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1 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
sa doctrine, qui, comme un héritage précieux de leur père, a passé de main en main à ses descendants, et tous se font gloire
ine, qui, comme un héritage précieux de leur père, a passé de main en main à ses descendants, et tous se font gloire d’être
Qui doit conclure enfin nos desseins généreux. Le ciel entre nos mains a mis le sort de Rome. » Cinna aime éperdument
aime éperdument la fille d’Auguste, et ne veut pas la recevoir de sa main , quand son père voudrait la lui donner : « La
Oui, quand par son trépas je l’aurai méritée, Je veux joindre à sa main ma main ensanglantée, L’épouser sur sa cendre,
and par son trépas je l’aurai méritée, Je veux joindre à sa main ma main ensanglantée, L’épouser sur sa cendre, et qu’ap
présents du Tyran soient le prix de sa mort. Quand le ciel par nos mains à le punir s’apprête, Un lâche repentir garanti
eut trop de vertu pour tant d’inquiétude, Et ne soupçonna point sa main d’ingratitude, Et fut contre un Tyran d’autant
aves, qui en sont complices. Emilie, dans Cinna, offre son cœur et sa main pour prix d’un lâche assassinat d’Auguste son bie
es dieux qui dans Pharsale ont mal servi Pompée, Qui la foudre à la main ont pu voir l’égorger. Ils connaîtront leur fau
r sans murmure. Justifions sur lui la mort de son rival. Et notre main alors également trempée Et du sang de César et
peut l’être par lui-même, ne peut-il pas se faire aider par une autre main  ? ne peut-on pas en présumant son intention, agir
treprenez point une injuste carrière. Vous repoussez, Seigneur, une main meurtrière. L’exemple en est commun, et parmi l
nner, Madame, et j’en réponds. Mais enfin je me vois les armes à la main  : Je suis libre, et je puis contre un frère inh
y applaudir ? « Hélas ! si pour venger l’opprobre d’Israël, Nos mains ne peuvent pas, comme autrefois Jahel, Des enne
e leurs plus chers parents saintement homicides, Consacrèrent leurs mains dans le sang des perfides. Et par ce noble expl
mployés au Temple du Seigneur. Jurons… De ne poser le fer entre nos mains remis Qu’après l’avoir vengé de tous ses ennemi
méritait les foudres ; leurs myrtes auraient-ils été flétris par les mains de leurs adorateurs ? Les Jésuites auraient-ils d
de crimes, aucun vers qui ne soit écrit avec le sang, et tracé de la main de Tisiphone. Mais c’est, dit-on, le sujet de la
es tableaux de monstres, de supplices, de meurtres, fussent-ils de la main de Raphaël et de Michel-Ange, serait-elle une pro
réable ? Les tableaux des fureurs et des forfaits ont beau être de la main de Corneille, de Crébillon ou de Voltaire, peuven
es forcenés qui, comme Emilie dans Cinna, n’offrent leur cœur et leur main que pour récompenser un assassinat ; ce sont des
qu’élevée en mon sein, Un Tyran, quel qu’il soit, puisse obtenir sa main . Savez-vous que Brutus est moins Romain que moi
est trop pour faire connaître le danger d’un spectacle dressé par la main des crimes, et qui en fraie les routes. Volta
air de religion et de piété. L’esprit d’indépendance conduit seul la main des assassins jusqu’au parricide le plus atroce.
qu’un Tyran, j’abhorre ta tendresse. Allez ramper sans moi sous la main qui nous brave. Et toi vengeur des lois, toi mo
mort à Rome, à vous, à nos neveux. L’honneur du premier coup à mes mains est remis, etc. » La plume me tombe des mains.
u premier coup à mes mains est remis, etc. » La plume me tombe des mains . Tous les Casuistes ultramontains ensemble ont-il
Que son sang satisfasse au sang de ma patrie. Vengeance, arme nos mains  ; qu’il meure, c’est assez. La main, la même ma
patrie. Vengeance, arme nos mains ; qu’il meure, c’est assez. La main , la même main qui t’a rendu ton père Dans ton s
geance, arme nos mains ; qu’il meure, c’est assez. La main, la même main qui t’a rendu ton père Dans ton sang odieux pou
Quoi ! ce Dieu que je sers me laisse sans secours ! Il défend à mes mains d’attenter sur mes jours ! Ah ! quel crime est-
sous les traits de la fausse. Mahomet est un Tartuffe les armes à la main , qui ne fera jamais des régicides (il en ferait b
, les serments, tout enchaîne Séide : J’ai mis un fer sacré dans sa main parricide. Et la religion le remplit de fureur.
é. Eclairez seulement ma docile ignorance. Adorez et frappez, vos mains seront armées Par l’Ange de la mort et le Dieu
e rival. C’est usurper leurs droits ; mais lorsque la licence Des mains de la justice arrache la puissance, Que la forc
sans peine. Le temple de nos lois et de la liberté, Erigé par nos mains et de sang cimenté, Où des débris du trône et d
ondamna, c’est à moi d’y souscrire. Vous l’approchez du cœur que sa main doit percer. Pour allumer la foudre il a besoin
re. Et pour ses intérêts au bout de l’univers J’irais chercher la main qui briserait ses fers. Comme vous, des Tyrans
n, c’est vertu que de feindre. La rage dans le cœur, et le fer à la main , Je cesse d’être fils, pour n’être que Romain.
César est au Sénat, et vous êtes ici ! Qu’entends-je ! à d’autres mains céderiez-vous la gloire … C’en est fait, le dev
e : Il oublie, ou du moins il suspend la justice. Je donnerais ma main pour lui percer le flanc, Et pour la retirer fu
Je verrai Rome en proie aux plus cruels malheurs, D’une tremblante main flatter la tyrannie, Ne gémir qu’en secret de l
2 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Mlle de Guise » pp. -1
n bienheureux Hyménée Vous prendra pour nous venger. Stances sur la Main De Mlle de Guise. Divine main, perle d’élite, Be
dra pour nous venger. Stances sur la Main De Mlle de Guise. Divine main , perle d’élite, Belle dont le rare mérite Sert au
gage, C’est l’âme qui faut de courage, Ou l’Esprit manque de raison. Main qui triomphe de la gloire, Geolière qui tiens la
’est la perte n’en fût faite, Si tôt que j’en eus le désir. Mignarde main , mon ciel, ma flamme Soleil de glace qui enflamme
3 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149
cté des spectacles est remplacé par un air bienfaisant, travaillé des mains de la nature ; où, au lieu des émanations léthifè
illante. Celles-ci sont au firmament comme autant de flambeaux que la main du Tout-Puissant a placés dans une distance respe
’animaux qui vivent sur la terre ; l’homme enfin, le chef-d’œuvre des mains de Dieu, la seule créature faite à son image et p
de n’ont rien de comparable au spectacle de la nature : l’or, dont la main de l’homme les a décorés, s’éclipse devant les fe
ne environne les Hébreux au bord de la mer Rouge : Moïse, étendant la main , écarte les eaux, qui s’élèvent de chaque côté co
ndre aux eaux leur douceur naturelle. Le fer de la cognée échappé des mains d’un prophète, tombe dans le Jourdain ; Elisée, a
it entendre pour nous animer au combat ; les martyrs nous tendent les mains et nous présentent leurs couronnes. Si nous aimon
4 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
nombre de petits grelots aux jarretières ; il porte une épée nue à la main , au bout de laquelle il y a un petit château doré
de trois dames d’atours, qui portent chacune une coupe d’argent à la main , qu’elles haussent à la manière des bacchantes et
sent un tintamarre vraiment infernal : ils ont tous des fourches à la main . Une Proserpine ou diablesse est parmi eux, et to
c des ornements jaunes ; il a la couronne en tête, et le sceptre à la main  ; il cherche autant que possible à se défendre de
-Sauveur. Ils entrent dans l’église, leurs têtières (ou masques) à la main , et après la messe, ils vont tous en sortant au g
des choses saintes !… car entrer dans l’église avec des masques à la main , y entendre la messe, bénir ensuite les masques e
ssous du genou des jarretières garnies de petits grelots ; ils ont en main une baguette ornée de rubans et sont accompagnés
n enfant en corset blanc, les bras et les jambes nues, qui tient à la main la croix de Notre Seigneur J.-C., haute d’environ
J.-C., haute d’environ cinq pieds il appuie cette croix à terre de la main gauche ; alors un ange habillé de blanc avec de g
u masque qui forme l’auréole par derrière, tient aussi la croix de la main gauche, et la défend contre l’attaque des diables
porté sur leurs épaules par deux rubans en sautoir. Ils ont tous à la main droite un petit bâton orné de plusieurs rangs de
etit bâton orné de plusieurs rangs de rubans ; ils font mouvoir de la main gauche à leur gré cette figure de cheval ; ils fo
et roi de Naples. « 34. Les apôtres ; Judas ouvre la marche, il a en main la bourse des trente deniers ; viennent ensuite l
mitré, et portant au bras gauche un panier rempli d’œufs, de l’autre main , il donne la bénédiction épiscopale. « 35. S. Chr
e même façon, qui ont été élus les années précédentes ; il porte à la main un très gros et très beau bouquet. Il a également
, et tous les fonctionnaires de leur suite, ont de gros bouquets à la main , avec lesquels ils saluent les dames et toutes le
représente S. Siméon revêtu d’une chape et d’une mitre, et qui d’une main donne des bénédictions à toute outrance, et de l’
ais à quatre bâtons, sous lequel marchait un petit roi, le sceptre en main et la couronne sur la tête ; par là, ces pères vo
qui couvrait un petit écolier vêtu en ange, seul avec une croix en la main , et c’était la grâce suffisante ; il était précéd
aux, et des autres serviteurs de l’église, chacun avec une serpe à la main , et allaient couper ces branches qu’ils rapportai
lle ajoute que, pour se fouetter avec grâce, il ne faut qu’agir de la main et du poignet, sans gesticuler du bras. Reprenons
Sienne, auprès de laquelle est un enfant portant un soufflet dans une main , et dans l’autre un balai ; parce que les légende
ne et belle fille, remarquable par son éclatante parure, qui porte en main un sceptre, et sur la tête une couronne royale. U
ement, et même poussaient les choses quelquefois jusqu’à en venir aux mains . Parmi les statuts en quarante articles, publiés
t, elles se chantaient pouilleaf, et l’on en est venu quelquefois aux mains . Il fallait que cet abus fût bien enraciné dans l
ret, aurait aussi reçu et couvert sa caboche du dit chaperon, pris en main la célèbre marotte, et protesté d’observer et sou
ne des ennemis de la France, desquels lui permettons se payer par ses mains , aux espèces qu’il trouvera de mise. Car ainsi il
En l’année 1669, il y avait un de ces contrats en original entre les mains de M. le curé de S. Donatien d’Orléans, qui voulu
e de mon père, en foi de quoi j’ai signé le contrat irrévocable de la main de mon secrétaire. Fait en présence de mon père é
cœur pendant toute l’éternité. En foi de quoi j’ai signé de ma propre main le contrat irrévocable, en présence de la sur-ado
5 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Huitième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 287-295
ose dire ce qu’il est. Les deux Billets-doux sont à présent entre les mains de monsieur D’Alzan : Agathe, dont il ne connaît
tre les mains de monsieur D’Alzan : Agathe, dont il ne connaît pas la main , a écrit sous mon nom de Florise ; elle-même a re
he a été sortie, mon mari qui ne me quittait pas, qui m’avait pris la main , & qui la pressait faiblement, m’a montré son
temps elle est sortie, sous prétexte de remettre les enfans entre les mains d’Agathe. Seule avec monsieur D’Alzan, j’ai baiss
à mes genoux : il fondait en larmes, la bouche collée sur une de mes mains . Mademoiselle *** lui lisait votre dernière Lettr
6 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
érusalem par le Prophète Ezechiel, dit : « Pource quej tu as joué des mains et des pieds, que tu as dissipé ton cœur pour ce
