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1 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
ieux entendue, & plus glorieuse à ce Prince, à Louis XIV après sa mort  ; ces deux inscriptions, tout à fait opposées, pr
la ridicule vanité de celui qui l’a fait faire, & passe après la mort , de l’appartement chez le fripier. Le caractère d
réligion, est dans le principe de ne louer ses membres qu’après leur mort , à la reception de leur successeur, & la stat
nt Voltaire jusqu’à la tombe, & disent nous l’admirerons après sa mort . Jamais curieux ne fut assez sot pour tenir ce la
par les gens de lettres. Voici un autre triomphe : le triomphe de la mort , moins singulier que bisarre, & plus utile qu
peint de noir, semé de croix blanches, de têtes & d’ossements de morts , comme on en met aux enterrements. Ce char étoit
étoit tiré par quatre bufles, & étoit surmonté d’une figure de la mort , tenant une faulx à la main, qui fauchoit tout :
portant des flambeaux, & couverts de masques en forme de têtes de mort . Les flambeaux répandant une lueur sombre, sur la
s flambeaux répandant une lueur sombre, sur la machine, & sur ces morts ambulants, formoient un spectacle épouvantable. T
son lugubre, sourd & enroué, comme la trompette qui appellera les morts au dernier jugement. Alors le char & le corte
& le cortege s’arrêtoient, les sépulchres s’ouvroient, les corps morts en sortoient comme à la résurrection des morts ;
s’ouvroient, les corps morts en sortoient comme à la résurrection des morts  ; ils chantoient d’un ton lamentable, pénitence,
itence, pénitence : ensuite venoit un corps de cavaliers, déguisés en morts , montés sur des chevaux comme ceux de l’apocalyps
de housse, avec des croix blanches, des ossements & des têtes de morts  : chacun avoit au tour de lui des estaffiers à pi
e l’exécution, plusieurs en furent édifiés, & se préparerent à la mort . C’étoit en effet en partie par dévotion, & e
chants lugubres, des drapeaux mortuaires, des ossements, des têtes de morts , & de morts véritables dans la bierre, des to
des drapeaux mortuaires, des ossements, des têtes de morts, & de morts véritables dans la bierre, des tombeaux ouverts ;
l’amateur, l’entousiaste vont également se briser. Le triomphe de la mort qui réduira ce grand Hercule à une poignée de cen
ns sous les yeux. L’homme a beau faire pour écarter le souvenir de la mort , elle lui est malgré lui, toujours présente. La n
d’enterrements, de fossoyeurs, de vrais ossemens, de vraies têtes de morts  ? Qu’a donc de si extraordinaire la fête de Casim
titulé la Danse de Macabré, où dans plus de cent estampes, on voit la mort qui prend quelqu’un par la main, & le fait da
plus petit berger, & à la moindre paysanne ; à chacun desquels la mort annonce qu’il faut mourir. Chaque estampe est acc
bre de vers François, en mauvais langage, & en dialogue, entre la mort qui appelle, & la personne représentée, qui a
ntée, qui apporte les raisons pour différer ce moment fatal, & la mort inexorable qui l’entraîne. Il y a un autre livre
2 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
surpasser tous les grands hommes, se fait dire dans une lettre sur la Mort de César : « J’y ai admiré une prodigieuse quanti
par ses bienfaits. Il ne réussit pas mieux sur ce cœur inflexible. La mort du Ministre termina cette querelle politique et l
orme de l’Etat, etc. » Et son complice, qui ne médite pas moins la mort de son Prince, lui dit : « Oui, j’accorde qu’A
Je m’abandonne toute à vos ardents transports, Et crois pour une mort lui devoir mille morts. S’il veut me posséder,
e à vos ardents transports, Et crois pour une mort lui devoir mille morts . S’il veut me posséder, Auguste doit périr :
t qu’après notre effort, Les présents du Tyran soient le prix de sa mort . Quand le ciel par nos mains à le punir s’apprê
nie, Et le peuple inégal à l’endroit des Tyrans, S’il les déteste morts , les adore vivants. Regarde le malheur de Brute
nt fait un dernier effort Pour reprocher aux Dieux sa défaite et sa mort . Le sang des Scipion protecteur de nos Dieux.
ne vous parle point de souffrir sans murmure. Justifions sur lui la mort de son rival. Et notre main alors également tre
rtie de sa plume ». En voici qui ne sont pas indifférents. « Cette mort que mes vœux s’efforcent de hâter, Est l’unique
rite que l’erreur arrache l’innocence. Donnez l’aveu du Prince à sa mort qu’on apprête, Et ne dédaignez pas d’ordonner d
u sang du Tyran signez notre hyménée. Il ne crie en mon cœur que la mort des Tyrans. L’esclave le plus vil qu’on puisse
, pas un mot d’approbation. La révolution du royaume d’Israël, par la mort d’Achab, avait été prédite par Elie, et ordonnée
Il faut finir des Juifs le honteux esclavage, Venger vos Princes morts , relever votre loi. J’attaque sur son trône une
Allez, sacrés vengeurs de vos Princes meurtris, De leur sang par sa mort faites cesser les cris. Si quelque audacieux em
es caprices du sort, Tant qu’il lui reste un bras pour se donner la mort  ? Inutile Tyran d’un peuple malheureux, Soyez
sé, méritait mieux d’en être. Et vous sans redouter l’exemple de la mort , Vous semblez n’envier que son funeste sort.
ui n’oserait agir, Et ce front outragé qui ne sait que rougir. La mort nous a ravi Marius et Sylla : Qu’ils revivent e
rs. L’Auteur de la lettre qu’on trouve à la tête de la tragédie de la Mort de César (que peut-être il a fabriquée), en convi
ue César à l’excès pendant sa vie, et se déchaîne contre lui après sa mort . Si S. Thomas d’Aquin avait fait cette attention,
emi des Tyrans, et digne de ta race, Ton nom seul est l’arrêt de la mort des Tyrans. Lavons, mon cher Brutus, l’opprobre
sein, Venge Caton, Pompée et le peuple Romain. Mais qu’une telle mort est noble et désirable ! Qu’il est beau de péri
os frères. Scellons notre union du sang de nos Tyrans. Je dois sa mort à Rome, à vous, à nos neveux. L’honneur du prem
rèrent attachés à Henri III et Henri IV, étaient-ils criminels ? leur mort eût-elle été un acte de justice, et un Ligueur qu
’il aime, et malgré l’arrêt du Conseil souverain qui le condamne à la mort , tout fondé sur les mêmes principes. « Vivrons
N’a porté dans son sein qu’un coup mal assuré. Non, qu’une affreuse mort tous trois nous réunisse. » Pour la tragédie d
ance. Adorez et frappez, vos mains seront armées Par l’Ange de la mort et le Dieu des armées. Obéissez, frappez, teint
mées. Obéissez, frappez, teint du sang d’un impie, Méritez par sa mort une éternelle vie. J’en ai fait le serment, il
g répandu lavera ses forfaits. De tous les Décemvirs j’ai résolu la mort . Et sans borner mes coups à la perte d’un homme
ennemis confondant leurs efforts, A chacun des Tyrans assurer mille morts . Si je reviens vainqueur, ma gloire est infinie
emoiselle Barbier ces tristes mots, perdre le jour, répandre le sang, mort , mourir, tuer, expirer, etc. sont répétés plus de
e vertu, de grandeur d’âme, de consolation, de ressource, que dans la mort . Tout est plein de tyrannicide dans les bouches d
Mais je compte pour rien promesses et serments. Le Sénat veut sa mort , je brûle d’y souscrire. Cependant pour le perd
enir. Mais puisque rien ne peut ébranler ta constance, Cours à la mort , et moi je vole à la vengeance. Et qui sauve un
eux Héros et les Rois les plus grands, Vous me fassiez mourir de la mort des Tyrans ? Et c’est cette vertu qui le rend r
i je me plains ici des Dieux qui m’ont trahie, C’est de voir que ma mort doive assurer ta vie. Qu’à son gré le Tyran imm
lâche citoyen, Pour venger mon pays je n’entreprendrai rien ! La mort de Caligule avait comblé ses vœux. Voilà quel e
3 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
cato, viventes autem Deo.   Considerez-vous comme des hommes qui sont morts au péché, & qui ne vivent que pour Dieu. Ad R
mme le triomphe de son orgueil sur l’humilité d’un Homme-Dieu qui est mort tout nud en croix pour nous racheter. Aujourd’hui
du grand Apôtre : Considerez-vous, M. F., comme des hommes qui sont morts au péché, & qui ne vivent plus que pour Dieu.
ui ne vivent plus que pour Dieu. Existimate vos, &c. Si vous êtes morts au péché, comme vous devez l’être, fuyez donc ces
en dans le second siécle dit nettement que le théatre est Tertullien mort en 216. Privatum impudicitiæ consistorium ubi nih
n grand crime ; puisqu’il donne à des ames chrétiennes les coup de la mort , en leur faisant perdre la grace Dieu par tant de
ration, qui n’en ont pas pensé aussi mal. Saint Thomas S. Thomas est mort l’an 1274. est parmi les Théologiens d’une grande
er, après tous les tours & détours qu’elle a faits pour éviter la mort , jusqu’à fatiguer long-tems & lasser même les
r intérieur de la conscience. Saint Cyprien Evêque de Carthage Il est mort l’an 258., au commencement du troisiéme siécle, d
in capite Ad nostram. de Consuetudine, lib. I titulo 4. Ce Pape est mort en 1216.Tout ce qui est contraire aux loix de l’E
que tous les comédiens soient damnés, car ils ne sont pas encore tous morts  ; & l’on ne peut être damné qu’après sa mort 
ont pas encore tous morts ; & l’on ne peut être damné qu’après sa mort  : mais je les croi tous en état de damnation ; &a
comme gens excommuniés ; elle leur refuse les derniers Sacremens à la mort , quand ils ne promettent pas d’y renoncer en cas
en cas de convalescence, & la sépulture ecclésiastique après leur mort , quand ils ont refusé de le promettre. Les pasteu
défendant qu’on admît aux Sacremens les comédiens, même au lit de la mort  ; à moins qu’ils ne jurassent entre les mains des
l’auroit permis. De-là il s’ensuit qu’on peut leur refuser après leur mort la sépulture ecclésiastique, puisqu’elle n’est du
érence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême. Tertullien mort en 216. Privatum impudicitiæ consistorium ubi nih
ne 6. tomor. Bibliothecæ Patrum. I. ad Cor. 15. V. 33. S. Thomas est mort l’an 1274. Officium histrionum, quod ordinatur a
annem, quod donare res suas histrionibus, vitium est immane. Il est mort l’an 258. Consuetudo sine veritate vetustas erro
in capite Ad nostram. de Consuetudine, lib. I titulo 4. Ce Pape est mort en 1216. De theatricia, & ipses placuit, quam
4 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
mortellement. Son amante est enfermée, on fait courir le bruit de sa mort . Il va par désespoir se jeter à la Trappe, où il
qu'au moment où les poumons ne peuvent plus que pousser le râle de la mort , on fasse pendant demi heure disséquer son cœur e
umanité subsiste-t-elle après la séparation de l'âme et du corps ? La mort qui détruit l'humanité la rend-elle libre ? Ce vé
race de catholicité à la Trappe (du sieur Arnaud). Ce n'est point une mort subite qui surprenne, un délire qui ôte la raison
i dire le moindre mot de consolation, ni faire aucune prière pour les morts . Croit-on le purgatoire à la Trappe ? La cloche q
l'usage, pendant toute cette scène protestante, cesse au moment de la mort , où au contraire elle devrait commencer pour fair
modèle de religion ! Non, ce n'est là qu'une religion de Déiste, une mort philosophique, telle que le Dictionnaire Encyclop
est indécente et même scandaleuse. Le caveau, les croix, les têtes de mort , la cendre, dont on fait une décoration lugubre,
eur, qui se joue des choses les plus saintes, et persévère jusqu'à la mort dans ses sacrilèges : « C'était d'un homme, ô D
trouve ces idées si belles, si pures, qu'on les lui fait répéter à la mort  : « Je cherchai pour l'objet de ce nœud respect
ondir dans le propre pour creuser, est un mot hors d'usage. « Pour la mort d'un époux j'ai pu former des vœux. » Quelle furi
e, où respire, où demeure, où mourra ce que j'aime. Peu sensible à ma mort , je disais seulement : là je ne pourrai plus ador
rès le galimatias. « Et qui prêts à brûler des plus coupables feux, Morts pour le genre humain pensent vivre pour eux. »
honneur à un écolier qui en aurait rempli une amplificationg : De morts et de mourants cent montagnes plaintives. La f
tique. Ces pieux solitaires, ensevelis dans leurs déserts, absolument morts au monde, ne se mêlent de rien, leurs étonnantes
ce célèbre Réformateur le portrait de la Duchesse de Montbazon, de sa mort , de son cercueil, etc. en vrai romancier, toujour
e est imparfaite, si elle ne produit cet effet : partout du sang, des morts , des forfaits. Melpomène est toujours en deuil. V
ssants ? jusqu'à Molière, qui dans le Festin de Pierre, fait venir un mort , ouvrir l'enfer, y engloutir son héros. Voilà bie
e tant valoir ? un caveau, des tombeaux, des fossoyeurs, des têtes de mort . Le théâtre Anglais n'en manque pas. On avait cru
e ; à quelques vers près qui sont beaux, il a mille endroits faibles. Mort et remord : fausse rime ; remords toujours au plu
ne sait pas finir, et des vers enjambés qu'il n'a pas su mesurer. Une mort lente et subite, qui laisse la liberté de réciter
e de huit vers, pour donner le temps à d'Orvigni de venir annoncer la mort d'Eutime, pendant lequel il faut qu'Eutime tombe,
e suffiraient pas pour toutes ces opérations. Enfin un Moine à qui la mort , la confession, les avis de sa maîtresse, ne font
5 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 2 : Livre VI, chap. 7] » p. 590
tures faisait bien souvent accroire aux Païens qu’il était l’ame d’un mort pour les tromper. Finalement ce que Lavatier appo
i : et l’acte commis, pousse Oreste à venger sur Egiste et sa mère la mort de son père, et les tuer tous deux, afin qu’après
a mère la mort de son père, et les tuer tous deux, afin qu’après leur mort , il fût tourmenté de l’horrible regard des Erinye
mes, prodiges et accidens merveilleux qui précèdent souventes fois la mort de quelque personnage renommé, ou un grand change
6 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233
