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1 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233
s avec les grands sentiments qu’Agrippine, Burrhus et Néron même font paraître dans cette Tragédie, la défigurent entièrement. P
coup d’elle dans la Pièce, on rapporterait tout à elle ; mais elle ne paraîtrait jamais. L’action théâtrale n’aurait plus rien alo
les, et serait très convenable au nouveau Théâtre. CINNA. Il me paraît que l’amour de Cinna et d’Æmilie affaiblissent co
ent Æmilie comme il fait ; mais, sans laisser éclater de jalousie, il paraîtra seulement inquiet de l’intelligence qui est entre
choisirais celui qui s’éloigne le moins de l’original Grec, et qui me paraît le plus aisé à rendre parfait ; c’est celui de M.
nt retranché de leur Pièce le personnage de Créon, s’exposent à faire paraître Œdipe trop vertueux ? d’où il suit que le Spectat
as d’être en droit de faire cette remarque ; puisque ce principe leur paraît essentiel, pendant qu’il me paraît peu exact : ca
emarque ; puisque ce principe leur paraît essentiel, pendant qu’il me paraît peu exact : car il est incontestable que dans leu
’amour de Camille pour Curiace ; les violents transports qu’elle fait paraître à l’occasion de la mort de son Amant, quoi que ce
ie sa femme répudiée ; parce qu’une telle passion (quoiqu’elle puisse paraître ridicule de nos jours) n’est que d’un très bon ex
MEDEE, par M. de Longepierre. Le crime, dans cette Tragédie, me paraît être porté au plus haut degré où la méchanceté du
ien atroce, pour être présentée aux Spectateurs de notre temps. Il me paraît , au reste, que cette Tragédie prouve la probabili
èrement sur le Théâtre. La Tragédie de Médée, réduite en cet état, me paraîtrait assez convenable pour le Théâtre de la Réformatio
connue ; mais modifiée à la manière des modernes, avec un art qui me paraissait admirable. Peut-être ai-je eu tort de l’avoir tan
ait point susceptible de correction ; parce que jamais, à ce qu’il me paraissait , l’action ne pouvait être conduite à sa fin, que
sont nommés par les Princesses, que comme leurs Amants, sans qu’elles paraissent se rappeller qu’ils avaient été destinés à les ép
La Tragicomédie d’Agrippa ou du faux Tibérinus, mise en cet état, me paraîtrait très convenable pour le nouveau Théâtre. ROMUL
côté de Romulus des expressions de sentiment vives et tendres, qui me paraissent devoir être supprimées. Je ne répète point que ce
n’est pas conforme à la vérité. L’amour d’Artemise et celui d’Ilione paraissent très raisonnable et très permis ; car Artemise es
même je tâcherai de le prouver dans l’examen du Cid ; mais le cas me paraît très différent. La passion d’amour dans Artemise
se des Tragédies à corriger, ce n’est que pour une seule Scène qui me paraît en avoir besoin. Dans la dernière Scène du premie
l’action. L’inclination d’Arténice pour Sésostris, sans le connaître, paraît d’une certaine façon autorisée : et dans la Scène
2 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202
dit le P. Saverio, qui observe que les Piéces régulieres, quand elles parurent en Italie, ne les firent pas tomber. Nous avons e
, ils la représenterent. Dans ce Sujet il leur étoit aisé, en faisant paroître des Diables, d’exciter la Terreur & la Pitié.
ie del Gonfalone, étoit de représenter la Passion. Par tout, ce Sujet parut le plus propre à la Tragédie, comme étant un Suje
ges, & le massacre des Innocens, Sujet fort Tragique, qui a aussi paru sur notre Théâtre, aussi bien que la Décollation
es Spectacles donnés par les Evêques Anglois au Concile de Constance, parurent très-nouveaux aux Allemans. Les Représentations d
r à son Auteur, Reverendissimo. La Comédie le tre Tiranni, indigne de paroître devant de graves Spectateurs, fut représentée à B
cain donna la Nisa lastimosa (c’est Inès de Castro) & cette Piéce paroît à D. Montiano parfaite dans l’ordre, le stile, &a
es de Pasquier, avoit mis l’œil aux bons Livres, par une Tragédie qui parut à la maniere des Grecs, parce qu’elle avoit des C
ach, yaha. Le Dieu de notre Théâtre trouva un Rival dans Garnier, qui parut à quelques Savans plus comparable aux Grecs. Comm
nventeur du Dramatique Pastoral, genre très-inconnu aux Grecs, il dut paroître du moins y exceller ; cependant il eut encore une
ec leurs filets : & cette espece de Comédie intitulée Pescatoria, paroît à Crescembeni une belle & ingénieuse inventio
l’Europe, puisque jusqu’à lui on n’avoit encore vû sur aucun Théâtre paroître la Raison. Ayant tiré de l’enfance, ou pour mieux
e Ministre, & ménager le Poëte. L’Amour Tyrannique de Scuderi qui parut deux ans après le Cid, causa une grande joie au C
oint nos richesses Dramatiques. Les Chef-d’œuvres de notre Théâtre ne parurent sur celui de Londres que si changés, qu’ils n’éto
ieux reçues par d’autres Peuples : traduites chez les Italiens, elles parurent sur leurs Théâtres, & y firent oublier toutes
ient de donner D. Montiano. Athalie & Britannicus doivent bientôt paroître en Espagnol, & peut-être auront un jour cet h
p; sa belle traduction d’Athalie, le goût du Poëme Dramatique chanté, paroît aujourd’hui dominer seul en Italie, où pour ne pl
3 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178
our le Théâtre. IPHIGENIE en Aulide. La Tragédie d’Iphigénie me paraît très convenable au nouveau Théâtre : On pourrait
’il fait éclater. Il est vrai que l’amour insensé d’Eriphile pourrait paraître illégitime ; mais, outre que c’est un amour caché
in de correction, et ne se serait pas attiré tant de critiques. Il me paraît donc que la Tragédie d’Iphigénie peut rester tell
rreur, et qu’ils pourraient s’aimer et s’épouser sans scrupule. Il me paraît donc que la Tragédie d’Héraclius peut être conser
suivant l’intention de la Réformation ; et la Tragédie de Stilicon me paraît excellente pour ce Théâtre. ANDROMAQUE. Je
ce Théâtre. ANDROMAQUE. Je ne sais si je me trompe ; mais il me paraît que la Tragédie d’Andromaque est très convenable
-je éloigné de l’exclure du Théâtre, toutes les fois qu’elle y pourra paraître avec utilité, et d’une manière qui tende à en cor
t le fondement, les motifs et la diction ne respirent que l’amour, me paraît un modèle parfait de la correction que l’on deman
mes, la corruption est parvenue à un tel degré sur ce point, qu’il me paraît inutile d’en parler ; je me contenterai seulement
 ; avec la seule réserve qu’il en faudra examiner les maximes, qui me paraissent cependant assez régulières, ou du moins peu vicie
mour, qui est l’objet que j’attaque partout où je le rencontre, ne me paraît pas toujours mériter d’être bannie du Théâtre, co
laissé en ce genre. J’ajoute que la Tragédie d’Atrée et de Tyeste me paraît très bonne et très bien faite ; et, si s’en était
e a tiré partie de certaines choses qu’on n’aurait jamais cru pouvoir paraître avec agrément sur la Scène. D’un autre côté, cett
ommun. Je conviens que c’est là ce qui m’a le plus choqué, et qui m’a paru mériter tout ce que j’ai dit dans l’examen de la
cette première ne doit point m’empêcher d’adopter la seconde, qui me paraît en toutes ses parties tendre à l’instruction des
e reviens à mon sujet. La Tragédie d’Oreste et Pilade de la Grange me paraît une Pièce excellente pour le Théâtre de la Réform
pour corriger les mœurs que la peinture des faiblesses de l’amour me paraît capable de les corrompre. Il peut se faire que, d
espèce de protestation, je dirais que le Brutus de M. de Voltaire me paraît composé précisément comme il doit l’être, pour no
4 (1731) Discours sur la comédie « Lettre à Monsieur *** » pp. -
voir dans les deux Discours sur la Comédie, quelque chose qui vous a paru digne de votre attention ; mais tout ce qu’on en
traitassions cette matière dans nos conférences. Apparemment on verra paraître plusieurs pièces sur ce sujet qui vaudront mieux
le montrer à qui vous jugerez à propos. Au reste, quand on ne ferait paraître aucun ouvrage sur ce sujet, la Lettre du R.P. Caf
Religieux tel que le R. P. Caffaro. Je suis, etc. Le 2. mai 1694. IL paraît par la Lettre précédente, que l’Auteur des deux D
teur dût en empêcher l’impression. S’il se plaint de ce que l’ouvrage paraît sans son consentement, on le prie de considérer q
5 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124
e pour satisfaire votre curiosité. Imaginez-vous donc de voir d’abord paraître une Vieille, qu’à son air et à ses habits on n’au
on Monsieur, on lui a donné un Valet, duquel, quoiqu’il n’ait point à paraître , on fait le caractère tout semblable au sien, c’e
ulant seulement plaisanter et faire enrager la Vieille, et sans qu’il paraisse qu’elle se doute déjà de quelque chose, « qu’il f
notre bile contre qui nous pique de cette manière subtile, sans qu’il paraisse que nous le fassions pour notre intérêt. Pour rem
e produire un caractère aussi outré que celui de ce bon Seigneur, qui paraît de cette sorte d’abord dans le plus haut degré de
lui quand il sera désabusé (qui est proprement le sujet de la pièce) paraisse d’autant plus merveilleux au Spectateur. C’est i
e bonne qualité, et n’ont pour tout mérite que leur bigoterie, ce qui paraît en ce que l’homme même qui est infatué de celui-c
ce dépit a cela de particulier et d’original par-dessus ceux qui ont paru jusqu’à présent sur le théâtre, qu’il naît et fin
s enfin la Suivante le chasse. À peine l’a-t-il laissée, que Panulphe paraît , criant à son valet : « Lorent, serrez ma haire a
ction est échauffée ; car un caractère de cette force tomberait, s’il paraissait sans faire d’abord un jeu digne de lui ; ce qui n
qu’il produit dans l’âme de toutes la plus concertée. À peine la Dame paraît , que notre Cagot la reçoit avec un empressement,
reçoit avec un empressement, qui, bien qu’il ne soit pas fort grand, paraît extraordinaire dans un homme de sa figure. Après
art à diminuer cette horreur naturelle, qu’il en a apporté à la faire paraître dans toute sa force, il n’aurait pu empêcher que
ire paraître dans toute sa force, il n’aurait pu empêcher que cela ne parût toujours fort odieux : de sorte que, cet obstacle
vir de la dévotion, et de l’employer partout à leur avantage, afin de paraître agir toujours par elle. Habitude qui leur est trè
ut que la chose éclate », et qu’elle soit sue dans le monde. Panulphe paraît surpris, et demeure muet, mais pourtant sans être
l’obliger à se découvrir tout entier par la facilité qu’elle lui fera paraître . Elle commande à Dorine de la faire venir. Celle-
lable. C’est ce qu’il serait inutile d’expliquer, parce que tout cela paraît très clairement par le discours même de la Dame,
s l’apparence première, et au jugement des autres, ce dernier outrage paraisse plus grand. En effet pendant que le galant va à l
vant toujours le caractère d’honnêteté qu’elle a fait voir jusqu’ici, paraît honteuse de la fourbe qu’elle a faite au Bigot, e
uger ; que l’intention est cachée ; que la passion préoccupe, et fait paraître les choses autrement qu’elles ne sont, et qu’enfi
lation par la violence et l’impudence de l’Imposteur, jusque-là qu’il paraît que c’est une affaire sans ressource dans les for
qu’on le fasse ! Je ne feins pas de vous avouer, que ce sentiment me paraît un des plus considérables effets de la corruption
peuvent rencontrer leurs ennemis. C’est pourtant là qu’elles doivent paraître  ; c’est dans les lieux plus profanes, dans les pl
et qu’ainsi c’est les détruire en quelque façon, que les réduire à ne paraître que parmi leurs Adorateurs. Mais passons plus ava
s des lieux indignes d’elle ? Il ne faut pas donc qu’elle dédaigne de paraître dans ces lieux, et qu’elle ait si mauvaise opinio
e se commettre jamais en des lieux qui ne contribuent pas à les faire paraître élevés et parfaits ; à la bonne heure : mais que
spectacles qui lui sont si agréables. C’est pour cela que leurs Dieux paraissent si souvent sur la Scène ; que les dénouements, qu
nuer au théâtre est un avantage si grand par-dessus les lieux où elle paraît avec toute son austérité, qu’il n’y a pas lieu de
ont tournées en ridicule d’une manière si vive et si puissante, qu’on paraîtrait sans doute ridicule, quand on voudrait les employ
posé, je suis persuadé que le degré de ridicule où cette pièce ferait paraître tous les entretiens et les raisonnements, qui son
l du Ridicule, il est aisé de voir pourquoi la galanterie de Panulphe paraît ridicule, et l’hypocrisie en général aussi ; car
car le mauvais effet que la galanterie de Panulphe y produit, le fait paraître si fort et si clairement ridicule, que le Spectat
écessaire pour en tirer le fruit que je prétends. Vous me direz qu’il paraît bien par tout ce que je viens de dire, que les ra
pression ; et qu’il est quelques instants, où la vue d’un objet qui a paru extrêmement ridicule dans quelqu’autre lieu, le r
ccasions. Que le sentiment du Ridicule soit le plus froid de tous, il paraît bien, parce que c’est un pur jugement plaisant et
ucher point du tout, et lui être indifférent, à plus forte raison lui paraître méprisable, pour peu que ce soit, c’est toujours
revenir à la liberté et à la raison, la moindre marque qu’il aura de paraître ridicule, le guérira absolument, ou du moins le t
isse être effacée entièrement, parce que, outre que ces raisonnements paraissent ridicules, comme je l’ai fait voir, ils le sont e
tent pas comme je les dis ; car ce n’est que dans les occasions qu’il paraît si on les a, ou non : ce n’est pas qu’alors même
able, mais même qu’elle l’est extrêmement, puisque c’est jusques à en paraître ridicule ? Voilà, Monsieur, quels sont les danger
importe qui que ce soit qui ait raison : car quoique cette affaire me paraisse peut-être assez de conséquence, j’en vois tant d’
6 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265
ifient à leur Maîtresse des partis beaucoup plus considérables. Il me paraît donc que, si c’est là ce qui fait la grandeur de
é que deux moyens également difficiles, ou il fallait ne faire jamais paraître Cléopâtre sur la Scène, ou retrancher tout ce qui
on dans le cœur des Spectateurs. Si donc l’amour de Mithridate a fait paraître dans cette Pièce beaucoup d’esprit et d’imaginati
ssimulation, l’avidité de l’or, et toutes les passions humaines ne me paraissent pas dignes du Cothurne, et qu’il faut les abandon
elle a inspiré de l’amour à ses deux fils. Rodogune de son côté ne me paraît pas avoir plus de grandeur d’âme que sa rivale, l
er Cléopâtre : ainsi tout ce que ces deux femmes entreprennent, ne me paraît point s’accorder avec la grandeur des personnages
de faire un examen plus détaillé de cette Tragédie ; mais elle ne me paraît point du tout convenable pour être admise au Théâ
la Duchesse. A l’égard de la passion du Comte pour la Duchesse, il me paraît que malgré la constance avec laquelle le Comte y
nouvel examen que j’abandonne cet ouvrage, quelque admirable qu’il me paraisse d’ailleurs, et que j’en fais le sacrifice à la ju
, de la magnanimité et du courage, et le faible de la passion d’amour paraîtra toujours en défigurer le caractère. Bref, la mora
tendre. Aussi, malgré tout l’art d’un si grand maître, cette Pièce me paraît toujours non seulement hors d’état d’être représe
7 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XI. Du jeu des Acteurs. » pp. 345-354
Des Acteurs anciens. L’art de la déclamation ou du jeu théâtral, paraît s’être perfectionné de nos jours, il est du moins
liers indiquaient les mouvemens qu’il fallait faire. Mais ce qui nous paraîtrait extrêmement ridicule, c’est que chez les Romains
n jeu, il ne se relâcherait jamais ; il ferait ensorte chaque jour de paraître un homme nouveau. On ne veut parler que du je
indifférent : ne serai-ce que dans l’instant qu’il parle, qu’il doit paraître ému, agité ? non, il faut que dans son silence mê
son ton, ni dans sa manière de se présenter. En un mot, il faut qu’il paraisse être réellement le personnage supposé ; & que
ire que la nature règne dans les ouvrages de Théâtre, il faut qu’elle paraisse aussi dans les gestes & dans tout ce que fait
rois pas que ses Poètes s’opposent à ce que je veux persuader : Il me paraît qu’ils conviennent devoir beaucoup à la représent
8 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
Enfants à déclamer, et de leur inspirer cette hardiesse honnête, nous paraît très faible, et il est fâcheux de dire et diffici
endre l’un, ni se donner l’autre, que sur un Théâtre sur lequel on ne paraît qu’une ou deux fois au plus en sa vie, et sur leq
plus grands Prédicateurs et de nos plus célèbres Avocats n’y ont pas paru . II. Nous défendons de joindre à la représentatio
le précédent Règlement : et si ce scandale arrivait, comme cela nous paraîtrait une profanation publique de ces lieux, et une esp
s un désordre manifeste et un scandale, que la même personne qui aura paru pendant les Offices Divins occupée à y chanter so
ges de Dieu et à servir à l’Autel au plus redoutable de nos mystères, paraisse ensuite et quelquefois le même jour sur un Théâtr
9 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312
brement mon sentiment, ou, pour mieux dire, je proposerai ce qui m’en paraît de plus simple, de plus naturel et de plus aisé ;
