parence, à savoir que tels jeux et spectacles, sont bons pour le menu
peuple
, afin de le détourner des berlanse et autres déba
ont pour réjouir le peupleLes fêtes ne sont ordonnées pour réjouir le
peuple
. ? Dieu dit le contraire en l’écriture Sainte, l’
(dit-il) laquelle ne sera affligée au jour de la fête périrag de mon
peuple
. Ils disent que le peuple est oiseuxh aux jours d
affligée au jour de la fête périrag de mon peuple. Ils disent que le
peuple
est oiseuxh aux jours de fête : et qui l’empêche
if. Davantage ils disent, que par faute de se réjouir honnêtement, le
peuple
s’adonne aux jeux de berlans et autres vices, et
isir honnête. Au surplus je demande si pour aller à ces spectacles le
peuple
est moins vicieux et corrompuLes spectacles corro
e est moins vicieux et corrompuLes spectacles corrompent les mœurs du
peuple
., s’il en hante moins de berlans, vu que la salle
susdites sont donc frivoles pour soutenir telle méchanceté. Car votre
peuple
ne laisse pas d’être oisif, vicieux, et corrompu,
agistrat. Aussi jamais ne fut un si arrogant et méchant peupleLe menu
peuple
de France est arrogant et méchant. qu’est le menu
eupleLe menu peuple de France est arrogant et méchant. qu’est le menu
peuple
des villes de France, principalement de Paris, le
s villes plus francs que les Gentilshommes. C’est ce qui rend ce menu
peuple
si superbe en habitsLe menu peuple de France supe
shommes. C’est ce qui rend ce menu peuple si superbe en habitsLe menu
peuple
de France superbe en habits., et plus pompeux que
mment ces jeux de l’Hôtel de Bourgogne ont bien opéré pour retirer le
peuple
des vices, voilà la profession de piété qui se fa
du commandement de Dieu. Les fêtes ne sont ordonnées pour réjouir le
peuple
. Aller aux Jeux publics le jour de la fête est co
les lois divines et humaines. Les spectacles corrompent les mœurs du
peuple
. Le menu peuple de France est arrogant et méchant
s et humaines. Les spectacles corrompent les mœurs du peuple. Le menu
peuple
de France est arrogant et méchant. Le menu peuple
du peuple. Le menu peuple de France est arrogant et méchant. Le menu
peuple
de France superbe en habits. a. [NDE] tolère = s
e me rendre utile à la vraie religion, au roi, à son gouvernement, au
peuple
, et en particulier s’il est possible, à la cause
ce n’est en faisant triompher la saine morale, et en instruisant les
peuples
pour les rendre plus heureux. Les souverains deve
s prêtres, dans leur intérêt, s’efforcèrent toujours de replonger les
peuples
dans les ténèbres de l’ignorance. Ils ne peuvent
hode de l’enseignement mutuel, qui est si populaire et qui procure au
peuple
une instruction si facile et si peu coûteuse. De
De là ces conseils perfides, donnés aux souverains, de condamner les
peuples
à l’ignorance, sous prétexte de les rendre plus s
der le pouvoir des princes que sur l’ignorance et l’abrutissement des
peuples
, est un conseil perfide, ainsi que je viens de le
. Il équivaut à une déclaration hostile contre les droits de tous les
peuples
, et dont les conséquences attaquent les droits de
pour principe de refuser la connaissance des sciences à la classe du
peuple
; mais quant à celle des gens riches, appelés à j
urs, ils ne veulent pas que les hommes s’éclairent, et condamnent les
peuples
à l’ignorance : A peine sortis des bancs, ils ref
ude et le manque d’instruction avilissent les hommes, abrutissent les
peuples
et les rendent tous malheureux : tandis qu’au con
leur apprennent la manière d’acquérir ou d’extorquer les richesses du
peuple
par la ruse, par la force et par des crimes, mais
d’en régler les croyances religieuses. C’est ainsi qu’en traitant les
peuples
en esclaves, ils leur imprimaient également le ca
st-elle pas criminelle en politique comme en morale ? En méprisant le
peuple
, n’est-ce pas consentir à ne jamais s’en faire ai
on de ses sujets, et n’y trouverait ni gloire, ni sûreté. L’amour des
peuples
envers leur souverain est cependant la garde la p
et qui consiste à dire : Que l’ignorance est le partage nécessaire du
peuple
… qu’il est dangereux pour l’état et pour la relig
ns honte des vexations et des injustices manifestes, qui surcharge le
peuple
d’impôts exorbitants, pour les dissiper en prodig
nt le mécontentement général que l’autorité répand elle-même parmi le
peuple
les semences de la révolte, dont à chaque instant
ont eu lieu dans les siècles de barbarie. Pourquoi donc condamner le
peuple
à l’ignorance ? pourquoi l’exposer à tous les mal
s aisément duper et spolier ? De quel droit ceux-là qui condamnent le
peuple
à l’ignorance, voudraient-ils qu’une portion de l
chiavélisme politique. On ne prétend pas dire qu’il faille exciter le
peuple
à se livrer malgré lui à l’étude des sciences ; m
que des paradoxes. Je le répète donc, il est injuste de condamner le
peuple
à l’ignorance : cette injustice est une mauvaise
té, faisaient également tous leurs efforts pour avilir et abrutir les
peuples
, pour les empêcher de s’éclairer sur leurs devoir
s tous les temps sur les souverains, sur les gouvernements et sur les
peuples
. Mon intention n’est pas de me livrer à une longu
puissance morale sur les souverains, sur les gouvernements et sur les
peuples
. Les disciples de Loyola particulièrement, et dan
ciences, pour ne fonder le pouvoir des princes que sur l’ignorance du
peuple
et sur la superstition et le fanatisme, est un co
, faite contre la liberté et contre les droits les plus légitimes des
peuples
. L’autorité temporelle ne doit plus se laisser ab
its innombrables qui abondent dans l’histoire ancienne et moderne des
peuples
et dont aujourd’hui la malheureuse Espagne nous o
stes. Le salut des états, la sûreté des souverains, et le bonheur des
peuples
, résident dans la justice qui protège également l
publique, car l’immoralité particulière ne fait des progrès parmi le
peuple
, qu’en raison de la corruption des gouvernements.
n’est point un crime d’invoquer paisiblement les droits naturels des
peuples
, et l’observation des lois de la part des agents
excite les passions les plus haineuses ; depuis qu’elle y fanatise le
peuple
abruti par l’ignorance, on n’y a pas encore enten
désolent les gouvernements, et fera le bonheur des souverains et des
peuples
. Il est temps enfin que tous les hommes, princes
CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les
Peuples
pour la Poësie Dramatique. Quoique toute Poësi
speces de Poësie, la Lyrique & l’Epique. Les Poëtes chez tous les
Peuples
chanterent d’abord la Divinité & les Héros :
a Grece, le Pays des Muses, puisqu’il a dû naître aussi chez tous les
Peuples
qui ont des Poëtes : & quels Peuples n’en ont
û naître aussi chez tous les Peuples qui ont des Poëtes : & quels
Peuples
n’en ont point eu ? En effet, on le trouva établi
s graves & sententieuses. Ces Spectacles ne se donnoient point au
Peuple
pour de l’argent, mais étoient exécutés devant la
e condition estimable, qu’un vil intérêt n’engage point à divertir le
Peuple
. L’Action qu’ils représentent, est mêlée d’interm
t depuis le Soleil couchant jusqu’au Soleil levant. On diroit que ces
Peuples
ont pensé, sans avoir lu Aristote, qu’une Action
de leurs voisins, comme les Piéces d’Euripide étoient recherchées des
Peuples
voisins de la Grece. L’Abbé de Choisy rapporte qu
ce que je viens de rapporter, on voit la passion de presque tous les
Peuples
pour la Poësie Dramatique. Quelle nombreuse Bibli
ites avec bon sens, & conduites avec vraisemblance ? Pourquoi les
Peuples
qui ont voulu goûter le même plaisir n’ont-ils pa
Réflexion a dû aussi apprendre à tous les Poëtes que pour attirer le
Peuple
à un Spectacle, il faut lui procurer l’un ou l’au
par des Jeux bouffons sur un Théâtre, Spectacle très-nouveau pour un
Peuple
belliqueux, dit Tite-Live, Nova res bellicoso Pop
r : il chantoit & dansoit à la fois, au son d’une flute. Comme le
Peuple
le faisoit jouer souvent, & quelquefois lui f
content de leur jeu, les obliger d’ôter leurs masques, affront que le
Peuple
faisoit aux autres Comédiens. La Jeunesse Romaine
fection ne leur a manqué que parce qu’elle manquoit à leur siécle. Le
Peuple
prenant goût aux Piéces Dramatiques, il fallut de
c’est que le Génie. Il n’inventoit pas les Sujets de ses Piéces : le
Peuple
qui admiroit l’esprit des Grecs, ne vouloit voir
re valoir une Piéce. Comme ils étoient Esclaves, la récompense que le
Peuple
demandoit quelquefois pour eux, étoit la liberté
e, & lui en faisoit rendre le prix, quand la Piéce avoit déplu au
Peuple
. C’est ce qu’on apprend par les Prologues de Tére
a Piéce, Dum ridebunt saturi, mordebunt famelici. Outre cela le
Peuple
interrompoit tout à coup une Piéce, & demando
L’Hecyre de Térence tomba parce que pendant qu’on la représentoit le
Peuple
s’occupa à regarder des Danseurs de Corde. Les Ro
’élever un Théâtre, & non pas un Temple, plus occupé de plaire au
Peuple
, que d’honorer la Déesse, voulut que la dedicace
p; de Cavalerie ; ces ornemens d’une Tragédie, la faisoient goûter au
Peuple
Romain. Dans cette Dédicace qui dura plusieurs jo
, six cent Pantheres, & à ces vingt Eléphans, qui se plaignant au
Peuple
de la perfidie de Pompée, (comme je l’ai rapporté
rapporté sur Phedre en parlant des Imprécations) furent cause que le
Peuple
oblitus Imperatoris, oubliant tout ce que le Gran
se rappellant ces deux Théâtres s’écrie avec douleur : Voilà donc le
Peuple
Romain porté sur deux pivots. Ce Vainqueur de la
ausanias, par la magnificence & la grandeur de leurs Théâtres. Ce
peuple
dans ses Edifices publics a toujours paru le Maît
peine, lorsque l’Action qu’il eût mise en Vers, charmoit bien plus le
Peuple
quand elle étoit représentée par les gestes d’un
riserent ses Successeurs, qui ne cherchoient comme lui qu’à amuser un
Peuple
qu’ils opprimoient, firent tomber tout amour des
re de Curion, devint la seule Passion, & la honte des Romains. Ce
Peuple
, qui par une fierté mal fondée, avoit pendant plu
res, Cupidinesque, Hic sunt condita, quo Paris sepulcro. Chez un
Peuple
autrefois si admirable, quel Tombeau, & quell
ient. Des Piéces de cette nature devoient être peu recherchées par un
Peuple
qui n’aimant à voir que des Bouffons, des Courses
rêtres de ses faux Dieux d’y assister. Qu’ils laissent, disoit-il, au
Peuple
l’impureté de ses Spectacles. De pareils jeux éta
du moins est admirable, il l’a toujours avoué. Bien différens de ces
Peuples
, qui dès qu’ils ont su faire des Vers, ont cru su
xpression d’Horace, spirat Tragicum ? Il étoit plus porté qu’un autre
Peuple
à penser noblement, & pour dire de grands sen
ard. Un Philosophe eût regardé avec plus d’attention que les Jeux, un
Peuple
attentif à ces sottises, Spectaret populum lud
ans la Poësie Dramatique : & comme il connoissoit les caprices du
Peuple
, il prioit Auguste, qui aimoit les Spectacles, &a
Chapitre IV. Le
Peuple
doit-il aller à la Comédie ? J’admire quelquef
indépendamment du grand objet de la religion et de l’instruction des
peuples
, sont nécessaires à la santé du corps, qu’un trav
tôt ? Mais s’il est vrai que le repos des fêtes est trop long pour le
peuple
, faut-il dans les spectacles lui offrir l’amorce
vaudevilles, que réclament les boutiques et les campagnes, et tout ce
peuple
de beaux esprits qui inonde la France ? N’est-ce
pag. 729. art. 6.) en ces termes : « La Cour avertie que plusieurs du
peuple
et gens de métier s’appliquent plutôt aux jeux de
erinquinaverit. » Le théâtre lui-même souffre de la fréquentation du
peuple
, il faut le servir à son goût, on se met dans la
s, des obscénités, des bouffonneries ; on ne lui plaît que par là. Le
peuple
sent-il la finesse du dialogue, l’harmonie des ve
du burlesque, des équivoques, des lazzi, ne viennent le réveiller. Le
peuple
ne va point au Misanthrope, à Cinna, à Athalie ;
omédie Française, des soubrettes, des valets aux pièces sérieuses. Le
peuple
ne fait que dégrader le spectacle, et en bannir c
gne, de Guénégaud, etc. tout à suivi la pente des vices et le goût du
peuple
; qui peut s’en défendre ? on veut attirer la fou
veut attirer la foule, et faire rire, gagner de l’argent, et c’est le
peuple
qui l’apporte, il fait le grand nombre. Acteur et
crits, Peut-être de son art eût emporté le prix ; Si moins ami du
peuple
en ses doctes peintures, Il n’eût point fait so
le monde, et si commun au théâtre, se répand plus facilement dans le
peuple
, moins en garde contre la séduction, moins en éta
it-on lui faire courir tant de risques ? Mais pourquoi nous borner au
peuple
? En matière de religion et de mœurs le beau mond
au peuple ? En matière de religion et de mœurs le beau monde est plus
peuple
que la plus vile populace. Je m’étonne cependant
le populace. Je m’étonne cependant que le théâtre favorise si fort le
peuple
de tous les états. C’est lui dont le mauvais goût
débiter sa marchandise ou repaître sa passion. N’est-ce pas encore le
peuple
qui fait tout le désordre au parterre, qui excite
oscane à Rome exercer le beau métier, l’utile talent de faire rire le
peuple
aux coins des rues ; ce qui, malgré l’établisseme
encieuses, qu’on fut obligé de les abolir. Les instances réitérées du
peuple
, les promesses d’y observer la modestie, les fire
de la débauche, était si général, qu’Auguste craignit l’extinction du
peuple
Romain et la dépopulation de l’Empire. Afin de la
Sur la liberté du théatre. T ous les
peuples
de la terre ont des fêtes publiques et des specta
nt despotique doit beaucoup multiplier les plaisirs pour distraire le
peuple
de ses maux, et lui en faire perdre le souvenir ;
ent ou de désapprobation ne soient trop vifs2, dans la crainte que le
peuple
ne s’accoutume à des mouvemens tumultueux3. Si le
laissent subsister un assez grand nombre de spectacles pour amuser le
peuple
, ils limitent pourtant ce nombre à cause de la di
s petits spectacles, parce qu’ils ont pour eux l’avantage d’amuser le
peuple
sans l’éclairer, et de le jeter, par la dépravati
e plus grande facilité de tout exprimer n’auroit pu produire. Chez un
peuple
ainsi gouverné, il ne peut donc exister de tragéd
théâtre. La multiplicité des petits spectacles est dangereuse pour le
peuple
; elle corrompt ses mœurs, et favorise la paresse
ur un prix modique, les pieces de nos bons auteurs, que de débiter au
peuple
ces pieces infâmes qui lui inspirent le goût du v
es aux délassemens, aux associés, etc. Pourquoi voudroit-on priver le
peuple
des jouissances que se procurent les autres homme
nore-t-on Vernet, parce qu’on y expose des copies de ses marines ? Le
peuple
n’est pas capable de sentir ces chefs-d’œuvres. C
ujours saisis avec justesse et promptitude, et vivement applaudis. Le
peuple
n’iroit pas à ces spectacles ; il n’aime que les
peuple n’iroit pas à ces spectacles ; il n’aime que les farces. Si le
peuple
n’alloit pas à ces spectacles, leur établissement
roit bientôt, et ne pourroit causer aucun ombrage ; mais, loin que le
peuple
cherche les farces, il est certain que, dans les
es petits spectacles, et de ce qu’elle y est ennuyeuse, tandis que le
peuple
témoigne sa satisfaction de la maniere la moins é
r la paresse au travail, il ne faut donc pas fermer les spectacles au
peuple
; tâcher qu’ils deviennent pour lui, sans qu’il s
prohibitions, mais par des loix sages et séveres. C’est ainsi que le
peuple
perdra cette grossiereté de langage si rebutante,
ui a fait souiller de sang la plus belle des révolutions. Pourquoi le
peuple
d’Athenes, qui n’avoit pas la faculté de lire, pa
as, et que les copies des manuscrits coûtoient trop cher, étoit-il le
peuple
le plus poli, et parloit-il un langage si épuré ?
