sonnes mondaines. C’est un habit de chasse, un portrait, un bal où le
mari
est masqué, une compagnie de libertins, un mari a
ortrait, un bal où le mari est masqué, une compagnie de libertins, un
mari
adultère dont on surprend les lettres & dont
ont le crime n’est qu’un jeu, une comédie jouée dans sa maison, où le
mari
& la femme ont des rôles. La piece présente p
x qu’on prête à l’héroïne, & on n’obtiendra le parfait retour des
maris
. Ce n’est pas là la marche du cœur : la conversio
re ridicule. Quelques amis se proposent de la jouer dans la maison du
mari
, lui donnent un rôle & un autre à sa femme. I
et de celle-ci fait changer de résolution, par une mauvaise honte, le
mari
infidele qui avoit envie de se convertir, & r
point les discours aussi mauvais de Saphie, des domestiques & du
mari
dans ses irrésolutions ; il faudroit copier la mo
oire que l’adultère est commun : c’est le sort inévitable de tous les
maris
, où est la femme fidèle ? c’est le malheur de tou
st le malheur de toutes les femmes, & peut-on compter sur quelque
mari
? Il n’y a que la laideur, l’infirmité, la vieill
n s’élève partout avec aigreur contre le soin que peuvent prendre les
maris
pour empêcher le crime : leurs craintes sont une
es. Mais pourquoi s’en offenser ? ce n’est que par galanterie dans le
mari
, vengeance, dédommagement dans la femme, amour de
suite de mensonges d’une femme infidelle qui trompe effrontément son
mari
. Toute sa plaisanterie consiste dans les naïvetés
paysan, méssager de l’amant, qui découvre le secret de l’intrigue au
mari
même, sans le connoître, comme dans l’École des F
celle au jaloux, qu’il ne connoît pas, & dans des grossieretés du
mari
, de sa femme, des domestiques, dont on ne riroit
n bois, au lieu d’en être couverte de confusion, elle se moque de son
mari
& l’insulte, & se tire si bien d’affaires
es, qu’elle en est récompensée & passe pour une Lucrèce, & le
mari
est forcé de lui demander pardon à genoux, ainsi
ut des cieux, pour y donner plus de poids, donne cette consolation au
mari
qu’il vient d’outrager : Mon nom, qu’incessamm
-tout il montre des femmes séparées, ou désirant de l’être, & des
maris
indifférens à la séparation, ou plûtôt charmés qu
femme qui buvoit du vin, ou qui avoit une fausse clef pour voler son
mari
. La scène ne connoît point de pareilles causes. D
olent qui oseroit produire quelqu’un de ces griefs ? est-ce même à un
mari
à se plaindre ? Trop heureux que Madame veuille b
p; disposer de son bien ! c’est à elle seule à faire le procès, si le
mari
sauvage, ou trop régulier, ou trop économe, ne ve
le langage commun de tous les théatres ? Les plaintes ordinaires des
maris
& des femmes, les raisons du refus de tous le
sée, ira se consoler avec son amant, & se moquer de son incommode
mari
. On charge même le portrait, on exagère les peine
l’amitié pour ses parens & ses alliés, de la soumission pour son
mari
, d’une vie unie, réguliere, retirée & chrétie
t occupée ni de sa parure ni de sa beauté, elle fait la gloire de son
mari
, il se félicite de la posséder, tout le monde app
es vaines parures, déteste toute affectation, ne veut plaire qu’à son
mari
. Vous l’emporterez sur-tout : le vrai mérite d’un
habits, de meubles, d’équipages, de domestiques ; trop d’honneur à un
mari
qu’on veuille bien le ruiner. Elles sont moins la
ilette à table ; mais on se couche de bon matin, au retour du bal. Le
mari
est moins content & moins félicité. On s’en m
e toutes les parures, on suit toutes les modes. Aussi n’est-ce pas au
mari
qu’on s’embarrasse de plaire. On craint moins Die
CHAPITRE III. Suite du Mariage. L’École des
Maris
& l’École des Femmes de Moliere, dont le fond
mariage. Ces titres sont donnés au hasard, on enseigne aussi-bien les
maris
que les femmes, ou plûtôt les filles, à qui on ap
de sarcasmes & de grossieretés contre les maîtres, les pères, les
maris
, de loup-garoux, d’Argus, de Turcs, de vieux foux
femme qu’on gêne, est à demi gagnée. Et tous les noirs chagrins des
maris
& des pères Ont toûjours des galans avancé
p; comblée de bienfaits pendant treize ans, & qu’on ne donne à ce
mari
que quarante-six ans. Tout cela blesse les bonnes
éteint tous les sentimens. Le dénouement est le même dans l’École des
Maris
. La fille s’enfuit toute seule, & se réfugie
bien sot, ce me semble, est le soin qu’on en prend. Voit-on pas des
maris
de toutes les espèces, Qui sont accommodés de t
une de son galant, en adroite femelle, Fait fausse confidence à son
mari
fidelle, Qui dort en sûreté sur de pareils appa
ficence, Dit qu’elle gagne au jeu l’argent qu’elle dépense, Et le
mari
bénêt, sans songer à quel jeu, Pour les gains q
; On trouve d’humeur douce & la brune & la blonde, Et les
maris
aussi les plus benins du monde. C’est un plaisi
la docilité Et du profond respect où la femme doit être Pour son
mari
, son chef, son seigneur & son maître. Son d
indifférence, s’en faire un plaisir, le souhaiter ; voilà l’école des
maris
& des femmes. Moliere, sa femme, sa famille &
ment ennemi du mariage ; par-tout quelque infidélité dont on rit, des
maris
& des femmes qui s’insultent, se maudissent,
s, de jureurs, de frippons, de débauchés, de mauvais fils, de mauvais
maris
, &c. en un mot, la lie de le scélératesse. Vo
e l’adultère, ce n’est pas un crime, c’est un panache sur la tête des
maris
; leur jalousie est un ridicule, une petitesse in
’est toûjours le grand Baile), à représenter les mauvais ménages, les
maris
dont le front étoit peu respecté ; les plaintes,
de notre repos nous a rendus le jouet de tout le monde. Presque aucun
mari
qui n’ait senti les traits piquans de sa satyre,
a dévoilé ces mystères, ce n’est plus qu’une gorge chaude des pauvres
maris
. Que répond Moliere ? Rien : je passe condamnatio
s, le repas des noces, l’entrée de la jeune épouse à la maison de son
mari
, la conversation avec une belle-mère, &c. aur
nsipide & méprisé. La jeune Sara avoit épousé successivement sept
maris
qui tous libertins, & ne cherchant dans le ma
lles représentent. Vous savez, mon Dieu, que je n’ai jamais désiré de
mari
(& toutes en sont folles), que j’ai toûjours
(elles n’ont point d’autre guide). J’étois apparemment indigne de ces
maris
, ou ils ont été indignes de moi (il faudroit être
mandons d’honorer votre beaupère & votre bellemère, d’aimer votre
mari
, de régler votre famille, de gouverner votre mais
ant, porter les plus riches habits, avoir un appartement différent du
mari
, s’embarrasser fort peu de lui, le connoître à pe
e, la domination des femmes, la jalousie, la honte, la simplicité des
maris
, la révolte des enfans, la fripponnerie des domes
: se supporter mutuellement dans ses défauts ; à quoi n’expose pas un
mari
une femme ambitieuse, des enfans dérangés, avec l
ar livré à toute sorte de débauche, à Bythinie & à Rome, C’est le
mari
de toutes les femmes, & la femme de tous les
Rome, C’est le mari de toutes les femmes, & la femme de tous les
maris
. Jetons un voile sur ces horreurs. On donne à ce
la femme ne pas faire la maîtresse dans la maison, être soumise à son
mari
, & se borner au détail du ménage, à la quenou
ordonnance comique. On introduit devant la Cour d’Amour le Syndic des
Maris
, qui porte juridiquement sa plainte contre les Ma
uets & assemblées de Damoiselles qui se feront, & enjoint aux
Maris
de la garder. Cette bouffonnerie me paroît avoir
s’est meu procès, entre le Syndic de la Communauté & Collège des
Maris
ombrageux, demandeurs, d’une part, & les amou
s, d’autre. Disent les demandeurs que combien que de droit commun les
Maris
soient en bonne, pleine & paisible possession
ession, au grand travail, mal de tête, fâcherie & molestation des
maris
; que quand les maris sont assemblés en compagnie
il, mal de tête, fâcherie & molestation des maris ; que quand les
maris
sont assemblés en compagnie avec leurs femmes &am
possible leur faire guerpir la place ; & cependant demeurent les
maris
chiffrés & lourchés, & gardent les mules,
eux, pensant qu’ils sont ce qu’elles supposent, sont pareillement les
maris
déçus ; que les masques, par les propos qu’ils ti
ar les propos qu’ils tiennent aux damoiselles, les dégoûtent de leurs
maris
, leur mettent la gloire par leurs flatteries, qui
s en leurs brayettes, en sorte que la force est devers eux, & les
maris
ne sont plus maîtres on leur maison, leur disent
raquerie, de ne plus uses de telles voies de fait, & empêcher les
maris
, sous peine d’être privés de leurs privilèges, &a
trances qu’il croit devoir servir à cela, & ce au vu & su des
maris
& de tous autres ombrageux, tant & si lon
ombrageux, tant & si long-temps que bon leur semble, sans que le
mari
leur puisse ni doive donner aucun trouble ni empê
u fâcheux. Lesquels privilèges servent de réponse au droit commun des
maris
, parce qu’un privilege spécial déroge au droit gé
aris, parce qu’un privilege spécial déroge au droit général ; que les