née et bien conduite ; mais quant à l’article des bonnes mœurs, il ne paraît pas que l’Auteur en ait été occupé autant qu’il l
lination pour le mal. Si l’on corrigeait ce rôle de Laurette, si elle paraissait forcée à faire ce qu’elle fait, et qu’elle plaign
es Théâtres de l’Europe : il y corrige deux passions, qui à la vérité paraissent rarement dans le monde, mais qui ne sont jamais m
LA RÉCONCILIATION Normande, de M. Du Fresny , Cette Comédie me paraît excellente ; le Poète entreprend de corriger un d
ète entreprend de corriger un défaut qui, selon le titre de sa Pièce, paraît particulier à une Province, et par cette raison o
touche point au fond de la Pièce, qui après ces légers changements me paraît très digne du Théâtre de la Réformation. LE CO
10 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [K] » pp. 421-424
Sicyone celui de Pédagogue : Eschile, dans sa Pièce des Cabires, fit paraître des gens ivres ; Méson, Acteur de Mégare inventa
Dramatique avait des masques particuliers, à l’aide desquels l’Acteur paraissait aussi conforme qu’il le voulait au caractère qu’i
Jeune-homme amoureux & aimé. Hippolyte, Hercule & Nestor, ne paraissaient sur le Théâtre qu’avec une tête reconnaissable, à
convenance avec leur caractère connu. Le visage sous lequel l’Acteur paraissait , était toujours assorti à son Rôle ; & l’on n
ient tirer des masques mêmes le pathétique. Dans les Tragédies, Niobé paraît avec un visage où se peint le desespoir ; Médée n
répondaient au reste de l’habillement des Acteurs, qu’il falait faire paraître plus grands & plus gros que des hommes ordina
11 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144
faire attention. Quel est en effet l’objet de ces Piéces, où l’Auteur paroît ne songer qu’à faire rire ? De faire connoître la
estent de Ménandre, de Philemon, & de plusieurs autres Poëtes, il paroît qu’elle étoit toute morale, & sententieuse. E
de la même façon. Ce qui paroissoit plaisant aux Atheniens, peut nous paroître froid, & ce qui étoit un bon mot pour eux, pe
té mise au nombre de nos bonnes, puisque depuis tant d’années qu’elle paroît sur notre Théâtre, elle fait rire & le Parter
vante d’avoir pleuré à une belle Tragédie, parce qu’on est flatté de paroître avoir un cœur tendre : mais on ne se vante point
sa charge très-mal. Une fine plaisanterie est souvent un mot dit sans paroître vouloir plaisanter. Lorsque dans les Plaideurs, l
ie Dramatique est toute Action, & toute Action de la Comédie doit paroître plaisante. Un bon Poëte Comique fait comme les Pe
laisans sur le Théâtre, par la maniere dont le Poëte sait les y faire paroître  : l’Imitateur sait même nous faire appercevoir d’
12 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — II.  »
us forte impression que le péché ait faite dans nos âmes, ainsi qu'il paraît assez par les désordres horribles qu'elle produit
nue davantage cette horreur que la Comédie; parce que cette passion y paraît avec honneur et d'une manière qui, au lieu de la
rendre horrible est capable au contraire de la rendre aimable. Elle y paraît sans honte et sans infamie. On y fait gloire d'en
13 (1675) Traité de la comédie « III.  » p. 277
la plus forte impression que le péché ait faite sur nos âmes, ce qui paraît assez par les désordres horribles qu'elle produit
nue davantage cette horreur que la Comédie, parce que cette passion y paraît avec honneur et d'une manière qui, au lieu de la
a rendre horrible, est capable au contraire de la faire aimer. Elle y paraît sans honte et sans infamie. On y fait gloire d'en
14 (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32
défigurée sous prétexte de l’embellira. Ils se sont imaginés qu’elle paraîtrait bien plus aimable s’ils en rendaient l’acquisitio
rète pour tous les beaux esprits. Car quelle apparence y a-t-il qu’il paraisse à ses yeux un diable vêtu de chair humaine, parce
s sans que le fils osât lui dire mot, que la religieuse, bien loin de paraître sur un théâtre, fit dans son couvent une pénitenc
L'intrigue de cette comédie aurait été mieux conduite, s’il n’y avait paru pour tous personnages qu’un père qui eût fait des
de Molière ne vous a point donné de mauvais exemple, lorsqu’il a fait paraître un jeune homme qui avait tant d’antipathie pour l
arences, et que par conséquent il faut être coupable en effet pour le paraître devant lui. Ou bien, si vous avez tant d’aversion
n esprit, le faire passer pour l’acteur le plus achevé qui eût jamais paru , et comme cet éloge nous aurait persuadés que vou
e méchant parti pour exercer la facilité qu’ils ont de prouver ce qui paraît le plus faux, qu’ils ont cru que cette réputation
e maxime bien conçue et fort spirituelle ; et de plus, le succès m’en paraît infaillible. Quand on compose un livre qui diffam
15 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453
pour l’ordinaire en tels Jeux, sont des pièces d’amour déshonnête qui paraît avec la plus grande effronterie qui se puisse ima
cet appareil odieux que nous avons dit, que les Joueurs et Joueuses y parussent en leur habits ordinaires, le Théâtre sans ce qu’
en auraient condamné l’usage ? Aussi ont-ils fait souvent, comme il paraît en un Concile de Constantinople, qui prohibe abso
honneur. Les Princes séculiers les ont-ils ainsi mal traités ? Il y paraît par ce que l’Empereur Théodose L. ad bestias ! co
assister ? Il est presque aussi grand que celui des Acteurs, qui ne paraîtraient pas en public, s’ils n’y étaient attirés par ceux
t amis. La différence de celle-ci aux autres est si visible, qu’elle paraît toute contraire. En quoi paraît cette si grande
i aux autres est si visible, qu’elle paraît toute contraire. En quoi paraît cette si grande différence ? C’est premièrement
t rarement, et hors une ou deux qui ont déjà vieilli, il n’en a point paru de cette sorte. Mais n’en pourrait-on pas compos
16 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « AVERTISSEMENT »
ession de cette Réfutation, il est aisé de voir qu’elle était prête à paraître , lorsqu’on publia la Lettre écrite à Monseigneur
forts ; mais je ressentis une véritable joie de ce désaveu Iorsqu’il parut , et je doutais même si je ne supprimerais pas ent
ruire : je me trouve engagé à joindre mon Ouvrage à ceux qui ont déjà paru , croyant qu’on ne peut trop écrire là-dessus, et
17 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
re un mot du Récitatif : l’Opéra-Bouffon l’employe souvent, quoiqu’il paraisse lui être étranger ; & je ne veux en parler ic
acer le Vaudeville à la fin d’un Drame comique. Sans doute qu’il leur parut un moyen de terminer leurs Pièces avec gaité, &am
ement satisfait davantage le Spectateur, & que le moindre mot lui paraît froid & ridicule, après que l’intrigue est dé
qu’il est précédé & suivi du discours simplement récité ? Il doit paraître alors tout-à-fait èxtravagant. Je n’adopte pourta
l’intérêt » (66). Je crois seulement que le chant à côté de la parole paraît encore moins naturel que lorsqu’il marche seul.
ie, ne peut sans peine entendre ensuite un chant trop simple, qui lui paraît d’une froideur èxtrême. J’éxaminerai tout-à-l’heu
on revenait à l’ancien usage, l’esprit y gagnerait, le Poète pourrait paraître , le Drame serait naturel & sa marche plus rap
le qu’il ne se soutiendrait point à côté d’un morceau de musique ; il paraîtrait bientôt d’une froideur èxtrême ; j’en ai parlé pl
onie ne sont que l’accessoire, & où par conséquent ils ne doivent paraître qu’à propos & avec briéveté. Des raisons enco
sens ; on veut y trouver des choses au-lieu de mots. Il faut qu’elle paraisse plutôt être faite pour èxprimer avec élégance un
st comme accoutumée à une harmonie continue. Ce que dit d’Aubignac me paraît fort sensé : « le Théâtre peut bien, sans doute,
it, les morceaux de Chant à une seule voix, où règne la tendresse, me paraissent presque toujours, dans les Drames du nouveau Théâ
tionnaire de Musique ; » les roulades qui, dans les airs pathétiques, paraissent si déplacées, ne le sont pourtant pas toujours :
18 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
nt de l’endroit où une expression est placée ? L’Harmonie de nos Vers paroît à quelques Espagnols, comme à D. Feijoo, une paru
ësie. Je ne m’arrête point à Crescembeni, à qui toute Piéce Italienne paroît une merveille ; mais je suis fâché de voir le P.
la Françoise, les Héros de l’Antiquité, de même que nous les faisons paroître sur le Théâtre avec des parures Françoises, ensor
lli, grand admirateur de notre Tragédie, nous reproche aussi de faire paroître Agamemnon avec une perruque & un chapeau. Cet
té. Ne croyons pas non plus que toutes les Tragédies Italiennes ayent paru à tout Italien, comme à Crescembeni, autant de me
& pourquoi notre Rhodogune même n’a-t-elle pu lui plaire, ce qui paroît par la longue critique qu’il en a faite ? Quand i
me le sont parmi nous celles de Moliere. Dans ce même Livre Riccoboni paroît vouloir nous faire entendre qu’il représenta avec
lle fut jouée onze fois. On a parlé de cette Tragédie parce qu’elle a paru sur le Théâtre. S’il n’eût fait que l’écrire, ell
ans laquelle les Critiques ont relevé tant de défauts, fut quand elle parut , si vantée par les Gens de Lettres de l’Italie, &
ntée par les Gens de Lettres de l’Italie, & même parmi nous. Elle parut écrite & conduite plus naturellement que tout
rreur d’une Passion qui a des suites si terribles : l’objet de Dryden paroît tout contraire. Il intitule sa Tragédie, Tout pou
& ses Ministres, sous le Personnage du Curé de S. Eustache qui y paroît . La Tragédie Angloise s’est perfectionnée, &
19 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PREFACE CONTENANT L’HISTOIRE DU DIX-SEPTIEME SIECLE, SUR LA COMÉDIE. » pp. -
’y avait alors que les Ouvrages d’Hédelin pour la Comédie qui avaient paru en 1657. En la même année 1657. M. le Curé de sai
té ; ce que ce Docteur exécuta en 1666. Le public fut surpris de voir paraître dans la même année une Apologie de la Comédie, pa
sur la condamnation des Théâtres. Ce Livre a été imprime en 1671. Il parut en 1672. une autre pièce contre la Comédie, qui s
contraire dans cet Ouvrage. La Lettre de ce prétendu Théologien ayant paru à Paris durant le Carême, plusieurs Prédicateurs
20 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175
HISTOIRE DES OUVRAGES Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle.
r exécuta en 1666, à Paris, chez Promé. Le Public fut surpris de voir paraître dans la même année une apologie de la Comédie, pa
œurs des Chrétiens, condamne les Théâtres ; chez Aubouin, en 1682. Il parut en 1672 une autre Pièce contre la Comédie, qui se
ause de la seule idolâtrie. La Lettre de ce prétendu Théologien ayant paru à Paris en 1694 durant le Carême, plusieurs Prédi
ndamnation des Spectacles. Le troisième ouvrage contre la Comédie qui parut après la Lettre du P. Caffaro, qui la défendait,
21 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
lit tant cette horreur que les spectacles ; parce que cette passion y paraît sans honte et sans infamie, parce qu’elle y paraî
ue cette passion y paraît sans honte et sans infamie, parce qu’elle y paraît même avec honneur, d’une manière qui la fait aime
même avec honneur, d’une manière qui la fait aimer ; parce qu’elle y paraît si artificieusement changée en vertu, qu’on l’adm
nière plus délicate, et qui n’en est que plus périlleuse, lorsqu’elle paraît plus épurée ; parce que l’esprit la regarde avec
e s’empare d’autant plus facilement des âmes innocentes, qu’elle leur paraît plus innocente elle-même. On s’imagine que ce n’e
, on se pénètre à loisir des mêmes vues, des mêmes penchants que font paraître les personnages qu’on représente. On se sent atte
amusent de tout sans scrupule, et qui, entraînés par tout ce qui leur paraît agréable, se livrent à toutes les impressions qu’
me qui invite à la volupté, tout ce qu’on entend avant que ces femmes paraissent et après qu’elles ont paru ; ajoutez le son des i
ce qu’on entend avant que ces femmes paraissent et après qu’elles ont paru  ; ajoutez le son des instruments de diverse espèc
e et épris des charmes d’une femme étrangère, votre propre femme vous paraît sans agréments, vos enfants vous sont à charge, v
22 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
pompeux. L’Opéra ne fit aucun progrès chez les Romains. Il ne paraît pas que les Romains ayent fait changer de forme a
ieux inspirait à sa naissance un ennui insupportable ; mais dès qu’il parut en Français, il commença d’acquérir des Partisans
écolier en comparaison de Rameau ; ces derniers, je ne sais pourquoi, paraissent être les plus forts : nous éxaminerons plus bas q
oire. Nous adoptons un genre nouveau de Spectacle, parce qu’il nous a paru qu’il était agréable. D’ailleurs, nous en avons r
qu’il y avait de plus distingué à la Cour. Louis XIV. daigna lui-même paraître dans quelques Balets. La Pièce intitulée le Triom
e la figure de plus d’un Danseur n’est guères agréable quand elle ôse paraître sans voile ; mais alors elle est au moins l’image
perbe ; la nuit la plus obscure succède au jour le plus vif ; l’enfer paraît dans des lieux où l’on admirait l’Olimpe. A peine
la Scène change, un Spectacle différent se découvre, d’autres Acteurs paraissent , & une nouvelle harmonie se fait entendre. Le
rveilleux, & ceci en étant le comble. D’ailleurs, la Divinité qui paraît tout-à-coup pour dénouer un Poème lyrique bien co
e nouvelle carrière Cet Auteur est, je crois, le prémier qui ait fait paraître à l’Opéra, des Sylphes, ou des Esprits élémentair
die & de la Tragédie. Voici comme je prouve mon sentiment, qui ne paraît hazardé qu’au prémier coup d’œil. Lorsque l’on di
ssi forte. Le merveilleux perd alors une partie de ses charmes, & paraît sur-tout à l’homme délicat une absurdité insouten
multipliés sont diviser en un nombre d’Entrées considérables ; ce qui paraît absurde, & tout à-fait contre la règle, qui v
is il ne ferait point des vers lyriques. Lorsque de nos jours on voit paraître un Drame nouveau sur le Théâtre de notre Opéra-sé
r & d’illusion à tout ce qu’on y représente. Pourrions-nous faire paraître réellement sur la Scène cent Cavaliers montés sur
u’on se garde de rien changer à la musique de Lully ; qu’on la laisse paraître telle qu’elle est ; & qu’on ne mêle jamais su
eurs écrivaient pour la Scène chantante, on espérerait y voir souvent paraître plusieurs Poèmes éxcellens ; le génie de Quinault
es représentations ? Les nouveaux Directeurs, MM. Trial & Berton, paraissent vouloir remédier à une partie des inconvéniens do
lieu d’appréhender un jour sa décadence, toutes dangereuses qu’elles paraissent , ne sont encore rien en comparaison de la dernièr
Scène de l’Opéra-Sérieux est couverte d’une multitude d’Acteurs, qui paraissent habillés par les mains de la richesse & du go
2. On trouve dans le Dictionnaire de Musique, par J. J. Rousseau, qui paraît depuis quelques mois, des observations très-curie
u’ils firent chanter des paroles Françoises longtems avant que Pomone parut . 45. M. Lacombe. 46. M. le Comte de St. Florent
23 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
fâcheuses ; mais à quelque point qu’elles le soient, elles ne vous le paraissent jamais assez pour vous forcer à revenir sur les p
garder les spectacles que comme un amusement, cette raison seule vous paraît suffire pour les condamner. « La vie est si court
ux qui l’instruisent en l’amusant. Or les bonnes pièces de Théâtre me paraissent réunir ces deux derniers avantages. C’est la mora
homet, je crois pouvoir le dire de même des autres Tragédies qui vous paraissent si dangereuses. Il n’en est, ce me semble, aucune
pinion assez généralement établie) que le sujet de Venise sauvée k me paraît bien plus propre au Théâtre que celui de Manlius
ux que des Sénateurs qui cabalent pour se rendre maîtres. Mais ce qui paraît , Monsieur, vous avoir choqué le plus dans nos piè
effet le ressort presque unique du Théâtre Français ; et rien ne vous paraît plus contraire à la saine morale que de réveiller
chercheriez en vain à détruire cette passion dans les hommes ; il ne paraît pas d’ailleurs que votre dessein soit de la leur
die comme un nouveau moyen de corruption, la plupart de nos pièces me paraissent bien propres à nous rassurer à cet égard. Ce qui
en croit la multitude, est l’âme de nos Tragédies ; pour moi, il m’y paraît presque aussi rare que dans le monde. La plupart
e la conduite qu’on doit tenir avec les hommes. Philinte m’a toujours paru , non pas absolument comme vous le prétendez, un c
s pas cela » répétés avant que de déclarer franchement son avis, vous paraissent hors de son caractère. Permettez-moi de n’être pa
le sort de nos pareils a bien plus de droits à nos larmes. Ce qui me paraît blâmable dans ce genre, ou plutôt dans la manière
ut ce qu’elles doivent à l’opinion publique, qui peut les condamner à paraître ignorantes, mais non pas les forcer à l’être. On
cet avantage même forme contre vous une objection incommode que vous paraissez avoir sentie en n’osant vous la faire, et à laque
pplaudissent de même à votre sévérité. C’est d’après un désir qui m’a paru presque général dans vos concitoyens, que j’ai pr