Je ne conçois pas qu’on puisse seulement faire cette question à un
peuple
vraiment libre. M. de Chenier a établi, à ce suje
Le théatre doit être un moyen du gouvernement, pour faire recevoir au
peuple
les impressions qu’il doit prendre24. Cette maxim
roit toujours le droit de faire imprimer sa piece. On sait combien le
peuple
est avide des ouvrages prohibés. Ainsi les précau
’existoit pas26. Leurs spectacles étoient des fêtes nationales, où un
peuple
entier pouvoit assister, et ils ne sçauroient êtr
les premiers orages qui se forment contre leur puissance. Dès que le
peuple
s’agite, que loin d’être épouvanté au premier asp
e pouvoir sera renversé. Depuis près d’un an, avant la révolution, le
peuple
n’étoit plus si doux, si facile à conduire. Dans
rendu puissans ; Du bras qui les soutient, apuis reconnoissans : Un
peuple
doux, sensible….. une famille immense, A qui le
tous les théâtres particuliers ; mais il étoit défendu de l’offrir au
peuple
. Les ministres redoutoient la comparaison qu’il p
, Béverley, la Passion du Jeu, Zaïre, le Grand Turc mis a mort, et le
peuple
suivoit tellement ce spectacle, qu’en peu d’année
mées ou manuscrites, qui ne se jouent pas sur les autres théâtres. Le
peuple
suit et applaudit, à l’ambigu comique, le Souffle
Louis XII ; Robert le Fort ; Pharamond, etc. Voilà les pieces que le
peuple
suit, les titres qui l’attirent, tandis que les g
8 octobre, relatif à la censure du théâtre, « qu’on peut gouverner le
peuple
, en lui faisant ses chansons ». Il est certain, e
certain, et aucun aristocrate n’en doute, que le moyen d’asservir le
peuple
, est de ne lui faire entendre que ce qu’on veut q
e Phrygien, etc., etc. ». Jamais les Grecs n’ont pensé à gouverner le
peuple
par des chansons. Les enfans savent que Mazarin d
comédie entiere de l’eunuque. Toutes les pieces étoient jugées par le
peuple
. L’Archonte avoit le droit de les admettre au con
privilége ; on n’attend jamais le roi pour commencer. Le bruit que le
peuple
fait avant que la toile soit levée est épouvantab
ant que la toile soit levée est épouvantable ; c’est le passe-tems du
peuple
dans les galeries, de ce peuple qui ne s’embarass
épouvantable ; c’est le passe-tems du peuple dans les galeries, de ce
peuple
qui ne s’embarasse guere de ce qui est honnête et
rgeroit la liberté, le plus grand bien, le plus grand bonheur dont un
peuple
puisse jouir ; mais il n’y a pas de bonheur sans
ces paroles de Moïse sont particulièrement adressées : « Ayez soin du
peuple
, instruisez-les dans toutes les choses qui regard
s vénérables et éclatantes par l’ordre magnifique qu’il a donné à son
peuple
; afin qu’il les celebrât avec splendeur et avec
solemnitatibus reliquis. » Paralip. Il n’appartient donc point au
peuple
de régler les choses qui regardent le culte de Di
is, et ce qui ne l’est pas. Et il ne doit pas dans la conduite de son
peuple
s’accommoder à ses inclinations et à ses humeurs,
ôter les abus et les désordres par lesquels elles sont profanées. Le
peuple
de mon Diocèse, très saint Père, soit dans la vil
ait une témérité insupportable et une désobéissance criminelle, si le
peuple
faisait des actions qui sont défendues, ou dans l
contraire à l’esprit du Christianisme, que celle qu’on voit parmi le
peuple
les jours des solennités, et des Fêtes des Saints
que ce que les Prélats et les Prêtres ne pourront pas gagner sur les
peuples
par la force de la parole divine qu’ils annoncent
, qui s’étaient introduites dans son Diocèse ; et pour assujettir son
peuple
aux règles des Saints, et à la discipline de l’Eg
l'avoue, mais quelle conséquence en pourra-on tirer contre moi ? Mon
peuple
, quoi qu’en petit nombre, n’est-il pas racheté pa
aucune connaissance ; En vertu de laquelle concession, néanmoins, le
peuple
de cette ville croit pouvoir en sûreté de conscie
en assistant à d’autres semblables spectacles. Car encore bien que ce
peuple
nonobstant cette licence, qui a été sans doute ar
glement a été si fidèlement observé, que cela seul devait obliger mon
peuple
, sans attendre des nouvelles ordonnances, à se ré
de forme par les réflexions que firent les Poëtes en voyant courir le
Peuple
à ce Spectacle. Ils remarquerent le plaisir que
ont pas celles des Particuliers, causent le bonheur ou le malheur des
Peuples
, & les révolutions des Etats ; mais parce que
ëtes avoient été obligés d’inventer un spectacle propre à délasser le
Peuple
, que le sérieux ennuie bientôt, & qui d’aille
ue fait cela à Bacchus ? Il fallut donc pour contenter la Religion du
Peuple
, & pour finir le sérieux par du badinage, ver
étoit exécutée d’une maniere très-bouffonne. Il falloit faire rire le
Peuple
; & les meilleurs Poëtes furent obligés de s’
te de ses frais. Dans la suite les Spectacles furent donnés gratis au
Peuple
, avec des magnificences inconcevables. Il y eut p
plus haut point la gloire du Théâtre d’Athenes, & divertirent le
Peuple
, en lui faisant verser beaucoup de larmes, parce
roit l’attention. Les intermedes d’Athenes occupoient agréablement un
Peuple
amoureux de la musique : les Acteurs restoient qu
es suivant nos idées, mais suivant les idées particulieres à certains
Peuples
. La Poësie Dramatique conserva toujours ce qu’ell
Ennemi redoutable dans Aristophane, qui avoit un grand crédit sur le
Peuple
. La Comédie avoit enfin été reçue à Athenes. Aprè
La Comédie avoit enfin été reçue à Athenes. Après avoir fait rire le
Peuple
par ces Piéces Satyriques dont j’ai parlé, par de
ent se rendre maîtres de l’autorité. Comme il donnoit des conseils au
Peuple
sur toutes les affaires de la République, il devi
ni si honoré : ce qui n’a pu arriver que dans une République dont le
Peuple
leger aimoit que sur le Théâtre on plaisantât de
rfections & perfections des Athéniens. On y voyoit, dit Pline, un
Peuple
bizarre, colere, injuste, inconstant, facile, dou
bleau, en s’y reconnoissant comme dans les Comédies d’Aristophane. Ce
Peuple
toujours inconcevable, l’est encore dans la liber
ouloit chasser l’Acteur, & faire finir la Piéce. Euripide pria le
Peuple
d’avoir patience, l’assurant que la fin de ce Per
age serviroit d’exemple. Dans une autre Piéce où paroissoit Ixion, le
Peuple
s’écria qu’on ne devoit pas produire sur le Théât
ent en grand nombre, parce qu’il étoit l’ami de Socrate, animoient le
Peuple
contre ses Piéces. Il pouvoit se consoler de ses
thenes : mais cette guerre se termina à l’avantage des Lacédémoniens,
peuple
ennemi de la Musique & des Spectacles. Les va
’une Ville dont la plus sérieuse attention étoit celle de procurer au
Peuple
l’amusement des Spectacles, & qui faisoient p
: cependant il n’épargnoit rien pour orner les Jeux qu’on donnoit au
Peuple
, & il disoit que de ces sortes de choses, il
Tous les malheurs qui depuis la guerre du Peloponese arriverent à ce
Peuple
si spirituel, si amateur de tous les beaux Arts,
de émotion que causoient les Tragédies Grecques. Nous avons vu les
Peuples
voisins de la Grece, rechercher avec empressement
éritable Musique, qui étoit celle de leurs Chœurs ? Ces Chœurs que le
Peuple
, quand on les chantoit, devoit entendre, puisque
les Poëtes n’eussent pas pris la peine d’y rechercher un stile que le
Peuple
n’eût point entendu, sont souvent inintelligibles
isir que nous cause la Tragédie. Qu’un homme soit tué dans la rue, le
Peuple
accourt pour contempler ce cadavre percé de coups
emarque de S. Augustin : Concurrunt ut contristentur, ut palleant. Le
Peuple
de Rome qui couroit à des combats de Gladiateurs,
Le Peuple de Rome qui couroit à des combats de Gladiateurs, & le
Peuple
d’Athenes qui couroit à des Représentations Tragi
emarque est nécessaire pour bien entendre les Tragédies Grecques. Ces
Peuples
étoient persuadés que les Dieux haïssoient les ho
combien son emportement contre Achille, cause de malheurs ; mais les
Peuples
ont tort de l’en accuser ; Jupiter, le Destin, &a
e également utile ? N’étoit il pas dangereux de représenter devant le
peuple
, tant de crimes & d’actions cruelles. N’étoit
es & d’actions cruelles. N’étoit il pas dangereux d’entretenir un
peuple
dans les larmes ? Le premier reproche ne fut poin
ouvelle. C’est une pièce de théâtre où l’on représente les actions du
peuple
et les événements ordinaires de la vie commune. E
tres crimes. Cette manière de dire les vérités était assez du goût du
peuple
, et n’était pas désagréable à la plus grande part
n. de Pantomim. Mimes étaient certains Bouffons qui divertissaient le
peuple
dans les maisons particulières, ou en public, par
uefois sur le théâtre dans les intermèdes, pour divertir et amuser le
peuple
, pendant que les Acteurs se reposaient ; et ils j
me. Une peste qui ravageait alors l’Italie en fournit l’occasion. Ces
Peuples
idolâtres et superstitieux jusqu’à l’excès, crure
dangereuse. Les Païens qui composaient encore le plus grand nombre du
Peuple
, auraient eu peine à la souffrir, et cette condes
t. Julien l’Apostat et Valentinien son successeur, pour satisfaire le
Peuple
, en tolérèrent le rétablissement. Théodose le sou
fin de son règne le défendit. Honorius et Arcadius importunés par le
Peuple
en ordonnèrent le rétablissement, par une Loi du
nces, du mois d’Octobre 399. Par cette même Loi, pour ne pas jeter le
Peuple
dans la tristesse, par une trop grande austérité
s Fêtes des Apostres, afin, dit cette Loi, qu’en ces saints jours, le
Peuple
n’étant point distrait par des plaisirs profanes,
Caractères fiers des Héros du Théâtre Pouvaient être applaudis par un
peuple
idolâtre, Mais disciples d’un Dieu pour nous cruc
é des Cours Malgré tous les serments les maintiendra toujours, Et les
peuples
privés d’un plaisir excusable Peut-être en cherch
éviter ? Tels dans l’ancienne Loi des Tartufes sévères Damnaient le
peuple
Juif pour des fautes légères ; Eux qui loin des t
s crainte aux plus honteux péchés. C’est ainsi, Grand Prélat, que le
peuple
raisonne Et fait une leçon aux Docteurs de Sorbon
ient Floraux sous le premiers Rois, s'ils furent de nouveau donnés au
peuple
, ou seulement renouvellés, s'ils furent célébrés
me nom, qui devint si riche par sa mauvaise vie, qu'elle osa faire le
Peuple
Romain son héritier ; ni si l'ignorance ou la per
il ne se trouva point de gens assez effrontés capables de divertir le
peuple
par bouffonneries, par Danses, par grimaces, par
actions que l'iniquité couvre même de la nuit et du silence, dont le
peuple
ne voulût composer cette horrible dévotion. « Qu
. « Flore ayant acquis de grandes richesses par ses débauches, fit le
Peuple
Romain son héritier, et ordonna une certaine somm
sonne de son métier ; Car outre le libertinage effréné de paroles, le
peuple
presse ordinairement les femmes débauchées qui jo
nt Pylade se mit en colère, et l'accusa d'ignorance en son art. Et le
peuple
qui se plaisait à la danse d'Hylas s'étant écrié
s apprend qu'aux Jeux donnés par Messius Edile où Caton assistait, le
peuple
n'osa demander la danse des femmes nues en la pré
nsant et chantant toutes les niaiseries et mauvaises plaisanteries du
peuple
, et toujours avec quelques discours malhonnêtes e
passe-passe, entre lesquels Théodore se rendit tellement agréable au
peuple
, qu'on lui fit dresser une statue d'airain dans l
u sang des Bourbons. Trois fois ils firent couler le sang de l’ami du
peuple
, du grand Henri IV ; et enfin un scélérat fanatis
laisse plus que des vœux impuissants à former pour le bonheur de son
peuple
. Pour comble de malheur, on y voit des fanatiques
’elle s’est déclarée la protectrice des gouvernements opprimés et des
peuples
tyrannisés et massacrés, surpasse de bien loin to
ots : Canning, en obéissant à son souverain, possède la confiance des
peuples
. Tant que le premier ministre d’Angleterre mérite
tuer tout autre individu. Le même principe encore, fit mitrailler le
peuple
à Cadix et massacrer d’innocents écoliers à Pavie
ence de l’intolérance théocratique. Ils veulent qu’on ne gouverne les
peuples
que par la terreur et la violence, et ils n’aspir
barie, d’ignorance et de superstition, en abusant de la crédulité des
peuples
, et en spoliant trop souvent l’homme sans crédit,
éterminer à enrichir de plus en plus l’autel aux dépens des sueurs du
peuple
, et ruiner l’Etat à coups de milliards. Cette der
evenir le prêtre fidèle du culte de cette divinité chérie de tous les
peuples
? Il n’en connaissait pas le prix et ne fut pas d
able de la liberté et des droits imprescriptibles et inaliénables des
peuples
, est nécessairement basé sur l’immoralité politiq
Il est encore essentiellement opposé au progrès des lumières parmi le
peuple
, ce qui a été déjà prouvé. Cette manière de pense
absolus gouvernaient despotiquement les Israélites. Ils poussèrent le
peuple
à bout et l’obligèrent à secouer le joug absurde
leur autorité absolue, et toujours ils firent le malheur également du
peuple
oppresseur et du peuple opprimé. Ils voyaient san
t toujours ils firent le malheur également du peuple oppresseur et du
peuple
opprimé. Ils voyaient sans effroi leur renommée s
itutions qui sont les pactes tutélaires des droits du souverain et du
peuple
. Le grand Washington et le célèbre Bolivar, libér
u premier, mériteront à jamais la reconnaissance et la vénération des
peuples
opprimés qu’ils délivrèrent. On rit de pitié en a
impiété, et que la Religion Païenne est entièrement abolie parmi les
peuples
de l'Occident, cette raison qui fut autrefois si
aganisme ; ils en firent les divertissements de leur Cour et de leurs
Peuples
, quand les Fidèles y purent assister sans entrer
es Comnènes. Le grand Théodose après ses victoires, donna des jeux au
Peuple
dans Milan durant plusieurs jours, auxquels il ne
et les Spectacles publics, qu'ils nomment les Delicos, et la Joie du
Peuple
, ils n'en défendirent pas absolument la célébrati
es qu'ils font aux jours de Fêtes. Nous ordonnons que ces plaisirs du
peuple
soient célébrés selon les anciennes coutumes et m
, Gratian, Valentinian, Théodose et Léon n'en voulurent pas priver le
peuple
, mais ils défendirent de les célébrer aux jours d
Scal. Poët. l. 6. c. 21., & semblent donner droit à ce Tribun du
Peuple
également turbulant & ambitieux, de passer po
re du mesme PlineLib. 8. c. 17., Sçaurus fut le premier qui exposa au
Peuple
& dans son Theatre cent cinquante Pantheres ;
. l. 1. c. 17.. Comme bien souvent on s’est contenté de faire voir au
Peuple
divers Animaux étrangers & inconnus, sans aut
le est conceuë en ces termes. Il donna une Chasse considerable, où le
Peuple
profita de tout le degast qu’on y fit. Le Spectac
& nourir : & toutes ces diverses proyes furent abandonnées au
Peuple
, & chacun en emporta sa part. Un autre jour i
ce passage une premiere Chasse plus utile que perilleuse, & où le
Peuple
sans aucun risque emportoit tout ce qu’il pouvoit
, soit qu’on l’ait tiré du carnage qui se faisoit, pour distribuer au
Peuple
la viande qui luy estoit destinée, ce mot est dev
de se batre & de s’exposer à la rage de ces animaux en faveur du
Peuple
& des Spectateurs ; mais ils avoient la liber
ts à combatre aux flambeaux pour le divertissement du Prince & du
Peuple
. Le dernier genre de Combats estoit des bestes co
d’arene, pour y dresser un Festin solemnel à tout ce nombre infiny de
Peuple
, le dernier acte d’un seul iour. Quelquefois on y
l leur venoit en fantaisie. Les retz aussi qu’on mettoit au devant du
Peuple
pour le deffendre de la violence des bestes élanc
chasser. Ael. l. 17.Auguste apres avoir vaincu l’Egypte, fit voir au
Peuple
dans les Ieux qu’il donna un Cheval Marin, &
ome, & d’en divertir le public. L. 12. c. 22.M. Scaurus regala le
Peuple
dans son Theatre, d’une curiosité inoüye. Ce fut
qu’ils devaient jouer en une journée, afin d’exiger plus d’argent du
peuple
, en entremettant en la fin ou au commencement du
lieu dit que, pendant lesdits jeux et tant qu’ils ont duré, le commun
peuple
, dès huit à neuf heures du matin ès jours de fête
y. Secundo, les prédications sont plus décentes pour l’instruction du
peuple
, attendu qu’elles se font par théologiens gens do
s, qu’ils jouent en la fin ou au commencement, pour attirer le commun
peuple
à y retourner, qui ne demande que telles voluptés
les mène et ne font qu’inventions pour tirer subtilementam argent du
peuple
. Sexto, il advient mille inconvénients et maux ca
uxdits jeux commessationsap et dépenses extraordinaires par le commun
peuple
, tellement que ce qu’un pauvre artisan aura gagné
ent faire désormais un ordinaire desdits jeuxau pour exiger argent du
peuple
. Dont averti, le procureur général du Roi a prése
e au Roi qu’ils le font par zèle de dévotion et pour l’édification du
peuple
, quiaw est chose non véritable, et y répugne leur
a plusieurs choses au Vieil Testament qui n’est expédient déclarer au
peuple
, comme gens ignares et imbéciles qui pourraient p
opuli bq, qui encore ne seraient prohibésbr, mais de l’édification du
peuple
en notre foi. Il est vrai que les entrepreneurs n
. ay. [NDE] Judaïser, c’est verser dans le protestantisme. Mettre le
peuple
en contact direct avec l’Ancien Testament, c’est
ion de jeux qui ne visent qu’à l’ornement de la ville ou à la joie du
peuple
. br. [NDE] Et même ceux-là ne seraient pas inter
lise n'avait point de juridiction, et que d'ailleurs l'attachement du
peuple
à ces spectacles était si grand, qu'il avait été
nnise; principalement, parce que comme pendant l'Octave de Pâques, le
Peuple
se trouve au Cirque, au lieu d'aller à l'Eglise,
e, si la représentation des Spectacles qu'on a accoutumé de donner au
Peuple
, se rencontre en ces saints Jours, on doit remett
tée dans le Code de Théodose l'année suivante 425. Nous défendons aux
Peuples
dans toutes les Villes de notre Empire les divert
urs s'efforcent de rendre ces choses odieuses; qu'ils représentent au
peuple
combien est grande l'offense et l'injure que Dieu
ables; combien de maux et d'afflictions publiques ils attirent sur le
Peuple
chrétien; et pour en persuader leurs auditeurs, i
et que comme elles sont une pure invention de la malice du Démon, le
Peuple
chrétien les doit entièrement abolir. CONCILE
le grand sujet qui fait le plus de bruit dans le monde, qui tient les
peuples
en alarme, qui occupe le conseil des Princes, qui
ant qui se jette dans les combats, qui s'asujettit les Princes et les
peuples
par le sort des armes, et par les adresses de la
des chants d’allégresse ; N’est ce pas éluder toutes les clameurs du
peuple
et des consciences, de faire un spectacle d’honne
s publics ? La Religion Chrétienne a beau persuader la paix entre les
peuples
, la clémence au gouvernement, l’usage modéré des
contraire le souverain bien de la vie, à s'élever sur les ruines des
peuples
, à remporter des victoires, sans avoir égard à la
lat, car ils n’y voient rien pire que la mort qui la finit. Quand les
peuples
considèrent ces célèbres iniquités qui ont violé
es, enfin où l’on pèche par les yeux et par les affections de tout un
peuple
. C’est ce qui rend les comédies infâmes par les l
rre, & qui ne sont pas moins injurieuses à Dieu, que funestes aux
peuples
. I. Raison. Obligation de défendre les méchans
ubliques contre la majesté souveraine de Dieu, contre la sainteté des
peuples
, & pour empescher qu’on ne represente sur les
t pas le soin & la vigilance qu’ils sont obligez d’avoir pour les
peuples
, s’ils souffrent ce qui peut troubler leur repos,
aire à la premiere & à la souveraine des loix, qui est le bien du
peuple
. Conclusion de ce Point. Un Magistrat souf
sont tus : les premiers seront châtiez, parce qu’ils ont soulevé les
peuples
contre Dieu ; il se vangera des seconds, parce qu
méprisables, ny de les exposer à la derision & à la mocquerie du
peuple
. Nous leur devons une partie du respect que nous
moy qui vous ay fait part d’un titre si glorieux, je pretends que les
peuples
le respectent en vous, je veux qu’ils vous venere
plus de parole, pour les interests de Dieu & pour l’innocence des
peuples
, qu’un pur neant : les Magistrats qui n’ont pas p
plus de consideration pour la gloire de Dieu & pour le salut des
peuples
, que si des choses de cette importance estoient d
qu’ils ont eu si injustement & pour luy, & pour le salut des
peuples
. Les personnes de neant ne pechent d’ordinaire qu
tyran il s’est vangé en partie de la revolte & des outrages de ce
peuple
infidelle, & qu’il reserve aux ames de ces pe
; stupor in gentibus, cum fecero in te judicia in furore Ezech. 5.
Peuple
criminel, vous n’avez pas observé mes Commandemen
e cœur, les oreilles de Dieu, que ceux qui corrompent l’innocence des
peuples
; & qui font une profession publique & co
it examiner, & corriger ; ils ne doivent pas avoir moins soin des
peuples
, en tout ce qui regarde le bien public, que les p
n effet les Magistrats pour estre les curateurs & les tuteurs des
peuples
, & pour leur servir de peres. I. Raison. L
te tali nô ulciscetur anima mea ? Ierem. 5. Il s’est trouvé dans mon
peuple
des impies qui tendoient des pieges aux ames comm
dé, que feray-je à la fin des temps ? A qui pourray-je pardonner ? Au
peuple
corrompu ? Aux Acteurs impies ? Aux Pasteurs comp
le penitence ? Escoûtez la conclusion, ne me vangeray-je pas & du
peuple
, & des Acteurs, & des Pasteurs, & des
mp; le ressentiment de n’estre plus contraint de faire misericorde au
peuple
le contraindroit de n’avoir aucune pitié de vous.
