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1 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIV. Troisième réflexion sur la doctrine de Saint Thomas : passage de ce saint docteur contre les bouffonneries. » pp. 85-87
octrine si absurde, puisque au contraire dans son commentaire sur ces paroles de Saint Paul : « Qu’on n’entende point parmi vou
t Paul : « Qu’on n’entende point parmi vous de saleté, turpitudo ; de paroles folles, stultiloquium ; de bouffonneries, scurril
sculis libidinosis », car c’est ainsi qu’il l’explique : « les folles paroles , stultiloquium : c’est-à-dire, continue-t-il, cel
ouffonneries, scurrilitatem, c’est-à-dire, poursuit saint Thomas, les paroles de plaisanterie, par lesquelles on veut plaire au
es on veut plaire aux autres  » : et contre lesquelles il allègue ces paroles de Jésus-Christ en Saint Matthieu : Math. XII. 3
Matthieu, chapitre XII, verset 36].« On rendra compte à Dieu de toute parole oiseuse : id est, verbum joculatorium per quod vo
tria vitia, et reconnaît un vice ou une malice particulière dans les paroles , « par lesquelles on veut plaire aux autres » et
on veut plaire aux autres » et les faire rire, distincte de celle des paroles qui portent au mal ; ce qui bannit manifestement
2 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVII.  » pp. 486-488
la piété, et un des principaux moyens de la conserver, est d'aimer la parole de Dieu, et d'y trouver sa consolation. C'est par
erbum tuum in gaudium et in laetitiam cordis mei. » « J'ai trouvé vos paroles , et je m'en suis nourri, et elles ont rempli mon
les âmes chrétiennes du désert de ce monde jusqu'à Dieu, selon cette parole du Cantique : « Quae est ista quae ascendit de de
davantage la joie spirituelle que l'on ressent dans la lecture de la parole de Dieu, que les joies séculières et sensuelles,
uoi ce même Prophète à qui Dieu avait donné ce goût spirituel pour sa parole témoigne incontinent après qu'il ne pourrait souf
. Esprit inspire à tous ceux à qui il donne de l'amour pour sa sainte parole . Tous ces divertissements qui sont si agréables a
ncontinent le goût des spirituels; et ne trouve que du dégoût dans la parole de Dieu. Ce sont ces raisins verts dont le Prophè
on valeant. » Or entre les joies du monde qui éteignent l'amour de la parole de Dieu, on peut dire que la Comédie et les Roman
3 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
je ne le vous déclarerai point par mes discours, mais par les propres paroles de celui qui doit juger de toutes les actions des
ence de dire qu'ils ne les voient pas pour les désirer, lorsque leurs paroles dissolues et lascives, les voix, et les chants im
tc. Car si en ce lieu où l'on chante les Psaumes, où l'on explique la parole de Dieu, et où l'on craint et respecte sa divine
ontractés à la Comédie, afin qu'ils puissent être admis à entendre la parole de Dieu, car ces péchés ne sont point médiocres.
les fictions de l'adultère ? N'avez-vous point horreur d'entendre les paroles impudiques d'une Comédienne, des mêmes oreilles q
impudiques d'une Comédienne, des mêmes oreilles que vous entendez les paroles d'un Prophète qui vous introduit dans les mystère
t combien l'autre vous est dommageable. Dans la 1. Homélie sur ces paroles du 1. Verset du Chap. 6. du Prophète Isaïe J'a
e J'ai vu le Seigneur. Il n'y a rien qui expose plus au mépris la parole de Dieu, que l'applaudissement et l'approbation q
oint aller aux Spectacles, vous qui venez à l'Eglise pour entendre la parole Dieu, et pour participer à son sacrifice mystique
peste dont il infecte toute la vie.   Saint Paul nous a défendu les paroles de raillerie, et celles qui ne tendent qu'à un va
que ces bouffons ridicules ont proféré quelque blasphème, ou quelque parole déshonnête, on voit que les plus fous sont ravis
issez très sévèrement vos serviteurs lors qu'ils disent chez vous des paroles peu honnêtes ? Vous ne pouvez souffrir rien de sa
n'êtes point blasphémateur ? Conduisez-vous de même à l'égard de ces paroles infâmes, et s vous voulez que nous croyions que v
ous. C'est là que chacun de vous remporte toutes ces ordures dont les paroles licencieuses, les vers impudiques, et les ris dis
fille dans ses habits, dans son marcher, dans ses regards, et dans sa parole . On y voit un vieillard qui ayant quitté toute la
nt fait une étude de l'impudence, qui par leurs regards, et par leurs paroles répandent le poison de l'impudicité dans les yeux
e fait dans ces représentations malheureuses ne porte qu'au mal : les paroles , les habits, le marcher, la voix, les chants, les
ux, et plus agréables que ceux-là. Les Barbares ont dit autrefois une parole digne des plus sages d'entre les Philosophes: Car
, ce ne sont que des ris dissolus, des représentations honteuses, des paroles infâmes, des médisances, des bouffonneries; tout
4 (1675) Traité de la comédie « XXVII.  » pp. 318-320
la piété, et un des principaux moyens de la conserver, est d'aimer la parole de Dieu, et d'y trouver sa consolation. C'est par
erbum tuum in gaudium et in leatitiam cordis mei. » « J'ai trouvé vos paroles , et je m'en suis nourri, et elles ont rempli mon
davantage la joie spirituelle que l'on ressent dans la lecture de la parole de Dieu, que les joies séculières et sensuelles,
uoi ce même Prophète à qui Dieu avait donné ce goût spirituel pour sa parole , témoigne incontinent après qu'il ne pouvait souf
. Esprit inspire à tous ceux à qui il donne de l'amour pour sa sainte parole . Tous ces divertissements, qui sont si agréables
ncontinent le goût des spirituels, et ne trouve que du dégoût dans la parole de Dieu. Ce sont ces raisins verts dont le Prophè
on valeant. » Or entre les joies du monde qui éteignent l'amour de la parole de Dieu, on peut dire que la Comédie et les Roman
5 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8
tements ; si on n’y a pas des pensées inutiles, si on n’y dit pas des paroles odieuses, si on ne s’y entretient pas de railleri
entretient pas de railleries, de bouffonneries, de plaisanteries, de paroles sales ou à double entente. S. Chrysostome faisant
à double entente. S. Chrysostome faisant un beau commentaire sur ces paroles de S. Paul : Nec scurrilitas aut stultiloquium, m
le chrétien qui a soin de son salut ne s’accoutume jamais à dire des paroles de gausserie, que vous colorez du nom de facéties
e homme, qui sait bien entretenir et réjouir une compagnie. Parmi des paroles de facéties on y glisse quelquefois des paroles s
compagnie. Parmi des paroles de facéties on y glisse quelquefois des paroles sales, non pas expressément et à découvert, mais
idérer et admirer la subtilité. On y mêle souvent des brocards et des paroles de risée et de moquerie sur les imperfections du
, des cérémonies de l’Eglise et des personnes sacrées ; on y mêle les paroles même de la Bible, on profane ce qu’il y a de plus
6 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXI. Réflexions sur la vertu qu’Aristote et Saint Thomas après lui ont appelée Eutrapelia. Aristote est combattu par Saint Chrysostome sur un passage de Saint Paul. » pp. 117-123
al qu’ils y trouvent ; c’est leur inutilité qui les met au rang « des paroles oiseuses », dont Jésus-Christ nous enseigne, « qu
e de Jésus-Christ, qui soumet à un jugement si rigoureux, non pas les paroles mauvaises, mais les paroles inutiles. Il ne faudr
t à un jugement si rigoureux, non pas les paroles mauvaises, mais les paroles inutiles. Il ne faudra donc pas s’étonner d’enten
4. [1e épître aux Ephésiens, chapitre V, verset 4]., et le joint aux paroles sales ou déshonnêtes, et aux paroles folles : tur
e V, verset 4]., et le joint aux paroles sales ou déshonnêtes, et aux paroles folles : turpitudo, stultiloquium. Ainsi donc, se
car tous ces mots ont des sens qu’il est malaisé d’expliquer par des paroles précises. Et remarquez que Saint Paul nomme un te
, ne sont point de notre état. Qu'il n’y ait donc point parmi nous de parole oiseuse » : où il fait une allusion manifeste à l
istMatt. XII. 26 [Matthieu, chapitre XII, verset 36]. qui défend « la parole oiseuse ou inutile ». Ce Père fait voir les suite
7 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXIII. Passages de Saint Basile sur le sérieux de la vie chrétienne. » pp. 132-135
chrétienne. Il était ordinaire aux pères de prendre à la lettre la parole de Notre-Seigneur : « Malheur à vous qui riez, ca
plus loin l’obligation d’un chrétien, que fait Saint Basile sur cette parole de Notre-Seigneur : « On rendra compte au Jugemen
cette parole de Notre-Seigneur : « On rendra compte au Jugement d’une parole inutile »Matt. XII. 36 [Matthieu, chapitre XII, v
chapitre XII, verset 36].  : lorsque demandant ce que c’est que cette parole appelée par le Fils de Dieu à un si sévère jugeme
ae, Interrogatio 23, Migne, PG, tome XXXI, col. 1097-1100]« que toute parole qui ne se rapporte pas à l’utilité que nous devon
, est de ce genre : et, continue-t-il, le péril de proférer de telles paroles est si grand, qu’un discours qui serait bon de so
iner qu’il ne parle que pour les moines ; puisqu’au contraire, et ses paroles et ses preuves et tout l’esprit de ses discours d
8 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
Thomas y joint celui de saint Augustin, dont il rapporte ces propres paroles  : « Je veux enfin que vous vous ménagiez, car il
omas, comment se fait ce relâchement de l’esprit, si ce n’est par des paroles ou par des actions divertissantes ? Ce n’est donc
irs, qu’il ne veuille jamais être de la partie, ni contribuer par ses paroles ou par ses actions à leur divertissement commun.
l’on s’attire avec sujet le nom de sauvage et de grossierf. » De ces paroles de saint Thomas, il vous est aisé de juger, Monsi
« Que ce relâchement de l’esprit, qui est une vertu, se fait par des paroles et par des actions divertissantes ». Qu’y a-t’il
propre et de plus particulier à la Comédie, qui ne consiste qu’en des paroles et en des actions risibles et ingénieuses qui fon
e pas qu’en tout autre divertissement on trouve unies ensemble et les paroles et les actions : mais écoutez encore un peu ce gr
ns de délicatesse et de solidité. Vous en allez juger par ses propres paroles , auxquelles je me ferais un scrupule de rien chan
int en un temps défendu. Et quoique dans la vie (ce sont toujours les paroles de saint Thomas) ils n’aient point d’autre emploi
entretenait dans le péché, et c’est dans ce sens que se vérifie cette parole du grand saint Augustin : Que donner son bien aux
Aug. sud. Joan. h. Eh bien, Monsieur, jusqu’ici ce sont les propres paroles de saint Thomas : peut-on mieux répondre qu’il le
e qui ne l’égale pas. « Or est-il, continue ce saint Docteur, que les paroles et les actions divertissantes peuvent être réglée
pour boire, et il se leva pour jouerj. » Mais S. Thomas veut que ces paroles du grand Chrysostome s’entendent des jeux excessi
s de raison qu’à les examiner sans prévention et à peser toutes leurs paroles , il est aisé de voir que s’ils sont tant déchainé
 » lib. 1. de gub. Dei. m , de ces représentations honteuses, de ces paroles deshonnêtes, de ces mouvements lascifs, et impudi
us lascifs des plus dissolues. » Et plus bas : « Après la licence des paroles on en vient à celle des actions : on dépouille en
oulu voir nues ces femmes débauchées ; et je n’ose vous rapporter les paroles de Lampridiusn, parce qu’elles sont trop peu honn
plaisir que prenaient les Romains à les voir représenter, dirent ces paroles dignes des plus grands Philosophes (Il faut que l
x Albert le Grand son Maître lui avait appris cette Doctrine : et les paroles que je lis à ce sujet dans saint Antonin Archevêq
1. », etc. Et dans un autre endroit : « La Comédie est un mélange de paroles et d’actions agréables pour son divertissement ou
ue le corps en a de nourriture. Ce Repos se procure par ces sortes de paroles ou d’actions divertissantes que l’on appelle Jeux
i sont en ma faveur, je puis encore former une forte preuve tirée des paroles et de la conduite des Saint Pères en général, et
as à leur usage innocent et modéré, l’on peut aussi interpréter leurs paroles des Comédies impies et déshonnêtes, et non pas de
tances fâcheuses qui les peuvent faire condamner (ce sont les propres paroles du Bienheureux Albert le Grand). Ne lisons-nous p
et tâchons de les expliquer, non pas à nôtre fantaisie, mais par les paroles des plus grands Docteurs. Albert le Grand qui a r
pudicité ; car l’Apôtre exhortant les hommes à fuir ce péché, dit ces paroles « Sicut quidam, etc. »Corinthiens, chapitre 10.  :
« Abstinete vos etc. », Thess.v, 22. les Spectacles dans ces célèbres paroles  : « Abstenez-vous de la moindre chose qui ait l’a
ur pour la vertu et de l’horreur pour le vice.  » Ce sont les propres paroles un grand homme« Nam de fabularum, etc. »Pet. Bloe
ère et 1a principale est, que l’on ne cherche pas le plaisir dans des paroles , ou dans des actions déshonnêtes, comme on faisai
temps des Anciens ; Coutume malheureuse que Cicéron déplorait par ces paroles  : « Il y a une manière de se jouer basse, insolen
pas douter qu’elles ne soient châtiées et exemptes de toute action ou parole déshonnête. Vous m’avez dit vingt fois vous-même,
ut rien d’indécent ou de libre, pas même une équivoque, ni la moindre parole sous laquelle on put cacher du poison ; comme de
e garde exactement dans nos Comédies, où l’on ne se sert point de ces paroles déshonnêtes ou impies, que l’Apôtre saint Paul, e
rsqu’il nous exhorte, « de dire ni écouter avec plaisir ces sortes de paroles folles et impudentes, qui bien loin de nous devoi
rien de plus pernicieux que ce qui est capable de les exciter. Belles paroles pour un Orateur austère, mais peu solides pour un
Théologien ! Quelle différence n’y a-t-il point d’une action et d’une parole qui peuvent par hasard exciter les passions, ou b
t très pernicieuses. Mais pour les premières, pour ces actions et ces paroles qui peuvent par hasard exciter les passions, il n
le de s’y opposer, et quelquefois même de la prévoir. Telles sont les paroles de passions dont on se sert dans la Comédie : leu
res (sans excepter même l’Histoire Sainte) ne se servent-elles pas de paroles qui expriment les passions, et qui rapportent des
es hérésies, qui, selon saint Jérôme, naissent pour l’ordinaire d’une parole mal entendue, ou malicieusement expliquée. Si l’o
evraient ce semble, être défendus. Je réponds à cela avec les propres paroles de saint Thomas« Musica in luctu importuna narrat
ortes de lieux pourrait causer du scandale, et que pour me servir des paroles de saint Augustinx, ils doivent mépriser tous les
9 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
ie du chant de l’Opéra-Sérieux, si différente du récitatif. Voici ses paroles (63) « Ces grands morceaux de la musique Italienne
l était autrement, il ne se rapporterait plus au genre ni au sens des paroles  ; il cesserait de peindre les peines ou les plais
’il ait une grande liaison avec l’ariette qu’il précède, tant par ses paroles que par sa mélodie. Son chant est le même que cel
de faire chanter tout-à-coup des gens qui ne se sont servis que de la parole pendant tout le cours de l’action. Encore si on l
nion du Philosophe de Genève, qui soutient que, « la transition de la parole au chant, & sur-tout du chant à la parole, à
, « la transition de la parole au chant, & sur-tout du chant à la parole , à une dureté à laquelle l’oreille se prête diffi
équent l’intérêt » (66). Je crois seulement que le chant à côté de la parole paraît encore moins naturel que lorsqu’il marche
ermet aux Personnages du nouveau Drame, de se servir simplement de la parole , lorsqu’ils ne sont pas trop animés ; mais on ne
teurs n’auraient-ils pas plutôt èxprimés leurs pensées à l’aide de la parole , que par le moyen du chant ? Pendant le tems qu’i
agis, sur-tout dans un Poème où il faut beaucoup plus d’action que de paroles  ? Je n’ignore pas que la mélodie est une peinture
qui sont tant applaudies au nouveau Théâtre. Voici ses termes : « Les paroles de nos ariettes, toujours détachées du sujet, ne
musique ; il ne s’agit point ici du Chant, mais de la perfection des paroles , qui seules composent un Poème. Si l’on revenait
t ils sont l’image. Il est vrai que si le chant approchait trop de la parole , il serait bientôt privé d’une partie de ses char
ttende un quart d’heure à parler, quand tout nous presse à prendre la parole . Un Roi, un Hèros, une Princesse, peuvent bien se
parlé, dans lesquels tombent trop souvent celui qui met en chant les paroles d’un Poème, il en est encore un, qui ternit la gl
ie, ou la manière de prononcer les mots. Le chant est une image de la parole  ; mais il est plus vif, plus passionné que le dis
a situation, les passions des personnages qui amènent la musique. Les paroles de l’homme estimable que je vais citer, feront pe
La raison de cette règle, c’est que souvent on n’entend pas bien les paroles modulées, & que par conséquent il est essenti
l’èxprime souvent par des sons inarticulés plus vivement que par des paroles  ». Les sons inarticulés de la douleur ou de la jo
10 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
us reproche votre négligence à approcher des sacremens, à entendre la parole de Dieu, à vous rendre à l’Eglise au moins une fo
ise. Quel des deux est le plus satisfait ? Il a prié Dieu, entendu sa parole , reçu les sacremens, il est exempt de péché, en p
gé votre Dieu, assisté aux danses du démon, écouté les plus mauvaises paroles , perdu un temps précieux, sans en rapporter aucun
st à l’Eglise qu’il faudroit se rendre. Venez-y donc goûter la divine parole  ; un moment de mortification vous assurera une vo
ra-t-on l’impudence de dire qu’on n’a formé aucun mauvais désir ? Ces paroles dissolues, ces chants lascifs, ce son de voix séd
en la présence de Dieu, pendant le chant des Pseaumes & la divine parole , la concupiscence, comme un voleur subtil, se gli
le répugnance venez-vous à l’Eglise, avec quel ennui entendez-vous la parole de Dieu, sur-tout si on vous parle de modestie &a
de quel front oserai je entrer dans l’Eglise & écouter la divine parole  ? Consultez-vous vous-même ; sentez la différence
a pénitence. Homil. 1. in Matth. Je ne vous annoncerai pas la divine parole , si je vous vois sans goût, sans estime, sans res
estime, sans respect pour elle, & la foulant aux pieds. Selon la parole de Dieu, ne donnez point les choses saintes aux c
être un moment à l’Eglise. On n’a point de religion, on n’en a qu’en paroles . Homil. 15. ad Popul. Antioch. Bien des gens s’i
héatre voir & entendre, & vous préférez aux actions & aux paroles honnêtes ce qu’il ne convient pas même de nommer.
fecte toute une ville. S. Paul nous défend les discours frivoles, les paroles de bouffonnerie ; mais c’est ce qui fait la matie
qui est le plus intolérable, c’est que si un Acteur prononce quelque parole impie ou licencieuse, c’est alors qu’on rit aux é
mot tout ce qui se passe au théatre est infame, turpissima sunt. Les paroles , les habits, la parure, la démarche, les gestes,
us doux ? Des barbares s’étant trouvés un jour au théatre, dirent une parole digne des plus grands Philosophes : Les Romains n
11 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. » pp. 217-229
des Lois, et l'anathème du Christianisme ; Il ne faut qu'examiner les paroles qu'ils ont employées en cette occasion, et qui no
ent pour exprimer une douleur imaginaire. » Où nous ne voyons pas une parole qui concerne le Poème Dramatique. Aussi ne veut-i
sez clairement qu'il n'entend par là que ces Bouffons infâmes que les paroles et les postures rendaient odieux à tous ceux qui
nomme une chaire de pestilence, et l'école de la débauche ; mais ses paroles montrent assez clairement qu'il n'applique cette
ait au public des Spectacles de fornication, des corps efféminés, des paroles sales, des mauvaises chansons, des femmes débauch
es actions les plus honteuses y sont toutes représentées ; et quelles paroles les Bouffons et les Bateleurs ne prononcent-ils p
'ils y faisaient des railleries indécentes, et prononçaient plusieurs paroles impudentes, ils furentEx notis in decret. Sorbonæ
12 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
ureté que ce soit, ni d’avarice. » v. 4. « Qu’on n’y entende point de paroles déshonnêtes, ni de folles, ni de bouffonnes, ce q
bouffonnes, ce qui ne convient pas à votre vocation ; mais plutôt des paroles d’actions de grâces. » Or il faut convenir, qu’on
esprit et dans son cœur ? N’y a-t-il pas souvent des équivoques, des paroles bouffonnes ? Par conséquent ces passages que j’ai
cles qu’on lui attribue, a suivi les maximes de Tertullien. Voici ses paroles  : « Que dirai-je des vaines, et inutiles occupati
ioche cette question, si c’est un péché d’aller à la Comédie, par ces paroles  : « Plusieurs s’imaginent qu’il n’est pas certain
ous déclarerai pas leur crime par mes discours ; mais par les propres paroles de celui qui doit juger toutes les actions des ho
udence de dire qu’ils ne les voient pas pour les désirer, lorsque les paroles , les voix, les chants impudiques et tendres les p
é ? Car si en ce lieu où l’on chante les Psaumes, où l’on explique la parole de Dieu, où l’on craint et respecte sa divine Maj
ontractés à la Comédie, afin qu’ils puissent être admis à entendre la parole de Dieu. Car ces péchés ne sont pas médiocres, pu
ont fait une étude de l’impudence, qui par leurs regards et par leurs paroles répandent le poison de l’impudicité dans les yeux
dans toutes ces représentations malheureuses ne porte qu’au mal ; les paroles , les habits, le marcher, la voix, les chants, les
13 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
tuellement. L'un : « Vous rendrez compte au jugement de Dieu de toute parole oiseuse. » L'autre : « Ne jurez point du tout ; c
cipe. Car, ajoute l'Evangile, vous serez justifié ou condamné sur vos paroles . » On comprend que toute action, toute affection,
toute pensée inutile, sont enveloppées dans la même condamnation. La parole n'est que l'expression de la pensée, elle est moi
us avons ne nous a été accordé que pour notre salut, tout jusqu'à une parole peut y nuire ou y contribuer, et augmenter la glo
es règles, ne parle, n'agir qu'à propos, ne fait rien d'inutile ; ses paroles sont toutes mises dans la balance, celles de l'in
avantage, où est-on plus forcé de dire, où se dit-il en effet plus de paroles inutiles ? Je ne parle pas des paroles licencieus
où se dit-il en effet plus de paroles inutiles ? Je ne parle pas des paroles licencieuses, des maximes pernicieuses, des empor
vous avez a rendre. Je dis plus, n'eussent-elles rien de mauvais, vos paroles simplement oiseuses et inutiles, écoutez, Chrétie
et tremblez, si vous comptez l'Evangile pour quelque chose, oui, ces paroles simplement inutiles seront une matière de condamn
» Ne prononcez pas des obscénités, des folies, des bouffonneries, des paroles qui ne sont bonnes à rien : « Turpiloquium stulti
chimères, à des raisonnements faux, des réflexions insensées, et des paroles sans liaison, sans ordre, sans suite, qui surpren
de scène, obscenum à scena, parce qu'on ne peut mieux exprimer qu'une parole , une pensée, une action est vilaine, qu'en disant
arole, une pensée, une action est vilaine, qu'en disant que c'est une parole , une pensée, une action de théâtre, turpiloquium.