maris
ont assez de temps, voire quelquefois plus qu’ils
p; les odieuses amoindries ; qu’on leur seroit souvent fraude par les
maris
parties adverses & infestes, & seroient o
idicule ; que quelquefois il est permis de déguiser son nom, quand le
mari
s’approche, tournoye, s’enquiert qui il est, pour
e mari s’approche, tournoye, s’enquiert qui il est, pour éluder ledit
mari
ombrageux ; que le masque de sa nature est sujet
seront ou entretiendront les Damoiselles, est étroitement défendu aux
Maris
& amis n’empêcher les Masques en leur parler,
de se retirer ou se démasquer ; & seront tenus les maîtres &
Maris
, & autres assistans, de les remercier de leur
p; mentir tant que bon leur semblera. Est expressément défendu à tous
Maris
de n’aller masqués pour entretenir leurs femmes,
tion. Le Sauveur du monde les a déchargées des preuves auxquelles les
maris
avaient droit dans le Judaïsme, contre celles qui
r amour : Et ce défaut de sagesse aussi bien que de justice envers un
mari
qu’on avait trompé en l’épousant, n’était pas seu
e ce châtiment obligerait de renoncer au mariage ? Outre que bien des
maris
soupçonneux, emportés, et brutaux diffameraient d
Sexe de l’esclavage du Sérail, où pour une femme qui a le cœur de son
mari
, toutes les autres sont à peu près traitées comme
e institution, il ait donné à chaque femme le cœur tout entier de son
mari
; sans ce partage odieux que la polygamie avait é
eux, que la loi appelait le sacrifice de jalousie ; et par lequel les
maris
jaloux éprouvaient la fidélité suspecte de leurs
i pour se décharger d’un censeur incommode, perdent un bon et honnête
mari
. L’on se plaint ouvertement de la ruine des Sages
es, et principalement pour le droit, que bien des gens, et même leurs
maris
, jugent qu’un procès réussit mieux entre leurs ma
si à arrêter beaucoup d’autres extravagances ; comme celles des vieux
maris
, par exemple, et celle qui est jouée dans la pièc
pondre, lui donner un rendez-vous nocturne, chercher à déshonorer son
mari
, dont elle raconte les ridicules à un séducteur à
x pieds le précepte de la foi conjugale, en un mot de se jouer de son
mari
, sous prétexte qu’il est paysan, il n’est pas dou
de penser qu’il doit leur être permis d’en agir de même envers leurs
maris
, quand ils sont lourdauds, malotrus ou bêtes, etc
e croire aussi bien fondée que la pauvre de Sotenville à mépriser son
mari
et à fouler aux pieds les engagements qu’elle a p
ins qu’un amant ? Quand même le séducteur ne pourrait lui dire de son
mari
, comme Clitandre dit de Georges Dandin, qu’il n’e
s ont encore dit avant moi que les comédies dirigées contre les vieux
maris
sont également pernicieuses aux mœurs, parce que
ours perfides et scandaleux, les infidélités qu’une épouse fait à son
mari
, à cause qu’il est trop vieux, ne doivent plus av
nt plus avoir de peine à se persuader qu’on peut en faire autant à un
mari
trop jeune, léger, volage, et toutes les fois, bi
elle-même, l’épouse vient à se croire mal assortie, cesse d’aimer son
mari
jeune, et se trouve aussi malheureuse et dans la
alheureuse et dans la même position que celle qui n’a jamais aimé son
mari
vieux. L’effet de cette comédie ne se borne pas à
à engager les femmes à se moquer de la morale pour punir leurs vieux
maris
et autres ; elle encourage également les maris à
pour punir leurs vieux maris et autres ; elle encourage également les
maris
à punir de la même manière leurs vieilles épouses
ès-lors ce ne furent plus les jeunes épouses qui trompèrent les vieux
maris
; ceux-ci sont devenus les trompeurs ; oui, ces e
n leur retraçait continuellement un si beau plan de conduite avec les
maris
, ils ont toujours évité, autant que possible, de
renoncer aux plaisirs du monde, qu’elle se moque de ce que disent les
maris
, qu’elle veut jouir indépendamment d’eux des beau
ette école (Ariste que Molière rend exemplaire aussi dans l’École des
maris
est parfaitement de l’avis de donner toutes ces l
les méchants. Il verrait avec regret que ses écoles des femmes et des
maris
, et autres pièces, n’ont été que des écoles de ma
paternelle ; qu’en voulant corriger les travers d’un petit nombre de
maris
, il avait jeté du ridicule ou de la défaveur sur
s qu’elle mit en œuvre pour les ménager. D’abord après la mort de son
mari
, quoique jeune encore, d’une beauté rare, jouissa
ne femme, & une femme en cet état entre les mains d’un homme ? un
mari
, un pere, peuvent-ils le permettre ? Mais pourquo
& c’est par là qu’ils se prennent. Une Actrice cherche-t-elle un
mari
, ou un amant ? est-ce un probleme ? à moins que c
sur la décence qui se laisse prendre à cet appât, ou quelqu’un de ces
maris
de commande qui font le dénouement de la comédie.
me annonce-t-il une vierge ? promet-il une Lucrece ? on a eu bien des
maris
en désir ; quand on en cherche avec tant d’ardeur
éussît-on par ces moyens honteux, quel triste succès ! que prépare un
mari
si libertin & si foible ? Un amant un jour ho
t à Dieu qu’il faut demander, c’ost de sa main qu’il faut recevoir un
mari
ou une femme selon son cœur, si l’on veut que le
ariage pour le secours & la consolation mutuelle, vous donnera un
mari
& le bénira. Craignez tout, si la passion le
dans l’autre, si l’on est raisonnable ; & que veut-on faire d’un
mari
, s’il ne l’est pas ? On aime la modestie, la douc
t qu’une fille ait pour le mariage, aucune n’avoue qu’elle cherche un
mari
. Elle prétend au contraire fierement que c’est el
s, & enfin être traitée comme on le mérite ? On veut plaire à son
mari
, dit-on, & on s’en fait gloire. Pourquoi donc
t le monde ? On veut donc plaire à tout le monde, aussi-bien qu’à son
mari
. Le même objet doit exciter dans les autres cœurs
r dans les autres cœurs les mêmes sentimens, & les sentimens d’un
mari
sont-ils permis à tout le monde ? Est il bien vra
s d’un mari sont-ils permis à tout le monde ? Est il bien vrai que le
mari
veuille qu’on prodigue son bien à tous les yeux,
tous les yeux, & qu’on le lui offre à tout moment à lui-même ? Un
mari
sage & chrétien, affligé de l’immodestie de s
ptitude & de facilité ? Elles ne savent que trop résister à leurs
maris
, & ne faire que ce qu’il leur plaît. Il s’en
auté, la réserve la rend plus piquante. Elles perdent auprès de leurs
maris
. La réserve donne un air de nouveauté ; l’habitud
s. Leur est-il même utile d’attiser si fort la concupiscence de leurs
maris
par le spectacle perpétuel de ce qui l’enflamme ?
aque dans le ménage. A-t-on le loisir de penser à ses affaires, à son
mari
, à ses enfans, à ses domestiques ? La toilette oc
ement de la Cité de Dieu. Chapitre 16. Comme un sage et prudent
mari
ne peut laisser sa bien-aimée épouse sans plaisir
sans aucune maculeb », Ephésiens chap. 5. Mais aussi comme un fidèle
mari
et lui-même ami autant que plus il aime sa femme,
] Epître aux Ephésiens, V, 22-27 : « Que les femmes le soient à leurs
maris
, comme au Seigneur ; / Car le mari est le chef de
Que les femmes le soient à leurs maris, comme au Seigneur ; / Car le
mari
est le chef de la femme comme le Christ est le ch
soumise au Christ, qu’ainsi es femmes le soient aussi en tout à leurs
maris
. / Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé
u Christ, qu’ainsi es femmes le soient aussi en tout à leurs maris. /
Maris
, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’église
eût été mariée à un autre. Car voici ce qu’elle dit en parlant de son
mari
, « Je donnai par devoir à son affection, Tous c
nullement selon les règles de la pudeur. Elmire, pour convaincre son
mari
de la déloyauté de ce perfide, fait semblant d’éc
gnes d’une femme, qui est véritablement fidèle et à son Dieu et à son
mari
. Dorine y parle aussi d’une manière qui passe les
’une des côtes d’Adam, a appris aux femmes mariées a considérer leurs
maris
comme leurs chefs et leurs maîtres, vir caput mul
si c’est une chose infâme, Femmes Savantes. Acte II. Scen. IX. Qu’un
mari
soit soumis au pouvoir d’une femme, Qu’il se lais
es maximes que ce Législateur diabolique établit. « Il faut que des
maris
soient toujours complaisants,Acte I. Scene II. J
sorte jamais sans avoir qui la veille. » Que si les femmes ont pour
mari
quelque benet, qui les retienne et qui les veuill
ts ? C’est une chose merveilleuse que cette tyrannie de messieurs les
maris
; je les trouve bons de vouloir qu’on soit mortes
eux. Je me moque bien de cela, et je ne veux pas mourir si jeune. Son
mari
lui représente que c’est en user bien mal avec lu
s qu’elles ne sont naturellement. O qu’il est fâcheux De se voir le
mari
de ces femmes de bien,Dans l’Ecole des Femmes. Ac
et ma mie. » « Non, je ne pense pas que Satan en personne Ecole des
Maris
Acte V. Scen. IX. Puisse être si méchant qu’une
r, comme en guerre, avance les conquêtes. » Outre cela, l’Ecole des
Maris
leur fera voir, qu’on traite en cette Ecole de lo
