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1 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222
e doit pas s’étendre au-delà de ses Etats. Tout pontife romain, qui a prétendu exercer, dans ce bas monde, une monarchie univers
’en le recevant de la part de Dieu, par les mains de ministres qui se prétendaient investis de la puissance divine sur terre, comme
à la table d’un ministre d’Etat qu’à celle d’un pauvre, ce que je ne prétends ni soutenir, ni contredire. La grande colère et l
On pourrait croire qu’il n’a pas su rendre compte de cet écrit qu’il prétendait critiquer. La cause des Comédiens, que je ne prét
t écrit qu’il prétendait critiquer. La cause des Comédiens, que je ne prétends pas avoir défendue aussi habilement qu’elle le mé
inions jésuitiques, de justifier le fanatisme de quelques prêtres qui prétendent encore, contre toute justice, pouvoir excommunier
2 (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352
commune ; & Moliere a joué tout Paris & la Cour. Ce même Pere prétend que Moliere est le seul parmi nous qui ait découv
nce que le Public a témoigné pour tous ses services après sa mort. Il prétend au contraire que l’on n’a bien reconnu son mérite
ére d’écrire, & de représenter ses Piéces de Théâtre. Mr. Rosteau prétend qu’il étoit également bon Auteur & bon Acteur
dans le Scapin qu’on ne l’y puisse reconnoître. Il dit qu’il n’a pas prétendu faire dans Scapin une Satire fine comme dans le M
ins la plus hardie, pourront jetter les yeux sur le Tartuffe, où il a prétendu comprendre dans la juridiction de son Théâtre le
es Prophetes en Israël. Au reste, quelque capable que fût Moliere, on prétend qu’il ne savoit pas même son Théâtre tout entier,
Spectateurs qu’il reconnoissoit pour ses uniques Juges. Le Pere Rapin prétend , que l’ordonnance de ses Comédies est toujours dé
3 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
de l’Europe : si elle était aussi stérile, aussi méprisable qu’on le prétend , serait-il croyable qu’on l’accueillît par-tout ?
des autres Peuples de l’Europe. Du moins si notre musique ne peut prétendre le prémier rang dans l’estime de tous les connais
Anglais, des Espagnols, & sur-tout que ceux des Allemands, qui se prétendent grands Musiciens ? Notre Poèsie réunit un avantag
’emporte même sur la Langue Italienne. Je ne sais pourquoi l’on a prétendu que leur Langue était plus agréable que la nôtre.
ems des terminaisons trop fréquentes, sans être rebutée. Ceux qui ont prétendu que la musique d’Italie valait mieux que la nôtre
Française. Elle n’est donc point si dure, si peu mélodieuse qu’on le prétend . Quinault a prouvé depuis long — tems l’énergie &
notre Langue se prête aux mouvemens de la Musique. On ne saurait prétendre actuellement que nous n’avons aucun goût pour la
ère dont les Italiens font accorder ensemble plusieurs instrumens. On prétend , par éxemple, que leurs accompagnemens sont plus
on voit entre-eux. On raconte une histoire assez plaisante, qu’on prétend être la cause de cette anthypatie qu’il est si fa
le chant Grégorien ; celui de l’Empereur s’y opposa fortement, & prétendit qu’on se servit de l’ancien chant de St. Ambroise
le droit de parler le prémier. Il soutint qu’il se croyait autorisé à prétendre le pas sur les Musiciens Français, puisqu’il appa
ondit à son tour : que par-tout où se trouvait son Maître, il pouvait prétendre le pas ; & que la musique Française devait êt
4 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
n proposant simplement deux questions. Le théâtre est-il, comme on le prétend , indifférent en foi ? Je l’examinerai dans la pre
rtés à quelque fin véritablement honnête. Aussi est-ce bien là ce que prétend le monde. Une loi qui défende les spectacles ! Où
’est dans les Conciles, c’est dans les saints Docteurs ; qui tous ont prétendu qu’ils étoient véritablement condamnés dans l’Ecr
mer les droits de l’Evangile, de crier au scandale. Par où donc enfin prétend -on se justifier ? C’est, dit-on, le motif qui déc
cipe, & je veux bien examiner en eux-mêmes les motifs par où l’on prétend rendre le théâtre licite. Ces motifs sont de se f
n ont donné les regles, non pas dans les ouvrages de ceux qui les ont prétendu suivre. Depuis combien de temps, en effet, fréque
r la vertu dans les cœurs que le zele saint qui nous enflamme ? On le prétend , on nous le dit ; Seigneur, décidez entre nous. M
mes regles. Pour moi, en condamnant aujourd’hui vos spectacles, je ne prétends justifier ni la mollesse & l’inutilité de vot
t le plus sûr écueil de l’innocence ; à moins, Messieurs, que vous ne prétendiez que l’innocence peut compatir avec la mollesse d’
e dissolution & d’infamie, comme vous vous obstinez toujours à le prétendre & à le dire ; Sint dulcia libebit & grat
pour faire entrer dans l’ame du spectateur la folle passion du héros prétendu que l’on feint enflammé ; & tout cela mis sou
pression de la passion qui est représentée. C’est bien aussi ce qu’on prétend . On réussit trop bien. Ici la joie éclate, ailleu
es & les spectacles de la Grece. Et vous, Messieurs, avant que de prétendre contre-balancer le poids de ces exemples par l’ex
soupirs ne se comptent pour rien. Je conçois maintenant comment vous prétendez sortir innocent du spectacle. J’assiste tous les
5 (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261
dans le cirque ; de même que les Céreaux, consacrés à Cérès. Politien prétend que les jeux Céreaux, et les grands jeux du cirqu
grands jeux du cirque étaient les mêmes. Rosin, Boulanger, et Lacerda prétendent le contraire. Les Neptunales se célébraient aussi
rviette par la fenêtre pour signal, qu’on pouvait commencer. D’autres prétendent que cette coutume est plus ancienne ; et que les
bien quel était ce jour de modestie, et de pudeur. Le Jésuite Lacerda prétend que l’unique fois, où ces malheureuses prostituée
Héliodore a transcrit ce passage presque tout entier. Quoique Lacerda prétende que dans l’un et dans l’autre de ces pères, il fa
6 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
rite, et qu’en voulant apaiser ses justes scrupules, vous n’aviez pas prétendu les dissiper dans les âmes les plus timorées. Voi
tinction, par la facilité que j’ai de vous la refuser, quoique je n’y prétende rien. Je ne sais en quoi votre ami fait consister
pectacles des Anciens, et que l’on ne voit plus dans les nôtres. Vous prétendez que les Pères n’ont condamné que ces excès, et no
se trouvent encore dans ceux de ce temps ou dans la Comédie que vous prétendez justifier, et que quand Saint Thomas l’a mise au
se. Voilà en général le dessein de ma Réfutation, dans laquelle je ne prétends pas examiner le sentiment de tous les Pères, et d
cela vous était de conséquence dans le dessein que vous aviez. Je ne prétends pas faire une grande dissertation sur la diversit
res, ce n’a pas été seulement à cause de ces excès, comme vous l’avez prétendu . Pour la preuve de cette vérité, je puis me servi
té et de violence contre les infamies des Comédies, si, comme vous le prétendez , ces infamies avaient été communes aux Comédies c
es excès que les Pères ont condamné les Spectacles, comme vous l’avez prétendu , et que ce qu’ils y ont condamné, se trouve encor
upiscence du siècle qui y régnait, et répond en même temps à ceux qui prétendaient que ces Spectacles étaient permis, parce que l’Ec
car quoique je n’aie parlé que de Tertullien et de Saint Cyprien, je prétends que les autres que vous avez cités n’ont pas été
et 17, en parlant des infamies des Spectacles des Anciens, n’ont pas prétendu comme vous que ces infamies fussent communes à to
tous les Calepins appeler proprement Farceurs ou Bateleurs. Vos amis prétendent sans doute faire corps à part, et quiconque dans
mes conditions : Vous en demeurerez sans doute d’accord, puisque vous prétendez qu’ils ont été en cela du même sentiment que Sain
que je ne soutienne que la Comédie que vous aviez en vue, et que vous prétendiez justifier par les Pères et par Saint Thomas, n’ét
a Comédie n’était pas illicite en elle-même, « secundum se », n’a pas prétendu la justifier selon l’usage ordinaire, c’est qu’il
lame au commencement du Livre des Spectacles contre les Chrétiens qui prétendaient autoriser les Spectacles des Gentils par les Ecri
s avouez, et ce que j’avoue moi-même ; ainsi passe pour cela. Mais il prétend , ajoutez-vous, que « cela n’excuse point les Chré
ent à des danses lascives et à des chants impurs », c’est ce que nous prétendons aussi bien que vous. Doù, poursuivez-vous, il vou
en parlant du second Jeu que l’on doit tolérer ? Comment avez-vous pu prétendre nous donner le change ? comment en un mot avez-vo
plusieurs, et n’en a en effet que trop ; mais celui que Saint Thomas prétend justifier, doit avoir principalement, et s’il se
ire, cette vue est entièrement mercenaire, et indigne des gens qui ne prétendent pas déroger à leur noblesse par leur profession.
