Chapitre II. Le
métier
de comédien est mauvais par lui-même, et rend inf
sens, on reconnaîtra facilement qu’il est impossible de concilier le
métier
de comédien avec les devoirs du christianisme : c
une école et un exercice du vice, et qu’il est impossible d’allier ce
métier
avec la pureté de la religion ; que c’est un méti
sible d’allier ce métier avec la pureté de la religion ; que c’est un
métier
profane et indigne d’un chrétien. « En commençan
s : c’est pourquoi il y a des pays d’innocence et de simplicité où le
métier
de comédien est presque en horreur. Voilà des fai
plaidoyer pour ce dernier, il plaint un si honnête homme d’exercer un
métier
si peu honnête. Loin de distinguer entre les comé
es de la nation. Je ne suis pas surpris que, loin de les avilir, leur
métier
exercé de cette manière leur donnât cette fierté
prendre celle d’autrui. Qu’est-ce que la profession du comédien ? Un
métier
par lequel il se donne en représentation pour de
us, celui d’homme qu’il abandonne. « Le comédien cultive, pour tout
métier
, le talent de tromper les hommes, de s’exercer à
subtils de la langue et de la main sur la scène, dans le besoin d’un
métier
plus dispendieux que lucratif, n’auront-ils jamai
r un moment ce que je n’ai jamais vu ni ouï dire. Appellerons-nous un
métier
honnête celui qui fait d’une honnête femme un pro
I. Il est impossible qu'on considère le
métier
de Comédien, et qu'on le compare avec la professi
t. On ne parle que de ce qui en est entièrement inséparable. C'est un
métier
qui a pour but le divertissement des autres ; où
que ces folies: on verra facilement qu'il est impossible d'allier ce
métier
avec la pureté de notre religion: et ainsi il fau
vec la pureté de notre religion: et ainsi il faut avouer que c'est un
métier
profane et indigne d'un Chrétien ; que ceux qui l
II. Il est impossible de considérer le
métier
de Comédien, et de le comparer avec la profession
t. On ne parle que de ce qui en est entièrement inséparable. C'est un
métier
qui a pour but le divertissement des autres ; où
que ces folies; on verra facilement qu'il est impossible d'allier ce
métier
avec la pureté de notre religion. Et ainsi il fau
e fut capable de Commander, & qui n’eust assez de connoissance du
Métier
, pour estre consulté dans les plus grands perils.
ur faisoient essuyer toutes les fatigues & toutes les rudesses du
Métier
, pour les leur rendre moins sensibles dans l’occa
aucoup moins de succez, & ne contribuent à la Discipline & au
Métier
, qu’une intelligence bien grossiere & bien im
l faut les faire souvent sans excuser sur le temps ou sur la mode. Le
métier
est toûjours le mesme, & qui veut y reüssir,
son âge rende la grâce plus facile que pour un vil Acteur qui en fait
métier
, il doit en demander la dispense. Les paroles du
e ; ce n’est pas seulement la bassesse du salaire, c’est l’infamie du
métier
qui exclut des saints ordres, de même, disent-ils
moins sévère. Cette loi au contraire paraît dire qu’il faut en faire
métier
ou habitude : question superflue ; qui peut compt
citer par toute sorte d’artifices les passions les plus criminelles :
métier
si opposé au christianisme, que d’autres canons a
. C. 1.) Faut-il être surpris si un Comédien, quoiqu’il ait quitté ce
métier
infâme, traité comme un énergumène qui serait dél
leur donner l’absolution, à moins qu’ils ne quittent absolument leur
métier
. La leur donnât-il, elle serait nulle, ils en son
pourraient souffrir qu’on aille à la comédie, n’ont jamais toléré le
métier
de Comédien. 2.° Le baptême. On ne peut sans dout
s paroisses, et sous divers noms, afin de n’être pas arrêtés sur leur
métier
, en épousant dans une paroisse où ils n’étaient p
La fraude sur la diversité du domicile fut reconnue, et l’infamie du
métier
n’est pas un empêchement dirimant qui rende le sa
e le procès. M. Cochin, quoique son défenseur, frappé de l’infamie du
métier
de Comédien, ne peut s’empêcher de conclure en ce
evalier, célèbres Avocats, avouent et sur l’excommunication et sur le
métier
des Comédiens. « L’unique fonction, dit l’un, que
sse auxquelles tous les autres sujets sont soumis ? l’infamie de leur
métier
, le désordre de leur conduite, donneraient-ils un
qui ne porte pas sur la validité, c’est un renoncement sincère à leur
métier
de Comédien ; sans quoi leur mariage, comme fait
hapitre V. Infamie civile des Comédiens. Tout le monde sait que le
métier
de Comédien est infâme ; mais peu de personnes on
ourue par la seule notoriété de fait. Telle est l’infamie attachée au
métier
de Comédien, qui ne saurait être plus évidente et
enones. Notre langue est trop chaste pour nous permettre d’appeler ce
métier
par son nom. Le droit canonique n’est pas moins p
esprit ; le fonds et la forme sont toujours mauvais, et en général le
métier
et ceux qui le font méritent l’infamie dont la lo
térition. J’ai dit, avec la loi, à moins que le père n’exerce le même
métier
. Pourrait-il alors avec justice punir dans son fi
cas de l’exhérédation de Comédiens. La loi veut qu’il ait embrassé ce
métier
contre la volonté de son père, et qu’il y ait per
stances sont rarement réunies. Un homme du commun ne s’y oppose pas ;
métier
pour métier, il lui est indifférent que son fils
rarement réunies. Un homme du commun ne s’y oppose pas ; métier pour
métier
, il lui est indifférent que son fils soit Savetie
ères années avaient été aussi mal employées. Il quitta enfin l’infâme
métier
de Comédien, et entra au barreau. Il y porta cet
s légions et qu’il ne serait enrégimenté qu’à condition de quitter un
métier
totalement opposé à l’esprit du service. On ne vo
ithèses au langage, et toutes justes, que les charges publiques et le
métier
de Comédien. Rousseau, dans son ouvrage contre le
t leurs apologistes ne cessent de dire, d’un ton lamentable, que leur
métier
ne leur donne pas de quoi vivre. D’où tout cela v
ns le sein de Danaé ; car peut-on penser, comme Rousseau, que dans un
métier
dispendieux et peu lucratif, on fasse usage de l’
s, toujours les verges à quelque esclave. La bassesse et l’infamie du
métier
dispensait de tout ménagement à leur égard ; ils
par des ornements et des habits si peu assortis à la bassesse de leur
métier
, et qu’elles affectent plus que d’autres, soit po
a corruption de quelque particulier, c’est la nécessité inévitable du
métier
, destructeur par lui-même de toute vertu, et inst
un mauvais Chrétien, si même il peut être appelé Chrétien, puisque ce
métier
est par lui-même le renversement de l’Evangile. V
le méritent, que ce ne soit jamais qu’après qu’il auront quitté leur
métier
, ou pour leur faciliter la retraite. Ils n’ont pa
tolérés dans le royaume, peuvent donc, quelque mauvais que soit leur
métier
, retenir ce qu’on leur donne à la porte ; mais co
retenir ce qu’on leur donne à la porte ; mais comme il n’y a que leur
métier
de toléré, tout ce que les Actrices savent si bie
dus aux plaisirs du public, ils ne pouvaient pas plus renoncer à leur
métier
, qu’un esclave se dérober à son maître ; et s’ils
turpibus volutate complexibus », qu’on la fasse revenir à son premier
métier
, jusqu’à ce que la vieillesse la rende hideuse et
u’elle en fait. Il est juste de prendre ce ton avec des gens qui font
métier
de se moquer de tout, et ne peuvent que se rendre
, il faut en vérité que la Clairon attache bien de l’importance à son
métier
et à sa personne, pour se flatter que la Majesté
on la leur accorde par charité pour le reste de leurs jours ; ou sans
métier
et sans grâces, elles seraient sans ressource, et
maginer que dans un royaume chrétien on leur fasse une nécessité d’un
métier
infâme ? Voici un témoignage non suspect de l’int
s contre l’assistance aux spectacles et à plus forte raison contre le
métier
de Comédien, qu’elle a toujours anathématisé et p
C’est comme si un Prince, en tolérant les courtisanes, déclarait leur
métier
innocent. Il y a donc bien de l’apparence que cet
uite ils y soient admis, de sorte qu'ils n'exercent plus leur premier
métier
. Que s'ils contreviennent à ce Décret, qu'ils soi
diens, Nous ordonnons qu'ils soient excommuniés tant qu'ils feront ce
métier
. CANON II. Du 3. Concile de CARTHAGE, tenu l'
ersonne ne le puisse obliger, ni contraindre de reprendre son premier
métier
. Les Pères de ce Concile demandent l'exécution d'
avons accordé par une grâce spéciale, de ne point exercer cet honteux
métier
, jouissent toute leur vie de cette exemption, san
dèles, Nous ordonnons qu'ils soient excommuniés tant qu'ils feront ce
métier
. CANON LI. Du sixième Concile général, tenu l
Chapitre IV. Bassesse légale du
métier
de Comédien. Le Journal des Audiences (Tom. 6.
