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1 (1588) Remontrances au roi Henri III « [Chapitre 2] » pp. 128-135
parence, à savoir que tels jeux et spectacles, sont bons pour le menu peuple , afin de le détourner des berlanse et autres déba
ont pour réjouir le peupleLes fêtes ne sont ordonnées pour réjouir le peuple . ? Dieu dit le contraire en l’écriture Sainte, l’
(dit-il) laquelle ne sera affligée au jour de la fête périrag de mon peuple . Ils disent que le peuple est oiseuxh aux jours d
affligée au jour de la fête périrag de mon peuple. Ils disent que le peuple est oiseuxh aux jours de fête : et qui l’empêche
if. Davantage ils disent, que par faute de se réjouir honnêtement, le peuple s’adonne aux jeux de berlans et autres vices, et
isir honnête. Au surplus je demande si pour aller à ces spectacles le peuple est moins vicieux et corrompuLes spectacles corro
e est moins vicieux et corrompuLes spectacles corrompent les mœurs du peuple ., s’il en hante moins de berlans, vu que la salle
susdites sont donc frivoles pour soutenir telle méchanceté. Car votre peuple ne laisse pas d’être oisif, vicieux, et corrompu,
agistrat. Aussi jamais ne fut un si arrogant et méchant peupleLe menu peuple de France est arrogant et méchant. qu’est le menu
eupleLe menu peuple de France est arrogant et méchant. qu’est le menu peuple des villes de France, principalement de Paris, le
s villes plus francs que les Gentilshommes. C’est ce qui rend ce menu peuple si superbe en habitsLe menu peuple de France supe
shommes. C’est ce qui rend ce menu peuple si superbe en habitsLe menu peuple de France superbe en habits., et plus pompeux que
mment ces jeux de l’Hôtel de Bourgogne ont bien opéré pour retirer le peuple des vices, voilà la profession de piété qui se fa
du commandement de Dieu. Les fêtes ne sont ordonnées pour réjouir le peuple . Aller aux Jeux publics le jour de la fête est co
les lois divines et humaines. Les spectacles corrompent les mœurs du peuple . Le menu peuple de France est arrogant et méchant
s et humaines. Les spectacles corrompent les mœurs du peuple. Le menu peuple de France est arrogant et méchant. Le menu peuple
du peuple. Le menu peuple de France est arrogant et méchant. Le menu peuple de France superbe en habits. a. [NDE] tolère = s
2 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
e me rendre utile à la vraie religion, au roi, à son gouvernement, au peuple , et en particulier s’il est possible, à la cause
ce n’est en faisant triompher la saine morale, et en instruisant les peuples pour les rendre plus heureux. Les souverains deve
s prêtres, dans leur intérêt, s’efforcèrent toujours de replonger les peuples dans les ténèbres de l’ignorance. Ils ne peuvent
hode de l’enseignement mutuel, qui est si populaire et qui procure au peuple une instruction si facile et si peu coûteuse. De
De là ces conseils perfides, donnés aux souverains, de condamner les peuples à l’ignorance, sous prétexte de les rendre plus s
der le pouvoir des princes que sur l’ignorance et l’abrutissement des peuples , est un conseil perfide, ainsi que je viens de le
. Il équivaut à une déclaration hostile contre les droits de tous les peuples , et dont les conséquences attaquent les droits de
pour principe de refuser la connaissance des sciences à la classe du peuple  ; mais quant à celle des gens riches, appelés à j
urs, ils ne veulent pas que les hommes s’éclairent, et condamnent les peuples à l’ignorance : A peine sortis des bancs, ils ref
ude et le manque d’instruction avilissent les hommes, abrutissent les peuples et les rendent tous malheureux : tandis qu’au con
leur apprennent la manière d’acquérir ou d’extorquer les richesses du peuple par la ruse, par la force et par des crimes, mais
d’en régler les croyances religieuses. C’est ainsi qu’en traitant les peuples en esclaves, ils leur imprimaient également le ca
st-elle pas criminelle en politique comme en morale ? En méprisant le peuple , n’est-ce pas consentir à ne jamais s’en faire ai
on de ses sujets, et n’y trouverait ni gloire, ni sûreté. L’amour des peuples envers leur souverain est cependant la garde la p
et qui consiste à dire : Que l’ignorance est le partage nécessaire du peuple … qu’il est dangereux pour l’état et pour la relig
ns honte des vexations et des injustices manifestes, qui surcharge le peuple d’impôts exorbitants, pour les dissiper en prodig
nt le mécontentement général que l’autorité répand elle-même parmi le peuple les semences de la révolte, dont à chaque instant
ont eu lieu dans les siècles de barbarie. Pourquoi donc condamner le peuple à l’ignorance ? pourquoi l’exposer à tous les mal
s aisément duper et spolier ? De quel droit ceux-là qui condamnent le peuple à l’ignorance, voudraient-ils qu’une portion de l
chiavélisme politique. On ne prétend pas dire qu’il faille exciter le peuple à se livrer malgré lui à l’étude des sciences ; m
que des paradoxes. Je le répète donc, il est injuste de condamner le peuple à l’ignorance : cette injustice est une mauvaise
té, faisaient également tous leurs efforts pour avilir et abrutir les peuples , pour les empêcher de s’éclairer sur leurs devoir
s tous les temps sur les souverains, sur les gouvernements et sur les peuples . Mon intention n’est pas de me livrer à une longu
puissance morale sur les souverains, sur les gouvernements et sur les peuples . Les disciples de Loyola particulièrement, et dan
ciences, pour ne fonder le pouvoir des princes que sur l’ignorance du peuple et sur la superstition et le fanatisme, est un co
, faite contre la liberté et contre les droits les plus légitimes des peuples . L’autorité temporelle ne doit plus se laisser ab
its innombrables qui abondent dans l’histoire ancienne et moderne des peuples et dont aujourd’hui la malheureuse Espagne nous o
stes. Le salut des états, la sûreté des souverains, et le bonheur des peuples , résident dans la justice qui protège également l
publique, car l’immoralité particulière ne fait des progrès parmi le peuple , qu’en raison de la corruption des gouvernements.
n’est point un crime d’invoquer paisiblement les droits naturels des peuples , et l’observation des lois de la part des agents
excite les passions les plus haineuses ; depuis qu’elle y fanatise le peuple abruti par l’ignorance, on n’y a pas encore enten
désolent les gouvernements, et fera le bonheur des souverains et des peuples . Il est temps enfin que tous les hommes, princes
3 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. » pp. 8-16
CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. Quoique toute Poësi
speces de Poësie, la Lyrique & l’Epique. Les Poëtes chez tous les Peuples chanterent d’abord la Divinité & les Héros :
a Grece, le Pays des Muses, puisqu’il a dû naître aussi chez tous les Peuples qui ont des Poëtes : & quels Peuples n’en ont
û naître aussi chez tous les Peuples qui ont des Poëtes : & quels Peuples n’en ont point eu ? En effet, on le trouva établi
s graves & sententieuses. Ces Spectacles ne se donnoient point au Peuple pour de l’argent, mais étoient exécutés devant la
e condition estimable, qu’un vil intérêt n’engage point à divertir le Peuple . L’Action qu’ils représentent, est mêlée d’interm
t depuis le Soleil couchant jusqu’au Soleil levant. On diroit que ces Peuples ont pensé, sans avoir lu Aristote, qu’une Action
de leurs voisins, comme les Piéces d’Euripide étoient recherchées des Peuples voisins de la Grece. L’Abbé de Choisy rapporte qu
ce que je viens de rapporter, on voit la passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. Quelle nombreuse Bibli
ites avec bon sens, & conduites avec vraisemblance ? Pourquoi les Peuples qui ont voulu goûter le même plaisir n’ont-ils pa
Réflexion a dû aussi apprendre à tous les Poëtes que pour attirer le Peuple à un Spectacle, il faut lui procurer l’un ou l’au
4 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175
par des Jeux bouffons sur un Théâtre, Spectacle très-nouveau pour un Peuple belliqueux, dit Tite-Live, Nova res bellicoso Pop
r : il chantoit & dansoit à la fois, au son d’une flute. Comme le Peuple le faisoit jouer souvent, & quelquefois lui f
content de leur jeu, les obliger d’ôter leurs masques, affront que le Peuple faisoit aux autres Comédiens. La Jeunesse Romaine
fection ne leur a manqué que parce qu’elle manquoit à leur siécle. Le Peuple prenant goût aux Piéces Dramatiques, il fallut de
c’est que le Génie. Il n’inventoit pas les Sujets de ses Piéces : le Peuple qui admiroit l’esprit des Grecs, ne vouloit voir
re valoir une Piéce. Comme ils étoient Esclaves, la récompense que le Peuple demandoit quelquefois pour eux, étoit la liberté 
e, & lui en faisoit rendre le prix, quand la Piéce avoit déplu au Peuple . C’est ce qu’on apprend par les Prologues de Tére
a Piéce, Dum ridebunt saturi, mordebunt famelici. Outre cela le Peuple interrompoit tout à coup une Piéce, & demando
L’Hecyre de Térence tomba parce que pendant qu’on la représentoit le Peuple s’occupa à regarder des Danseurs de Corde. Les Ro
’élever un Théâtre, & non pas un Temple, plus occupé de plaire au Peuple , que d’honorer la Déesse, voulut que la dedicace
p; de Cavalerie ; ces ornemens d’une Tragédie, la faisoient goûter au Peuple Romain. Dans cette Dédicace qui dura plusieurs jo
, six cent Pantheres, & à ces vingt Eléphans, qui se plaignant au Peuple de la perfidie de Pompée, (comme je l’ai rapporté
rapporté sur Phedre en parlant des Imprécations) furent cause que le Peuple oblitus Imperatoris, oubliant tout ce que le Gran
se rappellant ces deux Théâtres s’écrie avec douleur : Voilà donc le Peuple Romain porté sur deux pivots. Ce Vainqueur de la
ausanias, par la magnificence & la grandeur de leurs Théâtres. Ce peuple dans ses Edifices publics a toujours paru le Maît
peine, lorsque l’Action qu’il eût mise en Vers, charmoit bien plus le Peuple quand elle étoit représentée par les gestes d’un
riserent ses Successeurs, qui ne cherchoient comme lui qu’à amuser un Peuple qu’ils opprimoient, firent tomber tout amour des
re de Curion, devint la seule Passion, & la honte des Romains. Ce Peuple , qui par une fierté mal fondée, avoit pendant plu
res, Cupidinesque, Hic sunt condita, quo Paris sepulcro. Chez un Peuple autrefois si admirable, quel Tombeau, & quell
ient. Des Piéces de cette nature devoient être peu recherchées par un Peuple qui n’aimant à voir que des Bouffons, des Courses
rêtres de ses faux Dieux d’y assister. Qu’ils laissent, disoit-il, au Peuple l’impureté de ses Spectacles. De pareils jeux éta
du moins est admirable, il l’a toujours avoué. Bien différens de ces Peuples , qui dès qu’ils ont su faire des Vers, ont cru su
xpression d’Horace, spirat Tragicum ? Il étoit plus porté qu’un autre Peuple à penser noblement, & pour dire de grands sen
ard. Un Philosophe eût regardé avec plus d’attention que les Jeux, un Peuple attentif à ces sottises, Spectaret populum lud
ans la Poësie Dramatique : & comme il connoissoit les caprices du Peuple , il prioit Auguste, qui aimoit les Spectacles, &a
5 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? J’admire quelquef
indépendamment du grand objet de la religion et de l’instruction des peuples , sont nécessaires à la santé du corps, qu’un trav
tôt ? Mais s’il est vrai que le repos des fêtes est trop long pour le peuple , faut-il dans les spectacles lui offrir l’amorce
vaudevilles, que réclament les boutiques et les campagnes, et tout ce peuple de beaux esprits qui inonde la France ? N’est-ce
pag. 729. art. 6.) en ces termes : « La Cour avertie que plusieurs du peuple et gens de métier s’appliquent plutôt aux jeux de
erinquinaverit. » Le théâtre lui-même souffre de la fréquentation du peuple , il faut le servir à son goût, on se met dans la
s, des obscénités, des bouffonneries ; on ne lui plaît que par là. Le peuple sent-il la finesse du dialogue, l’harmonie des ve
du burlesque, des équivoques, des lazzi, ne viennent le réveiller. Le peuple ne va point au Misanthrope, à Cinna, à Athalie ;
omédie Française, des soubrettes, des valets aux pièces sérieuses. Le peuple ne fait que dégrader le spectacle, et en bannir c
gne, de Guénégaud, etc. tout à suivi la pente des vices et le goût du peuple  ; qui peut s’en défendre ? on veut attirer la fou
veut attirer la foule, et faire rire, gagner de l’argent, et c’est le peuple qui l’apporte, il fait le grand nombre. Acteur et
crits, Peut-être de son art eût emporté le prix ; Si moins ami du peuple en ses doctes peintures, Il n’eût point fait so
le monde, et si commun au théâtre, se répand plus facilement dans le peuple , moins en garde contre la séduction, moins en éta
it-on lui faire courir tant de risques ? Mais pourquoi nous borner au peuple  ? En matière de religion et de mœurs le beau mond
au peuple ? En matière de religion et de mœurs le beau monde est plus peuple que la plus vile populace. Je m’étonne cependant
le populace. Je m’étonne cependant que le théâtre favorise si fort le peuple de tous les états. C’est lui dont le mauvais goût
débiter sa marchandise ou repaître sa passion. N’est-ce pas encore le peuple qui fait tout le désordre au parterre, qui excite
oscane à Rome exercer le beau métier, l’utile talent de faire rire le peuple aux coins des rues ; ce qui, malgré l’établisseme
encieuses, qu’on fut obligé de les abolir. Les instances réitérées du peuple , les promesses d’y observer la modestie, les fire
de la débauche, était si général, qu’Auguste craignit l’extinction du peuple Romain et la dépopulation de l’Empire. Afin de la
6 (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42
Sur la liberté du théatre. T ous les peuples de la terre ont des fêtes publiques et des specta
nt despotique doit beaucoup multiplier les plaisirs pour distraire le peuple de ses maux, et lui en faire perdre le souvenir ;
ent ou de désapprobation ne soient trop vifs2, dans la crainte que le peuple ne s’accoutume à des mouvemens tumultueux3. Si le
laissent subsister un assez grand nombre de spectacles pour amuser le peuple , ils limitent pourtant ce nombre à cause de la di
s petits spectacles, parce qu’ils ont pour eux l’avantage d’amuser le peuple sans l’éclairer, et de le jeter, par la dépravati
e plus grande facilité de tout exprimer n’auroit pu produire. Chez un peuple ainsi gouverné, il ne peut donc exister de tragéd
théâtre. La multiplicité des petits spectacles est dangereuse pour le peuple  ; elle corrompt ses mœurs, et favorise la paresse
ur un prix modique, les pieces de nos bons auteurs, que de débiter au peuple ces pieces infâmes qui lui inspirent le goût du v
es aux délassemens, aux associés, etc. Pourquoi voudroit-on priver le peuple des jouissances que se procurent les autres homme
nore-t-on Vernet, parce qu’on y expose des copies de ses marines ? Le peuple n’est pas capable de sentir ces chefs-d’œuvres. C
ujours saisis avec justesse et promptitude, et vivement applaudis. Le peuple n’iroit pas à ces spectacles ; il n’aime que les
peuple n’iroit pas à ces spectacles ; il n’aime que les farces. Si le peuple n’alloit pas à ces spectacles, leur établissement
roit bientôt, et ne pourroit causer aucun ombrage ; mais, loin que le peuple cherche les farces, il est certain que, dans les
es petits spectacles, et de ce qu’elle y est ennuyeuse, tandis que le peuple témoigne sa satisfaction de la maniere la moins é
r la paresse au travail, il ne faut donc pas fermer les spectacles au peuple  ; tâcher qu’ils deviennent pour lui, sans qu’il s
prohibitions, mais par des loix sages et séveres. C’est ainsi que le peuple perdra cette grossiereté de langage si rebutante,
ui a fait souiller de sang la plus belle des révolutions. Pourquoi le peuple d’Athenes, qui n’avoit pas la faculté de lire, pa
as, et que les copies des manuscrits coûtoient trop cher, étoit-il le peuple le plus poli, et parloit-il un langage si épuré ?