s les occasions quelles qu’elles soient qui l’y peuvent porter. Je ne prétends pas dire pour cela que l’on soit obligé d’éviter
a seule ombre du péché, leur fait éviter les éloignées, quoique je ne prétende pas les y obliger. Ce n’est pas que quand je le f
oint accusées d’avoir péché à la Comédie, donc elles sont innocentes. Prétendiez -vous qu’on vous accordât cette conséquence ? Une
car enfin on n’aime pas ces grands raisonneurs qui damnent à ce qu’on prétend , tout le monde, qui font mille questions pour déc
faite ; mais par les représentations que j’en ai vues. D’ailleurs, ne prétendez pas vous imaginer et nous persuader que la Poésie
i fût le maître ablolu de ses passions, ils ont éprouvé que leur Sage prétendu n’était que dans leur idée, que s’il savait mieux
où on leur inspirait par le moyen des Spectacles les sentiments qu’on prétendait leur donner. L’expression ou la peinture qu’une p
détail de quelques autres occasions extraordinaires, où l’on pourrait prétendre que certaines personnes qui iraient quelquefois à
ra, tout ce qu’il en dit peut être appliqué à la Comédie, comme je ne prétends rien dire de la Comédie que l’on ne puisse appliq
péra, et qu’on n’est pas si sensible à la Comédie : car il y en a qui prétendent qu’on l’est davantage, et qu’une passion bien exp
marque, s’en formalisa, et lui dit que quoi qu’il fût Comédien, il ne prétendait pas que ses enfants le fussent, qu’il n’estimait
vous vous êtes retranché promptement dans le précepte formel, et vous prétendez qu’il n’y en a point dans l’Ecriture contre la Co
ndus par l’Ecriture. Il y combat vigoureusement l’opinion de ceux qui prétendaient que l’Ecriture ne les avait pas défendus : ainsi,
resser ses paroles du Chapitre 14, et vous dire : Comment pouvez-vous prétendre que l’Ecriture n’a pas défendu la Comédie ? comme
 ; mais que si par les Danses dont il est parlé dans l’Ecriture, vous prétendez justifier celles des Opéras, des Comédies et des
édies. D’ailleurs vous me faites pitié avec votre correction que vous prétendez inférer dans le dessein du Théâtre. Je voudrais b
ne s’y attend pas, le temps ni le lieu n’y sont pas propres, et on ne prétend pas même qu’il ait ce dessein. C’est pourquoi on
u’il me suffisait de les justifier, et de faire voir que quoique vous prétendiez au contraire, les Pères vous étaient entièrement
un peu plus solidement que vous n’avez fait, que la Comédie que vous prétendiez justifier, est conforme aux règles de la sagesse
xe et à l’intempérance. Mais comme je nie votre supposition et que je prétends qu’on n’a point mis de tempérament à l’égard du l
I n’y a point là de distinction à donner : car quelque épuré que vous prétendiez que votre Théâtre soit, le Rituel ne reconnaît pa
pas examiné par les règles sévères de la Morale, et que la Police ne prétend pas justifier tout ce qu’elle permet. En cela, la
40 » Je crois avoir suffisamment prouvé que la Comédie que vous avez prétendu justifier, est non seulement contre le Commandeme
7 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
ait des règles de la poétique aux ouvrages des particuliers dont elle prétend découvrir les défauts, ou les beautés. Elle consi
t partagé soit plus susceptible du plaisir, ou de l'instruction qu'on prétend lui donner: si la versification en est belle et p
est le plus naturel, et le plus régulier que je puisse garder. Je ne prétends pas en parlant de la Comédie traiter seulement de
ient des Tragédies, ou des Tragi-comédies; c'est sous ce nom que j'ai prétendu examiner toutes sortes de Poèmes Dramatiques, et
d'approbation, ni de blâme. Ce n'est pas aussi par cet endroit que je prétends examiner la Comédie : le discours que j'ai entrep
ls leur inspiraient par le moyen des spectacles les sentiments qu'ils prétendaient leur donner, croyant avec raison qu'ils étaient p
nterdits: mais outre cela, il est très certain que c'est à tort qu'on prétend justifier celles de ce temps par l'exemple des an
léopâtre dans Rodogune; au contraire, c'est par cette vengeance qu'il prétend rendre Comélie recommandable, et la relever au-de
r mérite à la correspondance qu'on trouve en eux aux sentiments qu'on prétend leur donner, que ces sortes de représentations fa
8 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « III. » pp. 12-16
s danses et contre les bals. Vous en appelleriez à vos Casuistes, qui prétendent qu’on doit moins s’arrêter à ces bons Docteurs, p
de plus indigne de la Religion d’un Dieu mourant sur la Croix, que de prétendre honorer un de ses Pontifes par une troupe de bala
s, ils ne voyaient personne, et étaient vus de tout le monde. » Je ne prétends pas, Mes Pères, que vous ayez dû ni vous ni vos E
9 (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32
ent, ils ne leur cachent pas les foudres dont l’Eglise les menace. Le prétendu Théologien ne les a point déguisés ; et Dieu a pe
avons-nous donc pas lieu de conclure des principes mêmes posés par le prétendu Théologien ? III. Induction de ces réflexions.
dredi Saint et le jour de Pâques ? Non, Messieurs les Comédiens ne le prétendent pas ; et il n’y a que le nouveau défenseur de la
article, il y a péché mortel d’aller le Dimanche à la Comédie. Et le prétendu Théologien viendra nous dire que sa doctrine n’es
les spectacles ? Ici, Messieurs, pour ne pas combattre en aveugle le prétendu Théologien, je me suis vu obligé de parcourir les
aboutit tout ce qu’on apprend aux spectacles, et pour faire rougir le prétendu Théologien, qui mérité si justement ces reproches
e tendresse, Les prend pour des péchés commis dans sa jeunesse. » Le prétendu Théologien devrait suivant ses principes traiter
Comédie. Qu’il est condamnable par ses propres principes, pour avoir prétendu justifier la Comédie contre la discipline de l’Eg
10 (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12
ortes d’agréments. Et quoique ce soit une extravagance insigne que de prétendre qu’on soit obligé à la créance intérieure du fait
replis du cœur humain, et en faire mieux connaître les ruses ? Je ne prétends pas marquer tout ce qu’il y a de beau dans les Le
Mais encore est-il bon de savoir pourquoi. Dites-nous donc, Monsieur, prétendez -vous que les faiseurs de romans et de comédies, s
s les louer selon leur goût, que de leur reprocher de faire ce qu’ils prétendent  ? Les injures n’offensent que lorsqu’elles nous e
s les rendez dignes de ce reproche. Que voulez-vous donc dire, et que prétendez -vous par cette grande exagération qui fait la moi
place du pain blanc et du vin des Messieurs ; cette reconnaissance du prétendu P. Maillard en disant la messe ; tout cela est de
 ». Car en vérité l’exemple de Desmarets ne suffisait pas. Et si vous prétendez qu’on l’ait loué parg une simple excuse de civili
s voyez donc, Monsieur, que vous ne faites rien moins que ce que vous prétendez  ; et je ne pense pas que personne demeure convain
11 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173
verain temporel et légitime. Elle a enfin poussé la barbarie, jusqu’à prétendre avoir le droit de relever les peuples du serment
vicaires de Jésus-Christ, ont abusé de la majesté de la religion pour prétendre mal à propos à une supériorité directe sur les ro
paires que les jésuites, pères de la foi et missionnaires universels, prétendent former l’opinion publique, s’en emparer pour la d
mer l’opinion publique, s’en emparer pour la diriger. C’est là qu’ils prétendent régler les intérêts des souverains, des gouvernem
est une vérité reconnue de tout temps, que deux pouvoirs, qui chacun prétendent à l’indépendance, ne peuvent longtemps subsister
u roi, à l’Etat, et à la vraie religion chrétienne et évangélique. Il prétendra que j’ai voulu exciter la haine contre les bons p
12 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
éloquence, ne fussent des désordres véritables. Mais beaucoup de gens prétendent qu'il n'y a rien de si différent que la Comédie d
ait dire, pour la soutenir, toutes les impertinences du monde ; Et il prétend justifier à la fin sa Comédie si pleine de blasph
oivent être les plaisirs des Chrétiens, par opposition à ceux dont il prétend leur défendre l'usage. Clément d'Alexandrie ne lu
13 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175
être permise, ou si elle doit être absolument défendue. Le Théologien prétendu veut justifier la Comédie par des passages de sai
ctacles des Païens, qu’à cause de la seule idolâtrie. La Lettre de ce prétendu Théologien ayant paru à Paris en 1694 durant le C
élevèrent contre cette Lettre. Le premier ouvrage contre la Lettre du prétendu Théologien, a pour titre, Réponse à la Lettre du
14 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — V. La Comédie donne des leçons de l’amour impur. » pp. 9-11
op amies de la corruption du cœur ne les excite qu’indirectement ; il prétend que le soutenir, c’est combattre les régles des g
as & il est inutile d’examiner ici s’il est aussi châtié qu’on le prétend . Quoiqu’il en soit, il est constant qu’il instrui
15 (1751) Avertissement (Les Leçons de Thalie) pp. -
deur monacale, D’une lugubre et pesante morale. » Ce n’est pas qu’on prétende ici justifier la Comédie dans toutes ses parties 
sa défense dans toutes ses parties : enfin des gens plus raisonnables prétendent qu’il faut regarder la Comédie sous deux points d
16 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
& vos héroïnes passionnés ? Ce n’est que dans ce siécle qu’on a prétendu justifier la comédie.Il n’y a guére eu que ce sié
u justifier la comédie.Il n’y a guére eu que ce siécle-ci où l’on ait prétendu justifier la comédie, & la faire passer pour
ion chrétienne ; mais il s’est trouvé des gens dans celui-ci, qui ont prétendu pouvoir allier sur ce point la piété avec l’espri
troublé par ses remords : de-là ces discours insensés par lesquels on prétend qu’il n’y a point de mal à fréquenter ces assembl
n éternelle ? Tout délassement n’est pas défendu.Ce n’est pas que je prétend de défendre tout délassement ; ce seroit outrer l
ne le soit aussi ; & enfin, que s’il étoit aussi mauvais qu’on le prétend , les Loix n’auroient garde de le tolérer, de le p
as là à quoi je dois d’abord m’arrêter ; je dois plutôt vous dire que prétendre que les spectacles n’excitent les passions qu’ind
nt ; il faudroit changer la nature des choses pour avoir raison de le prétendre  : tant que son principal but sera de vous remuer
e doit plus mettre de différence entre les unes & les autres : je prétends au contraire que l’image d’une inclination légiti
té, il trouve le secret de vous le faire boire sans répugnance. Qu’on prétende après cela prévenir le péché, en ne représentant
e hasarde à dire que si les spectacles étoient aussi mauvais qu’on le prétend , les Loix n’auroient garde de les tolérer, de les
produire des fruits de mort. Voilà ce qu’on peut répondre à ceux qui prétendent pouvoir assister aux spectacles, parce qu’ils ne
n proposant simplement deux questions. Le théâtre est-il, comme on le prétend , indifférent en soi ? Je l’examinerai dans la pre
tés à quelque fin véritablement honnête : aussi est-ce bien là ce que prétend le monde. Preuves de la premiere Soudivision. Lo
dans les Conciles, c’est dans tous les Saints Docteurs, qui tous ont prétendu qu’ils étoient véritablement condamnés dans l’Ecr
e motif qui décide de la nature d’une action morale.Par où donc enfin prétend-t -on se justifier ? C’est, dit-on, le motif qui déc
cipe, & je veux bien examiner en eux-mêmes les motifs par où l’on prétend rendre le théâtre licite. Ces motifs sont de se f
n ont donné les régles, non pas dans les Ouvrages de ceux qui les ont prétendu suivre. Depuis combien de temps en effet le fréqu
la vertu dans les cœurs, que le zele saint qui nous enflamme ? On le prétend , on nous le dit : Seigneur, décidez entre nous.