anses que vous voulez mettre à la place de la Comédie ; et qu’il leur paraît plus dangereux encore de se donner en spectacle q
’argent ; et dans le peu de temps que j’ai passé parmi eux, ils m’ont paru assez avancés, ou si vous voulez assez pervertis,
épense ; c’est du moins la disposition où plusieurs d’entre eux m’ont paru être, et c’est en conséquence que j’ai hasardé la
urs ouvrages, d’après des conversations publiques où ils ne m’ont pas paru prend‌re beaucoup d’intérêt à la Trinité ni à l’E
ut-être le moyen le plus sûr d’en être aussi satisfait que vous me le paraissez . Ne prenez point cette invitation pour un trait d
aux progrès inattendus de la Philosophie dans les esprits même qui en paraissaient les moins susceptibles ? Mon article Genève n’a p
tolae duorum amantium), sans ironie possible sur La Nouvelle Héloïse, parue en 1761. x. [NDE] Elisabeth de Bohême, Princess
24 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
a pièce dont vous parlez ; Eriphile, Achille, et Iphigénie même m’ont paru des personnages fort amoureux. TIMANTE. J’avoue
les temps. Quelle raison je vous prie avons-nous maintenant de faire paraître l’Amour sur le Théâtre, quelle raison avaient-ils
n’eût consulté que le goût des Dames Athéniennes. Son Antigone aurait paru avec d’autres intrigues et d’autres passions que
nt une mort comme celle-là : Bien loin de s’étudier à ne faire jamais paraître ensemble ces deux Amants, il aurait ménagé entre
laire, s’il n’eût pas fait plus de scrupule que nos Auteurs, de faire paraître l’amour sur le Théâtre. CLEARQUE. Je vois bien
ique. Mais quelle que fût cette autorité, les Anciens n’ont rien fait paraître en sa faveur qui pût nuire à la vertu des gens de
violent, n’est-ce pas vouloir le bannir tout à fait ? Ce sentiment me paraît encore plus austère que celui d’Achille, lorsqu’i
éfendre à Thespis, un des premiers Auteurs de la Tragédie Suidas., de paraître en public, parce qu’il lui semblait que le menson
rte que l’amour ; on pouvait même tirer Oreste du Berceau et le faire paraître sur le Théâtre en âge d’agir et d’aider à l’embel
de travailler à sa Pièce, et s’il vous avait dit qu’il voulait faire paraître sur le Théâtre une Princesse dont toute la tendre
C’est pourtant ce qui fait tout le jeu du Théâtre, c’est ce qui fait paraître toute la tendresse et tous les embarras d’Agamemn
u du moins elle diminue beaucoup. Dans la dernière Sophonisbe w qui a paru sur le Théâtre, on n’est point touché du malheur
qu’ils auraient peu de tendresse, ou que si on leur en donnait, elle paraîtrait indigne de la sainteté de leur foi. TIMANTE. Il
elles choses. N’avez-vous jamais lu d’Histoire de Martyr qui vous ait paru propre pour le Théâtre ? CLEARQUE. J’en sais pl
ui offre, va elle-même le livrer à la mort : tout cela ne peut-il pas paraître sur le Théâtre Français ; et plaire même aux gens
ou de voir périr son fils, ou de quitter la foiaj. Si cette Histoire paraissait devant vous avec les ornements du Théâtre, vous n
ra peut-être rien à lui reprocher sur la première Tragédie qu’il fera paraître . TIMANTE. Nous avons vu réussir des Tragédies,
. CLEARQUE. Ces Auteurs qui ont entrepris, à ce qu’on dit, de faire paraître une nouvelle Iphigénie, incomparablement plus bel
t aux Auteurs qui introduisent des femmes sur le Théâtre de les faire paraître dans la modestie et la retenue qui est le propre
ont des égards pour les Spectateurs que nous n’avons pas. S’ils font paraître quelque femme transportée d’amour, comme Phèdre d
25 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — CHAPITRE IV.  » pp. 109-114
ire naître la joie, & procurent de solides avantages. Ce qui nous paraît d’abord le plus frivole, offre une certaine utili
nt, encouragent les Lettres & les font souvent refleurir. S’il en paraissait un dénué de bonnes qualités, & dont le princi
e d’un seul homme de génie. L’Opéra-Bouffon, au contraire, ne saurait paraître sans le secours de plusieurs mains habiles. Il fa
ysans, les savetiers, & d’autres gens de cette espèce, qu’on voit paraître tous les jours sur la Sçene. Les Bergers se sont
26 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
itre III. Origine des Théâtres. L’époque des Spectacles ne me paraît pas juste. On prétend qu’ils ne furent connus qu’
ques plaisanteries de leurs Drames naissans. Le savant Isaac Casaubon paraît être de mon avis ; il date de bien loin la naissa
rémière simplicité. Les Faunes, les Silvains & les Bacchantes, me paraissent autant d’Acteurs qui représentent divers personna
commentateurs. En faut-il d’avantage pour appuyer mon opinion ? S’il paraît que le genre tragique se soit plutôt perfectionné
au Drame, ils devaient lui faire mériter cet honneur. Le comique leur parut indigne d’une telle source. Mais si leur vue s’ét
a Chaussée, & au Père de famille, tout ce que je viens de dire ne paraît plus hazardé. Le genre de la plaisanterie enfante
commune voix, que la Grèce les connut la prémière ; cette opinion me paraît très-mal fondée : je ne vois pas pourquoi quelque
soin d’en bâtir à grands frais pour les Spectacles. La Grèce fait paraître les Spectacles avec éclat. Voilà, selon moi,
e nouvelle forme ; ils le tirèrent par dégrés de l’avilissement où il paraissait devoir rester toujours, & le portèrent enfin
uguste l’honnora, & le goût qu’il conçut pour les Belles-Lettres, paraissaient devoir immortaliser la gloire du Théâtre. A peine
xcellent Comique en France n’est venu qu’après la Tragédie. Il me paraît que notre genre comique, ainsi que celui des Grec
27 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276
ls avaient occasion de parler. Nous l’avons adopté parce qu’il nous a paru propre à éxprimer en peu de mots un instant de di
n faites. Les Sçènes doivent être si bien liées ensemble qu’elles paraissent ne faire qu’un seul & même tout. C’est-à-dire
tif déterminé. Il faut que le concours des circonstances les oblige à paraître dans le lieu de l’action. Il serait ridicule de l
intitulée, la jeune Grecque. En général, ayez soin que vos Acteurs ne paraissent pas sans avoir quelque chose à dire, & sans ê
observer en quittant la Scène. La remarque que je vais mettre ici paraîtra superficielle ; mais on ne saurait être trop minu
’Opéra-Bouffon. Il est vrai que les Poètes de nos Drames favoris, paraissent être éxcusables de se permettre quelques négligen
six où Démée revient des courses que lui a fait faire le fourbe Syre, paraît devoir être plutôt la prémière Scène du cinquième
vraisemblance ; il aurait bien dû s’élever aussi contre les Scènes où paraît l’Infante, qui ne sont ni liées au sujet, ni amen
28 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160
on décidée ; en un mot un homme du monde se charge d’un ministère qui paraît purement apostolique. Je ne me serais d’ailleurs
rand nombre de personnes déjà trop prévenues en faveur du Théâtre. Il paraît que le véritable objet de M.F. est de prouver que
ter à la fin de ce petit ouvrage une histoire abrégée de ceux qui ont paru pour et contre la Comédie depuis le dix-septième
que ces Observations n’étaient pas proposables à tout le monde. Il a paru embarrassé de savoir à qui il s’adresserait. On n
res Les Femmes savantes. follement entêtées d’être savantes, et de le paraître . Des L’Ecole des Maris. Le Cocu imaginaire. L’Ava
es qu’on vient de récapituler, quelques vices qui, au premier aspect, paraissent plus réels et plus essentiellement contraires aux
re. « Parbleu, je viens du Louvre où Cléonte au levé, Madame, a bien paru ridicule achevé. … … … … … Célimène. Dans le
plaire ; Il prend toujours en main l’opinion contraire, Et penserait paraître un homme du commun, Si l’on voyait qu’il fût de l
sidérée sous différents rapports, sous différents points de vue, peut paraître bonne et mauvaise, louable et répréhensible. Tell
faire détester le vice, que de l’exposer publiquement, et de le faire paraître au grand jour. Ceux qui ne le connaissent pas app
la plus forte impression que le péché ait faite sur nos âmes, ce qui paraît assez par les désordres horribles qu’elle produit
ue davantage cette horreur que la Comédie ; parce que cette passion y paraît avec honneur, et d’une manière qui, au lieu de la
a rendre horrible, est capable au contraire de la faire aimer. Elle y paraît sans honte et sans infamie ; on y fait gloire d’e
ge des passions, c’est-à-dire l’art de s’en exprimer, et de les faire paraître d’une manière agréable et ingénieuse, ce qui n’es
ersonnes, sans être touchées de passions, et voulant simplement faire paraître leur esprit, se trouvent ensuite insensiblement e
on sent combien le retranchement qu’on en conseille doit déplaire, et paraître dur aux amateurs. M.F. a même trouvé moyen de les
où serait l’utilité d’être sévère sur les nouvelles, si on en laisse paraître impunément à côté d’elles d’autres qui méritent l
e ; mais ce ne sont pas les seules de condamnables en ce genre. Il en paraît journellement au Théâtre qui le sont autant, et s
rt sont sans intrigues et sans amour, où il y est bien faible, et n’y paraît , pour ainsi dire, qu’en passant. Sans aller cherc
; mais la passion ne parle dans aucune de ses scènes. On ne voit même paraître qu’un instant la fille qu’on destine au héros de
ceptible de toutes sortes de vices ; il n’en est point qui n’y puisse paraître , si on l’habille avec décence et avec une certain
loyer avec avantage ; il en est qui ne l’ont jamais été, parce qu’ils paraissent moins heureux, ou plus bas, comme le Gourmand, le
et qu’ils se mêlent de traiter. Leur vrai but, dit-il, leur grand but paraît être uniquement de briller, et de se faire prompt
x folles passions, capables seules de corrompre toute une nation, lui paraissent être le grand objet de nos Poètes, et en être l’o
ant d’après nature, exact sans affectation d’exactitude, correct sans paraître s’être gêné, serré dans sa prose, libre et aisé d
détruire une autre qui commence ses observations, et sur laquelle il paraît faire un grand fond. Tous les défenseurs du Théât
est servi de plusieurs moyens de réplique contre cette objection, qui paraissent également raisonnables et décisifs, et dont l’on
viter de plus grands maux, comme on a toléré autrefois des choses qui paraissaient plus mauvaises, il faut du moins qu’on fasse ente
èses, et de plusieurs Mandements peu favorables à la Comédie, qui ont paru au commencement de ce siècle. On lui répond que o
n le prie d’y jeter de nouveau les yeux. Quant aux Mandements qui ont paru au commencement de ce siècle, est-ce les détruire
int que détesté ? Ce n’est pas un principe général, que tous ceux qui paraissent en public soient en butte à la médisance ; c’est
. 2. [NDA] Le P. Le Brun. 3. [NDA] Les nouvelles Observations ont paru dans le Public à la fin de l’année dernière ; mai
Français par le P. Brumoy. 11. [NDA] Les nouvelles Observations ont paru dans le temps du Jubilé, dont M.F. a voulu sans d
29 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. Des différens genres qu’embrasse le nouveau Théâtre. » pp. 14-20
ailleurs, si plusieurs de mes raisonnemens & de mes dénominations paraissent quelquefois tomber à faux, j’ai découvert que mes
i entreprend d’écrire sur un pareil Spectacle ? Est il étonnant qu’il paraisse se contredire quelquefois ? Les autres Théâtr
rire & de corriger ; au-lieu que chaque Poème de l’Opéra-Bouffon paraît , pour ainsi dire, avoir été composé pour quelque
llé Opéra-Bouffon. Il s’en suit de-là que presque tous les Poèmes qui paraissent chaque jour au Spectacle moderne ne sont point ju
30 (1823) Instruction sur les spectacles « Conclusion. » pp. 195-203
ue. On n’avait d’autre reproche à leur faire que celui de ne jamais y paraître , et de ne point se couronner de fleurs comme les
ues et ridicules. La pudeur, l’innocence, la piété et la justice, n’y paraissent que pour essuyer le mépris des spectateurs : auss
aient perdre la vie de la grâce. Vous, jeune personne, gardez-vous de paraître dans ces lieux pernicieux où votre innocence ne m
Les devoirs que vous remplissez maintenant avec joie et facilité vous paraîtraient gênants et onéreux, et les plus respectables et l
t gênants et onéreux, et les plus respectables et les plus réels vous paraîtraient ridicules et chimériques. Vous douteriez des véri
31 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251
un Drame ; mais un seul est dominant ; c’est pour lui que les autres paraissent sur la Sçène ; ils servent à le faire sortir d’av
personnages d’un Drame ne doivent jamais se démentir. Dès qu’ils ont paru fourbes, méchans, amoureux, bons ou cruels, il fa
l’a vu d’abord. Dans les chefs-d’œuvres des grands maitres, le Hèros paraît à la catastrophe tel qu’il a été dépeint dans l’é
u Théâtre par différents Auteurs, changerait toujours de forme, & paraîtrait presque tout autre. La raison de cette variété pe
ncore une fois, & je ne me lasserai point de le dire, parce qu’il paraît que les Poètes de ce Spectacle n’y songent guères
ut que ses Acteurs badinent noblement. La règle que je conseille ici paraîtra peut-être une étrange nouveauté à notre Spectacle
32 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274
ice a eu dit ce que j’étais & ce que je desirais, personne n’en a paru fâché ; parce qu’heureusement Mademoiselle *** av
er à ceux qui je devais jouer, en fesant une Répétition chez elle. Je paraissais sa protégée : on se prêta à tout ce qu’elle voulu
l avait vu l’Affiche, & qu’elle annonçait une Actrice qui n’avait paru sur aucun Théâtre. Je soupirai :  – Mon ami ! pen
me reconnaissait plus. L’instant arrive : la toile se lève : il faut paraître  : je m’avance sur la Scène : un profond silence r
is occupée du soin de ma maison, lorsque monsieur D’Alzan rentra ; je paraissais jouir d’un calme, incompatible avec ce qui venait
assidûment, & parvient enfin à saisir sa manière. Son père ayant paru surpris de ses absences, elle se crut obligée de
le-même ; plaît universellement à une Répétition qu’on fit à la hâte, paraît aussitôt sur la Scène, éclipse sa Rivale autant p
33 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VII. Les spectacles favorisent les suicides. » pp. 90-92
nt guère propres à divertir les spectateurs. Ceux qui ont voulu faire paraître des saints sur la scène ont été contraints de leu
nce, l’homme le plus fougueux, le plus impétueux et le plus violent y paraîtra aimable, et plaira davantage par sa fureur, par s
ue la vertu pour briller. S’il se tue dans un moment de désespoir, il paraît mourir noblement. « De même que la lecture des ro
34 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
our au Ministre. Le goût du Prince ayant changé à leur égard, ils n’y paraissent plus, ils y seraient sifflés, et leur banc a été
r la mettre sous son nom. En fait de gloire il embrassait tout ce qui paraît le plus se contredire. Sa fureur ridicule pour le
qui paraît le plus se contredire. Sa fureur ridicule pour le théâtre parut avec éclat dans la composition des pièces dramati
icule, la bassesse, la grossièreté, font ordinairement le mérite, qui parurent au Cardinal un trésor précieux, soit qu’il espérâ
rtées. Il avait honte d’abord de s’avouer Poète, les premières pièces parurent « sous le nom de Desmarets (ce fameux visionnaire
yent ces flatteries ! 2.° La condamnation du Cid. Dès que cette pièce parut elle enleva tous les suffrages, et causa une surp
immense disproportion de tous leurs ouvrages les plus estimés, qui ne paraissaient auprès de lui que des ébauches d’écolier. Scudéry
njures, de personnalités, de chicanes. Corneille eut la faiblesse d’y paraître sensible, d’y répondre aussi vivement, et de fair
réunir à tant d’autres, le rendit jaloux du Cid. Dès que cette pièce parut , il en fut aussi alarmé que s’il avait vu les Esp
onta sur le ton du jour, et tout lui applaudit. Si ces chefs-d’œuvres paraissaient aujourd’hui, ils seraient froidement accueillis ;
usie, qu’on importunerait tous les jours l’Académie, et que dès qu’il paraîtrait quelque chose sur le théâtre, le moindre Poète se
serait un retardement au travail du Dictionnaire, etc. » Ces raisons parurent frivoles, le Cardinal s’offensa de ces retardemen
u, et les théâtres dans ses maisons de ville et de campagne ; il fait paraître la Conduite à la perfection, et compose Mirame, l
35 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368
’il s’agit d’attaquer un préjugé auquel on ne peut toucher sans qu’on paraisse manquer aux bonnes mœurs. Mais j’ôse le dire, nou
us nous amusons d’abord des leçons que la réfléxion nous fait ensuite paraître sérieuses. C’est à la Tragédie à peindre l’horreu
pag. 274. lig. 10. Monsigi ; lis. Monsigni. pag. 329. lig. 7. qu’ils paraissent  ; lis. qu’il paraisse. pag. 342. lig. 18. pour ê
gi ; lis. Monsigni. pag. 329. lig. 7. qu’ils paraissent ; lis. qu’il paraisse . pag. 342. lig. 18. pour être gouvernée ; lis. p
36 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
insi avec moins de regret. De là cette constance stoïque, qu’ils font paraître dans les tourments ; et qui est plutôt l’effet d’
rs significations à l’Ecriture Sainte ; surtout lorsque le sens moral paraît conforme à celui que la lettre présente d’abord.