ce ; les violents transports qu’elle fait paraître à l’occasion de la mort de son Amant, quoi que cet Amant fût destiné à êt
au Dialogue, et son caractère ne perdrait rien de son innocence ; la mort même de cette Vestale concourrait parfaitement au
’elle se tue moins par vertu et par religion, que par désespoir de la mort de son Amant. A l’égard de Géta qui, non moins in
e comme elle à leur commun malheur, et dont on dit communément que la mort est la catastrophe de la Pièce, je ne suis pas de
de Catastrophe un sens tout différent. Je n’appelle pas de ce nom la mort ou la punition d’un homme : le personnage qui for
ue la reconnaissance du fils de Maurice, et non pas la punition et la mort de Phocas, sur lequel cependant on dit abusivemen
r son nom à la Tragédie : je dirais plus, je trouve la Tragédie de la mort de Pompée bien nommée ; parce que Pompée, quoi qu
ragédie de la mort de Pompée bien nommée ; parce que Pompée, quoi que mort avant l’action, sert de motif à tout ce qui se fa
sentiments de haine et d’horreur qu’on concevra contre l’Auteur de la mort de Géta et de Justine, en seront plus violents ;
considérables. Dans le temps qu’Ulysse entreprend de se venger par la mort d’Eurimaque et de ses partisans, Télémaque, contr
ndécis, pour savoir s’ils doivent louer ou blâmer Télémaque, et si la mort d’Eurimaque doit leur faire du plaisir ou de la d
ait, je suis persuadé que le Spectateur n’en serait pas si touché. La mort , qui finit les supplices, est un soulagement pour
l est fort ordinaire de plaindre les hommes qui subissent la peine de mort ordonnée par la Justice ; mais j’ai toujours vu q
upable, et pour affaiblir la compassion que l’on pourrait avoir de sa mort . Cette raison pourrait être bonne pour ceux qui s
nfiniment malheureux ; puisqu’elles se tuent toutes les deux après la mort de leur Amant. On pourrait donc en conclure que l
mé avec une extrême violence, elles ne se seraient pas tuées après la mort de leur Amant : ainsi leur exemple, par l’horreur
ès ; parce que c’est le transport effréné de sa passion, qui donne la mort à son rival, à sa Maîtresse et à sa propre fille,
7 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
us Monsieur & Madame d’Acier ? Voltaire est heureux qu’ils soient morts  ;) tous deux ayant le même défaut, l’intempérance
, en faveur de Machiavel, de l’Arioste & du Tasse, tous également morts , & étrangers,) & dans la vérité que sont
conduisit son fils Henri III aux plus grands excès, & enfin à une mort tragique. Elle avoit introduit la vénalité des ch
. Le reste de la narration sur la conduite, la defaite, la prison, la mort ignominieuse de cette Princesse, est encore un ti
e de s’occuper volontairement d’un adultere, au moment qui précéde la mort  ? Cette pensée conduit-elle à celle de Dieu qui l
ce pas l’impénitence finale qui différe sa conversion au moment de la mort  ? En former le dessein, s’en faire un mérite aupr
qui aient paru sur la scéne du monde ; il joua la comédie jusqu’à sa mort , par une hypocrisie soutenue, un air de dévotion,
agédies, par la guerre civile qu’il excita, l’usurpation du trône, la mort de son Roi sur un échaffaut, avec tout l’appareil
cule qu’odieux ; des formalités juridiques, présenté par les loix. Sa mort fut tragique, par les remors, les soupçons, les i
e du Parlement, on choisit pour modele les cérémonies pratiquées à la mort de Philippe II, Roi d’Espagne, on avoit représent
Cromwel, & cette punition d’un rebelle, n’empêcha pas qu’après sa mort on ne detronat Jaques II, son frere, pour élever
aire le procès à St. Thomas de Cantorberi, plusieurs siécles après sa mort . Ce Prince n’en fut pas moins livré au plaisir, q
naturelle du païs d’où il venoit, & où il avoit demeuré depuis la mort de son pere, signalerent un regne, que de si trag
ce caprice n’est pas petit. Le hasard, les maladies, les chagrins, la mort peut-être, la conversion l’enleveront au colisée,
nt le procès à Saint Thomas de Cantorberi, plusieurs siécles après sa mort , le condamnant comme rebelle, exhumant & jett
a disgrace, sa retraite, sa maladie, sa conduite, son imbécillité, sa mort  : voilà un Héros ! O quantùm est in rebus inane
rêle de coups de canon, qui portoient par tout la désolation & la mort , avec le plus grand fracas, laissoient à peine la
sé, à rire, à jouer, au milieu des bombes, & des canons, ayant la mort de tous côtés ? Chap. 12. En 1680 l’Hotel-de-Vil
mp; la flatterie ont passé. Henri IV qui fut nommé le Grand, après sa mort , non par la flatterie, mais par la reconnoissance
rler de théatre, que dans le tems de Nicole & de Racine, après la mort de Mazarin, qui d’ailleurs les laissoit fort tran
incesse d’Angleterre, veuve de Charles II refugiée à la Cour après la mort de son mari. Il y eut des lettres tendres, &
n Chirurgien, il renonça aux spectacles, ce qu’il continua jusqu’à la mort , & augmenta même à mesure qu’il voyoit approc
mp; l’adversité, la jeunesse, & un àge avancé, la santé & une mort prochaine, sont voir les choses dans des points d
8 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127
giment de Cavalerie, réellement à cheval. Des buchers où on brûle des morts , & des convois qui les conduisent, des Palais
abeth sa patrône, qui du fond du Cloître ou elle se renferma après la mort , de son mari, ne prévoyoit pas qu’on dût un jour
rs contorsions, s’accommodent fort exactement. Quand un capitaine est mort , on lui choisit un successeur. Cette élection s’a
ns la cabane où il est renfermé, ou plutôt enseveli, car il est censé mort pour être ressuscité. On le prend par la main, on
on le méne au milieu de l’assemblée, & l’appellant par le nom du mort qu’on lui donne : Un tel, dit-il, est mort, le vo
l’appellant par le nom du mort qu’on lui donne : Un tel, dit-il, est mort , le voilà ressuscité, je vous le présente ; il se
a vengeance, on jette au milieu de l’assemblée, des membres des corps morts tous ensanglantés, si l’on en a, ou secs ou bouca
mes, & pire que les barbares s’amusoient de cette boucherie, à la mort , aux funérailles, au mariage, à la naissance des
est peut être un des objets ; qu’il avoit en vue, lorsqu’au lit de la mort , parlant à son petit fils il s’accusa d’avoir tro
p; Déjanire. Voilà le pendant de la naissance, la vie, la passion, la mort , la résurrection, l’ascension de J.C. Chaque Réli
ucoup des cérémonies pareilles. Les Persans célébrent chaque année la mort de Hussein fils d’Ali & de Fatmé fille unique
tatue creuse remuée par une personne qui y est enfermée représente le mort . Tous les carrefours sont ornés de tapisseries, &
ans presque tout nuds, dans des cages de bois, couverts de blessures, morts , ou mourants. Un charriot & un cercuëil ouver
s, ou mourants. Un charriot & un cercuëil ouvert, où est un corps mort . Deux autres charriots chargés de lampes, de cass
es cierges allumés, & plusieurs autres charriots remplis de corps morts , de tourterelles, de pigeons qu’on laisse voler,
sse voler, & divers chevaux chargés du bagage & des armes des morts , d’étendarts, des turbans, & du sabre d’Ali l
9 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « I. » pp. 6-8
erte de leurs bons Pasteurs. C’était la coutume qu’on en annonçait la mort à l’Exarque de Ravenne qui gouvernait l’Italie so
providence, de retirer de cette vie notre très-saint Pontife, dont la mort a causé une douleur si universelle, que tous jusq
erè, et si dicendum est, etiam lapides ipsi fleverunt exitum". Il est mort , poursuivent-ils, le N. de ce mois, et dans l’acc
fait succéder une abondance de consolation à un excès de douleur.… la mort de notre S. Pontife, ajoutent-ils, que Dieu a app
10 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVII. Accidents arrivés dans les spectacles. » pp. 150-153
ectateurs et fit enfoncer le second plancher. On retira dix personnes mortes , et plusieurs autres blessées très dangereusement
des décombres embrasées : aussi il y en eut peu qui échappèrent à la mort . « Ce qui arriva le 5 novembre de la même année
furent ensevelis sous ses ruines embrasées. Ceux qui échappèrent à la mort furent presque tous mutilés ou blessés grièvement
e pourrions nous empêcher de regarder comme un terrible châtiment une mort soudaine arrivée au milieu d’un spectacle, et nou
11 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
dramatiques ? Cybèle méprisée par le Berger Attis ; Vénus pleurant la mort d'Adonis ; la Lune recherchant Endymion ; Phaéton
n des voluptés qui nous y attachent, nous souffrions plus aisément la mort à laquelle nous devons nous tenir toujours prêts 
ien d'autres s'éloignent du christianisme, moins par la crainte de la mort que par celle d'être privés de leurs plaisirs. On
mort que par celle d'être privés de leurs plaisirs. On s'attend à la mort , c'est une dette qu'il faut payer ; mais tout le
res, naissance des Rois, etc. Les particuliers même en célèbrent à la mort de leurs parents. De là l'ancienne division de je
tutélaires, furent d'abord un devoir funèbre institué à l'honneur des morts  ; on se consolait de leur perte, et on croyait ap
ppant des spectacles. Ces honneurs superstitieux et barbares pour les morts sont une vraie idolâtrie. Les Magistrats, les Pon
n'est pas impossible, du moins pour des fautes qui ne méritent pas la mort . Je ne fais ce détail que pour les Païens, les Ch
s plus violents ; ils ne voient qu'avec horreur le cadavre d'un homme mort d'une mort naturelle, et ils voient dans l'amphit
ents ; ils ne voient qu'avec horreur le cadavre d'un homme mort d'une mort naturelle, et ils voient dans l'amphithéâtre des
r ou à tuer les autres, et l'en récompense, et se fait une fête de la mort de celui qu'il n'aurait pas voulu perdre. « 22.°
transfuge qui abandonne son Prince pour passer vers l'ennemi, qu'une mort certaine ? « 25.° Peut-on penser à Dieu dans des
res : point de société entre la lumière et les ténèbres, la vie et la mort . « 27.° N'y eût-il que les blasphèmes qu'on y vo
sprit, la paix de la conscience, une vie pleine de bonnes œuvres, une mort sainte et tranquille ? Le mépris même de la volup
12 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
sacrifiés. Dix ans de désespoir, de larmes, de combats, le temps, la mort , une haire, rien n’a pu n’arracher à se trait ; v
e la moindre résistance. La mère fait dire à la fille que l’amant est mort  ; elle le croit bonnement sans faire aucune enquê
ésespoir, & la croit morte, sans faire aucune perquisition sur sa mort qui assuroit tous ses projets. La fille qui achèv
s, il n’a point de pieds. Il y a un Crucifix que soutient une tête de mort . Est-elle donc percée, & le Crucifix planté ?
& le Crucifix planté ? Elle embrasse de ses deux mains la tête de mort . On n’embrasse pas des mains. Elle doit faire tom
ssades de la mère, de la fille, de l’amant, de l’autel, de la tête de mort . A tout moment on tombe évanoui, on tombe dans le
t que Dieu qu’il y détruit la substance mortelle, qu’elle y attend la mort , &c. Elle y finit son sermon, disant qu’elle
 ? Sa tendresse, & non pas sa justice, le conduit au supplice. La mort de Jesus-Christ est un acte de justice aussi bien
roscrit pas moins que la religion : Sur moi se réunisse une éternelle mort , les tourmens de l’enfer. Il décrit les prétendue
nt que dans mes bras tremblante, inanimée, sur son front pâlissant la mort même imprimée, qu’il est difficile d’être vertueu
niroit un vaste champ à la censure. A quoi mène l’idée triviale de la mort , qui revient à tout moment ? je vais mourir, je n
à tout moment ? je vais mourir, je n’ai qu’à mourir, tu me donnes la mort  : stérilité de faiseur de roman & de tragédie
rmes. Le cri m’est rapporté par des échos funèbres. Parmi le sang, la mort & ses affreux débris. L’amour déterminoit son
13 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
la cour : ses victoires, ses talens guerriers le méritoient. Après sa mort il est décrié pour ses mœurs & sa religion :
brave Maurice, vous nous rassurez, on ne s’appercevroit pas qu’il fût mort . En effet, M. de Lowendal le valoient bien : mai
les XII. est le seul qui n’ait jamais aimé : il en a été puni, il est mort fou & malheureux. Qu’il ne se flatte pas de
e partie encore plus méchante & aussi vraie. Le brave Maurice est mort  : cette perte est un malheur public. Le maréchal
. Le pauvre Saxe n’a pas eu ce plaisant bonheur des héros, car il est mort dans son lit comme une vieille femme, tel que M.
cès de plaisir Cher & cruel théatre ! vous donnez la vie & la mort . Les deux dernieres années de sa vie c’étoit un c
nter à la loi naturelle, on n’y en trouvera pas l’approbation. Il est mort luthérien, continue la Marquise catholique, lettr
i d’être entré dans une maison de qualité, les loix le condamnoient à mort  ; mais soit indulgence du Prince, soit négligence
eur Henri l’Oiseleur, de sa confirmation par le Pape, lorsqu’après la mort de l’Empereur, sa veuve s’y renferma & y pass
uriers, n’a pu se garantie du foudre. Il fut bientôt consolé de la mort de sa mere ; par le mobilier immense de la succes
urs pieces de canon, comme dans une armée qui va donner bataille à la mort . Toute cette artillerie tiroit d’espace en espace
ée dans la ville, dans le temple, dans le tombeau, comme pour tuer la mort . Car à quoi servit tout ce bruit, ni au mort, ni
beau, comme pour tuer la mort. Car à quoi servit tout ce bruit, ni au mort , ni aux vivans ? La mort, si on peut le dire, s’e
mort. Car à quoi servit tout ce bruit, ni au mort, ni aux vivans ? La mort , si on peut le dire, s’en moquoit. Ce n’est pas l
pas lui, c’est moi que vous célébrez : toute sa gloire, fondée sur la mort , est expirée. Vous voyez la victime que j’ai immo
lui qu’en disant, il a fait mourir tant de milliers d’hommes, il est mort lui-même.