êmes régles. Pour moi en condamnant aujourd’hui vos spectacles, je ne prétends justifier ni la mollesse & l’incrédulité de v
e théâtre est le plus sûr écueil de l’innocence ; à moins que vous ne prétendiez que l’innocence peut compatir avec la mollesse d’
pour faire entrer dans l’ame du spectateur la folle passion du Héros prétendu que l’on feint enflammé ; & tout cela mis sou
pression de la passion qui est représentée. C’est bien aussi ce qu’on prétend , & on n’y réussit que trop bien. Ici la joie
es jeux, les fêtes, les spectacles de la Grece. Et vous, avant que de prétendre contrebalancer le poids de ces exemples par l’exp
en le faisant aboutir au mariage. Ce n’est que dans ce siécle qu’on a prétendu justifier la comédie. Le métier de comédien est d
17 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130
ique veut s’opiniatrer à demander entrée dans notre République, & prétend nous prouver par raisons qu’on ne la peut exclurr
si avec le plaisir, nous trouvons encore en elle cette utilité qu’ils prétendent . Et comment n’y gagnerions-nous pas ? Que s’ils n
rceau qui suit, ne parlant que de la Tragédie excellente καλλίςης, ne prétend pas parler de ce qui est essentiel à la Tragédie,
résenter un homme entiérement innocent, opprimé par des méchans : ils prétendent au contraire que la compassion la plus grande est
général ; mais comme je l’ai fait remarquer, de la plus belle. Il ne prétend pas qu’on ne doit jamais mettre sur le Théâtre un
ἠϑικον la peinture des mœurs. Longin en se servant de ces deux mots, prétend qu’Homere a fait son Odyssée dans la vieillesse,
onne à Aristote, on a coutume de citer un passage de Marc Aurele, qui prétend que les premieres Tragédies furent introduites po
nte toutes ces leçons, & Aristote suivant le sens qu’on lui donne prétend que la Poësie fait plus que l’Histoire : en nous
les Passions qu’elle excite, M. Maffei, dans la Préface de sa Merope, prétend qu’il faut supprimer le τοιοῦτων de sa définition
raisonnement si peu conforme à la morale chrétienne & humaine, il prétend prouver la nécessité des Spectacles, dont la Nati
stophane, appelle une de ses Piéces un Ouvrage tout plein de Mars. Il prétend que sa Tragédie des Perses a inspiré à ses Citoye
ici ce que longtems après, un de nos Poëtes Tragiques a avoué4. Si on prétend que les Tragédies ne peuvent pas être d’un grand
fin de cet Article ce que j’ai dit au commencement. Je n’y ai jamais prétendu justifier les Représentations publiques. On dit o
lles de sa Famille, avoient été suivies. M. de Cambray (Let. à l’Ac.) prétend que si nous avions une Tragédie qui n’inspirât qu
18 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IV. » pp. 68-81
Excommunication des Comédiens : en vain par l’organe de votre Avocat, prétendez -vous en faire porter tout le poids aux Farceurs,
Mais la foi de Corneille & de Racine n’a jamais été suspecte, on prétend même qu’ils ont eu l’un & l’autre des alterna
mante, qui se tue dès qu’il apprend le vœu de son pere. On n’a jamais prétendu justifier le vœu de Jephté : c’étoit un insensé,
19 (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248
dictoire à lui-même ! Si les spectacles sont aussi innocents qu’il le prétend , si bien loin d’y courir aucun risque pour l’inno
veut aller au spectacle. Il faut du moins savoir ce que c’est. On ne prétend pas s’en faire une habitude. Je réponds que si le
goûtée une fois, elle rappelle sans cesse. Combien en est-il, qui ont prétendu de même n’y aller qu’une seule fois, ou par curio
20 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106
des Romains prêtèrent à ce terme une signification moins étendue. On prétend que les plus anciens commentateurs ne l’employère
es de réduire les Drames en général au nombre fixe de trois Actes. Il prétendait que l’èxposition, l’intrigue & le dénouement
au sujet du nombre des Actes. Je ne sçais par quelle singularité nous prétendons qu’une Tragédie n’ait jamais moins de cinq Actes.
ongs en trois, à plus forte raîson seraient-ils insoutenables si l’on prétendait les augmenter. Qu’on ne pense pas se sauver à l’a
21 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « III. Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’auteur de la Dissertation. » pp. 5-9
III. Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’auteur de la Dissertation. La première chose
ement à son salut, et si le théâtre Français est aussi honnête que le prétend la dissertation, il faudra encore approuver que c
22 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIII. Première et seconde réflexion sur la doctrine de Saint Thomas. » pp. 82-84
Paphnuce ; et c’est à quoi se réduit cette preuve si décisive, qu’on prétend tirer de Saint Thomas à l’avantage de la comédie.
rtains jongleurs, joculatores, qui divertissaient le peuple, et qu’on prétend à la fin que Saint Louis abolit, par la peine qu’
23 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
bonne grace. L’autre trait du P. Drexellius, de Infern. C. 8. Ce Père prétend que tous ceux qui ont été au bal, & sont mort
trois amans dont elle a eu des enfans, entr’autres Archéloüs, dont on prétend que sont venues les Sirenes, qui ont hérité des g
hanteuses sont de vraies Sirenes, qui s’emblent nager ou voler (on ne prétend pas que j’excepte celles de l’opera). La nudité d
le plus grand éloge des danses continuelles des Lacédémoniens, qu’il prétend que Lycurgue ordonna par une sage politique, pour
os. L. 3. de Virgin. L’Auteur donne beaucoup d’étendue à la danse. Il prétend que c’est en général l’art des gestes. Il y renfe
Cahusac la fait monter sur le théatre, c’est-à-dire sur son trône. Il prétend qu’elle n’est en France qu’à son berceau, que cel
de Chrétiens spectateurs s’en repaître journellement ? Enfin Cahusac prétend que les mimes & pantomimes (les plus excellen
, comme des forcénés, &c. Il a une idée, que je crois fausse ; il prétend que le chant ou les instrumens n’ont été mêlés à
e illumination éclaire toutes ces salles ; le Mercure de juillet 1769 prétend qu’il y a cinq mille lampions, sans compter une i
24 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PREFACE CONTENANT L’HISTOIRE DU DIX-SEPTIEME SIECLE, SUR LA COMÉDIE. » pp. -
être permise, ou si elle doit être absolument défendue. Ce Théologien prétendu (je l’appelle ainsi, parce que le Père Caffaro Th
olâtrie. Je ferai voir le contraire dans cet Ouvrage. La Lettre de ce prétendu Théologien ayant paru à Paris durant le Carême, p
25 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
ée et affichée par tout où besoin sera, afin que personne n’en puisse prétendre cause d’ignorance. Ce fut fait et donné par Messi
x de cette Ville et Faubourgs que besoin sera, afin que personne n’en prétende cause d’ignorance, et exécutée nonobstant opposit
ée et affichée par tout où besoin sera, afin que personne n’en puisse prétendre cause d’ignorance. Ce fut fait et donné par Messi
laissent pas de faire chanter sur leur théâtre des Musiciens, qu’ils prétendent n’être pas externes, sous prétexte qu’ils sont à
eau, lesdites Religieuses, et tous autres, puissent pour raison de ce prétendre aucuns dépens, dommages et intérêts à l’encontre
e Paris, l’Ordonnance de Sa Majesté ci-dessus, à ce que personne n’en prétende cause d’ignorance. Ce fut fait et donné par Messi
és de cette Ville de Paris, l’Ordonnance ci-dessus, à ce que nul n’en prétende cause d’ignorance. Ce fut fait et donné par Messi
26 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
certains endroits, et de vous moins ennuyer par les réflexions que je prétends faire sur toutes les parties de cette Lettre, et
boulineurs dans les armées. Et c’est justement ainsi que Tertullien a prétendu que les Spectacles étaient interdits dans le prem
ectatione ludi constituunt. » Notre Docteur adopte cette réponse, et prétend qu’elle peut être appliquée à tout ce que l’on ob
uelle est proprement le dénouement de sa Pièce, et le moyen par où il prétend concilier les Scolastiques modernes avec les Conc
à l’autre : et parce que notre Docteur, à qui le temps est précieux, prétend que ce serait le perdre que de faire cette compar
mné la Comédie ancienne ; notre Docteur en demeure d’accord : mais il prétend en même temps qu’il ne reste rien dans la Comédie
la Comédie.» Avant que d’en venir à l’examen de ce que notre Docteur prétend trouver dans Tertullien et dans saint Cyprien en
ts, avoue que ce n’est point un mal de danser et de chanter ; mais il prétend que cela n’excuse point les Chrétiens qui assiste
en, et à reveiller l’esprit du monde. Quoi ! saint François de Sales prétend que des Spectacles et des poupées de dévotion son
iquée par Albert le Grand, dont il rapporte les paroles, et par où il prétend justifier la Comédie dans les sens de l’Ecriture
ssuyer ses larmes. Mais qui lui a donné une puissance si bénigne ? Il prétend la tenir de Dieu même : « Il n’obligerait pas, di
oqueurs dans la chaire de pestilence, (car c’est ainsi que Tertullien prétend que David a traité la Comédie,) il y a même de l’
sion avec les jeunes gens que l’on exerce dans les Collèges, et qu’il prétend que les uns ne sont pas plus infâmes que les autr
et d’Ecclésiastiques, ne font point de difficulté de jouer, et qu’ils prétendent que toutes ces Censures des Pères de l’Eglise, ne
il n’y a rien dedans qui blesse les Mœurs et le Christianisme, ils ne prétendent point la censurer : et, quand ils ne le diraient
r, qui n’est pas moins abondante en paradoxes que les précédentes. Il prétend donc premièrement que la circonstance des temps e
nt envie ? Ce sont là cependant les riches conclusions que le Docteur prétend tirer de la doctrine de saint Thomas : comme si s
un temps où ils doivent en se reposant imiter son exemple. Le Docteur prétend se tirer de tous ces inconvénients, en disant qu’
Thomas et Albert le Grand demandent dans l’usage des jeux, le Docteur prétend qu’elle est admirablement bien gardée dans les Co
ils ne doivent pas s’y rencontrer ; ce qui ne prouve rien de ce qu’il prétend , non plus que si je lui disais que les Comédies s
e notre Docteur, ni approuver sa douce Morale. Tout ce qu’il pourrait prétendre en Italie, suppose qu’il y jouât, ce serait peut-
27 (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32
tit, ils l’ont dépeinte comme l’ennemie et la rivale de la vertu. Ils prétendent qu’elle soit incompatible avec les plaisirs les p
condition, lorsqu’on change de terme ou de ton pour en parler ? Je ne prétends point ici prouver que les vers de Monsieur de Mol
puis que je ne blâme une insulte si condamnable et si mal fondée. Il prétend que Monsieur de Molière est un scélérat achevé, p
çu que les gens bien sensés ne sont point de son sentiment, lorsqu’il prétend que vous soyez impie, qu’il va vous prendre par u
28 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
ts moyens d’éclairer la multitude. Ce n’est pas, mes frères, que nous prétendions faire l’apologie sans restriction de tout ce qu’o
