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1 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
homas6 en parlant de la Comédie, a dit que ce n’était point une chose mauvaise . Plusieurs Comédies, particulièrement celles des
tendent coopérer qu’à une chose bonne en elle-même, et qui ne devient mauvaise que par la malice de ceux qui l’exercent : ils vo
urce de la damnation, dit Tertullien en parlant des Comédiens, est le mauvais usage de sa condition ; et au pis aller on pourra
able de divertir et de réjouir l’esprit humain, il n’y paraît rien de mauvais . L’homme a besoin de divertissement pour ne pas s
grands en soi, séparée de toutes circonstances, n’est point une chose mauvaise , selon ce Saint Docteur au même endroit article 3
pour but le divertissement des hommes n’est point de soi illicite et mauvaise . » Cette idée de la Comédie séparée de toutes cir
regarder comme une chose de soi indifférente, qui n’est ni bonne, ni mauvaise . Mais elle n’a pas cette indifférence dans son us
un péché, parce que l’inspection des Spectacles n’est point une chose mauvaise , il nie cette dernière proposition, et il dit11 q
ion, et il dit11 que l’assistance aux Spectacles est quelque chose de mauvais , en tant qu’elle incline l’homme aux vices ou de
ticule en tant, in quantum, marque la raison pourquoi c’est une chose mauvaise d’assister aux Spectacles, c’est qu’immédiatement
aint Thomas en faveur de la Comédie, sinon qu’elle n’est point de soi mauvaise  ; or dans la pratique elle a toujours été regardé
se ; or dans la pratique elle a toujours été regardée comme une chose mauvaise ; et comme telle, elle a toujours été condamnée pa
r, de l’argent, du fer, etc. Quand on s’en sert mal, cela vient de la mauvaise disposition de ceux qui s’en servent, souvent on
uvent on fait un bon usage de ces choses, souvent aussi on en fait un mauvais  ; c’est pourquoi quand Tertullien et les autres P
viennent en ce que, comme le désir déréglé de l’or et de l’argent est mauvais , de même le désir du plaisir que l’on prend à la
 : que la Comédie moralement parlant et dans son usage ordinaire, est mauvaise  ; c’est ce qui a fait qu’elle a toujours été défe
aux sujets qui y sont représentés, soit par rapport aux circonstances mauvaises qui en sont inséparables dans la pratique. Il n’e
apport à l’idolâtrie, il suppose que quand il n’y aurait même rien de mauvais , il serait toujours très malséant à un homme qui
onzième de saint Matthieu : « Celui qui voyant une femme, concevra un mauvais désir envers elle, a déjà commis le péché dans so
que lui-même y assistant, il s’est souvent réjoui quand il voyait les mauvais désirs des amants accomplis37. « Alors, dit-il, l
e, je me réjouissais avec les amants lorsqu’ils accomplissaient leurs mauvais désirs, ce qu’il condamne. Et il ne faut pas s’en
e et tout ce qui peut exciter au-dedans de l’homme l’ambition, et les mauvais désirs de la chair. Les pompes du démon43 , dit c
chées, les Comédiens, les Bateleurs.... et tous ceux qui ont une fort mauvaise réputation dans le public, avec qui l’Apôtre nous
e quelques transports de passions, de quelques artifices et intrigues mauvaises pour y réussir, et l’on montre par là le chemin a
se servir des mêmes adresses pour obtenir l’accomplissement de leurs mauvais désirs. L’on détruit souvent ce qu’il y a d’honnê
circonstances qui accompagnent les Comédies, elles sont ordinairement mauvaises , quelque honnête qu’en soit le sujet ; l’on n’y v
les représenter. A l’égard des Comédies où l’on représente des choses mauvaises , il y a du péché d’y assister quand le plaisir a
la Pièce, ou dans ce qui la finit, cela ne pourrait rendre la Comédie mauvaise , que par rapport à ceux à qui elle serait une occ
édie, sans en recevoir aucune impression, ni sans en remporter aucune mauvaise idée, et qui par conséquent sont hors de danger d
’en voyant la représentation d’une chose malhonnête, il laisserait le mauvais plaisir que la chose est capable d’inspirer, pour
ulation l’un sans l’autre. Secondement, il suffit que la Comédie soit mauvaise , par rapport aux sujets qui y sont représentés, o
uvaise, par rapport aux sujets qui y sont représentés, ou que par les mauvaises circonstances qui l’accompagnent ordinairement, e
défier de soi-même, et à ne point s’exposer dans une occasion qui est mauvaise , et dans laquelle on offense Dieu ordinairement.
omédie ; c’est-à-dire, que la Comédie ne produirait en elle aucun des mauvais effets qu’elle produit dans les autres, il ne sui
eur faute d’y assister en cet état ; mais aussi ceux qui leur donnent mauvais exemple, contribuent à leur faire regarder la Com
n n’avait rien retranché dans les Comédies, et qu’elles fussent aussi mauvaises qu’elles l’ont été, il n’y aurait que les liberti
ées à un point qu’elles n’impriment, ou qu’elles ne laissent point de mauvaises idées capables de corrompre la pureté des mœurs d
t, ne sont point purifiées de toutes ce qu’elles avaient autrefois de mauvais , et qu’il reste encore un retranchement considéra
e les pécheurs publics ou les personnes infâmes : comme les Femmes de mauvaise vie, les Concubinaires, les Comédiens, etc. Et à
nnêtes, les excès de bouches, les bals, les danses, les Comédies, les mauvais livres, etc. Le Catéchisme de Bourges de l’an 169
la proposition qui a été avancée au commencement, que la Comédie est mauvaise moralement parlant et dans la pratique, soit par
aller pour les Séculiers. Si l’on veut enfin que les Comédies soient mauvaises , les Magistrats ne devraient point les souffrir.
ts et de grands profits ». En un mot, si la Comédie est ordinairement mauvaise dans la pratique, comme on l’a montré, elle ne pe
vait dit autrefois dans le même esprit : que l’on tolérait des choses mauvaises pour empêcher de plus grands maux. Mais quoique l
ats tolèrent la Comédie, cela n’empêche pas néanmoins qu’elle ne soit mauvaise et qu’elle ne soit toujours défendue par l’Eglise
se. On répond à la seconde demande de l’exposé, que si la Comédie est mauvaise , comme on l’a prouvé, et que par cette raison tan
ment, parce que leur action tend d’une manière déterminée à une chose mauvaise . A la troisième demande, on répond que l’Opéra e
s honteuse ». A la quatrième demande, on répond que si la Comédie est mauvaise dans la pratique, on n’y doit pas aller par une s
es Comédiens, a toujours été reconnue jusqu’à présent comme une chose mauvaise , qui excite les passions et tend à corrompre les
2 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
us en guérir, qu’en nous privant de tout ce qui peut satisfaire notre mauvais panchant. Que penseroit-on d’une personne à qui o
euse, c’est qu’elle éloigne tous les remedes qui peuvent empêcher les mauvaises impressions qu’elle fait sur nous : car aprés avo
ous met hors d’état d’avoir la vigilance nécessaire pour résister aux mauvaises idées qui nous restent de ce que nous avons vu &a
sur leurs gardes, à peine peuvent-ils se préserver de l’infection du mauvais air qu’ils y respirent : quelles peuvent être les
Dieu les en délivrera ? Ne nous appercevant peut-être pas d’abord des mauvaises impressions que les Comedies font sur nous, nous
ort. Cet Esprit de ténebres ne causant point en nous sur le champ les mauvais effets de la Comedie, il les produit dans la suit
mmettent par des Ames foibles, qui n’ont pas la force de résister aux mauvais exemples. Quelque soin que l’on prenne de separer
enseignent aussi la maniére de l’exprimer. Bien des gens étouffent de mauvais desseins, parce qu’ils manquent d’expressions ; i
flattent la corruption de notre nature. On ne doit pas croire que les mauvaises maximes dont les Comedies & les Romans sont r
nte, mais seulement de nous divertir. Manquent-ils jamais de faire de mauvaises impressions en nous ? Ne ressentons-nous pas plus
illes leçons qu’on donne dans les Comedies, où l’on ne remplit que de mauvaises choses l’imagination des spectateurs. Chacun cond
epte. Ils nous troublent l’imagination, & nous dérangent, par les mauvaises idées qu’ils nous impriment. Comme le besoin que
3 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
d en 1694. comme une chose de soi indifférente, qui n’est ni bonne ni mauvaise , doit être condamnée dans son usage et avec ses c
mnée dans son usage et avec ses circonstances. II. Si la Comédie est mauvaise , tous ceux qui y coopèrent d’une manière prochain
ad 3. en parlant de la Comédie, a dit que ce n’était point une chose mauvaise . Plusieurs Comédies, particulièrement celles des
tendent coopérer qu’à une chose bonne en elle-même, et qui ne devient mauvaise que par la malice de ceux qui l’exercent : Ils vo
urce de la damnation, dit Tertullien en parlant des Comédiens, est le mauvais usage de sa condition ; et au pis aller on pourra
est capable de divertir et de réjouir l’esprit, il n’y paraît rien de mauvais . L’homme a besoin de divertissement pour ne pas s
ds en soi, séparée de toutes ces circonstances, n’est point une chose mauvaise , selon ce Saint Docteur au même endroit cité à la
pour but le divertissement des hommes, n’est point de soi illicite et mauvaise . Cette idée de la Comédie séparée de toutes circo
t regarder comme une chose de soi indifférente, qui n’est ni bonne ni mauvaise . Mais elle n’a pas cette indifférence dans son us
un péché, parce que l’inspection des spectacles n’est point une chose mauvaise , il nie cette proposition, et il dit S. Thom. 2.
inspectiones. » que l’assistance aux spectacles est quelque chose de mauvais , en tant qu’elle incline l’homme aux vices ou de
icule, en tant, In quantum, marque la raison pourquoi c’est une chose mauvaise d’assister aux spectacles, c’est qu’immédiatement
aint Thomas en faveur de la Comédie, sinon qu’elle n’est point de soi mauvaise  ; mais dans son usage, elle a toujours été condam
r, de l’argent, du fer, etc. Quand on s’en sert mal, cela vient de la mauvaise disposition de ceux qui s’en servent, souvent on
uvent on fait un bon usage de ces choses, souvent on en fait aussi un mauvais  : c’est pourquoi quand Tertullien et les autres P
viennent en ce que, comme le désir déréglé de l’or et de l’argent est mauvais , de même le plaisir que l’on prend à la Comédie e
rgent est mauvais, de même le plaisir que l’on prend à la Comédie est mauvais . Jamais les Pères et les Conciles ne sont demeuré
e, que la Comédie moralement parlant et dans son usage ordinaire, est mauvaise  ; ce qui fait que jusqu’à présent on l’a toujours
aux sujets qui y sont représentés, soit par rapport aux circonstances mauvaises qui en sont inséparables dans la pratique. Il n’e
pport à l’idolâtrie ; il suppose que quand il n’y aurait même rien de mauvais , il serait toujours très malséant à un homme qui
du chap. 5. de Saint Matthieu, Celui qui voyant une femme concevra un mauvais désir envers elle, a déjà commis le péché dans so
ue lui-même y assistant, il s’est souvent réjoui, quand il voyait les mauvais désirs des amants accomplis S. Aug. lib. 3. Confe
, je me réjouissais avec les amants, lorsqu’ils accomplissaient leurs mauvais désirs ; ce qu’il condamne ; et il ne faut pas en
e, et tout ce qui peut exciter au-dedans de l’homme l’ambition et les mauvais désirs de la chair. « Les pompes du démon Serm. 
auchées, les Comédiens, les Bateleurs … et tous ceux qui ont une fort mauvaise réputation dans le public, avec qui l’Apôtre nous
de quelques transports de passion, de quelques artifices ou intrigues mauvaises pour y réussir ; et l’on montre par là le chemin
se servir des mêmes adresses pour obtenir l’accomplissement de leurs mauvais désirs. L’on détruit souvent ce qu’il y a d’honnê
circonstances qui accompagnent les Comédies, elles sont ordinairement mauvaises , quelque honnête qu’en soit le sujet ; l’on n’y v
les représenter. A l’égard des Comédies où l’on représente des choses mauvaises , il y a péché d’y assister, quand le plaisir a po
la Pièce ou dans ce qui la finit, cela ne pourrait rendre la Comédie mauvaise , que par rapport à ceux à qui elle serait une occ
médie sans en recevoir aucune impression, ni sans en remporter aucune mauvaise idée, et qui par conséquent sont hors de danger d
’en voyant la représentation d’une chose malhonnête, il laisserait le mauvais plaisir que la chose est capable d’inspirer, pour
s la spéculation l’un sans l’autre. 2°. Il suffit que la Comédie soit mauvaise par rapport aux sujets qui y sont représentés, ou
auvaise par rapport aux sujets qui y sont représentés, ou que par les mauvaises circonstances qui l’accompagnent ordinairement, e
ises circonstances qui l’accompagnent ordinairement, elle produise de mauvais effets dans l’âme de ceux qui y vont, afin qu’on
défier de soi-même, et à ne point s’exposer dans une occasion qui est mauvaise , et dans laquelle on offense Dieu ordinairement.
t de son endurcissement et de l’abandon de Dieu, s’il ne sent pas les mauvaises impressions que cette occasion fait dans les autr
omédie ; c’est-à-dire, que la Comédie ne produirait en elle aucun des mauvais effets qu’elle produit dans les autres, il ne s’e
eur faute d’y assister en cet état ; mais aussi ceux qui leur donnent mauvais exemple, contribuent à leur faire regarder la Com
n n’avait rien retranché dans les Comédies, et qu’elles fussent aussi mauvaises qu’elles l’ont été, il n’y aurait que les liberti
mées à un point qu’elles n’impriment ou qu’elles ne laissent point de mauvaises idées capables de corrompre la pureté des mœurs d
à présent ne sont point purifiées de ce qu’elles avoient autrefois de mauvais , et qu’il reste encore un retranchement considéra
les personnes publiques ou les personnes infâmes, comme les femmes de mauvaise vie, les Concubinaires, les Comédiens, etc. Et pa
sements malhonnêtes, les excès de bouche, les bals, les Comédies, les mauvais livres, etc. Le Catéchisme de Bourges de l’an 169
de la proposition qu’il a avancée au commencement, que la Comédie est mauvaise moralement parlant et dans la pratique, soit par
aller pour les séculiers. Si l’on veut enfin que les Comédies soient mauvaises , les Magistrats ne devraient point les souffrir.
ts et de grands profits. » En un mot, si la Comédie est ordinairement mauvaise dans la pratique, comme on l’a montré, elle ne pe
vait dit autrefois dans le même esprit : que l’on tolérait des choses mauvaises pour empêcher de plus grands maux. Mais quoique l
ats tolèrent la Comédie, cela n’empêche pas néanmoins qu’elle ne soit mauvaise , et qu’elle ne soit toujours défendue par l’Eglis
à la seconde question, ou demande de l’exposé ; que si la Comédie est mauvaise , comme on l’a prouvé, et que par cette raison tan
ment, parce que leur action tend d’une manière déterminée à une chose mauvaise . A la troisième demande on répond, que l’Opéra es
s honteuse. » A la quatrième demande on répond, que si la Comédie est mauvaise dans la pratique, on n’y doit pas aller par une s
les Comédiens, a toujours été reconnue jusqu’à présent pour une chose mauvaise , qui excite les passions, et tend à corrompre les
4 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453
qu’ils lui donnèrent quelque vogue avant qu’ils en eussent aperçu les mauvaises suites. Qu’avaient-ils à craindre, eux qui ne cr
vos meilleurs Auteurs ? Je le ferai aussi pour confondre par là, les mauvais Chrétiens et les libertins. Je serai très conten
d’y assister, et l’un des Scipion voyant les grands désordres que ce mauvais entretien causait dans les familles, persuada aux
eurs, et dont ils peuvent retenir de très pernicieux exemples. Quels mauvais exemples en peut-on remporter ? Tels sont les di
elle ? L’on ne peut excuser l’intention, lorsque l’effet s’en trouve mauvais  ; puisque c’est toujours contribuer au mal tout c
laisse pas d’y assister avec plaisir, et en grande compagnie ? Cette mauvaise pratique vient de ce que le commun du monde veut
plaisir qu’on prend en telle rencontre, où les assistants n’ont aucun mauvais desseins ? C’est sur quoi ils ont exagéré davant
és, que pour ceux où ils auront induit les autres par l’éclat de leur mauvais exemples. Cependant S. François de Sales dit que
nt S. François de Sales dit que les Comédies ne sont nullement choses mauvaises en leur substance, ains indifférentes. Cela est
rs de leurs études : Ce qui pris tout ensemble ne peut produire aucun mauvais effet comparable à ceux des Comédiens publics. L
5 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
apporter des nouvelles) à persuader au peuple, « Que l’air était fort mauvais en ce pays-là, qu’on n’y pouvait pas vivre longue
essaires à la vie qui s’y rencontraient. Pour donc contrecarrer cette mauvaise impression que Satan met dans les esprits, qu’on
iscours récréatifs,Second Que les discours récréatifs n’aient rien de mauvais , et soient bons. ou que vous ferez, ou lesquels v
coutent :Les comédies sont de soi indifférentes, il faut abhorrer les mauvaises . je ne veux pas être si sévère, qu’absolument je
ne vous y trouvez jamais ;Le mal qu’il y a aux comédies. car outre le mauvais exemple que vous donneriez à ceux qui vous verrai
scrupule, estimant licite tout ce que vous faites ; outre, dis-je, ce mauvais exemple, vous n’en sortirez jamais sans quelque m
e, dis-je, ce mauvais exemple, vous n’en sortirez jamais sans quelque mauvaise impression, laquelle vous distraira en vos Oraiso
l’âme. Le troisième ;Troisième, comment ou peut assister aux comédies mauvaises sans blesser sa conscience. s’il arrive que vous
ournaise leur servit de rafraîchissement, comme une douce rosée ; une mauvaise pensée représentée par les cheveux, le dérèglemen
sée : C’est l’avis de saint Paul, écrivant aux Ephésiens, « Qu’aucune mauvaise parole ne sorte de votre bouche, mais celle qui é
xe, et à sa condition » :77 Car quoique le jeu de soi ne soit pas une mauvaise action, mais plutôt indifférente : néanmoins il p
ne mauvaise action, mais plutôt indifférente : néanmoins il peut être mauvais et indécent, plutôt à une sorte de personnes, qu’
un plus grand bien, que le plus grand bien temporel : Gardez-vous des mauvaises intentions que quelques-uns apportent au jeu, com
entions que quelques-uns apportent au jeu, comme sontQuelles sont les mauvaises intentions an jeu. 1. de gagner en trompant, ou d
chose à laquelle il faut prendre garde et le temps du jeu. Le jeu est mauvais à raison de temps. j'ai à vous dire que chaque ch
pose, que les bals et les danses ne sont point de soi des récréations mauvaises , et étant rangées parmi les choses indifférentes,
es plaisirs qu’on donne au corps : et à l’opposite elles peuvent être mauvaises , si elles se font à mauvaise intention, et si ell
ps : et à l’opposite elles peuvent être mauvaises, si elles se font à mauvaise intention, et si elles ne sont convenables à la p
, sans endommager la conscience ; je donne ici trois avis.Pour n’être mauvaises , il faut garder trois choses. Le premier ; que l
ui déplût à celui qui vous doit juger ; Retranchez en y allant toutes mauvaises intentions,Avant la danse. que d’ordinaire ont ce
tur die septimo. » Second Que les discours récréatifs n’aient rien de mauvais , et soient bons. 56. [NDA] Cicer. 1. off. « Dup
cetum. » Les comédies sont de soi indifférentes, il faut abhorrer les mauvaises . Le mal qu’il y a aux comédies. 59. [NDA] Cypr.