ompre les yeux, les oreilles, les esprits, & les cœurs du premier
peuple
de l’univers. Sæpe censores nascentia destrueban
e leurs predecesseurs avoient fait bâtir, pour donner ce plaisir à un
peuple
qui aimoit son divertissement preferablement à la
aimoit son divertissement preferablement à la vertu. La corruption du
peuple
l’ayant emporté sur la resistance des plus sages
qui s’égarent souvent, afin que ce qui a esté inventé pour recréer le
peuple
, ne semble pas avoir esté permis pour le corrompr
Dieu, qu’elle ne les souleve contre ses ordres, qu’elle n’inspire aux
peuples
l’impudicité, la vengeance, l’impieté, les autres
ier sa personne, & sa conduite, assez temeraires pour exciter les
peuples
à la revolte, vous concevriez de justes indignati
cette profanation de la majesté du Prince, & à ces soûlevemens du
peuple
. Personne ne doute que vous n’employassiez tout v
lheureux succés plusieurs de ces Pieces travaillent pour soûlever son
peuple
. Vous sçavez que ces revoltes sont en partie les
ue vous en usiez pour sa défense, pour sa sureté, pour le bien de son
peuple
. Considerez ce que vous devez à l’innocence, à l’
t la Providence divine vous a chargez en vous donnant la conduite des
peuples
. Les Empereurs Payens s’éleveront au jour épouvan
la reputation de l’Estat, à la vostre, à la prosperité, au salut des
peuples
, à vostre prosperité, à vostre salut, à la satisf
ement aussi necessaire à leur salut, qu’à celuy des Acteurs, & du
peuple
, & qu’au bien public dont elles sont responsa
urs propos enjoués & leur marche bruyante attiraient une foule de
peuples
qui riait de leurs saillies, & des quolibets
ion me paraît très-mal fondée : je ne vois pas pourquoi quelque autre
Peuple
n’aurait pas inventé les Spectacles. Cependant il
elle ne parle que par conjecture des Rois qui ont gouvernés de grands
Peuples
, & d’une monarchie entière : comment entrepre
un certain éclat. Des Assiriens elle se sera introduite chez tous les
Peuples
du monde. Les Hébreux occupés à conquérir, à repr
lte d’Osiris & des autres Dieux. Mais, me dira-t-on, pourquoi ces
peuples
, tels que les Égyptiens, par exemple, n’ont-ils p
ble de la perfection. C’est à de telles marques qu’on doit estimer un
Peuple
. Les Arts & les Lettres firent en Grèce des p
ie se ressentit du goût délicat qui distinguait les Grecs de tous les
peuples
du monde. Mais elle ne parvint pas tout-à-coup au
a traitée. Les Spectacles comiques étaient en usage chez les prémiers
Peuples
, sous des formes différentes ; donc loin que le M
urent les progrès du Spectacle chez les Grecs. Il est étonnant que ce
Peuple
éclairé l’ait sitôt laissé retomber dans la barba
des Grecs, lorsqu’ils le subjuguèrent, l’amour des Belles-Lettres. Ce
Peuple
si fier & si estimable, honteux de se voir es
traitaient en maîtres : trop heureux de pouvoir donner des loix à des
Peuples
policés, qui se vengeaient en les éclairant ! Rom
nde espèce étant habillés d’une robe nommée Toges, dont se servait le
Peuple
, & ne représentant que des actions Romaines,
ns la plus grande fureur des Croisades. Les Rois, les Grands & le
Peuple
ne respiraient que la mort des infidèles, ou qu’u
es religieux. Cette loi ordonnait qu’on y modérât la joie dissolue du
peuple
, et pour y mieux réussir, qu’on consacrât tous ce
nt pas plus que vous, et ne les laissaient qu’en rougissant adorer au
peuple
, vous les leur faites aimer. Après les premiers d
abord (dit Tacite, L. 14. C. 20. et Juste Lipse dans ses Comment.) le
peuple
était debout, soit parce que les jeux n’étaient q
de commodités, soit parce qu’on ne voulait pas laisser accoutumer le
peuple
à tant de dissipation et de mollesse, et afin qu’
brûla le veau d’or, en jeta les cendres au vent, et les fit boire au
peuple
. Tels les Rois d’Israël et de Juda, fidèles adora
ins vengeance contre la main qui l’a versé ? Sortez de Babylone, mon
peuple
, fuyez ce théâtre, où vous n’entendez que des dis
n : « Quantum in deliciis fuit, tantum date illi tormenta. » Tous les
peuples
, saisis d’étonnement, s’écrieront : Malheur, malh
sons les plus opulentes. Il tourna à la frivolité et à la débauche ce
peuple
si grave et si vertueux, ce peuple dont la majest
à la frivolité et à la débauche ce peuple si grave et si vertueux, ce
peuple
dont la majesté éclipsait celle des Rois, dont l’
enne. Auguste, qui la connaissait bien, s’en moquait, et regardant ce
peuple
immense qui remplissait l’amphithéâtre : Les voil
ussi mêlée dans l’origine du théâtre, soit qu’on ait voulu attirer le
peuple
à la piété par l’appas du spectacle, soit que l’h
ndécents. Le théâtre fut d’abord parmi nous un exercice religieux. Le
peuple
ajouta aux solennités ecclésiastiques, et y ajout
l a prétendu établir sa morale sainte, et faire de tous les hommes un
peuple
de frères : « Prenez, a-t-il dit, mon joug sur vo
sociales. Et enfin, lorsque son successeurd, d’abord accueilli par le
peuple
, est tombé entre les mains des prêtres, ceux-ci,
ils prient enfin pour lui… et l’on sait avec quelle sincérité. Mais,
peuple
, comme leur joug s’appesantit sur toi ! c’est sur
ous représente se repentant d’avoir fait l’homme, et ne parlant à son
peuple
murmurateurj que la menace à la bouche : Encore q
olérant n’est pas à redouter. Arrêtons-nous d’abord aux amusements du
peuple
; franchissons les barrières qui emprisonnent la
menses qui disputent de luxe avec les salons de la richesse ? Pour le
peuple
!… Le peuple est riche aussi ce jour-là…. C’est l
sputent de luxe avec les salons de la richesse ? Pour le peuple !… Le
peuple
est riche aussi ce jour-là…. C’est là que l’ouvri
pire ?… Sans doute, mes frères, vous ne supposez pas que, flatteur du
peuple
, je veuille excuser ses plaisirs en ce qu’ils pou
nons-nous à des vœux, pour que ceux qui spéculent sur les plaisirs du
peuple
n’abusent pas de sa confiance et ne lui fournisse
leurs victimes. Et vous, prêtres aveugles et impolitiques, laissez le
peuple
se livrer à ses plaisirs innocents ; faites en so
rnales sont bruyantes et animées, et plus ils sont convaincus que les
peuples
sont heureux et satisfaits de ceux qui régissent
nfants, allez à l’archevêché…. A l’archevêché !… Un jour la colère du
peuple
a éclaté « Je n’ai fait que passer, il n’était d
fert, soit dans l’action, soit dans le langage. Dans la tragédie, les
peuples
apprennent à connaître et à juger les passions de
le plus funeste Que puisse faire aux rois la colère célester. » Le
peuple
y admire aussi des actes d’héroïsme et de dévouem
. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois Maîtresses du vil
peuple
obéissent aux rois ; Qu’un roi n’a d’autre frein
oit immoler tout à sa grandeur suprême. Qu’aux larmes, au travail, le
peuple
est condamné Et d’un sceptre de fer veut être gou
hamp du repos si les prêtres en étaient toujours les maîtres. Mais le
peuple
reconnaissant envers eux intervient, il a ouvert
nos philosophes sont lus chez presque toutes les nations, et que les
peuples
y trouvent proclamés nos principes de liberté, d’
ce temple, écoutez, c’est la parole de Dieu ! « Alors Jésus parla au
peuple
et à ses disciples, en leur disant : « Les scri
e fit bastir de Marbre les Loges des bestes destinées aux plaisirs du
Peuple
. (Ces Loges n’avoient esté jusqu’alors que de tup
elque réjoüissance, & d’y inviter ensuite & le Senat & le
Peuple
en cette maniere. Celuy qui donnoit les jeux fais
estoient distribuez & les autres affichez : & pour attirer le
Peuple
par l’esperance du plaisir, on y faisoit mention
neOn l’apeloit direptio. débauche assez souvẽt pratiquée, & ou le
peuple
se m’éloit : Si ce n’estoit qu’un combat contre d
tez comme nous avons dit, sur leurs chevaux ou sur leurs chariots, le
peuple
épars tout au tour les recevoit avec de grands cr
ils prissent simplement leurs places, si-tost qu’ils paroissoient, le
Peuple
les benissoit & leur soûhaitoit la durée de l
Acteurs d’entrer en lice, & pour se defaire de l’impportunité du
Peuple
qui s’impatientoit & qui ne luy laissoit pres
e tẽps. His. Ind. l. l. c. 15.Maphée autheur moderne dõne aux Ialofes
peuples
d’Afrique la gloire de ces sortes d’agilité, car
toient compris parmy eux comme des Victimes destinées aux plaisirs du
Peuple
, immolées à leur rage comme à celle des bestes. D
par un excez de liberalité, faisoit quelque present aux Athletes. Le
peuple
mesme, ou du moins les honnestes gens qui se trou
enoient leur congé des Empereurs ou des Consuls par l’intercession du
peuple
. Suet. in Claud. Martial.Ce congé s’apelloit Miss
professerent de donner le mesme divertissement aux Princes & aux
Peuples
, & l’on en creust les combats plus fins &
emis se servoient, pour en diffamer la brovoure, ou pour instruire le
Peuple
& leur enseigner le moyen de les combatre. Le
ent destinez aux plaisirs des Empereurs, ils estoient demandez par le
peuple
. Tous ces infames & cruels divertisseurs des
de le détruire. Le Roi se plaît à jouir des mêmes spectacles que son
Peuple
. Si Sa Majesté donne des pensions aux Comédiens,
ais parcequ’il les composoit Eschyle, pour se rendre plus agréable au
peuple
, montoit sur le Théatre ; mais je suis sûr qu’Ath
Comédien. Après chaque Spectacle, les Romains exposoient aux yeux du
peuple
une Actrice toute nue ; cet usage s’étoit-il intr
donner des spectacles. Mais d’un autre côté, connoissant la fureur du
Peuple
pour les Jeux, ils ne crurent pas moins de leur d
le pu les justifier à ses propres yeux ? Sans cette sage politique le
Peuple
n’auroit jamais quitté le Théatre. Si les malheur
infamante, qu’à la fin de la Piéce. Cette prostitution rappelloit au
peuple
ce qu’il en avoit coûté pour monter sur le Théatr
ne voit pas, on n’a plus de vœux à faire quand on a tout vû. Chez les
peuples
qui ne s’habillent point la nudité n’excite aucun
de plusieurs personnes, en craigne aussi lui-même plusieurs. Tout le
Peuple
à ces traits reconnut César, & jetta les yeux
nt & le mépris, pourra-t’on croire encore qu’on appelle ces mêmes
Peuples
en témoignage en faveur des personnes de Théatre
e, « Que ce qui pouvait arriver de mieux à l’Empereur, c’était que le
Peuple
s’occupât de Bathylle & de Pylade. » On croit
e le préjugé ne tient pas contre le plaisir. L’extrême passion que le
Peuple
& les personnes du plus haut rang avaient pou
de ceux qui conduisaient les chariots dans les courses du Cirque. Le
Peuple
se partagea donc aussi, & toutes les factions
ste pour le Gouvernement, qui ne cherchait que les moyens d’amuser le
Peuple
, en lui fournissant du pain, & en lui donnant
politique qui les avait chassés, les rapelait bientôt pour plaire au
Peuple
, ou pour faire diversion à des factions plus à cr
fit revenir, & Trajan les chassa encore. Il arrivait même que le
Peuple
, fatigué de ses propres desordres, demandait l’ex
connu, ou instruit à quelque manége extraordinaire, attirent tout un
Peuple
, l’attachent, le retiennent comme malgré lui ; &a
mp; dans tous les hommes, savans & ignorans, grands & petits,
peuple
& non peuple, il n’était pas possible qu’avec
hommes, savans & ignorans, grands & petits, peuple & non
peuple
, il n’était pas possible qu’avec le tems, les Spe
leurer sur le sort des malheureux. Le premier Spectacle convient à un
Peuple
guerrier, c’est-à-dire destructeur ; l’autre est
outrance, & les Joutes à fer émoulu qui ont cessé. La plupart des
Peuples
polis, ne goûtent plus que les Spectacles mensong
aine est encore remplie de faits qui prouvent la passion démesurée du
Peuple
pour les Spectacles, & que les Princes &
ans les Spectacles que certains Magistrats étaient tenus de donner au
Peuple
, ne pourraient point exiger plus de cinq pièces d
il dessein, s’il était exécuté, mettrait le comble au mal ; puisqu’un
Peuple
corrompu, au lieu des amusemens où les passions s
. On ne saurait assez fortement le dire, ni trop le répéter : Chez un
Peuple
vertueux, la Comédie réformatrice des mœurs, en d
pureté de ses mœurs, ou la maîtresse d’un Mondor, vil oppresseur des
Peuples
; d’un Magistrat inique qui vend la justice ; d’u
! pourquoi ne voulons-nous pas honorer celles que nous admirons ? Un
Peuple
de Héros punissait d’une mort cruelle ses Prêtres
Ministres les plus avoués de cette Religion atrabilaire, privent les
peuples
qu’ils se sont asservis, de ces divertissemens ho
e la vileté dont ils ne peuvent s’écarter sans se perdre aux yeux des
peuples
: l’éclat les effraye ; ils se cachent dans la fa
à exciter l’attention des autres hommes, qui la leur arracheraient… O
peuple
infortuné, quand secoueras-tu le joug !… Quelle f
e Prince convaincu que ce n’est point à la philosophie à prescrire au
peuple
ses amusemens, ne songea point à leur enlever le
s la philosophie doive être indifférente ? Si elle ne prescrit pas au
peuple
les amusemens, elle doit au moins lui retrancher
ans la religion ; les Philosophes, les Théologiens voyant le goût des
peuples
pour les spectacles, en donnèrent des règles : vo
les, en donnèrent des règles : voilà sa premiere origine. Mais si les
peuples
avoient déjà du goût pour les spectacles, si on l
s étoient des Saints à canoniser. Cependant qui ignore que c’étoit le
peuple
le plus corrompu en tout genre, jusqu’à faire rou
lecteurs, jusqu’à dire que les Romains estimoient le théatre ? Jamais
peuple
ne l’a plus méprisé ; il a porté des loix qui sub
a conservation du théatre : Il faut que nos Souverains se montrent au
peuple
. Comme s’ils ne pouvoient se montrer que dans une
qu’à eux. S. Louis, & tant d’autres, ne se montroient-ils pas au
peuple
sans théatre ? Qu’il y ait un spectacle où ils pu
il assez foible pour ne pas connoître le danger, le souffrir pour son
peuple
, & lui-même s’y exposer ? Veut-on lui donner
n jour sur votre commerce, vos alliances, vos guerres ? Les mœurs des
peuples
sont comme les mers qui communiquent par les cana
aussi sages que les vôtres, une certaine mesure de louanges. Tous le
peuple
dramatique en fut choqué, & cria contre le Pr
ir plus d’infamie que dans les spectacles que les Grands donnoient au
peuple
? Jamais la voix de la multitude ne s’élévera pou
ral d’indignation, l’Acteur fut chassé, la piece proscrite. Ce fut le
peuple
qui poussa ce cri ; les Grands d’Athènes ne diren
, Racine, Baron, la Clairon, sont-ils des déclamateurs ? Les vices du
peuple
ont pénétré dans le sein des plus illustres famil
stres familles. Ce sont plutôt les vices des Grands qui corrompent le
peuple
. Quelle différence entre l’innocence des campagne
s qui les voient sans cesse ! Qui entretient les Actrices ? est-ce le
peuple
? Les hommes du rang le plus éminent oublient le
nsieur d’Alembert est le premier Philosophe, qui jamais ait excité un
Peuple
libre, une petite Ville, un Etat pauvre à se char
on l’utilité, qui détermine leur espèce. Il faut pour plaire à chaque
Peuple
des Spectacles qui favorisent ses penchans, au li
e contraire. Il est donc faux que la Comédie, pour être goûtée par un
Peuple
, doive fomenter ses penchans vicieux ou servir de
t boire à son Frère le sang… ces traits feront toujours frissonner le
Peuple
le plus doux & le plus humain qui soit sur la
es lui peint abominables, ces peintures lui sont utiles, parce que ce
Peuple
, un jour, malgré sa douceur, pourrait tomber dans
p; non pas les Spectacles en général) pourrait être dangereux chez un
Peuple
innocent, qui ne connaîtrait ni les écarts de not
variés à l’infini ; ils peuvent s’en procurer de tous les genres ; le
Peuple
n’a guères à choisir : les Spectacles qui adoucis
l’air dans les Salles de Spectacles, & quand on ne regarde pas le
Peuple
avec le sot mépris de l’opulence ; la quatrième e
Républicain, & la soumission d’un sujet fidèle ; le Monarque d’un
Peuple
de Héros, déja le plus grand des Rois, sèra lui-m
ntiquité, Grecs, Romains, Persans, Egyptiens, Gaulois : chez tous ces
Peuples
ce furent les premiers Citoyens qui furent Poètes
’aîné des frères d’une nombreuse famille, cesse d’être le Père de son
Peuple
; il commence à regarder les plus éloignés comme
es. Trop simples pour examiner, trop respectueux pour contredire, les
Peuples
crurent tout. L’on vit alors, pour la première fo
s les mesurèrent sur des airs plus agréables & mieux composés. Le
Peuple
étonné les admirait, & sur-tout les écoutait
parmi ses Histrions. Mais depuis le retablissement de la Comédie, les
Peuples
éclairés n’ont pas besoin d’un vain éclat pour re
es ; des Danses énergiques & spectaculeuses fixent l’attention du
Peuple
: les enfans, cette portion de l’humanité, pour q
s Arts utiles, dont ils ne firent plus des hommes, mais des dieux. Le
peuple
, longtemps abruti sous la Théocratie, n’était que
qui firent des conquêtes, furent des Dieux à leur tour, aux yeux des
peuples
épouvantés : souvent ils substituèrent leur propr
mains des Jeunes-gens, qui sont toujours guidés par les Prêtres. Les
Peuples
gouvernés par deux Puissances, la Theocratique &a
Comédies Atellanes furent une suite : elles étaient connues chez les
Peuples
d’Italie longtemps avant la fondation de Rome*. I
amatique : les progrès de l’esprit humain parallélaient chez les deux
Peuples
: dans la suite, l’une avança bien plus que l’aut
t designer, convenait davantage à un Ouvrage sérieux. De-là ce mot du
Peuple
d’Athènes, aux premières Tragédies : Cela est for
grands exemples, capables de frapper une Nation, qui est encore tout
Peuple
. Au lieu que la Comédie, pour naître, veut une Na
st assez ressemblant à ce que l’on rapporte des Amautas du Pérou. Ces
Peuples
avaient des Fêtes spectaculeuses : les Prêtres le
e l’omonyme de Comédien, d’Acteur. Il faut en dire autant de tous les
Peuples
, même des moins policés, tels que nos anciens Gau
it d’un pas égal chez les Grecs & chez les Latins. Celui des deux
Peuples
qui cultivait les Sciences, nous a laissé l’histo
t leur appanage. Remarquons bien que tant qu’on en put dire autant du
Peuple
de Rome, l’Italie regarda les Acteurs du même œil
t les Acteurs qui produiront cet effet ? Non : ce sera la grandeur du
Peuple
. Les Romains entassent conquêtes sur conquêtes :
e de vers, d’apprendre des gestes difficiles : ajoutez, à cela, qu’un
Peuple
Soldat n’était pas assez souple, & trop fier
us, c’est une simple affluence, un vif empressement ; on reconnaît un
Peuple
poli, léger, qui court se réjouir. A Rome, c’étai
était chéri, fêté. A Rome, les Comédiens-esclaves étaient le jouet du
Peuple
, & l’objet de son mépris. De nos jours, l’enj
lieu d’épurer les Farces qu’il trouva établies pour l’amusement d’un
Peuple
d’Esclaves & de Tyrans, il chassa les Jongleu
quel règne ! quels Sujets ! quels Prêtres ! quels Enfans ! ô pauvres
Peuples
, qu’aviez-vous fait au Ciel, pour naître dans ce
uvrir d’un voîle prudent la honte de l’humanité. Durant mille ans les
Peuples
végétèrent sous l’empire Sacerdotal : un degré de
ue vit-on ? le plus odieux esclavage, celui du barbare féodisme : des
Peuples
entiers réduits en servitude dans leur propre Pay
; & ce n’est pas encore en Amérique qu’il faut la chercher : ces
Peuples
dégradés ont eu des Spectacles, des Fêtes, des ré
t faits Chrétiens pour les rendre esclaves du plus odieux de tous les
Peuples
, dont le nom sans doute, sera une injure chez nos
carrefours, un Livre à la main, rempli de Chansons assez libres ; le
Peuple
s’assemble pour les écouter, & leur donne de
lach, qui les ennivre, & leur fait faire des extravagances que le
Peuple
admire, plus ils paraissent frénétiques, plus la
récision qui ne l’est pas moins, au signal que donne l’Assambaba ; le
peuple
Musulman, pénétré de respect, voit toutes ces sai
s aveugles Sectateurs d’Omar & d’Ali, font profession d’amuser le
Peuple
. Des Comédiens sans doute seraient moins dangereu
un culte & des Fêtes spectaculeuses (car il faut du spectacle, le
Peuple
en veut ; si les Ministres de sa Religion le lui
faudrait qu’eux-mêmes devinssent ainsi les objets de la curiosité du
Peuple
& de son admiration*. Le Rit Chrétien, le moi
. Durant la Semaine-sainte, les Ministres s’étudièrent à présenter au
Peuple
le Spectacle le plus pathétique & le plus gra
vais Larron, les Bourreaux armés de fouets & de clous, &c. Le
Peuple
fondait en larmes. Malheur à l’Enfant d’Israèl qu
la fermentation que causa ce Spectacle perfectionné, pour exciter les
Peuples
& les Rois à se croiser ; & l’on ne réuss
arces pour leur amusement, se réunit aux Confrères de la Passion ; le
Peuple
qui pleurait auparavant, vint aux Mystères pour y
iens Grecs, pour voir du même œil ses Mystères devenir l’amusement du
Peuple
: l’Eglise, qui s’était montrée d’abord si compla
étonner. La doctrine de l’Enfer a quelque chose de consolant pour des
peuples
infortunés, abbatus sous le plus dur esclavage, e
aient le trouble dans l’âme du Philosophe le plus aguerri. Il faut au
Peuple
pour qui la vie est dure, des Spectacles comme se
rcice de la profession de Comédien, qui peut innocemment divertir les
peuples
de diverses occupations mauvaises *. A la faveur
ais la profession de Comédien n’en fut pas plus relevée aux yeux d’un
Peuple
, dont la Religion avait flétri la Comédie. Moliér
èrent d’être Citoyens ; nous voyons qu’ils sont Létris parmi nous. Le
Peuple
Romain, en recevant la vraie Comédie, la Comédie
on pas que faire contraster le goût, les amusemens, les plaisirs d’un
Peuple
avec sa Religion & ses Loix, c’est chercher à
écouter. *. M. Rousseau, & M. Des Prés de Boissy. *. Plus un
Peuple
est corrompu, plus sa langue est chaste, & pl
eurs servaient encore à donner de combats simulés, pour le plaisir du
Peuple
Romain ; Claude en donna un dans le Champ de Mars
alais à double rang de colomnes, des statues, un temple du soleil, un
peuple
immense, une épaisse forêt, un port de mer, une f
de plagiat. L’argent ne manquera point pour ces folles dépenses : les
peuples
sont dans la misere, & on prodigue des sommes
&c. Tous les Sauvages sont comédiens & moins retenus que les
peuples
policés, moins gênés que les Chrétiens par les lo
l, votre fils, votre frere, &c. comme autrefois Antoine montra au
peuple
Romain la robe déchirée & ensanglantée de Jul
s des gladiateurs & les Naumachies. Avec cette différence que ces
peuples
sont sauvages, qu’ils ne font mourir personne, &a
s peuples sont sauvages, qu’ils ne font mourir personne, & que ce
peuple
si célebre par ses Loix, ses vertus, sa sagesse,
ut d’abord une bonté dans les Rois de le tolérer, pour l’amusement du
peuple
; ensuite un trait de sagesse de donner cette occ
portion du tems. Ce fait est exactement vrai ; & dans le génie du
peuple
Anglois, l’auteur de la relation d’Angleterre, in
cuse, il fut traité comme un homme qui auroit attenté à la Majesté du
peuple
Anglois, & qu’on exigea de lui sous peine de
uratif, pour mettre les dogmes, les loix, les vertus sous les yeux du
peuple
, l’instruire, l’effrayer, le toucher. C’est mal c
ux poëtes, les allégories, les métaphores, l’harmonie, &c. Chaque
peuple
s’en est fait selon son génie, où même les hommes
ns mystérieuses, le détail de ces spectacles religieux, chez tous les
peuples
du monde, fourni sept à huit volumes in folio à l
teurs vont tour-à-tour, matin & soir, nuit & jour, prêcher au
peuple
, & chanter les louanges du Saint. Ces chaires
ui gâte plus les bonnes mœurs, la simplicité et la bonté naturelle du
peuple
, et qui a d’autant plus d’effet que leurs paroles
L’Etat est intéressé, dit-on, à entretenir la comédie, pour amuser le
peuple
, ou naturellement remuant, ou désespéré par sa mi
ien Pylade disait avec autant de liberté que de vérité : « Laissez le
peuple
s’occuper des factions du cirque, il s’occupera m
dans un gouvernement monarchique. Qu’a-t-on à craindre en France d’un
peuple
toujours soumis et attaché à ses maîtres, qui pai
qui paie tous les impôts sans résistance ? Que l’Angleterre amuse un
peuple
factieux, toujours agité comme la mer qui l’envir
usent que trop de véritables crimes. Il y a grand péril à divertir le
peuple
par des plaisirs qui peuvent produire un jour des
aient que par cérémonie, ne les toléraient que pour ne pas choquer le
peuple
. Trajan en supprimait autant qu’il pouvait ; Alex
par tout des coussins. Les Romains allaient toujours nue tête, et ce
peuple
guerrier était endurci à tout, et s’en faisait gl
tre aima-t-il les spectacles, donna beaucoup de fêtes, pour amuser un
peuple
remuant, dont sa domination naissante avait à cra
Il conclut, en disant : Nous les tolérons par nécessité, parce que le
peuple
les aime. Peu de gens se conduisent par la raison
comme le souverain bonheur. Il faut être quelquefois insensé avec le
peuple
, pour modérer la folle joie : « Paulos ratio capi
res avaient fait du désordre au spectacle (ce qui n’est pas rare). Le
peuple
les avait maltraités, un d’eux avait été tué. Sur
: « Ad circum nesciunt convenire Catones. » Toutes les folies que le
peuple
y fait, ne peuvent passer pour des injures, la li
te leur pureté ? Mais, Monsieur, quelle autre école plus familiere au
Peuple
, avons-nous des mœurs, que le Théatre ? n’est-ce
hasse roulante, ressemble à une Pagode que l’on promene aux yeux d’un
Peuple
hébêté, pour attirer ses vœux & ses offrandes
révolutions, que la bonne Ville de Paris. Dieux ! & c’est chez le
Peuple
qui se vante d’être le plus éclairé, le mieux pol
eraient un jour leur ton cynique & libertin. Quoi ! c’est chez un
Peuple
éclairé qu’il existe des repaires où toute la jeu
t également contraires aux intérêts du Souverain, & à ceux de ses
Peuples
. La preuve que ces sortes de Spectacles sont reco
nt les mêmes maux, les mêmes abus. 3.° Il faut des Spectacles pour le
Peuple
. 4.° Ces Spectacles sont utiles aux vues de la Po
rtisanes, qui ne veulent pas être confondues avec celles de la lie du
Peuple
, ont un intérêt à faire preuve en Public, si non
e. On m’objecte, en troisieme lieu, qu’il faut des Spectacles pour le
Peuple
, & pour les gens oisifs, qui fourmillent sur
le ! D’abord est-il bien vrai qu’il faille des Spectacles pour le bas
Peuple
, (car c’est de lui qu’on entend parler), Et pour
-être observer qu’on ne doit pas souffrir tant de gens oisifs dans le
Peuple
, & qu’on n’en rencontre un aussi grand nombre
de Spectacles. Ceux qui avancent qu’il faut de tels amusemens pour le
Peuple
, entendent par ce mot Peuple, la Populace ou la l
ent qu’il faut de tels amusemens pour le Peuple, entendent par ce mot
Peuple
, la Populace ou la lie du Peuple. C’est pour cett
pour le Peuple, entendent par ce mot Peuple, la Populace ou la lie du
Peuple
. C’est pour cette Populace donc, qu’il faut des T
u’il faut des Trétaux ? car cet assemblage d’hommes, que j’appelle le
Peuple
, (nom jadis si respectable), est formé du corps e
obscenes, des Spectacles corrupteurs, & absolument indignes d’un
Peuple
qui veut avoir des mœurs. Premierement, le petit
indignes d’un Peuple qui veut avoir des mœurs. Premierement, le petit
Peuple
qui n’a pour toute ressource que le salaire borné
érêt public de ne pas tolérer des Spectacles pernicieux pour ce petit
Peuple
, qui y perd & son tems & ses mœurs. Secon
parviendrait à démontrer la nécessité des Jeux Forains, pour ce même
Peuple
, il est faux de dire, qu’étant né sans esprit &am
ier ; si elles sont du premier genre, pourquoi les sacrifier à ce bas
Peuple
qu’on représente si stupide, & qui par conséq
ces seules Pieces ou extravagantes, ou ordurieres, conviennent au bas
Peuple
. Qui donc sera assez barbare pour avancer qu’il f
ur les gens oisifs, je leur accorde encore qu’il en faut pour le menu
Peuples
, mais je suis bien éloigné de convenir que ces Sp
Législations modernes, ont-ils jamais pensé que, pour amuser le petit
Peuple
& les oisifs de profession, il fallut leur fo
ta jamais à Lacédémone, à Athenes, à Rome, les infamies auxquelles le
Peuple
peut, chez nous, courir en foule. Qu’on ne me dis
Peuple peut, chez nous, courir en foule. Qu’on ne me dise pas que ce
Peuple
n’en serait pas moins ce qu’il est, quand même le
res aux sages mesures que le Roi prend pour assurer le bonheur de ses
Peuples
. Non, l’infame Avarice ne doit plus se flatter de
empoisonnés. Mais on insiste sur la nécessité des Spectacles pour le
Peuple
; je conviens qu’il en faut d’honnêtes pour les h
e la possibilité d’y procurer, au plus bas prix, des entrées au petit
Peuple
, qui est le seul pour lequel réclament mes Advers
ne saurait donc trop surveiller les Spectacles, qui, en corrompant le
Peuple
, ou en le guidant vers l’honneur & la vertu,
hasard sur la terre, pour y végéter dans la classe la plus obscure du
Peuple
, peut, si on ne lui donne que des idées saines, m
nous continuons de penser qu’il faut amuser les oisifs & les bas
Peuple
, par des farces & des pantomimes ordurieres.