14 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178
able amour, dis-je, quoique très innocent, est celui qui lui donne la mort , en prêtant à son père le plus puissant motif pou
uvaient être suivis le transport imprudent d’Hermione, qui ordonne la mort de Pyrrhus, et l’insolent mépris que la passion v
mme, parents etc. Mais n’est-ce pas tout quitter que de s’offrir à la mort , plutôt que de renoncer à sa Religion ? Dans la s
que son père lui a destiné, et qui à la fin se trouve réduite par la mort de son mari à se tuer elle-même, ne peut, je pens
és. La Thébaïde est écrite dans le goût des Tragédies Grecques, où la mort et le carnage dominent ; si on voulait en faire u
la perte de la vie ; et, en mourant, elle ne peut ignorer que, par sa mort , elle prive son Amant de ce qu’il a de plus cher
peut l’oublier ni cesser de l’aimer ; quoiqu’il ne doute point de sa mort , l’ayant jetée dans l’Araxe. A l’égard de Zénobie
gard de Zénobie (qui se croit veuve depuis le bruit qui a couru de la mort de Rhadamiste) elle tient une conduite irréprocha
la décision de mon Lecteur, à laquelle je souscris aveuglément. LA MORT DE CESAR, de M. de Voltaire. Cette Tragédie
nos jours. Si pourtant on se donne la peine de lire avec attention la mort de César, de M. de Voltaire, je suis persuadé qu’
; si elle est extrême et même extravagante, ce Roi en est puni par sa mort , et par conséquent le Spectateur est instruit, lo
t leur esprit : cette passion est punie, comme elle le mérite, par la mort des deux frères ; et c’est là le cas unique où l’
15 (1677) L’Octavius « Paragraphe XII du texte latin » pp. 42-46
nes ? Apprenez, pauvres misérables, ce qui vous doit arriver après la mort , par ce qui vous arrive durant la vie. Voilà la p
et que vous prédisez aux autres. Où est ce Dieu qui peut secourir les morts , et qui ne saurait aider les vivants ? Les Romain
e couronnes de fleurs sur vos têtes, et réservez vos parfums pour les morts  ; Vous ne mettez pas seulement de guirlandes sur
16 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
s femmes pestiférées, & on se donnoit par le même coup une double mort , du corps & de l’ame, jusques dans les hôpita
de la ville leur offrir le crime, & les malades entr’eux ayant la mort dans le sein, se portoient & recevoient de no
heur. Chap. 17. Dans la guerre de la succession d’Autriche, après la mort de Charles VI, où presque toute l’Europe étoit en
re avisé de jouer la comédie le jour de l’enterrement, à l’honneur du mort  ; mais bientôt ce sera une partie du cérémonial d
es draps mortuaires, sur les tombeaux des têtes & des ossemens de morts , avec des violons & des masques ; cet assembl
atre public de les representer : c’eût été une profanation ; après la mort de Louis XIV. elles furent abandonnées au public 
&c. quels noms, ils écorchent le gosier d’une actrice ! Depuis sa mort tout a changé, Thalie & Melpomene ont étendu
17 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 3 : Livre VI, chap. 15] » pp. 663-664
rs. Les Tragédies sont toutes pleines d’Idoles et Ombres des Ames des morts représentées sur le Théâtre. Le Poète Euripide In
tremblant, et frissonnant d’horreur de ces vers enflés qu’une Ame de mort vient à dire se présentant voilée devant le peupl
tyx interfusa coercet. » Si quelqu’un pense voir des Ames ou quelques morts ressemblant à ceux de sa connaissancek, c’est que
18 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
che et timide, ils cherchent à se fortifier contre les attaques de la mort . Afin de pouvoir plus aisément mépriser la vie, i
e générosité, qui les a élevés au-dessus de toutes les frayeurs de la mort . Voici Chap. 2. encore le frivole prétexte, que f
ue l’on soit, on a néanmoins assez de courage pour ne pas craindre la mort  ; parce qu’on la regarde comme un tribut dû à la
rir les hommes ? Ou plutôt n’a-t-il pas prononcé lui-même un arrêt de mort contre l’homicide, quand il a dit : Exode. 20.« V
ous doit être en abomination. Nous savons, que les noms de ces hommes morts ne sont rien, non plus que leurs simulacres. Mais
e : les autres qui sont en grand nombre se célèbrent à la mémoire des morts . Faut-il donc être surpris, que l’appareil de ces
nt, que par cette sorte de spectacles ils rendaient leurs devoirs aux morts  ; surtout après qu’ils eurent modéré la barbarie
sement sur le tombeau des défunts. C’est ainsi que l’on consolait les morts par des meurtres. Voilà l’origine du devoir. Ce s
âtrie ; puisque l’idolâtrie est une espèce de culte que l’on rend aux morts  : ces honneurs funèbres, et l’idolâtrie se rappor
galement aux défunts. Mais dans les tombeaux, et dans les statues des morts il ne demeure autre chose que des démons : on hon
’origine. Quoique cette sorte de spectacle ait passé de l’honneur des morts à l’honneur des vivants, je veux dire, à celui de
démons qui habitent dans ces idoles ; soit qu’elles représentent les morts , ou ce qu’on appelle des Dieux. Or comme ces deux
me ces deux espèces d’idoles sont d’une même nature, d’autant que les morts et les dieux sont même chimère, nous nous absteno
s ne détestons pas moins les temples des dieux, que les sépulcres des morts  : nous n’approchons point des autels de ceux-là ;
ons-nous pas éloigner de tout spectacle consacré ou aux dieux, ou aux morts , les autres organes de nos sens, qui nous doivent
. Celui qui se trouve saisi d’horreur en voyant le cadavre d’un homme mort d’une mort naturelle, se fait un plaisir dans l'a
se trouve saisi d’horreur en voyant le cadavre d’un homme mort d’une mort naturelle, se fait un plaisir dans l'amphithéâtre
e compassion et de tendresse par celui même qui l’a fait exposer à la mort , et qui reconnaît de près avec satisfaction ce ma
peut-il y avoir entre la lumière et les ténèbres, entre la vie et la mort  ? Nous devons anathématiser ces assemblées païenn
iance ; que la sainteté de la vie, et l’exemption de la crainte de la mort  ? Quelle satisfaction que de fouler aux pieds les
19 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
filles comme on faisoit autrefois les victimes, qu’on destinoit à la mort  ; qui les parez, dis-je, avec tant de soin, pour
demon, le peril où nous vivons continuellement d’étre surpris par la mort . Le Sauveur nous a averti plus d’une fois que la
surpris par la mort. Le Sauveur nous a averti plus d’une fois que la mort doit venir dans le tems, que nous y penserons le
me, il n’est point de tems, où vous aïez plus de sujet de craindre la mort  ; Quâ horâ non putatis, filius hominis veniet.
s, filius hominis veniet. Seriez-vous le premier qu’on auroit trouvé mort sous un masque ? Qui auroit expiré subitement le
it emporté le Mardi Gras du festin dans le cercueïl ? O Dieu ! quelle mort pour un Chrétien ! finir ses jours par un excé d’
20 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82
ices d’avoir conspiré contre la Reine, on lui fit le procès, & sa mort fut résolue. La Reine craignoit d’ailleurs que si
les invoquer. Momerie ridicule dans une Protestante ! Lorsqu’après la mort de Marie, l’Ambassadeur d’Espagne la demanda en m
ulation d’une Actrice se brise à cet écueil. Acte III. Dom Carlos. La mort de Dom Carlos, Infant d’Espagne, qui sous le nom
d’Andronic a fourni à Campistron la matière d’une tragédie, comme la mort du Comte d’Essex en avoit fourni à Thomas Corneil
it que deux ou trois Prédicateurs suffiroient pour tout un pays, à la mort même elle ne donna aucun signe de piété, & re
X fut payé de retour par une autre comédie dans le même goût après sa mort , Elisabeth lui fit faire à Londres de superbes su
oumettre à l’Eglise Anglicane fut déponillé, chassé, tourmenté, mis à mort jusqu’à violer le droit naturel & le droit de
cruelle ; Pasquin appelle ce massacre une tragédie à Paris pour les morts , une comédie à Londres pour les vivans . Lorsque
ule n’étoit pas en état de faire la guerre, & la France depuis la mort de François II sans enfans, n’y prenoit plus d’in
Roi, Regina Jacobus. L’arrêt qui condamna cette Reine infortunée à la mort , prit pour prétexte une prétendue conspiration co
ans le goût d’Elisabeth, étoit plus grand homme qu’elle. Acte III. La mort de Marie. Cette mort, injuste, cruelle & perf
th, étoit plus grand homme qu’elle. Acte III. La mort de Marie. Cette mort , injuste, cruelle & perfide, est un sombre nu
mère, il ne témoigna pour elle aucune sensibilité, & qu’après la mort de la meurtrière, il eut la bassesse d’affecter s
& acheva de la perdre dans ses Etats, se trouve placé entre deux morts les plus tragiques qui furent jamais, de sa mère
Londres pour lui faire sa cour, fit des réjouissances publiques de la mort de Marie comme d’une grande victoire, il y a même
demanda ce que c’étoit, on lui dit, ce sont des réjouissances pour la mort de la Reine d’Ecosse. Quoi , dit-elle, Marie est
t mourir personne, elles se bornent à affecter de la douleur pour des morts dont elles se réjouissent ; mais ne les ont point
de la mère qu’il représentoit, & par conséquent l’injustice de sa mort . La Reine d’Ecosse, l’héritière présomptive d’Eli
eth. On loua beaucoup Elisabeth, on ne dit rien de Marie. Acte IV. Sa mort . Quand la Reine eut passé soixante ans, son espri
de la vie ; & même le suicide ne sont pas rares en Angleterre. La mort de Marie Stuart & celle du Comte d’Essex qui
tude. Grégoire Leti appelle son état un délire, peu de temps avant sa mort elle voulut danser & jouer du clavessin, &
u & dans l’éternité où elle ne trouva ni flatteurs ni théatre. La mort de Marie fut bien différente, elle mourut en Sain
ois : In manus tuas, commendo spiritum meum. Elle reçut le coup de la mort . Quelle des deux morts est la plus précieuse ! El
ommendo spiritum meum. Elle reçut le coup de la mort. Quelle des deux morts est la plus précieuse ! Elisabeth eut des talens
21 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
personnes forcées par leur famille, qui n’y vivent qu’en désirant la mort , n’y meurent qu’en détestant la vie. L’état relig
maladie, se fait enlever, court le monde, & son frere se trouvant mort , la famille consent au mariage. Elle réclame de s
mourante rompt alors son obstiné silence. Au lieu de se préparer à la mort , de réparer sa mauvaise vie par le repentir, elle
lave, en prenant cet habit : On ne vit en ces lieux qu’en désirant la mort , & l’on n’y meurt jamais qu’en détestant la v
r a trouvé ces monstres. Cette petite antithèse de la vie & de la mort , vit en désirant la mort, meurt en détestant la v
Cette petite antithèse de la vie & de la mort, vit en désirant la mort , meurt en détestant la vie, l’a ébloui. Il n’a pa
profession, le noviciat, l’influence des vœux sur le temporel par la mort civile, autorisés par les loix du Prince, &c.
pour apporter une mauvaise nouvelle, dont personne ne l’a chargé, la mort du fils, comme pour se venger du père, en l’accab
ption. Dieu donc lui même n’a pas droit d’ordonner les adversités, la mort , l’enfer ; il n’a pas droit d’imposer des loix di
istrat, n’ont pas droit d’ordonner l’exil, la prison, les galeres, la mort  ! Si on se bornoit à dire, il n’est pas permis de
it le jour de sa naissance, se souhaite à elle-même & souhaite la mort à son père : c’est une harangere qui exhale sa fu
d’égards pour Agamemnon ; & Iphigenie, au moment de souffrir une mort cruelle, est toujours respectueuse, honnête &
rle beaucoup, & avec trop d’emportement, sur-tout au moment de la mort , où la foiblesse, la crainte d’une éternité dans
lie du P. Henault. C’est encore une Vestale amoureuse qui se donne la mort  ; mais ce n’est pas par désespoir, c’est par amou
comme Lucrece ; mais plus heureuse que Lucrece, elle prévient par sa mort un crime que Lucrece ne sit qu’expier. On trouve
anisme bien de saintes Vierges & Martyres qui ont cherché dans la mort un asyle à leur vertu contre les attentats d’un r
lanie, où l’on ne voit que des crimes, sans vrai-semblance, & une mort détestable. Celle de Cornelie est héroïque : Conn
 ! le ciel me justifie, Et c’est à ma vertu que je me sacrifie. Cette mort vaut bien celles d’Euphemie, de Mélanie, de Frère
a fausseté par expérience, faits par une malheureuse que la vue d’une mort présente ne peut toucher ? Il n’en faut pas davan
de demander qui peut être assez insensé pour refuser de changer a la mort , après une vie passée dans le crime. Voilà qui es
i portent à cette fureur. Le jargon du Théatre, qui parle toujours de mort , les menaces qu’on met toujours dans la bouche de
u contre poison ? Qu’un Prince vaincu & sans ressource préfere la mort à l’esclavage, qu’un débiteur obéré, poursuivi pa
fers aux pieds, se soustraisent au supplice & à l’infamie par une mort violente, leur désespoir est vrai-semblable ; mai
ses discours elle expire en prononçant le nom de son amant. La belle mort  !
