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1 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
soin de grandes images & de hardies pensées. Il y a donc moins de mérite à être versificateur, que Poëte. Cependant des Au
Ceux qui sont bien écrits, le fonds des choses égal, ont seulement le mérite qu’un homme qui accorderoit une grace d’une manie
ction ; il s’ensuit que les ouvrages d’agrément ont, pour ceux-là, un mérite égal à celui qu’ont pour ceux-ci des traités de s
n ouvrage ; nous verrons ensuite si l’expression peut plaire, sans le mérite des idées. Si les idées sont ce qui frappent le p
ignorés ? On ne voit pas le cortège, mais seulement le personnage qui mérite le plus d’attention. Si les signes principaux nou
dans les uns & dans les autres, la Poësie ne sera pas toujours le mérite principal : il faudra réduire la thése générale à
éfauts, ne se soutient que par la Poësie. C’est connoître bien peu le mérite de ce beau Poëme, que de croire qu’il est uniquem
es pieces où il y a le plus de Poësie, sont celles de ce genre. On ne mérite le titre de grand écrivain, que par une imaginati
vers. Les mots, qui ne sont que des signes cenventionnels, ont-ils ce mérite en eux-mêmes ? Qu’on imagine la phrase, où ces qu
des décombres informes. Les images sont, sans contredit, le premier mérite de la Poësie. Les doit-on à l’imagination ou à la
ole qui joint le jeu des passions, à un beau coloris, à celle dont le mérite est tout entier dans les couleurs locales. « On n
2 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIII. Si les Comédiens doivent prendre le titre de Compagnie. » pp. 122-128
llés, dans les Chapitres précédens, les Comédiens des talens & du mérite que la prévention leur avoit accordés. Nous y avo
n corps composé de membres distingués par leurs fonctions ou par leur mérite personnel. Je ne crois pas qu’on me conteste cett
on me conteste cette définition, On sçait ce que c’est qu’un homme de mérite chez les sçavans. Nos Académies qui en sont compo
x ; voilà leurs fonctions. Qu’on ne nous accuse point d’en séparer le mérite personnel ; les lumiéres qui ont toujours brillé
3 (1731) Discours sur la comédie « Préface de l'Editeur. » pp. -
cueil, une Lettre d’un Théologien, illustre par sa qualité et par son mérite , consulté par l’Auteur, pour savoir si la Comédie
héatins, et le titre de Théologien illustre par sa qualité et par son mérite , annonça le P. François Caffaro. M. l’Archevêque,
trer le peu de cas qu’il faisait lui-même d’un écrit dont on vante le mérite imaginaire. Quoique l’ouvrage du P. le Brun fut t
e genre de Spectacles, usités dans chaque sièclea. Pour bien juger du mérite de cet ouvrage, il faut saisir le but principal d
4 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
s qui lui manquent. Un homme enthousiasmé du théâtre, attache tout le mérite à l’extérieur qui le frappe ; & s’en promet t
uer, si elles ne leur plaisent, la souveraineté de la décision sur le mérite du drame, c’est le comble du ridicule & de l’
é, ces sentimens nobles, cette bonne éducation qui forment l’homme de mérite . Qui l’ignore ? la misere, le libertinage, l’inca
libertinage public donne du pain. Si un débutant n’y apporte point du mérite , encore moins y en acquiérera-t-il ? La mauvaise
corps respectable, de membres distingués par leurs fonctions, ou leur mérite  : Compagnie de Magistrats, Compagnie d’Académicie
leur propre bassesse ; la beauté de la représentation ne fait pas le mérite de la piéce, elle la tout entier par elle-même, s
onde frivole en fait tout le prix ; mais qui n’ôte, ni ne donne aucun mérite . Faut-il donner au marchand, au tableau, ou à la
tems en tems. Par cette courte description on sent combien ce Colisée mérite d’être vu ; mais son étendue qui fait sa principa
5 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
nt toutes, il adopte un Spectacle nouveau ; non parce qu’il a quelque mérite  ; mais parce qu’il satisfait son inconstance : ou
ur un genre presqu’adoré dans la Capitale, est donc une preuve de son mérite  ?… La Province se plaît à copier Paris ; elle est
er les partisans du nouveau Spectacle. Ils sont trop persuadés de son mérite , pour faire attention à des discours frivoles. Pl
t-elles pas clairement désignées ? Osera-t-on disputer à Corneille le mérite d’un genre dont il fait l’éloge ? Ce grand homme
aison. « Eh bien, me demandera-t-on, trouve-t-on qu’il y ait un grand mérite de placer sur la Scène un Bucheron, un Tonnelier,
de nous montrer un rustaut, un simple pécheur, un Boulanger. C’est un mérite qui leur est propre, qu’on ne leur disputera jama
on générale, qu’il est sûr de recevoir en tout tems, dénote assez son mérite . Il faut un grand art pour savoir contenter les d
au Spectacle ait de certaines difficultés, puisque même des hommes de mérite échouent en voulant y travailler. Serait-il moins
it chassé avec ignominie, ce ne serait point une preuve de son peu de mérite . Plutarque a dit que les plus belles choses ont l
6 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
éprisable qu'elles. Mais supposons-leur de l'agrément, ce n'est qu'un mérite de papillon qui avec des ailes agréablement nuanc
'une mouche font un éléphant, et d'un homme à galons d'or un homme de mérite . Les habitants de ces régions enchantées, malgré
its êtres, je ne dit pas par la naissance, la fortune, la science, le mérite , la vertu ; ils ne sont pas même de jolis riens,
le spectateur qui l'en admire : la futilité seule peut y attacher du mérite . Il y a du délire à croire quelqu’un, ou à se cro
couche de fard, tout cela analysé et décomposé, qu'est-il ? C'est un mérite de marionnette : il est vrai qu'on fait mouvoir l
la sagesse et la décence aux grands et aux petits airs de Marquis, et mérite aussi peu qu'elle le désire une place dans le cer
ir. Par un faux air de grandeur on se croit en droit et on se fait un mérite d'agir avec les gens librement et sans se gêner,
périorité, d'un air tranchant et décisif, qu'il voudrait travestir en mérite , on le prendrait pour un génie supérieur, un maît
7 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85
que le jugement, & où les répétitions réitérées laissent tout le mérite au cours forcé des esprits & à l’action servi
ein n’est presque compté pour rien, & où la vivacité des couleurs mérite seule nos regards. Or, on ne peut pas dire que la
on ressemble à une simple lecture. Cependant quels applaudissemens ne mérite-t -elle pas ? C’est que l’art le plus parfait est ce
s-nous louer de la vîtesse de cette course ? Si le Cavalier à quelque mérite ici, c’est de bien montrer à cheval, mais cet art
sentimens que s’il étoit à leur place. Peut-être arriveroit-il que le mérite fût plus longtems à se faire connoître. Encore, d
des sujets pris dans d’autres Auteurs, on convient qu’il y a moins de mérite à y réussir ; mais il y en a toujours un très-gra
s poëmes, plus ils ont eu de difficultés à franchir  ; & c’est un mérite de plus. Arrive-t-il rien de semblable aux Comédi
8 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202
e Regnard & Bossuet, Panard & Massillon, &c. Chacun a son mérite . Leur feroit-on l’affront de les oublier ? Le Rec
roposé & couronné si mal à propos, en éclipsant l’Histrion par le mérite d’un concurrent si respectable ? Car on ne peut p
pour sujet du prix l’éloge de la Fontaine & de ses Contes. Il le mérite mieux que Moliere, il n’étoit pas si décrié, il n
ps célèbre, arbitre du bon goût, qui doit si bien savoir apprécier le mérite littéraire, en faisant valoir le Théatre de Molie
iliant pour l’Académie. L’Abbé Clément, qui vient de mourir, homme de mérite , plein de religion & de vertu, honoré de la c
vertu ; c’est une nouvelle infamie ajoutée à l’infamie légale qui la mérite . Un corrupteur de mœurs n’a point de gloire. Quel
s ont des titres de noblesse du Parnasse, des provisions des Juges du mérite littéraire. Aucun de ces titres ne donne aux amat
tu parlé, qu’elle-même s’y place. Voilà tout le panégyrique, & ce mérite n’est pas rare. Quantité de poëtes ont fait plus
as fait autant. Moliere a égalé Racine dans l’art de peindre l’amour. Mérite médiocre, mais faux ; il n’a peint que le liberti
la vertu, ni l’adresse, que je cherche ; mon plaisir est le souverain mérite . C’est quelque chose que la sincérité ; mais ce n
rix de l’Académie Françoise ; un homme dont la frivolité fait tout le mérite , c’est donner à la frivolité une considération tr
es de l’Archevêque de Cambrai. Elle a couronné le premier, qui n’a de mérite que l’irréligion ; le second, qui n’en a guere mo
e un déiste, intimement persuadé qu’on ne peut qu’à ce titre avoir du mérite , espérer & obtenir en effet les palmes littér
un délire dans celui qui s’égare jusqu’à en faire une leçon, & un mérite  ? La raison qu’il en donne carractérise le délire
mier, qui leur avoit imprudemment lancé bien des traits. Mais il a un mérite de plus, qui n’a pas trouvé grace aux yeux du Con
onorés d’une couronne par le premier Corps littéraire, établi Juge du mérite , & composé de tout ce qu’il y a de plus disti
le faux goût des hommes, la philosophie est la vraie gloire, l’unique mérite des grands hommes. En le donnant à Moliere, on di
n n’y est pas Philosophe, peut-on être compté pour quelque chose ? Un mérite unique dans Moliere c’est de peindre, de contrefa
s Moliere c’est de peindre, de contrefaire les hommes ; c’est le vrai mérite de sa comédie, fondé sur l’observation des caract
ée à Voltaire, à laquelle on a fait l’honneur de répondre, qu’elle ne mérite pas. On a vu les éloges de la folie, de la fievre
er les Chrétiens. Jamais homme plus méprisable ; il n’eut pas même le mérite qu’on loue aujourd’hui la tolérance & l’amour
jour Colin malade dedans son lit. La moitié du théatre de Moliere ne mérite pas mieux ce commentaire que la chanson. L’Auteur