u tort. C'est l'explication la plus favorable qu'on peut donner à ces paroles si fortes : « Discoperiens se coram ancillis nuda
14 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
rités de l’Ecriture Sainte, sans réflexions. Il cite entre autres les paroles de l’Ecclésiastique chapitre 9. v. 4. « Ne vous t
sque sensuali delectatione et tantum animi gratia.  » On voit par ces paroles , que Marcel Megal un des Religieux Théatins les p
que c’est un péché mortel, de dire dans les Comédies ou ailleurs, des paroles qui portent à l’impureté et à la fornication, quo
nt qu’il y a péché mortel pour les Comédiens, parce qu’ils disent des paroles équivoques, et se servent d’expressions tendres ;
ver, ils les parent magnifiquement avec le fard et l’artifice ; leurs paroles , leurs postures, leurs danses et leurs chansons p
ndale, à cause du danger du péché, à cause de leurs participation aux paroles des Comédiens qu’ils écoutent avec plaisir, qu’il
ux Comédiens, c’est pratiquer ce que le Saint Esprit condamne par ces paroles du Ps. 49. « Vous mettiez votre bien avec les adu
que ne peuvent pas la quitter. Il appuie toute cette Doctrine sur les paroles de David : « Heureux est celui qui ne se laisse p
es. Il rapporte en détail leurs artifices, il leur défend de dire des paroles bouffonnes et malhonnêtes pour attirer le peuple,
» Le Comédien ne doit jamais exprimer la tendresse d’un amant, ni par paroles ni par gestes, non pas même pour faire voir le so
u du remède, et toujours inutilement. Puis il cite en cet endroit les paroles de Tertullien, si dignes d’un Chrétien des premie
eux, nous avons toujours dégénéré de la vertu de nos Pères. Voici les paroles de Tertullien au Chap 25. de son Traité des Spect
effets dans la plupart de ceux qui y vont. Le Père Ottonelli cite ces paroles de la page 30. de l’Avertissement de del Monaco :
15 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Que le Compositeur doit chercher à peindre. » pp. 340-344
moindre arbuste. Quoi, parce qu’un Poète aura mis par hazard dans les paroles qu’on module, le mot ramage, ou celui de ruisseau
pas faire entendre par les sons ce que le chant nous èxprime par les paroles  ? Que seraient donc alors les accompagnemens ? Il
mens ? Ils ne formeraient qu’un vain bruit. N’est-ce pas les lier aux paroles avec lesquelles on les fait marcher, que de leur
ut la simphonie, sont des images détaillées de ce que contiennent les paroles . Observations sur le morceau de Musique qu’on
t chercher à peindre dans ses accompagnemens, aussi-bien que dans les paroles du chant, qu’on veut que le morceau de musique pa
16 (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261
qu’on les célébrait d’une manière tout à fait scandaleuse. Voici ses paroles . Lactan. div. inst. l. 1. §. 20. « Celebrantur er
’avoir lu que les premiers chrétiens répondaient amen à la fin de ces paroles corpus domini nostri, etc. que le Prêtre dit avan
que Tertullien fait allusion. Ils répondaient de même amen après les paroles de la consécration ; comme il se pratique encore
rtains prêtres qui n’avaient pas honte d’assister aux spectacles. Les paroles latines de notre auteur semblent favoriser ce sen
eur s’est exprimé ainsi en grec « εις αιῶνας » ; à quoi répondent ces paroles latines, « in sæcula ». Notre acclamation françai
Domini jam indubitati, jam superbi, jam triomphantis ». A prendre ces paroles de Tertullien dans le sens qui se présente d’abor
uc. 12.j’ai mis plus tôt qu’on ne pense : ce sont presque les propres paroles de l’évangile. LeIbid. voilà ce fils de charpenti
17 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
r ou mépriser une profession qui pourra quand elle voudra annoncer la parole sainte, et qui oserait condamner des Jeux, où Die
voulant réprimer la témérité avec laquelle on mêle et on détourne let paroles de l’Ecriture sainte dans les choses profanes, pl
traires, les téméraires violateurs de ce Décret, aussi bien que de la parole de Dieu. » Je ne pense pas qu’on voulût nier que
chesses, n’aimer et ne craindre que Dieu : « Ecoutons la fin de toute parole , dit l’Ecclésiastique, Craignez Dieu, observez se
é, Dieu fera par ma main ce que j’ai pensé. » Au lieu, dis-je, de ces paroles et de ces sentiments, qui marquent si bien que Di
honteuses, nous n’usons point d’artifice, et nous n’altérons point la parole de Dieu. Abdicamus occulta dedecoris, non ambulan
emande ; car le cœur contribue autant que l’esprit à bien entendre la parole de Dieu S. Bern. Ser[mon]. 62. in cant. Aug. conf
n se communiquant aux hommes sous les symboles de l’Ecriture ou de la parole . L’Auteur qui porte le nom de Saint Denis De Hier
l’Ecriture exige aussi nos respects et nos hommages, parce que chaque parole est vérité, et que chaque vérité est comme animée
et l’on voit assez par ce que nous venons de dire, d’où vient que les paroles de l’Ecriture ont été souvent appelées par les Pè
les paroles de l’Ecriture ont été souvent appelées par les Pères, des paroles saintes et adorables, « sancta et adoranda verba
s ejus ? », exhorte les Fidèles à ne laisser jamais rien perdre de la parole de Dieu ; ainsi qu’on n’oserait rien laisser tomb
ouver sans être un sujet de scandale. Sera-t-il dit que les adorables paroles soient le sujet d’un divertissement si profane ;
riture ; que des bouches si souvent profanées par des chansons et des paroles lascives, prononcent les oracles de Dieu, et que
decet laudatio », dit le Prophète Roi, et saint Basile expliquant ces paroles , remarque que c’est pour cette raison que Dieu fi
de Religion, ils ont bien sujet de trembler d’avoir osé prononcer les paroles saintes sur le Théâtre. Ils ne peuvent ignorer qu
co sancto edi jubentur », le Prophète Jérémie qui regarde les divines paroles comme « la nourriture de son âme et la joie de so
ure de son âme et la joie de son cœur », ajoute d’abord après, que la parole de Dieu lui a appris à ne pas s’asseoir avec ceux
n dans un lieu de plaisir ; ne soyez pas un jour attentif à la divine parole , pour en aller perdre le fruit au son des instrum
18 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VIII.  » p. 462
s que ces lectures et ces spectacles ne leur aient fait aucun mal. La parole de Dieu, qui est la semence de la vie, et la paro
ait aucun mal. La parole de Dieu, qui est la semence de la vie, et la parole du diable qui est la semence de la mort ont cela
sible. Dieu attache quelquefois le salut de certaines personnes à des paroles de vérité qu'il a semées dans leur âme vingt ans
19 (1675) Traité de la comédie « IX.  » pp. 284-285
s que ces lectures et ces spectacles ne leur aient fait aucun mal. La parole de Dieu, qui est la semence de la vie, et la paro
ait aucun mal. La parole de Dieu, qui est la semence de la vie, et la parole du Diable, qui est la semence de la mort, ont cel
sible. Dieu attache quelquefois le salut de certaines personnes à des paroles de vérité qu'il a semées dans leur âme vingt ans
20 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXV. Quatrième, cinquième et sixième réflexion : passage exprès de Saint Thomas, et conciliation de ses sentiments. » pp. 88-92
st qu’on ne recherche point cette délectation dans des actions ou des paroles malhonnêtes ou nuisibles ; la seconde, que la gra
it la dernière des absurdités, et la plus aisée à convaincrez par les paroles de ce saint, si la chose pouvait recevoir le moin
Carême. Cela posé, nous ferons encore une cinquième réflexion sur ces paroles de Saint Thomas dans la troisième objection de l’
on ses principes, comme elle est ailleurs absolument détestée par ses paroles expresses. Que des ignorants viennent maintenant
21 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
ar autant de serviteurs de Dieu, qu’il y en a ici pour administrer sa parole à son peuple. Or ayant appris, que plusieurs pren
rien, et lesquels s’emportant en blasphèmes contre Dieu, et contre sa parole , s’abandonnent à toutes dissolutions, et ont dépo
de l’autre part, s’abstiendraient-ils7 de «  toute chose vilaine, de paroles folles, et plaisanteries, qui sont choses qui ne
s grands péchés ; tantôt par la négation d’une expresse défense en la parole de Dieu ; tantôt par une prétention d’utilité, ju
ceux qui se gouvernent plutôt par leur conseil et opinion que par la parole de Dieu, et qui veulent asservir la raison, à leu
mauvaise pensée, ou convoitise désordonnée ; où il n’y avait point de paroles qui jetassent dans le cœur par les oreilles, quel
ns ces jeux, et ces imitations de déguisements d’habits, de sexes, de paroles et de gestes, et qui en font métier en public, do
s en cette façon de vivre ; et si les enfants de Dieu, obéissant à sa parole , peuvent en bonne conscience être leurs spectateu
ns servent de préludes et d’aiguillons, à celles du toucher : car les paroles et gestes, qui sont représentés aux oreilles et a
ce de la jouissance des voluptés charnelles ; mais aussi en celle des paroles et gestes peu honnêtes, lesquels aussi entrent so
, procédant ou de la vue des jeux et gestes, ou de l’ouïe des voix et paroles charmantes, ne sont pas moins vicieuxp en leurs e
qui touchent ces deux sens ; et allument la convoitise par gestes et paroles d’impudicité et de plaisanteries. Car c’est chose
des hommes et femmes. Et de cela ne fait-on pas seulement un récit de paroles , mais par imitations de gestes et postures divers
qu’on s’abstienne des spectacles, qui polluent les assistants, et de paroles par lesquelles les oreilles chastes sont offensée
a composition en fût honnête, les temples où Dieu est servi, et où sa parole se prêche, ne doivent pas être employés à cela, c
Dieu pour édifier notre foi : et qu’il n’est loisible de détourner la parole de Dieu de son droit usage, pour la faire servir
la conscience, que celles qui sont tirées de l’autorité de Dieu en sa parole , nous commencerons par là. Il est vrai, que les T
r sur cela. Mais ils devraient penser, que les règles générales de la parole de Dieu nous fournissent de principes, par lesque
odéré. II argumente, de ce que toute impudicité étant défendue par la parole de Dieu, les Chrétiens sont par là exclus des Thé
ntre nous, ainsi appartient aux Saint : ni non plus chose vilaine, ni parole folle, ni plaisanterie qui sont choses qui ne son
raison au jugement de Dieu de toute bouffonnerie et de toutes vaines paroles  ? Pourquoi nous sera-t-il licite de voir, ce qu’i
s crime ? Pourquoi ce qui pollue et souille l’homme, étant proféré de parole , ne le souillera-t-il, s’il se reçoit ès yeux et
vestis en femmes, en habits de garces, et là former leurs voix, leurs paroles , et leurs actions pour donner du plaisir aux spec
anciens interprètes en ont donné cette raison, que leur voix et leur parole , eût pu enflammer la convoitise en leurs auditeur
force pour corrompre les mœurs, à cause de la voix, du visage, de la parole , et des vilaines et pernicieuses actions, lesquel
larier : combien que les lois continuent qui les rendent infâmes. Les paroles de la loi sont ; « Celui-làbz est noté d’infamie,
ce, ni leur attention, comme les autres vendent leurs gestes et leurs paroles , Cyprien59 avait raison néanmoins de dire, que « 
it-il, les spectacles et auditions qui sont pleines de méchanceté, de paroles sales et vaines, témérairement épandues. Quelle v
épandues. Quelle vilaine action n’est montrée ès Théâtres ? Et quelle parole impudente n’est proférée par ces bateleurs et bou
, où on blasphème souvent le nom de Dieu, on est contraint d’ouïr des paroles sales et déshonnêtes, on détractedw du prochain,
e qui pourra contenir des gens accoutumés, à bouffonneries, brocards, paroles impudiques, et gestes dissolus, si une fois vous
on sait sa liberté, ou plutôt licence, turpitude et impudence de ses paroles . Il n’y a personne qui n’ait ouï parler des point
. Et en ce même, qu’on estime le plus modeste, il n’est pas exempt de paroles déshonnêtes. Et pour dire en un mot, toute la mat
les pensées, l’âme ; les regards impudiques, les yeux ; les mauvaises paroles , saisissent les oreilles : tellement que s’il y a
tat que requiert la modestie et la pudeur honnête, pourra exprimer de paroles , ces imitations de choses infâmes, ces ordures de
et si tous préféreront le Temple au théâtre ; feront plus d’état des paroles des Evangiles que de celles des bateleurs, des pa
lus d’état des paroles des Evangiles que de celles des bateleurs, des paroles de vie, que des paroles de mort, des paroles de C
es Evangiles que de celles des bateleurs, des paroles de vie, que des paroles de mort, des paroles de Christ, que de celles d’u
elles des bateleurs, des paroles de vie, que des paroles de mort, des paroles de Christ, que de celles d’un farceur ? Il n’y a
mmes plus sages en l’adversité. Rien de tout cela. C’est pourquoi ces paroles du Seigneur s’adressent très à propos à nous85 :
cte infâme est condamnée pour l’action. Car, comme j’ai dit, selon la parole de notre Seigneur, celui qui a regardé une femme
tteinte à quelqu’un ; se dit d’une atteinte en actes aussi bien qu’en paroles . fo. Machiner : former un mauvais dessein. fp.
22 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
cite saint Thomas. Mais il se plaint à la fin de cet Ouvrage par ces paroles  : « Il est certain que depuis quelques années not
par l’ordre de ce Prince quelques mois avant sa mort. Il rapporte les paroles de la Dissertation, quoiqu’elle eût été méprisée
rs. Cependant au lieu d’en faire cet usage, nous les profanons en des paroles et des actions toutes vaines et superflues, et mê
vec soin, et qui les réciteraient avec plaisir. Ne pensez pas que ces paroles soient trop fortes, pour être appliquées aux Chan
rs enfants des viandes offertes aux Idoles, fait dire aux enfants ces paroles étonnantes : Nos propres pères ont été nos parric
tout corrompu. Ayez toujours présentes à votre esprit ces excellentes paroles de S. Paul dans l’Epitre aux Ephésiens, Chapitre
n doit point ouïr parler parmi des Saints. Qu’on n’y entende point de paroles déshonnêtes, folles et bouffonnes, ce qui ne conv
bouffonnes, ce qui ne convient pas à votre vocation ; mais plutôt des paroles d’actions de grâces. Ne soyez pas indiscrets, mai
lmodiant du fond de vos cœurs à la gloire du Seigneur. Que toutes les paroles déshonnêtes soient bannies de votre bouche. Que l
toutes les paroles déshonnêtes soient bannies de votre bouche. Que la parole de Jésus-Christ habite en vous avec plénitude, et
Psaumes, des Hymnes et des Cantiques spirituels. » Vous voyez par ces paroles de l’Apôtre, qu’il n’est pas permis aux Chrétiens
de l’Apôtre, qu’il n’est pas permis aux Chrétiens de dire la moindre parole non seulement déshonnête, mais même peu sérieuse,
u’etant plus ardemment touché de dévotion par les chants animés de la parole divine, il reçoive avec plus de respect et de dou
23 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE I. Condamnation de la Comédie par la sainte Ecriture, par les Conciles et par plusieurs raisons. » pp. 7-11
u’on ne dise parmi vous aucunes impuretés ; qu’on n’y entende aucunes paroles déshonnêtes, folles et bouffonnes, qui ne convien
yeux, etc. Toute la concupiscence du siècle étant proscrite par ces paroles , il s’ensuit que les Spectacles qui y sont renfer
t se laissent aller aux bouffonneries quelles qu’elles soient, ou aux paroles déshonnêtes qui s’y disent. « Non decet aut fas e
enu en 1583. font les mêmes défenses, et se servent presque des mêmes paroles . celui de Tours s’adressant aux Bénéficiers dit :
24 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339
eu d’éffet. Il est nécessaire qu’ils ne soient composés que de peu de paroles  ; les passions èxtrêmes ne sont point de longue d
valoir un seul mot dans pareille circonstance, qu’un grand nombre de paroles . Les quatuor & les quinqué sont éxcellens pou
amp; Romaines étaient semblables à ceux de notre Opéra-Héroïque ; ces paroles du savant Ménage achèvent de nous le confirmer :
s parlaient même d’ordinaire toutes ensemble ». C’est dommage que les paroles que prononçait le chœur, n’eussent quelquefois gu
VI. (73). Lettre sur la Musique ; & M. Rousseau répète les mêmes paroles dans son Dictionnaire. (73). Tome prémier, page
25 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
it corrompue ni par le dérèglement des actions, ni par la licence des paroles . Et c'est pour cela que les Pères de l'ancienne E
nt d'une personne de son métier ; Car outre le libertinage effréné de paroles , le peuple presse ordinairement les femmes débauc
rs postures et leurs gestes expliquaient comme au naturel le sens des paroles . Ce qui fait dire à Quintilien que les Orateurs p
etc. » Sidon in Narb., pour périodes les jambes et les bras, et pour paroles la tête et les doigts, comme Sidonius écrit de Ca
ta sur le Théâtre, pour danser cette Poésie ; et étant arrivé à cette parole , qui avait donné lieu à la contestation, il pench
èdes avaient un visage hideux et contrefait, prononçaient beaucoup de paroles malhonnêtes, et étaient fort méprisés. Aussi étai
, et faisaient rire les Spectateurs par des gestes impudents, par des paroles indignes de leur profession, et par d'autres abom
26 (1648) Della cristiana moderazione del teatro. Detto la qualità delle Commedie pp. -272
Azioni, e le Commedie moderne secondo S. Tom. Pag. 22 Q. 8. Le parole brutte dette dal Comico, e non mortali di lor nat
ppend. Appendice al presente Quesito. Pag. 27 Q. 9. Quante parole brutte mortali rendono illecita l’azione al Comic
ag. 34 Q. 11. Nelle moderne azioni, e Commedie mercenarie sono parole , e fatti impuri, osceni, illeciti, e mortali ? Pa
r admonere, qualem igitur abebimus defensionem ? » S. Bernardo con le parole della sua gemmata bocca concede alla preziosa gem
pura parte dell’azione. 5. O con un Intermedio turpe. 6. O con alcune parole , ovvero con alcuni fatti, ovvero con modo d’impur
merò la santità dei virtuosi. Questo medesimo Santo altrove usa certe parole , che noi parimente usar possiamo, dicendo. « Si p
tato peccaminoso quello degli Istrioni, che sono moderati, non usando parole , o fatti illeciti, né giudicando in negozi, e tem
iziosi un altro Decreto, e è Sinodale, e io l’ho posto qui con le sue parole ,  che sono queste. « Principes, et Mgistratus co
benedetto Prelato non scrisse contro i Comici virtuosi : ecco le sue parole . « Alcuni mostrano, ove S. Carlo Borromeo ha dett
re, che in alcuni Comici moderni, e forse in molti si avverino quelle parole di S. Tommaso. « Quamvis in rebus humanis non uta
et cogitemus in corde, et impleamus in opere. » E qui io replico alle parole della conclusione di Beltrame. Non basta dire i C
ie all’ora, quando il Comico si serve per cagione del gioco di brutte parole , o di fatti brutti, ovvero di nocumenti al prossi
prendere la ragione dell’Azione illecita secondo la sua dottrina. 1. Parole turpi di lor natura mortali. 2. Brutti fatti di l
e utile Rappresentazione teatrale. Ma se alcuno dimanda. Quali sono parole turpi di lor natura mortali ? Io rispondo con Cai
diletto all’Auditorio, invitasse una Donna alla fornicazione, quelle parole d’ ? ??uito sarebero mortali di lor natura, e ren
mpo. Nelle Azioni, e nelle Commedie moderne i Comici invitano mai con parole alla fornicazione le Donne ? Rispondano gli spett
e Azioni moderne, e mercenarie si recitano senza mortali bruttezze di parole . Dunque, inserisco io, poche sono lecite secondo
oche sono lecite secondo la dottrina di S. Tommaso per rispetto delle parole mortali di lor natura, le quali corrono purtroppo
oppo nelle moderne Commedie con grave offesa del Sig. Iddio. E quante parole brutte mortali sentiva Beltrame, proferite dai Co
l lingua si deve il taglio, o almeno il freno. Quesito Ottavo Le parole brutte dette dal Comico, e non mortali di lor nat
sente grato al palato, ma poi al cuore arreca la morte. Alcune brutte parole giocose, dette nella scena per diletto, e per sol
con disgusto dell’anima per ilco consenso: onde come scandalose sono parole omicide del cuore; tuttoche siano dette per solo
endos ad culpam luxuriæ saltem desiderii. » Cioè. Avverto, che quelle parole brutte possono per accidente e esser peccati mort
hi parla, deve credere, che gli Uditori s’indurranno col motivo delle parole sue a commettere peccato di lascivia almeno col d
tes sunt infirmiores spiritu. » Cioè. Colpe mortali possono essere le parole turpi per rispetto dello scandalo, il quale nasce
tessocr Comico Beltrame afferma chiaramente questa verità ? benché le parole oscene, dice egli, non siano di peccato mortale,
riprendeva alle volte, come ha detto, alcuno de’ suoi Compagni per le parole brutte. Dunque noi ora appoggiamo alla verità del
omici, e ne conoscono molte in particolare; e quindi inferiamo che le parole brutte dette da loro, non mortali di lor natura,
scandalo de’ deboli, ovvero degli ignoranti. Che diremo dunque delle parole brutte, benché non mortali di lor natura ? Si ved
tamento, non si può usare qualche equivoco osceno, almeno coperto con parole belle, e noi inteso da tutti ? come una Cortigian
arere con brevità: ora lo dico più spiegatamente così. La oscenità di parole , o di gesti, è indegna di ogni persona, cristiana
ne. Il coprire poi questo brutto equivoco, e quasi vestirlo con belle parole , acciocché non sia inteso da tutti, non toglie, c
on è conosciuta. Non voglio tacere, che l’equivoco osceno coperto con parole modeste, cagiona libertà di usarlo più francament
pieni di sconvenevole, e immonda oscenità. Quesito Nono Quante parole brutte mortali rendono illecita l’azione al Comic
ar malori, e produrre gravissimi nocumenti. Non v’è dubbio, che molte parole oscene, e laide mortali infettano di mortale nefa
e nefandezza l’Azione del cristiano Teatro: ma v’è ben dubbio, quante parole bastino per rendere illecito il teatrale recitame
cun suo Commentatore, che spieghi minutamente, e precisamente; quante parole mortali faccino, che in sentenza di S.Tommaso l’a
parlare rigorosamente, trattandosi del pericolo delle anime: e di due parole brutte si dice con verità, che sono « turpia verb
questo punto, che in semenza di S. Tommaso il numero di 4. ovvero 6. Parole brutte mortali cagionano bruttezza a tutta la Com
l rimedio è opportuno scampo al vitupero. Ma noi passiamo ormai dalle parole ai fatti, seguendo in questo passaggio la figura
Nel tenore di una virtuosa vita i fatti si devono accompagnare con le parole . « Ne dicta factis deficientibus erubescant », sc
cant », scrive con garbo l’ingegnoso Tertulliano; iacciocché le buone parole non prendano rossore di vergogna, quando manca lo
vole di biasimo. Voglio dire, che l’officio istrionico esercitato con parole modeste richiede fatti parimente modesti; e l’Ist
Istrione viene astettode a non servirsi per cagion del gioco di turpi parole , ovvero fatti, « causa ludi turpibus verbis, vel
ito; perché le ragioni poste nell’ottavo Quesito, e che provano delle parole turpi, vaglionodj ancora per prova de’ fatti turp
l’Azione, e farla oscena. Lo scritto di sopra intorno al numero delle parole turpi può qui servir di buona regola per giudicar
Quesito Undicesimo Nelle moderne Azioni, e Commedie mercenarie sono parole , e fatti impuri, osceni, illeciti, e morali ?