22 (1574) Second livre. Seconde épître. Cécile Cyprien à Donat [extrait] « letter » pp. 40-41
lus chèrement. Pour donner du passetemps à l’homme, l’homme est mis à mort  : et pouvoir occire une personne, c’est science,
excellente beauté, vêtus somptueusement, se parent pour tomber en une mort volontaire ? Et les misérables qu’ils sont, encor
e la mère soit présente, pour recevoir la tristesse et angoisse de la mort de son fils. O mon Dieu ! la mère Il y a en latin
néanmoins telles mères ne s’estiment être parricides, et cause de la mort de leurs enfants, en les contemplant ainsi mourir
23 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36
suivre cet exemple, en faveur du grand Moliere, dont on a célébré la mort cent ans après, le 17 Février 1773. par une grand
la fin du monde ; mais il me semble qu’on ne devroit pas prendre leur mort pour époque, il faudroit choisir quelque événemen
il faudroit choisir quelque événement brillant de leur vie : car leur mort n’est pas brillante. S’ils meurent en bons chréti
epentis ? S’ils meurent en comédiens endurcis dans leurs crimes, leur mort n’est rien moin que digne d’être célébrée. La mor
leurs crimes, leur mort n’est rien moin que digne d’être célébrée. La mort de Moliere n’est pas certainement son plus bel en
autre auroit associé Moliere & Turenne ! En effet tous deux sont morts dans le lit d’honneur. Turenne d’un coup de canon
l’illustre compagnie ; il s’agit de célébrer le jour séculaire de la mort de Moliere. Tout le monde applaudit, la piéce est
ussi bien sur le théatre qu’à la place Maubert. Il fut fait, après la mort de Moliere, une piéce qui se trouve à la fin de s
que l’auteur a voulu imiter ; celle ci, quoique peu de tems après la mort du poëte, suppose tous ses personnages morts comm
ique peu de tems après la mort du poëte, suppose tous ses personnages morts comme lui, pour les avoir tous dans ses enfers, &
t. La Centenaire les fait au contraire tous vivans, cent ans après la mort , pour vénir à ses obseques séculaires, jetter des
veuve de Moliere, comme si les Muses épousoient les poëtes, si à leur mort elles étoient veuves, & portoient le deuil ce
e notre âge, A déjà fait un pas vers la postérité ? Et voit avant sa mort , son immortalité ? Qu’est ce qu’un idôle ? Une i
au reste, que faire un pas vers la postérité ? Nous allons tous à la mort , chaque moment est un pas vers la postérité. Qu’e
vers la postérité. Qu’est-ce encore que voir son immortalité avant sa mort  ? C’est-à-dire, voir dans le même tems, qu’on meu
nterrement avec les vignettes ordinaires ; ossemens, larmes, têtes de morts , on y voyoit en gros caractère, vous êtes priez d
entre les maisons d’Yorck & de Lancastre, & qui finirent à la mort de Richard III, parce que son vainqueur, Comte de
n’égale pour cette langue, qu’il met sans façon au-dessus des langues mortes & vivantes, pour la belle musique de toute es
24 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « II. » pp. 9-11
de l’Eglise Gallicane, n’ont-elles point été capables de faire de sa mort un assez grand sujet de deuil pour n’être pas tou
faisait son exercice continuelle. D’où vient donc, Mes Pères, que la mort d’un si saint Pasteur qui devait faire pleurer ju
coquettes qui ne peuvent dissimuler la joie qu’elles ressentent à la mort de leurs maris, dont le joug ne s’accorde pas ave
25 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137
e, qui en font le même cas. Non-seulement les parfums sont des œuvres mortes , mais encore des avis, des avant-coureurs de la m
ont des œuvres mortes, mais encore des avis, des avant-coureurs de la mort . Par-tout on en fait usage pour les morts. Tout p
is, des avant-coureurs de la mort. Par-tout on en fait usage pour les morts . Tout parle à l’homme de son dernier moment ; les
rations qui se succédent ; le torrent entraîne tout, les ombres de la mort enveloppent tout. L’homme meurt à tout moment en
leçons. A quoi sont-elles le plus employées, qu’à embaumer les corps morts , soit que pour les grands on en fasse des momies
hambre & le lit où il se meurt. Les parfums exhalent une odeur de mort , une odeur d’infirmité, une odeur de pourriture,
u scandale ; & il est vrai que la plupart des châtimens, comme la mort , la maladie, la misere, la pauvreté, sont accompa
en engendre par-tout. Tous les corps des animaux en exhalent après la mort , & des plus mauvaises. Marthe le disoit de so
e, d’erreur en erreur, mal extrême d’où le Sauveur l’a délivré par sa mort , & délivre chaque pécheur par la grace du Bap
souffrir le cruel Mezence : il attachoit une homme vivant à un corps mort , & le laissoit s’éteindre peu à peu dans l’in
e peu à peu dans l’infection & la pourriture. Helas ! au moins la mort terminoit enfin cette horreur, & l’éternité v
tur . Tous les hôpitaux, tous les cachots, tous les caveaux pleins de morts , de prisonniers, de malades, les campagnes pleine
L’histoire ecclésiastique rapporte de plusieurs saints qu’après leur mort leurs corps exhaloient des odeurs ravissantes. Il
int Esprit nous donne un exemple bien frappant de ces vérités dans la mort de l’impie Antiochus. Ce Prince venant avec préci
26 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
que pour envahir quelque bénéfice. Parmi cent infamies dont, après sa mort , on a donné un Recueil scandaleux, l’Abbé Grecour
Ci git le Poëte Santeuil, Muses & fous prenez le deuil. Après sa mort , les victorins ses confreres ont fait son apologi
qu’on appelle bons mots, parce qu’elles sont indécentes ; il fit une mort chrétienne & religieuse. Etant très-mal, le D
ésordres. Il prit l’esprit de son Maître & le conserva jusqu’à la mort . Adrien de Valois avance que Théophile après sa m
serva jusqu’à la mort. Adrien de Valois avance que Théophile après sa mort lui apparut & lui ordonna d’une voix terrible
ui avoit du mérite & auroit pu faire du bien, a été enlevé par la mort la plume à la main, composant une piece de théatr
n libelle diffamatoire des plus outrés & se livra au théatre. Une mort prématurée l’appella au Tribunal de Dieu où l’aba
ur les pauvres, le refus des premieres dignités de l’Eglise & une mort édifiante. Ces observations ne font pas moins d’h
assure qu’elles étoient cachées, & n’ont été connues qu’après sa mort , par les regrets de ceux qui perdoient ses secour
ans ce moment, (ceci est vraiement Episcopal,) pour ne songer qu’à sa mort édifiante. Cet oubli est digne d’un Successeur d
, fode parietem, videbis abominationes  ; des femmes qui pleurent la mort d’Adonis ; des Lévites, des Prêtres qui tournent
it son Chapelain. Il fut toujours pauvre, laborieux & triste ; la mort d’une épouse de mérite qu’il aimoit beaucoup, &am
te générosité ; jamais Voltaire n’a eu rien à démêler avec l’Arioste, mort il y a deux siecles ; il n’a jamais couru la même
e faire pénitence de ses folies de jeunesse dans un couvent où il est mort . Heureux ceux qui, comme à lui, Dieu fait la grac
Théatre cet exemple & cette condamnation. On répandit qu’il étoit mort d’une colique dans un de ses voyages près de Gene
héatre en présence du Curé de St. Sulpice son Pasteur, & avant sa mort , elle renouvella son abjuration entre les mains d
27 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
95 une tragi comédie intitulée le Maréchal de Luxembourg au lit de la mort . Dans les quatre premiers actes de cette satyre,
s ingénieuses, toujours malignes. Le dernier acte, où le Maréchal est mort , n’est que l’arrangement de ses funerailles. Ce c
périr. On le fait porter en terre par ses Cuisiniers, parce qu’il est mort de débauche. L’Empereur, le Prince d’Orange, le D
ltaire fait tirer un coup de canon pour annoncer au Duc de Vendôme la mort de son frere. On se mocqua d’abord de ce coup de
rtir les armes à la main, pour chercher à travers l’armée ennemie, la mort ou la liberté : folie qu’Eustache combattit avec
’Angleterre. Sa famille ne suivit pas son exemple. Elle eût, après sa mort , des intelligences avec Philippe. Edouard les déc
rofanation détestable du mariage par deux maris, que Dieu punit d’une mort subite ; une femme dans un grand chemin, qui s’of
êtres), abusant du pouvoir que le Prince leur a donné, ont condamné à mort ce jeune Guebre. Autre erreur, les Prêtres des fa
les Prêtres des faux Dieux n’ont jamais eu le pouvoir de condamner à mort dans l’Empire Romain, & jamais avant le Chris
souvent sur le Théatre des peres & des meres qui s’exposent à la mort , à l’esclavage, à la perte des biens pour leurs e
gnes d’Alger & de Maroc, les mauvais traitemens, les tourmens, la mort la plus cruelle, sont infiniment au-dessus des ga
ominable. Au reste il choisit mal les exemples. Oreste pour venger la mort de son pere, tua sa propre mere, complice du meur
ir pour venger l’assassinat de son fils Oreste ? Ayant été condamné à mort , Pilade son ami s’offre pour mourir à sa place. P
, l’Heureuse Pêche, comédie pour les ombres. On peut faire parler les morts , comme Lucien, Fenelon, Fontenelle l’ont fait dan
r état présent. Un casque, une coëffure à la Grecque sur la tête d’un mort seroit du dernier ridicule ; mais aussi un corps
rçoit pas les traits de la physionomie, il faut avertir, c’est un tel mort , encore moins le langage des yeux, les passions p
mbre d’un ombre, qui fait tout le jeu. Quand on veut faire grandir le mort , il s’éloigne du papier, & s’approche de la b
ortion. Au contraire la lumiere se recule pour ne montrer qu’un petit mort . Veut-il disparoître, sans entrer dans une coulis
qui imite les enchantemens des fées ; un coup de baguette évoque les morts , & les fait rentrer dans le tombeau. Le Mercu
; l’éternité de l’enfer, la réalité du Purgatoire, la resurection des morts , l’immortalité de l’ame, la guerre que nous fait
28 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28
crucifiement, comme parle saint Paul, ou bien enfin c’est une vie de mort à tous les faux plaisirs, et à tous les vains amu
que nous avons fait à notre Prince ; et enfin c’est se dévouer à une mort certaine et inévitable. SalvienSalv. l. 6. de pro
l fondée que celle-là ? Que si la Mère des vivants est tombée dans la mort du péché, pour n’avoir pas su garder ses yeux dan
l. 21. mor. c. 2. combien nous autres qui habitons dans la région de mort , et qui n’avons pas à beaucoup près la force et l
regarder devant Dieu comme un criminel, qui craint que l’heure de sa mort , qui est toujours incertaine, n’arrive bientôt, e
, tandis qu’il est jour (durant ma vie) car la nuit (c’est-à-dire, la mort ) viendra, dans laquelle personne ne peut plus agi
sæculorum, quia tempus non erit amplius » ;Ibid. 10. 6. car après la mort tout sera éternel. Gémissez donc du mauvais emplo
oir de commun entre la lumière et les ténèbres, et entre la vie et la mort  ? « Oderis, Christiane, quorum authores non potes
29 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
Auront-ils alors touchant les spectacles les mêmes sentiments ? A la mort où l’on juge si sainement de toutes choses, trouv
pouvaient être séparées des spectacles. Mais pour ne pas chercher la mort , est-on moins en danger d’être percé de coups qua
un divertissement permis et honnête. Mais, mon Dieu, à l’heure de la mort les regarde-t-on comme tels ? Et ces Pasteurs lâc
les et fleuris, mais où l’air est contagieux, et où elles trouvent la mort dans le pâturage. Ces Directeurs si peu dignes de
divertissement indifférent : quelle opinion aurait-on cependant d’une mort soudaine, arrivée au milieu de la salle des spect
rrait-on s’empêcher de regarder comme un terrible châtiment une telle mort , et ne regarderait-on pas comme une marque de rép
30 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
elle enfante le péché ; et quand le péché est consommé, il produit la mort  ». Cet Apôtre distingue ici la conception d’avec
tement de la volonté : c’est dans ce dernier état qu’il « engendre la mort  », selon Saint Jacques, et qu’il devient tout à f
stin, qui est l’ennemie de la sagesse, la source de la corruption, la mort des vertus : les cinq sens sont cinq ouvertures p
; ou bien qu’elles sont extrêmes et tiennent déjà quelque chose de la mort , où l’on ne sent rien. Lorsqu’on blâme les comédi
31 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VIII.  » p. 462
la semence de la vie, et la parole du diable qui est la semence de la mort ont cela de commun qu'elles demeurent souvent lon
ment elles y sont entrées, afin de leur faire porter les fruits de la mort , « ut fructificent morti », qui est l'unique but
32 (1675) Traité de la comédie « IX.  » pp. 284-285
a semence de la vie, et la parole du Diable, qui est la semence de la mort , ont cela de commun qu'elles demeurent souvent lo
comment elles y sont entrées, afin de leur faire porter des fruits de mort , « ut fructificent morti », qui est l'unique but
33 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
on, perça réellement le malheureux qui étoit attaché ; celui-ci tomba mort & écrasa de son poids l’actrice qui jouoit le
mere, dire ses patenotres avec les Apôtres, susciter & juger les morts . Là, les Bien-heureux chantoient en Paradis dans
u, il ne compte que sur l’art des medécins. L’Ecriture ne parle de sa mort qu’avec mépris ; il fut déposé sur son lit, tout
il a quelque chose de singulier ; on ne bruloit pas ordinairement les morts chez les Juifs, on embaumoit les corps des Prince
nneur, & pour empêcher la mauvaise odeur, qui s’exhale d’un corps mort . Mais pourquoi les appeller des parfums de Courti
ctacle, qu’elle mourut de frayeur ; bientôt après Montagne appelle la mort un acte à un seul personnage , & prétend que
mp; prétend que ce sont les mines & les appareils effrayans de la mort , qui font plus de peur qu’elle. Dans le Parlement
usqu’aux Cieux ce phénomêne. Elle mourut jeune, & ses livres sont morts avec elle ; elle se trahit en mourant, elle fit r
sur la philosophie de Newton, qui en effet, le fit imprimer après sa mort , d’une maniere digne de lui, on ajoute poliment,
ui. Admirez l’emphase de la perte de l’univers ! qui s’apperçut de la mort d’Emilie, qui s’occupoit de sa vie ? l’Asie, l’Af
wton.) Elle n’avoit pas terminé son commentaire lorsqu’elle prévit sa mort (M. Clairaut l’avoit corrigé & achevé ;) &
s la vérité, il fut remis à M. Clairaut qui le fit imprimer, après la mort de la Dame. Traduction que personne ne lit, inuti
34 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
iere exécution, comme un acteur qu’on poignarde sur la scène, dont la mort est le dénouement de la tragédie, comme dans la p
Il est commode pour savoir les dates, les évenemens, la naissance, la mort , les mariages des princes, le nom, l’élévation, l
exemple, il ne dit pas un mot du Duc d’Orléans, qui a vécu & est mort comme un saint à Sainte-Génevieve, du Duc de Bour
rûlée. A côté du Czar, des Papes, des Rois, de l’Empereur, on voit la mort de l’actrice le Couvreur, dont on n’a garde d’app
on. Voici la distribution de ce drame singulier en cinq actes. 1°. La mort de Vespasien, les pleurs de son fils, les hommage
stoient point de son temps. Louis XVI étoit marié long temps avant la mort de son grand-pere. A quoi servent les deux actes
mort de son grand-pere. A quoi servent les deux actes lugubres de la mort & des funétailles de Vespasien, le sommeil du
e l’esprit humain, ou plutôt ce chef-d’œuvre du vice languit après la mort de Catherine, jusqu’au cardinal Mazarin, qui, à l
ce n’est pas le seul, & il ne peint rien par lui-même : c’est une mort , un anéantissement ; effet de la violence qui l’a
à rafiner sur les plaisirs. M. Huet a cru qu’il s’étoit converti à la mort . La commune opinion, c’est qu’à l’exemple de M. d
t instruite, manœuvra si bien que le Ministre fut disgracié, Après la mort de Louis XV il a été rappellé par son Successeur
yeux du libertinage. Il étoit depuis long-temps tombé dans l’enfance, mort pour le théatre & la société. Quelle préparat
s grandeurs humaines ! Au milieu de tant de gloire le grand Rebel est mort aussi-bien que Lulli, Colasse, Campra, Destouches
35 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
es et ne recherche dans le plaisir que le seul plaisir, se procure la mort . Car comme la vertu, conduit à la vie éternelle,
e la vertu, conduit à la vie éternelle, aussi la volupté conduit à la mort  : Car quiconque s'attache aux choses temporelles,
pelle à la vie ; c'est par la volupté que le Diable nous conduit à la mort  : comme on acquiert le véritable bien par de faux
ant esclaves de notre corps, nous ne tombions sous la puissance de la mort avec notre corps.
