tiques sur des sujets profanes ; et que ces Pièces ont été données au
public
sur le théâtre, suivant la permission qui en avai
une satyre contre un homme de ce nom, dont les fourberies étaient si
publiques
, que l’on ne fit aucune difficulté d’en souffrir
sous le nom de Médée ; et Robert Garnier donna peu de temps après au
Public
, Porcie, Cornelie, Marc-Antoine, Hypolite, la Tro
sses : cela leur attira d’abord un fort grand concours ; mais l’ordre
public
ne put pas le souffrir longtemps. Le Parlement re
ents de la Ville de Paris obligèrent les Comédiens, pour la commodité
publique
, de se séparer en deux Troupes. Les uns continuèr
nouveaux chef-d’œuvres, et qui reçurent encore la même approbation du
Public
. Pendant que le Théâtre Français se rétablissait,
cette grande Ville trois différents théâtres pour les divertissements
publics
. L’Opéra au Faubourg saint-Germain, la Troupe du
sures pour y maintenir la tranquillité nécessaire aux divertissements
publics
. Ces deux théâtres ont eu aussi quelques petits d
11. Décemb. 1672. Ordonnance de Police pour maintenir la tranquillité
publique
à l’Opéra, publiée et affichée le 14. du même moi
quelque tumulte, et qui troubleront les spectacles et divertissements
publics
: Requérait le Procureur du Roi que sur ce il fût
ction particulière qu’il lui plaît de donner en faveur des Arts et du
Public
à l’Académie de Musique, ceux qui se trouveront à
ue est établie, les jours des représentations qui y seront données au
Public
, à peine de prison ; et à tous Pages et Laquais,
r9. Janvier 1673. Ordonnance de Police pour maintenir la tranquillité
publique
dans les lieux où se représentent les Comédies, p
onnus pour être les chefs et les principaux auteurs de cette violence
publique
, que contre ceux qui se trouveront les avoir assi
s désordres, et d’établir dans les lieux destinés aux divertissements
publics
, la même sûreté qui se trouve établie par les soi
tissement, d’où présentement tout ce qui pourrait blesser l’honnêteté
publique
doit être heureusement retranché, aient la libert
ment contr’eux comme perturbateurs de la sûreté et de la tranquillité
publique
. Comme aussi faisons très expresses défenses à to
Ordonnances. Et sera la présente lue, publiée à son de trompe et cri
public
, et affichée en tous les lieux de cette Ville et
Lully Surintendant de la Musique de la Chambre de Sa Majesté, dont le
Public
a déjà reçu beaucoup de satisfaction. Et voulant
e de Police, rendue de l’Ordre du Roi, pour maintenir la tranquillité
publique
de l’Opéra, publiée et affichée le lendemain. ce
les moyens d’augmenter par de nouveaux progrès la satisfaction que le
Public
en a reçu depuis son établissement ; mais ayant e
sûreté de ceux qui pourraient s’y trouver, il était important que le
Public
en fût informé, et des ordres précis qu’il a plu
qui ont été faites de troubler les spectacles et les divertissements
publics
, sous des peines rigoureuses, il semble que perso
ue est établie, les jours des représentations qui y seront données au
Public
, à peine de prison ; et à eux et à tous Pages et
de gens y étant entrés, interrompent par leur bruit le divertissement
public
: Sa Majesté a de nouveau fait très expresses inh
i, Colbert. Sa16. Novemb. 1691. Ordon. pour maintenir la tranquillité
publique
aux Comédies, publiée et affichée le 24 du même m
gens y étant entrés, interrompent par leur bruit le divertissement du
Public
: SA MAJESTÉ a de nouveau fait très expresses inh
aire afficher la présente Ordonnance en tous les Carrefours et Places
publiques
de cette Ville. Fait ce 24. Novembre 1691. Signé,
x Comédies et Opéra sans payer, et d’interrompre le divertissement du
Public
, quelques gens y ont depuis contrevenu : Sa Majes
mté de Paris, de publier et afficher dans tous les Carrefours, Places
publiques
, et lieux ordinaires et accoûtumés de cette Ville
rieur ordinaire du Roi, de publier et afficher à son de Trompe et Cri
public
, aux portes de l’Opéra et de la Comédie, même dan
tes de l’Opéra et de la Comédie, même dans les autres places et lieux
publics
et accoûtumés de cette Ville de Paris, l’Ordonnan
11. Décemb. 1672. Ordonnance de Police pour maintenir la tranquillité
publique
à l’Opéra, publiée et affichée le 14. du même moi
9. Janvier 1673. Ordonnance de Police pour maintenir la tranquillité
publique
dans les lieux où se représentent les Comédies, p
e de Police, rendue de l’Ordre du Roi, pour maintenir la tranquillité
publique
de l’Opéra, publiée et affichée le lendemain. 21.
de l’Etoile. 16. Novemb. 1691. Ordon. pour maintenir la tranquillité
publique
aux Comédies, publiée et affichée le 24 du même m
le en cette Epître, que le Chrétien doit fuir tous Spectacles et Jeux
publics
, de quelque sorte que ce soit : où de premier cou
e aucuns qui détournaient la sainte écriture, pour approuver les jeux
publics
.toutesfois pource qu’ilb n’y a pas faute de gens
es vices, comme si ce ne fût point mal fait se trouver aux Spectacles
publics
pour se récréer (car la vigueur de la discipline
, les superstitions des Gentils, mêlées avec leurs spectacles et jeux
publics
, et avouent leur idolatrie. Les témoignages de la
lias soit le chariot d’Israël, cela ne fait rien pour preuve des jeux
publics
, nommés Circenses étaient jeux publics de lutteur
fait rien pour preuve des jeux publics, nommés Circenses étaient jeux
publics
de lutteurs, et de chevaux courant à qui mieux, q
de Patricius de Siennes.Circenses. Car il ne courut oncquesn en lieu
public
. Et quant à ce que David dansa devant Dieu, n’aid
e. Elle a condamné, dis-je, toutes ces espèces de spectacles, et jeux
publics
, quand elle a ôté l’Idolatrie mère de tous jeux,
ime en les regardant ? Au reste qu’il entende, Les spectacles et jeux
publics
sont invention du diable, et l’Idolatrie en est l
n chacun particulier ne lui suffît point, s’il ne l’apprenait même en
public
. Autre sorte de spectacle, auquel les hommes bat
bourdeauac, par les corps nus des femmes abandonnées, par paillardise
publique
, par déshonneur public, par lasciveté accoutumée,
nus des femmes abandonnées, par paillardise publique, par déshonneur
public
, par lasciveté accoutumée, et par la commune cont
au bourdeau s’il eût pu, pour ce que se hâtant d’aller voir ces jeux
publics
, et suivant sa coutume, ayant encore avec soi l’E
x qui se jouent sur échafauds, comme farces soties et autres.ces jeux
publics
, j’ai honte de raconter ce qui s’y dit, j’ai hont
té, ou de l’apprendre : on vient en affluence en ce bourdeau de honte
publique
, en cette instruction de déshonnêteté, afin qu’on
éshonnêteté, afin qu’on ne fasse moins en secret, ce qu’on apprend en
public
: et même entre les lois on enseigne tout ce que
la représentation des vilénies, qui se montrent ès spectacles et jeux
publics
.Celles qui par leur malheur se sont abandonnées à
leur malheur se sont abandonnées à impudicité, se cachent au bourdeau
public
, et consolent leur vilénie par telles cachettes,
pudicité elles ont néanmoins vergogne de se montrer : Mais ce monstre
public
se fait à la vue de tout le monde, et telle turpi
entent pas d’user de leurs maux présents, s’ils ne proposent aussi en
public
ce en quoi les anciens ont offensé longtemps deva
e aucuns qui détournaient la sainte écriture, pour approuver les jeux
publics
. Les témoignages de la sainte écriture, desquels
se peut accommoder aux nouveaux evangélistes. Circenses étaient jeux
publics
de lutteurs, et de chevaux courant à qui mieux, q
défend quant et quants tout ce qui en dépend. Les spectacles et jeux
publics
sont invention du diable, et l’Idolatrie en est l
la représentation des vilénies, qui se montrent ès spectacles et jeux
publics
. Des comédies, et Tragédies. Des autres manières
bligé de refuser les sacrements aux Comédiens. La qualité de pécheurs
publics
et scandaleux y suffit. Quand ils n’encourraient
vant les hommes. Un Ministre peut refuser les sacrements à un pécheur
public
, quoiqu’il ne soit pas toujours excommunié, et il
dministrer à un excommunié qui n’est pas dénoncé, ni toujours pécheur
public
. Tout péché mortel rend indigne des sacrements de
’étendue de la connaissance que doivent en avoir et le Ministre et le
public
. Faut-il qu’elle soit publique et notoire, d’une
ue doivent en avoir et le Ministre et le public. Faut-il qu’elle soit
publique
et notoire, d’une notoriété de fait ou de droit,
notoire, d’une notoriété de fait ou de droit, constatée par des actes
publics
, et par quels actes ? Ces questions ne seront jam
grés que peuvent avoir à l’infini les connaissances de l’Eglise et du
public
, y répandront toujours quelque nuage. Mais la qua
la qualité de Comédiens dissipe tous ces nuages. Ce sont des pécheurs
publics
d’un ordre singulier, au plus haut point de la no
; ses voisins, ses amis en sont instruits, ordinairement le reste du
public
l’ignore. Il se contente de satisfaire sa passion
ssion de la loi. C’est même une sorte de notoriété de droit : un état
public
toléré par le Magistrat, objet de l’inspection de
mettant dans le corps des courtisanes, s’établissant dans les maisons
publiques
, se livrant au premier venu, elles se dénoncent d
venu, elles se dénoncent de fait et de droit notoirement pécheresses
publiques
, et dès lors doivent être refusées à tous les sac
eule notoriété de leurs représentations les exclut de toute réception
publique
des sacrements, et leur métier seul de toute réce
être obligé de refuser la communion à un excommunié, une dénonciation
publique
et personnelle, je dis, jurisprudence moderne, ca
autres sentences, qu’après la notification juridique (la dénonciation
publique
). Mais le refus, ainsi que l’administration des s
ter juridiquement une sentence. On ne fait pas le procès à un pécheur
public
; il en est même à qui il est impossible de le fa
refus des sacrements, et pour mieux assurer, dit-on, la tranquillité
publique
, on a voulu transférer à l’un les règles de l’aut
t de discipline, ni la sagesse de leurs mesures pour assurer le repos
public
, aux dépens de la religion et des mœurs, par une
n effet tous les sacrements, en vertu de leur péché, de leur scandale
public
, sur la seule notoriété. Mais y a-t-il en effet u
désolaient, on faisait peu d’attention aux divertissements des places
publiques
. Mais depuis que le théâtre est devenu un objet i
nt. D’abord il défend de recevoir à la sainte table tous les pécheurs
publics
, arceantur ab hac mensa, etc. Mais comme le simpl
on met les Comédiens sur la même ligne que les voleurs et les femmes
publiques
: « Arceantur ab hac mensa omnes vitiorum dedecor
mette pas à la communion « les excommuniés, les interdits, les femmes
publiques
, les Comédiens », « excommunicatus, interdictus,
il résulte que cette libéralité ne leur coûte rien, puisque c’est le
public
qui la paie, qu’ils y gagnent même, puisqu’ils en
ger ; ce qui, ajouté aux frais, qui sont considérables, forme pour le
public
une dépense énorme pour l’objet le plus frivole e
ux scènes muettes. Les Acteurs Français, qui n’ont en vue que le bien
public
, sans aucun intérêt, les examinèrent de près, et
n plus que des femmes de mauvaise vie, car chez lui Comédien et femme
publique
sont la même chose : « De Meretricio et Histriona
aux Comédiens qu’à tout autre, quelque excommuniés, quelque pécheurs
publics
qu’ils soient ; on ne donne aucun scandale, on ne
lait toutes les parties, il rejetait ce qui pouvait nuire à la morale
publique
; le peuple n’entendait au théâtre que de saines
eur tolérance ou fière de leur complicité, elle souleva l’indignation
publique
par ses excès. Une extrême rigueur alors succède
vestit d’une magistrature protectrice des lois de l’Etat et des mœurs
publiques
. Mais son immense influence le soumettant à l’obs
s sont plus classiques, mais ils ont moins de verve et d’autorité. Le
public
voulait que les demi-dieux et les héros de l’anti
païenne eussent ses formes, et si Racine, pour plaire à la cour et au
public
, en altéra les images en leur donnant la couleur
d’utiles leçons d’économie. » La répugnance de Voltaire à donner au
public
cette dangereuse instruction, mérite notre reconn
ieur peut conserver de liberté, lors même que ses succès dépendent du
public
. A cette époque, on dévorait les ouvrages obscène
niais propos du bas peuple gâtaient au moins l’esprit et le goût. Le
public
se compose de deux classes, les hommes faits qui
s’être mis au défi, et lutter entre eux à qui mettra sous les yeux du
public
le plus d’horreurs et d’obscénités ; ils y épuise
voir vécu dans la plus infâme débauche ; on l’exhume, on la montre au
public
non seulement souillée de ses crimes ; mais usant
’est un accessoire qui passe inaperçu au milieu de tant de crimes. Le
public
était déjà instruit que la reine avait des assomm
férence prouve au moins l’influence d’un mauvais genre sur le goût du
public
. Et pour peu qu’il fût susceptible de progrès, on
nds, sans qu’un seul personnage vertueux vienne partager l’intérêt du
public
, et en rendant le vice odieux rehausser l’éclat d
arler Rousseau. « Mahomet aurait eu le défaut d’attacher l’admiration
publique
au coupable, si l’auteur n’avait eu soin de porte
a conséquence de cette innovation s’aperçoit par la préférence que le
public
accorde aux nouvelles compositions sur nos premie
un jour dans les mœurs et qu’on ne sifflât pas toujours sur la place
publique
ce qu’on tolère aujourd’hui au théâtre. Si le sen
ses contemporains pensait du devoir des auteurs dramatiques envers le
public
; en parlant de sa tragédie de Phèdre, Racine dis
té ; c’est là proprement, le but que tout homme qui travaille pour le
public
, doit se proposer, et c’est ce que les premiers p
de Société. Les théatres de société, cette imitation du spectacle
public
, ce nouvel empire de Thalie, sont l’ouvrage des f
elles n’en eussent formé les désirs & donné l’idée. Le spectacle
public
a pour elles des difficultés, il faut quitter leu
e reste des loix de décence, dont on ne sauroit s’écarter aux yeux du
public
, sans se livrer à son mépris ; on n’y joue pas un
pigraphe de l’indulgence à ses lecteurs. Il en a besoin. Le spectacle
public
fait le portrait des mœurs publiques, celui-ci dé
teurs. Il en a besoin. Le spectacle public fait le portrait des mœurs
publiques
, celui-ci décelle le secret du cœur des familles
u livre qui l’encense lui-même. Ces pieces n’ont pas passé au théatre
public
, elles sont trop galantes pour ne pas y figurer b
. S’il n’eût exposé que ceux qu’on voit tous les jours sur le théatre
public
, le sien n’eût plus été un théatre de société, c’
est plus permis d’être sans mœurs dans la société que sur le théatre
public
, & pourvu qu’on répande une gaze légère qui l
e dire que les théatres de société sont plus dangereux que le théatre
public
, de l’aveu même de leur Auteur ? Le Mercure, par
le besoin. C’est le Calendrier du Théatre (année 1766) qui apprend au
public
cette belle découverte. L’histoire Romaine parle
pravées) elles n’auroient pas moins d’attrait que les représentations
publiques
(sans doute on y est moins gêné). De jeunes perso
nt quelque temps dérangé S. Cyr, & elles ont porté coup aux mœurs
publiques
. Les théatres particuliers sont encore pires. Ils
ence infinie entre un tête à tête & une conversation dans un lieu
public
; les témoins sont un préservatif, les ténèbres,
rce que la petite assemblée est entierement soustraite aux regards du
public
. Qui doute qu’une mauvaise lecture, une statue, u
ns un cabinet où l’on est seul, que ce qui est exposé dans les places
publiques
? On ne craint chez soi ni la censure du parterre
ue ce Prince chassa les Comédiens de Rome, & y ferma les théatres
publics
, les Seigneurs Romains se dédommagèrent en faisan
dans les temples de la déesse de Cythère, pour régaler chaque mois le
public
par la main du Mercure de ces importans événemens
par cœur. Il fit tout ce qu’il put pour la faire jouer sur le théatre
public
; n’ayant pu l’obtenir, il fit construire un théa
des traits de l’amour, vous êtes une héroïne de chasteté ; le théatre
public
, le théatre de société vous voient braver tous le
ue la même chose sous différens aspects. Le spectacle est un scandale
public
: le scandale est un spectacle particulier. Le sp
tous leurs charmes, travestir les fureurs en héroïsme : quel scandale
public
! il y est même applaudi, récompensé. Il mérite t
anons n’ont prononcé : comme fi tout ce qu’on a dit contre le théatre
public
ne portoit pas également sur les autres. Mais que
les reçoit sans examen ? Il en est de même de la tolérance des femmes
publiques
pour éviter de plus grands & de plus infames
ême la sépulture ecclésiéstique, comme infames, excommuniés, pécheurs
publics
: Veritati nemo præscribere potest, non spatium t
leur côté ils se sont chargés de donner toute l’année le spectacle au
public
, d’entretenir le théatre, décorations, habits, ma
e du Journaliste. Il n’y a jamais eu dans Toulouse qu’un seul théatre
public
, & jusqu’à ces dernieres années il n’y a eu d
Collège des Jésuites : on n’a pas à craindre qu’il s’en élève d’autre
public
; les actionnaires n’ont besoin d’exclure personn
a salle du spectacle. Mais il est bien plus noble & plus utile au
public
d’avoir un corps d’Actionnaires qui soit à perpét
s’en sont plaints à leurs Maîtres, et ils en ont fait des railleries
publiques
. Quelques-uns s’excusent sur les ordres qu’ils on
ne cesse de reprendre ces assemblées qui servent d’amorce aux péchés
publics
, et que les hommes accoutumés au mal comptent pou
fasse voir combien Dieu y est offensé, combien de maux, de calamités
publiques
, et de dommages ils attirent sur les Royaumes ; q
asion combien on doit détester les spectacles, les Comédies, les jeux
publics
qui tirent leur origine des païens, et qui sont e
de la discipline chrétienne ; qu’il représente souvent les châtiments
publics
que ces désordres attirent sur le peuple chrétien
et il est indubitable qu’on ne peut sans un très grand péché jouer en
public
pour divertir les spectateurs une Pièce qui affli
sément marqué dans le Rituel, où les Comédiens et les autres pécheurs
publics
sont exclus de la Communion. En voici les paroles
ste en rend indignes. » Il en faut donc exclure ceux qui de notoriété
publique
en sont indignes, c’est-à-dire, ceux qui sont nom
de leur conversion, et qu’ils n’aient réparé publiquement le scandale
public
qu’ils ont donné. Ceux donc qui consultent, trouv
oins qu’ils ne renoncent entièrement à leur Profession, et aux péchés
publics
dont ils sont les instruments, pour se délivrer p
s dont ils sont les instruments, pour se délivrer par là de l’infamie
publique
que le Droit leur inflige. S’ils se plaignent de
faudrait au contraire que l’Autorité dissipât entièrement ces pestes
publiques
, qui ne portent que trop souvent le trouble &
ner les plaisirs de l’imitation de la nature : ce seront des Esclaves
publics
, qui mettront en action, l’ouvrage d’un homme lib
du Collège un Théâtre, où les Elèves donneraient des Représentations
publiques
de Comédies & de Tragédies : ces Représentati
jeunes Actrices eussent passé en revue. Ce serait après ces Exercices
publics
qu’on ferait un triage des Sujets qui ne seraient
es jours quatre Elèves des deux sexes assisteront aux Représentations
publiques
; les Filles à l’Amphithéâtre, les Garsons au Par
ieux entendre, & de mieux connaître le goût & le sentiment du
Public
: ils rejoindront, en sortant, le Gouverneur &
éâtres seraient donc, ou immédiatement sous la direction de Personnes
publiques
préposées au nom du Prince, ou laissés aux Magist
x Magistrats-municipaux ; il semble même que la partie des Spectacles
publics
regardant plus particulièrement ces derniers, le
& Actrices. VII. Les jeunes Elèves ne débuteront sur les Théâtres
publics
, qu’après en avoir été jugés dignes aux Exercices
diens des Troupes ainsi composées, seront regardés comme des Esclaves
publics
, & comme tels, incapables d’aucune fonction c
s s’être incliné profondément, il se mettra à genoux pour aprendre au
Public
le nom des Pièces que l’on doit donner, & il
chaque sentence, le silence, ou le battement des mains, de la part du
Public
, signifiera grâce ou justice. XVI. Les peines qu
3. Pour les négligences dans le Jeu ; le coupable demandera pardon au
Public
, qui pourra prononcer, aux Baladins. 4. Pour une
au Public, qui pourra prononcer, aux Baladins. 4. Pour une indécence
publique
; le fouet dans les Coulisses, la première fois ;
ble, ils seront enfin affranchis par la Direction, du consentement du
Public
, auquel cet affranchissement ne sera proposé que
le reste de leurs jours : ils n’auront d’autre obligation, envers le
Public
, que celle de donner des leçons aux jeunes Elèves
dans le néant, d’un geste ou d’un regard, les objets de l’admiration
publique
… Mais, pourra-t-on dire, en prenant ces Enfans-tr
e Soulas, Tragédien & Comedien, en 1640. Il était si fort aimé du
Public
, que la répugnance qu’on eut à lui voir faire le
, prenez-la pour modèle, si vous voulez que le bonheur & l’estime
publique
couronnent votre brillante carriere : début 1730
nneval, a débuté le 9. Juillet 1741 : il fait les Rôles à manteau. Le
Public
pense que c’est un bon Comédien, auquel il ne man
plaît toujours ; ses fautes même sont d’heureuses négligences, que le
Public
ne voit que du bon côté. Cet excellent Acteur ren
mp; pas assez le Personnage : on lui reproche un peu de monotonie. Le
Public
, qui l’aime, en espère beaucoup. 44. SAINVAL, 176
ulu qu’on supprimât quelques lignes d’Entretien, qui, en apprenant au
Public
une chose inutile pour lui, déchireraient le voîl
roches parents (L. 7. C. 44.). « Entre les Romains, dit-il, danser en
public
était un péché quasi irrémissible, à cause de quo
lus sincère amour de la justice, les vues les plus sages pour le bien
public
. Ce grand homme y traite de tout ce qui regarde l
haute naissance qui s’oubliait jusqu’à se rendre Comédienne ou femme
publique
(car aux yeux de la loi c’est la même chose), dér
s, ne leur ont permis de paraître au théâtre que dans certaines fêtes
publiques
où le spectacle faisait partie du cérémonial, et
êmes innocents : « Et peribit in tua scientia frater ? » Ce scandale
public
devient plus criminel et plus pernicieux par l’as
amille chrétienne, communauté régulière, corps respectable, fonctions
publiques
, profession distinguée, etc. Le public, qui estim
orps respectable, fonctions publiques, profession distinguée, etc. Le
public
, qui estime, qui respecte, qui craint, voit avec
s respectable, qui remplit les plus importantes fonctions, sur qui le
public
a les yeux fixés, à qui il doit son respect et sa
issance et de son avènement au trône. C’était un devoir aux personnes
publiques
de s’y trouver en cérémonie, comme parmi nous c’e
s vous entretenez de ce qui s’y est passé. Cependant tout languit, le
public
souffre, la justice n’est pas rendue, les affaire
ses habits d’ordonnance, le titre pompeux de ses Officiers, donne au
public
un spectacle comique, mais qui encore a été penda
folies ou sottises ; elle s’accommoda avec les deux premières, et le
public
vit indifféremment sur les trois théâtres, des my
s Fables Atellanes, etc. Tous les théâtres se ressemblent. L’autorité
publique
, dit Horace, fut obligée de venir au secours des
s respectés et dans un siècle plus poli, ne se mêle plus des affaires
publiques
, et a banni la grossière obscénité. Elle ne vaut
rée dans l’obscurité de la chicane, ne fait plus de sensation dans le
public
. On peut voir l’Histoire du Théâtre (Tom. 1. et 2
alanterie, que la Clairon sans doute paya galamment, fut mal reçue du
public
, qui n’est pas galant et n’aime pas la magistratu
it toujours disposée à appuyer de son autorité le maintien de l’ordre
public
et de la discipline du Palais. On doit assurément
its et ses œuvres ne lui donnent pas un grand titre à la confiance du
public
. Voici cet arrêt si bien mérité, qui fut imprimé
rité de ces zèles amers que la charité ne connut jamais. On invite le
public
à lire cet ouvrage, en assurant que les gens inst
citer l’indignation contre le livre entier et contre l’Auteur. Le cri
public
qui s’est élevé contre le livre dans l’instant qu
la Cour, dont le zèle pour la religion, les bonnes mœurs et la police
publique
, se manifeste dans toutes les occasions. Ainsi c’
ustifie que trop la sensation que la distribution avait faite dans le
public
; que les Gens du Roi se seraient empressés de le
té le zèle dont ils étaient animés pour tout ce qui intéresse l’ordre
public
et la discipline du barreau. » Nous n’avons rien
n’est pas en état de goûter le bon comique, et qu’il faut laisser au
public
le choix de ses amusements. Que l’on s’amuse au s
e pendant deux saisons entières. Il est donc certain que la partie du
public
, dont le goût est invariablement décidé pour le v
ant, il ne serait que mauvais. Mais qu’importe, dit-on encore, que le
public
ait raison de s’amuser ? ne suffit-il pas qu’il s
ments dont on nourrit un enfant, pourvu qu’il mange avec plaisir ? Le
public
comprend trois classes : le bas peuple, dont le g
? On n’a donc nul intérêt politique à entretenir dans cette classe du
public
l’amour dépravé des mauvaises choses. La farce es
mœurs obscènes et dépravées, c’est dorer les bords de la coupe où le
public
va boire le poison du vice et du mauvais goût. Ad
sé demeurer à Dresde ? a-t-elle pu être assez insensible aux malheurs
publics
, à ceux du Souverain, pour jouer des comédies au
urs, ou moins libéraux ou moins riches, font tout faire aux dépens du
public
, même le plus souvent ne paient-ils pas à l’entré
blic, même le plus souvent ne paient-ils pas à l’entrée. C’est sur le
public
encore que sont réparties ces exemptions ; car le
écorations, les habits, les machines, et leur donner des pensions, le
public
n’en est pas moins rançonné à la porte. Tout cela
ent à cinq cent mille, que l’Hôtel de ville de Paris, c’est-à-dire le
public
, s’est chargé de payer. Tous les autres théâtres
vagé pour le théâtre. Le Comédien Roscius touchait lui seul du trésor
public
trente-six mille écus par an pour jouer une douza
des particuliers que se faisaient ces folies, jamais imposées sur le
public
, ou prises sur les revenus de la République. Ces
ense. Jugez si l’Empereur eût souffert des impositions à la charge du
public
pour des comédies qui ne sont utiles ni au corps
tes et de faire faire des dépenses superflues dans un temps de misère
publique
, que l’on voit dans les rues et les grands chemin
peut donc, sans exagération, assurer que la comédie de Paris coûte au
public
au moins cinq cent mille livres, sans y comprendr
mbe sur les pauvres, comme le port des lettres franches reflue sur le
public
, qui en paie davantage pour remplir le vide que l
e concussion, un larcin, de se faire payer deux fois. Trop heureux le
public
, s’il ne payait que deux fois ! Mais les gratific
les pauvres ? on rirait à la comédie, si on y parlait de charité. Le
public
déteste avec raison ces malheureux brelans si sou
a donné le goût, en fournit les modèles et les maîtres, et charge le
public
de frivolités aussi dispendieuses que dangereuses
faites souvent par ceux qui devraient les empêcher, et aux dépens du
public
par des Magistrats municipaux prétendus pères du
c la bienseance qui est convenable à la Religion, & à l’honesteté
publique
; leur innocence est à couvert des foudres. Ces i
p; n’estant pas criminelles d’elles-mesmes, & estant si utiles au
public
, elles ne meritent pas le anathémes de l’Eglise.