III. Femmes Savantes. Acte. II. Scen. IX. Arnolpha parle. Ecole des
Maris
Acte V. Scen. IX. Sganarelle parle. Ecole des Fe
je voulais expliquer les raisons qui me forcent à rejeter l’Ecole des
Maris
, je serais obligé de rappeller les endroits les p
is-je, que ses plus grands partisans pensent comme moi de l’Ecole des
Maris
, et la banniraient, comme je fais, du Théâtre de
Cette Comédie est le contrepied de la précédente : dans l’Ecole des
Maris
c’est l’esprit qui sert la passion, et dans l’Eco
eçons aux Spectateurs. Il y critique la trop faible complaisance d’un
mari
pour sa femme, et l’orgueilleuse supériorité qu’u
femme, et l’orgueilleuse supériorité qu’une femme veut avoir sur son
mari
. La sotte vanité d’Armande qui, parce qu’elle est
ns du mariage, n’en est pas mieux traitée voyant son Amant devenir le
mari
de sa sœur : et dans le personnage de Trissotin,
ans un point de cette fable. Ariste qui donne de si bonnes Leçons aux
Maris
trop faibles pour leurs femmes, dans la conversat
, ait trouvé le moyen de lui faire dire à sa femme même tout ce qu’un
mari
ferme par raison peut et doit dire en pareil cas,
re tombés d’accord tous ensemble que le frère de la Dame pressera son
mari
pour avoir de lui une dernière réponse sur le mar
e se soit mis dans l’esprit que sa fille trouve Panulphe aimable pour
mari
, à cause que lui l’aime pour ami, n’y ayant rien
mais il s’obstine dans son premier dessein. Sur cette contestation le
mari
arrivant, il lui conte tout. La Dame avoue la vér
e avoue la vérité de ce qu’il dit, mais en le blâmant de le dire. Son
mari
les regarde l’un et l’autre d’un œil de courroux
peine ont-ils parlé quelque temps de leurs affaires communes, que le
mari
arrive avec un papier en sa main, disant qu’« il
te précédent, et sur l’imposture prétendue de Damis et de la Dame, le
mari
, croyant les convaincre de la calomnie, qu’il leu
in de la Dame, qu’elle expose alors, est, après avoir fait cacher son
mari
sous la table, de voir Panulphe reprendre l’entre
jeté en avant, pour rendre plus vraisemblable ce qu’on doit voir. Le
mari
placé dans sa cachette, et les autres sortis, ell
tres remèdes ; qu’il va entendre un langage assez dur à souffrir à un
mari
dans la bouche d’une femme, mais que c’est sa fau
le pas faire par politique : qu’il a vu sa surprise à l’abord de son
mari
, quand Damis a tout conté ». Ce qui était vrai, m
re Dame qui n’a plus rien à objecter, est bien en peine de ce que son
mari
ne sort point de sa cachette, après lui avoir fai
te s’il n’y a personne qui vienne ou qui écoute, et si par hasard son
mari
ne passerait point ». Il répond, en se disposant
t point ». Il répond, en se disposant pourtant à lui obéir, que « son
mari
est un fat, un homme préoccupé » jusqu’à l’extrav
paraisse plus grand. En effet pendant que le galant va à la porte, le
mari
sort de dessous la table, et se trouve droit deva
t sans doute il allait forger quelque excellent imposture, lorsque le
mari
, sans lui donner loisir de s’expliquer, épouvanté
il y court, et sa femme le suit. Le cinquième Acte commence par le
Mari
et le Frère : le premier étourdi de n’avoir point
oute manière », et que c’est une affaire sans ressource. Sur cela, le
Mari
s’emporte pitoyablement, et conclut par un raison
Frère, ne peut s’empêcher de s’écrier « Le pauvre homme ! » comme le
Mari
faisait au premier Acte touchant le même Panulphe
me il convient à ce personnage, mais pourtant fort moralement, dit au
Mari
« qu’il est puni selon ses mérites ; et que comme
r leur aventure, que Valère l’amant de Mariane entre et donne avis au
mari
, que « Panulphe par le moyen des papiers qu’il a
louis, pour prendre la fuite ». Sans autre délibération, on oblige le
mari
à le suivre ; mais comme ils sortent, ils rencont
yons comme les caractères y sont produits dans toutes leurs faces. Le
mari
voyant toutes choses changées, suivant le naturel
t, les Pasteurs menacent, les bonnes âmes gémissent, les parents, les
maris
et les maîtres veillent sans cesse, et font des e
m’étais décidée à prendre ce nouveau moyen de regagner le cœur de mon
mari
, je passais les jours avec Mademoiselle *** : le
gepierre est allé pour quelques jours à sa maison de Passy, & mon
mari
, pressé de l’accompagner, ne put s’en défendre :
ieur de F*** demeurait dans un château à deux lieues de la Ville ; le
mari
y venait tous les jours ; mais comme il ne posséd
u’il était d’autant plus difficile de s’opposer à la fantaisie de son
mari
, qu’elle connaissait peu le monde & ses usage
e résolut de se donner ce qui lui manquait. Elle était inconnue ; son
mari
dépuis sa nouvelle passion venait plus rarement ;
de la ***) s’échappe adroitement, & se hâte de se rendre chez son
mari
, qu’elle avait démêlé parmi les Spectateurs. Il a
me neuve & trop sensible ! En ouvrant ta Lettre, j’ai cru que ton
mari
, affichant le desordre, profitait de notre absenc
faire son bonheur & le mien qu’autant qu’il en jouit. Oh ! qu’un
mari
dameret est un être… S’ils savaient s’occuper !…A
etarder. Tu sais que monsieur Des Arcis, l’ami & le parent de mon
mari
, lui fit promettre, en mourant de veiller, de con
ci toute la rigueur de mon exil. Après son retour de Munster, où son
mari
étoit plénipotentiaire. Ne vaut-il pas mieux, Ma
sa sœur, qui reçut fort mal ses avis, & se brouilla avec lui. Le
mari
la fit venir à Munster, où il étoit Plénipotentia
utre genre de comédie en Flandre, en Hollande & en Allemagne. Son
mari
, qui vouloit la consoler de l’absence de son aman
ut avec une dignité & une bonté qui gagnoient tous les cœurs. Son
mari
vint au-devant d’elle, & le Vicomte de Turenn
éméditée avec la Reine de Bohême, qui lui fit de grands honneurs. Son
mari
l’emportoit sur tous les ambassadeurs par les équ
st l’empire que la Princesse avoit pris sur le Duc de Longueville son
mari
, l’homme le plus doux, le plus moderé, & qui
ite amoureuse, séditieuse, à la tête de la révolte, se moquant de son
mari
, tantôt brouillée, tantôt intime avec ses freres,
demanda à ce tribual d’informer contre Henri III, sur la mort de son
mari
& de son beau-frere. Le Parlement reçut les d
de Nemours fut tué dans un duel. Privée de ses amans, éloignée de son
mari
, & l’aimant fort peu, la dévotion fut sa ress
mélites, pour leur demander une cellule, sans songer qu’elle avoit un
mari
qui la réclamoit ; & leurs sages conseils pou
reste de sa vie, comme la plus grande fête. La Cour, sa famille, son
mari
, tout le monde, accoutumés à ses grandes aventure
si elle ne l’eût quitté, auroit mis obstacle, fut son retour avec son
mari
. Elle en étoit séparée depuis plusieurs années, &
sa tante, elle rentra, comme l’enfant prodigue, dans la maison de son
mari
. Entrée mille fois plus glorieuse que les triomph
réglemens ? Il ne manquoit pour rendre la farce complette que le Duc,
mari
& pere, entre sa femme & sa fille, les ca
effets. Sa dévotion naissante passoit pour une nouvelle comédie. Son
mari
avoit beau se rendre son garant, il n’obtint qu’a
ourage, de l’obéissance à ses confesseurs, ses complaisances pour son
mari
, lors même qu’il modéroit son zele, la modestie d
es épreuves. Elle perdit M. de Turenne, presque toute sa famille, son
mari
, ses enfans, sa belle-fille, ses freres, sa belle
elle avoit eu la plus grande attention pour la fille naturelle de son
mari
, Abbesse de Maubuisson ; quoique même sa conduite
lication est toute simple, on n’a pas à craindre de s’y méprendre, le
mari
d’une Comédienne ne peut douter de son sort. Ces
omme de dix-sept ans, fils d’un Comédien. Cet enfant, enchanté d’être
mari
de Chimène, Bérénice, Rodogune, etc., se laisse s
temps d’habitation, Gervais dégoûté de sa femme, et la Duclos de son
mari
, et traitant leur mariage comme ceux de la comédi
récautionnée, pour plaider la main garnie, la Duclos, en quittant son
mari
, emporta tout ce qu’elle trouva dans la maison. I
e son mariage ; elle craint d’habiter avec un homme qui n’est pas son
mari
, et demande qu’un sacrement dont elle use depuis
le sacrement ! la crainte d’habiter avec quelqu’un qui n’est pas son
mari
! le projet de se marier ailleurs à soixante-cinq
ues. » Pour répondre au mémoire injurieux qu’elle répandit contre son
mari
, il lui dit : « Que peut-on attendre d’une Baladi
voudrait rendre égal à elle celui qu’elle veut faire passer pour son
mari
? Elle fait l’éloge de sa religion, de ses mœurs,
e sa vertu. Sa seule profession la dément. » « De quoi se plaint son
mari
, dit l’autre Avocat ? ne connaissait-il pas les m
, se marier dans chaque ville, et avoir plusieurs femmes ou plusieurs
maris
à la fois. Quel droit ont-ils de se soustraire à
rès avoir représenté pendant plusieurs années, Izabelle abandonna son
mari
, et s’en retourna en Italie. Cependant Scaramouch
’il en faut penser. On va le voir dans les cas suivants. Cas I. Un
mari
et une femme, gens de qualité, vont à la Comédie.