et des pieds, que tu as dissipé ton cœur pour ce sujet, i’étendrai ma main dessus toi, et te ferai mourir. » cap. 25. Dan
qui dansaient, ou qui faisaient des légèretés. Moïse ayant reçu de la main de Dieu,Exod. 12. les Tables de la Loi dessus la
à ce propos : « Où sont les violons, les danses et les battements des mains , là sont les ténèbres des hommes, et la perdition
comme inutile, c’est une assemblée d’intempérance. Ce branlement des mains et des pieds, cette évagationk et impudence des y
st dans ces rencontres que les yeux s’y trouvent aussi libres que les mains , les paroles à double entente s’y font entendre d
7 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
punition exemplaire. Mandons au Commissaire du Quartier d’y tenir la main , et de Nous faire rapport des contraventions à la
e à un tel point, que le Magistrat de Police fut obligé d’y mettre la main pour en arrêter le progrès. Ce fut un des objets
éissance. Enjoint Sadite Majesté au Lieutenant de Police, de tenir la main à l’exécution de la présente Ordonnance. Fait à S
esté au sieur De la Reynie, Lieutenant Général de Police, de tenir la main à l’exécution de la présente Ordonnance. Fait à V
esté au sieur De la Reynie, Lieutenant Général de Police, de tenir sa main à l’exécution de la présente Ordonnance, qui sera
Lieutenant Général de Police de sa bonne Ville de Paris, de tenir la main à l’exécution de la présente Ordonnance. Fait à V
la Reynie, Lieutenant Général de sa bonne Ville de Paris, de tenir la main . Fait au Conseil d’Etat du Roi, Sa Majesté y étan
t : Nous vous mandons et ordonnons par ces Présentes signées de notre main , de tenir la main à ce que nos Comédiens Français
ons et ordonnons par ces Présentes signées de notre main, de tenir la main à ce que nos Comédiens Français fassent incessamm
Lieutenant Général de Police de sa bonne Ville de Paris, de tenir la main à l’exécution de la présente Ordonnance. Fait à V
Lieutenant Général de Police de sa bonne Ville de Paris, de tenir la main à l’exécution de la présente Ordonnance, qui sera
Lieutenant Général de Police de sa bonne Ville de Paris, de tenir la main à l’exécution de la présente Ordonnance, qui sera
8 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
ous servir aussi ! » Lorsque Pigmalion vient offrir son cœur & sa main à sa chère Statue, il est tout surpris qu’elle sç
ns une des Scènes suivantes, Pigmalion surprend sa Belle qui baise la main du jeune Elève ? Ah, Madame, s’écrie-t-il, que fa
, la commode Laurette, lorsqu’il est pris sur le fait. « J’éxamine sa main . — ma main ! — sa main ! » Sa main revient si sou
e Laurette, lorsqu’il est pris sur le fait. « J’éxamine sa main. — ma main  ! — sa main ! » Sa main revient si souvent, qu’on
lorsqu’il est pris sur le fait. « J’éxamine sa main. — ma main ! — sa main  ! » Sa main revient si souvent, qu’on s’apperçoit
t pris sur le fait. « J’éxamine sa main. — ma main ! — sa main ! » Sa main revient si souvent, qu’on s’apperçoit que l’Auteu
la décence ne doit point avoir applaudi. Le Prince Azor tient dans sa main une pantoufle qui l’enchante par sa petitesse ; i
r le moins, aussi indécente que celle du Tartuffe, lorsqu’il pose une main caressante sur les genoux de Madame Orgon, &
Vous en auriez fait autant, En tournant mon compliment, Je saisis sa main blanchette, Que je baisis à l’instant ; Puis j’ou
éternel à l’objet de sa flamme, ou de lui baiser respectueusement la main . Que prétendait donc ce jeune téméraire ? je le l
orlis, seuls dans le fond d’un jardin, à minuit passé ? « Il tient ma main , il la serre, il la baise » : pour une main qu’on
uit passé ? « Il tient ma main, il la serre, il la baise » : pour une main qu’on baise, Isabelle s’écrirait-elle, « où suis-
9 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
e fin. Quelque temps après, condamné par ses crimes, il périt par la main du bourreau. Cette separation pratiquée chez les
que tout-à-coup une troupe de libertins, qui en fut instruite, vint à main armée, éteignit le feu, enleva les livres, &
qu’on donne à Dieu des yeux, des oreilles, une bouche, des pieds, des mains , de la colere, de la pitié, du repentir, quoiqu’i
haire où il prechoit étoit ornée de ce nom sacré. Il en portoit en sa main un tableau, ainsi qu’on le représente dans ses im
& de l’ardmirer. Elle l’habille richement, la pare de ses propres mains , frise ses cheveux, attache les rubans, tient le
p; celui de leur maîtresse. Ces fauteurs du luxe, qui y prêtent leurs mains vénales sont-ils excusables ? Ces flâteurs dangér
op blasé, il faut le piquer. Ainsi les alimens sont sains sortant des mains de la nature. On n’en mange que ce qu’il faut. La
mant des flammes impures, cette beauté artificielle, frelatée par les mains de l’immodestie & de la vanité. Qui l’ignore,
ter la paix, & empêcher qu’on ne se fasse justice par ses propres mains , ou qu’on n’ait recours à un amant libéral, qui p
ui épuisent tout, que reste-t-il à leur donner ? La voilà sortant des mains du baigneur, cette beauté brillante comme un astr
e porter ? Sans doute dans les hôpitaux, pour servir les malades. Ces mains delicattes & pomadées vont panser leurs plaie
te les remplit d’indignation. Mais, qu’il ne craigne rien, ces belles mains n’iront point se salir à son service, ces riches
lais, sans sortir de sa létargie ; & pour ne pas tomber entre les mains de l’usurpateur, il se brule de desespoir avec se
es concubines, brillant de toutes les graces de leur parure, voit une main qui écrit la condamnation sur la muraille. Daniel
bientôt après lui dans cette Cour effeminée, & sous leur savante main on ne fit qu’y rouler de crime en crime, jusqu’à
notre front au Baptême, à la Confirmation, cent fois par nos propres mains . C’est le signe de l’humilité, de la pureté, de l
che pour mettre à sa place l’étendard du Démon. Il y est placé par la main des passions, pour servir les passions, pour étab
’autel est la croix, la Messe est le sacrifice où J. C. meurt par les mains du Prêtre. Quel contraste ! la lumiere & les
10 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
de religion. Malgré la galanterie de toutes parts répandue à pleines mains , ce n’est pas un cœur tendre comme Racine, c’est
e du côté des mœurs & du théatre, & ces livres sont entre les mains de tout le monde. Si vous en doutez, prenez &
lui faire l’honneur de s’en offenser. Une si petite égratignure d’une main si foible peut-elle allumer son courroux ? Je lui
ées que de leurs propres beautés, qui souvent même se perdent sous la main . Cette finesse, cette légèreté seroit un mérite l
la naïveté fait la séduction, & qui ne semblent se perdre sous la main que pour se glisser imperceptiblement, mais trop
mp;c. qui réclament contre la date, ou qui ont été retouchées par une main plus avancée en âge, mais aussi peu chaste que la
M. Duclos a composé son Acajou sur des estampes qui étoient dans les mains du Comte de Tessin. Le décorateur dans l’un, le g
instrumens, c’est toujours la même chanson ; on sent par-tout la même main , par-tout on trouve le même style, non-seulement
sel de modestie qui le rend plus piquant. Autre coup de pinceau de sa main  : la réflexion de l’Amour, qu’on ne veut recevoir
ne veut recevoir parmi les Graces qu’en lui liant les pieds & les mains avec des guirlandes de fleurs : Cette proposition
e nouvelles armes pour lui, est-ce bien le maîtriser de lui donner sa main à baiser & lui faire toutes sortes d’agacerie
11 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109
il n’est pas de la sagesse du Législateur de lui lier absolument les mains . Quoique dans le Christianisme les secondes noces
rront mettre en œuvre. L’article des concubines ou des mariages de la main gauche est tout théatral ; on auroit tort de le d
e par Arlequin : la jolie annonce ! Il y a promesse de mariage de la main gauche entre Marie Concubine & M. le Marquis
amp; ne seront pas censés mariés . Cette distinction des femmes de la main droite & de la main gauche est depuis longtem
s mariés . Cette distinction des femmes de la main droite & de la main gauche est depuis longtemps reconnue par Mahomet,
C’est le privilege brillant des gens de qualité, de s’attacher par la main gauche, & l’appanage glorieux & inaliénab
l’exemple d’Abraham, joindre Agar à Sara par un second mariage de la main gauche, ce qui fut exécuté. Il fut marié des deux
mariage de la main gauche, ce qui fut exécuté. Il fut marié des deux mains .
12 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203
lle souhaite son retour, presque autant pour la retirer elle-même des mains d’Ægiste, que pour venger la mort de son pere ; c
qui le lui avoit remis en partant. Mais comment étoit-il tombé en ses mains  ? Elle étoit jeune quand son pere fut égorgé. On
s des Chretiens, mais même ceux d’un âge mûr, qui tombent entre leurs mains , de toutes les marques du Christianisme. Comment
ponse ? La lettre de ce Prince surprise par ses surveillans entre les mains de Zaïre, & remise par eux à Roxane, auroit s
dans le billet que Nérestan écrit à Zaïre, & qui tombe entre les mains d’Orosmane. Je ne sçais qui l’emporte des deux Po
? Il faut en dire autant de ces poignards, qui sont surpris entre les mains d’un personnage par celui qui en devoit être frap
13 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137
ils, & plongé dans les plaisirs & l’indolence abandonnoit aux mains les plus méprisables toutes les affaires de ses E
ein théatre. Il faisoit leur toilette, les peignoit, les paroit de sa main , décidoit du goût & de la mode de leur parure
hoit avec des gands d’une peau particuliere pour conserver ses belles mains , & couvroit son visage d’une pâte préparée, a
ndans d’oreille qu’il leur avoit donnés & attachés de ses propres mains . Il leur fit faire de magnifiques obseques, &
n approche que la toilette d’un jeune Abbé Evêque en herbe, entre les mains de son baigneur. La brodeuse, le tailleur, les fe
arché la tête haute, faisant des signes des yeux & des gestes des mains , qu’elles ont mesuré tous leurs pas, & étudié
parure, cette gêne incommode des habits, que des heures entieres, des mains les plus exercées, les yeux les plus pénétrans, p
en reçoit son ornement ; c’est un tissu de pierres précieuses que sa main enchasse & distribue dans un beau jour, elles
ter ; mais rendons-nous justice, le sceptre de la parure est dans les mains du beau sexe ; ce n’est qu’en le copiant, en pren
eres à la toilette d’une femme, & une femme en cet état entre les mains d’un homme ? un mari, un pere, peuvent-ils le per
qui lui étoit destiné. C’est à Dieu qu’il faut demander, c’ost de sa main qu’il faut recevoir un mari ou une femme selon so
& l’argent sur la personne, & les plus vils travaux dans les mains  ! des airs de Prince, & à peine un morceau de
son inutilité. L’opulence où le vice les fit vivre, fond entre leurs mains , évanouie en parures & en fêtes, & passan
andalisée. On s’armeroit contre des brigands impies qui viendroient à main armée piller l’Eglise, & on souffre le brigan
14 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
n Prince jaloux qui ne l’aimoit pas. La mere d’Elizabeth périt par la main du bourreau, & laissa à sa fille, avec la tac
les titres d’Elizabeth, écrits dans le Parlement de Cithere, par les mains de la folie & de la débauche. Ils ne furent p
ceux qui annoncerent l’Evangile à leur nation. Convenons que sous la main de Thalie & de Melpomene, il se feroit des sc
e Rome. Une femme ne pardonne point cette injure. Elle passa dans les mains des trois femmes de son pere, qui pour faire la c
ôtoit cent fois quelqu’un de ses gants, pour faire admirer ses belles mains (Anne d’Autriche avoit dit-on la même foiblesse).