s personnes de sçavoir, & de pieté. Et comme cette matiere estant
publique
ne regarde pas moins les peres & les meres, l
peuvent corrompre l’innocence de ceux qui y assistent, & celle du
public
. C’est un peché plus grand que plusieurs ne le cr
es à corrompre les mœurs ; c’est trahir sa conscience, & le salut
public
, que d’entretenir les plus dangereux ennemis de D
ncendies & des empoisonnemens pecheroient moins contre la charité
publique
, que ceux qui fomentent ces causes de la corrupti
es de mauvaises actions. Les Magistrats qui tiennent lieu de peres au
public
, les Superieurs ecclesiastiques & seculiers s
isent ; & nous pouvons dire de ceux qui souffrent ces corruptions
publiques
ce que Tertullien disoit de la patience des Payen
seulement les theatres où l’on jouë ces Pieces criminelles des écoles
publiques
où l’on enseigne le vice, des trônes où on l’ordo
œur, & les sens mesmes qui leur accordent le passage ? L’autorité
publique
ne peut se justifier par aucune raison, si elle p
c’est consentir à ces conspirations, à ces desordres, à ces malheurs
publics
, que de ne les pas empecher quand on en est assur
ssez insensibles, s’ils sont assez foibles, pour voir ces corruptions
publiques
sans émotion, s’ils n’usent de toute leur authori
n’a pas peché. Les Magistrats sont obligez d’empescher les desordres
publics
; les particuliers n’ont ny l’autorité ny la forc
s, excommunie les laïques qui donnent ces divertissemens criminels au
public
. Arelat. 1. can. 5. Arelat. 2. can. 20. Deux
s declarez de Dieu, & des vertus, pour étouffer ces conspirations
publiques
contre la majesté souveraine de Dieu, contre la s
gistrats ne sont pas moins obligez de reformer les dépenses, quand le
public
en peut souffrir du prejudice. Le transport des b
é ; les Magistrats ne sont pas moins obligez de le défendre, quand le
public
y est interessé, quand il est en danger de manque
lles sont contraires à la seureté, à l’épargne, & à la bienseance
publique
; quand les campagnes sont pleines de voleurs, qu
rs, quand l’Estat est épuisé d’argent, ou affligé de quelque calamité
publique
. Salus populi suprema lex esto. Licita, pro illi
i elles ne l’estoient pas, quand elles peuvent porter du préjudice au
public
; & Dieu veut qu’ils défendent ce qui est con
souffrir des peines eternelles, parce qu’ils ont endure des offenses
publiques
, & que par cette patience criminelle, ils son
ux ames de ces perfides des châtimens plus cruels que ces desolations
publiques
, dont elles sont les principales causes par leurs
ui corrompent l’innocence des peuples ; & qui font une profession
publique
& constante de deshonorer & de mépriser D
s attaché que par une apparence plus dangereuse, que ce retranchement
public
. Je me suis peut-estre trop éloigné de mon sujet,
vent pas avoir moins soin des peuples, en tout ce qui regarde le bien
public
, que les peres & les meres doivent en avoir d
pardonnera point une complaisance si contraire à leur devoir, au bien
public
, & à sa propre gloire. Inventi sunt in popul
mains pour applaudir, les Magistrats n’ont pas remedié à ces dangers
publics
, comme je l’avois commandé, que feray-je à la fin
us ceux qui approuvent, qui fomentent, ou qui souffrent ces débauches
publiques
? Puissances du monde, les personnes vertueuses n
ue des personnes de sçavoir & de pieté font donner quelquefois au
public
dans les maisons les plus fameuses, où on éleve l
’ils les consideroient comme des machines dressées contre l’honesteté
publique
, comme des orages qui s’élevoient contre la puret
ne, & pour la plus favorable protectrice de l’Empire. L’honesteté
publique
ne pouvant plus supporter ces infamies que les lo
e reformer celles qui pouvoient blesser l’innocence & l’honesteté
publique
. Suetonius. Cap. 42. v. Tib. L’Empereur Tybere, q
loix de l’honesteté. Ne souffrez point que les Comediens inspirent au
public
ce que vous ne pouvez supporter dans vos personne
avantages extraordinaires, ne les imitast dans le soin de l’innocence
publique
, si ce qui la blesse avoit l’insolence de paroist
lus odieux à Dieu, & de plus pernicieux aux hommes que les pechez
publics
. Armez tout vostre zele pour arrester, & pour
ices si agreables sur la terre. La seule consideration de l’honesteté
publique
nous a portez à corriger & à prévenir la corr
e Dieu, ce que plusieurs Payens n’ont pû refuser à la seule honesteré
publique
. Que le nom de Catholique ne soit pas moins puiss
ant sujet, écry avec tout ce qu’il a pû de force contre ces débauches
publiques
, dit qu’il ne faut pas l’accuser de sortir de ses
leur salut, qu’à celuy des Acteurs, & du peuple, & qu’au bien
public
dont elles sont responsables. Il n’est pas plus d
sée qu’en autre lieu de votre Royaume. Ce sont les jeux et spectacles
publics
qui se font lesdits jours de fêtes et Dimanches,
trop fréquemment. Par ce moyen Dieu est grandement offenséDieu et le
public
sont offensés par les jeux de l’hôtel de Bourgogn
l’abus et profanation des choses saintes, dont ils se servent. Et le
public
intéressé par la débauche et jeux des artisans. J
e servi tout le jour de la fête, par prières et assistance au service
public
, lequel est délaissé pour aller à ces jeux, et qu
le commandement de Dieu, les saints canons de l’EgliseAller aux Jeux
publics
le jour de la fête est contre les lois divines et
gne. Maux qui adviennent des jeux de l’hôtel de Bourgogne. Dieu et le
public
sont offensés par les jeux de l’hôtel de Bourgogn
u. Les fêtes ne sont ordonnées pour réjouir le peuple. Aller aux Jeux
publics
le jour de la fête est contre les lois divines et
m’amuserai pas à le justifier, je vous somme seulement de la part du
Public
de trouver dans son rôle un seul vers qui sente l
suis donc bien éloigné d’attaquer ses ouvrages sous prétexte du bien
public
, et n’est-il pas honteux, pour un Philosophe comm
ièces ; et vous ne savez point acquitter vos dettes au dépens du bien
public
et de la vérité. »cc Ne dirait-on pas que vous ê
nt de vos devoirs ? Ne dirait-on pas qu’honoré de la place de Censeur
public
, vous ayez dû rendre compte au Ministère des ouvr
stère des ouvrages de M. de Crébillon ? Ne dirait-on pas enfin que le
Public
vous ait fait le dépositaire de ses intérêts ; et
atière de goût ou de sentiment ? Vous n’avez aucun de ces titres ; le
Public
n’a pas assez accueilli vos paradoxes précédents,
ochée comme un signe certain de présomption et d’ingratitude. Le bien
public
n’exige pas que l’on chagrine les particuliers qu
, par votre exemple, à satisfaire leur jalousie sous prétexte du bien
public
. On pourra donc en conséquence négliger tous les
nsformer ainsi l’ingratitude en vertu ; alors il me paraît que le mal
public
résultera de l’amour du bien public. Vous voyez b
u ; alors il me paraît que le mal public résultera de l’amour du bien
public
. Vous voyez bien, Monsieur, que votre héroïsme es
ire à l’engagement que vous vous étiez imposé vous-même d’éclairer le
Public
sur les dangers du spectacle, sans trahir les dev
gratitude. Malgré cela, la bonté de cœur de cet homme illustre est si
publique
, qu’il n’est pas même permis de croire qu’il se r
de vous avoir obligé. Je vous laisse penser en même temps quel gré le
Public
vous saura de votre ingratitude, et s’il ne m’en
Auditoire présagèrent à mon ami M. Lekain les applaudissements que le
Public
lui donne maintenant à si juste titre. Les caress
de ma taille m’eût permis de me consacrer au tragique ; mais comme le
Public
veut que ses yeux soient contents au spectacle au
doit aller. Je vous déclare donc que bien loin de croire que le bien
public
m’autorise à critiquer les ouvrages de M. de Volt
n trait noir de plus au caractère de Mahomet ; mais si l’Auteur et le
Public
m’applaudissaient, croyez-vous que je ferais beau
omet ou d’Atrée : ceux-ci sont dévoués l’un et l’autre à l’exécration
publique
, les autres étaient dévoués à une curiosité sangu
l’occasion qui se présente de l’en remercier. Je suis persuadé que le
Public
me saura plus de gré de ma reconnaissance qu’à vo
s Pièces, et je ne sais point acquitter mes dettes aux dépens du bien
public
et de la vérité. » cd. [NDE] Voltaire, Nanine,
dres que causent les Comédiens, leur peu de religion, les plaintes du
public
, et le zèle du Parlement à les chasser de partout
rovince ; on n’y a vu d’abord que des tréteaux élevés dans les places
publiques
. Ce n’est que peu à peu, à mesure que l’esprit de
folie et le scandale eussent des établissements fixes et des maisons
publiques
, où tout le monde fût reçu et invité à en aller p
ne (L. 1. C. 25. de ses Essais) parle de la comédie pour apprendre au
public
(chose fort intéressante et fort rare !) qu’il a
Les grands Seigneurs solennisent leurs fêtes en donnant la comédie au
public
, et dans les occasions importantes les Comédiens
ie au public, et dans les occasions importantes les Comédiens font au
public
la galanterie de lui donner le bal et la comédie
attements du théâtre », en les mettant sur la même ligne de l’utilité
publique
, n’est pas assurément puisée dans l’Evangile. Aus
a source où Montaigne va puiser. Il est très faux qu’il soit utile au
public
de rassembler les citoyens au spectacle ; ils n’y
ur vertu, et y apprendraient tous les vices. Il est vrai que des jeux
publics
, donnés sous les yeux des Magistrats, doivent êtr
vrent une libre carrière à la débauche. Mais dans le fait les yeux du
public
et des Magistrats n’obtiennent et n’obtiendront j
ême bien compter que les Magistrats soient toujours si rigides, et le
public
si délicat ? Ce public, qu’on suppose si régulier
s Magistrats soient toujours si rigides, et le public si délicat ? Ce
public
, qu’on suppose si régulier, y viendrait-il, si le
âtié ? Montaigne, qui se vantait de connaître le monde, croyait-il le
public
décidé pour la modestie, le protecteur zélé des b
élé des bonnes mœurs ? Mais Montaigne jugeait du goût et des idées du
public
par les siennes, et appelait passetemps bien régl
i douteux ni ignorés). Il se retranche sur la tolérance de l’autorité
publique
, pour faire voir qu’en justice on ne peut regarde
? Ce qu’on peut conclure à Rome, à Venise, à Naples, de la tolérance
publique
des femmes de mauvaise vie, desquelles on tire qu
t devoir tolérer. Est-ce une approbation ? et ceux qui dans ces lieux
publics
vont satisfaire leurs passions, sont-ils moins co
let, chassa de son royaume les Farceurs et Comédiens, comme une peste
publique
, capable de corrompre les mœurs de tous ses sujet
i fait le fond de toutes nos scènes. Est-il surprenant que l’autorité
publique
ait mis le sceau à ces actions religieuses, et qu
al connaître l’histoire et la jurisprudence, ou vouloir en imposer au
public
, que de fonder la légitimité de la comédie sur de
s en général, ou pour les corriger, n’a pas été favorablement reçu du
Public
: et que c’est une entreprise qui a toujours essu
e peu d’impression sur mes Lecteurs. Je me rappelle au surplus que le
Public
n’aura pas oublié que, dans mon Histoire du Théât
deux Saints la demandent, se trouve-t-elle aisément sur les Théâtres
publics
? Je suis sûr que dans toute l’Europe, parmi les
que d’ailleurs les Spectacles sont permis et soutenus par l’autorité
publique
, qui sans doute les permet et les soutient par de
i voulu me frayer un chemin et pressentir en quelque sorte le goût du
Public
, avant que de m’expliquer ouvertement ; et c’est
besoin qu’ont tous les Théâtres d’être réformés, et en promettant au
Public
l’Ouvrage que je donne aujourd’hui. Voilà de quel
s des Jeux scandaleux que représentaient les Farceurs dans les places
publiques
; mais tous leurs efforts n’aboutirent qu’à empêc
faisant partie de la bonne éducation. Outre ceux qui font profession
publique
de monter sur la Scène, on voit dans les Collèges
les plus austères, celles qui évitent avec le plus de soin le Théâtre
public
et qui par conséquent n’ont garde d’y laisser all
ble qu’il suivrait de là que ce sont les murs et les loges du Théâtre
public
, les décorations, les habits des Comédiens, les S
rnement, qui les protége, s’y opposerait, sans doute avec raison ; le
Public
de son côté en ferait des plaintes amères. Il y a
ferait des plaintes amères. Il y a déjà plus de trois siècles que le
Public
est dans une habitude successive et, pour ainsi d
es l’unique devoir qu’ils ayent à remplir ? Point du tout. Ils ont le
public
à satisfaire en perfectionnant leur jeu, & en
lus grand plaisir qu’il puisse goûter en travaillant à en procurer au
public
. » Quand on aime à s’occuper, on trouve toujours
once presque toujours un défaut d’organisation. C’est donc flatter le
public
que de lui donner des nouveautés. Comment espére-
le. Si elle tombe, outre les fruits que nous venons de détailler ; le
public
tirera encore de cette espece d’alerte, cet avant
peuvent-ils donc déclamer contre les nouveautés, utiles à la fois au
public
& au Théatre ?
que l’Avent et le Carême, et où par des Prières et dans des calamités
publiques
, elle implore, comme on le fait actuellement dans
de la Mission que nous faisons faire dans cette Ville, et des Prières
publiques
qui s’y font actuellement pour demander à Dieu la
ndant ce saint temps, consacré par lui-même et par tous les exercices
publics
de Piété que nous y faisons faire pour des sujets
ves d’amendement, renoncé à leur Etat, et réparé par une satisfaction
publique
, telle que nous jugerons à propos de leur ordonne
lique, telle que nous jugerons à propos de leur ordonner, le scandale
public
qu’ils ont donné. Fait et ordonné à Arras le quat
CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal
public
proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjud
emporté contre quelqu’un qui aurait proposé l’établissement d’un Bal
public
ft. Il aurait vu, dans cet établissement, tous le
nevois cessant d’être leurs amusements, aussitôt qu’ils auront un Bal
public
, […] il y aura chaque jour un temps réel de perdu
Lanternes et le pavage des chemins ne servaient absolument qu’au Bal
public
, ce serait une dépense à regretter » ; mais il ne
serait une dépense à regretter » ; mais il ne reprocherait pas au Bal
public
comme un nouveau préjudice qu’il aurait occasionn
te du spectacle ; mais que le grand Sully verrait à la suite d’un Bal
public
. Il en verrait encore bien d’autres, qu’il est bo
point de la dégrader, en la faisant présider à une espèce de débauche
publique
? Elle ne peut assister dans un Bal que pour y co
e le plaisir, ou pour y participer. Si c’est un bien que de danser en
public
, et qu’une jeune personne mérite un prix pour avo
renne à danser aussi, qu’il ouvre le Bal lui-même, pour déterminer le
Public
à donner la préférence à ce genre d’amusement.
uvent résulter de vos Cercles de médisance et d’ivrognerie. Vos fêtes
publiques
ennuieront à la fin ; vos exercices ne peuvent êt
s produire sur la scène : c’est pour en faire l’objet de l’exécration
publique
, et quelque bien établie que soit à Genève la hai
là, & que chaque jour ces loges se multiplient, & chassent le
public
par ce monopole. Les meilleures pieces donnent ra
ans que l’Hôtel s’en plaigne. Il n’est donc question que des Théatres
publics
. N’est-ce pas assez, n’est-ce pas trop de trois ?
ieur Calhava, qui a des talens ; mais bien frivoles, encouragé par le
public
, & toujours refusé par les comédiens, se plai
ique que ces abus criant influent sur les mœurs & les plaisirs du
public
, dont le Théatre est la ressource. Il dit plus vr
lles ont refusé de la représenter. Ce refus a réveillé l’attention du
public
, qui convient qu’elles n’ont pas tort. De te fabu
mariage honteux, auquel souvent elles parviennent. L’usage & le
public
sont le mépris du sage ; nous l’avons décidé. Nos
e rôle n’y est point déplacé, & il l’embellit. L’usage & le
public
sont le mépris du sage ; nous l’avons décidé. Nos
eut-elle pas les saisir & les livrer, avec leur cause, à la risée
publique
? Ainsi Moliere trouve dans les vices odieux de l
er, ne fût-ce que par la crainte des conjonctures bien fondées que le
public
pourroit tirer de leur refus. Sont-ce même des co
Georges Silléi, dont la conduite & les ouvrages qu’on a donné au
public
, forment un contraste singulier. Cet auteur se do
isser subsister l’infamie prononcée contre les comédiens, l’honnêteté
publique
l’exige ; c’est la loi de tous les temps, fondée
nt réparé ces insultes d’une manière aussi notoire que l’injure a été
publique
. On a beaucoup ri de cette excommunication, &
ue, l’oppression tyrannique exercée sur les poëtes, & même sur le
public
, par le refus des drames qui auroient augmenté se
partout : ce qui rétrecit le parterre & le théatre, & gêne le
public
. Les auteurs ont dit, les abonnemens de ces petit
par la plus saine raison, méritent en tout temps les acclamations du
public
; que les gestes toujours d’accords avec la pensé
es. M. Mercier n’en a pas répété la millieme partie. En se livrant au
public
, l’acteur ou l’actrice s’expose à tous ses traits
ter ses plaintes ; mais il s’est contenté d’en appeler au jugement du
public
, en imprimant sa piece avec approbation & per
aux illusions d’un amour propre exalté par les regards continuels du
public
; mais ce qu’aucun motif ne peut excuser dans auc
peuvent insulter aux Lettres. Après avoir donné différens Ouvrages au
public
, le sieur Mercier s’essaya, vers l’année 1769, da
ccessivement six pieces de Théatre, qu’il porta d’abord sous l’œil du
public
. Les provinces, les étrangers eux-mêmes les accue
est fondé sur un usage très-ancien, & sur l’intérêt respectif du
public
des auteurs & des Comédiens : le sieur Mercie
fait, & que le désaveu ne soit aussi notoire, que l’injure a été
publique
. » Conforme à l’original, ce 7 Mars 1775. Signé,
ées plus sérieuses. Cette délibération est consignée dans un registre
public
, elle le blesse comme littérateur & comme cit
fait en cela qu’user d’un privilege que les Auteur partagent avec le
Public
; & la seule vengeance qu’il convenoit à des
de Mrs. les premiers Gentilshommes est devenu tout-à-la-fois une loi
publique
, par la sanction de l’enregistrement, & une l
droits infiniment respectables. Ajoutons que c’est attenter à ceux du
Public
, seul juge des Auteurs, comme il est le seul obje
que sorte sans conséquence ; mais elle est consignée dans un registre
public
: c’est toujours une note sur le nom du sieur Mer
rede.) La réclamation du sieur Mercier a préparé cette révolution. Le
Public
a été indigné de voir une troupe de Comédiens, no
r les difficultés qui gênoient vos suffrages. Vous avez craint que le
Public
n’établît une sorte d’identité entre les personna
ppliqueroit infailliblement aux scrupules déplacés, & qu’enfin le
Public
pourroit trouver étrange que la Comédie Française
fait que Moliere négligeoit ses dénouemens. Dans un art difficile, le
Public
n’exige pas à la rigueur la réunion de toutes les
de la singularité piquante de son sujet, de vous attirer l’affluence
publique
. La piece peut tomber : je n’en serois pas surpri
e titre seul lui assure le plus grand intérêt de curiosité ; & le
public
ne peut se décider pour ou contre elle qu’avec un
ége singulier de devenir à la mort de ces mêmes Auteurs une propriété
publique
, & pour ainsi dire un bien national. Seroit-i
que l’Auteur soit privé du fruit de son travail ? Faudra-t-il que le
Public
perde les avantages qui auroient pu résulter pour
al spécialement chargé de veiller à cette pureté dans tous les Ecrits
publics
. Les Comédiens n’avoient donc aucune raison d’opp
titre de l’Ecole des Mœurs. La Troupe ne se lavera jamais aux yeux du
Public
, de la honte d’avoir proscrit, sous prétexte d’in
bbé de Blesplas. Le livre de l’Abbé Gros de Besplas sur le bonheur
public
est l’ouvrage d’un adorateur des Grands. Soit qu’
le mal du monde ; le vice & la vertu, le bonheur & le malheur
public
& particulier, sont dans leurs mains ; avec u
onserver le théatre, il est lié à l’ordre & nécessaire ou bonheur
public
; mais il y a des abus, il faut les réformer, &am
urquoi est-il encore si dépravé ? Quelle indifférence pour le bonheur
public
! Je doute fort que son livre leur donne plus de
art des hommes ont regardé le théatre comme étroitement lié à l’ordre
public
. S. Charles corrigeoit de ses propres mains les p
à Florence, &c. on a fait des règlemens de police pour les lieux
publics
, où l’on tolère les femmes de mauvaise vie. Est-c
, les sages, les politiques. Le théatre est étroitement lié à l’ordre
public
, comme la gangrenne est liée au corps qu’elle dév
aires. Mais que signifient ces grands mots ? veut-on dire que le bien
public
exige qu’on le conserve, qu’on ne pourroit l’abol
de toutes les parties du gouvernement, de tous les objets de l’ordre
public
. Il dit au commencement de cette Lettre Académiqu
neur, le regardoient comme une partie essentielle de l’administration
publique
, y avoient proposé une Magistrat. C’est un panégy
; qu’ils l’éprouvoient, qu’ils méprisoient souverainement cette école
publique
de libertinage. Ils y couroient en foule, parce q
ne veulent rien faire, ni être rien dans la société, il faille que le
public
entretienne des théatres, & mette les mœurs d
t le royaume & toute l’Europe, ce seroit une grande plaie au bien
public
. Mais s’il corrompt si rapidement un étranger qui
ent très-mesurées, les jeunes gens ne souffroient pas que les Acteurs
publics
y jouassent : Juventus ab histrionibus pollui non
unes gens de famille qui les jouoient n’y souffroient pas des Acteurs
publics
, qui étoient infames. Mais les pieces n’en valoie
éatres de société, & ils sont surement plus libres que le théatre
public
. La comédie n’a point une origine sainte ; son or
renversement de mœurs, quel scandale, quel coup mortel porté au bien
public
! C’est du Prédicateur. Voici qui s’adoucit. Homm
me riche dans le ciel. Les Grands y pensent-ils ? Le livre du Bonheur
public
ne les réveillera pas de leur éternelle léthargie
Chevaliers n’auroit pas souffert qu’un des leurs parût sur le théatre
public
. Il se dédommageoit sur les théatres de société &
é substituée à la bougie, &c. Ces réformes sont peu respectées du
public
. Mais une autre réforme qui a révolté les Acteurs
point de vue différents, 1.° dans l’état légal et stable des charges
publiques
, des mariages et des successions, 2.° dans leurs
ets de cette infamie sur les successions, les mariages et les charges
publiques
; nous allons dans celui-ci parcourir les autres
point de pain avant que le théâtre eût étalé et offert ses grâces au
public
. Bien plus, elles donnent le ton et le goût de la
abits, et par le goût et l’exemple rien n’est plus contagieux dans le
public
. Il n’y aurait pour eux qu’un titre. Un de nos Ro
ndant les habits somptueux aux honnêtes femmes, les permit aux femmes
publiques
, pour les faire distinguer par leurs excès. On po
, qu’on ne souffre pas même leur portrait ni leur statue dans un lieu
public
où se trouve l’image du Prince. Jugeons s’il sera
ermis aux Comédiens d’avoir des chaises, ni de s’asseoir dans un lieu
public
, ni de paraître dans les assemblées publiques, qu
de s’asseoir dans un lieu public, ni de paraître dans les assemblées
publiques
, quoique cela fût permis à tous les citoyens : «
métans n’ont pas tous ces embarras, ils n’ont jamais eu de théâtre ni
public
ni particulier. George Almacin (Histoire des Sarr
us forte raison l’original. La comparaison de l’Actrice avec la femme
publique
n’est honorable ni à l’une ni à l’autre. Cet habi
lleurs une Comédienne, comme l’action la plus contraire à l’honnêteté
publique
, par l’infamie d’une société si déshonorante. Cic
, et faire trouver chez eux à toute une ville l’écueil de l’honnêteté
publique
et le théâtre du désordre qui n’en abandonne jama
de manières, ne sont pas dictées par la sagesse, la religion, le bien
public
, et la vertu. Quatrième effet. Il est défendu, co
e Histrionibus. » C’est une question célèbre en morale, si une femme
publique
peut en conscience garder le prix qu’elle a reçu
ayant toujours été regardés comme des esclaves vendus aux plaisirs du
public
, ils ne pouvaient pas plus renoncer à leur métier
roupe n’y suffirait pas. Ainsi à Venise, à Naples, à Rome, les femmes
publiques
ne peuvent qu’après un certain temps de service s
onctions, de n’obtenir que très difficilement la liberté de priver le
public
de leurs importants services ? Il peut y avoir en
aroles lascives ou à double entente, qui puissent blesser l’honnêteté
publique
, et sur peine d’être déclarés infâmes, et autres
tre imputé à blâme, ni préjudicier à leur réputation dans le commerce
public
; ce que nous faisons afin que le désir qu’ils au
cinq Auteurs, qui l’avaient enfantée ; et il est bien certain que le
public
n’en a pas été la dupe, qu’elle n’a été d’aucun u
couvriroit la laideur, seroit le plus beau présent qu’on pût faire au
public
. Pourquoi desirer un bien que nous possédions ? D
aux Jongleurs de ne rien dire, représenter ou chanter dans les places
publiques
, ou ailleurs qui puisse causer quelque scandale,
aroles lascives ou à double-entente, qui puissent blesser l’honnêteté
publique
, & sur peines d’être déclarés infâmes, &
tre imputé à blâme, ni préjudicier à leur réputation dans le commerce
public
; ce que nous faisons afin que le desir qu’ils au
jet de se contenir dans les termes de leur devoir des représentations
publiques
qu’ils feront, que la crainte des peines qui leur
s de l’année, de même que dans les temps d’une affliction ou calamité
publique
. J’ai dit sous le titre de farceurs & bâteleu
endit en 1754 les Comédies, Opéras, Concerts, & autres Spectacles
publics
; 1°. tous les vendredis de l’année ; 2°. dans l’
dirent par une Loi du 19 Mai 386, à tous Juges de se trouver aux jeux
publics
, soit du Théâtre, soit du Cirque, à l’exception d
ix-sept jours, qu’un Comédien est un homme digne de toute l’estime du
Public
; un homme qui en seroit persuadé, y mettroit plu
a Réforme du Théâtre. M. l’Abbé de Besplas dans ses Causes du bonheur
public
, pag. 367 ; dans ses Observations sur la nécessit
Le Brun, un Journaliste indulgent vient d’annoncer avantageusement au
Public
ma Réponse à Mr. J.J. Rousseau sur sa Lettre à Mr
la Lettre entière de Mr. Gresset, dans laquelle cet auteur annonce au
Public
son abjuration du Théâtre. J’ai une obligation si
nt-il, si ce n’est de ce que l’on va de bonne heure à la Comédie ? Le
Public
a reconnu et applaudi dans cette Pièce toutes les
cution de ce que je conseille dans ma lettre à Mr. Rousseau, quand le
public
ne viendra plus au spectacle que pour le spectacl
sujets tirés de l’Ecriture, n’en représente-t-on pas sur nos Théâtres
publics
; l’Evangile n’a-t-il pas fourni le sujet de l’En
où l’on fait profession de la plus exacte piété, on croit édifier le
Public
par la représention des Pièces Allégoriques dont
compte de ses scrupules pour autoriser son abjuration du Théâtre, le
Public
me permettra sans doute de lui rendre compte des
la prédiction. Je pourrais par quelques petites anecdotes prouver au
Public
qu’un honnête homme n’a pas beaucoup à rougir de
rt à tromper ceux qui n’ont point d’affaires avec eux, je proteste au
Public
qu’ils n’en cachent pas moins une âme aussi barba
alternes. Il est beaucoup plus raisonnable d’amuser et d’instruire le
Public
que d’être au service de gens qui à l’orgueil du
teurs sont en conscience obligés de travailler à nous rendre l’estime
publique
. Les Tribunaux cesseront alors de nous proscrire.