eatro, la qual necessità almeno in parte richiedendo la riforma delle parole , e de’ fatti illeciti, bastar si potrebbe per dar
voce, e fama, fuori del termine dell’onestà. Or và tu a pensare, che parole , e che fatti si veggono, e si odono in tali Comme
sceni ? questi fatti non sono impuri, illeciti e mortali ? E quali le parole compagne loro, se non sporche, e ammorbate ? Fore
e di predicare: e lo fecero tonando, e fulminando in modo, che le sue parole , e i concetti suoi furono saette di morte all’osc
ecitano nell’Italia con una piena, totale, e necessaria riforma nelle parole turpi, e ne’ turpi fatti. Che occorre dunque sona
si. Dunque chi come Comico in scena, o come Ciarlatano in banco, dice parole , o forma gesti, o fa altra cosa nociva mortalment
vità ci avvisa il Giardino de’ Sommisti nel c. 321 che peccano per le parole disoneste, gesti, e scandalo; e per li cattivi co
illecito, né peccaminoso. Giovanni Viguerio dice lo stesso con queste parole . « Histrionum officium non est secundum se illici
amente. E aggiungo, aludendo a Viguerio, ce si servono comunemente di parole , di gesti e di altre particolarità illecite. Dunq
strionico; ma in altri capi; e particolarmente dell’uso di atti, e di parole disoneste, « precipue in materia inhonesta, utend
actibus, aut verbis inhonestis ». Io dico, che questi atti, e queste parole secondo la comune relazione oggidì non mancano pe
er rispetto della materia. Io dico, che la materia peccaminosa con le parole e con i gesti disonesti si ritrova comunemente pe
tolo: ma io lo pregherei, se vivesse, a considerare un poco per sé le parole di S. Ilario. « Optimus lector est, qui dictorum
usa il Titolo De Comediis obscenis. E propone la Questione con queste parole . « Utrum earum Actores, et spectatores sint morti
, Sanchez, Emmanuel Sa, e Scarsella. E a tutti questi premette queste parole . « Eamdem sententiam amplectuntur. » Abbracciano
egna nel modo scritto da Beltrame, così non insegna Filliucci, le cui parole sono queste. « Quaero de representantibus Comoedi
orché Beltrame non se lo persuada. Veniamo alla considerattone delle parole di Henriquez, le quali lanciate da Beltrame sono
rare tra pubblici peccatori per sentenza di Henriquez. Ponderiamo le parole di Sanchez nel luogo citato da Beltramel. 9 de ma
modestia ne’ loro Comici giochi ; perché usan impurità mortali con le parole , con i gesti, e col modo ; come piena bocca i Sav
siamo i favoriti da lui, e non Beltrame. Propone il Bonancina, non le parole precise, che usa Beltrame, ma queste segnatamente
o che il Bonacina parla delle Commedie turpi, come provano quelle sue parole « Si turpia repræsentent ». E tali egli, almeno i
orate a ragionar secretamente insieme, e a sfogare i loro affetti con parole ardenti, e con focose brame di venire a cose diso
nte si avverta, che non si cerchi il diletto ne’ fatti turpi, o nelle parole disoneste; perché giochi tali si appellano diabol
rni Comici, e Ciarlatani, par che non sappiano dilettar, se non usano parole , o fatti rutpi: dunque i loro scenici giochi sono
. 3 p. , che le Commedie d’oggi contengono sempre cose lascive, atti, parole , trattamenti, e discorsi disonesti; insegnando, c
della nostra guasta natura ? » Ne con l’esempio solamente; ma con le parole ancora, che sole, semplicemente prounciate, come
do fare argomento, che essendo la Commedia un passatempo, composto di parole , e di gesti, le parole e gesti non possono essere
essendo la Commedia un passatempo, composto di parole, e di gesti, le parole e gesti non possono essere tanto aggiustati, che
visa, che « verba muliebri sunt in flammantia »L. 5. c. 15. n. 6., le parole della Donna sono infiammative a modo di scintille
videntur esse illa, in quibus Mulieres interloquuntur. » Dalle quali parole io inferisco. Dunque la sola comparsa in banco, o
. 31.. Cioè Pecca quella Femmina, che in preferenza dell’Amante forma parole , con le quali egli resta infiammato, se però essa
’amore in preferenza di deboli di spirito , pecca: perché essi per le parole di lei s’infiammano alla disonestà, e molti ne da
disonestà, e molti ne danno segno nel pubblico Teatro con atti, e con parole disoneste. E ella col tacere, e col ritirarsi dal
ncia, che fanno di loro le donne per altro impudicissime, i gesti, le parole , i canti delle stesse basterebbero per infettare
agionano d’amor in banco, o in scena nell’Auditorio. Il Casano con le parole citate sopra porta prima una ragione dicendo: Que
ici, compaiono in scena con gesti tanto effeminati, e molli; e dicono parole così ardenti, e piene di fiamma infernale, che ba
stesse possano far ardere d’impudica fiamma anchegl la neve ? Con le parole si congiungono anche i movimenti della persona, g
farà il veder Donne attillatamente vestite rappresentare con opere, e parole cose lascive ? Certo è, che il Demonio le piglier
ano il mio senso. Egli nel Vol. 2. de 3. Virtut. Theol. Chiama con le parole di Crisostomo le compagnie dei Comici, e Comiche
à così patente, e manifesta. Ma qui dirà qualche Amico di Beltrame le parole scritte da lui nel c. 34. Poco male possono far l
, che è un’oscenità « in facto, e in verbis », con il fatto, e con le parole , e che è uno zucchero avvelenato per arrecar la m
2. Il pubblico ragionamento di donna con l’innamorato, benché sia con parole modeste, è cosa lasciva. « Venus honeste habitu e
i. E quella pubblica comparsa di Donna con l’Amante, se modesta nelle parole , immodesta si è nei fatti, che molte volte si usa
eatro; perché vi compaiono per dar gusto onestamente con fatti, e con parole ingegnose e virtuose. Non mi dispiace quello, che
e. Non mi dispiace quello, che il medesimo Beltrame nota, cioè che le parole sporche possono discreditare tra galantuominiC. 6
a così povero di spirito, che non sa, come dar gusto, senza mendicare parole di chiasso, e gesti da Mimi. Ed io dico a Beltram
co lontano fermano il passo; si miranoho alterati nel viso; l’uno con parole incolpa l’altro, come cagione della mal sortita i
ltro, come cagione della mal sortita impresa di allettare: vengono da parole villane ad oltraggiosi fatti; e uno fa sembiante
4. de morbus ad Nicem. C. 8.Eppure è vero, che sono dette nelle scene parole brutte da Buffone, e da persone ridicole, le qual
dante. E quindi avviene ancora, che essi non poco si risentano, e con parole indegne, e con fatti ingiuriosi, contro quei Reli
siero: il primo ci mostrerà il risentimento dei Comici dichiarato con parole . Ed è il seguente. Nella città di Trapani in Sici
iarono a predicare, il capo di una di quelle Compagnie si risentì con parole non udite da molti, ma piene di sdegno, e di rabb
osi il Carnevale, con l’occasione di dovere una Domenica dire quattro parole dall’altare prima di benedire il popolo con il Sa
uadagnano infamemente. Nel detto di questo Comico io considero quelle parole . Se pur ve se sono. E dico, che è probabile, che
castis oculis respexit, amisit. » Eusebio Gallicano considera quelle parole di S. Paolo. « Neque adulteri Ho. de Bea. Latrone
sed cum hanc sibi per delectationem subiugit. » E commentando quelle parole dette da Dio al Serpente. « Super pectusIbid. c.
ome vuole Corduba: ma di mortale: come tiene Sairo; e lo prova con le parole , che aggiunge il medesimo S. Agostino, dicendo, c
ia. « Sicubi popularesSer. 5. in ps. 118. cognoveris plausus, sono le parole del Santo, averte oculos ab his; ferva eos, ut er
i fuggisse, fugià nel concilio Maguntino formato un Canone con quelle parole . « Canticum turpeCan. 48., atque luxuriosum circa
A lei; anzi a tutte le Comiche sue pari convengono per certo modo le parole si San Bernardo . « Cantant, ut placeant populo,
anno talvolta occasione di mal trattare l’Arte. Ed io aggiungo con le parole di Bernardino de Vigliegas. I balli, e i suoni ta
gavisæs ex toto, affectu, extenda manum meam super te. » Con le sacre parole di questi due Profeti il Signore minaccia di leva
ità delle Comiche Ballatrice nel pubblico Teatro, e posso dire con le parole dell’antico, e S. Padre Efrem Siro. « Ubi cithara
lico Teatro ? Ugone Cardinale spiegando in ordine al Teatro quelle parole dell’Ecclesiastico: « Cum SaltatriceC. 9. 4. assi
a corda, e sempre vi è vicino il Buffone, che fa gesti osceni, e dice parole brutte per muovere a riso il popolo Spettatore, o
accrescere il diletto degli Spettatori, usa, oltre l’artificio delle parole , la destrezza di quel salto, che si può chiamare
Silvestro porta a risposte a questo precettto scritturale con queste parole . « Dico, hoc prohiberi primo ex superstitione Ido
irile, peccherà solo venialmente. Silvestro dice lo stesso con queste parole . « Si ista fiant ex animi levitate, non est morta
correndovi tali corcostanze, la Donna pecca mortalmente. Diana con le parole si Silvio si accordakp chiaramente con Cornelio s
rituali è la Comica vestita da uomo per dilettare saltando. E come le parole brutte, che non sono di loro natura mortali, dive
, e di beltà, e di ornato, e di vanità, e di grazia, e di canto, e di parole amorose, e di balli, e di salti, e di altri allet
si molte volte studiati, e pieni di nobili concetti; e non di lascive parole : e le Donne di qualche valore non cadono in tali
alosamente; perché in presenza di Spettatori deboli di spirito dicono parole tali, e di più fanno gesti talora tanto lascivi c
i indegni. E queste quante sono ? Moltissime: e usano spesso gesti, e parole tanto oscene, che io mi vergogno di scriverle; pe
? Siccome nel leggere un libro disonesto posso dilettarmi delle belle parole , delle forme nobili, e leggiadre, e della grazios
i quel Garzone, che fuori di casa può incontrarsi in persona, che con parole virtuose lo conduce in luogo, dove si consumasser
i Dottori, e dico. Peccano mortalmente quelli, che nel recitare usano parole molto brutte, e provocative efficacemente alla di
ventano strade inique, e mezzi scandalosi: poichè usano ruffianesimi, parole brutte, gesti lascivi, e la comparsa di persone i
lla materia: la quale è disonesta per l’uso degli atti turpi, o delle parole brutte: ovvero è divina, quando si pongono in bur
a nostra S. Fede, o della Chiesa. Notiamo un poco di grazia in quelle parole . « Ponendo in fidei, aut Ecclesiam in iocum » ; e
odi burlare il Sacramento del Matrimonio, devono astenersi dalle loro parole brutte, e dagli attti disonesti, che siano peccat
lo vituperosi ruffianesimi, e innamoramenti di persone favellanti con parole tanto affettuose, e ardenti, che accenderebbero u
cita; sarà lecito almeno, che la Donna compaia ornata in Teatro senza parole amorose, ma parlando d’altra materia, o sonando,
i molti capi, e capi tanto osceni, che possiamo dire senza romorso le parole di S. Amselmo, « Confundor in obscenitate iniquit
Commedie, che si recitano, che quelle, che si stampano: poichè molte parole ho letto, dice egli, che non comporrei, che nelle
gravissimo danno della virtù. Quindi nel Decreto sono ripresi con le parole di S. Girolamo i Vescovi, e i Sacerdoti, perché l
ompiacciono, la leggano nelle camere loro, e attendano piuttosto alle parole che alle sentenze: ne conviene, che il popolo s’i
uanto è raro ? Confessare di amare una bella Donna, e dichiararsi con parole affettuose, e proprie di un lascivo Amante, e poi
ità. Rispondo. Questo galantuomo è stato giudizioso nell’usare quelle parole ; (A mio intendere) perché ha lasciato ad altri ,
itata pubblicamente ai Cittadini, riesce abbondante, e colma di molte parole brutte, e di brutti gesti. E la ragione si è. per
a pubblica comparsa delle impudiche Comiche nel Teatro; ove con tante parole disoneste, e con tanti gesti brutti nuociono grav
issimo spirito vi sarà uno, anzi più di uno, a cui si può dire con le parole dello stesso Crisostomo. « Spectasti, iniquitatem
nco, o in scena con il Buffone, o con altri frappongono per ordinario parole , o gesti osceni: ovvero altri le frappongono trat
2. 2. q. 168. a. 3. Egli condanna i Commedianti, quando si servono di parole , o di fatti brutti, che di loro natura siano pec
a tutti i Principi di Cristianità. Io finisco la mia Supplica con le parole di un zelante Dottore supplicante in questo modo.
quella bella Maga d’amore, che alletta i cuori di mille amanti con le parole , quella dolce Sirena, che ammalia con soavi incan
Comparsa delle Comiche ordinarie paralnti d’amore, anche senza oscene parole : né vi è cagione bastevole per la giustificazione
le vere Donne: anzi pare, che egli accenni questo secondo, usando le parole . « Fingebatur. Finxerunt. Effingebantur. » E repl
ano con le Comiche in Scena, non si astengono da gesti lascivi, né da parole brutte, e scandalose. E questo basti, per mostrar
costretto di rispondere a qualche dottrinale obiezione, fondata sulle parole di un velente uomo, le interpreta in buono, e ver
declamasse che le R. Vostra in buono, e vero senso interpreta le mie parole . Io mi ritengo intento il foglio del suo Quesito,
to che le Comiche compaiono modeste senza gesti sconvenevoli, e senza parole do postribolo; e facendo per eccellenza la parte
uò ben bastare, che sia cosa illecita, e peccaminosa: come se uno con parole , e gesti pudici, pieni però di artificio, cercass
cose rettamente, nondimeno, temono e forse di esporre liberamente con parole il proprio sentimento. « Ab aulis quorundam Princ
un’impura parete dell’Azione. 5. O con un Intermedio turpe. 6. O con parole , ovvero con alcuni fatti, ovvero con il modo d’im
Cristiano non basta il nome. Pag. 20. Ciarlatano nuoce alle anime con parole , e gesti. Pag. 40. Uno dilettava con Favole modes
enità. Pag. 176. Poche così procedono. Pag. 177. Molte peccano con le parole . Pag. 177, 178. Vecchie spiacoiono. Pag. 178. Co
obbligata ad obbedire al Marito in cosa brutta. Pag. 38. Nuoce con le parole . Pag. 72. Modesta alletta. Pag. 258. Fu introdott
é. Pag. 257. È ambiziosa. Pag. 115. E Equivoco osceno con belle parole non è lecito. Pag. 27. Anzi è peggiore. Pag. 28.
’onde si derivò. Pag. 29. Fa ingiuria alla Commedia. Pag. 29. P Parole brutte quali siano mortali di loro natura. Pag. 2
27 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119
ts, des gestes, des discours pleins de mollesse et de dissolution. La parole de Dieu est faite pour être méditée, prêchée, ado
rassent guère, font un crime au P. Berruyer d’avoir profané la divine parole par la manière romanesque dont il raconte les his
sther, Abraham ? On fera l’apologie des profanations théâtrales de la parole de Dieu, et un style fleuri qui inspire la piété,
choses profanes, à des inutilités, des fables, des bouffonneries, les paroles et les sentences de l’Ecriture sainte, pour empêc
e de personnes d’employer jamais, de quelque manière que ce soit, les paroles de Dieu à de pareils usages, et il veut que ces t
(Boileau.). On voit communément dans les Pères de l’Eglise, que la parole de Dieu est comparée au corps et au sang de Jésus
ain et du vin, cette céleste sagesse l’est aussi sous l’enveloppe des paroles et des figures. Ce pain vivant, descendu du ciel,
vivant, descendu du ciel, donne la vie à ceux qui le reçoivent ; ces paroles de vie sont aussi esprit et vie pour ceux qui les
le, car ce n’est pas seulement du pain que l’homme vit, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. C’est toujours le
te Hostie ; ne soyez ni moins soigneux, ni moins respectueux pour les paroles divines. La moindre ne porte pas moins l’empreint
s profane, sur des lèvres impures, livrée à l’amusement du public, la parole divine, si on la lisait avec les yeux de la foi,
nner : « Laus mea silentium tuum, tormenta tua. » Avant d’annoncer la parole de Dieu, Isaïe demande qu’on purifie ses lèvres ;
28 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVI. Efficace de la séduction des Spectacles. » pp. 36-39
a licence du Spectacle, ouvrant leurs oreilles & leurs yeux à des paroles , à des objets qui blessent la pudeur, n’en reçoiv
t lui-même un commencement de chûte. Tr. de la Comédie, ch. 1.« La parole de Dieu, dit M. Nicole, qui est la semence de la
parole de Dieu, dit M. Nicole, qui est la semence de la vie, & la parole du diable qui est la semence de la mort, ont cela
29 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XI. Que les Poèmes Dramatiques n'ont point été condamnés. » pp. 230-236
que pour faire les divertissements du peuple, par des actions et des paroles dignes de la plus grande sévérité des Lois, et qu
pectacles publics, avec quelques choses indécentes, mais sans aucunes paroles impudentes et dissolues, comme en beaucoup d'autr
xaminé les sentiments des Anciens, ont allégué deux Canons, tirés des paroles de Saint Jérôme, comme une condamnation absolue d
30 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VII. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques étaient distingués des Histrions et Bateleurs des Jeux Scéniques. » pp. 145-164
agœdus vociferatur. » Apule in flor., et Apulée les distingue par ces paroles , « le Mime se trompe », ou plutôt, selon le sens
par ces paroles, « le Mime se trompe », ou plutôt, selon le sens des paroles , « il nous trompe, le Comédien discourt, et le Tr
ient propres et familiers aux Scéniques, parce que la scène imite les paroles et les actions des Héros ou Demi-Dieux, c'est-à-d
s extravagances, et à des mouvements forcenés d'une Bacchante. De ces paroles il est facile de connaître combien les Scéniques
ent point reçus. Et ce qui doit être de grande considération sont les paroles de Tite-Live« Quod genus ludorum ab Oscis acceptu
31 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
, tellement obscurci par la passion feinte, que l’auteur met dans ses paroles et dans celles de la Sainte, qu’on ne sait non pl
ue par un motif de générosité chrétienne, cela paraît mêlé de tant de paroles tendres et passionnées, et de tant de circonstanc
re sainte, qui nous défendent les moindres impuretés, et les moindres paroles déshonnêtes ou frivoles. « Car pourquoi dit ce gr
que leurs langues, auxquelles il n’est pas permis de proférer aucune parole vaine et qui ne convienne point, comme dit S. Pau
se présente à eux, et où ses pensées sont appliquées aux gestes, aux paroles , et aux mouvements des Acteurs ? Ce Chap. 25. que
dans ces représentations malheureuses ne porte point au mal ; que les paroles , les habits, le marcher, la voix, les chants, les
’une peste dont il infecte toute la ville. S. Paul nous a défendu les paroles impertinentes, et celles qui ne tendent qu’à un v
que ces bouffons ridicules ont proféré quelque blasphème, ou quelque parole déshonnête, on voit que les plus fous sont ravis
32 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
t avec les moqueurs et les méchants. Car encore, dit ce Père, que ces paroles de l’Ecriture s’entendent particulièrement de cel
nisse du commerce des Chrétiens toute sorte de bouffonnerie, et toute parole badine et folle ? « Stultiloquium aut scurrilitas
donne aux Fidèles, et non pas le sens tortug que le Docteur donne aux paroles de ce Père ; comme si saint Cyprien abandonnant l
ommes qui l’ont suivi, n’ont pu lui refuser. » Après ces magnifiques paroles , et quelques autorités bonnes ou mauvaises qu’il
apporter des Jeux à la Comédie, et en apostrophant son Ami : « De ces paroles de saint Thomas, lui dit-il, il vous est aisé de
dit que ce relâchement de l’esprit qui est une vertu, se fait par des paroles et par des actions divertissantes. Car qu’y a-t-i
propre et de plus particulier à la Comédie, qui ne consiste qu’en des paroles et en des actions risibles et ingénieuses, qui fo
it. Car enfin il y a bien des divertissements qui ne consistent qu’en paroles et en actions aussi bien que la Comédie, et que s
es, et je lui en demande pardon par avance : rendons-lui cependant la parole . Il passe donc à l’autorité des Pères qu’on lui
chose à Albert le Grand ; et il fait principalement valoir certaines paroles de saint Antonin sur le sujet des Farceurs et des
 : « Le Jeu scénique ou la Comédie, ludus scenicus, est un mélange de paroles et d’actions qui tend à divertir ; et si on n’y m
Le premier est au chapitre 23, de la première Partie, dont voici les paroles  : « Les jeux, les bals, les festins, les pompes,
du mal, et par conséquent plein de danger et de péril, etc. » De ces paroles de saint François de Sales, et de quelques autres
nsacrées au Service divin, ne soient souillées par des actions et des paroles malhonnêtes et badines. » Tous les Chrétiens ne d
Et ne doivent-ils pas craindre de les souiller par des actions et des paroles malhonnêtes et badines, aussi bien que les Ecclés
, et d’une manière qui lui sera moins chagrinante. Il reprend donc la parole  ; et voici comment il commence d’argumenter. « L
l’Ecriture sainte expliquée par Albert le Grand, dont il rapporte les paroles , et par où il prétend justifier la Comédie dans l
lle étrange interprétation ! Ou plutôt quelle horrible corruption des paroles de l’Ecriture ! Pourrait-on la pardonner à tout a
octeur nous permettra, s’il lui plaît, de ne le pas croire ici sur sa parole . Quoi ? Un Pape à la Comédie ! c’est-à-dire, un P
tion que son Ami apparemment lui avait faite, et à qui il adresse ces paroles dédaigneuses : « Des Docteurs, dites-vous, ou du
e parle le Docteur ; mais peut-il s’imaginer qu’on l’en croira sur sa parole  ? Il n’en demeure pourtant pas là ; il veut être
trois choses : la première, qu’on ne cherche pas le plaisir dans des paroles ou dans des actions déshonnêtes ; la seconde, qu’
s d’aujourd’hui sont châtiées et exemptes de toute action et de toute parole déshonnête ». Il en prend son Ami à témoin, il in
e réprimer avec toute l’application dont ils sont capables. « Belles paroles , dit-il en se raillant, pour un Orateur austère,
équitable. Quelle différence n’y a-t-il pas entre des actions et des paroles qui peuvent par hasard exciter les passions, et c
: il ne faudrait pas lire les Histoires, parce qu’elles se servent de paroles qui expriment les passions, et qu’elles rapporten
es Hérésies, qui, selon saint Jérôme, naissent pour l’ordinaire d’une parole mal entendue ou malicieusement expliquée.» Notre
e semble, devraient être défendus. Je réponds à cela avec les propres paroles de saint Thomas, que dans ces sortes de jeux le P
de dire : « C’est, dit-il, ce que nous font comprendre ces admirables paroles du Concile de Mâcon : Que le Dimanche vos yeux et
née du blasphème, et qui marque une ignorance très crasse du sens des paroles de la Genèse, qui ne veulent dire autre chose sin
ême ? « C’est, ajoute-t-il, parce que, selon saint Bernard, certaines paroles qui ne sont que des bagatelles dans la bouche d’u
d’un Prêtre. » Mais je demanderais volontiers à notre Docteur, si ces paroles qui, selon saint Bernard, sont des blasphèmes dan
rtes de lieux pourrait causer du scandale, et que, pour me servir des paroles de saint Augustin, ils doivent mépriser tous les
33 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE V. Que la circonstance d'aller aux Spectacles un jour de Fête, et de jeûne est une circonstance aggravante. Que ceux qui les fréquentent ne sont pas disposés à approcher des Sacrements. » pp. 83-87
qui raconte quelque intrigue amoureuse ? qu'aiment-ils mieux ? ou la parole de vie, ou la parole de mort ? ou les instruction
intrigue amoureuse ? qu'aiment-ils mieux ? ou la parole de vie, ou la parole de mort ? ou les instructions de Jésus-Christ, ou
bientôt éteint tout ce que la célébration des saints Mystères, et la parole de Dieu auraient produit de recueillement et de c
34 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66
r à quelques morceaux de leur musique ? On parodie le chant comme les paroles déclamées. Mais il se sera d’abord servi d’un air
léger ou d’un récitatif du grand Opéra pour accompagner de nouvelles paroles , plutôt que pour donner au chant une tournure bou
iettes Italiennes les plus célèbres, c’est-à-dire en fesant plier des paroles Françaises aux mouvemens d’une musique qui nous é
it tort aux autres Spectacles ; il lui fut défendu de se servir de la parole  ; mais il s’avisa d’un expédient digne lui seul d