igion. Mais pourquoi nous arrêter à une question de nom, lorsque tout paraît idolâtrie dans la chose ? En effet tous les jeux
proprement à ces derniers que convient le nom de Pompe. C’est ce qui paraît par la prodigieuse quantité des simulacres, par l
es, de celle qui préside à la tutelle des fruits. Devant ces colombes paraissent trois autels consacrés à autant de dieux ; c’est-
rist ne détesterez-vous pas des objets, dont les auteurs doivent vous paraître si détestables. Ajoutons un mot sur ce qui regard
autre chose que de malins esprits, c’est-à-dire, des démons. D’où il paraît manifestement, que les actions théâtrales dont no
nts dédiés aux Muses, à Apollon, et à Minerve ; de même dans celui-là paraissent les bandes martiales consacrées à Mars ; parce qu
-ce que pour répondre à quelques-uns, qui se prévalent de ce qu’il ne paraît point de loi positive, qui nous défende d’assiste
victimes de l’impudicité, qui ont prostitué leur corps au public, ne paraissent -elles pas aussi sur le théâtre, d’autant plus mis
e découvrant ailleurs leur turpidité qu’aux hommes, ici elles la font paraître aux yeux des autres femmes, à qui elles avaient e
elés gens de bien. Certainement il y a des gladiateurs innocents, qui paraissent dans l'amphithéâtre, pour devenir les hosties du
ens, dis-je, jugent du bien et du mal selon leur caprice. Ce qui leur paraît bon aujourd’hui, leur paraît mauvais demain : ce
t du mal selon leur caprice. Ce qui leur paraît bon aujourd’hui, leur paraît mauvais demain : ce qu’ils regardent ici comme il
rt d’un vêtement aussi bigarré que celui d’un maître d’impudicité, il paraît élevé sur un char ? Ne dirait-on pas que le diabl
e dis rien de celui qui pousse un autre au-devant d’un lion ; afin de paraître moins homicide, que la bête féroce qui le met en
cet homme est devenu chrétien : il a renoncé aux spectacles ; il n’y paraît plus. Vous voyez par là que celui qui ôte cette m
qu’en use le démon : il cache son poison mortel en des viandes où il paraît le plus de délicatesse et d’agrément. Par conséqu
s nations de la terre assemblées verront, et plus tôt qu’on ne pense, paraître le Seigneur au milieu des nues ; alors triomphant
37 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
radition de l’Eglise touchant les spectacles, et que cette matière ne paraît pas achevée, si on ne traite le point proposé ; n
er si on doit les joindre, et il est trop évident qu’on ne peut faire paraître l’Ecriture sur le Théâtre sans l’altérer et la pr
aire le sujet et le partage de ce Discours. L’Ecriture Sainte ne peut paraître sur le Théâtre sans y être altérée et corrompue,
que la question est terminée, et qu’on ne doit plus penser à laisser paraître sur le Théâtre des sujets tirés de l’Ecriture Sai
uns pourraient prendre, de porter au bien ceux qui vont à la Comédie, paraîtront des chimères, et on se trouvera naturellement por
dith et d’Esther. Toujours grand lorsqu’il faut que la gloire de Dieu paraisse  ; dans l’affliction la plus sensible et la captiv
th, ou telle autre qu’on voudra prendre, il n’en est aucun où Dieu ne paraisse seul grand, seul aimable, seul digne de nos atten
lera toujours de la galanterie dans les sujets tels qu’ils soient qui paraîtront sur le Théâtre. C’est le principal assaisonnement
blement à ceux qui voudraient égayer l’Ecriture Sainte, pour la faire paraître sur le Théâtre : « De la foi d’un Chrétien les
élices, s’y trouve étranger partout. « Les choses les plus riches lui paraissent vides, et il passe sans s’en apercevoir ce qui lu
devons conclure qu’il n’est pas possible que l’Ecriture puisse jamais paraître sur le Théâtre des Comédiens, sans y être altérée
-hier, il est bien difficile de supposer que l’Ecriture puisse jamais paraître sur le Théâtre des Comédiens, sans y être altérée
viter de plus grands maux, comme on a toléré autrefois des choses qui paraissaient plus mauvaises ; il faut du moins qu’on fasse ent
ouhaiter qu’ils reconnaissent leur faute, et que l’Ecriture Sainte ne paraisse jamais sur le Théâtre, puisqu’on ne saurait l’y f
nte ne paraisse jamais sur le Théâtre, puisqu’on ne saurait l’y faire paraître sans l’altérer et sans la profaner. 348. [NDA
38 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
ouvrage au Public. Quoiqu’il en soit, dès que le Livre de M. Collier parut , toutes les Muses d’outre-mer se soulevèrent cont
ue ni la Tragédie ni la Comédie ne doivent rouler sur une passion qui paraît presque toujours chez eux une vertu et non une fa
re me semblaient convenir davantage : j’ai étendu ce qui pouvait nous paraître trop obscur, pour être trop laconique ; et au con
être trop laconique ; et au contraire j’ai serré ce qui pouvait nous paraître lâche pour être trop étendu : quoique après tout,
vrai, je les aie le plus souvent traduits d’après lui, tant ils m’ont paru semblables à eux-mêmes dans la traduction. Au res
39 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
re dans quelques-uns, et la charité cherche à excuser ce qui pourrait paraître blâmable. Mais de voir un Théologien entreprendre
uis, que je ne sois d’abord surpris de l’irrésolution que vous faites paraître au commencement de votre Lettre page 2 « du parti
mble, d’attirer les Pères dans le sentiment de Saint Thomas, comme il paraît que vous l’ayez voulu faire ; mais plutôt de fair
ir que vous vous êtes trompé. D’ailleurs je ne me soucie pas de faire paraître tant d’érudition que vous ; mais seulement plus d
s que les Pères nous ont laissés sur ce sujet, avec la retenue qui me paraît dans les Auteurs païens, la profonde soumission q
ce ne fut pas dans une Comédie, mais dans la rnaison, qu’Héliogabale parut avec infamie ; ce ne fut pas d’une Comédie que Ca
e, s’il est vrai qu’elles s’y commissent effectivement, comme vous me paraissez l’avoir cru, par la traduction outrée que vous av
ulement à cause de l’affectation que les hommes et les femmes ont d’y paraître avec leurs habits et leurs ornements les plus mag
us dit Chapitre 15 que cette affectation des hommes et des femmes, de paraître avec magnificence dans les Spectacles, y est d’un
s excès seulement qu’il les condamne. Mais quelque fort que peut vous paraître ce retranchement, Saint Cyprien vous y forcera et
férents. Comme je vous ai déjà dit que je ne me souciais pas de faire paraître tant d’érudition et d’esprit que vous, mais seule
lu refuser la soumission à l’autorité d’un Père, quelque opposé qu’il parût à son propre sentiment, se contentant de l’expliq
a mille fois plus de vénération pour ce Saint que vous n’en avez fait paraître  : et le seul titre de Docteur Angélique que perso
ogiens ou Casuistes en grand nombre, dont les sentiments sur ce sujet paraissent différents de celui de Saint Thomas et des Théolo
e ou défendue. C’est ainsi que Saint Thomas l’a considérée, quoiqu’il paraisse d’abord la séparer des circonstances en disant qu
tre qui vous soit favorable, au contraire Saint François de Sales m’y paraît ôter à sa Philotée d’une main ce qu’il lui donnai
Pères ont parlé, se passaient sur le Théâtre des Gentils, comme vous paraissez l’avoir cru : car Dieu merci, on n’en voit point
ondamnaient ? Est-ce que vous n’en trouverez pas de moindres qui vous paraîtront encore blâmables ? et ne condamnerez-vous point n
émérité, et sans quelque nécessité. Les personnes dont vous parlez me paraissent de ce caractère, vous ne nous dites pas les raiso
lle avait fait, ou auquel elle avait donné occasion pendant qu’elle a paru sur le Théâtre de l’Opéra. Il fallait vous adress
e péché, ne laissent pas d’y assister. Voilà deux dispositions qui me paraissent bien opposées : et je n’aurais jamais cru qu’on p
de tant de péchés, qui quelque grands qu’ils soient devant Dieu, leur paraissent légers par la seule facilité et l’habitude qu’ell
comme dit Saint Augustin, « ex coecitate securitas », une poutre leur paraît un fétu. En voilà assez, ils sont justifiés par l
oyen dont vous vous êtes servi pour votre éclaircissement, devrait me paraître plus sûr, puisque vous jugez du fond de la chose
trêmement surpris de voir qu’une Pièce dont la lecture ne m’avait pas paru beaucoup dangereuse, fut si gâtée dans la représe
ns. Si je rapporte au long ce que je trouve de blâmable, le danger me paraît fort grand pour ceux qui n’auront ni lu, ni vu re
és, de la manière qu’elles pouvaient y être reçues autrefois, elles y paraissent pourtant toujours en une autre manière ; c’est-à-
ion ». Cela peut-être, et j’avoue que comme la corruption de l’âme ne paraît pas toujours au dehors, et que d’ailleurs les hom
sé ; j’en ai connu aussi bien que vous qui hors du Théâtre étaient ou paraissaient fort honnêtes gens, modérés dans leurs actions, c
cœur est quelquefois plus grande ; mais comme j’ai déjà dit, elle ne paraît pas toujours au dehors. Les hommes ont plus d’adr
et ferait honte aux autres Actrices. Mais hélas ! à peine y eût-elle paru dix-huit mois, qu’elle fut obligée de disparaître
atir avec elle. Après tout ce que je viens de dire, pouvez-vous faire paraître tant de surprise pages 30, 31 et 32, de ce que le
Charles dans la première Partie des Actes du Synode de l’an 1572, ne paraisse défendre les Comédies que les jours de Dimanche e
peut-être, on n’en parle que pour en donner de l’horreur, on ne fait paraître le vice sur le Théâtre que pour le corriger. Et q
l’impureté ? Ces efféminés démentent ce qu’ils font, et s’étudient à paraître des femmes dans leurs habits, dans leur façon de
s leurs gestes lascifs. A ce caractère je reconnais vos Farceurs, qui paraissent sur le Théâtre après la Pièce sérieuse, où l’on v
ps n’ayant pas une intention sainte, comme ceux des anciens Chrétiens paraissaient l’avoir, lorsqu’ils les faisaient, comme dit Lact
die, ne doivent pas faire tant d’impression sur notre esprit, et nous paraître d’une si grande autorité, puisque ces mêmes Pères
uel fondement je la puis tirer, je ne me sers que d’une raison qui me paraît sans réponse. Sans examiner tous les Rituels qui
manière dont ces Rituels. parlent contre la Comédie, aussi bien vous paraissiez demeurer d’accord qu’ils ne vous sont pas favorab
tes les occasions qui se sont présentées, Monseigneur de Paris a fait paraître son zèle contre les désordres de la Comédie, et l
de s’arrêter beaucoup sur cet article, et sur cette condition qui me paraît renfermée dans les autres. Cependant il en faut d
r que ces Pères vous sont en effet plus contraires qu’ils ne vous ont paru favorables. Saint Chrysostome à l’ endroit que vo
ns doute laissé de belles déclamations contre la Comédie ; mais il ne paraît pas qu’ils reprochent aux Chrétiens de leur temps
nous recommande de lui rapporter toutes nos actions, même celles qui paraissent plus de l’homme charnel, comme le boire et le man
s-uns, on ne s’en rapportera pas entièrement à vous, votre témoignage paraîtra suspect ; et il vaudrait mieux pour vous ne vous
loyé la vôtre pour les combattre. Quel dommage que vous n’ayez plutôt paru sur la Scène, et dans le temps que feu Monseigneu
puissent vous excuser. Il est fâcheux pour vous, que votre Lettre ait paru particulièrement dans le temps de Carême : car il
40 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
e regne de Charles le Chauve, dans le neuvieme Siécle. Auparavant, il paroît que les Armes, la Chasse, le Plein-Chant, tenoien
fauts ? Les Tragédies & Comédies de Garnier & de Jodelle, qui parurent dès 1551, ne méritoient gueres une exception. Tou
p; de bonne-foi, on ne pense pas qu’il soit possible d’y répondre. Il parut , en 1669, un Ecrit contre la Comédie, que l’on at
es. On objecte encore qu’au commencement du Siecle où nous sommes, il parut plusieurs Mandemens peu favorables à la Comédie.
s des sots amoureux, les vues intéressées des Parens, ont toujours dû paroître importantes aux Poëtes Comiques, & sur-tout à
quelle les sujets tirés des Ecritures Saintes, auroient dû n’y jamais paroître  ; & c’est dans ce sentiment, sans doute, que,
uste repentir ? III. OBSERVATION. Plus les désordres pourroient paroître grands dans les mœurs des Comédiens, & plus u
en est pas journalier. Un Acteur sera quelquefois plusieurs mois sans paroître sur la scene ; & dans les tems où les Spectac
e n’est que trois jours de la Semaine que l’Acteur le plus nécessaire paroît en public. Il est donc incontestable qu’un Comédi
mœurs. 2°. Que l’Eglise veuille bien le purger d’une indignation qui paroît n’avoir plus de fondement. Conclusion, &
gréable, n’est qu’un raisonnement spécieux. A l’égard de l’Opéra, qui paroît être-plus difficile à justifier, c’est encore l’a
41 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18
rable maladie de notre cœur ? On se voit soi-même, dans ceux qui nous paraissent comme transportés par de semblables objets : on d
e : combien plus sera-t-on touché des expressions du théâtre, où tout paraît effectif : où ce ne sont point des traits morts e
sonnés et toutes leurs grâces trompeuses ? Mais tout cela, dira-t-on, paraît sur les théâtres comme une faiblesse. Je le veux 
, paraît sur les théâtres comme une faiblesse. Je le veux : mais il y paraît comme une belle, comme une noble faiblesse, comme
42 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  AVERTISSEMENT DE. L’ÉDITEUR. » pp. -
assuré d’être accueilli du Public. La Lettre qu’on publie aujourd’hui parut pour la première fois en 1752, & fut reçue av
faites, que l’empressement qu’on témoigne depuis long-tems d’en voir paroître une nouvelle. Celle qu’on publie a été revue par
un vrai service au Public, que de lui remettre sous les yeux ce qui a paru de plus sagement pensé & de mieux écrit sur l
43 (1823) Instruction sur les spectacles « Préface. » pp. -
semble être parvenue à son comble, il ne serait pas inutile de faire paraître , sur cette matière, un petit écrit qui serait, en
ux qui sont obligés de l’enseigner aux autres. Nous ferons à ceux qui paraîtraient surpris de notre résolution la réponse que Sénèqu
tence. Il n’est pas douteux que, dans l’ordre de la Providence, il ne paraît aucune réclamation en faveur de la vertu sans qu’
44 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224
cipes qui vous les ont fait entreprendre. Tout ce travail vous aurait paru de trop, si vous aviez été bien sûr de l’impuissa
anition en s’établissant dans un désert. Si votre allégation vous eût paru vraie, elle vous aurait semblé en même temps la m
grâce un sentiment, souriez agréablement. Tous ces principes ne vous paraîtraient pas modestes : il faut donc imaginer une danse ex
de tous ceux-ci et des autres gens du monde, l’ivrognerie a toujours paru un vice atroce et déshonorant. Ils ont toujours v
e ; la médisance des femmes, l’ivrognerie habituelle des hommes, vous paraissent moins dangereux pour les mœurs que la vue d’un sp
é, dans son sang-froid, un projet funeste dont l’exécution lui aurait paru dangereuse, tant qu’elle n’aurait pas pu être acc
objections, vous trouvez que j’en aie négligé quelques-unes qui vous paraissent des plus fortes (car j’en ai négligé beaucoup pou
45 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
irard, au Palais. 1694. Cette Réponse est le premier Ouvrage qui a paru contre cette Lettre. L’Auteur y parle en Philosop
favorisant la Comédie, n’est qu’un fantôme que les Comédiens ont fait paraître . Le plus beau morceau de cet Ouvrage, c’est la ré
regarde les Scholastiques ; on les a déjà vus. Les Poètes Provençaux paraissent depuis le treizième jusqu’au quinzième siècle, da
ès rarement, qu’on prendra toujours des sujets de piété, et qu’il n’y paraîtra point de personnages de femme, ni de fille ; enfi
il dit que les expressions du Théâtre touchent plus, parce que tout y paraît effectif : les vraies larmes dans les Acteurs en
nnes, parce qu’elles réveillaient les passions, quoique les Femmes ne parussent pas sur les Théâtres des Païens par pudeur. Ainsi
ondamnation par les Statuts des Jésuites, qui leur défendent de faire paraître des personnages de Femme sur les Théâtres de leur
logiens, mais de seuls Poètes Comiques pour Approbateurs, ni la faire paraître autrement qu’à la tête, et à la faveur des Comédi
r la Comédie et sur les Comédiens : opposés à ceux de la Lettre qui a paru sur ce sujet depuis quelques mois. « Nolite commu
de Judith, cette Pièce aurait été désagréable ; c’est pourquoi Misaël paraît dans la plupart des Scènes, et quoique Judith ne
46 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à conserver. » pp. 276-294
es exemples dans Paris, et l’autre est singulier et très rare : il me paraît que tous les deux sont fort instructifs et fort p
rope dont nous venons de parler, n’est pas une Pièce où cette passion paraisse avec les défauts contre lesquels je me suis si fo
s mœurs je ne puis me dispenser de faire précéder une remarque qui me paraît aussi juste que nécessaire. Molière dans le plus
Savantes est une production du génie de Molière uniquement : et il me paraît que dans cette Pièce il n’y a rien qui puisse êtr
s grande colère, on voit toujours ce qui en arrivera lorsque sa femme paraîtra devant lui. Mais j’entre ici dans un détail qui n
47 (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261
deo insitus corpori, ut, etc. » Outre que le terme entée [insitus] ne paraît pas assez noble, et que celui d’unie est plus pro
, etc. Les jeux Mégaliens où l’on représentait des comédies, comme il paraît dans Térence, étaient consacrés à Cybèle, que les
ques. Erichtonius Chap. 9. fruit abominable. L’expression latine m’a paru trop forte pour la rendre mot à mot en français :
et que les magistrats eux-mêmes, qui étaient à l’orchestre, faisaient paraître de là quelque espèce de mouchoir pour faire comme
’habillaient en femmes ; car il parle un peu plus bas des femmes, qui paraissaient elles-mêmes sur le théâtre. EllesIbid. rougissent
48 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
s d’un bonnet, les longs plis d’une robe, la pointe d’un capuchon, ne paraissent point sans exciter des éclats de rire, surtout le
rix on y verrait avec fruit venir des Magistrats. Un jour que Caton y parut , on vit une Actrice fort immodeste, selon le goût
la foire, les Tabarins du Pont Neuf ? Les Magistrats oseraient-ils y paraître  ? Ils ne sont guère moins déplacés à la comédie :
quence qui n’en est que plus vive pour être muette. Là les Acteurs ne paraissent qu’à demi-corps, et ont ordinairement un manchon
comme la prêtrise. Un homme de robe ne saurait guère danser au bal ou paraître au théâtre, sans consentir à son propre avilissem
rône, il écouta les lois de la décence ; il défendit aux Sénateurs de paraître sur le théâtre. Quelque temps après il fit la mêm
la comédie ? Nous l’avons dit, un habit grave et sérieux oserait-il y paraître  ? Il faut se conformer à la mode du pays. Une par
son génie devint depuis l’un des plus grands Jurisconsultes qui aient paru dans les écoles, sortait de dessus les bancs, et
t plus intrigant, et qui d’ailleurs n’était pas sans mérite, comme il paraît par ses ouvrages, où l’on trouve une grande conna
49 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
pour les spectacles lui donnait le plus grand ridicule. Louis XIV ne parut plus sur le théâtre, et ne dansa plus dans les ba
un mérite à ce Prince d’avoir favorisé le théâtre, d’y avoir lui-même paru , et ajoute que ce serait une idée d’Attila, Roi d
et regarde comme la tache la plus honteuse de la vie de Néron d’avoir paru sur la scène. Qu’a donc fait ce maître du monde p
e devoir la couronne qu’à son mérite, et non à la faveur du Sénat. Il parut donc sur la scène, récita des vers de sa façon, j
hevêque de Paris pour la défense des spectacles, donne une raison qui paraît d’abord plausible, mais qui dans le fait est abso
nseigner la morale et inspirer les sentiments de la scène ? Il n’y en paraît point à qui son confident, son ministre, sa cour,
us. La comédie dans son tripot bourgeois n’instruit pas mieux. S’il y paraît un homme raisonnable, qui fasse entendre quelque
ient du théâtre, il défendit à ses Prêtres d’y aller. Lui-même il n’y parut que rarement et par nécessité ; les jeux lui para
r. Lui-même il n’y parut que rarement et par nécessité ; les jeux lui paraissaient indignes de la philosophie dont il faisait profes
50 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54
s, la violence, la discorde, l’impiété, la dissimulation, la calomnie paraissent sur la Scène. L’innocence qui ne prévoit pas une
 ; et le bon sens veut que ce ne puisse être que le Diocèse d’Aix, où paraissent , selon vous, tous les vices sur la Scène. Mais, m
s sûre en faisant ce qui est péché selon l’opinion contraire qui nous paraît plus probable. Le 2. Principe réduit à rien le pl
uand on commence à avoir l’usage de la raison. Mais quoi que cela lui paraisse probable, il prétend que l’on se met à couvert de
51 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209
t à l’entour de leur Personne pour en conserver la Majesté. Mais cela paraît particulièrement dans le luxe de leurs Habits, da
a sorte dans l’ancienne Loi, quand il se montrait aux hommes : Car il paraissait dans une lumière si éclatante, que les yeux avaie
régler : Car il semble que c’est en ces occasions que le Prince fait paraître sa Magnificence, qu’il divertit ses Sujets, qu’il
, on y remarque aisément une autre passion qui la retient, et qu’elle paraît incomparablement plus amoureuse qu’irritée ? Diso
52 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57
it tout ce qu’elle peut pour obliger Don Juan à se convertir, elle ne paraît point sur le théâtre en pécheresse, mais en Madel
s, bien qu’elle soit innocente, pource que c’est Molière qui l’a fait paraître sur la scène, et l’on n’en a pas autrefois condam
l’on y travaillerait de tout son pouvoir. Par exemple, si on eût fait paraître sur le théâtre un homme à qui on n’eût donné que
t non pas le vrai dévot. Je sais bien que si les vrais et faux dévots paraissent ensemble, que s’ils avaient un même habit et un m
aite et que, ne voulant point tromper, ils n’affectent point de faire paraître que leurs mortifications les ont abattus. Comme l
ne court plus aux éclipses, on se lasse même des comètes quand elles paraissent trop souvent. L'expérience en fait foi : nous en
53 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XI.  » p. 466
gage des passions, c'est-à-dire l'art de les exprimer et de les faire paraître d'une manière agréable et ingénieuse, ce qui n'es
personnes sans être touchées de passion, et voulant simplement faire paraître leur esprit, s'y trouvent ensuite insensiblement
54 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre X. Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs, bien loin de les réformer. » pp. 185-190
tromper. Mais l’impudicité règne dans leurs Ouvrages, quoi qu’elle y paraisse sous les habits de la vertu. Car enfin l’Idole de
resser ses auditeurs dans la fortune de Pamphile et de Glycérie, fait paraître ces deux jeunes gens aimables ; il en fait à la f
lle l’est néanmoins beaucoup. Les vices dont elle donne de l’horreur, paraissent horribles d’eux-mêmes sans artifice. C’est un Œdi
55 (1675) Traité de la comédie « XI.  » p. 290
age des passions; c'est-à-dire l'art de s'en exprimer et de les faire paraître d'une manière agréable et ingénieuse, ce qui n'es
personnes sans être touchées de passion, et voulant simplement faire paraître leur esprit, se trouvent ensuite insensiblement e
56 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
plus éloquents orateurs, des plus sages philosophes qui aient jamais paru , mais parce que c’était un homme élevé aux plus h
s, dit-il, est un si habile Acteur, qu’il n’y a que lui qui mérite de paraître sur la scène, mais en même temps si honnête homme
sur le théâtre, où l’on n’en connaît presque plus. C’est de ne pas y paraître sans ceinture : « Hanc habet a vetere disciplina
culo prodeat nemo. » Quoi ! sur un théâtre païen les Actrices n’osent paraître sans ceinture, quoique les robes Romaines fussent
ée, où quatre cents lions et grand nombre d’éléphants furent tués, où parut le fameux Esope, le plus grand Acteur du temps, e
s autres théâtres fussent-ils tolérables, personne assurément ne peut paraître sur celui des Boulevards, qui n’est qu’un tissu d
i que ces Italiens nommés li Gelosi, apparemment du nom de leur chef, parurent sur la scène à l’Hôtel de Bourbon, qu’ils prenaie
uple leur apportait. Cette pension se payait encore en 1608, comme il paraît par une lettre du Roi à M. de Sully pour la faire
mps la Reine donna un grand repas à son fils, où les Dames de la Cour parurent par son ordre la gorge découverte, ce qui fut reg
nce. Les Actrices arborèrent une parure si fort de leur goût, elles y parurent à demi nues. Cet usage s’y est si bien établi, qu
Actrice modeste ne serait pas soufferte dans la troupe, et n’oserait paraître sur la scène. Ce serait aujourd’hui un ridicule d
57 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IX. Du Dialogue. » pp. 320-335
. Voilà pourquoi nous rencontrons dans les Tragédies, des Vers qui ne paraissent que l’ouvrage du Poète. Que le Dialogue dramat
e soit vraisemblable. Quand je recommande qu’on ait soin de faire paraître le Dialogue vraisemblable, je veux dire, qu’il so
ans le lieu & dans l’instant où vous les faites parler. Qu’il paraisse , que ce sont les seuls Acteurs qui parlent au Thé
Dialogue. Les Dramatiques Latins sont un peu moins concis. Il paraît que la Tragédie chez les Latins fut toujours priv
ne Tragédie d’Euripide, intitulée ; Ion. La Scène que j’insère ici me paraît un chef-d’œuvre d’éloquence naturelle, & de b
58 (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303
ne même matière les sentiments se trouvent souvent partagés ; mais il paraît étrange que les Chrétiens aient des sentiments di
e le Comédien et le Chantre dans plusieurs Villes de Grèce pour faire paraître sa belle voix. Il commença par Naples, qui était
flûte, tant de Bouffons, de Baladins et de joueurs de Gobelets, qu’il paraissait plutôt victorieux des Histrions que des Parthes ;
onfecisse. »p. 430. Mais toute cette troupe qui le rendit ridicule ne parut pas sur le Théâtre, et ne servit qu’à le divertir
d’avoir caressé son Favori dans l’Orchestre, et la seconde d’y avoir paru un jour avec un habit de femme. Mais Dion parle d
ir à Antioche ; et un jour qu’il assistait aux jeux du Cirque, elle y parut montée sur un Dromadaire. Les Comédiens eurent un
r tourner en ridicule le Baptême des Chrétiens ; au sortir du bain il parut habillé de blanc. Alors il refusa de faire le Com
tenir la raillerie : l’infamie que l’exercice du Théâtre donnait, lui paraissait si grande, qu’il ne croit pas que Néron ait jamai
il ne croit pas que Néron ait jamais rien fait de si horrible, que de paraître sur la Scène. « Quid Nero tam sœva, crudaque tyr
r le divertissement. A l’égard des premiers, les bouffons, dit-il, ne paraissaient pas sur le Théâtre, non pas même du temps de Néro
s d’y monter lorsqu’il n’était question que de divertir le peuple. Il paraît aussi par plusieurs endroits d’Appien De bellis
ure de la Comédie d’autrefois, il s’avise de dire que « les Comédiens paraissaient nus sur le Théâtre ». Voici la cause de sa bévue.