ux cesseront alors de nous proscrire. Que dis-je, Protecteurs du bien
public
, ils se sentiront obligés d’être les nôtres. La r
qu’il aurait deux objets en vue. Quel spectacle attendrissant pour le
Public
, qu’un Héros enchanté des talents de sa femme, qu
’on accorderait à ce qu’il aurait de plus cher ! Quel plaisir pour le
Public
de lui prodiguer cette satisfaction ! Quel plaisi
le Public de lui prodiguer cette satisfaction ! Quel plaisir pour le
Public
de pouvoir faire une allusion flatteuse de l’Héro
ur un Héros de voir les suffrages de son Maître confirmés par ceux du
Public
? Le Théâtre deviendrait pour eux ce que le Champ
urait pas permis ; que j’avais un témoignage de ma gratitude à rendre
public
et que si le respect me condamne, la reconnaissan
’il est bien honteux qu’il faille que ce sait moi qui les apprenne au
Public
. C’est de la bouche des Officiers français que j’
nt jamais consolé des vaincus de la sorte ? Qu’on me montre un papier
public
dans lequel il ait été question de ces admirables
je devais me défendre avec plus de modération, j’en demande excuse au
Public
et je passe condamnation. Puissai-je par l’empres
ne sont pas non plus des Coquins. S’il le refuse je crois qu’alors le
Public
me permettra d’en revenir à mon premier sentiment
il y aurait une méchanceté atroce de sa part à vouloir entretenir le
Public
dans la prévention que la Lettre à Mr. d’Alembert
i ces Messieurs ont raison, puisque je vais remettre sous les yeux du
Public
tout ce qu’a dit Mr. Rousseau. Les Anciens avaie
ls marquaient ce respect en s’abstenant de les exposer au jugement du
Public
et croyaient honorer leur modestie, en se taisant
lles à marier ne représentaient jamais que des esclaves et des filles
publiques
, ils avaient une telle idée de la modestie du sex
oquait moins que celle de la pudeur offensée. Je demande à présent au
Public
si j’ai eu tort de répondre comme j’ai fait ? j’a
qu’elle alla présenter au Maréchal de Saxe qui voulut la refuser : le
Public
applaudit avec ardeur en criant prenez la, Monsei
moyens qu’on employe pour les éluder. 5 S i dans les tems, où le
public
ne suivoit que les impulsions de l’ame, ses jugem
atteinte, ni à ses droits, ni à ses décisions. On est surpris que ce
public
, qui pour la plûpart, est dépourvû de lumieres su
me, affecte plus distinctement que la lecture ; il nous semble que le
public
est, dans son état naturel, éclairé par un guide
once le plus souvent que d’après des rapports qui lui en imposent. Le
Public
au contraire ne décide que sur les impressions qu
vres, qui traitent des principes du Drame, tomboit entre les mains du
public
? Ils lui donneroient plus de confiance en sa thé
us déclarons qu’en traitant cette matiére, nous n’avons en vûe que ce
public
qui abuse chez nous, comme ailleurs, de la libert
essent au succès, ou à la chûte des nouveautés. Nous convenons que le
public
entier n’y entre pas toujours. Mais il y a commun
iste.) L’un de ces Auteurs a reculé l’instant agréable d’apprendre au
public
, qu’il s’étoit occupé de ces plaisirs. On sent co
ne l’est plus quand on a un autre intérêt que celui de la justice. Le
public
prétend-il conserver ses droits en abusant ? prét
soit au nom d’autrui, sont également chargés d’une sorte de fonction
publique
qui intéresse l’ordre social, et les empêche d’êt
érer comme les bienfaiteurs du genre humain, et que la reconnaissance
publique
leur a élevé des autels dont la durée doit peut-ê
ne soit celle qui réellement a le plus d’influence sur la prospérité
publique
; que conséquemment c’est celle que nous avons le
ancienne ou régénérée ; c’est d’asseoir les fondements de l’autorité
publique
sur la justice et l’humanité envers les peuples ;
le sien, et que c’est le fondement le plus assuré de la tranquillité
publique
». Ainsi partout où la religion étend son empire,
eurs était donc bien étrange, lorsqu’à l’époque mémorable où le culte
public
venait de recouvrer en France une partie de son a
’état, lui méritera sans doute l’hommage éternel de la reconnaissance
publique
. En rendant à l’église ses prêtres et ses lévites
erain et les sujets, cette heureuse harmonie d’où résulte la félicité
publique
, l’orateur chrétien combat encore les passions qu
e, qui, au mépris des lois naturelles et positives, dévore la fortune
publique
et celle des particuliers. Ecrasé sous son poids
t de la volupté, ce riche dédaigneux dont le luxe insulte à la misère
publique
; sondez les replis de son cœur, et bientôt avec
on jusqu’à leurs plaisirs même qu’il a fallu rendre l’objet des taxes
publiques
. Ce soin paternel, sans doute, est digne de notre
’on s’occuperait en France du soin si important de soulager la misère
publique
? Aveugles que nous sommes ! pouvons-nous bien, a
aveur des pauvres ? Mais aujourd’hui que le rétablissement d’un culte
public
permet aux orateurs chrétiens d’élever la voix, a
généreuses13 ! Aujourd’hui que tout prend sa direction vers le bien
public
, qui nous empêche de faire revivre dans toute leu
nos neveux, que le gouvernement, toujours si attentif à la prospérité
publique
, à la conservation de cet empire auguste et flori
me à la prospérité de l’état. N’ayant ici d’autre objet que l’intérêt
public
, d’autre désir que celui de ramener les esprits a
oductions du génie leur donnaient d’autant plus de lustre aux yeux du
public
enchanté, qu’à juste titre on pouvait les regarde
e genre de talent qui leur était propre, concouraient à la prospérité
publique
dans Athènes, ils y devaient être, et y étaient e
et qu’ils se respectèrent eux-mêmes assez peu pour offenser les mœurs
publiques
. Car, qui pouvait ne pas accabler d’un souverain
blasphème, était cité en justice réglée comme un ennemi de la morale
publique
, combien serait petit le nombre de nos écrivains
use et de l’intrigue la plus audacieuse29. Quel profit peut tirer le
public
du tableau qu’on lui présente au Vaudeville des é
tie couvert d’un voile mystérieux, autrement il offenserait les mœurs
publiques
. En vain j’entends le poète satirique élever la v
qui sont spécialement attachés à son culte sacré, seront présentés au
public
comme des personnages ou ridicules ou méprisables
adulation superstitieuse, mais seulement par un grand motif d’intérêt
public
, qui réclame puissamment contre cette déplorable
uchent plus personne. Les auteurs concourent à l’envi, pour l’utilité
publique
, à donner une nouvelle énergie et un nouveau colo
du sexe, de rendre des femmes et de jeunes filles les précepteurs du
public
, et de leur donner sur les spectateurs le même po
ers les auteurs. Sans doute elle a dû contribuer à le faire goûter du
public
, qui toujours au théâtre est de moitié dans les a
même une partie des faibles secours que lui procure la commisération
publique
. Si c’est par un sentiment de vertu, il faut conv
ra ridiculement, c’est se couvrir d’opprobre et mériter le déshonneur
public
. Certes, chez une nation aussi brave, aussi génér
du sang des proscrits. Mais s’oublier soi-même, s’immoler au bonheur
public
, ne considérer que le danger de l’état, et comme
s principes de corruption reçoivent une nouvelle force des spectacles
publics
, où les pères et mères ont l’imprudence de s’empr
ent assez justes, assez généreux, pour mettre au-dessous de l’intérêt
public
leur propre intérêt ; c’est encore qu’il était im
affreuse misère36. Sont-ce là des objets dignes de fixer l’attention
publique
, et si le théâtre, chez une nation aimable et pol
re de ces productions frivoles, équivoques ou licencieuses. L’intérêt
public
réclame cette réforme avec d’autant plus de force
a gloire de leurs productions éphémères. Mais après tout, si c’est au
public
seul qu’appartient incontestablement le droit d’o
t non moins évidemment celui de s’opposer à ce qu’on altère la morale
publique
? Et quand, pour l’intérêt commun, chaque indivi
nous captiver, que ce qui fomente les passions ou offense l’honnêteté
publique
? Je ne saurais faire cette injure à mon siècle,
ion des artistes à talents permet de les offrir encore à l’admiration
publique
. Quand Rodogune et Cinna, quand Mithridate et Pom
e40. Fuit-on les variétés, quand, sur la scène, on immole a la risée
publique
la vanité d’un sot présomptueux qui se laisse dup
éressantes et d’une excellente morale, pour alimenter la curiosité du
public
et varier ses plaisirs. Peut-être n’aurait-on pas
ndant d’autant plus étrange, qu’il blesse tout à la fois et l’intérêt
public
et le leur propre. Il nous prive de beaucoup d’ou
plus trouver d’auteurs qui ne se sentent enflammés de l’amour du bien
public
, et ne se complaisent à nous rappeler la mémoire
acédoine, dévoré de la soif d’asservir dans toute la Grèce la liberté
publique
. A Rome, du consentement tacite de tout le peuple
ministère dans les rares et grands événements qui fixent les regards
publics
, et changent la scène du monde, il n’est pas moin
era jusqu’à l’éclat de sa propre gloire, pour mieux s’immoler au bien
public
. Vouloir perpétuer d’âge en âge un nom fameux par
bienfaits, il n’aura point, il est vrai, de couronnes et de trophées
publics
; mais, de nos jours, seraient-ils bien dignes d’
ine gloire, l’orateur du barreau marche avec intrépidité vers le bien
public
. Que lui importe que la société lui prodigue ou l
fondeur de ses lumières, il épargne au moins son temps si précieux au
public
, il soulage sa mémoire, qui, si facilement, peut
t point, ajoute-t-il, le désir de s’immoler tout entier au service du
public
dans une profession glorieuse, d’être l’organe et
chaleur même de l’action, en arrêter l’heureux effet par un scandale
public
, ou frapper de nullité la défense la plus lumineu
un caractère légal, ne marchent jamais qu’accompagnés de la confiance
publique
, et dont l’honorable mission est de défendre les
encore de force, de talents et de courage. Guidé par l’amour du bien
public
, et protecteur de tous les arts, ce héros ne pouv
cats, ils auront les mêmes droits qu’eux à l’estime et à la confiance
publique
, parce qu’ils se montreront aussi les vrais défen
ance profonde et de sa pratique exacte, dépend réellement la félicité
publique
; que conséquemment le succès des orateurs chargé
s nôtres, que ceux qui, surtout, attirent la multitude à nos théâtres
publics
, soient journellement empoisonnés par une doctrin
d’Augustin ; lorsqu’ils viennent l’attendre en foule sur les chemins
publics
, pour le contraindre de prêcher en leur faveur et
et pour empêcher les chevaliers romains de leur servir de cortège en
public
: « Ne domos pantomimorum senator introiret, ne e
tateurs n’intéressent que son amour propre, et ne peuvent regarder le
public
que sous le rapport du plus ou du moins de plaisi
s ne lui feront aucun tort réel. Ce qui peut vraiment lui nuire, à ce
public
, c’est l’art de l’émouvoir, de le transporter hor
s s’agit-il donc ici de probité, de cette vertu qui commande l’estime
publique
partout où elle se rencontre ? Non, sans doute, p
singulièrement intéressant, et obtiendrait bientôt les suffrages d’un
public
judicieux. Ainsi, le Tartuffe excellent autrefois
nt dissiper au cabaret ce qu’ils ont pu recueillir de la bienfaisance
publique
. Quel plaisir a pu prendre l’auteur, à peindre un
ement la misère de ceux qui, à grands cris, sollicitent la compassion
publique
, dans la crainte de voir dissiper en débauches le
ale, et dans une des premières paroisses du monde chrétien, une école
publique
de morale où les hommes les plus savants peuvent
distinctives de la virilité. Que dans leurs ateliers ou dans un dépôt
public
, qui ne doit être ouvert qu’avec circonspection,
autant qu’on peut travailler d’après elle-même. Mais dans nos jardins
publics
, dans nos promenades les plus fréquentées, qu’avo
été l’objet direct, en ma qualité de défenseur ; et c’est un hommage
public
que je me plais à leur rendre, et par justice et
mon ministère, sans désirer fortement qu’en réparation de ce scandale
public
on obligeât ceux qui le donnent si indiscrètement
nce et d’Académie de Législation. Dans l’absence de toute instruction
publique
, on n’a jamais cessé d’y enseigner, par l’organe
rait pas souffrir qu’on livrât cette profession auguste à la risée du
public
, non plus que l’état ecclésiastique et religieux.
st du bien de l’Etat qu’on lui conserve la confiance et le respect du
public
; mais il faut aussi que les Magistrats se l’atti
ir pas besoin de chausser le cothurne. Rien n’avilit davantage. Si le
public
a perdu la vénération qu’il avait pour les hommes
ognito autorise. En les exposant, comme autrefois à Rome, aux yeux du
public
, dans des places honorables, où ils seraient obli
s seraient obligés de se rassembler, comme dans toutes les assemblées
publiques
, que de scandales et d’affronts on leur épargnera
Aujourd’hui les Actrices ne redoutent pas les Magistrats amateurs, le
public
n’a pas à murmurer de leur sévérité. Il y a bien
les fautes ne retombent point sur le corps, et ne scandalisent pas le
public
, qui est censé les ignorer. Il est vrai que ni la
s esclaves condamnés à être sur le théâtre les victimes de la volupté
publique
. Dans la suite les personnes libres, oubliant par
outrée d’éloigner les Magistrats de la comédie ? Non : c’est le bien
public
, c’est leur propre intérêt. N’ont-ils pas, comme
arrêts dictés par Cypris ». Quel respect, quelle estime peut avait le
public
pour un habitant de la scène, qui nécessairement
nct. 33. quest. 2. art. 2.), un homme en place ne peut tolérer un mal
public
que pour en empêcher un plus grand, qui ne peut ê
us grand, qui ne peut être évité que par là. Or la comédie est un mal
public
, et un grand mal ; elle n’en empêche aucun autre,
es, etc. Tout cela mis dans une juste balance, il est démontré que le
public
, que la religion y perdent beaucoup plus qu’ils n
r le crime. » Ainsi en bien des villes d’Italie on souffre des femmes
publiques
sans approuver leur désordre. S. Louis en souffra
shonorer, etc. Ce n’est donc pas seulement une diffamation, un mépris
public
, c’est une tache légale qui opère juridiquement t
aurait être plus évidente et plus notoire, puisqu’aux yeux de tout le
public
il monte habituellement sur le théâtre. Cette pei
es femmes prostituées, qui s’étant faites inscrire dans les registres
publics
, s’abandonnent impunément au premier venu ; l’inf
ssipée dont il avait pris l’habitude. Il n’eut jamais la confiance du
public
, le souvenir de sa vie passée le dégrada toujours
, ou s’y livrant, après l’avoir prise, c’était se charger d’une femme
publique
? La laissant dans la nécessité de pécher, il ren
des dommages et intérêts, pas plus qu’une femme trouvée dans un lieu
public
, pour laquelle la plainte d’adultère ou de séduct
possession. En livrant sa femme au théâtre, il est censé la livrer au
public
et lui permettre le crime. Il cite là-dessus une
’en charger, et quelles scandaleuses audiences ne donnerait-on pas au
public
pour en entendre le détail ? Il vaut mieux les la
ennes et leurs filles, ainsi que les filles des pourvoyeurs de femmes
publiques
: « Amplissimis dignitatibus licet pauperem in ma
r, à condition qu’écartant tout air de clandestinité, le mariage soit
public
et constaté par un contrat et une dot convenable.
ssez respecter le sacrement, pour ne pas l’administrer à des pécheurs
publics
et des excommuniés, tels que sont les Comédiens,
t contracté. Cette loi leur est commune avec tous les autres pécheurs
publics
ou excommuniés ; mais il a fallu des lois particu
nces. Quatrième effet. Les Comédiens ne peuvent exercer aucune charge
publique
(L. 2. C. de Dignit. L. 12.), jusque là que par u
recevables à accuser ou à déposer que de ce qui se passe dans le lieu
public
. Tous les Praticiens enseignent unanimement cette
bli. Cette exclusion de toutes les charges et de toutes les fonctions
publiques
est fondée sur la légitime et générale suspicion
a sagesse et la folie, la considération et le mépris, la confiance du
public
et la friponnerie. Rien au monde ne fournit ni pl
t, ni plus d’antithèses au langage, et toutes justes, que les charges
publiques
et le métier de Comédien. Rousseau, dans son ouvr
qu’à en faire un bien, un mérite, un besoin périodique, une nécessité
publique
et particulière. Il prend condamnation. « Vous de
t grand tort en effet de punir les voleurs, les assassins, les femmes
publiques
; que ne leur laisse-t-on la vie, les biens, l’ho
mandait être tirées des grandes sommes qu'il apportait dans le Trésor
public
; sur quoi le Sénat manda les Pontifes, pour savo
rent qu'il n'était pas de leurs charges de régler la dépense des Jeux
publics
, et que cela n'était pas un fait de Religion. Sou
cæ regionis decretum. » la grossesse de Poppée le Senat fit des vœux
publics
pour recommander son fruit aux Dieux, avec des Je
enouvelés après une longue intermission, comme un remède aux malheurs
publics
, et à cette grande défaite qui les affligea en la
ndreJoseph. l. 16. c. 9. célèbre la dédicace de quelque lieu saint et
public
, comme Hérode même le fit à l'exemple des Païens
ù les femmes furent à la Procession, où l'on fit plusieurs festins en
public
, et où l'on observa toute sorte de dévotes cérémo
t. l. 5. nous l'apprend quand il veut reprocher aux Romains l'impiété
publique
de ces Spectacles, ayant écrit, que « tous les co
quelque marque de cette vénération. Les Gymnases ou lieux d'exercices
publics
étaient ornés de Statues, d'Autels et de Temples
t mention des Hymnes et des remerciements que les Vainqueurs aux Jeux
publics
avaient accoutumé de faire aux Dieux à l'honneur
anciens n'étaient pas de simples divertissements que l'on donnait au
public
; mais des actes de Religion. Voyons maintenant s
rands honneurs, & lui ôtent toute l’autorité. Toutes les affaires
publiques
doivent être traitées dans les assemblées de la n
uper. Le premier, pour faire oublier ses manœuvres & les malheurs
publics
en amusant le peuple, vouloit introduire de nouve
mer de zele, de cette vigilance, de cette fermeté si digne de l’homme
public
, sans lesquelles on n’arrêtera jamais la contagio
aire vos passions, votre luxe, votre gourmandise, aggravent la misere
publique
, & prouvent que les objets dont vous vous occ
qu’elle a de plus sage, de plus grave, de plus intéressé aux malheurs
publics
, passe son temps à voir des cabrioles & enten
; de la religion. Le mal gagne dans la Germanie. On a fait avertir le
public
, dans les gazettes, qu’à Aix-la-Chapelle, ville c
le Baron de Kurt n’y virent presque personne. Le contraste du malheur
public
avec des bouffonneries publiques est si frappant,
esque personne. Le contraste du malheur public avec des bouffonneries
publiques
est si frappant, que tout le monde en fut révolté
s & des débats infinis, comme en essuient en Pologne les affaires
publiques
, les nobles seigneurs dont la plupart se sont enr
sur son terrein un hôtel exprès pour eux, & très-commode pour le
public
, dans un quartier appellée le Nouveau Monde : ce
fit voir que c’étoit une monopole pour s’enrichir sur les plaisirs du
public
, aux dépens des bonnes mœurs d’une nation déjà si
lus fait, il a bâti à Varsovie trois Brelans où l’on donne à jouer au
public
. Il en est à Venise dont la République tire un pr
ôt, pour attirer la protection du ciel dans les calamités. Les femmes
publiques
ne sont pas encore passées en contribution. Mais
pas, un grand bal. Ses partisans ont tâché d’étouffer les gémissemens
publics
, en faisant retentir la ville de leurs cris de jo
ontre les outrages du maréchal Poninski. Cette piece répandue dans le
public
est une nouvelle gazette qui donne au législateur
erement en différentes cours, & qu’il a fait brûler dans la place
publique
du théatre, & dont les cendres voltigeant por
tous deux habiles danseurs, dansant ordinairement ensemble au gré du
public
. Ils se brouillerent, je ne sai pourquoi. L’actri
nit ensuite la musique aux simples chansons. L’accueil que lui fit le
Public
, lorsqu’il se fut paré de ces nouveaux ornemens,
rs forains, réduits d’acheter à prix d’argent le droit de divertir le
Public
, traitèrent avec les Directeurs de l’Académie Roy
s exprès, confondus parmi les Spectateurs, commencaient à chanter, le
Public
les accompagnait en chorus. Cette ruse charmante
que est forcé de retourner aux Marionnettes. Je vais apprendre au
Public
un trait de l’histoire de notre Opéra sur lequel
ttes. C’est à l’aide d’une invention aussi bisare qu’ils donnèrent au
Public
Pierrot Romulus ; le Rémouleur d’amour. &c ;
e Sublime fait bâiller ; C’est le tic, tic, tic, tic, C’est le tic du
Public
. Eloge de celui à qui l’Opéra-Comique a le p
s des grands-hommes. Tu te consacras dès ton enfance à l’amusement du
Public
. Quel service n’as-tu pas rendu au génie folâtre
d’élever des statues aux généreux mortels qui s’immolent pour le bien
Public
, & qui se distinguent par eur talens, n’était
malgré les plaisirs qu’il inspirait, & malgré les gémissemens du
Public
, ce singulier Spectacle fut entiérement aboli8. C
r les Poètes eux-mêmes, et leurs ouvrages vers la plus grande utilité
publique
, je crois qu’il est avantageux, 1°. Que le Consei
posé, il ne soit dédommagé par une pension du sacrifice qu’il fait au
public
, de donner son temps et son talent à perfectionne
lent à perfectionner l’ouvrage d’autrui et à préférer ainsi l’utilité
publique
à sa réputation particulière. Mon avis serait don
u’à nous donner des distinctions qui ne sont d’aucune utilité pour le
Public
. Il faut dans les pièces sérieuses observer trois
ui ait soin de diriger suffisamment le Poète vers le but de l’utilité
publique
, tandis que son intérêt le dirige suffisamment ve
n que méritent les vices et les défauts, il négligeait fort l’utilité
publique
pour ne songer qu’à son utilité particulière, aus
e. Je fais tant de cas des avantages, que produit l’émulation pour le
public
que je voudrais, si la chose est praticable, qu’i
s pour assister quand ils pourront aux représentations comme Censeurs
publics
. A l’égard du spectacle de l’Opéra, je crois qu’i
toutes les villes, de trente mille habitants il y aura aux dépens du
public
des théâtres et des Comédiens, afin qu’avec peu d
'elle occupe aujourd’hui, sur les Fossés, faubourg S. Germain, que le
public
appelle rue de la Comédie, où personne ne s'oppos
l'éloge. Il faut qu'on ait bien changé dans cette ville ; les papiers
publics
ont appris à toute la France qu'on fit venir à gr
our jouer sur un théâtre qui n'est plus fermé à personne. Les papiers
publics
pouvaient-ils être mieux employés qu'à célébrer l
mena toujours une vie fort dissipée. Il n'eut jamais la confiance du
public
, ne fut qu'un Jurisconsulte très médiocre, et mou
injuste de ne pas convenir qu'elles sont très différentes du théâtre
public
, différentes dans les mœurs des Acteurs et des Ac
nstitutions leur prescrivent de détourner les Ecoliers des spectacles
publics
(licencieux), ajoute-t-elle. Ce qui n'est point d
s de grands Acteurs, on n'aura pas aussi de grands libertins. Le bien
public
exige qu'on se passe des uns pour ne pas rencontr
ient en triomphe dans la ville, et le faisaient monter sur le théâtre
public
pendant la représentation, pour recevoir les élog
. Cleric.). Le respect pour la Magistrature a fait porter l'attention
publique
plus loin que pour les autres états : « Non tamen
clésiastiques, quels éclairés Magistrats, quels profonds Médecins, le
public
y doit un jour gagner ! C'est dommage que Molière
et les Etudiants en médecine une autre, qui par un beau zèle du bien
public
se chargèrent de fournir tour à tour au théâtre,
l'année se passa à apprendre, à exercer, à représenter dans la salle
publique
des spectacles, que les Magistrats municipaux leu
en soutenues, les grades bien mérités ; si la religion, les mœurs, le
public
y gagnèrent. Les Théologiens et les Philosophes n
esse, la soumission. Il est certain que tous les systèmes d'éducation
publique
qui pleuvent de tous côtés depuis deux ans, ne fe
agistrats, les Avocats, les Prédicateurs, de s'accoutumer à parler en
public
, que la fragilité du sexe, la vivacité des passio
de la Comédie, pour marquer son horreur pour les spectacles. Mais le
public
, qui savait bien que ce n'était qu'une adresse po
la Reine et les Dames de la Cour, et en obtenir bien des aumônes, le
public
n'a pas pris le change et n'a pas même cru que ce
Les garçons sont destinés à des emplois qui les obligent à parler en
public
, les gens d'Eglise, de robe ou d'épée ont besoin
monastère : à la Visitation c'est un amusement, à S. Cyr un spectacle
public
. » Ces raisons ébranlèrent Madame de Maintenon. O
conserve avec lui, la goût qu'on inspire pour lui, et de persuader le
public
qu'on évite la peste dans une ville quand on l'ét
morales : Peu de temps après, la corruption y mêla du profane, et le
Public
les goûta davantage. Par succession de temps, le
ne différence d’opinion qui dure encore. Pendant cette altercation le
Public
s’érigea en Juge ; et ne consultant, à son ordina
té, et on s’embarrasse peu si les bonnes mœurs n’en souffrent pas. Ce
Public
cependant, qui pense en général comme nous venons
s la règle en partie ; mais, par un aveuglement inconcevable, ce même
Public
, qui se range, par caprice, du parti des bonnes m
e ? Lucinde & Cidalis par l’hymen enchaînés, Volent aux jeux
publics
de myrthe couronnés. Lucinde à la douceur ajoute
u’ils avoient authentiquement chargés & déclarés dignes du mépris
public
. Les femmes y avoient des places distinguées &
dissons, nous les y engageons, nous les faisons monter sur le théatre
public
, nous leur élevons dans les maisons des théatres
ée sur le front des Comédiens la tache de l’infamie légale, du mépris
public
, & des anathèmes de l’Eglise. Le goût, ou plu
les regards d’un auditoire, & ne sont pas faites pour paroître en
public
. C’est au théatre à les dédommager du silence &am
t compter dans la capitale un corps de cinq cents femmes destinées au
public
, & dont en effet le public jouit. Les provinc
orps de cinq cents femmes destinées au public, & dont en effet le
public
jouit. Les provinces ont chacune leur corps aussi
2. Vie de Charles VI.). Ce Prince étant à Toulouse accorda aux femmes
publiques
des lettres de faveur. Elles donnent une étrange
un amant, peut impunément faire son commerce ; la seule prostitution
publique
, qui seule étoit autrefois tolérée, est au contra
a débauche, pourvu qu’elle sauve, ce qui n’est pas bien difficile, la
publique
vénalité. On ne s’est pas même renfermé dans ces
re le parti de ne sortir presque pas & d’être toujours voilée. Le
public
en fut si affligé, que les Capitouls lui firent u
i sérieuse ? Je vous plains si vous avez pris ce goût pour des hommes
publics
, exposes par leur condition à la vue des autres.
est fondé le plus beau de leurs revenus. Elles commencent aux yeux du
public
une scène qu’elles achèvent dans leur maison avec
y livre qu’en secret ; la loi des Chrétiens le défend, & c’est en
public
que des Chrétiennes à leurs gages s’étudient à ve
mpue, dont les Payens même n’auroient pas souffert chez eux une école
publique
(d’Olivet, Hist. de l’Acad. Tom. 2.). Cette idée
es devroient se liguer pour les en empêcher. On a long-temps amusé le
public
du projet qu’avoit formé le Roi de Pologne d’étab
des nations vaincues. N’y a-t-il pas de l’indiscrétion d’apprendre au
public
l’excès de la dépense que fait faire le théatre ?