36 (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352
Mr. de Moliere1, (Jean-Baptiste Pocquelin), Parisien, mort en Comédien, vers l’an 1673.2. Poëte François.
st : & il est d’autant plus redoutable qu’il fait encore après sa mort le même ravage dans le cœur de ses Lecteurs, qu’i
connoissance que le Public a témoigné pour tous ses services après sa mort . Il prétend au contraire que l’on n’a bien reconn
commencé son portrait de son vivant, ne voulut l’achever qu’après sa mort , releve extraordinairement cette facilité merveil
st imaginé que par cette légére censure on avoit voulu profiter de la mort du lion pour lui tirer les poils, prétend1 que Mo
37 (1677) L’Octavius « Paragraphes XXXVI-XXXVIII du texte latin » pp. 159-171
sage de ses bourreaux, se jeter hardiment au milieu des apprêts de la mort , défendre sa liberté contre les Rois et les Princ
ist n’est point abandonné dans les dangers ; il triomphe même dans la mort . Ainsi il peut bien paraître misérable, mais il n
ni par le derrière de la tête. Nous n’en mettons point aussi sur les morts , mais je m’étonne pourquoi vous le faites ? A quo
38 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59
yer, & se louoit lui même, en la conduisant ; libertin jusqu’à la mort , ne donnant aucune marque de religion, il termina
neveu, Charles IV, duquel il raconte en même temps la vie jusqu’à la mort de son oncle. On a depuis donné la sienne, qu’on
de Beauvau, auxquels on a ajouté ce qui s’est passé depuis jusqu’à sa mort . La premiere est une suite d’avantures de théatre
toutes les loix de la bienséance, elle l’épousa peu de temps après la mort de son mari. Cette femme en étoit si éperdument a
ima contre toutes les regles, puisqu’ils étoient adulterins. Après la mort de Madame Nicole, Madame de Cantecroix voulut lui
nce & de sa religion, avec l’approbation de tout le monde. Il est mort sans avoir pu recouvrer ses Etats, que les comédi
es comédies de son oncle lui avoient fait perdre, & qui, après la mort du Roi Stanislas, ont été unis à la France. La su
s à la France. La suite des Mémoires du Marquis de Beauvau, depuis la mort de Charles IV jusqu’au mariage du Dauphin avec la
mémoires de nos jours où l’on rougit de paroître chrétien, même à la mort . Tout cela est louable sans doute, & bien pré
39 (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44
herie » Voulans noncer de dieu la paix cherie. » Mais si vostre art a mort ne les ruyne » Ravis serez tous a la boucherie » 
ifer. » Après que Christ fut au tombeau rendu » Trois jours apres de mort ressuscita » Et qui plus est tout vif se presenta
lexite. » Dyables obscurs chascun soit incite » Pour ces maraulx a la mort faire rendre » Si dessus nous les laissez entrepr
iscopat. Il en fourreLà même. un autre beaucoup plus long touchant la Mort , la Resurrection, & l’Assomption de la Sainte
antiques sur leurs Voyages, y méloient le recit de la vie & de la mort du Fils de Dieu, ou du Jugement dernier d’une man
40 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178
tullien, regarde les princes de la nation juive qui consentirent à la mort de Jésus-Christ : or les spectacles le font mouri
ni supposer aucun rapport entre la lumière et les ténèbres, entre la mort et la vie. » Si vous suivez Jésus-Christ, il faut
e l’amusement aux spectacles, et c’est là que vous êtes surpris d’une mort spirituelle. » Saint Jean Chrysostome s’emporte
Là, dit saint Jérôme24, s’accomplit l’oracle du prophète Jérémie : La mort entre par les fenêtres de notre âme, c’est-à-dire
41 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29
r, vous nourrir de ses alimens ! quel présage, quelle certitude de la mort de votre ame ! On lit dans le Mercure de mars 176
quelquefois lui déplaire ! quelle haine de soi-même de s’exposer à la mort , en se permettant des actions qui peuvent quelque
cut Dii scientes bonum & malum. On vous menace mal à propos d’une mort éternelle : vaines alarmes, aucun péché, aucune m
l à propos d’une mort éternelle : vaines alarmes, aucun péché, aucune mort à craindre : Nequaquam moriemini. Ceux qui veulen
e ne sauve pas, & cependant le péché se commet avec sécurité ; la mort vient, & sans avoir égard à la malignité qui
ensé, le feu brûle vos entrailles, le Médecin vous déclare en état de mort , & vous vous applaudissez d’une parfaite sant
iguiser les traits qu’ils lancent dans les cœurs. Dernier préjugé. La mort de tous les suppôts de théatre. Il n’y en a aucun
Voltaire, les Contes, l’Apologie de Marmontel. Les autres Théatristes morts subitement on sans sacremens, sans repentance, so
l’éloge de la paresse ; il ne l’a pas imité dans sa pénitence, il est mort subitement. Il donne ainsi l’idée de son mérite,
nimitable de poësie, de religion, de mœurs, de patriotisme. Depuis la mort de Panard il est arrivé au théatre une aventure r
42 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466
autres Citoyens. Ils hériteront du pécule de leurs pères & méres morts avant l’affranchissement, comme ils succéderont à
arces. 15. Sallé : il avait été Capucin. 16. Montfleury, Auteur de la Mort d’Asdrubal, florissait en 1673. 17. Le fils du pr
manteau dans la plus grande vérité. 31. Duchemin fils. 32. Le Grand, mort en 1728 : Auteur-Comédien : les Personnages de Ro
n 1741. 36. Fleuri, retiré la même année. 37. Poisson, fils de Paul ; mort à Saint-Germain. 38. Le Grand, debuté en 1719, re
e supérieurement les Financiers & quelques Rôles à manteau, 1722, mort en 1760. 40. Poisson, petit-fils de Paul ; 1722,
manteau, 1722, mort en 1760. 40. Poisson, petit-fils de Paul ; 1722, mort en 1753. Excellent Valet. 41. Armand, 1723, mort
fils de Paul ; 1722, mort en 1753. Excellent Valet. 41. Armand, 1723, mort en 1765 ; brilla long-temps dans les Rôles de Val
édien. 50. Ribou, Tragédien. 51. Des Champs, 1742 ; excellent Valet ; mort en 1754. 52. Drouin, figure noble & intéressa
cident lui fit quitter le Théâtre en 1754. 53. Velaine, Pensionnaire, mort en 1769. Actrices : Mesdemoiselles, 1. Béjart, e
43 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
tes ? Que signifient toutes vos lois de catégorie qui poursuivent les morts jusque dans la tombe ? Que dis-je, jusqu’au-delà
a justice, et sacrifie sans pitié quiconque n’est pas de son avis. La mort de ceux qu’il hait, ne lui suffit pas ; il exerce
. [NDE] Saint Louis de Gonzague (1568-1591), étudiant jésuite italien mort au service des pestiférés à Rome en 1591 et recon
r les livres de pension du Roi. Molière a reçu une pension jusqu’à sa mort . Le compte rendu de sa mort est fort inexact : Mo
oi. Molière a reçu une pension jusqu’à sa mort. Le compte rendu de sa mort est fort inexact : Molière a été victime du curé
44 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IX. Du Dialogue. » pp. 320-335
faire empoisonner, Son dessein est découvert, elle est condamnée à la mort  ; elle se réfugie au pied de l’Autel. Ion ne la c
’est donc une vaine crainte de l’avenir qui te portait à me donner la mort  ? Creuse. Je te donnais la mort pour prévenir mo
avenir qui te portait à me donner la mort ? Creuse. Je te donnais la mort pour prévenir mon trépas. Ion. Non, non ; c’est
Quoi, je ne tirerais pas raison d’une impie qui m’a presque donné la mort  ! Creuse. Venge-toi. C’est sur cet Autel qu’il m
45 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VII. Les spectacles favorisent les suicides. » pp. 90-92
Psyché qui se sont précipités du haut d’un rocher, jouissant après la mort , dans des jardins délicieux, d’une tendresse agré
tout perdu, quand on n’a plus d’espoir, La vie est un opprobre et la mort un devoir. » an. [NDE] L’Esprit de l’abbé Des
46 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157
te entend par-là les princes de la nation juive qui consentirent à la mort de Jesus-Christ : or, les Spectacles le font mour
rvir1 à deux maîtres, ni supposer aucun rapport entre la vie & la mort , entre la lumiere & les ténébres. Si vous sui
que, après l’avoir soutenu long-tems par son zéle, il l’édifia par sa mort généreuse, versant son sang pour la foi de J. C.
pompes ! Vous cherchez de l’amusement aux Spectacles, & c’est une mort spirituelle que vous y rencontrez. Saint Jean Chy
s : là, dit St. Jerôme3 s’accomplit l’oracle du Prophéte Jeremie4, la mort entre par les fenêtres, qui sont les yeux & l
47 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
fideles, singulierement au siége de Vienne, qu’il fit lever. Après sa mort les polonois, oubliant ses services, vendirent sa
s consolent du mauvais succès de leurs pieces, comme un médecin de la mort de ses patiens (ses malades), parce qu’il les a t
rve à aucun plénipotentiaire. Les Destinées n’auront aucune part à la mort de tant de milliers d’hommes tués à la guerre ; l
dans sa famille. Il mourut ignoblement à cinquante-cinq ans. Après sa mort on lui a élevé des monumens qui ont ennobli sa mé
public pendant sa vie : on n’a rien trouvé dans ses papiers après sa mort . Mais ses amis ont ramassé les rôles des comédien
acteurs. Un chien mordu par ses camarades joue très-bien son rôle, sa mort est un dénouement de tragédie. Tout cela conduit
ne souffrirent d’abord ces combats qu’entre criminels condamnés à la mort . La mort qu’ils y recevoient étoit leur supplice 
rirent d’abord ces combats qu’entre criminels condamnés à la mort. La mort qu’ils y recevoient étoit leur supplice : on acco
ils le goûter ? À peine croit-on que les sauvages se rejouissent à la mort de leurs ennémis. Cicéron, cet homme si doux &
tinguées courent pour un mot, un misérable point d’honneur, donner la mort ou la recevoir. La plupart des tragédies sont aus
a recevoir. La plupart des tragédies sont aussi terminées par quelque mort  ; souvent par le suïcide, de toutes les morts la
si terminées par quelque mort ; souvent par le suïcide, de toutes les morts la plus horrible : le goût du théatre anglois en
48 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  RACINE. A Mlle. Le Couvreur. » pp. 77-80
Un Dieu, c’étoit l’amour : ne vous étonnez pas Qu’aux antres de la mort il ait porté ses pas ; Il perce à votre nom, les
sçu résister au plaisir de le dire. Vous savez mon secret, & tout mort que je suis, Je voudrois inspirer de la reconnois
49 (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276
dit Bossuet, « tout paraît effectif ; où ce ne sont point des traits morts et des couleurs sèches qui agissent, mais des per
mme un obstacle à la réception des sacrements, même à l’article de la mort , suivant Mgr Bouvier lui-même qui, comme nous l’a
ligé d’y faire renoncer les acteurs et les actrices à l’article de la mort , qu’ils soient aujourd’hui excommuniés ou non. Mg
ne les oblige pas moins à cet acte de renonciation à l’article de la mort . Voici ce que dit Bossuet sur ce point : « Elle (
tique en est constante ; on prive des sacrements, et à la vie et à la mort , ceux qui jouent la comédie, s’ils ne renoncent à
t lui-même, qu’on ne peut absoudre un comédien même à l’article de la mort , s’il ne renonce à sa profession. Voici comment M
Gousset s’exprime sur ce point : « Lorsqu’un acteur est en danger de mort , le curé doit lui offrir son ministère. Si le mal
ions. Ce qu’on a semé dans la corruption ne produit que des fruits de mort et de corruption, c’est-à-dire la démoralisation,
50 (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26
celle de Jésus-Christ comme de Dieu et homme, juge des vivants et des morts . Ce menteur dévoyé est, peut-être, quelque Nestor
rs, il dit : « Que plusieurs des joueurs fort effrayés, depuis sont morts et qu’on tient compte de neuf ou dix des principa
sont ces neuf ou dix acteurs de compte fait, qui effrayés sont depuis morts  ? S’ils sont comptés et des principaux, comme tu
aient présents en l’action, soit acteur, soit spectateur, aucun n’est mort comme ayant été effrayé du foudre, ou du tonnerre
à malade trois jours avant que monter sur ce théâtre. Et si pour être morts de ce mal ils sont morts effrayés du foudre, ou d
t que monter sur ce théâtre. Et si pour être morts de ce mal ils sont morts effrayés du foudre, ou du tonnerre, dis encore qu
bagues sauvesar. Dis que Guillaume la Chanaas et autres, qui en sont morts , et que tu sais n’avoir guère fréquenté les jésui
lique et romaine, l’on voit par expérience que telles gens haïssent à mort les jésuites, voire avant que jamais ils les aien
51 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
nstances où elle les place, comme l’ont fait dans leurs dialogues des morts , Lucien, Fenelon, Fontenelle. Le Président Henaul
’anecdotes curieuses. Dans les nuits d’Young, ch. 6. de l’oubli de la mort . Cet Auteur sombre, énergique & sublime, plei
héatre : nos théatres, nos divertissemens même retracent l’idée de la mort . La fiere Melpomene troublant le silence des tomb
se de neuf dans son application au théatre, où personne ne songe à la mort , quoique tout la rende présente. Ces grands Auteu
beau, pulvis es & in pulverem reverteris : par-tout on pense à la mort  : on veut mourir, on attend la mort, le dénouemen
verteris : par-tout on pense à la mort : on veut mourir, on attend la mort , le dénouement est quelque mort, les Cinna, les P
a mort : on veut mourir, on attend la mort, le dénouement est quelque mort , les Cinna, les Pompées, les Cesars, les Titus, &
Cesars, les Titus, &c. où sont-ils ? Il n’y a pas de piece où la mort ne soit cent & cent fois rappellée, & vou
e vous préparer à ce terrible passage & à vous ménager une sainte mort  ; ce spectacle même vous prépare la plus malheure
ce spectacle même vous prépare la plus malheureuse, par l’oubli de la mort , où il vous entretient, par l’habitude du vice do
r des sacrifices & des libations sacrileges, demande aux Grecs la mort de sa mere, & le courage pour son frere, d’en
52 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
couversations de deux ou trois Académiciens, comme les dialogues des morts , qui font la satyre de chacun d’eux, quelquefois
troisieme est la prononciation ; sans elle tout languit, & semble mort . Les plus éloquens discours sont sans force. C’es
s, tout n’est pas or parmi les métaux, &c. C’est un usage qu’à la mort du Roi, de la Reine, du Dauphin, on ferme les spe
us risible que la farce, s’il ne faisoit pitié par le contraste. A la mort de Louis XV on ferma les spectacles à Cahors pend
re qui a perdu sa cassette : Je n’en puis plus, je me meurs, je suis mort , le suis enterré, n’y a-t-il personne qui veuille
die il conduit à une union légitime ; s’il est criminel ; il donne la mort  ; s’il ne l’est pas, il fait un mariage. Mais rep
oyoit sur quel titre elle étoit fondée. Son secret fut découvert à sa mort . Il faisoit une pension de six cents livres à un
ayer trop cher cette belle réputation, & s’en applaudissoit. A sa mort son Pensionnaire n’ayant plus intérêt à le louer,
ites ? Les passions sont les maladies de l’ame, elles conduisent à la mort éternelle. Peut-on se permettre de les exciter, s
ndre encore plus funestes ? O aveuglement de l’homme, qui trouvant la mort de tous côtés, lui prête de nouvelles armes, ouvr
53 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130
ir j’explique par cet exemple. Je veux représenter Oreste vengeant la mort de son pere sur Clytemnestre sa mere. Je puis m’y
t & leurs malheurs nous touchent. Ainsi nous sommes touchés de la mort de Britannicus ; mais quoiqu’il ne mérite pas ses
ous nous rappellons ses imprudences : ce qui adoucit la douleur de sa mort , & nous instruit. De cette Réflexion d’Arist
par exemple, qui pour être compatissant ne voudroit pas prononcer la mort d’un coupable, se rendroit coupable lui-même. La
ce, on s’effraye les premiers jours, lorsqu’on entend parler de vingt morts , & qu’ensuite on en entend compter deux cent
l’Histoire d’Hippolyte est fabuleuse, pleure en lisant le recit de sa mort , & les Spectateurs pleurent lorsqu’ils entend
& les Spectateurs pleurent lorsqu’ils entendent le recit de cette mort , quoiqu’ils n’ignorent pas que l’Acteur qui a fai
assez ignorant dans son art, pour faire pleurer pour Olopherne mis à mort par Judith. Mais quand il ne nous émeut que pour
oute cet Auteur3, depuis la décadence de la Poësie Dramatique, par la mort de Corneille, & par la vieillesse de Racine,
exigé d’Hippolyte ce Serment qui l’empêche de se justifier. Après la mort de sa Maîtresse, il faut donc nécessairement ou q
a Maîtresse, il faut donc nécessairement ou qu’elle se donne aussi la mort , ou qu’elle justifie l’innocence calomniée. Eurip
née du cerveau de Jupiter ; ainsi elle ne prend point d’intérêt à la mort de Clytemnestre. Dans cette Piéce les Furies dise
é de mœurs, nous apprend aussi que cette Comédienne deux ans avant sa mort , se retira du Théâtre, & exhorta son Mari à l
éâtre des Autos Sacramentales dont on avoit un grand besoin depuis la mort de Calderon, & quoique ces Piéces soient tout
54 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202
, fut représenté en 1585 sur le Théâtre Olympique, & le Palladio, mort quatre ans auparavant, ne fut témoin d’aucune Rep
son Traité de la parfaite Poësie, nomme un Poëte Musicien de Modene, mort en 1605, qui après avoir le premier joint la Musi
’acquit un si grand nom, que l’honneur singulier qu’il reçut après sa mort , mérite d’être rapporté, pour faire voir que les
Dryden à Westminster, lorsqu’un Milord passa & demanda le nom du Mort . Sitôt qu’il eut entendu nommer Dryden, Eh quoi !