eterre que la nouvelle religion. Toutes les deux viennent d’une belle main , & ont le même esprit. La comédie s’y est emp
nt pas aux folles dépenses de sa vanité, elle empruntoit à toutes les mains , sous son sein privé, comme particuliere, aux ric
adoroit respectueusement sa pureté Angélique, sans oser y porter une main téméraire ; l’autre emporta de ses attentats un s
les graces de la Cour, au mariage même de la Reine, qui lui offre sa main & son trône. L’amour est ingénieux. Malgré le
uflet, ce qui suppose une grande familiarité. Il fit le fâché, mit la main sur la garde de son épée, & jura qu’il se ven
’autres traits que les fleches de l’amour. Il fut pris les armes à la main par des gens qui n’étoient pas amoureux de sa per
dres son portrait, enrichi de pierreries, avec une belle lettre de sa main , qui portoit : Si des raisons d’Etat ne me tenoi
Ministre ; & quand il étoit malade, elle lui servoit de sa belle main les bouillons & les remedes, & se tenoit
fit tout suspendre. Elle voulut que, pour se rendre plus digne de sa main , son mari, avant que de l’épouser, allât se couvr
de la maniere la plus brillante, & on le congédie. On accepte sa main , on signe les articles du mariage, & on ne ve
par un mouvement naturel aux femmes, elle lui écrivit aussitôt de sa main une lettre insolente sur le même ton familier aux
fit point mourir dans les suplices ; il en périt des milliers par la main des bourreaux d’Elizabeth. Le héros François, hon
, plein de probité, ne fut jamais pyrate ; l’héroïne prenoit de toute main , sans scrupule. Ce n’est point par la valeur qu’o
er ses troupes, gagner des batailles, emporter des villes l’épée à la main  ; mais elle faisoit frapper des médailles, entroi
15 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
le en outrageant mon Dieu. Qui m’offroit l’hommage de son cœur, de la main du sort le plus flatteur, de l’amour le plus tend
on la met, n’est pas plus instruit ; on reçoit sans s’informer, de la main d’une étrangère, une fille unique de condition, d
lle donc percée, & le Crucifix planté ? Elle embrasse de ses deux mains la tête de mort. On n’embrasse pas des mains. Ell
lle embrasse de ses deux mains la tête de mort. On n’embrasse pas des mains . Elle doit faire tomber le Crucifix qui est par-d
On fait descendre cette Religieuse dans le caveau avec une lampe à la main . Pourquoi cet air antique de lampes sépulcrales ?
it moins embarrassante & plus conforme à l’usage. Elle appuie une main & la tête sur le tombeau, elle tombe sans con
, se fuyent, se tiraillent, se poussent, se repoussent, se tendent la main , se troublent, vont au caveau, s’en éloignent, to
nt, se consolent, se mettent à genoux l’un devant l’autre, levent les mains , les yeux au ciel, se penchent vers la terre, mar
tre considérablement, puisque cette fille y appuyoit la tête & la main , & y avoit posé la lampe, comment s’est-elle
16 (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14
r orner ce superbe jardin, Qu’au siècle des Beaux-Arts un compas à la main , Le Nôtre dessina pour décorer le Louvre. Telle
s du mépris : Mais quelle autre Beauté ? quelle est cette Laïs ? A sa main jadis rude, aujourd’hui satinée, Pour de bonnes r
es bras d’un Romain trop sévère : Mais quand voyant briller entre les mains d’un père, Sur le sein d’Hypermnestrep un poignar
ncor Lulli de sa tendre Musique, Un sceptre de cristal en ses débiles mains , L’Amour dans ces beaux lieux gouverne les humain
our ; C’est Armideaa qui vient d’esprits environnée, Un poignard à la main , de serpents couronnée. Elle cherche Renaud : la
17 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
de le répandre, De le verser sur les humains, De faire éclore de mes mains Tout ce qu’ils ont droit d’en attendre. Le bonhe
la dernière figure. Le comble du plaisant c’est de voir que dans des mains il soit possible de faire éclore quelque chose.
es Trésors qui n’ont de valeur que par l’objet qu’on aime, que par la main dont ils nous sont offerts41 ? J’ignore aussi de
ine de lire les prémières Pièces chantantes qui lui tomberont sous la main  ; il sera bientôt satisfait, au-delà de son atten
ci : Et tandis que ton bras des peuples redouté53, Va la foudre à la main rétablir l’équité. Pour le coup le sévère Boilea
hébus. Il est plaisant de voir marcher un bras, qui va la foudre à la main . Avançons. Notre fier Satirique a eu le bonheur d
à-l’heure le bras marchait, à présent c’est un cœur qui parle par une main . Notre fameux Poète disait souvent le contraire d
fameux Poète, pour la plus grande gloire du Ciel. C’est ainsi que la main des Parques Va nous filer ce siècle heureux57… L
18 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
lassoient, & le laissoient à table ; il continuoit le verre à la main d’expliquer aux laquais le systême d’Epicure, qu’
ps ne subsiste pas, un coup d’œil, un ton de voix, un mouvement de la main n’ont qu’un moment. C’étoit là le véritable espri
ses maladies. Il chantoit, dansoit passablement. Il savoit de longue main les propos des halles de Paris & des province
l en avoit fait une ample provision dans un grand recueil écrit de sa main , où il puisoit dans le besoin. Il étoit naturelle
elque maniere qu’on écrive ou qu’on parle, on distingue la voix ou la main . C’est sur-tout dans le dramatique, qui représent
lus stupide trouve alors de jolies choses ; les yeux, les levres, les mains sont éloquentes. Il est vrai que ce feu s’éteint,
tingués dans les combats, sur-tout s’ils étoient morts les armes à la main . C’est à peu-près l’opera, à l’exception des expl
te, superbe, tout incrusté d’or en dehors & en dedans, bâti de la main des Dieux, comme Troye des mains d’Appollon, Athe
en dehors & en dedans, bâti de la main des Dieux, comme Troye des mains d’Appollon, Athenes des mains de Minerve, & t
i de la main des Dieux, comme Troye des mains d’Appollon, Athenes des mains de Minerve, & tant de palais de cristal par l
Athenes des mains de Minerve, & tant de palais de cristal par la main des Fées. Oudin y étoit assis sur un trône d’or f
issiper vos humeurs    Dans le palais de la Folie.   Le goût par les mains de Torré  Vient de construire un temple aux Grac
ré l’œil vigilant d’une duegne austère, Y prendre un billet doux des mains de leur amant ! Le tumulte souvent est ami du my
19 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
uer aussi bien ses exercices que ses occupations, et d’examiner si la main qui porte le Sceptre peut prendre quelquefois le
ture, je ne conseillerai jamais à un Roi de s’y exercer, parce que sa main est destinée pour quelque chose de plus grand, et
ique ne manqueront pas de me dire que le Roi David l’a aimée ; que sa main qui étouffait les Lions et qui domptait les Géant
20 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
-t-il bien la puérile & licencieuse agitation des pieds & des mains d’une danseuse ? Racine a eu la sagesse de ne pas
sport de son zèle il brise les Tables de la Loi qu’il avoit entre les mains , court réduire en cendre cet ouvrage de la supers
z votre fille à un homme sensé : Homini sensato da illam. C’est de la main de Dieu qu’il faut recevoir une fille prudente :
bien : C’est le préliminaire du crime, Chorea præludium Veneris. Les mains , les yeux, la voix, y ont une entiere liberté : L
Egrediuntur quasi greges, infantes eorum exultant lusibus. Il ont en main la timballe & la harpe ; ils se réjouissent a
és à la croix ; ceux des danseurs s’agitent, courent, voltigent : ses mains sont ouvertes pour répandre des graces, ses bras
des graces, ses bras étendus pour embrasser le pécheur ; que font ces mains , quels embrassemens cherchent ces bras étendus en
la sévérité, la gravité ridicules. Les baisers, les attouchemens des mains , les vis-à-vis, &c. entrent même dans la comp
u éternel. Voici un trait qui les caractérise ; il ne vient pas d’une main suspecte. Le Mercure de septembre 1769 (art. de l
our dire de mauvaises paroles, ni d’oreilles pour les entendre, ni de mains pour prendre des libertés criminelles, ni desprit
rieuse d’aller, venir, sauter, pirouetter, remuer ses pieds & ses mains , s’agitter comme une espèce de convulsionnaire, c
21 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
nvirons de Paris, en faire la statue de Voltaire, lui mettre dans une main le théatre de la comédie Françoise, avec ces joli
, Zaïre, Alzire, Marianne, Merope, &c. avec chacune sa piece à la main  ; enfin, une troupe de génies de la philosophie a
retif à Voltaire, y voloit dans les airs, porté sur un nuage, par la main d’une actrice ; l’hypocrene & le permesse cou
parfum flattoit l’odorat de la nouvelle Divinité ; elle lui met de sa main charmante, accoutumée à porter tant de sceptres,
les Romains ; Racine a formé son oreille, Et mis son pinceau dans ses mains . Grand comme l’un quand il veut l’être ; Moins sa
, & étoit surmonté d’une figure de la mort, tenant une faulx à la main , qui fauchoit tout : elle avoit à ses pieds plusi
lui des estaffiers à pied, déguisés en revenants, qui portoient d’une main un flambeau, de l’autre un étendart noir, bigarré
e cendres, sera bien plus réel que la prétendue gloire, dont, par les mains de la Clairon, les lauriers du génie, & les l
ans plus de cent estampes, on voit la mort qui prend quelqu’un par la main , & le fait danser ; à commencer par le Pape &
22 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
la Religion. L’affaise des Dissidens une fois terminée les armes à la main , le zele devoit être satisfait. Non, il a voulu s
ve dans un siecle où toutes les religions sont indifferentes, par les mains d’une princesse & d’un prince philosophes, qu
lissant l’agriculture & les arts, & les nations se donnant la main en signe de paix, la Pologne cédant ses provinces
a Religion sera foulée, la vertu méprisée, les loix abandonnées ; les mains profânes qui tiennent les rênes sont incapables d
pitoyablement contre vous, sans que vous puissiez vous plaindre d’une main que vous avez armée , &c. Les dietes polonois
les de spectacles de toutes les villes françoises, on verra à quelles mains Thémis a confié son épée & sa balance, sur qu
mp; ses debauches. Ce prince plus cruel qu’Hérode le tua de sa propre main . On porte aujourd’hui à sa mémoire & à son cu
n honneur, à ma réputation, vous avez même fait effort pour porter la main sur ma personne, & m’avez calomnié en ces ter
p; ridicules. Les intérêts de la République ne sont-ils pas en bonnes mains  ? Et les révolutions qui ont dévasté, démembré le
23 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. » pp. 90-103
vrages dont toute l'estime dépendait des grâces et des beautés que la main des Artisans leur avait données. Il en est arrivé
entés qu'il y avait deux places d'honneur dans le Théâtre, l'une à la main droite pour le Pape, et l'autre à la main gauche
dans le Théâtre, l'une à la main droite pour le Pape, et l'autre à la main gauche pour l'Empereur, et que les Vénitiens ayan
24 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209
Regens qui en ont la direction, avant de mettre les Rolles entre les mains des Ecoliers, en ôtent tout ce qui pourroit souil
llante. Celles-ci sont au Firmament, comme autant de flambeaux que la main du Créateur a placés dans une distance respective
d’Animaux qui vivent sur la terre, l’Homme enfin, ce Chef-d’œuvre des mains de Dieu, la seule Créature terrestre faite à son