Je ne conçois pas qu’on puisse seulement faire cette question à un peuple vraiment libre. M. de Chenier a établi, à ce suje
Le théatre doit être un moyen du gouvernement, pour faire recevoir au peuple les impressions qu’il doit prendre24. Cette maxim
roit toujours le droit de faire imprimer sa piece. On sait combien le peuple est avide des ouvrages prohibés. Ainsi les précau
’existoit pas26. Leurs spectacles étoient des fêtes nationales, où un peuple entier pouvoit assister, et ils ne sçauroient êtr
les premiers orages qui se forment contre leur puissance. Dès que le peuple s’agite, que loin d’être épouvanté au premier asp
e pouvoir sera renversé. Depuis près d’un an, avant la révolution, le peuple n’étoit plus si doux, si facile à conduire. Dans
rendu puissans ;   Du bras qui les soutient, apuis reconnoissans : Un peuple doux, sensible….. une famille immense,   A qui le
tous les théâtres particuliers ; mais il étoit défendu de l’offrir au peuple . Les ministres redoutoient la comparaison qu’il p
, Béverley, la Passion du Jeu, Zaïre, le Grand Turc mis a mort, et le peuple suivoit tellement ce spectacle, qu’en peu d’année
mées ou manuscrites, qui ne se jouent pas sur les autres théâtres. Le peuple suit et applaudit, à l’ambigu comique, le Souffle
Louis XII ; Robert le Fort ; Pharamond, etc. Voilà les pieces que le peuple suit, les titres qui l’attirent, tandis que les g
8 octobre, relatif à la censure du théâtre, « qu’on peut gouverner le peuple , en lui faisant ses chansons ». Il est certain, e
certain, et aucun aristocrate n’en doute, que le moyen d’asservir le peuple , est de ne lui faire entendre que ce qu’on veut q
e Phrygien, etc., etc. ». Jamais les Grecs n’ont pensé à gouverner le peuple par des chansons. Les enfans savent que Mazarin d
comédie entiere de l’eunuque. Toutes les pieces étoient jugées par le peuple . L’Archonte avoit le droit de les admettre au con
privilége ; on n’attend jamais le roi pour commencer. Le bruit que le peuple fait avant que la toile soit levée est épouvantab
ant que la toile soit levée est épouvantable ; c’est le passe-tems du peuple dans les galeries, de ce peuple qui ne s’embarass
épouvantable ; c’est le passe-tems du peuple dans les galeries, de ce peuple qui ne s’embarasse guere de ce qui est honnête et
rgeroit la liberté, le plus grand bien, le plus grand bonheur dont un peuple puisse jouir ; mais il n’y a pas de bonheur sans
7 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176
ces paroles de Moïse sont particulièrement adressées : « Ayez soin du peuple , instruisez-les dans toutes les choses qui regard
s vénérables et éclatantes par l’ordre magnifique qu’il a donné à son peuple  ; afin qu’il les celebrât avec splendeur et avec
solemnitatibus reliquis. » Paralip. Il n’appartient donc point au peuple de régler les choses qui regardent le culte de Di
is, et ce qui ne l’est pas. Et il ne doit pas dans la conduite de son peuple s’accommoder à ses inclinations et à ses humeurs,
ôter les abus et les désordres par lesquels elles sont profanées. Le peuple de mon Diocèse, très saint Père, soit dans la vil
ait une témérité insupportable et une désobéissance criminelle, si le peuple faisait des actions qui sont défendues, ou dans l
contraire à l’esprit du Christianisme, que celle qu’on voit parmi le peuple les jours des solennités, et des Fêtes des Saints
que ce que les Prélats et les Prêtres ne pourront pas gagner sur les peuples par la force de la parole divine qu’ils annoncent
, qui s’étaient introduites dans son Diocèse ; et pour assujettir son peuple aux règles des Saints, et à la discipline de l’Eg
l'avoue, mais quelle conséquence en pourra-on tirer contre moi ? Mon peuple , quoi qu’en petit nombre, n’est-il pas racheté pa
aucune connaissance ; En vertu de laquelle concession, néanmoins, le peuple de cette ville croit pouvoir en sûreté de conscie
en assistant à d’autres semblables spectacles. Car encore bien que ce peuple nonobstant cette licence, qui a été sans doute ar
glement a été si fidèlement observé, que cela seul devait obliger mon peuple , sans attendre des nouvelles ordonnances, à se ré
8 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
de forme par les réflexions que firent les Poëtes en voyant courir le Peuple à ce Spectacle. Ils remarquerent le plaisir que
ont pas celles des Particuliers, causent le bonheur ou le malheur des Peuples , & les révolutions des Etats ; mais parce que
ëtes avoient été obligés d’inventer un spectacle propre à délasser le Peuple , que le sérieux ennuie bientôt, & qui d’aille
ue fait cela à Bacchus ? Il fallut donc pour contenter la Religion du Peuple , & pour finir le sérieux par du badinage, ver
étoit exécutée d’une maniere très-bouffonne. Il falloit faire rire le Peuple  ; & les meilleurs Poëtes furent obligés de s’
te de ses frais. Dans la suite les Spectacles furent donnés gratis au Peuple , avec des magnificences inconcevables. Il y eut p
plus haut point la gloire du Théâtre d’Athenes, & divertirent le Peuple , en lui faisant verser beaucoup de larmes, parce
roit l’attention. Les intermedes d’Athenes occupoient agréablement un Peuple amoureux de la musique : les Acteurs restoient qu
es suivant nos idées, mais suivant les idées particulieres à certains Peuples . La Poësie Dramatique conserva toujours ce qu’ell
Ennemi redoutable dans Aristophane, qui avoit un grand crédit sur le Peuple . La Comédie avoit enfin été reçue à Athenes. Aprè
La Comédie avoit enfin été reçue à Athenes. Après avoir fait rire le Peuple par ces Piéces Satyriques dont j’ai parlé, par de
ent se rendre maîtres de l’autorité. Comme il donnoit des conseils au Peuple sur toutes les affaires de la République, il devi
ni si honoré : ce qui n’a pu arriver que dans une République dont le Peuple leger aimoit que sur le Théâtre on plaisantât de
rfections & perfections des Athéniens. On y voyoit, dit Pline, un Peuple bizarre, colere, injuste, inconstant, facile, dou
bleau, en s’y reconnoissant comme dans les Comédies d’Aristophane. Ce Peuple toujours inconcevable, l’est encore dans la liber
ouloit chasser l’Acteur, & faire finir la Piéce. Euripide pria le Peuple d’avoir patience, l’assurant que la fin de ce Per
age serviroit d’exemple. Dans une autre Piéce où paroissoit Ixion, le Peuple s’écria qu’on ne devoit pas produire sur le Théât
ent en grand nombre, parce qu’il étoit l’ami de Socrate, animoient le Peuple contre ses Piéces. Il pouvoit se consoler de ses
thenes : mais cette guerre se termina à l’avantage des Lacédémoniens, peuple ennemi de la Musique & des Spectacles. Les va
’une Ville dont la plus sérieuse attention étoit celle de procurer au Peuple l’amusement des Spectacles, & qui faisoient p
 : cependant il n’épargnoit rien pour orner les Jeux qu’on donnoit au Peuple , & il disoit que de ces sortes de choses, il
Tous les malheurs qui depuis la guerre du Peloponese arriverent à ce Peuple si spirituel, si amateur de tous les beaux Arts,
9 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE III. En quoi consiste le Plaisir de la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques. » pp. 49-62
de émotion que causoient les Tragédies Grecques. Nous avons vu les Peuples voisins de la Grece, rechercher avec empressement
éritable Musique, qui étoit celle de leurs Chœurs ? Ces Chœurs que le Peuple , quand on les chantoit, devoit entendre, puisque
les Poëtes n’eussent pas pris la peine d’y rechercher un stile que le Peuple n’eût point entendu, sont souvent inintelligibles
isir que nous cause la Tragédie. Qu’un homme soit tué dans la rue, le Peuple accourt pour contempler ce cadavre percé de coups
emarque de S. Augustin : Concurrunt ut contristentur, ut palleant. Le Peuple de Rome qui couroit à des combats de Gladiateurs,
Le Peuple de Rome qui couroit à des combats de Gladiateurs, & le Peuple d’Athenes qui couroit à des Représentations Tragi
emarque est nécessaire pour bien entendre les Tragédies Grecques. Ces Peuples étoient persuadés que les Dieux haïssoient les ho
combien son emportement contre Achille, cause de malheurs ; mais les Peuples ont tort de l’en accuser ; Jupiter, le Destin, &a
e également utile ? N’étoit il pas dangereux de représenter devant le peuple , tant de crimes & d’actions cruelles. N’étoit
es & d’actions cruelles. N’étoit il pas dangereux d’entretenir un peuple dans les larmes ? Le premier reproche ne fut poin
10 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
ouvelle. C’est une pièce de théâtre où l’on représente les actions du peuple et les événements ordinaires de la vie commune. E
tres crimes. Cette manière de dire les vérités était assez du goût du peuple , et n’était pas désagréable à la plus grande part
n. de Pantomim. Mimes étaient certains Bouffons qui divertissaient le peuple dans les maisons particulières, ou en public, par
uefois sur le théâtre dans les intermèdes, pour divertir et amuser le peuple , pendant que les Acteurs se reposaient ; et ils j
me. Une peste qui ravageait alors l’Italie en fournit l’occasion. Ces Peuples idolâtres et superstitieux jusqu’à l’excès, crure
dangereuse. Les Païens qui composaient encore le plus grand nombre du Peuple , auraient eu peine à la souffrir, et cette condes
t. Julien l’Apostat et Valentinien son successeur, pour satisfaire le Peuple , en tolérèrent le rétablissement. Théodose le sou
fin de son règne le défendit. Honorius et Arcadius importunés par le Peuple en ordonnèrent le rétablissement, par une Loi du
nces, du mois d’Octobre 399. Par cette même Loi, pour ne pas jeter le Peuple dans la tristesse, par une trop grande austérité
s Fêtes des Apostres, afin, dit cette Loi, qu’en ces saints jours, le Peuple n’étant point distrait par des plaisirs profanes,
11 (1697) Satire à Mgr Bossuet « SATIRE A MONSEIGNEUR JAQUES BENIGNE BOSSUET. EVEQUE DE MEAUX. » pp. 46-48
Caractères fiers des Héros du Théâtre Pouvaient être applaudis par un peuple idolâtre, Mais disciples d’un Dieu pour nous cruc
é des Cours Malgré tous les serments les maintiendra toujours, Et les peuples privés d’un plaisir excusable Peut-être en cherch
éviter ?  Tels dans l’ancienne Loi des Tartufes sévères Damnaient le peuple Juif pour des fautes légères ; Eux qui loin des t
s crainte aux plus honteux péchés.  C’est ainsi, Grand Prélat, que le peuple raisonne Et fait une leçon aux Docteurs de Sorbon
12 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
ient Floraux sous le premiers Rois, s'ils furent de nouveau donnés au peuple , ou seulement renouvellés, s'ils furent célébrés
me nom, qui devint si riche par sa mauvaise vie, qu'elle osa faire le Peuple Romain son héritier ; ni si l'ignorance ou la per
il ne se trouva point de gens assez effrontés capables de divertir le peuple par bouffonneries, par Danses, par grimaces, par
actions que l'iniquité couvre même de la nuit et du silence, dont le peuple ne voulût composer cette horrible dévotion. « Qu
. « Flore ayant acquis de grandes richesses par ses débauches, fit le Peuple Romain son héritier, et ordonna une certaine somm
sonne de son métier ; Car outre le libertinage effréné de paroles, le peuple presse ordinairement les femmes débauchées qui jo
nt Pylade se mit en colère, et l'accusa d'ignorance en son art. Et le peuple qui se plaisait à la danse d'Hylas s'étant écrié
s apprend qu'aux Jeux donnés par Messius Edile où Caton assistait, le peuple n'osa demander la danse des femmes nues en la pré
nsant et chantant toutes les niaiseries et mauvaises plaisanteries du peuple , et toujours avec quelques discours malhonnêtes e
passe-passe, entre lesquels Théodore se rendit tellement agréable au peuple , qu'on lui fit dresser une statue d'airain dans l
13 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
u sang des Bourbons. Trois fois ils firent couler le sang de l’ami du peuple , du grand Henri IV ; et enfin un scélérat fanatis
laisse plus que des vœux impuissants à former pour le bonheur de son peuple . Pour comble de malheur, on y voit des fanatiques
’elle s’est déclarée la protectrice des gouvernements opprimés et des peuples tyrannisés et massacrés, surpasse de bien loin to
ots : Canning, en obéissant à son souverain, possède la confiance des peuples . Tant que le premier ministre d’Angleterre mérite
tuer tout autre individu. Le même principe encore, fit mitrailler le peuple à Cadix et massacrer d’innocents écoliers à Pavie
ence de l’intolérance théocratique. Ils veulent qu’on ne gouverne les peuples que par la terreur et la violence, et ils n’aspir
barie, d’ignorance et de superstition, en abusant de la crédulité des peuples , et en spoliant trop souvent l’homme sans crédit,
éterminer à enrichir de plus en plus l’autel aux dépens des sueurs du peuple , et ruiner l’Etat à coups de milliards. Cette der
evenir le prêtre fidèle du culte de cette divinité chérie de tous les peuples  ? Il n’en connaissait pas le prix et ne fut pas d
able de la liberté et des droits imprescriptibles et inaliénables des peuples , est nécessairement basé sur l’immoralité politiq
Il est encore essentiellement opposé au progrès des lumières parmi le peuple , ce qui a été déjà prouvé. Cette manière de pense
absolus gouvernaient despotiquement les Israélites. Ils poussèrent le peuple à bout et l’obligèrent à secouer le joug absurde
leur autorité absolue, et toujours ils firent le malheur également du peuple oppresseur et du peuple opprimé. Ils voyaient san
t toujours ils firent le malheur également du peuple oppresseur et du peuple opprimé. Ils voyaient sans effroi leur renommée s
itutions qui sont les pactes tutélaires des droits du souverain et du peuple . Le grand Washington et le célèbre Bolivar, libér
u premier, mériteront à jamais la reconnaissance et la vénération des peuples opprimés qu’ils délivrèrent. On rit de pitié en a
14 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. » pp. 90-103
impiété, et que la Religion Païenne est entièrement abolie parmi les peuples de l'Occident, cette raison qui fut autrefois si
aganisme ; ils en firent les divertissements de leur Cour et de leurs Peuples , quand les Fidèles y purent assister sans entrer
es Comnènes. Le grand Théodose après ses victoires, donna des jeux au Peuple dans Milan durant plusieurs jours, auxquels il ne
et les Spectacles publics, qu'ils nomment les Delicos, et la Joie du Peuple , ils n'en défendirent pas absolument la célébrati
es qu'ils font aux jours de Fêtes. Nous ordonnons que ces plaisirs du peuple soient célébrés selon les anciennes coutumes et m
, Gratian, Valentinian, Théodose et Léon n'en voulurent pas priver le peuple , mais ils défendirent de les célébrer aux jours d
15 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Amphitheatres. » pp. 44-72
Scal. Poët. l. 6. c. 21., & semblent donner droit à ce Tribun du Peuple également turbulant & ambitieux, de passer po
re du mesme PlineLib. 8. c. 17., Sçaurus fut le premier qui exposa au Peuple & dans son Theatre cent cinquante Pantheres ;
. l. 1. c. 17.. Comme bien souvent on s’est contenté de faire voir au Peuple divers Animaux étrangers & inconnus, sans aut
le est conceuë en ces termes. Il donna une Chasse considerable, où le Peuple profita de tout le degast qu’on y fit. Le Spectac
& nourir : & toutes ces diverses proyes furent abandonnées au Peuple , & chacun en emporta sa part. Un autre jour i
ce passage une premiere Chasse plus utile que perilleuse, & où le Peuple sans aucun risque emportoit tout ce qu’il pouvoit
, soit qu’on l’ait tiré du carnage qui se faisoit, pour distribuer au Peuple la viande qui luy estoit destinée, ce mot est dev
de se batre & de s’exposer à la rage de ces animaux en faveur du Peuple & des Spectateurs ; mais ils avoient la liber
ts à combatre aux flambeaux pour le divertissement du Prince & du Peuple . Le dernier genre de Combats estoit des bestes co
d’arene, pour y dresser un Festin solemnel à tout ce nombre infiny de Peuple , le dernier acte d’un seul iour. Quelquefois on y
l leur venoit en fantaisie. Les retz aussi qu’on mettoit au devant du Peuple pour le deffendre de la violence des bestes élanc
chasser. Ael. l. 17.Auguste apres avoir vaincu l’Egypte, fit voir au Peuple dans les Ieux qu’il donna un Cheval Marin, &
ome, & d’en divertir le public. L. 12. c. 22.M. Scaurus regala le Peuple dans son Theatre, d’une curiosité inoüye. Ce fut
16 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Procès-verbal de l’action intentée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres et du Mystère du Vieil Testament (8-12 décembre 1541) » pp. 80-82
qu’ils devaient jouer en une journée, afin d’exiger plus d’argent du peuple , en entremettant en la fin ou au commencement du
lieu dit que, pendant lesdits jeux et tant qu’ils ont duré, le commun peuple , dès huit à neuf heures du matin ès jours de fête
y. Secundo, les prédications sont plus décentes pour l’instruction du peuple , attendu qu’elles se font par théologiens gens do
s, qu’ils jouent en la fin ou au commencement, pour attirer le commun peuple à y retourner, qui ne demande que telles voluptés
les mène et ne font qu’inventions pour tirer subtilementam argent du peuple . Sexto, il advient mille inconvénients et maux ca
uxdits jeux commessationsap et dépenses extraordinaires par le commun peuple , tellement que ce qu’un pauvre artisan aura gagné
ent faire désormais un ordinaire desdits jeuxau pour exiger argent du peuple . Dont averti, le procureur général du Roi a prése
e au Roi qu’ils le font par zèle de dévotion et pour l’édification du peuple , quiaw est chose non véritable, et y répugne leur
a plusieurs choses au Vieil Testament qui n’est expédient déclarer au peuple , comme gens ignares et imbéciles qui pourraient p
opuli bq, qui encore ne seraient prohibésbr, mais de l’édification du peuple en notre foi. Il est vrai que les entrepreneurs n
. ay. [NDE] Judaïser, c’est verser dans le protestantisme. Mettre le peuple en contact direct avec l’Ancien Testament, c’est
ion de jeux qui ne visent qu’à l’ornement de la ville ou à la joie du peuple . br. [NDE] Et même ceux-là ne seraient pas inter
17 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
lise n'avait point de juridiction, et que d'ailleurs l'attachement du peuple à ces spectacles était si grand, qu'il avait été
nnise; principalement, parce que comme pendant l'Octave de Pâques, le Peuple se trouve au Cirque, au lieu d'aller à l'Eglise,
e, si la représentation des Spectacles qu'on a accoutumé de donner au Peuple , se rencontre en ces saints Jours, on doit remett
tée dans le Code de Théodose l'année suivante 425. Nous défendons aux Peuples dans toutes les Villes de notre Empire les divert
urs s'efforcent de rendre ces choses odieuses; qu'ils représentent au peuple combien est grande l'offense et l'injure que Dieu
ables; combien de maux et d'afflictions publiques ils attirent sur le Peuple chrétien; et pour en persuader leurs auditeurs, i
et que comme elles sont une pure invention de la malice du Démon, le Peuple chrétien les doit entièrement abolir. CONCILE
18 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
le grand sujet qui fait le plus de bruit dans le monde, qui tient les peuples en alarme, qui occupe le conseil des Princes, qui
ant qui se jette dans les combats, qui s'asujettit les Princes et les peuples par le sort des armes, et par les adresses de la
des chants d’allégresse ; N’est ce pas éluder toutes les clameurs du peuple et des consciences, de faire un spectacle d’honne
s publics ? La Religion Chrétienne a beau persuader la paix entre les peuples , la clémence au gouvernement, l’usage modéré des
contraire le souverain bien de la vie, à s'élever sur les ruines des peuples , à remporter des victoires, sans avoir égard à la
lat, car ils n’y voient rien pire que la mort qui la finit. Quand les peuples considèrent ces célèbres iniquités qui ont violé
es, enfin où l’on pèche par les yeux et par les affections de tout un peuple . C’est ce qui rend les comédies infâmes par les l
19 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
rre, & qui ne sont pas moins injurieuses à Dieu, que funestes aux peuples . I. Raison. Obligation de défendre les méchans
ubliques contre la majesté souveraine de Dieu, contre la sainteté des peuples , & pour empescher qu’on ne represente sur les
t pas le soin & la vigilance qu’ils sont obligez d’avoir pour les peuples , s’ils souffrent ce qui peut troubler leur repos,
aire à la premiere & à la souveraine des loix, qui est le bien du peuple . Conclusion de ce Point. Un Magistrat souf
sont tus : les premiers seront châtiez, parce qu’ils ont soulevé les peuples contre Dieu ; il se vangera des seconds, parce qu
méprisables, ny de les exposer à la derision & à la mocquerie du peuple . Nous leur devons une partie du respect que nous
moy qui vous ay fait part d’un titre si glorieux, je pretends que les peuples le respectent en vous, je veux qu’ils vous venere
plus de parole, pour les interests de Dieu & pour l’innocence des peuples , qu’un pur neant : les Magistrats qui n’ont pas p
plus de consideration pour la gloire de Dieu & pour le salut des peuples , que si des choses de cette importance estoient d
qu’ils ont eu si injustement & pour luy, & pour le salut des peuples . Les personnes de neant ne pechent d’ordinaire qu
tyran il s’est vangé en partie de la revolte & des outrages de ce peuple infidelle, & qu’il reserve aux ames de ces pe
; stupor in gentibus, cum fecero in te judicia in furore Ezech.  5. Peuple criminel, vous n’avez pas observé mes Commandemen
e cœur, les oreilles de Dieu, que ceux qui corrompent l’innocence des peuples  ; & qui font une profession publique & co
it examiner, & corriger ; ils ne doivent pas avoir moins soin des peuples , en tout ce qui regarde le bien public, que les p
n effet les Magistrats pour estre les curateurs & les tuteurs des peuples , & pour leur servir de peres. I. Raison. L
te tali nô ulciscetur anima mea ? Ierem. 5. Il s’est trouvé dans mon peuple des impies qui tendoient des pieges aux ames comm
dé, que feray-je à la fin des temps ? A qui pourray-je pardonner ? Au peuple corrompu ? Aux Acteurs impies ? Aux Pasteurs comp
le penitence ? Escoûtez la conclusion, ne me vangeray-je pas & du peuple , & des Acteurs, & des Pasteurs, & des
mp; le ressentiment de n’estre plus contraint de faire misericorde au peuple le contraindroit de n’avoir aucune pitié de vous.