eurs Seigneurs y contribuerent, & Dryden, trois semaines après sa mort , fut porté en pompe à Westminster. Quelques année
Divinités fabuleuses, & toute la Magie, pour mettre en Musique la mort de Caton, & les plus grands Sujets de l’Histo
55 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 19-20
d’avoir été au bal. Quand quelqu’un de vos camarades est au lit de la mort , demandez-lui s’il ne se repent pas d’y avoir été
ui est permis aux religieux pour une sainte récréation, leur donne la mort de l’âme, et leur cause une peine épouvantable et
56 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
que Prince, quelque conjuration formée contre lui : le dénouement, la mort de quelqu’un ; plusieurs rôles exigent nécessaire
ù je fus Pendant l’éternité qui précéda mon être. Ah ! voyons dans la mort la fin de tous nos maux. Grand Dieu, votre courro
ous nos maux. Grand Dieu, votre courroux devient même impuissant ; La mort met à vos coups un éternel obstacle. Tout est ané
s enfers la frivole imposture. Le sage de sang froid doit regarder la mort . Il n’est point de tourment lorsqu’on cesse de vi
eurs, Mensonges consacrés, mais en effet prophanes. Ne voyons dans la mort qu’un tranquille someil A l’abri des malheurs, un
al. Comme avant que je fusse il n’avoit point pensé, De même après ma mort , quand toutes mes parties Par la corruption seron
ncipalement en deux points. 1.° L’Ame est matérielle, tout finit à la mort par la dissolution du corps. De là le mot favori
alimathias, & dans son sens le pur matérialisme : l’Homme qui est mort n’a qu’été . Le second principe, Dieu qu’il recon
57 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
nclure un mariage ! Ici la fille s’enfuit avec son amant, qui fait le mort . Moliere aime les fuites des filles avec leurs am
le mariage qu’à satisfaire leur passion, avoient mérité d’être mis à mort le jour de leurs noces par le démon Asmodée. Cett
lui avec confiance, car l’aumône efface le péché & délivre de la mort (non pas corporelle, l’homme charitable meurt com
oublés par les plus tristes événemens ; celui du Duc de Parme, par la mort de Dom Philippe son père, qui étoit dans une autr
toit dans une autre ville ; & celui de l’Archiduc Léopold, par la mort de son père, l’Empereur François I, qui étoit à l
médie, quand un courrier extraordinaire qui apporta la nouvelle de la mort du Prince, fit succéder une scène bien lugubre au
son fils. Les nouvelles publiques, qui n’osent parler qu’à demi d’une mort si frappante, pour en adoucir la terreur, qu’elle
est fort peu consolante. La confession, la communion, la comédie, la mort subite, sont quatre choses qui ne furent jamais f
58 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91
Œnone sa confidente qui conduit la malheureuse intrigue qui cause la mort d’Hyppolite ; en un mot si l’on sent de l’horreur
t qu’il le rend en effet plus odieux aux Spectateurs. Brutus, dans La mort de César, reproche à celui-ci jusqu’à ses vertus.
hauteur et l’insolence qu’il affecte et qui suspendent l’arrêt de sa mort , font regretter qu’il ne soit pas prononcé. C’est
pudence. Ce n’est point la grandeur d’âme qui le porte à se donner la mort , c’est le désespoir, c’est la rage de n’avoir pas
e sentiment de pitié dont la plupart de ceux qui le voient aller à la mort sont pénétrés ? C’est que ce n’est plus là le mom
té ? Pourquoi ne pas puiser dans les pièces de mille Auteurs qui sont morts les preuves de votre système ? Vous en auriez tro
de censure, parce que son imposteur est en quelque façon puni par la mort de Palmire, et qu’il lui fait dire avec transport
aris, P. Prault, 1726, Chant premier, p. 2.) bu. [NDE] Voltaire, La Mort de César, Amsterdam, [s. é.], 1735 [repr. 1743],
59 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
à le précipiter lui-même par un parricide infâme dans l’horreur de la mort . Les désordres infinis du clergé de France excitè
is ont ajouté le parricide ; et ce qui m’est encore plus cruel que la mort même c’est qu’en deshonorant a jamais le clerge,
’ils lui doivent, et du serment qu’ils lui ont fait11. » Et après la mort de ce monarque, Busenbaum, célèbre jésuite, ne cr
60 (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -
, enfin on disposait si bien toutes choses qu’on pouvait se blesser à mort et demeurer sur le carreau. A entendre parler di
ad ostentationem virium suarum et audaciæ temere congrediuntur, unde mortes hominum et animarum pericula sæpe proveniunt. Quo
seulement on refusait la sépulture Ecclésiastique à ceux qui étaient morts sur la place, mais encore à ceux qui mouraient de
riers, ils ne cessèrent, que lorsqu’en 1568. Henry II. y fut blessé à mort . On reconnut alors que l’Eglise avait eu raison d
61 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVI. Efficace de la séduction des Spectacles. » pp. 36-39
semence de la vie, & la parole du diable qui est la semence de la mort , ont cela de commun qu’elles demeurent souvent lo
elles y sont entrées, afin de leur faire porter des fruits dignes de mort , Rom. 7. 5. ut fructificent morti. . « On peut
62 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
ques, & dansoit, très mal sans doute, mais il se contentoit. A la mort du Roi d’Angleterre il eut la folie de demander a
nt la cause. Sa famille, pour lui sauver cette confusion, attribua sa mort à une terreur panique de quelque prédiction faite
ribua sa mort à une terreur panique de quelque prédiction faite d’une mort prochaine. Monfleuri n’étoit ni superstitieux ni
s son Parnasse réformé : Qui voudra savoir de quelle maladie je suis mort , qu’il l’apprenne ; ce n’est ni de l’hydropisie n
prenne ; ce n’est ni de l’hydropisie ni de la goute, mais que je suis mort d’Andromaque. Moliere pouvoit dire aussi : Je s
que je suis mort d’Andromaque. Moliere pouvoit dire aussi : Je suis mort du Malade imaginaire. La mort presque subite de
Moliere pouvoit dire aussi : Je suis mort du Malade imaginaire. La mort presque subite de l’un & de l’autre, en sorta
on le mit en prison, on le fouetta jusqu’au sang, on le menace de la mort , s’il ne le découvre. Il dit alors qu’il n’avoit
où il entre dans un grand détail de ses intrigues, sur-tout depuis la mort de la Reine Anne, & l’entreprise du Prétendan
trahison. Il a passé plusieurs années en France, s’y est marié, y est mort . C’étoit un homme de beaucoup d’esprit, savant à
ourner le dos ni même lever les yeux, ce qui eût été un crime puni de mort . Le Prince aimoit qu’on parût interdit & trem
63 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre X. Des Incidens & des Episodes. » pp. 159-164
ieme, en conséquence de ce nouvel incident, quoique Zaraès soit censé mort  ; mais on a dit à Amœnophis que cette armée étoit
? Sans doute le confident d’Amœnophis, comptoit que la uouvelle de la mort de Zaraès arriveroit en Arabie aussi promptement
64 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67
, fugitif, au désespoir d’avoir tout perdu, au moment de se donner la mort à lui-même, songera-t-il à être amoureux ? Sans d
le mariage de Messaline sa femme, avec Lilius ; il fut l’auteur de la mort de cette femme débauchée, il couroit le plus gran
peu sur cette ignorance impossible, qu’il disoit ouvertement, je suis mort si Britanicus regne ; ce qui le fit agir pour éle
s fut empoisonné, Agrippine l’avoit fait mourir. Sans ressusciter les morts , on auroit trouvé dans une Cour si corrompue, vin
ien né souffrira-t-il que pour se réjouir on représente à ses yeux la mort de son pere ? La représentera-t-il lui-même, se c
r le Sages, où il y a du sel & de l’esprit. Gacon, ex-Oratorien, mort Prieur de Baillon, trop fameux par son esprit cau
rde le cours ; belle consolation ? Pour rétarder de quelques jours la mort de l’ame, en sera-t-on moins la proie de l’enfer 
s la proie de l’enfer ? Est n’est ce pas se donner déjà le coup de la mort , que de s’exposer à un danger évident de se damne
it un malheur imprévu, ou préparé ; un renversement de fortune ou une mort  ; qu’on se la donne ou qu’on la reçoive : qu’elle
venin fait si bien danser ceux qui en sont mordus, qu’ils en tombent morts . Ne sera ce pas une belle apologie ! Ainsi justif
65 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239
is le bon sens n’y perdra-t-il rien ? Egeon apporte la nouvelle de la mort du Roi Polybe ; et Œdipe en est étrangement surpr
s Puissances réunies toutes ensemble, est-il possible ? Quoi ? il est mort  ? » Et pourquoi non ? Etait-ce un homme invulnéra
-dix ans ; et si nous en croyons le Poète lui-même, Ibid.« Polybe est mort comme un fruit d’automne qui tombe après avoir lo
ette circonstance ; savoir que Polybe âgé de quatre-vingt-dix ans est mort , et qu’on s’étonne qu’il ne soit pas mort plus tô
de quatre-vingt-dix ans est mort, et qu’on s’étonne qu’il ne soit pas mort plus tôt. Pourquoi donc de si grandes exclamation
outes les Puissances du Ciel et de la terre, afin de rendre une telle mort croyable ? Ce tas de figures eût eu plus de fonde
l en soit ; Œdipe est presque hors de lui-même à la nouvelle de cette mort , et désire avec impatience d’en apprendre chaque
ux étoiles. Ibid.Encore un autre essor d’imagination, au sujet de la mort d’Œdipe : il n’est pas d’abord si sublime et ne d
r le moyen des plantes dont il connaissait parfaitement la vertu : sa mort laissa de grands regrets à sa patrie qui lui fit
’Oracle.Phœniss. p. 358. Tirésias déclare à Créon l’alternative de la mort de son fils, ou de la perte de la ville : Créon s
66 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
y a 80 ans mériteraient d’être perfectionnées quelque temps après la mort des Auteurs, du moins par rapport aux mœurs, d’un
’à ce qu’elle fût elle-même un jour réformée quelques années après sa mort  ; il est aisé de voir que les ouvrages excellents
tion, c’est de se servir de ce qu’il y a de bon dans les ouvrages des morts , en diminuant ou corrigeant ce qu’il y a de défec
r des larmes pour le malheureux Cartouche ou pour le malheureux Nivet morts sur la roue, pour l’infâme Catilina détesté de to
67 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
médiocre, s’avisa de donner au public son théatre, qu’on a depuis sa mort porté à trois volumes. Il avoit peu besoin de jus
Moliere qui l’avoit joué ouvertement & par son propre nom, étant mort , il en fit lui-même l’éloge & l’appologie. Mo
t & enfin recueillies en un volume, de beaucoup augmenté après sa mort , en 1732, ce qui fait un très bon livre intitulé,
ce qu’ils ont dit allant paroître devant le juge des vivans & des morts , qu’ils prononçoient contre eux-mêmes, & que
e ; considérables, & ordonna de les égorger tous d’abord après sa mort , afin qu’on répandit par tout des larmes, ce qui
r été pour la République, il suivit le parti de Jules César. Après la mort de l’Empereur, il revint à la République, & s
ndre les conjurés, & leur générosité, dit cet Auteur, rendit leur mort glorieuse. Ils avouerent leur dessein, & mont
sie, dans le même-tems commence par sa naissance le régne de Dieu. La mort d’Hérode fut fatale au théatre, il languit &
On a dit ce qu’on n’a pas dit de Moliere, qu’il se reconnut avant sa mort , & dit en versant des larmes : Voilà celui qu
68 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
Seigneur de la Cour, le 13 septembre 1730, monté sur le trône par la mort de son pere. Le nouveau Cesar déploya ses grandes
oit à peine appercevoir ; le contraire d’Arlequin Roi des Ogres. A la mort de l’Empereur, Frederic envahit une partie des Et
s de l’Europe. Il étoit perdu en effet, si la Czarine avoit vécu. Sa mort changea tout ; Son successeur, qui pensoit fort d
guerre à son Seigneur. Cette guerre ne fut ni heureuse ni longue. La mort la suspendit d’une maniere à laquelle ni l’Ordre
uelques années. En Prusse, le premier soupir est un engagement que la mort seule peut rompre. On prend les armes au berceau,
raindre, s’agrandir, & profiter de toutes les circonstances. A la mort de mon pere je visitai mes coffres & mes trou
e à un Lieutenant qui avoit été blessé. Pour inspirer le mépris de la mort , je sis la fameuse Ode au Général Keiet, & je
t ma faute. Il faut punir par le bâton ou les verges, rarement par la mort . L’espece des hommes est rare dans nos états, les
tat honnête ; j’ai dû beaucoup au hasard. Les fautes des françois, la mort de la Czarine, l’intérêt sordide des Généraux, le
69 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XI. Si on a raison d’alléguer les lois en faveur de la comédie. » pp. 46-48
tique en est constante : on prive des Sacrementsm et à la vie et à la mort ceux qui jouent la comédie s’ils ne renoncent à l
fesseur attitré et qu’il avait fait ses pâques l’année qui précéda sa mort  ; et six jours avant son décès, il avait été, en
70 (1607) Recit touchant la comédie pp. 2-8
e fit du ravage, dont plusieurs des joueurs fort effrayés depuis sont morts  : et tient-on compte de neuf ou dix des principau
hées se jouent audacieusement de tout ce qu’on proposera de vie et de mort éternelle, renvoyant le tout aux théâtres des jés
mbrade = compagnie. u. [NDE] Comprendre : et on dénombre (parmi les morts ) neuf ou dix au moins des principaux acteurs. v.