her d’observer, 1.° que l’on doit trouver fort étrange la Police d’un
Peuple
qui tolere des écoles meurtrieres, sous le prétex
ms un amusement convenable, il ne faut ouvrir à toutes les classes du
Peuple
, que des Théatres où préside la décence, & où
ous les auspices de l’honnêteté & de la décence, un Théatre où le
Peuple
de tous les états, puisera un plaisir sans danger
s prouverai dans ce second Ecrit, la possibilité de procurer au petit
Peuple
, l’entrée à ce nouveau Spectacle, au même prix qu
u Citoyen de Genêve. 1. L’heureuse influence du Théatre sur tous les
Peuples
qui l’ont connu, prouve assez son utilité. La Com
Trétaux. Quelques personnes m’ont assuré que cette farce du plus bas
Peuple
avait rapporté mieux de 100,000 liv., l’intrigue
chers, utiles, & précieux à leurs semblables, s’avancer entre les
Peuples
& les Rois ! Là, d’une voix touchante & f
aucune humeur, aucun mécontentement : c’est par ces sarcasmes que le
Peuple
se vengeait des Grands de l’Etat, & la main q
rs, & le plus beau de la scène, ils finiront par se détruire : le
Peuple
, témoin de leurs malheureuses inconséquences, en
ses Troupes, sans autre marque de ses succez que les acclamations du
Peuple
, que quelques Couronnes de Mirthes, & qu’une
hriomphe au contraire aqueroit droit au Vainqueur de tout attendre du
Peuple
, du Senat, & de l’Armée. Car ces trois Estats
elone qui estoit hors la Ville. Casaub. in Aug.Quel[que]fois mesme le
Peuple
irrité contre le Senat de ses lenteurs dans ses d
esté Souverain Iuge, ny absolu distributeur du Triõphe : & que le
Peuple
en a fait Triompher malgré leurs decrets ou leurs
c.b.Icilius Triompha de cette sorte, & par les seuls suffrages du
Peuple
, apres avoir esté refusé par le Senat. Mais il y
t des preparatifs dans la Ville aussi bien que dans le Camp, & le
Peuple
Romain prenoit autant de part dans le divertissem
is, sans s’en rien reserver que l’honneur du iour & le plaisir du
Peuple
. Mesme lors que les prises surpassoient la despen
main, Triumphant, & rien plus. Toutefois, comme le Senat & le
Peuple
faisoit une partie du Spectacle, les enfans s’y p
mp; des flutes ou haut-bois, ornez de Couronnes, soit pour avertir le
Peuple
du passage du Triomphe, soit pour exciter plus de
hantoient les loüanges du Triomphateur, & que les acclamations du
Peuple
qui benissoit sa Valeur & sa Victoire, en ces
argez d’Offrandes & d’encens. Toutes les ruës estoient pleines du
Peuple
Romain & des Etrangers. Dans les Places publi
aints devoits rendus aux diverses Divinitez, le Vainqueur regaloit le
Peuple
d’un Banquet general où tout le monde estoit bien
clater l’excez ; au lieu que s’il eust esté generalement pour tout le
Peuple
de Rome, il s’en seroit beaucoup falu qu’il y en
s’en seroit beaucoup falu qu’il y en eust eu assez. L’Armée & le
Peuple
satisfaits de la bonne chere, on faisoit les pres
ainqueur, & au Sacrifice, ou qui se distribuoit aux Soldats ou au
Peuple
, doit monter à des sommes inconcevables. I’ay fai
acchus inspirait. On lui sacrifiait un bouc. Pendant le sacrifice, le
peuple
et les prêtres chantaient en chœur des hymnes qui
e. » Dans d’autres, on représentait les actions des gens de la lie du
peuple
qui fréquentaient les cabarets. Il y avait aussi
sonnes infâmes les comédiens et tous ceux qui servaient à divertir le
peuple
aux dépens des mœursf. » Les Romains portèrent d
el des anciens jeux scéniques, qui reparurent successivement chez les
peuples
modernes ; mais ce ne fut d’abord qu’un mélange d
connut bientôt l’indécence qu’il y avait à faire servir au plaisir du
peuple
les mystères de la religion, d’autant plus que, p
ne représentant que les mystères de la religion, qu’ils amusaient le
peuple
; ils y joignirent des farces assorties au goût c
t suit Joseph Romain Joly, Conférences pour servir à l’instruction du
peuple
», Paris, 1768, p. 148-150. Ce texte figure dans
ait se persuader qu’il estimât. Quant aux suffrages des Athéniens, un
Peuple
ennemi de toute domination, devait craindre sur-t
riorité du mérite. La plus sanglante Satyre était sûre de plaire à ce
Peuple
jaloux, lorsqu’elle tombait sur l’objet de sa jal
y observe encore aujourd’hui, prennent leur source dans le génie des
Peuples
& dans la forme des Gouvernemens : l’administ
incipal de l’envie, & de la censure dans un Etat démocratique, le
Peuple
d’Athènes, toujours inquiet & mécontent, deva
miné le caractère de la Comédie sur tous les Théâtres de l’Europe. Un
Peuple
qui affectait autrefois dans ses mœurs, une gravi
Vega une des premières places parmi les Poètes comiques modernes. Un
Peuple
qui a mis long-temps son honneur dans la fidélité
pour les Amans, & capables d’exercer la fourberie des Valets : ce
Peuple
d’ailleurs pantomime, a donné lieu à ce jeu muet,
le peint les mœurs des Grands, & celles-ci diffèrent des mœurs du
Peuple
& de la Bourgeois, moins par le fond que par
s ces modèles, on trouve quelques traits qui ne peuvent amuser que le
Peuple
… en revanche, combien de scènes dignes des connai
e, qui parmi cent autres sont des punitions visibles de la fureur des
peuples
pour les spectacles. L’an 258 les Perses ayant re
circo. » N’était-ce pas, ajoute ce Père, forcer Dieu à exterminer un
peuple
pour qui il avait peut-être encore des sentiments
sage Scipion Nasica. Rien de plus opposé, disait-il, à l’esprit d’un
peuple
guerrier ; il n’est bon qu’à nourrir la paresse e
te, si elle le laisse courageux. Ce moyen artificieux d’affaiblir les
peuples
pour les soumettre, n’est pas nouveau. Selon Just
. 1. C. 7. Hist..), Cyrus, après avoir vaincu avec peine les Lydiens,
peuple
vaillant, le rendit voluptueux, pour assurer sa c
: « Jussit cauponas, ludicras artes et lenocinia exercere. » Ainsi ce
peuple
, jusqu’alors si puissant, efféminé par la molless
dit Tacite, l’artifice d’Agricola, pour tenir dans la dépendance les
peuples
de la grande Bretagne, toujours prêts à se révolt
qui pensa perdre Israël. En vain, Prince, prétendez-vous accabler ce
peuple
par la force de vos armes, et par les superstitie
lmet, et tous les Interprètes. Tout le monde sait que c’est là ce qui
peuple
nos théâtres ; voilà l’objet du culte, des sacrif
mais qu’on s’arrête dans une place publique à considérer une femme du
Peuple
, qui soutient une querelle, on remarquera un parf
toute son Action. Cicéron rapporte avec plaisir de quelle maniere le
Peuple
fut attendri à son sujet, lorsqu’Esopus jouant un
rsqu’Esopus jouant une Piéce d’Accius, fit ensorte par son jeu que le
Peuple
appliquât à Cicéron certains Vers qu’Esopus en mo
des Orateurs étoit aussi, comme dit Cicéron, une espece de Chant. Les
Peuples
qui mesuroient leur discours sur la quantité des
ron recherchoit ces finesses d’harmonie, c’étoit aussi pour celles du
Peuple
. Le Peuple, comme il le remarque dans son Orateur
hoit ces finesses d’harmonie, c’étoit aussi pour celles du Peuple. Le
Peuple
, comme il le remarque dans son Orateur, ignore le
, triumpos. Rappelé par le reproche de mes oreilles, me conformant au
Peuple
pour la pratique, & me reservant la théorie,
puisque nous ne comprenons pas leur Prononciation, mais que chez des
Peuples
si attentifs à l’harmonie, la Déclamation a dû êt
e Flutteur qu’il faisoit mettre auprès de lui, quand il haranguoit le
Peuple
. Ce Flutteur que l’Assemblée ne voyoit ni n’enten
en de Rome s’avisa de vouloir donner le Spectacle d’une Tragédie à un
Peuple
qui n’en avoit jamais vu un pareil. Ce fait est r
il. Ce fait est rapporté par Philostrate dans la vie d’Apollonius. Le
Peuple
fut d’abord effrayé de voir paroître sur un Théât
dit M. de Tournefort, ceux qui sont reçus dans le Sérail ; comment le
Peuple
pouvoit-il tant aimer des Acteurs qu’il ne pouvoi
ent à jouer sur le Théâtre de Carthage, un Crieur public annonçoit au
Peuple
ce qu’ils alloient jouer. Nous avons encore aujou
dans cette nécessité lorsqu’ils vinrent s’établir à Carthage, chez un
Peuple
à qui tous ces Sujets étoient nouveaux : quand il
Représentations Tragiques, quelque Piéce plaisante, pour reveiller le
Peuple
qu’attristoit la Tragédie ; c’étoit pour une Popu
complaisance : les Poëtes modernes traiterent leurs Spectateurs comme
Peuple
, quand ils eurent peur de les trop attrister. Ils
ce : ce n’étoit pas comme eux, à une assemblée tumultueuse de tout un
Peuple
, qu’ils avoient à plaire. Ils avoient pour Specta
ger d’une Piéce de Poësie, les Papes, les Rois, les Cardinaux étoient
Peuple
, & pour plaire au Peuple, il n’est pas nécess
s Papes, les Rois, les Cardinaux étoient Peuple, & pour plaire au
Peuple
, il n’est pas nécessaire de suivre les Régles. Po
uyeroient. Vous vous trompez, lui répond le Chanoine, ce n’est pas le
Peuple
qui aime les choses ridicules, ce sont les Poëtes
rs aux Regles, qui enlevent & conservent l’admiration de tous les
Peuples
. Notre Corneille lui-même, quand il entra dans la
ems, & en divers lieux. Comme il étoit plus aisé de faire rire le
Peuple
par des jeux de mots, & par des obscénités, q
ster longtems sur ses Théâtres, faut-il en accuser le mauvais goût du
Peuple
? On peut en croire un homme qui a exécuté plusie
Piéce de l’Arioste, le meilleur Poëte Comique qu’ait en l’Italie, le
Peuple
y courut à cause du nom de l’Arioste, & ne sa
? Elle qui a été élevée en esclave, dès l’âge le plus tendre, par un
peuple
dont on sçait que les premiers soins, sont de pri
populaire, dont les anciens ont profité pour se mettre à la portée du
peuple
. L’ignorance de tant de siécles barbares qui les
Dans la deuxieme Scène du cinquième acte, on apprend à Danaüs que le
Peuple
ne croit point le crime qu’il impute à Lincée ; q
de sa part. Voilà comme cette Scène est amenée. Lincée arrive avec le
peuple
Argien, fait des reproches â Danaüs. Hypermnestre
anaüs ni aucun de sa suite ne la tienne, quoique Lincée, à la tête du
peuple
, soit le maître & du Palais & de Danaüs,
e……Tremble toi-même, & d’un plus juste effroi. Où retiens tout ce
peuple
, où voilà ma victime. C’est alors qu’il leve le
ait enfin quelques efforts pour son maître, & est dissipee par le
peuple
en armes. Danaüs arrache l’épée de son consident
, fut à mon avis que la souveraine puissance était entre les mains du
peuple
, et que ces Farceurs ou Technites de Bacchus ayan
age aux Assemblées de leurs Bourgeois, et nous ne voyons point que le
peuple
qui les regardait comme les Auteurs de tous leurs
s considérable est l'Edit du Préteur qui contenait le droit commun du
peuple
Romain, et qui déclare infâmes ceux qui paraissai
dre par la scène celle que l'on élève pour faire les Jeux à la vue du
peuple
, et où l'on fait un spectacle de son corps par de
rèce il n'y a point d'infamie de faire un Spectacle de sa personne au
peuple
sur la Scène, et que parmi les Romains cet exerci
qui leur ont mérité l'affection des Grands, et l'applaudissement des
peuples
. Au lieu que les Fables Atellanes nous sont entiè
icéron ou quelque autre) entre les devoirs de sa charge, s'écriait au
peuple
, « qu'il fallait apaiser la Artem. Ludicram, arte
ays les plus corrompus. » « IlPages 241. et 242. ne suffit pas que le
peuple
ait du pain, et vive dans sa condition. Il faut q
ué. » « Cela posé, que doit-on penser de ceux qui voudraient ôter aux
peuples
les fêtes, les plaisirs, et toute espèce d’amusem
n travail32 ? » « Cette maxime est barbare et fausse ; tant pis si le
peuple
n’a de temps que pour gagner son pain, il lui en
us les malheureux que le travail même. » « Voulez-vous donc rendre un
peuple
actif et laborieux ? Donnez-lui des fêtes, offrez
e règnent au milieu d’eux. Tu es Genevois, tu verras un jour d’autres
peuples
; mais quand tu voyagerais autant que ton père, t
t un déshonneur sensibles, qui affligent les familles, qui mettent le
peuple
en émotion et troublent l’ordre public ? Ces prêt
s familles, produisent le mécontentement général, et causent parmi le
peuple
, des attroupements toujours dangereux. Ne voulant
de désigner, faillit troubler la tranquillité publique en ameutant le
peuple
. Chacun, de toute part, exprimait son mécontentem
s nombreux dont fourmille notre histoire, ainsi que celle de tous les
peuples
chrétiens, que si les prêtres n’avaient pas toujo
élevé au milieu de l’air, déclarant que pour satisfaire les vœux des
peuples
, il veut leur donner un Héros, sous l’Empire duqu
Rois des Nations dominent sur eux, et ceux qui ont puissance sur les
peuples
sont appelés Rois et Seigneurs, mais il n’en est
’avise votre Jupiter de dire, que « sous l’Empire de votre Héros, les
peuples
verront refleurir la Religion et la piété » ? Est
trée de nos bonnes villes aux comédiens qui le valent, et envientl au
peuple
ces plaisirs publiques. Les bonnes policesm prenn
nt. m. [NDE] = ce qui règle la vie de la cité. n. [NDE] = le commun
peuple
, le vulgaire. Donc : le peuple. o. [NDE] Compren
vie de la cité. n. [NDE] = le commun peuple, le vulgaire. Donc : le
peuple
. o. [NDE] Comprendre : ce qui détourne de faire
vous serez surement le premier Philosophe6, qui jamais ait excité un
peuple
libre, une petite ville, et un Etat pauvre, à se
avant que d’avoir fixé les termes. Les Spectacles sont faits pour le
peuple
, et ce n’est que par leurs effets sur lui, qu’on
Il peut y avoir des Spectacles d’une infinité d’espècesf ; il y a de
peuple
à peuple une prodigieuse diversité de mœurs, de t
y avoir des Spectacles d’une infinité d’espècesf ; il y a de peuple à
peuple
une prodigieuse diversité de mœurs, de tempéramen
ome, que l’amour du sang et la cruauté : du même objet offert au même
Peuple
en différents temps, il apprit d’abord à mépriser
bonne heure ; mais l’objet principal est de plaire, et, pourvu que le
Peuple
s’amuse, cet objet est assez rempli. Cela seul em
t la diversité des Spectacles, selon les goûts divers des nations. Un
Peuple
intrépide, grave et cruel, veut des fêtes meurtri
eurtrières et périlleuses, où brillent la valeur et le sang-froid. Un
Peuple
féroce et bouillant veut du sang, des combats, de
roce et bouillant veut du sang, des combats, des passions atroces. Un
Peuple
voluptueux veut de la musique et des danses. Un P
ns atroces. Un Peuple voluptueux veut de la musique et des danses. Un
Peuple
galant veut de l’amour de la politesse. Un Peuple
e et des danses. Un Peuple galant veut de l’amour de la politesse. Un
Peuple
badin veut de la plaisanterie et du ridicule. « T
pposerait même cette perfection aussi grande qu’elle peut être, et le
peuple
aussi bien disposé qu’on voudra ; encore ces effe
es d’instruments, à l’aide desquels on puisse agir sur les mœurs d’un
peuple
; savoir, la force des lois, l’empire de l’opinio
vu que l’illusion y soit ? Il ne s’agit que de piquer la curiosité du
peuple
. Ces productions d’esprit, comme la plupart des a
its, mais les forfaits du fanatisme en particulier, pour apprendre au
peuple
à le connaître et s’en défendre. Par malheur, de
mais dangereuses certainement, en ce qu’elles accoutument les yeux du
peuple
à des horreurs qu’il ne devrait pas même connaîtr
entant des antiquités nationales qui couraient de tous temps parmi le
peuple
, qu’ils avaient leurs raisons pour se rappeler sa
dée des horreurs dont on pare la Scène Française, pour l’amusement du
Peuple
le plus doux et le plus humain qui soit sur la te
ui, autour d’une bonne table, soutiennent qu’il n’est pas vrai que le
peuple
ait faim ; qui, le gousset bien garni, trouvent f
les ; soit qu’on examine tout ce que les lumières d’un siècle et d’un
peuple
éclairés ont fait pour la perfection des nôtres ;
faisants dans leurs plaisirs que dans leurs affaires. Mais laissez un
peuple
simple et laborieux se délasser de ses travaux, q
le gain, et je crois montrer par une conséquence évidente, comment un
peuple
aisé, mais qui doit son bien-être à son industrie
rait toujours à chercher s’ils ne le deviendraient point à l’égard du
peuple
auquel on les destine. En certains lieux, ils ser
rant à l’être ; pour les rendre moins malfaisants ; pour distraire le
peuple
de ses misères ; pour lui faire oublier ses chefs
faire chercher les moyens de subsister sans rien faire ; à rendre un
peuple
inactif et lâche ; à l’empêcher de voir les objet
contraire à celle que je tirais des premières ; savoir que, quand le
peuple
est corrompu, les Spectacles lui sont bons, et ma
as de cela seul qu’il s’agit. C’est d’approprier tellement ce code au
Peuple
pour lequel il est fait, et aux choses sur lesque
on s’ensuive du seul concours de ces convenances ; c’est d’imposer au
Peuple
à l’exemple de Solon, moins les meilleures lois e
car la loi même ne peut obliger personne à se déshonorer. Si tout le
peuple
a jugé qu’un homme est poltron, le Roi, malgré to
re que la Cour d’honneur aurait acquis de l’autorité sur l’opinion du
peuple
, par la sagesse et le poids de ses décisions, ell
: car si le point d’honneur fait agir la Noblesse, il fait parler le
peuple
; les uns ne se battent que parce que les autres
Christianisme, et, non seulement courants vaguement dans l’esprit du
peuple
, mais autorisés par des lois expresses qui déclar
ls, quand le public n’était pas content d’eux. Je ne sache qu’un seul
Peuple
qui n’ait pas eu là-dessus les maximes de tous le
taient aux yeux de leurs compatriotes l’histoire de leur pays. 4°. Ce
Peuple
, enthousiaste de sa liberté jusqu’à croire que le
us vienne de la nature ou de l’éducation, elle est commune à tous les
peuples
du monde ; partout on considère les femmes à prop
ai dit ci-devant de l’honneur qu’on leur porte. Chez tous les anciens
peuples
policés elles vivaient très renfermées ; elles se
qui, sans terres pour subsister, n’avons tous que notre industrie. Le
peuple
Genevois ne se soutient qu’à force de travail, et
y font, et j’ai vu des gens, sur ce premier coup d’œil, en estimer le
peuple
à cent mille âmes. Les bras, l’emploi du temps, l
idicules, ont succédé les cafés et les mauvais lieux. Je doute que le
Peuple
Anglais ait beaucoup gagné au change. Des coterie
e : car pour cette fois, quoique je m’adresse à vous, j’écris pour le
peuple
et sans doute il y paraît ; mais vous m’y avez fo
ns, des soldats, et par conséquent tout ce qui convient le mieux à un
peuple
libre. On accuse d’un défaut les sociétés des fem
substitue à celui-là, ou bien prétend-on faire de toute une ville un
peuple
d’hommes sans défauts et retenus en toute chose ?