9 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre prémier. Qu’on ne doit pas se figurer que la composition des nouveaux Drames soit aisée. » pp. 116-120
arence. Admirons donc les talens de ceux qui cachent modestement leur mérite , & donnent au Public des Ouvrages agréables s
veiller ici. Quoi ! s’écriera-t-elle, peut-on soutenir qu’il y ait du mérite à composer des Drames où l’on ne voit souvent que
nuisait, & qu’on est contraint de se hâter lentement. L’homme de mérite dont je viens de parler m’assura qu’il était auss
10 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57
veaul, et que c’est un diable incarné ; et, pour le punir comme il le mérite , il vient d’ajouter une nouvelle pension à celle
re qu’il ne se laisse pas surprendre aux tartufes et qu’il connaît le mérite de ceux que l’on veut opprimer dans son esprit, c
érence. C'est ce qui a fait approuver le Tartuffe par tant de gens de mérite , depuis que les hypocrites l’ont voulu perdre. Da
aux pièces de Monsieur de Molière, et que c’est un témoignage de leur mérite , l’Observateur, qui voit bien que cela suffit pou
ent vu du monde à douze ou treize de ses pièces ; il faut bien que le mérite l’y attire et l’on doit être persuadé que toute l
mpereurs les ont punis de même que le roi a récompensé Molière de son mérite . Il parle encore d’un philosophe qui se vantait q
11 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XIII. S’il est nécessaire qu’une Pièce de Théâtre plaise autant à la lecture qu’à la représentation. » pp. 359-363
a force & le courage de les vaincre, une chose a d’autant plus de mérite qu’elle offre plus de difficultés à surmonter. Co
er l’esprit, & s’il faut le voir en action pour en sentir tout le mérite  ? Ils sont donc en contradiction avec leur sistêm
Poème qui ne réunit qu’une seule de ces deux parties essentielles, ne mérite aucun nom, & ne peut avoir qu’un succès passa
12 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
ela même le condamne, l’ivresse jugea-t-elle jamais sainement du vrai mérite  ? C’est une des folies de la scénomanie de s’imag
bons vers, des portraits, des sentiments, tout cela sans doute a son mérite . Mais, réduits à leur juste valeur, par une soust
et se faisait fournir des livres comme des tapisseries ; cependant à mérite égal un grand ouvrage l’emportera sur une brochur
chure. Que sera-ce quand, à la frivolité du genre, à la médiocrité du mérite , on joindra comme au théâtre, la petitesse du vol
malgré l’orage, que le nombre en est petit. Presque tout se brise, et mérite de se briser à l’écueil de la critique : Appare
ontraster avec elle l’homme ne s’élève pas, il s’aveugle, se dégrade, mérite la raillerie que Dieu fit d’Adam après son péché 
rgones, ce n’est qu’un sublime de scélératesse et la déraison, qui ne mérite que l’indignation des honnêtes gens, loin de leur
grammes, portraits, ces petits riens qui amusent un instant. C’est un mérite de papillons qui, avec des ailes agréablement nua
personnes, non-seulement par la naissance, la fortune, la science, le mérite , la vertu, ils sont au-dessous du rien ; mais mêm
que la personne qui s’en occupe, la futilité seule peut y attacher un mérite supérieur, et se croire un être d’importance pour
quelques pas en cadence, tout cela décomposé, analysé, n’offre que le mérite des marionnettes. Il est vrai qu’on fait mouvoir
e a infecté la littérature par le goût de colifichet, et on a fait un mérite . Mérite facile : une saillie, une pensée, une rim
cté la littérature par le goût de colifichet, et on a fait un mérite. Mérite facile : une saillie, une pensée, une rime y suff
ffisance et de supériorité qu’on voudrait travestir en agrément et en mérite , et qui nuit à la littérature autant qu’à la vert
es ; la sagesse et la décence aux grands et aux petits airs ; qu’elle mérite aussi peu qu’elle le désire, une place dans la fo
13 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
a sincérité du pinceau. Christine n’est qu’une femme singuliêre, d’un mérite fort commun, elle a fait une action extraordinair
nt que couvrir de honte ses flatteurs, & la vanité de se faire un mérite d’une démarche forcée, ne peut que couvrir de rid
le étoit plus aimable, plus puissante, plus riche. Elisabeth avoit un mérite supérieur au sien, elle savoit régner, ménager to
ni argent ni crédit pour acheter les suffrages, & encore moins le mérite qu’on exige pour les accorder, pouvoit-on penser
i assuroit le repos de la Suède, l’âge, la naissance, la religion, le mérite , tout étoit parfaitement assorti ; on le lui prop
ses victoires, & qui menoit la vie la plus dure lui en faisoit un mérite . Cette vie avoit plu aux Suédois, peuple bellique
’elle se réserva, & qu’on croyoit fort mal employée pour eux. Son mérite littéraire étoit très-médiocre, comme elle avoit
t en se moquant de lui : ce Monsieur Menage connoît bien des gens de mérite . Cependant cet homme si connu des gens de mérite
ît bien des gens de mérite. Cependant cet homme si connu des gens de mérite , & lui-même si bon littérateur n’étoit point
t des ennemis dans ce Corps où la faveur forme le scrutin plus que le mérite . Elle avoit envoyé son portrait enrichi de diaman
e voulut passer sa vie. Il faut être sans Religion pour lui faire un mérite de son indifférence pour toutes les Religion, il
utes les Religion, il faut encore être sans probité pour lui faire un mérite de son hypocrisie, de se conformer sans scrupule
pense que trop : l’irréligion est aux yeux de Voltaire le plus grand mérite , & une horreur pour les gens de bien. Baile a
e cette Reine, mais du moins il a la pudeur de ne pas lui en faire un mérite , il a conservé une de ses lettres sur la révocati
naux & périt sur un échaffaud : le sécond homme obscur & sans mérite fut traité sans formalité, Christine le fit poign
etirer : ainsi bien approfondi s’évanouit l’Actrice célèbre, & le mérite de théatre tant vanté. Ces revers sont ordinaires
14 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
ge, & renferme très-exactement la vérité. Le faux dans les romans mérite le même reproche. Il forme un esprit faux dans le
ge, dont on ne se fait plus de scrupule, ou plûtôt dont on se fait un mérite , qu’on regarde comme une finesse, un trait d’espr
qu’on ne peut savoir s’il dit vrai ou faux ? L’amateur de théatre ne mérite pas plus de confiance dans ce qu’il fait & ce
lanterie est très-nuisible aux femmes ; il les trompe sur leur propre mérite & sur celui de leurs amans ; il leur donne d’
Aussi toutes occupées à cultiver, à embellir, à étaler leur prétendu mérite , elles ne sont plus ni épouses, ni mères, ni fill
e se piquent que d’être belles. Elles ne sont pas moins duppes sur le mérite de leurs amans qu’elles font tout consister daus
écondité, une présence d’esprit, qui lui en fait un agrément & un mérite . Il a les plus belles qualités, bienfaisant, libé
15 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
et celle des amateurs raisonnable ? Voici ces vers fameux : « Pour mérite premier, pour vertu singulière, Il excelle à traî
lone. » Comment ce même homme qui dans le siècle de Louis XIV fait un mérite à ce Prince d’avoir favorisé le théâtre, d’y avoi
ron se piqua d’un faux honneur, voulut ne devoir la couronne qu’à son mérite , et non à la faveur du Sénat. Il parut donc sur l
ent que pour la bourgeoisie et le peuple, parce qu’il leur en fait un mérite , un air de dignité, un devoir d’état, un apanage
s, toutes les pièces sont dédiées à quelque Seigneur dont on élève le mérite jusqu’aux nues. « Qui peut (disent les Lettres Ju
l pensait de ces opérase : « Je pense, répondit-il, que Votre Majesté mérite tous les éloges qu’on lui donne, mais je ne puis
: la souveraine félicité est au théâtre, le souverain honneur dans le mérite dramatique. L’enthousiasme est si prodigieux, que
heureusement elle y va plus que les autres, s’en fait un devoir et un mérite . a. [NDE] Autrefois, le verbe passer pouvait se
16 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56
tte un coup d’œil sur la maniere générale dont les François jugent du mérite des choses. Une piece dramatique étoit excellente
mp; fit cesser la représentation. Un Auteur a fait un ouvrage qui lui mérite d’abord une approbation universelle ; il plaît à
ur & son ouvrage devenus l’objet du mépris universel. Un homme de mérite entre dans un cercle, il dit de très-bonnes chose
tre trouve qu’il les dit d’une maniere ridicule, voilà notre homme de mérite persislé, couvert de confusion & obligé de so
qui croiroient que je choisis Moliere au hasard, sans en connoître le mérite . C’est précisément la haute idée que j’ai de cet
17 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur le duc de Nemours » pp. -
r honorer ma nécessité, qui espère que vous estimerez l’effet pour le mérite de la cause, et un pauvre don d’un riche désir :
plus louer la personne que le Prince, parce qu’il est aussi grand de mérite que de nom, en l’un la pensée manque, en l’autre
18 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316
si quelques Pièces ont réussi, il y a eu plus de Constellation que de mérite . Remarquez, s’il vous plaît, Madame, que je ne vo
e ne pouvoir déguiser les miens ; et supposé entre eux une égalité de mérite , Corneille étant venu le premier, et ayant purgé
bonté qui jamais ne le quitte Du haut de sa Grandeur tend la Main au Mérite . Sensible à ses Bienfaits, sors de cette langueur
s si longtemps que la France a des Rois Ne s’en trouve-t-il point qui mérite ton choix ? Est-il de la Vertu de plus fameux Mod
19 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à conserver. » pp. 276-294
’empêcher de remarquer un trait du génie de Molière, qui, à mon avis, mérite l’applaudissement des connaisseurs. On voit clair
oin d’examen et de correction, je crois que la Comédie du Misanthrope mérite d’être conservée, et qu’elle est très digne d’êtr
ortionnée au vice, et qu’il faut qu’elle soit telle que le vicieux la mérite . Pour peu que l’on réfléchisse sur la Pièce du Ch