ompre les yeux, les oreilles, les esprits, & les cœurs du premier peuple de l’univers. Sæpe censores nascentia destrueban
e leurs predecesseurs avoient fait bâtir, pour donner ce plaisir à un peuple qui aimoit son divertissement preferablement à la
aimoit son divertissement preferablement à la vertu. La corruption du peuple l’ayant emporté sur la resistance des plus sages
qui s’égarent souvent, afin que ce qui a esté inventé pour recréer le peuple , ne semble pas avoir esté permis pour le corrompr
Dieu, qu’elle ne les souleve contre ses ordres, qu’elle n’inspire aux peuples l’impudicité, la vengeance, l’impieté, les autres
ier sa personne, & sa conduite, assez temeraires pour exciter les peuples à la revolte, vous concevriez de justes indignati
cette profanation de la majesté du Prince, & à ces soûlevemens du peuple . Personne ne doute que vous n’employassiez tout v
lheureux succés plusieurs de ces Pieces travaillent pour soûlever son peuple . Vous sçavez que ces revoltes sont en partie les
ue vous en usiez pour sa défense, pour sa sureté, pour le bien de son peuple . Considerez ce que vous devez à l’innocence, à l’
t la Providence divine vous a chargez en vous donnant la conduite des peuples . Les Empereurs Payens s’éleveront au jour épouvan
la reputation de l’Estat, à la vostre, à la prosperité, au salut des peuples , à vostre prosperité, à vostre salut, à la satisf
ement aussi necessaire à leur salut, qu’à celuy des Acteurs, & du peuple , & qu’au bien public dont elles sont responsa
20 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
urs propos enjoués & leur marche bruyante attiraient une foule de peuples qui riait de leurs saillies, & des quolibets
ion me paraît très-mal fondée : je ne vois pas pourquoi quelque autre Peuple n’aurait pas inventé les Spectacles. Cependant il
elle ne parle que par conjecture des Rois qui ont gouvernés de grands Peuples , & d’une monarchie entière : comment entrepre
un certain éclat. Des Assiriens elle se sera introduite chez tous les Peuples du monde. Les Hébreux occupés à conquérir, à repr
lte d’Osiris & des autres Dieux. Mais, me dira-t-on, pourquoi ces peuples , tels que les Égyptiens, par exemple, n’ont-ils p
ble de la perfection. C’est à de telles marques qu’on doit estimer un Peuple . Les Arts & les Lettres firent en Grèce des p
ie se ressentit du goût délicat qui distinguait les Grecs de tous les peuples du monde. Mais elle ne parvint pas tout-à-coup au
a traitée. Les Spectacles comiques étaient en usage chez les prémiers Peuples , sous des formes différentes ; donc loin que le M
urent les progrès du Spectacle chez les Grecs. Il est étonnant que ce Peuple éclairé l’ait sitôt laissé retomber dans la barba
des Grecs, lorsqu’ils le subjuguèrent, l’amour des Belles-Lettres. Ce Peuple si fier & si estimable, honteux de se voir es
traitaient en maîtres : trop heureux de pouvoir donner des loix à des Peuples policés, qui se vengeaient en les éclairant ! Rom
nde espèce étant habillés d’une robe nommée Toges, dont se servait le Peuple , & ne représentant que des actions Romaines,
ns la plus grande fureur des Croisades. Les Rois, les Grands & le Peuple ne respiraient que la mort des infidèles, ou qu’u
21 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
es religieux. Cette loi ordonnait qu’on y modérât la joie dissolue du peuple , et pour y mieux réussir, qu’on consacrât tous ce
nt pas plus que vous, et ne les laissaient qu’en rougissant adorer au peuple , vous les leur faites aimer. Après les premiers d
abord (dit Tacite, L. 14. C. 20. et Juste Lipse dans ses Comment.) le peuple était debout, soit parce que les jeux n’étaient q
de commodités, soit parce qu’on ne voulait pas laisser accoutumer le peuple à tant de dissipation et de mollesse, et afin qu’
brûla le veau d’or, en jeta les cendres au vent, et les fit boire au peuple . Tels les Rois d’Israël et de Juda, fidèles adora
ins vengeance contre la main qui l’a versé ? Sortez de Babylone, mon peuple , fuyez ce théâtre, où vous n’entendez que des dis
n : « Quantum in deliciis fuit, tantum date illi tormenta. » Tous les peuples , saisis d’étonnement, s’écrieront : Malheur, malh
sons les plus opulentes. Il tourna à la frivolité et à la débauche ce peuple si grave et si vertueux, ce peuple dont la majest
à la frivolité et à la débauche ce peuple si grave et si vertueux, ce peuple dont la majesté éclipsait celle des Rois, dont l’
enne. Auguste, qui la connaissait bien, s’en moquait, et regardant ce peuple immense qui remplissait l’amphithéâtre : Les voil
ussi mêlée dans l’origine du théâtre, soit qu’on ait voulu attirer le peuple à la piété par l’appas du spectacle, soit que l’h
ndécents. Le théâtre fut d’abord parmi nous un exercice religieux. Le peuple ajouta aux solennités ecclésiastiques, et y ajout
22 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
l a prétendu établir sa morale sainte, et faire de tous les hommes un peuple de frères : « Prenez, a-t-il dit, mon joug sur vo
sociales. Et enfin, lorsque son successeurd, d’abord accueilli par le peuple , est tombé entre les mains des prêtres, ceux-ci,
ils prient enfin pour lui… et l’on sait avec quelle sincérité. Mais, peuple , comme leur joug s’appesantit sur toi ! c’est sur
ous représente se repentant d’avoir fait l’homme, et ne parlant à son peuple murmurateurj que la menace à la bouche : Encore q
olérant n’est pas à redouter. Arrêtons-nous d’abord aux amusements du peuple  ; franchissons les barrières qui emprisonnent la
menses qui disputent de luxe avec les salons de la richesse ? Pour le peuple  !… Le peuple est riche aussi ce jour-là…. C’est l
sputent de luxe avec les salons de la richesse ? Pour le peuple !… Le peuple est riche aussi ce jour-là…. C’est là que l’ouvri
pire ?… Sans doute, mes frères, vous ne supposez pas que, flatteur du peuple , je veuille excuser ses plaisirs en ce qu’ils pou
nons-nous à des vœux, pour que ceux qui spéculent sur les plaisirs du peuple n’abusent pas de sa confiance et ne lui fournisse
leurs victimes. Et vous, prêtres aveugles et impolitiques, laissez le peuple se livrer à ses plaisirs innocents ; faites en so
rnales sont bruyantes et animées, et plus ils sont convaincus que les peuples sont heureux et satisfaits de ceux qui régissent
nfants, allez à l’archevêché…. A l’archevêché !… Un jour la colère du peuple a éclaté « Je n’ai fait que passer, il n’était d
fert, soit dans l’action, soit dans le langage. Dans la tragédie, les peuples apprennent à connaître et à juger les passions de
le plus funeste Que puisse faire aux rois la colère célester. » Le peuple y admire aussi des actes d’héroïsme et de dévouem
. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois Maîtresses du vil peuple obéissent aux rois ; Qu’un roi n’a d’autre frein
oit immoler tout à sa grandeur suprême. Qu’aux larmes, au travail, le peuple est condamné Et d’un sceptre de fer veut être gou
hamp du repos si les prêtres en étaient toujours les maîtres. Mais le peuple reconnaissant envers eux intervient, il a ouvert
nos philosophes sont lus chez presque toutes les nations, et que les peuples y trouvent proclamés nos principes de liberté, d’
ce temple, écoutez, c’est la parole de Dieu ! « Alors Jésus parla au peuple et à ses disciples, en leur disant : « Les scri
23 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Cirque. » pp. 9-43
e fit bastir de Marbre les Loges des bestes destinées aux plaisirs du Peuple . (Ces Loges n’avoient esté jusqu’alors que de tup
elque réjoüissance, & d’y inviter ensuite & le Senat & le Peuple en cette maniere. Celuy qui donnoit les jeux fais
estoient distribuez & les autres affichez : & pour attirer le Peuple par l’esperance du plaisir, on y faisoit mention
neOn l’apeloit direptio. débauche assez souvẽt pratiquée, & ou le peuple se m’éloit : Si ce n’estoit qu’un combat contre d
tez comme nous avons dit, sur leurs chevaux ou sur leurs chariots, le peuple épars tout au tour les recevoit avec de grands cr
ils prissent simplement leurs places, si-tost qu’ils paroissoient, le Peuple les benissoit & leur soûhaitoit la durée de l
Acteurs d’entrer en lice, & pour se defaire de l’impportunité du Peuple qui s’impatientoit & qui ne luy laissoit pres
e tẽps. His. Ind. l. l. c. 15.Maphée autheur moderne dõne aux Ialofes peuples d’Afrique la gloire de ces sortes d’agilité, car
toient compris parmy eux comme des Victimes destinées aux plaisirs du Peuple , immolées à leur rage comme à celle des bestes. D
par un excez de liberalité, faisoit quelque present aux Athletes. Le peuple mesme, ou du moins les honnestes gens qui se trou
enoient leur congé des Empereurs ou des Consuls par l’intercession du peuple . Suet. in Claud. Martial.Ce congé s’apelloit Miss
professerent de donner le mesme divertissement aux Princes & aux Peuples , & l’on en creust les combats plus fins &
emis se servoient, pour en diffamer la brovoure, ou pour instruire le Peuple & leur enseigner le moyen de les combatre. Le
ent destinez aux plaisirs des Empereurs, ils estoient demandez par le peuple . Tous ces infames & cruels divertisseurs des
24 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44
de le détruire. Le Roi se plaît à jouir des mêmes spectacles que son Peuple . Si Sa Majesté donne des pensions aux Comédiens,
ais parcequ’il les composoit Eschyle, pour se rendre plus agréable au peuple , montoit sur le Théatre ; mais je suis sûr qu’Ath
Comédien. Après chaque Spectacle, les Romains exposoient aux yeux du peuple une Actrice toute nue ; cet usage s’étoit-il intr
donner des spectacles. Mais d’un autre côté, connoissant la fureur du Peuple pour les Jeux, ils ne crurent pas moins de leur d
le pu les justifier à ses propres yeux ? Sans cette sage politique le Peuple n’auroit jamais quitté le Théatre. Si les malheur
infamante, qu’à la fin de la Piéce. Cette prostitution rappelloit au peuple ce qu’il en avoit coûté pour monter sur le Théatr
ne voit pas, on n’a plus de vœux à faire quand on a tout vû. Chez les peuples qui ne s’habillent point la nudité n’excite aucun
de plusieurs personnes, en craigne aussi lui-même plusieurs. Tout le Peuple à ces traits reconnut César, & jetta les yeux
nt & le mépris, pourra-t’on croire encore qu’on appelle ces mêmes Peuples en témoignage en faveur des personnes de Théatre 
25 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
e, « Que ce qui pouvait arriver de mieux à l’Empereur, c’était que le Peuple s’occupât de Bathylle & de Pylade. » On croit
e le préjugé ne tient pas contre le plaisir. L’extrême passion que le Peuple & les personnes du plus haut rang avaient pou
de ceux qui conduisaient les chariots dans les courses du Cirque. Le Peuple se partagea donc aussi, & toutes les factions
ste pour le Gouvernement, qui ne cherchait que les moyens d’amuser le Peuple , en lui fournissant du pain, & en lui donnant
politique qui les avait chassés, les rapelait bientôt pour plaire au Peuple , ou pour faire diversion à des factions plus à cr
fit revenir, & Trajan les chassa encore. Il arrivait même que le Peuple , fatigué de ses propres desordres, demandait l’ex
26 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
connu, ou instruit à quelque manége extraordinaire, attirent tout un Peuple , l’attachent, le retiennent comme malgré lui ; &a
mp; dans tous les hommes, savans & ignorans, grands & petits, peuple & non peuple, il n’était pas possible qu’avec
hommes, savans & ignorans, grands & petits, peuple & non peuple , il n’était pas possible qu’avec le tems, les Spe
leurer sur le sort des malheureux. Le premier Spectacle convient à un Peuple guerrier, c’est-à-dire destructeur ; l’autre est
outrance, & les Joutes à fer émoulu qui ont cessé. La plupart des Peuples polis, ne goûtent plus que les Spectacles mensong
aine est encore remplie de faits qui prouvent la passion démesurée du Peuple pour les Spectacles, & que les Princes &
ans les Spectacles que certains Magistrats étaient tenus de donner au Peuple , ne pourraient point exiger plus de cinq pièces d
il dessein, s’il était exécuté, mettrait le comble au mal ; puisqu’un Peuple corrompu, au lieu des amusemens où les passions s
. On ne saurait assez fortement le dire, ni trop le répéter : Chez un Peuple vertueux, la Comédie réformatrice des mœurs, en d
pureté de ses mœurs, ou la maîtresse d’un Mondor, vil oppresseur des Peuples  ; d’un Magistrat inique qui vend la justice ; d’u
 ! pourquoi ne voulons-nous pas honorer celles que nous admirons ? Un Peuple de Héros punissait d’une mort cruelle ses Prêtres
Ministres les plus avoués de cette Religion atrabilaire, privent les peuples qu’ils se sont asservis, de ces divertissemens ho
e la vileté dont ils ne peuvent s’écarter sans se perdre aux yeux des peuples  : l’éclat les effraye ; ils se cachent dans la fa
à exciter l’attention des autres hommes, qui la leur arracheraient… O peuple infortuné, quand secoueras-tu le joug !… Quelle f
27 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
e Prince convaincu que ce n’est point à la philosophie à prescrire au peuple ses amusemens, ne songea point à leur enlever le
s la philosophie doive être indifférente ? Si elle ne prescrit pas au peuple les amusemens, elle doit au moins lui retrancher
ans la religion ; les Philosophes, les Théologiens voyant le goût des peuples pour les spectacles, en donnèrent des règles : vo
les, en donnèrent des règles : voilà sa premiere origine. Mais si les peuples avoient déjà du goût pour les spectacles, si on l
s étoient des Saints à canoniser. Cependant qui ignore que c’étoit le peuple le plus corrompu en tout genre, jusqu’à faire rou
lecteurs, jusqu’à dire que les Romains estimoient le théatre ? Jamais peuple ne l’a plus méprisé ; il a porté des loix qui sub
a conservation du théatre : Il faut que nos Souverains se montrent au peuple . Comme s’ils ne pouvoient se montrer que dans une
qu’à eux. S. Louis, & tant d’autres, ne se montroient-ils pas au peuple sans théatre ? Qu’il y ait un spectacle où ils pu
il assez foible pour ne pas connoître le danger, le souffrir pour son peuple , & lui-même s’y exposer ? Veut-on lui donner
n jour sur votre commerce, vos alliances, vos guerres ? Les mœurs des peuples sont comme les mers qui communiquent par les cana
aussi sages que les vôtres, une certaine mesure de louanges. Tous le peuple dramatique en fut choqué, & cria contre le Pr
ir plus d’infamie que dans les spectacles que les Grands donnoient au peuple  ? Jamais la voix de la multitude ne s’élévera pou
ral d’indignation, l’Acteur fut chassé, la piece proscrite. Ce fut le peuple qui poussa ce cri ; les Grands d’Athènes ne diren
, Racine, Baron, la Clairon, sont-ils des déclamateurs ? Les vices du peuple ont pénétré dans le sein des plus illustres famil
stres familles. Ce sont plutôt les vices des Grands qui corrompent le peuple . Quelle différence entre l’innocence des campagne
s qui les voient sans cesse ! Qui entretient les Actrices ? est-ce le peuple  ? Les hommes du rang le plus éminent oublient le
28 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
nsieur d’Alembert est le premier Philosophe, qui jamais ait excité un Peuple libre, une petite Ville, un Etat pauvre à se char
on l’utilité, qui détermine leur espèce. Il faut pour plaire à chaque Peuple des Spectacles qui favorisent ses penchans, au li
e contraire. Il est donc faux que la Comédie, pour être goûtée par un Peuple , doive fomenter ses penchans vicieux ou servir de
t boire à son Frère le sang… ces traits feront toujours frissonner le Peuple le plus doux & le plus humain qui soit sur la
es lui peint abominables, ces peintures lui sont utiles, parce que ce Peuple , un jour, malgré sa douceur, pourrait tomber dans
p; non pas les Spectacles en général) pourrait être dangereux chez un Peuple innocent, qui ne connaîtrait ni les écarts de not
variés à l’infini ; ils peuvent s’en procurer de tous les genres ; le Peuple n’a guères à choisir : les Spectacles qui adoucis
l’air dans les Salles de Spectacles, & quand on ne regarde pas le Peuple avec le sot mépris de l’opulence ; la quatrième e
Républicain, & la soumission d’un sujet fidèle ; le Monarque d’un Peuple de Héros, déja le plus grand des Rois, sèra lui-m
ntiquité, Grecs, Romains, Persans, Egyptiens, Gaulois : chez tous ces Peuples ce furent les premiers Citoyens qui furent Poètes
’aîné des frères d’une nombreuse famille, cesse d’être le Père de son Peuple  ; il commence à regarder les plus éloignés comme
es. Trop simples pour examiner, trop respectueux pour contredire, les Peuples crurent tout. L’on vit alors, pour la première fo
s les mesurèrent sur des airs plus agréables & mieux composés. Le Peuple étonné les admirait, & sur-tout les écoutait
parmi ses Histrions. Mais depuis le retablissement de la Comédie, les Peuples éclairés n’ont pas besoin d’un vain éclat pour re
es ; des Danses énergiques & spectaculeuses fixent l’attention du Peuple  : les enfans, cette portion de l’humanité, pour q
s Arts utiles, dont ils ne firent plus des hommes, mais des dieux. Le peuple , longtemps abruti sous la Théocratie, n’était que
qui firent des conquêtes, furent des Dieux à leur tour, aux yeux des peuples épouvantés : souvent ils substituèrent leur propr
mains des Jeunes-gens, qui sont toujours guidés par les Prêtres. Les Peuples gouvernés par deux Puissances, la Theocratique &a
Comédies Atellanes furent une suite : elles étaient connues chez les Peuples d’Italie longtemps avant la fondation de Rome*. I
amatique : les progrès de l’esprit humain parallélaient chez les deux Peuples  : dans la suite, l’une avança bien plus que l’aut
t designer, convenait davantage à un Ouvrage sérieux. De-là ce mot du Peuple d’Athènes, aux premières Tragédies : Cela est for
grands exemples, capables de frapper une Nation, qui est encore tout Peuple . Au lieu que la Comédie, pour naître, veut une Na
st assez ressemblant à ce que l’on rapporte des Amautas du Pérou. Ces Peuples avaient des Fêtes spectaculeuses : les Prêtres le
e l’omonyme de Comédien, d’Acteur. Il faut en dire autant de tous les Peuples , même des moins policés, tels que nos anciens Gau
it d’un pas égal chez les Grecs & chez les Latins. Celui des deux Peuples qui cultivait les Sciences, nous a laissé l’histo
t leur appanage. Remarquons bien que tant qu’on en put dire autant du Peuple de Rome, l’Italie regarda les Acteurs du même œil
t les Acteurs qui produiront cet effet ? Non : ce sera la grandeur du Peuple . Les Romains entassent conquêtes sur conquêtes :
e de vers, d’apprendre des gestes difficiles : ajoutez, à cela, qu’un Peuple Soldat n’était pas assez souple, & trop fier
us, c’est une simple affluence, un vif empressement ; on reconnaît un Peuple poli, léger, qui court se réjouir. A Rome, c’étai
était chéri, fêté. A Rome, les Comédiens-esclaves étaient le jouet du Peuple , & l’objet de son mépris. De nos jours, l’enj
lieu d’épurer les Farces qu’il trouva établies pour l’amusement d’un Peuple d’Esclaves & de Tyrans, il chassa les Jongleu
quel règne ! quels Sujets ! quels Prêtres ! quels Enfans ! ô pauvres Peuples , qu’aviez-vous fait au Ciel, pour naître dans ce
uvrir d’un voîle prudent la honte de l’humanité. Durant mille ans les Peuples végétèrent sous l’empire Sacerdotal : un degré de
ue vit-on ? le plus odieux esclavage, celui du barbare féodisme : des Peuples entiers réduits en servitude dans leur propre Pay
 ; & ce n’est pas encore en Amérique qu’il faut la chercher : ces Peuples dégradés ont eu des Spectacles, des Fêtes, des ré
t faits Chrétiens pour les rendre esclaves du plus odieux de tous les Peuples , dont le nom sans doute, sera une injure chez nos
carrefours, un Livre à la main, rempli de Chansons assez libres ; le Peuple s’assemble pour les écouter, & leur donne de
lach, qui les ennivre, & leur fait faire des extravagances que le Peuple admire, plus ils paraissent frénétiques, plus la
récision qui ne l’est pas moins, au signal que donne l’Assambaba ; le peuple Musulman, pénétré de respect, voit toutes ces sai
s aveugles Sectateurs d’Omar & d’Ali, font profession d’amuser le Peuple . Des Comédiens sans doute seraient moins dangereu
un culte & des Fêtes spectaculeuses (car il faut du spectacle, le Peuple en veut ; si les Ministres de sa Religion le lui
faudrait qu’eux-mêmes devinssent ainsi les objets de la curiosité du Peuple & de son admiration*. Le Rit Chrétien, le moi
. Durant la Semaine-sainte, les Ministres s’étudièrent à présenter au Peuple le Spectacle le plus pathétique & le plus gra
vais Larron, les Bourreaux armés de fouets & de clous, &c. Le Peuple fondait en larmes. Malheur à l’Enfant d’Israèl qu
la fermentation que causa ce Spectacle perfectionné, pour exciter les Peuples & les Rois à se croiser ; & l’on ne réuss
arces pour leur amusement, se réunit aux Confrères de la Passion ; le Peuple qui pleurait auparavant, vint aux Mystères pour y
iens Grecs, pour voir du même œil ses Mystères devenir l’amusement du Peuple  : l’Eglise, qui s’était montrée d’abord si compla
étonner. La doctrine de l’Enfer a quelque chose de consolant pour des peuples infortunés, abbatus sous le plus dur esclavage, e
aient le trouble dans l’âme du Philosophe le plus aguerri. Il faut au Peuple pour qui la vie est dure, des Spectacles comme se
rcice de la profession de Comédien, qui peut innocemment divertir les peuples de diverses occupations mauvaises *. A la faveur
ais la profession de Comédien n’en fut pas plus relevée aux yeux d’un Peuple , dont la Religion avait flétri la Comédie. Moliér
èrent d’être Citoyens ; nous voyons qu’ils sont Létris parmi nous. Le Peuple Romain, en recevant la vraie Comédie, la Comédie
on pas que faire contraster le goût, les amusemens, les plaisirs d’un Peuple avec sa Religion & ses Loix, c’est chercher à
écouter. *. M. Rousseau, & M. Des Prés de Boissy. *. Plus un Peuple est corrompu, plus sa langue est chaste, & pl
eurs servaient encore à donner de combats simulés, pour le plaisir du Peuple Romain ; Claude en donna un dans le Champ de Mars
29 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127
alais à double rang de colomnes, des statues, un temple du soleil, un peuple immense, une épaisse forêt, un port de mer, une f
de plagiat. L’argent ne manquera point pour ces folles dépenses : les peuples sont dans la misere, & on prodigue des sommes
&c. Tous les Sauvages sont comédiens & moins retenus que les peuples policés, moins gênés que les Chrétiens par les lo
l, votre fils, votre frere, &c. comme autrefois Antoine montra au peuple Romain la robe déchirée & ensanglantée de Jul
s des gladiateurs & les Naumachies. Avec cette différence que ces peuples sont sauvages, qu’ils ne font mourir personne, &a
s peuples sont sauvages, qu’ils ne font mourir personne, & que ce peuple si célebre par ses Loix, ses vertus, sa sagesse,
ut d’abord une bonté dans les Rois de le tolérer, pour l’amusement du peuple  ; ensuite un trait de sagesse de donner cette occ
portion du tems. Ce fait est exactement vrai ; & dans le génie du peuple Anglois, l’auteur de la relation d’Angleterre, in
cuse, il fut traité comme un homme qui auroit attenté à la Majesté du peuple Anglois, & qu’on exigea de lui sous peine de
uratif, pour mettre les dogmes, les loix, les vertus sous les yeux du peuple , l’instruire, l’effrayer, le toucher. C’est mal c
ux poëtes, les allégories, les métaphores, l’harmonie, &c. Chaque peuple s’en est fait selon son génie, où même les hommes
ns mystérieuses, le détail de ces spectacles religieux, chez tous les peuples du monde, fourni sept à huit volumes in folio à l
teurs vont tour-à-tour, matin & soir, nuit & jour, prêcher au peuple , & chanter les louanges du Saint. Ces chaires
30 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
ui gâte plus les bonnes mœurs, la simplicité et la bonté naturelle du peuple , et qui a d’autant plus d’effet que leurs paroles
L’Etat est intéressé, dit-on, à entretenir la comédie, pour amuser le peuple , ou naturellement remuant, ou désespéré par sa mi
ien Pylade disait avec autant de liberté que de vérité : « Laissez le peuple s’occuper des factions du cirque, il s’occupera m
dans un gouvernement monarchique. Qu’a-t-on à craindre en France d’un peuple toujours soumis et attaché à ses maîtres, qui pai
qui paie tous les impôts sans résistance ? Que l’Angleterre amuse un peuple factieux, toujours agité comme la mer qui l’envir
usent que trop de véritables crimes. Il y a grand péril à divertir le peuple par des plaisirs qui peuvent produire un jour des
aient que par cérémonie, ne les toléraient que pour ne pas choquer le peuple . Trajan en supprimait autant qu’il pouvait ; Alex
par tout des coussins. Les Romains allaient toujours nue tête, et ce peuple guerrier était endurci à tout, et s’en faisait gl
tre aima-t-il les spectacles, donna beaucoup de fêtes, pour amuser un peuple remuant, dont sa domination naissante avait à cra
Il conclut, en disant : Nous les tolérons par nécessité, parce que le peuple les aime. Peu de gens se conduisent par la raison
comme le souverain bonheur. Il faut être quelquefois insensé avec le peuple , pour modérer la folle joie : « Paulos ratio capi
res avaient fait du désordre au spectacle (ce qui n’est pas rare). Le peuple les avait maltraités, un d’eux avait été tué. Sur
 : « Ad circum nesciunt convenire Catones. » Toutes les folies que le peuple y fait, ne peuvent passer pour des injures, la li
31 (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83
te leur pureté ? Mais, Monsieur, quelle autre école plus familiere au Peuple , avons-nous des mœurs, que le Théatre ? n’est-ce
hasse roulante, ressemble à une Pagode que l’on promene aux yeux d’un Peuple hébêté, pour attirer ses vœux & ses offrandes
révolutions, que la bonne Ville de Paris. Dieux ! & c’est chez le Peuple qui se vante d’être le plus éclairé, le mieux pol
eraient un jour leur ton cynique & libertin. Quoi ! c’est chez un Peuple éclairé qu’il existe des repaires où toute la jeu
t également contraires aux intérêts du Souverain, & à ceux de ses Peuples . La preuve que ces sortes de Spectacles sont reco
nt les mêmes maux, les mêmes abus. 3.° Il faut des Spectacles pour le Peuple . 4.° Ces Spectacles sont utiles aux vues de la Po
rtisanes, qui ne veulent pas être confondues avec celles de la lie du Peuple , ont un intérêt à faire preuve en Public, si non
e. On m’objecte, en troisieme lieu, qu’il faut des Spectacles pour le Peuple , & pour les gens oisifs, qui fourmillent sur
le ! D’abord est-il bien vrai qu’il faille des Spectacles pour le bas Peuple , (car c’est de lui qu’on entend parler), Et pour
-être observer qu’on ne doit pas souffrir tant de gens oisifs dans le Peuple , & qu’on n’en rencontre un aussi grand nombre
de Spectacles. Ceux qui avancent qu’il faut de tels amusemens pour le Peuple , entendent par ce mot Peuple, la Populace ou la l
ent qu’il faut de tels amusemens pour le Peuple, entendent par ce mot Peuple , la Populace ou la lie du Peuple. C’est pour cett
pour le Peuple, entendent par ce mot Peuple, la Populace ou la lie du Peuple . C’est pour cette Populace donc, qu’il faut des T
u’il faut des Trétaux ? car cet assemblage d’hommes, que j’appelle le Peuple , (nom jadis si respectable), est formé du corps e
obscenes, des Spectacles corrupteurs, & absolument indignes d’un Peuple qui veut avoir des mœurs. Premierement, le petit
indignes d’un Peuple qui veut avoir des mœurs. Premierement, le petit Peuple qui n’a pour toute ressource que le salaire borné
érêt public de ne pas tolérer des Spectacles pernicieux pour ce petit Peuple , qui y perd & son tems & ses mœurs. Secon
parviendrait à démontrer la nécessité des Jeux Forains, pour ce même Peuple , il est faux de dire, qu’étant né sans esprit &am
ier ; si elles sont du premier genre, pourquoi les sacrifier à ce bas Peuple qu’on représente si stupide, & qui par conséq
ces seules Pieces ou extravagantes, ou ordurieres, conviennent au bas Peuple . Qui donc sera assez barbare pour avancer qu’il f
ur les gens oisifs, je leur accorde encore qu’il en faut pour le menu Peuples , mais je suis bien éloigné de convenir que ces Sp
Législations modernes, ont-ils jamais pensé que, pour amuser le petit Peuple & les oisifs de profession, il fallut leur fo
ta jamais à Lacédémone, à Athenes, à Rome, les infamies auxquelles le Peuple peut, chez nous, courir en foule. Qu’on ne me dis
Peuple peut, chez nous, courir en foule. Qu’on ne me dise pas que ce Peuple n’en serait pas moins ce qu’il est, quand même le
res aux sages mesures que le Roi prend pour assurer le bonheur de ses Peuples . Non, l’infame Avarice ne doit plus se flatter de
empoisonnés. Mais on insiste sur la nécessité des Spectacles pour le Peuple  ; je conviens qu’il en faut d’honnêtes pour les h
e la possibilité d’y procurer, au plus bas prix, des entrées au petit Peuple , qui est le seul pour lequel réclament mes Advers
ne saurait donc trop surveiller les Spectacles, qui, en corrompant le Peuple , ou en le guidant vers l’honneur & la vertu,
hasard sur la terre, pour y végéter dans la classe la plus obscure du Peuple , peut, si on ne lui donne que des idées saines, m
nous continuons de penser qu’il faut amuser les oisifs & les bas Peuple , par des farces & des pantomimes ordurieres.