que « la charité s’étendait à tout et à tous », pourquoi vos évêques prétendraient -ils la restreindre à quelques-uns ? D’ailleurs, i
sévérité des mœurs françaises et la licence des mœurs italiennes. Que prétendez -vous donc par vos lois prohibitives ? Maintenir l
loire que lui. » Saint Antoinen s’exprime encore plus clairement. Il prétend que la profession de comédien servant au divertis
29 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
pour avoir raison d’une parole peut-être indiscrète, ou d’un affront prétendu . Et voilà ce qui a inondé la France d’un déluge d
ut appeler Christianæ Theatrales. Il faut donc que les vertus dont il prétend parler, et dont il dit que la Comédie est l’Ecole
que Dom Juan ne veut se lier nulle part, il se moque du mariage ; il prétend passer sa vie à dresser continuellement des piège
des filles qui lui plaisent, les cajoler, et en abuser. En un mot, il prétend vivre dans un entier libertinage. Son père a gran
t faire. C’est sous cet abri favorable de l’hypocrisie, que cet impie prétend mettre ses affaires en sûreté. Je ne quitterai pa
onné sa foi ; mais que c’est lui qui la lui a arrachée, et qu’elle ne prétend pas être obligée de se soumettre à toutes ses vol
s anciennes étaient moins condamnables que celles de ce siècle, on ne prétend pas pourtant qu’elles soient excusables en elles-
30 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114
a toujours paru comme une école raisonnable de la vertu, & moi je prétends au contraire qu’elle donne au vice des leçons int
ormité, cacher sa laideur sous les ornemens de la Poësie. Corneille a prétendu justifier le Théâtre par le discredit de sa Théod
chants de Syrene, qui vous attirent pour vous dévorer. En effet, que prétend Corneille dans le Cid, sinon que l’on ait pour Ch
31 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
-Esprit, et pour l’obtenir, adressons-nous à Marie. Ave Maria. Je ne prétends rien exagérer, Chrétiens, et ce n’est pas mon des
norance de l’esprit de l’homme n’est jamais plus présomptueuse, ni ne prétend jamais mieux philosopher et raisonner, que quand
e générale aux points particuliers, surtout à celui que je traite. Je prétends qu’il y a des divertissements dans le monde, qui
té insoutenable, et où nul chrétien de bon sens ne tombera jamais, de prétendre que ces hommes de Dieu se soient tous égarés, qu’
t point blâmable, puisque ce n’est pas là ce que j’avance. Quand vous prétendez que le jeu, j’entends certain jeu, est indifféren
de la soutenir ; on ne les a pas actuellement ces moyens, à ce qu’on prétend , mais pourtant on a de quoi jouer. Parce qu’il fa
le voulez, ne va point à des excès remarquables ; mais Dieu néanmoins prétend avoir droit de vous les défendre, et en effet il
oi les loix de la conscience ont moins, ce semble, à réformer ? Or je prétends néanmoins, et vous en êtes aussi instruits que mo
e que j’en puis dire. Mais que j’attaque jusqu’à la promenade, que je prétende qu’il y ait sur cela des mesures à garder et des
32 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
ien à craindre dans les bals & dans les danses, comme le Monde le prétend , le Saint Esprit prendroit-il tant de soin pour n
t tâcher de les réfuter. Dem. Vous entreprenez beaucoup, quand vous prétendez qu’on doit s’abstenir des danses, des bals, &
t institutis, nullius debet esse momenti. Telle est la coûtume qu’on prétend justifier. C’est un abus que les Saints Pères ont
ent occasion au prochain d’offenser Dieu. Ils ont beau dire qu’ils ne prétendent pas consentir au péché de ceux qui s’en servent,
33 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IV. Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des Comédiens du troisième âge en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession. » pp. 113-119
t en général sur les choses extraordinaires et merveilleuses dont ils prétendaient avoir été témoins pendant le cours de leurs longs
ouvement rétrograde, si contradictoire avec leur conduite passée, ils prétendraient frapper d’anathème ceux qui jouissaient de leur p
34 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XIX. Des Talens mal-à-propos attribués aux Comédiens. » pp. 45-62
pas dûe, se fondent sur l’esprit de discussion & d’analyse qu’ils prétendent lui être nécessaires ; sur l’intelligence qui doi
ns, est une preuve de la supériorité qu’ils ont sur les autres. Et on prétend qu’après une attention si sérieuse, un choix si r
ence égale à celle qui caractérise les vrais hommes à talens, nous ne prétendons pas l’en dépouiller absolument. Nous l’avons insi
35 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
& donner du corps à l’harmonie. Diodore, & après lui Kircker, prétendent que la musique instrumentale, la prémière de tout
ce Terpandre, avança un sistême bien bizarre & bien étonnant. Il prétendit que le mouvement des sept planettes était mélodie
x qui se distinguoient dans les Sciences. Si quelque mal-adroit osait prétendre aux couronnes qu’elle distribuait, & qu’il fu
aient jusques aux nues. Les Platoniciens & les Pythagoriciens ont prétendu que c’était faire tort à la musique de lui donner
ier raisonnement du divin Platon, il prouve que je n’ai point tort de prétendre qu’ils la regardaient comme l’unique source de la
épublique de Platon sans savoir la musique. Timagène & Quintilien prétendent qu’elle est agréable aux essences immortelles. Le
ait détruire la Pierre, dont l’opération est si dangereuse, puisqu’on prétend qu’il y a des gens qui ne sauraient entendre le s
 ; c’est du moins ce qu’on lit dans un célèbre Voyageur. Quelques-uns prétendent que le faux Prophète des Musulmans ordonna lui-mê
aux sons de leur guittare, les charmes qu’ils adorent. Certain Auteur prétend avec raison, qu’il ne faut qu’une chanson amoureu
36 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59
urs années, il s’en dégoûta, épousa la Princesse de Cantecroix, & prétendit que son mariage avoit été fait par force, se dégo
qu’il ne forma point de schisme & de nouvelle religion, comme ce prétendu chef de l’Eglise Anglicane, pour se venger du Pap
la femme de campagne craignant avec raison pour son état, engagea son prétendu mari à faire casser son premier mariage. Le Duc n
onfident du Duc & son Agent dans le département de ses amours. Il prétend que sa principale maîtresse traversa l’armée en h
ouronne de myrthe, de celle qu’il avoit manqué deux fois à Naples. Ce prétendu Roi de Naples avoit en tête ce Jean d’Autriche, b
e ne pas l’aimer , sur-tout quand on pense comme lui. Malgré ce génie prétendu extraordinaire pour la guerre, il ne réussit qu’à
37 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
des Théâtres. L’époque des Spectacles ne me paraît pas juste. On prétend qu’ils ne furent connus qu’environ deux cens ans
on avis ; il date de bien loin la naissance des Spectacles, puisqu’il prétend qu’ils ne la doivent qu’à la Nature. Voici une pa
ur le Père de la Tragédie, se serait-il barbouillé de lie, s’il avait prétendu débiter des maximes sérieuses ? Ce qui a port
s dans un état digne de pitié, s’ils l’avaient élevée au point que je prétends . Les troubles qui agitèrent le Royaume, causés en
u reste, les Mystères ont commencés plutôt que quelques Auteurs ne le prétendent  ; mais je ne m’éfforcerai point de le démontrer :
38 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
par attaquer les Indulgences, et finit par abolir la Messe. Vous avez prétendu que la culture des Sciences et des Arts est nuisi
s enfants qui souffrent. Mais ce n’est pas seulement un jouet qu’on a prétendu leur donner, ce sont des leçons utiles déguisées
able ; vous lui attribuez même un effet absolument contraire, et vous prétendez le prouver. Je conviens d’abord avec vous, que le
guérir ? Vous convenez que c’est l’objet de nos Tragédies ; mais vous prétendez que l’objet est manqué par les efforts même que l
hommes. Philinte m’a toujours paru, non pas absolument comme vous le prétendez , un caractère odieux, mais un caractère mal décid
Mais je m’aperçois, Monsieur, que je donne des leçons à Molière. Vous prétendez que dans cette scène du sonnet, le Misanthrope es
aller au sermon » 15. Ce discours me surprend dans votre bouche. Vous prétendiez un moment auparavant, que les leçons de la Tragéd
t en soutenant avec vous que la pudeur leur est naturelle ; ce serait prétendre que la nature ne leur a donné ni besoins, ni pass
e qu’à troubler le bonheur dont ils jouissent. Personne, Monsieur, ne prétendra le contraire ; des hommes assez heureux pour se c
aisé de répondre en deux mots à vos autres objections. Je n’ai point prétendu qu’il y eût à Genève un spectacle tous les jours 
39 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — [Introduction] » pp. 2-6
avoit beaucoup coûté, & il imagina le conte de la méprise de son prétendu valet-de-chambre qui le brûla : l’ouvrage n’est p
eure, cette piece suppose du talent. Mais qu’est-ce que le Traducteur prétendu d’un poëme que personne n’a vu, un Cassendiste qu
40 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58
ns imprudens. Ils léveront le masque séducteur, sous lequel les vices prétendent cacher leur difformité. Ils prouveront que le but
e. Ces dignes Pasteurs détruiront tous les prétextes, par lesquels on prétend justifier ces prophanes amusemens. Ils feront voi
41 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
’il y eût personne qui le voulût conseiller à un Monarque. La Musique prétend être plus spirituelle que la Peinture, et elle pr
eur raisonnement, sont incertaines et douteuses. Mais les Astrologues prétendent qu’ils ne se peuvent tromper, parce que leurs pri
42 (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42
sonne ; mais ceux qui se montrent contraires à la liberté du théâtre, prétendent que, dans ce cas, leur application est dangereuse
la nécessité de la concurrence pour les progrès de l’art dramatique, prétendent qu’on doit se borner à l’érection d’un autre gran
que Théophraste étoit étranger. Il est inutile de répondre à ceux qui prétendent que les troupes seroient trop fatiguées par la ga
rvation d’un abus, parce que l’on a contracté des dettes, et que l’on prétend qu’elles sont hypothequées sur la jouissance de c
’autres propriétés, dont la valeur immense ne peut se calculer23. Ils prétendent que, si d’autres comédiens se permettent de jouer
s comptent donc bien peu sur leurs talens, sur cette tradition qu’ils prétendent posséder seuls, s’ils ne se croient pas en état d
erté, et de l’usage de ses facultés intellectuelles, pour prevenir un prétendu délit qu’il auroit pu commettre ; on le punissoit
es auteurs vivans, afin d’en devenir propriétaires, et qu’on les voit prétendre être les héritiers des auteurs, on a envie de s’é
43 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150
t plus quand on a un autre intérêt que celui de la justice. Le public prétend -il conserver ses droits en abusant ? prétend-il q
de la justice. Le public prétend-il conserver ses droits en abusant ? prétend -il qu’on veuille lui plaire, si l’unique moyen d’