ducunt ad mortem. » Troisième, comment ou peut assister aux comédies mauvaises sans blesser sa conscience. 64. [NDA] Eccl. 5.
uno crine colli tui. » 87. [NDA] Rom. 8. Ezech. 1. Quelles sont les mauvaises intentions an jeu. Troisième chose à laquelle il
chose à laquelle il faut prendre garde et le temps du jeu. Le jeu est mauvais à raison de temps. 90. [NDA] Sap. 15. « Æstimav
façon de jouer. Les bals et danses, choses indifférentes. Pour n’être mauvaises , il faut garder trois choses. Ne danser pas avec
6 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « X. Différence des périls qu’on cherche et de ceux qu’on ne peut éviter. » pp. 44-45
les tentations et de nouveaux pièges pour prendre les âmes. Il y a de mauvaises conversations, qu’on ne peut, comme dit saint Pau
monde » : il n’y a donc point de péché de chercher volontairement de mauvaises conversations, et cet Apôtre se sera trompé en no
ions, et cet Apôtre se sera trompé en nous faisant craindre « que les mauvais entretiens ne corrompent les bonnes mœurs ? »I. C
ieux composées et mieux jouées, ne doivent pas être mises « parmi ces mauvais entretiens, par lesquels les bonnes mœurs sont co
7 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
prises en elles-mêmes indépendamment de toute circonstance, bonne ou mauvaise , doivent être mises au nombre des choses indiffér
nt principe de Tertullien,Tert. de spect. c. 2. que ce qui est bon et mauvais en soi, ne peut changer de nature ; puisque tout
bon ; il faudra dire qu’elle est bonne. Et si au contraire tout y est mauvais , on se verra aussi obligé de dire qu’elle est mau
aire tout y est mauvais, on se verra aussi obligé de dire qu’elle est mauvaise et qu’elle ne peut être indifférente. Je dis donc
gien, la considérer indépendamment de toutes circonstances, bonnes ou mauvaises . Je dis en second lieu, que la Comédie est une es
ente, que de réciter des Vers, et de représenter des passions souvent mauvaises , et qui peuvent porter au péché. Le Concile d’Elv
es. ARTICLE II. La fin de la Comédie et des Comédiens est toujours mauvaise  ; et celle des spectateurs l’est aussi pour l’ord
s se proposent dans la représentation de leurs Pièces, est encore une mauvaise fin ; car quoi que ce soit peut être par une malh
ux, et très funestes aux âmes. La Comédie produit une infinité de mauvais effets dans ceux qui la fréquentent. Voici comme
trouve enfin dans l’impuissance de résister aux tentations. Le second mauvais effet que produit la Comédie, est un grand dégoût
eux-mêmes, et aux autres. après avoir vu ci-devant que la Comédie est mauvaise , soit par rapport à ceux qui la représentent, soi
ssistent à leurs Pièces se proposent, faisons encore voir qu’elle est mauvaise par rapport à ses circonstances, et principalemen
pardon de ses ingratitudes, et de ses offenses. Le travail n’est pas mauvais en soi, puisque Dieu l’a commandé, et l’a imposé
la Comédie, et à la perte du temps qu’on y fait. Tout cela étant donc mauvais , que peut-on conclure autre chose sinon qu’elle e
onc mauvais, que peut-on conclure autre chose sinon qu’elle est aussi mauvaise , et qu’elle n’est pas permise aux Chrétiens. Salv
prit ; les regards impudiques ne se commettent que par les yeux ; les mauvaises paroles ne sont reçues que par les oreilles ; et
emps et l’âme, et tous les sens. Elle corrompt, dis-je, l’âme par les mauvaises pensées ; le cœur par les mauvais désirs ; les or
e corrompt, dis-je, l’âme par les mauvaises pensées ; le cœur par les mauvais désirs ; les oreilles par les paroles déshonnêtes
8 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312
lle qui renferme et porte avec elle tout le fardeau du scandale et du mauvais exemple. On est instruit dans cette Scène que Val
e Jacques, avec la Scène de la Cassette. Je pense que pour en ôter le mauvais exemple, et pour décharger Elise du blâme qu’elle
rvante d’Ismène (qui est le personnage en question) est aussi de très mauvais exemple ; elle fait cent fourberies pour brouille
écessité où elle est de prêter son secours à sa Maîtresse pour une si mauvaise fin, la Pièce serait instructive. On y verrait da
doivent être rejetées, parce que je sens vivement tout le mal que le mauvais exemple de Laurette peut causer. LES PLAIDEURS
amour est traité d’une façon qui le rend suspect de pouvoir faire de mauvaises impressions. Léandre aime Isabelle, fille de Chic
er du côté des mœurs, et il en résulte toujours qu’elle est d’un très mauvais exemple pour les jeunes gens. Il faut donc corrig
9 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
mmençaient à s’y répandre. Il n’a pas fallu y revenir, les Turcs sont mauvais railleurs. Cependant leurs Ambassadeurs à Paris e
aire (D.L. 4.), remarque que les voisins peuvent obliger une femme de mauvaise vie de vider la maison qu’elle a louée, et même s
uvent à Paris le Lieutenant de police débarrasser un quartier d’un si mauvais voisinage, en jetant les meubles par les fenêtres
, leurs domestiques, s’abandonner eux-mêmes à la contagion de la plus mauvaise compagnie, et faire trouver chez eux à toute une
volité, la débauche, le mensonge. Actrice, fille de l’Opéra, femme de mauvaise vie, sont des termes synonymes. Arlequin, Scaramo
es (Sect. 20. N. 20.), demande pourquoi les Comédiens ont toujours de mauvaises mœurs, comme il avait demandé dans un autre probl
voile forcé d’une modestie superficielle un Comédien fut toujours un mauvais Chrétien, si même il peut être appelé Chrétien, p
ui-là. La première règle de la vocation est de ne pas prendre un état mauvais par lui-même, et personne qui ne donne d’abord po
t-elles s’y soutenir ? Vous serez bon avec les bons, et plus sûrement mauvais avec les mauvais, et avec ce qu’il y a de pire pa
nir ? Vous serez bon avec les bons, et plus sûrement mauvais avec les mauvais , et avec ce qu’il y a de pire parmi les mauvais.
ment mauvais avec les mauvais, et avec ce qu’il y a de pire parmi les mauvais . Ils n’ont pas plus le suffrage des gens du monde
 » Les Comédiens étant tolérés dans le royaume, peuvent donc, quelque mauvais que soit leur métier, retenir ce qu’on leur donne
ndiscrètes ; à plus forte raison sont-elles prohibées à des femmes de mauvaise vie qui en sont indignes, et mille fois plus avid
obabilis habeatur. » Cela veut dire en bon Français que les femmes de mauvaise vie, vulgaris vitæ, sont faites pour le théâtre,
quefois accompagnées de représentations peu honnêtes, qui laissent de mauvaises impressions sur les esprits, fait que nous sommes
ce, qui peut innocemment divertir nos peuples de diverses occupations mauvaises , ne puisse leur être imputé à blâme, ni préjudici
n des Comédiens, innocemment et utilement pour divertir le peuple des mauvaises occupations, on voit bien qu’ils ne sont mis là q
ment Comédien pour divertir la Cour et le peuple des occupations très mauvaises des cabales et des révoltes. Car en tolérant les
10 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210
nature des occupations qu’ils interrompent qui les fait juger bons ou mauvais  ; surtout lorsqu’ils sont assez vifs pour devenir
x, un ambitieux, un conspirateur ait l’intention de profiter de leurs mauvaises dispositions. Les Césars faisaient eux-mêmes tous
is de procédés la laideur du vice ; pour empêcher, en un mot, que les mauvaises mœurs ne dégénèrent en brigandage. »ey Quoi Mon
eurs, comme je vous l’ai prouvé. Mais si le spectacle empêche que les mauvaises mœurs ne dégénèrent en brigandage, il est dès lor
dès lors d’une utilité universelle, puisqu’il y a partout des gens de mauvaises mœurs. Indépendamment de ceux qui naissent dans l
lui accordez une si grande vertu que celle d’empêcher le progrès des mauvaises mœurs. Est-ce que la nature du climat changerait
ez-vous concevoir à quelqu’un que ce qui peut arrêter les progrès des mauvaises mœurs d’un côté puisse en être le principe ailleu
radiction avec vous-même. Ici, le spectacle est bon pour les bons, et mauvais pour les méchants ; là, il est dangereux pour les
est alors qu’elles pourront s’appesantir avec justice sur les gens de mauvaise vie attachés au spectacle comme sur les autres ci
jet à qui les règles en retrancheront les moyens, pour le punir de sa mauvaise conduite, que l’on chasserait avec infamie du spe
onsidérable. L’Acteur allègue une maladie, on a lieu de soupçonner sa mauvaise volonté : je fais jouer son rôle par un autre, à
ication, aux dépens du malade imaginaire. L’opiniâtreté s’en mêle, la mauvaise volonté domine : la mauvaise conduite éclate, et
imaginaire. L’opiniâtreté s’en mêle, la mauvaise volonté domine : la mauvaise conduite éclate, et scandalise ; je révoque. Croy
vantageux dans mon Plan qu’on ne pourrait plus s’en prendre qu’à leur mauvaise inclination et non pas à l’inquiétude du sort qu’
dans les mains ne seraient plus exposés à se laisser prévenir par de mauvais sujets qui les obsèdent, les conseillent souvent
ur feraient honneur : on les dégoûte, et l’on regarde comme humeur et mauvaise volonté le chagrin qu’ils laissent paraître à cau
égulière jusqu’alors pourront bien ne sacrifier qu’à la crainte leurs mauvais déportements ; mais au moins ne donneront-ils plu
e leurs mauvais déportements ; mais au moins ne donneront-ils plus de mauvais exemples aux nouveaux Comédiens, et ceux-ci, à qu
and, un Commis savent bien que s’ils reprochaient aux Comédiens leurs mauvaises mœurs, ceux-ci seraient autorisés à leur reproche
. Ce n’est pas une raison pour en conclure que les spectacles soient mauvais . Quelle quantité de bonnes choses le Législateur
e : les législateurs voulaient inspirer de l’horreur pour l’image des mauvaises mœurs ; elle était si nue cette image, qu’il n’es
toujours que les lois ne s’élevaient pas contre les spectacles comme mauvais en eux-mêmes, ni contre des Acteurs honnêtes gens
édien ? On le siffle, quand il joue mal : mais ne siffle-t-on pas les mauvais Auteurs ? En sont-ils moins honnêtes gens pour ce
sont-ils moins honnêtes gens pour cela ? Fait-on beaucoup de cas d’un mauvais Prédicateur, ou d’un Avocat imbécile ? Ne se moqu
e qu’elle soit, elle les expose toujours à des sifflets ignominieux : mauvaise conclusion. N’a-t-on pas critiqué très injustemen
profession des Comédiens les rend fripons parce qu’il y a des gens de mauvaises mœurs entre eux, prouvez avant que tous les homme
es approuvent et qu’ils encouragent ; c’est parce que vous accusez de mauvaises mœurs et de friponnerie des gens que vous ne conn
pas silence et ne vous convertit pas. 4. [NDA] Prison des femmes de mauvaise vie. eu. [NDE] J.-J. Rousseau, op. cit., p. 99.
11 (1707) Lettres sur la comédie « LETTRE, de Monsieur Despreaux. sur la Comédie. » pp. 272-275
nable ; c’est à savoir, qu’une chose qui peut produire quelquefois de mauvais effets dans des esprits vicieux, quoique non vici
pas même au temps du Carnaval. Il n’est pas concevable de combien de mauvaises choses la Comédie a guéri les hommes capables d’ê
oème dramatique est une Poésie indifférente de soi-même, et qui n’est mauvaise que par le mauvais usage qu’on en fait. Je soutie
une Poésie indifférente de soi-même, et qui n’est mauvaise que par le mauvais usage qu’on en fait. Je soutiens que l’amour expr
12 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
ses idées, que personne ne s’en étoit apperçu, & ne lui en savoit mauvais gré ; qu’enfin il lève le masque, puisque retiré
age & de l’impiété, & depuis sa correction il est l’école des mauvaises mœurs. Les vues sages des anciens ont été entiere
s amours, qu’on appelle honnêtes, ne sont pas moins que les autres de mauvais exemple ; ils sont traités sur la scène sans bien
’intrigues, qui ne sont pas rares chez eux, & qui rendent le même mauvais service à la jeunesse. Les François, qui en ont p
impiété & du libertinage, & qu’il est aujourd’hui l’école des mauvaises mœurs. J’avoue qu’il corrige de quelques ridicule
us les temps les danseuses & les chanteuses ont été des femmes de mauvaises mœurs, mises au rang des Courtisanes ; que doiven
lus modeste, blesse la pudeur ; que sera-ce d’y exposer des femmes de mauvaise vie, avec toutes les amorces de la volupté ? Si o
que dans un état modeste ? Je ne pense pas que l’homme naisse bon ou mauvais , & reste toute la vie tel qu’il est né ; le v
t la vérité, nous verrions avec douleur qu’ils n’en ont retenu que le mauvais  ; ils en rapportent les plus pernicieuses impress
fois des traits d’une bonne morale, noyés dans une infinité de choses mauvaises . Elle ressemble à un Médecin qui présenteroit aux
diette, leur interdiroit les excès, & leur mèneroit des femmes de mauvaise vie, & les inviteroit à un grand repas. Cette
e qu’il faut réformer, selon ses idées, comme contraire aux mœurs, de mauvais exemple, pernicieux à la société. Il faut voir ce
mployés. Au lieu de corriger & d’instruire, il ne présente que de mauvais exemples, & il donne de mortelles atteintes a
aideurs. Malheureusement il y a de l’amour traité de façon à faire de mauvaises impressions. Pour y réussir, on trompe le père de
à les plaindre de ce qu’ils n’ont pas la force de secouer le joug des mauvaises habitudes. L’approbation des sages nous dédommage
ut permanente, qui va toujours croissant. Il faut au cœur corrompu un mauvais caractère, pour se livrer à la haine, à la vengea
13 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224
t leurs prix. Diminution de débit : troisième préjudice.  « Dans les mauvais temps, les chemins ne sont pas praticables. […] I
omates que les Savoyards font rouler sur nos parquets. Il ne sera pas mauvais même, pour s’assurer que les regards dérobés ne t
ce. Un ivrogne est ordinairement brutal, imbécile, opiniâtre, hébété, mauvais Mari, mauvais Père, négligent, paresseux, très pe
est ordinairement brutal, imbécile, opiniâtre, hébété, mauvais Mari, mauvais Père, négligent, paresseux, très peu propre à rem
ctacle n’en est pas un non plus. Vous prétendez que celui qui fait de mauvaises actions étant ivre couve à jeun de mauvais dessei
ez que celui qui fait de mauvaises actions étant ivre couve à jeun de mauvais desseins. « Celui qui tua Clitus dans l’ivresse,
z-vous qu’un homme méchant dans le vin soit nécessairement, également mauvais à jeun ? L’expérience prouve le contraire. Combie
re de brandevin. En supposant d’ailleurs que le vin fasse éclater les mauvais desseins qu’un méchant couvait à jeun, il faut do
-même, ceux qui ont le cœur corrompu font, dans l’ivresse, toutes les mauvaises actions qu’ils se seraient interdites à jeun. Voy
14 (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107
rgument de similitude et exemples. Outre cela il reprend aussi toutes mauvaises coutumes et observations des Gentils et Païens, s
r les étrennes au premier jour de l’an, qui ne serait pas paraventure mauvaise chose sinon qu’en ce faisant nous suivons la mauv
pas paraventure mauvaise chose sinon qu’en ce faisant nous suivons la mauvaise coutume des Gentils, et comme eux donnons plutôt
et commodité d’un chacun, où il s’en fait aussi lesquels ne seraient mauvais , sinon que plusieurs y vont seulement pour cela,
. Mais au lieu desdites bonnes œuvres, les hommes prennent plutôt les mauvaises appartenances aux fausses religions. On en voit a
s de Saint ClémentSaint Clément, livre 4 des Recognitions.. Plusieurs mauvaises et vagantes religions ont été introduites, auxque
nt advenus, à cause des injures et reproches que lui avait faites une mauvaise chambrière, l’appelait à témoin de son honnêteté,
s jeux la qualité d’iceux et des personnes, ne les rend pas seulement mauvais mais aussi le tropaf, ou importunité de ceux qui
aussi le tropaf, ou importunité de ceux qui autrement ne seraient pas mauvais  : car il faut qu’il y ait une grande modéranceag
15 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
prises en elles-mêmes indépendamment de toute circonstance, bonne ou mauvaise , doivent être mises au nombre des choses indiffér
les y emploient par leur malice : et que ce qui rend bien des choses mauvaises , qui de soi seraient indifférentes, c’est la corr
Comédie, il s’ensuit que considérée en elle-même, elle n’est pas plus mauvaise que les Anges, les herbes et le fer, mais que c’e
ichesse des habits ; tantôt intimidant les Chrétiens par l’exemple du mauvais Riche, tantôt les menaçant des Anathèmes prononcé
s ? Les danses et les plaisirs, conclut Albert le Grand, ne sont donc mauvais que par les circonstances criminelles qu’on y ajo
peut glisser dans la Comédie, je ne sais pas ce qu’il peut y avoir de mauvais . Car c’est un tableau où sont représentées des hi
ans l’étude sérieuse des belles Lettres. Jusqu’ici je ne vois rien de mauvais dans l’institution de la Comédie. Ah, disent ses
nstitution de la Comédie. Ah, disent ses ennemis, elle n’est que trop mauvaise , puisqu’elle est défendue. Jusqu’à présent je l’a
l’avoue, je croyais qu’on défendit les choses parce qu’elles étaient mauvaises , et non pas qu’elles fussent mauvaises parce qu’e
choses parce qu’elles étaient mauvaises, et non pas qu’elles fussent mauvaises parce qu’elles étaient défendues. Mais il est bon
d à tous ces Passages que les danses, etc., « qui, de soi ne sont pas mauvaises pouvaient le devenir par les malheureuses circons
u vrai mal, et non de ce qui ne le devient que par accident et par de mauvaises circonstances.  » Ces autorités de l’Ecriture, do
sement ; car cette raison fait pitié. S’il est vrai que l’action soit mauvaise en soi, qu’importe qu’elle se fasse avec sgain ou
porte qu’elle se fasse avec sgain ou sans profit ? elle sera toujours mauvaise  : une circonstance de plus, ou de moins, ne saura
la Comédie, qui y est soufferte et peut-être approuvée. Si elle était mauvaise , pourrait-on la tolérer ? L’illustre et sage Prél
st encore plus sûr, c’est de juger par les Confessions des Fidèles du mauvais effet que produisent les Comédies dans leur cœur 
té. Quoi, disais-je en moi- même, si l’on invitait les gens à quelque mauvaise action, à se trouver en des lieux infâmes, ou bie
s. Il faut donc, concluais-je aisément, que la Comédie ne soit pas si mauvaise , puisque les Magistrats ne la Homélie 5.i n cap.