her d’observer, 1.° que l’on doit trouver fort étrange la Police d’un Peuple qui tolere des écoles meurtrieres, sous le prétex
ms un amusement convenable, il ne faut ouvrir à toutes les classes du Peuple , que des Théatres où préside la décence, & où
ous les auspices de l’honnêteté & de la décence, un Théatre où le Peuple de tous les états, puisera un plaisir sans danger
s prouverai dans ce second Ecrit, la possibilité de procurer au petit Peuple , l’entrée à ce nouveau Spectacle, au même prix qu
u Citoyen de Genêve. 1. L’heureuse influence du Théatre sur tous les Peuples qui l’ont connu, prouve assez son utilité. La Com
Trétaux. Quelques personnes m’ont assuré que cette farce du plus bas Peuple avait rapporté mieux de 100,000 liv., l’intrigue
chers, utiles, & précieux à leurs semblables, s’avancer entre les Peuples & les Rois ! Là, d’une voix touchante & f
aucune humeur, aucun mécontentement : c’est par ces sarcasmes que le Peuple se vengeait des Grands de l’Etat, & la main q
rs, & le plus beau de la scène, ils finiront par se détruire : le Peuple , témoin de leurs malheureuses inconséquences, en
32 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160
ses Troupes, sans autre marque de ses succez que les acclamations du Peuple , que quelques Couronnes de Mirthes, & qu’une
hriomphe au contraire aqueroit droit au Vainqueur de tout attendre du Peuple , du Senat, & de l’Armée. Car ces trois Estats
elone qui estoit hors la Ville. Casaub. in Aug.Quel[que]fois mesme le Peuple irrité contre le Senat de ses lenteurs dans ses d
esté Souverain Iuge, ny absolu distributeur du Triõphe : & que le Peuple en a fait Triompher malgré leurs decrets ou leurs
c.b.Icilius Triompha de cette sorte, & par les seuls suffrages du Peuple , apres avoir esté refusé par le Senat. Mais il y
t des preparatifs dans la Ville aussi bien que dans le Camp, & le Peuple Romain prenoit autant de part dans le divertissem
is, sans s’en rien reserver que l’honneur du iour & le plaisir du Peuple . Mesme lors que les prises surpassoient la despen
main, Triumphant, & rien plus. Toutefois, comme le Senat & le Peuple faisoit une partie du Spectacle, les enfans s’y p
mp; des flutes ou haut-bois, ornez de Couronnes, soit pour avertir le Peuple du passage du Triomphe, soit pour exciter plus de
hantoient les loüanges du Triomphateur, & que les acclamations du Peuple qui benissoit sa Valeur & sa Victoire, en ces
argez d’Offrandes & d’encens. Toutes les ruës estoient pleines du Peuple Romain & des Etrangers. Dans les Places publi
aints devoits rendus aux diverses Divinitez, le Vainqueur regaloit le Peuple d’un Banquet general où tout le monde estoit bien
clater l’excez ; au lieu que s’il eust esté generalement pour tout le Peuple de Rome, il s’en seroit beaucoup falu qu’il y en
s’en seroit beaucoup falu qu’il y en eust eu assez. L’Armée & le Peuple satisfaits de la bonne chere, on faisoit les pres
ainqueur, & au Sacrifice, ou qui se distribuoit aux Soldats ou au Peuple , doit monter à des sommes inconcevables. I’ay fai
33 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
acchus inspirait. On lui sacrifiait un bouc. Pendant le sacrifice, le peuple et les prêtres chantaient en chœur des hymnes qui
e. » Dans d’autres, on représentait les actions des gens de la lie du peuple qui fréquentaient les cabarets. Il y avait aussi
sonnes infâmes les comédiens et tous ceux qui servaient à divertir le peuple aux dépens des mœursf. » Les Romains portèrent d
el des anciens jeux scéniques, qui reparurent successivement chez les peuples modernes ; mais ce ne fut d’abord qu’un mélange d
connut bientôt l’indécence qu’il y avait à faire servir au plaisir du peuple les mystères de la religion, d’autant plus que, p
ne représentant que les mystères de la religion, qu’ils amusaient le peuple  ; ils y joignirent des farces assorties au goût c
t suit Joseph Romain Joly, Conférences pour servir à l’instruction du peuple  », Paris, 1768, p. 148-150. Ce texte figure dans
34 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390
ait se persuader qu’il estimât. Quant aux suffrages des Athéniens, un Peuple ennemi de toute domination, devait craindre sur-t
riorité du mérite. La plus sanglante Satyre était sûre de plaire à ce Peuple jaloux, lorsqu’elle tombait sur l’objet de sa jal
y observe encore aujourd’hui, prennent leur source dans le génie des Peuples & dans la forme des Gouvernemens : l’administ
incipal de l’envie, & de la censure dans un Etat démocratique, le Peuple d’Athènes, toujours inquiet & mécontent, deva
miné le caractère de la Comédie sur tous les Théâtres de l’Europe. Un Peuple qui affectait autrefois dans ses mœurs, une gravi
Vega une des premières places parmi les Poètes comiques modernes. Un Peuple qui a mis long-temps son honneur dans la fidélité
pour les Amans, & capables d’exercer la fourberie des Valets : ce Peuple d’ailleurs pantomime, a donné lieu à ce jeu muet,
le peint les mœurs des Grands, & celles-ci diffèrent des mœurs du Peuple & de la Bourgeois, moins par le fond que par
s ces modèles, on trouve quelques traits qui ne peuvent amuser que le Peuple … en revanche, combien de scènes dignes des connai
35 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
e, qui parmi cent autres sont des punitions visibles de la fureur des peuples pour les spectacles. L’an 258 les Perses ayant re
circo. » N’était-ce pas, ajoute ce Père, forcer Dieu à exterminer un peuple pour qui il avait peut-être encore des sentiments
sage Scipion Nasica. Rien de plus opposé, disait-il, à l’esprit d’un peuple guerrier ; il n’est bon qu’à nourrir la paresse e
te, si elle le laisse courageux. Ce moyen artificieux d’affaiblir les peuples pour les soumettre, n’est pas nouveau. Selon Just
. 1. C. 7. Hist..), Cyrus, après avoir vaincu avec peine les Lydiens, peuple vaillant, le rendit voluptueux, pour assurer sa c
: « Jussit cauponas, ludicras artes et lenocinia exercere. » Ainsi ce peuple , jusqu’alors si puissant, efféminé par la molless
dit Tacite, l’artifice d’Agricola, pour tenir dans la dépendance les peuples de la grande Bretagne, toujours prêts à se révolt
qui pensa perdre Israël. En vain, Prince, prétendez-vous accabler ce peuple par la force de vos armes, et par les superstitie
lmet, et tous les Interprètes. Tout le monde sait que c’est là ce qui peuple nos théâtres ; voilà l’objet du culte, des sacrif
36 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381
mais qu’on s’arrête dans une place publique à considérer une femme du Peuple , qui soutient une querelle, on remarquera un parf
toute son Action. Cicéron rapporte avec plaisir de quelle maniere le Peuple fut attendri à son sujet, lorsqu’Esopus jouant un
rsqu’Esopus jouant une Piéce d’Accius, fit ensorte par son jeu que le Peuple appliquât à Cicéron certains Vers qu’Esopus en mo
des Orateurs étoit aussi, comme dit Cicéron, une espece de Chant. Les Peuples qui mesuroient leur discours sur la quantité des
ron recherchoit ces finesses d’harmonie, c’étoit aussi pour celles du Peuple . Le Peuple, comme il le remarque dans son Orateur
hoit ces finesses d’harmonie, c’étoit aussi pour celles du Peuple. Le Peuple , comme il le remarque dans son Orateur, ignore le
, triumpos. Rappelé par le reproche de mes oreilles, me conformant au Peuple pour la pratique, & me reservant la théorie,
puisque nous ne comprenons pas leur Prononciation, mais que chez des Peuples si attentifs à l’harmonie, la Déclamation a dû êt
e Flutteur qu’il faisoit mettre auprès de lui, quand il haranguoit le Peuple . Ce Flutteur que l’Assemblée ne voyoit ni n’enten
en de Rome s’avisa de vouloir donner le Spectacle d’une Tragédie à un Peuple qui n’en avoit jamais vu un pareil. Ce fait est r
il. Ce fait est rapporté par Philostrate dans la vie d’Apollonius. Le Peuple fut d’abord effrayé de voir paroître sur un Théât
dit M. de Tournefort, ceux qui sont reçus dans le Sérail ; comment le Peuple pouvoit-il tant aimer des Acteurs qu’il ne pouvoi
ent à jouer sur le Théâtre de Carthage, un Crieur public annonçoit au Peuple ce qu’ils alloient jouer. Nous avons encore aujou
dans cette nécessité lorsqu’ils vinrent s’établir à Carthage, chez un Peuple à qui tous ces Sujets étoient nouveaux : quand il
37 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
Représentations Tragiques, quelque Piéce plaisante, pour reveiller le Peuple qu’attristoit la Tragédie ; c’étoit pour une Popu
complaisance : les Poëtes modernes traiterent leurs Spectateurs comme Peuple , quand ils eurent peur de les trop attrister. Ils
ce : ce n’étoit pas comme eux, à une assemblée tumultueuse de tout un Peuple , qu’ils avoient à plaire. Ils avoient pour Specta
ger d’une Piéce de Poësie, les Papes, les Rois, les Cardinaux étoient Peuple , & pour plaire au Peuple, il n’est pas nécess
s Papes, les Rois, les Cardinaux étoient Peuple, & pour plaire au Peuple , il n’est pas nécessaire de suivre les Régles. Po
uyeroient. Vous vous trompez, lui répond le Chanoine, ce n’est pas le Peuple qui aime les choses ridicules, ce sont les Poëtes
rs aux Regles, qui enlevent & conservent l’admiration de tous les Peuples . Notre Corneille lui-même, quand il entra dans la
ems, & en divers lieux. Comme il étoit plus aisé de faire rire le Peuple par des jeux de mots, & par des obscénités, q
ster longtems sur ses Théâtres, faut-il en accuser le mauvais goût du Peuple  ? On peut en croire un homme qui a exécuté plusie
Piéce de l’Arioste, le meilleur Poëte Comique qu’ait en l’Italie, le Peuple y courut à cause du nom de l’Arioste, & ne sa
38 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203
 ? Elle qui a été élevée en esclave, dès l’âge le plus tendre, par un peuple dont on sçait que les premiers soins, sont de pri
populaire, dont les anciens ont profité pour se mettre à la portée du peuple . L’ignorance de tant de siécles barbares qui les
Dans la deuxieme Scène du cinquième acte, on apprend à Danaüs que le Peuple ne croit point le crime qu’il impute à Lincée ; q
de sa part. Voilà comme cette Scène est amenée. Lincée arrive avec le peuple Argien, fait des reproches â Danaüs. Hypermnestre
anaüs ni aucun de sa suite ne la tienne, quoique Lincée, à la tête du peuple , soit le maître & du Palais & de Danaüs,
e……Tremble toi-même, & d’un plus juste effroi. Où retiens tout ce peuple , où voilà ma victime. C’est alors qu’il leve le
ait enfin quelques efforts pour son maître, & est dissipee par le peuple en armes. Danaüs arrache l’épée de son consident
39 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. » pp. 188-216
, fut à mon avis que la souveraine puissance était entre les mains du peuple , et que ces Farceurs ou Technites de Bacchus ayan
age aux Assemblées de leurs Bourgeois, et nous ne voyons point que le peuple qui les regardait comme les Auteurs de tous leurs
s considérable est l'Edit du Préteur qui contenait le droit commun du peuple Romain, et qui déclare infâmes ceux qui paraissai
dre par la scène celle que l'on élève pour faire les Jeux à la vue du peuple , et où l'on fait un spectacle de son corps par de
rèce il n'y a point d'infamie de faire un Spectacle de sa personne au peuple sur la Scène, et que parmi les Romains cet exerci
qui leur ont mérité l'affection des Grands, et l'applaudissement des peuples . Au lieu que les Fables Atellanes nous sont entiè
icéron ou quelque autre) entre les devoirs de sa charge, s'écriait au peuple , « qu'il fallait apaiser la Artem. Ludicram, arte
40 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77
ays les plus corrompus. » « IlPages 241. et 242. ne suffit pas que le peuple ait du pain, et vive dans sa condition. Il faut q
ué. » « Cela posé, que doit-on penser de ceux qui voudraient ôter aux peuples les fêtes, les plaisirs, et toute espèce d’amusem
n travail32 ? » « Cette maxime est barbare et fausse ; tant pis si le peuple n’a de temps que pour gagner son pain, il lui en
us les malheureux que le travail même. » « Voulez-vous donc rendre un peuple actif et laborieux ? Donnez-lui des fêtes, offrez
e règnent au milieu d’eux. Tu es Genevois, tu verras un jour d’autres peuples  ; mais quand tu voyagerais autant que ton père, t
41 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148
t un déshonneur sensibles, qui affligent les familles, qui mettent le peuple en émotion et troublent l’ordre public ? Ces prêt
s familles, produisent le mécontentement général, et causent parmi le peuple , des attroupements toujours dangereux. Ne voulant
de désigner, faillit troubler la tranquillité publique en ameutant le peuple . Chacun, de toute part, exprimait son mécontentem
s nombreux dont fourmille notre histoire, ainsi que celle de tous les peuples chrétiens, que si les prêtres n’avaient pas toujo
42 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « V. » pp. 23-26
élevé au milieu de l’air, déclarant que pour satisfaire les vœux des peuples , il veut leur donner un Héros, sous l’Empire duqu
Rois des Nations dominent sur eux, et ceux qui ont puissance sur les peuples sont appelés Rois et Seigneurs, mais il n’en est
’avise votre Jupiter de dire, que « sous l’Empire de votre Héros, les peuples verront refleurir la Religion et la piété » ? Est
43 (1580) De l’institution des enfants « De l’institution des enfants. Essais, I, 26 [fin] »
trée de nos bonnes villes aux comédiens qui le valent, et envientl au peuple ces plaisirs publiques. Les bonnes policesm prenn
nt. m. [NDE] = ce qui règle la vie de la cité. n. [NDE] = le commun peuple , le vulgaire. Donc : le peuple. o. [NDE] Compren
vie de la cité. n. [NDE] = le commun peuple, le vulgaire. Donc : le peuple . o. [NDE] Comprendre : ce qui détourne de faire
44 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
vous serez surement le premier Philosophe6, qui jamais ait excité un peuple libre, une petite ville, et un Etat pauvre, à se
avant que d’avoir fixé les termes. Les Spectacles sont faits pour le peuple , et ce n’est que par leurs effets sur lui, qu’on
Il peut y avoir des Spectacles d’une infinité d’espècesf ; il y a de peuple à peuple une prodigieuse diversité de mœurs, de t
y avoir des Spectacles d’une infinité d’espècesf ; il y a de peuple à peuple une prodigieuse diversité de mœurs, de tempéramen
ome, que l’amour du sang et la cruauté : du même objet offert au même Peuple en différents temps, il apprit d’abord à mépriser
bonne heure ; mais l’objet principal est de plaire, et, pourvu que le Peuple s’amuse, cet objet est assez rempli. Cela seul em
t la diversité des Spectacles, selon les goûts divers des nations. Un Peuple intrépide, grave et cruel, veut des fêtes meurtri
eurtrières et périlleuses, où brillent la valeur et le sang-froid. Un Peuple féroce et bouillant veut du sang, des combats, de
roce et bouillant veut du sang, des combats, des passions atroces. Un Peuple voluptueux veut de la musique et des danses. Un P
ns atroces. Un Peuple voluptueux veut de la musique et des danses. Un Peuple galant veut de l’amour de la politesse. Un Peuple
e et des danses. Un Peuple galant veut de l’amour de la politesse. Un Peuple badin veut de la plaisanterie et du ridicule. « T
pposerait même cette perfection aussi grande qu’elle peut être, et le peuple aussi bien disposé qu’on voudra ; encore ces effe
es d’instruments, à l’aide desquels on puisse agir sur les mœurs d’un peuple  ; savoir, la force des lois, l’empire de l’opinio
vu que l’illusion y soit ? Il ne s’agit que de piquer la curiosité du peuple . Ces productions d’esprit, comme la plupart des a
its, mais les forfaits du fanatisme en particulier, pour apprendre au peuple à le connaître et s’en défendre. Par malheur, de
mais dangereuses certainement, en ce qu’elles accoutument les yeux du peuple à des horreurs qu’il ne devrait pas même connaîtr
entant des antiquités nationales qui couraient de tous temps parmi le peuple , qu’ils avaient leurs raisons pour se rappeler sa
dée des horreurs dont on pare la Scène Française, pour l’amusement du Peuple le plus doux et le plus humain qui soit sur la te
ui, autour d’une bonne table, soutiennent qu’il n’est pas vrai que le peuple ait faim ; qui, le gousset bien garni, trouvent f
les ; soit qu’on examine tout ce que les lumières d’un siècle et d’un peuple éclairés ont fait pour la perfection des nôtres ;
faisants dans leurs plaisirs que dans leurs affaires. Mais laissez un peuple simple et laborieux se délasser de ses travaux, q
le gain, et je crois montrer par une conséquence évidente, comment un peuple aisé, mais qui doit son bien-être à son industrie
rait toujours à chercher s’ils ne le deviendraient point à l’égard du peuple auquel on les destine. En certains lieux, ils ser
rant à l’être ; pour les rendre moins malfaisants ; pour distraire le peuple de ses misères ; pour lui faire oublier ses chefs
faire chercher les moyens de subsister sans rien faire ; à rendre un peuple inactif et lâche ; à l’empêcher de voir les objet
contraire à celle que je tirais des premières ; savoir que, quand le peuple est corrompu, les Spectacles lui sont bons, et ma
as de cela seul qu’il s’agit. C’est d’approprier tellement ce code au Peuple pour lequel il est fait, et aux choses sur lesque
on s’ensuive du seul concours de ces convenances ; c’est d’imposer au Peuple à l’exemple de Solon, moins les meilleures lois e
car la loi même ne peut obliger personne à se déshonorer. Si tout le peuple a jugé qu’un homme est poltron, le Roi, malgré to
re que la Cour d’honneur aurait acquis de l’autorité sur l’opinion du peuple , par la sagesse et le poids de ses décisions, ell
 : car si le point d’honneur fait agir la Noblesse, il fait parler le peuple  ; les uns ne se battent que parce que les autres
Christianisme, et, non seulement courants vaguement dans l’esprit du peuple , mais autorisés par des lois expresses qui déclar
ls, quand le public n’était pas content d’eux. Je ne sache qu’un seul Peuple qui n’ait pas eu là-dessus les maximes de tous le
taient aux yeux de leurs compatriotes l’histoire de leur pays. 4°. Ce Peuple , enthousiaste de sa liberté jusqu’à croire que le
us vienne de la nature ou de l’éducation, elle est commune à tous les peuples du monde ; partout on considère les femmes à prop
ai dit ci-devant de l’honneur qu’on leur porte. Chez tous les anciens peuples policés elles vivaient très renfermées ; elles se
qui, sans terres pour subsister, n’avons tous que notre industrie. Le peuple Genevois ne se soutient qu’à force de travail, et
y font, et j’ai vu des gens, sur ce premier coup d’œil, en estimer le peuple à cent mille âmes. Les bras, l’emploi du temps, l
idicules, ont succédé les cafés et les mauvais lieux. Je doute que le Peuple Anglais ait beaucoup gagné au change. Des coterie
e : car pour cette fois, quoique je m’adresse à vous, j’écris pour le peuple et sans doute il y paraît ; mais vous m’y avez fo
ns, des soldats, et par conséquent tout ce qui convient le mieux à un peuple libre. On accuse d’un défaut les sociétés des fem
substitue à celui-là, ou bien prétend-on faire de toute une ville un peuple d’hommes sans défauts et retenus en toute chose ?