raison de blâmer en chaire ne doit pas être puni par les lois. Jamais
peuple
n’a péri par l’excès du vin, tous périssent par l
trompeurs de remplir sa bourse, prennent jamais grand crédit chez un
peuple
raisonneur et laborieux, qui connaît trop le prix
lon la nature de l’homme et la constitution de la Société. Il y a tel
Peuple
à qui je dirais : détruisez cercles et coteries,
ement vers la décadence, et nous suivons de loin les traces des mêmes
peuples
dont nous ne laissons pas de craindre le fort. Pa
pèce de taxe qui, bien que volontaire, n’en est pas moins onéreuse au
peuple
: en ce qu’elle lui fournit une continuelle occas
onarchie où tous les ordres sont intermédiaires entre le prince et le
peuple
, il peut être assez indifférent que certains homm
qu’on y représente ? Les avantages même qu’elles peuvent procurer aux
peuples
pour lesquels elles ont été composées nous tourne
le continuel des forfaits mis en plaisanterie. Quelles leçons pour un
Peuple
dont tous les sentiments ont encore leur droiture
es Grecs des malheurs passés de la patrie, ou des défauts présents du
peuple
, pourraient offrir aux spectateurs des leçons uti
e60 et l’Antéchrist n’y eussent aussi fait leur rôle. Chez les Grecs,
peuple
d’ailleurs assez badin, tout était grave et série
es élections se feront dans les loges des Actrices, et les chefs d’un
Peuple
libre seront les créatures d’une bande d’Histrion
ur sein qu’on les voit briller avec un véritable air de fête. A quels
peuples
convient-il mieux de s’assembler souvent et de fo
ldats, qu’affligeantes images de la servitude et de l’inégalité. Non,
Peuples
heureux, ce ne sont pas là vos fêtes ! C’est en p
z au milieu d’une place un piquet couronné de fleurs, rassemblez-y le
peuple
, et vous aurez une fête. Faites mieux encore : do
uelle ardeur il s’y livre. On ne le reconnaît plus : ce n’est plus ce
peuple
si rangé qui ne se départ point de ses règles éco
empéreraient l’excessive inégalité, maintiendraient mieux le corps du
Peuple
dans l’esprit de sa constitution ; ces bals ainsi
s rendre innocent sous leurs yeux, un spectacle si choquant pour tout
peuple
qui n’est qu’honnête. Mais pense-t-on qu’au fond
publique, et les vrais sentiments de la Nature ne règnent que sur le
peuple
. Ah ! Dignité, fille de l’orgueil et mère de l’en
santhrope. Tout ceci est fondé sur une maxime évidente ; savoir qu’un
peuple
suit souvent des usages qu’il méprise, ou qu’il e
aient leur journée à ce sot amusement : mais les goûts constants d’un
peuple
, ses coutumes, ses vieux préjugés, doivent être r
t du Théâtre pour rendre ces personnages intéressants comme le Cid au
peuple
Français ; j’aurai tort, si l’on réussit. 11. [
ns étaient les hommes les plus petits et les plus faibles de tous les
peuples
de l’Italie ; et cette différence était si grande
oles sur les choses nécessaires à la vie, afin d’affamer doucement le
peuple
, sans que le riche en murmure. Si le moindre obje
erdu ; mais, pourvu que les grands soient contents, qu’importe que le
peuple
vive ? 57. [NDA] « Si quis ergo in nostram urbe
une cause capable de le soutenir. 62. [NDA] Il ne suffit pas que le
peuple
ait du pain et vive dans sa condition. Il faut qu
nstitué. Cela posé, que doit-on penser de ceux qui voudraient ôter au
peuple
les fêtes, les plaisirs et toute espèce d’amuseme
de son travail ? Cette maxime est barbare et fausse. Tant pis, si le
peuple
n’a de temps que pour gagner son pain, il lui en
e plus les malheureux que le travail même. Voulez-vous donc rendre un
peuple
actif et laborieux ? Donnez-lui des fêtes, offrez
titution est très belle, et forme un des grands liens qui unissent le
peuple
à ses chefs. 64. [NDA] Voyez la note précédente
de règne au milieu d’eux. Tu es Genevois : tu verras un jour d’autres
peuples
; mais, quand tu voyagerais autant que ton père,
eté des théatres, de la piété des Magistrats, de l’idée qu’en ont les
peuples
. On peut voir (Journ. de Trévoux, avril 1743. art
té ou la petitesse de la bouffonnerie : goût analogue au génie de ces
peuples
, dont les amours héroïques, filés au clair de la
l il regarde le théatre comme une école du vice ; il blâme le goût du
peuple
, que le gouvernement ne devoit pas souffrir, &
uler les carrosses des Dieux & des Héros, & les charrettes du
peuple
, où l’on tient des foires, où un régiment de Cava
arisme ? on n’ose le dire. Tout ce qu’on peut conclurre, c’est que le
peuple
Athénien étoit un peu plus conséquent que le peup
rre, c’est que le peuple Athénien étoit un peu plus conséquent que le
peuple
François. Les honneurs décernés à M. du Belloy no
de la République vertueuse, qui valent bien le lumineux des Grecs. Ce
peuple
, le plus ingénieux, mais le plus frivole & le
ublic pour ce métier infame & corrompu fut toûjours chez tous les
peuples
. Ces loix Romaines ont subsisté dans les deux Emp
subsisté dans les deux Empires, & subsistent encore chez tous les
peuples
, malgré toutes les révolutions des religions &
a point de secte sans liaison & société, & il n’y a point de
peuple
au monde sans religion, sans connoissance de la D
politique. Si l’Auteur l’entend ainsi, il croit donc que le Sénat, le
peuple
Romain, les Conciles, les Pères, l’Église Catholi
barbare. Nous dirons de même, pour exprimer les façons de penser des
peuples
, sauvagisme, turquisme, chinisme, anglisme, gasco
e les Poëtes Grecs travailloient pour amuser une foule innombrable de
Peuple
. Or pour attacher le Peuple à un Spectacle sérieu
ient pour amuser une foule innombrable de Peuple. Or pour attacher le
Peuple
à un Spectacle sérieux, il faut nécessairement de
ourreaux faisoit frémir : la Religion contribuoit à faire accourir le
Peuple
à ces Spectacles, & la Religion y contribuoit
ue le Destin poursuivoit. Quand nos Spectacles ne furent plus ceux du
Peuple
, leur caractere changea, & pour occuper des S
r le Théâtre. Sa victoire passagere, dépendoit des applaudissemens du
Peuple
, & il ne pouvoit les attirer qu’en jettant ce
dissemens du Peuple, & il ne pouvoit les attirer qu’en jettant ce
Peuple
dans une grande émotion, par la vivacité de l’Act
lle a eu tant de peine à plaire à des Spectateurs qui n’étoient point
Peuple
? Qui ne veut qu’être ému & amusé, ne demand
estion, de savoir que leur objet principal a toujours été d’amuser le
peuple
. « Voilà d’où naît la diversité des spectacles se
ît la diversité des spectacles selon le goût des diverses nations. Un
peuple
intrépide, grave et cruel, veut des fêtes meurtri
urtrières et périlleuses, où brillent la valeur et le sang-froid ; un
peuple
féroce et bouillant veut du sang, des combats, de
oce et bouillant veut du sang, des combats, des passions atroces ; un
peuple
voluptueux veut de la musique et des danses ; un
atroces ; un peuple voluptueux veut de la musique et des danses ; un
peuple
galant veut de l’amour et de la politesse, un peu
des danses ; un peuple galant veut de l’amour et de la politesse, un
peuple
badin veut de la plaisanterie et du ridicule. Tra
empter. « Le poète qui sait l’art de réussir, cherchant à plaire au
peuple
et aux hommes vulgaires, se garde bien de leur of
mais dangereuses certainement, en ce qu’elles accoutument les yeux du
peuple
à des horreurs qu’il ne devrait pas même connaîtr
isir, des exemples et des instructions sérieuses pour les rois et les
peuples
; mais qu’ils songent que le charme des sens est
les vertus convenables à des chrétiens. Dieu renvoie les rois et les
peuples
à sa loi pour y apprendre leurs devoirs ; qu’ils
t la mettre en honneur et en pratique parmi la génération actuelle !…
Peuple
de Canaan, qui sacrifiois ta progéniture a de hid
c’est dans la nature même de son gouvernement et dans le génie de ses
peuples
, qu’elle trouvera les raisons de son indifférence
ons voisines, à le présenter comme une proie assurée à l’invasion des
peuples
barbares ; une récréation de ce genre ne pourroit
e la fureur théâtrale ; examinez son état dans les villes et chez les
peuples
où les mimes ont été plus ou moins en honneur ; a
arant le plus sûr que les rois puissent avoir de la fidélité de leurs
peuples
et les peuples de la justice de leurs rois ; la c
ûr que les rois puissent avoir de la fidélité de leurs peuples et les
peuples
de la justice de leurs rois ; la consolation des
me, pour affermir leur empire odieux ? Ces monstres pour abâtardir le
peuple
et le rendre insensible à ses maux, l’énivroient
es effets funestes du théâtre ? Quelle vigueur d’ame peut déployer un
peuple
dont toute la récréation, on pourroit dire aujour
es des nations ! Quel humiliant sujet de comparaison avec ces anciens
peuples
auxquels nous nous croyons si supérieurs ! Si Cés
épositaires de la puissance suprême, dispensateurs de la félicité des
peuples
! je ne dirai pas que l’inflexible fermeté dans l
tion, que le zèle se rallume dans leurs cœurs ; que l’instruction des
peuples
soit appuyée de l’exemple des pasteurs. On verra
ses semblables que des machines propres à la faire naître. — Quand le
peuple
romain fut rassasié de spectacles mimiques, il lu
e musique bruyante. On voit combien il est aisé de tourner le goût du
peuple
, de lui ôter sa marotte sans le mécontenter. 22.
gâte plus les bonnes mœurs, et la simplicité, et bonté naturelle d'un
peuple
, ce qui a d'autant plus d'effet, et de puissance,
la farce, ou comédie. Et quand oresa les jeux seraient tolérables aux
peuples
méridionaux, pour être d'un naturel plus pesant,
le moins sujet à se changer, si est-ce que cela doit être défendu aux
peuples
tirant plus vers le Septentrion, pour être de leu
g, des incendies, et arracher par l’amorce du plaisir de la bouche du
peuple
le morceau de pain qu’il avait à peine pour vivre
pareils arrangements économiques ? aussi se concilia-t-il l’amour des
peuples
et l’estime des Puissances voisines ? Non : il se
roisses grêlées, ou s’impose comme la taille, toujours à la charge du
peuple
, qui n’en paie pas moins à l’entrée. On lui éparg
s dépenses. Les grands Seigneurs de Rome faisaient tous les frais, le
peuple
n’était pas obligé d’acheter ces plaisirs. Les gr
plus opulentes maisons de Rome s’y ruinaient pour gagner la faveur du
peuple
, avide de ces jeux. Ils enchérissaient les uns su
res, qu’on leva par forme d’emprunt. Mézeray continue : « Les pauvres
peuples
payaient toutes ces folies, et gémissaient plusie
e soixante ans, et tout a doublé depuis, même la fureur d’y aller. Le
peuple
porte ce poids insensé ; les riches ne font pas l
aux dépens du public par des Magistrats municipaux prétendus pères du
peuple
dont ils prodiguent les biens ; ils ont le courag
rrompre les mœurs, c’est pour les réformer. Mais il y a chez tous les
peuples
des opinions respectables et utiles au Gouverneme
différence résulte de celle des Gouvernements. Dans une Monarchie le
peuple
a déposé tous ses droits dans les mains d’un seul
servation des privilèges de la Nation : néanmoins si le penchant d’un
Peuple
est absolument vicieux on doit l’attaquer sans mé
ieux on doit l’attaquer sans ménagement, c’est servir le Prince et le
Peuple
; si le mauvais goût prévaut, on doit s’efforcer
rouve qu’on ne doit pas respecter si scrupuleusement les penchants du
Peuple
pour qui l’on écrit, il n’est question que de dis
ent, on ne doit pas surtout prêcher le bonheur des Républicains à des
peuples
assujettis à la Monarchie, ni la supériorité de p
ant, ne doivent pas servir à les faire douter de leur félicité. « Un
Peuple
galant veut de l’amour et de la politesse »i et
ité. « Un Peuple galant veut de l’amour et de la politesse »i et ce
Peuple
a raison, puisqu’on peut être amoureux, galant et
lir des mœurs n’est-ce pas à peu de chose près les changer, rendre un
Peuple
voluptueux, galant ; un Peuple badin, spirituel e
u de chose près les changer, rendre un Peuple voluptueux, galant ; un
Peuple
badin, spirituel et délicat ; un Peuple naturelle
euple voluptueux, galant ; un Peuple badin, spirituel et délicat ; un
Peuple
naturellement farouche, brave et généreux ; c’est
auparavant ; et Molière en se bornant à l’embellissement des mœurs du
Peuple
qu’il voulait corriger, a sans doute rempli la tâ
ne sais si la bonne ou mauvaise opinion qu’on prendrait du cœur d’un
Peuple
ne serait pas fondée légitimement sur le goût de
ter et profiter d’un des avantages de nos mœurs sur celles des autres
peuples
, qu’ils s’étaient sagement attachés à nous appren
t du Théâtre pour rendre ces personnages intéressants comme le Cid au
peuple
Français, j’aurai tort si l’on réussit. »ac Pou
attendu que la Chambre Ardente eut fait rendre gorge aux sangsues du
Peuple
pour avertir le Public et par conséquent le Minis
xcès d’attachement pour lui ? Entretenir le courage dans le cœur d’un
Peuple
quelconque, c’est faire un bien moral et politiqu
s aisé à ce grand Monarque que d’en donner ; mais pour inspirer à ses
peuples
le respect qu’il exigeait d’eux pour la Noblesse,
joué, Et Socrate par lui, dans un chœur de Nuées bb D’un vil amas de
peuple
attirer les huées. Enfin de la licence on arrêta
t du Théâtre pour rendre ces personnages intéressants comme le Cid au
peuple
Français ; j’aurai tort, si l’on réussit. » ad.
ns civiles ou religieuses, ne parle-t-il pas toujours en faveur ou du
peuple
ou de la patrie ? Ah ! sans doute, ces vérités so
ffermir et tempérer l’autorité du gouvernement, pour lui attacher les
peuples
par la confiance et la soumission ; à arrêter le
ements de l’autorité publique sur la justice et l’humanité envers les
peuples
; c’est de les y attacher par les sentiments de l
à l’oreille des souverains ? qui osera les faire entendre à celle des
peuples
, bien souvent victimes de leurs vœux indiscrets ?
règle de leurs devoirs, en leur enseignant à respecter les droits du
peuple
, ils leur apprendront le grand art de régner2. Ce
es droits du peuple, ils leur apprendront le grand art de régner2. Ce
peuple
, disait du haut de la chaire un pieux ministrec,
iers souverains, qui depuis l’honora des faveurs de l’épiscopat, « ce
peuple
n’a point le droit de murmurer et de se plaindre,
i coupables que superflus ! Délire affreux d’une secte ennemie et des
peuples
et de ceux qui sont appelés à les gouverner ! Car
nd nombre des hommes constitués en dignité, continuera d’autoriser le
peuple
à l’infraction habituelle de ses premiers devoirs
hrétiens est de tempérer l’autorité du gouvernement pour le salut des
peuples
; s’ils ont pour objet de les lui attacher sincèr
t, comme ces nuées dont parle Isaïe, pour aller porter la lumière aux
peuples
de l’aurore. Hélas ! nos yeux cherchent en vain c
Aussi, grâces à son empressement à satisfaire aux premiers besoins du
peuple
français, jouissons-nous déjà du bienfait de cett
portant. Animé d’un vrai zèle, il vient de faire une sorte d’appel au
peuple
, pour l’inviter à seconder de tout son pouvoir et
ncore les modernes. Mais il ne s’agit point ici d’examiner lequel du
peuple
de Rome ou de celui d’Athènes eut raison d’honore
car si, à l’époque même de la plus grande corruption des mœurs de ce
peuple
, les grands n’avaient pas d’autre société intime
arut avec le plus d’éclat, moins comme un comédien propre à amuser le
peuple
, que comme le censeur du gouvernement, l’homme ga
t acteur25. » L’opinion qu’ont eue de la profession de comédien les
peuples
anciens ou modernes, a donc dû nécessairement êtr
rité, en affaiblissant les grandes idées religieuses dans l’esprit du
peuple
, en entretenant la corruption des mœurs, loin de
tel qu’il est de nos jours, affaiblisse trop souvent dans l’esprit du
peuple
les grandes idées religieuses, si nécessaires à s
harles IX s, le cardinal de Guise, au moment où il bénit les armes du
peuple
: « De l’immortelle église humble et docile enf
sujets éclairés, vertueux, équitables, Ou des grands, au monarque, au
peuple
redoutables, D’une auguste famille enfants dégéné
religion en général le malheur des guerres civiles, et de montrer au
peuple
la puissance du sacerdoce, uniquement fondée sur
e, à l’égard de toutes les religions, hautement proclamée aux yeux du
peuple
: peu importe donc qu’il s’attache à l’Evangile o
per que par l’adresse et le courage de son généreux frère. Ah ! si le
peuple
, attaché aux grands intérêts de sa religion, arrê
néfice qu’il refuse avec mépris ? Est-ce encore pour l’édification du
peuple
, qu’au même théâtre on y tourne en ridicule jusqu
ns décriés, les chefs de l’état devinrent plus estimables aux yeux du
peuple
, et rien n’altéra plus la confiance dont ils avai
s, chez une nation aussi brave, aussi généreuse que la nôtre, chez un
peuple
aujourd’hui presque tout guerrier, et dans un mom
Il en faut surtout dans les grandes cités, il en faut chez un grand
peuple
, où l’on ne peut négliger aucun genre d’industrie
res du second ordre, qui semblent plus spécialement destinés au petit
peuple
, et qui, sous ce rapport, devraient être plus châ
te comme eux, dit le même auteur, il porte les vœux et les prières du
peuple
aux pieds de ceux que la même écriture appelle le
Grèce la liberté publique. A Rome, du consentement tacite de tout le
peuple
, les décisions des jurisconsultes avaient toute l
y ayant pareillement conduit Néron et Drusus, fit des libéralités au
peuple
, afin de rendre le jour de leur réception plus so
espotisme des grands. Préposés par le gouvernement au soulagement des
peuples
, ils ne sont pas sur la terre pour les rendre esc
ête avait pu réunir sous un même joug, ne fait plus aujourd’hui qu’un
peuple
d’amis ou de frères ; ce code enfin, qui, conçu,
donc, sous l’empire d’une loi sage, unique, appropriée au génie d’un
peuple
moderne, nous n’aurons d’autre lumière que celle
onuments les plus respectables, elle ne serait propre qu’à rendre les
peuples
infiniment malheureux ? Non ! je ne le dis point
Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil
peuple
, obéissent aux rois ; Qu’un roi n’a d’autre frein
oit immoler tout à sa grandeur suprême ; Qu’aux larmes, au travail le
peuple
est condamné, Et d’un sceptre de fer, veut être g
ure est un crime, En vain contre un pouvoir cruel, mais légitime, Des
peuples
révoltés s’arment de toutes parts, Les Chrétiens
ligion. Tom. I des Œuvres de ce dernier. 11. NDA Thomas, Epître au
Peuple
. 12. NDA « In hoc enim vocuti estis quià et Chr
es ; Ennemis et rivaux se pardonnaient en frères : C’était un nouveau
peuple
, et ce peuple charmé Bénissait l’orateur qui l’av
t rivaux se pardonnaient en frères : C’était un nouveau peuple, et ce
peuple
charmé Bénissait l’orateur qui l’avait transformé
t « que ce qui pouvait arriver de mieux à l’empereur ; c’était que le
peuple
s’occupât de Bathylle et de Pylade »(Hist. Rom.)