d tort : j’aime donc mieux croire qu’il connaissait fort bien tout le mérite de sa Pièce et que la politique le faisait parler
20 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
hapitre III. Autre continuation des Mêlanges. L’ Essai sur le Mérite & sur la Vertu, qui parut en 1745, n’a été fa
évenemens les plus horribles, & les a fait représenter. C’est le mérite d’un bourreau qui dresse un échafaud & place
ent sa férocité. Ces abominations souvent répétées, dont on a fait un mérite à l’auteur, au décorateur, mille fois plus danger
une sorte de réputation, médiocre à la vérité, mais supérieure à son mérite . Il a du naturel, de la facilité, de l’enjouement
Chaulieu, & le loue beaucoup trop. Il rapporte, pour prouver son mérite , quelques petites pieces assez médiocres & tr
regret regret retrancher le reste . C’est réduire à pour de chose le mérite de Chaulieu & celui de son panégyriste : mais
amp; ceux chez qui l’irréligion & le libertinage tiennent lieu de mérite . Il écrit à un ami qui se trouvoit sur la route d
Voici une anecdote nouvelle occasionnée par un enthousiasme qu’il ne mérite pas. L’Abbé de Prunis. Chanoine Régulier de Chanc
& la religion sont aujourd’hui la réputation & le plus grand mérite  ; parce que les esprits forts vont puiser dans la
frontés par des experts, il y languissoit depuis deux cens ans, & mérite de rester encore deux siecles dans cette nouvelle
vec une énergie & une liberté cinique : ce qui n’est pas un petit mérite . Plein de gasconnades & de saillies souvent a
ces, leur élégance, leur joie ; leurs applaudissemens honorent ce qui mérite leurs larmes les plus ameres : l’enfer en fera, m
rtes de sujets, n’a jamais lancé de traits contre les choses saintes. Mérite rare dans un siecle où l’on fait gloire d’avoir d
mbre des belles qualités. Cet essain d’insecte décide sommairement du mérite & du succès ; on a sa bassesse de la laisser
21 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
blic les débauches d’un Epicurien & la vie de plusieurs hommes de mérite . Quel parallele ! St. Pavin & Pascal, Chaulie
re a perdu Latouche que lui-même a perdu. Ce jeune Poëte qui avoit du mérite & auroit pu faire du bien, a été enlevé par l
que. Le jeune Abbé passa plusieurs années auprès d’un oncle, homme de mérite , Chanoine régulier, Prieur & Grand Vicaire da
nneur, parce qu’aux yeux du Souverain, & seul juste estimateur du mérite , les moindres œuvres de vertu sont plus prétieuse
ndre à tous ses Sujets d’accepter, dans un Abbé petit maître, dont le mérite étoit de faire des comédies, des vers galans quel
s Evêchés, c’est en être bien prodigue, ou faire bien peu du cas d’un mérite si peu Ecclésiastique, si peu Episcopal. Quelle l
h du Théatre ; il composa des vers frivoles dont la galanterie fit le mérite momentané, & qu’aujourd’hui personne ne conno
fut toujours pauvre, laborieux & triste ; la mort d’une épouse de mérite qu’il aimoit beaucoup, & de deux enfans du pr
on livre à cet homme célèbre, plus proné par l’irreligion qu’il ne le mérite pour ses talens, & lui a écrit la lettre la p
les Etats de Thalie ; après tout, c’est rendre justice à Arlequin, il mérite bien des jeux séculaires, il vaut bien en son gen
qui plaisent, & de traits de satyre qui piquent, ç’en est tout le mérite . En voici un qui a plut, quoique fort commun, Fle
lement. Le Journal de Trévoux de 1776 caractérise fort plaisamment le mérite de cette farce, il y a plus d’esprit qu’il n’en
22 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
ui caractérise le verbiage ordinaire aux gazettes, on y fait un grand mérite au Roi (qui peut-être n’en savait rien), comme d’
es qu’elle doit fournir ; mais elle est étrangère à notre dessein, et mérite peu de nous occuper, d’ailleurs les désordres et
Quoique Cicéron ne soit ni Législateur ni Jurisconsulte, il est d’un mérite fort supérieur à Montaigne, et mérite une attenti
r ni Jurisconsulte, il est d’un mérite fort supérieur à Montaigne, et mérite une attention particulière, non seulement comme u
âtre, lié avec le plus célèbre Comédien, Juge éclairé et équitable du mérite des pièces et du prix de la bienséance et de la v
té. Roscius, dit-il, est un si habile Acteur, qu’il n’y a que lui qui mérite de paraître sur la scène, mais en même temps si h
la scène, mais en même temps si honnête homme, qu’il est le seul qui mérite de ne pas y monter. Je ne sais si l’on peut plus
sais si l’on peut plus vivement et plus ingénieusement peindre et le mérite personnel de Roscius et la bassesse de sa profess
ste pas la justice de ce reproche en général ; il se retranche sur le mérite personnel de Roscius, qui bien loin d’être infect
23 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre dernier. Conclusion. » pp. 345-347
cle moderne, n’auront pu s’empêcher, en le condamnant, de convenir du mérite de ses Acteurs. Plus il est prouvé que le genre n
doute ; & voilà un hommage qu’il m’est bien flatteur de rendre au mérite . Puisse mon Livre inspirer aux Poètes du nouveau
24 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -
critiquer, que lorsqu’on ne peut faire autrement, on dénigre jusqu’au mérite . Il me semble que les Auteurs n’ont pas tout-à-fa
âtre, qu’on m’a déjà reproché, est directement ce qui donnera quelque mérite à mon Ouvrage. N’ai-je pas rencontré le secret de
enre de Spectacle. Lorsque je me récrie sur ses beautés & sur son mérite , il suffira de penser le contraire de ce que je d
25 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
gories si vraies, des satyres si fines, (c’est pour Voltaire un grand mérite ) une connoissance si approfondie du cœur humain,
que sont les comédiens d’Aristophane, si vantés ? Elles n’ont que le mérite de l’antiquité, d’un nom Grec, & la vénératio
sans réligion, sans mœurs & sans décence. (Oh je me tais sur son mérite  !) Quand à Homere, je laisse à Boileau à prononce
conversion au moment de la mort ? En former le dessein, s’en faire un mérite auprès de sa maîtresse, n’est-ce pas une impiété
la vertu ;) tout cela , dit Voltaire, annonce un peuple sociable qui mérite d’être heureux . C’est un grand mérite, en effet,
annonce un peuple sociable qui mérite d’être heureux . C’est un grand mérite , en effet, de prendre du caffé, d’écouter des con
mettre la Réligion sur la même ligne avec des bouffoneries : c’est le mérite de Voltaire & des Voltairistes. Cette idée me
onneur d’une de ses maîtresses. Il eut 15 batards, qui eurent tous du mérite . Sa Cour étoit la plus brillante. La France lui d
sieurs enfans légitimes, a jusqu’à 15 batards : ils sont tous gens de mérite  ; les batards ne le sont-ils pas toujours ? La ba
es batards ne le sont-ils pas toujours ? La batardise est un titre au mérite , ne fut-ce que pour couvrir la honte de leur nais
des uns, & de la vanité des autres, ne prouvent pas plus pour le mérite superieur des uns, que le silence pour la médiocr
26 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
d’y résister. Dans son histoire cependant, il fait plusieurs fois un mérite à Louis XIV d’avoir fort souvent donné des specta
sa fille & son gendre, a peu de goût pour la comédie. Autre grand mérite du Roi : il danse & fait ses exercices avec
c raison les jeux de hasard. Bussi, qui l’en loue ; en fait perdre le mérite , par les raisons frivoles qu’il donne de cette dé
plume dans cette nomenclature ; on seroit bien trompé si on pesoit le mérite à sa balance. Par exemple, il ne dit pas un mot d
aits. Ce Prince, par la bonté de son cœur & ses grandes qualités, mérite tous les honneurs : mais il n’en est point d’auss
our-propre, le plus habile des flatteurs qu’il favorise, s’en fait un mérite . Un auteur dramatique a un cercle de partisans au
roit de s’emparer. Il ne faut pas les confondre avec les personnes de mérite qui sont honneur à la robe & à l’épée, par le
s magistrats, les vrais nobles qui soutiennent leur dignités par leur mérite , n’en furent jamais ni ne peuvent en être l’objet
élégance, une facilité naturelle, une négligence voluptueuse, font le mérite de quelques riens, de quelques propos de table ;
auroit besoin d’explication. Au reste, ce chansonnier vante fort son mérite & ses services, qu’il réduit pourtant à peu d
e grande Reine. Il demande au Prince le prix de son zele & de ses mérites . J’approuve ton projet, j’aime ta fantaisie. C’
27 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « LIVRE QUATRIEME. » pp. 1-3
feux. A entendre quelques-uns de ses apologistes, on dirait qu'il ne mérite que des éloges, pourvu qu'on le purge des infamie
tre remue et excite toutes les passions. Il s'en fait une vertu et un mérite  ; c'est par là qu'il tâche de plaire. Il n'y réus
28 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à rejeter. » pp. 313-318
é Molière autrefois en parlant de cette Pièce16, et je conviens qu’il mérite toute sorte de louange par rapport au génie et à
ses modèles : Qu’il me soit permis d’ajouter que si Boccace en ce cas mérite d’être blâmé, Molière n’en est pas plus excusable
29 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. De la Parodie. » pp. 78-89
couplets malins de ceux qui méritaient la risée publique, ou dont le mérite éxtiait l’envie ? Observons ici, que les Poètes à
isable. Quelle gloire peuvent se flatter d’acquérir ses Poètes ? Quel mérite trouve-t-on à remplir une Pièce de bouffonneries
pas les soupçonner d’agir par envie, & de chercher à rabaisser le mérite des Ecrits immortels qu’ils ne voient qu’avec cha
30 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
ses occupations. Cet amas de comédies a-t-il grossit le trésor de ses mérites  ? Lui a-t-il assuré une gloire éternelle ? N’aime
miracle & avec le même succès, en faveur des Troubadours, qui le mérite aussi peu, peut-être moins. L’infatigable M. de S
illot en cite, & là-dessus bâtit un grand édifice de noblesse, de mérite , de célébrité, dont ni leurs mœurs, ni leurs ouvr