aient parler, & sur lequel étaient écrites en grosses lettres les paroles que l’Acteur ne pouvait faire entendre que par si
nèrent au Public Pierrot Romulus ; le Rémouleur d’amour. &c ; les paroles sont de Le Sage. Si quelqu’un doutait de ce que j
35 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. Que le Musicien doit seconder le Poète, & que le Poète doit s’entendre avec le Musicien. » pp. 292-296
a fois Poètes & Musiciens ; ils composeraient avec plus d’art les paroles qu’ils destinent pour le chant ; ils sentiraient
r, malgré les éfforts du savant Compositeur : car enfin il module des paroles , il èxprime les passions de Personnages qui ne lu
a-t-on un rapport plus parfait, une harmonie plus complette entre les paroles & le chant ? Que le Musicien devrait auss
36 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
oit être dur. Il est difficile que le chant composé sur de telles paroles soit tout-à-fait d’une douceur èxtrême, & qu’
n France la Partition de cette Pièce gravée en Italie, & dont les paroles sont traduites : on la trouve dans plusieurs de n
P***. Quelle est la Langue qui a fourni aux Campra, aux Rameau, des paroles sur lesquelles ils ont composés tant de chefs-d’œ
pour la gloire de notre Langue, que Lully n’ait travaillé que sur des paroles Françaises. Il est singulier qu’un Italien ait mi
gement à l’éxcellente musique de cette Pièce, pour l’assujettir à des paroles Françaises ; cette vérité, qui est sous les yeux
nt des phrases entières, même un seul mot. Ils donnent la torture aux paroles qu’ils employent. Ils font souvent des Roulades o
s. Les Compositeurs d’Italie ne s’attachent jamais à faire valoir les paroles modulées ; ils se soucient fort peu qu’on les ent
les oreilles. Le Compositeur Français ne méprise pas tout-à-fait les paroles qu’il met en chant ; il veut qu’elles soient ente
e : il nous fait suivre aussi facilement les modes d’un chant que les paroles qui l’accompagnent. Le goût du chant Italien
re. « On ne peut s’empêcher, dit l’Auteur dont je vais transcrire les paroles (62) ; « On ne peut s’empêcher d’admirer dans les
37 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
t : on la remplit de cadences réglées : on en mesura les pas avec des paroles et des instruments : elle devint un art dont tout
malheur des hommes qui souffraient un tel désordre, et dit ces belles paroles qui devraient confondre tous les partisants de la
ivera peut-être qu’un homme frappé interieurement par la force de ces paroles , voudra se convertir ; et que commençant à marche
de saint Thomas, qu’un mélange de la joie et de la modestie dans des paroles et des actions qui naissent naturellement au mili
sent naturellement au milieu d’une conversation libre, et non pas des paroles bouffonnes, des mensonges, des fables, et des exp
’application qu’il a aux affaires : or ce relâchement se fait par des paroles et des actions divertissantes. C’est donc le prop
e ne point chercher le divertissement dans aucunes actions ni aucunes paroles sales, ou capables de nuire. Ce qui a fait dire à
e conversation, qu’il sait tourner d’une manière bien séante quelques paroles et quelques actions pour le soulagement de l’espr
rt l’Amateur des Comédies, lui permet tellement de se répandre en des paroles et des gestes agréables, qu’elle lui défend de pe
aux Chrétiens d’ouvrir jamais la bouche pour laisser échapper aucune parole de badinerie et de bouffonnerie. Passons à l’Arti
ché, pourvu qu’il gardent la modération, et qu’ils n’emploient aucune parole ni aucune action qui ne soit permise. »l Je pour
prouva jamais, puisqu’il condamne dans les divertissements toutes les paroles et les actions mauvaises, et capables de nuire. S
oi si quelque serpent sur cela vient à souffler aux oreilles quelques paroles lascives, quelque muguetterie n, quelque cajoleri
tion. Mais si vous ni moi ne pouvons rendre un jour compte à Dieu des paroles inutiles que nous aurons proferées ; sera-ce vous
-ce vous qui les garantirez à son Tribunal si terrible, de toutes les paroles profanes qu’ils auront prononcées ; des soupirs t
re de même aux Comédiens, et je m’écrierai de joie, en prononçant ces paroles de Jésus-Christ, Les publicains et les pécheurs v
aucune des œuvres sur lesquelles ils se confient, et leur répéter ces paroles qui suivent immediatement les reproches ci-dessus
si chaste, qu’elle ne permet pas d’entrer dans le moindre détail des paroles et des actions indécentes. Je dirai seulement en
ce à présent, qu’un assemblage de tout ce qui peut attendrir le cœur, paroles , soupirs, gestes, actions, décorations, compagnie
s pour conserver la chasteté, selon l’Écriture, sont compris dans ces paroles  : Détournez vos yeux d’une femme qui n’est pas sa
non comme une idolâtrie pareille à celle de leur temps, où toutes les paroles et les actions sont des espèces de blasphême qu’i
rs font contre les Comédiens dans les Chaires lorsqu’ils annoncent la parole de Dieu, les Pasteurs le font d’une manière plus
au moins en assistant aux saints Sacrifices, en écoutant ou lisant la parole de Dieu, et en chantant ses louanges. L’Auteur de
r en régler toutes les actions intérieures et extérieures, toutes les paroles , toutes les pensées, et toutes les affections, sa
ogique, ouvrage qui fait place à la philosophie aristotélicienne. n. Parole de séduction o. Il est légitime à l’Église d’en
38 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
t moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. Paroles de l’Auteur. « C’étaitp. 13. quelque chose de s
médies d’à présent paraissent honnêtes, plus elles sont dangereuses. Paroles de l’Auteur. « L’emploiP. 9. des Comédiens étab
e que les Comédies le sont encore infiniment davantage, parce que les paroles qui sont accompagnées du ton de la voix et des ge
nt, surtout lorsqu’il est renfermé dans des Vers pompeux, ou dans des paroles magnifiques, qui sont agréables, et qui font impr
toujours cru, parce que la fantaisie prendra à un Poète de mettre ces paroles insolentes dans la bouche d’un Acteur ? « Car e
eur lui fera hasarder et sa vie et son salut, pour avoir raison d’une parole peut-être indiscrète, ou d’un affront prétendu. E
l’ambition, mais je hais la faiblesse, etc. » §. V. Examen de ces paroles de l’Auteur de la Lettre. « Lap. 33. Comédie es
à ton Ecole, Tout en est beau ; tout en est bon, Et ta plus burlesque parole , Est souvent un docte sermon. » Mais qu’entend
aussi chaste dans le cœur et devant Dieu, qu’elle l’est peu dans ses paroles  ; il est toujours vrai de dire que le Poète lui f
e la morale pernicieuse qui se trouve dans les Comédies d’à présent. Paroles de l’Auteur. « On peut en tirer des moralités f
encore croire que ce que vous me dites soit pour m’abuser, et que vos paroles soient menteuses. » celui qui lui tenait lieu de
39 (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191
s et à la pureté du cœur, que nous veut inspirer Jésus-Christ par ses paroles et par ses exemples. Comment un Théologien s’avis
rder les commandements que Dieu fait d’obéir aux Puissances, avec ces paroles de saint Pierre : « Qu’il vaut mieux obéir à Dieu
ues preuves pour décider juste sur ce chapitre ; et pour accorder les paroles de l’Ecriture sur l’obéissance qui est dûe à Dieu
40 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVI. Sentiment de Saint Antonin. » pp. 93-96
t Saint Antonin ; mais d’abord on le falsifie en lui faisant dire ces paroles dans sa seconde partie : Saint Anton, 2.p.tit.I.
partie II, tit. I, chapitre XXIII, §1].« La comédie est un mélange de paroles et d’actions agréables pour son divertissement ou
me de comédie, qui n’y est pas : Saint Antonin parle en général « des paroles ou des actions divertissantes et récréatives » :
41 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
mauvaise d’assister aux Spectacles, c’est qu’immédiatement après les paroles ci-devant il ajoute : d’où vient que Saint Chryso
s. L’on voit tant par la fin que se propose Saint Thomas, que par les paroles qu’il rapporte de Saint Chrysostome, qu’il parle
urs des Spectacles par rapport à l’idolâtrie, comme il paraît par ces paroles du Chapitre 1413. « Laissant-là, dit-il, tout ce
quels on ne voit que des choses malhonnêtes, où l’on n’entend que des paroles bouffonnes et vaines, où les représentations sont
ns sont contre la pudeur, où les Comédiens et les Farceurs disent des paroles trop libres pour faire rire ». Saint Basile au co
mélie troisième de Saül et de David, S. Chrysostome 33 expliquant ces paroles du Chapitre onzième de saint Matthieu : « Celui q
ence de dire qu’ils ne les voient pas pour les désirer, lorsque leurs paroles dissolues et lascives, leurs voix et leurs chants
u’ils y ont contractés, afin qu’ils puissent être admis à entendre la parole de Dieu, car ces péchés ne sont pas médiocres. »
, comme c’en est un de les regarder63 : on ne doit point entendre les paroles de cet Auteur, comme si pour faire un péché morte
st expliqué par ce qu’il a écrit dans la troisième Partie, et par ces paroles qui suivent immédiatement celles qu’on vient de c
un péché mortel, si ces représentations se font par exemple, avec des paroles sales et avec des actions déshonnêtes, ou avec de
rés aux divins Offices, ne soient souillés par ces actions et par ces paroles bouffonnes et impures ». De la manière dont saint
s de l’Eglise, et nos Rois ont toujours réputés infâmes ; ce sont les paroles de cet Historien. Le Parlement leur fit défense d
au contraire l’honnêteté des sujets par des fictions d’amour, par des paroles lascives ou trop libres qu’on y mêle. Ce fut pour
té et de la vie mortifiée qu’il faut mener pour la conserver, dit ces paroles pour éloigner de la Comédie, et de celle particul
coup d’artifice, et d’adresse d’esprit, que l’on accompagne de belles paroles , que l’on représente avec des actions vives avec
des Farceurs et Bateleurs auxdits jours et heures. Car outre que les paroles du Synodicon ci-dessus sont trop générales et pré
du mal, et par conséquent plein de danger et de péril » : ce sont les paroles de ce saint Evêque, que l’on peut appliquer à plu
’ils joueront il n’y ait rien qui blesse l’honnêteté publique par une parole même à double entente : ce sont les termes de la
. Car l’on demande, où est la Comédie dans laquelle il n’y a point de parole même à double entente, et où l’honnêteté ne soit
s Chrétiens, comme apportant corruption des bonnes mœurs. Ce sont les paroles de ce Livre. » A l’égard des Magistrats qui tolèr
r que ces airs languissants et tendres d’une Musique accommodée à des paroles capables par elles-mêmes d’émouvoir beaucoup, et
aei 11 [S. Jean Chrysostome, 3e homélie « De Saül et David », sur ces paroles de Matthieu 11]. « Qui viderit mulierem ad concup
42 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 11
qui vous porte à des actions honteuses et dénaturées ; vous dites des paroles dissolues ou à double entente, des paroles de moq
énaturées ; vous dites des paroles dissolues ou à double entente, des paroles de moquerie ou de mépris du prochain, qui sont de
43 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
tir les Saints en Comédiens, et les Comédiens en Saints, de mettre la parole de Dieu dans des bouches infâmes, et les mystères
ses maîtres, en les lui donnant en spectacle ? Dieu, ses mystères, sa parole , ses Saints, ses Ministres, méritent-ils moins de
u monde, les voies étroites de la mortification ! Vous n’avez que des paroles , disait Job, « verbosi amici mei ». Vous ne me co
’est pas faite pour réjouir la populace, la magnificence de la divine parole est encore moins faite pour amuser les pécheurs.
l’état Ecclésiastique, et déplacées sur des lèvres qui prononcent les paroles divines de la consécration et des sacrements, et
a personne par de mauvais discours, l’autre profane la sainteté de la parole par la corruption de la personne. Jeter l’ordure
même les habits ordinaires des Ecclésiastiques et des Religieux : les paroles de l’Ecriture sont-elles moins respectables ? les
ue et des manières mondaines de quelques Prédicateurs, avec la divine parole qu’ils annoncent. On a raison, le contraste est i
saisir, je l’ai trouvée dans ma maison. » C’est dans l’Eglise que la parole de Dieu s’annonce avec fruit, touche et nourrit l
n, par les sentiments qu’ils inspirent, et lui rappeler les mauvaises paroles composées sur ces airs : défense presque partout
crimes, peindre des criminels, pourvu qu’on le fasse décemment ; les paroles , les couleurs ne font ni bien ni mal. Mais l’homm
qui tend des pièges à tout le monde ; une effrontée qui se permet les paroles , les parures, les manières les plus licencieuses.
44 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
e, il se contredit dans la page 58. où il décide le contraire par ces paroles  : « A l’égard de ceux qui vont à la Comédie, il y
ne se procure pas de plaisir dans le Jeu ni dans la Comédie, par des paroles ou des actions défendues, « Non utendo aliquibus
ion de ces conditions est aisée à faire à la Comédie, où l’on dit des paroles équivoques, où l’on raille le prochain, enfin qu’
évotion, comme les Chants de l’Eglise, qu’on doit aimer. Le second de paroles ou d’actions agréables dans les récréations, qu’o
x de leurs enfants. » Pour les affiches des Comédies, il rapporte les paroles de saint Augustin, « Ecclesia multa tolerat quæ n
lie du Théologien y est réfutée par saint Paul, qui la joint avec les paroles folles, sales, ou déshonnêtes. Mr. de Meaux concl
s paroles folles, sales, ou déshonnêtes. Mr. de Meaux conclut par ces paroles  : « Voilà les saintes maximes de la Religion Chré
e l’exemple de Floridor fameux Comédienai, qui fut fidèle à garder la parole qu’il avait donnée à M. Marlin Cure de saint Eust
45 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
la terre, d’où il me faudroit élever pour chercher dans les cieux des paroles célestes à une vertu divine. Je réserve à un autr
et les oreilles; par l’œil elle juge les couleurs, par l’oreille les paroles . La parole la soutient, console, anime aux action
lles; par l’œil elle juge les couleurs, par l’oreille les paroles. La parole la soutient, console, anime aux actions glorieuse
rit digne de recevoir cette manne divine. Mais où trouverons-nous des paroles capables de ces effets qu’aux lieux publics où l’
es immortelles qui n’étaient dues qu’aux immortels : et décochant par paroles les sagettes des Muses, comme un second Anthée vo
ans le corpus). f. [NDE] Comprendre : « Mais où trouverons-nous des paroles capables de ces effets, sinon dans les lieux publ
46 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes. » pp. 54-66
t aux Hébreux, « Souvenez vous de vos Prélats qui vous ont annoncé la parole de Dieu ; et faisant attention à la consommation
ertus, de s’encourager, et de s’animer à leur imitation, d’écouter la parole Divine avec attention, et avec ferveur, et d’exer
l’Eglise nous obligent de les sanctifier. Il ne faut pas omettre ces paroles excellentes du Concile de Fréjus : « Il faut, dit
ue travail mécanique, et à quelque autre œuvre servile, suivant cette parole de saint Grégoire, « C’est une chose plus tolérab
47 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92
rient pas contre moi à l’injustice, si je ne rapporte point ici leurs paroles , je nommerai pour le moins leurs Pièces et leurs
ier, pour être l’attribut d’un insigne brutal. Il est certain que des paroles impures ne manqueraient pas de choquer dans le co
ge, mais l’homme qui paraît, qui parle, et qui adresse directement la parole à l’assemblée. Le but des Prologues, c’est d’atta
Londres. Secondement. Pour ce qui est des hommes dissolus dans leurs paroles , ce ne sont ordinairement que des Esclaves :Persa
ifs est à observer : Appliquez vous à cette Pièce, dit le Poète ; les paroles qui suivent apportent la raison pourquoi elle mér
veu de Plaute une Comédie impure est un indigne amusement, et que les paroles indécentes doivent être proscrites des pièces de
ison que ses personnages du dernier ordre sont trop libres dans leurs paroles . Térence parut lorsque Rome était devenue plus po
cchis toute Courtisane qu’elle est se comporte en honnête femme : ses paroles n’ont rien de ses mœurs ; au contraire, elle loue
utontimoreumenos et Bacchis dans l’Hécyre en sont des preuves ; leurs paroles sont mesurées à la modestie inséparable du sexe,
ur arrêter la licence des Dramatiques. Ajoutons que bien loin que les paroles sales pussent plaire à la Noblesse Romaine, elles
déplore celui de se voir mourir si jeune ; sans qu’il lui échappe une parole sur le chapitre d’Hémon. Le Poète d’ailleurs se g
rgon pour modèle, et y conforme sa réponse. « O je suis frappée ! Tes paroles sont des foudres de glace qui lancés dans mon cœu
et tandis qu’ils plaisent à l’esprit, ils empoisonnent le cœur…. Les paroles sales et les railleries qui tombent sur des perso
geries, des fous indécemment vêtus, des Courtisanes libres dans leurs paroles . » « LoinSecond Prologue de la même pièce. d’ici
la nécessité de mon sujet m’a forcé d’en faire connaître, etc. » Ces paroles nous exposent à la fois, et le témoignage du Poèt
48 (1667) Traité de la comédie « Préface » pp. 452-454
ient profession de piété témoignaient, par leurs actions et par leurs paroles , l'horreur qu'ils avaient de ces spectacles profa
péché. La Comédie, disent-ils, est une représentation d'actions et de paroles comme présentes ; quel mal y a-t-il en cela ? Et
49 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
tulé les Amours d’Hercule, qu’ils prétendent le plus ancien, dont les paroles étaient Italiennes, & qui fut joué devant la
ra-Sérieux. La musique devait certainement être analogue au genre des paroles & de l’action ; elle formait donc un Opéra da
lui qui n’en ressentirait pas à l’Opéra : ce Prince èxprimait par ces paroles tout ce qu’on peut dire à la louange du Théâtre l
seau, qui prétend que la danse étant par des gestes l’imitation de la parole , doit être bannie d’un Poème où la parole est emp
es gestes l’imitation de la parole, doit être bannie d’un Poème où la parole est employée ; car, dit-il, pourquoi se contenter
du stile, ne seront jamais sentis en musique. Il faut au Musicien des paroles douces & tendres, qui cachent sous une simpli
se tromper, que la musique & la danse sont toujours au dessus des paroles  : Eh ! que deviendrait sans leurs secours la plus
-uns de ceux qui voudraient l’enrichir du fruit de leurs travaux. Les paroles des Drames qu’elle reçoit lui appartienent entièr
le Compositeur a-t-il le droit de faire graver sa musique, & les paroles du Poème, tandis que le prémier Auteur ne retire
ici nos deux diverses espèces de Poèmes lyriques que par rapport aux paroles & aux différentes beautés que renferme leur a
rcevoir que le chant au Théâtre de l’Opéra-sérieux, est l’image de la parole  ; & que si le chant est quelques fois ridicul
faite à mes sentimens. Mais si le Spectacle moderne perd du côté des paroles  ; si son Drame, dénué de musique, ne peut être co
tre mis au rang de nos prémiers Opéras, puisqu’ils firent chanter des paroles Françoises longtems avant que Pomone parut. 45.
joué en 1672. 49. Par Quinault, représenté dans la même année. 50. Paroles de Quinault, Musique de Lully. 51. M. Dorat ; da
50 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre XI. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics, en augmente le danger. L’on ne peut assister aux spectacles sans péril. » pp. 191-200
communiquent ; l’image de leurs actions, que nous voyons, le son des paroles qu’ils prononcent d’un ton élevé, excitent en not
us nous tenions attachés à la vérité pour n’être pas ébranlés par ses paroles , et que nous n’excitions en nous-mêmes des passio
cette recherche des plaisirs. Il prouve invinciblement par ces belles paroles de Jésus-Christ à ses Disciples, « Pendant que le
51 (1675) Lettre CII « Lettre CII. Sur une critique de son écrit contre la Comédie » pp. 317-322
e entre l’orgueil tel qu’il est quand il se produit au dehors par les paroles , et le même orgueil caché dans le fond du cœur. I
aut représenter d’une autre manière l’orgueil devenu extérieur par la parole , et l’orgueil qui demeure dans le cœur. Il faut c
aient de la sorte s’ils parlaient selon le fond de leur cœur, que ces paroles nous représentent. Il ne faut plus qu’ajouter une
52 (1675) Traité de la comédie « I. » pp. 272-274
aient profession de piété témoignaient par leurs actions et par leurs paroles , l'horreur qu'ils avaient de ces spectacles profa
péché. La Comédie, disent-ils, est une représentation d'actions et de paroles comme présentes. Quel mal y a-t-il en cela ? Et a
53 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
mauvaise d’assister aux spectacles, c’est qu’immédiatement après les paroles ci-devant, il ajoute : « D’où vient que Saint Chr
 » L’on voit tant par la fin que se propose Saint Thomas, que par les paroles qu’il rapporte de Saint Chrysostome, qu’il parle
urs des spectacles par rapport à l’idolâtrie, comme il paraît par ces paroles du chap. 14. Tertull. lib. de Spectac. cap. 14. «
quels on ne voit que des choses malhonnêtes, où l’on n’entend que des paroles bouffonnes et vaines, où les représentations sont
ns sont contre la pudeur, où les Comédiens et les Farceurs disent des paroles très libres pour faire rire. Saint Basile au comm
riciæ, ubi voces vehementer ad voluptatem incitant. » expliquant ces paroles du chap. 5. de Saint Matthieu, Celui qui voyant u
ence de dire qu’ils ne les voient pas pour les désirer, lorsque leurs paroles dissolues et lascives, leurs voix et leurs chants
u’ils y ont contractés, afin qu’ils puissent être admis à entendre la parole de Dieu ; car ces péchés ne sont pas médiocres. »
ea exercentes mortaliter peccant. »  : on ne doit point entendre les paroles de cet Auteur, comme si pour faire un péché morte
expliqué par ce qu’il en a écrit dans la troisième partie, et par ces paroles qui suivent immédiatement celles qu’on vient de c
un péché mortel, si ces représentations se font par exemple avec des paroles sales, ou avec des actions déshonnêtes, ou avec d
rés aux divins Offices, ne soient souillés par ces actions et par ces paroles bouffonnes et impures. » De la manière dont ce Sa
de l’Eglise, et nos Rois ont toujours réputés infâmes. » Ce sont les paroles de cet Historien. Le Parlement leur fit défense d
au contraire l’honnêteté des sujets par des fictions d’amour, par des paroles lascives ou trop libres qu’on y mêle. Ce fut pour
dans leurs gestes, dans leurs actions, dans leurs regards, dans leurs paroles , n’ont rien qui ne blesse la modestie de leur sex
r profession, et que l’on coopère à quelque chose qui est mortel. Les paroles de cet Auteur ont été rapportées plus haut. Enfin
té et de la vie mortifiée qu’il faut mener pour la conserver, dit ces paroles pour éloigner de la Comédie, et de celle particul
ucoup d’artifice et d’adresse d’esprit, que l’on accompagne de belles paroles , que l’on représente avec des actions vives et av
des Farceurs et Bateleurs auxdits jours et heures. Car outre que les paroles du Synodicon ci-dessus sont trop générales et pré
du mal, et par conséquent plein de danger et de péril. » Ce sont les paroles de ce saint Evêque, que l’on peut appliquer à plu
ils joueront, il n’y ait rien qui blesse l’honnêteté publique par une parole même à double entente : ce sont les termes de la
ner. Car on demande où est la Comédie dans laquelle il n’y a point de parole même à double entente, et où l’honnêteté ne soit
Chrétiens, comme apportant corruption de bonnes mœurs. » Ce sont les paroles de ce Livre. A l’égard des Magistrats qui tolèren
pre le cœur, que ces airs languissants et tendres d’une musique à des paroles capables par elles-mêmes d’émouvoir beaucoup, et
54 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XII. De l’autorité des Pères.  » pp. 49-51
mpte qu’il lui faut rendre de ses moindres actions et de ses moindres paroles  ; et enfin tout le sérieux de la vie chrétienne.
n soi l’esprit de prière, et d’interrompre cet exercice, qui selon la parole de Jésus-ChristLuc, XVIII. [Luc, chapitre XVIII].
