la
licence
qui s’efforcent d’en faire l’apologie, se laissen
sarcasmes contre les plus respectables personnes qui condamnoient la
licence
de ses farces. Qu’on envisage dans les derniers m
dans ses idées. Il appelle gloire le goût qu’a le libertinage pour la
licence
de Moliere. Ce n’est pas une gloire, elle ne peut
s, Racine d’en avoir fait le corps des siennes, Moliere surtout de sa
licence
, de ses bouffonneries, de sa mauvaise morale, &am
s services à l’Eglise & à l’Etat, elle avoit ouvert la porte à la
licence
des plus odieux parallesles. Elle peut dire, comm
ge des peres ou des maîtres. Ils serviroient plutôt à les décrier. La
licence
des imitateurs de Moliere est-elle une preuve de
, que le sexe n’est point fait pour une gene excessive. Mais pour une
licence
sans bornes, afin d’en faciliter la séduction. Qu
se voir dans le cas de faire des loix pour prévenir & réprimer la
licence
des Théatres, & sur-tout des Pantomimes. Il d
héatres par la considération de l’idolâtrie, mais aussi à cause de la
licence
des Drames qui y étoient représentés ; Hedelin d’
eux leur aveugle couroux. Pourra-t-on croire un jour cette énorme
licence
, Qui des fameux François profanoit la vaillance ?
ous apprend que les Prélats vertueux éleverent leur voix contre cette
licence
; tel fut entr’autres M. Godeau, Evêque de Grasse
art leur a donnée dans les Strophes suivantes d’une de ses Odes ; les
licences
qu’ils se permettent à cet égard, & qu’ils cr
ns du corps & toutes les facultés de l’ame. Delà, elle souffle la
licence
parmi la jeunesse ; elle réveille l’impudicité da
tous les Théatres publics. Ces sages Littérateurs en connoissoient la
licence
, comme Gerard-Jean Vossius, Jacques Bernard que n
rée dans le Mercure du mois d’Août 1723, où l’on donne une idée de la
licence
des Théatres de Londres. « Du temps de Jacques I,
l’un des plus fameux Poëtes de cette Nation, se livra totalement à la
licence
de son Pays. Tous ses Drames respirent l’obscénit
nous servent de modeles ? N’avons-nous pas adopté plusieurs de leurs
licences
scandaleuses ? Combien de fois en effet la Cour &
es de Théatres ; car si l’on vouloit leur faire un crime de certaines
licences
qu’ils prennent, ils ont à répondre qu’ils ne fon
e bonheur ; & que chargé de les défendre, même contre leur propre
licence
, il doit rétablir & soutenir les mœurs par l’
y a rien dans l’exemple de David qui soit honteux, ni qui ressente la
licence
des scenes & des fables dramatiques163 ». L’
& qui, en étalant leurs feux criminels, donnent des leçons d’une
licence
effrénée qui ne tend qu’à détruire les moyens lég
l’Eglise il y en a qui osent sur cette matiere être les patrons de la
licence
, il est aisé de les confondre par une foule d’aut
à ses vérités donne l’air de la fable. La nécessité de réformer la
licence
de nos Spectacles est donc bien connue. Mais cett
es premiers Poëtes qui en parlant de Drames ait averti d’en bannir la
licence
. » Je ne puis estimer ces dangereux Auteurs, Qu
on applaudit, qu’on éleve jusqu’aux nues…. Puisqu’on tolere de telles
licences
, que ne devons-nous pas attendre à voir représent
urera qu’insensible aux plaisirs, Chez toi, dans une vie ouverté à la
licence
, Elle conservera sa premiere innocence ? Par toi-
es plus épurées, entraîneront nécessairement avec eux le désordre, la
licence
& le relâchement des mœurs qui regne toujours
x dans sa contexture & dans son néologisme, que monstrueux par la
licence
des idées, & par leur contradiction. C’est en
rer par l’éclat des talens, tentent de se faire une réputation par la
licence
de leurs Ecrits. L’Avertissement préliminaire est
me, & abstraction faite de ce qui ne devoit être attribué qu’à la
licence
des Poëtes, à la corruption des Acteurs publics,