es suffoque, & ne les aiguillonne point. Quand on n’a plus rien à prétendre , on doit jouir dans une molle oisiveté. C’est ain
44 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « AVERTISSEMENT. » p. 2
EMENT. Si cette Lettre n’est pas signée, ce n’est pas que l’on ait prétendu abuser du titre d’Anonyme, pour attaquer impunéme
45 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. » pp. 142-158
ris de leur Ambroisie, c’est à dire des douceurs de l’espérance, vous prétendez donc consacrer vos veilles à l’Opéra-Bouffon ? Le
reux volumes, il s’éfforce de faire connaissance avec les Héros qu’il prétend faire revivre : Les Auteurs de notre Opéra doiven
aret mérite d’être observée ; il agit autrement que chez lui. Comment prétendez -vous saisir toutes ces nuances, si vous ne le sui
46 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
nnent à la vertu d’eutrapelie, ces jeux innocens eux-mêmes, S. Thomas prétend que ceux qui sont obligés de faire pénitence pour
as de la partie-inférieure, pourvu que son esprit demeure uni à Dieu, prétende que la comédie n’altère point en lui cette sublim
de piété : Nec permittendum misceri cantiones, balatas verba vana. Il prétend que les Musiciens & les amateurs de la musiqu
t au grand nombre, qui y pèche réellement, & au petit nombre, qui prétend ne pas y pécher, parce qu’il le met dans un dange
i favorable qu’on pense, & réduit presque à rien la liberté qu’on prétend se donner ; qu’ils ont contr’eux les plus grands
47 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IX. » pp. 158-170
de l’Excommunication des Comédiens, tandis que en Italie, à ce qu’on prétend , ils n’encourrent pas cette censure : ce moyen us
utent sans être avoués, ils ne seront pas pensionnés. Est-ce que l’on prétend les réduire à mourir de faim ? Cette considératio
48 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132
Pastorale & l’Opéra-Sérieux, Drames qu’il devait connaître. S’il prétend qu’il n’y a que trois sortes de personnages au Th
gramme du Chevalier de Cailly au sujet d’Alphana que quelques Sçavans prétendaient venir d’Equus ; il termina leur dispute par ce ba
49 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIX. Prétexte frivole du délassement. »
oit-on encore faire un dernier effort pour soutenir le Théâtre, & prétendre que la nécessité où nous sommes de prendre quelqu
50 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124
rive. Il lui demande d’abord « si la nouvelle qu’il a apprise » de ce prétendu mariage « est véritable ». À quoi, dans la terreu
semblé hors de propos à quelques-uns dans cette pièce ; mais d’autres prétendent au contraire, qu’il représente très naïvement et
qu’il la doit aimer, qu’elle ne sait comment le blâmer. Bien des gens prétendent que l’usage de ces termes de dévotion que l’Hypoc
ns laquelle les Poètes, qui étaient les Théologiens du paganisme, ont prétendu purger la volonté des passions par la Tragédie, e
et l’âme de toutes les autres Vertus. Je sais que le principe que je prétends établir a ses modifications comme tous les autres
naturels de la galanterie du tête-à-tête, qui est la dangereuse ; je prétends , dis-je, que ce caractère de ridicule, qui serait
onvient pas à sa mortification apparente et ne fait pas l’effet qu’il prétend  ; ce qui le rend ridicule, comme vous venez de vo
ent ridicule, comme il était nécessaire pour en tirer le fruit que je prétends . Vous me direz qu’il paraît bien par tout ce que
orce de la prévention, que je croirais prouver suffisamment ce que je prétends , en vous faisant simplement remarquer que les rai
première impression ne laisserait pas de produire tout l’effet que je prétends , comme je l’ai prouvé ; mais il est même faux qu’
cule sur l’esprit humain, comme de cette force procède l’effet que je prétends . Car la connaissance du défaut de Raison d’une ch
51 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XV. » p. 68
enons d’en examiner tous les traits. Ils sont tellement à ce que vous prétendez , particuliers au Héros, que les autres Génies n’y
52 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. -
dicules. Nos Erostrates modernes, cherchant sans pudeur la célébrité, prétendent créer un homme nouveau : ils nous ont effrayés pa
ement ? Quand commencerez-vous à nous être utiles en effet ? Vous qui prétendez nous faire accroire tant de choses extravagantes 
53 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
douzième siècle, la musique était toujours mêlée à la déclamation. On prétend que ce fut Sixte IV. qui donna le prémier à l’Ita
ci, mais ils en citent un autre intitulé les Amours d’Hercule, qu’ils prétendent le plus ancien, dont les paroles étaient Italienn
parterre de l’Opéra-Sérieux. Les uns tiennent pour Lully, les autres prétendent qu’il n’était qu’un écolier en comparaison de Ram
a plus-part des règles des autres Pièces de Théâtre. Ceux qui ont prétendu que ses Poèmes n’étaient susceptibles d’aucune rè
des Dieux opèrent les prodiges les plus étonnans ? On a donc tort de prétendre que les Drames de l’Opéra ne sont fondés que sur
de goût. Je n’adopte pourtant point le sentiment de M. Rousseau, qui prétend que la danse étant par des gestes l’imitation de
des aventures amoureuses, dont le dénoument est toujours heureux : on prétend que le nom d’Opéras-Balets, qui tire son origine
le & sublime dont ils sont écrits. Je sais qu’il est des gens qui prétendent que le stile des Opéras-sérieux peut être poètiqu
54 (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54
cènes presque aussi cruelles dont le détail serait de trop ici. Je ne prétends pas cependant autoriser le mépris que l’on a géné
remords justifiants du Publicain leur Confrère. Tout excommunié qu’on prétend que je suis, je ne troquerais certainement pas mo
s en font souvent des incrédules au lieu d’en faire des justes. Je ne prétends point faire croire que ma profession édifie quoiq
étends point faire croire que ma profession édifie quoiqu’elle puisse prétendre à cet avantage pour l’avenir. Il me suffit qu’ell
ls sont capables ; mais un particulier comme moi, qui n’a pas lieu de prétendre à ce degré sublime d’utilité, et de capacité, un
r sans-doute, nous autres Comédiens, à examiner les professions qu’on prétend moins susceptibles de reproches, j’use donc de ce
e quelque chose à la perfection poétique de la Scène Française, je ne prétends pas en faire conclure qu’il manque quelque chose
? qui peut donc mieux offenser la pudeur que le vice à découvert ? On prétend que je n’ai cité ces derniers mots de Mr. Roussea
55 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189
e qui éclaire toute l’horreur de la conduite du Conquérant ? Pourquoi prétendez -vous encore qu’« il n’y a que la raison qui ne so
ttez-moi de ne pas convenir de ce que vous dites, à moins que vous ne prétendiez que le Théatre suit et; embellit les nobles senti
petit à petit, et; ce changement, bien loin de prouver, comme vous le prétendez , qu’il faut absolument suivre et; embellir les mœ
, il falloit ne plus le flater dans ses défauts. Au reste, quand vous prétendez que les chefs-d’œuvres de ce grand homme tomberoi
; peu susceptible des beautés de l’original. « La Poétique du Théatre prétend , dites-vous, purger les passions en les excitant 
sque Polifonte vient me dire : Un Soldat tel que moi peut justement prétendre A gouverner l’Etat quand il l’a sçu défendre. Q
prouvé à la représentation de votre piéce. Plaisanterie à part, je ne prétends pas que votre joli petit Opéra soit ennuyeux, mai
que sa mort et; celle de ses conjurés en est la juste punition. Vous prétendez que dans cette Piéce Caton fait le personnage d’u
d à son ennemi. Timeo Danaos vel dona ferentes. V. Æn. « Il n’a point prétendu , à votre jugement, former un honnête homme, mais
la piéce bien présente quand vous en avez entrepris la censure. Vous prétendez que le Misantrope dit : « qu’il a conçu une haine
s de droiture, l’urbanité et; la douceur. Au surplus tout ce que vous prétendez que Moliere auroit dû faire pour conserver le vér
ouer ? Encore une fois, ce n’est point la vertu du Misantrope qu’on a prétendu tourner en ridicule, ce sont tous les défauts qui
e, à proportion du pouvoir que nous avons eu de la multiplier ? Je ne prétends assurément pas justifier par-là le libertinage, i
imosité, ou mauvaise foi. Quant à l’ignorance, vous êtes connu, je ne prétends pas vous faire un fade compliment en vous disant
métier dont l’exercice pourra mettre celui qui l’a embrassé à même de prétendre à un dégré de gloire aussi éminent que celui d’êt
blic, et; non dans le particulier. Vous les gêneriez beaucoup si vous prétendiez les obliger à faire parade d’une honnête simplici
avec beaucoup d’attention, Monsieur, l’espece de révolution que vous prétendez devoir être produite par l’introduction d’une Com
time, mais j’avouerai de bonne foi, que malgré l’art avec lequel vous prétendez dérober leurs inconvéniens, ils ne laissent pas d
s, elle subsiste en un mot, telle qu’elle est, parce qu’on n’a rien à prétendre dans ses États, et; que quiconque voudroit vous i
1 On appelloit autrefois les Évêques Præsules, et; le docte Scaliger prétend que ce nom ne leur avoit été donné, que parcequ’i
56 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
mérite à être versificateur, que Poëte. Cependant des Auteurs connus prétendent que la Poésie de style, est-ce qu’il y a de plus
s prouver que leurs raisonnements sont plus spécieux que solides. Ils prétendent que la Poësie de style fait seule la destinée des
dont la valeur n’est n’y arbitraire, n’y dépendante des Loix. Nous ne prétendons point qu’un homme qui n’auroit pas la moindre idé
57 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
ion & de toute sorte d’états sont dans l’habitude d’y aller, sans prétendre commetre le moindre mal. Qui vous a donc appris,
rloit, à celle que nous condamnons. Je sai quel est l’endroit où vous prétendez que ce saint Docteur est si favorable aux jeux &a
donc évident que ce saint Docteur en parlant de la sorte, n’a jamais prétendu justifier la comédie, telle que l’ont condamnée l
est donc bien éloigné d’être aussi favorable aux comédiens qu’ils le prétendent , & de croire qu’on puisse en conscience rien
Princes, ni des Arrêts de la part des Magistrats qui la défendent, le prétendu usage en ce cas sera toujours un véritable abus q
58 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
pêchaient pas de songer à plaire aux Dames ; malgré sa galanterie, il prétendait passer pour savant en Hébreu, en Arabe et en Syri
poétiques ». Il s’enhardit dans la suite, et s’en faisait gloire. On prétend qu’il offrit une bonne somme à Corneille pour se
d’escrime, et assure que par politesse « il baise le fleuret dont il prétend lui porter une botte franche ». Enfin il lui offr
it le moins les attendre :  « La qualité de Poète que le grand Armand prétendait réunir à tant d’autres, le rendit jaloux du Cid.