plus grande vérité. Le journaliste prouve cette grave accusation que mérite le théatre anglois, de tous le plus féroce : il l
ient d’être imprimé à Leipsick. Cependant le théatre germanique ne le mérite pas toujours ; les pieces régulieres & décent
lle a eu part, dit-on, au roman de Mad de Tencin. C’est un fort petit mérite de travailler à des romans avec une dame qui, apr
s, qui bâtit des châteaux dans les nuées. Pour faire sentir le peu de mérite que donne la richesse, dont tout le monde est ent
marché la tête levée, & me suis dit à moi-même, on peut avoir du mérite , & faire dire du bien de soi, sans avoir des
eur au peintre, & ne méritent pas notre attention. Mais ce qui la mérite , c’est l’utile dessein qu’on attribue à ce peintr
ccessoires & les décorations des comédiens sont plus en raison du mérite que le mortier & la robe, & donnent plus
tout ce qui précede. Tissu d’extravagance & de libertinage qui ne mérite que l’indignation des honnêtes gens. Cette dernie
ur, & s’animer à suivre ses exemples. Est-ce bien l’honorer & mérites sa protection, est-ce bien étudier ses vertus &am
31 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182
du Théâtre ; il n’ignore point que le sujet fait souvent le principal mérite d’une Tragédie. Cette sévérité dans le choix de c
loin que nous. Ils ont connu de tous tems combien le sujet prêtait de mérite à un Poème ; ils l’ont même soumis à certaines rè
t être clairs & concis ; la simplicité en fait souvent le prémier mérite . Il est vrai que quelques-uns de ses Drames contr
, une ombre plus ou moins forte ajoutée à un Tableau qui lui prête le mérite de la nouveauté. Monsieur Marmontel pour prouver
péra. La Marchande de modes pourrait être une jolie pièce. Le Boucher mérite bien d’être traité. Le Chaircuitier ferait un Dra
32 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « III. Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’auteur de la Dissertation. » pp. 5-9
P. Caffaro, « Lettre d’un théologien, illustre par sa qualité et son mérite , consulté par l’auteur pour savoir si la Comédie
P. Caffaro, « Lettre d’un théologien, illustre par sa qualité et son mérite , consulté par l’auteur pour savoir si la Comédie
33 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
n’est formé que de dépouilles. On l’a reproché à Boileau. Moliere le mérite encore plus : il seroit comme le geai couvert des
Il leur en faisoit bien davantage. Gassendi étoit un homme d’un vrai mérite , & tous ces prétendus éleves étoient peu dign
es. C’étoit ce langage secret, ce pantomime intérieur, qui faisoit le mérite de Moliere, le talent de peindre en détail, de co
as là du grand, du systematique, du philosophique, car c’est le grand mérite du temps, c’est du méchanique. Ce caractere flexi
qu’il amusoit alors, dans un âge ou l’art d’amuser fait le plus grand mérite , & donne la plus grande vogue. Le Mercure d’a
si cet établissement, dont je ne dispute l’honneur à personne, est un mérite dramatique, il n’est point un mérite moral ; il r
ute l’honneur à personne, est un mérite dramatique, il n’est point un mérite moral ; il rend le spectacle plus dangereux, en j
n portrait, & le met sur la tête de tous les personnages. Tout le mérite de Moliere est renfermé dans ce vers de Boileau :
vice de ce qu’il a d’odieux, lui donner une sorte de gloire & de mérite , écarter, décrier ceux dont les yeux trop perçans
peintre exposer les plus secrets replis de son cœur. Voilà son unique mérite  ; il sait copier & contre-faire. Pour tous le
n Libraire pour lui fournir des livres comme des tapissieries. Mais à mérite égal un gros volume vaut une brochure, un poëme l
34 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66
ble à tant de gens sortis de la fange, qui s’élèvent bientôt par leur mérite , & font oublier ce que leur origine a de vil
es, & des couplets remplis d’équivoques, en fesaient le principal mérite . Il parut vouloir, au commencement du siècle où n
nnaître. Soyons-en persuadé, si l’Opéra-Comique n’avait eu un certain mérite , il n’aurait point soulevé contre lui un si grand
notre Opéra des Spectateurs & des Lecteurs. Cette jolie invention mérite de passer à la postérité. Une autre-fois il eut r
35 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
est une chose bien singulière qu’une partie de la Nation enchantée du mérite des Comédiens, les applaudisse en public, les rec
sances, plus souvent encore à la Religion même ; que deviendrait leur mérite  ? Croyez-vous que le bon citoyen, ou l’homme pieu
un qui voudrait voir sa profession décorée de toute la gloire qu’elle mérite par elle-même, et qui n’est obscurcie que par les
ouveraient dans cette Ecole des places de retraite convenables à leur mérite . Je désire beaucoup, Mademoiselle, que vous appro
36 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
r ; honneur qu’on n’a point fait à Corneille, & que Shakespear ne mérite pas mieux. Il n’y a eu que le Cid que Fontenelle
; mauvaise humeur. Toutes deux cependant étoient enthousiasmées du du mérite de leurs époux : la Moliere s’écrioit, quoi, on
mme. Villaret, continuateur de l’Histoire de Velli, n’étoit pas sans mérite . Son ouvrage, quoique avec des défauts, n’est pas
per les bons sujets, d’enfouir ou plutôt de dégrader, d’anéantir leur mérite , elle feroit un très-grand tort à la société. La
talens. La Moriniere respecta toujours la religion & les mœurs : mérite rare chez les poëtes dramatiques. Voltaire, aussi
clate dans le choix & l’assemblage des hommes les plus inégaux en mérite , qui composoient son Bureau poétique & son Ac
’hui oublié, très-médiocre même dans la profession d’Avocat. Tout son mérite se borne à la pureté du langage, alors très-rare,
ge, alors très-rare, qui ne faisoit que de naître ; aujourd’hui petit mérite , que le langage est épuré, & que les bourgeoi
plaît à proroger [ce mot ne regarde que le temps]. Le Prince Charles mérite sans doute l’amour des peuples : mais ce pompeux
37 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175
peu scrupuleuse, & qui est digne de l’être ; ce roman n’a que le mérite de l’élégance, de la volupté & de l’irréligio
de gaieté, de finesse, de narration ? Voici ce qui fait à ses yeux le mérite de Lucien : J’aime sur-tout le dedain philosophi
lui bien étroit, il le franchit aisément, ce n’étoit pas le genre de mérite qu’il falloit choisit pour modele & en faire
dit vrai, séduire les hommes, les entraîner dans le vice : est-ce un mérite  ? Aux yeux de Mr. Dorat, la vertu seroit un crime
thinie, Consul sous Néron, & plus que tous cela ; (voici son vrai mérite  :) & plus que tout cela, homme de plaisir &am
un éloge flatteur du sexe, mais une balance à laquelle Dorat pese le mérite des Ecrivains, & veut qu’on pese le sien. Un
l existe à Geneve un vieillard pour nous faire rire. Tel est donc le mérite & l’emploi sublime de ce prodige de science &
c’est-à-dire, des vers frivoles sans ordre, sans suite, qui n’ont de mérite que la licence qui y regne ; il faut pourtant que
e, Nous ne connoissons point sa personne, nous n’examinons point son mérite poétique, mais ce que nous venons de rapporter, p
38 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301
ouse Moraïme avec la moitié des biens du Mufti pour récompense de ses mérites . Dans L’Amour sans Intérêt, Valentin est le héros
st là en effet, si je l’ose dire ainsi, leur pierre de touche pour le mérite  : et celui qui n’en soutient pas l’épreuve, il es
bjets de la faveur du Théâtre Anglais ! ce sont les personnages de ce mérite qu’on met à la tête des autres, et qu’on fait bri
sur notre Théâtre que les vertus chrétiennes : on y fait la guerre au mérite en quelque genre qu’il soit, et dans quelque cond
et le plaisir qu’il a donné ne le garantit point du triste sort qu’il mérite . Le Poète n’était pas assez injuste pour consenti
oue que je n’ai rien omis pour le perfectionner, afin d’avoir quelque mérite et quelque relief parmi les Dames. » Horner P. 2
igne. Lord-Rake et Lord-Foplington Dans le Relaps. portent aussi leur mérite dans leurs noms, dont le premier se réduit à Milo
? répond Mustapha. Il est d’une illustre et riche maison : quel autre mérite voudriez-vous qu’eût un homme de son rang ? » L’A
admirable ! Cependant laissons-la jouir seule des fruits de son rare mérite , et venons à autre chose. P. Dans l’Astrologue J
39 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
venter que leurs talens poëtiques. Mais, outre que dans la Mettrie le mérite étoit médiocre, d’ailleurs c’est un impie, un déb
rs c’est un impie, un débauché, quelque talent qu’on lui suppose, qui mérite peu les éloges publics d’un roi & d’une acadé
locus de Luxembourg le gouverneur de la place, d’ailleurs officier de mérite , fit venir des violons sur les remparts, pour bra
it un baigneur, une toilette. C’est après l’éducation, la science, le mérite d’un petit-maître. Il y a bien de la différence e
s loué Lafontaine dont on parloit fort peu, & c’est un fort petit mérite . Il est aisé de faire parler des animaux dont les
débiter des graves sentences, celles-la même dont on fait un si grand mérite à Lafontaine, formeroit-il des brillans éleves, d
plus considérable, on fasse des éloges gigantesques & on donne un mérite sublime sur quelques morceaux qui n’en sont pas l
a facilité de composer des mots burlesques dont on lui veut faire une mérite  : mérite médiocre, commun à toute la populace. On
é de composer des mots burlesques dont on lui veut faire une mérite : mérite médiocre, commun à toute la populace. On rempliro
e est d’autant plus dangereux que l’auteur, l’homme d’esprit & de mérite , est un ecclésiastique que la sainteté de son éta
s, dit ce critique, ne plaisent que sur le théatre, & n’ont aucun mérite à la lecture ; parce qu’elles ne consistent qu’en
lus éclairée la confirme par un prix glorieux qui n’est destiné qu’au mérite d’un ouvrage supérieur à celui de ses concurrens.