ies et les Tragédies, d’où il conclut mal à propos, que les Comédiens paraissaient nus sur le Théâtre. S’il connaissait un peu mieux
Maxime, que Caton se trouvant auprès du Théâtre, où l’on devait faire paraître ces femmes, personne n’osa demander qu’on les dép
us licencieuse de toutes, selon le témoignage de Julien l’Apostat. Il paraît que dans le Faubourg de Daphné où ce spectacle se
r montrer que les Comédiens représentaient nus : c’est qu’Héliogabale parut ainsi sur le Théâtre. Quand ce qu’il dit serait v
ar religion à certains jours de Fête. Quand on l’engage malgré elle à paraître avec des satyres, elle rougit dès qu’on dit quelq
conversation, dans les Ecrits et dans les Livres même de piété. Cela paraît par quelques endroits de Saint Augustin et de Sai
teurs qui aimaient mieux s’exposer à être condamnés à la mort, que de paraître aux spectacles où assistait Commode. Le peuple ab
t de là occasion de les abolir, comme faisant partie du Paganisme. Il paraît par le témoignage de Zozime Zozim. que les Païens
ne de la victoire remportée par Constantin sur les Sarmates : mais il paraît se tromper, puisque Vopiscus dit que Carin fit re
par la paix générale de l’Eglise et les libéralités de Constantin, il paraît néanmoins qu’ils n’allaient pas aux spectacles ;
e restriction, que si les femmes qu’on déchargeait de l’obligation de paraître sur le Théâtre par respect pour la Religion Chrét
ereurs pour éteindre le goût du Théâtre Tit. VI. L. 1. pag. 357. ; il paraît par la Loi que l’Empereur Arcadius donna en 396 c
es Mimes, qui produisirent dans le pays ce grand nombre de Poètes qui parurent dans la suite. Les jeux ne cessèrent pas de même
rer le mal qu’ils inspirent, il descend dans le détail de tout ce qui paraît sur la Scène. Les pièces comiques lui paraissent
le détail de tout ce qui paraît sur la Scène. Les pièces comiques lui paraissent dangereuses, parce qu’elles roulent ordinairement
ns, qui s’appliquent à contrefaire toute sorte de gestes, rien ne lui paraît plus efféminé, plus ridicule et plus dangereux. I
es tant de corruption et d’opposition au bien, que la République leur paraît florissante, lorsqu’on bâtit des maisons magnifiq
es, et que l’on se fait des Dieux en l’honneur de qui on puisse faire paraître sur les Théâtres des infamies, qui déshonorent ég
sur la terre lorsqu’il est dit, que la grâce de Dieu notre Seigneur a paru à tous les hommes, et qu’elle nous a appris que r
avait appris que des laïques ayant plié leurs cheveux pour les faire paraître aussi courts que ceux des Ecclésiastiques, s’étai
autres jeux qui se font sur le Théâtre, parce que, soit qu’on y fasse paraître des hommes ou des femmes, les uns et les autres p
n’en trouvons ensuite aucune mention que sous Charlemagne, encore ne paraît -il pas qu’on ait fait en ce temps ni Comédie, ni
chant avec les Vers amoureux qu’il composait. En peu de temps on vit paraître un fort grand nombre de méchants Poètes, qui ne c
joueur dont il vient de parler, qui était un joueur de flûte comme il paraît par l’endroit cité de la vie des Pères Rufin[us]
Comédie d’aujourd’hui est condamnée. Nous pouvons même dire qu’il ne paraîtra peut-être jamais de Comédie agréable, où il n’y a
er cette proposition, et après bien des preuves de toute espèce, « Il paraît clairement de toutes ces preuves, dit ce Saint Ca
rois remarques. La première, que ce qu’ont dit les Scholastiques, qui paraît favorable aux Comédiens, est toujours joint à des
rent d’avoir un Théâtre fixe pour y monter tous les jours, et y faire paraître des femmes avec les ajustements les plus recherch
chés, comme font les Comédiens d’aujourd’hui. Cette remarque pourrait paraître fausse à ceux qui ont lu en divers endroits que s
Provençal M. Cazeneuve Obros de Goudouli., et les pièces d’esprit ne paraissaient ordinairement qu’en cette langue, ce qui fit qu’o
e dans un festin d’apparat donné par Louis VIII. père de saint Louis, parut un de ces Ménétriers, qui chanta les louanges du
rs mis une grande différence entre les Acteurs publics et ceux qui ne paraissaient que dans des maisons particulières. Les premiers
e attachée à ceux qui montaient sur le Théâtre, lorsque voulant faire paraître sa belle voix, il institua les jeux qu’il appela
moires de M. le Maire Paris anc[ien]. et nouv[eau]. t. 2. p. 503., il paraît que ces dévots Comédiens vinrent à Paris au comme
tre à Paris Regist[re]. du Parle[ment]. mois de Novemb[re]. 1548.. Il paraît que ces Comédies pieuses furent encore jouées pen
remier le Français Echafaut. » Garnier et quelques autres Poètes qui parurent au même temps que Jodelle, ne donnèrent presque q
 Personas turpes vel inhonestas, vel Histriones vel Joculatores. » Il paraît qu’il y avait aussi en Angleterre des Bateleurs,
sont déshonorés par des farces et des représentations indécentes ? Il paraît par un Concile de Sens de l’an 1486. que ces dans
iastiques, étant obligés d’éviter les dangereuses représentations qui paraissent sur les Théâtres, puisqu’ils doivent être eux-mêm
avec les Principaux des Collèges les plus célèbres, défendit de faire paraître des danses aux intermèdes des Tragédies, et ordon
nal de Richelieu crut pouvoir purger le Théâtre, mais inutilement. Il paraît que le Parlement a toujours gardé la même sévérit
la Comédie qu’à cause de l’Idolâtrie ou des nudités scandaleuses qui paraissent sur le Théâtre. Mais l’Histoire des divertissemen
on invite à la Comédie par des Affiches, et que les Comédiens fassent paraître sur leur Hôtel, que le Roi trouve bon qu’ils donn
ès rarement, qu’on prendra toujours des sujets de piété, et qu’il n’y paraîtra point de personnage de femme ni de fille. Les anc
l’Oratoire, qu’on observe partout inviolablement de ne laisser jamais paraître sur le Théâtre aucun personnage de fille ni de fe
our un sujet aussi peu décent et aussi peu utile qu’il l’est de faire paraître des femmes sur un Théâtre, et de faire représente
orsqu’on se représente qu’il est chaste et fort honnête : Car plus il paraît innocent aux âmes innocentes, et plus elles sont
ût de l’argent des pécheurs, comme on en reçoit des Juifs, sans qu’il paraisse qu’on approuve leurs actions ni leur état ; alors
, et je m’y suis d’autant moins arrêté, que la question principale me paraît suffisamment éclaircie. Je suis etc. Le 3. de Jui
e en chantant ou récitant de petites pièces de galanterie, sans qu’il paraisse nulle part que Saint Louis ait fait aucun Edit co
a représenter toute sorte de pieces, et qu’il permit aux Histrions de paraître en public. ‘Ab urbe nullum Scenicum removit… Fabu
s, et n’était homme qui vît le mystère à qui le cœur ne apiteât. » Il paraît par une exception que fit cet Auteur p. 102 qu’on
Evêque de Nevers, a traduit en Français ce Concile. Cette Traduction parut à Paris en 1569. Il dit assez ridiculement que ce
59 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77
entièrement consacré. Loin de vouloir en convenir, nous la forçons de paraître dans la Comédie, dans la Tragédie même, & dan
e se corrompt, s’épuise, s’anéantit à la fin. On ne doit la faire paraître qu’au nouveau Théâtre. Je crois pourtant qu’e
rcher à embellir cette image qui doit être si naïve, afin de la faire paraître plus agréable : mais alors nous nous écrions, que
ve & très-divertissante ; mais nos Auteurs, je ne sçais pourquoi, paraissent le dédaigner. Vadé, qui en fut l’inventeur, le pe
d’ennui, sont des Comédies, ou des Scènes dialoguées ; mais elles ont paru dans un tems où les bonnes Pièces étaient rares.
simple, & proportionné à sa manière de s’èxprimer, de même qu’il paraît naturel que les paroles soient de lui. N’oublions
60 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239
il semble alors qu’un homme soit de son propre fonds ce qu’on le fait paraître . Or nos Poètes observent au regard du Clergé les
court est en habit de Théologien ; Alithée ne le croit point ce qu’il paraît  ; mais Dameret voudrait lui ôter son soupçon : P.
témoin son épître dédicatoire du RoiPoème de M. Dryden. Arthur où il paraît qu’il n’aime pas les coups. Dans Cléomène ; Cassa
t non d’un Maître. Pour revenir à mon sujet. Le Chevalier Jean Brute paraît en habit Ecclésiastique,Dans la femme provoquée,
e Vôtre Grandeur est inexprimable : cependant il y a une chose qui me paraît une matière de scrupule pour vous ; car la consci
s ». Ensuite on outrage Bulle en vrai langage des halles ; on le fait paraître un hébété, un misérable, un impie. J’aurais ici
êtres sont-ils dans ses Poèmes ? Chrysès Prêtre d’ApollonHome. Iliad. paraît dans un conseil de guerre la couronne sur la tête
est les Euménides, où la Prêtresse d’Apollon ouvre le Théâtre, et ne paraît plus après cela ; l’autre est le siège de Thèbes.
ran. p. 148. le Prêtre de Jupiter a peu de part à ce qui se passe. Il paraît portant la parole au Tyran par l’ordre du Roi : Œ
n. Telle était donc la conduite des anciens Dramatiques : les Prêtres paraissaient rarement dans leurs Poèmes ; et quand cela arriva
piété. Le Sacerdoce est un trop saint et trop auguste ministère pour paraître assez décemment sur un Théâtre. La Religion n’est
peine pour rien, le Curé fait le personnage d’un fou, et le Poète n’y paraît pas plus sage que le Curé : car cette pièce n’est
pour le moins égale à celle de Gentilhomme : autrement elle pourrait paraître en plusieurs rencontres une sorte de tache. Mais
ire sur les outrages faits aux Ministres du Seigneur. Du reste, il me paraît que les mauvais procédés de notre Théâtre sont ma
61 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
d-Prêtre, seul avec son Epouse, se prépare à exécuter son projet, qui paroît devoir être déconcerté par l’arrivée imprévue d’A
couronnement de Joas, comme le rapporte l’Ecriture Sainte, elle n’eût paru qu’une fois à la fin de la Piéce, & le Specta
’il doit avoir : il falloit trouver un moyen pour la faire auparavant paroître sur la Scene, ce qui n’étoit pas aisé, puisque le
e par l’Armée d’Athalie, & qu’Abner est en prison. Tout espérance paroît perdue, le Grand-Prêtre qui ne la perd jamais, se
ie, il est aussi le Ministre & le Confident de cette Reine. Il ne paroît sur le Théâtre que parce qu’Athalie l’envoye cher
aindre, qu’importe au Spectateur, qui des deux soit Héraclius ? Il me paroît donc que le Poëte qui s’est conformé aux Principe
Dieu. Cet homme qui par devoir a entrepris un projet dont l’exécution paroît presque impossible, le conduit avec une si grande
ur orbis, Impavidum ferient ruinæ. Cependant un tel caractere ne paroît point théatral : nous aimons à voir dans les Hero
t pleine d’agitation,   La superbe Athalie Dans un sombre chagrin paroît ensevelie. Si-tôt qu’elle entre sur la Scene,
qu’elle cherche, & qui la fuit toujours. Le trouble de son ame paroît dans le récit qu’elle fait de son songe ; mais po
il est presque toujours sur la Scene ; il n’y pouvoit être quand Joas paroît devant Athalie, elle n’auroit pas eu la liberté d
mple & sublime. L’Abbé du Bos, Tom. 2. Sect. 39. prétend qu’il ne paroît plus grand dans Athalie que dans ses autres Tragé
e Livre de la Loi. Lorsqu’au dernier Acte le rideau se tire, l’Enfant paroît sur un Trône auprès de sa Nourrice : Josabet, son
enes même, c’est-à-dire chez un Peuple tout Musicien, notre Opera eût paru un Spectacle ridicule : c’est ce qui m’engage à u
ortir des Mers ou des Enfers toutes les Divinités fabuleuses, qui ont paru plus souvent parmi nous que sur le Théâtre d’Athe
62 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VII. De la Vraisemblance. » pp. 277-286
e j’aye parlé de la vraisemblance dans le cours de cet Ouvrage, il me paraît nécessaire d’en dire encore un mot. On doit étudi
’on vienne au contraire nous apprendre une avanture toute simple, qui paraisse probable, nous l’écoutons attentivement, notre cœ
rale, est un rapport si parfait des choses les unes-aux-autres, qu’il paraît impossible qu’elles se soient passées différemmen
il est aussi comique d’avoir fait une telle faute, que si l’on fesait paraître un des Saints de la Légende au grand Aléxandre, o
63 (1731) Discours sur la comédie « Préface de l'Editeur. » pp. -
Préface de l'Editeur. L’ouvrage qu’on donne au Public, avait déjà paru anonyme en 1694. in-12. Sous ce titre : Discours
es Confrères qu’on s’abstient ici de nommer, le mit en l’état où il a paru . Depuis ce temps, la Lettre du Théologien a été i
e Discours sur les Pièces de Théâtre tirées de l’Ecriture Sainte, qui paraît ici pour la première fois, fut prononcé en 1695.