Cas I. Un mari et une femme, gens de qualité, vont à la Comédie. Le
mari
, parce qu’il se rendrait ridicule à ses amis, s’i
ses amis, s’il refusait d’y aller avec eux : la femme, parce que son
mari
veut qu’elle y aille. Tous deux, parce qu’ils ne
age. La plupart des plaisanteries & des ridicules tombent sur des
maris
jaloux, des peres & des tuteurs vigilans, des
aux femmes, & à faire retomber, non sur le coupable, mais sur le
mari
innocent, qui en est la dupe, la honte & le r
s domestiques qu’il faut gouverner, au ménage qu’il faut régler, à un
mari
qu’il faut satisfaire, à une parenté qu’il faut m
séduire, & à une fille rusée de s’en faire faire pour attraper un
mari
, & de les accomplir par le crime ? Tous les T
s dans la Marche de Brandebourg ; leur foiblesse est excusable, si le
mari
a refusé de les satisfaire par le devoir conjugal
pourtant qu’il ait l’humeur jalouse ; il accorde le même privilege au
mari
, lorsque la femme a un commerce suspect avec des
isent les nœuds. Moliere est plus indulgent, il ne pardonne point aux
maris
jalous. Il veut qu’on laisse aux femmes une grand
amp; n’y auront aucun droit . Elle ne sera qu’une même chair avec son
mari
, & ne sera pourtant pas censée sa femme, &
s de parure, cependant c’est la plus dangereuse rivale auprès de leur
mari
& de leurs amants ; la plus séduisante maître
qui jamais n’y eut droit ; toutes deux se disent mariées, mais leurs
maris
ne paroissent pas, elles en sont séparées. Les ac
actrices en ont, & elles en fournissent de bonnes raisons, leurs
maris
ne sont point en reste avec elles. N. en arrivan
le monde sait qu’en style de théatre, les cornes sont l’enseigne des
maris
malheureux. On a profité de cette bisarre circons
e à la cour que le candidat soit installé dans l’état & office de
mari
, sous les auspices du Capricorne. Celui-ci descen
parole, lui fait un discours éloquent sur la destinée inévitable des
maris
, & tâche de l’en consoler, l’assurant qu’il e
de bénédictions. Les officiers de la grand-chambre, la plupart vieux
maris
, ou vieux célibataires, prennent peu d’intérêt à
es & le visage à celui d’une femme en colere qui n’aime guere son
mari
, c’est sous cette tête que que le nouveau confrér
bon acteur ne soit un bon juge, un bon président, un bon pere, un bon
mari
? Demandez-le à sa femme & aux plaideurs. Dan
il donne une hipotheque privilégiée à la femme, sur les biens de son
mari
, pour la sureté de sa dot, & pour la conserve
ent paru sur la terre, & qui, pour plaire à Theodora, engagea son
mari
à déposer, à emprisonner & envoyer en exil, p
bli sur le trône on la lui offrit, il n’en voulut pas. Séparée de son
mari
, fugitive en Angleterre, elle se jetta entre ses
l se deshonoroit, il l’abandonna. Mariée à Rome, séparée aussi de son
mari
, elle revint en France, comptant de ranimer les f
se déguisoit en hommes, & couroit la nuit, qu’elle abandonna son
mari
, s’alla promener en Piémont, en France, en Flandr
es journalieres. La fille vole son pere, pour y fournir, la femme son
mari
, le petit maître son créancier, ses domestiques,
perdue, & qui par le dangereux poison de ses charmes, a perdu son
mari
, & tout le genre humain. Tout le fard du mond
grand avantage pour les femmes. La Reine Glorieuse apprendroit à son
mari
à lui obéir, cela seroit d’un bon exemple pour le
les bourgeoises imiteront les femmes de Cour, & Dieu sait si les
maris
en patiront ; mais ce qui nous chagrine le plus e
sévere, il appelle le fard une espece d’adultere, il prétend que les
maris
eux-mêmes n’en veulent point, qu’une femme ne doi
en veulent point, qu’une femme ne doit se parer que pour plaire à son
mari
; que le véritable ornement ce sont les bonnes mœ
ment que le remede. Les comédies de Moliere pourront bien corriger le
mari
jaloux ; mais loin de réformer la femme infidelle
par des frippons de cour, & surtout des femmes qui trompent leurs
maris
. Le Ch. Il est vrai que Moliere décrie un peu
de sarcasmes & de grossiéretés contre les maîtres, les peres, les
maris
. Loup-garou, argus, turc, vieux fou, dragon, sont
ariages & des mœurs. Par-tout quelqu’infidélité dont on rit ; des
maris
& des femmes qui s’insultent, se maudissent,
s, de jureurs, de frippons, de débauchés, de mauvais fils, de mauvais
maris
, &c. Si les mariages, dans le monde, se faiso
s de sa victoire. Elle étoit ou fit semblant d’être mécontente de son
mari
; pour entrer en matiere, elle lui conta ses malh
ompa. Maurice comprit bien qu’elle ne demandoit qu’à se venger de son
mari
: mais, soit que la dame ne lui parût pas assez b
parût pas assez belle, ou qu’il craignît de se compromettre avec son
mari
, ou que son cœur fût pris ailleurs, le comte de S
e ayant manqué son coup, se rendit sans peine, & fut remise à son
mari
. M Turpin, qui ne peut nier dans son héros une dé
ime de dissolution. Toute femme mécontente en seroit la maitresse, le
mari
ne le seroit pas moins : car enfin la loi doit êt
même un honneur à la femme d’avoir gagné le cœur de Jupiter, & au
mari
d’être entré dans une maison de qualité, les loix
ne réputation dont elles eussent envié seulement la moitié pour leurs
maris
. Voici quelques traits que l’historien a voulu
onneur, chargée de veiller sur sa conduite, & d’en répondre à son
mari
; elle eut besoin de la garantie d’une dame de ce
int amoureux à Vienne d’une femme mariée, dans un bal ou comédie. Son
mari
l’ayant surpris avec elle, aulieu de s’offenser,
laisir à vous voir chez moi : loin d’être jalouse de l’amitié que mon
mari
montre pour vous, je ne desire rien tant que de l
e *** a répondu, qu’on nous avait dit que je n’étais pas rentrée. Mon
mari
nous a introduites dans mon appartement. Je demeu
u’on la sonnerait pour les reprendre. Dès qu’Agathe a été sortie, mon
mari
qui ne me quittait pas, qui m’avait pris la main,
s-même, & celui dont le public souffre. La mere perd sa fille, le
mari
sa femme, l’ouvrier ses pratiques. Ils repondent
? faut-il la damner pour l’établir, & vous damner avec elle ? Un
mari
aussi aveugle pour les goûts de sa femme, & l
ssant abondamment, quelque fois exigeant d’elle le luxe de parure, ce
mari
ne croit pas qu’il agit contre ses propres intérê
son rôle. Les scenes du vrai théatre ne font que rendre celles-là. Le
mari
n’en est pas moins la duppe, & lui-même prépa
. Ficum meam decorticavi. Vous ne savez ce que vous voulez, peres,
maris
, domestiques, imprudens, vous agissez contre vous
ans les compagnies avec des haillons ? Quel malheur d’avoir épousé un
mari
avare, & d’être entrée dans une famille où l’
gieux. La dépense énorme étonne, accable, dégoûte les peres & les
maris
. Les uns ne sont point assez riches pour donner u
oûteux. Le garçon ne veut point de femme, la fille ne trouve point de
mari
. Le mariage s’accomplit-il, la fête des nôces, la
e. Il attire des amans à la femme, il fait chercher des maîtresses au
mari
. L’excès de parure nuit à l’un & à l’autre. I
stériles par l’excès de leur passion. La parure irrite la passion du
mari
. On veut lui plaire, dit on, & on lui plait t
s & enflammés, c’est une furie. Qu’on lui attache son masque, son
mari
, les enfans y seroient trompés. si, comme au spec
io Christi . Que penseroit-on d’une femme qui suivroit au tombeau son
mari
ou son pere, le visage fardé, les cheveux frisés,
oujours régner, mais la France donna des maîtres à Catherine dans son
mari
, & ses trois enfans ; la grande Bretagne mit
rvées pour les occasions d’éclat ; Catherine dépensoit le bien de son
mari
& de ses enfans ; elle lâchoit sur le peuple
r objet l’une sur Devonshire qu’elle aimoit, l’autre sur Philippe son
mari
; la première étoit fondée, la seconde ne l’étoit
it fait pour l’en rendre, devoit tout craindre de la persécution d’un
mari
dont elle connoissoit le zèle impérieux ; d’aille
que la Penelope Grecque étoit mariée, avoit des enfans, attendoit son
mari
, & n’avoit jamais eu de galanterie ; la Penel
certain que jalouse de l’autorité souveraine, elle redouta celle d’un
mari
qui auroit pu la gêner dans sa liberté & ses
mpara de quelques places, prit la qualité de Roi, & se donna pour
mari
de la Princesse, il fut pris & décapité, Elis
e des mariages de son père, on feroit parler ces six femmes avec leur
mari
& avec Elisabeth, à qui par leur exemple &
Carpi ? On dit que V. M. a bien peu d’esprit, puisque de vingt-quatre
maris
qu’on lui a présentés, elle n’en a pas su choisir
vingt-quatre, il n’y en a pas eu un de convenable. Je ne veux pas de
mari
jusqu’à ce que le Ciel m’en donne un. Il faut don
time ; elle fut forcée d’y consentir & de renoncer au mariage. Un
mari
qui auroit gouverné une vieille Reine, auroit tyr
x, & menaçoient d’un soulevement général ; elle s’imaginoit qu’un
mari
pourroit rétablir ses affaires, appaiser ou conte
es qu’on lui proposoit pour ne pas avoir un voisin à craindre dans un
mari
entreprenant ; elle empêcha le mariage avec l’Arc
en voudroient ni l’un ni l’autre. Leicester aimoit ailleurs, & un
mari
de la main d’Elisabeth étoit trop justement suspe
hé leur liberté, leur indépendance, dévoué au ridicule les peres, les
maris
, les tuteurs difficiles, pouvoient ils manquer d’
e plusieurs loix Judaïques, très-gênantes. Une fille qui trompoit son
mari
, en entrant dans le mariage sans être Vierge, dev
entrant dans le mariage sans être Vierge, devoit être lapidée, si son
mari
ne lui pardonnoit. Assurément il n’y avoit pas al
vec leurs compagnes, toujours en guerre pour se disputer le cœur d’un
mari
, servilement assujetties à ses caprices, nécessai
’Evangile prévient ces troubles, en défendant tout partage de cœur au
mari
, même à la femme, n’en faisant qu’une même chair.