bien des erreurs sur la morale ; mais ce n’est pas ce que l’Eminence prétendait , elle voulait une critique, non une censure doctr
59 (1759) Lettre d’un professeur en théologie pp. 3-20
e. Il est vrai qu’en nous faisant une imputation si gratuite, vous ne prétendez pas nous faire une injure : &, si je compare
pour nous ; & que l’homme qui, conduit par ses propres lumières, prétend nous donner une définition exacte de cet Etre sup
60 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
t tout en mouvement pour harceler M. Collier ; et il n’y eut point de prétendu bel esprit qui ne lui lançât son trait de Satire.
ar conséquent une infinité de termes français doivent répondre. Je ne prétends pas néanmoins que ma traduction soit tout à fait
61 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85
’elle pût être d’aucune utilité pour les mœurs, comme quelques uns le prétendent . En effet, quelque air de sagesse et de modestie
eux, qu’il renonça dans le moment, et pour toujours, à sa passion. On prétend que Cratès de Thebes ne connaissait que trois rem
62 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CONCLUSION » pp. 113-114
andale arrive. » Nous devons prier Dieu pour l’Auteur de la Lettre du prétendu Théologien, qui a causé un si grand scandale : Ma
63 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [L] » p. 425
orme indiquée & desirée]. Mais notre ambition ne va pas jusqu’à prétendre corriger notre siècle. [Adelaïde. Rien ne me
64 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
es Drames du nouveau Théâtre, sont en général assez mal écrits, je ne prétends pas lui faire perdre l’estime de ceux qui veulent
i tout ce discours & cette défiance ? Qui vous dit qu’avec-eux je prétends M’allier43 ? La construction du Vers suivant me
ompagnie qu’à cause de notre Opéra-Bouffon. Voici deux passages de ce prétendu rival de Racine qui prouvent que dans l’autre siè
cette apostrophe ? Insensés, qui remplis d’une vapeur légère53… On prétend que le grand Rousseau éxcellait dans le choix des
65 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
romoteur de la foi fit beaucoup de difficulté sur ces spectacles ? Il prétendait que M. Vincent, Supérieur de S. Lazare, ne devait
foire S. Germain, sur la représentation de leurs pièces. Les premiers prétendaient qu’il n’était pas permis aux autres de faire des
couvrent par-dessus les leurs. D’abord il se moque avec raison de ce prétendu secret, comme si les Novices et les domestiques d
les pièces les plus comiques, soit imprimées, soit de leur façon ? On prétendait par ce moyen amuser innocemment la jeunesse, l’en
66 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
avantage, je ne saurois comprendre comme l’irreligion a pu adopter ce prétendu philosophe qui la déshonore, qui la combat 1°.  A
nt ! LISETTE. Et, si vous me fâchez, c’est même un archévêque. ! Je prétends m’en donner de la bonne façon. SILVIE.         
,     Mon rôle même j’y jouerois. SILVIE. C’est par dévotion que je prétends m’y rendre. LISETTE. Mais sous les yeux de qui 
67 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116
èces qu’on écrira pour le nouveau Théâtre ; et, dans le cinquième, je prétends abolir entièrement la danse des femmes. Examinons
isément le contraire, et ne soient pas révoltés par mon système. Sans prétendre qu’il arrive dans les hommes une métamorphose si
68 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « [Lettre] » pp. 1-4
fierté à tout Ecrivain qu’elle anime ; je crois qu’il m’est permis de prétendre à cette gloire, ainsi que vous. Je ne pense pas,
69 (1667) Traité de la comédie « Préface » pp. 452-454
gles de la religion chrétienne. Mais le caractère de ce siècle est de prétendre allier ensemble la piété et l'esprit du monde. On
70 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
M. Rousseau a choisis. « Je sais, dit-il, que la poétique du théâtre prétend faire tout le contraire, et purger les passions e
s prouver que la Tragédie allume en nous les mêmes passions dont elle prétend inspirer la crainte, et qu’elle nous conduit aux
on générale devient inutile ; ce que M. Rousseau n’a certainement pas prétendu . A l’égard du Théâtre, rappelons-nous ce qui s’es
ête homme ; s’il a voulu se peindre lui-même dans Alceste, il n’a pas prétendu s’exposer à la risée du public ; s’il fait aimer
re a voulu humilier, pour flatter le goût de son siècle. Si Molière a prétendu faire briller Philinte aux dépens d’Alceste, jama
en dise M. Rousseau, n’être ni fourbe ni brutal. Molière n’a donc pas prétendu ni pu prétendre dégrader la vérité et la vertu, e
seau, n’être ni fourbe ni brutal. Molière n’a donc pas prétendu ni pu prétendre dégrader la vérité et la vertu, en les faisant un
ux mœurs de la scène comique Française, à moins que l’amour, comme le prétend M. Rousseau, ne soit même dans les personnages ve
re de régler les droits, il est clair que les femmes n’avaient rien à prétendre . Or, comme dans un état républicain tout homme pa
vertu factice, et un devoir de convention ; ce n’est pas là ce que je prétends . La pudeur naturelle interdit-elle aux femmes la
au commerce des femmes ce qui a des causes bien plus réelles. Vous ne prétendez pas sans doute que les femmes amollissent le labo
un seul. C’est donc nous supposer une âme déjà bien corrompue que de prétendre qu’elle analyse ses émotions composées, pour en e
irs passés nous sont encore présents. Comment donc M. Rousseau a-t-il prétendu que l’amour reste, et que l’objet s’efface ? Fera
a main de sa vertueuse amante : voilà donc les circonstances que vous prétendez qu’il oublie, pour ne conserver que l’impression 
n’y a que la sagesse stoïque, ou l’insensible froideur. Voyez si vous prétendez faire de tous les hommes des Stoïciens, ou des ma
n, où ses études continuelles l’attachent ; qu’elle puisse d’ailleurs prétendre dans son état à tous les avantages que l’estime p
71 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
adinage qui donne l’échange à quelqu’un, en se moquant de lui : on ne prétend pas lui faire tort, ce ne sont pas des injures gr
eur expérience. Je dis plus, qu’on s’en rapporte au théatre même, qui prétend ne faire que jouer, representer ce qui se passe d
trouve dans les comédies, le plus fidel portrait des femmes, & il prétend que pour ne pas blesser leur délicatesse, on empr
dire de la Dévotion des Femmes, comme de la Religion Protestante, le prétendu Sexe devot, comme les prétendus Réformés, mais co
ssant. 2. Toujours ainsi que vous il produit quelque ouvrage, 3. On prétend qu’il fait plus on dit qu’il se répend. 4. Il mû
ns de la tolérance sont fausses, nous l’avons vu ailleurs ; le danger prétendu des désordres que pourroit occasionner la cessati
72 (1675) Traité de la comédie « I. » pp. 272-274
gion chrétienne. Mais il s'est trouvé des gens dans celui-ci, qui ont prétendu pouvoir allier sur ce point la piété et l'esprit
73 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
ation si infâme, « tum turpis et infami contagione fœdari ». Qu’il ne prétende pas abuser de notre charité jusqu’à vouloir nous
pas indigne. Quelques critiques modernes en ont douté, ce que nous ne prétendons pas examiner ici. Il est du moins certain que c’e
tus occupavit : totum illud diabolus et angeli ejus repleverunt. » Il prétend qu’il y avait des foyers ménagés derrière le théâ
elle dans tous les temps. Il la croit funeste même à la Cour, d’où il prétend que le bon ordre doit la faire bannir. C’était le
, ne l’entretiennent-ils pas ? « Desidiam prorogant Histriones. » Ils prétendent nous désennuyer : ces amusements sont pires que l
74 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VIII. » pp. 42-43
en même temps les noms de tous ceux qui lui ont fait savoir qu’ils y prétendaient . C’est la coutume que les Pères Confesseurs ont i
75 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
i, que l’on ose improuver les respectables décisions des Conciles. On prétend seulement faire voir les motifs qui ont occasionn
commencerent à s’établir en France, c’est-à-dire, comme plusieurs le prétendent , sous le regne de Charles le Chauve, dans le neuv
es Piéces eussent auparavant été présentées au Juge ; & Riccobini prétend , que ce Saint Archevêque n’a pas dédaigné d’appro
Chaire de Vérité, peut, comme tous les autres Membres des Académies, prétendre à inspirer la politesse & l’honneur. Dans le
76 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99
; le Devin de Village, décide bien plus sévèrement encore : puisqu’il prétend qu’elles sont pernicieuses ; destructives pour le
qui doit la débiter : mais, par cette raison même, c’est à lui, s’il prétend au mérite solide d’être un Citoyen utile, estimab
ortables aux yeux des femmes sensées, plus courus des folles ; ils ne prétendent que cela. Une Comédie qui ne corrige pas le vice,
t la balance gardera-t-elle l’équilibre ? Mais, diront les Misomimes, prétendez -vous que des Baladins… Je ne veux rien qui soit c
77 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
ue par l’égoïsme sacerdotal, et par le machiavélisme politique. On ne prétend pas dire qu’il faille exciter le peuple à se livr
n bien commun qui appartient à tous les citoyens ; chacun a droit d’y prétendre selon les circonstances dans lesquelles il se tro