la plus haute noblesse. Rien de plus ignoble et de plus méprisé qu’un
métier
uniquement destiné et occupé à enseigner, à inspi
ruit qui en ait pu éclore. Une femme qui se livre au public, qui fait
métier
de séduire, peut-elle se dire séduite ? qu’a-t-el
les fleurs de lys démentent leur jurisprudence par leur conduite. Le
métier
de Comédien fut toujours un métier d’esclave, et
urisprudence par leur conduite. Le métier de Comédien fut toujours un
métier
d’esclave, et jamais la pureté des mœurs ni la no
e de Golconde, il y a des milliers d’Actrices qui font à la fois deux
métiers
fort semblables, dont l’un est le fruit de l’autr
autres, ont tâché de nous rendre. Sans doute, quelque vil que soit le
métier
, un homme d’un si rare talent est estimable. On e
lic, prabere suum corpus, copiam facere sui corporis, fut toujours le
métier
le plus méprisable. C’est devenir esclave, louer
ndécence. Mais pour les Acteurs qui composent les troupes, et font le
métier
de représenter pour de l’argent, il n’est pas dou
s instants de raison et de vertu, rendaient justice à l’infamie de ce
métier
. Tibère, quoique très vicieux, voulait la décence
e, il fallait souvent forcer ou engager pour de l’argent à cet infâme
métier
, qu’il n’y avait que des gens corrompus qui s’y p
le, tu les laisseras aller libres ; mais ils ne pourront exercer leur
métier
. Tu les contraindras à travailler, et les châtier
art 2, ad. 2]., dit-il, le gain qui provient de la prostitution et du
métier
d’histrion : quaedam dicuntur male acquisita, qui
reur qu’il attire à cet infâme exercice. On voit à quoi il compare ce
métier
qu’il excuse ailleurs. Comment concilier ces deux
ie : les deux passages de sa somme, dont les défenseurs de cet infâme
métier
se font un rempart sont renversés sur leur tête,
nt pas école de vice. C’est une habitude personnelle, mais non pas un
métier
. Il n’affiche pas une enseigne, il ne se joint pa
ations les exclut de toute réception publique des sacrements, et leur
métier
seul de toute réception même secrète. Je vais plu
s poursuivi et excommunié personnellement un Comédien à raison de son
métier
. Il en est de comminatoires ferendæ sententiæ, qu
tout on peut communiquer avec eux, quoique par tout l’infamie de leur
métier
et le danger de leur commerce les fassent éviter
re excommunié sans être infâme. Les lois qui impriment cette tache au
métier
, flétrissent les Païens, comme les Chrétiens, et
ent de toute censure. L’irrégularité aux ordres sacrés, attachée à ce
métier
, ne prouve pas non plus la censure : il n’y a que
médiens soient séparés de la communion, tandis qu’ils exerceront leur
métier
. » Ce concile de toute l’Eglise d’Occident, et no
défense de leur administrer les sacrements, s’ils ne renoncent à leur
métier
; ce qui a toujours été observé dans l’Eglise, to
de même de la nature des biens. Un Comédien a du patrimoine, il a un
métier
, il fait un commerce, il gagne légitimement du bi
les Comédiens et les Courtisanes doivent la dîme des profits de leur
métier
. Il répond que sans doute elle est due de droit c
, dont il fait l’application aux pauvres. Ce n’est pas autoriser leur
métier
et leurs profits, c’est au contraire le punir, en
ur argent qu’à la taverne. L’heure des spectacles y favorise tous les
métiers
. Ils ne s’ouvrent qu’à la fin de la journée, quan
ommunion des Fidèles. Ils savent même s’occuper, d’ailleurs, dans les
métiers
et le commerce. L’Arlequin de Florence a une bout
xamine si elle est dûe de ce qu’on a acquis par le crime, par-tout le
métier
des Histrions est donné pour exemple, & compa
lle soit nécessaire au soulagement, au délassement de l’homme, que le
métier
n’en est pas mauvais par lui-même, qu’on peut fai
la même ligne, ou plutôt n’en font qu’une sous deux points de vue. Le
métier
de Comédien est une sorte de prostitution, &
noit sa vie à jouer dans les villages, in vico, & quitta même son
métier
quand le Saint l’eut instruit. 2.° S. Thomas, 4.