énitence ; dans ses derniers momens elle sit une espece de confession
publique
des désordres de sa vie, sur-tout de ceux qu’elle
a liberté du théatre. T ous les peuples de la terre ont des fêtes
publiques
et des spectacles ; toutes les nations policées o
tragédie doit enseigner les grandes vérités politiques, et les vertus
publiques
. Les auteurs tragiques sont donc obligés, s’ils v
rop faciles à saisir, il est défendu aux comédiens de la jouer, et au
public
de l’entendre.6. Il faut que ces allégories, ces
valeresques, qui n’ont pour fondement que des préjugés, et les vertus
publiques
qu’on y loue le plus, sont des traits d’un courag
up entendu parler d’une tragédie de Charles IX, par M. de Chénier. Le
public
a voulu voir sur la scene ce cardinal frénétique,
opposée aux droits de la propriéte. Le comité de constitution a rendu
public
son projet de loi pour la liberté de la presse, d
eviennent pour lui, sans qu’il s’en apperçoive, un lieu d’instruction
publique
; c’est la seule maniere de les rendre utiles, au
ù tous les citoyens, sans distinction, étoient admis ; dans les fêtes
publiques
, où les grands poëtes et les grands historiens ré
leurs belles compositions et disputoient le prix ; et dans les places
publiques
où il entendoit l’éloquence, tantôt douce, tantôt
nécessairement à ceux qui réuniront le plus de moyens pour plaire au
public
; c’est son suffrage seul, et non pas le caprice
tous genres qui ne peuvent travailler que pour un seul théâtre, et au
public
qui jouira de l’effet heureux que produira la con
spectacle de s’établir à côté d’un autre ? Assurément, si la sureté
publique
n’y est pas intéressée. Un marchand d’étoffes peu
-être même il ne le vendroit pas du tout. Il n’y a donc que la sûreté
publique
qui puisse faire exclure un théâtre d’un lieu par
oumise à d’autres loix qu’un livre imprimé. Elle appartiendra donc au
public
un certain nombre d’années après la mort de l’aut
vent être propriétaires d’une piece qu’ils n’ont pas payée ; c’est le
public
qui, en donnant son argent à la porte, paie les a
urs n’abandonnent qu’une foible portion de la recette ; c’est donc le
public
qui, après la mort de l’auteur, devient le vérita
nt ridicules, les huées et les sifflets les ont bientôt étouffées. Le
public
assemblé est tumultueux et peu poli, mais raremen
que quand il voulut chasser Mademoiselle Saint-Val., malgré le vœu du
public
. Les évolutions que les gardes-françoises firent
roit de les déployer, seroit injuste et vexatoire, qu’il priveroit le
public
du plaisir qu’il trouve à les entendre, et qu’il
mprimées, soit manuscrites, ne pourront être jouées sur aucun théâtre
public
pendant la vie de l’auteur, ou moins de cinq ans
a valoir. C’est ainsi que plusieurs ouvrages, perdus à jamais pour le
public
, reparoîtront et augmenteront ses plaisirs. 18.
ommes et de toutes les femmes. Ce sont proprement des empoisonnements
publics
, qui tuent non seulement les hommes de leur siècl
e qui s’est employé à ces compositions, s’il ne fait quelque chose de
public
et d’éclatant, pour marquer qu’il se repend d’avo
re, on en donne des marques au dehors, et quand ce qu’on a fait a été
public
, les marques du repentir doivent être publiques ;
nd ce qu’on a fait a été public, les marques du repentir doivent être
publiques
; car nous devons autant qu’il est en nous, ôter
s amoureuses, etc. on se persuade de réparer suffisamment le scandale
public
en faisant en vers ou en prose quelque petit ouvr
es publier : alors mes observations auroient eu peu de crédit dans le
Public
, qui aimoit assez les Comédiens1. Mais aujourd’hu
Prose, disoit à la tête de cet Ouvrage dans son Avertissement. « Un
Public
bien intentionné qui aime à encourager les talens
J’ose donc le premier élever la voix, (& je ne suis que l’écho du
Public
) pour arrêter cet abus infâme, pour réveiller la
ille 19e. 1755. « L’événement n’en pourroit tourner qu’à l’intérêt du
public
, s’il opéroit, suivant tous les vœux, l’établisse
déférence, cette soumission aux Auteurs qui les font vivre, & au
Public
qui les soudoye. Continuons. A huit Piéces par an
même de nos Comédiens. D’ailleurs, c’est une idée que l’amour du bien
public
, l’avantage des Lettres, & la gloire des Aute
s Piéces de Théâtre, & si elles méritoient d’être représentées au
Public
. Il y en avoit autant chez les Romains ; & lo
rdent impitoyablement ; & ce sont, en quelque sorte, les fonds du
public
qu’ils retiennent avec dommage pour lui, & sa
in, se portoient & recevoient de nouveaux coups. Toute l’autorité
publique
eût bien de la peine à interrompre les spectacles
: voyons, Monsieur, le tems ne fait rien à l’affaire , les plaisirs
publics
cachent souvent les desastres particuliers. Fouqu
é des acteurs & des actrices, écartant les dangers des spectacles
publics
, pussent calmer les allarmes que donne la vertu.
dans St. Cir, pendant la vie du Roi, il ne fut pas permis au théatre
public
de les representer : c’eût été une profanation ;
profanation ; après la mort de Louis XIV. elles furent abandonnées au
public
; personne n’en fut jaloux. Esther ne reussit pas
lâtre, David meurtrier, Sanson vaincu par une femme, &c. & le
public
, & chaque homme sont pleins de contradiction.
mp; Art. Il appretie Moliere avec justice, il contribua à défaire le
public
des importuns subalternes (les petits maitres) d
t fait pitié ; on plaint l’aveugle qui le croit ou l’avance, & le
public
qui est la victime de son libertinage. Corneille
a Déesse à cent bouches a annoncée à toute l’Europe, dans les papiers
publics
. On auroit du faire le même honneur à Corneille,
Grecs, dans aucun coin du monde, n’avoit pense de rendre des honneurs
publics
à des gens que les loix déclaroient infâmes, &
es Empéreurs avoient défendu de souffrir leur portrait dans les lieux
publics
, (voyez livre à en entier.) Leur gloire étoit bor
vrai, il les trompe en effet, en les louant. Le déguisement abusa le
public
dans tous les tems , & voilà le crime de Moli
heté d’un écrivain qui vaut flettrir les talens qui le font vivre. Le
public
, & sur-tout M. de la Harpe, a beaucoup applau
insuffisantes pour y fournir ? 3°. Est-il bien généreux de quêter le
public
avec un air de gueuserie, pour faire les frais de
arent infame ? Elle la deshonore bien plutôt, en rendant des honneurs
publics
à un histrion sans réligion & sans mœurs. Qui
ou plutôt il n’y a qu’elle qui le soit, & qui les répande dans le
public
. On joue des comédies dans tout les Royaumes de l
ées ; mais c’est qu’on ne croit pas que cet objet mérite d’occuper le
public
. On ne croix lui dire rien d’intéressant, de lui
ssemens dramatiques, il s’en fait de tous côtés ; en France, théatres
publics
, théatres de société, salles de spectacles, colie
des couronnes en faveur de la meilleure piéce, & tous les papiers
publics
sont gagés pour l’annoncer. Il est comme des bals
; théatre choisi, où l’on ne vient que pour prier ; bal & théatre
public
ouvert à tous les masques, où tout le monde, sans
’appelle mascarade ou ballet ; quand le ballet est fini, on laisse au
public
la liberté de danser comme il lui plair. & vo
amusantes : la veille de la seconde représentation, il courut dans le
public
, & on afficha aux carrefours, un billet d’ent
, Roi d’Angleterre. L’auteur n’a pas osé faire imprimer sa piéce ; le
public
craint fort d’en être privé à jamais, il en est i
ts ; en vérité, voilà trop de maladresse, on ne devroit pas croire le
public
si dupe, quoiqu’il le soit beaucoup en matiere de
listes ne devroient pas être assez complaisants pour faire acheter au
public
de pareilles rapsodies, mais ils sont bien payés
res, que des troupes de comédiens vont jouer ; il n’y a aucun théatre
public
, aucun théatre à demeure, autorisé, soudoyé par l
y voit jamais de femmes, les mœurs sont trop décentes, pour offrir au
public
, & étaler avec toutes leurs graces, des objet
s vices. La fameuse actrice Arnoud, chanteuse de l’opéra, a donné au
public
une de ces fêtes de comédie, dont l’amour a fait
nte, elle eût trouvé un parti qui n’auroit pas dédaigné les restes du
public
. Les graces, la beauté, les richesses, quel amate
pas son intérêt, il y perdroit autant qu’elle. Le mari, la femme, le
public
n’y perdront rien, tout sera content, & le th
uanges de Bacchus. Ce divertissement devint annuel, ensuite sacrifice
public
, cérémonie & spectacle. Les peuples de cette
e du théâtre. Dans l’Œdipe de Sophocle, la scène représente une place
publique
, un palais, un autel, des enfans & des vieill
formoient le sujet ou l’occasion d’une fête & d’une réjouissance
publique
; & lorsque l’argent manquoit quelquefois, on
médiens , dit M. Rousseau, (*) étoient chargés de certaines fonctions
publiques
, soit dans l’Etat, soit en ambassade… Ils ne comp
. Ces pieces n’étoient données au peuple, que dans des jours de fêtes
publiques
, ainsi que leurs titres l’annoncent. Les intermed
rologues de chaque piece qui sont destinés à demander l’indulgence du
public
pour la piece nouvelle, & à justifier l’auteu
’user d’aucune parole à double entente qui puisse blesser l’honnêteté
publique
, sur peine d’être déclarés infâmes, il est ordonn
être imputé à blâme, ni préjudice à leur réputation dans le commerce
public
, &c. Mais bientôt les Comédiens se plaigniren
ient des nouveautés moins bonnes, mais plus fréquentes, & dont le
public
se contentoit. Ils redonnerent les comédies burle
ns les fêtes ne prenoient part à la douleur commune ou à l’allégresse
publique
, qu’à proportion du lucre particulier qu’ils en r
d’une ville dans laquelle il n’y avoit ni jeux, ni cirques, ni places
publiques
; où les hommes couroient dans les rues comme en
i a pour objet les hymnes, les cantiques, la religion & les fêtes
publiques
. Nos Chantres dans nos Eglises se promenent encor
Charlatans, Joueurs de Gobelets & de Marionnettes dans les places
publiques
. Les seconds sont les Marchands forains, qui ont
es dispositions naturelles & des talens supérieurs, à des emplois
publics
, ou destinée à paroître à la Cour, viendroit à la
qui peu après donna dans ses murs le premier exemple de l’infidélité
publique
(a). Il n’y avoit point de Spectacles à Sparte, ma
ses nues des Lacédémoniennes. Elles étoient couvertes de l’honnêtete
publique
,, dit M. Rousseau. Cette honnêteté n’est pas trop
ées que de notre propre Histoire. Nous avons vu avec quelle fureur le
Public
s’est porté aux représentations du siége de Calai
use de l’inégalité des fortunes, a pour premier principe les emprunts
publics
, & particulierement ceux qui ne sont point ét
de toute nature & toujours onéreux. Le dérangement de la fortune
publique
entraîne nécessairement avec lui celles des parti
s, & s’il est ordonné que nul ne pourra être admis à aucune place
publique
à la Cour, dans le Ministère, ou dans la Robe, sa
hant.* Le Monarque, durant tout le tems de la fête, ne mangeoit qu’en
public
. Les Evêques & les Ducs les plus distingués a
trats & les obligations des créanciers, les fit porter à la place
publique
, & y fit mettre le feu. Agésilas qui avoit be
s, pour désavouer celle d’un Théologien qui favorisait la Comédie. Le
Public
l’attribuait à celui qui l’a désavouée, et j’étai
cette matière, ne laissent pas pour cela de donner leurs Ouvrages au
Public
, sans doute parce que les raisonnements de la Let
dans ma Réfutation celui qui a désavoué la Lettre avec édification du
Public
; mais celui qui en est le véritable Auteur, et n
a Grèce fournit des exemples d’acteurs chargés de certaines fonctions
publiques
, soit dans l’Etat, soit en ambassade. Mais on pou
ai qu’il y en a qui prétendent s’en faire un amusement pour l’utilité
publique
: j’admire leurs talents et leur beau génie ; mai
« Je demande comment un état dont l’unique objet est de se montrer au
public
, et, qui pis est, de se montrer pour de l’argent,
ndre pour elle les discours de sagesse et d’honneur qu’elle débite au
public
. Et, de peur que ses maximes sévères ne fissent u
pour ainsi parler, sous ses ailes avec tant de soin pour la livrer au
public
, et en faire un écueil de la jeunesse ? Qui ne re
u’elles répandent par leur chant. » Elles s’immolent à l’incontinence
publique
d’une manière plus dangereuse qu’on ne ferait dan
la plupart de ceux qui l’exercent, par tous les désordres secrets ou
publics
dont ils sont la cause ? Ne se croirait-on pas co
nes de mauvaise vie ? Il n’est pas permis de contribuer à l’amusement
public
, lorsque cet amusement est une occasion de pécher
us. Quelquefois seulement, on veut bien concourir par orgueil au bien
public
; mais quand la vanité s’est satisfaite, on ne pe
ations qu’ils ont faites sur le Théâtre, sur les Auteurs & sur le
public
. Pour les colorer, on s’est appuyé d’un lieu comm
onnerent au Théâtre telle forme & telles Loix qu’il leur plût. Le
public
qu’ils devoient avoir uniquement en vûe, n’y entr
e remet pas le Comédien à sa propre place, & les Auteurs & le
public
dans leurs droits.
, de faire imprimer ce Traité ; ce que ce Docteur exécuta en 1666. Le
public
fut surpris de voir paraître dans la même année u
sieur le Prince de Conti contre la Comédie, qu’il venait de donner au
public
. C’est pourquoi il composa un Livre in 4°. plein
Lettre méritait le feu, et que l’Auteur en devait faire une pénitence
publique
. On a fait aussi au Séminaire de saint Magloire d
aire de saint Magloire des Pères de l’Oratoire, plusieurs Conférences
publiques
contre la Lettre de ce Théologien. Les Auteurs ne
de justes applaudissemens aux chefs-d’œuvre de ce grand Homme. Si le
Public
, qui en fait ses délices aujourd’hui, étoit compo
ette supposition auroit du moins une apparence de fondement ; mais le
Public
de ce siecle, ne peut être porté, que par la rais
p; indépendamment de la sage administration de tout peuple policé, le
Public
seul suffiroit pour réprouver toute piece où l’Au
s hommes à la vertu, & de perfectionner les mœurs. Il faudroit un
public
composé de Souverains, pour tirer quelque utilité
able. Vous accusez les Auteurs de concourir à l’envi, pour l’utilité
publique
, à donner une nouvelle énergie, un nouveau colori
s ne voulez pas qu’on rende sur le Theatre les femmes précepteurs du
public
, cela leur donne , dites-vous, sur les spectateur
es rôles des filles à marier ne représentassent jamais que des filles
publiques
. Toutes celles qu’une mauvaise éducation, l’exemp
encouragé en proportion des avantages qu’il procure. L’administration
publique
régit un Etat par les mœurs & par les loix ;
les épouser sans les voir ; mais en récompense ils avoient des danses
publiques
, où les filles dansoient toutes nues avec les gar
mais cela ne démontreroit pas incontestablement, que l’administration
publique
dût favoriser leur introduction dans un Etat. Com
’imiter les passions sont-ils méprisables ? Il est exposé au jugement
public
. Sur quels arts, sur quelles professions ce jugem
e plus juste que le tribut légitime de notre reconnoissance. L’estime
publique
est la plus noble récompense des hommes à talens
, & vivifie les productions de son art. Il est exposé au jugement
public
. Est-il donc infâme d’être exposé aux jugemens de
robent au jugement de ses semblables. On doit redouter le jugement du
Public
: cette crainte est louable. Quel est l’homme en
de mériter par ses travaux le prix de l’approbation & de l’estime
publique
. Oseroit-on soutenir, qu’ainsi que tout autre art
artiste, le Comédien ne soit pas honoré, lorsque les applaudissemens
publics
couronnent ses efforts ? La condamnation prononcé
efois injuste, & le plus souvent problématique, qui s’exposoit en
public
, qui payoit de sa personne, qui couroit le même r
es succès, ambitionnant les applaudissemens, & redoutant le blâme
public
, en méritoit-t-il moins l’estime ? Mais, m’object
les sont établies pour assurer la tranquillité des citoyens : l’ordre
public
dépend de leur observation. Il s’agit de sçavoir
acles réguliers en France, jamais Comédien n’a été immolé à la sûreté
publique
, en expiation de ses forfaits. Feuilletez, compul
de de le penser. Ils sont tranquilles, ils ne troublent point l’ordre
public
: victimes d’un préjugé qui les flétrit moins que
é de donner des entraves à l’opinion : il me crut, & fit grace au
public
, en lui épargnant la lecture de deux gros volumes
en efforts superflus, pour vous prouver que les fêtes & les bals
publics
, que vous preferez aux spectacles, sont exposés a
à vos nouveaux habitans, comme le modele parfait d’un divertissement
public
, cette danse où les vieillards, les hommes faits,
ut autrefois un sacrilège, n'est plus maintenant qu'un divertissement
public
, agréable et sans crime à cet égard. On n'y recon
as tiré de fausses conséquences, et n'auraient pas détruit un plaisir
public
et de soi-même innocent par des maximes qui ne se
il tira des Temples toutes les Idoles, et les exposa dans les places
publiques
, comme des objets d'opprobre, de mépris et de ris
lus rien de leur vieille et criminelle vénération, ils sont donnés au
public
, et portés jusques dans le Palais des Rois, sans
s, Honorius et Theodosius voulurent régler les Jeux et les Spectacles
publics
, qu'ils nomment les Delicos, et la Joie du Peuple
& c’est de ces mémes sources que partent toutes les réjoüissances
publiques
, dont la magnificence de nos Theâtres & la be
diesse que ie prens de luy deuoüer cet ouurage, & de le donner au
public
soûs vn si Illustre Nom. Ce n’est qu’apres auoir
ie me confirmay entierement dans la creance que j’auois eüe en la foy
publique
, qui m’auoit depeint VOSTRE EXCELLENCE, comme vne
ent mon Europe Vivante soûs la presse. C’est, MONSEIGNEVR, cette voix
publique
, qui m’apprit encore dans mes deux voyages à Turi
ue luy a données vn Pierre Corneille. S’il a esté permis d’exposer au
public
en deux differens tableaux le caractere des passi
a Comedie. II. Toutes les Societez conspirent ensemble pour le bien
public
. III. Differentes manieres d’instruire les homm
ie moins scrupuleuse que les autres Prouinces dans les diuertissemens
publics
. XVI. Le goust du siecle pour le Theâtre. XVI
elle pouuoit monter. II. Diuerses Societez instituées pour le bien
public
. Toutes les Societez qui sont des manieres de
es fins particulieres tendant à la generale, vont toutes à l’auantage
public
; il n’y à de la difference que du plus au moins.
uué de méme fort à propos qu’il y eust des gens deuoüez au seruice du
Public
, pour nous representer bien naïuement vn auare, v
grans Princes, n’ont pas dedaigné d’en faire & de les reciter en
public
; Qu’il n’y à point aujourd’huy de nation dans l’
ors de pareilles occasions, & des temps ácordez aux rejouissances
publiques
, est punissable & defendu par les Loix. Il fa
acles qui se donnent aux Colleges sont tres loüables. C’est vne feste
publique
, qui sert de couronnement aux nobles trauaux de t
n peu de relasche, cela luy donne vne honneste hardiesse à parêtre en
public
, & à parler vn iour d’vn ton ferme & d’vn
ens du crime, & l’infamie d’vn particulier ne rejallit pas sur le
public
. L’Imprimerie & la Librairie qui ne font qu’v
z dans les bornes du Poëme Epique ; qu’on leur a decerné des honneurs
publics
, qu’on les a couronnez qu’on leur a enfin dressé
talie moins scrupuleuse que d’autres Prouinces dãs les diuertissemens
publics
. Mais enfin pourquoy en la matiere dõt il s’ag
de l’Eglise, qui ont d’excellentes voix, paroissent sur les Theâtres
publics
, pour y joüer vn personnage en chantant. Est-ce q
igion, & toutefois en Espagne on void introduire sur les Theâtres
publics
des personnages en habit Ecclesiastique, ce qui n
it jamais pensé, ils peuuent encore moins soufrir qu’on leur fasse en
public
des portraits parlans & sensibles d’vn amour
de quelques particuliers l’emportant sur le goust vniuersel, priue le
public
de l’vtile diuertissement de la Comedie. Livr
a des vns aux autres, il ne me l’est pas de produire mes sentimens au
Public
. Il est moins difficile de conceuoir les choses q
sans que son camarade le trouue mauuais, par ce qu’il s’agit du bien
public
. Voila ce que i’auois à dire en general de la man
et, & le Poëte en a peu de gloire, si le Comedien ne le recite en
public
. Les Autheurs, comme j’ay dit, sont les Dieux Tut
maniere dont les Comediens se gouuernent en ce qui regarde l’interest
public
, voyons comme ils se conduisent dans le particuli
rain, qui ne soit iuste & vtile, & qui n’ayt pour but le bien
public
. Cela ne va que du plus au moins, & c’est vne
he ils tiennent ouuerts plusieurs lieux destinez au diuertissement du
public
, & où il y a moins à profiter qu’au Theâtre.
ommode pour bien viure auec ses camarades, & de zele pour le bien
public
, qui le detache de tout interest particulier : ma
que les Orateurs Sacrez tirent des Comediens, aupres de qui, & en
public
, & en particulier ils se vont former à vn bea
ndée sur des loix d’autant plus iustes, qu’elles ont pour but le bien
public
, de diuertir & d’instruire, ce que i’ay fait
rde, & s’il naist quelquefois entre eux des jalousies, l’interest
public
ne veut pas qu’elles éclatent, ils ont la discret
& si leur petit Estat ne peut estre exent de factions, l’interest
public
l’emporte toûjours, & de ce côté là ils viuen
d’extraordinaire entre les Comediens. 19. Leur Emulation vtile au
Public
. Cette emulation que ie feray voir ailleurs tr
& de la Ville ; s’ils touchent de l’argent & du Roy & du
Public
, ils n’en abusent pas, ils s’en font honneur, &am
er de menage en toute autre chose pour donner plus de contentement au
Public
; & il y a tel Comedien, dont l’equipage vaut
s, genereux ; ils se deuoüent tout entiers au seruice du Roy & du
Public
, & en leur fournissant les plus honnestes pla
uoient regné quelque temps auec reputation, commença de se montrer au
Public
vn Dimanche 9. Iuillet de l’année derniere 1673.