sa religion, ses docteurs, ses titres & ses grades. Le plus grand mérite auprès de ces sages maîtres de la langue, est le
40 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114
° de pieces détachées. Cependant le théatre de cet homme singulier ne mérite que le second rang. Les opéras & les poësies
lité de la composition. Cette sincérité dans un Gascon n’est pas sans mérite . Il excuse sa conduite 1.° par l’exemple de tous
le triple mariage. Cette farce, qu’on joue quelquefois, non pour son mérite , mais parce qu’elle favorise le libertinage, est
assurés. La disgrace de la Cour les fit manquer à la Grange. dont le mérite dramatique n’étoit pas inférieur, Son discours de
une religion, une piété, qui valent devant Dieu, juste estimateur du mérite , les qualités les plus brillantes. Les mêmes titr
adémie Royale de Musique lui a enlevé sa Fagonde. Cette farce, qui ne mérite d’être ni enlevée ni réclamée, fut composée sous
cution aussi peu d’esprit. La musique, qu’on dit bonne, fait tout son mérite . L’Opéra s’en est emparé, & tout Paris y a co
41 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
ournaux en ont donné des extraits, & l’ont fort loué, & il le mérite à bien des égards. Son poëme épique, ou soi-disan
d’Abel, respire par-tout une tendre piété : ce qui n’est pas un petit mérite dans un siecle où on ne la connaît que pour la dé
Regarde-t-on toujours le même carreau de fleurs ? La variété fait le mérite des ouvrages d’esprit ; l’uniformité monotone est
entraîne la plupart des écrivains de bagatelles, & fait tout leur mérite & leur vogue. Celui-ci a respecté la Religion
n reçu dans le monde. Ce titre suffit à la vertu pour en apprécier le mérite , la qualité d’Envoyé de l’Evêque n’ajoute rien da
e de Grand-Vicaires, & dépeuple les Chapitres & les Diocèses, mérite-t -elle le suffrage des Prélats ? Edifie-t-elle les
r le Théatre François de piece plus scandaleuse : sa licence fait son mérite . Si l’on en supprimoit les endroits qui blessent
42 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44
u’on ne me donne que des Comédiens habiles, je rendrai justice à leur mérite  ; mais je n’éleverai ni ce mérite au-dessus de lu
habiles, je rendrai justice à leur mérite ; mais je n’éleverai ni ce mérite au-dessus de lui-même, ni la profession aux nues.
 ; & cette qualité, la plus belle qu’ils ayent, n’a rien qui leur mérite le titre d’Homme à talents. Je n’imagine pas qu’i
oit contre l’esprit de la loi, qui ne vouloit pas qu’on s’exagérât le mérite des Acteurs. C’est pour prévenir cet abus qu’il f
43 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. Des différens genres qu’embrasse le nouveau Théâtre. » pp. 14-20
idée burlesque, une musique légère & brillante, font le principal mérite  ; on en voit dans lesquels l’esprit & la plus
dans les Personnages, un Dialogue passable, d’une certaine étendue ; mérite d’être décoré du titre de Comédie-mêlée-d’Ariette
44 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
bleaux de Rubens . Ce ne sont que des mots ; personne ne méconnoît le mérite théatral de Corneille, de Moliere. Personne ne do
ite & s’en applaudit, l’avoue à son vainqueur même ; s’en fais un mérite , & jure d’y persévérer. On en rougit ailleurs
sement de la fortune fait taire ses louangeurs, le bruit s’achete, le mérite ne s’achete pas ; il en est comme des meubles, de
effet que mise dans cette balance vénale, la faveur l’emporte sur le mérite . Ces idées ne sont ni nouvelles ni chimériques ;
peut être donné pour acquérir un bénéfice. Les biens spirituels d’un mérite supérieur ne peuvent en être le payement. Leur vé
our un Domestique. On ne se joue point du scrutateur des cœurs, on ne mérite pas moins son anatheme : Pecunia tua tecum sit i
mie ? Quel est-il donc lui même, cet être supérieur, si bouffi de son mérite , cet être si vanté, si savant, si spirituel, si n
u’il n’est pas, il redeviendra ce qu’il est. Point d’argent, point de mérite ni de gloire. Helas ! souvent les louangeurs eux-
45 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-10
si de pareils ouvrages pouvoient le mériter, il n’en est point qui le mérite davantage. Il s’en est fait beaucoup d’éditions &
équence est aisée à tirer. Dans le cours de cette longue comédie, qui mérite mieux ce nom que le poëme du Dante, on trouve rép
tidote ? La vertu ne cours pas moins de risque que la santé, & ne mérite pas moins d’être ménagée avec la plus grande préc
46 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
e qui ne suit pas ces guides s’égare, ce qui ne leur ressemble pas ne mérite que du mépris. Statues, estampes, éditions, fêtes
s affaires très-importantes. On ne peut rien refuser aux hommes de ce mérite . Alors il se fit connoitre : il lui représenta co
dises sont de rebut ; c’est une vraie tyrannie. La décoration fait le mérite & le démérite, rend agréable ou désagréable,
former une belle pensée. Dans le style burlesque, les folies ont leur mérite  ; on ne veut que faire rire, & rien n’est plu
langueurs, ces regards amoureux, ces nudités scandaleuses qui font le mérite des actrices, & qui, en peignant le vice, l’e
e toutes ses conquêtes. Homere & Hesiode relevent par la danse le mérite de leurs héros. On a élevé des statues aux habile
; qu’on ne fait tant valoir ses titres que pour suppléer au défaut de mérite , je ne puis comprendre les contradictions des ama
strophes. Tout étoit monté sur le ton républicain, & le principal mérite du poëte consistant dans la hauteur & l’indép
ande foule, ne se trouvoient pas placés à leur aise, & selon leur mérite , ils voulurent monter aux galeries, & furent
47 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
l’art de la guerre, par le recueil de ses Rêveries : en voici une qui mérite bin le titre. Ce grand guerrier pensoit que les s
Alexandre, M. César, M. Achille ? En voici un dont elle s’applique le mérite , & qu’elle met sur le compte du prince de Con
les mains. Mais quand on fait peu de cas du vice, quand on en fait un mérite , il en coûte peu de louer les vicieux. C’est le l
de Konismark sa mere, suédoise, d’une naissance distinguée, avoit le mérite des femmes, de la beauté, de l’esprit, des talens
e au près de Charles XII. n’est pas moins ridicule. On lui en fait un mérite comme d’une preuve d’habileté dans la négociation
mp; d’une aveugle vanité dans celle qui l’accepta. Un amant entêté du mérite de son Aurore (c’étoit le nom de baptême de l’amb
répondre à son mari ; elle eut besoin de la garantie d’une dame de ce mérite . Sigismond, prévenu contre la princesse, n’en vou
48 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
. La farce de George Dandin eut une fortune plus brillante qu’elle ne mérite . Dans une de ces fêtes dont l’énorme magnificence
qui en font les scènes lui fussent arrivées. Moliere n’a ici d’autre mérite que d’avoir mis en œuvre ce que la médisance lui
à quelques changemens près, dont les uns font un crime, les autres un mérite , est, dans le moderne comme dans l’ancien, une ap
tout, seroient pour un Chrétien une solide consolation, un trésor de mérite . Mais ce sont des idées gothiques qu’on n’oseroit
datur uxor prudens. La passion aveugle choisit communément mal, & mérite d’être punie par son mauvais choix. Peut-il être
, j’ai cent mille vertus en louis bien comptés, ou qui trouve tout le mérite dans de vieux titres de noblesse, sans penser que
n, ne veut plaire qu’à son mari. Vous l’emporterez sur-tout : le vrai mérite d’une femme est de craindre Dieu, de faire son de
49 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106
e critique fine, amusante, & ordinairement juste, en sont tout le mérite . Cet ouvrage est devenu rare, & vrai-semblabl
r supplice. Il a sa grace : tout le monde s’intéresse pour lui. Il le mérite , car il est tendre pour ses maîtresses. Qui peut
t pas empêché le Pape d’écrire à l’Auteur une lettre flatteuse sur le mérite littéraire de cette piece hardie. Sur quoi quelqu
dresse : la satisfaction couvre tous les défauts, & donne tout le mérite . Mais ce qui m’étonne dans le Doyen de l’Académie
en reçue par égard pour son nom, mais qui depuis est tombée, & ne mérite guere de se relever. D’où vient la réputation d’u
peu travaillé, & qui, à tout prendre dans la somme totale de son mérite , est fort médiocre ? Il étoit l’ami, le protégé,
50 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233
loppant tout à coup, ils se livreraient à toute la reconnaissance que mérite leur Libérateur, qui devient leur père dans cette
et les augmentations qu’on y a faits, n’ont servi qu’à en diminuer le mérite . Parmi tous les Œdipes que nous avons, je choisir
; et que tout parricide et incestueux qu’il est, il n’a rien fait qui mérite qu’on le punisse. Si l’on pouvait espérer que nos
exemple. Je pense donc qu’il y a plus d’un endroit où cette Tragédie mérite d’être corrigée, en ce qui concerne la passion de
quoiqu’elle ne meure pas, er qu’elle se mêle peu de ce qui se passe, mérite de donner son nom à la Tragédie : je dirais plus,
oute façon (après les petites corrections dont nous venons de parler) mérite d’être conservée pour le Théâtre de la Réformatio
51 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
lle des malheurs de quelques personnes de grande qualité, ou de grand mérite  ; et celui de Tragi-comédie signifie la représent
nt d'abord esclaves de ces maximes pernicieuses, en composent tout le mérite de leurs Héros. Rodrigue n'obtiendrait pas le ran
ion qui fait regarder dans le monde comme des enfants mal nés et sans mérite , ceux qui ne vengent pas la mort de leur Père, ou
'on les élève dans de si horribles dispositions, et qu'on mesure leur mérite à la correspondance qu'on trouve en eux aux senti
e il en faudrait un autre pour combattre cette passion autant qu'elle mérite de l'être. Il est donc vrai que le but de la Comé
52 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67
angage est plus barbare que celui de l’irréligion & du vice ? Qui mérite la préférance, la pureté des mœurs, ou la correct
bien des choses plates, triviales, sans goût, sans esprit ; tout son mérite est une multitude de caricatures, de figures grot
s plans, les expressions, les situations, les sentimens & tout le mérite de la tragédie. C’est un tailleur qui fait un hab
qu’on fronde les ridicules des autres, on se fait une gloire & un mérite du plus dangereux, du plus méprisable de tous. Le
ourd’hui est le souverain bien, le talent du théatre est le souverain mérite de l’homme. M. Arnaud, dans sa préface sur Fayel
ence, lui donner le privilege exclusif, croire que tout le reste n’en mérite pas le nom, que les Grecs & les Anglois seuls
e Gorgone, qui au lieu de les amuser, les pétrifie. Tel étoit le faux mérite des piéces d’Eschile, que des furies seules peuve
e ne vit que de vice, & tout vice lui est bon : c’est chez lui un mérite , une gloire, un talent de l’inventer, le multipli
53 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
leur succès, malgré les absurdités dont elles fourmillent . Tout leur mérite consiste dans un petit nombre de bons mots &
tinage, on a par-tout étalé ses foiblesses, dont on veut lui faire un mérite . Etalage d’autant plus maladroit qu’il n’y a rien
dans le moment le plus périlleux, le plus décisif, a certainement le mérite de la singularité la plus hardie. Mais comment fa
ndrissans, parce qu’ils regardent un Prince chéri : c’est-là tout son mérite  ; l’auteur n’y est que pour la compilation &
lui substituer Henri IV, Prince qui, à quelques traits de bonté près, mérite peu d’être imité. Et n’est-ce pas l’intérêt secre
e recueil, qui fait tout le prix de la piece, & ne suppose que le mérite de copiste, la met au-dessous des deux autres. La
n’appelle pas même Saint, mais toujours Louis IX. Un Magistrat de ce mérite , dans une assemblée si respectable, dans un disco
ri IV. jusqu’à la mort d’Henri III, pour la religion protestante, lui mérite-t -elle le titre de Juste qu’on ne lui a jamais donn
xhaler l’odeur de la dépravation. Le libertinage constant de son père mérite-t -il mieux d’être imité ? Henri fut-il Pere des Let
faire de ses paroles un recueil plus vastes, & bien supérieur en mérite . Il n’oublioit jamais sa dignité ; avec autant de
tiennent peu de compte de la morale évangélique, ont beau en faire un mérite , ils n’en excluent pas moins du bonheur éternel.