raison de blâmer en chaire ne doit pas être puni par les lois. Jamais peuple n’a péri par l’excès du vin, tous périssent par l
trompeurs de remplir sa bourse, prennent jamais grand crédit chez un peuple raisonneur et laborieux, qui connaît trop le prix
lon la nature de l’homme et la constitution de la Société. Il y a tel Peuple à qui je dirais : détruisez cercles et coteries,
ement vers la décadence, et nous suivons de loin les traces des mêmes peuples dont nous ne laissons pas de craindre le fort. Pa
pèce de taxe qui, bien que volontaire, n’en est pas moins onéreuse au peuple  : en ce qu’elle lui fournit une continuelle occas
onarchie où tous les ordres sont intermédiaires entre le prince et le peuple , il peut être assez indifférent que certains homm
qu’on y représente ? Les avantages même qu’elles peuvent procurer aux peuples pour lesquels elles ont été composées nous tourne
le continuel des forfaits mis en plaisanterie. Quelles leçons pour un Peuple dont tous les sentiments ont encore leur droiture
es Grecs des malheurs passés de la patrie, ou des défauts présents du peuple , pourraient offrir aux spectateurs des leçons uti
e60 et l’Antéchrist n’y eussent aussi fait leur rôle. Chez les Grecs, peuple d’ailleurs assez badin, tout était grave et série
es élections se feront dans les loges des Actrices, et les chefs d’un Peuple libre seront les créatures d’une bande d’Histrion
ur sein qu’on les voit briller avec un véritable air de fête. A quels peuples convient-il mieux de s’assembler souvent et de fo
ldats, qu’affligeantes images de la servitude et de l’inégalité. Non, Peuples heureux, ce ne sont pas là vos fêtes ! C’est en p
z au milieu d’une place un piquet couronné de fleurs, rassemblez-y le peuple , et vous aurez une fête. Faites mieux encore : do
uelle ardeur il s’y livre. On ne le reconnaît plus : ce n’est plus ce peuple si rangé qui ne se départ point de ses règles éco
empéreraient l’excessive inégalité, maintiendraient mieux le corps du Peuple dans l’esprit de sa constitution ; ces bals ainsi
s rendre innocent sous leurs yeux, un spectacle si choquant pour tout peuple qui n’est qu’honnête. Mais pense-t-on qu’au fond
publique, et les vrais sentiments de la Nature ne règnent que sur le peuple . Ah ! Dignité, fille de l’orgueil et mère de l’en
santhrope. Tout ceci est fondé sur une maxime évidente ; savoir qu’un peuple suit souvent des usages qu’il méprise, ou qu’il e
aient leur journée à ce sot amusement : mais les goûts constants d’un peuple , ses coutumes, ses vieux préjugés, doivent être r
t du Théâtre pour rendre ces personnages intéressants comme le Cid au peuple Français ; j’aurai tort, si l’on réussit. 11. [
ns étaient les hommes les plus petits et les plus faibles de tous les peuples de l’Italie ; et cette différence était si grande
oles sur les choses nécessaires à la vie, afin d’affamer doucement le peuple , sans que le riche en murmure. Si le moindre obje
erdu ; mais, pourvu que les grands soient contents, qu’importe que le peuple vive ? 57. [NDA] « Si quis ergo in nostram urbe
une cause capable de le soutenir. 62. [NDA] Il ne suffit pas que le peuple ait du pain et vive dans sa condition. Il faut qu
nstitué. Cela posé, que doit-on penser de ceux qui voudraient ôter au peuple les fêtes, les plaisirs et toute espèce d’amuseme
de son travail ? Cette maxime est barbare et fausse. Tant pis, si le peuple n’a de temps que pour gagner son pain, il lui en
e plus les malheureux que le travail même. Voulez-vous donc rendre un peuple actif et laborieux ? Donnez-lui des fêtes, offrez
titution est très belle, et forme un des grands liens qui unissent le peuple à ses chefs. 64. [NDA] Voyez la note précédente
de règne au milieu d’eux. Tu es Genevois : tu verras un jour d’autres peuples  ; mais, quand tu voyagerais autant que ton père,
45 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
eté des théatres, de la piété des Magistrats, de l’idée qu’en ont les peuples . On peut voir (Journ. de Trévoux, avril 1743. art
té ou la petitesse de la bouffonnerie : goût analogue au génie de ces peuples , dont les amours héroïques, filés au clair de la
l il regarde le théatre comme une école du vice ; il blâme le goût du peuple , que le gouvernement ne devoit pas souffrir, &
uler les carrosses des Dieux & des Héros, & les charrettes du peuple , où l’on tient des foires, où un régiment de Cava
arisme ? on n’ose le dire. Tout ce qu’on peut conclurre, c’est que le peuple Athénien étoit un peu plus conséquent que le peup
rre, c’est que le peuple Athénien étoit un peu plus conséquent que le peuple François. Les honneurs décernés à M. du Belloy no
de la République vertueuse, qui valent bien le lumineux des Grecs. Ce peuple , le plus ingénieux, mais le plus frivole & le
ublic pour ce métier infame & corrompu fut toûjours chez tous les peuples . Ces loix Romaines ont subsisté dans les deux Emp
subsisté dans les deux Empires, & subsistent encore chez tous les peuples , malgré toutes les révolutions des religions &
a point de secte sans liaison & société, & il n’y a point de peuple au monde sans religion, sans connoissance de la D
politique. Si l’Auteur l’entend ainsi, il croit donc que le Sénat, le peuple Romain, les Conciles, les Pères, l’Église Catholi
barbare. Nous dirons de même, pour exprimer les façons de penser des peuples , sauvagisme, turquisme, chinisme, anglisme, gasco
46 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
e les Poëtes Grecs travailloient pour amuser une foule innombrable de Peuple . Or pour attacher le Peuple à un Spectacle sérieu
ient pour amuser une foule innombrable de Peuple. Or pour attacher le Peuple à un Spectacle sérieux, il faut nécessairement de
ourreaux faisoit frémir : la Religion contribuoit à faire accourir le Peuple à ces Spectacles, & la Religion y contribuoit
ue le Destin poursuivoit. Quand nos Spectacles ne furent plus ceux du Peuple , leur caractere changea, & pour occuper des S
r le Théâtre. Sa victoire passagere, dépendoit des applaudissemens du Peuple , & il ne pouvoit les attirer qu’en jettant ce
dissemens du Peuple, & il ne pouvoit les attirer qu’en jettant ce Peuple dans une grande émotion, par la vivacité de l’Act
lle a eu tant de peine à plaire à des Spectateurs qui n’étoient point Peuple  ? Qui ne veut qu’être ému & amusé, ne demand
47 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
estion, de savoir que leur objet principal a toujours été d’amuser le peuple . « Voilà d’où naît la diversité des spectacles se
ît la diversité des spectacles selon le goût des diverses nations. Un peuple intrépide, grave et cruel, veut des fêtes meurtri
urtrières et périlleuses, où brillent la valeur et le sang-froid ; un peuple féroce et bouillant veut du sang, des combats, de
oce et bouillant veut du sang, des combats, des passions atroces ; un peuple voluptueux veut de la musique et des danses ; un
atroces ; un peuple voluptueux veut de la musique et des danses ; un peuple galant veut de l’amour et de la politesse, un peu
des danses ; un peuple galant veut de l’amour et de la politesse, un peuple badin veut de la plaisanterie et du ridicule. Tra
empter. « Le poète qui sait l’art de réussir, cherchant à plaire au peuple et aux hommes vulgaires, se garde bien de leur of
mais dangereuses certainement, en ce qu’elles accoutument les yeux du peuple à des horreurs qu’il ne devrait pas même connaîtr
isir, des exemples et des instructions sérieuses pour les rois et les peuples  ; mais qu’ils songent que le charme des sens est
les vertus convenables à des chrétiens. Dieu renvoie les rois et les peuples à sa loi pour y apprendre leurs devoirs ; qu’ils
48 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
t la mettre en honneur et en pratique parmi la génération actuelle !… Peuple de Canaan, qui sacrifiois ta progéniture a de hid
c’est dans la nature même de son gouvernement et dans le génie de ses peuples , qu’elle trouvera les raisons de son indifférence
ons voisines, à le présenter comme une proie assurée à l’invasion des peuples barbares ; une récréation de ce genre ne pourroit
e la fureur théâtrale ; examinez son état dans les villes et chez les peuples où les mimes ont été plus ou moins en honneur ; a
arant le plus sûr que les rois puissent avoir de la fidélité de leurs peuples et les peuples de la justice de leurs rois ; la c
ûr que les rois puissent avoir de la fidélité de leurs peuples et les peuples de la justice de leurs rois ; la consolation des
me, pour affermir leur empire odieux ? Ces monstres pour abâtardir le peuple et le rendre insensible à ses maux, l’énivroient
es effets funestes du théâtre ? Quelle vigueur d’ame peut déployer un peuple dont toute la récréation, on pourroit dire aujour
es des nations ! Quel humiliant sujet de comparaison avec ces anciens peuples auxquels nous nous croyons si supérieurs ! Si Cés
épositaires de la puissance suprême, dispensateurs de la félicité des peuples  ! je ne dirai pas que l’inflexible fermeté dans l
tion, que le zèle se rallume dans leurs cœurs ; que l’instruction des peuples soit appuyée de l’exemple des pasteurs. On verra
ses semblables que des machines propres à la faire naître. — Quand le peuple romain fut rassasié de spectacles mimiques, il lu
e musique bruyante. On voit combien il est aisé de tourner le goût du peuple , de lui ôter sa marotte sans le mécontenter. 22.
49 (1576) De la Censure. pp. 611-613
gâte plus les bonnes mœurs, et la simplicité, et bonté naturelle d'un peuple , ce qui a d'autant plus d'effet, et de puissance,
la farce, ou comédie. Et quand oresa les jeux seraient tolérables aux peuples méridionaux, pour être d'un naturel plus pesant,
le moins sujet à se changer, si est-ce que cela doit être défendu aux peuples tirant plus vers le Septentrion, pour être de leu
50 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
g, des incendies, et arracher par l’amorce du plaisir de la bouche du peuple le morceau de pain qu’il avait à peine pour vivre
pareils arrangements économiques ? aussi se concilia-t-il l’amour des peuples et l’estime des Puissances voisines ? Non : il se
roisses grêlées, ou s’impose comme la taille, toujours à la charge du peuple , qui n’en paie pas moins à l’entrée. On lui éparg
s dépenses. Les grands Seigneurs de Rome faisaient tous les frais, le peuple n’était pas obligé d’acheter ces plaisirs. Les gr
plus opulentes maisons de Rome s’y ruinaient pour gagner la faveur du peuple , avide de ces jeux. Ils enchérissaient les uns su
res, qu’on leva par forme d’emprunt. Mézeray continue : « Les pauvres peuples payaient toutes ces folies, et gémissaient plusie
e soixante ans, et tout a doublé depuis, même la fureur d’y aller. Le peuple porte ce poids insensé ; les riches ne font pas l
aux dépens du public par des Magistrats municipaux prétendus pères du peuple dont ils prodiguent les biens ; ils ont le courag
51 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64
rrompre les mœurs, c’est pour les réformer. Mais il y a chez tous les peuples des opinions respectables et utiles au Gouverneme
différence résulte de celle des Gouvernements. Dans une Monarchie le peuple a déposé tous ses droits dans les mains d’un seul
servation des privilèges de la Nation : néanmoins si le penchant d’un Peuple est absolument vicieux on doit l’attaquer sans mé
ieux on doit l’attaquer sans ménagement, c’est servir le Prince et le Peuple  ; si le mauvais goût prévaut, on doit s’efforcer
rouve qu’on ne doit pas respecter si scrupuleusement les penchants du Peuple pour qui l’on écrit, il n’est question que de dis
ent, on ne doit pas surtout prêcher le bonheur des Républicains à des peuples assujettis à la Monarchie, ni la supériorité de p
ant, ne doivent pas servir à les faire douter de leur félicité. «  Un Peuple galant veut de l’amour et de la politesse »i et
ité. «  Un Peuple galant veut de l’amour et de la politesse »i et ce Peuple a raison, puisqu’on peut être amoureux, galant et
lir des mœurs n’est-ce pas à peu de chose près les changer, rendre un Peuple voluptueux, galant ; un Peuple badin, spirituel e
u de chose près les changer, rendre un Peuple voluptueux, galant ; un Peuple badin, spirituel et délicat ; un Peuple naturelle
euple voluptueux, galant ; un Peuple badin, spirituel et délicat ; un Peuple naturellement farouche, brave et généreux ; c’est
auparavant ; et Molière en se bornant à l’embellissement des mœurs du Peuple qu’il voulait corriger, a sans doute rempli la tâ
ne sais si la bonne ou mauvaise opinion qu’on prendrait du cœur d’un Peuple ne serait pas fondée légitimement sur le goût de
ter et profiter d’un des avantages de nos mœurs sur celles des autres peuples , qu’ils s’étaient sagement attachés à nous appren
t du Théâtre pour rendre ces personnages intéressants comme le Cid au peuple Français, j’aurai tort si l’on réussit. »ac Pou
attendu que la Chambre Ardente eut fait rendre gorge aux sangsues du Peuple pour avertir le Public et par conséquent le Minis
xcès d’attachement pour lui ? Entretenir le courage dans le cœur d’un Peuple quelconque, c’est faire un bien moral et politiqu
s aisé à ce grand Monarque que d’en donner ; mais pour inspirer à ses peuples le respect qu’il exigeait d’eux pour la Noblesse,
joué, Et Socrate par lui, dans un chœur de Nuées bb D’un vil amas de peuple attirer les huées. Enfin de la licence on arrêta
t du Théâtre pour rendre ces personnages intéressants comme le Cid au peuple Français ; j’aurai tort, si l’on réussit. » ad.
52 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
ns civiles ou religieuses, ne parle-t-il pas toujours en faveur ou du peuple ou de la patrie ? Ah ! sans doute, ces vérités so
ffermir et tempérer l’autorité du gouvernement, pour lui attacher les peuples par la confiance et la soumission ; à arrêter le
ements de l’autorité publique sur la justice et l’humanité envers les peuples  ; c’est de les y attacher par les sentiments de l
à l’oreille des souverains ? qui osera les faire entendre à celle des peuples , bien souvent victimes de leurs vœux indiscrets ?
règle de leurs devoirs, en leur enseignant à respecter les droits du peuple , ils leur apprendront le grand art de régner2. Ce
es droits du peuple, ils leur apprendront le grand art de régner2. Ce peuple , disait du haut de la chaire un pieux ministrec,
iers souverains, qui depuis l’honora des faveurs de l’épiscopat, « ce peuple n’a point le droit de murmurer et de se plaindre,
i coupables que superflus ! Délire affreux d’une secte ennemie et des peuples et de ceux qui sont appelés à les gouverner ! Car
nd nombre des hommes constitués en dignité, continuera d’autoriser le peuple à l’infraction habituelle de ses premiers devoirs
hrétiens est de tempérer l’autorité du gouvernement pour le salut des peuples  ; s’ils ont pour objet de les lui attacher sincèr
t, comme ces nuées dont parle Isaïe, pour aller porter la lumière aux peuples de l’aurore. Hélas ! nos yeux cherchent en vain c
Aussi, grâces à son empressement à satisfaire aux premiers besoins du peuple français, jouissons-nous déjà du bienfait de cett
portant. Animé d’un vrai zèle, il vient de faire une sorte d’appel au peuple , pour l’inviter à seconder de tout son pouvoir et
ncore les modernes. Mais il ne s’agit point ici d’examiner lequel du peuple de Rome ou de celui d’Athènes eut raison d’honore
car si, à l’époque même de la plus grande corruption des mœurs de ce peuple , les grands n’avaient pas d’autre société intime
arut avec le plus d’éclat, moins comme un comédien propre à amuser le peuple , que comme le censeur du gouvernement, l’homme ga
t acteur25. » L’opinion qu’ont eue de la profession de comédien les peuples anciens ou modernes, a donc dû nécessairement êtr
rité, en affaiblissant les grandes idées religieuses dans l’esprit du peuple , en entretenant la corruption des mœurs, loin de
tel qu’il est de nos jours, affaiblisse trop souvent dans l’esprit du peuple les grandes idées religieuses, si nécessaires à s
harles IX s, le cardinal de Guise, au moment où il bénit les armes du peuple  : « De l’immortelle église humble et docile enf
sujets éclairés, vertueux, équitables, Ou des grands, au monarque, au peuple redoutables, D’une auguste famille enfants dégéné
religion en général le malheur des guerres civiles, et de montrer au peuple la puissance du sacerdoce, uniquement fondée sur
e, à l’égard de toutes les religions, hautement proclamée aux yeux du peuple  : peu importe donc qu’il s’attache à l’Evangile o
per que par l’adresse et le courage de son généreux frère. Ah ! si le peuple , attaché aux grands intérêts de sa religion, arrê
néfice qu’il refuse avec mépris ? Est-ce encore pour l’édification du peuple , qu’au même théâtre on y tourne en ridicule jusqu
ns décriés, les chefs de l’état devinrent plus estimables aux yeux du peuple , et rien n’altéra plus la confiance dont ils avai
s, chez une nation aussi brave, aussi généreuse que la nôtre, chez un peuple aujourd’hui presque tout guerrier, et dans un mom
Il en faut surtout dans les grandes cités, il en faut chez un grand peuple , où l’on ne peut négliger aucun genre d’industrie
res du second ordre, qui semblent plus spécialement destinés au petit peuple , et qui, sous ce rapport, devraient être plus châ
te comme eux, dit le même auteur, il porte les vœux et les prières du peuple aux pieds de ceux que la même écriture appelle le
Grèce la liberté publique. A Rome, du consentement tacite de tout le peuple , les décisions des jurisconsultes avaient toute l
y ayant pareillement conduit Néron et Drusus, fit des libéralités au peuple , afin de rendre le jour de leur réception plus so
espotisme des grands. Préposés par le gouvernement au soulagement des peuples , ils ne sont pas sur la terre pour les rendre esc
ête avait pu réunir sous un même joug, ne fait plus aujourd’hui qu’un peuple d’amis ou de frères ; ce code enfin, qui, conçu,
donc, sous l’empire d’une loi sage, unique, appropriée au génie d’un peuple moderne, nous n’aurons d’autre lumière que celle
onuments les plus respectables, elle ne serait propre qu’à rendre les peuples infiniment malheureux ? Non ! je ne le dis point
 Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple , obéissent aux rois ; Qu’un roi n’a d’autre frein
oit immoler tout à sa grandeur suprême ; Qu’aux larmes, au travail le peuple est condamné, Et d’un sceptre de fer, veut être g
ure est un crime, En vain contre un pouvoir cruel, mais légitime, Des peuples révoltés s’arment de toutes parts, Les Chrétiens
ligion. Tom. I des Œuvres de ce dernier. 11. NDA Thomas, Epître au Peuple . 12. NDA « In hoc enim vocuti estis quià et Chr
es ; Ennemis et rivaux se pardonnaient en frères : C’était un nouveau peuple , et ce peuple charmé Bénissait l’orateur qui l’av
t rivaux se pardonnaient en frères : C’était un nouveau peuple, et ce peuple charmé Bénissait l’orateur qui l’avait transformé
t « que ce qui pouvait arriver de mieux à l’empereur ; c’était que le peuple s’occupât de Bathylle et de Pylade »(Hist. Rom.)