55 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
iduus sis, nec audias illam, ne forte pereas in efficacia ejus. » Ces paroles peuvent raisonnablement être appliquées à toutes
ces d’Isaïe : Mais ce Prophète, dit-il, ne condamne pas moins par ces paroles la conduite de beaucoup de filles de l’Eglise »,
ans le temps même qu’elles viennent dans les Eglises pour entendre la parole de Dieu. Ecoutons saint Augustin dans un de ses S
encore contre ce même divertissement, appliquant à la danse plusieurs paroles terribles de l’Ecriture, comme celles du Psalmist
ement avertis par leur Curé. Mais il importe encore d’insérer ici ces paroles du Catéchisme Catholique de Conrad Aingius : « La
56 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251
onnages. Il n’est pas plus difficile de varier une action que les paroles qu’on met dans la bouche de ses Acteurs, & qu
ont fades à force d’être tendres, répètent presque toujours les mêmes paroles , & donnent lieu à des Sçènes fort ennuyeuses.
iter qu’ils s’entretiennent de leur amour, que ce soit en très peu de paroles  ; qu’ils n’en disent qu’un mot en passant. En agi
d’autant plus éxcellens qu’ils ressemblent mieux à l’original. » Ces paroles du grand Corneille prouvent que nous avons raison
57 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
e se sert plus de ces pointes grossières où il n’y avait qu’un jeu de paroles sales proférées sans honte et sans respect ; ne c
es, ont offensé tous les Dévots ; Selon leur opinion on y emploie des paroles trop tendres qui réveillent la passion d’amour da
Poètes du Théâtre, et des plus discrets qui selon son opinion ont des paroles trop touchantes. En ce qui est des Poètes Comique
nciation, et tout ce qui est en elles s’accorde fort à la licence des paroles qu’elles récitent et à leur sujet. Nous voyons bi
58 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
ons violentes ? vous ne devez pas pour cela vous croire en sûreté. La parole de Dieu, qui est la semence de la vie ; & la
en sûreté. La parole de Dieu, qui est la semence de la vie ; & la parole du Démon, qui est la semence de la mort, ont cela
eu attache, quand il lui plaît, le salut de certaines personnes à des paroles de verité qu’il a semées dans leurs ames vingt an
me justice, s’il faisoit attention que toutes ses pensées, toutes ses paroles , & toutes ses œuvres sont duës à J.C. & d
matiere des divertissemens peu convenables aux ames chastes, par les paroles de S. Basile. La Comedie, dit ce grand Saint, est
59 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXII. Passages de Saint Ambroise et de Saint Jérôme sur les discours qui font rire. » pp. 124-131
qui font rire : en sorte que Saint Ambroise, après avoir rapporté ces paroles de Notre-Seigneur : « Malheur à vous qui riez »,
on des Bénédictins en cette forme : De officiis Ministrorum. Mais les paroles de ce père sont générales : ses preuves portent é
reste des chrétiens les charge plutôt ; et il est clair, tant par les paroles de Saint Ambroise, qu’en général par l’analogie d
60 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
est, elle a esté renouvellée de nos jours, & elle a vérifié cette parole de Jesus-Christ, Qu’il est nécessaire qu’il arriv
cateurs comme ses Ecrivains : y ayant une difference notable entre la parole écrite & la parole animée ; entre une Dissert
ains : y ayant une difference notable entre la parole écrite & la parole animée ; entre une Dissertation, & un Sermon 
x du cœur dont parle S. Paul ; & quand ils seront éclairez par la parole de Jesus-Christ, peut-estre serez-vous assez sage
ccomplit cette prophetie, puisque ce Sauveur y est contredit dans ses paroles & dans ses actions. Il déclare bienheureux ce
s profanes. Fiunt religiosa delicta. Cypr. C’est là, que, selon la parole de saint Jean, le monde est tout plein de maligni
insi la loy particuliére contre les spectacles est renfermée dans ces paroles générales, « où il nous est défendu de suivre les
les voix & les instruments qui animent & qui embellissent des paroles tendres & équivoques, excitent les passions,
nsidere la comedie comme une simple représentation d’actions & de paroles  : en quoy consiste le caractere du Poëme dramatiq
chiens, & de répandre devant les mondains impurs les perles de sa parole . Matth. 7. 6. Et nous voyons dans l’Evangile, qu’
du saint Esprit, dont les pensées sont le fruit de la priére, dont la parole est la parole même de Dieu : encore une fois si l
t, dont les pensées sont le fruit de la priére, dont la parole est la parole même de Dieu : encore une fois si les Prédicateur
61 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
et vivre toujours en joie. Je prends la preuve de cette vérité, de la parole de Dieu même, qui ne recommande rien si souvent à
omme, est la tristesse du cœur » :10 Et saint Augustin expliquant ces paroles , que Jacob dit à ses enfants, lors qu’ils le pres
oujours en liesse. »19 « Dans les maisons des justes il n’y a que des paroles de joie, mais d’une joie salutaire : »20 « ne vou
de peur que leur esprit ne se bande trop. Saint Jérôme expliquant ces paroles de l’Ecclésiaste ; « Il y a des temps destinés po
leur esprit par quelque honnête récréation : ce que je collige de ces paroles de l'Evangile de Saint Marc ; « Les Apôtres s’ass
tes ;Les récréations extérieures sont de diverses sortes. les unes de paroles seulement, qu’on dit, ou qu’on entend pour se rec
ces deux manières. Comment il se faut comporter aux récréations des paroles , pour par icelles gagner l’Eternité. §. I. Cette
ses. A sa condition. Vous trouvant en ces récréations qui se font par paroles , ayez égard, 1. à votre qualité et condition, de
st l’avis de saint Paul, écrivant aux Ephésiens, « Qu’aucune mauvaise parole ne sorte de votre bouche, mais celle qui édifie,
ristes pas le saint Esprit » :72 Et en la même Epître il défend « les paroles qui ressentent, ou l’impureté, ou la bouffonnerie
u plaisir en nos récréations ; et c’est en ce sens que j’explique les paroles de David, « servez à Dieu en la joie » ;84 c’est-
et ne peuvent se retirer du jeu : c’est d’eux qu’on peut entendre ces paroles  ; « ils ont estimé la vie n’être qu’un jeu, ou bi
62 (1649) Della Cristiana Moderazione del Teatro. La soluzione dei nodi pp. -
uire con non poca utilità dei Cristianesimo. Concludasi dunque con le parole di S. Agostino Ser. 39. ver. Dom. , come con un
da segni di penitenza 77. Opinioni stravaganti difese 5. Oscenità di parole non sia nella Scena 25. Come non nuoca proposta n
vedendo una Donna trista 248. Papa si nomina con gran lode 182. 183. Parole oscene infiammano 56. Si levino dalla Scena 25. P
mpura parte dell’Azione. 5. o con l’Intermedio turpe. 6. o con alcune parole , ovvero con alcuni fatti, ovvero con modo d’impur
t: ludusque tempore, ac homine dignus sit. l. 1. offic. » Alle quali parole aggiunge, quasi interpretando con spirito Cristia
er conseguenza vizioso, quando per scherzi, e per baie si serve delle parole della Divina Scrittura: e questo è grandissimo, e
verso Iddio: onde il sacro ConcilioSess. 4. di Trento con gravissime parole lo proibisce. Ora io noto quella prima condizione
iti da ciascuno, come si fugge la peste. Et io dico a ciascuno con le parole di un Savio. « Fuge, fuge pestem: sperne mendaces
et ideo contra ipsum nihil potest consuetudo.. » Aggiungo queste due parole di un modernoFranc. Labata v. Comœdia. « Contra m
o exilio damnatam velint. l. 2. c. 42. p. 327. » E io col senso delle parole di questo dotto, e gran Cardinale dico, che l’abu
, probatum sit. Senec. C. 2. de beat. vit. » Onde se alcuno usasse le parole dei Barbieri dicendo. L’uso ha fatta la legge all
« nugacitas Spectaculorum ». S. Crisostomo usa in prova di questo le parole di S. Paolo. « Fornicatio, et omnis immunditia, n
uium, aut scurrilitas. Ephes. 5. 3.  » E nell’ho. 38. usa quell’altre parole . « Gaudete in Domino semper. Math. Philip. 4. 4.
t in cathedra pestilentia non sedit. ho. De David, et Saul. » Ecco le parole di Tertulliano. « Nusquam invenimus, quem ad modu
are, che dalla scena si devono allontanare le laidezzeao delle brutte parole , e delle altre oscenità. Chi usa, dice egli, voci
, perché si parla troppo onesto; ma ben, molti non vi andranno per le parole inoneste, o per i mali usati gesti; a tal che il
Moderno, il quale avvisa, che chi narra cose poco modeste, usi poche parole , e tali, che ritirino gli animi delle oscenità; e
a Peccatrice, e altre di simil fatta: nelle quali non si devono usare parole impudiche, e oscene, né gesti brutti, e disonesti
e impudiche, e oscene, né gesti brutti, e disonesti: anzi né meno con parole pudiche si devono spiegare intenzioni, e cose imp
e, « rerum turpitudine sed nulla verborum obscenitate », col manto di parole pure coprivano l’impura sostanza delle cose. Dice
nus: adulteria non fiunt licita », perché si trattano con onestissime parole . E io dico, che non è nuovo inzuccherare il velen
cena; perché si fanno in lei pochissimi gesti, o si dicono pochissime parole d’impurità? Non si concede in questa lubrica, osc
9. de matr. D. 46. n. 10., pubblicata poi dal P. Baldelli con queste parole . « Imo, et Sanchiez in quodam manuscripto, quem m
atur. Res levis. Non res notabilis » ; perchè non si considera, se le parole , o azioni siano poche, o molte ma se siano atte a
o pure orticaio della teatrale oscenità: ove i Comici tristi, dirò le parole di S. Gregoriot. 1. par. 3. Past. Admo. 24.. « In
afflitto, e arso dal calor mordace delle noiose cure. » Dopo le quali parole io interferisco: dunque si può negare fondatament
Beltrame, e replica le stesse cose nel c. 60. con più recise forme di parole ; come può vedere, se vuole il Lettore, e inserirn
deste, peccano mortalmente, vituperando il cristiano Teatro con molte parole sconce, e con molti gesti libidinosi: ma anche pe
re, aggiungo a conferma della seconda Proposizione posta di sopra due parole sole, e dico. Non basta, che, molto piaccia la Ra
sse, che era cosa pericolosissima l’andare ad udirle, non solo per le parole , e gesti indecenti de’ Recitanti; ma per la varie
gnare: imperoché, se que’ Giovani usano delle oscenità di gesti, o di parole , o d’altra fatta, forse o tutte, o parte n’hanno
one, almeno con l’operazione, e Azione piena, o almeno abbondante, di parole turpi, e di gesti osceni, insegnano il male in ve
i Vizi lascivi massimamente rappresentati troppo vivamente, e in più parole , gl’innamoramenti disonesti, i pubblici ruffianes
quando nelle prediche popolari nominano alcuni Vizi; o si servono di parole troppo significanti; o spiegano certi artifici us
imentata bontà, significandomi, che quanto aborriva l’indecenza delle parole , e de’ gesti de’ Comici osceni, tanto godeva di s
ristallino fonte; ma s’intorbida, e si deturpa col lezzo delle oscene parole , e de’ gesti osceni. Bisogna confessar alla fine,
ra di rispondere, e dico. A questa scusa mi par, che si convengano le parole di S. Agostino.Serm. 143. de temp. « Nostis prope
e vi restò preso. Onde a lui, e a’ suoi pari si possono accomodare le parole del medesimo Senecal. de beata vita c. 14.. « Mal
questa piccola esperienza, credo, lo convincerà. Iol. 14. An. con le parole di Crisostomo lo posso avvisare, e pregare, dicen
poso, e risparmio. Levinsi pure alle Commedie le materie inoneste, le parole oscene, e gli atti schifi, che io vi costituisco
condizione. Io ora dico. Notino bene i Mercenari Comici impuri quelle parole . Levinsi le materie disoneste, etc. E si vergogni
pate; e mai ho risoluto d’andarvi; tutto che io senta orrore in udire parole oscene, e in vedere gesti impudichi: e sempre ho
e di peccati, massimamente di libidine , commessi con l’opere, con le parole , o almeno co’ pensieri. Oltre che quelle oscenità
e non discaccia i Comici osceni ma li fomenta, e mantiene, le dolenti parole del ProfetaThr. c. 1. 11.. « Vide Domine, et cons
mmedie; ma le voleva, modeste, e senza alcuna oscenità di gesti, o di parole ; e fece intimare nel Regno a tutti i Comici quest
dicare, che tutti vi vadano. Contro questa persona io potrei usare le parole di S. Leone. « Pudet dicere, sed nec esse est non
ui ricordo il Santo Predicatore Crisostomo, if quale usò queste poche parole . « Forteho. 6. in Math. credis, eandem rem non si
ente per se stesso: e si raccoglie benissimo da S. Antonino in quelle parole . « Vel daret operam efficacem ad huiusmodi facien
facientibus, qui alia non facerent. » Due sono da notare quell’ultime parole . « Qui alias non facerent », perché da queste si
o di peccato grave. Rispondo a quello astuto detto. Io non so: con le parole del P. Giulio MazzarinoRag. 110.. È una melonaggi
prenovit; aut prenosse poterat, et debebat. » Nota bene quell’ultime parole . « Poterat et debebat. » Poteva, e doveva sapere
ro, già che il pericolo dellle oscenità si trova in altri luoghi. Le parole poco modeste non sono il giolio di un campo solo.
endo. Se il Teatro osceno è pericoloso a chi vi va, perché si sentono parole oscene: questo pericolo si trova in moltissimi al
a, non è colpevole di peccato, mentre andando sente senza consenso le parole disoneste: né egli col suo andar o star presente,
de con volontaria certezza, o con fondata probabilità di udire simili parole stomacose, e scandalose. E pure tutti questi Capi
uasi tutti, si possono recare contro coloro che vanno al Teatro delle parole oscene. Solo domando. Che buona ragione, e non va
che le pubbliche strade, e piazze; poiché, oltre all’indegnità delle parole , che fa sentire, cagiona, che si veggano fatti sc
arla, se avesse aggiunto, che i Comici del nostro tempo non dicono le parole , né formano i gesti di qualche oscenità per fine,
er buon fine; e dico. Peccano mortalmente, quando nel recitare dicono parole molto brutte e provocative efficacemente alla dis
stilenti infermità. Io concludo ricordando all’ignorante colpevole le parole di Dio scritte in Osea c. 4. « Quia repulsti scie
aver tre condizioni. La prima, che in cotali giochi non vi concorrano parole disoneste, o sporche. La seconda, che non vi sian
atamente. Che se poi ridesse per udire qualche buffoneria, ponderi le parole di Cristo alla sua Sposa, S. Brigida. « Considere
. Giovanni Mariana. E possono immaginarsi, che di loro si avverano le parole di Eusebio. « De suis perditione letantur, simile
vero « circulationem », secondo Teodozione; e stima scritte per se le parole di S. Girolamo. « Quamodo, qui circumferuntur omn
officio, vi vorrei andare. Ogni Savio si può qui persuadere, che tali parole udite da molti, e riferite a molti, furono ragion
ostra debolezza. Tra tanto ricordo a’ Commedianti impuri quelle poche parole di S. Agostino. « Remedia Conversionis non differ
ri Artefici, col guadagno dell’Arte loro de’ quali si può dire con le parole di S. Crisostomo. « Vocem in ventris causa colloc
erò vengono al Teatro, e ci danno guadagno: cosi i secondi gustano di parole grasse, di equivoci disonesti, di scoperte osceni
Io temo di essere tacciato, come Recitante freddo, se non dico delle parole turpi, e licenziose. Pietro di Re, detto tra’ Com
di Commedianti, non come Capo, ma come Parte, e vi recita senza dire parole disoneste senza fare gesti impuri, e senza usare
lando solo con gli occhi nel linguaggio d’Amore, e gli occhi senza le parole sono ambasciatori del cuore, ma muti e non molto
E cosa tartarea e infernale, insegnare l’eloquenza per mezzo di tali parole impure, e oscene non s’impara più comodamente, ma
non s’impara più comodamente, ma ben si pecca più confidentemente: le parole sono come vasi preziosi ma non bisogna porvi il v
um, et disetitudinis sua fulgore perstringet?  » Allude il Santo alle parole di Geremia. « Calix aureus Babylon, inebrians omn
osceni con il gusto della bella composizione, e con la dolcezza delle parole scelte, graziose, e leggiadre priva di prudenza i
caso, che si debbano leggere, siano prima purgati dalle cose, e dalle parole disoneste. E il Glossatore delle Costituzioni agg
buona latinità; e che si potevano dichiarare senza sospetto di trovar parole , o pensieri di poca modestia, e pericolosi alla G
agne, o per dir meglio, sono seguaci, e spesse volte interpreti delle parole . O quanto arguta, o quanto savia, è la mano nel d
che diletto; ma che tal diletto non si cerchi in operazioni ovvero in parole brutte, o nocive; scrive il medesimo Santo. « Del
n sono da tollerarsi; perché il popolo ne gusta: e prego tutti con le parole di Crisostomo, che ce ne ritiriamo, e facciamo di
5. n. 2., purché abbia sufficiente ragione della permissione: le sue parole sono queste. « Reges possunt permittere in suis R
ere i soliti stipendi, e il meritato danaro. E tutti dal Re con buone parole erano rimessi al Regio Tesoriere, per ricevere la
dessero con che modestia noi recitiamo, muterebbero il concetto, e le parole intorno alle Commedie nostre,e a noi inoltrerebbe
ed Deus erudit. » Non devo poi tacere, che per le scritture, e per le parole di molti, molto si è riformata la Scena, e il Tea
ia Operetta a volere, secondo l’obbligo di santa carità, ammonire con parole , e con esempi i troppo affezionati Spettatori del
da tali tormenti, e v’alzerà al Cielo? Risposero quelli con dolorose parole . Salvi noi siamo dall’Inferno per gran misericord
soneste. Ho detto, Commedianti osceni; perché, come io non approvo le parole , né le scritture, né i Libri di chi tratta indist
hi ascolta le Commedie: e molte volte vi si aggiunge .una tempesta di parole non troppo agiate alla condizione de’ Recitanti G
sti tali altro riguardo, che alla loro soddisfazione, maltrattano con parole i poveri Comici. Lasci il resto, che questo moder
almeno usata, e approvata, per distogliere dal Vizio e si compone di parole , e di gesti: e può essere tanto aggiustata, che n
Comico parli cautelatamente, recitando nel Teatro in modo, che le sue parole , le quali devono cagionar sanità a gli Auditori i
occò di far la parte sua, uscì nella Scena; e a pena formate le prime parole , subito cadde morto senza poterne men una volta p
parte da Innamorato sciocco: e appunto scioccamente proferendo alcune parole di equivoco impudico, e facendo alcuni gesti inde
e fatta la prima parte, disse. Alcuni si sono lamentati per certe mie parole dette contro le correnti Commedie; e pare, che io
ver pubbliche mortificazioni. Ma scrivere, e dir male in pubblico con parole tal volta ignominiose; cosa, che non trovo, che a
no la Commedia illecita; e però non faceva la correzione, a chi usava parole brutte di bruttezza ordinaria. E pure aveva letto
rio di poter dire di ciascuno, per utilità grande di molti Fedeli, le parole scritte da S. Ambrogiot. 4. l. de Vocat. Gent. c.
i buoni costumi, e sterminano le virtù, come dice Cicerone con quelle parole . (parlando de’ Poeti poco onesti de’ suoi tempi)
a tutta al ventre, e perciò tutta lasciva nel volto, ne’ gesti, nelle parole , e molto più ne’ pensieri, e nell’opere: di modo
Madri di famiglia in tener lontano dalle case loro simili Libri. Così parole di queste Autore ci sono spiegati assai chiaramen
vuol poco dal leggere con gusto la disonestà, che sotto lusinghevoli parole vien mascherata, al passare con il medesimo gusto
gire ogni lezione de’ Libri impudichi: della quale si possono dire le parole , che già dissero i Vescovi di un Sinodo Alessandr
pant. »In Prefat. Oper. De parijs vir. historijs. Aggiungo usando le parole del P. Daniello Bartoli. « Tutta Europa e tutto i
enza pericolo la necessaria astrazione; e mi diletto solo delle belle parole , delle nobili, e gentili forme di spiegare un con
on S. Agostino, allegato di sopra, che malamente si può imparar belle parole , mediante una Lezione tanto bruttal. 1. Conf. c.