71 (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127
r mignons de cour, les eussent-ils mis au nombre des dieux après leur mort  ? Que signifie autre chose la fable des Egyptiens
e Isis sa femme, qui était merveilleusement dolente, et éplorée de la mort de son mary. Telles opinions n’ont-elles pas souv
.4. Nous savons aussi que Romulus fondateur de Rome étant fort âgé,La mort de Romulus. fut mis en pièces par les Sénateurs q
uccession son arc et ses flèches à Philoctète, lequel fut cause de sa mort  ? Il s’ensuit donc que les Poètes n’ont point est
que le Soleil fut leur premier Roi Osiris, le nom duquel fut après sa mort adjoint à cet astre, à cause de la splendeur et g
ésentait avec mignardises et ébattements, nous menait finalement à la mort  : au contraire l’autre nous conduisait à vertu, l
vois les comment[aires] de Jean Annieb. Eneas comme mourut. 3. 4. La mort de Romulus. Vois Fest[us] Pompeius de verb[orum]
72 (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325
t encore par une espece de magie que la comedie a inventée, tirer les morts de leurs tombeaux par une fausse resurrection, &a
a tragedie, dans laquelle le theatre étoit toûjours ensanglaté par la mort des vicieux, & par le châtiment des coupables
monde ; la premiere fois à sa naissance ; & la seconde fois à sa mort  ; dés le moment de sa naissance il commença de qu
gagement de cœur & d’affection, & iterum relinquo, & à sa mort il se separa tout à fait de luy, de sa presence v
t sacrifier en leur honneur : les secondes étoient destinées pour les morts , dans lesquelles on portoit leurs corps ou leurs
instituées à la gloire des Dieux, & les secondes à la memoire des morts . Voilà M. les pompes du monde qui étoient en vene
is les Payens dans les pompes funebres & dans les enterremens des morts  ; il y a même apparence que cette coûtume avoit p
suadoient que les Chrétiens étoient une nation toûjours preparée à la mort , & qui s’entretenoit dans la volonté obstinée
, la bonté des uns, & la malice des autres. D’où il arrive que la mort & la vie entrent dans l’ame par les fenêtres,
, homicidale spectaculumL. 1. advers. hæres. c. 1. , non pas par la mort cruelle & sanglante des corps des gladiateurs
a mort cruelle & sanglante des corps des gladiateurs, mais par la mort spirituelle & invisible des ames des spectate
; mais le poison qu’on avale en celle-là, n’est propre qu’à donner la mort avec le plaisir : Car helas ! in omni spectaculo
ou un lyon étoit la victime sacrifiée au divertissement du peuple, la mort ny le carnage ne faisoit point le plaisir d’Augus
e Jesus-Christ, Juge souverain, & inflexible des vivans & des morts  ; autre spectacle de terreur, décendez en esprit
té de la conscience. Voulez-vous des spectacles tragiques, meditez la mort des Martyrs, & toute l’histoire de la Passion
73 (1764) Comédie pp. 252-254
nes aussi infâmes. Cas III. Philométor, Comédien, étant au lit de la mort , et n’ayant pas voulu promettre de renoncer à sa
mort, et n’ayant pas voulu promettre de renoncer à sa profession, est mort sans recevoir les Sacrements, et a été privé de l
74 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
e des plus illustres personnages, et d’être le modèle d’une glorieuse mort . Enfin ces pièces infâmes font revivre les serpen
es âmes les plus innocentes ? Ce sont des machines qui font entrer la mort par les yeux, par les oreilles, et par tous les s
cœur d’Holopherne, et ne fut-elle pas la cause de son crime et de sa mort « Sandalia ejus rapuerunt oculos Holophernis, pul
clairer leurs yeux, et qu’il ne permette pas qu’ils s’endorment en la mort , et qu’ils tombent en ce déplorable état entre le
onsommé leur course, combattu le bon combat, et conservé jusques à la mort la fidélité qu’ils doivent à leur souverain Maîtr
75 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
quent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. Nous a
mmunication, que des prêtres semblent vouloir appliquer aux comédiens morts subitement sans les secours spirituels de l’églis
une place au séjour des bienheureux ? Or, si le comédien, saisi d’une mort subite, n’a pas eu le temps de demander un confes
des séditieux, comme des rebelles, comme des criminels, dignes de la mort et des plus cruels supplices, parce qu’ils se ref
les, celui-là sera rebelle à la loi d’état et par conséquent digne de mort . Tel est le principe atroce de l’inquisition reli
76 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168
assins : Malgré le vermillon de vos petites bouches, L’éventail de la mort chassera bien ces mouches, Que vous semblez garde
votre faux visage. Si le tems ne les prend comme Seigneur foncier, La mort doit les abbatre avec un vent d’acier. Visages ba
hetives, attendez votre sort, Car vos charmes jamais ne charmeront la mort . Malgré tous leurs appas & leur cajolerie, Le
cajolerie, Leurs yeux doux & riants sont pleins d’affeteries ; La mort , & non l’amour, pour punir leur tyran, Leur f
distillés appas, Nous font voir justement ce qu’elles ne sont pas. La mort seule vivante en aura la dépouille, Quand son fer
ce, mais qui ne renferment que la pourriture, & des ossements des morts . Vous avez beau plâtrer & recrépir votre visa
elque conjuration, pour éviter un supplice infâme, Poppée se donna la mort . Le premier mari de Poppée, Crispinus, Chevalier
envoya à quatre cent lieues de Rome, Gouverneur du Portugal. Après la mort de Néron, cet homme effeminé, & par conséquen
77 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132
es pieces d’une grande étendue. Les satyres ont été innombrabies à la mort du dernier Pape Clement XIV, & contre sa pers
e Sorbonne, il auroit été docteur de la Comédie italienne. Après sa mort on a donné au public ses Sermons & ses Panégy
uis est hic & laudabimus cum ? La fille de Jephté, condamnée à mort , demande quelques jours pour pleurer sa virginité
fix & des flambeaux allumés, quatre capucins portant des têtes de mort suivoient Lupus & Felix. Ils fendent la press
our les Demoiselles de Saint-Cyr, elle le leur fit défendre. Après la mort de Louis XIV. le théatre s’en est emparé. Le P. l
ment au sacré ministere, il y eut de très-grands succès, & il est mort dans un âge avancé, d’une maniere édifiante &
très-grande réputation de sainteté. Son sexe ne fut connu qu’après sa mort , quand on l’enterra. Elle fut honorée comme une s
e tropique du Capricorne, en les livrant au trident de Neptune. Cette mort affreuse les fit passer subitement, comme Moliere
78 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
issent pas sous nos yeux, comment n’êtes-vous pas frappés de tous ces morts qu’on fait en quelque sorte revivre, pour vous in
efforts pour arracher au Démon une âme pour laquelle Jésus-Christ est mort , on ne peut, sans la plus horrible impiété, contr
érôme a toute la peine possible à oublier, au milieu des images de la mort et de la solitude la plus profonde, les traces qu
t généreux. Eh ! qu’importe à l’humanité, mes Frères, qu’on pleure la mort de César ; qu’on s’afflige des malheurs d’Iphigén
le état ! où l’on s’imagine être vivant, et où l’on est véritablement mort , état où l’on persévère ordinairement jusqu’à la
les Théâtres, et qui ne demande pardon au Seigneur d’y avoir été. La mort est le moment qui dessille les yeux, et l’on peut
rement comme nous sur le danger des Spectacles, et qui attendent à la mort à se repentir de les avoir suivis ! La vérité ne
e vous verrez des mères qui encouragent elles-mêmes leurs filles à la mort , et qui considèrent leurs tourments avec une intr
79 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
créatures, doit craindre d’en être souillé : un chrétien est un homme mort au monde, mort à lui-même, et aussi différent des
craindre d’en être souillé : un chrétien est un homme mort au monde, mort à lui-même, et aussi différent des enfants du siè
mblables à ces sirènes dont parle Isaïe9, qui ne charment que pour la mort  ; des femmes qui, par des attitudes étudiées et d
ression ne font pas les spectacles, où ce ne sont pas des personnages morts ou des figures muettes qui agissent, mais des per
80 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
avaient le personnage de bourreau, de ne le point épargner, et, à la mort près, de lui faire sentir à grands coups de fouet
y tolérait. On ajoutait, et ceci était décisif, que M. Vincent étant mort en 1660, le théâtre de la foire n’était pas connu
eprésentaient aucune pièce ; qu’on n’y en joua que longtemps après sa mort , lorsque le théâtre de Paris ayant acquis quelque
ence ; qu’on y portera le cilice ; qu’on y fera des réflexions sur la mort , le jugement et l’enfer ; qu’on n’y souffrira ni
ent des théâtres et composèrent des pièces sur la vie, la passion, la mort de Jésus-Christ et de la Sainte Vierge (dans le g
ateurs, et montraient plus d’acharnement que personne à demander leur mort  : « Pectusque juventis Virgo modesta jubet conver
81 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
sont dans ces assemblées. La cinquième, le temps qu’on y perd, et la mort qui s’approche. On voit dans cet Ouvrage des pein
cteurs en attirent d’aussi véritables dans ceux qui les regardent. La mort tragique de Molière sur le même Théâtre où il jou
osimondaj Comédien connu dans la Paroisse de saint Sulpice, qui étant mort subitement, fut enterré sans Clergé, sans Luminai
et sans Prières, dans l’endroit du Cimetière où l’on met les enfants morts sans Baptême. On a même changé la marche de la Pr
Floridor, a renoncé à sa profession lors d’une grave maladie ; il est mort une quinzaine de jours plus tard. aj. [NDE] Clau
plus tard. aj. [NDE] Claude de la Rose, dit Rosimond (1640-1686) est mort , comme Molière, en sortant de scène.