nde n’ont rien de comparable au Spectacle de la nature ; l’Or dont la main des hommes les a décorés, s’éclipse devant les fe
nne environne les Hébreux au bord de la Mer rouge ; Moïse étendant la main écarte les eaux qui s’élevent de chaque côté, com
dre aux eaux leur douceur naturelle. Le fer de la Coignée échappé des mains d’un Prophéte, tombe dans le Jourdain, Elizée aya
it entendre pour nous animer au combat ; les Martyrs nous tendent les mains & nous présentent leurs Couronnes. Si nous ai
25 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIX.  » pp. 475-477
ferai voir par d'infaillibles marques Qu'un véritable amour brave la main des Parques, Et ne prend point de loi de ces crue
mers. Qu'elle-même sur soi renverse ses murailles, Et de ses propres mains déchire ses entrailles. Que le courroux du Ciel,
26 (1675) Traité de la comédie « XIX.  » pp. 302-305
ferai voir par d'infaillibles marques, Qu'un véritable amour brave la main des Parques, Et ne prend point de loi de ces crue
mers. Qu'elle-même sur soi renverse ses murailles, Et de ses propres mains déchire ses entrailles. Que le courroux du Ciel,
27 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230
& un bouton d’argent, son ruban est verd, chacun un bouquet à la main . Ensuite au son des instrumens on se rend à l’Egl
u’il fit effacer : Dans cet azile heureux, la vertu raménée… par les mains de Fiot, est de fleurs couronnée…. Ici regne la p
ù se trouverent les Juges & le cortege tout formé, la prit par la main & la mena à l’Eglise avec celle qui avoit l’a
avoir imposé silence, il lui fit ce compliment : Mademoiselle, une main bienfaisante qui se dérobe à la gloire & se r
-il bien placé hors de la Messe ? Le Magistrat prit la Rosiere par la main & la conduisit dans sa maison à travers un fo
érer dans la vertu, & à mériter une plus prétieuse couronne de la main de Dieu même. De retour chez elle, l’Héroïne donn
28 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
omme un enfant, s’appuie, chancelle, tombe comme une femme, prend les mains de l’amant de sa fille, qui la déshonore, est cau
fille. Il le souffre, il lui applaudit, il le caresse, lui prend les mains , l’appelle son fils. Quel rôle méprisable ! quel
e sa biere, toujours enveloppée. Le Pontife levoit les yeux & les mains au ciel, & faisoit une priere pour demander p
rant de faim ou de douleur, il ne fût pas dit que personne eût mis la main sur une Prêtresse. On fermoit aussi-tôt la tombe
nfin la pauvre fille, revenue de sa pamoison, arrache le poignard des mains de son amant, & se l’enfonce dans le sein. Ce
dans le sein. Ce qui est impossible ; il n’avoit pas le poignard à la main , puisqu’il vient de la prendre à brasse-corps, ma
rer du fourreau, & s’en percer sans résistance ! Elle lui tend la main , dit-on. Apparemment le poignard est resté dans l
rtelle : une fille de quinze ans, effrayée, encore à demi-pâmée, a la main trop mal assurée pour se faire un grand mal. En e
29 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
souffrir toutes sortes de tourmens & d’ignominies, lui coupa une main , lui arracha un œil, le déchira à coup de verge,
donnent la sœur d’Horace égorgée par son frere, Didon par ses propre mains  ; Mahomet, Catilina, Rhadamiste : le théatre est
e au jour marqué, suivi de deux acteurs tenant chacun une torche à la main , & lut à haute & intelligible voix l’excu
léphant sur la tête, un bec d’épervier sur le nez & un fouët à la main . C’étoit un joli danseur. Voilà donc les deux gra
e pierre, & construisit la premiere charpente de l’Opéra, par les mains d’un comédien italien qu’elle fit venir de Floren
a vertu au sein des voluptés . Voilà l’Etat & le Prince en bonnes mains . Est-ce là que se trouve la sagesse ? Non in ven
ment à l’ombre d’une treille, laissant tomber des fleurs de sa débile main . N’est ce pas une main bien propre pour tenir le
ille, laissant tomber des fleurs de sa débile main . N’est ce pas une main bien propre pour tenir les rênes ? Le front enlu
nteuse en bergere, un chapeau de paille sur la tête, la houlette à la main , la paneliere à son côté, ce nouveau Corridon sui
ntenoi, triompherent au théatre, & reçurent de la bouche & de main des actrices les plus glorieux hommages qui ont i
s. Elles étoient allées en corps, chacune une branche de laurier à la main , chantant & dansant par les rues & chez t
30 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
trouve à sa lecture, depuis six semaines qu’il m’est tombé entre les mains , n’est si grand pour moi que parce qu’il m’en pro
que d’un phantôme ? Quoi ! vous voyez qu’on nous arrache d’entre les mains des Livres qui nous donnent sourdement des leçons
ocodiles sacrés de Memphis, ni enfin nous enseigner qu’il faut d’une main hardie briser le talisman d’imbécillité auquel es
pédie, Préface, page 3.) A tant de battemens & des piés & des mains prodigués à l’erreur & au mensonge, on voit a
dens, comme dans ceux des Bacchantes échevelées, quand un thyrse à la main , elles fouloient aux pieds les sages loix de la p
malheur de ceux qui l’environnent ; une jeunesse novice portant d’une main la torche ardente de la passion aveugle, & de
physique  ? Dira-t-on : ceux-ci ont des pattes, & l’homme a des mains  ? Qu’il seroit ridicule… Le principe de cette i
la créature, a mis dans l’individu de chaque espèce d’animaux, soit à mains soit à pattes, un égal penchant à s’unir au sexe
des Loix & Protecteurs de la Religion, ils ont pris le glaive en main , & frappé sans distinction ces sacrileges &am
puisqu’elle enjoint aux Juges, chacun dans son district, de tenir la main à ce que la volonté du Prince soit religieusement
ment défenseurs de l’une & de l’autre ? Que tout est bon dans vos mains , Grand Dieu, qui avez choisi l’organe d’un homme
rent d’iniquités qu’il fait couler de toutes parts, & je vois vos mains toujours élevées vers le Ciel pour arrêter la fou
utes, & déjà je crois voir le cizeau sacré de la Religion dans la main de la Justice. Justice, qu’allez-vous faire ? Nou
t du ressort de cette justice, que nous ne pouvons le tenir que de sa main , (quelque soit le Tribunal à qui il appartient d’
mpressement n’irois-je pas de tribunaux en tribunaux l’Evangile d’une main , leur présenter de l’autre ce tableau de nos malh
sensé de détruire les premières vérités gravées dans nos cœurs par la main du Créateur, d’abolir son culte & ses Ministr
r un trait d’autant plus deshonorant pour la Nation, qu’il part d’une main qui d’ailleurs l’honore davantage : le voici. » L
31 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IX. » pp. 158-170
n fait de toucher un argent mal acquis pour le faire passer entre les mains des maîtres légitimes. C’est aux Pauvres à qui to
rançoise, & l’acceptation de cet illustre corps devient entre les mains de l’Avocat, (p. 188,) un nouveau moyen de défens
trice doit se jetter, en renonçant aux secours qu’elle recevoit d’une main criminelle ; le nécessaire ne lui manquera pas :
32 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « LIVRE QUATRIEME. » pp. 1-3
poisonnés naissent dans le sol du théâtre, et y sont cultivés par des mains habiles et exercées à en répandre le venin. Ces d
tes celles des assaillants, la place ne tarde pas de tomber entre les mains d'un ennemi si puissant, et qui par les charmes d
33 (1608) Traitté contre les masques pp. 3-36
couroient les ruës, Festus lib. 3. in Crepi. & tenant en leurs mains des masses de peau de chieure frappoient les femm
s, en l’honneur de la natiuité du fils de Dieu tenant des masses à la main farcies de paille ou de bourre en forme de brayet
ste heresie quand ils trãsforment le visage moulé & embelly de la main ouuriere de Dieu & à sa semblance, en vn hide
nlaidissent & barboüillent la beauté du visage humain formé de la main de Dieu & perfectionné à merueilles ? Là se
ient ioüent leurs personnages, la Satyre est aussi masquee portant en main vn flambeau pour esclairer les peruerses actions
ires de nos Roys quand Dieu me fera la grace d’y apporter la derniere main & dõner à la Frãce vne œuure tant vtile &
la nuict d’apres gaigné du sommeil, tenant la bride de son cheual en main de laquelle il auoit commis le larrecin le perdit
t, ce petit enfant, Dieu tressailloit de ioye & applaudissoit des mains & dressant son visage riant & sa parole v
uueray place en quelque recoin au dehors, mais Dieu luy ayant leué la main & permis de faire du pis qu’il pourroit, le l
ur de la vieille Eglise enserra dans son image tres-riche ouuré de la main d’Adelelme, qui est encores sur le principal Aute
s pronostiqué les malheurs qui nous accueillent, si Dieu ne retire sa main vengeresse de nos folies & le Roy n’a pitié d
34 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre X. Des Incidens & des Episodes. » pp. 159-164
oit l’égorger avec ce même poignard qu’il lui avoit surpris entre les mains . Ce Prince la croit toujours prête à exécuter ce
e fait connoître, dit au Roi que c’est la scène du poignard tombé des mains d’Alzaïde en sa présence, qui a rompu ses dessein
35 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67
e frappoit ordinairement que les indociles. C’est un glaive entre les mains de l’Epouse de Jesus-Christ, qu’elle employe à re
ne assertion aussi hardie, si le hazard n’avoit fait tomber entre ses mains une Brochure qui concerne la réclamation du Clerg
je m’en rapporte à sa bonne foi : la collection n’étant pas entre mes mains , je n’ai pas jugé que la chose valût la peine que
ssoient leur Théâtre en une Chapelle, tout le profit passoit dans les mains des pauvres : ce Spectacle, tout religieux qu’il
rérogative attachée à la personne des Rois ; mais ils la tiennent des mains de l’Eglise qui l’a jugée nécessaire, sa puissanc
doctrine du Concile de Trente2, que le glaive spirituel est entre les mains de cette Epouse de J. C. & n’a jamais été liv
36 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
. Peu de livres nouveaux où les estampes ne soient répandus à pleines mains , jusqu’aux vignettes, aux culs de lampe, aux lett
Au milieu de ces estampes, vainement, comme Diogéne, la lanterne à la main , chercheriez-vous un homme sçavant & vertueux
us générale de répandre le poison, que ces estampes. Elles passent de main en main, elles volent des Alpes aux Pyrennées ; e
ale de répandre le poison, que ces estampes. Elles passent de main en main , elles volent des Alpes aux Pyrennées ; elles tra
vous en donner à vous-même : arrachez-vous plutôt l’œil, coupez votre main  ; il vaut mieux aller dans le ciel avec un œil, q
voici l’usage que nous faisons de cette fameuse querelle, qui mit aux mains l’Orient & l’Occident ; elle suppose de l’ave
37 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIII. La Comédie considérée dans les Acteurs. » pp. 26-29
rs. Quel crime dans un enfant de Dieu de se tuer ainsi de ses propres mains , de se dégrader lui-même & de devenir entre l
ses propres mains, de se dégrader lui-même & de devenir entre les mains du démon un instrument dont il se sert pour perdr
38 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
ie ? Jugeons-en par leur caractere. Vit-on jamais le pinceau dans les mains d’une femme vertueuse ? La toilette d’une femme c
on du Prophête, qu’on n’en trouva que l’extrémité des pieds & des mains . Nous ne nous occupons que de ce qui regarde son
s vertus. Celles des actrices & des coquettes font tissues par la main de tous les vices. Seneque, de brevit. vitæ. C. 