int Archevêque de Florence parle en plusieurs endroits de sa Somme du
métier
d’Histrion. Il en donne l’idée par ces paroles, 3
er en conscience, ni rien donner aux Histrions. Il parle de différens
métiers
, Peintres, Musiciens, Jongleurs, &c. il décid
elle extrémité plus vicieuse & souverainement vicieuse d’en faire
métier
, d’y consacrer sa personne & sa vie ! Dans le
exprimé par les vers des Comédiens, étaient obligés de renoncer à ces
métiers
en se faisant Chrétiens. Cependant conduire un ch
de ces gesticulateurs veulent embrasser la Foi, ils renoncent à leur
métier
avant qu’on les reçoive, et promettent de ne l’ex
Comédiens, soient séparés de la Communion tandis qu’ils exerceront ce
métier
. La raison que ces Conciles ont eue d’en user ain
s grand et plus commode, que n’est celui qu’il pourrait faire dans un
métier
légitime, honnête, et utile au public. Jésus-Chri
e nécessité, et pour ne pas mourir de faim, qu’ils persistent dans ce
métier
infâme, ils n’ont pas dû néanmoins s’y engager, e
e la corruption de leur cœur, et le désir de gagner davantage dans ce
métier
, qu’ils ne feraient dans un autre qui les y ont e
che, pour y être plus offensé qu’aux autres jours de la semaine ? Les
métiers
les plus innocents et les plus utiles sont interd
tablir des lois capables de les contenir. ez II. Les Comédiens font
métier
de se contrefaire fa , et s’il est parmi eux quel
les dégoûts, qui prennent à ceux qui pensent mieux et qui quittent un
métier
dont de tels associés anéantissent tous les agrém
ché que l’humanité, et cette qualité du cœur est incompatible avec le
métier
de Soldat, que faisaient tous les Spartiates. L’a
t à l’heure. La plaisante distinction que vous faites du talent et du
métier
de la célèbre Oldfieldfj ! L’un ne suppose-t-il p
as l’autre, et jouirait-on du talent si l’Acteur n’en faisait pas son
métier
? Les Anglais ont honoré cette Actrice d’un tombe
des Rois, ils ont voulu encourager par là tous ceux qui font le même
métier
à tâcher, par leur talent, de mériter le même hon
vocat, d’un Peintre, ou d’un Musicien ignorant ? Ce n’est donc pas le
métier
qui honore, mais le talent avec lequel on s’y dis
s laisser tout dire : « Qu’est-ce que la profession du Comédien ? Un
métier
par lequel il se donne en représentation pour de
ubtils de la langue et de la main sur la Scène, dans les besoins d’un
métier
plus dispendieux que lucratif, n’auront-ils jamai
t selon vous, suborneurs et fripons. Mais vous Monsieur, qui tirez du
métier
des autres des inductions contre leur probité, vo
L’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des
métiers
, Paris, A.-F. Le Breton et al., 1757, t. 7, p. 57
t inhumé la célèbre Oldfield à côté de leurs Rois, ce n’était pas son
métier
, mais son talent qu’ils voulaient honorer. » fk
ett. 1. Les vrais Comédiens sont rares, tout le monde se mêle de leur
métier
; outre le théatre des petits appartemens à Versa
lle ne seroit admise en attendant qu’à titre de complaisance. Mais le
métier
est bon, elle aura bien-tôt son contingent. C’est
; à Venise, à Gènes, parmi les nobles, tant de ducats, &c. Or le
métier
d’Actrice n’est pas moins noble, jusqu’à ses nuit
& le Receleur, leur rivalité de délicatesse sur l’honneur de leur
métier
, sans préjudice du sincère dessein de se vendre l
e spectacle pour amuser tant de gens désœuvrés (c’est ici jalousie de
métier
entre les Actrices & les femmes de mauvaise v
nnier qui a donné deux volumes de chansons. Ne font-ils pas bien leur
métier
l’un & l’autre ? Le cothurne vouloit passer a
de ses Etats. Quelques-unsLivr. blanc du Chât de Paris ou 1. vol. des
métiers
, 2. part. fol. 125. et suiv. néanmoins qui se ref
or. de gest. Philip. Aug. Livr. blanc du Chât de Paris ou 1. vol. des
métiers
, 2. part. fol. 125. et suiv. Ibid. 1. part. fol.
pour les mœurs de voir des gens qui contribuent, uniquement par leur
métier
inutile, à des plaisirs qu’une philosophie solide
jourd’hui nos Comédiennes, et peut-être même n’en faisaient-elles pas
métier
comme elles. Comment donc le Docteur peut-il espé
. Mais il faut avouer de bonne foi que saint Thomas en s’objectant le
métier
de baladins, qu’il appelle Histriones, il semble
ni les mêmes adorateurs. Il est vrai que saint Thomas en tolérant le
métier
de Comédiens ou de Farceurs, le suppose dans un é
orter ici pour lui faire plaisir. « L’histrionat, histrionatus, ou le
métier
de Farceur, dit donc saint Antonin, n’est pas déf
Lois, et il verra qu’elles font tomber l’infamie « sur ceux qui font
métier
de jouer sur le Théâtre, et qui en tirent un gain
ais la profession des Comédiens n’est nullement nécessaire ; c’est un
métier
qui n’est pas l’ouvrage de Dieu, et qui n’a été i
de l’Eglise, et d’un aveuglement pitoyable qui leur fait préférer un
métier
infâme, et l’intérêt d’un gain sordide, à une bon
entiment d’un Homme, qui n’est ni scrupuleux ni libertin, et qui fait
métier
de dire des vérités d’une manière assez sèche et
on de pécher. » On ne se serait point douté que notre Docteur fît le
métier
de confesser, s’il n’en avait averti ; car ce mét
e Docteur fît le métier de confesser, s’il n’en avait averti ; car ce
métier
est un peu sérieux pour un Docteur de Théâtre : i
sanctification du Dimanche qui ne peut compatirq avec l’exercice des
métiers
les plus utiles à la vie, se trouvera en partie d
rs les plus utiles à la vie, se trouvera en partie dans l’exercice du
métier
des Comédiens, tout infâme qu’il est. Tous les Ar
serait-elle plutôt en faveur des Comédiens que des Artisans, dont les
métiers
sont utiles et n’ont rien que d’honnête ? Les Can
lier, et si ce n’est point assez pour empêcher un Séculier d’en faire
métier
et marchandise, ainsi que font les Comédiens ? Ce
a Comédie sont d’honnêtes infâmes ; puisque l’infamie est attachée au
métier
de Comédiens, ainsi que je l’ai fait voir ? « Ma
nduite qu’il devait tenir à l’égard d’un Comédien qui avait quitté le
métier
, mais qui ne laissait pas de dresser et de former
hap. III. Jurisprudence du Royaume ; 50 Chap. IV. Bassesse légale du
métier
de Comédien, 75 Chap. V. Infamie civile des Comé
e Comédien qui observe cette loi, qui puisse même l’observer dans son
métier
? J’ajoute que ceux qui ces saints jours vont au
ts si opposés à leur sanctification, et même qu’ils renonçassent à un
métier
si pernicieux. Mais si la police du royaume, qui
oit pas par elle-même une œuvre servile, elle est devenue pour eux un
métier
très servile, et servilement exercé. Qu’est-ce qu
t, qui n’est ici qu’une sorte de goût et de routine. C’est si bien un
métier
et des plus serviles, qu’on n’y a jamais employé
est le Comédien qui fait ses pâques ? Il aurait horreur de son infâme
métier
, s’il les faisait. L’entrée dans la troupe est un
x, donnés par des ames basses, corrompues & mercenaires, qui font
métier
de la licence, & fréquentés par des libertins
déclarèrent le plus fortement, l’édit du Préteur attacha l’infamie au
métier
de Comédien. Toutes les personnes sages suivoient
es Grecs n’avoient point de loix qui attachassent l’infamie légale au
métier
de Comédien. Ces loix n’ont été portées que par l
étoient pas excommuniés chez les Grecs. Mais le mépris public pour ce