moyens que j’ai pu employer pour découvrir ce qu’il pouvait avoir de mauvais dans les Comédies, n’a servi qu’à me faire connaî
point leur effet, leur nature étant toujours d’avoir des suites très mauvaises et très pernicieuses. Mais pour les premières, po
n’étant pas de les exciter, malheur à celui qui s’en sert pour un si mauvais usage. Toutes les Histoires (sans excepter même l
e qu’elles étaient si scandaleuses, qu’elles produisaient toujours de mauvais effets, et qu’on ne pouvait même s’en souvenir sa
de circonstances assez scandaleuses pour produire infailliblement de mauvais effets dans leur cœur. Mille gens y assistent san
role mal entendue, ou malicieusement expliquée. Si l’on peut faire un mauvais usage des choses les plus Saintes, telle qu’est l
tte défense devrait s’étendre sur toutes choses dont on peut faire un mauvais usage. Passons à la seconde condition que saint T
ansons déshonnêtes, qui ne peuvent faire naître en leurs cœurs que de mauvais désirs. » Trouve-t-on rien de pareil dans nos Com
dignité Ecclésiastique : non pas qu’ils assistassent à des Spectacles mauvais , mais parce qu’étant consacrés à Dieu, ils doiven
16 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
est-on moins dans l’erreur ? Et ce que Dieu condamne parce qu’il est mauvais , peut-il jamais être excusé ou approuvé comme bon
ges des pays, ne peuvent prescrire contre la loi de Dieu. Tertull. La mauvaise coutume ne peut pas prévaloir sur la vérité, car
ist est mort. Comptez-vous pour rien l’argent, dont vous faites un si mauvais emploi. N’est-ce donc rien aux spectateurs de pay
vous fournissiez à une créature impudique les moyens d’entretenir son mauvais commerce, et vous croiriez l’être en donnant lieu
cour savent le scrupule que je me fais d’y aller, et ils auraient une mauvaise opinion de vous, si vous aviez si peu d’égard pou
re est de donner une nouvelle énergie à toutes les passions… Tout est mauvais et pernicieux dans la comédie. Plus elle est agré
isconvenir que le théâtre de Molière ne soit une école de vices et de mauvaises mœurs plus dangereuses que les livres mêmes où l’
il n’y a que des imbécilles qui condamnent la comédie et qui trouvent mauvais qu’on y aille ? Mais continuons à confondre ceux
ces impertinentes récréations réveillent dans l’âme mille sortes de mauvaises affections . Le grand Bossuet a fait tout un trai
nes se trompent grossièrement, parce qu’elles entretiennent dans leur mauvaise profession des gens, qui sont notés d’infamie et
, qui sont notés d’infamie et qu’elles scandalisent les autres par ce mauvais exemple ; cependant, comme il peut y avoir des ci
pays défendent aux fidèles d’assister au théâtre. Donc le théâtre est mauvais . Deuxième fait. — Les théologiens les plus renom
tre ne peuvent pas recevoir la sainte absolution. Donc le théâtre est mauvais . Troisième fait. — Un très-grand nombre d’évêque
esseurs d’absoudre ceux qui assistent au théâtre. Donc le théâtre est mauvais . Quatrième fait. — Les lois ecclésiastiques et c
noté d’infamie les comédiens et les comédiennes. Donc le théâtre est mauvais . Cinquième fait. — De grands écrivains, qui avai
c connaissance de cause, ont réprouvé le théâtre. Donc le théâtre est mauvais . Ainsi conciles, synodes, évêques, théologiens, l
17 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137
e, leur nom, leur origine, la maniere dont on les fait, leurs bons ou mauvais effets. Il avoue que c’est une affaire de goût &a
int à se trouver parmi les bonnes odeurs, & s’il s’en présente de mauvaises , il ne s’en plaint nullement, n’en témoigne pas l
odeurs, & à l’exemple de S. Arsene, il supporte avec patience les mauvaises pour se punir des parfums dont il avoit usé dans
liment & le signe, de qui on peut dire comme Pline, des femmes de mauvaise vie de son temps : Suavis odor transeunte fœminâ
ercs, lorsqu’ils se respectent assez peu eux-mêmes, pour donner un si mauvais exemple. Le châtiment qu’on leur impose est appel
is homo inficitur vitiis. Gregor. Nisson. orat. 3. Rien ne sent plus mauvais que l’ame quand le corps sent bon. Un homme parfu
rejetoit. Tertullien s’en moque. La massue d’Hercule, dit-il, sentoit mauvais  ; ce héros ne pouvoit souffrir les parfums : Her
ies pour les conserver, soit pour les gens du commun pour écarter les mauvaises odeurs qui en exhalent ? Car il n’en est point de
e odeur de soufre désagréable. De cet effet naturel il conclud que la mauvaise odeur est une punition du crime, relative à la ma
onclud que la mauvaise odeur est une punition du crime, relative à la mauvaise odeur de la réputation & du scandale ; &
omme la mort, la maladie, la misere, la pauvreté, sont accompagnés de mauvaises odeurs : Ater cum fulmine odor . Une punition pl
par-tout des signes de réprobation dans sa physionomie & dans sa mauvaise odeur. Cet effet n’est pas naturel ; que dans tou
ays du monde, un nombre infini d’hommes, sans exception, exhalent une mauvaise odeur, c’est une punition visible de l’horrible D
a chasteté doivent les craindre & s’en abstenir. Au contraire les mauvaises odeurs sont beaucoup plus multipliées ; la pourri
Tous les corps des animaux en exhalent après la mort, & des plus mauvaises . Marthe le disoit de son frere Lazare : Jam fœte
voit par tout des métaphores, des figures prises des bonnes & des mauvaises odeurs. Le Prophete, dis-je, s’en sert pour peind
18 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVIII. D’une excuse de laquelle se servent ordinairement les gens du monde, pour justifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal. » pp. 142-145
ns pour les jeunes hommes, et pour les jeunes filles, et qui trouvent mauvais qu’on les condamne, disent que le bal donne souve
ils voudraient conclure que ces assemblées, non seulement ne sont pas mauvaises et illicites ; mais qu’elles sont même quelques f
lieux ? Ne compte-t-on pour rien tant de pensées impures, et tant de mauvais désirs, dont les âmes qui étaient peut-être venue
19 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
t moins aller. Ainsi les meilleures pièces sont, en un sens, les plus mauvaises , le meilleur Acteur est le plus mauvais. Pourquoi
sont, en un sens, les plus mauvaises, le meilleur Acteur est le plus mauvais . Pourquoi réveiller un ennemi si redoutable, et l
ur, en les y confirmant. On prend peu à peu le premier le pli, bon ou mauvais , quoique ce ne soit que pour contrefaire. En affe
turalise, on en est le premier la dupe. Est-on excusable de se rendre mauvais pour rendre mauvais les autres ? Quel tissu de sc
le premier la dupe. Est-on excusable de se rendre mauvais pour rendre mauvais les autres ? Quel tissu de scandales ! parler le
buleux et sans conséquence, le plaisir de la passion n'aurait rien de mauvais . Les passions peuvent être tournées du côté du bi
a faveur d'une supposition chimérique, permettent de désirer un objet mauvais s'il n'était pas défendu : Je désirerais cette fe
sant, les mœurs sont plus pures, la jeunesse plus sage, les femmes de mauvaise vie en plus petit nombre, les sacrements plus fré
nce, sont aussi pernicieuses. Des Chrétiens ont-ils le même zèle ? un mauvais vers, un mauvais geste, un faux ton, sont sifflés
ernicieuses. Des Chrétiens ont-ils le même zèle ? un mauvais vers, un mauvais geste, un faux ton, sont sifflés, une mauvaise ma
e ? un mauvais vers, un mauvais geste, un faux ton, sont sifflés, une mauvaise maxime est applaudie. Mais les passions les plus
erté, comme on en jouit au théâtre, si on excitait volontairement ces mauvais songes, comme on excite le rêve du théâtre, ne se
onsiste à faire passer le spectateur dans tous les sentiments bons ou mauvais de son rôle. La vivacité de l'impression fait le
t tous les mouvements, celui-là pour peindre, celui-ci pour goûter le mauvais comme le bon, et plus que le bon, ce qui n'est ja
20 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
qu’il y ait des pieces honnêtes ; il suffit qu’il y en ait souvent de mauvaises , pour le condamner. Le Ch. Vous ignorez sans d
elles la rendront plus infidelle encore. Ces œuvres sont une école de mauvaises mœurs. Qu’y voit-on ? des enfants qui volent leur
d’adulteres, d’effrontées, de jureurs, de frippons, de débauchés, de mauvais fils, de mauvais maris, &c. Si les mariages,
ffrontées, de jureurs, de frippons, de débauchés, de mauvais fils, de mauvais maris, &c. Si les mariages, dans le monde, se
voit ; il en blâmeroit plusieurs, s’ils y venoient ; il ne trouve pas mauvais que les confesseurs, les casuistes, les prédicate
résomption ? La plupart corrompus, qu’enfanteront-ils d’édifiant ? Un mauvais arbre porte-t-il de bon fruit ? Je n’attaque poin
aine : Lasciva est nobis pagina, vita probra ; c’est une chimere, les mauvais discours corrompent les mœurs, & sont une pre
beau se couvrir d’or & d’argent, c’est le rendez-vous de toute la mauvaise compagnie, & comme l’égoût d’une ville. La pi
21 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
’est le mieux instruit & le plus croyable. Dans son Sermon sur le mauvais riche & Lazare, pour faire sentir la vanité d
s, & qui sont dans la plus honteuse indigence ! combien, comme le mauvais riche, ne peuvent obtenir une goutte d’eau ! &
itionnez, & c’est avec des Danseurs, des Comédiens, des femmes de mauvaise vie que vous partagez cette gloire. N’est-ce pas
vous reviennent pendant le sommeil, & souillent votre cœur par de mauvais songes. En voyant, en entendant des choses impure
it dans un instant le bien ou le mal. En multipliant ainsi les choses mauvaises , & négligeant les bonnes, quelle espérance y
étoient allumés par des mains barbares, & ceux-ci le sont par de mauvaises pensées, des désirs criminels. Le feu le plus dév
s du théatre, c’est la facilité, c’est le danger extrême de former de mauvais commerces avec les Actrices, toutes femmes de mau
me de former de mauvais commerces avec les Actrices, toutes femmes de mauvaise vie, qui perdent en même temps la bourse, le corp
22 (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420
Les spectacles. S ont-ils bons ou mauvais de leur nature ? Question agitée dans tous les te
prises en elles-mêmes, indépendamment de toute circonstance bonne ou mauvaise , doivent être mises au nombre des choses indiffér
être prohibée par elle-même. On défend les choses parce qu’elles sont mauvaises , & les choses ne sont point mauvaises en elle
choses parce qu’elles sont mauvaises, & les choses ne sont point mauvaises en elles-mêmes, parce qu’elles sont défendues. Le
pas qu’on joue par amusement ou pour gagner sa vie : si la chose est mauvaise en soi, elle l’est par rapport à tout le monde. L
inviteroit-on au coin des rues à les aller voir ? Qu’on affichât les mauvais lieux, avec quelle promptitude la police séviroit
âtre, il y a déjà plus de cinquante ans, je l’ai toujours envisagé du mauvais côté, & que je n’ai jamais cessé de desirer l
i de toutes sortes d’originaux. C’est que la règle* est au-dessus des mauvais exemples de quelques ecclésiastiques. Peu de ceux
ne actrice, non le métier, mais le talent. Les comédiens médiocres ou mauvais sont autant ou plus méprisés à Londres que partou
rcice, qui peut innocemment divertir ses sujets de diverses occasions mauvaises , ne puisse leur être imputé à blâme, ni nuire à l
23 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-3
l’arbre par les fruits, dit l’Evangile ; un bon arbre ne porte pas de mauvais fruits, ni un mauvais arbre de bons fruits. Dans
, dit l’Evangile ; un bon arbre ne porte pas de mauvais fruits, ni un mauvais arbre de bons fruits. Dans cette généralité de dé
e des deux actrices joue le mieux, quelle des deux piéces est la plus mauvaise  ; la coquetterie ou le drame, le langage des yeux
24 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
blent traiter le théatre comme une chose indifférente, qui ne devient mauvaise que par les circonstances de la licence, de l’ass
trions, qui y passent leur vie. Cependant leur profession n’est point mauvaise de sa nature, ils ne sont point en état de péché.
au soulagement, au délassement de l’homme, que le métier n’en est pas mauvais par lui-même, qu’on peut faire des dons aux femme
s, comme de toutes les autres actions humaines. Il y en a de bons, de mauvais , & d’indifférens. Tous ceux où l’on voit des
x où l’on voit des péchés, de la turpitude, du danger de pécher, sont mauvais & défendus à tout le monde. Ceux qui contribu
x d’esprit, promenades, conversations gaies, tout cela devient bon ou mauvais , selon l’intention qu’on y porte, l’usage qu’on e
dissolution & aux désirs de la chair. La comédie, qui produit ce mauvais effet, n’est que trop renfermée dans la défense d
cette objection. La vue des spectacles ne doit pas être une curiosité mauvaise  : c’est un amusement agréable & naturel ; l’h
Offices. Qu’on réunisse toutes ces conditions, qu’il n’y ait rien de mauvais , d’indécent ou de dangereux, jamais d’excès ni da
te : les enfans même savent contrefaire. Elle est en ce sens bonne ou mauvaise , selon la fin, l’usage, les circonstances. La pei
irconstances. La peinture même des choses les plus obscènes n’est pas mauvaise . Les livres de médecine sont remplis de descripti
me le P. Porée, ils le disoient indifférent par lui-même, mais devenu mauvais par les circonstances. Pour prévenir le mal que c
25 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
’y en a point eu aussi où l’on ait tant fait valoir les bonnes et les mauvaises choses. Pendant que des personnes éclairées trava
rendra que c’est moins par tels gestes et telles paroles, que par les mauvaises dispositions excitées en nous-mêmes et dans les a
 La Comédie, dit-ilPage 22. , considérée en elle-même, n’est pas plus mauvaise , que les Anges, les herbes et le fer. Mais c’est
ées de divers sentiments, et par conséquent de dispositions bonnes ou mauvaises selon la nature de ces impressions. Nulle puissan
t point qu’elle produise en eux ces effets, mais je réponds que c’est mauvais signe. Ils vont à la Comédie remplis des plus fun
ire les scrupuleux sur le chapitre de la Comédie en sera-t-elle moins mauvaise  ? Et si le Père veut nous convaincre de son relig
s ». Donc les Comédies telles qu’elles se font parmi nous ne sont pas mauvaises . Et le Directeur des âmes, sans aller davantage a
on ton moqueur, et répond ainsi à ceux qui croient que la Comédie est mauvaise , parce qu’elle est défendue dans les saintes Ecri
l’avoue, je croyais qu’on défendait les choses parce qu'elles étaient mauvaises  ; et non pas qu’elles fussent mauvaises parce qu’
choses parce qu'elles étaient mauvaises ; et non pas qu’elles fussent mauvaises parce qu’elles étaient défendues. Ibid. » Ainsi,
ce nouveau Docteur, il n’est pas à propos de croire qu’une chose est mauvaise , quoique l’Ecriture la défende, à moins qu’on ne
Ecriture la défende, à moins qu’on ne reconnaisse que cette chose est mauvaise en elle-même. Si tous les hommes étaient aussi éc
s’en tiennent à ce qu’elle ordonne, et qu’ils jugent qu’une chose est mauvaise quand l’Ecriture la défend. Mais enfin tous les p
n se sert des Rituels les plus rigoureux on joue la Comédie : si elle mauvaise pourrait-on la tolérer ? L'illustre Prélat qui go
ce qui se fait avec « le Privilège d’un si grand Prince ne peut être mauvais  ». Le Père demandait des adoucissements en faveur
e plaisir de les opposer à eux-mêmes. Cependant rien ne se décide, le mauvais esprit règne toujours ; et le Cavalier balancé pa
26 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE I. Que les Spectacles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des Lois civiles. » pp. 43-53
Les spectacles sont absolument défendus, parce qu'ils sont absolument mauvais , et qu'on ne saurait les mettre au rang des chose
n ne saurait les mettre au rang des choses qui peuvent être bonnes ou mauvaises , selon le bon ou le mauvais usage qu'on en fait ;
g des choses qui peuvent être bonnes ou mauvaises, selon le bon ou le mauvais usage qu'on en fait ; et que rien n'est plus oppo
coméd[ie]. chap. 10. D. Pourquoi les spectacles sont-ils absolument mauvais  ? R. Parce qu'on n'y représente que les objets de
e dans le cœur des Spectateurs. D. Si les spectacles sont absolument mauvais , d'où vient que l'Ecriture ne le condamne pas ? R
27 (1844) Théologie morale « CHAPITRE I. Des Péchés de luxure non consommée, sections 644-651. » pp. 291-296
en garde contre le danger. 647. Le spectacle par lui-même n’est point mauvais  ; on ne peut donc le condamner d’une manière abso
nt une occasion prochaine de péché mortel. Le spectacle n’étant point mauvais de sa nature, la profession des acteurs et des ac
r le salut, ne doit pas être regardée comme une profession absolument mauvaise  : « Ludus, dit le Docteur angélique, est necessar
condamner d’une manière absolue, comme si elle était essentiellement mauvaise  : « Choreæ, dit saint Alphonse de Liguori d’après
ion prochaine de péché mortel, il ne suffit pas qu’elle occasionne de mauvaises pensées ou autres tentations, même toutes les foi
28 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
médie est un abus qui ne saurait rendre licite et innocent ce qui est mauvais et condamné de tout temps par l’Eglise. Dema
tristes occasions, lui à qui il n’est pas même permis de souffrir les mauvaises pensées ? comment peut-il prendre plaisir à voir
aient changer la loi de Dieu, et rendre innocent et licite ce qui est mauvais de sa nature. Toute l’antiquité a condamné les Th
es premiers. Il est donc indubitable que ces sortes de Comédies étant mauvaises , ne sauraient être représentées sans péché, et qu
ou interdits, ceux qui sont notoirement infâmes, comme les femmes de mauvaise vie, les concubinaires, les Comédiens, les usurie
ron. On voit par tout ce qui vient d’être dit, combien est frivole et mauvaise l’excuse que les Comédiens en question apportent
29 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
l s’est passé cinquante ans sans que personne ait osé soutenir une si mauvaise cause. Enfin en 1751 il a plu au sieur Fagan, hom
apologies, que personne n’avoit exposé les raisons avec soin ? Quelle mauvaise cause qui n’a pas trouvé de bons défenseurs ! que
hants, les danses, n’est-ce qu’une lecture ? est-il permis de lire de mauvais livres, de chanter de mauvaises chansons ? La bel
’une lecture ? est-il permis de lire de mauvais livres, de chanter de mauvaises chansons ? La belle & édifiante lecture, de f
Moliere, Dancour ! Si ce ne sont que des chansons, la bonne, comme la mauvaise morale, ne sera qu’une chanson aussi. Que devient
ux les désole, ils se livrent au crime par désespoir. Faut-il pour un mauvais livre brûler une bibliothèque ? Non ; mais si tou
is livre brûler une bibliothèque ? Non ; mais si tous les livres sont mauvais , on doit la brûler. Faut-il aussi approuver le dé
t mauvais, on doit la brûler. Faut-il aussi approuver le désordre des mauvais lieux, & en lever l’infamie ? Quelle charité 
nt Dieu ? L’Eglise peut-elle approuver une profession essentiellement mauvaise , lever la barriere de l’infamie & des censure
n deux choses ; faire choix de bons sujets, & mettre ordre à leur mauvaise conduite, si elle éclatte trop ; recommander aux
sé sous le poids d’une si grande autorité : Le charme des sens est un mauvais introducteur des sentimens vertueux. Un Auteur di
30 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
scrupule, ou faute de goût pour les spectacles ; enfin je suis aussi mauvais Poète, que mauvais Historien, et je doute que je
de goût pour les spectacles ; enfin je suis aussi mauvais Poète, que mauvais Historien, et je doute que je puisse m’acquitter,
ement. Les mœurs ne sont autre chose, que les inclinations, bonnes ou mauvaises . Ce sont tous ces traits répandus, qui forment le
ce par sa faute, ou par son imprudence, ou après avoir commis quelque mauvaise action, on se sent indigné contre ses vices, et p
unie. Ses infortunes doivent être regardées comme la suite de quelque mauvaise action ; mais il ne faut pas qu’elle parte d’un m
e de quelque mauvaise action ; mais il ne faut pas qu’elle parte d’un mauvais fond, ou d’une âme noire ; il faut plutôt que ce
r se venger d’un ennemi, après en avoir reçu de grands outrages ; les mauvais traitements qu’il lui fait, ne surprennent point.