ens oisifs ceux qui tous les jours passent plusieurs heures entre les mains des Baigneurs ? Ils tiennent conseil sur l’arrang
vertueux pour lui prêter une oreille attentive, s’ils lui tendent la main pour la faire asseoir à côté d’eux sur leur trone
des caresses, des complimens, des protestations, se repand à pleines mains . Nos jolis hommes, nos femmes coquettes & nos
laideur : Dùm lavantur, dùm comantur annus est. Une femme entre les mains du Baigneur & des femmes de chambre, que l’on
le ciseau, un portrait sous le pinceau, un meuble, un habit entre les mains de l’ouvrier. Voudroit-elle être surprise, oseroi
39 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
ntraire une preuve convainquante que la Rose n’a pas été remise à des mains si suspectes. Il y a plusieurs années que, pour f
ose détaché de leur patrimoine. Cette pieuse sœur reçut la rose de la main de son frere. Ce fait est représenté dans un vieu
son autorité la Rosiere, la mena à l’église, & la couronna de sa main . Les habitans qui se présenterent à l’église pour
ourd’hui A vos côtés fait asseoir la justice, Daignez nous tendre une main protectrice. ………………………………………………………………………………… De c
profonde, Et sous nos torts le ciel a conservé Le premier bien que sa main fit au monde. ………………………………………………………………………………… Ce
s filles, ces rubans en baudrier, ces garçons qui les tiennent par la main , cette Rosiere poudrée, frisée à cheveux flottans
rt ? S. Medard voulut que la Rosiere allât recevoir à l’église, de la main du Prêtre, cette couronne glorieuse, avec la béné
pertentant pectus . Dans la derniere, un jeune homme soutenant d’une main sa mere âgée, & de l’autre appliquant son jeu
40 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132
: Il est si dévot, dit-on, que la Sainte-Croix est toujours entre ses mains . Allusion maligne, mais injuste, à ses liaisons a
grande rigueur. Il a fait brûler cette piece en place publique par la main du bourreau ; il a fait les plus grandes perquisi
elques-uns, trouva affiché sur la porte de sa cellule, un écrit d’une main inconnue qui l’invite à aller recevoir les cinq c
p; comme, selon les canons de l’Eglise, celui qui met sans pouvoir la main sur un prêtre, encourt ipso facto l’excommunicati
cielle, qui pointes & enluminées comme des idoles par vos propres mains , vous offrez aux regards d’une foule d’insensés a
Le divertissement de la comédie sert de fourrier à la débauche, de mains à la volupté, d’allumette au péché, de scandale à
es de conversion, furent d’avis de le lui donner. On la mit entre les mains d’une sainte veuve qui fut sa marraine. Pélagie d
erre, des hommes & des femmes qui donnoient le ton en battant des mains , en criant miracle. Il falloit, pour lui plaire,
41 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
ut bien Constantinople : les sentimens, les œuvres se transmettent de main en main. Les nôtres même enchérissent ; c’est ici
Constantinople : les sentimens, les œuvres se transmettent de main en main . Les nôtres même enchérissent ; c’est ici sur-tou
a licence des femmes qui découvre autre chose que le visage & les mains , & devient de plus en plus répréhensible à me
ontagne, livre qu’une éducation chrétienne ne mettra jamais entre les mains de la jeunesse ; les obscénités, l’irréligion, l’
putation ? Versez des larmes sur les lauriers impurs, cueillis par la main du désordre. Quelle honte, d’avoir le vice pour a
héritage, que l’ont été vos ancêtres de l’avoir fait passer dans vos mains . La durée criminelle n’en rend les suites que plu
que. Mais aussi sa défaite fait sa victoire, elle est couronnée de la main du vainqueur, & son vainqueur est son esclave
e dans votre cœur le feu dont vous le consumez ; refuserez-vous de sa main un poison que vous lui avez servi ? vous cueillir
42 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
ne avoient ceint plusieurs fois son front. Ces Ministres formés de la main de son père, étoient morts ou vieillis, & les
endant convient de toutes ses foiblesses ; c’est élever l’autel d’une main , & le renverser de l’autre. Ces contradiction
ts de leurs fourrure ; la Reine la couronne sur la tête un globe à la main comme la maîtresse du monde (quoique la Suède n’e
teste qu’il n’en veut point, elle descend, & va le prendre par la main , pour le forcer d’y monter. Christine forcée de d
consoler des gens qui s’en réjouissoient, & tous le mouchoir à la main , essuyoient leurs yeux qui n’étoient point mouill
iques, Aux rivages Danois, aux rivages Balthiques, Par les vaillantes mains de ses braves guerriers, Cette jeune Amazone a cu
ct lumineux de cet astre naissant. Mais sache encore, Daphnis, que sa main adorable, En adresse, et valeur a nul autre sembl
on pour les exercices Luthériens, & communia plusieurs fois de la main des Ministres, & à leur manière, peu de jours
Regale ; Innocent XI s’y opposa ; écrivit, menaça ; pour lui lier les mains & le punir de son opposition & de ses men
nauderies continuelles auprès d’Anne d’Autriche qu’on disoit avoir la main belle pour lui faire ôter ses gans, toucher, loue
main belle pour lui faire ôter ses gans, toucher, louer, admirer ses mains , à crier au miracle. C’est , dit ingénieusement
43 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
s périls du monde et me mettra en un lieu d’assurance où délivrée des mains de mes ennemis je pourrai sans crainte servir Die
e, sinon, prenez garde Madame que mon sang ne soit redemandé de votre main et que la perte de mon âme ne vous soit imputée à
vous maintiendrai en parole de Reine. » Disant cela elle lui donna sa main à baiser, et le Roi admirant le courage de cette
ulait cette fille pour son épouse. Et d’effet la Reine la prit par la main et la fit entrer dans le Palais la baillant en ga
44 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202
Caton, &c. Ces hommes si étonnés de se voir couronnés de la même main , ont-ils été réunis par un esprit philosophique,
rendre la scene & dangereuse & criminelle ? C’est bâtir d’une main , & détruire de l’autre. Cet éloge, qui dans u
sel que de décence & de justice, & ces traits partoient de la main de quelques Académiciens. Mais voici l’oracle que
a ponctuellement observé. Enjoint à l’Académie Françoise d’y tenir la main , & lui fait défenses de s’écarter de cette re
ien comme lui, dans ses instructions à ses enfans, qui sont entre les mains de tout le monde, pour mettre la couronne sur la
ui rendoit un si juste hommage (& employoit à cela toute sorte de mains ) : Tantæ molis erat Romanam condere gratem. Toute
ces particularités, qu’on n’a pu savoir que de l’auteur, décelent la main qui a fourni les mémoires & l’extrait. Un ven
i laissoient ses grandes occupations ? Si jamais il y met la derniere main , l’Académie pour le couronner, prendra le prix de
st point fou, ne va jamais jusqu’à vouloir regarder dans la troisieme main d’un homme qu’il soupçonne l’avoir volé. Un autre
familiarité des laboureurs & des bergers, qu’il répand à pleines mains dans ses ouvrages avec une aménité & un agrém
entre deux grands hommes si parfaits pour être pesés par de si jeunes mains . On auroit dû encore épargner à l’Académie la néc
lutôt trop aveugle Ministre ! Il te sied bien d’avoir en de si jeunes mains , Chargé d’ans & d’honneurs, Confié tes dessei
le : Ecce dii vestri. Sa vie, écrite en mille endroits, est entre les mains de tout le monde. Qu’on lise, & on jugera. L’
45 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
l’exercice du jeu, qu’elles courent risque de mourir les cartes à la main  ; jusques là même que j’ai ouï dire, qu’une femme
iel, leur ditEzech. [Ezechiel] Cap. 25., parce que vous avez joué des mains et des pieds, et que vous avez par là épanché et
et que vous avez par là épanché et répandu vos cœurs : j’étendrai ma main dessus vous, et vous ferai mourir. Les Filles et
s, il afflige son corps par les jeûnes et par les veilles, il lève la main sur lui, et le châtiant jusqu’a l’effusion du san
re tous ces baisers, qu’on permet dans les bals, ces attouchements de mains , ces cajoleries, et autres indécences qui s’y com
cences qui s’y commettent, aux attouchements du feu. Si vous prenez à main nue un fer bien chaud, vous voyez sur le champ na
es, tirés de l’Ecriture sainte. Samson le plus fort de tous entre les mains de ses ennemis, devint le plus faible entre les b
46 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
ris sous sa tutelle, Devînt son ennemi lorsqu’il regna sans elle. Ses mains au tour du trône avec confusion, Semoient la jalo
ui de ses sœurs, à celui de ses favoris, il jetoit l’argent à pleines mains . Les noces de Joyeuse lui coûterent douze cens mi
ent que tous les Savans, comme elles le sont par-tout encore. La même main versoit les bienfaits sur les Actrices & sur
r ses troupes, & caressa le Roi de Navarre, jusqu’à lui mettre la main dans le sein & le chatouiller. Il ne l’aimoit
temps où le fanatisme & la guerre civile mettoient les armes à la main des peuples. Elles penserent être prises par ceux
valeureux Chevaliers sont rares ; aucun ne mit pour elles l’épée à la main . Heureusement les Suisses vinrent à leur secours,
femme seule debout, les cheveux épars ; une de ces femmes tient d’une main une flêche, de l’autre un miroir où elle se regar
auprès d’elles mille folies, & reçoivent en récompense par leurs mains , comme une faveur, quelque portion de ce qu’on a
cisée, qui n’étoit ni Françoise ni Italienne de cœur, bâtissoit d’une main , & détruisoit de l’autre, ou plutôt détruisoi
une main, & détruisoit de l’autre, ou plutôt détruisoit de toutes mains pour regner seule ; ne formoit le théatre, n’entr
ure & le cuir net & poli, l’embonpoint riche, les plus belles mains , la Jambe belle, les chevilles bien tirées &
ivre. S. dissipation étoit telle, que son fils Henri III formé de sa main , & son image, voulant l’imiter après sa mort,
47 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
orinde sortiront de la Jerusalem pour le contraindre, les armes à la main , de retracter ce dogme scandaleux, & de conda
e la suffisance, aussi-bien que de tous les vices. Formés ainsi de la main de Thalie & de Melpomene, ces habiles éleves
langage ; chaque vice a ses couleurs & son cortege. Les yeux, les mains , les mouvemens, les traits du visage, tout sert à
lgré les précautions elle est cent fois trahie. Les yeux parlent, les mains parlent, le front, les joues parlent, le ton de l
res ! que d’accusateurs ou de panégyristes ? Je porte mon cœur sur la main . C’est une espece de proverbe. Il ne dit pas asse
ce chef-d’œuvre de l’art, du goût & de la mode, est sorti de ses mains , qu’elle applaudit à son travail, qu’elle se comp
d’une femme. Que l’orgueuil ne s’en défende pas, dit S. Cyprien ; la main qui tient le pinceau fait parler ces innombrables
mans même sont les Prêtres impies qui les immolent. Elles arment leur main , & courent au-devant de leurs coups : Libidi
amp; s’oublier, se deshonorer, s’outrager eux-mêmes par leurs propres mains  ? Quel scandale, de perdre ceux qu’on est chargé
48 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
us sçavons que c’étoient les premiers génies du monde ; nous avons en main leurs écrits, et nous y voyons la sublimité de le
’à force de lire ces sortes d’ouvrages et d’avoir sans cesse dans les mains ces livres corrupteurs, vous avez donné impercept
rs pour se soustraire à leurs justes poursuites et pour leur lier les mains  ; on les remet de mois en mois, d’années en année
r le tromper, et détourne pour son jeu tout ce qui peut venir sous sa main  : si je parlois d’un mari, qui tour à tour passan
Si oculus tuus scandalisat te, erue eum. Matth. c. 5. Si c’est votre main , coupez-la, et privez-vous de tout le service qu’
l’épargnez pas, parce qu’il vaut bien mieux perdre votre pied, votre main , votre œil, tout votre corps, que de vous mettre
que le fils de Dieu se servît de cet exemple du pied, de l’œil, de la main  ? C’étoit, répond Saint Chrysostome, pour nous fa
l ne m’est plus précieux que mon œil, rien ne m’est plus utile que ma main pour les actions de la vie, c’est mon pied qui me
dont je serois menacé en les conservant, il n’y a ni œil, ni pied, ni main que je doive ménager : il faut sacrifier tout pou
49 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
cet effet de l’épée spirituelle que le Seigneur nous a mise entre les mains , & qui n’est autre que la parole de Dieu, pou
; qui sautent en se jouant ; ils ont la harpe & les tymbales à la main , & ils se divertissent au son des instruments
de Béthulie dans les Fêtes qu’il célébra après avoir été délivré des mains d’Holopherne, par celles de Judith : Judith, 16.
s qu’à conclure que tous ceux à qui Dieu a mis son autorité entre les mains , sont obligés en conscience de s’opposer de toute
50 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
vis, à changer, à retrancher, à ajouter. Trop heureux qu’on dirige sa main tremblante ; il s’anéantit en bassesses, il s’épu
d’œuvres. La corruption peut seule faire pencher la balance dans des mains corrompues, le vice seul est l’introducteur, le p
infâme. La piéce la plus modeste, la plus sage, perd tout entre leurs mains . Ester & Athalie, dans la bouche des actrices
i les fréquente ; vous aurez beau, comme dit Diogéne la lanterne à la main , chercher ce mortel heureux sur le théatre, il n’
51 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
, de sagesse et de charité. Contents de recevoir de l’argent, quelque main qui le présente, ils n’ont jamais donné d’embarra
e Bacchus, couronnées de pampre, courent les campagnes le thyrse à la main . Les Prêtresses de Cythere, enivrées de délices,
bien va-t-on voir éclore de maîtres et de maîtresses, formés de leurs mains , qui vont répandre et perpétuer leur gloire ! Voy
joue toutes les Reines et les Princesses de la terre, elle porte à sa main une coupe pleine de volupté, qu’elle fait boire à
t qu’elle fait mourir à la grâce, crie-t-il moins vengeance contre la main qui l’a versé ? Sortez de Babylone, mon peuple,
52 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
infinité dans les histoires & les calendriers du théatre, qu’une main légère y eût agréablement enchassés. Nos Réflexio
le de la Reine, qui en fur touchée, la releva doucement, lui donna sa main à baiser, lui accorda sa protection, la fit écrir
toit gênée, & même exposée dans sa famille, elle la retira de ses mains , & la remit à une Dame de la Cour pour la gar
leurs Altesses en sac & en corde, la croix levée, les bourdons en main , reçurent le carrosse en haie. La Garde du Prince
t inscrit dans les registres, & l’acte de réception signé de leur main . La signature donnée, on chanta le Deum, on donna
amp; la Bourgeoisie. On l’investissoit de sa charge en lui mettant en main une crosse d’argent doré. Une de ses fonctions ét
53 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
ne danse-t-on point ? A peine, dit-il, les hommes étoient sortis des mains du Créateur, qu’ils chantèrent & dansèrent, s
deux sexes, dont le feu a brûlé les habits : elles se tiennent par la main , & dansent & sautent en rond au milieu de
e. On représentoit celle-ci dansant & sautant avec une harpe à la main , comme les Bohémiennes avec leur tambour de basqu
, en l’honneur de Pan, où les hommes couroient les rues un fouet à la main , & frappoient les passans. Les Saturnales, où
u une courante). Nous sommes un clavecin bien accordé, touché par des mains exercées. Il avoit ailleurs fait danser dans le c
es Romains (& Rome les aimoit !). Les Rois ont toujours sous leur main un moyen assuré de distraire la multitude des opé
tre, les spectateurs échauffes prenoient parti, & en venoient aux mains  ; il y eut des Centurions, des Tribuns, des Préte
ivré de plaisir, se soutenant à peine sur ses pieds, s’appuyant d’une main sur un épieu, tenant nonchalamment de l’autre un
54 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
sifflent sur leur tête, la torche & les fouets qu’elles ont à la main , & la difformité insoutenable de leur visage.