métier
infame & corrompu fut toûjours chez tous les
iques, l’art de les déclamer, n’est point infame ; mais ceux qui font
métier
de l’exercer, le furent toûjours par leur liberti
à l’article de la mort, s’ils ne promettent de renoncer à ce damnable
métier
. Un Chrétien se peut-il divertir sans pécher, de
t inhumé la célèbre Oldfield à côté de leurs Rois, ce n’était pas son
métier
, mais son talent qu’ils voulaient honorer. » Pag
el était le talent de la célèbre Oldfield, si ce n’était celui de son
métier
? Et si ce métier eût été réputé infâme, comment
de la célèbre Oldfield, si ce n’était celui de son métier ? Et si ce
métier
eût été réputé infâme, comment aurait-on pu honor
oduction. vii Chapitre I er. Origine des spectacles. 1 Chap. II. Le
métier
de comédien est mauvais par lui-même, et rend inf
éclatante eût été pris pour une injure ; on rendait encore justice au
métier
de Comédien, on le méprisait ; aujourd’hui c’est
uvent par leurs mœurs et leurs sentiments, aussi méprisables que leur
métier
. Pour mieux établir cette doctrine, nous irons ch
en étourdis, qu’en hommes véritablement amoureux : Célimène fait son
métier
, et le Misanthrope, quoique passionné, traite l’a
n frère Chrisale, n’est pas un trait bien surprenant pour les gens du
métier
; mais que Molière, pour conserver le caractère d
n’ai de lui que ce qu’il m’a donné, rien de mieux acquis. En effet le
métier
d’Actrice n’est qu’un commerce, c’est à qui fait
ur des Acteurs & des Actrices pieux tandis qu’ils exerçoient leur
métier
, c’est ce qu’on n’a jamais vu, qu’on ne verra jam
roïne de ce roman finit par une sorte de conversion ; dégoûtée de son
métier
par des vols, des mépris, des infidélités, forcée
ertu d’une fille d’opéra ; elle joue la fille honnête, & fait son
métier
; elle fait à quel filet se prennent les bonnes g
de Jeu, & de Piece : car non-seulement du costé des Comediens le
métier
s’oublie, la paresse bannit l’estude, & la me
amp; les avances qu’il leur faut faire necessairement, il n’est aucun
métier
où le travail & la sujetion soient plus tiran
on se trompe, absorbé dans l’ivresse des spectacles, étudie-t-on son
métier
, songe-t-on à son devoir ? On ne voit les Perses
ui condamnent à la mort un Soldat qui se serait fait Comédien, car ce
métier
marque en lui tant de bassesse, qu’il est indigne
in et de plaisir pour les hommes de bon ton (Littré). En tout cas, le
métier
de perruquier, par exemple, pouvait aussi compren
distingué, qui a ses officiers, ses sujets, sa jurande, non comme les
métiers
méchaniques, cette idée est trop roturiere ; mais
plet des plus étendus. Parmi les beaux cahiers que donne sur tous les
métiers
l’Académie des Sciences, il n’est pas douteux qu’
pas douteux qu’elle ne donne aussi avec des belles planches tous les
métiers
théatraux. Ils sont trop utiles pour échapper à s
tous ces arts. C’étoit un homme universel ; il étoit Tapissier de son
métier
, & par conséquent initié dans tous les mystèr
e s’adressent ces sublimes idées ? Quelles femmes que celles qui font
métier
d’amuser les hommes ! quels hommes dont le goût e
s, les froideurs, la séparation, triste fruit de la perfection de son
métier
, offrirent avec éclat au public la réalité de ce
engage l’Empereur Valentinien I. à défendre aux femmes Chrétiennes le
métier
de Comédiennes, 105. son zèle à décrier les Spect
seul concours des hommes et des femmes, 145 Clercs, on leur défend le
métier
de Bateleur, 224. 228. 241 Clergé de France, défe
utoriser et entretenir des Comédiens, dont l'esprit, le dessein et le
métier
, est d'en remuer tous les ressorts, et s'exposer
ns, honnêtement et louablement. [c] Il était loisible même d’en faire
métier
aux gens d’honneur en Grèce : Aristoni tragico ac
dre, même à la mort, s’ils ne promettent de renoncer à leur dangereux
Métier
. II. Il n’y a rien de moins pardonnable que la su
ite ils y soient admis ; de sorte qu’ils n’exercent plus leur premier
Métier
. Que s’ils contreviennent à ce Décret, qu’ils soi
diens, Nous ordonnons qu’ils soient excommuniés tant qu’ils feront ce
Métier
. CANON II.Du 3. Concile de Carthage, tenu l’an 39
fâme, et que de voleur qu’il était auparavant, il était passé dans le
métier
honteux qu’il lui voyait exercer alors.Ad illud q
e à celle de saint Paphnuce ; puisque pour y arriver, il renonça à un
métier
qu’il reconnut lui-même être honteux.Fœdum artifi
sez de mal faire, et apprenez à bien faire. Isa. 1. Mais de plus, le
métier
de Comedien n’est pas tel, quoiqu’on en dise, qu’
ur les affaires de son salut, et la fréquentation des Sacrements : Ce
métier
demande son homme tout entier, s’il y veut réussi
Théâtre, on ne voit que la moindre partie de ses travaux. En effet le
métier
de Comedien dont on fait le Panégyrique, ne consi
toute la journée se ressent, et toute la vie est infectée de ce sale
métier
. Un personnage à faire, occupe tout entier celui
raison pro Quintio, parlant du fameux Roscius, son ami, homme dans le
métier
de Comédien aussi unique par sa vertu que par son
comédie, car il ne s’occupe qu’à excuser Roscius d’exercer un si vil
métier
. Sa partie voulait rendre sa bonne foi suspecte,
tre, convient aussi qu’il a trouvé un Comédien honnête homme, que son
métier
n’avait point corrompu : « Rara avis in terris al
pag. 129.) qui dit : « La Cour, avertie que le peuple et les gens de
métier
s’appliquent au jeu des Bateleurs, défend à tous
embellissons, nous le savourons avec joie, nous en faisons un art, un
métier
, un bonheur. Pour peindre parfaitement les passio
l sera sifflé : « Si vis me flere, dolendum est prius ipse tibi. » Le
métier
de Comédien est donc le plus pernicieux à eux-mêm
dans le succès ou les obstacles de la passion, s'en faire un art, un
métier
, un état de vie, y consacrer tous ses talents, se
tous ses talents, ses moments, ses forces, sa santé ! Peut-il être de
métier
plus détestable ? un Chrétien peut-il applaudir à
oprement parler, les Tragédies ne font que chatouiller, c’est là leur
métier
; au lieu que dans les plaies désespérées, il fau
i je passais à mon second point : je n’ai garde d’entreprendre sur le
métier
des Prédicateurs, quoique les Satiriques, au moin
tte occupation, et les Magistrats châtièrent ceux qui en faisaient le
métier
. Les Premiers Romains qui étaient si grands poli
bles de leur repentir, et s’ils ne quittent effectivement ce damnable
métier
, que les Saints Canons4. quest. 1. c. 1. déclaren
soit pas qu’en faisant briller son talent, il faisoit le procès à son
métier
& au théatre, auquel il devoit toute sa gloir
mp; ne vous dégoûtez pas des longueurs du travail. Vingt fois sur le
Métier
remettez votre Ouvrage, Polissez-le sans cesse &a
et si elle n’a pas absolument rejeté de son sein ceux qui exercent ce
métier
infâme et scandaleux, elle les prive publiquement
es, conferent les dégrés de bachelier & de docteur, élevent leurs
métiers
au sang des arts libéraux, & prétendent le di
stime & de considération. Pour tirer ce grand art de la foule des
métiers
roturiers, il établit sa noblesse en remontant à
isition, on devient un être distingué, on acquiert une généalogie, le
métier
devient un art, la routine une science, l’artisan