sse dans George Dandin, par-tout un goût pardonnable : le chagrin des
maris
trompés, leur vigilance, & leur zèle un vrai
n si grand risque ; heureusement les eaux fatales n’existent plus, un
mari
sage n’a garde de les désirer, ni de faire éclate
de ses leçons ; mais est-il excusable, d’affliger par le ridicule un
mari
trop à plaindre, & d’encourager, d’excuser, d
tre cité comme un homme essentiel, dans les coulisses de l’Opéra. Les
maris
accoutumés à mépriser leurs maîtresses, ne savent
la folie de l’amour est un vrai culte . La femme sera fidelle à son
mari
; s’entend s’il est aimable, si elle ne l’en tro
i quoique livré à la débauche, l’aima & la respecta. Henri II son
mari
, aussi depravé que son pere, fut d’abord pour ell
dix ans sans avoir des enfans. On n’en réjettoit pas la faute sur son
mari
, & sans songer que rien ne rend plus stérile
s, étoient de foibles garans de sa virginité. Elle gagna pourtant son
mari
, & le dédommagea par sa fécondité, lui donna
l étoit de l’intérêt de Catherine de se ménager pendant la vie de son
mari
. Elle avoit dans Diane de Poitiers, Duchesse de V
cesserent, tous ces obstacles furent levés à la mort d’Henri II, son
mari
. Devenue sa maîtresse par le bas âge de ses enfan
empoisonnée sur le soupçon de ses amours avec Dom Carlos, fils de son
mari
. Peut-être y a-t-il quelque exagération dans ce f
es. 365 robes par an, toutes très-riches, étoient une dépense que son
mari
faisoit par complaisance pour sa femme, & pou
eds. Quelques-uns l’ont pris pour Jupiter, d’autres pour Henri II son
mari
, ou François premier son beau pere. Vis-à-vis du
té pour elle de paroître Catholique. Le Roi son Beau-pere, le Roi son
Mari
, les Rois ses Enfans furent tous des Catholiques
ville, le royaume, les familles, les amis, le frere & la sœur, le
mari
& la femme : c’est la discorde qui sécoua son
ne outragea la tête de Ciceron, qu’Antoine avoit fait assassiner. Son
mari
qui la connoissoit repondit, quand on lui proposa
ette vie, sa fille déplut à la Cour d’Espagne & à Philippe II son
mari
. Elle vouloit s’entretenir à la Françoise, comme
ace est bien plus paroissante que sur la planchette. A la mort de son
mari
, elle se fit faire une dévise selon l’usage du te
souffrir les galanteries d’une fille, la scandaleuse liberté que les
maris
accordent à leurs épouses, sont un fruit des Œuvr
l’Ecole des Femmes, dans les Femmes Sçavantes ! Quelle leçon pour les
Maris
en ce peu de paroles ! Il faut que les maris soi
! Quelle leçon pour les Maris en ce peu de paroles ! Il faut que les
maris
soient toujours complaisans, Jusques à leur laiss
mpserunt te amatores tui. Jésabel pour gagner Jehec vainqueur de son
mari
, qui fut tué par Bénadab, Roi de Sirie, court se
des témoignages certains de dépravation ; je sais qu’il y a quelques
maris
si corrompus, quelques meres si déraisonnables qu
la timidité de l’autre. Mais ces cas sont très-rares, la plupart des
maris
& des parents laissent une entiere liberté, &
s est color in tabulis. Une femme doit être contente de plaire à son
mari
, il ne faut point d’art étranger pour lui plaire
rodige de beauté, & un monstre de sceleratesse, très-digne de son
mari
, qu’elle entraina dans les plus grands crimes. De
à la faire mourir, pour prendre sa place : elle quitta deux fois ses
maris
; Crispinus dont elle avoit un enfant, pour épous
, pour éviter un supplice infâme, Poppée se donna la mort. Le premier
mari
de Poppée, Crispinus, Chevalier Romain, homme sim
ece de glu qu’on répandoit sur tout le visage, en sorte que quand son
mari
vouloit la toucher il s’engluoit comme un oiseau
âtelain. De là naîtra bientôt une émulation de parure qui ruinera les
maris
, les gagnera peut-être, et qui trouvera, sans ces
la médisance aux femmes ; les coteries, ou les cercles bachiques aux
maris
. L’Evangile veut formellement que l’homme quitte
ible. Dans le cours de la journée, la femme occupée de son ménage, le
mari
de ses affaires, n’auront pas beaucoup de temps à
vrogne est ordinairement brutal, imbécile, opiniâtre, hébété, mauvais
Mari
, mauvais Père, négligent, paresseux, très peu pro
débite les maximes les plus fausses & les plus dangereuses à son
mari
& à ses enfans, une femme & une mère qu’o
nvient-il qu’une mère devant Marianne sa fille, sa servante & son
mari
, traite de cagoterie & tourne en ridicule le
isant un jeu, un honneur, un agrément nécessaire : Quiconque à son
mari
veut plaire seulement, Ma bru, n’a pas besoin d
Que le dessein d’y vivre en honnête personne Dépend des qualités du
mari
qu’on lui donne, Et que ceux dont partout on mo
ut pas compter ? & après avoir été surpris par le fils, déféré au
mari
, abandonné par la femme, peut-il un quart d’heure
rtuffe ; cependant Elmire veut qu’il ouvre la porte, pour voir si son
mari
n’est pas dans la galerie. Qui vit jamais une gal
la mort de son fils, ni une femme dans la représentation de celle son
mari
. Un mari ne se divertirait pas à voir jouer les a
e son fils, ni une femme dans la représentation de celle son mari. Un
mari
ne se divertirait pas à voir jouer les amours de
i se livre au théâtre, qui même le fréquente contre la volonté de son
mari
, comme on pourrait répudier une empoisonneuse, un
ecs. Nous en parlerons ailleurs. Au contraire, il n’est pas permis au
mari
d’une Comédienne d’accuser sa femme d’adultère, n
garder le silence à Molière, aussi mécontent de sa femme que tous les
maris
qu’il avait joués. Il est vrai aussi que sa femme
le. Combien de fois dans les innombrables intrigues des femmes ou des
maris
infidèles qu’on met tous les jours sur le théâtre
la passion donne, rendent la loi bien nécessaire. Les donations entre
mari
et femme sont défendues ; on a craint une mutuell
nchindre Paphetin, revint triomphante sur la scène, et fit passer son
mari
du grade de Moucheur de chandelles à la haute dig
ment inconnu à sa famille, jusqu’à ce que quatre ans après la mort du
mari
, la veuve se déclara, et demanda la succession du
l’intendant d’un seigneur, les gascons, les normands, les femmes, les
maris
infideles, qu’on donne comme autant d’effets du n
jeunes seigneurs. Elle étoit françoise, & inspiroit ce goût à son
mari
: goût bien différent de celui du savant Jacques
it, on y invite par l’étalage de ses attraits les plus séduisans. Le
Mari
Sylphe est une farce en prose, en deux actes, mêl
, l’a fait jouer & imprimer. C’est une femme qui n’aime point son
mari
, quoiqu’elle l’estime & vive décemment : mais
r, à qui elle dit & de qui elle croit entendre mille douceurs. Le
mari
, qui en est éperduement amoureux, qui voudroit vo
piége, &, sous le nom du prétendu sylphe, aime & caresse son
mari
. Il se fait connoître, lui déclare sa supercherie
pieces comiques où, sous un nom, un masque, une figure empruntée, un
mari
se fait aimer de sa femme, qui en aimoit un autre
amp; se persuader qu’on en soutiendra le spectacle, sans se moquer du
mari
, de la femme & de l’auteur. On met dans la co
iere la tapisserie & la charmille ; ne connoît pas la voix de son
mari
qui l’aime à la folie, & ne néglige rien pour
e, avec toutes les richesses de la Poésie peindre les transports d’un
mari
passionné pour sa femme, quoique cette maladie ne
e maladie ne règne guère en France, je ne doute pas qu’il n’y eût des
maris
assez sensibles pour s’attendrir à cette chaste r
ur Molière y ait perdu ses soins ; il a par ses belles leçons mis les
maris
sur un certain pied de commodité, qu’ils sont les
it savoyard, Tête-à-tête au Café le soir à la sourdine, Vis-à-vis son
mari
surprendre Coralinef . On y voit Catinong par l’
de saison ; L’instant d’après, Coquette ou Bourgeoise à la mode, D’un
mari
tout uni faire un époux commode ; Ou lorgnant un
p. [NDE] Personnage de la mythologie grecque qui refuse de tuer son
mari
, allant au contraire de l'ordre de son père. En 1
us voulez que ce soit la chair, le monde, la vanité et la sottise. Ce
mari
que vous prétendez attirer, ne serait-il pas un g
e des autres. Si vous voulez être bien pourvue, vous devez avoir pour
mari
un homme d’esprit et de jugement, et il n’y a poi
i l’argent qu’on leur donne, est bien employé ; si les parents et les
maris
qui y souffrent leurs enfants et leurs femmes, do
d’une honnête famille, à qui il ne fut jamais permis de quitter leur
mari
, leurs parents, leur couvent, pour se livrer publ
illes de famille, les femmes mariées, qui, contre la volonté de leurs
maris
ou de leurs parents, auraient la bassesse de se d
cassées par les lois, les coutumes et les arrêts. Les donations entre
mari
et femme sont défendues, dans la crainte qu’abusa
er pour se faire racheter à grands frais des mains du ravisseur ou du
mari
. Elle mit au monde un enfant, qu’elle attribua à
asque sous différents déguisements. On se rit des soins inutiles d’un
mari
jaloux : il a beau se tourmenter toute l’année, u
ur femme avec des passions désespérées mais elle n’en veut aucun pour
mari
, son intention a toujours été d’être Religieuse e