de l’entretenir. Enfin il auoit tant de zele pour la satisfaction du
Public
, dont il se voyoit aimé, & pour le bien de la
rticulieres. Le Palais Royal s’attendoit apres Pasques de redonner au
Public
la representation du Malade Imaginaire, dernier o
emarqué, áuantageuse à Paris ; c’est à qui donnera plus de plaisir au
Public
, & qui soûtiendra le mieux la reputation qu’i
peu, Paris donnoit regulierement toutes les semaines seize Spectacles
publics
, dont les trois Troupes de Comediens François en
uliers. Car enfin ce petit Estat a comme d’autres ses necessitez ; le
Public
n’est pas riche, mais il se trouue de riches part
eins d’eau, & nombre de seaux, comme l’on en void dans les places
publiques
des Villes bien policées, sans attendre le mal po
pour estre les chefs & les principaux autheurs de cette violence
publique
, que contre ceux qui se trouueront les auoir assi
esordres, & d’establir dans les lieux destinez aux diuertissemens
publics
, la mesme seureté qui se trouue establie par les
issement, d’où presentement tout ce qui pourroit blesser l’honnesteté
publique
doit estre heureusemẽt retranché, ayent la libert
t cõtre eux comme perturbateurs de la seureté & de la tranquilité
publique
. Comme aussi faisons tre-expresses deffences à to
onnances. Et sera la presente leuë, publiée à son de trompe & cry
public
, & affichée en tous les lieux de cette Ville
YANTZ. SAGOT, Greffier. Leuë & publiée à son de Trompe & cry
public
és lieux & endroits accoustumez, par may Char
deuant au Palais Royal, De s’establit, & de continuer à donner au
Public
des Comedies & autres Diuertissemens hõnestes
contr’eux, comme Perturbateurs de la seureté & de la tranquillité
publique
: Comme aussi deffenses sont faites à tous Pages
Troupe des Comediens du Quartier du Marais, de continuer à donner au
Public
des Comedies, soit dans ledit Quartier, ou autre
p; sans remettre à vne seconde edition le plaisir qu’en peut tirer le
Public
, j’aime mieux les placer icy comme hors d’œuures,
noncé à toutes les vanitez du siecle, aux pompes & aux spectacles
publics
: mais enfin, comme vous le remarquez bien à prop
ans épargner ny Cleon, ny Demosthene, ny Alcibiade, fut par vn decret
public
honoré d’vn chapeau fait d’vne branche de l’Oliui
Qu’on côuroit auec chaleur à ses Comedies, & qu’on les donnoit au
Public
dans le plus grand feu de la guerre du Peloponnes
oit la conduite des affaires, & comme il est genereux, l’interest
public
là toûjours emporté en luy sur son interest parti
t Tabarins. Voici une troisième sorte de violateurs et de pécheurs
publics
auxquels Messieurs les Juges devraient s’opposer,
siastiques soit réguliers ou séculiers, de se trouver jamais aux jeux
publics
et spectacles, et que s’ils sont convaincus d’y a
On apprend l’adultère en le voyant ; et avec la douceur de l’autorité
publique
, la personne qui était entrée chaste à la comédie
ssieurs, donnant leur consentement et leur approbation à des pécheurs
publics
, tels que sont pour l’ordinaire ceux qui tiennent
qu’ils ne font aucun scrupule de se rendre aux théâtres et aux farces
publiques
pendant ces célébrités. Je sais bien qu’il ne leu
nce, nomme le Théâtre, « la boutique commune de la luxure, le collège
public
de l’incontinence, l’échafaud de l’impudicité, et
ieu, pour les consacrer au Diable ? n’est-ce pas faire une profession
publique
que vous n’êtes Chrétiens et Chrétiennes que de n
ui-même & le Pape, quelles mesures doivent garder dans un théatre
public
un vil amas d’Acteurs, sans naissance, sans éduca
ortent mille anecdotes. Il est inutile d’insister sur des faits aussi
publics
, aussi constans, aussi multipliés. Freron (Année
uciroit les traits de son pinceau, respecteroit davantage l’honnêteté
publique
, & se conformeroit aux loix de bienséance qui
x (on s’en plaint tous les jours), ne s’épargnent pas davantage ni le
public
. Ce sont des querelles journalieres : farces, scè
arés, Moliere coupable de manquer aux bienséances & à l’honnêteté
publique
. Que disons-nous de plus ? Mais quel homme ! ce g
parfait, ce génie supérieur, cet homme unique, manquer à l’honnêteté
publique
! Que doivent faire les autres, qui ne le valent
teur des bonnes mœurs, qui ne connoît ni la bienséance ni l’honnêteté
publique
; un cynique qui se joue de tout, des hommes, de
ilosophie jusqu’à se déclarer défenseurs du théatre. On vit par le
public
un Poëte avoué S’enrichir aux dépens du mérite
le plus doux va se nourrir de poison ; à cet attelier, à cet arsenal
public
de médisance, toute une ville va se fournir d’arm
t attachés. Tel est en effet le goût nationnal, qu’il seroit utile au
public
d’affoiblir & de corriger. Que le théatre est
rts cent troupes d’Acteurs pour les théatres particuliers ou pour les
publics
. Tout est pantomime, les yeux, les mains, la tête
limente ce feu. Mais il est surprenant qu’on ne sente pas que le bien
public
demande qu’on arrête cette funeste source de déso
nt encore plus s’abstenir du théatre, & qu’il est de l’intérêt du
public
de le leur interdire. Ce ton de causticité, qui e
. Cependant ce désordre, qu’on pourroit considérer comme une calamité
publique
, vu l’importance d’une bonne éducation par rappor
’il y a parmi les hommes ce qu’on appelle idée de mœurs et de décence
publique
; je puis assurer que rien n’égale la promptitude
ncentrée dans un petit nombre de citoyens avilis et dégénérés, que le
public
ne partage point et dont il ne peut être responsa
lic ne partage point et dont il ne peut être responsable. Mais que ce
public
déploie à la vue du plus révoltant spectacle qui
r l’innocence devenir, comme parle St. Jérôme, la proie de la licence
publique
(victimæ libidinum publicarum) ; peu sensibles de
dans un genre de vie analogue au théâtre, se dévouent à la frivolité
publique
, et traînent dans les coulisses une existence pre
nt des êtres surnuméraires, où les armes doivent affermir la sécurité
publique
, et maintenir la gloire nationale, une telle indi
ne la vertu unie à l’attachement le plus vif aux intérêts de la chose
publique
; il peut naître un Théodose, un Louis IX qui ne
éation de ce genre ne pourroit être considérée que comme une calamité
publique
. Or telle est, n’en doutez pas, cette fureur des
toutes les vertus, la philosophie de tous les âges, la base des mœurs
publiques
; le ressort le plus puissant qui soit dans la ma
s pères, usurper l’héritage de leurs frères, se jouer de la confiance
publique
et envahir la possession de l’Etat13, porter par
u ministre d’un grand Etat. Elles sont du ressort naturel de l’examen
public
, et la discussion en appartient à tous les citoye
nceaux de victimes que la cruauté immoloit tous les jours aux yeux du
public
…. Sans parler des tyrans et des fléaux de l’espèc
léaux de l’espèce humaine, tous les ennemis de la liberté et du droit
public
ont saisi ce moyen comme le plus efficace pour co
es. Je ne cite que les exemples qui ont paru dans toutes les feuilles
publiques
et que j’ai consignés moi-même dans ce journal. I
in, où l’on a ébranché jusqu’au sommet tous les arbres des promenades
publiques
, afin que le défaut d’ombre et de retraite quelco
rice, une danseuse, gesticularia, dionisia, celebris lattatricula. Le
public
n’épargne pas plus nos Prédicateurs et nos Missio
s les métiers. Nous faisons, répondit-il, déclamer les jeunes gens en
public
pour les accoutumer à prononcer un discours avec
qu’il leur faudra nécessairement éviter quand ils auront à parler en
public
? Mais l’inconvénient le plus grand, parce qu’il
èles d’assister aux comédies, tragédies, farces, moralités, jouées en
public
ou en particulier, vu que de tout temps cela a ét
mme un exercice littéraire ; ce qui est bien différent des spectacles
publics
. Le Ministre Vincent, qui a fait un traité contre
r tout perdre et se perdre soi-même pour convertir, et scandaliser le
public
pour l’instruire ! « Qui sibi nequam est cui bonu
d’un Régent ou d’un Religieux qui court après les applaudissements du
public
par des traits si peu dignes de lui, arbitrio pop
singulières que rarement, avec de grandes précautions, et faisant au
public
une espèce d’excuse. MM. Desfontaines, Freron, Ra
nspiré, sans doute sans le vouloir, aux enfants, à leurs familles, au
public
; cette espèce de décision pratique de gens très
s imperceptibles de leur suppression. Les écoliers, leurs parents, le
public
, les ont moins estimés et respectés, et se sont m
nne. Voici ses paroles, qui sont également la condamnation du théâtre
public
, et de celui des collèges, tel qu’il est aujourd’
as à ces traits de sagesse qui l’ont rendu vénérable. Pour le théâtre
public
, l’apologie des collèges à de pareilles condition
, il parut une brochure anonyme, jettée comme un enfant perdu dans le
public
, où l’on faisoit l’appologie du théatre. L’auteur
utés Religieuses, mais tel que ne fut & ne sera jamais le théâtre
public
. C’étoit courir après des chimeres & autorise
s mérite ; mais Poëte dramatique assez médiocre, s’avisa de donner au
public
son théatre, qu’on a depuis sa mort porté à trois
is, & en élagua tout le jargon scholastique. Boursaut la donna au
public
en forme de Lettre d’un Théologien sur la comédie
ers, destinés à prêcher & à confesser, & les répandit dans le
public
, qui ne pouvoit qu’en abuser. L’Archevêque de Par
p; indigné que les autres, & se hâta de donner au Prélat & au
Public
, une rétractation authentique, qui fut répandue p
12 ans, uniquement pour lui-même, sans aucun dessein de le donner au
Public
, un écrit sur la comédie ; où, sans avoir muremen
sons frivoles dont lui-même annonce le faux. Cet ouvrage bien reçu du
Public
, & digne de l’être, fit impression sur les es
la sépulture, & n’oublie rien pour en inspirer de l’horreur. Le
public
n’avoit pas besoin de décision pour sçavoir à quo
es, si généralement condamnés, qu’elles n’affecterent point les mœurs
publiques
. Il paroissoit dans ce siécle des bouffons, qui,
n voit encore sans conséquence, dresser leurs trétaux dans les places
publiques
, les foires & les marchés. Un si méprisable t
dre un air de piété & de modestie, dans les tems qu’il donnoit au
public
ses contes scandaleux, où les loix de la pudeur &
fendent ; dans la conscience on ne doit pas conclure de la tollérance
publique
, qu’il soit permis d’y aller ; si le théatre offr
si le théatre offre des avantages, il offre des dangers : l’autorité
publique
qui ne voit les objets qu’en grand, par des vues
res que ses vices défigurerent d’abord après dans un tems de calamité
publique
, il fit fondre son argenterie pour en acheter des
oient préparé, & déclarerent hautement que la piété & le bien
public
les avoit seuls portés à l’entreprendre, pour con
ns le christianisme, ce qu’ils étoient dans le paganisme. Un scandale
public
. C’étoit enseigner à la nation, la débauche, la p
autant qu’il a été libre. Cependant ce génie dramatique n’a donné au
public
qu’une douzaine de pieces. Il en a composé grand
ens. Ce n’est pas lui, c’est sa famille qui depuis sa mort a donné au
public
le recueil de ses œuvres ; au lieu que la Grange
est très-vrai. 3.° Par une raison admirable : c’est rendre service au
public
de retirer ces beaux morceaux de la poussiere où
ussiere où ils étoient ensevelis . C’est sans doute rendre service au
public
de s’approprier les beaux morceaux comme siens, s
Petersbourg, il se refusa à l’invitation de son Prince, & au bien
public
, auquel il eût pu travailler utilement ; & po
es. Il aimoit la comédie avec passion. Malgré l’embarras des affaires
publiques
dont il étoit chargé, il avoit trouvé des momens
à la campagne. Il composa des comédies qu’il venoit ensuite offrir au
public
à Paris. Son talent se développa en Suisse. Sa pr
affaires d’Etat a mis à portée de connoître & de vouloir le bien
public
, & en qui la confiance du Prince suppose de l
ux dans les grands hommes, & la piété filiale qui en a enrichi le
public
a fait un inventaire de la succession, où le Magi
i un de ses plus ardens zélateurs. Ces essais n’ont pas été donnés au
public
; mais sa famille, attentive à ramasser tous les
il ne fait rire que des bouts des levres les honnêtes gens, jamais le
public
, comme Moliere, qui à la vérité tombe dans un exc
e la vie théatrale des Rois, comme de leur vie militaire, littéraire,
publique
, mais non pas religieuse apparamment. Le Panégyri
drames ne sont pas également repréhensibles ; mais dans le spectacle
public
l’assemblage de ce qu’on y voit & qu’on y ent
érens d’eux-mêmes quand ils parlent naturellement à leurs amis, ou au
public
avec quelque apprêt : Je vous crois guéri de la
am hodie Romam circus capit, et fragor aurem percutit. » Les théâtres
publics
, quoique innombrables, ne suffisent pas, on en co
ones, duas tantum res anxius optat, panem et circenses. » Les papiers
publics
en font chaque semaine une honorable mention, les
d’Acteurs, de danseurs, de sauteurs, de chanteurs, qui apprennent au
public
, comme une chose de la dernière importance, qu’un
aliers de Malte, Ambassadeurs dans quelque Cour, de qui les nouvelles
publiques
ne disent avec édification : Un tel Bailli a donn
; il ne le cède qu’au Financier, qui véritablement joue aux dépens du
public
, une comédie, ou plutôt une tragédie plus lucrati
tacles, et s’abonnent avec des troupes de Comédiens, malgré la misère
publique
, qui rend et nécessaire et presque inutile, exerc
Préface de l'Editeur. L’ouvrage qu’on donne au
Public
, avait déjà paru anonyme en 1694. in-12. Sous ce
it ouvrage en faveur du Théâtre, mais sans aucun dessein de le rendre
public
. On prétend qu’un de ses Confrères qu’on s’abstie
airs de mépris et par des injures, à des écrits victorieux ; mais le
public
n’est pas la dupe de ces ridicules triomphes. Co
. Quoique l’ouvrage du P. le Brun fut très court, il fut bien reçu du
Public
; mais l’Auteur peu content de cette ébauche, pen
uelques réflexions que j’ai cru pouvoir offrir, sous vos auspices, au
public
et à mes Concitoyens. Il y a beaucoup à louer dan
bre, une petite ville, et un Etat pauvre, à se charger d’un spectacle
public
. Que de questions je trouve à discuter dans celle
ent. Ainsi l’Auteur ne fait encore en cela que suivre le sentiment du
public
; et alors ces passions de rebut sont toujours em
t aujourd’hui. Les connaisseurs ont beau les admirer toujours ; si le
public
les admire encore, c’est plus par honte de s’en d
ement. L’opinion n’en dépend point, puisqu’au lieu de faire la loi au
public
, le Théâtre la reçoit de lui ; et quant au plaisi
ément ce qu’il voudrait trouver partout ; des leçons de vertu pour le
public
dont il s’excepte, et des gens immolant tout à le
t à nous montrer la vertu comme un jeu de Théâtre, bon pour amuser le
public
, mais qu’il y aurait de la folie à vouloir transp
n nous veut donner de la forme des Spectacles, dirigés vers l’utilité
publique
. C’est une erreur, disait le grave Muralt, d’espé
er des Catalina, et à donner aux méchants habiles le prix de l’estime
publique
due aux gens de bien ? Mais tel est le goût qu’il
mise en exemple ? Quant à Mahomet, le défaut d’attacher l’admiration
publique
au coupable, y serait d’autant plus grand que cel
personnage en état par son caractère de partager avec lui l’attention
publique
: car, quant au doucereux Plisthène, je ne sais c
n’est-il pas l’honnête homme ? N’a-t-il pas pour lui l’intérêt et le
Public
n’applaudit-il pas à tous les tours qu’il fait à
et nous peut mieux faire juger de ses vrais effets. Ayant à plaire au
Public
, il a consulté le goût le plus général de ceux qu
instrument très propre à y réussir. Ainsi voulant exposer à la risée
publique
tous les défauts opposés aux qualités de l’homme
u’il fallait que le Misanthrope fût toujours furieux contre les vices
publics
, et toujours tranquille sur les méchancetés perso
ui. En effet, j’observe que ces gens, si paisibles sur les injustices
publiques
, sont toujours ceux qui font le plus de bruit au
mordant, abhorre la calomnie et déteste la satire. Ce sont les vices
publics
, ce sont les méchants en général qu’il attaque. L
ridicule, mais non pas fou ; et c’est ce qu’il paraîtrait aux yeux du
Public
, s’il était tout à fait sage. On a peine à quitte
ouchent plus personne. Les Auteurs concourent à l’envi pour l’utilité
publique
à donner une nouvelle énergie et un nouveau color
du Sexe, de rendre des femmes et de jeunes filles les précepteurs du
Public
, et de leur donner sur les Spectateurs le même po
ls marquaient ce respect en s’abstenant de les exposer au jugement du
public
, et croyaient honorer leur modestie, en se taisan
lles à marier ne représentaient jamais que des esclaves ou des filles
publiques
. Ils avaient une telle idée de la modestie du Sex
utres encore ; mais cela suffit-il pour arrêter le torrent du préjugé
public
, et pour effacer l’avilissement où la plupart des
ien ou mal accueilli dans ses amours ; de faire toujours approuver au
public
les sentiments de sa maîtresse ; et de donner à l
ont rien, parce que chacun, dérobant aisément sa conduite aux yeux du
public
, ne se montre que par son crédit et n’est estimé
s lieux moins peuplés, où les particuliers, toujours sous les yeux du
public
, sont censeurs nés les uns des autres, et où la P
et Dieu veuille qu’on n’y mette pas des lanternes. Voilà des dépenses
publiques
; par conséquent des contributions de la part des
à rendre un peuple inactif et lâche ; à l’empêcher de voir les objets
publics
et particuliers dont il doit s’occuper ; à tourne
n des Ephores de Sparte, en entrant en charge, était une proclamation
publique
par laquelle ils enjoignaient aux citoyens, non p
tout ; rien ne paraît bon ni désirable aux particuliers que ce que le
public
a jugé tel, et le seul bonheur que la plupart des
cessaire. Il s’ensuit, en second lieu, que, pour déraciner le préjugé
public
, il fallait des Juges d’une grande autorité sur l
, rien n’étant plus indépendant du pouvoir suprême que le jugement du
public
, le souverain devait se garder, sur toutes choses
t qu’ils usassent quelquefois de ce droit, ne fut-ce que pour ôter au
public
une idée assez difficile à détruire et qui seule
que les autres les jugent, et pour changer les actions dont l’estime
publique
est l’objet, il faut auparavant changer les jugem
de l’autorité suprême les mêmes effets qu’a naturellement le jugement
public
quand la force n’annule point ses décisions ; que
neur, les Rois eux-mêmes sont soumis plus que personne au jugement du
public
, et peuvent, par conséquent, sans s’abaisser, com
els sont les préjugés que les Rois de France, armés de toute la force
publique
, ont vainement attaqués. L’opinion, reine du mond
de changer nos maximes, ou si l’on veut, nos préjugés et nos opinions
publiques
; ce qui changera nécessairement nos mœurs contre
attaquent, et contre la pente naturelle qui les altère. Les opinions
publiques
, quoique si difficiles à gouverner, sont pourtant
il faudrait examiner, peut-être, avant de les justifier aux dépens du
public
. Je pourrais imputer ces préjugés aux déclamation
iens indifféremment étaient esclaves, et traités comme tels, quand le
public
n’était pas content d’eux. Je ne sache qu’un seul
a Grèce fournit des exemples d’Acteurs chargés de certaines fonctions
publiques
, soit dans l’Etat, soit en Ambassades. Mais on po
lâchement travestis en Rois, il vous fallait aller faire aux yeux du
public
un rôle différent du vôtre, et exposer vos Majest
r ? Quoiqu’elle puisse faire, on sent qu’elle n’est pas à sa place en
public
, et sa beauté même, qui plaît sans intéresser, n’
icés elles vivaient très renfermées ; elles se montraient rarement en
public
; jamais avec des hommes, elles ne se promenaient
quelquefois les femmes sortaient des bornes de cette modestie, le cri
public
montrait que c’était une exception. Que n’a-t-on
, je demande comment un état dont l’unique objet est de se montrer au
public
, et qui pis est, de se montrer pour de l’argent,
ndre pour elle les discours de sagesse et d’honneur qu’elle débite au
public
. De peur que ces maximes sévères ne fissent un pr
qui l’accompagnent ne les rebutent. On s’ennuie sitôt des promenades
publiques
, il faut aller chercher si loin la campagne, l’ai
les ruines de notre antique simplicité, et menacer de loin la liberté
publique
? Pensez-vous qu’ils iront autoriser cette innova
ou vaquant à leurs affaires, ou réglant celles de l’Etat sur la place
publique
, ou se promenant à la campagne, dans des jardins,
blient par vengeance celui qu’elles ont inventé. Combien de scandales
publics
ne retient pas la crainte de ces sévères observat
dangereuse : parce qu’elle ne veut ni ne peut se cacher, qu’elle est
publique
, permise, et que l’ordre et la règle y règnent. I
s’arrête au mal personnel, le magistrat ne voit que les conséquences
publiques
; l’un n’a pour objet que la perfection de l’homm
is l’autre ne commence pas même à l’être : il se rend plutôt l’ennemi
public
, par la séduction de ses complices, par l’exemple
x, ils seront les égaux de tout le monde, et auront de plus la faveur
publique
qui leur est naturellement acquise. Ils ne seront
faire. Voilà, Monsieur, les considérations que j’avais à proposer au
public
et à vous sur la question qu’il vous a plu d’agit
r et de rester à jamais unis ? Nous avons déjà plusieurs de ces fêtes
publiques
; ayons-en davantage encore, je n’en serai que pl
précisément parmi nous. Nous avons tous les ans des revues ; des prix
publics
; des Rois de l’arquebuse, du canon, de la naviga
, temps consacré au commerce privé des amis, convient moins aux fêtes
publiques
. Il en est pourtant une espèce dont je voudrais b
de décence et de circonspection que dans une assemblée où les yeux du
public
incessamment ouverts sur elles les forcent à la r
ieté, où les jeunes gens des deux sexes n’osent jamais s’assembler en
public
, et où l’indiscrète sévérité d’un Pasteur ne fait
es tête-à-tête adroitement concertés prennent la place des assemblées
publiques
. A force de se cacher comme si l’on était coupabl
: car à quelle fin honnête pourrait-elle se donner ainsi en montre au
public
? Je voudrais qu’on formât dans la salle une ence
la Seigneurie lui fît un présent, ou lui accordât quelque distinction
publique
, afin que cet honneur fût une chose assez sérieus
itution ; ces bals ainsi dirigés ressembleraient moins à un spectacle
public
qu’à l’assemblée d’une grande famille, et du sein
ma jeunesse ? Où est la concorde des citoyens ? Où est la fraternité
publique
? Où est la pure joie et la véritable allégresse
créations, et que les moindres délassements formaient une instruction
publique
; c’est là que les citoyens, continuellement asse
ans cet état fussent à Genève comme à Sparte couvertes de l’honnêteté
publique
; mais, quelque estime que je fasse de mes compat
t un cœur fait pour le sentir. Non, il n’y a de pure joie que la joie
publique
, et les vrais sentiments de la Nature ne règnent
t d’eux-mêmes. Si l’on demande quelque exemple de ces divertissements
publics
, en voici un rapporté par Plutarque. Il y avait,
ce qu’ils viennent de faire, à ce qu’on m’écrit, par une déclaration
publique
. Elle ne m’est point parvenue dans ma retraite ;
lle ne m’est point parvenue dans ma retraite ; mais j’apprends que le
public
l’a reçue avec applaudissement. Ainsi, non seulem
ges tomba dans sa naissance, parce qu’il le donna trop tôt, et que le
public
n’était pas mûr encore pour Le Misanthrope. Tout
es Pièces, la manière de les jouer; mais elles ne sauraient forcer le
public
à s’y plaire. L’Empereur Néron chantant au Théâtr
56. [NDA] Voilà pourquoi les imposteurs de Bodin et autres fripons
publics
établissent toujours leurs monopoles sur les chos
er fut le Caton de notre patrie, avec cette différence que la liberté
publique
finit par l’un et commença par l’autre. Il tenait
les devoirs, qu’il se tourmente moins pour en sortir, et que l’ordre
public
soit mieux établi. Les bonnes mœurs tiennent plus
r place, les forces particulières se réunissent et concourent au bien
public
; au lieu de s’user l’une contre l’autre, comme e
travaux. 63. [NDA] A chaque corps de métier, à chacune des sociétés
publiques
dont est composé notre Etat, préside un de ces Ma
s Pièces, et je ne sais point acquitter mes dettes aux dépens du bien
public
et de la vérité. Si mes écrits m’inspirent quelqu
rement ; craignez mes erreurs et non ma mauvaise foi. L’amour du bien
public
est la seule passion qui me fait parler au public
oi. L’amour du bien public est la seule passion qui me fait parler au
public
; je sais alors m’oublier moi-même, et, si quelqu
ont, non plus que les autres Ecclesiastiques, aux Jeux & Comédies
publiques
, avec des Laïques. » « Le Synode d’Aixe en 1658.
tous Prêtres, sous peine de suspension, d’assister à la Comédie, Bals
publics
& particuliers, & autres spectacles profa
jusqu’en 1673. « Nous interdisons aux Ecclesiastiques tous spectacles
publics
, danses, bals, comédies, farces, mascarades &
rsonnes Ecclesiastiques d’assister aux danses, à la comédie, aux jeux
publics
& aux representations des Bâteleurs. » Les S
boufonneries. » Les Statuts du Diocese de Seeze en 1674. « Tout jeux
publics
, danses, comédies, & autres spectacles, sont
ux comedies, tragedies, farces, moralitez, & autres jeux joüez en
public
ou en particulier, vû que de tout temps cela a ét
clesiastiques. 1. Parce que ce sont des jeux & des divertissemens
publics
, ausquels nous avons fait voir qu’ils ne doivent
u’en 1673f. « Nous interdisons à tous Ecclesiastiques tous spectacles
publics
, farces & toute sorte de boufonnerie. » Du S
scarades, representer aucun personnage aux farces, jeux ou spectacles
publics
. » Les Statuts du Diocese de Limogesa en 1619. «
usqu’en 1673.a « Nous interdisons aux Ecclesiastiques tous spectacles
publics
, farces, mascarades & toute sorte de boufonne
. Et le Concile du Dôme de Constantinopleb en 692. défend les danses
publiques
& particulieres, non seulement aux Ecclesiast
ont la danse faisoit une des principales parties, l’appelle une école
publique
de toute sorte d’impureté : Communis & publi
res que dans les Villes où il y a des lieux destinez à l’incontinence
publique
. Les Païens estoient bien plus réglez que nous da
monde, je le veux ; mais si cette circonstance empêche les desordres
publics
& éclatans, elle n’empêche nullement les deso
rgez les Consistoires de bien pratiquer cet article, en faire lecture
publique
au nom de Dieu, en l’autorité des Synodes. Et les
sister aux danses, aux joûtes, aux tournois, ni aux autres spectacles
publics
& défendus. » Du Concile de Trentec en 1562.
p; défendons absolument aux Ecclesiastiques les danses & les jeux
publics
. » Du Concile Provincial d’Avignonb en 1594. « I
Ecclesiastiques de nôtre Diocese de se trouver aux jeux & danses
publiques
, ou autres assemblées de débauches. » Du Synode
s, sous peine d’amende, applicable à œuvres pies, d’assister aux bals
publics
& particuliers & d’y danser, sous peine d
endons à tous les Ecclesiastiques de se trouver aux jeux & danses
publiques
, & autres divertissemens illicites. » Des St
squ’en 1673.b. « Nous interdisons aux Ecclesiastiques tous spectacles
publics
, danses, bals &c. » Du Synode d’Aixc en 1672
losophe, qui répudia sa femme pour avoir été à ces jeux et spectacles
publics
, dont la Comédie a toujours tenu le premier rang,
qui les débauchés faisaient forcea vers lascifs, qu’ils récitaient en
public
avec tant de licence, qu’il fallut y employer la
est-à-dire, indignes d’être reçus en témoignage, ni d’exercer Offices
publics
. Nos Rois les ont-ils aussi condamnés ? Il suff
niées : car de parler en rime ou en prose dans une place ou une Halle
publique
, cela ne change rien de la qualité des personnes
presque aussi grand que celui des Acteurs, qui ne paraîtraient pas en
public
, s’ils n’y étaient attirés par ceux qui les enten
exercice honnête pour les rendre plus hardis et capables de parler en
public
, selon les Emplois que la Providence et leurs par
ne peut produire aucun mauvais effet comparable à ceux des Comédiens
publics
. Les vrais Comédiens représentent aussi quelquef
e cette déclaration de mes sentiments entre vos mains, pour la rendre
publique
sous votre autorité, si vous le jugez convenable.
pes et les preuves qui se trouvent dans la Lettre qui s’est donnée au
public
sans ma participation, sont les mêmes que dans mo
n’était pas composé avec assez d’exactitude pour prétendre le rendre
public
; je ne m’étais pas assez instruit du sujet que j
rendre dans mon écrit particulier, et que je n’ai jamais voulu rendre
public
, la défense de la Comédie. J’en ai un très grand
Viatique, à moins qu’ils ne réparent le scandale qu’ils ont donné au
public
, en renonçant à leur profession, et qu’elle ne le
alents, étoient libres. Le Comédien au contraire n’est que l’homme du
Public
, & son gagiste. Il doit faire tous ses effort
er les abus, qui se glisseroient dans un Spectacle sous l’autorité du
public
si facile à éluder ou à usurper ; c’est pour que
affranchir. En un mot, c’est pour l’accoutumer à se plier aux vûes du
public
, par la soumission qu’elle doit à ses ordres. En
d’Athènes. On a vû en Angleterre un Gentilhomme se plaire à faire en
public
le rôle d’Orosmane. La Cour de France a dansé ave
ait jamais pu être obligée par son rôle, à blesser ainsi l’honnêteté
publique
? La Police l’auroit-elle souffert ? Si l’Actrice
prévenir cet abus qu’il fut ordonné qu’une Actrice fût montrée nue en
public
. Le Comédien devoit plaire, mais non pas jusqu’à
s fut encore le remède aux feux qu’elles allumoient. On les montra en
public
pour garantir du danger de les voir en secret, &a
oduites sur le Théatre, ou qui eussent été condamnées par un Jugement
public
. La défense ne regarde plus les Sénateurs, mais t
roles lascives, ni à double entente, qui puissent blesser l’honnêteté
publique
: Et ce fut peine d’être déclarés infâmes, et aut
tre imputé à blâme, ni préjudicier à leur réputation dans le commerce
public
. Ce que nous faisons afin que le désir qu’ils aur
jet de se contenir dans les termes de leur devoir aux représentations
publiques
qu’ils seront, que la crainte des peines qui leur
[FRONTISPICE] Instruction CHRESTIENNE, Touchant des spectacles
publics
Des Comœdies & Tragœdies : où est decidée l
ecteur Chrétien. Il y a environ huit ans, qu’expliquant en leçons
publiques
, en l’Académie de Leyden, le xx Chapitre du livre
l’entretient : je me trouvais obligé à parler des jeux et spectacles
publics
, esquels jadis ont été représentées diverses pass
e leurs jeux de hasard ; ou de leur curiosité à courir aux spectacles
publics
et les entretenir ; et notamment pour le temps et
ls prennent à donner de la pratique aux jongleurs, bateleurs, joueurs
publics
de Comédies, tragédies, farces, et bouffonneries.