omie, le dessein, la perspective, la peinture, la sculpture, tous les
métiers
, & les professions, afin de travailler à tous
leurs tissus, pour en prendre le droit fil , &c. Tous les autres
métiers
ont autant de droit à la gloire. Pourquoi ne suiv
t pas les Magistrats se donner à une troupe de Comédiens, et faire le
métier
de représenter pour de l’argent. Les Parlements,
ent résister à une Princesse que tous les jours on admire, et dont le
métier
ne garantit pas la vertu ? Voilà les mains qui ti
avants commentaires sur toutes les lois sans nombre qui condamnent le
métier
de Comédien et le couvrent d’infamie, comme nous
uite ils y soient admis, de sorte qu’ils n’exercent plus leur premier
métier
: que s’ils contreviennent à ce Décret, qu’ils so
diens, nous ordonnons qu’ils soient excommuniés tant qu’ils feront ce
métier
. » Le 2. Concile d’Arles, tenu en 452. a renouvel
des principes de religion et de piété, et on leur ferait apprendre un
métier
pour leur préparer une ressource, si par hasard à
u à peu à des gens sans ressource qu’ils pourroient aisément faire le
métier
d’acteur. Ils se rassemblerent dans les places pu
ous daignerions rentrer en nous-mêmes pour nous rendre justice sur le
métier
de suborneurs dont nous faisons hautement profess
vilit l’ame et; flétrit le courage. Répandez un vernis honteux sur un
métier
quel qu’il soit, vous verrez bientôt ceux qui l’a
nt inhumé la célébre Oldfied à côté de leurs Rois, ce n’étoit pas son
métier
, mais son talent qu’ils vouloient honnorer. Chez
s Rois à cette illustre Actrice, on honoroit son talent, mais non son
métier
. Dites-moi, s’il vous plaît, s’il est possible d’
st possible d’honorer le talent du Comédien, sans faire honneur à son
métier
, puisque le talent en est l’essence ? D’ailleurs
ur à son métier, puisque le talent en est l’essence ? D’ailleurs tout
métier
dont l’exercice pourra mettre celui qui l’a embra
ne supériorité de genie extraordinaire. « Quel est, demandez-vous, le
métier
du Comédien ? c’est un métier par lequel il se do
rdinaire. « Quel est, demandez-vous, le métier du Comédien ? c’est un
métier
par lequel il se donne en représentation pour de
s qu’on achette le droit de lui faire. » Je vous répondrai moi que le
métier
du Comédien est l’art de faire valoir ses propres
veux à présent vous faire voir qu’il n’y a rien de deshonnête dans le
métier
du Comédien, consideré même du côté que vous nous
btils de la langue et; de la main sur la Scene, dans les besoins d’un
métier
plus dispendieux que lucratif, n’auront-ils jamai
état des Comédiens étant de paroître, c’est leur ôter le goût de leur
métier
de les en empêcher…. » Vous vous abusez ici bien
la liberté, sur le changement des gouts et; des usages, sur ce que le
métier
de Comédien est deshonnête par lui-même, et; enfi
insi, de cette familière déesse qui s’accommode avec les gens de tous
métiers
et de tous âges, ils en ont fait la plus austère
de ces sages réformateurs, mais comme il est encore apprenti dans le
métier
, il n’ose pas condamner ouvertement ce que nos pr
vec toute sorte d'impudence, digne certainement d'une personne de son
métier
; Car outre le libertinage effréné de paroles, le
e de Jupiter, sous l'apparence de l'or, tant elle devint riche par ce
métier
. Ces Mimes, hommes ou femmes ne dansaient réguliè
fois aux honneurs, ne croyant pas pouvoir mépriser des hommes dont le
métier
honorait les Dieux : « Græci turpiter quidem, sed
entièrement, sentez que la divine Majesté ne peut être honorée par un
métier
qui déshonore ceux qui l’exercent, qu’on ne verra
z donc le vice, non la nature ; vous donnez, non à l’homme, mais à un
métier
infâme : « Non homini donas, sed arti nequissimæ
le jeu de dés, il vient à d’autres matières, par exemple à plusieurs
métiers
, et enfin à celui des histrions, qu’il approuve I
jamais la fléchir, a rendu ses coups inutiles. Le Ch. Mais, si le
métier
de comédien est infame, si la comédie elle-même l
monde, parfaitement dignes les uns des autres, & sur-tout de leur
métier
. C’est la lie du vice, mêlée avec la lie du peupl
r dans l’univers ; elle inspire les Poëtes dramatiques, & rend le
métier
de Comédien infame. Tous ces débauchés ne cherche
là les leçons du théatre. La pauvreté de la crêche, la bassesse d’un
métier
méchanique, une soule de malades de toute espèce,
nvertir à la religion chrétienne doivent premièrement renoncer à leur
métier
; et si après s’être faits chrétiens, ils venaien
teur fait le contraire de ce qu’il doit faire : qu’il ne sait pas son
métier
, puisqu’il va contre les règles de la raison et d
ncien ami de mon Pere. Je reconnus bientôt que toute la science de ce
métier
se bornait à une assiduité servile et à l’étude d
obité, la conduite se peuvent très bien accorder avec le talent et le
métier
de Comédien, j’avoue en même temps que je n’ai pa
seul homme et tout à fait inutile à sa Patrie. Devais-je apprendre un
métier
? Il aurait fallu que mon Père après m’avoir fait
ureusement l’amour propre nécessaire pour désirer de réussir dans mon
métier
, si c’est un malheur que de l’avoir. Il y a longt
n bon Chrétien, faire tout le bien dont je suis capable, cultiver mon
métier
dont j’ai reconnu tous les avantages et dont l’ex
en lui suffira pour occuper la Scène. S’il a le bonheur de trouver un
métier
quelqu’obscur qu’il soit, dont l’Opéra-Bouffon n’
vant que notre Spectacle ait fait passer en revue tous les Arts &
Métiers
, il se sera fait de grands changemens dans le goû
une physionomie impudente & chagrine annonçoient son origine, son
métier
, ses mœurs & son caractere. La poësie l’a cél
us indigne d’un Enfant de Dieu et d’un membre de Jésus-Christ, que le
métier
de Comédien, où des hommes et des femmes représen
eur est donc impossible d’allier avec la pureté de notre Religion, un
métier
que d’ailleurs les Conciles leur font une obligat
ouverts pendant toute l’année, que la plupart des acteurs n’y font le
métier
d’histrions que pendant le temps des folies épidé
prendre celle d’autrui. Qu’est-ce que la profession du Comédien ? Un
métier
par lequel il se donne en représentation pour de
mé les gens les plus honnêtes, il n’a pas voulu qu’elles fissent leur
métier
dans les Villes ; il leur a abandonné la campagne
ur de la troupe & ma maîtresse même en étoient. On croit, dans ce
métier
, que tous les biens sont communs. Le Directeur av
pira tant de mépris pour elle & pour la troupe, que je quittai le
métier
du théatre pour ma vie. Le besoin d’argent me le
s rien dire, & emporta mes remedes. Je fus obligé d’abandonner ce
métier
; il continua à l’exercer, & je le retrouvai
e acharné poursuive l’Auteur sur ces conséquences, le Prêtre fait son
métier
et n’étonne personne : mais devons-nous honorer l
ants à son exemple, il est très simple qu’on la leur préfère dans son
métier
; mais c’est tout au contraire pour n’avoir nul a
plus pures, et qu’il y a des pays d’innocence et de simplicité où le
métier
de Comédien est presque en horreur. Voilà des fai
plaidoyer pour ce dernier, il plaint un si honnête homme d’exercer un
métier
si peu honnête. Loin de distinguer entre les Comé
t moins sur la représentation même, que sur l’état où l’on en faisait