ls la perfidie est une action vertueuse et qui en trompant les hommes prétendent servir le ciel. Comment pourrait-on en effet se f
ns dans ce bas monde, et que c’est à tort qu’on voudrait l’accuser de prétendre avoir le droit de disposer de la vie, et de la co
78 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
ies, ou que de leur temps il s’y passait des choses déshonnêtes. S’il prétend par ce qu’il appelle idolâtrie qu’il s’y faisait
dues de toutes les Comédies d’autrefois, en comparaison desquelles il prétend que les nôtres, ou plûtôt les siennes, sont confo
is de peur qu’il ne semble que j’en veuille excuser quelques-unes, je prétends comme tous les gens sages ont prétendu, et parmi
ille excuser quelques-unes, je prétends comme tous les gens sages ont prétendu , et parmi les Païens et parmi les Chrétiens, que
’il savait n’être pas véritables ? Ce Comédien lui répondit, comme le prétend notre Apologiste, qu’il n’y avait point de mal à
les joue à présent. Le premier moyen par lequel l’Auteur de la Lettre prétend le prouver, est parce que ce grand Docteur dit,2æ
affections. » Ensuite pour empêcher les fâcheuses impressions, qu’il prétend avec raison demeurer dans l’âme après ces sortes
à présent soient si réformées, si modestes, et si bien réglées que le prétend celui qui leur a composé une nouvelle Apologie :
plaise que je veuille autoriser ce que l’Église a condamné ; mais je prétends que si on fait plus de quartier à ceux qui commet
lle ne peut les empêcher tous. Jamais, par exemple, les Souverains ne prétendirent punir les mauvais desirs quand il n’en a paru auc
79 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
i travaillent pour la Comédie, on ne peut point les condamner. Ils ne prétendent coopérer qu’à une chose bonne en elle-même, et qu
par d’autres raisons comme de surcroît » ; et sur ce que quelques-uns prétendaient , que l’Ecriture ne parlait point des Spectacles,
sainte Assemblée34. « Comment ces gens-là, dit ce Père, pourront-ils prétendre d’approcher des lieux saints et participer aux bi
it trouvé qu’une simple vanité, comme les défenseurs de la Comédie le prétendent . On ne peut pas douter que du temps de saint Bern
re trois réflexions. La première est, qu’il n’est pas vrai, comme le prétendent ceux qui prennent la défense de la Comédie, que l
e ceux qui entreprennent la défense de la Comédie et de la justifier, prétendent que ce grand Prélat ne la condamne que pour les F
touchant, afin qu’elles puissent exciter dans l’âme l’effet que l’on prétend  ; afin que les sujets que l’on choisit puissent p
ges, on en devrait blâmer l’usage comme celui des Comédies. Ceux qui prétendent excuser les personnes qui vont à la Comédie, dise
ponsable du scandale que vous avez donné aux autres. » Enfin ceux qui prétendent qu’en allant à la Comédie, elle ne leur fait aucu
ce retranchement de choses immodestes que l’on a fait, à ce que l’on prétend , dans la Comédie, la rend plus dangereuse et plus
80 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXI. Si les Comédiens épurent les mœurs. Des bienséances qu’ils prétendent avoir introduites sur le Théatre » pp. 86-103
re XXI. Si les Comédiens épurent les mœurs. Des bienséances qu’ils prétendent avoir introduites sur le Théatre C’ est peu d
n des talens qu’il n’a pas, & un titre qui ne lui est pas dû ; on prétend qu’il épure les mœurs, & il s’en flatte lui-m
81 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXII. On vient à saint Thomas : exposition de la doctrine de ce Saint. » pp. 79-81
de ce Saint. Il est temps de la dépouiller de l’autorité qu’elle a prétendu se donner par le grand nom de Saint Thomas et des
82 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
violent les lois ; et on demanderait à l’autorité spirituelle si elle prétend avoir le droit de lancer un anathème dont l’effet
et des comédiens, pour le plaisir et l’instruction du public, ont-ils prétendu se damner, eux et leurs sujets, par la fréquentat
l’infamie dont cette honteuse production sera à jamais flétrie. Je ne prétends pas dire que cet écrit ne contienne quelques réfl
83 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
de s’affectionner à ces malheureux spectacles. Je sais bien que l’on prétend qu’il faut faire beaucoup de distinction entre le
encore plus clairement combien est imaginaire la différence que l’on prétend mettre entre les comédies de ce temps-ci, et les
, et à l’attacher à la créatureIbid. ; 7. parce qu’il est ridicule de prétendre en pouvoir faire un bon usage, et les rapporter à
84 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
spectacles de nos jours sont exempts de crime, comme quelques-uns le prétendent , on ne peut au moins disconvenir, que ce ne soit
ingénieux, & de plus persuasis. Je sçay, qu’un Critique célebre prétend , que Tertullien fit son Traité des spectacles, lo
’il n’y ait rien là que d’innocent, & leurs raisons, c’est qu’ils prétendent  ; Que l’Ecriture ne les a pas condamnez. Que les
es, parce, disent-ils, que tout cela est accompagné d’immodestie. Ils prétendent , que les voix & les instruments qui animent &
non manducet. Et si la nourriture même ne leur est pas dûë, osent-ils prétendre au plaisir ? Mais,5. poursuit-on, du moins ce pla
e des Clercs. Les Laïques ont toujours disputé sur la liberté qu’ils prétendent avoir d’assister à ces sortes de divertissements 
85 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement du clergé de france avant et depuis la révolution.  » pp. 346-350
té, l’éclat de ses fonctions de vicaire de Jésus-Christ sur la terre, prétend à une supériorité directe sur les rois. Cette sup
86 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233
ralement embrassée et établie par les premiers Maîtres de l’art : ils prétendent , ces Maîtres (mais en ce point je ne sais si leur
s Maîtres (mais en ce point je ne sais si leur avis est bien sûr) ils prétendent , dis-je ; que lorsque le Héros de la Pièce doit s
ue. N’est-il pas clair, après ces réflexions, que les Poètes Grecs ne prétendirent jamais affaiblir la compassion dont les Spectateu
trophe. D’un autre côté, si les Tragédies (comme quelques Modernes le prétendent ) devaient toujours être nommées du nom de l’Acteu
87 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « Préambule » pp. -
iques qui blâment la philosophie et les lumières qu’elle répand ; qui prétendent que les hommes s’égarent et tombent dans le fossé
e avancer et entreprendre de prouver à mon tour et à ma manière, sans prétendre le faire mieux que mes prédécesseurs, mais, pour
88 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
etomberions dans la barbarie dont nous sommes à peine sortis. Si l’on prétend , à cause des taches qu’on voit dans le Soleil, qu
De simples ridicules deviennent souvent des vices dangereux. On prétend que la Comédie ne corrige les hommes que de quelq
89 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301
andale et par les menaces du châtiment. A moins donc que M. Dryden ne prétende que le Paganisme et le Christianisme ne diffèrent
ne Comédie l’admettait ; Aristophane en est une preuve. Je sais qu’on prétend que le Chœur fut banni de ce qu’on appelle la nou
ornes qu’un Poète ne doit jamais franchir. Mais, quel principe que de prétendre établir pour base de la Comédie, le plaisir ? pri
n que le Ciel ne soit obligé de pardonner à une belle personne. Et de prétendre ici qu’il faut passer à Torrismond ces extravagan
u’on s’est avisé de l’avoir. Pour ce qui est de Molière en France, il prétend n’avoir point poussé la Satire au-delà du faux Ma
90 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
ité nécessaire anéantit la Religion, et par la loi du plus fort qu’il prétend établir, ébranle les fondements de la société et
s suffrages, il s’en tient à celui des amateurs de la Comédie : je ne prétends pas aussi le réformer par cet écrit, mais seuleme
nos jours jouent sans scandale, et d’une manière qui soit licite. Je prétends que non : et si je le prouve, il faudra que le Ré
. Si, dis-je, le Théologien avait pensé à cela, il aurait eu honte de prétendre excuser la Comédie par les circonstances des temp
uvelles découvertes qu’il eût faites. Pour l’honneur des Comédiens il prétend que les Cabaretiers dont on fait aujourd’hui « d’
91 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
sur la Comédie, en 1732, dit, « que notre Théatre, tout épuré, qu’on prétende qu’il soit, est très-dangéreux à fréquenter ; par
us récens Apologistes des Théatres ; Mr. Nougaret, un des plus zélés, prétend qu’ils sont l’école des mœurs, dans son livre int
’est-à-dire une nation corrompue, & c’est pour ces raisons, qu’il prétend , qu’il nous faut d’autres plaisirs, que ceux du c
r. Louis Racine à Mr. de Valincourt. Notre Théatre, tout épuré qu’on prétende qu’il soit, est très-dangéreux à fréquenter ; dit
t laisser une libre carriere au désordre, sous prétexte de dévotion ? Prétendra-t -on, qu’ils facilitent le crime, pour détourner le
contraires à l’esprit du Christianisme. Il est donc palpable, que ce prétendu raisonnement ne peut sortir de la bouche d’un fid
. Multi vocati, pauci electi. Mais dès qu’on blame leur conduite, ils prétendent la justifier par celle du plus grand nombre. Ce n