le cours de l’action que quelqu’un de ceux qui l’aiment doit être son
mari
, car alors sans feinte, sans masque et sans dégui
donnerait plus de traverses à ma résolution, le siècle m'a offert des
maris
, l’enfer des richesses, et mes propres parents so
n Neveu de ses affaires ; je l’engage, dis-je, à s’en rapporter à mon
mari
, & à ne pas laisser repartir seul monsieur D’
fille que de l’épouse. Qu’il est doux, ô mon Ursule, d’avoir dans son
mari
, un chef éclairé, vigilant ; un protecteur sage,
oix de la bienséance, elle l’épousa peu de temps après la mort de son
mari
. Cette femme en étoit si éperdument amoureuse, qu
de campagne craignant avec raison pour son état, engagea son prétendu
mari
à faire casser son premier mariage. Le Duc n’avoi
a nuit, comme Proserpine fut reçue dans les ténebres à la Cour de son
mari
Pluton. Les Romanciers devoient dire que ses beau
ou cinq cents lieues. La Princesse étoit mariée, sous les yeux de son
mari
& de son beau pere, Italiens, qui ne sont pas
exposer lui même, & exposer la Princesse à la mettre mal avec son
mari
. On le reçut poliment, mais il ne put la voir qu’
in de ces folies, elles y trouvent tout désagréable, et surtout leurs
maris
qui, étant occupés de leurs affaires ne sont pas
in de ces folies, elles y trouvent tout désagréable, et surtout leurs
maris
qui, étant occupés de leurs affaires, ne sont pas
s'il n'était pas défendu : Je désirerais cette femme, si j'étais son
mari
; le bénéfice de cet Evêque, s'il était mort ; de
omestiques ? Andromaque, Iphigénie, Bérénice, ne firent jamais un bon
mari
, un bon père, un bon maître ; trop heureux, s'ils
téméraire on peut lui prêter des vues moins sublimes : la haine d'un
mari
jaloux, d'un père vigilant, l'orgueil impie ou re
astique qui dit cent sottises à une femme mariée, pour la séduire. Le
mari
survient, insulte l'Abbé, et le chasse. En parlan
le à la représentation de la mort de son fils, de l'assassinat de son
mari
? la peinture de la mort de l'âme, de la perte de
la main d’un Dieu font horreur, & que l’adultere est glorieux au
mari
, quand un Dieu est son rival : (morale de l’Amph
ient le deuil cent ans ? Bon, dit-elle, Melpomene est à son quatrieme
mari
; mais comment avez-vous pu soutenir un si long v
e se satisfaire ; mais le théatre y va beaucoup perdre. Pourquoi ? Un
mari
ne cassera pas plus la voix que ne l’ont fait vin
i ne cassera pas plus la voix que ne l’ont fait vingt amans, & le
mari
qui n’en a voulu qu’à la fortune, ne sera pas ass
n bureau ; ce n’est pas son intérêt, il y perdroit autant qu’elle. Le
mari
, la femme, le public n’y perdront rien, tout sera
que la loi de la fidélité n’est qu’un joug imposé par la tyrannie des
maris
, qu’une femme sage peut reprimer les desirs ; mai
ue la Hongrie, dont le Roi allant à la Terre-Sainte, laissa régner le
mari
de cette femme ; que la Moravie, dont le Souverai
adresse d’un de ses amis, quelqu’un qu’il avoit joué dans l’école des
maris
alloit l’instruire avec zèle. Moliere se vante da
ient les plus violens & les plus amers soupçons dans le cœur d’un
mari
qui connoissoit mieux que personne la vertu des A
larée, à qui on a dit plus de douceurs qu’on n’a fait d’éloges de son
mari
. Personne n’a plus parlé que lui des maris malheu
on n’a fait d’éloges de son mari. Personne n’a plus parlé que lui des
maris
malheureux. Il épanchoit son cœur, & donnoit
rable par la dignité de ceux qui le commettent, & de consoler les
maris
par l’avantage qu’ils en peuvent tirer. Il est gl
viner qui est l’Alcmene & l’Amphitrion. Les plaisanteries sur les
maris
jaloux, sur les femmes coquettes, les ridicules d
de femme d’esprit assez peu soigneuse de son honneur ? Vieillards,
maris
jaloux, philosophes grandeurs, Vous tous tristes
urs fenêtres, elles descendirent ; les maîtresses venaient voir leurs
maris
, les servantes apportaient du vin, les enfants mê
le, et voilà comment ces aimables et prudentes femmes ramenèrent leur
maris
, non pas en troublant leurs plaisirs, mais en all
es critiques auraient-ils mis dans le cœur et dans la bouche d’un tel
mari
? la rebuter par des paroles dures, l’affliger en
pas oublier qu’elle est Payenne ; elle a recours, pour persuader son
mari
, aux plus fortes armes dont elle pouvait faire us
e lui a destiné, et qui à la fin se trouve réduite par la mort de son
mari
à se tuer elle-même, ne peut, je pense, que prése
lle-même. Zénobie n’est pas moins admirable, quand elle a reconnu son
mari
et son meurtrier en même temps ; elle donne alors
e comédie où quelqu’un ne prenne la même licence contre son père, son
mari
, son maître. Quel sage Gouverneur laisserait teni
le et plus contagieuse. Mais ils disent vrai ; le Prince, le père, le
mari
, ont tort. Cela est rare ; on déchire un bon Prin
ont tort. Cela est rare ; on déchire un bon Prince, un père sage, un
mari
fidèle, dont tout le crime est de s'opposer à une
badinage, un mérite, un affaisonnement de volupté de l’infidélité du
mari
& des femmes, dare jura maritis, à ne point p
ur la scène. Tout le monde fait les conseils qu’il donne aux nouveaux
maris
, de ne pas laisser aller leurs femmes à l’Opéra.
resny. 309 Le Cocu imaginaire. 311 Comédies à rejeter. L’Ecole des
Maris
. 312 L’Ecole des Femmes. 315 George Dandin. 317
livre & un enfant, décide, & comme Jurisconsulte & comme
mari
, que la comédie est absolument interdite aux femm
la comédie est absolument interdite aux femmes : elles se moquent du
mari
& de l’Auteur (Leg. Connab. glos. 1. n. 33.).
. Peut-on comprendre qu’un pere délicat sur les mœurs de sa fille, un
mari
sur l’honneur de sa femme, un amant même sur les
ésenté ; il n’y a point de comédie où on n’en dise quelque mal, où le
mari
, le frère, les enfans, les domestiques les voisin
On auroit dû terminer la fête en l’envoyant à la Salpétriere. Si les
maris
& les femmes pouvoient déposer, combien racon
i souffle le venin de jalousie en l’Ame, et la fait meurtrière de son
mari
: et l’acte commis, pousse Oreste à venger sur Eg
te leurs passions, est le seul objet qui fixe leur esprit ; & les
maris
sont négligés, méprisés, & presque toujours d
r n’effarouche point, & qui sont ordinairement femmes de tous les
maris
. Les écarts amoureux de tous nos jeunes gens, tou
évolution dans le cœur d’une jeune veuve, d’une femme dégoûtée de son
mari
, quand on retrace à leur mémoire des plaisirs qu’
r toutes les intrigues, traverser & inquiéter tous les peres, les
maris
, les maîtres, & goûter librement tous les pla
Toujours comme avant votre départ, voila ma réponse à l’égard de mon
mari
. Quant à moi, c’est tout autre chose ; plus affli
ectionner leurs talens ; tout est médiocre ou mauvais… Le goût de ton
mari
n’en est pas moins vif… Qui l’attirerait ?… Peut-
udrait engager monsieur Des Tianges, à vous confier une Lettre de mon
mari
qu’il doit recevoir, par le même ordinaire que vo
qu’à leurs charmes, est le sujet dont elles s’amusent le plus. Et les
maris
sont négligés, oubliés et souvent méprisés, parce
ne peuvent dissimuler la joie qu’elles ressentent à la mort de leurs
maris
, dont le joug ne s’accorde pas avec la malheureus
à voir où à entendre raconter les malheurs de nos pareils. Suave,
mari
magno turbantibus æquora ventis, E terrâ magnum
omme une fille immolée par son Pere, deux freres qui s’entretuent, un
Mari
égorgé par sa Femme, un Fils assassinant sa Mere,
qu’ils m’ont fait rire, voix jusqu’aux larmes . Dans cette farce, un
mari
& sa femme se querellent ; la femme réproche
te farce, un mari & sa femme se querellent ; la femme réproche au
mari
qu’il mange son bien au cabaret, tandis qu’on l’e
tandis qu’on l’exécute pour payer la taille ; il faut donc répond le
mari
, faire grande chere, ce qu’on mange & boit ne
nué de ses charmes, & en devient subitement amoureux. Pierre, son
mari
, qui la detestoit, en est tout-à-coup épris, quan
sa conquête ne peut resister aux charmes de Blanche, & ne tue son
mari
jaloux, que pour la venger. Il ne manque que de b
s mains. Quand la nouvelle Duchesse vit les riches appartemens de son
mari
, qu’elle parut dans le monde, & fut menée aux
r inconstance, le paon leur vanité, l’épée leurs querelles avec leurs
maris
. Ce même Duc avoit un cabinet à plusieurs grands
Mars tâche de l’appaiser. Il étoit peu propre à négocier la paix ; le
mari
n’entend pas raillerie. Il ne répond que par des
demeure vainqueur, comme de raison. Le vice doit triompher, & un
mari
qui veut une femme fidelle est ridicule. Vulcain
e, ce libertin à ses genoux, & qui prend la fuite à la vue de son
mari
, ce rival qui ose le combattre, & que l’on fa
férence de genre et de style que vous trouverez dans la Poésie de son
mari
sous le nom d’Alidauro Pentalide ne vous laissera
la gloire et de la Patrie. Les femmes Romaines recommandaient à leurs
maris
et à leurs fils, de se faire rapporter sur leurs
st avec ces qualités qu’un « objet céleste » passe dans les bras d’un
mari
mondain, au bout de six mois, un an, l’Agnès est
mari mondain, au bout de six mois, un an, l’Agnès est dégourdie ; le