ière, en accréditant une fausse morale qui en impose à l’ignorance du
peuple
, ou en altérant les bonnes mœurs, sans lesquelles
Cette pièce maintenant, n’est donc guère propre qu’à égarer le petit
peuple
, qui ne distingue jamais la véritable piété de la
serviteurs de Dieu, qu’il y en a ici pour administrer sa parole à son
peuple
. Or ayant appris, que plusieurs prennent à cœur l
s’ils ne le savent, que tous ceux qui de tous temps ont instruit les
peuples
Chrétiens, touchant ès bonnes mœurs, ou qui les o
personnages, et diverses actions et aventures pour donner plaisir au
peuple
. Les Grecs les ont aussi appelés hypocrites, pour
ullien. Ils ont aussi cru par ce même moyen qu’ils détourneraient les
peuples
de l’entretien de ces débauchés et perdus, qui fo
res saints. Mais Mariana28 confesse qu’en Espagne, pour faire rire le
peuple
, on y représente plusieurs choses déshonnêtes. «
t d’autant plus, qu’ils étaient ouïs avec un grand applaudissement du
peuple
, et souvent tiraient des larmes des spectateurs
spectacles comiques et tragiques, n’ayant point été en usage parmi le
peuple
d’Israël, nous ne trouverons pas ès écrits des Pr
permettre ni entretenir en public, ce qui détourne les ouvriers et le
peuple
de leurs ouvrages ordinaires, et les accoutume à
té parmi des hommes ». Item « Il faut retirer de telles assemblées du
peuple
, un esprit jeune et tendre, et qui n’est pas enco
n Thespis, de ce qu’à la façon ancienne il avait représenté devant le
peuple
une tragédie quoique nue et pure. Et comme s’excu
Les uns se fondent en raisons politiques, qu’il est bon de donner aux
peuples
de tels divertissements, pour les tenir en devoir
ou séditions. Mais, outre que le plus souvent cela n’est pas pour le
peuple
, mais pour les plus commodesds et riches, d’autan
la conscience à laquelle nous parlons : et valait peu pour retenir le
peuple
en devoir, lequel au contraire était débauché par
irs, pour le gagner à eux. A présent ces jeux mercenaires épuisent le
peuple
de son argent : font que plusieurs dérobent à leu
ar cette accoutumancedt. Et finalement l’expérience a montré, que les
peuples
où cela a été reçu et commun, ont dégénéré de leu
n leur maison, ou en petite compagnie, n’attirent pas publiquement le
peuple
après eux : et s’ils sont coupables de grandes fa
s d’y prendre garde pour leur propre salut, et pour le salut de leurs
peuples
, duquel aussi ils seront responsables. C’est à eu
si nous ne voulons que Dieu nous reproche justement comme jadis à son
peuple
d’Israël76, « La Cigogne a connu par les cieux se
t la grue, ont pris garde au temps, qu’elles doivent venir ; mais mon
peuple
n’a point connu le droit de l’Eternel. » Pourquoi
onnu le droit de l’Eternel. » Pourquoi disait-il cela ? pource que ce
peuple
étant châtié de Dieu ne s’amendait point, « Il n’
ur nous racheter de toute iniquité et nous nettoyer, pour lui être un
peuple
agréable, sectateur de bonnes œuvres. » Où sont c
donné d’obtenir ? Jésus Christ, dit-il, est venu, pour se nettoyer un
peuple
agréable, sectateur des bonnes œuvres. Où est ce
e nettoyer un peuple agréable, sectateur des bonnes œuvres. Où est ce
peuple
net ? Où ce peuple agréable et péculierfx ? Où ce
e agréable, sectateur des bonnes œuvres. Où est ce peuple net ? Où ce
peuple
agréable et péculierfx ? Où ce peuple de bonnes œ
s. Où est ce peuple net ? Où ce peuple agréable et péculierfx ? Où ce
peuple
de bonnes œuvres ? Où est ce peuple de sainteté ?
le agréable et péculierfx ? Où ce peuple de bonnes œuvres ? Où est ce
peuple
de sainteté ? Christ a souffert pour nous, nous l
ur à nous, et à nos impuretés. Quelle espérance reste devant Dieu aux
peuples
Chrétiens ? puisque ès villes Romaines ces maux n
t plus partout en effet, il y est pourtant jusques à ce point, que le
peuple
Romain voudrait qu’il fût partout. Car quand l’ho
e que ce soit, s’ils viennent à Ravenne ou à Rome, ils font partie du
peuple
Romain dans les cirques ; ils font partie du peup
ls font partie du peuple Romain dans les cirques ; ils font partie du
peuple
de Ravenne dans le Théâtre. Que personne donc ne
qu’il présuma de faire ce qui ne lui était pas commandé. Un homme du
peuple
d’Israël, pour avoir amassé du bois au Sabbat, fu
tion de la loi, pour réprimer la convoitise rebelle, afin que tout le
peuple
connût plus facilement, combien il devait éviter
celles, qui n’avaient point encore été défendues par la loi. Ce même
peuple
gémissait pour le travail qu’il soutenait, et pou
t de théâtres, il n’y a point de ces dangereuses représentations : ce
peuple
innocent et simple trouve un assez agréable diver
hrétiens, que celui qu’on voit dans les Juifs ; et c’est une honte au
peuple
spirituel, de flatter les sens par des joies que
e honte au peuple spirituel, de flatter les sens par des joies que le
peuple
charnel ne connaissait pas. Page 3. [« Lettre d’
tom. 17, faisant la description du Pérou, y distingue trois sortes de
peuples
: 1.° les anciens Péruviens sous les Rois Incas,
qui en sont les maîtres. Les mœurs, les usages, l’esprit de ces trois
peuples
sont absolument différents. Le théatre n’a rien d
on transporte de la Guinée, qui les méprisent & les haissent. Ces
peuples
sont plongés dans un état de stupidité qui les ti
oliere, du grand Voltaire qui ne sont venus que long-temps après. Ces
peuples
ont eu leur poësie, leur musique, leur théatre. E
ement, en le livrant à des troupes ramassées au hasard dans la lie du
peuple
, où les agrémens de la figure & les vices son
, & qui ont formé des successeurs. Ce spectacle n’est pas pour le
Peuple
Péruvien qui n’entend pas la langue Espagnole. Ce
pas pour le Peuple Péruvien qui n’entend pas la langue Espagnole. Ce
peuple
conserva quelque temps, & représentoit chaque
la crainte qu’en perpétuant le souvenir de leur grandeur passée, ces
peuples
en fussent moins soumis au gouvernement. Le Dicti
eurs Romains. Le détail des fables dont cet homme si honnête abusa le
peuple
imbécille, seroit inutile & fastidieux ; il f
pahan, à Agra, à Pekin, à Jedo, ils rendroient un grand service à ces
peuples
, en ouvrant chez eux les écoles dramatiques. Jea
son rôle, il étoit fertile en ces sortes de sottises qui font rire le
peuple
; on ne se lassoit point de l’entendre, ce qui en
ès à Beziers, donnant des farces sur des treteaux. Je vis beaucoup de
peuple
assemblé dans la place ; j’y allai par curiosité,
e ballota pendant demi heure, en me donnant des coups, farces dont le
peuple
rioit beaucoup. Mon valet, après avoir ri comme l
C. 9, attribue aux Islandois un trait de religion fort plaisant. Ces
peuples
, dans leurs demeures souterraines, jouent aux éch
des gens sages & religieux, que des foux sans religion. Ces bons
peuples
auroient dû aussi changer la marche des Prélats,
gloire des armes, par des Loix sages, & des traités solides, les
Peuples
se sont trouvés dans une espèce de désœuvrement,
s’en falloit qu’il ne fût aussi glorieux de donner des Spectacles au
Peuple
, que de mériter les honneurs du triomphe. Armand,
l est vraisemblable que les Ægyptiens, les Assyriens & les autres
Peuples
, qui ont brillé dans les premiers tems, par leurs
toutes les productions de l’esprit. Il semble que ce soit le sort des
Peuples
, qui se succédant directement l’un à l’autre, ne
n, elles faisoient lever ces fameux interdits, qui excluoient tout un
Peuple
, des jeux solemnels & des assemblées générale
ecs, ont encore contribué à faire précéder le tragique parmi eux. Ces
Peuples
, toujours frappés du bruit des armes, & des e
e galeries couvertes, & de belles allées plantées d’arbres, où le
Peuple
se promenait, en attendant les Jeux. Il se divisa
ontait aux différens étages du Théâtre, mais de plus les degrés où le
Peuple
se plaçait étaient appuyés contre leur mur intéri
outes les Représentations se fesaient en plein jour. Les degrés où le
Peuple
se plaçait, commençaient au bas de ce dernier Por
; & les Romains les imitèrent. Les Magistrats étaient séparés du
Peuple
, & le lieu qu’ils occupaient, s’appelait Boul
r un mot des portiques qui étaient derrière les Théâtres, & où le
Peuple
se retirait lorsque quelque orage en interrompait
rs Acteurs ; qui se contentaient de l’ombre des arbres pour amuser le
Peuple
, ne fut d’abord composée que d’arbres assemblés,
ssent leurs vêtements ordinaires avant que de disparaître aux yeux du
peuple
; et si l'on veut dire qu'ils pouvaient même sort
r leurs masques sur le Théâtre quand ils étaient sifflés et moqués du
peuple
, pour avoir joué quelque mauvaise pièce, ou fait
sez longtemps avant les Poèmes Dramatiques dont l'art ne fut connu du
peuple
Romain qu'au siècle de Plaute et de Névius, envir
is les mœurs naïves des gens de la campagne & les actions du menu
Peuple
de nos Villes. Il l’emporte donc de beaucoup sur
près nature ce qui se passe chaque jour sous leurs yeux parmi le menu
peuple
, dans les Cabarets, dans les rues, &c. Les Ro
, ou d’un Maréchal-Ferrant. Que ce Spectacle conviendrait au menu
Peuple
. L’Opéra-Bouffon devrait appartenir de droit
menu Peuple. L’Opéra-Bouffon devrait appartenir de droit au menu
Peuple
, de même que la Comédie est destinée au gens rich
’amuse au spectacle de la farce, c’est un fait qu’on ne peut nier. Le
peuple
romain désertait le théâtre de Térence pour couri
qu’il mange avec plaisir ? Le public comprend trois classes : le bas
peuple
, dont le goût et l’esprit ne sont point cultivés,
té, de la classe des honnêtes gens, mais qui est entraîné vers le bas
peuple
par une pente naturelle. Il s’agit surtout de sav
e manières, selon le goût et le caractère des lieux, des temps et des
peuples
. Il serait inutile et impossible de faire l'histo
aré ailleurs une salle de spectacle à la grève, et les spectateurs au
peuple
qui va voir rouer un voleur. Je la compare ici au
e d'orchestre avec son rouleau met en mouvement, arrête ou modère ces
peuples
légers : « Celsa sedet Æolus arce, sceptra tenens
que David ne se dépouilla pas en entier, et ne parut pas nu devant le
peuple
et les femmes, qu'il quitta seulement ses habits
r qu'un Roi pieux qui danse dans les rues, en chemise, devant tout le
peuple
, qui saute et bondit comme un chevreau, selon l'e
e voit au passage de la mer Rouge, devant le Veau d'or, etc. Tous les
peuples
du monde sont dans le même goût, et quoique le ch
orter aux transports de la joie, jusqu'à danser familièrement avec le
peuple
, comme il l'avait fait cent fois avec les Bergers
auvages, de Mores, de Turcs, qui caractérisent les professions et les
peuples
; de là ces mouvements compassés de la tête, des
progrès, parce qu’ils se mirent dans la tête une singulière idée. Ce
Peuple
tout guerrier, tout savant qu’il était, se livrai
tombèrent sous la domination des Romains, & ne furent plus qu’un
Peuple
d’esclaves. Histoire de la Musique chez les L
ce qui dut les accabler davantage, c’est qu’ils furent vaincus par un
Peuple
barbare qu’ils méprisaient. La musique presque dé
resque dédaignée dans la capitale du monde, se vit accueillie par les
Peuples
féroces de l’Europe. Ce qu’était la Musique p
’Europe & tous les siècles concoururent à la rendre parfaite. Les
Peuples
de l’Europe sont les seuls qui sachent écrire leu
Profond respect que les Grecs avaient pour la Musique. Aucun
Peuple
n’a poussé plus loin que les Grecs cette vénérati
le courage & pour émouvoir les passions. » Polybe35 dit, que les
Peuples
d’Arcadie n’étaient doux, humains, n’aimaient la
s, que parce qu’ils aimaient la musique : il soutient encore, que les
Peuples
de Cynèthe ne se portèrent à toutes sortes de cri
, n’aimait pas la musique. Elle ne trouble plus si violemment les
Peuples
modernes. Les Nations modernes sont moins sus
vrai que nous n’en voyons rien ; mais faut-il donner le démenti à un
Peuple
nombreux, parmi lequel on compte sept sages ?
les ; au lieu que le genre de l’autre veut parler à l’esprit. Les
Peuples
modernes placent partout la Musique. Le plus
les modernes placent partout la Musique. Le plus grand nombre des
Peuples
de l’Europe employe de nos jours la musique dans
est défendue chez les Turcs. Les Egyptiens ne sont pas les seuls
Peuples
qui l’ont trouvée dangereuse. Elle est défendue c
auraient été que fiers & courageux, en demandait-on davantage des
Peuples
de ce tems-là ? Les Romains avaient-ils d’autres
-nous si l’on nous appliquait cette maxime de M. Burette ? « Plus les
Peuples
sont grossiers, plus la musique fait d’éffet sur
P] Parade, espèce de Farce, originairement préparée pour amuser le
Peuple
, & qui souvent fait rire, pour un moment, la
rte un caractère de vérité, & qu’elle peint vivement les mœurs du
Peuple
qui s’en amuse : elle fut seulement abandonnée à
ont travaillé à connaître les mœurs, & la tournure de l’esprit du
Peuple
; c’est avec vivacité qu’elles les peignent. Malg
’obscénités devoient remplir un Spectacle consacré à la joie, chez un
Peuple
qui dans sa Religion avoit des Fêtes si impures &
istrateurs de la République, & des Généraux d’Armée, d’engager le
Peuple
à terminer par une Paix nécessaire, une Guerre qu
aisé de faire pleurer que de faire rire. Je suppose que tandis que le
Peuple
s’amuse à entendre un Baladin monté sur des trete
immodéré est celui des Dieux d’Homere, des Enfans, & des gens du
Peuple
. Platon a raison de le condamner : mais il est tr
and Art d’Aristophane & de Moliere. Le premier sait faire rire le
Peuple
de Socrate : il sait peindre en ridicule, un Phil
yant gagné la robe, on l’a vue s’y confondre avec les libertins et le
peuple
. Je ne sais encore pourquoi on n’a pas défendu d’
emps. Il est vrai que d’abord tous les Ordres, Sénateurs, Chevaliers,
peuple
, étaient confondus sans distinction. Le grand Sci
lat fit porter une loi qui fixait un rang distingué aux Sénateurs. Le
peuple
en murmura, regardant cette distinction comme une
evrait l’introduire parmi nous, elle maintiendrait le respect dans le
peuple
, et mettrait les Magistrats dans la nécessité de
ne pouvant soutenir les regards du Censeur, se retira brusquement. Le
peuple
, monté dans ce moment à la débauche, en murmura,
ce que le principe de cette confusion indécente des Sénateurs avec le
peuple
, c’est l’idée où l’on fut longtemps à Rome et où
mme l’apanage de la servitude. Quoique ce ne fût encore que la lie du
peuple
, les honnêtes gens en gémissaient, et ne pouvaien
cherchée et une élégante indécence sont la décoration ordinaire de ce
peuple
frivole. Malgré le serment prêté de garder la déc
per. Que nous avons une Musique ainsi que les Italiens. Chaque
Peuple
de l’Univers a une Musique qui lui est particuliè
lumières se sont agrandies, & que le luxe a fait des progrès. Les
Peuples
de l’Europe sont actuellement ceux qui ont éprouv
out ? Que la Langue Française est plus douce que celle des autres
Peuples
de l’Europe. Du moins si notre musique ne peu
Italienne ; faudra-t-il le céder encore à la musique de quelque autre
Peuple
? Il n’est aucun préjugé, aucune envie de se dist
grands Musiciens ? Notre Poèsie réunit un avantage que celle d’aucun
Peuple
ne saurait lui disputer : notre rime féminine, en
s tournons un Vaudeville, un couplet, tendre ou malin, mieux qu’aucun
peuple
de l’Europe ; nous avons encore une autre supério
eut avoir de grands rapports à celle qu’on estime dans tel autre. Les
Peuples
qui font usage des mêmes instrumens, doivent en t
lables. Cependant comme les mœurs, le goût, ou les caprices de chaque
Peuple
, répandent de la variété jusques dans les moindre
ère ; l’Eglise était remplie d’une foule de grands Seigneurs & de
Peuples
, qu’attirait autant la curiosité que la dévotion
combat. L'amour des spectacles n'est autre chose que le goût qu'a le
peuple
d'aller à la Grève voir pendre ou rouer un voleur
'Auteur du Mercure, enthousiaste du théâtre(octobre1764). « Suivez ce
peuple
entier, ce peuple curieux, qui se présente en fou
, enthousiaste du théâtre(octobre1764). « Suivez ce peuple entier, ce
peuple
curieux, qui se présente en foule à ce théâtre af
tiné par Thémis à punir des coupables »: l'échafaut un théâtre ! « Le
peuple
est-il cruel ? Non, il veut être ému » : eh ! qu'
font voir que nos ancêtres n'étaient pas moins cruels que les autres
peuples
de l'Europe. A la place des gladiateurs, combien
blic que la justice s'exerce par la punition des criminels, et que le
peuple
en soit témoin, pour en être intimidé et retenu.
our faire connaître l'excès de leur douleur. Pourrait-on croire qu'un
peuple
entier dont les dehors sont si humains, se plaise
ds, des supérieurs, des gens de mérite, est plus funeste que celui du
peuple
: on fait gloire d'imiter des vices qui semblent
peuple : on fait gloire d'imiter des vices qui semblent ennoblis. Le
peuple
n'a point d'imitateurs, même de ses vertus : on d
e au démon qu'on se damne par un péché ou par un autre ? l'enfer s'en
peuple-t
-il moins ? A la faveur du sauf-conduit de ce vern
ré les parens). Tout est consterné dans Rome, les Magistrats & le
peuple
prennent le deuil, les boutiques sont fermées, &a
rut en droit de donner le nouveau monde, parce que les Rois & les
peuples
y étoient idolâtres. Tout cela est faux. Les Rois
tueux & de l’excommunication du Roi Robert, Aussi-tôt, dit-il, le
peuple
& les gens de la Cour se séparèrent de leur R
able complot, pour l’obliger à se soumettre, & justifier parmi le
peuple
la terreur des excommunications, un Abbé substitu
les villes principales. Mais tandis que les femmes gouvernèrent, ces
peuples
furent vainqueurs. Leur adorateur sent trop leur
’un Roi foible & méprisable peut quelquefois devenir un bien ; le
peuple
reprend ses droits & ses franchises, qui ne s
e que les Princes heureux ne sont trop souvent que des tyrans, que le
peuple
en faisant la loi à ses Rois, quand leur foibless
t jamais tant dit, ils n’ont jamais mis l’autorité entre les mains du
peuple
, infiniment plus dangereux & plus remuant que
ant que les Papes. Cet Auteur très-républicain est-il conséquent ? le
peuple
a-t-il plus de droit sur les Rois que l’Eglise ?