asse enfin de pleurer toujours, et l’on abandonne un malheureux à son mauvais sort. Il faut dont choisir un sujet, où l’on trou
faut dont choisir un sujet, où l’on trouve un mélange de bonne et de mauvaise fortune, et dont le Héros se croyant au comble de
ions des personnes, qui ont des sentiments dépravés, de peur que leur mauvais exemple ne fasse impression sur des esprits faibl
paroles un peu libres ; des équivoques à qui l’on pourrait donner un mauvais sens, suffiraient pour faire interdire et pour fa
rente ; mais les meilleures choses peuvent devenir criminelles par le mauvais usage que l’on en fait : Les mêmes sucs, et les m
est donc que la corruption du cœur humain, qui peut rendre la Comédie mauvaise  : En effet à le bien prendre, elle n’est qu’un mé
ait souvent une bonne fin, cela n’empêche pas qu’il ne fasse de fort mauvais effets ; car il est toujours excessif et outré ;
scandaleux : Si l’on permet de certaines choses, qui sont visiblement mauvaises , c’est pour empêcher que les hommes ne s’abandonn
ux qui se vantent d’aller à la Comédie et d’en sortir, sans sentir de mauvaises impressions, ne la justifient pas pour cela ; c’e
és ; la Comédie ne fait autre chose, que de les entretenir dans leurs mauvaises habitudes. Ce sont, Madame, à peu prés les raison
: Ils disent que non seulement la Comédie d’aujourd’hui n’est pas une mauvaise école ; mais qu’elle peut même contribuer à réfor
31 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre I. Que les Danses ne sont pas mauvaises de leur nature. » pp. 1-5
Chapitre I. Que les Danses ne sont pas mauvaises de leur nature. Comme les Danses ne sont que d
iment commun des Docteurs, et de dire avec eux qu’elles ne sont point mauvaises de leur nature ; mais qu’elles sont d’elles-mêmes
rieurs de contentement, et de joie, peuvent être bons, aussi bien que mauvais  ; Et nous ne pouvons point douter, que quelques p
32 (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276
es représentations théâtrales abstractivement considérées ne sont pas mauvaises , ou, si l’on veut, elles ne sont pas mauvaises de
onsidérées ne sont pas mauvaises, ou, si l’on veut, elles ne sont pas mauvaises de leur nature ou par elles-mêmes. Mais, à les pr
les pompes, les comédies en leur substance, ne sont nullement choses mauvaises , ains indifférentes, pouvant être bien et mal exe
n globo et sans distinction. « Le spectacle par lui-même n’est point mauvais , dit Mgr Gousset ; on ne peut donc le condamner d
ous y ramène. Ce savant théologien dit : « Le spectacle n’étant point mauvais de sa nature, la profession des acteurs et des ac
r le salut, ne doit pas être regardée comme une profession absolument mauvaise  ». Mgr Gousset, d’après saint Liguori, se fonde s
sans réplique que la profession des acteurs et des actrices n’est pas mauvaise . Bossuet ne rejette-t-il pas cette preuve en fave
le, en ce qu’il semble dire que la profession des comédiens n’est pas mauvaise de sa nature, et que l’on peut même contribuer à
rétend établir, savoir que l’on ne doit pas regarder comme absolument mauvaise la profession des acteurs et des actrices. Abstra
me sont les acteurs dans les colléges, non, elle n’est pas absolument mauvaise  ; prise positivement, pratiquement dans l’état ac
bles et sans lesquelles cette profession n’existe pas ; oui, elle est mauvaise , très-mauvaise, immensément mauvaise. Mgr Gousset
ion n’existe pas ; oui, elle est mauvaise, très-mauvaise, immensément mauvaise . Mgr Gousset ajoute : « Saint Antonin, saint Alph
33 (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153
it monté cinquante ans sur le théâtre, le regardoit comme l’école des mauvaises mœurs & de la corruption, & ne pouvoit s’
nt on fait l’éloge avec la censure du vice. On va aux spectacles sans mauvais dessein, & sans mauvais effet. Les puissances
ensure du vice. On va aux spectacles sans mauvais dessein, & sans mauvais effet. Les puissances ecclésiastiques & sécul
e plus chaste & le plus épuré théâtre. On va aux spectacles sans mauvais dessein & sans mauvais effet. Quand cela sero
épuré théâtre. On va aux spectacles sans mauvais dessein & sans mauvais effet. Quand cela seroit, on feroit toujours mal
ù vient l’insensibilité de ceux qui disent qu’ils n’éprouvent rien de mauvais aux spectacles ? n’est-ce pas de ce qu’ils ont de
Mais est-il bien vrai qu’on va aux spectacles sans en ressentir aucun mauvais effet ? eh ! que sont donc ces émotions, ces trou
se du scandale ; 4°. à cause de la perte du tems ; 5°. par rapport au mauvais emploi de l’argent, qui est dû aux pauvres, s’il
34 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
présentations théâtrales, mêmes dans les collèges. Mais, dira quelque mauvais plaisant, les Comédiens ne célèbrent-ils pas des
sont des œuvres serviles. 2.° Ce sont des œuvres dangereuses, et même mauvaises . 3.° Fussent-elles indifférentes, ces œuvres empê
plus forte raison la représenter, est une action frivole, dangereuse, mauvaise . Je le démontre dans tout cet ouvrage. Elle est d
rai jour. Le théâtre fut-il par lui-même indifférent, il devient très mauvais par la multitude des péchés qui s’y commettent, q
l’homme au démon, par le péché : infiniment funeste, elle produit les mauvaises œuvres. La troisième, d’homme à homme : elle est
oisième, d’homme à homme : elle est indifférente, et devient bonne ou mauvaise par l’usage que l’on en fait ; les services qu’el
s œuvres serviles. Elles sont défendues par le texte du précepte, les mauvaises par son esprit et sa fin. Rien de plus opposé à l
éché dure les heures entières, comme le bal, la comédie, les lectures mauvaises , il n’est pas douteux que la circonstance ne doiv
de leur sanctification est, et négatif, en ce qu’il défend les œuvres mauvaises et les œuvres serviles, et affirmatif, en ce qu’i
tournez-les de la vanité ; faites jeûner vos oreilles, fermez-les aux mauvais discours ; faites jeûner votre langue, interdisez
de pieux mouvements ; faites jeûner votre esprit, rejetez toutes les mauvaises pensées. A quoi vous servira l’abstinence, si le
35 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18
comédie, elle veut intéresser son lecteur dans les actions bonnes et mauvaises qu’elle représente. Quelle erreur de ne savoir pa
lle erreur de ne savoir pas distinguer entre l’art de représenter les mauvaises actions pour en inspirer de l’horreur, et celui d
t et par soi le feu de la convoitise ; ou que la convoitise n’est pas mauvaise , et qu’il n’y a rien qui répugne à l’honnêteté et
e un amant insensé, ce n’est que « par accident » c, que l’ardeur des mauvais désirs sort du milieu de ces flammes : dites que
36 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
le moindre mal. Qui vous a donc appris, M. P,, que la comédie est si mauvaise , & comme vous dites, un lieu d’abomination ?
Réponse. Qui m’a appris, dites-vous, M. P., que la comédie est si mauvaise  ? Ce sont tous les Peres de l’Eglise qui ont eu o
n de si justes invectives par l’oracle de saint Paul, qui dit que les mauvais entretiens corrompent les bonnes mœurs, même dans
. 33. Corrumpunt mores bonos colloquia mala. Or qu’y a t’il de plus mauvais que tout ce que disent les comédiens, non dans le
tout un peuple assemblé ? Ne corrompent-ils pas les mœurs par tant de mauvais sentimens qu’ils inspirent, si contraires aux max
la comédie, puisqu’il a dit que la profession des comédiens n’est pas mauvaise de sa nature, & que l’on peut sans péché cont
ration, c’est-à-dire, qu’ils ne se servent pas de paroles indécentes, mauvaises & dissolues, ou qu’ils ne fassent point d’act
e autorisée publiquement partout, si elle est si pernicieuse & si mauvaise  ? Car ce n’est pas seulement en France, mais dans
n Chrétienne, on joue publiquement la comédie. Elle n’est donc pas si mauvaise que vous la faites, puisqu’elle est tolérée publi
côté de Dieu, parcqu’il n’y donne point sa grace, on y conçoit mille mauvais desirs, après s’être rempli l’esprit de mille idé
riter tous ces anathêmes lorsqu’ils ne disent & ne jouent rien de mauvais , comme on le suppose ? Marquez-nous, s’il vous pl
ein. Suivre le monde & se conformer à la coutume, c’est suivre un mauvais guide ; puisque c’est cette coutume qui perd tous
37 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
gé de la Doctrine Chrétienne. Il ne doute donc pas qu’elles ne soient mauvaises . Pères de l’Eglise Latine. Les Pères de l’Eglis
encore ce que c’est ; il est sans doute qu’il se ressent toujours du mauvais air qu’il y a été respirer. Bodin. Bodin au l. 6
ent toutes les choses du monde dans notre esprit. Il n’y a rien de si mauvais qui n’y soit bien reçu, quand il est accompagné d
eur passe bien au delà. Car il dit positivement que les Comédies sont mauvaises , en ce que ceux qui y vont deviennent plus enclin
en dignité Ecclésiastique, non pas qu’ils assistent à des spectacles mauvais  ; mais parce qu’étant consacrés à Dieu, ils doive
’ils ne défendent point absolument les Comédies que l’on prétend être mauvaises  ? Je réponds à cela, que la prudence et les maxim
urp. 37. l’Archevêque de Paris tolère la Comédie, donc elle n’est pas mauvaise ni scandaleuse. » C’est la conclusion que tire l
res, et publié en 1648. fût exactement observé, il fût fait contre la mauvaise coutume qui commençait à s’introduire, de faire p
e l’Auteur. « Faut-ilp. 46. condamner les Comédiens, à cause que les mauvaises paroles qu’on y entend par hasard, et que les act
ns et gestes peu honnêtes qu’on y voit, peuvent quelquefois donner de mauvaises pensées, et émouvoir les passions ? Il n’y aurait
oan. que lorsqu’on va à la comédie, on devient coupable de toutes les mauvaises pensées, et de toutes les tentations qu’on y peut
lant volontairement à la comédie, l’on devient coupable de toutes les mauvaises pensées qu’on y peut avoir par hasard, et de tous
pas aller a la Comédie, à cause que la vue des femmes peut donner de mauvaises pensées. Il ne faudrait donc pas aller à l’Eglise
ION. Paroles de l’Auteur. « Lesp. 26. Danses et les plaisirs ne sont mauvais que par les circonstances criminelles qu’on y ajo
river que la vue des Comédiennes n’excite dans les spectateurs aucune mauvaise pensées, tandis qu’ils sont actuellement à la com
e particulier ; n’êtes vous pas cause que d’autres l’offensent par le mauvais exemple que vous leur donnez ; et ainsi ne devene
somption, pour se croire capable de résister de soi-même à la moindre mauvaise pensée qu’on y peut avoir. Nous ne recevons du Ci
ist, dit : « Si quelqu’un voit une femme, et qu’il la regarde avec un mauvais desir, il a déjà commis le péché dans son cœur. »
38 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
Comédiens, les Farceurs, les Bateleurs, et autres gens semblables de mauvaise vie, et de défendre aux Hôteliers et à tous autre
cet Ouvrage des peintures du Théâtre Italien, où l’on débite tant de mauvaises et dangereuses plaisanteries. SECTION SIXIEME.
orment quatre demandes sur la Comédie. La première, si la Comédie est mauvaise  ; et ils font voir par l’Antiquité qu’elle est ma
a Comédie est mauvaise ; et ils font voir par l’Antiquité qu’elle est mauvaise . La deuxième regarde les Auteurs, et généralement
ment, parce que leur action tend d’une manière déterminée à une chose mauvaise . La troisième, si on doit dire la même chose de l
quelqu’un peut aller à la Comédie ; on y répond que la Comédie étant mauvaise , dans la pratique on n’y doit pas aller, même par
de femmes, dont les fables des Poètes sont remplies, ou par les idées mauvaises des Comédies. Ces Docteurs concluent que les Comé
Bonnet. SECTION SEPTIEME. Réfutation des Sentiments relâchés d’un mauvais Théologien, sur la Comédie. A Paris, Chez Coignar
2. 2. q. 167. art.2. ad.2. « Que l’assistance aux Spectacles devient mauvaise , en ce qu’elle porte l’homme aux vices d’impureté
res Guzman et Mariana Jésuites, qui soutiennent que les Comédies sont mauvaises et nuisibles, et qu’il ne faut pas déférer au sen
39 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33
mœurs. Le but de la satire est de corriger les mœurs quand elles sont mauvaises  ; & je crois que pour les corriger, il suffit
tant privé de raison, il n’a plus de frein qui puisse s’opposer à ses mauvais penchans. Veut-on un autre exemple ? prenons l’av
t le portrait naturel des mœurs. Or comme les mœurs sont ou bonnes ou mauvaises , la Comédie peut s’exercer sur les bonnes ou sur
nes ou mauvaises, la Comédie peut s’exercer sur les bonnes ou sur les mauvaises mœurs. Elle peut représenter une action vertueuse
, que la Comédie dont le but est de corriger les mœurs, les rend plus mauvaises , puisqu’elle contribue à fortifier & à étendr
endant institué pour corriger les Mœurs, les a peut-être rendues plus mauvaises .
40 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
ls ont tous les caractères, et n’en ont aucun. Ils ne sont ni bons ni mauvais , ni légers ni graves, ni oisifs ni occupés ; escl
délasser. Voilà pourtant la partie la plus saine, ou plutôt la moins mauvaise des spectateurs. N’en est-il point d’autres ? et
qui ont le cœur gâté par des passions déréglées et l’esprit rempli de mauvaises doctrines. Voilà pourquoi la morale du théâtre n’
clinations corrompues des spectateurs. Qu’on ne s’imagine pas que ces mauvaises maximes ne nuisent pas, parce qu’on n’y va que po
non pour y former ses sentiments. Cette intention ne garantit pas des mauvais effets des passions qui triomphent sur le théâtre
41 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
convertit sincérement. C’étoit la réfutation la plus complette de la mauvaise morale. Tout cela étoit sans conséquence. Des Aut
imprimer, & ensuite la mettant à la tête de son théâtre, en fort mauvaise compagnie, à laquelle le bon pere ne s’attendoit
n, n’étoit pas loyale & sincere : il répand bien de sarcasmes, en mauvais vers, & en mauvaise prose, contre ceux qui bl
amp; sincere : il répand bien de sarcasmes, en mauvais vers, & en mauvaise prose, contre ceux qui blament la comédie, qu’il
ruses pour tromper les parents & les maris, acteurs, actrices de mauvaise vie, spectateurs libertins, femmes dans un état i
aux exhortations générales, d’éviter le danger, de ne pas écouter de mauvais discours, fréquenter de mauvaises compagnies, reg
viter le danger, de ne pas écouter de mauvais discours, fréquenter de mauvaises compagnies, regarder des objets obscénes. Qu’en g
acle momentanée qui revenoit très-rarement, qui n’eût d’abord rien de mauvais , où l’histoire maussadement défigurée, ne pouvoit
mp; presque toujours réfutées par d’habiles plumes. La cause est trop mauvaise pour espérer que d’habiles Avocats daignent s’en
’habiles Avocats daignent s’en charger & s’exposer au ridicule du mauvais succès. La cause de la vertu se soutient d’elle-m
egarde pas directement Dieu & notre salut, on ne doit pas trouver mauvais que la comédie soit condamnée, &c. Que faut-i
scours, formé quelque désir, senti quelqu’émotion, consenti à quelque mauvaise pensée, & par-conséquent commis quelque péché
rdument. Ce qui a fourni la matiere de plusieurs tragédies, bonnes ou mauvaises , & qui traitent avec raison de tiran & de
ée de cet encens. Il vit tout-à-coup, dit Josephe un hibou, oiseau de mauvaise augure, perché sur une corde tendue en l’air pour
42 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160
l retirer ? Il faut convenir qu’on est bien embarrassé quand on a une mauvaise cause. Au reste, mon dessein n’est point de le su
leurs enfants, et sur la vigilance qui les met en garde contre leurs mauvais desseins, qu’elle n’attaque l’avarice comme passi
Et que par la chaleur de montrer ses ouvrages, On s’expose à jouer de mauvais personnages ; … … … … … … … … qu’un froid écrit a
us pousse à vous faire imprimer ? Si l’on peut pardonner l’essor d’un mauvais livre, Ce n’est qu’aux malheureux qui composent p
rents rapports, sous différents points de vue, peut paraître bonne et mauvaise , louable et répréhensible. Telle est la Comédie d
piété. On a beau dire que c’est un scélérat qui parle. C’est une bien mauvaise maxime, pour faire détester le vice, que de l’exp
un bon usage de la concupiscence, elle est néanmoins en soi toujours mauvaise et déréglée ; et il n’est pas permis de l’exciter
on capable de nous infecter à tous moments, si Dieu n’en arrêtait les mauvais effets. Ainsi, de quelque honnêteté apparente don
ce qui n’est pas un petit mal. Il y a bien des gens qui étouffent de mauvais desseins, parce qu’ils manquent d’adresse pour s’
clure que, puisqu’il est impossible que la Comédie subsiste sans être mauvaise , il est impossible qu’elle subsiste sans être con
n veut lui faire épouser. On imagine, pour le faire apercevoir de ses mauvaises qualités, de n’introduire auprès de lui que des g
t par là même il en fait un maître dans l’art des mœurs d’autant plus mauvais , qu’il le fait meilleur dans l’art du poème drama
cence grossière et honteuse, dont les premiers étaient souillés ; les mauvais effets et les suites dangereuses qui résultent de
a rapporté beaucoup d’autres, telles que l’indécence, l’équivoque, la mauvaise morale, les maximes dangereuses, les intrigues d’
lque chose que le zèle d’un Ecrivain qui fait voir que la Comédie est mauvaise , soit respectable aux yeux même de son adversaire
ds maux, comme on a toléré autrefois des choses qui paraissaient plus mauvaises , il faut du moins qu’on fasse entendre qu’elles s
t plus mauvaises, il faut du moins qu’on fasse entendre qu’elles sont mauvaises . Que le comble des maux, est que le mal ose se re
t quelques autres Saints, ont bien souffert qu’il y eût des femmes de mauvaise vie dans les grandes villes ; mais que ces malheu
que leur vie est la même ; qu’il n’y a point de différence entre les mauvais lieux et le Théâtre ; mais que S. Louis, et les a
mblent influer et fournir en quelque sorte à l’accroissement de cette mauvaise semence, c’est un mystère qu’il faut respecter pa
nt d’action, quelque indifférente qu’elle paroisse, si elle n’est pas mauvaise , qui ne puisse et ne doive se rapporter à Dieu, e
e puisse et ne doive se rapporter à Dieu, et celles qui sont décidées mauvaises , sont celles qu’il est absolument impossible de l
inction essentielle à faire dans les actions. Il en est de bonnes, de mauvaises , et d’indifférentes : ces dernières se divisent e
ions peuvent quelquefois n’être qu’indifférentes, et quelquefois être mauvaises , telles que le jeu des cartes, de dés, etc. Celle
ête délassement ; ils peuvent en ce cas les offrir à Dieu. Elles sont mauvaises à l’égard de ceux en qui elles sont une passion,
ainsi, l’office d’un bon compatriote. C’est cependant donner de bien mauvais garants de l’exactitude et de la sévérité de ses
ssion excessive pour les spectacles ; c’est en donner surtout de bien mauvais de sa piété, et de son zèle à remplir les devoirs
et que rien n’est plus dangereux pour la jeunesse, si susceptible de mauvaises impressions. Que l’art de Molière et de ceux qui
43 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
ureux encore si ces images ne sont qu’inutiles ! Mais la plupart sont mauvaises , & c’est par-là qu’elles plaisent. L’irréligi
es images produisent sur l’esprit & sur le cœur, de bons & de mauvais effets, Qu’il faut donc proscrire les images indé
mages indécentes, dont l’effet ne peut être bon, & nécessairement mauvais , & conserver les images de piété, qui ne font
fait semblant de craindre le danger de l’idolâtrie, tout est plein de mauvais tableaux ? Où s’imprime-t-il plus de mauvais livr
âtrie, tout est plein de mauvais tableaux ? Où s’imprime-t-il plus de mauvais livres, où se grave-t-il plus d’estampes licentie
par le principe général, commun à tous les Chrétiens, qui défend les mauvais regards & les scandales, mais en particulier
on est plus rapide que celui de l’exhortation Une Vénus donne plus de mauvaises pensées qu’une Sainte n’en donne de bonnes. Elle
se à son épouse, tous ceux qui regardent le crime lui paroissent d’un mauvais augure ; toutes ces images indécentes, de nudités
sur le débit. Un des crimes d’Hérodes Ascalonite, qui fit le plus de mauvais effet sur les Juifs, ce fut d’avoir répandu, &
44 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVI.  »
t des personnes du monde qui ont le cœur et l'esprit corrompus par de mauvaises passions et de mauvaises maximes.