d Théatrum insaniæ ; mendax est. Noli imitari turbas concurrentes. Le prétendu Philosophe n’ayant rien à répliquer à des vérités
u prononce une sentence de mort contre son indigne Ministre, & le prétendu innocent. Voilà, Madame, dit le brave Chevalier,
oint confessée d’un péché honteux ; donc il n’est point péché. Par ce prétendu raisonnement, ne feroit-on pas bientô : disparoit
le Ciel, de punir des crimes, qu’il fait commettre aux hommes, qu’on prétend même n’être pas libres ; comme dans Phedre &
92 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE III. Réflexions sur le renouvellement du Théâtre. » pp. 36-41
t scandaleux, et les Modernes ont bien fait de le proscrire ; mais le prétendu amour honnête, que les Modernes ont introduit, ne
93 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566
dispositions des loix ecclésiastiques contre les Comédiens, l’Auteur prétend aussi s’en dégager, en disant qu’elles ne regarde
s & inévitables de la société civile. Telle est la décision de ce prétendu Casuiste, qui proteste qu’il ne s’est arrêté ni à
Sales, & de S. Charles Borromée, de même qu’à la différence qu’on prétend trouver entre le sentiment des Peres de l’Eglise
nd aux passages de S. Thomas & de S. François de Sales, dont on a prétendu se servir en faveur de la Comédie. Traité de la
à ces émotions toujours si dangereuses. Et quant à l’avantage que le prétendu Théologien a tiré de la foiblesse que certains Ec
siastiques ont d’aller aux Spectacles, il le réfute par l’aveu que ce prétendu Théologien a lui-même fait qu’il se feroit un scr
ne le fait pas toujours ». Discours sur la Comédie. Paris, 1694. Le prétendu Théologien, Défenseur de la Comédie, est réfuté d
Auteur de ces Discours. Le premier est une réfutation de la Lettre du prétendu Théologien qui avoit entrepris la défense de la C
iques, il n’en est pas moins vrai que notre Théatre, tout épuré qu’on prétende qu’il soit, est très-dangereux a fréquenter ; par
rlai, Archevêque de Paris, 1694. Ce Religieux y désavoue la Lettre du prétendu Théologien qu’on lui avoit attribuée. Cette rétra
de Dijon ; mais cette Académie, en le couronnant, n’a pas sans doute prétendu approuver l’indécence avec laquelle l’Orateur y a
si foiblement, qu’il se mettoit dans le cas de rendre les armes à son prétendu adversaire. C’est en effet la conclusion de sa Ré
Pour prouver que les Jeux scéniques ne sont pas aussi innocens que le prétendent leurs défenseurs, Dom Ramire remonte à leur origi
le désordre & le scandale étoient aussi énormes que D. Ramire le prétend , comment les tolere-t-on ? Comment ont-ils passé
rnement civil pouvoit présenter sur quelques objets. L’avantage qu’on prétend pouvoir tirer de ces irrégularités, est souvent c
t donné lieu à de nouveaux désordres. Les tempéramens mêmes dont on a prétendu user pour les concilier avec les bonnes mœurs ; s
ivant les principes de S. Thomas, dont les Apologistes des Spectacles prétendent pouvoir s’autoriser, il est évident que les Théat
s, au lieu de chercher à nous corriger, nous nous applaudissons de ce prétendu avantage ». Nous ajouterons ici, pour fortifier c
tolérât les Théatres : mais il ne les croyoit pas tolérables dans le prétendu état de pureté dont M. Fagan se contente. On trou
orales propres à réformer le vice. Il ajoute, en répondant à ceux qui prétendent qu’il ne se trouve point de défense expresse dans
urs, à l’art dramatique, en ont parlé avec éloge ; mais ils n’ont pas prétendu faire l’apologie des Théatres publics, tels qu’il
été ci-devant parlé p. 251 de nos Lett. & 201 de ce vol. « Je ne prétends point, dit Werenfels, plaider la cause de ces vil
. trag. M. Dorat, dans cette description ingénieuse, n’a sans doute prétendu caractériser que ceux qui ne font pas honneur à l
e Blanc, Auteur de la Tragédie des Druides, a bien protesté qu’il n’a prétendu attaquer que le fanatisme, le plus grand ennemi d
se perd par sa fatuité. Contre un juste Public, un Auteur révolté, Se prétend bel-esprit, malgré son ignorance. Le Maître de Mu
tion des objets les plus capables d’irriter les sens. Il alla jusqu’à prétendre excuser la foiblesse de ceux qui se livrent à l’i
nestes de la corruption de nos Théatres. « Cette école, dit il, qu’on prétend être destinée à inspirer la vertu, est devenue ce
de l’action ? Avec de pareils remedes, on rend incurable le mal qu’on prétend guérir ». Nos jeux de Théatre ne sont pas seuleme
assion de l’amour des Pieces qu’on écrira pour le Théatre réformé. Je prétends aussi abolir entiérement la danse des femmes. Mai
e mépris des gens honnêtes ; que c’est ridiculement que des personnes prétendent relever la profession de Comédien, sous prétexte
vec raison, comme un Ouvrage fait dans le plus grand délire. L’Auteur prétend qu’il faut nécessairement que le François change
squelles tout devroit inspirer le plus grand respect ? En fin peut-on prétendre de bonne foi que ce soit pour prendre des leçons
er de respect aux vieillards, en se vantant de les surpasser. Mais ce prétendu Vaudeville étoit comme consacré par le vœu d’une
de la Danse, c’est-à-dire de son ancienneté. Les érudits en antiquité prétendent que ce fut d’un nommé Andron, Sicilien, que les G
étif raisonneur, mais fidele interprete des pensées du Public215 ; je prétends que nous n’avons pas assez des Théatres actuels,
une qui fût plus réelle & plus utile dans les objets, & l’on prétend que ce qui y contribua le plus, fut la traduction
eurs bayonnettes, dans le Parterre, & se réunissent au centre. On prétend qu’on cria d’une loge de faire feu. On dit aussi
enir ? Y auroit-il à espérer quelques biens auxquels je ne puisse pas prétendre  ? ou, ce qui seroit bien plus terrible, aurois-je
s nous soumettent impérieusement à leurs décisions tranchantes, & prétendent nous donner pour les vrais principes des choses,
l’esprit droit & le cœur pur, s’ils étoient humains, comme ils le prétendent , ils recevroient à mains jointes une Religion qui
pour terminer les différents des Particuliers. Il y fait voir que le prétendu point d’honneur & le duel dont nous avons eu
94 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238
les Antagonistes qu’elle avait de son tems. « Comment, s’écrie-t-il, prétend -on persuader à des Spectateurs que sans changer d
que je ne passe que deux heures à considérer telle Pièce ; & vous prétendez me faire croire que j’y emploie un jour entier !
qu’on s’imaginerait la devoir, ou à d’autres causes étrangères. Je ne prétends point que l’action allat bien avant dans la nuit.
95 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des Sentences mélées à l’action Théatrale, chez les Anciens & les Modernes. » pp. 153-158
efforts pour justifier l’usage des maximes dans le poëme tragique. Il prétend qu’on n’y doit pas moins instruire que toucher &a
96 (1715) La critique du théâtre anglais « PREFACE DE L’AUTEUR » pp. -
int ce que c’est que de flatter le crime, et à mon avis, quiconque le prétend L’Anglais dit : Complimenter le crime, c’est n’a
97 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32
qui le flatte, comme il mange ce qui lui plaît. Quelques Auteurs ont prétendu que chaque Nation, & même chaque homme avoit
cité avec éloge par les beaux esprits. Pasquier dans ses recherches prétend qu’un des grands maux que les Croisades ont fait
, la hauteur vertu, l’orgueil décence, la volupté politesse. Pasquier prétend que c’est encore l’origine de la poésie galante,
elle faisoit des amans par-tout, jusques chez les Mahométans où l’on prétend qu’elle fut aimée de Saladin, allumant par-tout l
98 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
de Londres est encore moins décent, & l’Anglois, plus sincère, ne prétend ni se justifier lui-même, ni excuser ses Actrices
x Reuchlin ou Fumée à qui cet honneur soit dû, comme les Allemands le prétendent . On seroit étonné de voir la sainteté d’une si vé
ssemblées, uniquement occupées des affaires de religion, n’ont jamais prétendu avoir inspection sur la police. Quoique l’Église
rédiction d’Horace ! De quel âge de la comédie, de quels saints Pères prétend -on parler, quand on la dit si différente de la nô
99 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
r venir à votre but qui est de venger la poésie d’un affront que vous prétendez qu’elle a reçu. « Le crime du Poète (dites-vous à
n de Notre-Seigneur en Tragédie r »,  mais quoiqu’il en soit, si vous prétendez vous servir de cet exemple, il faut vous résoudre
e plus grand que vous faites à ceux de Port-Royal, et par lequel vous prétendez les rendre coupables des mêmes choses qu’ils cond
t par là que vous commencez et que vous finissez votre lettre. « Vous prétendiez , lui dites-vous,ai prendre la place de l’Auteur
100 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
) sans contredire le fond, veut rendre leurs intentions suspectes. Il prétend que « Nicole ne composa son traité que pour se ve
itations, de placets, de protections, Molière, à la faveur de quelque prétendu changement, obtint la liberté de la représenter.
l’irréligion. C’est la plus scandaleuse de toutes ses pièces. Il y a prétendu comprendre, dans la juridiction de son théâtre, l
l’emporte cent fois sur le bien ? et dans quelle bouche place-t-on ce prétendu bien ? dans celle du maître, homme d’esprit, homm
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