na Lezione tanto bruttal. 1. Conf. c. 16. : dove per lo contrario con parole tali si commette più confidentemente l’opera brut
faccia tal’astrazione, godendo solamente delle cognizione delle belle parole ; e in tanto l’appetito, e la volontà restino sinc
malamente inclinati a’ Vizi, e a’ peccati, ardiscono leggere le belle parole , e le graziose forme; sotto le quali si coprono l
do Libri osceni, per cavarne qualche erudizione, o per notar le belle parole , con che possano formare, e arricchire le loro mo
n sincerità, sono proclamatori di quanto ho detto, e possono usare le parole del medesimo Santo. « Melius nescire secure, quam
, e virtuoso, non avrebbero avuto già, né di presente avrebbero molte parole impure, e molte cose inoneste, con le quali essi
e molto perniciosa, è la Lezione impudica. 4. Motivo è sapere, che le parole oscene de’ Libri disonesti sono villanie, maldice
già una grave interrogazione intorno ad un Giovane che ode sentenze e parole oscene: la quale noi ora possiamo rinnovare intor
ceranno nell’animo di un Giovane, che oda, o legga brutte sentenze, e parole tanto impure quanto sono quelle che gli Scrittori
si ritrovino del continuo, giorno e notte occupati in Libri pieni di parole , e di atti disonesti, e lussuriosi; co’ quali tan
a Proibizione dell’Indice: e per conseguenza io non pecco leggendo le parole brutte, e le cose disoneste, che sono poste in qu
12. ripose, come bel fregio di lode, nelle persone pie la fuga delle parole oscene, « Verborum obscenitatem fugere » : e S. A
e i buoni, e onesti Cristianiep. ad Solit. erano soliti di fuggire le parole sporche, e lascive, come i velenosi morsi degli A
, come i velenosi morsi degli Aspidi, « Ut Aspidum morsus ». Ma se le parole poco modeste, anche solamente udite, meritano di
ca, e Latina Gentilità: e per conseguenza più volte hanno letto molte parole , e molte cose impure, e in quelle hanno saputo ce
bidinse, et obsecone inquinantes. »or. adhor. ad Gentes. Con le quali parole par, che accenni, che, chi gode di legger le osce
rpretando il furto fatto da Achan nella presa di Ierico, legge quelle parole , « Regulam auream », secondo l’esposizione de’ LX
e da quelli allettato, e allacciato. Dico 4. L’obiezione, sana con le parole del P. Strada, è tanto bene oppugnata, e espugnat
bbondanza, che è cosa da piangere lo sperimentare oggidì verissime le parole del P. Bartolinell’Huomo di lettere p. mibi 78..
gli antichi Ebrei della Cantica, solo perché sotto quelle coperte di parole amorose non vi ricevesse danno: e doverassi a tut
m respulse, ac recordatione denum ipsa per horrescite. » Con le quali parole accenna i molti, e gravi mali, che si possono tra
ichi? « Aspicere aut Picturas, aut deformes prohibemus. » Quelle sono parole del Filosofo, alle quali aggiunge il P. Carlo Scr
Libri, che possono recar all’animo nocumento. Ricordo anche le gravi parole di S. Girolamo, riposte da Graziano tra’ Canoni.
de’ sacri Evangeli, e de’ Profeti, leggono le Commedie, e cantano, le parole amorose della Bucolica; e tengono in mano il Poet
soggetto di necessità. Contro questi si possono usurpare le pungenti parole di Pietro Blesense. « Priscianus, et Tullius, Luc
arto Rimedio si propone da molti, e è accennato da Gersone con quelle parole . « Mandarem, plurima, uti obliteraret. »Ser. 1. i
il Poeta era stato nomato Logomagiro, che tanto vale quanto Cuoco, di parole . Si trovano, alcuni cibi, dice Plutarco, i quali
ose dell’Uomo, ma solamente al senso, e alla carne. E io dico, che le parole dell’Opera oscena sono que’ cibi, che solo attizz
diletto aggiungono le burle oscene, e gli scherzi impudichi, usando o parole poco modeste, o cose molto contrarie all’onestà:
oscenità e quella ancora, la quale deve allontanarsi, non solo dalle parole ; ma anche dalle cose: poiché purtroppo è vero, ch
si veste modestamente, cioè le cose disoneste si spiegano con modeste parole . Onde S. Girolamo scrisse, « Solacismus magnus, e
alentuomo, cioè il Pastorfido, la trovò assai modesta, e pudica nelle parole ; ma assai immodesta, e impudica nelle cose: onde
ie amorose, né altri Libri, ne’ quali siano oscenità, o di cose, o di parole . E per prova del detto bastino l’autorità, le rag
ausa », la Commedia buona deve essere totalmente buona, e non ammette parole brutte, o fatti disonesti, che siano peccati mort
persone deboli di virtù, per non dire, affatto viziose, di far udire parole indegne, di far sentire disonesti Atti, e di far
1. Concil. pa. 509. col. 1. fine. Faccia per se il commento a queste parole ogni savio Religioso, e Ecclesiastico, e non avrà
ati, che restano; poiché non sentiranno più, o almeno poco stimolo da parole , né provocarsi da’ vicini, e presenti, li quali p
63 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
us le supposez, continuera-t-on sans doute, puisqu’elle se sert de la parole & du chant, dont ils ont toujours été en poss
ait rapport à la Littérature & à la Musique, sans se servir de la parole ni du chant. Il suffit qu’on emploie ces deux cho
accusé de rien imiter. Lorsqu’on exprimera, par éxemple, à l’aide des paroles , les mœurs & les actions d’un Savetier, d’un
nouveau, où l’on pourra parler & chanter, pourvu toutefois que la parole & la musique soient employées différemment qu
64 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
nt qu'à faire ses postures ingénieuses qui représentaient le sens des paroles , en quoi il était merveilleux, ce qui passa depui
ie ou une Tragédie, et comment il la pouvait jouer sans prononcer une parole  ? Et voilà comme il est aisé de nous détromper de
e, ni les Mimes des Acteurs de la Comédie et Tragédie, il dit sur les paroles du grand Pline très mal entendues, que Luceïa et
ncore des « Feminæ illustres deformia meditari. » Tacit. l. 14. c. 2. paroles de Tacite, qui nous apprend que les femmes de con
65 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435
esquelles on est sorti sans être aucunement souillé ni blessé par les paroles qu’on y a entendues, ni par les actions qu’on y a
ai que contre ceux dont je viens de parler, lesquels par leurs sales paroles , actions et gestes impudiques, empoisonnent les â
t on espère de la gratification : mais je n’ignore pas aussi, que ces paroles , « jusqu’à quand aurez-vous égard à la personne d
eur dit, « qu’ils mourront comme des hommes » : car par les premières paroles , il leur représente qu’ils sont revêtus de la pui
66 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
ouvre en faire l’offre. Le Sieur Dufrene, habile Orateur, portant, la parole à la tête de l’ambassade, fut reçu les deux batta
s gestes & la vérité du pantomime, aux aveugles par la beauté des paroles & le son agréable de la voix, & à ceux qu
s sa vieillesse, il alloit pourtant à la comédie, & y jugeoit des paroles par les gestes. Il disoit n’avoir jamais mieux ju
Comédiens. Mais ce n’est plus l’état de la question ; qu’on lise les paroles , que la mémoire les rappelle, ou qu’on les entend
entende prononcer, ce n’est plus voir en sourd, qui ne sait rien des paroles , & dévine le langage sur les mouvemens, ce qu
it très-bien, à plus forte raison quand il est bien d’accord avec les paroles . L’un peut absolument se passer de l’autre. On pe
de l’autre. On peut se faire entendre sans gestes, un Pantomime sans paroles , mais on n’excite pas si aisément les passions, o
re si vanté, si savant, si spirituel, si noble, si puissant, dont les paroles sont des oracles, les démarches des graces, les v
Philistins. Les femmes ont du feu en leur face, leurs regards, leurs paroles . Le Diable se sert en danse de la plus forte armu
siveté. On l’aime mieux que le travail. Mensonge & folie dans les paroles & chansons ; ivresse, sinon de vin, du moins
67 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
il peut s’en convaincre, s’il veut se rendre attentif au sens de ces paroles qu’il rapporte lui-mêmePage 10.. « Si quelqu’un e
le Chrétienne, il apprendra que c’est moins par tels gestes et telles paroles , que par les mauvaises dispositions excitées en n
ère, ce n’est que pour mieux séduire les cœurs. On sait assez que des paroles et des actions trop impudentes causent souvent du
s marquer les dérèglements secrets qu’un port de voix, un soupir, une parole entrecoupée produit sur le champ. Je parlerais sa
elle est aujourd’hui… On n’y cherche pas, dit-il, le plaisir dans des paroles , ou dans des actions déshonnêtes. On n’y perd pas
  N'est-il pas écrit que celui qui aime le danger y périra ? « Belles paroles  ! pour un Orateur austère, dira le Père, mais peu
naît si bien comment nous sommes faits, qu’il faut l’en croire sur sa parole . Le Théologien achève, en faisant l’éloge des Com
n achève, en faisant l’éloge des Comédiens. Il emprunte pour cela les paroles de saint Thomas. Car en pareille occasion il faut
pareille occasion il faut une voix angélique ; et prenant lui-même la parole il assure qu’il « en a confessé plusieurs qui hor
divertissements qui duraient tout le jour, contre les actions et les paroles déshonnêtes qui régnaient dans les jeux, comme si
68 (1590) De l’institution de la république « QUATORZIEME TITRE. Du Théâtre et Scène. » pp. 507-508
out incontinent et se perd, sans aucune formation ou signification de parole , qu’on puisse entendre. Il y en a d’autres, quiPl
ers mots qu’on a proférés : autres retentissent de manière, que d’une parole ils en font plusieurs. Ce considéré il a été néce
69 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
i votre ami fait consister votre mérite, on ne l’en croira pas sur sa parole , tant qu’il ne donnera pas de meilleures preuves
fausseté des conséquences que vous tirez de leurs pensées et de leurs paroles , après les avoir fait raisonner à votre fantaisie
i une remarque que j’ai faite là-dessus, appuyée sur la pensée et les paroles de Saint Augustin dans son Livre de La Cité de Di
de sales représentations ; mais, personne ne doit conjecturer de ces paroles que les incestes et les adultères honteux dont il
les adultères honteux dont il parle se commissent sur le Théâtre. Les paroles que j’ai déjà citées suffisent pour vous en conva
du moins avec des sentiments impurs. Ce que j’ajoute pour adoucir les paroles de Saint Cyprien. « Quae pudica fortasse ad Spect
, c’est se conduire par la raison ; appliquez à cela l’exemple et les paroles de Saint Jean l’Evangéliste, que Saint Thomas rap
qu’on ne donne point, ou qu’on ne se procure point le plaisir par des paroles ou des actions déshonnêtes et défendues, « non ut
s vous l’êtes imaginé. Vous aviez déjà conclu page 4, sur les simples paroles de Saint Thomas que vous aviez rapportées, qu’il
retien des Comédiens ». Tout cela est clair selon vous par les seules paroles de Saint Thomas ; mais vous verrez qu’il n’y a ri
isonnement, qui ne conclurait pas sans cela, puisque vous insérez des paroles de Tertullien, que le Cirque ou plutôt la Comédie
s etc. Mais afin qu’on ne m’accuse pas d’être un imposteur. Voici les paroles de Tertullien. « Omnia a Deo instituta et homini
oir jamais lu l’Ecriture que d’en faire une si méchante application, ( paroles admirables que je pourrai bien vous adresser dans
criture. Le second que l’on doit tolérer, consiste dans un mélange de paroles et d’actions agréables pour son divertissement ou
s pas fort en peine de le lire, je veux bien vous en croire sur votre parole  ; mais faites plus de réflexion, je vous prie, su
car la plupart n’y cherchent que le plaisir qu’ils trouvent dans des paroles et des gestes peu honnêtes ; et les pièces purgée
it. La seconde condition est, qu’on ne cherche pas le plaisir par des paroles ou des actions déshonnêtes. C'est ici où vous cro
nversations du monde poli uneparole sale ne fera pas tant rire qu’une parole enveloppée de plusieurs sens. Ce sont ces mêmes p
nt rire qu’une parole enveloppée de plusieurs sens. Ce sont ces mêmes paroles qu’on a substituées dans la Comédie à la place de
le soin de finir et de suppléer la mauvaise application ; de tant de paroles à double sens qu’Esope et Doris avaient soin d’ex
a plupart de ceux qui y vont s’y ennuieraient, s’il n’y avait pas des paroles ou des actions déshonnêtes. C’est en elles seules
ponds d’abord que le châtiment ou la récompense d’une action ou d’une parole n’en change pas la nature, et n’est pas une preuv
oique la Piété finisse par quelques Vers de Morale, remarquez que les paroles ridicules que l’on fait dire au valet de l’Impie,
en homme d’esprit, et vous me direz page 45, « que ce sont de belles paroles pour un Orateur austère ; mais peu solides pour u
portés page 46, pour nous persuader que l’on ne doit pas défendre les paroles ni les actions qui n’excitent les passions que pa
la vôtre pour la détruire entièrement. Je n’ai qu’à vous adresser ses paroles du Chapitre 14, et vous dire : Comment pouvez-vou
e lesquelles Salvien déclame, ne consistaient sans doute que dans les paroles ou dans les gestes déshonnêtes, dont ces Spectacl
as à leur usage modéré et innocent, l’on peut aussi interpréter leurs paroles , des Comédies impies et déshonnêtes, et non pas d
nt pour procurer quelque soulagement au corps ou à l’esprit ; que les paroles ni les actions déshonnêtes n’en sont point bannie
eurs devoirs à leur Créateur. » Quelle nécessité d’outrer si fort les paroles de Saint Chrysostome ? Les voici en Latin. « Isti
outez-vous, rien de pareil dans nos Comédies ? » Je n’examine pas les paroles de Saint Jean de Damas, je veux supposer que cett
tes de lieux pourrait causer du scandale, et que pour vous servir des paroles de Saint Augustin, ils doivent mépriser tous les
70 (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -
lement la satisfaction de les voir, et de leur entendre dire quelques paroles excellentes, qu’ils ont ensuite le plaisir de rac
uhaiter que tout le monde y pûta assister avec intelligence selon ces paroles du Roi Prophète : « Bienheureux est le peuple qui
s seront tenues pour subreptices.  » Il leur représentait encore ces paroles de saint Bernard « Ubi necessitas urget, excusabi
leur appartient : et c’est avec justice qu’on leur peut appliquer ces paroles terribles de saint BernardS. Bernard de moribus e
suivis que de nos œuvres bonnes ou mauvaises. » Ce sont les propres paroles de cet Illustre Prince, par lesquelles il fait pa
suivre en toutes choses la conduite de feu M. le Prince de Conti. Ces paroles sorties de la bouche du plus grand, et du plus éc
ai suivi partout l’ordre de mon Adversaire, en rapportant ses propres paroles , et marquant la page où elles se trouvent dans sa
est tronqué dans ce 1. chapitre de la Dissertation pag. 11. Voici les paroles de Tite-Live « Et hoc, et insequenti anno T. Sulp
partie de la solennité de leurs Fêtes. Macrobe nous l’apprend par ces paroles « Festis insunt sacrificia, Epulæ, Ludi, Feriæ… S
Spectacles les jours ouvriers, ainsi qu’on le peut apprendre par ces paroles de l’Empereur Julien l’Apostat « Semper odi Circe
té n’était pas fort considérable pour signaler sa souveraineté. » Ces paroles de Tite-Live renversent de fond en comble la prop
res Jeux qui se faisaient aux jours ouvriers, comme il paraît par les paroles de l’Empereur Julien l’Apostat, que nous avons ra
eux, lorsqu’il lui a fait dire des choses si éloignées du sens de ses paroles , qu’il ne faut que les rapporter fidèlement, pour
point, et qu’on n’y voie pas ce qui y est en termes exprès. Voici les paroles de Quintilien dans l’endroit qu’allègue l’Auteur
ute-t-il, il y a des Dieux qui se plaisent à ces impuretés. Voici ses paroles « Cum vero dicere quidquam turpe interdixerimus,
l. 7. Politic. cap. 17.. « Comme nous avons défendu toutes sortes de paroles déshonnêtes, il est évident que nous défendons au
stotelis.. « Il faut observer que lorsqu’Aristote ajoute ensuite ces paroles , “Si ce n’est pour le culte de quelques Dieux, s’
né des noms, des honneurs, des métiers, et des figures. » Ce sont les paroles d’Hérodote. » Et comme la Poésie est une peintu
servation L’Auteur de la Dissertation veut qu’on l’en croie sur sa parole . Mais il s’est engagé si mal à propos qu’il se tr
se mettre en avantDissert. pag. 61. ». Il n’y a personne qui lise ces paroles de l’Auteur de la Dissertation, qui ne s’attende
passage qu’il a citéTertul. de Spectac. cap. 4., traduisant ainsi ces paroles de TertullienDissert. pag. 63. : « Exinde apparat
t il s’explique si clairement qu’on ne peut pas douter du sens de ses paroles  : car ce qu’il dit, « Exinde apparatus, quibus su
nous l’avons fait voir dans la 2. Observation de ce Chapitre par ces paroles de S. Augustin, « Que les Païens, dit-il « Eant a
i tous ceux qui se sont opiniâtrement attachés à le combattre par les paroles de nos anciens Pères, eussent bien examiné toutes
n l’ordre de ce saint Evêque, et de cet illustre Prédicateur de votre parole , cette coutume ne se devait plus pratiquer par le
l’Eglise, de dire, comme fait l’Auteur de la Dissertation, contre les paroles expresses du 3. Synode de MilanDissert. pag. 89-9
3., qui se sont opiniâtrement attachés à combattre le Théâtre par les paroles de nos anciens Pères, eussent bien examiné toutes
sir public, et de soi-même innocent : il veut même en être cru sur sa parole  ; car il l’avance sans aucune preuve, et nous fer
gréable et sans crime à cet égard », je n’ai qu’à lui représenter ces paroles de S. Pierre Chrysologue, Archevêque de Ravenne «
iment se trompe fort. » Que l’Auteur de la Dissertation considère ces paroles de Tertullien qu’on ne saurait assez répéter « Id
s preniez la verge de votre Justice, et vous brisiez mes os, selon la parole du Prophète, parce que je n’avais pour but que de
de semblables remerciements. Voici ce qu’il en a écrit rapportant ces paroles de S. Augustin. « Ceux qui donnent aux Comédiens
Comédiens. Cet illustre Prince rapporte encore sur le même sujet ces paroles de S. Chrysostome « Nulla res æque eloquia Dei ad
. Isaya. Vidi Dominum. : « Il n’y a rien qui expose plus au mépris la parole de Dieu, que l’applaudissement et l’approbation q
eur Constantin est loué de cette action par les Chrétiens ; Voici les paroles d’Eusèbe, qui sont tronquées dans la Dissertation
ion. C’est ce que l’Empereur Constantin nous apprend lui-même par ces paroles qu’il dit aux Evêques assemblés dans son Palais,
ui sont hors de l’Eglise », c’est-à-dire des Païens, montrant par ces paroles , que ce qu’il accordait aux Païens, ne regardait
1. ad v. 1. c. 6. Isaia. Vidi Dominum., qui expose plus au mépris la parole de Dieu, que l’applaudissement, et l’approbation
e de Conti a composé de la Comédie et des Spectacles : l’on y lit ces paroles de S. Ambroise « Utinam hac interpretatione possi
dignes des Chrétiens sous le règne de l’Empereur Théodose. Voici les paroles de ce grand Prélat, dans le discours qu’il fit au
je ne le vous déclarerai point par mes discours, mais par les propres paroles de celui qui doit juger de toutes les actions des
ence de dire qu’ils ne les voient pas pour les désirer, lorsque leurs paroles dissolues et lascives, les voix et les chants imp
... Car si en ce lieu où l’on chante les Psaumes, où l’on explique la parole de Dieu, et où l’on révère et respecte sa divine
Spectacles du Théâtre, afin qu’ils puissent être admis à entendre la parole de Dieu : car ces péchés ne sont point médiocres 
les fictions de l’adultère ? N’avez-vous point horreur d’entendre les paroles impudiques d’une Comédienne, des mêmes oreilles q
impudiques d’une Comédienne, des mêmes oreilles que vous entendez les paroles d’un Prophète, qui vous introduit dans les mystèr
exciter des troubles dans leurs Etats. J’ajouterai seulement quelques paroles de S. Augustin, qui nous font connaître que quelq
peste, dont il infecte toute la ville. Saint Paul nous a défendu les paroles impertinentes, et celles qui ne tendent qu’à un v
que ces bouffons ridicules ont proféré quelque blasphème, ou quelque parole déshonnête, on voit que les plus fous sont ravis
les âmes, et parce que l’Apôtre S. Paul l’a défendu, en défendant les paroles de railleries, et celles qui ne tendent qu’à un v
u’il en prétend tirer est très fausse ; il ne faut que considérer les paroles de la demande que les Pères du Concile d’Afrique
faut donc plus employer contre le Théâtre de notre temps ces grandes paroles de zèle, et de foudre que les anciens Pères de l’
ût la tête bien pleine des idées des Spectacles, lorsqu’en lisant ces paroles qu’il a rapportées de Baronius, il s’est imaginé
semé de fleurs de lis, etc. ». C’est, dis-je, comme si en lisant ces paroles , l’Auteur de la Dissertation s’était imaginé qu’o
fût appelé le Théâtre du Pape ? Il n’a formé cette pensée que sur les paroles qu’il vient d’alléguer de Baronius sans les enten
. 101. et 102., employer contre le Théâtre de notre temps ces grandes paroles de zèle, et de foudre que les Anciens Pères de l’
strions aux Comédiens. Y a-t-il rien de plus exprès là-dessus que ces paroles de Cicéron ? « Nous avons vu, dit-il « Histrione
ques, et d’Histrions ; comme Aulu-Gelle nous l’apprend encore par ces paroles « Comœdos quispiam et Tragœdos, et Tibicines dive
des Mimes, ni des autres Acteurs du Théâtre, comme il paraît par ces paroles du Roi Agésilas « Quum aliquando Callipides Tragœ
l a tant d’estime de lui-même qu’il a prétendu devoir être cru sur sa parole  ; puisque pour toute preuve il se contente de dir
ter ». Saint Augustin remarque que Cicéron montre évidemment par ces paroles , que les Comédiens étaient infâmes parmi les Roma
les Comédiens ; ce qui est confirmé par S. Augustin, qui rapporte les paroles de cet Orateur. « Nous apprenons de Cicéron, di
ention que d’un art de bouffonner, qui consistait en deux choses, aux paroles , et aux postures ; et l’un et l’autre est ici cla
4. ; « que d’un art de bouffonner, qui consistait en deux choses, aux paroles , et aux postures ; et l’un et l’autre est ici cla
ndre, que pour le voir : Ainsi son action donnait de l’agrément à ses paroles  ; et ses paroles embellissaient son action. Il es
voir : Ainsi son action donnait de l’agrément à ses paroles ; et ses paroles embellissaient son action. Il est certain qu’Esop
indifféremment, doivent exprimer les passions, non seulement par les paroles , mais aussi par les gestes, et par les mouvements
tacles publics il ne pouvait pas s’empêcher de mêler sa voix avec les paroles que prononçait l’Acteur de Tragédie. » Et la Glo
V. Réfutation de ce IX. Chapitre. Ce que nous prouvons encore par les paroles suivantes de cette loi que l’Auteur de la Dissert
. Aussi l’ai-je imité, et avec joie.  N’est-il pas très vrai que ces paroles sont très propres pour faire commettre aux hommes
partie infâmes, en partie viles et déshonnêtes. » Il se voit par ces paroles que tous ceux qui montaient sur le Théâtre, qui y
le on le commet ; il n’est point permis aussi de l’approuver dans les paroles , qui le représentent. » Tertullien prouve encore
r de pièces Atellanes », lequel fut banni d’Italie pour avoir dit des paroles piquantes contre Néron Claudius. « Néron, ajoute
orrompre le texte de Macrobe dans sa traduction, traduisant ainsi ces paroles  : « Histriones non inter turpes habitos », que le
t qui est l’infamie de fait. Sur quoi il faut remarquer que comme ces paroles de Macrobe ne se peuvent entendre que de quelques
time que Cicéron faisait de Roscius et d’Esope ; mais non pas sur les paroles de Cicéron, lequel au contraire déclare en termes
ntaient sur la Scène pour gagner de l’argent, comme il paraît par les paroles suivantes de la loi Athletas, lesquelles nous fon
passant, que l’Auteur de la Dissertation n’allègue pas fidèlement les paroles de Tertullien : car ces mots, les Athlètes, ne so
descendent en l’Arène ; mais il faut être exact dans la citation des paroles des Auteurs. Nous allons voir ensuite que Tertull
salaire qu’ils en reçoivent. C’est en ce sens qu’on doit entendre les paroles de TertullienSi qua de spectacul. comme ci-dessus
sages même des Païens ; car on ne saurait donner un autre sens à ces paroles de la DissertationDissert. pag. 212. et 213. : « 
guer quelque Concile, car il n’est pas juste qu’il en soit cru sur sa parole . Mais est-il possible qu’un homme qui se mêle de
at en soit avilie. » Il est donc visible par la seule lecture de ces paroles de S. Augustin, qu’il parle des mêmes Acteurs de
ignifient point les Acteurs de Comédies et de Tragédies ; car par ces paroles de S. Augustin, « les Grecs estiment qu’ils ont u
si peu favorable qu’il a été contraint de le tronquer. Car après ces paroles  : « S. Augustin raconte qu’un Edile soit Cicéron
uel l’Auteur de la Dissertation nous renvoie, l’a remarqué. Voici les paroles de Cicéron « Profecto memoria tenetis Cotta et To
e des lois et l’anathème du Christianisme, il ne faut qu’examiner les paroles qu’ils ont employées en cette occasion, et qui no
ent pour exprimer une douleur imaginaire. » Où nous ne voyons pas une parole qui concerne le Poème Dramatique. Aussi ne veut-i
e de le falsifier dans sa traduction, et voici comment il traduit ces paroles de Minucius Félix· : « Nunc enim Mimus vel exponi
n certes : Aussi l’ai-je imité avec joie. » N’est-il pas vrai que ces paroles sont très propres pour faire commettre aux hommes
on dit que « nous ne voyons pas en cet endroit de Minucius Félix, une parole qui concerne le Poème Dramatique ». Ne devait-il
us savons que Dieu condamne même toutes sortes de bouffonneries et de paroles inutiles ? Pourquoi sera-t-il permis de regarder
lle on le commet, il n’est point aussi permis de l’approuver dans les paroles qui le représentent. » Il est donc difficile de
ez clairement qu’il n’entend par là que ces bouffons infâmes, que les paroles et les postures rendaient odieux à tous ceux qui
, et Saül homil. 3. in Math. 2. homil. 6. et 7. et alibi.  ; mais ces paroles montrent assez clairement qu’il n’applique cette
nait au public des spectacles de fornication, de corps effémines, des paroles sales, des mauvaises chansons, des femmes débauch
une extrême circonspection et exactitude en toutes choses. « Que les paroles déshonnêtes leur disaient-ils, folles et bouffonn
tés des Mimes, et des Sauteurs efféminés. » V. Réfutation. Les paroles de S. Cyrille font voir le contraire. Il montre p
riez les danses des hommes efféminés. » Il paraît clairement par ces paroles que S. Cyrille ne condamne pas seulement les Mime
es actions les plus honteuses y sont toutes représentées ; et quelles paroles les Bouffons et les Bateleurs ne prononcent-ils p
 ». » VII. Réfutation. Il ne faut que rapporter fidèlement les paroles de Clément d’Alexandrie, pour voir que l’Auteur d
dus, où l’on ne voit que des choses infâmes, où l’on n’entend que des paroles bouffonnes et inutiles. Car y a-t-il rien de hont
ien de honteux qu’on ne représente sur les Théâtres ? Et y a-t-il des paroles insolentes que les Farceurs et les Histrions ne p
onsacrés au service divin, ne soient souillés par des actions, et des paroles d’impureté et de badinerie.  » Mais d’ailleurs
’ils y faisaient des railleries indécentes, et prononçaient plusieurs paroles impudentes, ils furent condamnés par nos Théologi
nventores. Aussitôt l’Auteur de la Dissertation s’est imaginé que ces paroles et dicuntur inventores, signifiaient que ceux d’A
simple lecture du passage de Gaufrédus lui pouvait apprendre, que ces paroles , et dicuntur inventores, ne signifient autre chos
sont appelés Trouvères, ou Troubadours ; c’est-à-dire, Inventeurs de paroles . Je crois que nous ne devons pas moins éviter les
venteurs de paroles. Je crois que nous ne devons pas moins éviter les paroles déshonnêtes, que les honteuses postures du corps.