54 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
etteté, la précision, l’exactitude, l’agrément, qu’il y a répandu. Ce mérite est tout à lui. L’histoire de France lui a fait v
s inventés. Le Siege de Calais, qu’il vaut bien dans le fond, pour le mérite poëtique, avoit monté les esprits en faveur du Dr
’en ayant pas fait le même éloge, son succès a été médiocre. Le grand mérite du Siege de Calais est l’esprit de la plus parfai
le seroit peu aujourdhui. Les circonstances font la vogue plus que le mérite , & causent la chûte plus que les défauts. Ell
ntences, cette variété de jours divers de la même pensée, qui font le mérite de Corneille & de Racine. On lui reproche de
es. J’abandonne cette critique aux gens du métier sans apprécier leur mérite littéraire ; je me borne à l’intérêt des mœurs, &
e, dit-il, ces sujets sont plus touchans & plus beaux, ils ont le mérite d’une vérité authentique & d’une morale pure.
re de septembre 1769 fait le plus grand éloge de cette piece. Elle en mérite à plusieurs égards ; il y a de beaux vers, de gra
ourni l’extrait au Journaliste. Voici un portrait du Clergé qui a son mérite  : Je ne veux désormais dans les Prêtres des Dieux
. Cette piece a souffert des contradictions de toute espece, & le mérite . En voici une singuliere. Une Troupe de Comédiens
luent pas plus que ceux du Papisme, qui au contraire en détruisent le mérite , en détruisant le libre arbitre, & faisant de
55 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118
celle-ci le fassent rire aux dépens de George Dandin, qui d’ailleurs mérite tous les chagrins qu’il éprouve. En qualité de Ju
une épouse de ce caractère ? Avez-vous vu quelqu’un plus épris de son mérite que vous ? Avez-vous vu beaucoup de femmes se glo
ait qu’elle fût punie : donc Molière était de votre avis, sa pièce ne mérite aucun reproche, si vous voulez vous accorder avec
d’Alceste. Il n’y a rien de plus aisé, que ne parlez-vous ? Celui-ci mérite-t -il d’exister après que votre Héros a dit qu’il dé
mme au Sonnet. Cet homme, de l’aveu même du Misanthrope, est homme de mérite  ; il parle aussi bien de son cœur que de ses qual
Farine. »di , on rit sans doute beaucoup parce que sa pointe avait le mérite de l’impromptu que n’avait pas celle du Cardinal.
56 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
ueterie, dont l’éminent Apollon triomphait, mais « dont le plus grand mérite , dit Fontenelle, consistait dans le nom de l’inve
dont le ridicule, la bassesse, la grossièreté, font ordinairement le mérite , qui parurent au Cardinal un trésor précieux, soi
, et sa place dans une bibliothèque royale ne lui donnant pas plus de mérite , elle n’a pas eu plus de vogue. Ce sont de vieux
issance, en fortune, en talents, en ouvrage, en bonnes mœurs, d’autre mérite que d’avoir su s’insinuer dans le bureau politiqu
es règles. Cette tragédie est au-dessus de l’envie, et par son propre mérite , et par une protection qu’on serait plus que sacr
érieures : « Il récompensait, comme Ministre, dit Fontenelle, ce même mérite dont il était jaloux comme Poète : ses faiblesses
57 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
passer ces bornes, c'en est assez, le seul goût volontaire du plaisir mérite l'enfer. Que le flambeau de cette morale à la mai
e. Le quiétiste s'unit à Dieu dans ce moment, dit-il, et s'en fait un mérite  ; Thalie, plus humble et plus vraie, ne se pique
n mérite ; Thalie, plus humble et plus vraie, ne se pique point de ce mérite et de cette gloire, et ne pense point du tout à D
, espérant de s'arrêter quand il voudra dans une pente aussi rapide ! mérite-t -on d'en obtenir la grâce quand on s'abandonne vol
. La vivacité de l'impression fait le plaisir, décide du succès et du mérite , on n'est satisfait qu'à mesure que les blessures
rand nombre, dont la conscience est peu délicate, il ne demande ni ne mérite d'apologie. Le théâtre présente à des yeux Chréti
58 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112
préparoit des lauriers sous le nom d’un autre, & avoit encore le mérite de la modestie. D’où peut venir cette outrecuidan
es. C’est un siecle où le Théatre est le souverain bien, le souverain mérite . Le voyage de Cyrus, de M. Ramsai, est bien écrit
Tout cela est outré sans doute ; mais il n’est que trop vrai que le mérite du Théatre est le titre le plus certain à la fave
le mérite du Théatre est le titre le plus certain à la faveur, que le mérite des gens du monde n’est qu’un mérite de Comédien,
plus certain à la faveur, que le mérite des gens du monde n’est qu’un mérite de Comédien, leur vie, leurs passions, leurs plai
a un siecle ; elles feroient pitié. Ce sel s’affadit avec le tems. Le mérite de Moliere est tombé avec la mode, on n’en parle
un grand Poëte devoit être meublé magnifiquement, proportionnément au mérite de ses chef-d’œuvres, soit que généreusement il v
eut fait Pompée. La Bruyere disoit de Corneille qu’il ne jugeoit du mérite de ses pieces que par l’argent de la recette, ce
découverte de cette grande ville ! Venez, & voyez ce que le péché mérite & ce que le pécheur doit attendre : Nonne hæ
59 (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352
les faux Dévots.   La Précieuse à tes bons mots   A reconnu son faux mérite .   L’Homme ennemi du Genre Humain,   Le Campagnar
trie particuliére du Poëte. Mr. Despréaux persuadé de cette espéce de mérite de Moliere, du moins autant que le P. Bouhours, s
après sa mort. Il prétend au contraire que l’on n’a bien reconnu son mérite qu’après qu’il eut joué le dernier rôle de sa vie
60 (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194
chevalier ; c’étaient de fort bonnes gens qui ne manquaient point de mérite  ; le religieux était celui qui semblait en avoir
agnie dans laquelle il y a toujours eu des gens de lettres d’un grand mérite ait mis cinquante ans à le faire, il est tombé, d
61 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390
une dans le goût de sa Nation, ne peut être, sans injustice, privé du mérite de l’invention. On divise la Comédie en ancienne,
u secret & à sa parole, l’usurpation tacite & artificieuse du mérite d’autrui, l’intérêt personnel dans les affaires p
nnemi de toute domination, devait craindre sur-tout la supériorité du mérite . La plus sanglante Satyre était sûre de plaire à
les mœurs du bas-peuple, peut avoir, comme les tableaux Flamands, le mérite du coloris, de la vérité & de la gaieté. Il a
62 (1694) Lettre d’un théologien « [FRONTISPICE] »
ULT […]Avec une Lettre d'un Théologien illustre par sa qualité et son mérite , consulté par l'Au-teur, pour savoir si la Comedi
63 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54
que causer de l’indignation à tous ceux qui connaissent le prix et le mérite de ces deux livres. Le premier est une Théologie
le Pape vient d’élever à la Pourpre par la seule considération de ses mérites . Feu M. le Cardinal Grimaldi a fait aussi tant d’
64 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36
os, & les traits brillans de ses piéces  ; c’est en effet le seul mérite d’un poëte, dont les mœurs & la réligion ne f
ntif poëte, elles peuvent être ingénieuses, & la Centenaire a son mérite en ce genre. 3°. L’apothéose déjà faite au dénoue
itable qu’il outrage. Les Dieux dont on lui donne le nom, & qu’il mérite de porter, sont régardés bien différemment : quel
t jamais fort important ; on lui trouvoit bien des défauts, & son mérite de comparaison étoit bien éloigné de la perfectio
aussi bien représentées ; mais c’est qu’on ne croit pas que cet objet mérite d’occuper le public. On ne croix lui dire rien d’