métier
: puisque la Jeunesse de Rome représentait publiq
es de la nation. Je ne suis pas surpris que, loin de les avilir, leur
métier
, exercé de cette manière, leur donnât cette fiert
prendre celle d’autrui. Qu’est-ce que la profession du Comédien ? Un
métier
par lequel il se donne en représentation pour de
usé-je pas d’être précisément un trompeur, mais de cultiver pour tout
métier
le talent de tromper les hommes, et de s’exercer
ubtils de la langue et de la main sur la Scène, dans les besoins d’un
métier
plus dispendieux que lucratif, n’auront-ils jamai
mmes du thé ; tous deux se livrent au jeu sans fureur et s’en font un
métier
plutôt qu’une passion ; tous deux ont un grand re
à-dessus ce que je n’ai jamais ni vu ni ouï dire. Appellerons-nous un
métier
honnête celui qui fait d’une honnête femme un pro
le désordre des Actrices entraîne celui des Acteurs ; surtout dans un
métier
qui les force à vivre entre eux dans la plus gran
état des Comédiens étant de paraître, c’est leur ôter le goût de leur
métier
de les en empêcher, et je doute que jamais bon Ac
ter ; les seconds, personne à convaincre : autant vaudrait quitter le
métier
.Si l’on me demandait là-dessus pourquoi donc je d
t inhumé la célèbre Oldfield à côté de leurs Rois, ce n’était pas son
métier
, mais son talent qu’ils voulaient honorer. Chez e
e dont les Comédiens soient moins accusés que de la friponnerie. Leur
métier
qui les occupe beaucoup et leur donne même des se
out va mal quand l’un aspire à l’emploi d’un autre. Il faut aimer son
métier
pour le bien faire. L’assiette de l’Etat n’est bo
est le vrai moyen d’animer ses travaux. 63. [NDA] A chaque corps de
métier
, à chacune des sociétés publiques dont est compos
ar d’autres, quels qu’ils soient, qu’il nous dise quel privilège a le
métier
de la comédie par-dessus les autres, pour avoir d
ersonnage qu’on représente ; ou bien il ne faut pas s’ingérer dans le
métier
de la poésie. Un Peintre qui habillerait un Monar
ent ennuyés de ne voler qu’en prose, si on ne les avait encouragés au
métier
par des vers et de la musique. Un manant donc rem
t effectivement la meilleure ressource du monde pour vous : car si ce
métier
vous réussit, vous voilà délivré de peine ; et si
lité de Néron eût bien plutôt dû les mettre en état de se passer d’un
métier
indigne, que de les y engager. Nous lisons dans l
t même capitales ; à moins que ces sortes de gens ne renoncent à leur
métier
. Il est vrai que le premier article de cette Cons
et si elle n’a pas absolument rejeté de son sein ceux qui exercent ce
métier
infâme et scandaleux ; elle les prive publiquemen
nt le Théâtre, traitent fort mal les Comédiens. Ils en flétrissent le
métier
, et les privent de la liberté commune, des emploi
hez eux que l’on va, et qu’il y a plus de monde pour en entretenir le
métier
. » « Un Poème bien composéIbid. cap. 22. est un
suivant les règles de la vraie Poésie : le plus mauvais plat de leur
métier
, pourvu qu’ils espèrent qu’on le goûtera, est tou
en ces termes : « La Cour avertie que plusieurs du peuple et gens de
métier
s’appliquent plutôt aux jeux des bateleurs et jon
est dérivé d’un Hister, qui vint de la Toscane à Rome exercer le beau
métier
, l’utile talent de faire rire le peuple aux coins
Et il tire delà la conséquence que la profession de Comédien étoit un
métier
honoré à Athènes : rien n’est plus inconséquent.
ois divers talens, on remplit différentes fonctions, mais jamais deux
métiers
, ni deux professions en même tems. De même en par
t moins sur la représentation même, que sur l’état où l’on en faisoit
métier
. Il falloit dire que l’opprobre tomboit seulemen
re le même paralelle au sujet du Théâtre. Une troupe d’hommes faisant
métier
de renoncer à tous parens, à toute patrie, &
rs, les Forgerons, les Tailleurs, les Maçons, ceux qui exerçaient les
métiers
les plus vils, confondus avec ceux qui remplissai
médiens qui voulaient embrasser la Foi chrétienne, de renoncer à leur
métier
; et si après avoir reçu le Baptême, ils reprenai
brasser la Foi chrétienne, il faut qu’ils renoncent auparavant à leur
métier
; et s’ils le reprennent après leur Baptême, qu’i
xcommunie les Comédiens, tandis qu’ils seront dans l’exercice de leur
métier
. Il est défendu dans le Concile de Carthage, à to
rs prennent à cœur la cause de ceux desquels nom blâmons justement le
métier
, et qu’ils trouvent des Avocats, oùb ils devraien
uisements d’habits, de sexes, de paroles et de gestes, et qui en font
métier
en public, doivent être entretenus en cette façon
la vie, ce qui n’est point du Père mais du monde », autrement, leur
métier
ne vaudrait rien, en la corruption du siècle : et
aient les peuples de l’entretien de ces débauchés et perdus, qui font
métier
et marchandise de paraître sur le Théâtre ; et qu
et Tragédies ont été tenus pour infâmes, qui est un argument que leur
métier
ne vaut rien. C’est chose notoire à ceux qui o
ateleur qui avait été nourri en la Religion Chrétienne, et avait fait
métier
d’enseigner aux jeunes hommes la manière de contr
rs spectateurs, et adviendrait que s’ils étaient rendus meilleurs, le
métier
ne vaudrait plus rien. C’est pourquoi ils n’ont e
onnêteté ? Ce sera un vain essai, car ils retourneront à leur premier
métier
, autrement leur pratique serait perdue, et leur m
la conduite du public, qui va à la comédie, et la loi qui déclare le
métier
de Comédien infâme. Avouons la dette, c’est une i
la jurande des comédiens, comme en France on a aboli les jurandes des
métiers
pour favoriser les arts & ce commerce. Cette
ds &c. Quelques acteurs entrent dans la cabale. C’est jalousie de
métier
. Les italiens ont plus de foule, on y rit davanta
ivrée pour actrice, vient à être séduite : c’est un risque attaché au
métier
, comme à la guerre d’être tué ou blessé, & pl
es femmes & filles du monde qui n’ont d’autre profession, état ou
métier
que de femmes publiques, & enjoignant aux com
ours livré, doit avoir par son caractere ou doit avoir acquis par son
métier
des manieres, une diction, un tour d’esprit qui r
n art, que l’Académie des Sciences joindra aux Traités des arts &
métiers
, qu’elle donne à ce Traité de la coëffure des Dam
yen Romain, & de tous ces vils esclaves, qui exerçoient à Rome le
métier
de Friseur, de Calamistreur, que nous honorons, a
ge, & étaler leurs attraits. C’est le revenant bon de leur chaste
métier
; on a partagé cette tête creuse, on en a conserv
s du monde, tous parfaitement dignes les uns des autres & de leur
métier
, n’ont été de notoriété publique, que la lie du v
légitime qui nous fait regarder comme l’école du vice un art & un
métier
où les maîtres & les élèves sont des gens san
captivé mon cœur : Chansonnier sans chanter, passable coupletteur (
métier
important) Jamais dans mes chansons on n’a vû ri
grand péché de faire & de vendre des masques ; il faut quitter ce
métier
, ou refuser l’absolution. C’en est un encore, quo
chère, courtisans, baladins, joueurs, chasseurs, enfin de tout autre
métier
que du leur, dont ils ne se servent que pour attr
sont que les armes, l’épée, le casque, le bouclier, &c. & le
métier
de la guerre. La défense de s’habiller en homme n