nes, & les donner comme son bien ; il ne fait que déclarer que le
peuple
dans telles circonstances n’est pas tenu d’obéir
n conséquence le délie du serment de fidélité. S’il est des cas où le
peuple
devienne libre & reprenne ses droits, qui peu
eut donc combattre ce systême ultramontain qu’en refusant ce droit au
peuple
dans tous les cas. Alors le Pape ne peut déclarer
Dans trois ou quatre mille ans, à peine saura-t-on le nom des autres
peuples
d’Europe, Anglois, Italiens, Espagnols, Allemands
s désordres ne sont pas plus permis à un Soldat qu’à un Bourgeois, au
peuple
qu’à un Seigneur. Mais il ajoute, & voici le
ges dans leur élevation, ont esté forcez & soûmis aux passions du
Peuple
& à la magnificence de leurs Empereurs. Nous
lets, que le vent & le hazard firent voler de toutes parts sur le
Peuple
: & quiconque en put prendre quelqu’un, receu
e cesser & de differer pour un moment : mais il empescha mesme le
Peuple
de sortir, les forçant à demeurer exposez au temp
maladies qui le suivirent, & qui firent un grand ravage parmy le
Peuple
. Suet. in I. c. 39. Casaub. hic. Suet. in Cal.
aintes, n'ayant pu retenir les Poètes, qui par ce moyen plaisaient au
peuple
. Sophocles introduisit trois Acteurs parlant ense
es ; Car toutes ces choses étaient mystérieuses, et bien que le petit
peuple
, ignorant et grossier fut peut-être incapable de
soutenu la Majesté de ce Dieu qu'il représentait. Et quand un jour le
peuple
s'écria contre Pylade ce fameux Danseur de Tragéd
quand les Auteurs écrivent que les Jeux de Théâtre étaient donnés au
peuple
par les Magistrats, et qu'ils n'en désignent poin
n entend par spectacles tout ce qui se fait en public pour réjouir le
peuple
; il y en avait autrefois de deux sortes, les uns
les spectacles à couvert des injures de l’air. Pour les degrés où le
peuple
se plaçait, ils commençaient au bas de ce dernier
ut entendre les deux premiers étages. Le troisième était abandonné au
peuple
. Ces degrés avaient quinze ou dix-huit pouces de
taient distribuées chez les Grecs : les Magistrats étaient séparés du
peuple
: les jeunes gens étaient aussi placés dans un en
t les spectacles, il y avait derrière le Théâtre, des portiques où le
peuple
se retirait, et qui dans d’autres temps servaient
et il les aurait entièrement abolis, s’il n’avait craint d’irriter le
peuple
, et de faire trop tôt regretter les douceurs du R
regretter les douceurs du Règne d’Auguste. Par complaisance73 pour le
peuple
d’Antioche qui était fou des spectacles, il y fit
un genou, et salua l’assemblée en attendant la sentence des Juges. Le
peuple
et surtout les étrangers rougirent pour lui d’une
de celui qu’on enterrait84. Tite était trop complaisant pour ôter au
peuple
ce qui le réjouissait. Après avoir ruiné Jérusale
e peur d’interrompre le travail et le commerce ; cela faisait dire au
peuple
que l’Empereur voulait rendre tout le monde Philo
lui. Commode fils et successeur de Marc-Aurèle fut si déréglé, que le
peuple
ne pouvant le croire fils de ce sage Prince, disa
t pas un habit de femme. Sous Commode les Principaux d’Antioche et le
peuple
se plaignirent que les Trésoriers publics diminua
aient toujours beaucoup d’ardeur pour les spectacles, et qu’en 258 le
peuple
d’Antioche tout occupé du divertissement du Théât
ellin et Hegesipe104 disent qu’au commencement du règne de Gallien le
peuple
d’Antioche qui assistait aux jeux du Théâtre, éta
min à l’Empire, il se livrait tout entier à la volupté, et donnait au
peuple
toute sorte de divertissements. Malela raconte qu
ade Magistrat d’Antioche fut chassé du Conseil par le consentement du
peuple
et du Sénat. Il ajoute la raison pour laquelle il
satisfait sa gloire, en triomphant de la célèbre Zénobie, il donna au
peuple
le plaisir de la représentation de plusieurs jeux
ute cet Historien, combien tous ces spectacles ont de charmes pour le
peuple
, mais je puis assurer que les bons Princes n’en f
avant que de quitter Antioche, il voulut voir les jeux du Cirque. Le
peuple
l’accabla de railleries piquantes, parce qu’il n’
lors il refusa de faire le Comédien, et adressant la parole à tout le
peuple
, il s’écria, « qu’il était Chrétien, qu’il avait
était permis d’y monter lorsqu’il n’était question que de divertir le
peuple
. Il paraît aussi par plusieurs endroits d’Appien
ndiquait des jeux durant plusieurs jours, uniquement pour divertir le
peuple
après de longues fatigues, ou lorsqu’on craignait
dition qu’on ferait quelques réjouissances le jour de sa mort, que le
peuple
appela ce jour la Fête des prostituées ; que la c
donc bien, Messieurs, que ce n’était là qu’un effet de la licence du
peuple
, Licentiam vulgi, condamnée par les honnêtes gens
s s’assemblaient et nageaient impudemment, en présence de beaucoup de
peuple
, qui n’avait pas plus de pudeur qu’elles. Les gen
outes les personnes qui aimaient la vertu, et n’était aimé que par le
peuple
et les personnes vicieuses, à cause des spectacle
és à la mort, que de paraître aux spectacles où assistait Commode. Le
peuple
abhorrait le libertinage de ce Prince. Cependant
i l’on voulait rapporter tout ce qu’il dit contre la folle passion du
peuple
d’Antioche pour les spectacles. L’Histoire nous f
lors assistait aux jeux du Cirque, où il y avait un grand concours de
peuple
, ordonna aux troupes de fondre sur cette multitud
ur, dit-il, dans sa Loi donnée 399e. à Constantinople, d’attrister le
peuple
XV cod[ice]. Theod[osianus]. Tit. 6. L. 2. . « Lu
manquaient point de les siffler. Enfin la colère de Dieu tomba sur ce
peuple
, Dieu voulut les faire punir au milieu même des s
ravagé une partie de l’Afrique, vinrent sous Genseric à Carthage. Le
peuple
comme ensorcelé dans les jeux et dans les spectac
dere adhuc fortassè nollet, tamen ipse exigeret ut periret. » Tout ce
peuple
fastueux, superbe, insolent, et qui ne cédait à a
étien de nos jours a peint avec beaucoup de force l’aveuglement de ce
peuple
Ode sur l’endurcissement des hommes, par le Père
ent cette objection, en disant qu’il faut quelquefois badiner avec le
peuple
, et ainsi faire quelque folie avec lui pour l’emp
e dit que Cosroès Roi des Perses, étant venu attaquer cette Ville, le
peuple
accoutumé aux bouffonneries, se moqua de lui du h
ebitur. » Juvenal n’a pas manqué de tourner en ridicule la passion du
Peuple
Romain pour les spectacles. « Ce Peuple, dit-il T
ner en ridicule la passion du Peuple Romain pour les spectacles. « Ce
Peuple
, dit-il Traduc[tion]. du P[ère]. Tart. , créait a
erte oculos meos ne videant vanitatem. » Doutez-vous, disait-il à son
peuple
, que ces jeux ne doivent être mis au nombre des v
gée et la moisson emportée. S. Chrysostome ordonna une procession, le
peuple
y vint en foule ; l’orage fut dissipé ; mais deux
vint en foule ; l’orage fut dissipé ; mais deux jours après, ce même
peuple
courut au Théâtre. Le saint Patriarche leur repré
est rempli de traits vifs Ibid. p. 276. ; S. Chrysostome déclare au
peuple
de Constantinople, que si après cette instruction
t-il, qu’il eût bouché les oreilles. Alipe frappé des acclamations du
peuple
, ouvrit ses yeux et reprit sa première passion po
nt la doctrine condamne à haute voix ces excès, est blasphémé par des
peuples
impies, et que l’on se fait des Dieux en l’honneu
résentent de tous côtés dans l’Empire d’Orient, que des irruptions de
peuples
barbares, qui firent cesser presque partout l’étu
même Arrêt dont quelques-uns des motifs, sont 1° que pour réjouir le
peuple
, « on mêle ordinairement à ces sortes de Jeux, de
umée d’être levée en tel cas, qui est espèce d’exaction sur le pauvre
peuple
». La Cour leur défendit de jouer à l’avenir des
les Histrions faisaient des Processions, portant des cierges, que le
peuple
adorait, les regardant comme quelque chose de sac
ainsi que nous voyons dès l’an 1448. l’établissement du Charivari. Le
peuple
ainsi qu’on le pratique encore en quelques Provin
ux Prédicateurs dans le troisième Concile Provincial de détourner les
peuples
de tous les spectacles par ces sortes de remontra
s et ridicules spectacles et par des Discours frivoles, détournent le
peuple
des bonnes œuvres. Le Synode de Polycastro de l’a
imprimés. Un Concile de Bourges de l’an 1584. défend expressément au
peuple
de faire des mascarades, et de représenter des Je
sent paraître sur leur Hôtel, que le Roi trouve bon qu’ils donnent au
peuple
le plaisir de la Comédie ? Réponse. Outre ce qui
. 16. [De rege et regis institutione], qu’il faut faire comprendre au
peuple
que la République n’approuve point les Comédies,
épublique n’approuve point les Comédies, mais que si elle accorde aux
peuples
le divertissement de la Comédie, c’est qu’elle ne
s qui déguisent la vérité, mais il est très difficile de détourner le
peuple
de ces folies, si les Magistrats qui doivent y po
. Neuvième Difficulté. Si la condescendance que la Police a pour les
Peuples
, doit aller jusqu’à permettre les spectacles du T
Il convient cependant que celui qui demandait les applaudissements du
peuple
à la fin d’une Comédie était quelquefois un Music
au Testament, avec la farce au bout pour recréer les assistants. » Le
peuple
nommait ce Théâtre le Paradis. Si le P[ère] le Br
héros s’évanouït . Le respect doit l’emporter sur ce goût dépravé du
peuple
dramatique, qui veut par-tout trouver l’image &am
rce qu’ils y sont inconnus & étrangers. Dans toute la Gascogne le
peuple
agit & parle comme lui ; cette espece de bons
ince en fait tout le prix. Ce n’est pas un Roi qui s’abaisse jusqu’au
peuple
, c’est un homme élevé comme le peuple, qui porte
s un Roi qui s’abaisse jusqu’au peuple, c’est un homme élevé comme le
peuple
, qui porte sur le trône ses goûts, son esprit, sa
lui représenter que ces folles dépenses ruinent, & lui, & son
peuple
, il persiste à les lui faire donner. Quel est ici
délices des Français, ce Roi qui n’étoit occupé que du bonheur de son
peuple
, cette idole de la France que vous avez pris pour
du Peuple, Père des Pauvres, l’idole de la France, les délices de ses
Peuples
, le modele des Rois & des Sujets ? La supério
, c’est au Théatre qu’on voit tout l’effet que ton nom produit sur un
peuple
idolâtre ; quand on chante, vive Henri IV, tous l
raits qu’elles renferment ne sont pas plus glorieux. Si je ruine mon
peuple
, dit-il, qui me nourrira, qui paiera les charges
dans les bras de sa maîtresse, & vient cruellement tourmenter le
peuple
à Paris, par les horreurs de la guerre & la f
servir autant plus que Henri IV. Jamais Prince ne fut plus cher à son
peuple
que Louis XV : il a porté pendant trente ans le t
tout admirer. Cent fois Louis XV. a dit qu’il vouloit le bien de son
peuple
; qu’il désiroit lui procurer une honnête aisance
e aisance. Henri n’a pas plus contribué que lui au soulagement de ses
peuples
: mais il a dit qu’il désiroit que chaque paysan
rs impôts, rétablir la Religion Catholique, donner de l’aisance à son
peuple
. Il a régné assez long-temps. Qu’a-t-il fait ? Il
guerrier tour à tour, servir & la gloire & l’amour, aimer ton
peuple
& ta maîtresse. Tout est faux dans cette pen
nt la gloire mettent souvent obstacle à l’amour. On ne peut aimer son
peuple
& sa maîtresse ; les maîtresses engagent à un
; les maîtresses engagent à une infinité de dépenses qui accablent le
peuple
. Est-ce l’aimer ? Les libertins sont très-indiffé
-ce l’aimer ? Les libertins sont très-indifférens sur les intérêts du
peuple
, malgré quelques belles paroles qui ne sont que d
Arts. On y sacrifioit à Bacchus un bouc. Et pendant le sacrifice, le
Peuple
& les Prêtres chantoient en chœur des hymnes
tophane. On y jouoit les Philosophes vivans, & même les Dieux. Le
Peuple
& les Magistrats s’en amusoient beaucoup ; ma
illeuses qui en étoient les sujets ; & il n’y a proprement que le
peuple
de Dieu où la Poésie soit venue par enthousiasme
accueilli. Cette corruption du Théatre à Athenes répondoit à celle du
Peuple
qui y étoit vain, léger, inconstant dans ses mœur
ique, qui exige que le Poëte se conforme à l’inclination dominante du
Peuple
. Aussi, dans tous les temps, les Pieces comiques
e la prose cadencée, comme étant nés sur le champ, & faits par un
Peuple
encore sauvage, qui ne connoissoit d’autres maîtr
ent nés dans l’esclavage, & qu’ils étoient payés pour divertir le
Peuple
. Les Mimes, qui formoient la quatrieme espece de
que Théatre ne duroit pas plus que les Jeux. A remonter plus haut, le
Peuple
se tenoit debout, de peur qu’il ne passât les jou
s beaux jours de cet Empire, les Romains rendoient meilleurs tous les
Peuples
qu’ils conquéroient, en y faisant fleurir la Just
el des anciens Jeux scéniques, qui reparurent successivement chez les
Peuples
modernes. Mais ce ne fut d’abord qu’un mélange de
onner un peu plus d’étendue. Les Francs, c’est-à-dire, cette ligue de
Peuples
Germains, habitant le long du Rhin, qui s’emparer
& les autres Seigneurs. On faisoit des distributions d’argent au
Peuple
. Les amusemens de l’après-dînée étoient la pêche,
s celtiques, teutoniques ou tudesques. Ce qui s’étoit établi dans le
Peuple
par corruption devint une regle pour les Sçavans.
ie de S. Amand, qu’il l’écrit en langue rustique & usitée dans le
Peuple
, pour se conformer à l’usage ; rustico ac plebeïo
la Romancie. On peut dire que c’est de l’Egypte que presque tous les
Peuples
anciens ont reçu la coutume de charger de fables
fruits du goût, de la politesse & de l’érudition ; mais chez les
Peuples
modernes ce fut la grossiéreté qui enfanta leurs
de filles publiques, l’attrait de ces Romans & de ces Spectacles
peuple
Paris de jour en jour. « Ce frivole éclat de ces
Paris reconnut l’indécence qu’il y avoit à faire servir au plaisir du
peuple
les Mysteres de la Religion, d’autant plus que po
les nôtres, d’amuser ; ils travailloient tout-à-la-fois & pour le
peuple
& pour les gens d’esprit. Ils choisissoient,
sez ; & comme nous ne connoissons gueres les véritables mœurs des
Peuples
, nous ne trouvons point étrange qu’on les fasse g
it-il à M. d’Alembert) le premier Philosophe qui ait jamais excité un
Peuple
libre, une petite Ville et un Etat pauvre, à se c
n seulement infâmes, mais vicieux par état ; les spectateurs comme un
peuple
perdu, et à qui le spectacle n’est utile que pour
e sédition, qui ne se dissipait que dans les fêtes ; et que lorsqu’un
peuple
n’est pas content, il faut tâcher de le rendre jo
-t-il pris plaisir à se répandre. « Les spectacles sont faits pour le
peuple
, et c’est par leurs effets sur lui qu’on peut dét
e martyr. Il est sensé que ce qui constitue les mœurs nationales d’un
peuple
, convient à ce peuple : nul homme privé n’a droit
que ce qui constitue les mœurs nationales d’un peuple, convient à ce
peuple
: nul homme privé n’a droit de lui en demander co
du théâtre pour rendre ces personnages intéressants, comme Le Cid, au
peuple
Français, j’aurai tort si l’on réussit. » On ne r
dans Le Cid. « Mais en supposant les spectacles aussi parfaits, et le
peuple
aussi bien disposé qu’il soit possible, encore, d
trois instruments à l’aide desquels on puisse agir sur les mœurs d’un
peuple
; savoir, la force des lois, l’empire de l’opinio
les mauvais exemples présentés sous le point de vue le plus moral. Le
peuple
aussi bien disposé, c’est-à-dire, au moins avec c
duits à l’attendrissement qu’on éprouve au spectacle ? Il sait que le
peuple
y est doux, humain, secourable, autant qu’en aucu
s suivre. » Aussi le but moral de ce Poème n’est-il pas de guérir les
Peuples
du Fanatisme, mais de les en garantir, en leur dé
dangereuses, dit M. Rousseau, en ce qu’elles accoutument les yeux du
peuple
à des horreurs qu’il ne devrait pas même connaîtr
ait pas supposer possibles. » 1°. Le fait démontre que si les yeux du
peuple
s’y accoutument, son cœur ne s’y accoutume pas. M
accoutument, son cœur ne s’y accoutume pas. M. Rousseau reconnaît le
Peuple
François pour le plus doux et le plus humain qui
humain qui soit sur la terre. Il y a cependant bien des années que ce
Peuple
voit Horace poignarder sa sœur, Agamemnon immoler
e égorger sa mère. 2°. Au lieu de prendre l’inutile soin de cacher au
Peuple
la possibilité des actions atroces, il faut qu’il
étrissent ou qui condamnent les criminels, souillent l’imagination du
Peuple
; faut-il ne pas les publier ? C’en est assez, je
s savent, comme l’avare d’Horace, qu’ils sont la fable et la risée du
peuple
, et ils se cachent pour s’applaudir. D’où il résu
t le déconcerter. Allez persuader à un charlatan de ne pas tromper le
peuple
, vous y perdrez votre éloquence. C’est au peuple
de ne pas tromper le peuple, vous y perdrez votre éloquence. C’est au
peuple
qu’il faut apprendre à se défier du charlatan. Vo
épens ceux qu’humilierait la censure. Mais ce ridicule, en amusant le
peuple
, ne devait pas affaiblir l’autorité de la vertu ;
lieu de ses enfants ; mais ces mœurs ne peuvent subsister que chez un
peuple
attaché au travail par le besoin. La richesse inv
’il trouve si peu de femmes vertueuses, surtout d’après les mœurs des
peuples
qui vivaient il y a trois mille ans. « Il n’y a p
z dans cette image charmante, rien de bien pernicieux au monde, et un
peuple
de pigeons avec ces mœurs, vaut bien un peuple de
icieux au monde, et un peuple de pigeons avec ces mœurs, vaut bien un
peuple
de vautours. Quand même à la coquetterie des colo
a force de Genève n’est pas dans son sein. C’est un grand mal pour un
peuple
belliqueux de n’être pas aussi robuste que brave
e que brave ; et c’est là, nous l’avouons, le désavantage de tous les
peuples
qui, nourris sous un ciel doux, n’ont pas été end
doute que les femmes amollissent le laboureur et l’artisan, ni que le
peuple
de nos villes et de nos campagnes soit énervé par
le climat, les richesses, ou les femmes amollissent la férocité d’un
peuple
ardent et courageux, et lui ôtent la faculté de p
igueur et l’activité dont il a besoin pour sa propre défense ; que ce
peuple
invincible dans ses frontières, y soit comme repo
s que l’impression d’une passion si douce reste au fond du cœur. » Un
Peuple
qui va chaque jour s’attendrir à ce Spectacle, do
uple qui va chaque jour s’attendrir à ce Spectacle, doit donc être un
Peuple
très passionné ? Ecoutez ce qu’en dit M. Rousseau
le, et que le plus grand bien qu’on puisse opérer dans les mœurs d’un
peuple
inconstant et volage, c’est de l’émouvoir, de l’a
es Gladiateurs, lesquels s’entretuaient, pour donner du passetemps au
peuple
.Outre plus si tu veux détourner ta vue pour conte
Gladiateurs et escrimeurs, pour donner récréation et du passetemps au
peuple
, en répandant le sang humain. On nourrit le corps
es Gladiateurs, lesquels s’entretuaient, pour donner du passetemps au
peuple
. Il y a en latin redimit. Il se peut aussi entend
différentes parties pour trouver de quoi contenter leurs passions. Le
peuple
suivit l’exemple des grands, et la fin des troubl
ncore sur les chefs des guerres civiles, qui, pour gagner l’amitié du
peuple
, lui avaient donné des fêtes et l’avaient accoutu
olitique, les regardant comme un mal nécessaire, se persuadant que le
peuple
qui s’en amuse est moins porté aux séditions, moi
ours le même esprit, & tout revient à son principe. Chez tous les
peuples
, même les plus civilisés, dans toutes les quatre
licence le peuplent & le perpétuent. Ce privilége exclusif ôte au
peuple
une nourriture saine, & empoisonne l’aliment
on que ce beau monde qui brille aux loges de la ville. Qu’importe, le
peuple
comme le grand n’a besoin que de Théatre : l’aime
ées, Noëls, Cantiques en françois & en patois bourguignon, que le
peuple
chante avec plaisir ; comme Corneille qui termina
les, Timides dans la guerre, & tirans dans la paix, Obéissez au
Peuple
, écoutez ses décrets. Il fut des citoyens avant q
îtres ; Nous rentrons dans les droits qu’ont perdu nos ancêtres. Le
Peuple
fut long temps par vous-même abusé ; Il s’est las
mots de plein pouvoir qu’on hait & qu’on redoute. Jugez au nom du
peuple
, & tenez au Sénat, Non la place des Rois, mai
rait de génie, & qui n’est qu’une habitude de familiarité avec le
peuple
, contractée sur les tréteaux de province. Simple
gens du grand Monde n’ayent pas grand goust pour les delices du menu
Peuple
. Vn fameux Orateur du siecle passé s’escria vn jo
nité ; ny n’est degradée de noblesse, pour se familiariser auecque le
Peuple
, & se mesler des affaires populaires. Elle ne
tousjours Orateur rapide & impetueux. Il ne tonnoit pas deuant le
Peuple
, quand il n’estoit question que de faire nettoyer