toit dans son rôle, s’érigeant en juge souverain, il prononce sur son mérite , & la déclare digne de la plus brillante cour
teur des menus, qui a eu le bonheur de lui plaire, & dont tout le mérite consiste à avoir eu l’adresse de saisir, à la vol
uré ; il est vrai que c’est là tout ce que par sa naissance & son mérite , elle pouvoit prétendre, & même fort au dessu
65 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
s Musiciens eussent réellement moins de talens : quand on ne doit son mérite qu’à la vertu du climat sous lequel on vit, on n’
rsions de la plus-part des langues étrangères, qu’on regarde comme un mérite , sont au contraire un très-grand défaut. Elles re
érile, en comparaison de celle qu’on ôse lui préférer ! Son principal mérite est d’avoir retenu quelquefois la construction la
a victoire : les seconds, se prodiguant eux-mêmes les honneurs dûs au mérite , sont indignés d’avoir des concurrens, & s’en
on toute apparence. Nos rivaux pourront-ils nous pardonner d’avoir un mérite égal au leur ; & pourrons-nous oublier qu’ils
66 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79
eilles pudiques, Malgré ce double assaisonnement, qui est d’un grand mérite au théatre, ses drames ne réussirent pas. Ce ne s
incroyable, une malignité & une licence effrénées. C’est un grand mérite dans le monde dramatique, mais dans le fond fort-
. Les titres, le faste, le cortége des grands, font souvent tout leur mérite  ; les louanges, les cafés, les acclamations du pa
ices & des poëtes dramatiques : c’est le vrai, le grand, l’unique mérite du siecle ; le théatre est tout. Le poëte offença
tôt le miel que le sucre. Le changement de ce mot est d’un fort petit mérite  : mais il n’est que trop vrai que la douceur de l
ouceur de l’amour est un poison. Les italiens ont beaucoup exagéré le mérite de leur compatriote. A les en croire, dès l’âge d
t pour s’amuser. Le Tasse ne voulut point de ces garans équivoques du mérite même littéraire, quoique plusieurs de ses compagn
ui la licence n’est rien moins qu’un crime, pour qui même elle est un mérite , pourvu qu’on ait soin de la couvrir d’expression
se, qui s’offre aux yeux du lecteur. Qu’on ne fasse pas à Chaulieu un mérite des épithetes d’abominable, détestable, dont il h
67 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
pitre VIII. Anedoctes Ecclésiastiques. A BAILLARD, homme d’un mérite médiocre, à en juger par ses Ouvrages, dont perso
on a traduit ses lettres, & dès lors on lui a donné le plus grand mérite , il est devenu le prodige de son siécle, le Philo
couleurs, pour donner de la vogue à ses infamies ; qu’on juge de son mérite par l’idée qu’elle donne d’elle même dans ses let
de décréditer le Clergé, par l’exemple des gens à qui on ne donne du mérite que pour relever l’Apologie des passions, & e
ment tout le monde sur l’Heautontimorumenos, c’est ce qui décidoit du mérite de l’aspirant, du suffrage du Grand-Vicaire, de l
mp; plusieurs Dames distinguées par leur naissance, leur beauté, leur mérite  : pour réparation de quoi le Dignitaire fut inte
68 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
ui, dès sa jeunesse, l’éleva au-dessus de la plus haute noblesse. Son mérite le fit placer dans l’école épiscopale de Vermand,
gné de toute galanterie, le soin d’en éviter jusqu’à l’ombre, fait le mérite de la Rosiere, & le plus beau fleuron de sa c
ui lui plaît, le bailli & les notables ne la veulent donner qu’au mérite . Voilà le risque que courroit la Rose, si elle ét
is, bien différent de S. Medard qui établit toute la Paroisse juge du mérite de la fille, ce Corps vénérable, par intérêt &
vis in terris. Nous avons cette année trois filles sages : ce bonheur mérite bien qu’on fasse du bruit, cela n’arrive pas tous
invité comme à Salenci, quoique personne ne doive mieux connoître le mérite des sujets. Cette assemblée doit être mal composé
69 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
ire tout le contraire de ce que cette loi ordonne ; dans un autre, un mérite d’applaudir à tous ses articles. Est-il possible
monde partage avec lui ? Si l’on connaît assez Dieu pour avouer qu’il mérite qu’on le serve certains jours de l’année : quel m
Mais quel mal y a-t-il, dit-on, de se divertir en carnaval ? Et quel mérite donne ce carnaval à des divertissements qui en to
70 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
ans, le Directeur & la Directrice furent chassés malgrè leur rare mérite , ce que l’Almanach appelle sacrifier sa fortune
ue tout le monde fait être très-immodestes, ce qui n’est pas un petit mérite , le Panégyrique dans l’Almanach les appelle déce
é de pareils citoyens. Enfin pour ne rien perdre des divers genres de mérite de la Favard, on lui assure la propriété que pers
aisément prodigué, & qui signifie si peu de chose, Rousseau ne le mérite pas. Ce qu’il a fait de bon est trop borné pour v
me intérêt fait pancher la balance en faveur de l’Octogenaire, qui ne mérite pas plus que Rousseau la grandesse littéraire, &a
e sont pas également bonnes. Sur la religion & les mœurs Rousseau mérite la preférence. Les couplets qu’on lui attribue, &
tre est le faîte de l’élevation, le sommet de l’honneur, le comble du mérite , la souveraine felicité des mortels du dix-huitie
71 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Avertissement. » pp. -
roidit, par des scrupules qui découragent. Avec trop de régularité on mérite le reproche que Pline le jeune faisoit à un Orate
es ressorts inconnus aux plus célèbres Poétes ; cette rare découverte mérite bien un long traité, & on nous en fera un pré
72 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123
oint élever la Comédie au-dessus de sa rivale. Elles ont chacune leur mérite particulier. Par des moyens divers, elles font la
res Spectacles. Le faible intérêt qu’on prend aux Poèmes lyriques, ne mérite aucune attention : il est impossible qu’on soit b
73 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Huitième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 287-295
venir pour moi chez mon amie… Mais, cette amie, chère Adelaïde, elle mérite donc enfin ce nom ? Hier, lorsque tout fut découv
d’une voix étouffée, mon Ursule, ma divinité… vous… vous… Non, je ne mérite pas… Mes transports… ô mon amie… qui l’eût pensé…
74 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42
nt la tragédie à la comédie, tantôt il met entre elles une égalité de mérite , pour justifier l’égalité de récompense : Melpom
ut bien mieux que celui de Paris : il est composé des personnes d’un mérite distingué, récommandables par leur érudition, leu
re on met Dufreni, Regnard & des Touches : je ne dispute pas leur mérite , mais je doute que tout le monde souscrive à cett
écueil de la vertu. L’Academie Dramatique de Parme avance un fait qui mérite quelque réflexion. Le Regne de Leon X. est l’épo
et auteur est accusé de manquer d’exactitude, peut-être plus qu’il ne mérite , aussi bien que Maimbourg ; mais c’est celui de s
que la sale de l’opéra n’imite enfin celle du théatre de Parme, elle mérite de voir servir tous les élémens à sa décoration,
ariettes, les vaudevilles qui ont eu quelque cours, sont un genre de mérite emprunté, qui peut enrichir toute sorte de théatr
danseuses, des figurantes, qui achalandent un théatre, ne sont pas un mérite dramatique, & sont un très-grand démérite pou
75 (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54
ait placé entre un Guideb et un Corrègec . Ce Tableau sûrement a du mérite , dit L’étranger, mais il a deux mauvais Voisins.