du Théâtre, il y comprend aussi les impuretés des Comédies, comme ses paroles le font assez entendre par les termes de représen
sans rougir ces représentations de choses honteuses, ces voix et ces paroles déshonnêtes : ces lascifs mouvements du corps, ce
occupé pour ne pas voir les impuretés des Comédies dépeintes dans ces paroles de Salvien. Chapitre XI.  QUE LES POEMES DRAM
que pour faire les divertissements du peuple, par des actions et des paroles dignes de la plus grande sévérité des lois ; et q
qui est allégué à la marge de la Dissertation, on ne trouve point ces paroles  : « Comœdia et Tragœdia horum meliora poemata, qu
ainte qui leur avait été prescrite » ; On ne peut pas conclure de ces paroles , qu’il eût été bon de n’avoir point connu la voie
lle on le commet, il n’est point aussi permis de l’approuver dans les paroles qui le représentent. » Au Chapitre 23. il condam
ectacles publics, avec quelques choses indécentes ; mais sans aucunes paroles impudentes et dissolues, comme en beaucoup d’autr
gustin ajoute, qu’au moins il n’y a point dans les Comédies aucunesaf paroles déshonnêtes, comme en beaucoup d’autres jeux du T
il est constant que presque dans toutes les Comédies, il y avait des paroles aussi bien que des actions déshonnêtes, comme il
Captifs, qu’il dit avoir composée pour les honnêtes gens, sans aucune parole d’impureté. « Il sera bon, dit-il « Profecto exp
e la Dissertation a tronqué et falsifié en trois endroits : Voici les paroles de ce grand Saint « Et hæc sunt Scenicorum tolera
t composées avec cette retenue, qu’il n’y a point d’impureté dans les paroles , comme il y en a en beaucoup d’autres pièces de l
si l’Auteur de la Dissertation avait rapporté la suite des dernières paroles du Chapitre 8. du 2. livre de la Cité de Dieu, qu
choses vicieuses : c’est ce qui m’oblige de répéter ici les dernières paroles du chapitre 8. du livre de la Cité de Dieu, et d’
t composées avec cette retenue, qu’il n’y a point d’impureté dans les paroles , comme il y en a en beaucoup d’autres pièces de l
escription n’était nullement nécessaire pour nous faire apprendre ces paroles avec plus de facilité ? Mais que ces paroles au c
nous faire apprendre ces paroles avec plus de facilité ? Mais que ces paroles au contraire sont très propres pour faire commett
nfamie détestable avec plus de hardiesse ?  Je ne condamne point les paroles que je considère en elles-mêmes comme des vases r
e S. Augustin et des autres Pères, finissant cette Réfutation par ces paroles que S. Augustin écrit à Nectarius « Lege vel reco
seraient si persuadés de sa suffisance, qu’ils l’en croiraient sur sa parole , sans se mettre en peine de voir ce qu’en a écrit
sans se mettre en peine de voir ce qu’en a écrit Lactance ? voici ses paroles « In Scenis nescio an sit corruptela vitiosior. N
examiné les sentiments des Anciens, ont allégué deux Canons tirés des paroles de S. Jérôme « Omissis Evangeliis Comœdias leger
he tout ce qu’il y a d’impur, de déshonnête et de dangereux comme les paroles suivantes de S. Jérôme dans l’Epître qu’il écrit
7., ait soin sur toutes choses de bannir de la ville toutes sortes de paroles sales et déshonnêtes ; car des paroles licencieus
r de la ville toutes sortes de paroles sales et déshonnêtes ; car des paroles licencieuses et déshonnêtes, on passe d’ordinaire
e et à ne rien écouter de déshonnête. Or ayant défendu de dire aucune parole déshonnête, il est manifeste que nous défendons a
nous apprend qu’à cause qu’il est défendu de dire et d’écouter aucune parole déshonnête, il s’ensuit qu’il est aussi défendu d
n précepte pour tous les Chrétiens, de ne dire et de n’écouter aucune parole déshonnête, et de ne regarder aucune chose malhon
examiné les sentiments des anciens, ont allégué ces Canons tirés des paroles de Saint Jérôme comme une condamnation absolue de
dans leurs gestes, dans leurs actions, dans leurs regards, dans leurs paroles n’ont rien qui ne blesse la modestie de leur sexe
appréhension, parce qu’il arrive souvent qu’il y tombe. » Et selon la parole de l’Ecriture « Qui amat periculum, peribit in il
t. » S. Aug. lib. 1. Confess. cap. 15., que je n’aie appris plusieurs paroles utiles parmi ces folies ; mais on les pourrait au
oie sûre pour bien instruire les enfants. » J’ajouterai encore ces paroles du P. Pierre de Guzman Jésuite : « Quelqu’un me d
up de choses pour répondre à cette objection ; que pour favoriser les paroles , il ne faut pas abandonner les actions ; et que p
x, et vous ne profanez pas la Divinité ? » Vous pouvez appliquer ces paroles à ce qui se fait parmi nous, jugeant bien que ce
e Comédie soit bonne, si les Episodes, le raisonnement, l’action, les paroles sont vicieux ? les maîtres de cet art qui savent
gnorent pas que si une Comédie n’a quelque chose de lascif ou quelque parole malhonnête, quelque Episode, ou quelque danse qui
tre, mais sur le pavé, debout et sans chaire, comme il paraît par ces paroles de Suétone parlant des déclamations d’un Grammair
e et de l’afféterie, qu’on leur apprenne à imiter les œillades et les paroles des femmes qui vivent selon l’esprit du monde ? N
des Eglises ». J’ajouterai seulement à ce que j’ai dit ci-dessus, ces paroles du Cardinal Cajetan « Ludus ex circumstantiis mal
t à regarder et à admirer les gestes des Acteurs, qu’à entendre leurs paroles . C’est pourquoi nous défendons de recevoir désorm
, et non savants mieux comprendre à le voir à l’œil, que par la seule parole qui en pourrait être faite. Et de dire qu’il y a
iens, de représenter aucunes actions malhonnêtes, ni d’user d’aucunes paroles lascives, ni à double entente, qui puissent bless
ais j’appréhende trop, LEANDRE.   Je te jure, et promets De tenir ma parole , et n’en parler jamais. Faisant cela pour moi tu
ton aveuglement avait mis ta raison. Il sortit du jardin avecque ces paroles  : Mes regrets furent vains, et mes plaintes frivo
e jour achèvera plutôt que ce discours. Laissez-le-moi finir avec une parole . Cinq ou six mois après, nous nous rendons à Nole
avis est, qu’Eraste en un mot Lui faisant la même offre, obtienne sa parole , Et rende du vieillard l’espérance frivole. L’hon
tes sont beaucoup plus déréglées : je n’ai garde de rapporter ici des paroles malhonnêtes qui se lisent dans la Comédie de l’Av
prend à rejeter la vertu, et à s’abandonner à l’ambition. Ecoutez ces paroles de Marcia, dans la Tragédie de la mort de l’Emper
u de périr au trône des CésarsActe 1. Scene 1.. » Ecoutez encore ces paroles d’Aufide dans la Tragédie de Sertorius. AUFIDE
de toi seul d’un trône qu’on me vole, De sa possession tu m’as porté parole . Et si toujours la gloire est dans ton souvenir,
ue je vous dois, À forcer sa raison de vous rendre sa foi. MARCIA. Ta parole par là ne saurait être quitte : Non que d’un plei
d ils le font avec quelque modération, c’est-à-dire, sans y mêler des paroles malhonnêtes, et des actions impudentes, pourvu qu
; c’est-à-dire, pourvu qu’ils ne mêlent point dans leurs jeux aucunes paroles , ni aucunes actions illicites ; et qu’ils ne les
rois jours que je n’ai mangé. » Je fus si touché de compassion de ces paroles , que je la menai dans ma caverne, où après qu’ell
e prendre soin de votre âme. » Cet homme n’eut pas plutôt entendu ces paroles , qu’il jeta les flûtes qu’il avait entre les main
état de péché, pourvu qu’ils ne mêlent point dans leurs jeux aucunes paroles , n’y aucunes actions illicites ; il ne considère
un état de péché, parce qu’ils ne mêlent pas dans leurs jeux aucunes paroles , ni aucunes actions illicites, de sorte qu’ils so
eur objet, et selon leur matière lorsqu’ils sont déshonnêtes dans les paroles , ou dans les actions, ou qu’ils nuisent au procha
ns la modération, c’est-à-dire, pourvu qu’ils n’y emploient point des paroles , ni des actions illicites ; et qu’ils ne fassent
s d’un seul point de la raison, soit dans les actions ; soit dans les paroles indécentes. Je crois que s’ils ne se rendent pas
e chair, et qui depuis le commencement jusqu’à la fin sont pleines de paroles , et d’actions peu honnêtes, et peu modestes, de r
ge couvert de peinture, et de mouches, leurs œillades lascives, leurs paroles amoureuses, leurs ornements affétés, et tout cet
je ne vous le déclarerai point par mes discours, mais par les propres paroles de celui qui doit juger de toutes les actions des
nce de dire, qu’ils ne les voient pas pour les désirer, lorsque leurs paroles dissolues, et lascives, les voix et les chants im
« Car si en ce lieu où l’on chante les Psaumes, où l’on explique la parole de Dieu, et où l’on craint et respecte sa divine
ontractés à la Comédie, afin qu’ils puissent être admis à entendre la parole de Dieu ; car ces péchés ne sont point médiocres.
sur le Psaume 102. d’où l’on a tiré le Canon Donare, dist. 86. » Ces paroles de saint Antonin condamnent les principales propo
istrions dans le même sens, que le prend saint Thomas, rapportant ses paroles , et suivant sa doctrine. Or saint Thomas comprend
ez clairement qu’il n’entend par là que ces bouffons infâmes, que les paroles , et les postures rendaient odieux à tous ceux qui
acrés au service divin, ne soient souillés par des actions et par des paroles d’impureté, et de badineries. » Et en un autre e
3. v. 7.  : « Souvenez-vous de vos Conducteurs qui vous ont prêché la parole de Dieu ; et considérant quelle a été la fin de l
s les lieux Saints ? C’est ce que nous font comprendre ces admirables paroles du Concile de Mâcon « Sint oculi, manusque vestr
ons qui peuvent porter au mal. C’est la doctrine de l’Evangile, et la parole du Fils de Dieu même. « Si votre œil, dit-il « Si
nt discours contre les Romans, et les Comédies de ce siècle : sur ces paroles du Prophète : « Il donnera des Emissaires contr
t dans leurs passions, ils se plaisent encore à les imiter dans leurs paroles . Combien y a-t-il de ces Poètes dans l’Espagne, d
’un peuple : ce qui a d’autant plus d’effet, et de puissance, que les paroles , les accents, les gestes, les mouvement, et actio
ince de Conti. « S. Jérôme les condamne aussi de même expliquant ces paroles du Prophète Ezéchiel : Et le Seigneur leur a dit 
s sentences, dist. 16. q. 2. art. 3. concl. 1. » Nous voyons par ces paroles de Comitolus, comme l’Auteur de la Dissertation a
vent couper, et brûler tout à fait. Nous avons rapporté ci-dessus ses paroles dans la 1. Réfutation du chapitre 4. de la Disser
aucoup d’artifice, d’adresse, et d’esprit, qu’on accompagne de belles paroles , qu’on représente avec des actions vives, avec un
aux flèches de l’amour déshonnête ? » Guzman allègue à ce propos les paroles de Saint Chrysostome que j’ai rapportées ci-dessu
de l’Ecriture, et des Pères sur ce sujet, il adresse aux curieux ces paroles de S. Chrysostome Chrysostomus homil. 1. in psalm
s galanteries, et leurs actions bien étudiées : et pour me servir des paroles de S. Chrysostome : « Tout ce qui se fait dans ce
fait dans ces représentations malheureuses, ne porte qu’au mal : les paroles , les habits, la frisure des cheveux, le marcher,
nte d’entreprendre la défense de la Comédie : Nous avons rapporté ses paroles ci-dessus dans la 11. Réfutation du chap. 12 de l
peuple, et la réjouissance publique des Théâtres de Rome, dirent des paroles dignes des plus sages d’entre les Philosophes, il
autres exercices utiles pour l’âme, et pour le corps ? » Ajoutons ces paroles de l’Empereur Justinien. « Peut-on donner le nom
i-dessus dans la 5. Réfutation du chapitre 12. de la Dissertation les paroles du Père Guzman. Il finit par l’explication du pas
aux lois de l’Evangile, et aux règles de l’Eglise. J’ai rapporté ses paroles ci-dessus dans la 11. Réfutation du chapitre 12.