d’habits, de sexes, de paroles et de gestes, et qui en font métier en
public
, doivent être entretenus en cette façon de vivre
profère ou qu’on les imite en particulier ; soit qu’on les exerce en
public
: mais surtout en ce dernier, pource que le dange
r aux Comédies, Tragédies, Farces, Moralités, et autres jeux joués en
public
ou en particulier : Vu que de tout temps cela a é
cette opinion, que le passe-temps, et le plaisir qu’on prend, ès jeux
publics
des comédiens mercenaires, qui en ont la permissi
r il y en a qui passent plus outre, qu’il est utile et profitable, au
public
, et aux particuliersam. Or, pource que nous tenon
urce que nous tenons la négative, et disons qu’ils sont pernicieux au
public
, et au particulier, et indignes de ceux qui font
enues en la maison de leurs pères, et ne se montraient point ès lieux
publics
, sinon pour les actes de Religion. Entre les Grec
s sont laïcs, seront séparés ». On ne doit permettre ni entretenir en
public
, ce qui détourne les ouvriers et le peuple de leu
les fainéants auxquels ils voient qu’on applaudit. Tels sont les jeux
publics
des comédiens et farceurs. Il ne les faut donc pa
mœurs, disait Sénèque, que de s’aller seoirbs aux jeux et spectacles
publics
; car alors les vices avec le plaisir, qu’on y pr
jugent la plupart des sages Politiques. Chap. VII. Que les joueurs
publics
et mercenaires, de Comédies et Tragédies ont été
fâcheuse manière de nuire, et d’autant plus pernicieuse, qu’elle est
publique
, et se glisse sous l’appât d’une volupté attrayan
pôtres51, celui qui avait épousé une femme qui servait aux spectacles
publics
, n’y pouvait aspirer, ni parvenir. Il y a notamme
ût privé des honneurs des autres Citoyens mais encore que par censure
publique
ils fussent rayés du rôle des tribuscg. » Que peu
oueurs de Comédies et Tragédies, et que cet art fut interdit par édit
public
, pource que les femmes y étaient déshonorées, et
On apprend l’adultère en le voyant, et ces maux permis par l’autorité
publique
servant de maquerellage aux vices, celle qui peut
les vices, ou les apprendre. On accourt à ce bordeauda de l’ignominie
publique
, à cette école d’impureté ; afin qu’on ne fasse p
té ; afin qu’on ne fasse pas moins en secret, que ce qu’on apprend en
public
, et on enseigne entre les lois, ce qui est défend
les âmes. » S. Augustin67 appelle les Théâtres, « Caves d’ordures, et
publiques
professions de méchancetés. » Celui que les Grec
ait faire un juste volume de ses répréhensions des jeux et spectacles
publics
, et notamment des comiques et tragiques. Nous en
chés, mais des peines : Car il faut fuir toute occasion de mal faire,
publique
et particulière. On ne laisse pas de châtier les
nstance des temps où nous sommes, par laquelle la licence de ces jeux
publics
, est grandement aggravée. CE que le Sage disai
t partout depuis plusieurs annéeseu. On n’oit parler que de calamités
publiques
; on ne voit de tous côtés que misères, et des ob
ts semblables à ceux de notre temps, même en ce qui concerne les jeux
publics
des Théâtres. J’ai traduit son discours sur ce su
n tout le monde, faisons la guerre au ciel, comme par un consentement
public
. Donc à Christ, (O rage monstrueuse !) à Christ d
gne encore davantage. Si quelque solennité Ecclésiastique et les jeux
publics
se rencontrent en même temps, comme souvent il ad
où il se trouvera plus grand nombre de Chrétiens, ès places des jeux
publics
, ou ès parvis de Dieu ; et si tous préféreront le
ur lustre et en leur entier. Les richesses faisaient que les greniers
publics
se trouvaient trop étroits. Les citoyens de toute
stime rien léger en quoi Dieu sera offensé. Car nous parlons des jeux
publics
, qui sont les moqueries de notre espérance ; les
t soi-même, ou en offensant Dieu, il fait l’un et l’autre en ces jeux
publics
. Et peu après gy. Combien que cela soit toujours
ore plus loin en affirmant que le théâtre est utile et profitable, au
public
en général et à chacun des spectateurs en particu
ne doit voir ni assister à aucuns jeux de battelage ni aux spectacles
publics
, s.l.s.n., 1566, p. 28-45 (la phrase citée est p.
états. eg. Scandale : est à prendre ici au double sens d’indignation
publique
et d’incitation au péché. ei. Ibid., f. 61, tra
: la lecture ne sert qu’à faire détester tout cela, et la récitation
publique
ou la représentation sont très dangereuses. ep.
, qui peut parler aussi fortement qu’il le juge à propos pour le bien
public
, parce qu’il a le droit de le faire, et qu’on n’e
tueux et bons Chrétiens. Que Molière ait d’abord respecté le goût du
Public
pour s’en faire écouter, il a bien fait. C’est le
chercher les idées neuves et singulières. »u S’il était vrai que le
Public
eût tant de goût pour les idées neuves et singuli
nce pour les convaincre, il y faut joindre encore le raisonnement. Le
Public
est si sot à leur avis, que sa conduite et son go
Ardente eut fait rendre gorge aux sangsues du Peuple pour avertir le
Public
et par conséquent le Ministère de leur friponneri
Justice de leur friponneries, au moins par les avis qu’on a donnés au
Public
, aux Magistrats et aux Ministres, a-t-on suggéré
contraire de son mépris pour le préjugé. Il est dur de soupçonner le
Public
Français comme vous le faites, de n’applaudir dan
la fureur des duels, et que par cette sage précaution, il avertit le
Public
que ce n’est pas pour encourager nos Ferragus am
rs étourdis. M. Gresset n’a pas cru s’exposer à la mauvaise humeur du
Public
, en faisant entendre ces beaux vers de la Tragédi
est-elle pas une excellente critique de la bravoure mal employée ? Le
Public
trouve-t-il mauvais que ces deux amis, ou plutôt
u’on peut attaquer la fausse bravoure sur la scène sans indisposer le
Public
et sans choquer les mœurs. Permettez-moi, Monsieu
tiques n’ont plus eu de ressource que d’y faire paraître la Vertu. Le
Public
prend aujourd’hui tant de plaisir à l’y voir que
joie, La Sagesse, l’esprit, l’honneur furent en proie. On vit par le
Public
un Poète avoué S'enrichir aux dépens du mérite jo
ane et n’y souffre plus que la sage critique de Ménandre. « C’est le
Public
, dites-vous, qui fait la loi au Théâtre, et non p
ous, qui fait la loi au Théâtre, et non pas le Théâtre qui la fait au
Public
»bd ; quoi de plus juste et de plus sensé : n’es
parti, quand on est seul raisonnable » : j’en conviens, mais quand le
Public
est sage, il est beau sans doute d’être de l’avis
quand le Public est sage, il est beau sans doute d’être de l’avis du
Public
. Or nos Auteurs veulent plaire, ils doivent s’ass
ils se permettent de lui donner des pièces qui respirent la Vertu. Le
Public
applaudit ces pièces, donc il a du goût pour la V
bien et très bien de se soumettre à ce goût et de recevoir la loi du
Public
. Ne craignez point au reste qu’à l’exemple de Nér
à qui vous aviez tant d’obligation. Des Chanteurs habitués à voir le
Public
en larmes quand ils peignent par leur chant la te
gros livre pour prouver qu’ils n’étaient capables de rien, et que le
Public
était imbécile de se laisser toucher ? Ce serait
t aujourd’hui. Les connaisseurs ont beau les admirer toujours ; si le
public
les admire encore, c’est plus par honte de s’en d
it., p. 26. La citation exacte est : « […] au lieu de faire la loi au
public
, le Théâtre la reçoit de lui […] ». be. [NDE] Ib
vernement équitable encourageroit tout ce qui peut corriger les mœurs
publiques
. Un Gouvernement éclairé concevroit que, plus les
riser un autre. S’il avoit vu, autour de lui, se former une puissance
publique
, il auroit écrit avec plus de hardiesse & de
s, un bon livre, c’est-à-dire un livre utile, devient la seule action
publique
permise à un Citoyen qui ne veut point descendre
nulle espèce d’ouvrage ne peut avoir autant d’influence sur l’esprit
public
; j’avois conçu le projet d’introduire, sur la Sc
de l’Hôpital, ce Ministre ami des loix & de la tolérance. Que le
Public
me permette de l’entretenir un moment, non pas pr
, en livrant sur le Théâtre, la mémoire de ce monstre, à l’exécration
publique
. XV. N’est-il pas indécent de représenter des Pr
a Religion, sur-tout si l’on fait parler ceux qui ont mérité la haine
publique
? telle est la seconde objection. C’est-à-peu-prè
art Tragique. Le Théâtre est, comme la Chaire, un moyen d’instruction
publique
. L’instruction publique est importante pour tous
est, comme la Chaire, un moyen d’instruction publique. L’instruction
publique
est importante pour tous les Citoyens. Prêtres qu
s sentirez combien la liberté du Théâtre est à desirer pour l’utilité
publique
. Cette raison devroit seule déterminer des Citoye
son essence. Du moment que vous admettez une seule partie de l’Ordre
public
où l’opinion du Magistrat fait la loi, vous viole
ition est fausse. Le Théâtre, je l’ai dit, est un moyen d’instruction
publique
; par conséquent, il intéresse la Nation entière.
décider. Si les intérêts particuliers s’anéantissent devant l’intérêt
public
, si l’on fait aux préjugés cette guerre ardente &
ose monstrueuse en législation, que tout ce qui ne gêne point l’ordre
public
doit être permis aux Citoyens, & que par une
e permis de publier ses pensées, en tout ce qui ne gêne point l’ordre
public
, de quelque manière, sous quelque forme que ce so
, l’occasion si belle qui se présente à nous, de fonder une puissance
publique
; & les Philosophes François, écrasés, comme
moiries, ou celles de leurs maîtres, que chez eux, non dans les lieux
publics
des villes où ils résident. C’est un petit conte
vissement, la représentation qu’il exige ; le Pape ne mange jamais en
public
, ni avec personne, sa table est servie de la mani
chefs, distribués en petites sociétés, dont chacune se donne pour le
public
& croit l’être, ils présentent leurs opinions
t de devenir aussi nombreuses que l’étoient jadis les confréries ; ce
public
en mignature fait du théatre un nouveau collége d
veau collége de docteurs, qui consacrent leurs talens à l’instruction
publique
; & la nation doit gémir de l’aveuglement du
ce de Toulouse, où elle est née incognito, fille de la Pitro & du
Public
; plusieurs peres se la disputent, comme plusieur
ards pour la majesté de la magistrature, qui voudroit le persuader au
public
. Le public a la malice de n’en rien croire : elle
a majesté de la magistrature, qui voudroit le persuader au public. Le
public
a la malice de n’en rien croire : elle a des bont
our le sujet du du prix l’Eloge de Moliere, & d’annoncer ainsi au
public
que des ouvrages contraires aux bonnes mœurs, qui
. Un Evêque qui se trouvoit alors à la tête devoit le faire sentir au
public
. M. Le Franc dans son discours de reception, a en
; mais plus nobles que les actionnaires, gentilshommes du spectacles
public
, ils font tous les frais, & reçoivent général
tendoit l’avoir prise en flagrant de lit, sous le théatre avec N.… Le
public
attribue ce mémoire à l’Abbé de la Marre, auteur
u moins à substituer aux passions fougeuses qui troubleroient l’ordre
public
des passions, plus douces & plus tranquilles.
e véritable comédie, il soutint dans l’Université de Verone une thése
publique
dont le fond & le style sont d’un jeune homme
une devoit être développée dans un livre exprès, heureusement pour le
public
& pour lui-même, l’auteur n’a publié que le p
n, est payé d’avance, & gagne toutes les absences, c’est voler le
public
& le comédiens à venir. 2°. Les Entrepreneurs
tés. Les critiques qu’on en a faites, n’ont pu diminuer l’approbation
publique
. Il n’y a guère de Nation qui le dispute aux Grec
nce, un plaisir ignoré. De Pélerins, dit-on, une troupe grossiere, En
public
, à Paris, y monta la premiere, Et sottement zélée
rt peu estimables, très-intéressés, & qui, dans l’accueil même du
public
, croyoient ne voir que plus de raisons de le soum
e raisons de le soumettre à leur caprice. Là le Théâtre étoit un fond
public
, un patrimoine national, que la République se pla
ployent, & de la nécessité de les rejetter ! enfin pour forcer le
public
à donner à leurs productions, des applaudissemens
ité de ces zéles amers que la charité ne connut jamais . On invite le
public
à lire cet Ouvrage, en assurant que les gens ins
er l’indignation contre le Livre entier & contre l’Auteur. Le cri
public
qui s’est élevé contre ce Livre, à l’instant qu’i
dont le zéle en matiere de Religion, de bonnes mœurs & de Police
publique
, se manifeste en toute occasion. Ainsi, Messieurs
fioit que trop la sensation que sa distribution avoit excitée dans le
public
; qu’ils se seroient même empressés de le déferer
ur disposée à concourir avec eux pour appuyer de son autorité le zéle
public
& la discipline du Barreau. Fait en Parlement
noncer. Cela est évident. Au nombre de ces plaisirs, je mets les Bals
publics
et les Comédies. Vous savez ce qu’on entend par B
les Bals publics et les Comédies. Vous savez ce qu’on entend par Bals
publics
. Je ne crois pas qu’on puisse s’y trouver sans pé
s familiariser avec eux ? 2°. S. Cyprien ajoute : Dans ces spectacles
publics
, personne n’est pour vous une occasion de chute ;
éralement et plus sincèrement regrettée ; mais je puis ajouter que le
public
, en la regrettant, ne savait pas jusqu’à quel poi
détails abrégés. En me satisfaisant moi-même, je ferai sans doute au
Public
un plaisir singulier de les lui apprendre. D’aill
ques années,) il n’y parviendroit pas non plus. C’est donc le goût du
public
qui fait le sors des pièces & des Acteurs. C’
ttent que pour lui. Mais pourquoi leur goût n’est-il pas le sien ? Le
public
n’a pas même reclamé un droit, qui dans les mains
ût pour lui. Si les Comédiens vouloient refléchir aux preuves, que le
public
leur donne assez souvent de sa sensibilité à leur
pièces pieuses, toutes différentes qu’elles sont de celles du théâtre
public
, ne cause quelque sorte de scandale, et ne fasse
uté, mal à propos voudrait-on en conclure la justification du théâtre
public
, lors même qu’on y donne des pièces pieuses, ni m
èces de Collège, qui, quoique moins dangereuses que celles du théâtre
public
, ne sont pas toujours exemptes de reproche, comme
dans la suite. Mais il y a autant de différence entre les spectacles
publics
et les divertissements du cloître, que entre un r
ifférence que entre les personnes qui le composent ; entre des femmes
publiques
, et des vierges consacrées à Dieu ; des actrices
à Venise, à Naples, à Florence, etc., de louer des maisons aux femmes
publiques
. Elles sont souffertes par la Police, le propriét
ans leur profession par un pareil exemple, ce qui doit scandaliser le
public
, déjà trop porté à mépriser les Communautés. Ensu
n amuser innocemment la jeunesse, l’enhardir et la former à parler en
public
, et pour mieux corriger ces jeunes gens, on chant
nciens ? Cette comparaison est aussi peu juste qu’édifiante. Les jeux
publics
étaient alors des exercices de religion : est-il
son attention. Cependant l’indécence de ce mélange choqua si fort le
public
, et les inconvénients en furent si grands, qu’on
et leur parler. Leurs crimes, qui étaient regardés comme des malheurs
publics
, faisaient tout craindre de la colère des Dieux.
gi avec la plus grande rigueur. Il a fait brûler cette piece en place
publique
par la main du bourreau ; il a fait les plus gran
i n’est pas capable l’esprit du théatre, qu’on donne pour si utile au
public
? Parmi vingt malheureux emprisonnés, il fut trou
amp; ses officiers dans leurs fonctions. Enfin on fit brûler en place
publique
cette satyre avec bien d’autres : ce qui n’a serv
it été docteur de la Comédie italienne. Après sa mort on a donné au
public
ses Sermons & ses Panégyriques, qui, malgré s
es spectacles. Les troupes des comédiens faisoient tous les frais, le
public
payoit à l’entrée, le Roi donnoit quelques pensio
es, & a obtenu la direction de cette grande œuvre. Desorte que le
public
paye deux fois, par l’imposition de ces charges,
indécent que les ouvrages d’un religieux fussent joués sur le théatre
public
. Il obtint une défense de les représenter : cette
t le change ; on connoissoit ses liaisons avec le P. la Rue, & le
public
rendit justice à tous les deux. C’est le masque d
assiduement sa cour, l’accompagne par-tout. On la voit aux promenades
publiques
avec la Chanoinesse, environnées de Chanoines. Le
: cette façon de prêcher & de chanter est très-commode, & le
public
en est mieux servi. Ce double rôle n’est pas rare
es sont l’ouvrage de ses réformateurs. La confiance & l’estime du
public
en souffrent, & cet état si saint & si ut
s défendent absolument tous les spectacles, ba’, comédie, opéra, jeux
publics
, & toutes les folies de ce caractere ? Spect
vre. Il est surprenant qu’en observant ces regles pour les spectacles
publics
, on se permettre d’en représenter dans les couven
s. Les écoliers font à la fin de l’année des Exercices littéraires en
public
: ce qui est très-utile, & leur donne de l’ém
Les Chanoines, ce sénat né des Evêques, chargés par état de la prière
publique
et du culte divin, pourraient-ils s’en acquitter
rvu qu’il n’y ait point danger de péché pour eux, ni scandale pour le
public
: Ce qui doit être, ajoute-t-il, puisqu’on y en v
cle en spectacle, et continuer de jouer la comédie ? S’il est du bien
public
que chacun remplisse ses devoirs avec fruit, peut
Clergé, et de lui interdire tout ce qui peut le dégrader aux yeux du
public
. Il ne faut pas moins empêcher l’abus de ses bien
temps n’est pas moins précieux, ils n’en sont pas moins comptables au
public
: ils le doivent au pauvre, à l’ignorant, au peti
maison Religieuse, fondatrice distinguée par sa piété. Et au théâtre
public
, où tout manque, où tout le contraire est rassemb
ncore si bien pris les leçons du monde ; il paraît peu au théâtre. Le
public
, moins accoutumé, s’en scandalise plus aisément ;
. Raison ridicule, qui mènerait à dire que pour les laïques les lieux
publics
ne pèchent pas même contre la bienséance. Si ce s
provinces ; ceux que l’on y voit à Paris en ont à peine l’habit ; le
public
en est toujours scandalisé, on se moque d’eux mêm
hette, à l’insu de ses Supérieurs, qui ne le souffriraient pas, et du
public
, qui ne le lui pardonnerait pas. On a cru avec ra
. Si on joue mal, on sera puni pas les sifflets & la désertion du
public
. Dans l’ordonnance impériale, royale & peu ap
, que le privilège exclusif, ci-devant accordé, nuisoit au plaisir du
public
& au progrès de l’art. La liberté, l’émulatio
a pris le goût du théatre, enchérit sur tout ; il a établi des écoles
publiques
de comédie & d’opéra, comme des écoles de phi
s’exercer sans déroger, & consacrer leurs talens aux plaisirs du
public
. Ainsi les acteurs & les actrices auront des
moitié de ces hommes entassés pêle-mêle, ne vivent qu’en procurant au
public
des amusemens dangereux & criminels, qu’ils s
aux oisifs embarrassés de leur existence, inutiles & à charge au
public
& à eux-mêmes, pour qui on dit être nécessair
t avec peine. Il devroit y avoir à Paris une cinquantaine de théatres
publics
distribués de tous côtés, comme les fontaines. Ce
qui la perd. Les vices & la passion, dit-on, contribuent au bien
public
, leur ressort fait l’héroïsme ; c’est-à-dire, que
ien de plus juste. Une actrice qui joue tous les jours sur le théatre
public
, avoit encore un théatre chez elle : quelle fureu
e, où elle étale le fruit de ses débauches, & insulte à la misere
publique
: quelle insolence ! Des princes, des seigneurs,
tre coins de la place royale, où l’on jouoit du matin au soir pour le
public
. Le parlement de Paris à sa rentrée fut plus rése
s du monde qui n’ont d’autre profession, état ou métier que de femmes
publiques
, & enjoignant aux commissaires de police d’y
tant un des principaux objets de la police, l’incontinence des filles
publiques
doit principalement fixer ses regards & fixer
tions, que de n’en pas prendre de suffisantes, pour maintenir l’ordre
public
& les bonnes mœurs. Tout ce qui est relatif à
rimées, il n’y a point d’inconvénient à ce qu’elles soient connues du
public
. Cette construction louche, qui fait un mauvais v
rite ; il faut bien compter sur la crédulité ou sur la dépravation du
public
, pour les imprimer & les embellir de tous les
si fort plus par ses talens honteux & méprisables, d’empoisonneur
public
, que les directeurs de l’opéra l’ont fait venir d
plus que la nudité des actrices romaines. Les éloges que les papiers
publics
ont prodigué à cette étrange composition, sont le
ux. Les incas autorisoient l’idolatrie, la polygamie, la prostitution
publique
. Quelques-uns ont été de bons princes, la plupart
objets qu’on ne peut traiter sans le plus grand danger, & pour le
public
, & pour soi-même. Juvenal ne pourroit-il pas
, Essais sur Paris, &c. qui ne méritent pas mieux qu’on invite le
public
, par cet embellissement, à avaler agréablement le
usement réparé, la cour & la ville ont également applaudi ; si le
public
a trouvé quelques obscénités, le magistrat n’a tr
nce. Il a pourtant retiré telle piece munie, dit-il, de l’approbation
publique
, & n’a plus osé la faire représenter. Le Jour
conserva des personnes dignes d'un si grand mépris dans les avantages
publics
, où les gens d'honneur seulement devaient prétend
par les Lois, et les déclarèrent indignes de posséder aucunes Charges
publiques
, de porter les armes sous leurs Généraux, et d'av
ement de cet art de bouffonner impudemment, et d'y faire un Spectacle
public
de sa personne, qui sans doute eût rendu les Maje
ent de mettre aucunes figures de ces Joueurs Scéniques dans les lieux
publics
où leurs statues sont élevées en objets de vénéra
écrit que Néron pour ne se pas diffamer en paraissant sur le Théâtre
public
, institua les Jeux Juvenaux qui se faisaient en p
e ; ils ne perdirent point leur droit de suffrage dans les assemblées
publiques
, ni le privilège de servir dans les Armée, avec l
ec plus d'abomination, et dont les Acteurs furent privés des honneurs
publics
par les sentiments de la vertu Romaine, et du dro
noncent à leur art. On les passe à la sainte Table comme des pécheurs
publics
: on les exclud des ordres sacrés comme des perso
ous : mais de-là il ne s’ensuit pas qu’il faille autoriser les périls
publics
. Si les hommes ne les apperçoivent pas, c’est aux
eur opposer quelque chose de plus fort, puisqu’il y a tant de Décrets
publics
contre la Comédie, que d’autres que moi ont rappo
id n’approuverait peut-être pas. Si j’avais fait ces Discours pour le
public
, j’aurais donné au premier une autre forme et pou
qui avaient cet ouvrage entre les mains qu’ils devaient le donner au
Public
: On le demandait de toutes parts, et l’on peut d
près tout sa répugnance à le faire imprimer, devait céder à l’utilité
publique
.
qui sont du corps de ces personnes qui sont chargées du soin des Jeux
publics
, qu'on contraint par la terreur des peines, de se
t aussi supplier les Empereurs, que si quelqu'un des Acteurs des Jeux
publics
veut recevoir la grâce du Christianisme, et sorti
ent tant de maux; que c'est ce qui cause les calamités et les misères
publiques
, et une infinité de malheurs. Qu'ils représentent
ils sont exécrables, et détestables; combien de maux et d'afflictions
publiques
ils attirent sur le Peuple chrétien; et pour en p
ist, et de fuir autant qu'il leur sera possible, les Danses, les Jeux
publics
, les Comédies, les Masques et les Jeux de hasard.