64 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE III. En quoi consiste le Plaisir de la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques. » pp. 49-62
blier que nos Ouvrages étoient dans le même Gout. Ce Gout nous a donc paru à tous, être le seul bon : ce qui est d’autant pl
st. En même-tems que notre compassion flatte notre amour propre, elle paroît nous faire honneur. Mais la compassion n’est poin
uites d’un péché d’un premier Pere. Il étoit aisé à Euripide de faire paroître Hippolyte coupable, en le dépeignant comme un org
es Ancêtres : παλαιῶν προγενητὀρων. Il étoit aisé à Sophocle de faire paroître Œdippe coupable. Puisque son avenir lui avoit été
 : & dans toutes les Nations qui ont élévé des Théâtres. Œdippe a paru . Le Sujet de Merope a de même été bien reçu, quoi
65 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
arce qu’ils cachent leurs foiblesses aux yeux du Public, ne voulant y paroître que pour inspirer l’admiration ou le respect. Les
haute. Comme il voulut qu’un Acteur représentant un Dieu ou un Héros, parût plus grand que les autres hommes, il voulut aussi
our étonner les spectateurs par un appareil terrible, il voulut faire paroître souvent des Furies, des Ombres, des Tombeaux, &am
ectionnées par Sophocle, puisque ce fut lui, suivant Aristote, qui en parut l’inventeur. Eschyle fut appellé le pere de la Tr
l’exécution d’une grande Action, en ajouta un troisiéme. La Tragédie parut alors avoir sa forme entiere ; on crut qu’un quat
atriéme Acteur jetteroit de la confusion, & qu’il ne devoit point paroître , à moins qu’il n’eût que très-peu de choses à dir
n’avoient attention qu’à la vraisemblance de l’Action. Le chant nous paroît pouvoir s’accorder avec la vraisemblance. Il n’en
Eschyle avoit été près d’être lapidé, pour quelques vers qui avoient paru impies. Euripide ayant commencé une Tragédie par
stophane, par l’estime que les Etrangers faisoient de ses Piéces : il paroît qu’ils les recherchoient avec plus d’ardeur que c
66 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
'aviserait de chercher des Comédiens dans la Compagnie de Jésus. Cela paraît même impossible. Les Compagnons de Jésus se sont
ssible. Les Compagnons de Jésus se sont toujours dits et ont toujours paru les gens du monde les plus occupés, et occupés de
chacun. Depuis plus de cent cinquante ans qu'ils sont rétablis, il a paru quinze mille pièces chez les Jésuites. Veut-on en
plutôt aucun que je sache n'a tenté de les imiter, et n'a rien laissé paraître sur la scène. Les Jésuites seuls y ont brillé. Je
e ni de celle de son chef, la Compagnie de Jésus aurait pu ignorer et paraître ignorer un art si étranger à son état. Les Ecriva
de Versailles, refusa d'y aller ; aucun Lazariste, aucun Récollet n'y parut . Le P. la Chaise, à la tête de trente Révérends d
iété le proscrivent sans restriction ; selon eux, on ne doit jamais y paraître . Tous leurs Casuistes ne le condamnent que condit
r les mœurs, et les plus remplies de sentiments de religion qui aient paru , elles ne feront jamais l'apologie des pièces tir
s dans son système de persécution il n'eût pas manqué de défendre d'y paraître , s'ils l'eussent fréquenté, pour se moquer d'eux,
67 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
en que lui : mais on voit que ce n’est qu’ignorance ou simplicité. Il paroît bon Catholique, & de bonne foi. Il faut pardo
imens tendres. Dans sa préface, ou peut-être celle du Traducteur, qui paroît du moins y avoit mis beaucoup du sien, Gesner se
histoire. Du paradis terrestre d’où le péché les fit chasser, Gesner paroît encore supposer qu’Eve y conçut son premier né av
le & de poësie, & la lui rendant lui dit, la voilà en état de paroître . on peut la faire imprimer. Cet homme fut si frap
’on avoit pris pour vertu ; & en démasquant les hommes, les faire paroître tous mauvais. Neron , dont on loue les premieres
re les dernieres, furent toujours également vicieux, dit-il, & ne parurent bons que par foiblesse ou par ambition. Il vaudr
oit dans l’Histoire du Théatre, tom. X, deux portraits de Moliere qui parurent de son temps, & méritent quelque attention pa
iée : ils auroient mieux fait de ne pas la faire composer. En 1699 il parut une comédie en vers intitulée, Critique du Tartuf
en foule a couru pour le voir : Mais avec tout cela, quand on l’a vu paroître , On l’a tant applaudi, faute de le connoître. Un
l’a défendu. Ajoutons, c’est qu’il est très-licencieux. Il n’a point paru sur le Théatre François de piece plus scandaleuse
68 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
e le martyre de quelques Saints, comme l’on avait accoutumé d’y faire paraître auparavant les Héros et les Héroïnes de l’antiqui
nfondre la lumière avec les ténèbres, et J.C. avec Belzébuth ? Cela a paru si horrible à Mariana,Mariana l. 3. de Rege et Re
nables que celles du temps passé. §. II.Plus les Comédies d’à présent paraissent honnêtes, plus elles sont dangereuses. Paroles d
lité, et toutes celles qui ont un peu de pudeur auraient eu honte d’y paraître . Ainsi les Comédiens n’y auraient point trouvé le
st vrai que cette grande circonspection, dont usent les Comédiens, ne paraît qu’en ce qui regarde la passion de l’amour. Car p
u’ils se proposaient, nos ancêtres les ont toujours détestés ; ce qui paraît par quantité d’Arrêts que le Parlement a donnés c
ement. C’est pourquoi Monsieur Corneille n’a pu s’empêcher d’en faire paraître dans Polyeucte, où nous voyons Pauline faire une
hesses, l’amour de la pauvreté et du silence. Ces vertus n’ont jamais paru su le Théâtre, et elles ne seraient pas certainem
fourbe et cet hypocrite en faisait encore de plus surprenantes. Cela paraît assez par ce que dit Orgon, après qu’on l’a détro
jours un très dangereux spectacle, que de jeunes et belles filles qui paraissent sur le théâtre avec tous les agréments naturels e
69 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
as, ou ne veulent pas s’en apercevoir. Deux ou trois pièces sur mille paraissent faites dans la vue de défendre les droits de Dieu
ne convienne aussi bien à des Païens qu’à des Chrétiens, qui n’eût pu paraître sur la scène de Rome ou d’Athènes, comme sur cell
résentent, justifient des exercices publics où il n’est pas permis de paraître Chrétien ? Pour les pratiques de piété, signe de
t, le trouvant trop laid, il lui donna une clef. Le présent lui ayant paru trop petit, il les lui offrit toutes deux, ce qu’
se et de Porphyre, blasphémait ouvertement le christianisme, comme il paraît par le martyre de S. Genest, qui se convertit en
tout voir et tout entendre. 3.° Ainsi parlait tout le public, lorsque parut le Festin de Pierre, nouvelle batterie que dressa
let, d’un paysan, qui dit quatre mots dans son jargon maussade, et ne paraît qu’un importun ennuyeux et ridicule ; le crédit e
cœur, les débiter publiquement, les animer de la voix et du geste, en paraître persuadé, animé, transporté, car enfin un Acteur
ossible qu’il les ait faits. Le livre de Jansénius n’avait pas encore paru , un Protestant ne connaît ni le chrême ni l’excom
2.° Qu’il prenne garde de n’y pas mêler des galanteries et d’y faire paraître des passions qui donnent de mauvaises idées aux s
70 (1675) Traité de la comédie « XIV.  » pp. 294-295
s vicieuses, que la plupart des vertus chrétiennes sont incapables de paraître sur le Théâtre. Le silence, la patience, la modér
Saints et des Saintes sur le Théâtre ont été contraints de les faire paraître orgueilleux, et de leur mettre dans la bouche des
71 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PRÉFACE. » pp. -
est possible, tel que les bonnes mœurs et les égards de la société me paraissent l’exiger : c’est ce que je ne pouvais entreprendr
é mes Observations sur la Comédie et sur le génie de Molière b : On a paru n’être pas mécontent des réflexions semées dans c
expliqué assez clairement. Cette réserve et ces ménagements m’avaient paru nécessaires ; mais enfin je donnais mon dernier O
72 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Naumachies. » pp. 100-111
& combatans en la presence de leur Maistre. Ce genre de Spectacle parut ou si nouveau ou si pompeux, qu’il y courut des S
’arçon, le bouclier au bras, & l’épée au costé. Le second iour il parut dans un habit moins guerrier, mais plus galant &a
nt, il y fit rehausser les eaux en un point que des Poissons marins y parurent nageans & fuyans les javelots & les hameç
its du monde. Ie n’y trouve pourtant rien de nouveau : & tout m’y paroît desia fait & mesme reïteré, & qui ne se s
73 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIV.  » p. 469
ns vicieuses que la plupart des vertus chrétiennes sont incapables de paraître sur le Théâtre. Le silence, la patience, la modér
Saints et des Saintes sur le Théâtre ont été contraints de les faire paraître orgueilleux, et de leur mettre dans la bouche des
74 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
PRIVILEGE DU ROI. REFUTATION D’UN ECRIT FAVORISANT LA COMEDIE Il paraît depuis peu dans le Public, à la tête des Pièces d
se mettre à couvert, que comme un fantôme que les Comédiens ont fait paraître , ou comme un homme imaginaire qu’ils ont travesti
ne ne soit obligé d’entrer dans ce Jardin. C’est un scandale actif de paraître dans une Église d’une manière immodeste, quoique
au Peuple, soit afin de captiver sa bienveillance, soit afin de faire paraître la libéralité de ceux qui fournissaient aux frais
orna les Théâtres de Décorations : on y ajouta la Danse ; les femmes parurent enfin sur le Théâtre : tout s’y ordonna ; tout s’
des Exorcismes de l’Église, de rendre raison de cette usurpation qui paraissait si injuste, il répondit, qu’il avait trouvé cette
sages des Pères pour montrer que jamais les Spectacles, même ceux qui paraissent les plus épurés, ne peuvent convenir aux Chrétien
et de bouffonnerie. Passons à l’Article suivant, où ce saint Docteur paraît si favorable à la Comédie, qu’il dit que l’office
xquels elle était presque ensevelie dans l’oubli ; d’autres où elle a paru avec tant de simplicité, qu’à peine attirait-elle
dont se traite la Peinture aujourd’hui, où tout est nu, où l’on fait paraître autant que l’on peut les corps sans habits, et qu
ce que l’on avait d’abord laissé passer comme innocent, a commencé à paraître très pernicieux. Faut-il une plus grande preuve d
present. Premièrement, parce que dans la Comédie toutes les passions paraissent dans l’excès : si l’on dépeint l’amour, c’est un
precisément les Spectacles à sa Philothée. Chacun sait que ce Saint a paru dans notre France dans un temps de trouble, où le
bid. 11. Comment donc peut-on approuver ces Spectacles, où l’on voit paraître une fille parée de tous les atours qui la peuvent
s touchante ; tantôt s’en prend à Dieu, d’avoir fait des Lois qui lui paraissent si sévères ; tantôt murmure contre la modestie at
dre impression, il ne peut presque plus tenir : quand ensuite on voit paraître un désert affreux avec des rochers menaçants le C
res passions de colères, de vengeance, d’ambition, d’amour propre qui paraissent dans leur excès avec honneur sur le Théâtre, et q
pas, mais le vrai Dieu les entend. Dans le cours d’une Pièce on fait paraître tous les faux Dieux qui s’opposent les uns aux au
es Cathedrales quand on lève la redoutable Hostie. Ce Dieu de Théâtre paraît enfin au milieu des airs dans une illumination pr
nairement contre ceux qui jouent à des jeux de hasard, c’est qu’il ne paraît pas à présent aux yeux de l’Église que le mal soi
s Souverains ne prétendirent punir les mauvais desirs quand il n’en a paru aucun signe ; jamais ils n’établirent de châtimen
ion des Pièces de théâtre du Sieur Boursault en tête desquelles était parue la lettre du père Caffaro. b. 1. Cor. 8, 11. « 
75 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
rations, on le produit sur la Scène pour servir de divertissement. Il paraît , il examine quelque temps les regards, et s’expri
is ; la chose est trop évidente pour en douter. Car, pourquoi Jupiter paraîtrait -il sous la forme du vrai Dieu ? pourquoi la Toute
fort extraordinaire dans sa personne et dans ses procédés à ce qu’il paraît  : M. Dryden qui ne conçoit pas bien comment cela
Sosie, ses grossièretés et ses folies lui conviendraient moins mal et paraîtraient plus pardonnables ; mais tout cela part de Mercur
uées du même sceau que les majestueuses et les sublimes ; l’obscénité paraît au travers de la métaphore, et ne frappe pas moin
s sortes d’endroits n’en seraient-elles pas les raisons ? Non : il me paraît que M. Dryden avait ici un dessein plus profond ;
comptable ou non de ces conséquences : quant à son dessein, il ne me paraît à moi nullement équivoque. Le lieu où il débite c
e M. D'Urfey, pour qu’on juge si j’exagère et si je lui en impose :«  Paraissez , gras compagnons, qui geignez dans les Limbes, vo
es, vous qui faites griller des tranches de fous pour votre déjeuner, Paraissez .  » Je demande si j’avais exagéré ? L’Epilogue re
maligne bête ne vienne à parler. » Dans la seconde partie ; le diable paraît en qualité d’Acteur et s’écrie :P. 18. « Comme j’
ême solidité et de la même beauté d’esprit. Dans la troisième Partie, paraît une troupe de Marionnettes. C’est heureusement re
Dédicace à M. de Montague. C’est un parfait Quichottisme ; le Poète y paraît presque enchanté. « Si vos yeux avaient lancé con
est rare que le vice ne prospère pas sur notre Théâtre : dès qu’il y paraît , on peut jurer presque à coup sûr que le Poète a
oyons l’Intrigue et le Nœud de la Pièce. C’est ici ou jamais que doit paraître le génie, le talent du Poète. Cette partie du Poè
opposé aux caractères établis. L’expédient du Chevalier Jean Lima qui paraît enfin et qui prend fait et cause pour le Lord-Fat
un palefroi l’économie de sa personne ; et qu’un dameretbh comme lui, parût si fort dans son négligé : un Milord précieux se
étendu faire. Il ne doit pas les varier, de sorte qu’un seul homme en paraisse deux, qu’un homme d’esprit devienne un sot, qu’un
inesse d’esprit et beaucoup de sens : ainsi nulle affectation ne doit paraître en lui, nul prétexte n’en doit gâter le caractère
Pensée ou des sentiments. »Rap. Réflex. p. 64. Mais cet examen ne me paraît pas nécessaire, après celui que nous avons fait d
t établies pour cacher la fiction, pour faire qu’une Pièce Dramatique paraisse une action au naturel, et lui donner l’air de la
tre mesurée au temps limité : autrement la supposition d’un voyage ne paraîtra plus naturelle, mais absurde. La troisième unité
héâtre soit une et simple : cette Unité demande qu’une seule personne paraisse visiblement plus intéressée dans l’Action que tou
us les Incidents et tous les obstacles servent à quelque chose, et ne paraissent que pour être combattus et surmontés. La représen
t examen du Relaps par rapport aux règles de la Poésie Dramatique, il paraît assez que cette Pièce n’est qu’un tas d’irrégular
res gens d’Eglise, d’avoir aucune part aux spectacles publics, ni d’y paraître  : ces divertissements de Païens étant interdits à
ne permettent point que ces sortes de gens deviennent Nobles, qu’ils paraissent au Sénat, qu’ils haranguent le peuple, ni qu’on l
le repos de l’esprit étaient l’unique but de leurs désirs. Et vous il paraît que vous ne seriez pas content à ce prix ; vous s
ersonnes ; c’est quelque intrigue de prostituées. Et sur cela plus il paraît d’éloquence, plus il y a de péril ; plus les Poèt
t le péché ; mais tout ce qui pourrait nous y engager. Des choses qui paraissent indifférentes, ont quelquefois de terribles consé
un si grand Maître dans sa profession, dit-il, qu’il méritait seul de paraître sur le Théâtre : mais d’un autre côté, c’était un
76 (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47
tement la vérité de l’objet, mais l’apparence : il le peint tel qu’il paroît être, & non pas tel qu’il est. Il le peint so
quez vous-même ; si vous êtes réellement ce que vous vous efforcez de paroître  ; si vos imitations n’ont pas le troisiéme rang,
s, pour le flatter, les objets qu’il lui présente ? Il imitera ce qui paroît beau à la multitude, sans se soucier s’il l’est e
acité. Vus dans l’eau, ils changent d’apparence ; ce qui étoit droit, paroît brisé ; l’objet paroît flotter avec l’onde. A tra
ils changent d’apparence ; ce qui étoit droit, paroît brisé ; l’objet paroît flotter avec l’onde. A travers un verre sphérique
etit, rond ou quarré, rare ou compacte, éloigné ou proche, par ce qui paroît l’être, mais par ce que le nombre, la mesure &
renfermer en lui-même une partie de ses peines ; &, contraint de paroître aux yeux des hommes, il rougiroit de dire & f
empérament ; ce qui n’empêche pas ces quintes ainsi tempérées de nous paroître agréables. Or où est, en pareil cas, la simplicit
ait du ressort de l’art ? Par exemple, c’est un jeu pour eux de faire paroître en relief une surface plane : pourquoi donc nul d
77 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
reste le mal ; et comme celui-ci n’est point douteux, la question me paraît décidée. » Page 49. « Tout en est mauvais et pe
terie. VIII. Le grossier sans doute nous déplairait ; partout il nous paraît un défaut ; mais la droiture et la franchise, qui
ons diverses que nous venons d’entendre, cette conclusion positive me paraît hasardée. Qu’on la mette vis-à-vis des principes
s un autre endroit, que la politesse et l’urbanité qui commencent a y paraître dans la jeunesse, le choquent terriblement.) Qu’i
hommes et des femmes ensemble ? C’est l’ordre de la nature : et il me paraît plus scandaleux de voir les hommes faire le rôle
femme, et la honte ne suit que le crime. XXXVII. La reconnaissance ne paraît point être la vertu de M. Rousseau. XXXVIII. Faus
78 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [F] »
nt n’était pas stable ; & ceci même procura un bien : les Acteurs parurent sur la Scène dans leurs proportions naturelles ;
ressorts de son âme au ton des sentimens qu’il avait à exprimer ; il paraissait  ; on oubliait l’Acteur & le Poète : il parlai
79 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — I.  » pp. 455-456