nt des Poésies lascives et criminelles, et que tant de personnes font
métier
de les répéter ; métier infâme, métier scandaleux
et criminelles, et que tant de personnes font métier de les répéter ;
métier
infâme, métier scandaleux, que les Romains eux-mê
et que tant de personnes font métier de les répéter ; métier infâme,
métier
scandaleux, que les Romains eux-mêmes regardèrent
de Comédiens. Mais quand ils vous voient tout quitter, jusqu’à votre
métier
, vos affaires, vos profits, pour eux, ils en sont
e & la peste des villes. Que cherchent les misérables qui font ce
métier
? ils cherchent à vivre, ils vendent leurs talens
on de ce S. Archevêque, comme des gens qui passaient leur vie dans un
métier
honteux, et qui ne s’occupaient qu’à corrompre le
talents, et détruisent l’émulation. Anéantir le mérite, n’est pas le
métier
d’un honnête homme. Je n’ai jamais blâmé qu’avec
ubstitué, aux Esclaves, des hommes et de vieilles femmes, qui font le
métier
de séduire la jeunesse ; et, en cela, quoique le
L’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des
métiers
, Paris, A.-F. Le Breton et al., 1757, t. 7, p. 57
des Bénéfices, T. 2. C. 18. pag. 376). Et quoiqu’ils aient quitté ce
métier
, que la fureur ou la possession du Démon ait cess
n des laïques, de quelque condition qu’ils soient, lorsqu’ils font le
métier
de Comédien, Joculatores, bouffonnes, gaillardos
r ceux qui jouent quelque rôle pour leur plaisir, et ceux qui font le
métier
de Comédien par intérêt ; que ceux-ci sont couver
nt la mort jusqu’à ne pas la préférer au rôle d’un mari jaloux, ou au
métier
d’Acteur dans la troupe de Corinthe ? « Quid sati
s, disposition telle qu’on ne voit presque plus que des envieux ou du
métier
infâme, ou des talents et de la vue des infâmes q
nés, etc., qui ont la plus grande influence sur les mœurs qu’ils font
métier
de corriger, sans être obligés de prouver qu’ils
re société, au degré d’avancement où en sont maintenant les arts, les
métiers
et le luxe (à moins qu’il ne s’agisse d’introduir
ouvent, a cloué l’ouvrier sur son banc, sur son établi, auprès de son
métier
. Quel mouvement !… quelle ardeur !… quel chaos !…
gazes transparentes sous lesquelles se cache le tentateur, brisez vos
métiers
, fermez vos magasins, renoncez à ces occupations
ales et dont chaque ligne est tarifiée, que les prêtres auraient, par
métier
, débitées sur ton cercueil. Et encore aujourd’hui
ncêtres. On fesait ordinairement sur les enfans qu’on destinait à ce
métier
, la même cruauté, qu’un préjugé détestable autori
timent sur le sujet d'un Comédien de votre Pays, qui exerce encore ce
métier
, et instruit la jeunesse, non pas à se bien condu
out va mal quand l’un aspire à l’emploi d’un autre. Il faut aimer son
métier
pour le bien faire ; l’assiette de l’État n’est b
, sous prétexte de les venir soulager. Ces personnes infâmes qui font
métier
de corrompre le chasteté, n’ont rien en leur bouc
des sciences utiles ; je vois que vous avez des maîtres pour tous les
métiers
. Nous faisons, répondit-il, déclamer les jeunes g
le tolère que rarement : permettrait-on l’assiduité au théâtre, et le
métier
de Comédien ? Il faut que la pièce soit examinée
ient Funambules : elle n’est point faite pour des Citoyens : c’est un
métier
vil, puisqu’il est dangereux. Bien des gens ont d
s ont dessein d’embrasser la foi, et, s’ils retournent à leur premier
métier
après avoir reçu le baptême, ils seront chassés d
neur ; il se trouvait encore des hommes assez impudents pour faire le
métier
infâme d’exposer en vente, si j’ose parler ainsi,
ens & par sa conduite ; il se convertit aussi, & abandonna le
métier
de Satyrique, branche du Théatre ; Nous avons sou
elà des Pirénées, le petit collet n’est pas un titre frivole & un
métier
de libertinage ; il ne s’y dégrade point par l’in
urs une preuve convaincante d’une parfaite conversion. On se lasse du
métier
; on trouve une occasion favorable de s’établir,
iquité. Il est donc parmi les hommes, il est parmi les Chrétiens, des
métiers
établis pour corrompre, comme il y a des métiers
i les Chrétiens, des métiers établis pour corrompre, comme il y a des
métiers
pour apprendre à tuer, des breteurs, par exemple,
qui des deux aura la préséance ? Les Coëffeurs des Dames traitent le
métier
des Perruquiers d’art méchanique, & mettent l
conviens avec moi que tous tes confrères sont des scélérats, que ton
métier
n’est qu’imposture, et que tu es en ce point le p
nces : l’Auteur du Relaps se signale par-dessus tous les autres en ce
métier
. Le Chapelain Bulle P. 73. fait à de nouveaux mar
tère en général au lieu que l’Œdipe Anglais fait du Sacerdoce même un
métier
de Tartufe. Dans Antigone,Sophocl. Antig. p. 256.
ment, parce qu’elles contribuent au mal que les autres font ; et leur
métier
est illicite à l’égard des bals et des danses, pa
une foule de compositions littéraires ; mais qu’on y prenne garde, le
métier
se gâtera ; on aura beau manier les ciseaux avec
sur la scène, il renvoie aux esclaves et aux étrangers ce méprisable
métier
. Il n’en souffre aucun qui ne promette de ne rien
eux ; il parle pourtant fortement contre le théâtre. Non seulement le
métier
de Comédien est infâme et criminel, c’est encore
s mêmes Magistrats qui donnent des spectacles au peuple, dégradent un
métier
dont ils font tant de cas, déclarent infâme, chas
mes qu'eux-mêmes punissent. Quel aveu forcé du crime ! il faut que le
métier
soit bien mauvais, les hommes les plus agréables
essieurs les Valets des filoux publics, & payer pour apprendre le
métier
au dépens même des volées, quel pitoyable raisonn
ris ainsi que moi d’un stupide pied-plat. Oui, je me fais honneur du
métier
que j’exerce : Tout Homme vertueux annoblit son é
là dessus ce que je n’ai jamais vu, ni oui dire. Appellerons-nous un
métier
honnête, celui qui fait d’une honnête femme un pr
irdle sont inhumées auprès des tombeaux des Rois. « Ce n’était pas le
métier
(dit J.J.R. en parlant des Anglais à ce sujet) ma
lustres. » Je doute qu’un Savetier, à quelque degré qu’il poussât son
métier
, je doute fort, dis-je, qu’il parvînt à cet honne
âme & dangéreuse, il serait aussi méprisable que ceux qui en font
métier
; la conséquence est sûre. 36. Madame du Châtele
procher d’avoir triomphé sans combattre. Je suis Comédien, j’aime mon
métier
, je fais plus, je l’estime, sûr que j’ai pour moi
s, encore qu’ils fussent notés de l’infamie de droit, à cause de leur
métier
, n’étaient pas notés de l’infamie de fait. XV
la race des Dieux, et qui leur ont donné des noms, des honneurs, des
métiers
, et des figures. » Ce sont les paroles d’Hérodote
n faisons un mauvais discernement, en les prenant de toutes sortes de
métiers
, qu’il semble que nous ayons nous-mêmes besoin de
cles n’étaient point admis au Baptême qu’ils n’eussent renoncé à leur
métier
; et si après le Baptême ils retournaient à leur
âtre, nous ordonnons qu’ils soient excommuniés, tant qu’ils feront ce
métier
. » Ce Concile, tenu l’an 452. ordonne la même ch
é les Théâtres, et s’il y en a encore d’ouverts, personne n’y va.… Le
métier
ou plutôt le dérèglement des infâmes Acteurs de c
genes Laërtius in vita Diogenis.. Néanmoins Eschine qui avait fait ce