adopter avec fureur tout ce qui sort de leur Isle, leurs mœurs, leur
licence
, leur esprit de murmure, leurs usages, leurs mode
quisitoire de M. Long, Chanoine, Promoteur-Général, pour réformer une
licence
qui, est-il dit dans le Requisitoire, avoit scand
& le luxe. Ces causes réunies ont occasionné le débordement d’une
licence
effrénée. Celle-ci a enfanté l’impiété & l’ir
erficielles qui ne font que des turlupins. Il ont enfin introduit des
licences
& des ridicules dans les mœurs219 ». N’en rés
ts ». On ne doit l’attribuer qu’à l’anarchie morale introduite par la
licence
des Incrédules modernes, qui attaquent ouvertemen
n’attendit pas la vieillesse & les infirmités pour réprouver les
licences
de sa lyre. Ce n’étoit, selon les voluptueux, que
ntraîner par ces jeunes gens insensés qui cherchent dans la guerre la
licence
plutôt que la gloire, & dont les désordres so
s ne pourront commander la décence ! Non, la liberté ne fut jamais la
licence
. L’homme ne veut point de chaînes ; mais il lui f
France étoit le seul pays de l’Europe où l’irreligion, l’impiété, la
licence
effrénée des opinions n’eussent pas encore pénétr
sique. De même, si nous n’avions pas des semences vives de toutes les
licences
qui se représentent sur les Théatres, si nous n’a
L’Obscénité du Théâtre Anglais dans le langage, page 1 Suite de cette
licence
de nos Poètes modernes, 3 L’obscénité ; contre le
ur des trônes que pour abuser de leur pouvoir, et pécher avec plus de
licence
. D’ailleurs sans la connaissance de Dieu, qui peu
onde, sur-tout contre les chrétiens, qu’il n’appelloit que galiléens.
Licence
très-indécente dans un prince, dans un philosophe
t unir le vice à la vertu, la difformité aux graces, la modestie à la
licence
, le bon esprit & la bouffonnerie, le bon sens
u’il vante et non pas sa beauté, Rien du profane amour n’y ressent la
licence
; Tout respire en Esther la paix et l’innocence.
et animée de son esprit, et de réprimer par la force de la vérité la
licence
effrénée des Chrétiens relâchés et vicieux, que d
près, car les femmes y ont plus de liberté, & il y regne plus de
licence
dans les deux sexes. La richesse, la chaleur du p
arts & les sciences y soient aussi bien cultivés. En revanche la
licence
y est plus grande, les Actrices à meilleur marché
Provinces. La noblesse & la pureté ne souffroient ni bassesse, ni
licence
, ni bouffonneries. Il n’y avoit dans l’Empire que
bien pris les allures, la naïveté, l’énergie de son modele, pour les
licences
qui lui sont familieres, ne doutons pas qu’il ne
les discours, & jette dans le cœur de plus profondes racines. La
licence
va à l’exces, on ne rougit pas de peindre ce qu’i
e toutes les galanteries qui le précédent. Je présume que malgré leur
licence
, ils ménagent assez la foiblesse & la pudeur
s radoucis que ses tableaux ont trop de mollesse , il eût dû dire de
licence
. Il ajoute très-sensément : Le style du Poëte se
sévérité de l’autre, ériger la galanterie en vertu, la tolérance, la
licence
en politesse, en agrément de la société. Cette do
omique & inépuisable, qui fourniroit à plusieurs pieces ; mais la
licence
y seroit inévitable, si le portrait étoit ressemb
La modestie est le garant & le gardien de la vertu autant que la
licence
y répand de justes ombrages. On n’est guere plus
un sacrement qui est l’image de l’union de Dieu avec son Eglise ! la
licence
conduit-elle à la vertu, & le crime à la paix
douceur, la beauté naturelle sans affeterie. La passion se plait à la
licence
des nudités, la sagesse les condamne. Le même pri
er est communément indécente : gestes, parures, nudités, emportement,
licence
, mollesse. Le temps. Pour les Acteurs, c’est tout