comme un miroir fidèle en font sentir toute la laideur, conduisent sa main , & dirigent le coup dont on la frappe : qu’on
u plaisir, se jetent sur eux, les serrent avec leurs bras & leurs mains crochues, & la queue de serpent, & les dé
nt des ailes comme des oiseaux, & des griffes aux pieds & aux mains  ; elles viennent rapidement, en volant, fondre su
e son Juge. Que peut-on refuser entre des bras d’une Actrice ? Quelle main est assez ferme pour tenir la balance ? Exegit i
isseur & prodigue ; on dissipe son patrimoine, on prend de toutes mains , on s’accable de denes, pour fournir aux folles d
ussir ses desseins par les voies les plus naturelles, souvent par les mains les plus foibles Adorons la conduite sans recouti
Ange jusqu’au vermissau, on doit par-tout reconnoître & adorer sa main divine. Mais pourquoi vouloir par-tout du surnatu
ait voir plusieurs têtes coiffées de diverses manieres, montées de sa main avec toute l’entente, & toute la correction p
s avec le nouveau rouge délayé avec de la salive, & signées de la main des Actrices. Avec cette approbation authentique
55 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
échit que c’est un ouvrage à pieces rapportées par trente différentes mains , Chaque ouvrier dans son article a suivi ses idée
urd’hui avoir répandu ses biens dans le sein des pauvres que dans les mains d’Arlequin, étudié la loi de Dieu que le théatre 
lus féroce : il le prouve par un drame allemand intitulé : Goëls à la main de fer, qui vient d’être imprimé à Leipsick. Cepe
mperceptiblement le joug des regles. Elle le recevra avec plaisir des mains de Moliere : car la Molieromanie, sur les pas de
Melpomene. Quelle variété de caracteres ! Un monde entier sort de ses mains . (C’est un bien petit monde.) Quelle force dans l
nce la comédie : Une nymphe au souris malin tenant un masque dans la main , ses yeux respirent l’enjouement, l’esprit, la fi
ès-médiocre célébrité. Il eut, dit-on, le malheur de tomber entre les mains d’un précepteur dont le pédantisme lui inspira un
, qui ne voit qu’en gémissant ses biens, son honneur, sa vie dans les mains d’un comédien. Une amatrice du théatre, amie de c
à sa mort. Elle est séduite par une entremetteuse, elle passe par les mains de plusieurs amans dont elle essuie les caprices,
, il n’a point changé . Quand elle lui vit, au dernier acte, lever la main pour massacrer son enfant, elle se leva, & s’
56 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXI. Si les Comédiens épurent les mœurs. Des bienséances qu’ils prétendent avoir introduites sur le Théatre » pp. 86-103
e ; cependant ne seroit-on pas dépourvu de sens, si, l’encensoir à la main , on rendoit de vives actions de grace à cette mac
égoûtent de leurs foiblesses. Le Théatre doit verser le sel à pleines mains . Tous ces ménagemens d’une vaine délicatesse, tou
songe qu’à lui donner toute l’énergie dont elle est capable. Dans ses mains , toutes les expressions font image. Les plus beau
57 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82
s projets ; Elisabeth survécut à Marie, monta sur le trône, refusa la main de Philippe, & détruisit la religion catholiq
ande défaite qui délivroit la Reine d’un puissant ennemi, & où la main de l’homme n’avoit eu aucune part ; devoit être l
ivision entre le père & le fils, & elle s’amusoit à offrir sa main & sa couronne comme on offre des joujoux aux
& joueroient un fort petit rôle, mais traités séparément par une main habile, on en feroit plusieurs pièces. La vie d’E
Devonshire, aucun ne l’aima ; plusieurs de ses Sujets aspirèrent à sa main , elle les dédaigna, & quoique des regards ten
que la punition de Saul qui offrit un sacrifice, d’Ozias qui porta la main à l’encensoir, & tant d’autres Rois d’Ifraël
une Gouvernante. Cette Princesse se faisoit représenter un globe à la main comme l’Empereur, comme pour dire qu’elle gouvern
soixante Seigneurs qui conduisoient chacun galamment une Dame par la main  ; c’étoit le plus beau & le plus dévot de la
nt ni l’un ni l’autre. Leicester aimoit ailleurs, & un mari de la main d’Elisabeth étoit trop justement suspect à Marie
s, des comédies, des farces de toute espèce ; le parterre battoit des mains . La République des lettres a fait aussi une injus
nière la plus affectueuse, embrassa toutes ses femmes, & donna sa main à baiser aux hommes ; à l’exemple de Saint Louis,
estement de son voile, & marche vers l’échaffaud un crucifix à la main qu’elle ne cesse de regarder & de baiser avec
58 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75
paternels : Embouchez la trompette, & qu’elle retentisse dans vos mains des noms glorieux que vous portez. C’est un trib
érieusement à le réformer. D’autres pourroient être corrigées par des mains habiles. Dans quelques-unes, en bien petit nombre
paîtris de cette faculté souple & délicate qui s’attache sous sa main aux différentes matières qu’il traite, qui les an
loguée, la mieux écrite, la plus parfaite enfin qui soit sortie de la main d’aucun Poëte tragique. L’art y est merveilleux.
oi ? Ecoutons Phedre elle-même. Ma sœur du fil fatal eût armé votre main . Mais non, dans ce dessein je l’aurois devancée ;
d’Hippolyte mis à la place de Thésée ! Le fil d’Ariane passé dans les mains de Phedre, le Labyrinthe, le Minotaure, Phedre el
venir, Rodrigue entre inopinément chez sa Maîtresse, qui a promis sa main au vainqueur de son Amant. L’idée de cette Scène
lice & le combat, la mort & la vie, le cœur & le bras, la main de Chimène & celle de Sanche. Ce n’est point
ui à contenter les Grecs, à leur livrer Astyanax, & à recevoir la main d’Hermione, rencontre sur ses pas, au lieu de la
te vivante par l’ordre de Créon, venoit de s’étrangler de ses propres mains . Voilà de cette terreur grecque que Racine avoit
mp; d’autant plus effrayans, que les évènemens y sont conduits par la main Toute-puissante qui se fait un jeu de l’humiliati
s Pièces de Théatre, est un choix fait avec soin, & par une bonne main , des plus belles Tragédies qui ayent paru en diff
59 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
des hommes, dont la plupart ne sortent jamais du cercle tracé par la main des plaisirs ou celle de la frivolité. Cependant,
de leur puissance, ne pensent point assez qu’ils n’ont le pouvoir en main que pour faire des heureux. Soumis eux-mêmes à la
chabée, et comme le moindre des Israélites, est venu réparer avec ses mains triomphantes les ruines du sanctuaire » ;7 qui, e
t d’infortunés fatigués de l’éclat du jour, portent sur eux-mêmes une main barbare et dénaturée ! Et combien ne devons-nous
issances de la terre ? et qui peut résister à celui qui tient dans sa main le destin des empires ? Que peuvent aussi toutes
rendue. Réjouis-toi donc avec elle, et ranime tes espérances. La même main qui a séché ses pleurs adoucira aussi tes peines 
e donc, comme simple citoyen, à indiquer la source du mal ; c’est aux mains adroites et puissantes à administrer le véritable
laré le plus sage des Grecs, enfin de le livrer, pour ainsi dire, aux mains de ses aveugles bourreaux, dont l’assassinat judi
honte des Dieux qu’ici tu représentes, Ne levant vers le Ciel que des mains malfaisantes, Tu fais des cruautés une loi de l’E
êtres ont ouvert ces horribles tombeaux ; L’encensoir est ici dans la main des bourreaux. » Qu’on examine sérieusement ce
 Les ministres des cieux sont des anges de paix ; Il ne doit de leurs mains sortir que des bienfaits ; C’est par l’heureux em
 : « De l’immortelle église humble et docile enfant Et créé par ses mains prêtre du Dieu vivant, Je puis interpréter ses vo
remis. L’église en m’imprimant un signe ineffaçable, Défendit en nos mains le sang le plus coupable. Mais je suivrai vos pas
re la justice ou la clémence d’un autre César, et fasse tomber de ses mains victorieuses l’arrêt de mort porté contre Ligariu
lévation qui puisse mettre à l’abri de la foudre, lorsque, partie des mains d’une éternelle providence, elle atteint jusqu’à
s l’orage, on le voit fuir avec la rapidité de l’éclair, guidé par la main de l’indifférence ou celle de l’ingratitude, cett
e sentiment injuste qui mit à la plupart des conquérants les armes en main pour ravager et désoler l’univers ; ça été le pri
le monde ait eu à frémir ; ça étéas enfin le puissant mobile de cette main sacrilège et forcenée qui mit en cendres le fameu
ces et les plus critiques et les plus orageuses, il tient toujours en main le flambeau salutaire, à la lueur duquel, dans le
cenaire. Que peut-on attendre de ces âmes vénales qui prodiguent leur main et leur voix… qui vendent publiquement leur réput
t les scènes tragiques, qui trop souvent ont désolé la patrie ; si la main de l’anarchie ouvrit cette noble carrière à des h
e et maître des humains, Tient du maître des cieux le glaive dans ses mains . Sujets, obéissez : le murmure est un crime, En v
ante A leur âme de fer imprimait l’épouvante : Tout tremblait sous sa main  : le méchant consterné D’un ténébreux abîme était
on faste à ses pieds l’orgueil se dépouillait ; La rapine tombait des mains qu’elle souillait ; La volupté rompait ses chaîne
nourriture. Ceux qui n’ont point ce fonds, imposent un tribut à leurs mains . Il exige d’elles ce qui est nécessaire au reste
60 (1677) L’Octavius « Paragraphes XXXVI-XXXVIII du texte latin » pp. 159-171
pper un Roi, eût été cruellement meurtri, s’il n’eût laissé brûler sa main  ; Et combien y en a-t-il parmi nous, qui sans don
s en apportons avec nous faites de fleurs immortelles que la libérale main de Dieu nous a données. Nous vivons aussi sans ap
61 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36
e de sa frayeur, Sofie lui demande si elle croit que les coups de la main d’un Dieu font horreur, & que l’adultere est
ar son premier acteur, ni pour l’actrice qu’il couronne ensuite de sa main  ; il avoit eu la précaution de faire rendre un ar
n épousant leurs maîtresses, leur disent galammant, je tiens de votre main . On ne met la couronne sur la tête qu’à titre de
es, eût été une insulte ; ils l’ont été non par un acteur, mais de la main des graces, la premiere actrice, la reine des cœu
leur offrir, ils étoient trop galans pour réfuser une couronne de la main des graces ; mais ils rendirent la couronne le le
nqueur recevoit la couronne par le jugement des arbitres, & de la main de sa maîtresse. Ces loix antiques ont été renver
rgumens, & les trois Roses ne furent pas moins sifflées entre les mains de la fille ainée des Rois, malgré l’amplitude de
s-respectable de la Cour d’Hongrie, un Prince son amant, ordonna sous main , aux acteurs de ne représenter que des piéces où
décousant les cayers, d’insérer d’autres feuilles écrites de la même main . Quelque académicien qu’il avoit fait soupçonner,
62 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
inaire, ayant la thiare en tête, & les clefs de Saint Pierre à la main , de l’autre, le portrait du Pape, ayant les cheve
nt les cheveux frisés, poudrés, tressés comme une femme, tenant d’une main un fuseau, & de l’autre une quenouille, &
ordinaire, ayant la croix pectorale, la mitre en tête, la crosse à la main , & donnant la bénédiction. De l’autre, le Pré
hé véniel ces jours là, & les Milanois élargissoient tellement la main aux deshonnêtetés, mascarades, comédies, spectacl
algré le soin qu’on prit de déguiser l’écriture, on crut connoître la main , peu exercée, qui avoit tracé ces caractères. La
t-il vingt personnes qui sachent écrire ; on dépista bientôt la jeune main qui s’étoit prêtée. Peu aguerri avec les manœuvre
noient de prendre les leçons de Thatie, ont baisé humblement la belle main qui les frappoit. Tout a été soumis, la Magistrat
63 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
d’une scène éclatante L’époux a prévenu son épouse inconstante, Et sa main libérale achette au plus haut prix Vn repentir su
portrait trop vrai des effets du théatre sur les femmes, tracé par la main la plus ingénieuse & la plus respectable, l’A
ne respire ailleurs qu’amour & volupté, Par le geste fatal d’une main renversée Déclaroit sans pitié sa barbare pensée,
phitéatre, mais encore on les voyoit, nouvelles amazones, l’épée à la main sur l’arêne, combattre entr’elles, ou avec les ho
nnent si facilement, que la direction du théatre ayant passé dans les mains d’une troupe d’actionnaires qui en prirent la fer
cus même se glorifient de leurs chaînes, & les resserrent par les mains du plaisir. C’est leur temple. Tout est à leurs p
inte. Si elle étoit morte Actrice, tous les Poëtes auroient à pleines mains jeté des fleurs sur son tombeau ; la rose, le lys
64 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160
cipitation de leur témoignage, ils les obligeoient de iurer entre les mains du Questeur de la Ville (c’estoit comme le Surint
’Officier public. App. in lib. 6. Isid. l. 18. c. 2.Il portoit d’une main une branche de Laurier, & de l’autre une espe
s sommes qu’ils portoient. Mais les sommes estoient remises entre les mains des Questeurs & de ceux qui avoient soin des
à ce jour & jusques à cette heure cõserver & augmẽter par mes mains les interests de Rome. Ie vous supplie instamment
nt estimées dignes de ce nom, si le General ne les avoit de sa propre main arrachées de celles de sõ ennemy apres l’avoir tu
oient bien des cousteaux dans le combat, ils ioüient encore mieux des mains apres la Victoire, & ne laissoient aux Vaincu
Fisque ou à l’Epargne de ce temps-là. De ces Tresors remis entre les mains des Questeurs, il n’estoit rien épargné pour la g
65 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
s couvre de son ombre, tandis qu’ils habitent le terrain maudit où la main de la sagesse et de la décence l’ont planté. 1.°
nce. Le même torrent roule toujours, le péché originel se transmet de main en main. Qu’on parcoure dans les histoires du thé