métier
, ne laissa pas d’être employé par les Athéniens d
de Plutarque, que la Comédie n’est pas une chose vertueuse, et que le
métier
de Comédien est indigne d’un homme qui se conduit
disait des autres, que s’ils étaient vertueux ils ne feraient pas le
métier
de Comédiens. Que si nous considérons le jugement
te condition dans Syracuse, qui était une ville des Grecs, dit que le
métier
qu’il faisait, ne le déshonorait point ; parce qu
mie. Car l’on n’aurait point remarqué dans l’histoire Romaine, que le
métier
de Comédien n’était point infâme parmi les Grecs,
. leg. imperial. Cod. de nup., « que les femmes Scéniques quittant ce
métier
, peuvent être relevées de la note d’infamie, et m
oient admis ; de sorte qu’à l’avenir ils n’exercent plus leur premier
métier
. Que s’ils contreviennent à ce décret, qu’ils soi
sont du nombre des fidèles, soient excommuniés tant qu’ils feront ce
métier
. » Ces Conciles lui auraient encore appris que l
dèles, Nous ordonnons qu’ils soient excommuniés tant qu’ils feront ce
métier
. » Or il est certain que sous le nom de Théâtriqu
, et aux Ecclésiastiques sous peine d’être déposés, croyait-il que le
métier
de Comédien, et de Tragédien fût aussi honnête, q
hénien, ce personnage si éloquent, après avoir fait en sa jeunesse le
métier
d’Acteur de Tragédies, entra dans l’administratio
ntiment sur le sujet d’un Histrion de votre pays qui exerce encore ce
métier
, et instruit la jeunesse, non pas à se bien condu
ente pas de représenter des Comédies ; on en a fait un art : C’est un
métier
de gens qui n’ont d’autre but que de gagner de l’
par toutes sortes de voies, par celles même qui sont mauvaises ». Le
métier
donc de Comédien qui de sa nature n’a point d’aut
t. C’est pourquoi les lois Civiles et Ecclésiastiques ont condamné ce
métier
et ceux qui en font profession, comme nous l’avon
dèles, nous ordonnons qu’ils soient excommuniés tant qu’ils feront ce
métier
. » « Tous les fidèles , dit le Rituel de l’Egli
rler en public avec plus de hardiesse, avec des Comédiens qui font un
métier
honteux de ces spectacles pour gagner de l’argent
mé les Théâtres et s’il y en a encore d’ouverts ; personne n’y va, le
métier
ou plutôt le dérèglement des infâmes Acteurs de c
l’absolution dans leurs Paroisses, s’ils ne promettent de quitter ce
métier
. Et cela est si notoire dans Paris, qu’il n’est p
devoirs d’un véritable Chrétien. Il est impossible qu’on considère le
métier
de Comédien, et qu’on le compare avec la professi
.) On ne parle que de ce qui en est entièrement inséparable, C’est un
métier
qui a pour but le divertissement des autres ; où
que ces folies ; on verra facilement qu’il est impossible d’allier ce
métier
avec la pureté de notre Religion : et ainsi il fa
ec la pureté de notre Religion : et ainsi il faut avouer que c’est un
métier
profane, et indigne d’un Chrétien ; que ceux qui
ant nécessaire à la conversation des hommes, on peut établir quelques
métiers
licites pour tout ce qui peut servir à la convers
tes pour tout ce qui peut servir à la conversation. C’est pourquoi le
métier
des Histrions, qui tend à soulager et à délasser
Auteur de la Dissertation prétend en inférer : savoir, que puisque ce
métier
n’est pas mauvais de lui-même, et que ceux qui l’
, pourvu qu’ils n’y mêlent rien d’illicite ; on ne doit pas abolir ce
métier
, ni obliger ceux qui l’exercent, à le quitter ; c
mple qu’allègue saint Thomas, qu’on doit obliger ceux qui exercent ce
métier
, de le quitter afin qu’ils puissent obtenir leur
fâme, et que de voleur qu’il était auparavant, il était passé dans le
métier
honteux qu’il lui voyait exercer alors. Plus il l
demeure d’accord. Il faut donc voir comment ce grand Saint dit que le
métier
de Comédien n’est pas mauvais de lui-même. Il est
jamais été. C’est pourquoi dans la pratique commune, et ordinaire le
métier
des Comédiens tel qu’ils l’exercent, et qu’ils l’
et les lois de l’Eglise les déclarent excommuniés tant qu’ils font ce
métier
, comme nous l’avons montré ci-dessus, et comme il
un grand Saint. Réponse. Il n’a pas été saint dans l’exercice de son
métier
d’Histrion ; mais en le quittant, et en passant l
itence. D’où nous voyons que dans la pratique commune et ordinaire le
métier
d’Histrion est vicieux, et qu’on le doit quitter.
icieux, et qu’on le doit quitter. Quant à ce que dit S. Thomas que ce
métier
considéré en lui-même n’est point illicite, c’est
de S. Thomas, jugeant qu’il était impossible de réformer tellement le
métier
des Comédiens, et des Histrions, qu’il pût répond
la rigueur de l’Ecole, et selon l’expression même de saint Thomas, le
métier
de représenter des Comédies, ne soit pas de lui-m
er des jeux du Théâtre, ou des représentations, et des Comédies, « Le
métier
, dit-il, des Comédiens, qui a pour but de délasse
e le principal. De même S. Thomas permet aux Comédiens d’exercer leur
métier
à la bonne heure, pourvu , qu’ils ne s’écartent p
ie. Saint Antonin Archevêque de Florence enseigne qu’encore que le
métier
de Comédien ne soit pas illicite de lui-même, sel
différemment toutes sortes de pièces, même des plus déshonnêtes. « Le
métier
, dit-il « Histrionatus ars, quia deservit humanæ
rt. 3. in r. ad 3. C’est pourquoi il n’est pas défendu de vivre de ce
métier
, pourvu qu’on y observe les circonstances requise
el est tiré du Concile de Laodicée. Il est aussi défendu d’exercer ce
métier
dans l’Eglise ; et dans le temps de pénitence, co
, comme durant le Carême. Mais lorsque les Comédiens se servent de ce
métier
, pour représenter indifféremment même des choses
ier, pour représenter indifféremment même des choses déshonnêtes ; ce
métier
est illicite, et ils le doivent quitter. » C’est
end aussi les Comédiens sous le nom d’Histrions. Et ainsi il parle du
métier
des Comédiens, quand il dit, qu’il est indécent a
ns, quand il dit, qu’il est indécent aux Ecclésiastiques d’exercer le
métier
des Histrions, selon le Canon, Non oportet. De co
pénitence comme dans le Carême. 3. Saint Antonin nous apprend que le
métier
des Comédiens, qui représentent indifféremment de
et soit honnête, ou déshonnête, est illicite. D’où il s’ensuit que le
métier
des Comédiens de ce temps est illicite, et qu’ils
t donc honorés, enrichis, comment ne se plairaient-ils pas à faire ce
métier
? comment le changeraient-ils pour un autre ? com
sein de faire dans cet écrit. I. Il est impossible qu’on considère le
métier
de Comédien, et qu’on le compare avec la professi
t. On ne parle que de ce qui en est entièrement inséparable. C’est un
métier
qui a pour but le divertissement des autres ; où
que ces folies : on verra facilement qu’il est impossible d’allier ce
métier
avec la pureté de notre religion : et ainsi il fa
ec la pureté de notre religion : et ainsi il faut avouer que c’est un
métier
profane et indigne d’un Chrétien ; que ceux qui l
Car s’ils ne donnaient rien aux Comédiens, ils n’exerceraient pas un
métier
si infâme, et si pernicieux à l’État. » Il y a u
èles, Nous ordonnons qu’ils soient excommuniés, tant qu’ils feront ce
métier
. » Avec cette ordonnance du Rituel de l’Eglise d
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