mari
pendant ce temps s’est étudié à la former pour le
: on peut tout lui proposer, pourvu que ce soit du ton de la Cour. Le
mari
, qui voit sa femme universellement courtisée, s’a
clémence d’Auguste, la vertu de Burrhus, et qu’ils finissent comme le
mari
d’Alzire ! Je regarde la Tragédie et la Comédie c
Foire, dans Poisson, Monfleuri, etc. où le vice ne l'emporte sur les
maris
, les pères, les maîtres. Pour les moyens criminel
les passions, ménager toutes les intrigues, traverser tous les pères,
maris
et maîtres, et goûter librement tous les plaisirs
ne femme qui égorge ses enfants pour se venger de l'infidélité de son
mari
, et s'enfuit les lui montrant expirants, dans la
on sexe comme une Divinité que tout adore, et ne traite de barbare le
mari
même qui ne brûle pas assez d'encens. Quel goût d
inebriamur uberibus . L’épouse du Cantique le dit innocemment à son
mari
, dont le mariage rend les plaisirs légitimes : D
nt on puisse louer la chasteté, qui n’ait eu qu’un amant, car pour le
mari
, la plupart n’en ont pas ; en est-il à quoi on n’
mes fut votre compte, & celui avec qui vous vivez n’est pas votre
mari
? Quinque viros habuisti, quem habet non est tuu
s dans l’obscurité où ils avoient été ensévelis depuis la mort de son
mari
. Elle avoit passé sa vie dans la retraite & l
elle Dieu daigna se servir de son bras ? D’abord apres la mort de son
mari
elle bâtit au haut de sa maison une chambre &
ie, en le gagnant, comme une jeune fille qui se pare pour chercher un
mari
. Cela n’est pas impossible, il n’est rien qu’une
ous le voile de la fidélité ou de l’amitié. Ils trompent tous deux un
mari
crédule, Tartuffe pour enlever son bien, Phedre p
les mains des trois femmes de son pere, qui pour faire la cour à leur
mari
, lui marquoient de l’amitié, & entretenoient
t sur le trône. Il lui fait donner par Philippe II, Prince d’Espagne,
mari
de la Reine d’Angleterre, une comédie Espagnole,
de Cathérine de Medicis, ne s’est présenté à Londres qu’en qualité de
mari
. Nous le mettons au nombre des amans, parce qu’El
des, & se tenoit constamment au chevet de son lit. Pour son futur
mari
, elle le recevoit dans sa chambre, & s’y teno
les heures entieres sans être habillée. A son âge, & auprès d’un
mari
, tout lui paroissoit sans conséquence. Il est cer
suspendre. Elle voulut que, pour se rendre plus digne de sa main, son
mari
, avant que de l’épouser, allât se couvrir de gloi
rdes, qu’Elizabeth fait mouvoir derriere le théatre, qui enlevent son
mari
dans les airs, comme Phaëton, & le laissent t
re les passions des enfans, sur des femmes infidèles & de mauvais
maris
, sur l’indocilité des enfans à subit le joug de l
ses bruyans éclats. On en sort bien souvent par des accès de rage. Le
mari
, homme sensé, qui ne reconnoît point les Religieu
xpressions, si hardie dans ses jugemens, contente d’avoir insulté son
mari
, décrié les Religieuses & les Prêtres, après
avez permis ? Honteusement conduite par des motifs humains, comme son
mari
, faut-il que je me fasse un nombre d’ennemis dans
’entraîne, ce besoin de la nature dont elle la prive, au lieu que son
mari
traite tout cela d’erreurs, de foiblesse, d’enfan
ssion survenue après coup sans aucune raison. Une fille se choisit un
mari
convenable. Son père le lui accorde, arrange ses
iage, tout étant prêt, elle fait dire à son pére, je ne veux point ce
mari
, je veux mon amant, je m’empoisonne, si vous me l
ependant elle se décrie elle-même, s’avoue mariée, n’aimant point son
mari
, regardant comme le plus grand malheur d’en être
vart dont on a imprimé des Romans & des farces, avec celle de son
mari
. Plusieurs Journaux ont exalté les vertus de la F
e, dégoutant, insupportable. Une femme qui attend, de sang froid, son
mari
pour l’égorger ; l’égorge sans être combattue d’u
un homme sur le théâtre Anglois, que de voir une femme égorgeant son
mari
sans aucune émotion. Dans les Coëphores, autre Tr
Pour qui inspire-t-on de la pitié, puisqu’on n’en donne point pour un
mari
égorgé par sa femme, pour une mere assassinée par
es passions, ménager toutes les intrigues, traverserb tous les pères,
maris
, maîtres, exciter l’amour du libertinage, et le f
it. Toutes les précautions d’Auguste ne purent prévenir les abus. Les
maris
et les femmes, dit Sénèque, se disputaient à qui
dant au plus grand jour les avantages d’une infâme tolérance dans les
maris
, et sollicite les femmes à de honteuses vengeance
e une femme ? Vous ne la connoissez pas ! c’est la maîtresse de votre
mari
. Voilà la maîtresse de ton père, dit un étourdi à
llicite, jamais aucune censure ni personnelle ni locale n’a séparé le
mari
de la femme, le père des enfans, selon la règle v
nt battre en duel (cela est faux), & on refusoit les sacremens au
mari
& à la femme, s’ils ne s’étoient abstenus pen
e battoient en duel portoient des cocardes, des rubans. On méprise le
mari
d’une femme infidèle, parce que les Chanoines de
grace d’être délivré du démon qui avoit fait mourir les sept premiers
maris
de Sara, qui ne cherchoient dans le mariage que l
ouvrait, l’idée d’enlever… à la plus vertueuse épouse, le cœur de son
mari
… cette idée parut lui faire horreur. D’abord elle
ie, une maîtresse affligée, un rival supplanté, une femme jalouse, un
mari
dupé. Tantôt des satires piquantes et malignes su
ons, mais elles nous donnent du dégoût pour les actions serieuses. Un
mari
en revient la têté remplie de Héros & d’Héroï
rendre sur le théâtre à des personnes de son sexe, se rebutte de son
mari
, qui n’a point pour elle des maniéres comédiennes
œurs et de l’esprit de société qu’a produit le théâtre, il y a peu de
maris
jaloux, mais il y a peu de maris ; les pères tyra
’a produit le théâtre, il y a peu de maris jaloux, mais il y a peu de
maris
; les pères tyranniques sont rares, mais les père
jeunes femmes ne seront pas admises aux écoles théâtrales des mauvais
maris
, des maris jaloux, ou vieux, crédules, bourrus, a
es ne seront pas admises aux écoles théâtrales des mauvais maris, des
maris
jaloux, ou vieux, crédules, bourrus, auxquels leu
en saloit pourtant un. On lui fit épouser un inconnu, un phantome de
mari
, par des ambassadeurs, & ces ambassadeurs éto
le monde, elle rajeunit son beau-pere Ezon, à la priere de Jason son
mari
: Nunc opus est succis per quos renovata juventu
, tachons donc d’en tirer du fruit. Cette honnête Dame empoisonne son
mari
, & s’enfuit avec son amant ; elle alla s’étab
che, la paix est aussi tôt faire, il l’accepte sans scrupule, quoique
mari
de Pénélope : elle lui donne des habits magnifiqu
aine mariée, incestueux et adultère, il est surpris avec elle par son
mari
, se bat avec lui, et le blesse mortellement. Son
re adultère : Son devoirdans le mariage n'est pas d'être fidèle à son
mari
, mais de mourir pour son amant. Mais qu'il ne s'i
our son amant. Mais qu'il ne s'inquiète pas, on sera plus à lui qu'au
mari
; on a choisi le plus laid des hommes pour se met
e ses turpitudes, tant elle se respecte elle-même : « Au frère d'un
mari
je révèle mes feux. » Eh ! pourquoi cette honor
romis : on ne peut presque pas dire qu’elle aime ; elle ne veut qu’un
mari
; elle le veut tel que sa politique et l’intérêt
nviens aussi que Médée a de fortes raisons pour s’emporter contre son
mari
infidèle et ingrat : mais la vengeance qu’elle en
deux Princesses pleurer la perte de leurs Amants, que celle de leurs
maris
, il a préféré la satisfaction de plaire, en se pr
e Princesse d’Elide, qui charma toute la Cour, au grand regret de son
mari
. Celui-ci, quoiqu’infidele aussi, également amour
oloris, tout y est du meilleur goût. Pour payer les deux portraits du
mari
& de la femme, qu’on ne peut voir sans surpr
fille, de Moliere qui l’épouse, & de la fille qui le reçoit pour
mari
. Mais il est faux que la mere ait voulu épouser M
ayer cher ses faveurs ; ses infidélité, ses tracasseries en firent le
mari
le plus malheureux. Mettre tous ces traits sur la
les passions, ménager toutes les intrigues, traverser tous les peres,
maris
, maîtres, exciter l’amour du libertinage, & l
art à une foule de disciples. Ils trouvent par-tout des Théatres. Les
maris
& les femmes se disputent à qui leur fera le
s comme autant d’assujettissemens tyranniques. On n’y exposoit pas un
mari
aux traits de la raillerie & du mépris le plu
oman est l’amour que la Princesse conserve pour un autre que pour son
mari
. Le devoir en triomphe par un effort de vertu. L’
roira pouvoir concilier l’amour d’un amant avec ce qu’elle doit à son
mari
, sera-t-elle de même la maîtresse de résister à t
iau de la Robe vermeille, la femme de Vavasseur reprocher ainsi à son
mari
de faire un métier si bas : Bien doit être Wava
essous des médiocres : c’est une Clytemnestre qui fait assassiner son
mari
, & ne rachette son crime par aucune beauté th
pour leur faire honneur, une espece de Mentor sur lequel se repose un
mari
jaloux, un pere vigilant, un Espagnol sur une Due