lierement la Philosophie Stoïque, est vne source escartée, où le menu
Peuple
ne puise point. Et par consequent les jeunes fill
e Zenon, le Theatre ne retentit que de Paradoxes. Ils espouuentent le
Peuple
par leurs maximes fieres & superbes. Vous n’o
aisent aux personnes intelligentes. On court apres eux, par ce que le
Peuple
ayme les Prodiges, & que les Cometes sont plu
e au dessus du sujet, & ne se mesle point auec luy ; s’adresse au
Peuple
& aux Spectateurs ; & seroit bien faschée
t par Helvetius. Un autre secret du Machiavélisme, c’est d’amuser les
peuples
par des spectacles, pour les distraire sur les ma
un piece entiere en pantomime, tous les hommes, mêmes les enfans, le
peuple
, les muëts & les étrangers, qui ne savent pas
ait de la discussion entre les riches, & de la discorde entre le
peuple
& les opulens ; ils auront moins de moyens de
p; les rendre vicieux, foibles, pusillanimes ; l’autre, d’occuper les
peuples
par des bâtimens, des peintures, des statues, pou
e, qui disoient comme l’Ecriture le dit de Pharaon : pour opprimer le
peuple
, il faut l’accabler de travaux ; saisons lui fair
s : rien n’est nouveau sur la terre ; tous les tyrans ont opprimé les
peuples
de bien des manieres. On a tort de faire honneur
le luxe, le faste, les spectacles, le libertinage, en amollissant les
peuples
. Le livre de M de Montesquieu & de tant d’aut
n poussé la barbarie, jusqu’à prétendre avoir le droit de relever les
peuples
du serment de fidélité envers le prince légitime,
ne doivent point oublier qu’ils sont destinés à faire le bonheur des
peuples
. La puissance séculière doit, lorsqu’il est néces
propre autorité et faire respecter la religion, non seulement par le
peuple
, mais encore par les prêtres eux-mêmes, qui, si s
étendent régler les intérêts des souverains, des gouvernements et des
peuples
. Déjà ils parviennent à procurer à leurs partisan
ces en ont toujours été désastreuses, pour les souverains et pour les
peuples
. Sous ce point de vue, il serait bien impolitique
qui, autrefois, formaient un contrepoids politique entre l’Etat et le
peuple
. La cour royale, en obtenant le privilège de juge
rement le premier Philosophe (M. d’Alembert) qui jamais ait excité un
Peuple
libre, une petite Ville, et un Etat pauvre à se c
es pour rendre les gens riches moins mal-faisants ; pour distraire le
peuple
de ses misères ; pour lui faire oublier ses Chefs
èce. XVIII. Calomnie atroce, qui attaque par un écrit public tous les
peuples
policés ! Oser dire que les grandes villes ne son
ouvent dans les forêts, le travail et l’industrie dans les villes. Le
peuple
Français est sobre, laborieux, spirituel, industr
a oublié les mœurs, la société et le caractère, au-dessus de tous les
peuples
de la terre. Il lui fallait un peuple qu’il ne co
ractère, au-dessus de tous les peuples de la terre. Il lui fallait un
peuple
qu’il ne connût pas, pour pouvoir en aimer un. Il
e toutes, & la source de toutes les autres. C’est la danse que le
Peuple
Juif pratiquait dans les Fêtes solennelles établi
dernier siècle, on voyait encore à Limoges les Prêtres & tout le
Peuple
danser en rond dans le Chœur de saint Léonard, en
s, fille). A Mexico, avant que la barbarie Européenne eût détruit un
Peuple
libre, & sur lequel elle n’avait point de dro
par les Grands ; l’extérieur par des gens les plus graves d’entre le
Peuple
, & les Instrumens étaient au milieu. *. Il
à cet égard supérieurs à toutes les Nations. Il n’y a presque plus de
Peuples
de l’Europe, qui ne fassent leurs délices de nos
on est fixée : & indépendamment de la sage administration de tout
peuple
policé, le Public seul suffiroit pour réprouver t
t ce sentiment ; ils le dirigent vers un but légitime. C’est chez les
Peuples
dépourvûs de cet amusement instructif, que l’amou
efforts pour les contenir. Les loix deviendroient impuissantes sur un
peuple
sans mœurs : une nation dont la morale seroit par
vernement. L’histoire de l’univers nous montre plus de vices chez les
peuples
privés de cet amusement plus utile encore qu’agré
non chez les nations barbares, mais dans le sein de la Grece, chez un
Peuple
dont le fanatisme des zélateurs de l’antiquité fa
des loix & des mœurs de Sparte ; qu’offre donc de si admirable ce
Peuple
qu’on propose comme le sublime modele de la plus
propose comme le sublime modele de la plus parfaite législation ? Un
Peuple
, où sans égard pour l’humanité, une partie des ha
es Lacedemoniens devoient être les plus grands des hommes, le premier
Peuple
de la Grece. Je demande si l’on peut être équitab
endant à une union légitime, eût alteré les principes de sagesse d’un
peuple
dont les jeunes gens alloient prendre leurs femme
les, pour favoriser la population. Voilà les mœurs respectables de ce
peuple
: voilà le digne fruit de l’extrême sévérité des
oniens ont été aussi souvent vaincus que vainqueurs, & les autres
peuples
de la Grece, conduits par des loix moins austeres
a portée des facultés de tous les ordres de la société ; & que le
peuple
fût invité, par la médiocrité de la retribution,
e est une, & que dans toutes les causes soumises à la décision du
peuple
Romain, il étoit d’une certitude absolue qu’une d
dateur d’une nouvelle secte de Philosophie, & le législateur d’un
peuple
heureux : dispensez-vous seulement de proposer à
es harangueurs & les Poëtes ont élevé jusqu’au ciel, & que le
peuple
a cru sur leur parole ; l’histoire fournit peu d’
t de dépense inutile, elle avoit l’humeur guerrière, dans le goût des
peuples
du nord. Le théatre changea tout, & la jeta d
it point connu le théatre, elle eut été heureuse, & eut rendu ses
peuples
heureux. Le théatre fut l’époque de tous ses malh
oup près pour les femmes les adorations des complaisans de Paris. Les
peuples
visigots & ostogrots ne s’amusoient point d’u
ou tard des révoltes, & peut-être la destitution de la part d’un
peuple
grossier, belliqueux & sauvage comme le clima
grand jour où il montre fait encore mieux appercevoir les défauts. Ce
peuple
sage dans sa grossiéreté craignoit qu’une jeune R
rt & d’autre ; elle fit semblant de pleurer en quittant un si bon
peuple
, ce peuple fit aussi semblant de pleurer en perda
autre ; elle fit semblant de pleurer en quittant un si bon peuple, ce
peuple
fit aussi semblant de pleurer en perdant une si b
, Sa Majesté mourante ne pouvoit se lasser d’admirer la fidélité d’un
peuple
qui la chassoit, parce qu’il étoit très-mécontent
plus dure lui en faisoit un mérite. Cette vie avoit plu aux Suédois,
peuple
belliqueux, tres-éloigné du luxe & de la mole
protecteur, d’un demis-avant & d’un demi savant-couronné chez un
peuple
qui ne savoit rien, c’est-à-dire, quelle traitoit
ne l’estimoit, la Cour, le Clergé, le Militaire, la Magistrature, le
Peuple
étoient surpris du spectacle unique d’une Reine q
e se fit point scrupule de se conformer en apparence aux sentimens du
peuple
chez lequel elle voulut passer sa vie. Il faut ê
ocrisie, de se conformer sans scrupule en apparence aux sentimens des
peuples
chez lesquels on vit. Voltaire y pense-t-il de dé
ue si tôt qu’Athalie sera entrée dans le Temple, on aille annoncer au
Peuple
le nouveau Roi, au son des Trompettes. Athalie ar
vient annoncer que son Armée a pris la fuite au nom de Joas ; que le
peuple
a brisé les portes du Temple de Baal, & égorg
a fin ne laisse rien à désirer, puisque Joas proclamé Roi par tout le
Peuple
, & délivré de ses ennemis, est paisible posse
nt je suppose que les Comédiens, un de ces jours destinés à donner au
Peuple
le Spectacle gratis, jour auquel ils ne donnent q
onner Britannicus, donnent Athalie, je suis presque certain que notre
Peuple
, (qui n’est pas celui d’Athenes) attaché à cette
e périr. Prêt à couronner Joas, il apprend la foiblesse de tout le
Peuple
que la crainte a dispersé ; il se contente d’en g
t le Peuple que la crainte a dispersé ; il se contente d’en gémir,
Peuple
lâche en effet & né pour l’esclavage Hardi
que la Nature a mise en nous, va quelquefois jusqu’à la puérilité. Le
Peuple
, comme je l’ai dit ailleurs, pleure sur un Scélér
ons de suite. On peut bien dire qu’alors tous les Spectateurs étoient
Peuple
, ce qui arrive aussi parmi nous. Baron racontoit
rès d’un Autel, dans le tems d’une affliction publique, qui engage le
Peuple
à implorer, par des Cantiques, la clémence du Cie
s chants. Il s’en suit de là, qu’à Athenes même, c’est-à-dire chez un
Peuple
tout Musicien, notre Opera eût paru un Spectacle
e la triste Sion celebrent les malheurs. A la nouvelle que tout le
Peuple
Juif sera égorgé dans dix jours, elles s’écrient,
vance est l’insensibilité de plusieurs personnes pour la Musique. Les
Peuples
du Nord en comparaison de ceux de l’Orient, y son
uer des scènes divertissantes, et d’y remplir l’esprit et le cœur des
peuples
de frivoles et ridicules passions, dans des conjo
tous ses sujets, son humble confiance en Dieu, et sa charité pour son
peuple
. Les Spectacles, quand ils seraient innocents, ne
r et d’étourdir, pour ainsi dire, les craintes et les inquiétudes des
peuples
, et de leur mettre à la place de tant de tristes
x siècles de lumières. En vain ceux qui sont intéressés à tromper les
Peuples
, voudroient maintenant ralentir la communication
oit & d’une forte volonté, donna, pour un moment, au Théâtre d’un
Peuple
asservi, un peu de cette liberté qui caractérise
pour des querelles Théologiques ; &, malgré tant d’atrocités, les
Peuples
courbant toujours la tête sous un joug imbécille
stoire du monde fasse mention, celui d’un Roi qui conspire contre son
Peuple
, l’indécence est sans contredit, à penser un seul
contre la Comédie de Tartuffe. Ainsi les Charlatans, qui trompent les
Peuples
, font toujours semblant de confondre la cause des
mitée, certainement ils se couvrirent d’opprobre aux yeux de tous les
Peuples
qui avoient alors quelque idée du droit politique
and tous ces mensonges seroient autant de vérités, les Tragédies d’un
Peuple
libre, d’un Peuple éclairé, devroient toujours av
ges seroient autant de vérités, les Tragédies d’un Peuple libre, d’un
Peuple
éclairé, devroient toujours avoir un but Moral &a
en le siècle où le sort vous a placés ; & songez, en observant le
Peuple
nouveau qui vous environne, qu’il est temps d’écr
vième, à Tornéo & sous la ligne. Mais laissons dans ce moment les
Peuples
qui n’ont point oublié la dignité de l’homme. Je
’on fait aux préjugés cette guerre ardente & vigoureuse, digne du
Peuple
qui s’assemble, & du siècle qui voit s’opérer
les Comédies qui se représentent utilement pour le divertissement des
peuples
, soient quelquefois accompagnées de représentatio
es d’impureté ; nous voulons que leur exercice, qui peut divertir nos
peuples
de diverses occupations mauvaises, ne puisse leur
es religions que les choses saintes ne doivent pas être prodiguées au
peuple
; en se familiarisant avec elles, il cesse de les
le théâtre n’est pas mille fois plus profanée que dans l’histoire du
Peuple
de Dieu. Y en conserve-t-on l’intégrité ? n’y mêl
stions, elle lui laisse tout entrevoir. Judith met en prières tout le
peuple
, qui jusqu’aux enfants se prosterne devant Dieu :
publiques Ne sont qu’inventions de sages politiques, Pour contenir le
peuple
ou bien pour l’émouvoir, Et dessus la faiblesse a
t, pour se le rendre favorable en le flattant, pour ne pas choquer le
peuple
qui l’adorait. Tel un Chrétien de théâtre, qui n’
qui ne la croit pas davantage, et la pratique encore moins, berce le
peuple
de quelque bon principe de morale, de quelque vér
vertu, est un nouveau Balaam, qui malgré lui prophétise, et bénit le
peuple
d’Israël, tandis qu’avare et faux Prophète il n’é
omener dans le camp d’Israël des femmes Madianites, pour corrompre le
peuples
. Ce Comédien fait plus que Balaam, il mène ces fe
et de folies sur nos différents théâtres, surtout à la foire pour le
peuple
, d’en récompenser le Poète et les Acteurs, et ne
s si dignes d’un vrai Monarque, n’eurent pour objet que le bonheur du
peuple
innombrable qu’il gouvernait ; et sans doute le T
de réformer le Théâtre. Cette réforme, si difficile à faire chez les
Peuples
que l’usage et le temps ont accoutumé à ne pas se
les comédies qui se représentent utilement pour le divertissement des
peuples
soient quelquefois accompagnées de représentation
té, nous voulons que leur exercice, qui peut innocemment divertir nos
peuples
de diverses occupations mauvaises, ne puisse leur
usqu’à la Pentecôte ; les Fêtes des Apôtres, afin, dit la Loi, que le
peuple
n’étant point distrait dans ces saints jours par
Christianisme, & non-seulement courans vaguement dans l’esprit du
peuple
, mais autorisés par des Loix expresses, qui décla
Roi fit des remontrances en 1541 pour les faire défendre. « Le commun
peuple
, disoit-il au Parlement, dès huit à neuf heures d
ssant, selon leur coutume de tout perfectionner. La mythologie de ces
peuples
lui fit prendre une face particulière. Ils peupla
point connus le vrai genre de la Pastorale, aussi-bien que plusieurs
peuples
modernes de l’Europe. La raison en est, je crois,
t, & l’y laissèrent : selon les apparences, tout le mérite de ces
peuples
guerriers était de conquérir des Royaumes, &
’applique à peindre les Harangères & les autres gens de la lie du
Peuple
, tels que les porteurs d’eau, &c. Le succès d
conçoivent, & telle qu’il faut qu’elle soit pour plaire à chaque
Peuple
en général, & particulièrement aux Français.
ateurs, doivent toujours tendre à les environner de la vénération des
peuples
; car hors de là ils ne trouveront que désolation
it point la profanation de la religion, tout était spectacle, pour un
peuple
grossier, qui était attiré dans les églises, où l
, allaient à une crèche, où ils offraient leurs dons, etc. ; de là le
peuple
courait au théâtre, où il retrouvait les mêmes su
ur la puissance du diable, et imprégner cette vérité dans l’esprit du
peuple
, par des représentations qui parlassent à ses sen
une procession profane, qui avait moins pour but le divertissement du
peuple
, que la vaine satisfaction de se dresser à eux-mê
ntrait que sa tête. Les lazzis et niaiseries de ce personnage, que le
peuple
nommait grimpe sur l’air, faisaient rire tous les
destie, et qui ne fût institué à bon dessein, toutefois, parce que le
peuple
appelait cette cérémonie la danse des chanoines,
que autres, et faisait périr les navires. S. Romain, pour délivrer le
peuple
de l’horrible et cruel serpent, se résolut d’alle
de quoi ils tombent malades ; et ce ne sont pas seulement des gens du
peuple
ou des bourgeois qui font cela, mais aussi des pe
tificalement, jusqu’à donner la bénédiction publique et solennelle au
peuple
, devant lequel ils portaient la mitre, la crosse,
er la bénédiction à ceux qui chantaient les leçons des matines, et au
peuple
; qu’ils faisaient l’office et y assistaient en h
chariots, à dessein de se faire voir ; et qu’enfin pour faire rire le
peuple
, ils faisaient des postures indécentes, et profér
ts épiscopaux, et il donnait dans cet accoutrement, la bénédiction au
peuple
. De l’église on le conduisait par la ville avec d
nfin, après les trois nocturnes, on le menait dans la nef, où tout le
peuple
, mêlé au clergé, dansait autour de lui : on tâcha
lui de l’âne ; et à la fin de la messe, le prêtre se tournant vers le
peuple
, au lieu de dire l’ite, missa est, criait trois f
lieu de dire l’ite, missa est, criait trois fois, hin, han, à quoi le
peuple
répondait de même et trois fois, au lieu du Deo g
même il officiait pontificalement pendant trois jours, distribuant au
peuple
des bénédictions et des indulgences accompagnées
ts infinis dont fourmille notre histoire, ainsi que celle de tous les
peuples
chrétiens, que si les prêtres n’avaient pas toujo
urs montrer un bras armé pour faire respecter la religion, et par les
peuples
soumis à son administration, et par les prêtres e
lois du royaume, n’ont pas besoin pour eux-mêmes de l’indulgence des
peuples
, à l’égard de l’oubli qu’ils manifestent des prop
ndamnables ; Car dans le Cirque qui peut souffrir la folie de tout un
peuple
qui se querelle ; dans les Gladiateurs le cruel a
dansaient et nageaient toutes nues dans l'Orchestre pour divertir le
peuple
, dont rien ne convenait au Poème Dramatique. Sai
Bouffons et les Bateleurs ne prononcent-ils point pour faire rire le
peuple
? » Et ce que l'on ne doit pas oublier en ce dis
le Chapitre 29. du 2. Livre de la Cité de Dieu. C'est avec raison,
Peuple
Romain, que vous avez exclus les Comédiens du dro
ivre. Les Comédiens ne s'étudient principalement qu'a pervertir le
peuple
, et non pas à le rendre meilleur ; car c'est la d
ême pour nous à dessein de nous racheter, et de laver par son Sang un
peuple
agréable à sa divinité, et sectateur des bonnes œ
e la recevoir. Dieu (dit l'Apôtre) est venu pour laver de son Sang un
peuple
agréable à sa Majesté, et amateur des bonnes acti
euple agréable à sa Majesté, et amateur des bonnes actions. Où est ce
peuple
pur et net ? Où est ce peuple agréable à Dieu ? O
t amateur des bonnes actions. Où est ce peuple pur et net ? Où est ce
peuple
agréable à Dieu ? Où est ce peuple qui fait gloir
t ce peuple pur et net ? Où est ce peuple agréable à Dieu ? Où est ce
peuple
qui fait gloire des bonnes actions ? L'Ecriture n
es, un reste de pudeur lui fit craindre les yeux des Magistrats et du
peuple
. Il alla débuter sur la scène de Naples, qui étai
a charitablement admonestés, pourraient en rendre témoignage. Tout ce
peuple
d’Ecrivains et de Comédiens, servilement à leurs
intrigue, etc. bien plus dangereusement que pour la bourgeoisie et le
peuple
, parce qu’il leur en fait un mérite, un air de di
Princes, Monarques sur la scène ? Le faste, la hauteur, le mépris du
peuple
, entrent naturellement dans leur rôle. Ils se son
lles passent de là aux théâtres de Paris, et de ceux-ci tout passe au
peuple
. Les Comédiennes sont à peu près comme les poupée
rruit, ut sit zelotypus thymeles stupidi collegæ Corinthi. » Et vous,
Peuple
Romain, êtes-vous plus excusable de voir tranquil
qui se pique de sentiments, qui affecte de la hauteur, qui méprise le
peuple
? Ils ne sont pas fréquents sur le théâtre public
nt dans sa foi. Le livre de l’Evangile est l’asile le plus assuré des
peuples
et des rois ; en le méditant, chacun y rencontrer
ainsi une religion, dont l’observance seule doit faire le bonheur des
peuples
, se trouverait délaissée et anéantie. Les législa
’Ecriture sainte, pour instruire exactement son clergé et prêcher aux
peuples
selon leur portée. Conc. de Pavie, an 850, can. 1
ence et pureté de vie, si bienséante à leur caractère, et afin que le
peuple
apprenne à leur porter d’autant plus de respect q
racheter de toute iniquité, & de nous purifier, pour se faire un
peuple
particuliérement consacré à son service, & se
, & servent dans les bonnes œuvres . On ne peut être associé à ce
peuple
heureux, qu’ v. 12 en renonçant à l’impiété &
ui sont censés pouvoir y venir chaque jour ; il est clair que le menu
Peuple
ne se soucie guères de porter son argent à la Com
peut se rendre estimable en copiant fidèlement les mœurs de la lie du
Peuple
; voilà tout ce que je dirai actuellement. Il fau
Baladins ? Leurs personnages sont ordinairement des gens de la lie du
peuple
; & les siens sont aussi de la même espèce. I
s Musiciens de nos jours font mouvoir au son de leurs violons tout un
Peuple
éclairé ; ils lui font croire qu’il vient entendr
Mais ils sont presque toujours confondus avec des gens de la lieu du
peuple
; & d’ailleurs, on voit si rarement de tels P
bares arrêtèrent autrefois les progrès de l’esprit chez les différens
Peuples
de la terre. A présent que la balance est établie
appareils, les prix et joyaux, et tout ce qui en dépend. Cyprien au
Peuple
persistant en l’Evangile, Salut. C omme je suis
t à Rome en une place grande et spacieuse, pour donner passe-temps au
peuple
. Voy le titre 8. du 2. livre de la rep. de Patric
ravir les Sabines. Les autres jeux ont été institués pour amassert le
peuple
, lorsque la famine avoit saisi la ville, comme Co
xod. 14. 22il apprendra comme les mers ont été séchées pour passer le
peuple
de Dieu, Exod. 17. 6.et comme l’eau est sortie du
uple de Dieu, Exod. 17. 6.et comme l’eau est sortie du rocher pour le
peuple
d’Israël : Ibidem 16.il contemplera les moissons
t à Rome en une place grande et spacieuse, pour donner passe-temps au
peuple
. Voy le titre 8. du 2. livre de la rep. de Patric
▲