ailleurs ce sont des questions de nom, personne ne se déclare pour la
licence
contre les mœurs ; mais qu’est-ce que licence ? q
e ne se déclare pour la licence contre les mœurs ; mais qu’est-ce que
licence
? qu’est-ce que bonnes mœurs ? Chacun s’en forme
l’on est obligé de parler et de donner des règles pour en arrêter la
licence
. Nous n’avons que trop de sujet de craindre dans
vices : telle fut la Comédie ancienne. Les Loix, pour réprimer cette
licence
, défendirent de nommer. La malignité des Poètes,
portant à travers la flame. mais ni ces exagérations forcées, ni une
licence
d’imagination qui viole toutes les règles, ni un
ir à s’aveugler et à se tromper soi-même, de tirer de ce S. Homme une
licence
pour tout le monde d’aller à la Comédie, encore q
us dangereux que la matière. Il n’y a artifice dans la Rhétorique, ni
licence
dans la Poésie, dont ils ne se servent pour expri
es de la multitude étonnée. Athènes, dans sa prévoyance, arrêta cette
licence
et plaça le théâtre, encore dans son enfance, sou
ne, la salle est toujours vide, ce qui pourrait faire craindre que la
licence
de la scène ne se glissât un jour dans les mœurs
amp; débauche, magnificence & simplicité, hauteur & bassesse,
licence
& modestie, tout lui étoit bon, tout lui étoi
encore, quoique un peu plus voilés depuis qu’on a puni leur excessive
licence
. Ce n’est qu’un tissu de farces qui n’ont jamais
st le temple où elle est le plus honnorée. Autre excès incroyable, de
licence
dans une mere Chrétienne. Cathérine donnoit à ses
l’ivresse de la passion. Cette conduite & ce systeme refléchis de
licence
supposent dans la Reine très-peu de religion. Ell
ient presqu’aussi retenues qu’en Italie ; mais jamais il n’a porté la
licence
aussi loin que sa Bellefille. Au reste la galante
sente encore de toutes sortes. Mais comme ils furent corrompus par la
licence
des Poètes, et par la mauvaise conduite des Acteu
urer, qu’invincible aux plaisirs, Chez toi, dans une vie ouverte à la
licence
, Elle conservera sa première innocence ? Par toi-
s dans les Maisons des particuliers ; que la Débauche qui donne de la
licence
aux Conviés, leur fait perdre le respect qui est
ces réflexions ; comme si les soupers & les parties nocturnes, la
licence
de la nuit qui couvre tous les désordres de ses o
sagesse de la dame ne feroit pas une leçon de morale. Ces repas, ces
licences
, cette solitude favorisent bien les humeurs rêveu
rsations en sentences, cette philosophie que personne n’entend, cette
licence
modeste, cette malignité bienfaisante, &c. La
scène changea de face, la Mythologie prit la place de l’Evangile, la
licence
fut substituée à la vertu : les anciennes comédie
t, & les ridiculisa sous le nom de Vadius & de Trissotin. Les
licences
qu’il prenoit dans l’Ecole des femmes, les leçons
emmes n’étoient pas les seules, tous les gens de bien condamnoient la
licence
de ses pieces & leur mauvaise morale. L’Eglis
une espece d’école de morale mondaine & d’impiété qui enseigne la
licence
pour soi, la tolérance pour les autres, ennoblit
es éclairent mieux que le soleil, & les ombres qui favorissent la
licence
sont bien plus agréables que la lumiere qui la dé
ans le monde le même propos. Point de comédie où on ne prenne la même
licence
contre son père, son maître, son mari. On disting
plaisanterie médisante et habituelle monte l’esprit sur le ton de la
licence
. L’enjouement est naturellement familier, et la m
rebis, sont-elles des médisances ? Les sarcasmes, les équivoques, les
licences
, les impiétés d’un libertin sont-ils des instruct
la présomption. De quel goût ? de la frivolité. Avec quel fruit ? la
licence
. Jamais on n’a tant et si peu écrit et si bien et
dites-vous, ne sont plus aujourd’hui ce qu’ils étoient autrefois. La