ôt mon ami sur la scene applaudi, chéri, caressé, estimé, comme il le mérite , par les gens les plus respectables, que je fus c
s n’ont pas. Mais, me dira-t-on, en supposant que votre profession ne mérite pas toute la rigueur de la censure, vous ne disco
’est pas seulement aux charmes extérieurs, c’est à la vertu, c’est au mérite , aux talents, qu’il faut donner la préférence. Et
nnes qui reconnaissent réciproquement ces avantages en elles ; que le mérite et la vertu soient toujours les motifs qui déterm
e un coup pour la démarche de Mr. Gresset toute la vénération qu’elle mérite , quand on a comme lui l’âme assez sublime pour po
de grâce, dont il résulte qu’il y a différents degrés de vertus et de mérites , par conséquent différents degrés de récompense ;
que les grandes âmes comme la sienne savent estimer et reconnaître le mérite dans leurs ennemis même. Quelques grenouilles du
76 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
ans tout son jour, la faiblesse de mon adversaire ; je. n’aurai aucun mérite à prouver que, loin de me réfuter, il me donne ga
e ; mais, heureusement pour nos demoiselles, les hommes d’un si grand mérite sont en petit nombre. Poursuivons. — Un grand arg
outer à la force de ce passage. Ce serait, au contraire, affaiblir le mérite de la citation, et j’aurais peut-être dû, avec pl
77 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
la hauteur, l’ambition, la dissimulation, &c. Il leur en fait un mérite , un air de dignité, un devoir d’état, un apanage
l pensoit de ces prologues ? Je pense, répondit-il, que votre majesté mérite tous les éloges qu’on lui donne ; mais je ne puis
veux croire qu’ils n’imitent pas les mœurs de ceux dont ils e font un mérite d’imiter les ouvrages. Mais, dans le fond, que pe
78 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276
r de la sorte, donnent le mouvement à l’ouvrage entier. Tout leur mérite dépend de faire entrer & sortir à propos les
la passion l’obligeait d’éclater32 ». Un avis si sage, si important, mérite de passer pour une règle ; je n’ai pas besoin de
ent sans doute que l’Opéra-Bouffon ou la Comédie-mêlée-d’Ariettes, ne mérite pas que l’on s’éfforce d’observer des règles quel
79 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
i elle s’attache le plus obstinément, puisqu’elle fait connaître leur mérite et que c’est elle, pour ainsi dire, qui y met la
est inouï de dire que l’on attaque une personne à cause qu’elle a du mérite , et que l’on cherche toujours des prétextes spéci
t, et qu’on ne se serait pas encore soulevé contre cette pièce, si le mérite de son auteur ne lui eût suscité des envieux. Je
80 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — IX.  » p. 4623
ropres péchés et de ceux des autres ; et non seulement ils perdent le mérite de leurs bonnes actions, mais ils les empoisonnen
81 (1675) Traité de la comédie « X.  » pp. 286-287
ropres péchés et de ceux des autres ; et non seulement ils perdent le mérite de leurs bonnes actions, mais ils les empoisonnen
82 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
pour objet, que la personne des Saints, dont la dignité, la vertu les mérite  ? Quel Chrétien adorera jamais la toile ; le bois
aussi-bien que les Lettres Persannes, dont il n’approche pas pour le mérite littéraire. L’auteur lui-même n’en faisoit aucun
mp; pour en peindre la frivolité & le danger, qui en font tout le mérite . Il disoit plaisemment : Il n’y a que des têtes b
ue des têtes bien frisées & bien poudrées qui connoissent tout le mérite du temple de Gnide. Croiroit-on que cette misérab
83 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
de tous les peuples du monde. Mais elle ne parvint pas tout-à-coup au mérite éclatant où nous l’avons vue dans les ouvrages d’
ait dès lors juger de son genre, & de ce qui ferait son principal mérite . On pense pourtant qu’elle ne prit une certaine f
a France ; & les Spectacles brillent d’un nouvel éclat. Le faible mérite qu’ils avaient acquis sous son prédécesseur, ne s
n ; ce genre nouveau de Spectacle qu’on se fait une gloire d’estimer, mérite d’être traité comme les autres Théâtres. Il est t
84 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
er cette profession ; Mais la connaissance que tout le monde a de son mérite augmente d’autant plus sa réputation que son igno
llée de toutes les qualités, qui pouvaient la noter d’infamie, et son mérite , l’ayant montée au plus haut degré de sa perfecti
quel ils tendent à captiver et arrêter les Curieux, c’est par le seul mérite de leurs poèmes, et non par aucune autre considér
a pureté de son innocence, qu’il ne lui reste rien pour ajouter à son mérite , et qu’autant qu’elle a été pernicieuse en son pr
85 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
n’est pas la peine de se mettre en frais pour guerir ce mal, & le mérite de Moliere sur cet article, est bien borné, quoiq
&c. que sais-je ? Tout ce qu’on affecte, pour se donner un air de mérite , s’attirer des éloges, des honneurs, tout cela es
la parure de ces deux héroïnes. Le dernier plus raisonnable, fait un mérite à Hortense, de n’en avoir pas besoin pour lui tr
u qu’on soit belle, ou du moins qu’on s’en croie, on a toute sorte de mérite , les graces effacent tous les défauts, le coloris
ne sauroit retenir les noms, auxquelles tant d’hommes attachent leur mérite , qui, en effet ne va pas plus loin, & dont le
86 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
férens cadres sans aucun trait de génie. Mais je n’apprécie point son mérite littéraire, je n’envisage ses livres que du côté
it, de finesse, d’agrément ! Cet ouvrage est tombé dans l’oubli qu’il mérite . Je ne daigne en parler que pour faire sentir l’é
même se perdent sous la main. Cette finesse, cette légèreté seroit un mérite littéraire, s’il n’avoit que des objets innocens 
lue, ni rien de superflu dans les scènes ; qu’au reste c’est un grand mérite , qu’il est plus difficile qu’on ne pense de trait
ses ouvrages. Cette maniere de maîtriser l’amour doit-elle rassurer ? mérite-t -elle la couronne de l’immortalité ? Oui sans dout
87 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
e faire haïr, & en détourner par le blâme & la punition qu’il mérite . Une bonne comédie doit être un sermon en action,
s se font de leur goût, de leur attachement, & un devoir & un mérite . La modestie du sexe, l’éducation de la jeunesse,
repaître. Cette chimère vient encore de faire illusion à un homme de mérite d’un état bien différent, que son état même devro
il est aisé son compas & son équierre à la main d’apprécier leur mérite moral. Dans Britannicus, les amours de Junie, de
ge & vertueux, qui est un vrai phénomène sur le théatre, mais qui mérite tous nos éloges, quoique ses projets ne soient po
88 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
ttributs de souverain Pontife, & une pompeuse inscription. Que ne mérite pas le grand Moliere ! Bien-tôt on le verroit cou
rsations très-communes, souvent basses & grossieres, dont le seul mérite est d’être naturelles, vives, naïves, semées de s
le caractère d’un Acteur. Ces coups de maître, si l’on veut, ont leur mérite  ; mais Longin ne les mettra pas au rang du sublim
Besplas peut-il l’ignorer, ou lui faire honneur d’un triomphe qui ne mérite que nos larmes ? Il en convient même sans y pense
ilosophie qui a formé une infinité de disciples. Voilà son plus grand mérite , qui lui donne plus de partisans, & en fait d
89 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
fait, que l'Auteur de cette réflexion si naturelle et si juste ! Elle mérite mieux le nom de grand que toutes ces horribles ti
onclut son roman singulier par cette pensée très vraie pour quiconque mérite d'en sentir la vérité. « Je ne saurais concevoir
n apprend à se pardonner ce qu'on pardonne en autrui, à s'en faire un mérite . Un héros amoureux donne du prix à la galanterie,
et qu'il dit mal. Le scandale des grands, des supérieurs, des gens de mérite , est plus funeste que celui du peuple : on fait g
, le relâchement, le crime. C'est une orgueilleuse présomption de son mérite et de ses forces, une insultante fierté de sentim
90 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149
politesse cache l'ennui, la sagesse le souffre, la vertu s'en fait un mérite . Qui ne veut que se réjouir, membre inutile et à
en confondant ainsi les grands hommes, parce qu'il n'envisage que le mérite littéraire, qui, sans mériter l'apothéose, peut ê
ui voltige, glisse sur tout, ne se fixe à rien, ne mène à rien, et ne mérite aucune attention. On peut être sérieux par tempér
difie ; c'est une tache dans les plus grands hommes qui en éclipse le mérite . Que cette sage retenue qui pese tout au poids du
e maxime chrétienne, nulle règle évangélique, nul rapport à Dieu, nul mérite pour l'éternité ; patriotisme, humanité, magnanim
91 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A la signore Isabelle » pp. 25-
u’en celle de l’éternité. S’il leur faut des louanges dignes de leurs mérites , imitez ce Dieu dont vous avez la langue et l’esp
92 (1640) L'année chrétienne « Des Recreations, Jeux, et autres di- vertissemens, desquels l’ame Chre- stienne se peut servir durant la journée. Chapitre IX. » p. 851
chemin de l’Eternité bien heureuse, mais plutôt qu’elle s’y avance et mérite un Paradis. Je divise ce Chapitre en deux article
93 (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406
is, et ceux qui doivent absolument être défendus). Un Théologien d’un mérite distingué, et que je n’aurais pas consulté si je
rine, et qu’un Méchant m’irrite, Avec un vrai plaisir je loue un vrai Mérite  ; N’importe dans quel rang on en soit revêtu : Au
94 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
à ce travail. L’unique motif qui m’a porté à l’entreprendre, c’est le mérite de l’original si reconnu en Angleterre, que je me
r qui vient de donner au public un Recueil de ses Poésies, et dont le mérite est trop connu par ses Poèmes, de l’Art de Prêche
95 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85
vue du gain, ou par vaine gloire et non pas pour votre utilité, il ne mérite pas que vous le receviez ; on peut le comparer à
uatrième remède, non moins infaillible que les trois autres, mais qui mérite toute préférence, parce qu’il est bien plus aisé
96 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
ent de cet emploi, sont communément des dames distinguées, pleines de mérite & de vertu ; & les Sœurs grises sont tout
euves. Cette production insipide du mensonge & de la malignité ne mérite que du mépris. Nous n’en parlons que pour faire s
ue pour faire sentir les excès du Tartuffe. Le Tartuffe de Moliere ne mérite pas moins le mépris des gens de bien. Parmi une f
plus de mal, parce que tout les y favorise. Ce lieu consacré au vice mérite une exclusion particuliere : on a cru ce magasin
les loix de l’Eglise par ces excès : quelle impiété ! Quels éloges ne mérite pas le religieux Prince qui arrête ces désordres,
idées si folles, & en être soi-même bien épris, pour en faire un mérite  ; il faut bien compter sur la crédulité ou sur la
on ou plutôt à l’adoration. Elles ont fait le vrai & même le seul mérite de la piece. Ce sont elles qui ont allumé le feu
ificateur . C’est braver toutes les idées du théatre. Mais le théatre mérite-t -il plus de respect que l’Eglise ? Si la fadeur de
urs, & que le Journal des Savans, ouvrage sérieux & sage, qui mérite l’estime & la confiance du lecteur, n’eût pas
97 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
ue les Ouvrages différens, qui attaquent les Spectacles, doivent leur mérite & leur prix. Le Théâtre dans son institution
teux de l’imposture, qui n’ont pour charme que l’illusion, & pour mérite que l’art funeste de colorer l’erreur : mais que
haque chose qui éclos sous nos yeux n’a tout au plus pour nous que le mérite de la nouveauté ; mais au reste rien de neuf, rie
’œil le poids & l’importance qui reléve la Peinture : à l’oüie le mérite & le prix qui sont valoir la Musique : à son
du, reléve & met même dans le jour le plus riant : une autre a du mérite  ; en l’abandonnant à une exécution judicieuse &am
ésentation, seroient au contraire pour elle un écueil infaillible. Le mérite de ce tableau gît dans un applaudissement univers
raire est chargé de la réalité. On doit juger par-là, en attachant du mérite à la fiction quel est le prix réservé à la réalit
éations. La Promenade en genre d’amusement, ne laisse pas d’avoir son mérite  ; mais au fonds elle a bien aussi son inconvénien
manité sans plaisir, des mouvemens de tendresse sans émotion, le vrai mérite sans jalousie, la frivolité sans mépris, les peti
98 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE. De Racine à Despréaux, » pp. 83-84
facilité, en considération de tant d’autres Jésuites dont j’honore le mérite , & sur-tout du révérend Père de la Chaise qui
99 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « TABLE DES CHAPITRES ET DES SECTIONS. »
Section i. Lettre d’un Théologien illustre par sa qualité et par son mérite . page 77. Section ii. Réponse à la Lettre du Théo
100 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « A Monsieur le Comte de P***. » pp. -
’ont point engagé à vous présenter ce fruit de mes veilles ; c’est au mérite seul à qui je l’adresse. Il était juste de vous d
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