e galanterie d’autant plus dangereux qu’on s’en défie moins. Tous les
maris
ne sont pas aussi crédules ; il en est beaucoup q
de ces artifices ; les femmes y ont la plus grande liberté, & les
maris
beaucoup d’indifférence. Le Marquis Algarotti, in
e nom de l’Ami sage, pour tourner en ridicule ces Tartuffes & les
maris
crédules qui s’y fient. Cette piece est décente &
amp; nous jouons tous les jours. Nous jouons les rois, les héros, les
maris
, les amans, les honnêtes-gens : ce dernier rôle e
mérite pas. Hecube qui après avoir vu périr sa Ville, son Palais, son
Mari
, ses Enfans, dans le moment même qu’on lui est ve
p; à voir sans Pitié Clytemnestre égorgée, parce qu’elle a égorgé son
mari
. La Tragédie ne nous attendrit que pour des malhe
la vie humaine, un Fils involontairement meurtrier de son Pere, &
Mari
de sa Mere, ni un Fils de dessein prémédité, assa
hire ses propres enfans, sans autre motif que celui de désespérer son
mari
: & couverte de tant de crimes anciens &
ienne deux ans avant sa mort, se retira du Théâtre, & exhorta son
Mari
à l’imiter, ce qu’il ne fit pas. Le Pere Saverio
uchesse de Mazarin ; cette niéce trop célebre du Cardinal, quitta son
mari
, courut le monde, & enfin alla se fixer à Lon
graces, son humeur bienfaisante. Dans le procès qu’elle eut avec son
mari
, qui la reclamoit, elle l’accuse d’être dévot, &a
de la prose, des vers, des piéces de théatre, que la dévotion de son
mari
ne l’empêchoit pas de représenter. On peut voir l
r. On peut voir le plaidoyer 7 & 8 d’Erard, qui plaidoit pour son
mari
, Avocat célébre qui n’étoit pas comédien, & l
e, dont les vers sont estimés. Madame d’Erval dont j’ai fort connu le
Mari
à notre Cour, aussi honnête homme que sa Femme ét
he de vingt personnes, toutes dignes de foi, & des larmes que son
Mari
donne chaque jour à sa mémoire. L’antiquité m’off
éterminèrent entre eux de se défaire l’un de sa femme, l’autre de son
mari
; le parricide ne fut différé que de quelques jou
e ? Le joli Spectacle des Femmes à moitié nues dans les bras de leurs
Maris
, des Enfans dans le même état, des Hommes anéanti
un mur étaya ces Ménades Génevoises, bachiquement caressées par leurs
maris
ou leurs amans. Dieu sait combien le fils immorte
üaire, Sigébert, Prétextat, & selon Jean du Tillet, Chilpéric son
mari
, lorsqu’il revenait de la chasse à Chelles, de co
urs fenêtres, elles descendirent ; les maîtresses venaient voir leurs
maris
, les servantes apportaient du vin, les enfans mêm
ec sa famille, & voilà comme ces aimables femmes ramenèrent leurs
maris
, non pas en troublant leurs plaisirs, mais en all
cependant au plus grand jour les avantages d’une infâme tolérance des
maris
, & sollicite les femmes à de honteuses vengea
rossiéretés les plus crues, honteuse corruption, infâme tolérance des
maris
, honteuse vengeance des femmes, mort sur le Théat
malheur, & après sa mort elle demandoit des autels pour son divin
mari
. Il n’est point de profession que son génie ne pu
les fripponneries des domestiques, l’infidélité des femmes & des
maris
, le libertinage de la jeunesse. Voilà votre idole
s, afin d’en faciliter la séduction. Que la défense irrite contre les
maris
& les tuteurs jaloux. Les loix ont eu grand t
de par legereté, par ignorance, pour suivre la mode, pour obéir à son
mari
, à son pere, sa faute peut être legere ; mais se
s devoirs à remplir, se souvient-elle qu’elle a un pere, une mere, un
mari
, des enfans, des domestiques, une messe à entendr
aux aigrettes, &c. seroit peu élégante, & ne plairoit pas aux
maris
. On fit donc des pôts de bois précieux, d’albatre
ce, prendrait part à la danse uniquement pour faire la volonté de son
mari
, auquel elle ne pourrait déplaire sans inconvénie
te est l’amour d’Henri IV pour sa cousine la Princesse de Condé ; son
mari
justement alarmé la tenoit fort enfermée, il avoi
n Flandres pour la soustraire aux poursuites d’un Prince que tous les
maris
redoutoient, que toutes les femmes devoient crain
’écrivent que des poulets ; quelques femmes de bien attachées à leurs
maris
& à leurs familles, toutes sont sans ambition
lle autant d’exemples de galanterie que de valeur, sans parler de son
mari
qui trouva dans Amathonte un nouveau Rocroi, un n
e en dérision les respectables droits des peres sur leurs enfans, des
maris
sur leurs femmes, des maîtres sur leurs serviteur
r ses dettes ? Est-ce tourner en dérision les respectables droits des
maris
que de montrer combien une femme est adroite quan
ont l’humeur coquette ne peut que causer beaucoup de désagrément à un
mari
tel qu’Alceste surtout. Est-ce là ne se soucier d
entrée des maisons où les Dames honorent, aiment et; respectent leurs
maris
, où enfin l’honnêteté est scrupuleusement observé
dotes d’une petite ville n’échappent pas à ces comités féminins…. Les
maris
absens y sont peu ménagés…. Toute femme jolie et;
us, lequel vaut mieux, qu’une femme dise avec ses amies du mal de son
mari
, ou que, tête-à-tête avec un homme, elle lui en f
ntendra raisonner sur les Piéces, ou sur les Comédiens. L’honneur des
maris
sera en sûreté comme auparavant, et; la médisance
trant dans leurs maisons, et; leur premier soin sera de réjouir leurs
maris
des bons mots que l’histoire du jour aura fourni.
confidences de foiblesses, de caprices, de mécontentemens qu’on a du
mari
, des hommages de tel Cavalier, que toutes ces ouv
lque chose à se reprocher elle ne sera pas fâchée de faire enrôler le
mari
de sa compagne sous les étendarts du sien, parceq
Moliere étoient deux mégeres qui, toute leur vie, tourmenterent leurs
maris
, l’une par galanterie, l’autre par fierté & m
e adultere & incestueuse, qui s’efforce de séduire le fils de son
mari
; &, ne pouvant le rendre coupable, le fait p
int bientôt après, & y éleva ses deux filles. Fort jalouse de son
mari
, elle le quitta, & s’en fut en Hollande, où e
uve-garde de la sagesse que la danse ? Il faudroit dire aujourd’hui :
Maris
, qui partez, emmenez avec vous le danseur. Il fai
r les Amours de Mars & de Vénus, le soleil qui les découvre à son
mari
jaloux, & les pièges que le mari tend à sa fe
le soleil qui les découvre à son mari jaloux, & les pièges que le
mari
tend à sa femme, les filets perfides qui en combl
e Maîtresse de Laurette sans avoir aucune assurance de la mort de son
mari
, se dit veuve et prétend épouser Acante l’amant d
tte femme criminelle est seule ; le rire ne s’éveille que lorsque son
mari
est témoin des affronts qu’elle lui fait. N’est-c
tire son origine de l’orgueil. L’orgueil est-il un vice ? L’Ecole des
Maris
peint & couvre de ridicule un homme défiant.
eurs ? Euphemon, le Pere du Philosophe marié, le Frere de l’Ecole des
Maris
, Ariste dans le Méchant, Dorimon dans Cenie ; une
té de Polyeucte, la vertu de Burrhus, & qu’ils finissent comme le
mari
d’Alzire !
le sous l’alliance du Dieu du travail, et de la Déesse du plaisir. Ce
mari
était d’un naturel rude qui n’avait que sa besogn
le. La rencontre en fut heureuse, car comme il fallait une femme à ce
mari
qui le pût tirer quelquefois de sa boutique et de
ette activité opiniâtre qui lui gâtait la santé ; aussi fallait-il un
mari
à cette maîtresse du plaisir qui la pût arrêter e
anité des Dames : elles empruntent de leurs amis, elle dérobent leurs
maris
pour avoir de quoi l’emporter au-dessus de leurs
s meilleurs yeux de toute une ville. Quel péril y peut-il avoir ? Les
maris
y accompagnent leurs femmes, les mères y mènent l
re des jalousies, des vains soupçons et des folles amours. Qui est le
mari
qui va au bal, qui ne trouve que les autres femme
les que la sienne ? Qui est la femme qui ne s’y figure que les autres
maris
ont plus de complaisance que le sien ? Qu’on ne l
uelle vigueur aux femmes, quand elles se verraient armées comme leurs
maris
. Les Lacédémoniens furent quelque temps dans cet
e pour y faire plus de bruit, qu’elles amollissaient le cœur de leurs
maris
dans les rencontres, et qu’étant fort sujettes à
ement de leur sexe : puisque leurs emplois sont différents, et que le
mari
ne doit point s’abaisser jusqu’aux menus ouvrages
nus ouvrages de la femme, ni la femme entreprendre sur les actions du
mari
, leurs habits ne devaient point être les mêmes. C
lleur ne vaut guère.Lipsius monita polit. Sanctia prit l’habit de son
mari
, mais ce fut pour le couvrir du sien, et le tirer
t, pour retirer son épouse, a déplu sur le Théâtre, la qualité de bon
mari
, étant, dit l’Auteur1, une foiblesse ridicule, in
in Hylar., qui ne permet pas que les femmes Chrétiennes prennent des
maris
engagés au culte des Idoles, distingue en termes
Sertorius voudra séduire une jeune femme éperdument amoureuse de son
mari
; voilà les mœurs de la tragédie chez Corneille,
in ; mais il n’y en aura pas un seul qui ne soit ou père, ou fils, ou
mari
, ou citoyen : et si, par hasard, il se rencontrai
n’y aura point de femme dans la Troupe qui ne soit mariée, et dont le
mari
ne vive avec elle, soit qu’il fasse la profession
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