licence
qui y régnoit, & qui leur a attiré tant de ju
s’étend-elle à tous les spectacles que l’on met sous vos yeux ? Si la
licence
est, en effet, bannie du théâtre national, ne s’e
reconnoître qu’on ne pouvoit y être attiré que par l’appas même de la
licence
, & avouer qu’en grossissant la foule des spec
s contempler à son aise, & être à portée de prendre avec elle des
licences
; les femmes sont communément assises, il faut se
illeurs, mais je ne comprends pas que ceux qui ont blâmé en lui cette
licence
ne se soient pas dit médecins, guérissez-vous vou
rneille, qui bien plus décent que ses prédécesseurs en avoit banni la
licence
, mais malgré cette réforme il reconnoît l’inutili
n les consacrant à la Religion & aux mœurs. La frivolité & la
licence
dont ils s’occupe les rendent funestes. Nous en a
t le plus souvent ce qu’ils disent : ils ne sont d’accord que pour la
licence
. Depuis ce temps-là le Seigneur du lieu, ou l’I
t n’a-t-il pas vu que, par ce mêlange mal-adroit de modestie & de
licence
, de bonne & de mauvaise morale, de passion &a
seule aujourd’hui soumise à la police. On comprend aisément l’énorme
licence
que trouve la débauche, pourvu qu’elle sauve, ce
;c. sont leurs livres de dévotion. Mais c’en est assez pour sentir la
licence
de leur vie, le désordre de leur immodestie, le d
tibles de tendresse, & portées à la passion : tout ici respire la
licence
, en offre les objets, en découvre les moyens, en
ertu gémit d’en voir un. Cet extrait, par l’excès, la fadeur & la
licence
des éloges qu’il lui prodigue, décelle la main de
rand monde (de parfaits libertins), &c. On finit par justifier la
licence
qui regne dans ce théatre (& on n’en rougit p
c’est-à-dire l’hypocrisie de la chasteté, qui se donne toute sorte de
licence
sous des dehors décens ; enfin le Poëte la Fontai
rès-considérables, & qui le sont ordinairement. Il n’est point de
licence
qu’on ne puisse se donner, & qu’on ne se donn
nne, ou plutôt qu’assure par les méprises, les erreurs, le secret, la
licence
, l’impunité, les attraits confondus des deux sexe
memoriam, commovet imaginationem. Les masques causent la plus grande
licence
, dit Verdier du Privat, Diver. Leçons, L. 2. C. 1
spectacles, dont le Prince nouveau Chrétien aurait si peu souffert la
licence
, qu’il en abolit une partie, et fit contre eux de
r). On y forme de mauvais desseins, on s’y donne des rendez-vous ; la
licence
des regards fait naître de mauvais désirs : « Dum
r avec impudence, satisfont la cupidité. Fuyez ces spectacles, que la
licence
et la frivolité des discours rendent si dangereux
, & même obscènes. Un écrivain Anglois, pour remédier à l’extrême
licence
des comiques de sa nation, est d’avis qu’on y éta
us. C’est qu’on n’y puise que le persifflage, la dissipation & la
licence
; que les hommes apprennent à y devenir des sybar
r, un financier, un fils de famille, étalent leurs charmes & leur
licence
, font espérer leurs faveurs, aiguisent leurs trai
& quelquefois, malgré tous les efforts, les trahissent. Outre la
licence
, la malignité, l’irréligion, excès communs à tous
pectacle. Quelle contradiction ! vous ne souffririez pas de pareilles
licences
dans les rues, encore moins chez vous, & vous
er des ordures. Vous le faites réellement, & même encore pis. Ces
licences
sont plus nuisibles que tout ce qu’il y a de plus
ua la régularité du plan, une diction noble, l’éclat des pensées, aux
licences
extravagantes, aux sujets peu convenables, à un b
ultation. Par ce détour artificieux, l’Auteur s’est donné la coupable
licence
de hazarder les propositions les plus contraires
a même manière que ceux qu’il tournait en ridicule, se permettait des
licences
toutes pareilles à celles d’Aristophane, ainsi qu
▲