nnes infâmes de représenter les actions des Saints. J’ai rapporté ses paroles dans la 3. Réfutation du chap. 12. Enfin il conc
ndre seulement moins mauvaises. C’est pourquoi il ajoute aussitôt ces paroles par lesquelles il finit son traité « Denique popu
entier du Père Mariana. Monsieur l’Evêque de Vence condamne en peu de paroles l’idée chimérique de la réformation des Comédies,
que celle-là y est toujours couronnée. Voilà, ce me semble, en peu de paroles la défense du Théâtre, et le Panégyrique même de
e, tellement obscurci par la passion feinte que l’Auteur met dans ses paroles et dans celles de la Sainte, qu’on ne sait non pl
ue par un motif de générosité chrétienne, cela paraît mêlé de tant de paroles tendres et passionnées, et de tant de circonstanc
re sainte, qui nous défendent les moindres impuretés, et les moindres paroles déshonnêtes ou frivoles. « Car pourquoi dit ce gr
que leurs langues, auxquelles il n’est pas permis de proférer aucune parole vaine et qui ne convienne point, comme dit S. Pau
se présente à eux, et où ses pensées sont appliquées aux gestes, aux paroles , et aux mouvements des Acteurs ? Ce que Tertullie
dans ces représentations malheureuses ne porte point au mal ; que les paroles , les habits, le marcher, la voix, les chants, les
e peste dont il infecte toute la ville. Saint Paul nous a défendu les paroles impertinentes, et celles qui ne tendent qu’à un v
que ces bouffons ridicules ont proféré quelque blasphème, ou quelque parole déshonnête, on voit que les plus fous sont ravis
aient profession de piété témoignaient par leurs actions et par leurs paroles l’horreur qu’ils avaient de ces spectacles profan
péché. La Comédie, disent-ils, est une représentation d’actions et de paroles comme présentes, quel mal y a-t-il en cela ? Et a
«  qui spernit modica, paulatim decidet ». C’est un des sens de cette parole de Job, « Qui habitant domos luteas consumentur v
s que ces lectures et ces spectacles ne leur aient fait aucun mal. La parole de Dieu, qui est la semence de la vie, et la paro
ait aucun mal. La parole de Dieu, qui est la semence de la vie, et la parole du diable qui est la semence de la mort, ont cela
sible. Dieu attache quelquefois le salut de certaines personnes à des paroles de vérité qu’il a semées dans leur âme vingt ans
le sauraient faire, qu’en mettant dans la bouche de leurs Acteurs des paroles et des sentiments conformes à ceux des personnes
u défaut du coupable. » Personne aussi ne s’est jamais blessé de ces paroles barbares d’un père à un fils, à qui il donne char
depuis le matin jusques au soir ; ce que le Prophète condamne par ces paroles  : « Væ qui consurgitis mane ad ebrietatem sectand
l’esprit de prière, dont l’Apôtre fait un commandement exprès par ces paroles  : « Sine intermissione orate. » Priez Dieu sans d
la piété, et un des principaux moyens de la conserver, est d’aimer la parole de Dieu, et d’y trouver sa consolation. C’est par
t verbum tuum in gaudium et in lætitiam cordis mei. » J’ai trouvé vos paroles , et je m’en suis nourri, et elles ont rempli mon
les âmes chrétiennes du désert de ce monde jusqu’à Dieu, selon cette parole du Cantique : « Quæ est ista quæ ascendit de dese
davantage la joie spirituelle que l’on ressent dans la lecture de la parole de Dieu, que les joies séculières ; et sensuelles
uoi ce même Prophète à qui Dieu avait donné ce goût spirituel pour sa parole , témoigne incontinent après qu’il ne pouvait souf
. Esprit inspire à tous ceux à qui il donne de l’amour pour sa sainte parole . Tous ces divertissements qui sont si agréables a
ncontinent le goût des spirituels, et ne trouve que du dégoût dans la parole de Dieu. Ce sont ces raisins verts, dont le Proph
n valeant.  » Or entre les joies du monde qui éteignent l’amour de la parole de Dieu, on peut dire que la Comédie, et les Roma
pitre 23. de la 1. Partie ; et dans le 33. de la 3. partie. Voici ses paroles  : CHAPITRE XXIIII. DE LA I. PARTIE de l’Introduc
uoi, si quelque serpent sur cela vient souffler aux oreilles quelques paroles lascives, quelque mugueteriebr, quelque cajolerie
du mal ; de sorte qu’il n’est pas permis de les pratiquer, selon ces paroles de l’Apôtre 1. Thessal. 5. v. 22. « Abstenez-vous
e serpent ou basilic sur cela viendra souffler aux oreilles, quelques paroles lascives, ou jeter des regards impudiques ; ces c
imprimées qui confirment l’explication que j’ai donnée ci-dessus des paroles de M. de Genève. La première est une Lettre d’un
visage couvert de peinture et de mouches, ses œillades lascives, ses paroles amoureuses, ses ornements affectés, et tout cet a
s, et sans perdre pour eux-mêmes la charité chrétienne, suivant cette parole du S. Esprit « Unicuique mandavit Deus de proximo
oint pris séancecf dans la chaire de pestilencecg : Soutenant que ces paroles dans leur véritable sens, condamnent ces actions
n mondaine, vous sollicitait de retourner en arriéré, opposez lui ces paroles de S. Augustin, « Cohibeat se à ludis et a specta
surée. S’ils vous le font voir, comme s’il était droit, que la divine Parole vous apprenne que c’est une véritable illusion. C
férence donc qu’on veut attribuer à la Comédie, n’est qu’un masque de paroles artificieuses, composé par les enchanteurs partis
égard doit interpréter en mauvaise partie qui est douteux, selon ces paroles de Job : « Je me défiais de toutes mes œuvres. »
les. Je conjure l’Auteur de la Dissertation, de faire attention à ces paroles de Jean de Salisbury Evêque de Chartres, qui font
71 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures. » pp. 164-167
en étalent tous les attraits, ne sont pas de lui, mais du monde. Ces paroles ne frappent pas moins le théâtre que le monde qui
me de légères imperfections. Saint Paul aussi a tout compris dans ces paroles  : « Au reste, mes frères, tout ce qui est véritab
72 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
ttre de sages leçons & une bonne morale sur le mariage ; mais les paroles des Comédiens, comme celles des amans, Jupiter s’
ertain qu’indépendamment des grossieres indécences d’actions & de paroles qui révoltent les honnêtes gens & font les dé
n’ai pû corriger mon siecle. Avouons aussi que ses exemples & ses paroles n’en étoient guère le remède. Il seroit infini &a
plusieurs jours dans la retraite, la priere & le jeûne. Voici les paroles qu’elle adressoit à Dieu. On n’y trouvera le port
nce. C’est le père de la fille qui les unit & prononce ces belles paroles que l’Église emploie dans la célébration du maria
llement exécutés. Tobie entrant dans la chambre nuptiale, au lieu des paroles licentieuses, si ordinaires dans les noces, dit :
enedicetur nomen tuum. La jeune mariée se joignit à son époux par ces paroles  : Ayez pitié de moi, Seigneur, & faites que n
gâte jamais votre esprit, qu’il n’en paroisse aucun vestige dans vos paroles (quelle bassesse !). Ne perdez pas le souvenir d’
73 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IV. » pp. 68-81
teurs se laissent attendrir, tandis qu’ils sont froids en écoutant la parole de Dieu ; ont court aux Spectacles, & l’Eglis
du moins ceux qui la professent : il met dans la bouche d’Orgon, ces paroles que les Epicuriens ont dû entendre avec une très-
e aucun trait de lui, persuadé que l’on m’en croira volontiers sur ma parole . Mais la foi de Corneille & de Racine n’a jam
74 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223
& Me. Omer Joly de Fleury, Avocat dudit Seigneur Roi, portant la parole , ont dit : Que Me. Etienne-Adrien Dains, Bâtonnie
u Roi, Mc. Omer Joly de Fleury, Avocat dudit Seigneur Roi, portant la parole , ont dit : Que l’exposé qui vient d’être fait à l
Président leur a fait entendre l’Arrêt ci-dessus, & adressant la parole au Bâtonnier, leur a dit : Qu’ils trouveroient to
75 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XI. Du jeu des Acteurs. » pp. 345-354
qu’il est conduit par la Nature. Ce n’est pas seulement en portant la parole que l’Acteur doit éxprimer les passions du Person
e pas rester immobiles & sans mouvemens dès qu’ils ont débité les paroles de leur role. Il est vrai que ce que je recommand
s les circonstances si judicieusement prescrites par M. Diderot ? Les paroles de cet aimable Philosophe, apprendront à tous les
76 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE I. Que les Spectacles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des Lois civiles. » pp. 43-53
pportant à Dieu, qui doit être la fin de toutes ses actions selon ces paroles de l'Apôtre : « Soit que vous mangiez, ou que vou
æ non est ex Patre, sed ex mundo est. » 1. Joan. c. 2. v. 16.Dans ces paroles le monde, et le Théâtre qui en est l'image sont é
de l'Eglise ont-ils cru que les spectacles étaient condamnés par ces paroles de l'Apôtre ? R. Tertulien dit précisément que l'
77 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
méritée et justement appliquée, devait porter le clergé à écouter la parole royale et le vœu de la nation, et à rentrer de lu
ù il reproduit les malheurs de l’Etat, et dans lequel on remarque ces paroles  : « A tant d’attentats mes ennemis ont ajouté le
ces sont tenus d’obéir au commandement du pontife (romain) comme à la parole de J.-C., que s’ils y résistent il est en droit d
78 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
iens en l’état qu’il est presentement. En voici les raisons en peu de paroles . La premiere, parce que les Païens mêmes l’ont co
ans ceux qui nous défendent les moindres impuretez & les moindres paroles deshonnêtes ou frivoles. La cinquiéme, parce que
ez au culte de Dieu, ne soient soüillez par des actions & par des paroles badines & impures. » Les Statuts Synodaux du
p; le divertissement que l’on y prend ne s’accorde nullement avec ces paroles de Tertulliena : C’est une grande sensualité à de
la comédie, à laquelle il ne leur est pas permis d’aller. 3. Par ces paroles Du quatriéme Concile General de Latran sous Innoc
lle dans ses habits, dans son marcher, dans ses regards & dans sa parole . On y voit un vieillard, qui aïant quitté toute l
ner la peine d’examiner de bonne foi & sans aucune prevention les paroles de ce S. Evêque, ils reconnoîtront facilement qu’
: Ab hac Virgines Dei procul esse desidero . Et adressant ensuite sa parole aux meres de famille, il dit que celles qui sont
ue les yeux se trouvent aussi libres que les mains ; qu’on se sert de paroles équivoques & à double entente ; que la foule
té, & qui a esté Précepteur de l’Empereur Charle-quint. Voici ses paroles  : « Les plus graves d’entre les Romains, & l
rd impudique, ne fassent quelque posture indécente, ne disent quelque parole libre, enfin ne forment quelque desir de la chair
ême permis d’y assister. C’est ce que nous pouvons remarquer dans ces paroles Des Statuts Synodaux d’Eudes de Sully Evêque de P
79 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
r leur apprendre,Hom. 6. in Math. dit-il, à ne point venir écouter la parole de Dieu avec tant d’indifférence et de mépris. Ca
nnaissance. Celui qui prend part à ces vains plaisirs en méprisant la parole de J.C. est bien plus coupable, que ne le sont ce
lles sont capables de souiller la pureté de leurs âmes ; et que cette parole de l’Ecriture s’accomplit d’ordinaire dans ceux q
. La première est, qu’on ne le recherche pas en des actions et en des paroles déshonnêtes et capables de nuire. La deuxième est
rtes de lieux pourrait causer du scandale ; et que pour me servir des paroles de saint Augustin, ils doivent mépriser tous les
enfants, est avec raison blâmable dans les comédiens. VI. OBJECTION Paroles de l’Auteur. « Faut-ilp. 46. condamner les Coméd
. « Faut-ilp. 46. condamner les Comédiens, à cause que les mauvaises paroles qu’on y entend par hasard, et que les actions et
lise avec bonne intention pour s’y édifier, pour prier et entendre la parole de Dieu ; et un homme qui va sans nécessité à la
donnerait une telle Objection à une femme ignorante. VIII. OBJECTION. Paroles de l’Auteur. « Lesp. 26. Danses et les plaisirs
-ci, auxquels l’on ne fait pas assez d’attention ; de sorte que cette parole du Seigneur s’accomplit : Vous « tombez dans l'ég
ux un sujet de chûte et de scandale ; et qu’il soit épouvanté par ces paroles de Jésus-Christ ? » « Malheur , dit-il, à celui p
ont profession. Voici aussi comme parle S. Augustin en expliquant ces paroles  ; « Non respexit in vanitates et insanias falsas 
80 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176
le félicite. très saint Père, C’est sans doute aux Evêques que ces paroles de Moïse sont particulièrement adressées : « Ayez
réable ». « Et non capere odorem conventuum istorum. » Amos. Mais les paroles de Malachie, ou plutôt de Dieu par sa bouche, son
’à la lecture des choses saintes et divines, ils se nourrissent de la parole de Dieu et du fruit des divins mystères. C’est en
les Prêtres ne pourront pas gagner sur les peuples par la force de la parole divine qu’ils annoncent, s’accomplisse par la ter
81 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106
e la vérité gouverne, que la grâce garde, que la paix protégé, que la parole divine conduit, que la sagesse enseigne, que Jésu
ation des Spectacles est assez clairement exprimée, par ces premières paroles des Psaumes de David. Bien heureux est l'homme qu
tion qui le commet, il n'est pas aussi permis de l'approuver dans les paroles qui nous le font connaître. Chap. 22. Les
dus, où l'on ne voit que des choses mauvaises, et on n'entend que des paroles dissolues : Car y a-t-il rien de honteux qu'on ne
rien de honteux qu'on ne représente sur les Théâtres ? Et y-a-t-il de parole insolente, que les Comédiens et les Farceurs ne p
82 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
lus ferme et durable ; Aussi les hommes de ce siècle, tiennent que la parole de Dieu, plus désirable que l’or le plus affiné,
i de bouche en approuvent une toute contraire, à savoir : Que la pure parole de Dieu, sans aucune sophistrie, doit être la seu
a maintenir. Ainsi cette sacrée Maxime de l’inviolable autorité de la Parole de Dieu, ne sert que d’ombre, pour la Théorique,
est sans foi, est péché. Que la règle et mesure de notre foi, est la parole de Dieu. Que l’on ne doit rien faire ni entrepren
quelque conscience que l’on y apporte. Que l’on doit apprendre de la parole de Dieu, quelles choses sont bonnes, mauvaises, o
elles-là se conduisent en toutes choses selon la foi, qui sait par la parole de Dieu, ce qui est loisible : et selon la charit
ise Chrétienne. Je dis donc, que, si cela est permis ; il faut que la parole de Dieu le permette, ou en termes exprès, ou en c
autres choses, pour permis, ce qui n’y est pas défendu. Si donc cette parole , non seulement ne favorise pas les joueursl par s
prix, et valeur à chaque pièce ; ainsi ce Roi des Rois, marque par sa parole , comme de son coin, toute action ; lui donnant le
r, si les moyens qui l’y conduisent, sont légitimes et conformes à la parole de Dieu ; c.à.d. dignes, et convenables à la jeun
monde, de fuir toute folie, vilénie, plaisanterie ; de nous garder de paroles oiseuses, de confire les nôtres en sel avec grâce
pectacles, avec les Païens, souillant leurs yeux et leurs oreilles de paroles et de gestes impudiques, ils peuvent bien voir et
s amplement, et confirmé par plus grand nombre de raisons, tant de la parole de Dieu, que des écrits des Pères, Décrets de Con
me. Le Père des lumières, nous veuille éclairer par le flambeau de sa parole , adressant nos pas en ses voies ; à ce qu’au mili
83 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Punctum Unicum. » pp. 5-6
: Je vous déclare que les hommes rendront compte au jugement de toute parole oisive qu’ils auront dite. Malheur à vous riches
iens. Et écrivant aux Ephésiens : Qu’on n’entende point parmi vous de paroles sales, de railleries ni de bouffonneries ; elles
84 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIII. La Comédie considérée dans les Acteurs. » pp. 26-29
fait une étude de l’impudence ; qui par leurs regards & par leurs paroles , répandent le poison de l’impudicité dans les yeu
e fait dans ces réprésentations malheureuses, ne porte qu’au mal. Les paroles , les habits, le marcher, la voix, le chant, les r
85 (1759) Lettre d’un professeur en théologie pp. 3-20
en leur attribuant des sentimens qu’ils n’ont pas, en donnant à leurs paroles des interprétations forcées, en tirant de leurs p
uant des sentimens qu’ils protestent ne pas avoir, en donnant à leurs paroles des interprétations forcées, en tirant de leurs p
 ; nous bénissons la bonté divine qui s’est manifestée à nous dans sa Parole . Vous faites profession de reconnoître la divinit
86 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130
ître sur le Théâtre ? L’adultere, l’inceste, la perfidie : combien de paroles équivoques, de discours obscénes s’y font entendr
dans les Femmes Sçavantes ! Quelle leçon pour les Maris en ce peu de paroles  ! Il faut que les maris soient toujours complais
le Théâtre ne s’est point corrigé, dans l’ordre des bonnes mœurs, les paroles qui nous paroissent indécentes aujourd’hui, n’éto
87 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
sions où l’on emploie les deux sens plus familiers de l’esprit, où la parole est animée de l’exemple, où l’on voit ce qu’elle
glissant. Je ne dis rien de la farce, dont le sujet, les gestes, les paroles , les rencontres sont toujours dans une effrontée
s, que les discours y sont honnêtes, et qu’il ne s’y rencontre aucune parole lascive ; car ces discours ne laissent pas de por
88 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
a bonté naturelle du peuple, et qui a d’autant plus d’effet que leurs paroles , gestes, mouvements, actions, sont conduits avec
e politique (L. 2. tit. 6 L. 6. tit. 14.). Voici quelques-unes de ses paroles . Il faut bannir la tragédie d’une ville bien poli
olitique, qui revit, corrigea et approuva son ouvrage, dit ces belles paroles , bien dignes d’elle : « Il n’est pas question dan
es spectateurs, il est impossible qu’il n’y en ait de sensibles à ces paroles pleines d’une morale qui fait consister le bonheu
tu ? Le Roi craint que les plus beaux airs n’ennuyassent, dès que les paroles seraient pures. Quelques-uns disent que ce qu’on
dit dans son Commentaire : « Je voudrais qu’on fit réflexion sur ces paroles d’un Païen : les Païens pouvaient avoir des raiso
ère très pathétique ; il les compare aux enfers, et leur applique ces paroles de l’Enéide (L. 6.) : « Quis scelerum comprehende
89 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
eu de la vérité & du mensonge. Il n’y a aucune certitude dans les paroles , aucune sûreté dans le commerce d’un homme qui a
n visage, n’est pas le plus grand fard ; l’air, le geste, le ton, les paroles , le silence, les allures, les langueurs, les tran
on ne voit que des apparences, tout y est à deux visages, toutes les paroles à double entente, tous les sentimens affectés. Le
muse, officieux quand il sert, pernicieux quand il nuit, soit par des paroles , soit par des actions, par des signes trompeurs.
par des signes trompeurs. Tout est réuni au théatre ; on ment par les paroles , les actions, les rôles, les habits, les gestes,
90 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
es démonstrations de piété & de ferveur, écoutant avec respect la parole du salut ; & tantôt confondues dans la foule
pièces de théâtre sont exemptes de ces grossières équivoques, de ces paroles licentieuses qu’on y entendoit autrefois ; les mœ
e si jamais vous n’avez entendu sortir de ces bouches impures que des paroles chastes & mesurées ; si jamais vos yeux &
de ses traits envénimés ceux que la grossièreté & l’indécence des paroles seroient capables de révolter ? Ah ! ce n’est pas
’à dire qu’il a plus corrigé de défauts que les Ministres mêmes de la parole de Dieu. Seigneur, à quel degré d’avilissement &a
u. Seigneur, à quel degré d’avilissement & de mépris votre divine parole est-elle donc aujourd’hui réduite ! Non, mes Frèr
r, & non pas lorsqu’on y persévère. Je finis, mes Frères, par ces paroles de l’Apôtre qui, bien méditées, renferment toutes
ation, ni de quelqu’impureté que ce soit ; qu’on n’y entende point de paroles déshonnêtes, ni de folles, ni de bouffonnes, qui
91 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
bienfaits, etc., on ne tint compte de rien. Tout fut terminé par ces paroles tranchantes et décisives : « Je suis chez moi, to
s, et en étaient revenues ; mais comme on ne doit pas se fier à leurs paroles , il faut avant que de leur accorder aucun sacreme
nes preuves par leur conduite ; car quel fond peut-on faire sur leurs paroles  ? « Ex scenicis nata, si ita se gesserit, ut prob
quitter, on lui ait témoigné du regret, et le Roi lui ait dit quelque parole obligeante pour le retenir. Tout cela est puremen
diens de représenter aucunes actions malhonnêtes, ni d’user d’aucunes paroles lascives ou à double entente, qui puissent blesse
présentera jamais aucune action malhonnête, et qu’on n’usera point de paroles lascives et même à double entente, condition bien
l’intrigue, le dénouement, il n’y ait quelque action méchante, et des paroles lascives et à doublé entente, et souvent obscures
sinon ils seront déclarés infâmes. Quelqu’un a voulu conclure de ces paroles qu’ils ne le sont donc pas ; et au contraire il f
92 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
défendait pas. Son silence, dicté par la sagesse, en dit plus que les paroles  : « Verecundiam passa plus dicit quia tacuit. » S
la grâce les garde, la paix les protège, la sagesse les enseigne, la parole divine les conduit, Dieu seul les gouverne, Jésus
tant de l’enthousiasme de l’un, et de l’horreur de l’autre. Voici ses paroles . Pour nous qui faisons profession d’avoir de bonn
veaux baptisés, remplies de piété et très utiles. Il leur adresse ces paroles sur les spectacles, comme un devoir des plus impo
oins dangereuse que celle des yeux. Cependant s’il n’y avait point de paroles unies au chant, il y aurait moins de risque. Mais
et fæminœ permixtim conveniunt alter ad alterius spectaculum. » (Ces paroles peuvent même signifier qu’ils y viennent exprès p
omnes alis instructi currunt. » Celui qui vient à l’Eglise, entend la parole de Dieu et les cantiques des Anges ; que voit-il,
de l’Acteur : « Unum est aspicientium et agentium scelus. » Selon la parole de l’Apôtre, on se rend coupable, non seulement e
93 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
e fait couler que le lait et le miel de la charité : les regards, les paroles , les démarches annoncent la dissolution et la fri
, de Nîmes, de Montpellier, de Figeac, de S. Maixant, etc. Toutes ces paroles sont remarquables. D’abord c’est une défense géné
ctacle, que le monde Chrétien réprouve parce qu’il respecte la divine parole , et que le monde profane désire parce qu’il se fa
ette inspiration du ciel, qui seules peuvent mettre sur la langue ces paroles de vie dignes de la sainteté de nos mystères, « d
s je n’ai pas besoin d’affaiblir l’encens qu’il leur donne. Voici ses paroles , qui sont également la condamnation du théâtre pu
érente d’elle-même, vient lui marquer sa reconnaissance. Au défaut de paroles , elle s’exprime par l’énergie de ses pas ; son ai
94 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
barriere comme en lice, & des ballets à pied & à cheval ; les paroles composées par Ronsard, & la Musique de Baïf.
ircé, dont la Musique est de Beaulieu musicien de la Reine, & les paroles de M. Daubigné : la Reine, la Princesse de Lorrai
l Malherbe a composé le récit de berger, houlette de Louis, & les paroles de l’air, cette Anne si belle, &c. En 1618, l
e ballet de Psiché à vingt-quatre entrées, dansé par le Roi, dont les paroles sont de Benserade : en 1659, la Pastorale de l’Ab
al : en 1666, le ballet des Muses dansé par le Roi à S. Germain ; les paroles de Benserade, à la fin duquel on représenta les d
sa troupe autant de pieces qu’elle en auroit besoin, & leur tint parole . Il nous reste de lui quarante & une pieces d
défenses de représenter aucune action malhonnête, ni d’user d’aucune parole à double entente qui puisse blesser l’honnêteté p
l’usage, à chaque reprise des différens opéra, de faire imprimer les paroles pour le spectateur qui doit les avoir à la main,
& assez vifs, pour que les gestes puissent suppléer au défaut des paroles . Le poëme lyrique doit être l’image rapide de dif
é sur une toile où il ne manque aux personnages que le geste & la parole , le récit de cette aventure fait par un Historien
95 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
expriment leurs sentimens : ce sont ces Sentimens exprimés par leurs paroles , qui font la troisieme Partie. Ils expriment leur
riment leurs sentimens, dans un tel style, dans un tel arrangement de paroles  : c’est la Diction. Voilà le Poëme : les deux aut
l’art de faire connoître les Mœurs d’un Personnage, par les premieres paroles qu’il lui fait prononcer. Quand on entend Agrippi
e, la disposition de l’esprit où nous sommes, & que déclarent nos paroles . Nous n’avouons pas toujours cette disposition d’
’en frissonne.   Courons, fuions, &c. Si elles chantoient ces paroles , je frissonne, courons, fuyons, la Musique seroit
dans Aristophane finit par des chants, & celle des Guepes par ces paroles du Chœur, retirons-nous en dansant : ce qui n’arr
? Et s’il y entroit de même, pourroit-il chanter ? Il songe moins aux paroles qu’il chante, qu’aux modulations de sa voix, qui
tation des tons de la Déclamation. L’habile Musicien quand il met des paroles en chant, cherche les tons que prendroit un habil
de la voix que nous entendons qui nous fait impression, & non les paroles chantées dont nous perdons souvent une partie. C’
pour cela qu’il faut que la voix sorte par un bel organe ; les mêmes paroles chantées avec la même justesse, les mêmes Modulat
96 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168
rès quelques imprécations : « Il est noir comme l’enfer ! bon ! autre parole d’heureux présage ! Je crois que j’ai le diable a
os Théologiens ne veulent leur en attribuer. » Le sens naturel de ces paroles , c’est que nos âmes, à ce que croit M. Dryden, ne
re ; de la censure des ouvrages de Dieu à la profanation de sa sainte parole . Mr. De Longuevue confesse qu’il est naturel à l’
ne peut s’ajuster au Commentaire obscène de Rasor, il en corrompt les paroles  ; de sorte néanmoins qu’on y reconnaît encore le
rice Ibid. finit une longue légende d’impiétés et de plaintes par ces paroles  :  « Sa DignitéTitre employé par les petites gens
puisse-t-elle être sa récompense ? » Je frémis d’être l’écho de cette parole entière ; qu’on l’aille recueillir si l’on veut d
, la vie ; qu’il est venu pour rendre témoignage à la vérité ; que sa parole est vérité. A quel propos Mr C. emprunte-t-il ces
t secouru Hercule dans ses malheurs, et insinue au même temps quelque parole contre Jupiter. Ainsi, Sophocle n’a pas aussi rel
sé d’une sorte de préservatif pour qu’on n’envenimât point encore ses paroles  : car il avait été dit d’avance à Dejanire que P.
qui peut nous perdre ? Ne cherchons point à nous faire illusion : nos paroles seront un jour comptées, pesées, punies avec rigu
97 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
re. Si on peut la mettre au nombre des choses indifférentes. Paroles de l’Auteur de la lettre. « Je dis que selon mo
re des Comédiens, que ce sont de véritables Chrétiens et des Saints. Paroles de l’Auteur de la lettre. « Les Comédiens joign
ustache, envers Floridor, fameux Comédien, qui fut fidèle à garder sa parole , après que Dieu lui eut rendu la santé. L’on sait
bon Acteur sait animer de telle sorte sa voix, et si bien ajuster ses paroles avec ses gestes et ses postures, que la passion q
ls deviennent plus corrompus dans leurs mœurs, plus libres dans leurs paroles , plus dissolus dans leurs gestes et leurs ris, et
regards impudiques ne se commettent que par les yeux ; les mauvaises paroles ne sont reçues que par les oreilles ; et lorsque
aises pensées ; le cœur par les mauvais désirs ; les oreilles par les paroles déshonnêtes et équivoques, et les yeux par les re
98 (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146
résentations et les pensées dangereuses, qui fera rendre compte d’une parole inutile et des moindres dépenses superflues, peut
de mettre le théâtre en parallèle avec l’Evangile, et de comparer la parole d’un Comédien avec celle de Dieu ! La comédie, il
99 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
-Christ qui parle, et qui dans l’Evangile de ce jour prononce en deux paroles deux jugements bien contraires ; l’un en faveur d
es joies de la terre ! Mais du reste sans altérer en aucune sorte les paroles de Jésus-Christ, et sans vouloir en adoucir la sé
ient les ministres des autels, les directeurs, les prédicateurs de la parole de Dieu, qui maintenant et parmi nous eussent sur
uelles ont commencé à naître, les sentiments tendres à s’exciter, les paroles libres à vous échapper ; que la chair s’est forti
permis de s’expliquer, et un discours dont on se tient offensé ; des paroles , on leur en donnera libéralement ; des promesses,
bscide eum et projice abs te. Voilà, mes chers Auditeurs, le sens des paroles du fils de Dieu. Or à combien plus forte raison c
ce sera selon la nature une vie affreuse ; mais n’oubliez jamais les paroles de mon texte, et ce que le Fils de Dieu vous dit
munique à ceux qui le craignent et qui le servent ? Fions-nous à leur parole , ou plutôt confions-nous en la parole de notre Di
le servent ? Fions-nous à leur parole, ou plutôt confions-nous en la parole de notre Dieu, qui s’est engagé à faire, si nous
100 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
emens, auxquels se livrait le saint homme chargé de faire entendre la parole de Dieu, vous étiez réduit au silence et obligé d
Joconde ou de toute autre pièce, sans donner beaucoup d’attention aux paroles  ; et pour qu’elles fussent capables d’en faire l’
tant qu’ailleurs. Je suis trop respectueux pour jamais croire que des paroles obscènes soient tolérées sur le théâtre de Sa Maj
s pièces de théâtre ; et on lit à la note 66 de cette même lettre les paroles suivantes échappées à l’auteur du devin du villag
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