même torrent roule toujours, le péché originel se transmet de main en main . Qu’on parcoure dans les histoires du théâtre les
l’Opéra, pour escroquer l’argent de ses amants qu’elle vole à toutes mains . Elle en mène adroitement plusieurs de front, par
re jour elle se fit enlever pour se faire racheter à grands frais des mains du ravisseur ou du mari. Elle mit au monde un enf
t faisons inhibitions et défenses par ces présentes, signées de notre main , à tous Comédiens de représenter aucunes actions
cherra. Enjoignons à nos Juges, chacun dans son district, de tenir la main à ce que notre volonté soit religieusement observ
66 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
ce les offense, se persuadant qu’il y a des temps où Dieu tient de sa main le gouvernail de ce grand vaisseau du monde, que
clarté de ce Soleil, qui nous a donné la lumière et la vie, qui d’une main a déployé le sceptre, de l’autre le pardon, étouf
eprendre cette matière qui est une pierre de prix : Voyez que dans ma main elle sera brute en la terre, sans être en œuvre ;
la Herzog August Bibliothek de Wolfenbüttel. Sur cet exemplaire, une main a identifié D.T. comme « Daniel Tilenus », pasteu
67 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
enne ? Où l’on voit chaque jour les Démons encensés Rétablir, par nos mains , leurs autels renversés. Quelle école, en ces lie
t quand, des saints écrits magnifique interprète, Tu prends entre tes mains la harpe du prophète ; Est-il quelque démon, dans
68 (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -
rdinaires peuvent instruire et divertir quand ils sont maniés par des mains savantes et heureuses ; mais peut-on douter que l
n douter que les matières Saintes quand elles tombent en de pareilles mains , puissent recevoir un tour assez agréable pour pl
69 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
r pour son Prince ; où le Roi s’humiliant le premier lui-même sous la main toute puissante de Dieu, implore ses anciennes mi
ses charitables conseils, qu’aux censures que l’Eglise lui a mises en main . Donné à Nîmes dans notre Palais Episcopal, le hu
70 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
eigneur le Duc de Bourbon . Santeuil sans lui rien répondre, leva les mains & les yeux au ciel, dit avec beaucoup de feu
eve, un Ecrivain ; un Panégyriste de Port Royal, a-t-il pu de la même main tracer l’éloge & donner au public les débauch
& auroit pu faire du bien, a été enlevé par la mort la plume à la main , composant une piece de théatre, comme Moliere l’
issent pas d’allier l’Autel & les coulisses, reçoivent de la même main le patrimoine des pauvres & la portion d’une
prit du monde ; l’Eglise gémit des profanations du Sanctuaire par les mains de ses Ministres. Percez la muraille, dit-elle, a
orneille & tous nos autres Oracles du Parnasse ont puisé à pleine main sans dire mot, ainsi que dans Calderon, opulence
asteur, & avant sa mort, elle renouvella son abjuration entre les mains du Curé d’Auteuil, reçut les derniers Sacremens &
couronné des lauriers académiques & de mysteres dramatiques de la main des Evêques & de celles des actrices, inscrit
71 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
commode, on les nommait avec éloge », et tout le parterre battait des mains . Le Ministre et toute la Cour avec lui les combla
. » Et après avoir écouté tout le reste, il lui donna de sa propre main six cents livres, avec ces paroles obligeantes, «
ais ce n’était là qu’un jeu auprès des coups que lui allait porter la main la plus respectable, de qui il devait le moins le
e dans la tête », le lut avec le plus grand soin et l’apostilla de sa main , et le renvoyant, dit qu’« il était bon pour la s
liqua ses intentions, et nomma un rédacteur pour y mettre la dernière main . Celui-ci ne le satisfit pas plus que les autres,
ant, invoquant Dieu et l’amour, Vénus et les Saints. Ainsi de la même main le Poète Cardinal bâtit l’Eglise de Sorbonne et c
72 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
lancés contre lui ; mais le Parlement eut moins de patience, prit en main la cause de son chef, & défendit de jouer le
dont nous parlons ailleurs. Cette Dame célèbre détruisoit ainsi d’une main ce quelle bâtissoit de l’autre, & faisoit plu
u Roi. Un Régiment heureux & courageux avoit emporté, l’épée à la main , le Fort de la Cassotte, d’où les Gardes François
r de Madame Maintenon : chaque Officier en entrant alla lui baiser la main comme à la Reine assise sur un fauteuil, elle pré
r la main comme à la Reine assise sur un fauteuil, elle présentoit sa main de la meilleure grâce, elle y étaloit tous ses ch
ste qu’elles gagnassent leur salaire . On rit beaucoup, on battit des mains  ; les Officiers furent bien fâchés de n’avoir pas
public, au profit de l’Hôtel d’Orléans. Enfin pour mettre la dernière main à l’empire de Thalie, il ne manque que devoir les
e seroit tourner la justice contre la justice même, de laisser en des mains criminelles le fruit de son crime ; ainsi parle l
genoux, se prosternèrent, se levèrent plusieurs fois, levèrent leurs mains au ciel, les portèrent sur leur tête selon les ri
73 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
n mieux que celui des Chimistes, fait couler des fleuves d’or dans la main des Acteurs, et une pluie d’or dans le sein des D
asservir, lui forger des fers dans le théâtre, et la désarmer par les mains de la frivolité. Mazarin ne portait pas si loin s
érieures, fit contre la comédie un très bon ouvrage qui est entre les mains de tout le monde. On ne dira pas qu’un autre Beau
es autant qu’il peut tenir de grains de sable dans une poignée à deux mains , accordant au Doge, en récompense de ses services
le Clergé petit-maître toutes les grâces que répand sur leur tête la main d’un habile baigneur ; mais je ne sais par quelle
74 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
is transcrire, à votre imitation, le passage qui me met la plume à la main . « L’effet moral des théâtres ne saurait jamais
ccèdent depuis un siècle, mais monument immortel qui semble sorti des mains de la vertu même, pour fixer à jamais les regards
a sauvé la vie, accordé les plus grands honneurs, sa confiance et la main d’Emilie ; auquel il vient de dire : « Cinna, p
de leurs voix, la guerre obéissante, le flambeau de la discorde à la main , va parcourir la terre, joncher les campagnes de
tu qui les attend au bout de leur carrière, une couronne civique à la main  ? 1. [NDA] Je m’étendrai cependant sur plusieu
75 (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7
ale, et une Imaginaire. Je m’étonnais même de voir le Port-Royal aux mains avec M. Chamillardc et Desmarets. Où est cette fi
’on fit venir au désert le volume qui parlait de Vous. Il y courut de main en main, et tous les Solitaires voulurent voir l’
venir au désert le volume qui parlait de Vous. Il y courut de main en main , et tous les Solitaires voulurent voir l’endroit
76 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124
 la bonne femme », donne occasion à la Suivante de mettre la dernière main à ce ravissant caractère, en lui disant « qu’il n
à ce qu’il semble, à mesure qu’elle s’éloigne ; enfin il lui prend la main , comme par manière de geste, et pour lui faire qu
estation qui exige d’elle une attention particulière, et tenant cette main , il la presse si fort entre les siennes, qu’elle
ès de zèle ». Un moment après il s’oublie de nouveau, et promenant sa main sur le genou de la Dame, elle lui dit, confuse de
la Dame, elle lui dit, confuse de cette liberté, « ce que fait là sa main  » : il répond, aussi surpris que la première fois
e « à son collet, dont le point lui semble admirable ». Il y porte la main encore pour le manier et le considérer de plus pr
s pieux desseins, c’est de peur que ce bien ne tombât en de mauvaises mains  ». Le Frère s’écrie là-dessus avec un emportement
s de leurs affaires communes, que le mari arrive avec un papier en sa main , disant qu’« il tient de quoi les faire tous enra
», et qu’elle était trop tranquille pour n’avoir pas médité de longue main cette pièce. Objection admirable dans la nature d
 ; que pour éviter ce mensonge, il n’avait qu’à les remettre dans ses mains , où ils seraient autant dans sa disposition qu’au
is au mari, que « Panulphe par le moyen des papiers qu’il a entre les mains , l’a fait passer pour criminel d’État près du Pri
dans les formes ; de sorte qu’à moins de quelque Dieu qui y mette la main , c’est-à-dire de la Machine, comme parle Aristote
77 (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194
n fils théatin. C’était ce poète qui avait excité le Père à mettre la main à la plume, pour prouver qu’il n’y a point de mal
a comédie. A parler juste, c’était le poète lui-même qui avait mis la main à la plume ; le Père fournit les matériaux et le
78 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — Méthode et règlement pour réformer le Théâtre. Avant Propos. » pp. 87-98
toute arme, ont la tête couverte d’un casque de fer et tiennent à la main droite un bouclier du même métal ; comme les comb
ntrevois aucunes qui doivent empêcher qu’on ne donne généralement les mains à une bonne réformation. Les Réglements que je va
79 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183
millon, l’Italie la céruse : tous les arts y ont prêté leurs savantes mains , ils ont tissu les étoffes, broyé les couleurs, m
qui vous farde, il dirige l’œil qui en juge, il donne l’adresse à la main qui travaille, les couleurs sont ses armes, les r
ubans sont ses liens, les habits sont ses piéges. La modestie dans la main de Dieu est un engagement à la piété : iniquitat
e, & de relever les attraits par le noir ? Cette couleur dans les mains habiles donne un nouvel éclat au tein, & se m
du front, des sourcils, des dents, des lévres, des joues, du cou, des mains , des pieds, des ongles, &c. il en donne pour
erver des boutons, empêcher le rouge de gâter la peau, entretenir les mains dans la plus grande blancheur. Cette essence est
Perruquier sait tout ; savoir farder, tenir le tein frais, rendre les mains blanches, c’est la science la plus sublime. 3.° C
80 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
des temps d’ignorance, les avaient soutenues le fer et la flamme à la main . Ils avaient espéré qu’à cette nouvelle résurrect
son successeurd, d’abord accueilli par le peuple, est tombé entre les mains des prêtres, ceux-ci, profitant de son âge et de
méditation plus pénible pour la plupart des hommes que le travail des mains , et, enfin, vos sermons intolérants, et, qui pis
u corps social l’argent qui en est le sang, pour le faire parvenir de mains en mains jusqu’à celles du pauvre. C’est en vain
ocial l’argent qui en est le sang, pour le faire parvenir de mains en mains jusqu’à celles du pauvre. C’est en vain que vous
nduire un char dans la carrière ; A disputer des prix indignes de ses mains  ; A se donner lui-même en spectacle aux Romains ;
arche à l’autel pour y être sacrifiée à l’ambition de son père par la main d’un prêtre… Que peut avoir de coupable aux yeux
81 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
On en tire tous les jours du Couvent ; il en sort tous les jours des mains de leurs parents, pour entrer dans le Monde. Leur
Alexandre s’honorait au contraire de porter une tunique tissée de la main de sa mère et de ses sœurs : ces femmes-ci tiraie
malheureux que des flatteurs perfides Aiment à voir trembler sous vos mains homicides, Loin d’oser murmurer des maux qu’il a
d’Alidauro Pentalide ne vous laissera pas soupçonner qu’il ait mis la main aux ouvrages de son épouse, qui d’ailleurs s’étai
son d’ajouter à son repas l’agrément de le voir préparé par une belle main . Cénieeg et Constance sont des « objets célestes
nt à leur toilette, qu’une plume ou un pinceau feront tomber de leurs mains la navette, et le sac à l’ouvrage, je vous protes
la raison et la pudeur à leurs filles ; tant qu’elles sont dans leurs mains , ces jeunes personnes sont des Agnès dont la simp
82 (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211
s en œuvre. Ces traits sacrés étoient lancés avec force par d’habiles mains . Mais le parti contraire en éludoit la plûpart au
sa morale, & de la rigidité de sa vertu, de revoir, la plume à la main , les Oeuvres de Theatre que l’on exposoit au publ
dédaigna pas (dit-on) de délasser en traçant des vers Tragiques, une main qui tenoit le timon de l’Europe, & de donner
? D’accompagner de leurs ris, ou de leurs larmes ceux qui battent des mains ou qui pleurent ? De s’instruire même, s’il est p
erre, qu’être utiles à la Patrie. Qu’arrive-t’il ? C’est qu’entre vos mains toute la Poësie Dramatique s’éloigne de son objet
illard insensé, arrachent à Melpomene son poignard, pour en armer des mains trop promptes à venger des querelles particuliere
céne ! Malheureusement le Dieu de Cithére sçut trop se dédommager. La main à qui il confia son flambeau n’eut que trop de gr
pas les lauriers à son rival ; mais il se vit ceint de myrtes par les mains empressées de ses Heros, & sur-tout de ses He
mens délicats, avec tout le venin de l’enchantement. Les fleches à la main , il nous montre ses blessures en soupirant, mais
ser parmi la vie du peuple un sel grossier, pour le répandre à pleine mains au milieu du Cirque poli de Rome. Elle n’est plus
n Trône de gazon, couronnée de roses naissantes, tenant sa lyre d’une main , & une coupe emmiellée de l’autre. Mille Amou
ù présideroit la Volupté ? Que deviendroit les bonnes mœurs entre ses mains  ? Mais est-ce un tableau chimerique, est-ce une r
point ils en sont complices ? Les Poëmes ne sont-ils pas entre leurs mains ce que l’arc & les fléches sont dans une main
ls pas entre leurs mains ce que l’arc & les fléches sont dans une main adroite ? Ils ne fabriquent pas celles de Cupidon
83 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LE LIBRAIRE AU LECTEUR. » p. 