82 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750
nc pas un péché léger, mais un crime, qui donne à l’âme le coup de la mort . « Si cui itaque leve spectaculorum crimen videtu
le conseil de Salvien, considérer que les spectacles sont plutôt une mort à l’âme qu’un véritable plaisir. « Respiciant cun
tor, Comédien, connu publiquement pour tel, étant malade au lit de la mort , et n’ayant pas voulu promettre de renoncer à sa
à sa Profession, quelque instance que son curé lui en ait faite, est mort sans recevoir les Sacrements, ce Curé les lui aya
a pu les lui refuser, le voyant prêt de mourir. La seconde, si étant mort en cet état, le Curé peut sans péché refuser à so
rements les Comédiens, quoiqu’ils se trouvassent malades au lit de la mort , à moins qu’ils ne fissent une promesse authentiq
83 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
le mérite à bien des égards. Son poëme épique, ou soi-disant, sur la Mort d’Abel, respire par-tout une tendre piété : ce qu
e, & la couronne poëtique, qu’on lui avoit décernée, & qu’une mort précipitée l’empêcha de recevoir. L’Italie n’a po
rante de l’Académie Françoise, & Envoyé de l’Evêque de Spire, est mort le premier décembre 1775, Le Théatre y perd un co
pas plus de cas. Voltaire, qui connoissoit cet Abbé, ayant appris sa mort , lui fit cette Epitaphe, qui est une fort petite
’horribles assassinats ! Depuis la boucherie des Templiers jusqu’à la mort du Chevalier de la Barre, on croit lire l’Histoir
combat vient de voir la terre inondée de sang & jonchée de corps morts , court admirer une danseuse & s’enivrer des g
s ; du Belloi avoue que leur despotisme ridicule a été la cause de sa mort  : Racine en est fort etonné, lui chez qui Monsieu
84 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
et du prix qu’elle distribue tous les ans. C’est le recevoir après sa mort , & admettre sa mémoire parmi les quarante. S’
s derniers soupirs sous le brodequin & le masque, se jouant de la mort & la contrefaisant, dum ludit mortem mords in
ante tendresse, ne s’est jamais dégradé par des grossieretés ; il est mort , aussi bien que Corneille, en déplorant par une s
, un citoyen vertueux des droits de citoyen & à la vie & à la mort , car il est vrai que Moliere a vécu dans l’infami
dans l’infamie légale, & Corneille en homme d’honneur, qu’il est mort sans aucune marque de religion, qu’il a été privé
hrétien. L’Académie n’a daigné penser à Moliere qu’un siecle après sa mort , & les deux Corneilles y ont été reçus. Elle
ucité à l’Eglise, d’autant plus redoutable qu’il fait encore après sa mort le même ravage qu’il avoit fait de son vivant. Il
85 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
oi, et de commander aux Lévites de prendre les armes, de les mettre à mort , et de les tuer sur la place. La Femme du jeune T
able ne trouve point de moyen plus puissant, pour obtenir d’Hérode la mort de ce S. Précurseur, qui faisait l’admiration de
si nuisible à toute l’Eglise, qui a tant affligé Jésus-Christ par la mort d’un homme qu’il aimait ? Dieu même nous l’avait
première. Ces révoltes continuelles dureront autant que vos jours, la mort seule vous en délivrera entièrement, lorsqu’elle
s vivre, j’aimerais autant mourir, car la vie Chrétienne n’est qu’une mort continuelle. Vous avez raison, c’est la juste idé
u de vous ; mais la Majesté de Dieu les a réservés à sa puissance. La mort est une furieuse, qui ne garde aucune mesure, ell
démarche qui le conduit au tombeau ; il est coupable et condamné à la mort dès qu’il commence de vivre ; la sentence est déj
86 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
e mélange de persécution et de faveur fit faire à Corneille, après la mort du Cardinal, ces vers singuliers, que tout le mon
te, de l’Eglise au bal, du sermon à la comédie, d’un service pour les morts à l’opéra, d’une messe pour les calamités publiqu
ction d’un Patriarche ; et pour terminer la pièce, il protestait à sa mort qu’il n’avait jamais agi que pour la gloire de Di
ns son ecclésiaste. Il est vrai qu’on ne rapporte pas de Salomon à la mort , une dernière scène où il ait mis toutes ses œuvr
bien logé, meublé, nourri, habillé que son Ministre, et qui après la mort du Cardinal alla occuper sa maison, pour être log
qui sont représentées à son mausolée, versent des larmes, non sur sa mort , mais sur sa vie et son ministère ? i. [NDE] L’
ns les villages au 17e et 18e sieècles. j. [NDE] Urbain Grandier est mort sur le bûcher à Loudun en 1634, mais pas pour une
87 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
. Pourquoi semer et cultiver des herbes venimeuses qui vont donner la mort  ? il vaudrait mieux les arracher. Nous devons com
te femme, si j'étais son mari ; le bénéfice de cet Evêque, s'il était mort  ; de faire mourir cet ennemi, s'il était soldat d
leurs coups, à aider la main qui les porte ? Que de blessures, que de morts trop méritées ! C'est déjà les recevoir que d'en
s ridicule que la comédie, et bien tragique pour ceux qui comptent la mort de l'âme pour quelque chose : une foule de person
ndre mère, une épouse fidèle s'amuse-t-elle à la représentation de la mort de son fils, de l'assassinat de son mari ? la pei
la mort de son fils, de l'assassinat de son mari ? la peinture de la mort de l'âme, de la perte de Dieu par le péché, peut-
imer contre nous ce que la vertu nous ordonne de combattre jusqu'à la mort  ? « Usque ad mortem agonisare pro justitia. » C'e
88 (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261
des persécutions : on les regardait comme des victimes dévouées à la mort . Ceux qui savent combien Tertullien est obscur, m
utres spectacles ; comme un moyen propre pour s’instruire à braver la mort . Notre Chap. 2. âme n’a point été unie à notre co
ult sur Vitruve. Dans Chap. 12. les tombeaux, et dans les statues des morts . Il ne faut pas s’imaginer que Tertullien condamn
89 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
sut si bon gré, qu’elle lui demeura toujours unie, & qu’après la mort de Henri, lorsqu’elle fut la maîtresse des affair
e . Tous ces intérêts cesserent, tous ces obstacles furent levés à la mort d’Henri II, son mari. Devenue sa maîtresse par le
ne fin digne des leçons qu’on lui avoit données. Quand l’heure de sa mort fut venue , dit Brantome, elle fit venir Julien s
décéda. Voilà , dit Brantome, qui pensoit à-peu-près comme elle, une mort joyeuse & plaisante. Je tiens ce conte de deu
n petit & mauvais livre, dicté par l’irréligion, de ceux qui sont morts en plaisantant. Ces deux faits rapportés, l’un pa
es. & jurerent également en Dom Quichottes de défendre jusqu’à la mort leurs adorables Dulcinées contre les audacieux Ch
e bruler devant lui l’encens de l’impiété. Cathérine déclara avant sa mort qu’elle avoit vécu & qu’elle mouroit Catholiq
e passa pas le temple de Delphes, où il fut vaincu, & se donna la mort . L’autre saccagea Rome, fut vaincu & chassé p
nt que la grace est bien plus paroissante que sur la planchette. A la mort de son mari, elle se fit faire une dévise selon l
onc guere ardens auparavant. Elle n’a commencé de l’aimer qu’après sa mort . C’étoit aussi l’idée du public. Cette dévise ét
s encore plus odieux. Elle faisoit tant de depense , dit-il, qu’à sa mort on lui trouva huit cents mille écus de dettes , s
enri III formé de sa main, & son image, voulant l’imiter après sa mort , le Maréchal de Biron lui dit : Il n’est pas en
90 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. » pp. 223-228
ble, qui n’a rien de pernicieux ». — M. Boursault (Edme), né en 1638, mort en 1701, homme de lettres distingué, protégé par
lier avec la dévotion ». Le célèbre abbé Nicole (Pierre), né en 1625, mort en 1675, auteur des Essais de morale, qui jouisse
91 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
ue en est constante. On prive des Sacremens & à la vie & à la mort , ceux qui jouent des comédies, s’ils ne renoncent
mon forge les traits de feu qui enflamment la convoitise, & où la mort entre par tous les sens ; c’est-là où l’on appren
ns du théâtre où tout paroît effectif, où ce ne sont point des traits morts & des couleurs seiches qui agissent, mais des
e ne s’en écarter jamais. Voilà ce que c’est qu’un Chrétien, un homme mort au monde, à lui-même, & aussi différent des e
enes dont parle le Prophète Isaïe, qui ne charment que pour donner la mort  ; des femmes qui par des attitudes étudiées, des
ression ne font pas les spectacles, où ce ne sont pas des personnages morts ou des figures muettes qui agissent, mais des per
 ; & même sa décision est précise : elle prive des Sacremens à la mort ceux qui s’exercent dans cet art contagieux, elle
ous pas penser que souvent l’on n’est insensible, que parce qu’on est mort , qu’on ne craint rien, que parce qu’on n’a plus r
qu’il saura bien réveiller dans la suite pour produire des fruits de mort . Voilà ce qu’on peut répondre à ceux qui prétende
où le démon lance des traits de feu qui allument la convoitise, où la mort entre par tous les sens : est-ce donc ainsi que v
uvons à longs traits avec délices le subtile poison qui nous donne la mort . Eh ! comment voudroit-on s’en défier & le cr
toujours incapables du Ministere sacré, l’Eglise qui même après leur mort les exclut de la participation de ses prieres : h
décidez entre nous. Voudroit-on être au théâtre frappé subitement de mort  ?Mais enfin dites-moi donc, reprend un saint Doct
pour vous former à la vertu, voudriez-vous être subitement frappé de mort  ? Ah ! j’en suis sûr, quelque disposé que vous so
ûr, quelque disposé que vous soyez d’ailleurs, vous craindriez que la mort ne vous y surprît ; & un Chrétien qui fait qu
déja bien loin. Il est bien difficile que les théâtres ne donnent la mort à nos ames.Hélas ! notre théâtre, supposez même q
l’absynthe ; c’est sous la douceur du miel qu’il a soin de cacher la mort . De-là tous ces agrémens que l’ennemi de la pudeu
mp; que de mondains nous le disent encore tous les jours au lit de la mort  ! Mais voulez-vous que je remonte jusqu’aux premi
ent. Aimez-vous à être attendris, à voir des objets qui frappent, des morts , du sang versé ? Ah ! voilà le Sang de Jesus-Chri
une école de vertu. Voudroit-on être au théâtre frappé subitement de mort  ? Il faudra donc condamner tous les amusemens &am
les spectateurs. Il est bien difficile que les théâtres ne donnent la mort à nos ames. Tout ce qui se passe sur le théâtre e
92 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35
ient souvent pour obtenir des Dieux infernaux le repos de ceux que la mort leur avait ravis. D'où vient que Saint Augustin p
avoir rétabli des réjouissances lors qu'ils avaient à pleurer tant de morts dont les Enfers s'étaient enrichis ; Misérables,
r aux Jeux Olympiques, reçut des Sacrifices durant sa vie et après sa mort par l'ordre des Oracles et même de Jupiter. Ils e
espect qu'ils ont voulu rendre à quelques fausses Divinités, ou à des morts . Et mêmeSuet. in Octav. tous les Jeux qui furent
93 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
, comme par autant de fenêtres, entrent dans nos âmes et y portent la mort . Gardez-vous, dit-il, de fixer vos regards sur la
oisonnées d’un femme de mauvaise vie ; elle porterait le poison et la mort dans votre cœur, bouchez vos oreilles avec des ép
à sa sœur Sainte Marcelline), rapporte avec une éloquence sublime la mort de S. Jean Baptiste, occasionnée par la danse de
ne foule d’exemples de saintes Vierges qui ont mieux aimé souffrir la mort , et même se la donner, que de perdre la virginité
94 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185
y régnoit, que le fils du Roi d’Aragon vint si faire Moine. Après la mort de son pere, à la priere de ses sujets & par
cents de dessous lesruines, & qui sait le nombre de ceux qui sont morts depuis de leurs blessures ; bien des familles son
lheurs ne sont pas rares, en voilà plusieurs depuis peu d’années, ces morts sont affreuses ; mais qui pense à ce qu’elles ont
brillantes, des décharges à bâle sur les spectateurs, plus de trente morts sur la place, un plus grand nombre de blessés, la
rente morts sur la place, un plus grand nombre de blessés, la plupart morts de leurs blessure. Le Cirque Romain ne voyoit gue
95 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
la voie étroite qui conduit à la vie, et la voie large qui mène à la mort , enfin où sera le paradis et l’enfer ? « Quam arc
lisses à nous en éloigner, à le profaner, à lui substituer le pain de mort , de la volupté. Dans les fêtes nous chantons des
tandis que toute l’Eglise en deuil est occupée de la passion et de la mort de son Dieu. Ils ferment bien le théâtre à la mal
rt de son Dieu. Ils ferment bien le théâtre à la maladie du Roi, à la mort des Princes ; l’ouvriront-ils à la mort d’un Dieu
tre à la maladie du Roi, à la mort des Princes ; l’ouvriront-ils à la mort d’un Dieu ? Mais sans vouloir diminuer le prix d’
qui n’y renonce, quand il rentre en lui-même, surtout à l’heure de la mort , où tout se montre dans son vrai jour. Le théâtre
96 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
he. « Maintenant qu’il s’agit de mon seul intérêt, Vous demandez ma mort , j’en accepte l’arrêt, Votre ressentiment choisit
e, jointe à la force et à la fermeté Romaine, au troisième Acte de la mort de Pompée, Scène quatrième, lors qu’elle dit à Cé
comme des enfants mal nés et sans mérite, ceux qui ne vengent pas la mort de leurs pères, ou de leurs parents, en sorte que
tifiant les passions de la chair : elles appartiennent à cette loi de mort qui s’oppose continuellement à la loi de l’esprit
la joue. Il déplore comme un grand égarement, de ce qu’il pleurait la mort de Didon, et qu’il ne pleurait pas celle de son â
avait donné au public par l’ordre de ce Prince quelques mois avant sa mort . Il rapporte les paroles de la Dissertation, quoi
97 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
t ainsi leur zèle. Vous savez aussi que la danse fut l’occasion de la mort de saint Jean Baptiste, Matth. 24. le plus grand
s d’Alexandre Roi d’Ecosse, avec Yolande, comme on dansait, on vit un mort suivre pas à pas les danseurs : ce qui donna une
e de Dieu, avec les chœurs des Vierges, lui apparut à l’article de la mort . cap. 25. cap. 9. Tob. 3. Exod. 12. Matth
98 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
tion. Un enfant ne prendrait pas plaisir dans la représentation de la mort de son père, un père dans la représentation de la
entation de la mort de son père, un père dans la représentation de la mort de son fils, ni une femme dans la représentation
99 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
cles, comment faudra-t-il s’exprimer pour les condamner ? St. Thomas, mort en 1274, n’avoit pas enseigné une autre doctrine.
lise. LE Pape St. Clément, du prémier Siécle de l’Eglise (Il est mort l’an 100.) veut qu’on chasse de l’assemblée des f
oncer à leur profession L. 8. constit cap. 32. Le Pape St. Sylvestre, mort en 335. excommunie tous les Comédiens. Le St. Pap
ture Ecclésiastique, s’ils n’ont point renoncé au Théâtre, avant leur mort . » Le copiste de l’Encyclopédie, a-t-il pu ne pa
nsible dans la pratique de l’Eglise, qui, durant la vie, ni même à la mort , ne les admet point aux Sacremens, à moins qu’ils
ns du Théatre, où tout paroit effectif ? Où ce ne sont pas des traits morts & des couleurs séches, qui agissent ; mais de
le Démon forge les traits de feu, qui enflamment la convoitise, où la mort entre par les Sens. C’est-là, où l’image des chos
grande confiance à son malade, si en lui présentant à l’article de la mort le Crucifix, il lui disoit,… Voilà ce Jesus, cet
rucifix, il lui disoit,… Voilà ce Jesus, cet aimable Sauveur, qui est mort pour vous, voilà ce divin Maître, pour l’amour du
ous coöpérez à la perte d’un frere, d’un Chrétien, pour qui J. C. est mort , comme pour vous. Quand, disent les Ordonnances
histrionibus) pro illo opere aliquid dare. 5 sum. titulo & Il est mort en 1459. 1. Ne vos, fideles mei, ab illis seduc
100 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
mblables. Croira-t-on une mere capable de livrer son propre Fils à la mort , pour élever sous ce nom le fils de l’Empereur mo
propre Fils à la mort, pour élever sous ce nom le fils de l’Empereur mort  ? Est-il vrai-semblable que deux Princes se croya
Heraclius la Péripétie précede la Reconnoissance. La Péripétie est la mort de Phocas : les deux Princes ne sont reconnus qu’
la mort de Phocas : les deux Princes ne sont reconnus qu’après cette mort , & comme alors ils n’ont plus à le craindre,
; assassin de son Bienfaiteur. Il est pris par la Justice, condamné à mort , & conduit à la potence. Les regrets de ce Sc
ce très-mauvais Vers, Cependant, cependant, Seigneur, mon fils est mort . Par la passion avec laquelle il le prononçoit
terre trois ans sans rosée & sans pluie ; à la voix d’Elisée les morts se ranimans. » Aucun mot n’est changé, l’ordre se
est très-poëtique, & n’a point cependant la pompe du récit de la mort d’Hippolyte, & de plusieurs autres morceaux d
Quinaut lui-même qui avoue la même chose quand il fait dire après la mort d’Alceste :   Que notre zele se partage, Que
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