ière, en accréditant une fausse morale qui en impose à l’ignorance du peuple , ou en altérant les bonnes mœurs, sans lesquelles
Cette pièce maintenant, n’est donc guère propre qu’à égarer le petit peuple , qui ne distingue jamais la véritable piété de la
53 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
serviteurs de Dieu, qu’il y en a ici pour administrer sa parole à son peuple . Or ayant appris, que plusieurs prennent à cœur l
s’ils ne le savent, que tous ceux qui de tous temps ont instruit les peuples Chrétiens, touchant ès bonnes mœurs, ou qui les o
personnages, et diverses actions et aventures pour donner plaisir au peuple . Les Grecs les ont aussi appelés hypocrites, pour
ullien. Ils ont aussi cru par ce même moyen qu’ils détourneraient les peuples de l’entretien de ces débauchés et perdus, qui fo
res saints. Mais Mariana28 confesse qu’en Espagne, pour faire rire le peuple , on y représente plusieurs choses déshonnêtes. « 
t d’autant plus, qu’ils étaient ouïs avec un grand applaudissement du peuple , et souvent tiraient des larmes des spectateurs  
spectacles comiques et tragiques, n’ayant point été en usage parmi le peuple d’Israël, nous ne trouverons pas ès écrits des Pr
permettre ni entretenir en public, ce qui détourne les ouvriers et le peuple de leurs ouvrages ordinaires, et les accoutume à
té parmi des hommes ». Item « Il faut retirer de telles assemblées du peuple , un esprit jeune et tendre, et qui n’est pas enco
n Thespis, de ce qu’à la façon ancienne il avait représenté devant le peuple une tragédie quoique nue et pure. Et comme s’excu
Les uns se fondent en raisons politiques, qu’il est bon de donner aux peuples de tels divertissements, pour les tenir en devoir
ou séditions. Mais, outre que le plus souvent cela n’est pas pour le peuple , mais pour les plus commodesds et riches, d’autan
la conscience à laquelle nous parlons : et valait peu pour retenir le peuple en devoir, lequel au contraire était débauché par
irs, pour le gagner à eux. A présent ces jeux mercenaires épuisent le peuple de son argent : font que plusieurs dérobent à leu
ar cette accoutumancedt. Et finalement l’expérience a montré, que les peuples où cela a été reçu et commun, ont dégénéré de leu
n leur maison, ou en petite compagnie, n’attirent pas publiquement le peuple après eux : et s’ils sont coupables de grandes fa
s d’y prendre garde pour leur propre salut, et pour le salut de leurs peuples , duquel aussi ils seront responsables. C’est à eu
si nous ne voulons que Dieu nous reproche justement comme jadis à son peuple d’Israël76, « La Cigogne a connu par les cieux se
t la grue, ont pris garde au temps, qu’elles doivent venir ; mais mon peuple n’a point connu le droit de l’Eternel. » Pourquoi
onnu le droit de l’Eternel. » Pourquoi disait-il cela ? pource que ce peuple étant châtié de Dieu ne s’amendait point, « Il n’
ur nous racheter de toute iniquité et nous nettoyer, pour lui être un peuple agréable, sectateur de bonnes œuvres. » Où sont c
donné d’obtenir ? Jésus Christ, dit-il, est venu, pour se nettoyer un peuple agréable, sectateur des bonnes œuvres. Où est ce
e nettoyer un peuple agréable, sectateur des bonnes œuvres. Où est ce peuple net ? Où ce peuple agréable et péculierfx ? Où ce
e agréable, sectateur des bonnes œuvres. Où est ce peuple net ? Où ce peuple agréable et péculierfx ? Où ce peuple de bonnes œ
s. Où est ce peuple net ? Où ce peuple agréable et péculierfx ? Où ce peuple de bonnes œuvres ? Où est ce peuple de sainteté ?
le agréable et péculierfx ? Où ce peuple de bonnes œuvres ? Où est ce peuple de sainteté ? Christ a souffert pour nous, nous l
ur à nous, et à nos impuretés. Quelle espérance reste devant Dieu aux peuples Chrétiens ? puisque ès villes Romaines ces maux n
t plus partout en effet, il y est pourtant jusques à ce point, que le peuple Romain voudrait qu’il fût partout. Car quand l’ho
e que ce soit, s’ils viennent à Ravenne ou à Rome, ils font partie du peuple Romain dans les cirques ; ils font partie du peup
ls font partie du peuple Romain dans les cirques ; ils font partie du peuple de Ravenne dans le Théâtre. Que personne donc ne
qu’il présuma de faire ce qui ne lui était pas commandé. Un homme du peuple d’Israël, pour avoir amassé du bois au Sabbat, fu
tion de la loi, pour réprimer la convoitise rebelle, afin que tout le peuple connût plus facilement, combien il devait éviter
celles, qui n’avaient point encore été défendues par la loi. Ce même peuple gémissait pour le travail qu’il soutenait, et pou
54 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XX. Silence de l’Ecriture sur les spectacles : il n’y en avait point parmi les Juifs : comment ils sont condamnés dans les saintes Ecritures : passages de saint Jean et de saint Paul. » pp. 72-75
t de théâtres, il n’y a point de ces dangereuses représentations : ce peuple innocent et simple trouve un assez agréable diver
hrétiens, que celui qu’on voit dans les Juifs ; et c’est une honte au peuple spirituel, de flatter les sens par des joies que
e honte au peuple spirituel, de flatter les sens par des joies que le peuple charnel ne connaissait pas. Page 3. [« Lettre d’
55 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
tom. 17, faisant la description du Pérou, y distingue trois sortes de peuples  : 1.° les anciens Péruviens sous les Rois Incas,
qui en sont les maîtres. Les mœurs, les usages, l’esprit de ces trois peuples sont absolument différents. Le théatre n’a rien d
on transporte de la Guinée, qui les méprisent & les haissent. Ces peuples sont plongés dans un état de stupidité qui les ti
oliere, du grand Voltaire qui ne sont venus que long-temps après. Ces peuples ont eu leur poësie, leur musique, leur théatre. E
ement, en le livrant à des troupes ramassées au hasard dans la lie du peuple , où les agrémens de la figure & les vices son
, & qui ont formé des successeurs. Ce spectacle n’est pas pour le Peuple Péruvien qui n’entend pas la langue Espagnole. Ce
pas pour le Peuple Péruvien qui n’entend pas la langue Espagnole. Ce peuple conserva quelque temps, & représentoit chaque
la crainte qu’en perpétuant le souvenir de leur grandeur passée, ces peuples en fussent moins soumis au gouvernement. Le Dicti
eurs Romains. Le détail des fables dont cet homme si honnête abusa le peuple imbécille, seroit inutile & fastidieux ; il f
pahan, à Agra, à Pekin, à Jedo, ils rendroient un grand service à ces peuples , en ouvrant chez eux les écoles dramatiques. Jea
son rôle, il étoit fertile en ces sortes de sottises qui font rire le peuple  ; on ne se lassoit point de l’entendre, ce qui en
ès à Beziers, donnant des farces sur des treteaux. Je vis beaucoup de peuple assemblé dans la place ; j’y allai par curiosité,
e ballota pendant demi heure, en me donnant des coups, farces dont le peuple rioit beaucoup. Mon valet, après avoir ri comme l
C. 9, attribue aux Islandois un trait de religion fort plaisant. Ces peuples , dans leurs demeures souterraines, jouent aux éch
des gens sages & religieux, que des foux sans religion. Ces bons peuples auroient dû aussi changer la marche des Prélats,
56 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
gloire des armes, par des Loix sages, & des traités solides, les Peuples se sont trouvés dans une espèce de désœuvrement,
s’en falloit qu’il ne fût aussi glorieux de donner des Spectacles au Peuple , que de mériter les honneurs du triomphe. Armand,
l est vraisemblable que les Ægyptiens, les Assyriens & les autres Peuples , qui ont brillé dans les premiers tems, par leurs
toutes les productions de l’esprit. Il semble que ce soit le sort des Peuples , qui se succédant directement l’un à l’autre, ne
n, elles faisoient lever ces fameux interdits, qui excluoient tout un Peuple , des jeux solemnels & des assemblées générale
ecs, ont encore contribué à faire précéder le tragique parmi eux. Ces Peuples , toujours frappés du bruit des armes, & des e
57 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [G] » pp. 408-415
e galeries couvertes, & de belles allées plantées d’arbres, où le Peuple se promenait, en attendant les Jeux. Il se divisa
ontait aux différens étages du Théâtre, mais de plus les degrés où le Peuple se plaçait étaient appuyés contre leur mur intéri
outes les Représentations se fesaient en plein jour. Les degrés où le Peuple se plaçait, commençaient au bas de ce dernier Por
 ; & les Romains les imitèrent. Les Magistrats étaient séparés du Peuple , & le lieu qu’ils occupaient, s’appelait Boul
r un mot des portiques qui étaient derrière les Théâtres, & où le Peuple se retirait lorsque quelque orage en interrompait
rs Acteurs ; qui se contentaient de l’ombre des arbres pour amuser le Peuple , ne fut d’abord composée que d’arbres assemblés,
58 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VI. Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. » pp. 135-144
ssent leurs vêtements ordinaires avant que de disparaître aux yeux du peuple  ; et si l'on veut dire qu'ils pouvaient même sort
r leurs masques sur le Théâtre quand ils étaient sifflés et moqués du peuple , pour avoir joué quelque mauvaise pièce, ou fait
sez longtemps avant les Poèmes Dramatiques dont l'art ne fut connu du peuple Romain qu'au siècle de Plaute et de Névius, envir
59 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132
is les mœurs naïves des gens de la campagne & les actions du menu Peuple de nos Villes. Il l’emporte donc de beaucoup sur
près nature ce qui se passe chaque jour sous leurs yeux parmi le menu peuple , dans les Cabarets, dans les rues, &c. Les Ro
, ou d’un Maréchal-Ferrant. Que ce Spectacle conviendrait au menu Peuple . L’Opéra-Bouffon devrait appartenir de droit
menu Peuple. L’Opéra-Bouffon devrait appartenir de droit au menu Peuple , de même que la Comédie est destinée au gens rich
60 (1802) Sur les spectacles « RÉFLEXIONS DE MARMONTEL SUR LE MEME SUJET. » pp. 13-16
’amuse au spectacle de la farce, c’est un fait qu’on ne peut nier. Le peuple romain désertait le théâtre de Térence pour couri
qu’il mange avec plaisir ? Le public comprend trois classes : le bas peuple , dont le goût et l’esprit ne sont point cultivés,
té, de la classe des honnêtes gens, mais qui est entraîné vers le bas peuple par une pente naturelle. Il s’agit surtout de sav
61 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
e manières, selon le goût et le caractère des lieux, des temps et des peuples . Il serait inutile et impossible de faire l'histo
aré ailleurs une salle de spectacle à la grève, et les spectateurs au peuple qui va voir rouer un voleur. Je la compare ici au
e d'orchestre avec son rouleau met en mouvement, arrête ou modère ces peuples légers : « Celsa sedet Æolus arce, sceptra tenens
que David ne se dépouilla pas en entier, et ne parut pas nu devant le peuple et les femmes, qu'il quitta seulement ses habits
r qu'un Roi pieux qui danse dans les rues, en chemise, devant tout le peuple , qui saute et bondit comme un chevreau, selon l'e
e voit au passage de la mer Rouge, devant le Veau d'or, etc. Tous les peuples du monde sont dans le même goût, et quoique le ch
orter aux transports de la joie, jusqu'à danser familièrement avec le peuple , comme il l'avait fait cent fois avec les Bergers
auvages, de Mores, de Turcs, qui caractérisent les professions et les peuples  ; de là ces mouvements compassés de la tête, des
62 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
progrès, parce qu’ils se mirent dans la tête une singulière idée. Ce Peuple tout guerrier, tout savant qu’il était, se livrai
tombèrent sous la domination des Romains, & ne furent plus qu’un Peuple d’esclaves. Histoire de la Musique chez les L
ce qui dut les accabler davantage, c’est qu’ils furent vaincus par un Peuple barbare qu’ils méprisaient. La musique presque dé
resque dédaignée dans la capitale du monde, se vit accueillie par les Peuples féroces de l’Europe. Ce qu’était la Musique p
’Europe & tous les siècles concoururent à la rendre parfaite. Les Peuples de l’Europe sont les seuls qui sachent écrire leu
Profond respect que les Grecs avaient pour la Musique. Aucun Peuple n’a poussé plus loin que les Grecs cette vénérati
le courage & pour émouvoir les passions. » Polybe35 dit, que les Peuples d’Arcadie n’étaient doux, humains, n’aimaient la
s, que parce qu’ils aimaient la musique : il soutient encore, que les Peuples de Cynèthe ne se portèrent à toutes sortes de cri
, n’aimait pas la musique. Elle ne trouble plus si violemment les Peuples modernes. Les Nations modernes sont moins sus
vrai que nous n’en voyons rien ; mais faut-il donner le démenti à un Peuple nombreux, parmi lequel on compte sept sages ?
les ; au lieu que le genre de l’autre veut parler à l’esprit. Les Peuples modernes placent partout la Musique. Le plus
les modernes placent partout la Musique. Le plus grand nombre des Peuples de l’Europe employe de nos jours la musique dans
est défendue chez les Turcs. Les Egyptiens ne sont pas les seuls Peuples qui l’ont trouvée dangereuse. Elle est défendue c
auraient été que fiers & courageux, en demandait-on davantage des Peuples de ce tems-là ? Les Romains avaient-ils d’autres
-nous si l’on nous appliquait cette maxime de M. Burette ? « Plus les Peuples sont grossiers, plus la musique fait d’éffet sur
63 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [P] » pp. 441-443
P] Parade, espèce de Farce, originairement préparée pour amuser le Peuple , & qui souvent fait rire, pour un moment, la
rte un caractère de vérité, & qu’elle peint vivement les mœurs du Peuple qui s’en amuse : elle fut seulement abandonnée à
ont travaillé à connaître les mœurs, & la tournure de l’esprit du Peuple  ; c’est avec vivacité qu’elles les peignent. Malg
64 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144
’obscénités devoient remplir un Spectacle consacré à la joie, chez un Peuple qui dans sa Religion avoit des Fêtes si impures &
istrateurs de la République, & des Généraux d’Armée, d’engager le Peuple à terminer par une Paix nécessaire, une Guerre qu
aisé de faire pleurer que de faire rire. Je suppose que tandis que le Peuple s’amuse à entendre un Baladin monté sur des trete
immodéré est celui des Dieux d’Homere, des Enfans, & des gens du Peuple . Platon a raison de le condamner : mais il est tr
and Art d’Aristophane & de Moliere. Le premier sait faire rire le Peuple de Socrate : il sait peindre en ridicule, un Phil
65 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
yant gagné la robe, on l’a vue s’y confondre avec les libertins et le peuple . Je ne sais encore pourquoi on n’a pas défendu d’
emps. Il est vrai que d’abord tous les Ordres, Sénateurs, Chevaliers, peuple , étaient confondus sans distinction. Le grand Sci
lat fit porter une loi qui fixait un rang distingué aux Sénateurs. Le peuple en murmura, regardant cette distinction comme une
evrait l’introduire parmi nous, elle maintiendrait le respect dans le peuple , et mettrait les Magistrats dans la nécessité de
ne pouvant soutenir les regards du Censeur, se retira brusquement. Le peuple , monté dans ce moment à la débauche, en murmura,
ce que le principe de cette confusion indécente des Sénateurs avec le peuple , c’est l’idée où l’on fut longtemps à Rome et où
mme l’apanage de la servitude. Quoique ce ne fût encore que la lie du peuple , les honnêtes gens en gémissaient, et ne pouvaien
cherchée et une élégante indécence sont la décoration ordinaire de ce peuple frivole. Malgré le serment prêté de garder la déc
66 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
per. Que nous avons une Musique ainsi que les Italiens. Chaque Peuple de l’Univers a une Musique qui lui est particuliè
lumières se sont agrandies, & que le luxe a fait des progrès. Les Peuples de l’Europe sont actuellement ceux qui ont éprouv
out ? Que la Langue Française est plus douce que celle des autres Peuples de l’Europe. Du moins si notre musique ne peu
Italienne ; faudra-t-il le céder encore à la musique de quelque autre Peuple  ? Il n’est aucun préjugé, aucune envie de se dist
grands Musiciens ? Notre Poèsie réunit un avantage que celle d’aucun Peuple ne saurait lui disputer : notre rime féminine, en
s tournons un Vaudeville, un couplet, tendre ou malin, mieux qu’aucun peuple de l’Europe ; nous avons encore une autre supério
eut avoir de grands rapports à celle qu’on estime dans tel autre. Les Peuples qui font usage des mêmes instrumens, doivent en t
lables. Cependant comme les mœurs, le goût, ou les caprices de chaque Peuple , répandent de la variété jusques dans les moindre
ère ; l’Eglise était remplie d’une foule de grands Seigneurs & de Peuples , qu’attirait autant la curiosité que la dévotion 
67 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
combat. L'amour des spectacles n'est autre chose que le goût qu'a le peuple d'aller à la Grève voir pendre ou rouer un voleur
'Auteur du Mercure, enthousiaste du théâtre(octobre1764). « Suivez ce peuple entier, ce peuple curieux, qui se présente en fou
, enthousiaste du théâtre(octobre1764). « Suivez ce peuple entier, ce peuple curieux, qui se présente en foule à ce théâtre af
tiné par Thémis à punir des coupables »: l'échafaut un théâtre ! « Le peuple est-il cruel ? Non, il veut être ému » : eh ! qu'
font voir que nos ancêtres n'étaient pas moins cruels que les autres peuples de l'Europe. A la place des gladiateurs, combien
blic que la justice s'exerce par la punition des criminels, et que le peuple en soit témoin, pour en être intimidé et retenu.
our faire connaître l'excès de leur douleur. Pourrait-on croire qu'un peuple entier dont les dehors sont si humains, se plaise
ds, des supérieurs, des gens de mérite, est plus funeste que celui du peuple  : on fait gloire d'imiter des vices qui semblent
peuple : on fait gloire d'imiter des vices qui semblent ennoblis. Le peuple n'a point d'imitateurs, même de ses vertus : on d
e au démon qu'on se damne par un péché ou par un autre ? l'enfer s'en peuple-t -il moins ? A la faveur du sauf-conduit de ce vern
68 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
ré les parens). Tout est consterné dans Rome, les Magistrats & le peuple prennent le deuil, les boutiques sont fermées, &a
rut en droit de donner le nouveau monde, parce que les Rois & les peuples y étoient idolâtres. Tout cela est faux. Les Rois
tueux & de l’excommunication du Roi Robert, Aussi-tôt, dit-il, le peuple & les gens de la Cour se séparèrent de leur R
able complot, pour l’obliger à se soumettre, & justifier parmi le peuple la terreur des excommunications, un Abbé substitu
les villes principales. Mais tandis que les femmes gouvernèrent, ces peuples furent vainqueurs. Leur adorateur sent trop leur
’un Roi foible & méprisable peut quelquefois devenir un bien ; le peuple reprend ses droits & ses franchises, qui ne s
e que les Princes heureux ne sont trop souvent que des tyrans, que le peuple en faisant la loi à ses Rois, quand leur foibless
t jamais tant dit, ils n’ont jamais mis l’autorité entre les mains du peuple , infiniment plus dangereux & plus remuant que
ant que les Papes. Cet Auteur très-républicain est-il conséquent ? le peuple a-t-il plus de droit sur les Rois que l’Eglise ?
nes, & les donner comme son bien ; il ne fait que déclarer que le peuple dans telles circonstances n’est pas tenu d’obéir
n conséquence le délie du serment de fidélité. S’il est des cas où le peuple devienne libre & reprenne ses droits, qui peu
eut donc combattre ce systême ultramontain qu’en refusant ce droit au peuple dans tous les cas. Alors le Pape ne peut déclarer
Dans trois ou quatre mille ans, à peine saura-t-on le nom des autres peuples d’Europe, Anglois, Italiens, Espagnols, Allemands
s désordres ne sont pas plus permis à un Soldat qu’à un Bourgeois, au peuple qu’à un Seigneur. Mais il ajoute, & voici le
69 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Naumachies. » pp. 100-111
ges dans leur élevation, ont esté forcez & soûmis aux passions du Peuple & à la magnificence de leurs Empereurs. Nous
lets, que le vent & le hazard firent voler de toutes parts sur le Peuple  : & quiconque en put prendre quelqu’un, receu
e cesser & de differer pour un moment : mais il empescha mesme le Peuple de sortir, les forçant à demeurer exposez au temp
maladies qui le suivirent, & qui firent un grand ravage parmy le Peuple . Suet. in I. c. 39. Casaub. hic. Suet. in Cal.