qui ont le cœur et l'esprit corrompus par de mauvaises passions et de mauvaises maximes.
45 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32
font sentir qu’en s’appliquant au palais, & la sensation bonne ou mauvaise qu’elles excitent cet ébranlement des nerfs qu’el
s espèces différentes de liqueurs & des parfums, de leurs bons ou mauvais effets, de leur composition, recette, manipulatio
ui-même qu’il aime fort les bonnes odeurs, & ne peut souffrir les mauvaises  ; que c’est une de ses folies, qu’il les distingu
bles ; mais il n’est pas douteux que si on répand les odeurs avec une mauvaise intention pour amollir, pour séduire, pour excite
ne fais pas, dit-il, de tels Prêtres, les choses saintes seroient en mauvaises mains. Cette partie du luxe a toujours été cond
ue s’en moquoit ouvertement. La bonne odeur de votre tête fait sentir mauvais votre ame & infecte votre réputation, capiti
ragrantia famæ graveo lentiam affert . Qu’on juge combien doit sentir mauvais la conduite, la réputation des gens de théatre qu
c’est très-souvent par nécessité qu’on en fait usage pour chasser les mauvaises . Tout le monde n’est pas comme Alexandre le Grand
ûtante atmosphère qui l’environne. Celui qui sent toujours bon ; sent mauvais  ; ce jeu de mots renferme une vérité très-commune
la roture de la fanfaronade. 6.° La débauche. Source intarissable de mauvaises odeurs elles fait du corps de l’homme un cloaque
ue se vérifia la parole de Saint Paul. La bonne odeur de la vertu, la mauvaise odeur du vice.
46 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-10
s, emploie la cheville qu’il trouve, qui lui est familiere & à la mauvaise compagnie qu’il fréquente. Comme Boileau le dit d
l le Curieux impertinent, qui est un conte dont Destouches a fait une mauvaise comédie ; le gouvernement de Sancho, dont le P. d
aujourd’hui que des extravagances, qu’elle propose & autorise de mauvaises actions, & qu’elle est presque toujours l’ima
es mœurs. Tels sont la fuite des occasions du péché, la contagion des mauvais exemples, le poison d’une danse & d’une musiq
ucoup sur le bien : pour une ligne de bonne morale, il en est cent de mauvaise Mais le bien & le mal y fussent-ils mêlés à d
47 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
ui vivent dans des joies, car ils seront accablés de tristesses. » Le mauvais riche étant au milieu des flammes d’enfer, Math. 
e passage de la mer rouge, et ces danses non seulement, n’ont pas été mauvaises , mais même elles ont mérité louange, ayant été fa
assemblées rares de parenté et d’amitié, pourvu qu’on en bannisse les mauvaises circonstances, qui ont été marquées ; étant à obs
uelqu’unm des péchés susdits, s’en doivent abstenir comme d’une chose mauvaise , et que ceux même qui sortent de la danse fort in
llégué répond, qu’encore qu’en ces spectacles on ne soit ému à aucune mauvaise convoitise, c’est toutefois se trouver parmi les
48 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — III.  » p. 457
un bon usage de la concupiscence, elle est néanmoins en soi toujours mauvaise et déréglée ; et il n'est pas permis de l'exciter
on capable de nous infecter à tous moments, si Dieu n'en arrêtait les mauvaises suites. On ne peut donc nier que les Comédies et
49 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
ole de perfection, que l’attention des Censeurs à ne pas approuver de mauvaises pieces ; le P. Porée est un homme sage, ferme &am
ssible de sa santé. Quel homme sage voudroit conserver ce qu’il croit mauvais & pernicieux, parce qu’avec de grandes diffic
u’à eux de les corriger. Ils savent bien connoître & reprendre un mauvais vers, un mauvais geste, un mauvais ton ; les siff
rriger. Ils savent bien connoître & reprendre un mauvais vers, un mauvais geste, un mauvais ton ; les sifflets & les hu
bien connoître & reprendre un mauvais vers, un mauvais geste, un mauvais ton ; les sifflets & les huées en sont la pun
tre les mœurs ? que ne s’élève-t-on contre l’impiété, l’obscénité, la mauvaise morale qu’on y débite ? Ces leçons seroient effic
possible ne sont que des rêves. Auteur, Acteur, spectateur, tout est mauvais , tout n’enseigne que le vice, & dans son syst
pour cela ceux qui le boivent ? Mais on ne s’est point apperçu de ces mauvais effets, on en revient aussi innocent, on se sait
genre ne sont point à négliger. Mariana, célèbre par de bons & de mauvais livres, par la beauté de son style & la témér
ce qui s’efforcent d’en faire l’apologie, se laissent aveugler par la mauvaise coutume trop répandue de toutes parts. Le public
ésuites à la faire jouer chez eux, de peccat. prop. 9. La comédie est mauvaise , dit-il, ou par l’occasion du péché qu’on y trouv
& moralement certain qu’on ne risque point de consentir à quelque mauvaise pensée, on peut ne pécher que véniellement, sans
nt sur le sixieme commandement : Les spectacles profanes, les danses, mauvais livres, comédies, romans, conduisent à l’impureté
50 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
der longtemps : Toute contrainte qui est de durée, laisse toujours de mauvais restes, dont on se sent tout à loisir : Quelque n
visités ; mais comme les choses forcées ne sont pas perpétuelles, la mauvaise habitude, qui avait fait chez eux comme une secon
té de l’esprit. Une vigne cultivée le Dimanche ne donnera pas de plus mauvais vin, que si elle avait été façonnée un jour ouvri
nne fin, mais elle ne donnera jamais ni lustre, ni bonté à une action mauvaise . Comme elle embellit les choses qui sont sous sa
lesses de notre nature, lequel étant pris sans mesure, nous charge de mauvaises humeurs, et nous appesantit pour tous nos emplois
’entretien a été goûté, il croit que toutes ses veilles et toutes les mauvaises nuits de ses études, lui sont bien payées. Les pr
omenoirs, où toutes sortes de gens se vont divertir, et chasser leurs mauvaises pensées : Ce remède est très utile quand il est p
lagement ; le matin est le temps le plus favorable, le soir n’est pas mauvais . Prenez votre heure, c’est la sienne : Votre lois
ses ennuis ; elle l’encourage dans les difficultés ; elle efface les mauvaises pensées de son esprit ; elle lève les ombrages qu
pris du poison, quoiqu’on en guérisse, il nous en demeure souvent de mauvais restes qui ne nous laissent point, quelques remèd
ls soient, ne se mangent quasi jamais sans péril ? Ils n’ont point de mauvaises qualités qui leur soient naturelles et n’en sont
n sont point exempts ; car leur nature fongeuseu attire à soi tout le mauvais suc du voisinage ; si un serpent ou quelque autre
Ce sera cette précieuse liqueur qui vous fortifiera contre toutes les mauvaises impressions qui vous en pourraient rester. Après
é saint Jean Baptiste ? Qui est-ce donc ? Ne voyez-vous pas, qu’un si mauvais métier n’a pu avoir d’autre maître que l’ancien d
autant de flèches qu’il s’y jette de regards lascifs, qu’il se dit de mauvais mots, qu’il se voit de gestes qui peuvent porter
promettre qu’elle n’aura ni consentement, ni complaisance pour aucune mauvaise pensée ? ou qu’elle ne rapportera rien au logis q
au logis qui lui puisse donner occasion de tomber au péché ? Tant de mauvaises idées viennent à la foule, elles se représentent
ndo veniunt, et cum adsunt, animo fornicantur. » Salvian. l. 6. le mauvais exemple en couvre si bien la laideur, qu’il n’est
nis de la sorte, que d’attendre leur châtiment en l’autre monde : Une mauvaise année est bien plutôt passée qu’une malheureuse é
l. On sait assez que dans la corruption du siècle où nous vivons, les mauvaises causes ne manquent point de protecteurs ; mais la
: Le corps a besoin d’être formé et déchargé de temps en temps de ses mauvaises humeurs ; la Danse fait l’un et l’autre avec plai
Dieu l’a commandé. Quand il est question de faire une chose, dont les mauvaises suites sont évidentes, il ne faut que la raison p
y met un Danseur ou une Danseuse, ils en sortiront sans y faire aucun mauvais pas ? Il est bien difficile que ceux à qui la têt
d’idolâtrie, ils ne sont pas dans la pensée que les Danses ne soient mauvaises qu’à cause qu’elles nous mettent dans l’occasion
ter ? Quelle différence y a-t-il entre faire une chose qui est de soi mauvaise , ou en faire une indifférente qui en tient une ma
ui est de soi mauvaise, ou en faire une indifférente qui en tient une mauvaise si fortement attachée que qui fait l’une fait l’a
r l’honneur de sa fille ; je l’avoue, mais elle ne la gardera pas des mauvais désirs qui se formeront dans son esprit ; ses yeu
ncore une excuse plus ridicule, quand on dit qu’on ne va pas au bal à mauvaise intention. C’est flatter le vice de parler ainsi 
atter le vice de parler ainsi : Il n’est point nécessaire d’avoir une mauvaise intention pour commettre un péché ; c’est assez q
nous manquions en nos jours de véritables objets de la bonne et de la mauvaise fortune : Pourquoi donc en aller chercher sur les
it des mots que si l’Enfer pouvait parler, il n’en dirait pas de plus mauvais . Ce n’est point que je veuille retrancher aux Chr
ont pourris depuis deux ou trois cents ans, pour mettre au jour leurs mauvaises actions.« Numquam ævi senio delicta moriuntur ; e
amorem fingit, infligit. » Minut. fælix in Octavio. C’est comme un mauvais frimas qui perd en fleur les espérances de plusie
rt : N’était-ce pas quasi dire, que bien que la Comédie n’eût rien de mauvais , ni en forme, ni en matière, ce n’est point un li
nt pesé tous les dommages, que les curieux pouvaient recevoir d’un si mauvais livre : Ses jolies pensées et ses charmantes Etho
ieronym. in c. 18. Isaia. lenimentai qu’on apporte pour adoucir les mauvais effets, qu’ont produits les Romans dans l’esprit
rit de ceux qui en ont fait estime, on doit juger que ce sont de très mauvais arbres, puisque les fruits ont donné la mort à pl
é que les belles actions ne nous touchent pas sensiblement, comme les mauvaises , parce qu’elles sont au-dessus des sens, et ne pe
n’en changeait point, ni d’humeur, ni de visage ; s’il avait fait un mauvais coup, il était le premier à rire, s’il avait bien
t ; au contraire il se tenait dans le silence. Quelque bon ou quelque mauvais Jeu qu’il eut il ne s’emportait point : Il demeur
ages têtes du monde ont jugé, que bien que les parties ne fussent pas mauvaises , le tout n’en valait rien. Tout le désordre du je
un négoce mercenaire.Loco citato. Justinien appréhendait si fort les mauvaises suites du gain, qu’il l'éloigna des jeux mêmes qu
pas savoir qu’il n’y a point de petite faute, où il y a danger d’une mauvaise habitude ? L’ardeur qu’on prend pour le Jeu est u
né, et bien que quelquefois ils puissent être convaincus de faux ; la mauvaise habitude ne laissera pas de leur faire prendre Di
t voulu appeler Dieu au combat, et l’obliger à lui faire raison de sa mauvaise fortune ; elle retomba devant ses yeux toute tein
nition d’un joueur Italien, lequel se voyant dépouillé de tout par sa mauvaise chance, entra dans la première Eglise pour insult
deux yeux de notre Cavalier, la troisième fut jetée à côté sans aucun mauvais effet. Personne ne douta que ce ne fut la punitio
tre la miséricorde de Dieu en son endroit, et à détourner ses amis du mauvais pas, d’où il est échappé. Des Masques et des
postéar des gladiateurs déguisés en femmes pour faire le coup ; et le mauvais dessein eût réussi, comme on l’avait projeté, n’e
, ni celui d’une femme sur le corps d’un homme sans y allumer quelque mauvais feu ;« Quod mulier induatur veste virili, aut e c
ncore d’une barrière ; on se persuade aisément qu’une chose n’est pas mauvaise , quand elle passe sans correction. La France sera
les masques ? En est-il une seule qui ne soit foulée aux pieds par la mauvaise coutume ? Tous les jours il s’en voit des acciden
n de toucher à la question de droit, ni de décider si la Chasse était mauvaise ou non. Le respect qu’ils avaient pour les Apôtre
ranc. Rex. Godefridus Rex Daniæ. Attilus II. Suecorum Rex. Plusieurs mauvais sujets ont pris occasion de la Chasse pour faire
-Christ au sacré Calice, personne néanmoins n’a jugé que la Messe fut mauvaise à cause qu’un détestable s’est voulu servir de ce
51 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67
s méchans : Il se fait un divertissement de tout, des choses les plus mauvaises comme des meilleures, de la morale de l’Evangile,
pplaudir ? On ne voudroit pas d’une piéce écrite en vieux gaulois, en mauvais jargon, dans une langue barbare. Quel langage est
ton de la bourgeoisie qui se font sentir. Le Diable amoureux est un mauvais roman, où sous le vieux cadre de sorcier & de
oquence auroit été plus utile à ses adversaires, qu’à ses cliens, les mauvais logiciens comme lui sont la terreur du bon sens,
tes pas ce qu’ils font. Il est ridicule d’avancer que ceux qui ont de mauvaises mœurs, condamnent la comédie ; & ceux qui ont
faites ce qu’ils vous disent, mais ne faites pas ce qu’ils font. Les mauvais condamnent la comédie, & vivent mal ; vivez d
; destime, de persécution & de considération, de faveurs & de mauvais traitements ? Viendra un jour qui tirera ce grand
ut le fard, c’est-à dire de tous les traits les plus empoisonnés. Les mauvais discours, les peintures indécentes, les romans li
absurdités font rire & pleurer, choisissez ;) nous recevons ces mauvaises piéces, & rejettons les bonnes, dégoûtons les
In utrâque pessimus  ; il nuisit autant qu’il excella, d’autant plus mauvais , qu’il éroit meilleur : Tanto pejor quantò melior
converti le pécheur. Quoiqu’il en soit, ce sont certainement de fort mauvaises leçons à donner à des enfans. Il n’y a qu’un comé
’Atrée ; mais que la négligence du stile, la monotonie des plans, son mauvais choix des sujets, dégoutent & inspirent de l’
e ; musique gaie ou triste ; alimens doux ou amers ; odeurs bonnes ou mauvaises  ; spectacles cruels ou humains ; lectures frivole
int jusqu’à en faire un plaisir, qui jamais ne pourra plaire qu’à des mauvais cœurs. C’est au contraire à la douceur, à la char
52 (1675) Traité de la comédie « IV.  » p. 278
un bon usage de la concupiscence, elle est néanmoins en soi toujours mauvaise et déréglée ; et il n'est pas permis de l'exciter
on capable de nous infecter à tous moments, si Dieu n'en arrêtait les mauvais effets. Ainsi, de quelque honnêteté apparente don
53 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140
rs, qu’a la place des pieces des boulevards, a plupart obscenes & mauvaises  ; on y jouât des drames decens & instructifs 
a régularité sont chez eux des titres d’exclusion. Si dans les pieces mauvaises il se glisse quelque sentence, quelque trait de v
urs ordinaires : ceux-ci élaguent l’arbre, en coupent ce qu’il y a de mauvais  ; les autres en arrachent tout ce qu’il y a de bo
cé à jour, avec une lorgnette pour voir à travers les choses les plus mauvaises . Portrait ingénieux & vrai du caractere des s
uelle est la comédie dont l’intrigue & le dénouement ne soit d’un mauvais exemple ? Filles séduites ou séductrices, femmes
premiers ouvrages, est une Ode impie & grossierement obscene, si mauvaise , que l’autorité publique en prit connoissance, qu
s années n’est qu’un tissu de querelles littéraires, de bons & de mauvais succès de ses pieces, des éloges ou des critiques
eu de cas de son ouvrage, qui n’étoit qu’une traduction en prose fort mauvaise (car il écrivoit mal) ; qu’il n’y avoit que quelq
illans, quelques descriptions, qu’il avoit essayé de traduire en fort mauvais version témoin le poëme du Val-de-Grace, dont per
54 (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12
ue vous louez ce qu’il y a de bon, et que vous blâmez ce qu’il y a de mauvais . Cette sorte de critique est fort prudente. Tant