estimés heureux. » « PourPage 128. changer les actions dont l’estime
publique
est l’objet, il faut auparavant changer les jugem
les devoirs, qu’il se tourmente moins pour en sortir, et que l’ordre
public
soit mieux établi : les bonnes mœurs tiennent plu
r place, les forces particulières se réunissent et concourent au bien
public
, au lieu de s’user l’une contre l’autre ; comme e
ma jeunesse ? Où est la concorde des citoyens ? Où est la fraternité
publique
? Où est la pure joie et la véritable allégresse
en allant les partager. [...] Non, il n’y a de pure joie que la joie
publique
! » « IlPage 263. y avait, dit Plutarque, chez le
belle. Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles
publiques
. Vocavit Pharao sapientes, & maleficos,
vivre que celuy de divertir le genre humain, ont faits des spectacles
publiques
pour representer la vie & les plus memorables
qu’en attaquant le plaisir enchanté qu’on trouve dans les spectacles
publiques
, & sur tout dans celuy de la Comedie, je m’at
est vray que les sages du paganisme avoient fait du theatre une école
publique
, pour inspirer avec plaisir l’horreur du vice, &a
ui a armé de zele de tous les Peres de l’Eglise contre ces spectacles
publiques
, & ce qui a attiré toute la severité des loix
rstitueuses ceremonies de leur culte, ils instituerent des spectacles
publiques
en forme de Religion. Ces Idolatres pouvoient-ils
re & delicate, se laissoient entraîner au plaisirs des spectacles
publiques
, par l’exemple des Gentils, a employé toute la fo
ngenia inspirarunt . Et, considerans que l’institution des spectacles
publiques
, leur seroit d’un grand secours pour débaucher l’
ce, & en odeur de sainteté, & permet qu’on luy rende un culte
public
, qu’on fasse ses images & ses portraits, qu’o
e, il doit faire de certains vœux solemnels, qui sont des abjurations
publiques
de toutes les choses qui sont des empêchemens &am
res, au monde & à ses pompes, comprend encore tous les spectacles
publiques
, & tous les divertissemens criminels du theat
s’est declaré si hautement contre luy, qu’il a fait des protestations
publiques
. En premier lieu, qu’il n’étoit point de ce monde
y je vous prie, comme appellez-vous ces sales, ces tripots, ces lieux
publics
, ou l’on joüe les comedies, sinon les synagogues
. La pompe n’est autre chose sinon un certain spectacle, ou ceremonie
publique
, accompagnée de joye, de jeux, de musique & d
am opera sunt diaboliSalvian. l. 6. de gubern. , tous les spectacles
publiques
, selon toutes les maximes de nôtre Religion, sont
i ejeramus . Oüy, M. je le repete encore une fois tous ces spectacles
publiques
, ces divertissemens, ces bals & ces comedies
imens plus religieux, ils regardoiẽt tous les plaisirs des spectacles
publiques
cõme autant d’injures & d’outrages faits à Di
tables Chrétiens de renoncer à tous les plaisirs & divertissemens
publiques
, puisque éclairés des lumieres de la foy, & p
nt tourner en ridicules les Epicuriens, & les charger de la haine
publique
, pour avoir voulu établir le souverain bien de l’
sme, & que dans des villes bien policées on eût ouvert des écoles
publiques
pour y enseigner le vice, & pour y corrompre
iens temeraires qui faites les esprits forts, dire que les spectacles
publiques
ne font point de mauvaises impressions dans vos c
theatre : helas ! je me laissois entraîner au plaisir des spectacles
publiques
, parce que je voyois le theatre toûjours rempli d
diriés qu’une chose est devenuë permise, si-tôt qu’elle s’est renduë
publique
: c’est pour cela que la sale de la comedie est t
repudia autrefois sa femme pour avoir assisté un jour à un spectacle
publique
, comme si elle y eût perdu l’honneur & violé
ons fit une si puissante harangue dans le Senat contre ces spectacles
publiques
, qu’il fit abbatre & ruiner theatres, amphith
de treu-a des excuses aux vices les voyants appuyées du consentement
public
. C’est ce qui m’a porté à vous dresser ce discour
y épuise les veines de l’innocente victime qu’on sacrifie au plaisir
public
, on voit sõ sang nager dãs les coupes & les v
passiõs, & exciter dans son cœur vne funeste rage par céte leçon
publique
. On employe ce qu’il y a de plus inhumain dans la
nfames, la conuersation des femmes prostituées, la veuë des débauches
publiques
, & des nudités scãdaleuses, le deshonneur &am
r, & s’est allé ietter auec ce precieux dépost entre les bras des
publiques
& prostituées, sans cõsiderer que pour le pla
e à gloire d’y estre ioüé par des insolents. L’infamie est estimée en
public
, chacun y fait estat du des-honneur ; chacun cour
céte fameuse eschole des vices, qui triomphe pompeusement de la honte
publique
. On se presse pour auoir place dãs vn consistoire
de l’impudicité ; de crainte que si on ne commettoit point de mal en
public
, on fût soupçonné de n’en pas assez commettre, ou
veuës. Mais icy tous les vices ont quitté le masque, les crimes sont
publics
, on y passe sous silence, mais bien plustost on y
oint de Théâtre. Est-il donc si nécessaire qu’il y ait des Spectacles
publics
? Adelaïde. Nécessaire… mais oui, au point o
vivaient retirées, & ne pouvaient trouver place sur les Théâtres
publics
, sans blesser la convenance & les usages : el
la correction, puisqu’il ne donne pas la loi, mais qu’il la reçoit du
Public
; Que le Spectateur y va déja convaincu de toutes
e libre, une petite Ville, un Etat pauvre à se charger d’un Spectacle
public
. Des Arcis. Ceci est contre la vérité de l’H
; à nous montrer la vertu comme un jeu de Théâtre, bon pour amuser le
Public
. Des Arcis. Cette crimination n’en impose à
ation n’en impose à personne : la vertu qui se montre, n’amuse pas le
Public
, elle le subjugue : son droit, par-tout où elle d
on nous veut donner de la forme des Spectacles dirigés vers l’utilité
publique
: c’est une erreur, disait le grave Muralt, d’esp
tème actuel, l’idée de diriger la forme des Spectacles vers l’utilité
publique
, est vaine & chimérique ; non, dans le systèm
plus admis. Le troisième supprime, comme abusives dans un Spectacle
public
, les Loges à l’année : on y voit que les deux sex
Arcis. Je pense le contraire, Madame ; j’ai toujours oui dire que le
Public
de la Capitale dédaignait aujourd’hui les Pièces
s imaginée ?… vous voulez qu’une mauvaise Pièce assomme trois fois le
Public
, avant qu’il puisse la juger : y avez-vous bien r
Adelaïde. Oui, monsieur. J’ai pensé qu’une Chambrée n’est pas le
Public
; que c’est non l’assommer, mais réaliser son dro
remarqué, plusieurs avantages : le premier, c’est que la curiosité du
Public
sera satisfaite ; ce qui ne peut se faire par une
Adelaïde. Je crois avoir enfin trouvé le vrai moyen de donner au
Public
toujours du nouveau, & de ne jamais le rebute
, autrefois goutées : on satisferait de cette manière la curiosité du
Public
; en commençant par les plus anciennes, & pas
re décence ne seront éludées ; Que des Exercices enfin, que feront en
public
les Jeunes-gens des deux sexes, en présence de le
Jeunesse, à se rendre digne de l’estime & des applaudissemens du
Public
; les louanges qu’ils recevront, étant d’autant p
s au Théâtre, après leur éducation achevée, devant étaler aux yeux du
Public
tous les talens qu’ils auront acquis, on connaîtr
re, qui oseront se manquer à eux-mêmes* ? leur deshonneur deviendrait
public
; le crime serait aussitôt puni que commis. Vous
delaïde. Les Jeunes-gens des deux sexes qui manqueront à l’honnêteté
publique
, seront punis rigoureusement : il le faut. Les Da
ant les Vendanges, pour amuser les hommes rassemblés ; dans des Fêtes
publiques
, avant ou après les Spectacles, & le nom peut
la voila ; elle existait au sein des familles avant de se montrer en
public
: la suite confirmera cette vérité. Les champs cu
n de Comédien au-dessus de tout*. Les Prêtres seuls représentaient en
public
. Dans les Fêtes de réjouissances, comme dans les
mme dans les calamités, on les voyait chargés de toutes les fonctions
publiques
. Ils offraient les sacrifices, ils imploraient le
es Exercices de la Religion dont ils fesaient partie ? Si la Comédie
publique
avait précédé la Tragédie dans la Grèce, je n’aur
ouveau genre, le nom qu’Eschyle avait dédaigné. Voila donc la Comédie
publique
née en Sicile. Il y a apparence qu’elle devait êt
& de la Tragédie : elle sortait de ses Temples, de ses Assemblées
publiques
: elle fesait partie de ses Fêtes & du culte
s, plus adroits, plus spirituels que les autres, ont fixé l’attention
publique
. Je demande s’ils pouvaient être méprisés ? Nous
avons vu que les Romains avaient, ainsi que les Grecs, des Spectacles
publics
; que dans son origine, l’art Dramatique marchait
ccompagnaient ses Fêtes. L’autre, célébrait de même des réjouissances
publiques
; mais content d’en jouir, il se soucia très-peu
s hommes qui se vouaient à ce dangereux métier, par zèle pour le bien
Public
, & dans la suite, sous l’espoir d’une récompe
sanglans de ces hommes qui s’étaient dévoués à la mort pour le salut
Public
! quel frissonnement à ces cris aigus d’un malheu
e cultivèrent avec succès que celle qui paraissait avec éclat dans le
Public
, l’art Oratoire : on vit les Cotta, les Crassus,
mp; dans toutes les prérogatives de l’homme-roi, pouvait-il rendre en
public
, pour amuser ses Concitoyens, les faillies d’un E
ner des combats d’hommes, obligea les femmes destinées aux Spectacles
publics
à se battre avec des armes meurtrières : ainsi po
e Rome corrompue, couvertes, comme à Sparte ; du voîle de l’honnêteté
publique
*. Une nouvelle raison du mépris des Romains pou
in, quitte le Barreau ou sa Boutique, & va le soir sur le Théâtre
public
divertir ses Concitoyens, dans une Pièce à cannev
Peuples dégradés ont eu des Spectacles, des Fêtes, des réjouissances
publiques
: grâces aux Chrétiens, ils n’en ont plus. La joi
’an 1304, les Habitans du Bourg de San-Priano, répandirent un Avis au
Public
, par lequel ils annonçaient que, Quiconque voudra
re chose que des Citoyens estimables, qui se consacrent à la concorde
publique
; des Professeurs de bénignité, d’humanité, de bo
eligion & par les Loix, s’attireront néanmoins une sorte de culte
public
. Quoi ! ne voit-on pas que faire contraster le go
p; ces Actrices, tels que les voila, sont-ils bien dignes de l’estime
publique
? C’est en exposant des faits connus que j’attaqu
doit avoir, si les Magistrats voulaient bien envisager les Spectacles
publics
comme une branche de la Police & du Commerce.
aces n’a d’autre but, que de faire contribuer les riches aux plaisirs
publics
, en proportion de ce qu’ils doivent davantage à l
xtrême sensibilité aux applaudissemens, aux louanges, ou au mépris du
Public
: cet espèce de culte qu’on rend aux Acteurs de p
C’était eux qui étaient les principaux Acteurs dans toutes les Fêtes
publiques
: ils exécutaient aussi des Danses, à la manière
que l’on ne voit et que l’on ne souffre qu’avec peine dans les Places
publiques
, telles que de Arlequins et semblables travestiss
t si ce scandale arrivait, comme cela nous paraîtrait une profanation
publique
de ces lieux, et une espèce d’abomination dans le
n pour les enfants, et non un divertissement qu’ils veulent donner au
public
. Que rien ne s’y passe dont ils ne soient instrui
i on en emploie, et dans les Programmes qui restant dans les mains du
public
peuvent faire un mauvais effet s’ils ne sont exac
lu l’autorité du premier Prince du Sang, pour le résoudre à donner au
public
ce qu’il n’avoit fait que pour un théatre de soci
ec la fille de son hôte, devant son pere & sa mere, & tout le
public
: ce qui n’est, ni édifiant, ni honnête, ni digne
; demi-nue. On a beau dire que c’est son caractere, on ne doit, ni en
public
, ni en particulier, blesser les loix de la pudeur
its de la supercherie & de l’ignorance, en dessillant les yeux du
public
. Plusieurs célebres anglois, Grai, Pope, Venburto
la Troupe un procès ridicule qui fourniroit une bonne comédie dont le
public
se réjouiroit. Leur sous-caissier en a joué une q
ue avec des défauts, n’est pas indigne de l’accueil que lui a fait le
public
. Il commença sa vie par le Théatre, où il fut aut
la sagesse de s’en détacher tout-à-fait, & de se rendre utile au
public
. La scène ne fît-elle d’autre mal que de déplacer
& peu convenables pour une femme. Elle y rapporte tous les bruits
publics
, les nouvelles de France, de Flandres & de Ho
, & l’exhorta à donner des marques de religion, pour détromper le
public
, qui le soupçonnoit de n’en pas avoir, il répondi
e Journal (novembre 1770) fait une analyse d’un Traité de l’Education
publique
, de l’Abbé Coyer, homme d’esprit, dont les ironie
it d’abord majumes, ils ont aussi défendu, comme nos Rois, les danses
publiques
les jours de fêtes & dans l’église, comme trè
essaire de la chose ? Ils le sont en effet : il n’y a point de danse
publique
, point de bal où il ne se commette mille péchés ?
le (car tous les curés doivent aimer la danse) ; que ce soit une fête
publique
(cette fête n’est pas dans le calendrier : l’Abb
nous n’aurions plus la liberté d’être les échos de la reconnoissance
publique
. La promesse future d’être célébré à Avignon ne
uadé d’être favorablement accueilli. En douter, c’est faire injure au
Public
. Aussi ne me mettrai-je point humblement à genoux
etit volume. Pourquoi, me dira-t-on, vous être si fort précipité ? Le
Public
ne vaut-il pas bien la peine que vous limiez ce q
i doit connoître mieux qu’un Comédien tout le respect qu’on doit à ce
Public
? Si je n’ai pas mis la derniere main à mon ouvra
âchement de l’esprit et la société, il lui défend tous les spectacles
publics
et tous les exercices qui dissipent ; cependant l
esprit de gémissement et de pénitence dont l’église y fait profession
publique
; et voilà ce qu’il appelle répondre « avec les p
la restriction qu’il apporte ici, laquelle ne regarde point les jeux
publics
, puisqu’il ne retranche rien de la défense des sp
et qu’au contraire il ait enseigné si expressément que les spectacles
publics
répugnent à l’esprit de pénitence que l’église ve
des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles
publics
. Si les Princes sont des hommes, et si leur fo
vent prendre ces ornements qui semblent être consacrés aux cérémonies
publiques
; Ils sont obligés d’emprunter l’éclat des Perles
e autorise la pompe des Rois, et les oblige à ne se montrer jamais en
public
qu’ils n’imitent la magnificence de Dieu : Mais a
fusions. Mais comme les Théâtres font une partie de ces réjouissances
publiques
, je me vois contraint d’examiner en ce lieu-ci la
i fort au-dessus de ces vains scrupules, qu’il a donné son théatre au
public
en un volume, & qu’il a fait valoir ce beau t
e ne craint plus d’en mourir, elle en vit au contraire. Les Nouvelles
publiques
de 1774 rapportent un fait singulier. Un vieillar
iers méritent cet éloge ! On lit dans l’Almanach de Bâle de 1774 : le
Public
va voir avec empressement le modele de la statue
n obtient ce qu’on aime, qu’importe à quel prix ? C’est se jouer du
public
, de dire que la comédie donne des leçons de vertu
de Moliere. Eloges, apothéoses, éditions nouvelles, estampes, papiers
publics
, tout retentit de ce nom. Mais on n’effacera jama
celui des autres. Moliere est donc comme ces mesures & ces poids
publics
qu’on garde à l’Hôtel-de-ville, auxquels tous les
n’ont pas porté le délire jusqu’à le leur accorder. C’est se jouer du
public
& se rendre ridicule, de porter l’ivresse à c
général combla d’éloges le premier Barreau du royaume, & tout le
public
y applaudit ; & quoique plusieurs d’entre eux
u’il en supprime beaucoup ; il eût pu les supprimer tous, sans que le
public
y eût rien perdu. Voici quelques uns de ces vers
ire. Ces deux rivales s’aiment peu. Dans un siecle moins comédien le
public
verroit-il sans indignation une Actrice assez ric
, ce qui à leurs oreilles formoit un concert fort agréable. Le crieur
public
, au lieu d’afficher, alloit inviter au bal des co
t au Prince pour qui on réservoit les prémices. De là elle passoit au
public
à qui on l’abandonnoit ; & on ne manquoit pas
amp; on ne manquoit pas le même jour de l’aller jouer dans les places
publiques
dans différens quartiers de la ville. Le spectacl
ir. Le Price regardoit comme au-dessous de lui d’aller aux spectacles
publics
, comme d’aller manger chez des particuliers. Lors
n des titres qu’on donne aux grands, non seulement dans les audiences
publiques
, mais à tout moment, toutes les fois qu’on leur p
ts ouvrages tenoient lieu d’histoire, on les récitoit dans les places
publiques
, on les faisoit apprendre aux enfans, on les tran
vous, Monsieur, pour répondre à l’Ouvrage que vous venez de donner au
Public
avec la noble et; généreuse intention de dénigrer
sément faire le métier d’acteur. Ils se rassemblerent dans les places
publiques
, et; là élevés sur deux treteaux, ils furent à l’
isables Baladins les rendit bientôt l’objet de la haine et; du dédain
public
. L’ignorance leur donna le nom de Comédiens, parc
’est-il aussi facile de dessiler sur cet article les yeux du grossier
public
et; de concilier les intérêts qui obligent différ
cinquième Acte de Gustave, enchaîné, puni et; excitant l’indignation
publique
par les reproches dont l’accable son vertueux vai
le soin qu’on a apporté dans les spectacles de n’exposer aux yeux du
public
que de bonnes piéces. Si Moliere et; les autres A
eur, que nous regardons les choses d’un œil bien différent ; c’est au
public
à juger par l’expérience qui de nous deux a raiso
citer la barbarie, l’orgueil et; la cruauté que d’exposer aux yeux du
public
Gusman puni de sa férocité par Zamore ? Est-ce ex
il y soit question de la France, on ne fomente donc pas la passion du
public
, tout au plus on la laisse telle qu’elle est sans
vu faire la cour à ces Acteurs lorsqu’il étoit question de donner au
public
votre Devin du Village. Mais ne savez-vous pas, M
acle ce qu’il voudroit trouver par tout ; des leçons de vertu pour le
public
dont il s’excepte, et; des gens immolant tout à l
u’à nous montrer la vertu comme un jeu de Théatre, bon pour amuser le
public
; que la plus avantageuse impression des meilleur
re passer dans l’ame de son Auditeur ; sans quoi on est froid, et; le
public
ne s’intéresse plus. Il est d’ailleurs très-faux
de sa grandeur, et; vous semble de hauteur naturelle. Pour laisser au
public
une idée de l’héroïsme d’Alexandre, il faut le pe
ces deux excès étoient chacun nécessaire dans leur genre pour que le
public
se fit une juste idée de ce qu’on vouloit lui rep
prit et; l’éclat Du plus grand des mortels, ou du plus scélérat. Le
public
qui entend parler ainsi Caton est prévenu que Cat
execution, ce qui empêche qu’on ne l’acheve. Par ce moyen on sauve au
public
l’horreur inséparable de tout ce qui est contre n
nnête homme, mais un homme du monde… ainsi voulant exposer à la risée
publique
tous les défauts opposés aux qualités de l’homme
e fait que le devoir d’un homme de bien. Est-ce ma faute à moi, si le
public
ne vous paroît corrompu que parce que vous êtes i
s « où les femmes et; les jeunes filles deviennent les précepteurs du
public
; c’est leur donner sur les Spectateurs le même p
s, qui ne peut manquer d’être d’une utilité très-considérable pour le
public
. Par tout où les Arts fleurissent les habitans se
’appercevra trop tard du tort qu’on a eu de s’opposer aux plaisirs du
public
, on voudra y remédier, mais on ne fera pas rentre
e, la Poésie, enfin les beaux Arts y fleuriront, et; conséquemment le
public
et; le particulier y gagneront. Cinquieme avantag
ader qu’un homme qui se battroit en duel seroit deshonoré aux yeux du
public
. Mais c’est parcequ’elle a senti la difficulté de
voit rien de concluant pour prouver la difficulté de faire prendre au
public
une opinion contraire à celle qu’il a des Comédie
ulier d’envisager les Comédiens comme des proscrits, au contraire, le
public
souhaiteroit peut-être qu’on l’autorisât à lier d
aux graces de la Cour, et; toujours à l’estime et; à la considération
publique
. Si le Spectacle François y avoit un établissemen
ideré même du côté que vous nous le représentez. Tirer de l’argent du
public
et; se soumettre à sa décision n’est point du tou
e peu de délicatesse de quelques-unes autorisent, pour ainsi dire, le
public
à mal juger de toutes ; mais aussi je n’ignore pa
rité que lorsqu’il brille dans tout l’éclat qu’il reçoit de l’hommage
public
? Le préjugé désavantageux qu’on a conçu des Comé
onnoissance de ses camarades, à raison de mille circonstances dont le
public
aura le plaisir d’entendre le récit aux caffés ?
ot, à tout venant beau jeu, et; attirer par-là les regards de tout un
public
qui, au lieu de s’occuper des Acteurs, en détourn
eroient un sort. Leur état est à la vérité de paroître, mais c’est en
public
, et; non dans le particulier. Vous les gêneriez b
roscription que vous faites du Spectacle, vous y intéressez la sûreté
publique
. Il y auroit du danger à retarder la clôture des
ur les ruines de l’antique simplicité, et; menacer de loin la liberté
publique
». Qu’a donc de commun la Comédie avec la liberté
la liberté publique ». Qu’a donc de commun la Comédie avec la liberté
publique
? Chacun des Genevois chérira-t-il moins sa patri
inspiré. En interdisant la Comédie, vous voulez multiplier les fêtes
publiques
. Ces sortes de réjouissances, telles que vous les
bon cœur ; mais à vous en croire sur votre parole, « l’amour du bien
public
est la seule passion qui vous fait parler au publ
« l’amour du bien public est la seule passion qui vous fait parler au
public
, vous savez alors vous oublier vous-même, et; si
uite des démentis aussi marqués que vous le faites ? L’amour du bien
public
vous a inspiré sans doute lorsque vous avez fait
es amis ; il publie que c’est d’eux qu’il a appris l’art de parler en
public
. Ce même Roscius obtint l’anneau d’or, et; le ran
eau ; on décore leur sépulture, on les honore de regrets et; d’éloges
publics
. « Regardons un bon Comédien qui a des mœurs, com
rance un plaisir ignoré. De pelerins, dit-on, une troupe grossiere En
public
à Paris y monta la première, Et sottement zelée e
0 livres pour être partagée entre ceux qui représenteroient devant le
public
les Mysteres de la Passion de Nôtre Seigneur. 1
, pour entrer dans le détail des usurpations qu’ils ont faites sur le
public
, sur les Auteurs & sur le Théatre. Usurpation
illusoire, perd son bien s’il reçoit ces monnoyes, & la confiance
publique
, s’il les échange contre des valeurs réelles. J’a
ité en ayant adopté une plus honorable, celle-ci serve de prétexte au
public
pour confirmer leurs prétentions ?
ndu sur l’arène. ce n’est pas non plus pour exciter l’indulgence du
Public
que je mets une Préface à la tête de cet Ouvrage
à l’attrait de mon penchant. Si cette Brochure est bien traitée, le
Public
judicieux à qui seul je cherche à plaire, & d
ocrisie, art dangéreux, inséparable des imposteurs. Pour se rendre le
Public
favorable, il affecte des sentimens religieux, gr
, p. 108 et 114]. ; on les passe à la sainte table comme des pécheurs
publics
: on les exclut des ordres sacrés comme des perso
ous. Mais de là il ne s’ensuit pas, qu’il faille autoriser les périls
publics
: si les hommes ne les aperçoivent pas, c’est aux
eur opposer quelque chose de plus fort, puisqu’il y a tant de décrets
publics
contre la comédie que d’autres que moi ont rappor
6. et 7. i . Que s’il arrivait quelque pestilence, ou autre calamité
publique
, nous apprenons par les Auteurs AnciensValère-Max
ondamnés n’ont pas été ceux des Païens, qui n’avaient plus l’autorité
publique
pour présenter des spectacles, comme lorsqu’ils é
urs de Dieu, unanimement, l’ont condamnée, et ont fait des Règlements
publics
à l’encontre d’elle, qui ont été reçus et autoris
libres et indifférents en eux, et s’il n’y avait point de règlements
publics
de l’Eglise, dont nous sommes membres, qui les dé
le mal qui y est ; Et d’ailleurs, il est tout notoire que notre Ordre
public
les défend très expressément. Lors donc que quelq
nous souffrions aisément que vous veniez dresser vos Théâtres en lieu
public
, ni que vous produisiez des joueurs de farces, ni
elle a fait mentionAulu-Gelle, lib. 20, cap. 3. aw , qui tenant Ecole
publique
, et voyant l’un de ses Disciples, entre les autre
aussi nous touchons, est la tant vantée de Lacédémone, où par un aveu
public
, la vertu a été comme élevée dessus son Trône le
étant épris du même ésir de ces récréations, Si est-ce que l’autorité
publique
y résista autant qu’elle put. Car nous apprenons
Théâtre en la ville de Rome, les Censeurs, qui étaient des Magistrats
publics
, établis pour réformer les abus, le faisaient tou
ayant été auparavant jetés bas, convint que jusques alors l’autorité
publique
les avait improuvés. Du depuis, la corruption aya
e égard des particuliers ; mais après eux nous touchons de l’autorité
publique
, qui a parlé par les Lois. Or il se trouve qu’ell
nt tester, ni être reçus en témoignage, ni être admis à aucune charge
publique
. Les Lois donc réduisant là ceux qui montaient su
Asse, lib. 5. bh : Mais vu l’infamie de cette profession, l’autorité
publique
empêchait qu’une telle alliance se pût contracter
vait du même temps, parlant de ces mêmes Théâtres, les qualifie une «
publique
et commune boutique de toute incontinence »Augus
elui qui a été banni d’une ville pour sa mauvaise vie, par l’autorité
publique
, n’y saurait être reçu, combien qu’on alléguait q
ge privé, pour leur façonner la grâce, à un Théâtre dressé en un lieu
public
, sans utilité quelconque, et tout au contraire av
tout ils portent avec impatience, lorsqu’on en fait des répréhensions
publiques
, qui sont souvent plus animées (disent-ils) que c
s serait qu’on y laissât un chacun à sa volonté, et qu’on s’en tût en
public
. Mais sur cela nous leur demandons où ils ont app
dues coupables. Pour ce qui est des vices en général, la répréhension
publique
en doit être faite et dispensée selon qu’ils sont
rte qu’ils ne sont pas connus, il serait absurde de s’en prendre à un
public
, qui en est innocent, et en censurer tout un trou
ue le péché soit moindre, s’il enveloppe un grand nombre, et est tout
public
, c’est là que la répréhension de nécessité doit ê
est tout public, c’est là que la répréhension de nécessité doit être
publique
. De là vient donc, qu’en ce fait particulier des
u’en ce fait particulier des Théâtres, les Pasteurs font des censures
publiques
, et fortes, à ceux qui y courent si opiniâtrement
y courent si opiniâtrement, tandis qu’ils ne censureront pas ainsi en
public
des particuliers qui auront commis ces autres péc
en usent ainsi, à cause que ceux qui vont au Théâtre le font en foule
publique
, à la face du Soleil, et au scandale général de t
combien qu’elle soit plus grande ; et que comme celle des autres est
publique
, la répréhension aussi en soit publique, combien
ue comme celle des autres est publique, la répréhension aussi en soit
publique
, combien que d’ailleurs elle soit moindre. Reste
rencontrent : joint que la prohibition en ayant été faite par l’ordre
public
, elle demeure jusques à ce que la même autorité l
. c. Il s’agit de l’Instruction chrestienne touchant les spectacles
publics
des comédies et tragédies, où est décidée la ques
peut-être celle de Jean Le Blond, De l’Estat et maniement de la chose
publique
, Paris, C. Micard, 1584. cr. Nous rectifions une
: si on allait dans un lieu infâme de la même façon (« même abord »)
publique
que l’on va au théâtre et que les pasteurs condam
at au Parlement, à M. le Chevalier de ***. L’accueil qu’elle reçut du
Public
, donna lieu à une seconde Edition qui parut en 17
ition, une Histoire des Ouvrages faits pour & contre les Théatres
publics
. M. Hamelin, alors Recteur de l’Université de Par
es habiles Littérateurs ne méconnoissent point le danger des Théatres
publics
; & que les Ministres Ecclésiastiques éclairé
. Notre Auteur a pensé que dans un Ouvrage qui n’avoit été entrepris,
public
& accueilli du Public, qu’à cause du bien qui
dans un Ouvrage qui n’avoit été entrepris, public & accueilli du
Public
, qu’à cause du bien qui pouvoit en résulter pour
ons si souvent réitérées sont une preuve non équivoque qu’il a plu au
Public
. Tous les Ecrits périodiques s’accordent à reconn
productions sérieuses & utiles, & qu’on peut se faire lire du
Public
, quoiqu’en lui montrant ses erreurs…. Que l’Auteu
odernes, dont l’autorité ne sçauroit être récusée. L’empressement du
Public
pour cet Ouvrage, a engagé l’Auteur à réunir ses
nnonce que M. Desprez de Boissy n’a eu en vue que l’intérêt des mœurs
publiques
& particulieres ; il s’est ménagé les occasio
s ; d’autant plus que vous y êtes autorisé depuis qu’elle est devenue
publique
par le Journal de Paris. J’ai l’honneur d’être tr
aussi futile, & incapable d’altérer le jugement favorable que le
Public
& les bons Journalistes, qui en sont les inte
es maximes, Nous verra-t-on ainsi diviniser les crimes ? En donner au
public
des préceptes pompeux, Consacrer à l’amour des hy
nes gens, & qui ne tend qu’à leur inspirer le goût des Spectacles
publics
, que la plupart des parens n’hésitent pas de leur
des mariages. Or, celles que font naître les Actrices des Spectacles
publics
& des Théatres de Société, se terminent-elles
oint ce trait dans l’éloge qu’il sit de ce Cardinal, dans l’Assemblée
publique
de la S. Martin de l’année 1755. « Le Cardinal Qu
goût des Spectacles ; en effet, elles ont par-tout précédé le Théatre
public
, & l’ont fait desirer. Le célebre Marquis Sci
, Evêque de Montpellier, &c. Nous regrettons de n’avoir pu rendre
publics
tous ces respectables témoignages dont notre Aute
e pour les mœurs. Recevez, je vous prie, mes remercîmens avec ceux du
Public
vertueux, &c. Extrait d’une Lettre de M.