70 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
aintes, n'ayant pu retenir les Poètes, qui par ce moyen plaisaient au peuple . Sophocles introduisit trois Acteurs parlant ense
es ; Car toutes ces choses étaient mystérieuses, et bien que le petit peuple , ignorant et grossier fut peut-être incapable de
soutenu la Majesté de ce Dieu qu'il représentait. Et quand un jour le peuple s'écria contre Pylade ce fameux Danseur de Tragéd
quand les Auteurs écrivent que les Jeux de Théâtre étaient donnés au peuple par les Magistrats, et qu'ils n'en désignent poin
71 (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303
n entend par spectacles tout ce qui se fait en public pour réjouir le peuple  ; il y en avait autrefois de deux sortes, les uns
les spectacles à couvert des injures de l’air. Pour les degrés où le peuple se plaçait, ils commençaient au bas de ce dernier
ut entendre les deux premiers étages. Le troisième était abandonné au peuple . Ces degrés avaient quinze ou dix-huit pouces de
taient distribuées chez les Grecs : les Magistrats étaient séparés du peuple  : les jeunes gens étaient aussi placés dans un en
t les spectacles, il y avait derrière le Théâtre, des portiques où le peuple se retirait, et qui dans d’autres temps servaient
et il les aurait entièrement abolis, s’il n’avait craint d’irriter le peuple , et de faire trop tôt regretter les douceurs du R
regretter les douceurs du Règne d’Auguste. Par complaisance73 pour le peuple d’Antioche qui était fou des spectacles, il y fit
un genou, et salua l’assemblée en attendant la sentence des Juges. Le peuple et surtout les étrangers rougirent pour lui d’une
de celui qu’on enterrait84. Tite était trop complaisant pour ôter au peuple ce qui le réjouissait. Après avoir ruiné Jérusale
e peur d’interrompre le travail et le commerce ; cela faisait dire au peuple que l’Empereur voulait rendre tout le monde Philo
lui. Commode fils et successeur de Marc-Aurèle fut si déréglé, que le peuple ne pouvant le croire fils de ce sage Prince, disa
t pas un habit de femme. Sous Commode les Principaux d’Antioche et le peuple se plaignirent que les Trésoriers publics diminua
aient toujours beaucoup d’ardeur pour les spectacles, et qu’en 258 le peuple d’Antioche tout occupé du divertissement du Théât
ellin et Hegesipe104 disent qu’au commencement du règne de Gallien le peuple d’Antioche qui assistait aux jeux du Théâtre, éta
min à l’Empire, il se livrait tout entier à la volupté, et donnait au peuple toute sorte de divertissements. Malela raconte qu
ade Magistrat d’Antioche fut chassé du Conseil par le consentement du peuple et du Sénat. Il ajoute la raison pour laquelle il
satisfait sa gloire, en triomphant de la célèbre Zénobie, il donna au peuple le plaisir de la représentation de plusieurs jeux
ute cet Historien, combien tous ces spectacles ont de charmes pour le peuple , mais je puis assurer que les bons Princes n’en f
avant que de quitter Antioche, il voulut voir les jeux du Cirque. Le peuple l’accabla de railleries piquantes, parce qu’il n’
lors il refusa de faire le Comédien, et adressant la parole à tout le peuple , il s’écria, « qu’il était Chrétien, qu’il avait
était permis d’y monter lorsqu’il n’était question que de divertir le peuple . Il paraît aussi par plusieurs endroits d’Appien
ndiquait des jeux durant plusieurs jours, uniquement pour divertir le peuple après de longues fatigues, ou lorsqu’on craignait
dition qu’on ferait quelques réjouissances le jour de sa mort, que le peuple appela ce jour la Fête des prostituées ; que la c
donc bien, Messieurs, que ce n’était là qu’un effet de la licence du peuple , Licentiam vulgi, condamnée par les honnêtes gens
s s’assemblaient et nageaient impudemment, en présence de beaucoup de peuple , qui n’avait pas plus de pudeur qu’elles. Les gen
outes les personnes qui aimaient la vertu, et n’était aimé que par le peuple et les personnes vicieuses, à cause des spectacle
és à la mort, que de paraître aux spectacles où assistait Commode. Le peuple abhorrait le libertinage de ce Prince. Cependant
i l’on voulait rapporter tout ce qu’il dit contre la folle passion du peuple d’Antioche pour les spectacles. L’Histoire nous f
lors assistait aux jeux du Cirque, où il y avait un grand concours de peuple , ordonna aux troupes de fondre sur cette multitud
ur, dit-il, dans sa Loi donnée 399e. à Constantinople, d’attrister le peuple XV cod[ice]. Theod[osianus]. Tit. 6. L. 2. . « Lu
manquaient point de les siffler. Enfin la colère de Dieu tomba sur ce peuple , Dieu voulut les faire punir au milieu même des s
ravagé une partie de l’Afrique, vinrent sous Genseric à Carthage. Le peuple comme ensorcelé dans les jeux et dans les spectac
dere adhuc fortassè nollet, tamen ipse exigeret ut periret. » Tout ce peuple fastueux, superbe, insolent, et qui ne cédait à a
étien de nos jours a peint avec beaucoup de force l’aveuglement de ce peuple Ode sur l’endurcissement des hommes, par le Père
ent cette objection, en disant qu’il faut quelquefois badiner avec le peuple , et ainsi faire quelque folie avec lui pour l’emp
e dit que Cosroès Roi des Perses, étant venu attaquer cette Ville, le peuple accoutumé aux bouffonneries, se moqua de lui du h
ebitur. » Juvenal n’a pas manqué de tourner en ridicule la passion du Peuple Romain pour les spectacles. « Ce Peuple, dit-il T
ner en ridicule la passion du Peuple Romain pour les spectacles. « Ce Peuple , dit-il Traduc[tion]. du P[ère]. Tart. , créait a
erte oculos meos ne videant vanitatem. » Doutez-vous, disait-il à son peuple , que ces jeux ne doivent être mis au nombre des v
gée et la moisson emportée. S. Chrysostome ordonna une procession, le peuple y vint en foule ; l’orage fut dissipé ; mais deux
vint en foule ; l’orage fut dissipé ; mais deux jours après, ce même peuple courut au Théâtre. Le saint Patriarche leur repré
est rempli de traits vifs Ibid. p. 276.  ; S. Chrysostome déclare au peuple de Constantinople, que si après cette instruction
t-il, qu’il eût bouché les oreilles. Alipe frappé des acclamations du peuple , ouvrit ses yeux et reprit sa première passion po
nt la doctrine condamne à haute voix ces excès, est blasphémé par des peuples impies, et que l’on se fait des Dieux en l’honneu
résentent de tous côtés dans l’Empire d’Orient, que des irruptions de peuples barbares, qui firent cesser presque partout l’étu
même Arrêt dont quelques-uns des motifs, sont 1° que pour réjouir le peuple , « on mêle ordinairement à ces sortes de Jeux, de
umée d’être levée en tel cas, qui est espèce d’exaction sur le pauvre peuple  ». La Cour leur défendit de jouer à l’avenir des
les Histrions faisaient des Processions, portant des cierges, que le peuple adorait, les regardant comme quelque chose de sac
ainsi que nous voyons dès l’an 1448. l’établissement du Charivari. Le peuple ainsi qu’on le pratique encore en quelques Provin
ux Prédicateurs dans le troisième Concile Provincial de détourner les peuples de tous les spectacles par ces sortes de remontra
s et ridicules spectacles et par des Discours frivoles, détournent le peuple des bonnes œuvres. Le Synode de Polycastro de l’a
imprimés. Un Concile de Bourges de l’an 1584. défend expressément au peuple de faire des mascarades, et de représenter des Je
sent paraître sur leur Hôtel, que le Roi trouve bon qu’ils donnent au peuple le plaisir de la Comédie ? Réponse. Outre ce qui
. 16. [De rege et regis institutione], qu’il faut faire comprendre au peuple que la République n’approuve point les Comédies,
épublique n’approuve point les Comédies, mais que si elle accorde aux peuples le divertissement de la Comédie, c’est qu’elle ne
s qui déguisent la vérité, mais il est très difficile de détourner le peuple de ces folies, si les Magistrats qui doivent y po
. Neuvième Difficulté. Si la condescendance que la Police a pour les Peuples , doit aller jusqu’à permettre les spectacles du T
Il convient cependant que celui qui demandait les applaudissements du peuple à la fin d’une Comédie était quelquefois un Music
au Testament, avec la farce au bout pour recréer les assistants. » Le peuple nommait ce Théâtre le Paradis. Si le P[ère] le Br
72 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
héros s’évanouït . Le respect doit l’emporter sur ce goût dépravé du peuple dramatique, qui veut par-tout trouver l’image &am
rce qu’ils y sont inconnus & étrangers. Dans toute la Gascogne le peuple agit & parle comme lui ; cette espece de bons
ince en fait tout le prix. Ce n’est pas un Roi qui s’abaisse jusqu’au peuple , c’est un homme élevé comme le peuple, qui porte
s un Roi qui s’abaisse jusqu’au peuple, c’est un homme élevé comme le peuple , qui porte sur le trône ses goûts, son esprit, sa
lui représenter que ces folles dépenses ruinent, & lui, & son peuple , il persiste à les lui faire donner. Quel est ici
délices des Français, ce Roi qui n’étoit occupé que du bonheur de son peuple , cette idole de la France que vous avez pris pour
du Peuple, Père des Pauvres, l’idole de la France, les délices de ses Peuples , le modele des Rois & des Sujets ? La supério
, c’est au Théatre qu’on voit tout l’effet que ton nom produit sur un peuple idolâtre ; quand on chante, vive Henri IV, tous l
raits qu’elles renferment ne sont pas plus glorieux. Si je ruine mon peuple , dit-il, qui me nourrira, qui paiera les charges
dans les bras de sa maîtresse, & vient cruellement tourmenter le peuple à Paris, par les horreurs de la guerre & la f
servir autant plus que Henri IV. Jamais Prince ne fut plus cher à son peuple que Louis XV : il a porté pendant trente ans le t
tout admirer. Cent fois Louis XV. a dit qu’il vouloit le bien de son peuple  ; qu’il désiroit lui procurer une honnête aisance
e aisance. Henri n’a pas plus contribué que lui au soulagement de ses peuples  : mais il a dit qu’il désiroit que chaque paysan
rs impôts, rétablir la Religion Catholique, donner de l’aisance à son peuple . Il a régné assez long-temps. Qu’a-t-il fait ? Il
guerrier tour à tour, servir & la gloire & l’amour, aimer ton peuple & ta maîtresse. Tout est faux dans cette pen
nt la gloire mettent souvent obstacle à l’amour. On ne peut aimer son peuple & sa maîtresse ; les maîtresses engagent à un
; les maîtresses engagent à une infinité de dépenses qui accablent le peuple . Est-ce l’aimer ? Les libertins sont très-indiffé
-ce l’aimer ? Les libertins sont très-indifférens sur les intérêts du peuple , malgré quelques belles paroles qui ne sont que d
73 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
Arts. On y sacrifioit à Bacchus un bouc. Et pendant le sacrifice, le Peuple & les Prêtres chantoient en chœur des hymnes
tophane. On y jouoit les Philosophes vivans, & même les Dieux. Le Peuple & les Magistrats s’en amusoient beaucoup ; ma
illeuses qui en étoient les sujets ; & il n’y a proprement que le peuple de Dieu où la Poésie soit venue par enthousiasme 
accueilli. Cette corruption du Théatre à Athenes répondoit à celle du Peuple qui y étoit vain, léger, inconstant dans ses mœur
ique, qui exige que le Poëte se conforme à l’inclination dominante du Peuple . Aussi, dans tous les temps, les Pieces comiques
e la prose cadencée, comme étant nés sur le champ, & faits par un Peuple encore sauvage, qui ne connoissoit d’autres maîtr
ent nés dans l’esclavage, & qu’ils étoient payés pour divertir le Peuple . Les Mimes, qui formoient la quatrieme espece de
que Théatre ne duroit pas plus que les Jeux. A remonter plus haut, le Peuple se tenoit debout, de peur qu’il ne passât les jou
s beaux jours de cet Empire, les Romains rendoient meilleurs tous les Peuples qu’ils conquéroient, en y faisant fleurir la Just
el des anciens Jeux scéniques, qui reparurent successivement chez les Peuples modernes. Mais ce ne fut d’abord qu’un mélange de
onner un peu plus d’étendue. Les Francs, c’est-à-dire, cette ligue de Peuples Germains, habitant le long du Rhin, qui s’emparer
& les autres Seigneurs. On faisoit des distributions d’argent au Peuple . Les amusemens de l’après-dînée étoient la pêche,
s celtiques, teutoniques ou tudesques. Ce qui s’étoit établi dans le Peuple par corruption devint une regle pour les Sçavans.
ie de S. Amand, qu’il l’écrit en langue rustique & usitée dans le Peuple , pour se conformer à l’usage ; rustico ac plebeïo
la Romancie. On peut dire que c’est de l’Egypte que presque tous les Peuples anciens ont reçu la coutume de charger de fables
fruits du goût, de la politesse & de l’érudition ; mais chez les Peuples modernes ce fut la grossiéreté qui enfanta leurs
de filles publiques, l’attrait de ces Romans & de ces Spectacles peuple Paris de jour en jour. « Ce frivole éclat de ces
Paris reconnut l’indécence qu’il y avoit à faire servir au plaisir du peuple les Mysteres de la Religion, d’autant plus que po
les nôtres, d’amuser ; ils travailloient tout-à-la-fois & pour le peuple & pour les gens d’esprit. Ils choisissoient,
sez ; & comme nous ne connoissons gueres les véritables mœurs des Peuples , nous ne trouvons point étrange qu’on les fasse g
74 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
it-il à M. d’Alembert) le premier Philosophe qui ait jamais excité un Peuple libre, une petite Ville et un Etat pauvre, à se c
n seulement infâmes, mais vicieux par état ; les spectateurs comme un peuple perdu, et à qui le spectacle n’est utile que pour
e sédition, qui ne se dissipait que dans les fêtes ; et que lorsqu’un peuple n’est pas content, il faut tâcher de le rendre jo
-t-il pris plaisir à se répandre. « Les spectacles sont faits pour le peuple , et c’est par leurs effets sur lui qu’on peut dét
e martyr. Il est sensé que ce qui constitue les mœurs nationales d’un peuple , convient à ce peuple : nul homme privé n’a droit
que ce qui constitue les mœurs nationales d’un peuple, convient à ce peuple  : nul homme privé n’a droit de lui en demander co
du théâtre pour rendre ces personnages intéressants, comme Le Cid, au peuple Français, j’aurai tort si l’on réussit. » On ne r
dans Le Cid. « Mais en supposant les spectacles aussi parfaits, et le peuple aussi bien disposé qu’il soit possible, encore, d
trois instruments à l’aide desquels on puisse agir sur les mœurs d’un peuple  ; savoir, la force des lois, l’empire de l’opinio
les mauvais exemples présentés sous le point de vue le plus moral. Le peuple aussi bien disposé, c’est-à-dire, au moins avec c
duits à l’attendrissement qu’on éprouve au spectacle ? Il sait que le peuple y est doux, humain, secourable, autant qu’en aucu
s suivre. » Aussi le but moral de ce Poème n’est-il pas de guérir les Peuples du Fanatisme, mais de les en garantir, en leur dé
dangereuses, dit M. Rousseau, en ce qu’elles accoutument les yeux du peuple à des horreurs qu’il ne devrait pas même connaîtr
ait pas supposer possibles. » 1°. Le fait démontre que si les yeux du peuple s’y accoutument, son cœur ne s’y accoutume pas. M
accoutument, son cœur ne s’y accoutume pas. M. Rousseau reconnaît le Peuple François pour le plus doux et le plus humain qui
humain qui soit sur la terre. Il y a cependant bien des années que ce Peuple voit Horace poignarder sa sœur, Agamemnon immoler
e égorger sa mère. 2°. Au lieu de prendre l’inutile soin de cacher au Peuple la possibilité des actions atroces, il faut qu’il
étrissent ou qui condamnent les criminels, souillent l’imagination du Peuple  ; faut-il ne pas les publier ? C’en est assez, je
s savent, comme l’avare d’Horace, qu’ils sont la fable et la risée du peuple , et ils se cachent pour s’applaudir. D’où il résu
t le déconcerter. Allez persuader à un charlatan de ne pas tromper le peuple , vous y perdrez votre éloquence. C’est au peuple
de ne pas tromper le peuple, vous y perdrez votre éloquence. C’est au peuple qu’il faut apprendre à se défier du charlatan. Vo
épens ceux qu’humilierait la censure. Mais ce ridicule, en amusant le peuple , ne devait pas affaiblir l’autorité de la vertu ;
lieu de ses enfants ; mais ces mœurs ne peuvent subsister que chez un peuple attaché au travail par le besoin. La richesse inv
’il trouve si peu de femmes vertueuses, surtout d’après les mœurs des peuples qui vivaient il y a trois mille ans. « Il n’y a p
z dans cette image charmante, rien de bien pernicieux au monde, et un peuple de pigeons avec ces mœurs, vaut bien un peuple de
icieux au monde, et un peuple de pigeons avec ces mœurs, vaut bien un peuple de vautours. Quand même à la coquetterie des colo
a force de Genève n’est pas dans son sein. C’est un grand mal pour un peuple belliqueux de n’être pas aussi robuste que brave 
e que brave ; et c’est là, nous l’avouons, le désavantage de tous les peuples qui, nourris sous un ciel doux, n’ont pas été end
doute que les femmes amollissent le laboureur et l’artisan, ni que le peuple de nos villes et de nos campagnes soit énervé par
le climat, les richesses, ou les femmes amollissent la férocité d’un peuple ardent et courageux, et lui ôtent la faculté de p
igueur et l’activité dont il a besoin pour sa propre défense ; que ce peuple invincible dans ses frontières, y soit comme repo
s que l’impression d’une passion si douce reste au fond du cœur. » Un Peuple qui va chaque jour s’attendrir à ce Spectacle, do
uple qui va chaque jour s’attendrir à ce Spectacle, doit donc être un Peuple très passionné ? Ecoutez ce qu’en dit M. Rousseau
le, et que le plus grand bien qu’on puisse opérer dans les mœurs d’un peuple inconstant et volage, c’est de l’émouvoir, de l’a
75 (1574) Second livre. Seconde épître. Cécile Cyprien à Donat [extrait] « letter » pp. 40-41
es Gladiateurs, lesquels s’entretuaient, pour donner du passetemps au peuple .Outre plus si tu veux détourner ta vue pour conte
Gladiateurs et escrimeurs, pour donner récréation et du passetemps au peuple , en répandant le sang humain. On nourrit le corps
es Gladiateurs, lesquels s’entretuaient, pour donner du passetemps au peuple . Il y a en latin redimit. Il se peut aussi entend
76 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
différentes parties pour trouver de quoi contenter leurs passions. Le peuple suivit l’exemple des grands, et la fin des troubl
ncore sur les chefs des guerres civiles, qui, pour gagner l’amitié du peuple , lui avaient donné des fêtes et l’avaient accoutu
olitique, les regardant comme un mal nécessaire, se persuadant que le peuple qui s’en amuse est moins porté aux séditions, moi
77 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140
ours le même esprit, & tout revient à son principe. Chez tous les peuples , même les plus civilisés, dans toutes les quatre
licence le peuplent & le perpétuent. Ce privilége exclusif ôte au peuple une nourriture saine, & empoisonne l’aliment
on que ce beau monde qui brille aux loges de la ville. Qu’importe, le peuple comme le grand n’a besoin que de Théatre : l’aime
ées, Noëls, Cantiques en françois & en patois bourguignon, que le peuple chante avec plaisir ; comme Corneille qui termina
les, Timides dans la guerre, & tirans dans la paix, Obéissez au Peuple , écoutez ses décrets. Il fut des citoyens avant q
îtres ; Nous rentrons dans les droits qu’ont perdu nos ancêtres. Le Peuple fut long temps par vous-même abusé ; Il s’est las
mots de plein pouvoir qu’on hait & qu’on redoute. Jugez au nom du peuple , & tenez au Sénat, Non la place des Rois, mai
rait de génie, & qui n’est qu’une habitude de familiarité avec le peuple , contractée sur les tréteaux de province. Simple
78 (1644) Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. Discours quatriesme « Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. » pp. 100-132
gens du grand Monde n’ayent pas grand goust pour les delices du menu Peuple . Vn fameux Orateur du siecle passé s’escria vn jo
nité ; ny n’est degradée de noblesse, pour se familiariser auecque le Peuple , & se mesler des affaires populaires. Elle ne
tousjours Orateur rapide & impetueux. Il ne tonnoit pas deuant le Peuple , quand il n’estoit question que de faire nettoyer
lierement la Philosophie Stoïque, est vne source escartée, où le menu Peuple ne puise point. Et par consequent les jeunes fill
e Zenon, le Theatre ne retentit que de Paradoxes. Ils espouuentent le Peuple par leurs maximes fieres & superbes. Vous n’o
aisent aux personnes intelligentes. On court apres eux, par ce que le Peuple ayme les Prodiges, & que les Cometes sont plu
e au dessus du sujet, & ne se mesle point auec luy ; s’adresse au Peuple & aux Spectateurs ; & seroit bien faschée
79 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
t par Helvetius. Un autre secret du Machiavélisme, c’est d’amuser les peuples par des spectacles, pour les distraire sur les ma
un piece entiere en pantomime, tous les hommes, mêmes les enfans, le peuple , les muëts & les étrangers, qui ne savent pas
ait de la discussion entre les riches, & de la discorde entre le peuple & les opulens ; ils auront moins de moyens de