s dérèglements grossiers, et de la manière dissolue dont les femmes y paraissent , parce que ceux qui justifient la Comédie en sépa
a pour but le divertissement des autres ; où des hommes et des femmes paraissent sur un Théâtre pour y représenter des passions de
80 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
billa les visages, Sur les airs d’un Théâtre, en public exhaussé, Fit paroître l’Acteur d’un brodequin chaussé. Le mot personæ,
composant des corps de règles sur les plus beaux ouvrages qui avoient paru chez eux, perdirent cette force, ce sublime, qui
e en est un grand. Le Latin habille son héros en homme, celui du Grec paroît un Dieu. Rome connoissoit à fond les ouvrages des
avoit, pour ainsi dire, passé par ses différens âges, quand la Grèce parut dans son éclat littéraire. Dans son plus beau siè
de l’action Théâtrale. Chez les Grecs, dira-t-on encore, la Comédie a paru après la Tragédie. Des succès fortunés, du Spect
81 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
change et de l’autre la raison croît et le goût se raffine ; il nous paraît aujourd’hui dans ces pièces des défauts, qui ne p
fine ; il nous paraît aujourd’hui dans ces pièces des défauts, qui ne paraissaient point à nos pères, gens d’esprit, il y a cinquant
ra à un nombre infini de spectateurs. On me dira peut-être que ce qui paraît possible dans la spéculation est réellement impos
réputation chimérique et mal entendue. Mais par la même raison, il me paraît contre le bon sens et contre la bonne police de p
lque chose d’utile pour les mœurs ; j’avoue cependant que la chose me paraît très difficile en l’état de corruption et de moll
82 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
ES. L’histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres nous a paru devoir être précédée par un Précis historique sur
abilla les visages ; Sur les ais d’un Théatre en public exhaussé, Fit paroître l’Acteur d’un brodequin chaussé. Sophocle enfin
es dont il est Membre. Il y pose pour base ce raisonnement qui lui a paru être sans replique : « Pour que la Tragédie fût u
voir comme elles sont, sans se les affoiblir, ni se les exagérer. Il paroît en effet soutenir ce caractere dans son Discours
Stolo, qu’on vit venir à Rome d’Etrurie, des Farceurs, dont les jeux parurent , propres à appaiser les Dieux, & à détourner
Les deux plus fameux de ces Acteurs furent Pylade & Bathyle, qui parurent sous Auguste. Les écoles de Pylade & de Bathy
n Italie vers le commencement du seizieme siecle. Ces Pieces profanes parurent plus tard en Angleterre : la premiere qui y fut d
chiens, de singes qu’on avoit habitués à différens exercices. On vit paroître ensuite successivement les Mimes, les Histrions o
ù l’on ne cesse de tenir des propos indécens sur cet objet, il nous a paru convenable d’en détourner la jeunesse, en plaçant
peuvent être rangées dans la classe des Pieces de Théatre, il nous a paru à propos de donner ici épisodiquement sur ce genr
laisant, enjoué & d’agréable humeur. L’honnête homme au contraire paroît insipide, misanthrope & bourru. Les Auteurs R
employa dans son Roman d’Alexandre le Grand. Ces étincelles de Poésie parurent dans les douzieme, treizieme & quatorzieme si
a plus grande réputation. On y honoroit excessivement leur talent. Il paroît que les Poëtes y étoient distingués par un habill
e, on y trouve une simplicité ingénue, une naïveté qui fait rire sans paroître trop ridicule, & quelquefois des traits de go
ns des événemens qui rassembloient à la Cour les personnes d’état à y paroître . On sçait que, lorsque les grands Seigneurs ne fu
r tous les Ordres de l’Etat. Néanmoins dans le cours de cette nuit il parut assez de lumieres pour conduire les vrais Philoso
défendues par Arrêt du Parlement de Paris, du 6 Octobre 1584. On vit paroître vers l’année 1588 deux nouvelles troupes de Coméd
nces particulieres du temps où ils écrivoient, tantôt à eux-mêmes. Il paroît que c’est pour cette raison qu’un même sujet a ét
à des Romains ; & qui pis est à des Turcs ? Pourquoi cela ne nous paroît -il pas burlesque ? c’est que nous n’en sçavons pa
83 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114
t, ce semble, au sommet de la perfection. La Tragédie vous a toujours paru comme une école raisonnable de la vertu, & mo
qui apprennent le langage séduisant de l’amour ; cette passion infâme paroît avec honneur sur la scéne, on fait gloire d’en êt
que cette piéce soit plutôt un Roman versifié qu’une Tragédie, elle a paru avec un succès surprenant, grace à la dépravation
qu’on nous le fait entendre. Qu’un Héros se tue dans le désespoir, il paroît mourir noblement : toutes les piéces tragiques so
84 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116
REGLEMENTS Pour la Réformation du Théâtre. Il me paraît que, lorsque la réformation du Théâtre serait déc
3°. On examinera toutes les anciennes Pièces, pour choisir celles qui paraîtront le plus susceptibles de correction ; et dans lesq
geait à propos d’en conserver quelques-unes, où la passion d’amour ne parût pas nuisible, ni capable de corrompre le cœur, il
par d’autres, ne veuille point assister à des représentations qui lui paraîtraient insipides, cet inconvenient ne durerait pas longt
85 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92
malheureux dont l’indigence seule est la cause de la malpropreté qui paraît en leur personne ; mais l’Auteur de l’Homme sans
isse quelque sentiment désavantageux à leur vertu : pour peu qu’elles paraissent comprendre en ces occasions, c’est dans l’esprit
, et encore moins de les abandonner à leur extravagance. Au reste, il paraît que notre Théâtre fait grand fond sur les expédie
Acteurs, et que ce n’est plus en eux le personnage, mais l’homme qui paraît , qui parle, et qui adresse directement la parole
ur les succès ni sur les disgrâces de l’amour : ces deux articles lui paraissent des écueils, il n’y touche que légèrement et avec
onnages du dernier ordre sont trop libres dans leurs paroles. Térence parut lorsque Rome était devenue plus polie ; et il se
é, dans l’Heautontimoreumenos l’intrigue du Poète oblige Antiphile de paraître déguisée sous Bacchis : elles ont ensemble à cett
ous avons des Spectateurs à qui nous devons du respect. Lorsqu’on a à paraître devant des personnes au-dessus de soi, on prend s
a Grèce ; et jetons un coup d’œil sur le Théâtre d’Athènes. Eschyle y parut le premier avec réputation : il a du grand, il es
ondent en même temps et le gèlent. » Des foudres de glace ! Oui ; il paraît même que le froid s’est communiqué jusqu’à la têt
plaine. L’univers n’a qu’un teint, et sur l’amas chenu A grand’ peine paraît du Cerf le chef cornu. » Je conçois cette descr
de la Religion du pays. Que Socrate ne fut point Athée, c’est ce qui paraît assez certain par les preuves que j’en viens d’ap
, les grands hommes, et à plus forte raison les Dieux ne fassent rien paraître qui ne réponde à leur supériorité sur les Etres v
sales et les railleries qui tombent sur des personnes du premier rang paraissent très propres à faire rire : mais c’est là ravaler
uges : on la siffla avant qu’elle eût été à demi représentée. Mais il paraît que la trop grande austérité de ses mœurs fut l’u
86 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XV. Devoir des parens & des maîtres. » pp. 34-35
u de l’impureté qui fait des ravages si affreux dans la jeunesse leur paroît -il trop foible ? Faut-il qu’ils en augmentent l’a
dangéreux ! Le Spectacle saisit les yeux & les oreilles ; tout y paroît réel. Ce ne sont point des traits morts, des coul
87 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
comme un homme inconséquent, qui a soutenu le Théâtre, tant qu’il y a paru , & qui ne l’attaque que lorsqu’il l’a quitté 
s défendues par la Loi de Dieu ? Chez les Anciens, dont les femmes ne paraissaient pas au Théâtre, soit comme Actrices, soit comme S
nné l’être à de riches corrupteurs. Mais avec la tyrannique opulence, parurent le vice & la séduction : le crime occasionna
ogune. L’Auteur dit, dans l’Examen de cette Pièce, que l’ambition lui paraît la seule passion digne de la Tragédie, parce qu’e
pas le Public, elle le subjugue : son droit, par-tout où elle daigne paraître , est de plaire & d’être aimée, ou de faire tr
anière, on ne corrige pas les mœurs, on les peint : un laid visage ne paraît point laid à celui qui le porte. Si l’on veut les
l, reste le mal ; & comme celui-ci n’est pas douteux, la question paraît décidée. Des Arcis. Oui, dans le système a
à préférer ; vos Couronnes pour la Tragédie patriotique, tout cela me paraît fort sage : vous êtes bonne citoyenne, mon amie.
sérieuses, que d’autres ont confondue avec le Comique larmoyant, m’a paru mériter d’en être distinguée : ces Drames auraien
noraires des Auteurs, la manière dont je propose de les dispenser, me paraît officace efficace pour que nous n’ayions que très
ment ; c’est une mode que cette affectation, & personne ne voudra paraître s’en écarter. Mais je dois répondre à quelque cho
ter. Mais je dois répondre à quelque chose de plus grave : Honorine a paru révoltée, lorsque j’ai lu l’endroit de mon Règlem
ivertissemens où il y a Représentation : la plupart des pratiques qui parurent , dans la succession des temps, si contraires à l’
rs. Voila la première ébauche de la Tragédie. Quelqu’éloignée qu’elle paraisse de la perfection, elle en est bien plus proche qu
ir ; où l’on célébrait quelques-unes de leurs aventures, lorsqu’elles paraissaient extraordinaires ; au lieu, dis-je, de ce simple D
erfectionner les arts agréables, devinrent compliquées, vives ; elles parurent des merveilles. Ce ne furent plus des hommes qui
ue la Reine Michol s’en moqua, & que la raillerie qu’elle en fit, parut si piquante au saint Roi, qu’il résolut de s’en v
ture ne les pressant plus comme dans les autres saisons [Ce sentiment paraît le mieux fondé]. Mais ceux qui prétendent que Tra
e ces animaux, on les designa, comme on avait fait les Centaures : il parut plaisant de dire, L’homme à la peau le chèvre, au
nt à Athènes, les vainqueurs ne cultivèrent avec succès que celle qui paraissait avec éclat dans le Public, l’art Oratoire : on vi
Spectacle, & les Loix ne l’eussent pas permis. Dès que les femmes parurent sur le Théâtre, elles y jouirent des droits de le
dans l’effigie d’une Vache en osier, couverte d’une peau, qui la fit paraître si naturelle, que le Taureau s’y trompa : Que Dom
Mort de Pompée, Sertorius, ou Manlius Capitolinus ! Récapitulons : il paraît incontestable, que les premiers Spectacles eurent
s Moines qui devinrent leurs Farceurs : ainsi les Imailers ou Imaums, paraissent dans les carrefours, un Livre à la main, rempli d
amp; leur fait faire des extravagances que le Peuple admire, plus ils paraissent frénétiques, plus la populace les honore. Ce sont
a même acception que Poètes, c’est-à-dire inventeurs] les Troubadours parurent dans le temps où ce germe commençait à se féconde
titre bien singulier, du Pécheur justifié par la Foi. Robert Garnier parut sous Henri III ; à Garnier, succéda Alexandre Har
les supplices, la mort même ; sur-tout si l’on considère que la Pièce parut dans un temps où venaient de cesser les guerres s
ux d’un Peuple, dont la Religion avait flétri la Comédie. Moliére qui parut bientôt après, Moliére l’honneur de son pays, qui
ue dirons-nous des femmes ? Celles qui sont nées de parens Comédiens, paraissent naturellement destinées au Théâtre : elles pourra
jeunes & belles ; mais leur nombre, la rareté des jours où elles paraîtront sur le Théâtre, le peu d’années qu’elles y rester
. On se rappelle délicieusement mademoiselle Guéant, qui n’a fait que paraître un moment sur la Scène française ; sa timide ingé
s & de la joie). *. 450 ans avant J. C, Thespis commença à faire paraître sur un Théâtre informe, un Acteur qui fesait à la
citaient des passages de l’Odyssée, de l’Iliade & du Margitès. Il paraît que le sens du mot Tragédie n’était pas alors dét
ns avaient déja de la barbe, ils se l’arrachaient soigneusement, pour paraître toujours dans l’âge de l’adolescence. Fragm. de D
tumés à la Représentation dans le Service Divin ; & la Comédie ne parut que comme une suite de ce Service, & même ell
88 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
es Pères de l’Eglise, les sentiments des gens doctes et pieux qui ont paru presque de notre temps. Pétrarque. Petrar. dial.
e répondrai ici seulement à quelques-unes de ses Objections qui m’ont paru les plus considérables. Réponses aux Objections
ectiver contre un abus si pernicieux, avant que la lettre en question parût , ne sont-ce pas autant de témoins illustres qui d
a personne sacrée de sa Majesté, tout le monde s’efforçant d’en faire paraître sa joie, le Te Deum fut chanté dans toutes les Eg
croyait suffire pour donner aux jeunes gens une louable hardiesse de paraître et de parler en public avec grâce et bienséance.
it contre la mauvaise coutume qui commençait à s’introduire, de faire paraître des danseurs aux intermèdes des Tragédies. Anno
ents sages et pieux, c’est la nécessité qu’il y a de les accoutumer à paraître en public, qui les fait monter quelquefois sur le
n seulement le diable, mais Dieu même ? Notre Défenseur des comédiens paraît dans cette Objection, être un fort méchant Théolo
et les pompes du diable, auxquels l’on a renoncé dans le baptême, ne paraissent pas avec moins d’éclat dans l’un que dans l’autre
 ; que parce qu’on s’est affaibli peu à peu en des occasions, qui ont paru de peu d’importance. 6. L’on ne fait pas souvent
t spirituels. Jetez les yeux sur l’étendart de la Croix que Dieu fera paraître dans le ciel au jour du jugement ; et réveillez-v
ciel ; non plus dans un état de bassesse et d’humiliation, comme il a paru dans son premier avènement ; mais dans une majest
t vous persuader que Dieu ne prenait pas soin des choses de la terre, paraîtront devant vos yeux avec leurs Disciples, tout couver
médie et les Comédiens. Opposés à ceux de la Lettre scandaleuse qui a paru depuis quelques mois sur ce sujet, pendant le tem
89 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566
HISTOIREDES OUVRAGES Pour & contre les Théatres Publics. Il parut sur la fin du dernier siecle un Livre intitulé :
Lalouette. Quant à la partie historique, elle se borne aux Ecrits qui parurent de son temps. Nous donnerons plus d’étendue à cet
que nous indiquerons ; nous distinguerons les Ecrits de ce genre qui parurent dans le dix-septieme siecle d’avec ceux du dix-hu
entreprendre de justifier les Théatres publics par deux Ouvrages qui parurent en 1657 ; Le premier intitulé : Pratique du Théa
e premier de nos Dramaturges qui ait écrit en faveur des Théatres. Il parut en 1639 un Ouvrage intitulé : Apologie du Théatr
rce contre la faim, magis fami quàm famæ inserviebat. En 1666, on vit paroître une apologie de la Comédie, sous ce titre : Diss
veu qui en fut fait par ce Religieux Théatin. Aussi ne la vit-on plus paroître sous son premier titre, mais seulement sous celui
ssayer d’embrouiller la matiere qui en est l’objet. L’Auteur feint de paroître embarrassé par la contradiction qu’il dit apperce
urs les Littérateurs les mieux famés en vertu, & que, dès qu’il a paru en faveur du Théatre quelques Ecrits, il y a touj
nciliables avec la regle évangélique. Voici le titre de cet Ecrit qui parut muni d’un grand nombre d’approbations : Tratado
trois Comédiens incurseurs. Il donna un Ouvrage en 4 Tomes in-4° qui parurent successivement à Florence en 1645, 1649 & 165
e déplut aux Partisans du Théatre, & il donna lieu à un Ecrit qui parut dans le Mercure du mois d’Août de la même année,
l’Orateur y a parlé du livre de M. Bossuet sur la Comédie. M. Talbert paroît reprocher à ce Prélat de s’être chargé d’une caus
donc lui-même ne pas l’oublier ; &, au lieu de s’abaisser jusqu’à paroître partager l’intérêt que les gens du siecle prennen
. Mais il ne doit pas ignorer que si, pour l’intérêt des passions, on paroît accueillir dans les Ministres de l’Eglise ces sor
heureux les hommes 82 ». C’est à cette derniere maxime que notre Roi paroît être fixé ; nous en avons un gage dans la Lettre
it à la tête de sa Traduction des Odes d’Anacreon & de Sapho, qui parut en 1712, une longue dissertation sur la Poésie, o
arderoit comme ses ennemis tous ceux qui s’efforcent de nous la faire paroître aimable ; mais on ne veut point guérir, & l’o
criture, qui nous ordonne de fermer les yeux dès qu’une femme folâtre paroît , de peur de tomber dans ses filets ; & qui no
nt ont-ils passé en coutume ? Comment des Ecclésiastiques osent-ils y paroître  ? A cela il répond, 1°. que ces Ecclésiastiques e
piété & par leur Doctrine, & même canonisés par l’Eglise, ont paru être moins séveres sur quelques abus, ils ont à c
, que M. l’Abbé Richard a donnée au Public en 1766, & celle qui a paru en 176998, font connoître « que le Peuple de Rome
ver la voix contre les scandales des Théatres publics, mais encore de paroître les tolérer. Il y a quelques années qu’on en fit
dans aucune de ses maisons. Les Ouvrages qu’on a vu assez fréquemment paroître en Italie contre les Spectacles, & dont nous
ipes se trouvent très-bien soutenus dans un sçavant Ouvrage latin qui parut en 1770 à Milan, sous ce titre : Theatrum moder
r contre les Spectacles108, nonobstant la quantité d’Ouvrages qui ont paru sur cet objet ; & la raison qu’il en donne, e
; mais il n’est point douteux que dans l’ordre de la Providence il ne paroît aucune réclamation en faveur de la vérité, sans q
aire. Je reviens à nos Ecrits nationaux contre les Spectacles : il en parut un très-bon en 1752, sous ce titre : Essai sur l
t de ses nouvelles Observations, que toutes les Apologies qui avoient paru jusqu’alors en faveur de la Comédie, étoient asse
e il s’est flatté que celle qu’il a donnée est la plus parfaite, il a paru convenable de donner un extrait un peu étendu de
é par l’Essai sur la Comédie moderne, dont nous donnons l’extrait. Il paroît que l’Auteur n’a pas été ébloui par les Observati
les nouvelles Observations de M. Fagan ont percé jusqu’à moi. Il m’a paru si facile de les réfuter, que je l’ai fait. Voilà
t-à-dire, des femmes follement entêtées d’être sçavantes, & de le paroître . [L’Ecole des Maris, les Fâcheux, l’Avare, &c