approfondir quand il vous plaît. Veut-on donc savoir ce qu’il y a de mauvais dans les Lettres de l’hérésie imaginaire ? Le voi
Et pour vous, Monsieur, je ne sais si vous en profiteriez. C'est une mauvaise marque de finesse de sentiment, que d’avoir confo
ntendre la religion comme Desmarets entend l’apocalypse, pour trouver mauvais qu’un chrétien et un théologien étant obligé de p
plus aller à l’église ». Quoi, s’il faut quitter les choses qui sont mauvaises , et dont nous ne saurions faire un bon usage, fau
faut-il aussi quitter les bonnes, parce que nous en pouvons faire un mauvais  ? Est-ce ainsi que vous raisonnez ? Mais si cette
dans cette élévation de l’ordre prophétique, pour n’en pas sentir le mauvais effet : et pour peu qu’il voulût revenir à la con
lût revenir à la condition des autres hommes, il verrait que c’est un mauvais lustre pour lui que M. le Maître. Vous voyez donc
qui leur conviennent. Cet entêtement pourrait bien vous jouer quelque mauvais tour, et vous ne feriez pas mal de vous en défair
55 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
. On voit dans cet exemple la fragilité de la jeunesse, le danger des mauvaises compagnies, la fureur des spectacles, la difficul
a grossièreté des paroles, si le vice en action y présente partout de mauvais exemples ? « Multa non verborum, sed rerum, turpi
nse de tous côtés, que les théâtres soient ouverts, que les femmes de mauvaise vie soient en grand nombre. Ceux qui vous procure
us aux Comédiens ? Vous aimez, vous nourrissez en lui ce qu’il y a de mauvais . Celui qui donne aux Comédiens, aux femmes débauc
 1. C. 33. de Consens. Evang.). Vous vous plaignez que les temps sont mauvais , parce que les théâtres tombent, ces honteux abîm
ces séjours des démons ; mais c’est par la disette occasionnée par le mauvais et sacrilège usage qu’on avait fait de ses biens,
t. » (Serm. 159. de verb. Ap.) Tout ce qui flatte les sens, n’est pas mauvais  ; les viandes permises, et celles qui sont offert
ières et sa conscience, et préférer ce qu’on sait et qu’on croit être mauvais , « video meliora proboque, deteriora sequor », il
volupté à la vertu, l’intérêt à la vérité ; et c’est de cette science mauvaise , et véritablement fausse, que l’Ecriture a dit qu
56 (1675) Traité de la comédie « VIII.  » p. 283
VIII. On se trompe fort en croyant que la Comédie ne fait aucune mauvaise impression sur soi parce que nous ne sentons poin
sur soi parce que nous ne sentons point qu'elle excite en nous aucun mauvais désir. Il y a bien des degrés avant que d'en veni
57 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. » pp. 2-17
onsidéré, ces amours (que l’on appelle honnêtes) ne sont pas moins de mauvais exemples que les autres ; ils sont toujours trait
du libertinage et de l’impiété, et depuis sa correction, l’Ecole des mauvaises mœurs et de la corruption ; d’où l’on peut conclu
’on leur en aura présenté) il n’en est pas moins incontestable que le mauvais exemple des deux enfants de l’Avare est un poison
l’essai d’une leçon si pernicieuse. Si nos modernes ont introduit le mauvais exemple, et souvent même le scandale jusque dans
58 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189
est honnête, utile, nécessaire même, et; que ce ne peut être que les mauvaises mœurs du Comédien qui la deshonorent. Ce deshonne
à dire. Avant d’entrer dans le détail de toutes les raisons bonnes ou mauvaises que vous employez à noircir les Comédiens, remont
s Spectacles. « Demander, dites-vous, si les Spectacles sont bons ou mauvais en eux-mêmes, c’est faire une question trop vague
r, trouvez-vous qu’on ne peut répondre si les Spectacles sont bons ou mauvais en eux-mêmes ? Est-ce par la crainte d’avouer qu’
’avoir fixé leurs effets. Je dis donc que les Spectacles sont bons ou mauvais en eux-mêmes, suivant ce qu’ils sont par leur pro
ar leur propre nature. Un combat de Gladiateurs qui s’égorgent est un mauvais Spectacle en lui-même, parce que l’Homicide est u
ne question trop vague que de demander si les Spectacles sont bons ou mauvais en eux-mêmes. Parmi ceux qui font aujourd’hui l’o
ourd’hui particulierement que nous sommes en guerre, un Auteur auroit mauvais jeu à faire le panégyrique de la France ; mais sa
re Livre ; tout y est amertume. A quel propos, par exemple, faire une mauvaise plaisanterie sur les Acteurs de l’Opéra, parce qu
’autres couleurs que sous celles qui le rendent odieux ; bien que ses mauvais tours excitent le rire, par leur singularité. Vou
n’attend rien de pareil dans le cours naturel des choses humaines ». Mauvaise raison ! Ne serai-je point excité à l’amour de la
n sainte en me nourrissant des vérités sacrées, je n’en ferai pas une mauvaise , en cherchant une bonne morale dans la Fable. J’i
plaît, paroissent-ils sans être des objets d’exécration ? Toutes les mauvaises raisons que les criminels apportent, toute la pom
avec tout le zele que votre enthousiasme vous inspire. « Tout en est mauvais et; pernicieux, tout tire à conséquence pour les
vicieux que de sentir un certain plaisir quand il voit commettre une mauvaise action. Reste à savoir de quelle nature est le pl
it. Le premier peut être nuisible aux mœurs, s’il est possible qu’une mauvaise action le fasse naître. Or le cœur de l’homme est
que ce soit, a été la dupe d’un vaurien, ou tourné en ridicule par un mauvais plaisant. Vous me direz à cela que la Comédie à m
lâchera contre un parfaitement honnête homme, sans pour cela être un mauvais esprit. Je ne ris point de la fourberie en elle-m
« Le Théatre de Moliere, à votre avis, est une école de vices et; de mauvaises mœurs…. Les sots y sont les victimes des méchans…
vos Lecteurs que les Comédies de Moliere sont une véritable école de mauvaises mœurs, et; en avez-vous regardé comme une preuve
e l’esprit. Je suis donc peu surpris que vous donniez adroitement une mauvaise tournure aux meilleurs ouvrages de ce fameux Aute
ai que le peuple ait faim ; qui, le gousset bien garni, trouvent fort mauvais qu’on déclame en faveur des pauvres, et;c. » Où,
abale. Dans cette supposition est-ce suggerer à un homme de faire une mauvaise action, que de lui représenter combien il est de
trope décidé peut fort bien tenir cette conduite, elle prouve même la mauvaise opinion qu’il a des hommes ; Philinte a donc pu d
e plus grand de tous les vices. » Commencez par vous rétracter sur la mauvaise opinion que vous avez de nos Spectateurs ; et; pa
je voulois commenter cette partie de votre ouvrage. Une plaisanterie, mauvaise si vous voulez, échauffe tout à coup votre bile,
ostrophe est d’un quelqu’un qui n’y va pas, ou qui n’en entend que de mauvais . Quoiqu’il en soit, laissez au Comédiens le soin
une fois, Monsieur, ne vous imaginez pas que je veuille autoriser les mauvaises mœurs, quand je semble excuser les écarts du sexe
n que ceux qui en composent d’ordinaire le cercle ne sont pas d’assez mauvaises mœurs pour croire que leur oisiveté produiroit de
des Comédiens ». Je ne suis pas assez déraisonnable pour nier que le mauvais exemple n’ait une force bien puissante ; mais s’i
qu’ils soient honnêtes gens, parceque c’est un état de licence et; de mauvaises mœurs. Cette licence et; ces mauvaises mœurs sont
’est un état de licence et; de mauvaises mœurs. Cette licence et; ces mauvaises mœurs sont-ils absolument et; indispensablement a
dans les plus illustres. Et quant à la profession des Comédiens, les mauvais et; les médiocres sont méprisés à Londres, autant
y peuvent-ils annoblir ? Et quant à la profession des Comédiens, les mauvais et; les médiocres sont méprisés à Londres autant
s autant ou plus que partout ailleurs. S’il n’y a à Londres que les mauvais et; les médiocres Comédiens qui soient méprisés,
mment entretiendroit-on l’émulation si on les jugeoit irrévocablement mauvais , lorsqu’ils commencent, et; qu’en conséquence on
quiconque fait une Comédie partage notre honte. Vous en avez fait une mauvaise , les petits talens avilissent dans toute sorte d’
nes ne faisoit le procès aux autres. Elles auroient au bout du compte mauvaise grace à prendre de l’humeur contre ce petit trait
l est vrai que vous ne décidez pas sur le champ si elle sera bonne ou mauvaise . Vous vous mettez en devoir de l’examiner. Nous v
es Genevois que je respecte, que j’estime et; que j’aime, prissent en mauvaise part ce que j’ai à dire sur ce sujet. Je déclare
ité qu’il y a d’avoir une troupe d’honnêtes gens, sur le danger de la mauvaise morale des Piéces, sur le goût de parure qui se c
59 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE IV. Détail des péchés qu'on commet en allant aux Spectacles. Réponse à ceux qui demandent s'il y a péché mortel, et si tous ceux qui y vont, sont également coupables. » pp. 76-81
té-là criminels quand ils ne le seraient pas d'ailleurs. 6. « Dans le mauvais usage de l'argent, qu'on y dépense. Dieu fera voi
. D. Que doit-on répondre à ceux qui disent qu'ils y vont sans aucune mauvaise intention, et qu'ils savent séparer ce qu'il y a
s aucune mauvaise intention, et qu'ils savent séparer ce qu'il y a de mauvais , et de vicieux d'avec ce qu'il y a d'honnête, et
60 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
s-équivoque ; tout impose sur le théatre. L’Acteur par son jeu bon ou mauvais contribue autant que l’Auteur au succès ou à la c
e travers, refuse de bons ouvrages, & au contraire en soutient de mauvais . Est-ce à cette classe d’hommes arrogans, présomp
mpire ? Quoi de plus propre à décourager les bons, à faire valoir les mauvais , & à les obliger de se dégrader jusqu’à consu
tout à leurs mœurs. Une piéce ne peut plaire à une troupe de gens de mauvaise vie, qu’autant qu’elle est licentieuse & plei
bien vraiment dans une troupe d’infames libertins, & de femmes de mauvaise vie, qu’un homme vertueux seroit favorablement ac
t n’y apporte point du mérite, encore moins y en acquiérera-t-il ? La mauvaise compagnie lui feroit plutôt perdre celui qu’il y
61 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
ndez que par un oui ou par un non, tout ce qui est au-delà vient d’un mauvais principe, comment ces vertus pourront-elles ne dé
ent l’esprit des enfans, en les berçant de contes frivoles. Quel plus mauvais lait à faire succer que le mensonge ? que sont do
ait fait l’éloge du mensonge, du moins est-il sincère dans l’aveu du mauvais effet que produit cette piece, & convient for
axime touchant la récompense des bonnes actions & la punition des mauvaises . Si cette maxime est une règle du théatre, j’ai f
a même raison qui devoit assurer son succès, parce qu’elle a moins de mauvaises mœurs : Si je croyois que la poësie a pour but de
moins à estimer que dans la premiere comédie, puisqu’avec toutes ses mauvaises habitudes il a perdu toutes ses-graces, & qui
e, mais en amusant on nuit à la religion & aux mœurs par les plus mauvais exemples & la plus pernicieuse morale, par l’
62 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VII.  » p. 461
VII. On se trompe fort en croyant que la Comédie ne fait aucune mauvaise impression sur soi, parce qu'on ne sent point qu'
se impression sur soi, parce qu'on ne sent point qu'elle excite aucun mauvais désir formé. Il y a bien des degrés avant que d'e
63 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
’ils font tout ce qu’ils veulent faire. Pourquoi donc trouvez-vous si mauvais ce que tous les autres ne trouvent point désagréa
eur pensée, c’est la vôtre, mais quand ils auraient voulu dire une si mauvaise raison et d’une manière si injurieuse à saint Jér
Psalmodie est une chose si bonne d’elle-même qu’elle ne peut devenir mauvaise que par le même abus qui rend quelquefois les Sac
nir mauvaise que par le même abus qui rend quelquefois les Sacrements mauvais  ? et qui ne sait au contraire que la Comédie est
ais ? et qui ne sait au contraire que la Comédie est naturellement si mauvaise qu’il n’y a point de détour d’intention qui puiss
t rien dit qui pût offenser la Poésie. Ils savent qu’elle n’est point mauvaise de sa nature, et qu’elle est sanctifiée par les p
die, l’Histoire avec la Fable, et un très célèbre Avocat avec un très mauvais Poète ? Pouvez-vous dire que Monsieur Le Maistre
cteur n’a dans l’esprit que des règles de Grammaire qui ne sont point mauvaises par elles-mêmes, et qu’un bon dessein peut rendre
nt visibles à tout le monde ? Ce ne peut être que par une raison fort mauvaise pour vous, n’obligez personne à la découvrir, et
nt que c’est une erreur, mais pour moi je dis seulement que c’est une mauvaise raillerie, et peut-être que vous serez plus touch
64 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
au théâtre qu’ailleurs après l’établissement du christianisme, et les mauvais Chrétiens, qui ont toujours composé les troupes,
lairs de vérité, ces apparitions de vertu suffisent, il n’est plus de mauvais livre, de mauvaise compagnie ; on peut tout voir
es apparitions de vertu suffisent, il n’est plus de mauvais livre, de mauvaise compagnie ; on peut tout voir et tout entendre. 3
-elles bien reçues ? les impiétés y sont-elles moins indécentes ? Ces mauvais raisonnements, ces imprécations, ces blasphèmes,
au rôle, que des extraits de ce qu’il y a de plus séduisant dans les mauvais livres ? Qu’est-ce alors que le théâtre ? une éco
s les avoir lus, à tous les livres de controverse, pour accréditer la mauvaise doctrine, en décréditant ceux qui la combattent,
teau court, selon l’usage des Presbytériens, s’avisa d’écrire un fort mauvais livre contre d’assez bonnes comédies qu’on représ
ns ils doivent éviter deux choses que j’ai toujours remarqué avoir un mauvais succès. 1.° Il ne faut jamais faire des invective
ne infinité d’injures atroces contre le christianisme. Cela fit un si mauvais effet, que le Cardinal Richelieu ne le put jamais
ler des galanteries et d’y faire paraître des passions qui donnent de mauvaises idées aux spectateurs, et les portent à des pensé
65 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
ci ! intrigues, artifices pour le commettre, audace pour le soutenir, mauvaise morale pour l'excuser, discours licencieux, témér
te quelque sage maxime ; mais tout cela est noyé dans une infinité de mauvaises choses qui à peine le laissent apercevoir, et bie
Qui les écouterait, s'ils venaient à visage découvert annoncer leurs mauvais desseins ? Ils se cachent sous le masque de l'hom
l a fallu tout l'excellent naturel de Louis  XIV pour tenir contre le mauvais air qu'il y respirait. Boursaut, dans sa lettre à
er, a appris au genre humain qu'il n'est rien de si pernicieux que le mauvais exemple ; dans toute bonne éducation on écarte, a
ation on écarte, autant qu'il est possible, la vue et l'idée du vice, mauvais livres, mauvais discours, mauvais tableaux, mauva
autant qu'il est possible, la vue et l'idée du vice, mauvais livres, mauvais discours, mauvais tableaux, mauvaise compagnie ;
possible, la vue et l'idée du vice, mauvais livres, mauvais discours, mauvais tableaux, mauvaise compagnie ; on présente de bon
t l'idée du vice, mauvais livres, mauvais discours, mauvais tableaux, mauvaise compagnie ; on présente de bons modèles, de bons
r les forfaits, exercer les gens dans les lieux infâmes, les lier aux mauvaises compagnies, pour les rendre vertueux. Le théâtre
66 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VI. Elle le donne pour une foiblesse : mais on veut qu’il y régne. » p. 12
acine envenimée qui étend ses branches par tous les sens, n’est point mauvaise  ; qu’il n’y a rien de contraire au Christianisme
à au moins dans quel embarras on se met, quand on veut plaider une si mauvaise cause.