p; les rendre vicieux, foibles, pusillanimes ; l’autre, d’occuper les peuples par des bâtimens, des peintures, des statues, pou
e, qui disoient comme l’Ecriture le dit de Pharaon : pour opprimer le peuple , il faut l’accabler de travaux ; saisons lui fair
s : rien n’est nouveau sur la terre ; tous les tyrans ont opprimé les peuples de bien des manieres. On a tort de faire honneur
le luxe, le faste, les spectacles, le libertinage, en amollissant les peuples . Le livre de M de Montesquieu & de tant d’aut
80 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173
n poussé la barbarie, jusqu’à prétendre avoir le droit de relever les peuples du serment de fidélité envers le prince légitime,
ne doivent point oublier qu’ils sont destinés à faire le bonheur des peuples . La puissance séculière doit, lorsqu’il est néces
propre autorité et faire respecter la religion, non seulement par le peuple , mais encore par les prêtres eux-mêmes, qui, si s
étendent régler les intérêts des souverains, des gouvernements et des peuples . Déjà ils parviennent à procurer à leurs partisan
ces en ont toujours été désastreuses, pour les souverains et pour les peuples . Sous ce point de vue, il serait bien impolitique
qui, autrefois, formaient un contrepoids politique entre l’Etat et le peuple . La cour royale, en obtenant le privilège de juge
81 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
rement le premier Philosophe (M. d’Alembert) qui jamais ait excité un Peuple libre, une petite Ville, et un Etat pauvre à se c
es pour rendre les gens riches moins mal-faisants ; pour distraire le peuple de ses misères ; pour lui faire oublier ses Chefs
èce. XVIII. Calomnie atroce, qui attaque par un écrit public tous les peuples policés ! Oser dire que les grandes villes ne son
ouvent dans les forêts, le travail et l’industrie dans les villes. Le peuple Français est sobre, laborieux, spirituel, industr
a oublié les mœurs, la société et le caractère, au-dessus de tous les peuples de la terre. Il lui fallait un peuple qu’il ne co
ractère, au-dessus de tous les peuples de la terre. Il lui fallait un peuple qu’il ne connût pas, pour pouvoir en aimer un. Il
82 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430
e toutes, & la source de toutes les autres. C’est la danse que le Peuple Juif pratiquait dans les Fêtes solennelles établi
dernier siècle, on voyait encore à Limoges les Prêtres & tout le Peuple danser en rond dans le Chœur de saint Léonard, en
s, fille). A Mexico, avant que la barbarie Européenne eût détruit un Peuple libre, & sur lequel elle n’avait point de dro
par les Grands ; l’extérieur par des gens les plus graves d’entre le Peuple , & les Instrumens étaient au milieu. *. Il
83 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
à cet égard supérieurs à toutes les Nations. Il n’y a presque plus de Peuples de l’Europe, qui ne fassent leurs délices de nos
on est fixée : & indépendamment de la sage administration de tout peuple policé, le Public seul suffiroit pour réprouver t
t ce sentiment ; ils le dirigent vers un but légitime. C’est chez les Peuples dépourvûs de cet amusement instructif, que l’amou
efforts pour les contenir. Les loix deviendroient impuissantes sur un peuple sans mœurs : une nation dont la morale seroit par
vernement. L’histoire de l’univers nous montre plus de vices chez les peuples privés de cet amusement plus utile encore qu’agré
non chez les nations barbares, mais dans le sein de la Grece, chez un Peuple dont le fanatisme des zélateurs de l’antiquité fa
des loix & des mœurs de Sparte ; qu’offre donc de si admirable ce Peuple qu’on propose comme le sublime modele de la plus
propose comme le sublime modele de la plus parfaite législation ? Un Peuple , où sans égard pour l’humanité, une partie des ha
es Lacedemoniens devoient être les plus grands des hommes, le premier Peuple de la Grece. Je demande si l’on peut être équitab
endant à une union légitime, eût alteré les principes de sagesse d’un peuple dont les jeunes gens alloient prendre leurs femme
les, pour favoriser la population. Voilà les mœurs respectables de ce peuple  : voilà le digne fruit de l’extrême sévérité des
oniens ont été aussi souvent vaincus que vainqueurs, & les autres peuples de la Grece, conduits par des loix moins austeres
a portée des facultés de tous les ordres de la société ; & que le peuple fût invité, par la médiocrité de la retribution,
e est une, & que dans toutes les causes soumises à la décision du peuple Romain, il étoit d’une certitude absolue qu’une d
dateur d’une nouvelle secte de Philosophie, & le législateur d’un peuple heureux : dispensez-vous seulement de proposer à
84 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
es harangueurs & les Poëtes ont élevé jusqu’au ciel, & que le peuple a cru sur leur parole ; l’histoire fournit peu d’
t de dépense inutile, elle avoit l’humeur guerrière, dans le goût des peuples du nord. Le théatre changea tout, & la jeta d
it point connu le théatre, elle eut été heureuse, & eut rendu ses peuples heureux. Le théatre fut l’époque de tous ses malh
oup près pour les femmes les adorations des complaisans de Paris. Les peuples visigots & ostogrots ne s’amusoient point d’u
ou tard des révoltes, & peut-être la destitution de la part d’un peuple grossier, belliqueux & sauvage comme le clima
grand jour où il montre fait encore mieux appercevoir les défauts. Ce peuple sage dans sa grossiéreté craignoit qu’une jeune R
rt & d’autre ; elle fit semblant de pleurer en quittant un si bon peuple , ce peuple fit aussi semblant de pleurer en perda
autre ; elle fit semblant de pleurer en quittant un si bon peuple, ce peuple fit aussi semblant de pleurer en perdant une si b
, Sa Majesté mourante ne pouvoit se lasser d’admirer la fidélité d’un peuple qui la chassoit, parce qu’il étoit très-mécontent
plus dure lui en faisoit un mérite. Cette vie avoit plu aux Suédois, peuple belliqueux, tres-éloigné du luxe & de la mole
protecteur, d’un demis-avant & d’un demi savant-couronné chez un peuple qui ne savoit rien, c’est-à-dire, quelle traitoit
ne l’estimoit, la Cour, le Clergé, le Militaire, la Magistrature, le Peuple étoient surpris du spectacle unique d’une Reine q
e se fit point scrupule de se conformer en apparence aux sentimens du peuple chez lequel elle voulut passer sa vie. Il faut ê
ocrisie, de se conformer sans scrupule en apparence aux sentimens des peuples chez lesquels on vit. Voltaire y pense-t-il de dé
85 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
ue si tôt qu’Athalie sera entrée dans le Temple, on aille annoncer au Peuple le nouveau Roi, au son des Trompettes. Athalie ar
vient annoncer que son Armée a pris la fuite au nom de Joas ; que le peuple a brisé les portes du Temple de Baal, & égorg
a fin ne laisse rien à désirer, puisque Joas proclamé Roi par tout le Peuple , & délivré de ses ennemis, est paisible posse
nt je suppose que les Comédiens, un de ces jours destinés à donner au Peuple le Spectacle gratis, jour auquel ils ne donnent q
onner Britannicus, donnent Athalie, je suis presque certain que notre Peuple , (qui n’est pas celui d’Athenes) attaché à cette
e périr. Prêt à couronner Joas, il apprend la foiblesse de tout le Peuple que la crainte a dispersé ; il se contente d’en g
t le Peuple que la crainte a dispersé ; il se contente d’en gémir, Peuple lâche en effet & né pour l’esclavage Hardi
que la Nature a mise en nous, va quelquefois jusqu’à la puérilité. Le Peuple , comme je l’ai dit ailleurs, pleure sur un Scélér
ons de suite. On peut bien dire qu’alors tous les Spectateurs étoient Peuple , ce qui arrive aussi parmi nous. Baron racontoit
rès d’un Autel, dans le tems d’une affliction publique, qui engage le Peuple à implorer, par des Cantiques, la clémence du Cie
s chants. Il s’en suit de là, qu’à Athenes même, c’est-à-dire chez un Peuple tout Musicien, notre Opera eût paru un Spectacle
e la triste Sion celebrent les malheurs. A la nouvelle que tout le Peuple Juif sera égorgé dans dix jours, elles s’écrient,
vance est l’insensibilité de plusieurs personnes pour la Musique. Les Peuples du Nord en comparaison de ceux de l’Orient, y son
86 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
uer des scènes divertissantes, et d’y remplir l’esprit et le cœur des peuples de frivoles et ridicules passions, dans des conjo
tous ses sujets, son humble confiance en Dieu, et sa charité pour son peuple . Les Spectacles, quand ils seraient innocents, ne
r et d’étourdir, pour ainsi dire, les craintes et les inquiétudes des peuples , et de leur mettre à la place de tant de tristes
87 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
x siècles de lumières. En vain ceux qui sont intéressés à tromper les Peuples , voudroient maintenant ralentir la communication
oit & d’une forte volonté, donna, pour un moment, au Théâtre d’un Peuple asservi, un peu de cette liberté qui caractérise
pour des querelles Théologiques ; &, malgré tant d’atrocités, les Peuples courbant toujours la tête sous un joug imbécille
stoire du monde fasse mention, celui d’un Roi qui conspire contre son Peuple , l’indécence est sans contredit, à penser un seul
contre la Comédie de Tartuffe. Ainsi les Charlatans, qui trompent les Peuples , font toujours semblant de confondre la cause des
mitée, certainement ils se couvrirent d’opprobre aux yeux de tous les Peuples qui avoient alors quelque idée du droit politique
and tous ces mensonges seroient autant de vérités, les Tragédies d’un Peuple libre, d’un Peuple éclairé, devroient toujours av
ges seroient autant de vérités, les Tragédies d’un Peuple libre, d’un Peuple éclairé, devroient toujours avoir un but Moral &a
en le siècle où le sort vous a placés ; & songez, en observant le Peuple nouveau qui vous environne, qu’il est temps d’écr
vième, à Tornéo & sous la ligne. Mais laissons dans ce moment les Peuples qui n’ont point oublié la dignité de l’homme. Je
’on fait aux préjugés cette guerre ardente & vigoureuse, digne du Peuple qui s’assemble, & du siècle qui voit s’opérer
88 (1641) Déclaration du roi
les Comédies qui se représentent utilement pour le divertissement des peuples , soient quelquefois accompagnées de représentatio
es d’impureté ; nous voulons que leur exercice, qui peut divertir nos peuples de diverses occupations mauvaises, ne puisse leur
89 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119
es religions que les choses saintes ne doivent pas être prodiguées au peuple  ; en se familiarisant avec elles, il cesse de les
le théâtre n’est pas mille fois plus profanée que dans l’histoire du Peuple de Dieu. Y en conserve-t-on l’intégrité ? n’y mêl
stions, elle lui laisse tout entrevoir. Judith met en prières tout le peuple , qui jusqu’aux enfants se prosterne devant Dieu :
publiques Ne sont qu’inventions de sages politiques, Pour contenir le peuple ou bien pour l’émouvoir, Et dessus la faiblesse a
t, pour se le rendre favorable en le flattant, pour ne pas choquer le peuple qui l’adorait. Tel un Chrétien de théâtre, qui n’
qui ne la croit pas davantage, et la pratique encore moins, berce le peuple de quelque bon principe de morale, de quelque vér
vertu, est un nouveau Balaam, qui malgré lui prophétise, et bénit le peuple d’Israël, tandis qu’avare et faux Prophète il n’é
omener dans le camp d’Israël des femmes Madianites, pour corrompre le peuples . Ce Comédien fait plus que Balaam, il mène ces fe
et de folies sur nos différents théâtres, surtout à la foire pour le peuple , d’en récompenser le Poète et les Acteurs, et ne
90 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — A SA MAJESTÉ IMPERIALE ELISABETH PREMIERE, IMPERATRICE DE TOUTES LES RUSSIES. » pp. -
s si dignes d’un vrai Monarque, n’eurent pour objet que le bonheur du peuple innombrable qu’il gouvernait ; et sans doute le T
de réformer le Théâtre. Cette réforme, si difficile à faire chez les Peuples que l’usage et le temps ont accoutumé à ne pas se
91 (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381
les comédies qui se représentent utilement pour le divertissement des peuples soient quelquefois accompagnées de représentation
té, nous voulons que leur exercice, qui peut innocemment divertir nos peuples de diverses occupations mauvaises, ne puisse leur
usqu’à la Pentecôte ; les Fêtes des Apôtres, afin, dit la Loi, que le peuple n’étant point distrait dans ces saints jours par
Christianisme, & non-seulement courans vaguement dans l’esprit du peuple , mais autorisés par des Loix expresses, qui décla
Roi fit des remontrances en 1541 pour les faire défendre. « Le commun peuple , disoit-il au Parlement, dès huit à neuf heures d
92 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77
ssant, selon leur coutume de tout perfectionner. La mythologie de ces peuples lui fit prendre une face particulière. Ils peupla
point connus le vrai genre de la Pastorale, aussi-bien que plusieurs peuples modernes de l’Europe. La raison en est, je crois,
t, & l’y laissèrent : selon les apparences, tout le mérite de ces peuples guerriers était de conquérir des Royaumes, &
’applique à peindre les Harangères & les autres gens de la lie du Peuple , tels que les porteurs d’eau, &c. Le succès d
conçoivent, & telle qu’il faut qu’elle soit pour plaire à chaque Peuple en général, & particulièrement aux Français.
93 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
ateurs, doivent toujours tendre à les environner de la vénération des peuples  ; car hors de là ils ne trouveront que désolation
it point la profanation de la religion, tout était spectacle, pour un peuple grossier, qui était attiré dans les églises, où l
, allaient à une crèche, où ils offraient leurs dons, etc. ; de là le peuple courait au théâtre, où il retrouvait les mêmes su
ur la puissance du diable, et imprégner cette vérité dans l’esprit du peuple , par des représentations qui parlassent à ses sen
une procession profane, qui avait moins pour but le divertissement du peuple , que la vaine satisfaction de se dresser à eux-mê
ntrait que sa tête. Les lazzis et niaiseries de ce personnage, que le peuple nommait grimpe sur l’air, faisaient rire tous les
destie, et qui ne fût institué à bon dessein, toutefois, parce que le peuple appelait cette cérémonie la danse des chanoines,
que autres, et faisait périr les navires. S. Romain, pour délivrer le peuple de l’horrible et cruel serpent, se résolut d’alle
de quoi ils tombent malades ; et ce ne sont pas seulement des gens du peuple ou des bourgeois qui font cela, mais aussi des pe
tificalement, jusqu’à donner la bénédiction publique et solennelle au peuple , devant lequel ils portaient la mitre, la crosse,
er la bénédiction à ceux qui chantaient les leçons des matines, et au peuple  ; qu’ils faisaient l’office et y assistaient en h
chariots, à dessein de se faire voir ; et qu’enfin pour faire rire le peuple , ils faisaient des postures indécentes, et profér
ts épiscopaux, et il donnait dans cet accoutrement, la bénédiction au peuple . De l’église on le conduisait par la ville avec d
nfin, après les trois nocturnes, on le menait dans la nef, où tout le peuple , mêlé au clergé, dansait autour de lui : on tâcha
lui de l’âne ; et à la fin de la messe, le prêtre se tournant vers le peuple , au lieu de dire l’ite, missa est, criait trois f
lieu de dire l’ite, missa est, criait trois fois, hin, han, à quoi le peuple répondait de même et trois fois, au lieu du Deo g
même il officiait pontificalement pendant trois jours, distribuant au peuple des bénédictions et des indulgences accompagnées
ts infinis dont fourmille notre histoire, ainsi que celle de tous les peuples chrétiens, que si les prêtres n’avaient pas toujo
urs montrer un bras armé pour faire respecter la religion, et par les peuples soumis à son administration, et par les prêtres e
lois du royaume, n’ont pas besoin pour eux-mêmes de l’indulgence des peuples , à l’égard de l’oubli qu’ils manifestent des prop
94 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. » pp. 217-229
ndamnables ; Car dans le Cirque qui peut souffrir la folie de tout un peuple qui se querelle ; dans les Gladiateurs le cruel a
dansaient et nageaient toutes nues dans l'Orchestre pour divertir le peuple , dont rien ne convenait au Poème Dramatique. Sai
Bouffons et les Bateleurs ne prononcent-ils point pour faire rire le peuple ? » Et ce que l'on ne doit pas oublier en ce dis
95 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179
le Chapitre 29. du 2. Livre de la Cité de Dieu. C'est avec raison, Peuple Romain, que vous avez exclus les Comédiens du dro
ivre. Les Comédiens ne s'étudient principalement qu'a pervertir le peuple , et non pas à le rendre meilleur ; car c'est la d
ême pour nous à dessein de nous racheter, et de laver par son Sang un peuple agréable à sa divinité, et sectateur des bonnes œ
e la recevoir. Dieu (dit l'Apôtre) est venu pour laver de son Sang un peuple agréable à sa Majesté, et amateur des bonnes acti
euple agréable à sa Majesté, et amateur des bonnes actions. Où est ce peuple pur et net ? Où est ce peuple agréable à Dieu ? O
t amateur des bonnes actions. Où est ce peuple pur et net ? Où est ce peuple agréable à Dieu ? Où est ce peuple qui fait gloir
t ce peuple pur et net ? Où est ce peuple agréable à Dieu ? Où est ce peuple qui fait gloire des bonnes actions ? L'Ecriture n
96 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
es, un reste de pudeur lui fit craindre les yeux des Magistrats et du peuple . Il alla débuter sur la scène de Naples, qui étai
a charitablement admonestés, pourraient en rendre témoignage. Tout ce peuple d’Ecrivains et de Comédiens, servilement à leurs
intrigue, etc. bien plus dangereusement que pour la bourgeoisie et le peuple , parce qu’il leur en fait un mérite, un air de di
Princes, Monarques sur la scène ? Le faste, la hauteur, le mépris du peuple , entrent naturellement dans leur rôle. Ils se son
lles passent de là aux théâtres de Paris, et de ceux-ci tout passe au peuple . Les Comédiennes sont à peu près comme les poupée
rruit, ut sit zelotypus thymeles stupidi collegæ Corinthi. » Et vous, Peuple Romain, êtes-vous plus excusable de voir tranquil
qui se pique de sentiments, qui affecte de la hauteur, qui méprise le peuple  ? Ils ne sont pas fréquents sur le théâtre public
97 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360
nt dans sa foi. Le livre de l’Evangile est l’asile le plus assuré des peuples et des rois ; en le méditant, chacun y rencontrer
ainsi une religion, dont l’observance seule doit faire le bonheur des peuples , se trouverait délaissée et anéantie. Les législa
’Ecriture sainte, pour instruire exactement son clergé et prêcher aux peuples selon leur portée. Conc. de Pavie, an 850, can. 1
ence et pureté de vie, si bienséante à leur caractère, et afin que le peuple apprenne à leur porter d’autant plus de respect q
98 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — I. Fin principale de l’Incarnation du Verbe. » pp. 5-6
racheter de toute iniquité, & de nous purifier, pour se faire un peuple particuliérement consacré à son service, & se
, & servent dans les bonnes œuvres . On ne peut être associé à ce peuple heureux, qu’ v. 12 en renonçant à l’impiété &
99 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
ui sont censés pouvoir y venir chaque jour ; il est clair que le menu Peuple ne se soucie guères de porter son argent à la Com
peut se rendre estimable en copiant fidèlement les mœurs de la lie du Peuple  ; voilà tout ce que je dirai actuellement. Il fau
Baladins ? Leurs personnages sont ordinairement des gens de la lie du peuple  ; & les siens sont aussi de la même espèce. I
s Musiciens de nos jours font mouvoir au son de leurs violons tout un Peuple éclairé ; ils lui font croire qu’il vient entendr
Mais ils sont presque toujours confondus avec des gens de la lieu du peuple  ; & d’ailleurs, on voit si rarement de tels P
bares arrêtèrent autrefois les progrès de l’esprit chez les différens Peuples de la terre. A présent que la balance est établie
100 (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426
appareils, les prix et joyaux, et tout ce qui en dépend. Cyprien au Peuple persistant en l’Evangile, Salut. C omme je suis
t à Rome en une place grande et spacieuse, pour donner passe-temps au peuple . Voy le titre 8. du 2. livre de la rep. de Patric
ravir les Sabines. Les autres jeux ont été institués pour amassert le peuple , lorsque la famine avoit saisi la ville, comme Co
xod. 14. 22il apprendra comme les mers ont été séchées pour passer le peuple de Dieu, Exod. 17. 6.et comme l’eau est sortie du
uple de Dieu, Exod. 17. 6.et comme l’eau est sortie du rocher pour le peuple d’Israël : Ibidem 16.il contemplera les moissons
t à Rome en une place grande et spacieuse, pour donner passe-temps au peuple . Voy le titre 8. du 2. livre de la rep. de Patric
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