e contente. On trouve dans le second Tome de ses Œuvres diverses, qui parurent en 1730, un Projet pour la réformation du Théatre
ir plus de succès que toutes celles qui l’avoient précédé, ou qui ont paru depuis. Au moins M. Fagan a témoigné conserver q
73, pour, dit avec justice l’Editeur, remettre sous les yeux ce qui a paru de plus sagement pensé & de mieux écrit sur l
On en trouve aussi un extrait dans le second volume d’un Ouvrage qui parut à Paris en 1774, sous ce titre : Antilogies. On
es Ministres Protestans condamnoient aussi les Théatres publics, il a paru convenable de rassembler ici en preuves de cette
pas avoir des mœurs bien austeres. Il avoit été Dominicain ; & il paroît qu’il ne déserta de son Ordre & de l’Eglise C
rique & critique du Poitou, 5 vol. in-12. Ce sçavant Philologue y paroît surpris de ce que cet Ecrit de Rivet n’est pas au
ssertations. Werenfels n’avoit pas vingt ans quand il le composa. Il paroît qu’il avoit alors beaucoup de goût pour les Jeux
e, les plaisirs de la débauche mis en honneur, &c. ». En 1772, il parut à Londres un Ouvrage intitulé : The absolute unla
ables, dont deux Critiques du Théatre Anglois sont du nombre ». L’une parut en 1698, sous ce titre : A short view of the immo
la traduction d’un des Ouvrages de Collier contre les Théatres. Elle parut en 1715 sous ce titre : la Critique du Théatre An
s instruites par la plus saine partie de ceux qui le composent ». Tel paroît être l’objet au moins indirect de cette Piece. Il
u Tome premier de ses Nouvelles historiques qu’il donna en 1774. Il y paroît persuadé que ces Romans font peut-être plus utile
des Acteurs. Cependant c’est dans un siecle aussi corrompu, qu’il a paru des Ecrits contre le genre d’amusement le plus do
s dont le Roi a permis la publication, & dont le premier volume a paru en 1775, sous le titre de Devoirs du Prince rédui
Littéraires 157. Elle y est donnée comme une déclamation qui a moins paru le langage du remords que celui de l’amour-propre
mp; de véhémence qu’il n’appartient qu’aux gens persuadés d’avoir. Il paroît que M. Irail n’a pas, sur les devoirs de l’Etat E
ractation authentique. M. Irail laisse à douter si elle a eu lieu. Il paroît qu’il ne s’est pas intéressé à s’instruire du fai
n M. de Noailles, qui ne lui succéda qu’au mois d’Août 1695. M. Irail paroît si attaché à l’erreur rétractée par le P. Caffaro
nheur public, par M. l’Abbé Gros de Besplas. La premiere édit. in-8°. parut en 1768 ; la 2e en 1774, en 2 vol. in-12. Cet Ouv
osé de bonnes spéculations politiques, économiques & morales : il paroît que l’Auteur a eu en vue d’en faire comme la Phil
mourut de la peste, en 1596, à Laon, où il étoit Procureur du Roi. Il paroît que c’est de ses Ouvrages, & sur-tout de sa M
ceptes ou sur les conseils de la Religion Chrétienne. Ce systême169 a paru merveilleux aux Matérialistes, qui n’attribuent n
s à danser, à chanter ou à déclamer ; exercices, dit-il, qui auroient paru honteux à nos ancêtres, qui n’auroient point voul
nts sont trop contraires aux vertus des Héros Dramatiques. Le Théatre paroît toujours à la plupart des Spectateurs perdre de s
ne opinion motivée qui décide négativement la question. En effet il a paru des projets de réformation. Quelque peu séveres q
s & l’usage du monde ; en sorte qu’à dix ans, ils sont en état de paroître dans ce qu’on appelle les meilleures compagnies,
Paris, 1769. M. Nougaret, à qui l’on attribue cet Ouvrage didactique, paroît très-amateur des Spectacles. Il exagere beaucoup
yauté. L’Ecriture Sainte y est profanée & tournée en ridicule. Il parut en 1774 un Ouvrage intitulé : Du Théatre, ou nouv
, & qu’on a relevé avec justice dans un Ouvrage intéressant qui a paru en 1774 sous ce titre : le Comte de Valmont, ou l
est l’Auteur ; & il en a dédié à la Reine la seconde édition qui parut en 1775, cet Ecrit fut suivi en 1778, de deux aut
l’Empereur Justinien. La cause des Théatres ne peut certainement que paroître encore plus mauvaise à des gens sensés, quand ils
de grosses touches, comme le dit l’Auteur des Lettres à Eugenie, qui parurent en 1774, & qu’on attribue à M. le Prince de L
érés dans un Gouvernement bien dirigé. En voici quelques preuves : Il parut en 1773 un Ouvrage sous le titre de Systême Socia
Ce propos des jeunes Spartiates a été critiqué dans une Brochure qui parut en 1759, sous le titre de Considérations sur l’Ar
les âges confondus, Suivent, en se jouant, la Folie & Momus. Il paroît que M. de S.-L. ne s’étoit pas muni d’antidote co
e dans la Comédie des Talens à la mode, un personnage qui néanmoins y paroît avoit beaucoup d’inclination pour les plaisirs de
oit d’exposer le délire qui a dicté la plupart de leurs Apologies. Il parut , par exemple, à l’occasion des Vaux-hall & du
n trouve les influences de ces principes scandaleux dans un Ecrit qui parut en 1775, sous le titre de Lettre à Madame la Com
alier du Coudrai un Ecrit mieux fondé que le sien en raisonnement. Il parut en 1772, sous le titre deDialogue sur les Spectac
rviendra bien plus sûrement sous cette forme nouvelle, que s’il n’eût paru que sur la Scene, cette prétendue école des mœurs
esser à moi, est tenté de condamner le parti que j’ai pris de ne plus paroître dans cette carriere, qu’avant de me désapprouver,
x de leur instinct sont leurs uniques guides ; Et pour eux le présent paroît sans avenir. J.B. Rousseau, ode IV. C’est po
t de la Fable suivante, imitée de M. Gellert, Ecrivain Allemand. Elle parut il y a quelques années. Les Humains à leur tour
, du 12 Décembre 1753. Elle a aussi été rapportée dans un Ouvrage qui parut en 1773, sous le titre d’Aménités littéraires. L
uer par la médiation de Jesus-Christ. Ces réflexions ne doivent point paroître superflues. On a dans le cours de la vie assez d’
ur le costume moral de leurs Poëmes, selon une espece de Poétique qui parut en 1741264. L’Auteur de cet Ouvrage didactique lu
les les fictions de leurs drames…. Que les Poëtes aient soin de faire paroître l’amour dans tout son jour, comme l’a fait Quinau
. Ce ridicule a fait l’objet d’une Satyre ingénieuse de 243 Vers, qui parut en 1753, à l’occasion d’une querelle d’intérêt, e
te qui, comme l’a dit Tacite 280, pensoit qu’il devoit par politique, paroître s’intéresser aux plaisirs du Peuple, afin de l’em
nte d’Espagne, qui n’étant pas encore mariée, dit M. Bossuet, faisoit paroître plus de belles qualités qu’elle n’attendoit de Co
. On doit en être d’autant plus étonné, que « Moliere, dit M. Fréron, parut faire si peu de cas d’une place dans l’Académie F
rifices de l’Amour. 153. Ouvrage périodique dont le premier volume a paru au mois de Juillet 1775. 154. Dans la Feuille He
ibliothécaire de la Reine. 157. L’Histoire des Querelles Littéraires parut en 1761. M. l’Abbé Baral en donna dans le temps u
i est au commencement de sa traduction des Tragédies d’Eschyle, qui a paru en 1770. 174. Eschyle avoit été disciple de Pyt
. Dans sa Lettre sur sa Tragédie d’Euphémie, dont la deuxieme édition parut en 1768. 179. Dans sa Lettre sur Euphémie. 180.
nt cette Philosophie insensée qui méconnoît l’autorité divine. Horace paroît , dans une de ses Odes, s’être repenti de s’être l
volume. 229. Dans un Ouvrage intéressant, intitulé : Londres, qui a paru en 1770, en 3 volumes in-12 ; & qui a été réi
u’ils soient, jeunes ou vieux, de jouer ou laisser jouer, ou même d’y paroître , dans leur maison, héritage ou autre domicile ou
90 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119
foi docile et une profonde humilité. Les infâmes commentaires qui ont paru depuis peu sur l’Apocalypse, l’Ecclésiaste, le Ca
ot tout ce qui est capable de nourrir la passion : tout le reste leur paraît vide ; à peine l’ennui laisse-t-il tomber un rega
ve des altérations de l’Ecriture la tragédie de Judith, qui venait de paraître , et qui composée par un Ecclésiastique (l’Abbé Bo
 ; elle y trouva son écueil. Le public n’est pas courtisan : la pièce parut froide, la texture commune, la versification pros
estilentielle n’infectât l’air. 2.° Il ne convient pas qu’un Chrétien paraisse avoir aucun commerce avec le Démon, ennemi déclar
ères sur les deux pièces de théâtre les plus pieuses qui aient jamais paru , Esther et Athalie, composées pour une Communauté
tation qu’elle traitait de profanation, quoiqu’elle lui eût autrefois paru une œuvre de piété dans ses filles. Mais elle ne
défense de porter des habits ecclésiastiques et religieux, en faisant paraître des Abbés déguisés et des Prêtres juifs ou Païens
Cet Abbé, tout Prêtre qu’il était, homme de condition et de probité, paraît partout sans religion et sans connaissance de la
91 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99
les, du Commerce, des travaux profitables à la Population, &c. Il paraît que nous ignorons encore tous les usages de notre
ffaire d’Etat ; que, s’il était possible, le Citoyen y fût admis sans paraître contribuer en rien à la dépense*. Mais on ne peut
nt pour jamais bannies du Théâtre réformé : mais cette proposition me paraît également odieuse à faire, injuste & inadmiss
s, fort distinctes, quoique liées entr’elles, que monsieur Rousseau a paru attaquer victorieusement les Théâtres dramatiques
 ; & quoique, chez l’une & l’autre Nation, les Drames n’aient paru dans leur plus grande gloire, que lors d’une corr
Spectacles, des Arts, des Sciences en tout genre qu’il protégea ; il parut encourager un Pylade, un Bathylle, dont les Mimes
re à la plus exacte décence : j’ai prévu vos objections ; elles m’ont paru si fortes, que je n’ai pas cru qu’on pût les leve
je veux lui ménager un tête-à-tête… Adieu : Monsieur Des Tianges, qui paraît , t’embrasse un million de fois : & moi, chère
92 (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194
le1865 Mémoires de l’abbé Le Gendre a (1694.) En ce temps-là parut une lettre en faveur de la comédie, lettre assez
aire où elle travaillait depuis plus de cinquante ans. La critique en parut sous ce titre : Dictionnaire des halles, comme si
rand mérite ait mis cinquante ans à le faire, il est tombé, dès qu’il parut , dans l’oubli et dans le mépris si fort qu’on n’o
93 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seconde Lettre. De madame Des Tianges, À sa Sœur. » pp. 21-24
maladroitement causée. Innocence ! innocence ! tout le monde te loue, paraît te chercher, te desirer : trompeuses apparences !
te revoir avec plus de plaisir. Il n’est que sérieux avec toi ? Il ne paraît ni triste, ni dévoré par l’ennui : n’est-ce pas m
94 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Douzième Lettre. De madame d’Alzan. » pp. 250-253
ur, est-elle bien vraie ? Monsieur D’Alzan, depuis quelques jours, me paraît plus triste qu’avant son voyage. Tout-à-l’heure,
bien des caresses à monsieur D’Alzan. Il n’a pas dit un mot : mais il paraissait si touché ! si touché… Agathe le regardait avec s
95 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XI. » pp. 55-57
ombre. Qu’Orphée commence à jouer du Luth ; qu’au même instant elles paraissent toutes changées, et dansent avec l’ombre qu’elles
leurs troupeaux ; les autres leurs barques ? En vérité, mes Pères, il paraît que vous n’avez seulement pas l’Idée de la douceu
96 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
usages ; ils mettent leur étude à saisir nos modes à mesure qu’elles paraissent . Faut-il conclure que nos pompons sont divins, no
imple particulier, ou par un vil artisan. Tout ce qui nous amuse nous paraît digne de notre attention. On avait purgé le Théât
Théâtres de lui dérober. La plus-part des Poètes du nouveau Spectacle paraissent avoir raison de se persuader que le stile est trè
nne la préférence à celle des Italiens, mais c’est en cela qu’il fait paraître combien il estime l’Opéra-Bouffon. Il commença mê
isérables laboureurs, qu’on ne peut s’empêcher de s’écrier, lorsqu’il paraît un Poème à ce Théâtre dans lequel on fait agir de
e de ces langues était différent du nôtre ; leurs épithètes, qui nous paraissent si ridicules, étaient une grande beauté. Preu
97 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
es Pères, avec celle des Scolastiques et des Casuistes modernes, vous paraîtra juste. Pour moi je trouve que son indétermination
oir l’idolâtrie, et cette impudence horrible qui allait jusqu’à faire paraître des femmes toutes nues sur le Théâtre, et à y com
ui puissent être présentées au véritable Dieu. On n’y fait plus aussi paraître de femmes toutes nues ; mais celles qu’on y fait
plus aussi paraître de femmes toutes nues ; mais celles qu’on y fait paraître , n’y montrent encore que trop de leur nudité ; et
opinion, et qu’ils aient approuvé la Comédie dans l’état où elle lui paraît indifférente. « Vous ne vous attendez peut-être p
injurieux à Tertullien que celui qui vient d’être développé, et il va paraître du moins aussi téméraire. Car Tertullien première
tacle pompeux disposé pour le plaisir, où des Acteurs et des Actrices paraissent avec des ajustements mondains et peu modestes, où
Pièces purement comiques, que le Docteur lui-même abandonne. Or il va paraître clair comme le jour que la Comédie, suivant cette
ment toucher son cœur, non seulement par les bonnes intelligences qui paraissent quelquefois entre les Acteurs et les Actrices, ma
que l’avènement du Seigneur qui approche tous les jours, et lorsqu’il paraîtra glorieux et triomphant ? » Jusque-là les Comédie
Pièces de Théâtre il n’y en eût de mauvaises que celles où on ferait paraître des femmes toutes nues, et où on offrirait des sa
de dévotion, mais des Poupées de licence bien animées et bien vives, paraissent avec les ajustements et tous les airs les plus mo
ables que donne Albert le Grand à certains passages de l’Ecriture qui paraissent condamner les Comédies ; comme s’il n’y avait pas
es honnêtes, et en forme d’exercice seulement, afin de les disposer à paraître quelques joursn avec plus de liberté et de hardie
appareil qui ressent la vanité des Spectacles mondains ; où l’on fait paraître des garçons habillés en filles, ce qui est condam
aire preuve de la sienne.» Cette lexive, quelque excellente qu’elle paraisse à notre Docteur, n’a pas encore enlevé la tache d
orations ont été également pompeuses, les Acteurs et les Actrices ont paru avec les mêmes airs et les mêmes ajustements, les
on y prend garde, a quelque chose qui ne lui est pas ordinaire ; il y paraît modeste et scrupuleux. Il avoue que son jugement
icieuse. « J’ai fait encore quelquefois, dit-il, une réflexion qui me paraît assez judicieuse, en jetant les yeux sur les affi
pour le prouver par lui-même) quel profit en a-t-il tiré ? Il ne nous paraît pas qu’il y ait appris autre chose qu’à les appro
moyen pour arriver à la perfection et à la ressemblance de Dieu. Cela paraît impertinent, et cela l’est effectivement très for
que saint Augustin condamne, et que l’Eglise n’approuvera jamais. Il paraît par tout cela que les Comédies ne se sauveront pa
ême, et il semble qu’il serait fâché en finissant sa Pièce, de ne pas paraître ce qu’il est, c’est-à-dire, un Docteur de Théâtre
soyez content, et que le Public en puisse être autant édifié, qu’il a paru scandalisé de la Lettre dont je vous ai fait le d
98 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
ences. Tout étoit tranquille, on n’y pensoit plus, lorsqu’en 1694, il parut une brochure anonyme, jettée comme un enfant perd
aisemblablement n’avoit aucune part à à cette manœuvre de théatre, en parut aussi surpris & indigné que les autres, &
quence de Démosthene, & c’est un des meilleurs ouvrages qui ayent paru , & dont ou peut le moins récuser le témoignag
ment la défense, d’autant plus croyable, que ce qu’ils ont dit allant paroître devant le juge des vivans & des morts, qu’ils
coûta bien des nouveaux crimes. Ces spectacles admirés des étrangers, parurent aux Juifs le renversement de leurs loix & de
t de s’exposer à tout, plutôt que de souffrir un si grand mal. Hérode parut d’abord céder & réforma quelque chose ; mais
rode parut d’abord céder & réforma quelque chose ; mais le reméde parut insuffisant, & on le connoissoit trop pour se
gne de Dieu. La mort d’Hérode fut fatale au théatre, il languit & parut presque anéanti. Le royaume de ce Prince fut divi
mp; un amphithéatre, donna des concerts de musique, espece d’opéra où parurent 1400 hommes, partagés en deux troupes qui donnere
inq Rois voisins qui y furent traités magnifiquement. Cette assemblée parut suspecte au Gouverneur de la Judée qui y vint aus
99 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
-fait son Athée . Il revint de cette maladie, & se convertit : il paroît dans ses Mémoires avoir de la religion. Il a mêlé
mber dans un moment en enfer : In puncto ad infernæ descendunt. Il parut alors deux libelles diffamatoires, dont les Auteu
, & auroit extremement déplu à la personne intéressée, s’il avoit paru . Le second, intitulé le Cochon mîtré, avec une es
. Ces trois adresses se trouverent fausses, & le diamant n’a plus paru . Il vit à Madrid, à l’entrée de Philippe V, un sp
la nouvelle Duchesse vit les riches appartemens de son mari, qu’elle parut dans le monde, & fut menée aux spectacles, ce
droit à la Couronne, &c. Toutes ces clauses doivent de nos jours paroître fort singulieres. C’est pourtant sur ce testament
nombreuse, marchande & riche en Pologne. Leurs filles n’oseroient paroître au théatre, mais elles sont très-exercées à la da
plus grand mal que d’être de mauvaise vie. Que ne fait-elle pas pour paroître belle, & cacher le plus petit défaut ? s’emba
bruit de guerre & une clarté éblouissante, au milieu de laquelle paroît le Dieu Mars avec sa suite. Vulcain le reçoit pol
ses genoux. Venus écoute ses propositions fort tranquillement, & paroît indécise sur la réponse qu’elle y doit faire. Heu
100 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « I. » pp. 6-8
iété et aux sentiments que les véritables Chrétiens ont toujours fait paraître en de semblables occasions. Si vous étiez aussi v
cacher cette tristesse au Successeur, et qu’on affectait de ne faire paraître devant lui que de la joie. Les vrais Chrétiens on
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