67 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre V. De ceux qui vont danser avec mauvais dessein. » pp. 26-27
Chapitre V. De ceux qui vont danser avec mauvais dessein. Il est évident que ceux qui vont au B
uter que danser ne soit un crime en ceux qui le font, cachant quelque mauvais dessein dans leur cœur. C’est la doctrine de sain
68 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301
scélérat infâme accuse son père, grave Magistrat, d’être un pilier de mauvais lieux. Dans la Femme de la Campagne p. 25. Horner
n est un homme perdu de vices, un prodigue, un débauché, un impie, un mauvais cœur, un fils dénaturé. Ce Valentin est pourtant
nser la vertu et de punir le vice ». Mais M. Dryden se tire mal de ce mauvais pas. Il répond qu’il « ne connaît point de règle
Théâtre. Mais, ce qu’Horace dit du Chœur ne regarde que la Tragédie ? Mauvaise défaite ! L’usage du Chœur est-il incompatible av
on pour ce qu’il a fait. Ainsi Ben Jonson a-t-il soin de prévenir les mauvais effets de sa Pièce : il fait faire au Maître et a
cette manière de se défendre ne vaut guère mieux que de soutenir une mauvaise coutume par une autre également mauvaise. Afin do
re mieux que de soutenir une mauvaise coutume par une autre également mauvaise . Afin donc d’échapper à l’objection qu’on lui fai
rossière du genre railleur, il en retranche même sans exception toute mauvaise équivoque : il veut « de l’honnêteté dans la pens
ements dramatiques le plus graves objets de la Religion : comme si le mauvais penchant des Spectateurs devait être flatté par-d
concluerait-on ? si la fin d’une chose susceptible de correction est mauvaise , ne doit-on pas la redresser ? Mal faire est la f
iproques, Sancho crie de toute sa force : « Ne m’agacez pas, j’ai une mauvaise pente…. »  « Oui, ma foi repart Carlos ; vous ave
ertu ! vertu ! qu’es-tu devenue ? les hommes t’abandonnent pour cette mauvaise marchandise qu’on appelle femme !…. Le Ciel prit
69 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
e chose ; que dans ces chef-d’œuvres il y a plus de médiocre, plus de mauvais que de bon. L’enthousiasme théatral voit-il quelq
’est une chimere dans tout le reste. Il n’y a point de livre, quelque mauvais qu’on le suppose, dont on ne puisse faire de pare
l’être. S’il y a dans les pieces quelque chose de licencieux, quelque mauvaise morale, les occupations de la journée en auroient
vent représenté que la vertu. Pour une bonne piece, il y en a cent de mauvaises  ; pour une senne utile, il y en a trente de dange
e les écouteront pas, qui s’en moqueront, & ne s’arrêteront qu’au mauvais , dont ils se repaîtront avec délices. 2°. A nombr
lices. 2°. A nombre égal, le vice l’emporte toujours sur la vertu, un mauvais exemple fait plus de mal que vingt bons exemples
exemple fait plus de mal que vingt bons exemples ne sont de bien, un mauvais livre perd plus d’ames que plusieurs bons livres
modernes, où toutes les regles sont observées, & ses consolent du mauvais succès de leurs pieces, comme un médecin de la mo
sa timidité. J’avoue que je suis timide, car je n’ose pas faire une mauvaise action. Et une modestie fausse & mauvaise, l
je n’ose pas faire une mauvaise action. Et une modestie fausse & mauvaise , le respect humain, qui rougit du bien, qui a hon
apprenons au Collége ce cathéchisme païen, nous remplissons quelques mauvais vers de ces traits d’écolier dont nos régens font
enfuit. Il se donna à une troupe de comédiens à Londres. Il fut assez mauvais acteur, & s’avisa de faire quelques farces. I
gantesque quand il veut s’élever, plein de rebus, de jeux de mots, de mauvaises pointes, de bouffonneries de Tabarin jusques dans
, aulieu de saisir la piece, s’amuse à des papillons. Il étoit encore mauvais acteur, & ne savoit jouer que les rôles des S
70 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
es ne couvrent point les crimes, et on ne perd jamais le souvenir des mauvaises actions ; elles ont cessé d'être des crimes, et e
s les Comédies l'incontinence des Filles, et les amours des femmes de mauvaise vie. Plus les Auteurs de ces infâmes représentati
Dans le CHAP. 21. N'estimerait-on pas un homme impudique et de mauvaise vie, qui tiendrait des Comédiens en sa maison ? O
et qui vous peut rendre meilleur : Prenez garde de ne point faire un mauvais usage de ce sens qui vous a été donné, pour écout
71 (1707) Lettres sur la comédie « Réponse à la Lettre de Monsieur Despreaux. » pp. 276-292
. Sur ce que vous dites qu’une chose qui peut produire quelquefois de mauvais effets dans des esprits vicieux, quoique non vici
à s’unir de cœur à leur affliction ; il s’ensuit qu’on prend tout le mauvais de la Tragédie, et que le bon échappe faute d’obj
matique n’est pas une Poésie indifférente de soi-même, et qu’elle est mauvaise , même indépendamment du mauvais usage qu’on en pe
fférente de soi-même, et qu’elle est mauvaise, même indépendamment du mauvais usage qu’on en peut faire. Les téméraires ne conn
e si la Comédie rectifiée et prise en elle-même, ne laisse pas d’être mauvaise , il faut bannir des Eglises les peintures les plu
72 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
îtresse ? Elle fait le charme de sa vie ; donc elle est sans défauts… mauvaise conclusion. Je crois que, depuis quelques années,
des turpitudes indignes de Taconeth. C’est la prodigieuse quantité de mauvaises pièces écrites en mauvais français qui a le plus
aconeth. C’est la prodigieuse quantité de mauvaises pièces écrites en mauvais français qui a le plus contribué à ensevelir le b
e plus contribué à la désertion du bon goût et à l’impatronisation du mauvais , c’est le haut prix des places aux grands théâtre
nes du théâtre Sans Prétention. Je ne pense pas que personne me sache mauvais gré d’une observation aussi judicieuse et aussi i
73 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
Lettre il désavoue en termes si formels l’Écrit que je combats, et la mauvaise doctrine qu’il contient, que je ne dois plus m’en
e ne peut venir que des hommes, ou peut-être d’une source encore plus mauvaise . Je m’attendais, eu égard au scandale des âmes fa
lastiques, qui se sont exprimés en apparence, comme s’ils tenaient la mauvaise cause qu’il défend. Que les raisons sur lesquelle
e qu’il défend. Que les raisons sur lesquelles il s’appuie dans un si mauvais choix sont défectueuses, et qu’il est facile d’y
e chaque action, pour la justifier comme bonne, ou la condamner comme mauvaise . Ainsi, c’est mal raisonner pour un homme qui se
mettent leur frère en danger. C’est un scandale actif de composer un mauvais Livre qui contienne des erreurs ou des impuretés,
nd nous avancerons que tous les Spectacles ont une même origine aussi mauvaise les unes que les autres : qu’ils ont commencé par
leçon aux Souverains. III. Voici encore une troisiéme autorité aussi mauvaise que les deux précédentes. Pour l’établir, il tâch
e séparée de l’idolâtrie et de l’impureté grossière, est encore assez mauvaise pour être condamnée, à cause de la vanité, de la
rs Papes la doctrine de ce Saint, croyant donner autant d’appuis à la mauvaise doctrine qu’il lui attribue. Mais en quoi il s’ab
laise qu’on y voie succomber la raison ; ce qui suffit pour la rendre mauvaise  : Et si cela se représente en public comme la Com
l condamne dans les divertissements toutes les paroles et les actions mauvaises , et capables de nuire. Secondement, parce que dan
t exprès à tous les Maîtres d’Hôtelleries de souffrir que les gens de mauvais commerce, que les femmes prostituées, que les Com
ces, refroidissent la charité, et réveillent en l’âme mille sortes de mauvaises affections. » Ensuite pour empêcher les fâcheuses
nés d’une plus grande force. Quelle absurdité, aprés avoir fait un si mauvais usage des Saints modernes, de retourner, comme fa
que quand ce serait un amour légitime, la Pièce ne laisse pas d’être mauvaise et scandaleuse, parce que les témoignages passion
ieurs excellens Traités pour montrer qu’il y a une infinité de choses mauvaises dans les Comedies même qui passent pour les plus
ne nouvelle Apologie : il faut dire, au contraire, qu’elles sont très mauvaises  ; que ceux qui les jouent sont des gens qui ont t
sez criminels, quand ils ne le seraient pas d’ailleurs. Péché dans le mauvais usage de l’argent que l’on y dépense : Dieu vous
re publique, comme il est de droit. VII. L’Auteur de la Lettre trouve mauvais qu’on ne traite pas la Comédie aussi favorablemen
r tous. Jamais, par exemple, les Souverains ne prétendirent punir les mauvais desirs quand il n’en a paru aucun signe ; jamais
prises en elles-mêmes indépendamment de toute circonstance, bonne ou mauvaise , doivent être mises au nombre des choses indiffér
74 (1664) Traité contre les danses et les comédies « TABLE DES CHAPITRES du contenu en ce Livre » pp. -
DES CHAPITRES du contenu en ce Livre I. Que les Danses ne sont pas mauvaises de leur nature. page 1. II. De deux sortes de Dan
fendues dans les lieux Saints. p. 22. V. De ceux qui vont danser avec mauvais dessein. page 25. VI. De ceux qui dansent avec qu
75 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28
it de grâce met d’ordinaire dans ceux qui ne l’éteignent pas par leur mauvaise vie, des dispositions toutes saintes, et il les f
i vont à la Comédie, à cause du péril évident d’offenser Dieu, et par mauvais désirs, pensées sales, regards lascifs, etc. auxq
er. Auront-ils l’impudence de dire qu’ils ne la regardent pas avec un mauvais dessein, lorsque leur voix, leurs gestes étudiés,
pourquoi Jésus-Christ dit, que quiconque regardera une femme avec un mauvais désir, il a déja commis l’adultère dans son cœur.
s oiseuses. 2. Ce temps est fort court. Et comme plusieurs en font un mauvais emploi, S. Paul exhorte les Chrétiens à le rachet
» ;Ibid. 10. 6. car après la mort tout sera éternel. Gémissez donc du mauvais emploi que vous faites du temps, dit saint Chryso
t du Ciel qui sont ceux, non seulement qui disent des impuretés et de mauvaises paroles, dit Tertullien,Tert. de spect. c. 27. ma
76 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
nt douteux, la question me paraît décidée. » Page 49. « Tout en est mauvais et pernicieux (de la Comédie), tout tire à conséq
is de procédés la laideur du vice ; pour empêcher, en un mot, que les mauvaises mœurs ne dégénèrent en brigandage. » Page 113.
re. » Page 135. « L’état des Comédiens est un état de licence et de mauvaises mœurs ; les hommes y sont livrés au désordre ; le
ndaleux d’hommes et de femmes, qui fait des nôtres autant d’Ecoles de mauvaises mœurs. » Page 144. « Quel est l’esprit que le C
qui s’unissent à notre penchant, et le décident pour l’honnête. XVI. Mauvais bon mot d’une imagination ardente de jeune homme,
r, et pour aimer à être ensemble. XX. Il lui était réservé de trouver mauvais l’établissement des lanternes dans Paris. XXI. Ré
77 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent
e vois en général que l’état de comédien est un état de licence et de mauvaises mœurs ; que les hommes y sont livrés au désordre 
ndaleux d’hommes et de femmes, qui fait des nôtres autant d’écoles de mauvaises mœurs. 6°. Enfin, leurs théâtres n’étaient point
me les avoir pas donnés. Je reviens aux comédiens : quelle source de mauvaises mœurs n’ont-ils pas dans le désordre des actrices
s le crime et le libertinage des courtisanes ou d’autres personnes de mauvaise vie ? Il n’est pas permis de contribuer à l’amuse
78 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VII. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques étaient distingués des Histrions et Bateleurs des Jeux Scéniques. » pp. 145-164
aux Comédiens les Histoires amoureuses, aux Tragédiens les crimes des mauvais Princes, aux Histrions ou Bateleurs les gestes im
vienne un bon Comédien. Ce qu'il répète encore en parlant d'Erotes si mauvais Comédien, qu'après avoir été sifflé par le peuple
Fableaux, où même ce mot de méchant dans Cicéron ne veut pas dire un mauvais Acteur, mais un homme vicieux, selon ce qu'Aristo
, ne signifie proprement, comme on le voit dans Valère Maxime, que ce mauvais et déshonnête batelaged qui se pratiquait au Théâ
79 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92
aissent d’idées criminelles, qu’elles sont accoutumées au langage des mauvais lieux, et qu’elles aiment à voir des représentati
asions, c’est dans l’esprit des autres comme si elles avaient part au mauvais discours qui se tient, ou comme si elles dissimul
on met la pire sous ses yeux. Tout est alors tellement disposé que le mauvais côté de la pensée se montre toujours : semblable
’offensent jamais la pudeur. Je sais que Lambin prétend découvrir une mauvaise équivoque dans le Prologue du Pœnulus : mais j’es
contre la religion ou contre les mœurs, on informait aussitôt de son mauvais procédé, et on le condamnait à de grosses amendes
qui tient du scrupule : il comprenait qu’on ne saurait rendre un plus mauvais service à l’Etat que de corrompre les hommes ; et
absence :Helen. 277 leurs plus tendres expressions ne portent aucune mauvaise idée avec elles. Osmin et Almérie ne se séparent
emeure là, est admirable : « C’est qu’on doit passer sous silence les mauvaises choses, et qu’elle hait une Muse qui cherche à br
s : tout sera donc impunément dans la confusion ? l’homme laissé à sa mauvaise conduite ? la vie enfin que l’on mène à Londres,
de cette douleur ? Est-il quelqu’un qui voulût suivre à la piste une mauvaise odeur pour faire la découverte d’un cloaque ? Je
ie les mêmes affronts que les coquins, les délateurs et les femmes de mauvaise vie. Les sentiments d’Aristophane sont-ils ambigu
icieux et corriger la scurrilité par l’impudence. Est-il rien de plus mauvais sens ? Surtout ce juste, comme il plaît au Poète
e à bon compte au prix de Bacchus, à qui le Poète prodigue toutes les mauvaises qualités ; c’est un débauché, un brutal, un lâche
exhortation à la chasteté. Cette Pièce eut le malheur d’avoir de très mauvais Juges : on la siffla avant qu’elle eût été à demi
je vois la meilleure et la plus saine partie de mes Juges imputer ce mauvais succès à l’idée de prostitution que l’on n’a pu s
80 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
religion. Sur ce principe, on ne doit jamais introduire des femmes de mauvaise vie, des libertins obscénes, des discours licenti
ce, nous replonge dans la barbarie : ces ouvrages sont licentieux, la mauvaise morale en action excite les passions & famili
que la conversation d’un tas d’esclaves ; d’hommes & de femmes de mauvaise vie, de jeunes libertins, ou de vieux bourgeois q
lire, à leur faire étudier ? Et on leur défendra les Romans & les mauvais livres ? Est-ce là le germe des mœurs & des v
 ; mais les personnages odieux sont des valets fripons, des femmes de mauvaise vie, qui sont punies par le mépris. Voilà vraimen
sent sans y penser sous la plume poétique de l’Auteur, a pris de fort mauvais principes sur la Réligion, qu’il réduit à la loi
s leurs plaintes. Un des députés me dit : les pieces modernes sont si mauvaises , que sans les ballets la plûpart tomberoient. La
avoit fait plus de quatre-vingt ; il n’en reste que sept, la plûpart mauvaises , toute médiocres. Le Mercure de Juin 1770, fait u
met sans façon au dessus d’Eschile, & il n’a pas tort. Il trouve mauvais que M. de Pompignan n’en fasse pas l’éloge, ce qu
me dise, quels sont les défauts essentiels, ceux dont on a affecté de mauvaises rimes, des vers plats, des traits froids, des scé
utés sont noyées dans une foule de platitudes, de pensées fausses, de mauvais termes, de scénes languissantes, de déclamations
délire. Tout bien compté ; il y a dans les plus grands poétes plus de mauvais que de bon, & de médiocre que d’excellent ; &
81 (1641) Déclaration du roi
quefois accompagnées de représentations peu honnêtes, qui laissent de mauvaises impressions dans les esprits, fait que nous nous
leur exercice, qui peut divertir nos peuples de diverses occupations mauvaises , ne puisse leur être imputé à blâme, ni préjudici
82 (1647) Traité des théâtres pp. -
des ivrognes, et cette-ci la Déesse des Courtisanes, et des femmes de mauvaise vieTertullien, De Spectaculis, cap. 6. et 7. i .