t les Théatres de Société, peut-être plus pernicieux que les Théatres
publics
; & cependant devenus si communs, &c.
te de votre excellent Ouvrage sur les Spectacles, comme d’un bienfait
public
. Et la multiplicité des Editions en est une preuv
acles ; avec une Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres
publics
; & n’y ai rien trouvé qui en empêche la réim
éritera avec bien plus de titres encore les suffrages éclatans que le
Public
s’est empressé de lui accorder jusqu’ici. Donné à
Nous a fait exposer qu’il desireroit faire réimprimer & donner au
Public
un Ouvrage, qui a pour titre : Lettres sur les Sp
ions humiliantes n’ont-ils pas à essuyer, non seulement de la part du
Public
, mais encore de celle des Acteurs ? car, comme l’
déclamée dans ce Sanhédrin, où l’on juge si elle peut être exposée au
Public
ou non, c’est-à-dire, si l’on a lieu d’espérer qu
des Courtisans, des hommes d’un génie supérieur, qui ont fait part au
Public
de ce qu’ils avoient éprouvé ; tels sont entr’aut
séparables des représentations des meilleures Pieces sur nos Théatres
publics
, me rendent un peu austere pour l’Art dramatique.
une scene illustre, Se présenter à nous dans leur vrai lustre, Et du
Public
dépouillé d’intérêt, Humbles Acteurs, attendre le
lui les meilleurs Musiciens, & leur dit d’exécuter ce que tout le
Public
regarde, avec justice, comme un chef-d’œuvre de l
Leur fortune auroit été compromise. Ils sçavent que, pour attirer le
Public
, il faut flatter la corruption du cœur. Et, en ef
ens François, qui ont la liberté de satisfaire les différens goûts du
Public
, ne manquent point de terminer le Spectacle d’une
e nous dit un célebre Journaliste, sans doute, d’après le jugement du
Public
. De même un Caton, une Sophonisbe, un Ajax réduit
dans la Religion payenne, & entroient même souvent dans le culte
public
. Elles pouvoient donc ne point faire sur le Peupl
ur les fonctions essentielles de nos Parlemens, relativement au Droit
public
& aux intérêts respectifs du Roi & de la
mp; même de la plus grande influence sur le Gouvernement pour le bien
public
, tant que les mœurs de leurs Chefs & de leurs
, de continence, de modestie, de zele pour le bien de l’Etat & du
Public
. Sa religion se laissoit rarement surprendre, &am
urs on habituoit les jeunes gens à avoir moins d’horreur des Théatres
publics
. Enfin cette coutume, qui s’étoit établie contre
s, quoique toujours réprouvées, elles parviennent à forcer l’autorité
publique
de les tolérer107. Tels ont été les progrès de l’
s. C’est un fait qui seroit à discuter. Y avoit-il alors des Théatres
publics
? Les Alains, les Sueves, les Vandales, les Goths
l’auroit pas moins été pour nos Théatres ? Le respect pour l’autorité
publique
qui les tolere, doit nous tenir dans l’incertitud
es par l’Église, mais qui trop souvent forment ou supposent les mœurs
publiques
d’une Nation, les Théatres ont retenti des maxime
dresse à cet Académicien, & que je n’ai pu me dispenser de rendre
publique
. Plusieurs personnes de mérite, à qui elle a été
qu’elle a faites sur moi, que je me crois obligé de donner un désaveu
public
à votre Réponse. La Lettre que vous critiquez, es
ami à changer de sentiment ; & j’ai eu la satisfaction de voir le
Public
ratifier le jugement que j’avois porté de cet Ouv
péter tout ce qui a été écrit à ce sujet, mais leur donner un démenti
public
, & se contenter d’annoncer de nouveau les Ouv
uis VIII, pere de S. Louis. Ces Histrions n’avoient point de théatres
publics
. Il en étoit d’eux, comme de ces Comédiens dont p
s infames à Rome, comme l’étoient ceux qui montoient sur des théatres
publics
, & comme le sont nos Comédiens. Cela posé, co
scéniques, dans les beaux jours d’Athenes, se rapportoit à l’utilité
publique
. Les Poëtes dramatiques & les Acteurs étoient
enser le goût de l’ordre, l’amour de la vertu, ni l’intérêt des mœurs
publiques
& particulieres. Les femmes ne montoient poin
commandables, ont regardé le Théatre, comme étroitement lié à l’ordre
public
. S. Charles Borromée corrigeoit de sa propre main
r, ne peuvent en rien conclure en faveur de leur profession envers le
Public
. Elle n’en paroît pas moins odieuse aux personnes
vertu purement humaine, fussent-ils réunis en faveur de nos Théatres
publics
, on aura toujours à leur opposer la Loi de Dieu q
uand on s’oublie jusqu’à traiter de divines & de justes idoles du
Public
158, des créatures dont la profession est incompa
t faits à la République de Geneve, sur ce qu’elle n’a pas de Théatres
publics
. Je conviens que le caractere de cet Auteur est d
ns Religion ; & il a porté un aussi bon jugement sur les Théatres
publics
. Il parle d’après sa propre expérience, & en
nfans, ni amis, comme répondit un Barbare à qui l’on vantoit les Jeux
publics
de Rome ? …. Le Théatre purge les passions qu’on
sexe, de rendre des femmes & de jeunes filles les précepteurs du
Public
, & de leur donner sur les Spectateurs le même
des Catilina, & à donner aux méchans habiles le prix de l’estime
publique
due aux gens de bien ? Mais tel est le goût qu’il
l’empire du sexe, & de donner des femmes pour les précepteurs du
Public
. Delà les jeunes gens que les parens ont l’indisc
t-il pas l’honnête-homme ? N’a-t-il pas pour lui l’intérêt ; & le
Public
n’applaudit-il pas à tous les tours qu’il fait à
ce que celui-ci. Il convient que si un Poëte veut gagner la faveur du
Public
, il doit ménager & flatter les passions natio
se soutiennent toujours, & que les Rois, armés de toute la force
publique
, ne peuvent détruire, parce que l’opinion, reine
seroit bon que le Roi, les Princes & les Seigneurs blâmassent en
public
ceux qui auront ainsi ensanglanté leurs armes, &a
e trouvent dans un ouvrage qu’elle avoit fait, & qui fut donné au
Public
en 1698169. Voici ce qu’elle prescrivit à la Pri
e clairvoyant & d’une ame noble, qui, pénétrée de l’amour du bien
public
, voudroit rallumer le feu sacré des vertus patrio
présentant que cette illustration étoit importante pour elle ; que le
Public
croiroit qu’il ne pouvoit pas faire les preuves d
urer le berceau de nos enfans : c’est sur-tout son dévouement au bien
public
, son indifférence pour la fortune, son désintéres
es gens plongés dans des emplois laborieux, accablés d’affaires, soit
publiques
, soit particulieres ; agités par les flots tumult
; les caprices d’une maison mal composée. Ils se réfugient au Théatre
public
, qui les distrait, pour se dérober aux scenes sec
tte troupe de Charlatans, qui crient chacun de son côté sur une place
publique
: Venez à moi. C’est moi seul qui ne trompe point
ramatiques plus dangereuse que leurs représentations sur des Théatres
publics
. Ciceron & Quintilien 192 n’étoient pas de vo
a Grece fournit des exemples d’Acteurs chargés de certaines fonctions
publiques
, soit dans l’Etat, soit en ambassade. Mais on pou
ai qu’il y en a qui prétendent s’en faire un amusement pour l’utilité
publique
: j’admire leurs talens & leur beau génie ; m
« Je demande comment un état dont l’unique objet est de se montrer au
Public
, & qui pis est, de se montrer pour de l’argen
e pour elle les discours de sagesse & d’honneur qu’elle débite au
Public
. Et de peur que ces maximes séveres ne fissent un
as, dit-il, été dans la vue de corriger les vices, que les Spectacles
publics
ont été permis dans les Etats de divers Souverain
mp; 127, cite comme une action repréhensible quelques représentations
publiques
d’une Tragédie intitulée Attilie, qui furent fait
dans ce Journal. Ces Avocats sentirent la conséquence de ce reproche
public
, & ils en manifesterent à M. Linguet leur méc
tre imputé à blâme, ni préjudicier à leur réputation dans le commerce
public
. Ce que nous faisons, dit le Prince, afin que le
et de se contenir dans les termes de leur devoir, des représentations
publiques
qu’ils feront, que la crainte des peines qui leur
ntre leurs excès. Elle ne fait que constater encore plus l’opinion du
Public
à leur égard, & prouver que la bonté du Princ
ion Nasica prévoyoit les inconveniens de ces sortes de divertissemens
publics
, lorsqu’il proposa de faire abattre le superbe Th
n pere, a bien voulu le rendre encore utile à d’autres, en donnant au
Public
ce Recueil de Lettres si propre à faire connoître
un de ces hommes qu’il falloit se presser d’employer pour le bonheur
public
. M. d’Aguesseau avoit à peine l’âge de vingt-deux
es, & son zele continuel pour tout ce qui peut intéresser le bien
public
, déterminerent Sa Majesté à lui donner une nouvel
méritent par leurs qualités personnelles l’estime & le respect du
Public
. Elles sont avilies, quand elles sont possédées p
n respect & son amour pour la Religion, étoient comme une censure
publique
, qui apprenoit aux personnes élevées en dignité,
& contre une compassion souvent encore plus cruelle pour le bien
public
; & tout occupé d’un jugement dans lequel il
rmit dans ce rigide ministere par la seule considération de l’utilité
publique
». Quel Magistrat, Monsieur, pouvoit mieux mérite
onnu. Mais vous sçavez quel fut le sort de ces deux chefs-d’œuvre. Le
Public
se prévint & se déclara fortement contre eux.
adé que ces deux Tragédies n’auroient jamais de succès sur le Théatre
public
: son intention au reste étoit qu’elles n’y fusse
d’Athalie. Despréaux avoit été presque seul à soutenir contre tout le
Public
, que cette Piece étoit le chef-d’œuvre & du P
posa que les Rois sont destinés à être des bienfaits ou des châtimens
publics
que la miséricorde ou la justice de Dieu prépare
fût faite à Louis XV, par ceux qui virent la premiere représentation
publique
d’Athalie. Ce jeune Monarque, paroissoit dès-lors
ser, ni les malversations qu’il doit punir ; alors quand il paroît en
public
, il n’entend plus retentir autour de lui les accl
doivent fixer invariablement les justes préjugés contre les Théatres
publics
. Nous irons au-delà de notre promesse, en donnant
crit qu’on avoit eu lieu de lui attribuer. Elle n’a encore été rendue
publique
que dans le Xe Tome de la nouvelle édition des Œu
res ; & qu’elle doit faire une partie si essentielle des plaisirs
publics
, qu’on ne peut souffrir de Spectacle, où non seul
aveu, dont on rougit dans le secret, est jugé digne d’être révélé au
Public
, & d’emporter comme une nouvelle merveille l’
s Amans. N’est-ce rien que d’immoler des Chrétiennes à l’incontinence
publique
, d’une maniere plus dangereuse qu’on ne feroit da
our ainsi parler, sous mes aîles avec tant de soin, pour la livrer au
Public
? Qui ne regarde pas ces malheureuses Chrétiennes
tous. Mais delà il ne s’ensuit pas qu’il faille autoriser les périls
publics
: si les hommes ne les apperçoivent pas, c’est au
e de toute sa force, & qu’on arrache l’applaudissement de tout le
Public
pour l’ambition, pour la gloire, pour la vengeanc
pu obtenir de privilege qu’à la faveur des Comédies. Dans un scandale
public
, que je pouvois combattre avec moins d’égards ; p
la Présente que j’ai l’honneur de lui écrire. Ce qui a donné lieu au
Public
de m’en croire l’auteur, (puisqu’il ne faut rien
cette derniere, trois cours tout entiers. On a soutenu ici des Theses
publiques
auxquelles j’ai présidé ; & par la grace de D
& présentement, contre ma pensée, je vois que j’ai scandalisé le
Public
; Votre Grandeur avouera que c’est un grand malhe
t qu’Elle sçache que, pour réparer mon honneur, pour l’édification du
Public
, & pour l’amour de la vérité même, je suis co
ens sur cela. Je l’ai déjà faite en Latin, ne voulant pas hazarder au
Public
une Lettre en méchant François. On la fera tradui
ant François. On la fera traduire en François, & on la donnera au
Public
: d’abord qu’elle sera imprimée, je me donnerai l
. de Harlay, Archevêque de Paris ; & il desira qu’elle fût rendue
publique
par l’impression. LETTREDU R.P.F. CAFFARO, THÉAT
re cette déclaration de mes sentimens entre vos mains, pour la rendre
publique
sous votre autorité, si vous le jugez convenable.
& les preuves qui se trouvent dans la Lettre qui s’est donnée au
Public
sans ma participation, sont les mêmes que dans mo
n’étoit pas composé avec assez d’exactitude pour prétendre le rendre
public
; je ne m’étois pas assez instruit du sujet que j
dre dans mon Ecrit particulier, & que je n’ai jamais voulu rendre
public
, la défense de la Comédie. J’en ai un très-grand
Viatique, à moins qu’ils ne réparent le scandale qu’ils ont donné au
public
, en renonçant à leur profession, & qu’elle ne
Lettre ou Dissertation pour la défense de la Comédie, a satisfait au
Public
par un désaveu aussi humble que solemnel. L’autor
ovinces ; Contre la Comédie en vain l’on écrira : De ces moralités le
Public
se rira. Jesus-Christ, dira-t-il, aux Riches de
Civil de qui le torrent de la corruption exige sur quelques scandales
publics
une tolérance qui ne peut jamais en être l’approb
ec lequel le Ministere Ecclésiastique a souvent condamné les Théatres
publics
. Nous nous bornerons à cinq exemples, dont deux d
nt & le Carême, & où par des Prieres & dans des calamités
publiques
, elle implore, comme on le fait actuellement dans
la Mission que nous faisons faire dans cette Ville, & des Prieres
publiques
qui s’y font actuellement pour demander à Dieu la
nt ce saint temps, consacré par lui-même & par tous les exercices
publics
de piété que nous y faisons faire pour des sujets
d’amendement, renoncé à leur état, & réparé par une satisfaction
publique
, telle que nous jugerons à propos de leur ordonne
lique, telle que nous jugerons à propos de leur ordonner, le scandale
public
qu’ils ont donné. Fait & ordonné à Arras, le
ont nous ressentons avec toute l’Europe les tristes effets, la misere
publique
& secrete de tant de Pauvres de toutes sortes
ouver elles-mêmes, les regles que l’Eglise leur donne pour les péchés
publics
& de scandale. Ils auront soin d’interroger s
li les esprits, & l’hérésie même avoit horreur de ces corruptions
publiques
. La Providence divine sembloit nous avoir mis à c
uivoit 281 ? Les saints Canons ont toujours défendu les réjouissances
publiques
aux pénitens ; & quand le serons-nous, Mes tr
atre ou de l’Autel, qu’on va chercher les consolations des tristesses
publiques
& particulieres ? Les malheurs réels que nous
s, bateleurs & Comédiens, aux magiciens, aux devins, aux usuriers
publics
, aux simoniaques, aux hérétiques dénoncés & a
; Prédicateurs de la Ville & Fauxbourgs d’Auxerre, d’instruire en
public
& en particulier tous les Fideles de l’un &am
riso osa s’en servir comme d’un moyen propre à justifier les Théatres
publics
; & il l’employa dans son Ouvrage intitulé :
parer des jeux innocens aux représentations scandaleuses des Théatres
publics
. Et il avoit eu d’autant plus de tort, que les Pr
de leur état, sont inévitablement obligés de se trouver aux Théatres
publics
, peuvent y assister, sans compromettre leur consc
nous demandez sans cesse si les Spectacles & les autres plaisirs
publics
sont innocens pour des Chrétiens ? je n’ai à mon
ue nous les voyons aujourd’hui, plus criminels encore par la débauche
publique
des créatures infortunées qui montent sur le Théa
Etats en 1754. Les Comédies, Opéra, Concerts & autres Spectacles
publics
y sont défendus, 1°. tous les Vendredis de l’anné
posé des Vers contre l’honneur de Dieu, son Eglise, & l’honnêteté
publique
; ils ont même déclaré soumis à la peine des accu
tendre la corruption, elle a empoisonné, pour ainsi dire, les sources
publiques
. Eloquence, Poésie, Histoire, Romans, jusqu’aux D
intrépidité que donnent la défense de la vérité & l’amour du bien
public
…. Non, il ne nous est plus permis de garder le si
ns la méditation de ces Ouvrages scandaleux. A peine sont-ils devenus
publics
dans la Capitale, qu’ils se répandent comme un to
e celui de M. Séguier 310, « on reconnoît le caractere des Magistrats
publics
chargés de la censure des mœurs, obligés conséque
énagemens inconnus dans les Tribunaux de Justice, & que l’intérêt
public
ne comporte point, tous les abus, tous les excès
er l’indignation contre le Livre entier & contre l’Auteur. Le cri
public
qui s’est élevé contre ce Livre, à l’instant qu’i
dont le zele, en matiere de Religion, de bonnes mœurs & de police
publique
, se manifeste en toutes occasions. Ainsi, Messieu
fioit que trop la sensation que sa distribution avoit excitée dans le
Public
; qu’ils se seroient même empressés de le déférer
té le zele dont ils étoient animés pour tout ce qui intéresse l’ordre
public
& la discipline du Barreau. Fait en Parlement
& de leur donner des graces ? Ne peuvent-ils s’essayer devant le
Public
, sans prendre la voix aigre d’un vieillard quinte
s’étoit attirés qu’en offensant Dieu, il en auroit fait une pénitence
publique
, s’il lui eût été permis. N’étant plus retenu à l
tre dans le territoire de sa Paroisse, fit une espece de protestation
publique
, en ne voulant pas que la Procession du Saint-Sac
’un Innocent XI, qui parvint sous son Pontificat à empêcher les vices
publics
de se montrer à Rome361. Voici un autre exemple b
chassé par un Décret solemnel les Comédiens, comme nuisibles au bien
public
. Néanmoins, environ trente-cinq ans après il y eu
rs le célebre Abbé Bignon 364, à qui l’on a obligation de l’ouverture
publique
de cette immense Bibliotheque, dont M. le Beau, P
. C’est d’après la requisition de M. l’Abbé Bignon, qu’on a ouvert au
Public
la Bibliotheque du Roi, & qu’on en a composé
lier370, beaucoup de contradictions, lorsqu’il censura les Spectacles
publics
, qui s’étoient établis dans la ville de Montpelli
Musiciens de la Cathédrale, d’aller exercer leur art dans le Concert
public
de cette ville, demi-Spectacle, où l’on jouoit in
rdonnons à tous Curés, Confesseurs & Prédicateurs, d’instruire en
public
& en particulier tous les Fideles de l’un &am
nte, elle ne produira toujours que de mauvais fruits sur les Théatres
publics
. On a donné dans le premier Cahier du Journal de
auparavant étoient isolées, se rapprocherent. Le desir de paroître en
public
avec tous ses avantages, a fait naître le goût de
lasse de Citoyens, qu’on appelle honnêtes gens, mais encore à l’ordre
public
, au maintien des mœurs, & au maintien de tous
ux derniers excès : sur-tout depuis que Néron eut multiplié les lieux
publics
d’amusement, & qu’il eut donné le goût des Th
Octobre 1778. « Comme la fréquentation des spectacles & des lieux
publics
d’amusement tend malheureusement à détourner les
aussi futile, & incapable d’altérer le jugement favorable que le
Public
& les bons Journalistes, qui en sont les inte
t fait une réparation des impiétés qu’il avoit déjà répandues dans le
Public
. Mais ayant recouvré la santé, il protesta contre
intitulée : Rêve à Mademoiselle de ***. 143. Les Causes du bonheur
public
. Il en sera parlé dans l’Histoire des Ouvrages po
tte partie de Littérature, quoiqu’on n’ait pas fréquenté les Théatres
publics
. 224. Il avoit épousé Claire-Eugénie le Picart d
le Livre du gouvernement de l’Etat ». Page 211, des Causes du Bonheur
public
. On sçait que M. Bossuet composa par ordre de Lou
; elle est trop respectable pour fournir le fond d’un divertissement
public
. C’est aux Ministres dont Dieu ouvre la bouche, à
ue d’un vers profane, sur des lèvres impures, livrée à l’amusement du
public
, la parole divine, si on la lisait avec les yeux
qu’ils en savent, ne l’accommodent-ils pas à leur goût et à celui du
public
? Ils feront dix hérésies pour un bon mot : les P
un petit nombre de personnes faibles, devrait-on souffrir ce scandale
public
donné sans discernement à tout le monde ? Mais ce
s à l’esprit de Dieu, à la sainteté des personnes, à l’édification du
public
. Les Auteurs s’imaginent qu’ils ne sauraient plai
pièce à l’impression et aux Comédiens ; elle y trouva son écueil. Le
public
n’est pas courtisan : la pièce parut froide, la t
ns, Madame de Melun, en jouèrent les premiers rôles devant le Roi. Le
public
y applaudit, quand il fut livré au théâtre. Cette
’on sût qu’il n’aurait point d’effet. » Il attribue la délicatesse du
public
au goût de décence que Corneille avait inspiré. C
parler quelqu’un en impie. « Peut-être qu’après tout ces croyances
publiques
Ne sont qu’inventions de sages politiques, Pour c
re, non par piété, ce qui lui est fort indifférent, mais parce que le
public
, qui l’admire avec raison, y apporte de l’argent.
nôtres. Il est pourtant vrai que ce désordre est rare sur le théâtre
public
, quoique fréquent dans les spectacles des collège
ser des Comédiennes, ni même leurs filles, non plus que des personnes
publiques
(dans les lois ces deux choses vont de pair). Les
, de même, disent-ils, qu’une femme qui, comme Messaline, se livre au
public
sans être payée, n’en est pas moins prostituée (L
e son devoir (Gazette d’Avignon, 3 août 1762, et toutes les nouvelles
publiques
). Le Curé de S. Sulpice est plus difficile. M. Hu
non plus que dans les autres villes du royaume où il y a des théâtres
publics
, Lyon, Bordeaux, Marseille, etc. On ne s’embarras
quelles cautions de leurs mœurs et de leur religion, que des pécheurs
publics
, des maîtres publics du vice, qu’elle ne met poin
eurs mœurs et de leur religion, que des pécheurs publics, des maîtres
publics
du vice, qu’elle ne met point au nombre de ses me
t refuser la bénédiction nuptiale aux Comédiens, comme à des pécheurs
publics
, à moins qu’ils ne renoncent publiquement à leur
n, ne peut s’empêcher de conclure en ces termes : « Tout est de droit
public
dans cette cause, par la qualité des parties (Com
étruire son mariage, et ne pas craindre de s’exposer à la dérision du
public
qu’elle scandalise ! L’entrée des Tribunaux doit
omédien ; sans quoi leur mariage, comme fait en état de péché mortel,
public
et certain, serait une profanation dans les contr
il ordonne la séparation et rend la liberté aux parties. Mais le bien
public
prescrit aux Tribunaux extérieurs, même aux Offic
u'il y avait de plus au Théâtre, était un plaisir et une satisfaction
publique
, qui par un charme secret tirait du fond des cœur
ion. » Après ce rigoureux CenseurCyppria. de Spect. des dérèglements
publics
, il faut écouter Saint Cyprien son Disciple, qui
rès y avoir renoncé dans le Baptême, il renonce à Dieu, dans ces Jeux
publics
. L'idolâtrie est la mère des Spectacles, et pour
ième de Carthage défend à tous les Chrétiens de donner les Spectacles
publics
, et d'y assister, il est ajouté ; « Parce qu'ils
u'ils en aient rien fait ; Ils ne laissaient pas de courir aux Danses
publiques
qui leurs sont défendues, et qui font partie de c
s contre les Démons qui conduisent des pompes célèbres par les places
publiques
, car ces veilles diaboliques qui se font aujourd'
bravit. » Lactant. de vero. cult. l. 6. , écrit Lactance, et les Jeux
publics
, afin que rien ne nous détourne de Dieu : car la
ibre, une petite Ville, et un Etat pauvre à se charger d’un Spectacle
public
. » Page 14. « Tout amusement inutile est un mal
ion n’en dépend point (du Théâtre), puisqu’au lieu de faire la loi au
Public
, le Théâtre la reçoit de lui. » Page 30. « Que
sément ce qu’il voudrait trouver partout, des leçons de vertu pour le
Public
, dont il s’excepte, et des gens immolant tout à l
sont rien, parce que chacun dérobant aisément sa conduite aux yeux du
public
, ne se montre que par son crédit, et n’est estimé
ble avant que d’avoir porté ce joug des lois. […] Il se rend l’ennemi
public
par l’exemple et l’effet de ses mœurs corrompues
: car à quelle fin honnête pourrait-elle se donner ainsi en montre au
public
? » Page 257. « A Sparte, dans une laborieuse o
s d’une bonne Pièce. XVIII. Calomnie atroce, qui attaque par un écrit
public
tous les peuples policés ! Oser dire que les gran
; il embrasse tous les lieux. Suivez-les dans ces asyles de la misere
publique
; qu’ils y versent quelques bienfaits ; qu’on voi
es Grands produisent sans cet héroïsme, d’heureux effets pour le bien
public
. Au milieu du monde, leur présence contient ces e
nversement de mœurs ! quel scandale ! quel coup funeste porté au bien
public
! hommes illustres, que vous sert d’admirer sur n
létri & puni. Que les Personnages de la Scene touchés de l’estime
publique
, soient pour les mœurs des Maîtres irréprochables
recommendables ont regardé le Théâtre comme étroitement lié à l’ordre
public
. Saint Charles Borromée corrigeoit de sa propre m
e vos regrets au sujet des Pièces de Théâtre que vous avez données au
public
, et de vos bagatelles rimées, dont la plupart ont
revue et examinée, le flambeau de la Morale chrétienne à la main. Le
Public
se flatte que vous y laisserez tout ce qu’un enjo
ié, et le babil si agréablement rendu de ces Révérences cloîtrées. Le
Public
relira avec la même satisfaction le voyage et les
a satisfaction de votre Lettre, malgré toutes les censures privées et
publiques
: ente autre, celle d’un Ecrivain fort connu et d
ette Comète. Cette critique peu équitable n’a pas laissé de plaire au
Public
, et de réjouir beaucoup nos beaux esprits avides
▲