IBRAIRE AU LECTEUR. J'ai reçu ce présent ouvrage de S. Charles, des mains de Monseigneur l’Illustrissime Evêque de Montpell
84 (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44
ne na point, Dont pour acheuer nostre poinct Pierre, tenez les en uos mains , Et eulx deux, qui sont incertains Ou le signe es
directement la Sainte & Apostolique cérémonie de l’imposition des mains  ? Après ces Dialogues des Démons, on en voit d’au
uës & dans les places publiques où ils chantoient le Bourdon à la main , le Chapeau & le Mantelet chargez de Coquille
85 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114
une noble intrépidité, les font trambles à leur tour. On en vient aux mains  ; à entendre le bruit des armes, & les cris d
réposoit sur les trois marches de l’amortissement de la voute ; de la main droite elle soutenoit l’écusson de la France, ave
e la Province, avec une épée nue, cet attirail est embarrassant : une main chargée d’un écusson ne peut guere ni manier l’ép
utiennent l’écusson de M. le Chancelier ; il eût été mieux placé à la main de la justice, dont il est le chef. Celui de M. l
représentant Vénus, nonchalament couchée sur des nuages, tenant d’une main un carquois, & de l’autre une fléche dont un
86 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
es pieds de chèvre, des cornes, des oreilles pointues, un masque à la main , un ris caustique, des attitudes indécentes. Ces
fécond à saisir, à inventer, à répandre le ridicule ! Il est formé de main de maître sur les débris de la charité, dont on l
erie, estampes, emblêmes, rubans, coëffures, tapisseries, &c. Les mains de Midas changeoient tout en or, les mains des Fr
, tapisseries, &c. Les mains de Midas changeoient tout en or, les mains des François transforment tout en raillerie. Tout
s particuliers ou pour les publics. Tout est pantomime, les yeux, les mains , la tête, la posture, le ton de la voix, le tour
87 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
andis qu'ils en portaient la robe, les ont ensuite répandus à pleines mains . Avouons de bonne foi que sans rien perdre de sa
âtrale fut jeté au Collège ; les premiers essais y furent faits de la main d'un Régent : quels fruits en vont éclore sous ce
e et enseigne l'art de Molière, condamne la comédie et la joue, d'une main offre Bourdaloue et de l'autre Busembaums ? Et so
ence, et il oublie les Auteurs les plus agréables, qui sont entre les mains de tout le monde, qu'on sait par cœur, dont on dé
chair, ce roseau fragile dont parle l'Ecriture, qui se brise sous la main qui s'y appuie, et la perce elle-même. Ce moyen d
88 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [FRONTISPICE] »
Salut, 1600 a a. [NDE] Le nom de Daniel Tilenus est ajouté à la main sur l’exemplaire de la Herzog August Bibliothek,
89 (1709) Mandement de M. L’Evêque de Nîmes contre les Spectacles pp. 3-8
pour son Prince j ; où le Roi s’humiliant le premier lui-même sous la main toute-puissante de Dieu, implore ses anciennes mi
ses charitables conseils, qu’aux censures que l’Eglise lui a mises en main . Donné à Nîmes, dans notre Palais Episcopal, le h
90 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
des Saints, sans laisser la couleur de la chair, même aux pieds, aux mains & au visage. Ce qui est un vrai ridicule. C’e
fait bien. L’agneau sans tache seroit peu flatté d’être mis entre ses mains , croiroit-on que les Canons des Conciles, les Sta
s, les Magiciens, se reproduisent sans cesse, une tête sortant de nos mains , est tantôt celle d’une Divinité, tantôt celle d’
sissant les nuances attachées aux différents genres, on reconnoît la main d’un habile artiste ; l’art du Coëffeur des Dames
celle des Dames ; mais nous laissons volontiers leur tête entre, les mains d’un Perruquier, afin qu’ils fassent moins de pro
que par leur adresse & leur diligence, elles remplacent cinquante mains qui construisoient autrefois ce bel édifice. Gui
91 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
nt Augustin écrivant que le mouvement desDe Doct. Christ. l. 2. c. 3. mains signifie quelquefois beaucoup de choses, ajoute q
il se faisait voir et se faisait entendre, mais qu'il lui parlait des mains . Le même Auteur veut que le Protée des vieilles F
it donné lieu à la contestation, il pencha la tête, et l'appuya de la main , à la façon d'un homme qui rêve ; et Auguste qui
92 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. » pp. 188-216
prétendre, fut à mon avis que la souveraine puissance était entre les mains du peuple, et que ces Farceurs ou Technites de Ba
dées, et j'ai cherché dans tous les Livres qui me sont tombés sous la main , et je n'ai rien trouvé qui ne m'ait fait connaît
ou Musiciens, bien qu'ils joignissent leur voix et l'adresse de leurs mains aux Danses des Mimes et des Bouffons ; ni les Con
93 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
ortrait du théatre, page 56 : on remettra cent mille livres entre les mains du Prevôt des marchands de Lyon ; cet argent sera
en faisant repic, où va tout Laissez là Perse. Mirez-vous, passez la main sur votre grecque, si votre main y peut atteindre
ssez là Perse. Mirez-vous, passez la main sur votre grecque, si votre main y peut atteindre, jouez avec les berloques de vot
qu’on doit mettre de très-bonne heure la comédie de Térence entre les mains des jeunes gens, même des enfans, pour leur forme
u principe de morale & d’éducation qui met ces comédies entre les mains des jeunes gens ; je doute qu’aucun Mentor chréti
urs mots dans ce genre masculin qui lui échappent, décelent une autre main  ; nous n’en prendrons que ce qui regarde le théât
us affliger, du Texte ou du Commentaire ? L’un & l’autre dans des mains destinées à d’autres ouvrages ? Non hos quæsitum
94 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223
Mémoires à consulter, & autres Piéces, avoir écrit le tout de sa main , avoir corrigé les épreuves. Enfin, il a ratifié
on doivent à l’envi former l’éloge de cette femme forte, qui prend en main la défense d’un Citoyen fidéle. . Elle nous fai
95 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59
cuisine, met sur sa tête un chauderon en guise de casque, prend à la main une broche comme une épée, sort avec sa Cour dans
ement pendant le temps qu’il pourrait tenir un charbon ardent dans sa main . Tout le monde se mit à rire, & trouva la pro
et un charbon ardent, & à force de le presser, de le passer d’une main dans l’autre, en se grillant la peau, il lui parl
iminué sa fraîcheur & son embonpoint. Ce portrait tomba entre les mains des deux amans qui se divertirent à ses dépens. C
l quitta en fugitif la Cour de Louis XVI, il alla se mettre entre les mains de l’Empereur, sous la protection duquel il passa
96 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44
n faveur du Roi Stanislas, & l’obligea de lui écrire de sa propre main une lettre de félicitation : ce qui est le comble
à ses amis, j’ai bien joué mon rôle, la piece est finie, battez des mains . Le Czar Pierre, son rival & son ennemi, hom
ers de Hollande & d’Angleterre, & la hache ou la truelle à la main , fit long-temps l’apprentissage des métiers de ch
97 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
l’on en vit venir de pays très éloignés pour recevoir le voile de sa main . Avec ces sentiments, on voit bien qu’il ne pouva
qui je garde fidèlement la foi que je lui ai donnée, j’ai reçu de sa main les plus riches habits des vertus, les plus magni
t-elle l’usage de la raison, qu’elle est le témoin de la vérité ; ses mains , novices au combat, ne le sont pas à la victoire 
98 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
e ne sera jamais bon Poëte, si l’Art & la Nature ne se prétent la main pour le former. La Nature seule fait un Camoens,
ée à propos en devient plus belle, & ce sont les blessures que la main du Pasteur Arabe fait à un arbre, qui en font cou
s, comme la Lune sur les Etoiles ; que si le Sceptre est tombé de ses mains , elle en a un autre sur le front ; que d’un clin
intéresse, & que notre Corneille, sans lui mettre un Platon à la main , eût rendue plus admirable, fut reçue avec de gra
99 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
e temps ? N'est-ce pas ce sentiment qu'Alcionée mourant par sa propre main , dit à Lidie : « Vous m'avez commandé de vaincre
demandez ma mort, j'en accepte l'arrêt, Votre ressentiment choisit la main d'un autre; Je ne méritais pas de mourir de la vô
soutiennent, Je vais lui présenter mon estomac ouvert, Adorant en sa main la vôtre qui me perd. » En vérité, peut-on pouss
Ces dieux qui dans Pharsale ont mal servi Pompée, Qui la foudre à la main l'ont pu voir égorger. Ils connaîtront leur crime
100 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27
ut étonné et dit : « Il me rend parfaitement, je vaux mieux entre ses mains . » M. Bernard mit son talent à profit dans sa jeu
t à lui de fuir ces dangereux spectacles. Ce trait ne vient pas d’une main suspecte à Thalie, c’est le Jésuite l’Empereur qu
nné, il devait être déposé, et même l’Evêque qui lui avait imposé les mains  : « Aliquos qui voluptates et editiones populo ce
pourtant Manuale Religiosorum, c’est-à-dire petit livre à porter à la main (Tom. 1. Tract. 6. ch. 14. q. 24. 26. pag. 896),
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