ivinité. Tout cela, à le bien prendre, est abominable. Car ce qui est mauvais à faire, est mauvais à contrefaire. Dieu ne veut
le bien prendre, est abominable. Car ce qui est mauvais à faire, est mauvais à contrefaire. Dieu ne veut point qu’on le blasph
x donc qui conduisent ou envoient là leurs filles, les remettent à de mauvais Maîtres, et les adressent à une école très danger
is c’est qu’après celles-là, bonnes, il en suivait à d’autres fois de mauvaises  ; Ce qui milite aussi au fait présent, s’agissant
s étaient les Maîtres, mais ç’ont été ceux des Chrétiens, qui par une mauvaise coutume s’étaient laissé emporter à l’exemple des
i est tout autre, vu qu’il s’agit d’une vanité mondaine, qui est très mauvaise en elle, et ayant été reconnue pour telle en tous
sciveté ne s’y fourrât » (nous dit cet Ancien). C’était faire un très mauvais jugement de ces passe-temps, puisqu’ils s’en pren
ense de paraître ailleurs que sur leur Théâtre. C’était faire un très mauvais jugement, tant d’eux, que de tout leur art. Sous
ur. Ainsi c’est à juste cause que nous nous abstenons de vos voluptés mauvaises , et de Vos Pompes, et Spectacles. Très bien infor
ux de le racheter. Eph. 5.16 et Col. 4-5. 3. Nous y avons remarqué un mauvais emploi de l’argent qui s’y met ; la Parabole donc
venus ainsi honnêtes, comme celui qui a été banni d’une ville pour sa mauvaise vie, par l’autorité publique, n’y saurait être re
r. D’ailleurs, qui ne sait, que vu la corruption de notre nature, les mauvais exemples ont beaucoup plus de force que n’en ont
peut réussir de bien de ce que la Fable représentera à la fin que ces mauvaises pratiques n’ont pas eu un bon succèscw. Il ne fau
e faut pas faire une plaie sous espérance de la guérir. C’est un très mauvais artifice pour retirer quelqu’un d’un péché auquel
l’instruire de la manière qu’il lui faudra tenir, pour satisfaire aux mauvais et passionnés désirs qui l’y portent. III. Outre
ustin, De Moribus Ecclesiae Catholicae. dk forme plainte de diverses mauvaises coutumes qui s’étaient glissées, lesquelles pourt
ture des choses indifférentes ds, qui d’elles-mêmes n’étant bonnes ni mauvaises , Il est libre à chacun d’en user ou non : Et ensu
re les choses libres ; tout au contraire, ils nous ont paru entre les mauvaises . Ainsi tout ce que leurs Défenseurs veulent bâtir
es mauvaises. Ainsi tout ce que leurs Défenseurs veulent bâtir sur ce mauvais fondement de leur prétendue indifférence, tombe d
nt tels, et en l’ordre des choses libresdu, ils se font paraître très mauvais Théologiens, voulant ôter aux Conducteurs de l’Eg
bsolument cette sorte de récréationsep. 3. qu’ils argumentent en très mauvais Théologiens, vu que le Chrétien vit par règle, et
s’y maintinssent sans nul danger, toujours, en y allant, ils donnent mauvais exemple à ces autres, pour lesquels, par leur ave
Se dit aussi de l'indignation qu'on a des actions et des discours de mauvais exemple. » aj. Comprendre : qui intente un proc
mal qu’il ne peut découler de bien d’une fin morale montrant que ces mauvaises pratiques n’ont pas eu une bonne issue ». cx. V
e bienveillance, que les théâtres sont des adiaphora, ils se montrent mauvais théologiens en refusant aux autorités ecclésiasti
83 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29
s jusqu’aux boulevards & aux parades de Vadé, c’est une chaîne de mauvaise doctrine & de mauvais exemples. Qu’on jette l
; aux parades de Vadé, c’est une chaîne de mauvaise doctrine & de mauvais exemples. Qu’on jette les yeux de toutes parts su
résomption ? la plûpart corrompus, qu’enfanteront-ils d’édifiant ? un mauvais arbte porte-t-il de bon fruit ? Je n’attaque poin
ontaine, lasciva est nobis pagina vita probra, c’est une chimère, les mauvais discours corrompent les mœurs, & sont une pre
beau se couvrir d’or & d’argent, c’est le rendez-vous de toute la mauvaise compagnie, & comme l’égoût d’une ville. La pi
eux de la raison, de la religion, de la vertu, il n’est point de plus mauvaise compagnie, ni de plus fort préjugé contre le spec
voit ; il en blâmeroit plusieurs, s’ils y venoient ; il ne trouve pas mauvais que les Confesseurs, les Casuistes, les Prédicate
ngile & l’intérêt du salut. Voilà la vérité, tout le reste est un mauvais garant pour l’éternité. Forcé de souscrire à des
ugmente ! Quid miseriùs misero non miserante se ipsum ! Que c’est un mauvais juge de la prétendue expérience de sa force, qu’u
on. Les prisonniers du Fort-l’Évêque se plaignirent que l’air y étoit mauvais  ; & comme on ne veut pas les rendre malades,
84 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
voirs. Jamais il n’y a eu dans le monde plus de célibataires & de mauvais ménages que depuis le règne du théatre. On fit la
e fin. Le seul projet de celle-ci fait changer de résolution, par une mauvaise honte, le mari infidele qui avoit envie de se con
mp; ses pernicieux effets. Elle rend la vertu ridicule, & par une mauvaise honte, un malheureux respect humain, elle empêche
lantes, dont il fait trophée ; ce qui révolte & scandalise par de mauvais exemples & de mauvais discours dans une perso
ée ; ce qui révolte & scandalise par de mauvais exemples & de mauvais discours dans une personne si respectable, faite
Certes l’effort est grand. Je ne rapporte point les discours aussi mauvais de Saphie, des domestiques & du mari dans ses
rigue théatrale n’autoriseront jamais à souiller l’imagination par de mauvaises pensées, le cœur par le plaisir du péché, ni à en
s, parce qu’il la vit s’entretenir familierement avec un affranchi de mauvaise réputation ; Sempronius, parce qu’elle alla à la
on aveugle choisit communément mal, & mérite d’être punie par son mauvais choix. Peut-il être bon ? elle n’est touchée que
ne liberté de satisfaire son amour. Quels fruits vont naître d’une si mauvaise semence ! nul respect pour l’État, nulle estime d
85 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XV. La tragédie ancienne, quoique plus grave que la nôtre, condamnée par les principes de ce philosophe.  » pp. 61-63
te mérite d’être déplorée avec tant de larmes. Il ne trouve pas moins mauvais qu’on flatte cette autre partie plus emportée de
e légers sujets. La tragédie a donc tort, et donne au genre humain de mauvais exemples lorsqu’elle introduit les hommes et même
86 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406
i fit tomber le Théâtre, avant que Mlle Favart le relevât, c’était le mauvais Jeu des Acteurs : & malgré la fureur du Publi
res de la Capitale, l’épicurisme des bons Comédiens, & le Jeu des mauvais , effarouchent aujourd’hui les Spectateurs délicat
c’est le petit nombre : des hommes tièdes, qui ne semblent ni bons ni mauvais , & que les circonstances poussent tantôt vers
pointe, elle serait sifflée avec raison. On peut dire que ce genre de mauvaise Comédie dont nous sommes surchargés, est très inu
ais rien de délicat, qui puisse dédommager l’honnête Spectateur de la mauvaise compagnie qu’on lui donne. Ce genre est donc à re
87 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
elle ne se pique point ; elle ne s’aigrit de rien ; elle n’a point de mauvais soupçons ; elle ne se réjouit point de l’injustic
nus par les menaces, condamnaient souvent à regret la tendance et les mauvaises intentions qu’ils prêtaient aux prévenus. C’est p
emie acharnée de l’instruction et des lumières de la philosophie. Les mauvais prêtres n’ignorent donc pas que la servitude et l
et tâcher de l’avilir, jusqu’à le rendre insensible au mépris et aux mauvais traitements, n’est-elle pas criminelle en politiq
njuste de condamner le peuple à l’ignorance : cette injustice est une mauvaise action, qui, dans aucune hypothèse, ne peut faire
i dérive du système adopté par les prêtres sur l’origine du bon et du mauvais génie. Je donnerais aussi des notions plus étendu
et commandent l’affection des sujets, tandis que les injustices, les mauvais traitements et les vengeances éternisent les hain
res du culte, que de faire connaître l’immoralité et le fanatisme des mauvais prêtres. Il est temps que le souverain pontife, d
88 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
les Programmes qui restant dans les mains du public peuvent faire un mauvais effet s’ils ne sont exacts. Dans des lieux destin
ces lâches condescendances sous le vain prétexte de s’accommoder à de mauvais usages et de conserver une fausse paix, qui sont
fait ici ou là, comme parlait autrefois un grand Saint, ni ce qu’une mauvaise coutume, ou pour parler le langage d’un Saint Pap
89 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
emonter jusques à elles. Dans cette idée générale, il n'est ni bon ni mauvais  ; il est susceptible de toutes sortes de sujets e
e personnes qui assureront qu'ils n'ont jamais reçu aucune impression mauvaise par la Comédie; mais je soutiens, ou qu'ils sont
t pu faire. La Tragédie considérée par cet endroit ne paraît pas plus mauvaise que les paraboles des Hébreux, les hiéroglyphes d
-il personne de tous ceux qui sont les plus zélés défenseurs d'une si mauvaise cause qui voulût que sa femme, ou sa fille, fût h
e les représenter en cette manière. Mais que bien loin qu'il fasse de mauvais effets, il en a de tous contraires, puisque le vi
ésagréable, dont les vers sont secs et languissants, quelquefois même mauvais ,: mais tout du moins négligés, parce que c'est da
Comédiens font céder toutes ces considérations à leur avarice, et les mauvais Chrétiens à leur plaisir. Saint Augustin assure q
90 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
& a se trouver a des semblables divertissemens sont ordinairement mauvais  ; c’est pour satisfaire leur curiosité, leur vani
d porte au mal. Ce qu’on en rapporte est la perte de l’innocence, une mauvaise impression, que les passions, qu’on a naîvement r
t pas de paroître au jugement de Dieu après une action, qui n’est pas mauvaise , & que nous jugeons absolument n’être point c
peut prendre comme on prend une medicine pour purger le corps de ses mauvaises humeurs, & le rendre plus propre au travail.
91 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118
du crime de l’adultère, qui jetant les yeux sur une femme conçoit des mauvais désirs contre sa pureté. Ces principes étant ains
e dans ces assemblées, s’y arrêtent avec danger d’y concevoir quelque mauvais désir, et d’être touchés de quelque affection dan
se où il n’y ait du danger, à cause de la corruption du siècle et des mauvaises coutumes qui s’y sont introduites, ne se tenant p
s’entretenir avec elles, de les cajoler, et de leur communiquer leurs mauvais sentiments ? Quel jugement porterons-nous encore
92 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
avaient été composées par des Poètes Païens qui faisaient gloire des mauvaises actions que les Chrétiens ont depuis condamnées.
faisaient aucune difficulté dans leur Religion de jouer des Pièces de mauvais exemple, on s’imaginera donc que ceux qui sont au
par les personnes austères qui croient que de tels objets causent de mauvais désirs. Les Comédies où les passions sont si bien
nte ? C’est qu’on prenne garde à ne point marquer scandaleusement les mauvaises actions, à toucher les passions doucement, et à y
93 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
t scrupuleux, ils se croyent plus permis de faire imprimer des choses mauvaises que l’autorité publique a proscrites, de blesser
la mise à sa place, parmi les ouvrages médiocres dans le littéraire, mauvais dans l’ordre de la religion. Le Journal cherche d
qui constate l’idée peu flateuse qu’en a le public. Sa médiocrité, sa mauvaise morale lui feront toujours perdre sa cause. Ce Jo
ens contre les passions des enfans, sur des femmes infidèles & de mauvais maris, sur l’indocilité des enfans à subit le jou
t ignorant & injuste, fait entrer dans l’Église un cadet qui sera mauvais Prêtre, dans le service un débauché. Il y a cent
, de duels, de pélerinages, &c. Ce livre, dont le stile n’est pas mauvais , n’a pas fait fortune, il est oublié & mérite
nous en rappelloit le souvenir. La fable de ce drame est prise de ce mauvais livre, a quelques circonstances près, qu’on a cha
son obstiné silence. Au lieu de se préparer à la mort, de réparer sa mauvaise vie par le repentir, elle saisit ce moment pour t
ient demi heure après, sans être appelé, uniquement pour apporter une mauvaise nouvelle, dont personne ne l’a chargé, la mort du
alheur ? Nul être, quel qu’il soit, n’a ce droit sur un autre. Est-ce mauvaise logique, ou doctrine philosophique du temps ? Cet
l’air philosophique, le ton d’oracle dont on l’accompagne, décelle la mauvaise doctrine plutôt que la mauvaise dialectique. Ce d
acle dont on l’accompagne, décelle la mauvaise doctrine plutôt que la mauvaise dialectique. Ce droit, s’il est fondé, doit-il êt
ne peut excuser. Mais c’est leur rôle, & le dessein de la piece. Mauvaise piece, formée sur un tel dessein de rôles si scan
ligieuse, & on ne rapporte aucun trait de violence, ni menace, ni mauvais traitement, ni dans la maison, où elle n’a point
ciles, & par conséquent fort rares. Les passions peuvent faire de mauvais Religieux, presque jamais la violence. L’Eglise p
e l’imagination : Sed tunc non erat hic locus. Il est bon maçon & mauvais architecte, il recrépit bien une muraille, il dis
94 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
er. » Après ces magnifiques paroles, et quelques autorités bonnes ou mauvaises qu’il allègue en faveur de la doctrine de saint T
prises en elles-mêmes, indépendamment de toute circonstance bonne ou mauvaise , doivent être mises au nombre des choses indiffér
aujourd’hui sont dans un état de pure nature, et dépouillées de toute mauvaise circonstance ; ce qui n’est point du tout vrai, e
les y emploient par leur malice ; et que ce qui rend bien des choses mauvaises , qui de soi seraient indifférentes, c’est la corr
Comédie, il s’ensuit que considérée en elle-même, elle n’est pas plus mauvaise que les Anges, les herbes et le fer ; mais que c’
de même que le fer, les herbes et les Anges ; et que n’étant pas plus mauvaise que les Anges, les herbes et le fer, elle doit êt
nées à l’usage de l’homme, et que par conséquent il n’y avait rien de mauvais dans les Spectacles. Sur quoi Tertullien commence
t aussi savoir par qui elles sont corrompues, par où elles deviennent mauvaises , et par où elles cessent d’être les ouvrages de D
institutorem et interpolatorem. » Tertullien poursuit et confond le mauvais raisonnement des Païens, parce que tous les maux
la Comédie était une chose indifférente, et qu’elle n’était pas plus mauvaise que les Anges, le fer et les herbes ; car ce para
la Comédie était une chose indifférente, et qu’elle n’était pas plus mauvaise que le fer, les herbes et les Anges. Il ne fait p
qu’on ferait faire à saint Cyprien que celui-ci. Il n’y a rien eu de mauvais dans la danse de David, donc il n’y a rien de mau
’y a rien eu de mauvais dans la danse de David, donc il n’y a rien de mauvais dans les Opéras et dans les Comédies qui se jouen
pût être défendu, et que parmi les Pièces de Théâtre il n’y en eût de mauvaises que celles où on ferait paraître des femmes toute
les pompes, les Comédies en leur substance, ne sont nullement choses mauvaises , ainsi indifférentes, pouvant être bien ou mal ex
ces, refroidissent la charité, et réveillent en l’âme mille sortes de mauvaises affections. Qu’il faut en cela imiter les Nazarée
tion, à refroidir la charité, et à réveiller en l’âme mille sortes de mauvaises affections ? » Il a regardé les Spectacles avec
Comédiens, les Farceurs, les bateleurs, et autres gens semblables de mauvaise vie, et de défendre aux hôteliers et à tous les a
en parle comme de « choses illicites : parce que, dit-il, elles sont mauvaises , au moins à cause des circonstances qui les accom
es, il les fait retrancher à dire qu’il faut bien que la Comédie soit mauvaise , puisqu’elle est défendue : là-dessus il se réjou
il se réjouit, et se donne la Comédie à lui-même, comme si c’était un mauvais argument en Morale de prouver qu’une chose est ma
si c’était un mauvais argument en Morale de prouver qu’une chose est mauvaise , parce que Dieu et les Lois la défendent. Il repr
mes dans le même Digeste. Il ne s’ensuit donc pas que la Comédie soit mauvaise , quoique les Comédiens soient infâmes.» Voilà not
le moyen d’y aller, et que par conséquent la Comédie ne produit aucun mauvais effet dans ceux qui s’y rencontrent. » Beau rais
dignité Ecclésiastique : non pas qu’ils assistassent à des Spectacles mauvais , mais parce qu’étant consacrés à Dieu, ils doiven
95 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
on usage de la concupiscence, la concupiscence est cependant toujours mauvaise par elle-même, elle conserve toujours quelque cho
dorateurs ? « Quiconque, dit Jésus-Christ4, regarde une femme avec un mauvais désir pour elle, a déjà commis l’adultère dans so
méprisables, pourront-ils dire qu’ils ont regardé ces femmes sans un mauvais désir ? Pourront-ils le dire, lorsque tout dans c
le dire, lorsque tout dans ces assemblées contribue à faire naître de mauvais désirs en nous ; des tons de voix languissants et
és par les yeux et les oreilles, comment pourraient-ils triompher des mauvais désirs ? Et s’ils n’en triomphent pas, comment po
ation et l’adultère ? « Mais, direz-vous, je regarde sans former de mauvais désirs. Pourrez-vous me le persuader, dit encore
96 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
ortel, pèche mortellement ; particulièrement dans les choses qui sont mauvaises par elles-mêmes, et non pas parce qu’elles sont d
ateurs donnent aux Comédiens les rend coupables, le scandale que leur mauvais exemple cause, sert à rendre leur assistance plus
mour avec les hommes, ce que les saints Pères ont fait voir être très mauvais et très dangereux ; et que plusieurs endroits des
vait écrit depuis peu contre la Comédie du siècle, en connaissant les mauvais effets dans la plupart de ceux qui y vont. Le Pèr
ne voit pas paraître de femmes, où il n’y a rien qui puisse donner de mauvaises pensées, ni réveiller ou exciter un amour déréglé
t jamais sans femmes, sans expressions tendres, capables de donner de mauvaises pensées, et qui excitent souvent un amour déréglé
97 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
ement, elle ne les aimoit point ; je ne sais pourquoi ; elle trouvoit mauvais qu’ils donnassent des comédies, & disoient qu
es troupes, tout fait nombre, le théatre n’y gagne guère qu’une assez mauvaise Actrice couverte de clinquant. Enfin après avoir
prenoit plaisir de s’entretenir avec les hommes, & sur des choses mauvaises plutôt que sur des bonnes, sa conversation étoit
e de Bavière, Dauphine, sauvez le premier coup d’œil. Voltaire trouve mauvais qu’on s’arrête à l’extérieur, il le répéte dans l
ue chose de fin & de délicat ; le nombre en est petit, en général mauvais style, de la hardiesse, de la hauteur, de la sing
fait un fort petit présent, & on lui a rendu à elle-même un assez mauvais service. Ménage l’a louée en Latin, en François
e couronne pour la Religion suppose un fond de vertu bien éloigné des mauvaises mœurs. Comment allier le vice à une perfection ém
, puisque c’est réellement s’en faire des ennemis, leur reprocher une mauvaise morale ; ce qui faisoit alors grand bruit en Fran
auvaise morale ; ce qui faisoit alors grand bruit en France, & le mauvais succès de leur théatre ; c’étoit encore se jouer
& qui en la quittant combat par des actes solennels qu’elle sait mauvais la Religion même pour laquelle elle la quitte. Au
puérile & d’une impiété audacieuse ; c’est à tous égards un fort mauvais livre où l’Auteur dans des dialogues mal écrits e
t assaisonnée ; sa conversation rouloit par préférence sur des choses mauvaises , toujours libertine dans ses paroles contre la Re
land ; c’est Marphise & Bradamante , elle étoit du moins en aussi mauvais équipage, sans domestiques, sans argent, sans vai
98 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
n a une très grande entre l’auteur et le corrupteur. Au reste tant de mauvaises choses, que les païens défendent eux-mêmes rigour
l pas l’ouvrage de Dieu, aussi bien que les herbes venimeuses, et les mauvais anges ? Croyez-vous cependant, que le créateur ai
en nous les feux de la concupiscence, ni les oreilles pour écouter de mauvais discours, ni la langue pour la médisance, ni la b
stices. Donc s’il est vrai, que Dieu étant infiniment bon, déteste le mauvais usage qu’on fait de ses créatures, il s’ensuit év
e ses créatures, il s’ensuit évidemment, qu’il n’a point créé pour de mauvaises fins ce qu’il condamne lui-même ; puisque les cho
-même ; puisque les choses dont on se sert pour faire le mal, ne sont mauvaises , que par le mauvais usage qu’on en fait. Nous don
oses dont on se sert pour faire le mal, ne sont mauvaises, que par le mauvais usage qu’on en fait. Nous donc, qui en connaissan
u changement qu’a fait le démon dans le genre humain ; sachant que ce mauvais ange a eu le pouvoir de faire tomber d’abord de l
tirent leur malignité. Ainsi une branche, ou un ruisseau conserve les mauvaises qualités du tronc, ou de la source d’où ils vienn
le dans le commencement : c’était pour faire voyage ; rien ne rendait mauvais un usage universel. Mais quand on les employa pou
ses jugements éternels. Ce qui est bon en soi, ne saurait jamais être mauvais  ; et ce qui est mauvais en soi, ne saurait jamais
Ce qui est bon en soi, ne saurait jamais être mauvais ; et ce qui est mauvais en soi, ne saurait jamais être bon. Tout est fixé
l selon leur caprice. Ce qui leur paraît bon aujourd’hui, leur paraît mauvais demain : ce qu’ils regardent ici comme illicite,
99 (1705) Traité de la police « Chapitre II. De l’origine des Histrions, des Troubadours, des Jongleurs, et des autres petits spectacles qui ont précédé en France l’établissement des grandes pièces de Théâtre, et des Règlements qui les ont disciplinés. » p. 436
se-passe, par eux, ou par des singes qu’ils portaient, ou en quelques mauvais récits du plus bas burlesque. Les uns et les autr
ses, que par un commun Proverbe, lorsqu’on voulait parler d’une chose mauvaise , folle, vaine ou fausse, on la nommait jonglerie 
tir d’habits Ecclésiastiques, et de jouer des choses dissolues, ou de mauvais exemple ; à peine de prison, et de punition corpo
100 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
ais persifler ne s’applique qu’à la moquerie, il se prend toujours en mauvaise part, on ne s’y sert pas de siflers, ce n’est pas
on qui donne une teinte de burlesque à tout ce qu’il traite. C’est un mauvais caractère dangereux pour la société, dont il sero
a le malheur de tout sacrifier. Un persiffleur est le plus souvent un mauvais plaisant, soit parce que tout n’est pas ridicule,
s ridicule, tout ne donne pas prise, soit parce qu’il est beaucoup de mauvaises plaisanteries ; qu’il en est même peu de bonnes,
rie est très difficile ; il y a pourtant des caractères tournés de ce mauvais côté, avec une liberté & une aisance qui leur
, avec une liberté & une aisance qui leur est propre : cet esprit mauvais déplaît dans la société, & ne merite aucune c
l’honneur de St. Moliere. On lui pardonneroit le galimathias & la mauvaise prose ; mais les loix de la vertu ne lui pardonne
de la déférence des jeunes gens : ainsi il a, en effet, couronné les mauvaises mœurs. Sont-ce là les couronnes dont l’Abbé Schro
soient point du goût de l’Evangile, il les tolere quand les excès des mauvais traitemens les rendent nécessaires ; mais pour pe
e n’a ressemblé ni à la nuit, ni au jour. Ce n’est qu’un ramas mis en mauvais vers, des idées des impies, qui osent combattre l
est-on excusable de le servir ou de le prendre ? Le Prince tolére une mauvaise réligion ; est-on excusable de l’enseigner ou de
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